D.580 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 2 – Notre Seigneur Jésus-Christ

Par Roch Richer

Chapitre 2

Notre Seigneur Jésus-Christ

Dans le document précédent, nous avons examiné ce que l’Éternel Dieu dit de Lui-même. Nous avons vu qu’Il déclare haut et fort qu’Il est le seul vrai Dieu et que, hors Lui, il n’y a pas d’autre Dieu.

Mais un jour, un certain homme se nommant Jésus, disant être le Christ, ou le Messie, c’est-à-dire, le Sauveur, est arrivé sur la scène terrestre en Se qualifiant de Fils de Dieu. Les sacrificateurs, les anciens et les scribes, scandalisés de ce qu’Il Se prenait pour le Fils de Dieu, en tirèrent le prétexte voulu pour l’assassiner en le faisant clouer sur une croix. Si certains d’entre eux crurent rendre un service à l’Éternel Dieu, d’autres agirent par envie, orgueil et jalousie, ignorant toutefois que le Dieu du ciel avait déjà tout planifié l’affaire afin d’exécuter la partie la plus importante de Son Plan de Salut pour l’humanité.

Alors, qui était ce Jésus né à Nazareth ? Était-Il le Messie annoncé depuis des siècles par les prophètes ? Et ce Messie pouvait-Il n’être qu’un simple homme ? « Messie » voulant dire « Sauveur », comment le sacrifice d’un simple homme aurait-il pu racheter les péchés de tous les autres hommes ? Il aurait fallu que cet homme ne commette aucun péché de toute sa vie. Était-ce possible ?

Depuis Adam et Ève, tous les hommes naissent avec un esprit que la Bible appelle « selon la chair », c’est-à-dire « charnel ». Or, voici ce que dit l’apôtre Paul à ce sujet : « Car ceux qui sont selon la chair, sont affectionnés aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, sont affectionnés aux choses de l’Esprit. Or l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix. Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la Loi de Dieu ; et aussi ne le peut-elle point. C’est pourquoi ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu » (Romains 8:5-8). L’affection de la chair vient du fait que l’on se laisse guider par l’esprit charnel. L’esprit de l’homme est incapable de se soumettre à la Loi de Dieu et, par conséquent, tous les êtres humains pèchent. « C’est pourquoi comme par un seul homme le péché est entré au monde, la mort y est aussi entrée par le péché ; et ainsi la mort est parvenue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Vu que tous les hommes ont péché depuis Adam, aucun ne pouvait être digne de racheter tous les autres êtres humains par le sacrifice de son sang. Or, il est pourtant écrit : « Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22). Mais alors, quel sang utiliser pour la rémission de tous les péchés du monde ? Quel sang pouvait avoir une valeur supérieure à toute l’humanité créée par Dieu et souillée par Satan ?

Le sang de Dieu !

Avant la fondation du monde, Dieu avait déjà Son Plan de Salut tout prêt. Il allait Se manifester dans la chair, porter le nom de « Jésus-Christ » et servir d’Agneau expiatoire sacrifié en répandant Son sang pour payer l’amende de nos péchés. C’était amplement suffisant. « Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait été enseignée par vos pères, non point par des choses corruptibles, comme par argent, ou par or ; mais par le précieux sang de Christ, comme de l’agneau sans défaut et sans tache, déjà ordonné avant la fondation du monde, mais manifesté dans les derniers temps pour vous » (1 Pierre 1:18-20).

Avant même que Dieu crée l’homme, déjà l’Agneau à sacrifier, Jésus-Christ, faisait partie du Plan : « De sorte qu’elle [la Bête] sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:8). Dieu n’a pas décidé de sacrifier le sang d’un autre, soit la deuxième Personne d’une trinité. Il S’est proposé quelque chose d’inouï : venir Lui-même sur terre répandre Son propre sang ! Étant donné que Dieu réside hors du temps, Il Se voyait déjà dans Sa manifestation physique et cela Lui a immédiatement plu : « Père, mon désir est touchant ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, laquelle tu m’as donnée ; parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Évidemment, avant la création de l’univers, il s’agissait de la Parole de Dieu : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu : Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait. En elle était la vie, et la vie était la Lumière des hommes » (Jean 1:1-4). Quoiqu’un des mieux connus, ce passage est aussi l’un des moins compris. Parce que la majorité des gens le lisent en ayant en tête le concept d’une trinité, ils méconnaissent sa signification véritable.

N’ayant qu’une vision préconçue et faussée, ils ne se questionnent pas à savoir si ce passage peut être interprété d’une autre façon qui serait plus en accord avec le reste des Écritures, le Conseil de Dieu, c’est-à-dire, la Parole de Dieu, la Bible. Car, remarquez que, si Jean 1:1-4 ne confirme ni n’infirme le concept de la trinité, il y a cependant d’autres passages bibliques qui s’avèrent plus tranchés sur la question, comme nous allons le voir.

Tout d’abord, assurons-nous que cette Parole de Dieu est bien Jésus-Christ. Nous lisons donc au verset 14 : « Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité. »  Si la Parole a été faite chair et « que Dieu a été manifesté en chair » (1 Timothée 3:16), et que la Parole manifestée en chair est le Fils de Dieu, la conclusion est inéluctable : Jésus-Christ fut Dieu dans un corps humain. Jésus est ainsi une manifestation physique, et donc visible, de Dieu qui, dans Sa manifestation de Père, demeure entièrement spirituel et, par conséquent, invisible à nos yeux.

Qu’a fait Dieu, avant la fondation du monde, en préparation du sacrifice de l’Agneau divin ? Il a créé un Germe, c’est-à-dire, en langage moderne, un Embryon fécondé par la puissance de Son Esprit et qu’Il a tenu prêt pour le moment de Sa manifestation sur terre.

« Et parle-lui, en disant : Ainsi a parlé l’Eternel des armées, disant : Voici un homme, duquel le nom est Germe, qui germera de dessous soi, et qui bâtira le Temple de l’Eternel » (Zacharie 6:12). Dans l’Ancien Testament, « Germe » est le nom que Dieu donne à l’homme qui allait fonder Son Église. Dans le Nouveau Testament, on ne trouve pas le mot « germe », car on n’en a pas besoin depuis la naissance de Jésus.

« Ecoute maintenant, Jéhosuah, grand Sacrificateur, toi, et tes compagnons qui sont assis devant toi, parce que ce sont des gens qu’on tient pour des monstres, certainement voici, je m’en vais faire venir Germe, mon serviteur ! » (Zacharie 3:8). Germe allait devenir le nouveau souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec pour remplacer les sacrificateurs, les lévites qui, rendus exécrables, Le crucifièrent.

« En ces jours-là, et en ce temps-là je ferai germer à David le Germe de justice, qui exercera le jugement et la justice en la terre » (Jérémie 33:15). Il s’agit cette fois, bien sûr, de la seconde venue de Christ. Il deviendra le Roi de toute la terre : « Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, que je ferai lever à David un Germe juste, qui régnera comme Roi ; il prospérera, et exercera le jugement et la justice sur la terre » (Jérémie 23:5).

« En ce temps-là le Germe de l’Eternel sera plein de noblesse et de gloire, et le fruit de la terre plein de grandeur et d’excellence, pour ceux qui seront réchappés d’Israël » (Ésaïe 4:2). Les réchappés d’Israël, ce sont le reste, ou le résidu dont Dieu parle en désignant les convertis, que ce soit d’Israël ou des nations des Gentils.

Là, posons-nous les questions suivantes : si la Parole est la deuxième Personne d’une trinité, pourquoi alors L’appeler « Germe » dans l’Ancien Testament ? À en croire les trinitaires, n’est-ce pas une Personne distinctes n’ayant pas eu de commencement ? Pourquoi l’Éternel parle-t-Il d’elle en employant le mot « Germe », c’est-à-dire, ne l’oublions pas, « embryon » ? Dieu aurait-Il commandé à la Parole, « deuxième Personne divine », d’entrer complètement dans un embryon infime et d’attendre que le Père le dépose dans le ventre d’une jeune vierge ? C’est pourtant le genre de non-sens auquel les trinitaires sont forcés de croire.

Comprendre que Dieu n’est pas une trinité de trois Dieux va nous aider à saisir ce qui s’est réellement passé.

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Lors de Sa résurrection, Jésus a hérité d’un corps glorieux aux possibilités sans limites. Dieu le Père est ce Jésus dans un corps humain. Il aurait pu Se manifester sur terre dans ce corps glorieux dès le commencement et ce n’eut point été une usurpation ; Il aurait été égal en puissance à Sa manifestation spirituelle, comme Il l’est devenu depuis Sa résurrection. Mais cela n’aurait pas servi Son Plan de salut. Dieu a donc consenti à habiter un corps humain ordinaire en anéantissant toute Sa puissance et en devenant à la ressemblance des hommes extrêmement limités. Cela Lui a fourni l’opportunité d’apprendre l’obéissance, car : « Quoiqu’il fût le Fils de Dieu, il a pourtant appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8). N’ayant personne au-dessus de Lui, Dieu n’a jamais eu à obéir à quiconque. Mais Dieu ne souffre pas d’orgueil et Il a accepté de S’humilier en prenant chair humaine en Jésus-Christ. Si Jésus avait préalablement été une deuxième Personne dans une trinité, n’aurait-Il pas éternellement obéi à la Première Personne ? Conséquemment, Il n’aurait pas eu à apprendre l’obéissance sur terre, car la question ne se serait jamais posée.

Mais le Fils est le Père venu sur terre afin de Se montrer aux hommes : « Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils [Jésus, Emmanuel, Dieu parmi nous], qu’il a établi héritier de toutes choses ; et par lequel il a fait les siècles [Il a créé le temps] ; et qui étant la splendeur de sa gloire, et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant fait par soi-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très-hauts » (Hébreux 1:1-3).

Christ fut la splendeur de la gloire de Dieu et l’empreinte physique de la Personne de Dieu : « Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15), « Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Evangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point » (2 Corinthiens 4:4). Christ est la véritable image vivante, humainement corporelle, du Dieu spirituel invisible. Il n’est assurément pas une deuxième Personne dans une trinité de Dieux.

Chose paradoxale, les hommes ont tendance à croire que c’est Dieu qui est à l’image des êtres humains et qu’Il ne pourrait donc pas être à la fois au ciel et sur terre, car un homme ne pourrait être à deux endroits en même temps. Ce faisant, ils ne se rendent pas compte qu’ils amoindrissent énormément la puissance et les capacités infinies de Dieu. Or voici ce que Jésus nous a dit à ce sujet : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Comment Jésus aurait-Il pu affirmer, au présent, être au ciel s’Il est une Personne séparée du Père ? L’affirmation n’est possible que si Jésus est l’incarnation du Père sur terre. Dieu, au moment de cette Parole de Christ, était le Père au ciel et, en même temps, le Fils sur terre et ce, par le partage d’un seul et même Esprit.

Paul l’a déclaré avec précision : « Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ. Car toute la plénitude de la Divinité habite en lui corporellement » (Colossiens 2:8-9). Les raisonnements des hommes les amènent à concevoir toutes sortes de théories et de philosophies religieuses uniquement basées sur la réflexion de l’esprit humain incapable de percevoir ce qui est spirituel. Ils émettent donc des éléments théoriques bien en dessous de la vérité, et tout cela dans le but de fuir leurs obligations d’obéissance à Dieu, de manière à poursuivre leur mauvais train de vie. Voilà pourquoi ils se sont forgé un florilège d’idées fausses sur ce qu’est Dieu et Jésus-Christ. Or, ce que nous venons de lire devrait être limpide : par Son Esprit, Dieu habitait complètement Jésus-Christ, comme Il l’a dit : « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé, qui est l’objet de mon amour, je mettrai mon Esprit en lui, et il annoncera le jugement aux nations » (Matthieu 12:18). L’Esprit de Christ était l’Esprit de Dieu dans son entièreté. Il n’y avait donc aucune place pour un esprit humain et charnel en Jésus ; Il n’en avait évidemment pas besoin. « Car celui que Dieu a envoyé annonce les paroles de Dieu ; car Dieu ne lui donne point l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Et cela explique pourquoi, même tenté en toute chose, comme nous, Jésus n’a jamais péché, car, étant Dieu dans la chair, Il avait la capacité de ne jamais pécher.

Dans un passage dévastateur pour les trinitaires, Jésus révéla une criante vérité à Ses disciples quant à la nature de Sa relation avec le Père. Lisons Jean 14:7 à 11 en y intercalant des commentaires : « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père ; mais dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Cela semblait pourtant clair, mais n’oubliez pas que les apôtres n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit et ils n’arrivaient pas à saisir l’instruction qu’Il leur donnait. Continuons : « Philippe lui dit : Seigneur ! montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Philippe n’avait pas compris ce que Christ venait tout juste de dire, alors Jésus Se montra encore plus spécifique : « Jésus lui répondit : je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as point connu ? » Vous, lecteur, lectrice, avez-vous saisi ?!! Jésus dit carrément que Le voir, c’est automatiquement voir le Père ! Évidemment, puisqu’Il est le Père manifesté dans la chair ! « Philippe, celui qui m’a vu, a vu mon Père ; et comment dis-tu : montre-nous le Père ? » C’était l’évidence même ! Philippe avait Dieu le Père en face de lui. Cela sautait aux yeux, et pourtant, encore aujourd’hui, un grand nombre de croyants ne comprennent pas cette Parole de Dieu. « Ne crois-tu pas que je suis en mon Père, et que le Père est en moi ? » Cette Parole n’est pas à interpréter comme n’étant qu’une façon allégorique de dire que le Père et le Fils vivent en parfaite symbiose. Il s’agit de bien davantage. C’est littéral : le Père vit en dedans de Jésus-Christ et vice versa. Dans les deux manifestations de Dieu, il n’y a qu’un seul et même Esprit, une seule pensée. Lorsque Christ parlait, c’était littéralement le Père qui parlait par Lui. « …les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, est celui qui fait les œuvres. » N’est-ce pas d’une clarté saisissante ? Dieu faisait Son œuvre au moyen de Jésus, Son véhicule, Son instrument physique, et Il parlait par Sa bouche. « Croyez-moi que je suis en mon Père, et que le Père est en moi, sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres. »

Il semble que le cerveau humain ait beaucoup de difficulté ou de réticence à concevoir l’unicité de Dieu. Mais il est prêt à accepter un mensonge aussi grossier et absurde que le concept de trinité. Jésus n’a jamais été la deuxième Personne d’une trinité divine. Il est venu au monde en tant qu’homme, à la ressemblance de tous ceux qui naissent dans la chair : « Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru, que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu au monde [Germe fut implanté dans le ventre de Marie, puis Il naquit] ; et encore, je laisse le monde, et je m’en vais au Père » (Jean 16:27-28). « Issu de Dieu » ou « issu du Père », c’est la même chose.

« Jésus donc criait dans le Temple enseignant, et disant : et vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ; et je ne suis point venu de moi-même, mais celui qui m’a envoyé, est véritable, et vous ne le connaissez point. Mais moi, je le connais : car je suis issu de lui, et c’est lui qui m’a envoyé » (Jean 7:28-29). Dans ce passage, relevons deux points que les gens survolent sans les voir. D’abord, Jésus dit qu’Il n’est pas venu de Lui-même. S’Il était une deuxième Personne dans une trinité, cela voudrait dire qu’Il a été forcé, obligé de venir sur terre. Le Père a-t-Il commandé à la Parole de Se rendre sur terre, à l’intérieur d’un embryon pour ensuite Se donner en sacrifice ? S’Il n’avait pas été obligé, Il serait venu de Lui-même, non ?

Bien sûr en évacuant de notre esprit le concept néfaste de la trinité, il n’y a pas ce genre d’imbroglio, car l’on sait alors que Dieu a décidé Lui-même de venir sur terre en prenant un corps de chair humaine. Ce corps n’est pas venu de lui-même, il est issu de Dieu qui l’a nommé « Jésus », « le Christ », « Emmanuel », « Dieu parmi nous ».

Quant au second point, Jésus affirme être issu du Père. S’Il avait été une deuxième Personne divine éternelle, Il ne serait pas issu du Père étant donné Son caractère éternel. Il ne serait pas né de Dieu, mais de Lui-même, ce que les Écritures n’avalisent pas. Comment aurait-Il pu appeler la « première Personne » Son Père ? Mais selon la Bible, Dieu a créé un Germe issu de Lui et l’a habité en tant que Sa manifestation physique, Son prolongement dans le monde terrestre ; Il en a fait Son Fils Premier-né et Son Temple : « Jésus répondit, et leur dit : abattez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. Et les Juifs dirent : on a été quarante-six ans à bâtir ce Temple, et tu le relèveras dans trois jours ! Mais il parlait du Temple, de son corps » (Jean 2:19-21).

Que Jésus dise qu’Il pouvait relever le Temple de Son corps ne peut s’expliquer que d’une seule manière : Il était le Père qui a ressuscité ce corps. S’il avait été une deuxième Personne dans une trinité, Il aurait dû dire : « …dans trois jours, mon Père le relèvera ».

Voici maintenant un autre petit verset qui en dit long et va dans le sens de ce que nous voyons partout ailleurs dans les Écritures. « Et Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis, avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8:58). Les pharisiens venaient de citer Abraham ; alors Jésus leur dit qu’Il était vivant avant même Abraham. Rappelons qu’Il était apparu à Abraham sous la forme d’un certain Melchisédec, souverain Sacrificateur du Très-Haut, et dont Paul a dit qu’Il était sans père, sans mère, sans généalogie. Il vaut la peine que nous lisions ce passage : « Car ce Melchisédec, était Roi de Salem [la Jérusalem céleste], et Sacrificateur du Dieu souverain, qui vint au-devant d’Abraham lorsqu’il retournait de la défaite des Rois, et qui le bénit, et auquel Abraham donna pour sa part la dîme de tout. Son nom signifie premièrement Roi de justice [titre qui n’appartient qu’à Dieu – Germe de justice], et puis il a été Roi de Salem [Roi de la Jérusalem céleste], c’est-à-dire, Roi de paix [encore un titre exclusif à Dieu]. Sans père, sans mère, sans généalogie [seul le Dieu unique est ainsi parce qu’Il n’est issu de personne, car], n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais étant fait semblable au Fils de Dieu, il demeure Sacrificateur à toujours » (Hébreux 7:1-3).

Ce Melchisédec n’était manifestement pas un homme ; et puisqu’Il n’avait pas eu de commencement de jours, ce ne pouvait être que Dieu Lui-même. Il apparut à Abraham sous une forme humaine qui ressemblait… à qui ? À Jésus-Christ ! Comme si Dieu avait testé par avance ce dont Il aurait l’air dans Son corps de Rédempteur ! Ainsi, Abraham se trouva en présence physique de Dieu par ce Melchisédec qui était, en l’occurrence infiniment plus âgé que lui.

Alors, lorsque Jésus dit aux pharisiens « avant qu’Abraham fut, je suis », Il ne faisait que reprendre Sa propre Parole qu’Il avait dite à Moïse, plusieurs siècles auparavant : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14).

Si Dieu n’a pas de commencement de jours, qu’Il S’appelle « Je suis » et qu’Il n’a pas de fin de vie, cela équivaut à dire : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, QUI EST, QUI ETAIT, et QUI EST A VENIR, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Jésus le répète dans Apocalypse 21:6, puis dans Apocalypse 22:13 où Il ajoute quelque chose : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Jésus-Christ affirme qu’Il est le premier ? Allons voir ce que dit l’Éternel dans l’Ancien Testament :

« Ainsi a dit l’Eternel, le Roi d’Israël et son Rédempteur, l’Eternel des armées ; je suis le premier, et je suis le dernier ; et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Et qui est celui qui ait appelé comme moi, qui m’ait déclaré, et ordonné cela, depuis que j’ai établi le peuple ancien ? qu’ils leur déclarent les choses à venir, les choses, dis-je, qui arriveront ci-après. Ne soyez point effrayés, et ne soyez point troublés ; ne te l’ai-je pas fait entendre et déclaré dès ce temps-là ? et vous m’en êtes témoins ; y-a-t-il quelque autre Dieu que moi ? certes il n’y a point d’autre Rocher ; je n’en connais point … Ainsi a dit l’Eternel ton Rédempteur, et celui qui t’a formé dès le ventre ; je suis l’Eternel qui ai fait toutes choses, qui seul ai étendu les cieux, et qui ai par moi-même aplani la terre » (Ésaïe 44:6-8, 24).

Ce passage est littéralement parsemé de preuves indiquant que Jésus-Christ est le seul vrai Dieu et qu’une trinité n’existe pas, sauf dans le monde imaginaire des hommes. Vous voyez ici que l’Éternel Dieu Se donne des titres et des qualificatifs qui appartiennent à Jésus-Christ : Rédempteur, le Premier et le Dernier, le Rocher. En déclarant qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Lui, tout en disant qu’il n’y a pas d’autre Rocher que Lui, l’Éternel affirme ainsi qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Jésus-Christ, notre Rédempteur et le Rocher de notre Salut.

Mais dans le cadre d’une trinité, que devient le Père ? Cela est impossible à expliquer par les trinitaires. Ce passage atteste explicitement que le Père est Jésus-Christ. Ésaïe le comprenait très bien, car il avait été inspiré d’écrire auparavant : « Car l’enfant nous est né, le Fils nous a été donné, et l’empire a été posé sur son épaule, et on appellera son nom, l’Admirable, le Conseiller, le Dieu Fort et puissant, le Père d’éternité, le Prince de paix » (Ésaïe 9:6). Si Jésus était la seconde Personne d’une trinité, Il ne pourrait pas porter le nom de « Père » parce que ce titre appartiendrait déjà à la « première Personne de la trinité ». Voilà donc une preuve additionnelle que le Christ est le Père dans un corps humain.

Reprenons l’analyse d’Ésaïe 44:6-8, 24. Nous voyons que le prophète décrit le principe de l’unicité divine : Dieu est l’unique Dieu, Il est le Roi, Il est le Rédempteur, Il est le Premier et le Dernier. Ces qualificatifs sont tous repris par Jésus-Christ dans le Nouveau Testament, car Il dit : « Ceux-ci combattront contre l’Agneau ; mais l’Agneau les vaincra ; parce qu’il est le Seigneur des Seigneurs, et le Roi des Rois ; et ceux qui sont avec lui, sont du nombre des appelés, des élus et des fidèles » (Apocalypse 17:14). Et : « Et sur son vêtement et sur sa cuisse étaient écrits ces mots : LE ROI DES ROIS, ET LE SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Paul a décrit Jésus ainsi à Timothée : « De garder ce commandement, en te conservant sans tache et irrépréhensible, jusques à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, laquelle le bienheureux et seul Prince, Roi des Rois, et Seigneur des Seigneurs, montrera en sa propre saison » (1 Timothée 6:14-15).

Nous voyons ensuite que Dieu est le seul Rédempteur. Or, « Rédempteur » veut dire « qui rachète, qui réhabilite » et, dans le dictionnaire, on nomme Jésus-Christ réputé être le Rédempteur. Mais si le mot « Rédempteur » apparaît une quinzaine de fois dans l’Ancien Testament, tous pour qualifier l’Éternel Dieu, il n’apparaît toutefois pas dans le Nouveau. Au lieu de cela, un grand nombre de passages disent que Jésus-Christ fut l’Agneau de Dieu ayant versé Son sang dans le but de racheter et de réhabiliter les hommes. Tout l’Évangile tourne autour de cet événement qui est le plus important du Plan de Salut de Dieu.

Puis, le Christ a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier » (Apocalypse 1:11). Et Jean a écrit par la suite : « Et lorsque je l’eus vu, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : ne crains point, je suis le premier, et le dernier » (v. 17). Enfin, pour spécifier qu’il s’agissait bien de Lui, Christ a dit : « Ecris aussi à l’Ange de l’Eglise de Smyrne : Le premier et le dernier, qui a été mort, et qui est retourné en vie, dit ces choses » (Apocalypse 2:8). Et Il termine Son récit prophétique en disant : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:13).

Alors, dans la trinité, qui a raison, le Père ou le Fils ? Car les deux Se réclameraient de la même chose et revendiqueraient l’exclusivité de ces titres. Comment cela serait-il possible puisqu’ils seraient deux Personnes distinctes ? Qui est le « premier » ? Ils ne peuvent l’être tous les deux, le titre de « premier » ne pouvant être détenu que par une seule Personne. Qui est le seul « Rédempteur » ? Qui est le Roi ? Comment le Père pourrait-Il être le « Père » si Son Fils est le « premier » ? Force est de constater que le concept de la trinité mène à des impasses insolubles…

Nous devons reconnaître le fait que tous ces « problèmes » s’évanouissent facilement, en admettant que la Sainte Bible ne parle toujours, d’un couvert à l’autre, que d’une seule et unique Personne divine qui Se manifeste de diverses façons selon les besoins du Plan de Dieu.

Puis, Dieu dit, au verset 24 d’Ésaïe 44, qu’Il est le seul à avoir étendu les cieux et qu’Il a aplani la terre Lui-même. Or, nous voyons, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu : Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait. » Plus loin, nous constatons que cette Parole a été faite chair et qu’elle a habité parmi nous sous le nom de Jésus-Christ. « Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:9).

Maintenant, veuillez bien lire ce qui suit : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables de participer à l’héritage des Saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés au Royaume de son Fils bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux [« qui seul ai étendu les cieux » – Ésaïe 44:24] et en la terre [« qui ai par moi-même aplani la terre » – idem], les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:12-17).

Lorsque Jésus-Christ a créé toutes choses, c’était sous forme de la Parole. A-t-Il créé toutes choses sous la commande du Père ? Tenez compte de ce que Dieu a dit dans Ésaïe 44:7 : « Et qui est celui qui ait appelé comme moi, qui m’ait déclaré et ordonné cela ? » Personne n’a commandé à Dieu de créer toutes choses. Donc, Jésus-Christ est le Dieu Tout-Puissant. Dans ce passage de Paul aux Colossiens, Jésus est clairement présenté comme le Rédempteur, le seul vrai Dieu ayant pris une chair humaine et devenant, de ce fait, Sa propre image visible, car, dans Sa manifestation de Père, « Dieu est esprit » (Jean 4:24) et ne pouvait être en mesure de verser Son sang pour nos péchés qu’en prenant l’apparence humaine.

Il est le Créateur de toutes choses et pourtant, Il est le Premier-né des créatures rachetées, vu qu’Il a été ressuscité il y a quelque 2 000 ans. Il est avant toute chose, donc, le Premier, l’Alpha. Dans Hébreux 1:1-2, nous lisons : « Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses; et par lequel il a fait les siècles; » C’est en effet au cours de la semaine de la Création (Genèse 1) que Dieu a créé le Temps. Il est aussi écrit, des versets 8 à 10 : « Mais il est dit quant au Fils : ô Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité ; c’est pourquoi, ô Dieu [le Fils] ! ton Dieu [le Père] t’a oint d’une huile de joie [l’Esprit en toute plénitude] par-dessus tous tes semblables. Et dans un autre endroit : toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont les ouvrages de tes mains. »

Par l’examen de tous ces passages qui se recoupent et se complètent les uns les autres, nous avérons la constante affirmation que Dieu est un Être unique, une seule Personne, qui a un jour revêtu la chair humaine, celle-là même qu’Il avait créée pour l’homme, en Se faisant Jésus-Christ par Sa Parole et la puissance infinie de Son Esprit. Ainsi, Jésus est le Père dans Son aspect physique humain et dans lequel Il a mis Son Esprit. Mais ces versets ne sont jamais cités par les trinitaires, soit parce qu’ils ne les comprennent pas, soit qu’ils les rejettent parce qu’ils constituent un danger pour leur concept, et ils s’enferment dans leur fausse notion étroite d’un Dieu en trois Personnes.

Venons-en maintenant à la naissance de Jésus : « Et l’Ange répondant lui dit : le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Souverain t’enombrera [ou “te couvrira de son ombre”] ; c’est pourquoi ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). Dans cette annonce de la conception de Christ en Marie, l’Ange dit bien que c’est le Saint-Esprit qui survient en elle et que ce Saint-Esprit sera appelé le Fils de Dieu. Dans le concept de la trinité, c’est une impossibilité, car selon cette théorie, le Fils et le Saint-Esprit sont censés être deux Personnes distinctes. Mais selon la vérité biblique, Christ est le Saint-Esprit : « Or le Seigneur est cet Esprit-là ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17).

Il n’y a qu’une manière de comprendre ce qui a été déposé dans le ventre de Marie de façon à se trouver en parfaite harmonie avec toutes les Écritures. Dieu a inséré un embryon complet, de Son entière fabrication, dans l’utérus vierge de Marie. Pour ce faire, Dieu a recouru à Son infinie puissance, Son Esprit, non pas une Personne, mais une Puissance. Et cette puissance remplit l’embryon qui grandit par la suite, naquit, devint un enfant, puis un adulte. Cette puissance en Jésus Lui permit de passer au travers de toutes les attaques, de toutes les tentations et ce, sans aucune défaillance, car cette puissance, c’était Dieu agissant en Christ et parlant par Lui.

Jésus a parfois repris des choses qui furent d’abord émises par l’Éternel de l’Ancien Testament. Par exemple, Il a dit : « Car le Père ne juge personne ; mais il a donné tout jugement au Fils » (Jean 5:22). C’est d’ailleurs Lui, le Fils, qui sera assis sur le Grand Trône blanc du jugement de la Deuxième Résurrection (Apocalypse 20:11). Or, dans Psaume 9:7-8, nous lisons : « Mais l’Eternel sera assis éternellement ; il a préparé son trône pour juger ; et il jugera le monde avec justice, et fera droit aux peuples avec équité. » L’Éternel de l’Ancien Testament était la Parole de Dieu qu’entendaient les prophètes. Ce même Éternel S’est fait chair et fut vu et entendu par les apôtres et les disciples. Dieu Se manifesta d’abord en Parole, ensuite en chair et en os.

Étant donné que l’Ancien Testament regorge de passages où l’Éternel Se déclare le seul vrai Dieu, un Être divin unique, et qu’Il sera Celui qui S’assoira sur Son Trône pour juger, et que ce même jugement a été donné à Jésus-Christ, il n’y a donc qu’une seule conclusion possible : Jésus-Christ est le seul et unique Dieu.

Mais peut-être vous poserez-vous la question : « Jésus a dit que c’est le Père qui Lui a donné le jugement, comment peuvent-Ils ne pas être deux Personnes distinctes ? »

Le seul et unique Dieu de l’Ancien Testament est devenu Père et Fils lors de la naissance de Jésus dans le Nouveau Testament.

Cela permit à Jésus de dire des choses qui eussent été incompréhensibles autrement, comme lorsqu’Il dit à Ses disciples : « Je contemplais Satan tombant du ciel comme un éclair » (Luc 10:18). Cet événement fut décrit par Ésaïe (14:15), c’est-à-dire, bien avant que le corps de Jésus soit suscité. Mais si Jésus était avant Abraham, Il précédait encore davantage Ésaïe, car Il n’eut pas de commencement de jours.

Quand Jésus a dit à Nicodème : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), Il parlait de façon littérale. Dieu était à la fois au ciel en tant que Père et sur la terre en tant que Fils. Ceci entendu, lisons cette autre affirmation qu’Il lança à la foule qui Le suivait : « A cause de ceci le Père m’aime, c’est que je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais je la laisse de moi-même ; j’ai la puissance de la laisser, et la puissance de la reprendre ; j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:17-18).

Les trinitaires ont-ils conscience de l’impasse dans laquelle les met ce passage ? Certes, tout le monde peut comprendre que Jésus avait le pouvoir de donner ou laisser Sa vie. Mais qu’en est-il de la reprendre ? Comment la soi-disant deuxième Personne d’une trinité pouvait-elle se ressusciter elle-même, puisqu’elle était morte ? Seul le Père au ciel pouvait Le ressusciter. Mais si ce Père est la première Personne d’une trinité, Christ ne peut pas dire qu’Il a la puissance de Se ressusciter, c’est-à-dire, de reprendre la vie de par Lui-même. Il lui eut donc fallu dire : « Le Père a la puissance de me redonner la vie. » Les morts ne peuvent se ressusciter eux-mêmes.

Si le Père et le Fils étaient deux Personnes distinctes, nous ne pouvons que concevoir que c’est le Père qui a ressuscité le Fils, et non pas le Fils qui S’est ressuscité Lui-même. Mais alors, le passage de Jean 10:17-18 semble gravement contradictoire et, conséquemment, soit que Jésus S’est trompé ou a menti, soit que le concept de trinité est faux. Or, nous savons que Christ ne ment jamais. Et nous savons aussi avec certitude que c’est bien le Père qui a ressuscité Jésus-Christ des morts :

« Mais aussi pour nous, à qui aussi il sera imputé, à nous, dis-je, qui croyons en celui [le Père] qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur » (Romains 4:24).

« Or si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

« Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître en sa présence avec vous » (2 Corinthiens 4:14).

Assurément, le Père a ressuscité Jésus-Christ. Alors pourquoi Jésus a-t-Il dit avoir la puissance de Se ressusciter ? Il ne peut avoir menti et Il ne S’est pas trompé non plus, mais le concept de la trinité fait comme si et en donne l’apparence. Encore ici, l’unicité de Dieu explique parfaitement l’assertion de Christ qui a sans aucun doute émis cette Parole pour démolir de faux concepts comme celui de la trinité – de même que la vision trompeuse des Témoins de Jéhovah. Et ce passage devient clair et limpide tout en s’harmonisant tout-à-fait avec les Saintes Écritures. Revoyons à nouveau Jean 3:13 : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel ; savoir, le Fils de l’homme qui est au ciel. » Comment Jésus est-Il descendu du ciel ? Sous la forme d’un « Germe », un embryon humain dans lequel Dieu a habité de par Son Esprit immortel. Le corps de Jésus était mortel, mais Son Esprit était immortel, étant celui du Père. Qu’est-Il arrivé quand Jésus était sur la croix, juste avant de mourir ? « Et Jésus criant à haute voix, dit : Père, je remets mon esprit entre tes mains ! Et ayant dit cela, il rendit l’esprit » (Luc 23:46).

L’Esprit de Jésus était immortel et retourna à Dieu dans Sa manifestation de Père. Seul le corps humain de Christ mourut. Le corps que Dieu avait créé pour l’habiter et venir sur terre était maintenant sans vie. Mais trois jours et trois nuits plus tard, Dieu transforma ce corps qui gisait dans le sépulcre de Joseph d’Arimathée et y réinséra Son Esprit, le même Esprit, mais dans un corps renouvelé, fait de matière spirituelle, immortelle et céleste. Nous ne voyons donc qu’un seul Dieu ayant habité un corps humain physique ultérieurement transformé en corps immortel. C’est avec ce corps immortel que Jésus-Christ est aujourd’hui assis à la droite de Dieu.

Ainsi, Jésus avait parfaitement raison de dire qu’Il pouvait reprendre la vie, et c’est d’ailleurs ce qu’Il a fait.

Voici une autre affirmation de Jésus qui met les trinitaires en boîte : « Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne les peut ravir des mains de mon Père. Moi et le Père sommes un » (Jean 10:28-30). Jésus dit que les chrétiens sont protégés entre Ses propres mains parce que le Père les Lui a donnés à garder. Mais du même souffle, Christ dit que les chrétiens sont entre les mains du Père et que personne ne peut les en tirer. Comment est-ce possible ? D’après le concept de la trinité, qui des deux soi-disant Personnes divines a les chrétiens entre ses mains ? Christ Se contredit-Il ? Pas du tout, Il donne immédiatement la réponse à cette énigme : « Moi et le Père sommes un » !

Cela vous rappelle-t-il un important verset que les faussaires ont banni de leurs versions bibliques frauduleuses ? Revoyons 1 Jean 5:7 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. » Le Père et le Fils ne sont qu’une seule et même Personne divine possédant un Esprit qui est saint et puissant.

Quelques versets plus loin, dans Jean 10, Jésus dit : « Mais si je les fais [les œuvres de Son Père], et que vous ne vouliez pas me croire, croyez à ces œuvres ; afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père est en moi, et moi en lui » (Jean 10:38). Ce verset ne révèle son sens véritable que pris de manière littérale ; mais pour cela, il faut rejeter le concept d’une trinité. Le Père habite littéralement en Christ, lequel est Son image visible. Christ est le Père dans la chair. Le Père fait Son œuvre par le Christ. Cette interprétation est la seule qu’aucun autre verset ne vient contredire.

Voyons maintenant un passage que beaucoup de gens trouvent intrigant, car ils sont imprégnés de la préconception trinitaire qui fausse leur perception. Le soir où le Christ devait être livré aux principaux sacrificateurs et aux pharisiens par la trahison de Judas Iscariot, une compagnie de soldats et des huissiers se présentèrent à Lui pour le prendre. « Et Jésus sachant toutes les choses qui lui devaient arriver, s’avança, et leur dit : qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus le Nazarien. Jésus leur dit : c’est moi. Et Judas qui le trahissait, était aussi avec eux. Or après que Jésus leur eut dit : c’est moi, ils reculèrent, et tombèrent par terre. Il leur demanda une seconde fois : qui cherchez-vous ? Et ils répondirent : Jésus le Nazarien. Jésus répondit : je vous ai dit que c’est moi ; si donc vous me cherchez, laissez aller ceux-ci » (Jean 18:4-8).

Sans s’en rendre compte, cette cohorte, guidée par Judas, accomplit la prophétie que l’on retrouve dans Psaume 27:2 et qui dit : « Lorsque les méchants, mes adversaires et mes ennemis, m’ont approché, se jetant sur moi pour manger ma chair, ils ont bronché et sont tombés. » Mais pourquoi ont-ils reculé et tombé en entendant Jésus dire « c’est moi » ? Ici, la version française ne rend pas tout-à-fait ce que Jésus a dit. Dans la version King James Autorisée, Jésus dit : « I am he ». Le « he » est en italique dans le texte, ce qui veut dire, soit qu’il ne se trouve pas dans tous les manuscrits originaux grecs, soit qu’il s’agit d’un ajout destiné à respecter la stylistique de la langue anglaise. Donc, dans le texte grec original, Jésus répond : « Je suis », ce qui est une référence directe au Dieu de l’Ancien Testament qui Se présenta à Moïse par ce nom sans équivoque : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14). Jésus avait tout-à-fait raison de dire qu’Il était Je suis puisqu’Il est le Dieu unique. Mais aux yeux des soldats, des huissiers, des sacrificateurs et des anciens venus Le chercher, cela constituait un blasphème invraisemblable. Ils en furent tellement choqués qu’ils en tombèrent à la renverse, accomplissant la prophétie l’ayant prédit.

Christ a toujours affirmé Sa divinité, de par Sa naissance et de par Sa provenance. Ses disciples la reconnurent, même avant d’avoir reçu le Saint-Esprit. Ils comprirent qu’Il était Dieu Lui-même venu en chair humaine. Après Sa résurrection, Il apparut plusieurs fois à Ses apôtres, mais à la première de ces fois, l’apôtre Thomas n’y était pas et demeura incrédule devant les autres qui lui affirmèrent que Christ leur était apparu. La seconde fois, Jésus S’adressa directement à Thomas qui dut reconnaître qu’il s’agissait bien du Seigneur. Lisons le passage et la réaction de Thomas.

« Puis il dit à Thomas : mets ton doigt ici, et regarde mes mains, avance aussi ta main, et la mets dans mon côté ; et ne sois point incrédule, mais fidèle. Et Thomas répondit, et lui dit : Mon Seigneur, et mon Dieu ! » (Jean 20:27-28).

Dans toutes les versions bibliques, les bonnes comme les mauvaises, le mot « Dieu » est écrit avec un D majuscule. On ne peut s’y méprendre, Jésus EST Dieu ! Même la fausse bible des Témoins de Jéhovah n’a pas osé mettre un d minuscule, comme elle l’a pourtant fait dans Jean 1:1. C’est dire la clarté du texte grec original. Toutefois, les Témoins ont trouvé une maladroite porte de sortie en déclarant qu’au moment de dire « et mon Dieu », Thomas se serait détourné de Jésus en levant la tête au ciel et en s’adressant au Dieu céleste. Cette supposition est enfantine et même malhonnête, car strictement rien dans le texte ne permet d’avancer cette hypothèse farfelue basée sur une fausse présupposition. Les Témoins ne sont peut-être pas trinitaires, mais cette religion maçonnique refuse de reconnaître Jésus en tant que Dieu unique manifesté en chair.

Or, la Bible est catégorique à ce sujet. Elle qualifie ce genre de dénégation comme étant antichristique. 1 Jean 4:2-3 dit : « Connaissez à cette marque l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse que Jésus-Christ est venu en chair, est de Dieu. Et tout esprit qui ne confesse point que Jésus-Christ est venu en chair, n’est point de Dieu ; or tel est l’esprit de l’Antechrist, duquel vous avez ouï dire qu’il viendra ; et il est même déjà maintenant au monde. » On pourrait arguer que ce seul passage ne confirme pas spécifiquement que Jésus est Dieu, mais seulement qu’Il est venu en chair.

Or, que veut dire « venu en chair ». Normalement, ce n’est pas ce que l’on dit d’un homme. Les hommes naissent en chair en provenance du néant. Seul Jésus est venu en chair, en provenance de Dieu, car Il est issu du Père. Et si nous complétons ce passage par celui-ci, nous voyons qui est Jésus : « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Il est indubitablement question de Jésus-Christ, ici. Et Paul dit qu’Il est « Dieu manifesté en chair ». Jésus est donc une manifestation de Dieu ! Pas une Personne distincte de Dieu. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié ce verset et nous avons constaté que les auteurs des fausses versions bibliques se sont sentis obligés de l’altérer subtilement afin de cacher aux lecteurs le fait que Jésus fut Dieu venu sur terre en forme d’homme. Il s’agit d’une faute grave et ces falsificateurs auront assurément à en répondre. Et la fraude ne s’arrête évidemment pas là.

« Desquels sont les pères, et desquels selon la chair est descendu Christ, qui est Dieu sur toutes choses, béni éternellement ; Amen ! » (Romains 9:5). Ce verset ne laisse aucun doute quant à la nature divine de Jésus-Christ, Dieu manifesté en chair. Mais les Témoins de Jéhovah persistent à le nier. Voyez comment ils traduisent le texte par le moyen de leurs manuscrits frauduleux : « …eux à qui appartiennent les ancêtres et de qui le Christ [est issu] selon la chair : Dieu, qui est au-dessus de tout, [soit] béni éternellement ! Amen. » Vous aurez noté que l’on a pris soin de détacher Dieu de Christ en enlevant « qui est ».

Dans la Préface de son édition de 1984, la bible des Témoins de Jéhovah, appelée Traduction du monde nouveau, reconnaît ceci :

« En 1969, le Comité de traduction [des Témoins de Jéhovah] fit publier une version interlinéaire intitulée The Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures. Cette version donne, sous le texte révisé par Westcott et Hort (édition de 1948), une traduction mot à mot en anglais. »

Wextcott et Hort furent deux charlatans anglais qui fabriquèrent des « manuscrits bibliques » dont se sont servis par la suite des théologiens véreux pour lancer sur le marché des versions bibliques dénaturées. Westcott et Hort étaient des occultistes faisant partie de sociétés secrètes ésotériques. Ils n’étaient pas chrétiens. Ce qui convenait parfaitement aux disciples de C.T. Russell, l’inventeur des Témoins de Jéhovah, car celui-ci était également un occultiste notoire, grand-maître franc-maçonnique au 33e degré dans la région de Chicago, USA. Il n’est pas besoin d’élaborer davantage sur les raisons pour lesquelles les Témoins de Jéhovah et leur bible ne sont pas chrétiens.

Arrêtons-nous un instant sur un autre verset qui révèle la divinité de Jésus : « Et que nous ne tentions point Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté, et ont été détruits par les serpents » (1 Corinthiens 10:9). À quel événement l’apôtre Paul faisait-il référence ? Il dit simplement ici que les Israélites de l’époque de Moïse ont tenté Christ. Pourtant, nous lisons, dans le passage de Nombres 21:6 : « Et l’Eternel envoya sur le peuple des serpents brûlants qui mordaient le peuple ; tellement qu’il en mourut un grand nombre de ceux d’Israël. » Le texte dit bien que c’est l’Éternel, Celui qui a dit et répété une multitude de fois qu’Il est seul et unique, qui envoya les serpents contre le peuple. Paul se serait-il trompé à ce point en associant cet événement à Christ ?

Un peu plus loin, dans Nombres 21:8, nous lisons ceci : « Et l’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, sera guéri. » Notez bien que l’Éternel a ici prédit Sa crucifixion ultérieure et l’a rappelée par la suite, juste avant Sa mise en croix : « Or comme Moïse éleva le serpent au désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé ; afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). D’une merveilleuse clarté.

Dans les épîtres de Paul, celui-ci citait souvent le Père et le Fils dans ses salutations. En voici un exemple : « Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ. Béni soit Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1:2-3). Nombre de gens qui croient en la trinité voient dans cette présentation deux Personnes divines bien distinctes, mais est-ce vraiment le cas ? Parce qu’il y aurait lieu de croire à une contradiction eu égard aux autres passages bibliques que nous avons déjà étudiés et qui établissent l’unicité évidente de Dieu.

Alors, que voulait dire Paul ? S’il avait cru à une trinité divine, vous remarquerez que, dans ce passage comme dans toutes ses autres présentations, l’apôtre « oublie » de mentionner le Saint-Esprit, ce qui s’avère étrange, considérant l’indissociabilité que les trinitaires donnent à leur trio de Dieux. (Voyez également Romains 1:7 ; 1 Corinthiens 1:3 ; Galates 1:3 ; Éphésiens 1:2 ; Philippiens 1:2 ; Colossiens 1:2 ; 1 Thessaloniciens 1:1 ; 2 Thessaloniciens 1:2 ; 1 Timothée 1:2 ; 2 Timothée 1:2 ; Philémon 1:3 et les autres épitres, comme Jacques 1:1 ; 2 Pierre 1:2 ; 2 Jean 1:3 et Jude 1:1.)

Non, l’apôtre Paul ne faisait nullement allusion aux deux premières Personnes d’une trinité. Il démontrait plutôt par quels aspects Dieu S’était manifesté à nous pour nous apporter le Salut. Dans Son amour, Dieu nous a d’abord suscités, créés ; puis, Il nous a rachetés des péchés qui nous avaient séparés de Lui, et cela a pu se faire « car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et il a mis en nous la parole [Christ] de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5:19). Christ fut Dieu dans la chair. Dieu est littéralement EN Christ et cela Lui a réconcilié le monde. Dieu a mis en nous la Parole, pas la troisième Personne d’une trinité, mais bien Christ, Sa manifestation physique et visible, au moyen de Son Esprit, c’est-à-dire, Sa puissance agissante.

« Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père » (Galates 4:6). L’Esprit de Christ, ou l’Esprit de Dieu, c’est le même Esprit émanant d’un Dieu unique. Paul avait une compréhension consistante de Dieu. Il la transmit à son protégé Timothée à qui il confia : « Mais j’ai obtenu grâce, afin que Jésus-Christ montrât en moi le premier toute sa clémence, pour servir d’exemple à ceux qui viendront à croire en lui pour la vie éternelle. Or au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu seul sage soit honneur et gloire aux siècles des siècles, Amen ! » (1 Timothée 1:16-17). Paul parle d’abord de Christ ; puis, sans transition, il mentionne le Roi des siècles, ce que sera Christ à Son retour ; ensuite, Paul par de « Dieu seul sage ». Si Dieu et le Christ sont deux Personnes distinctes et que le Père est Dieu, et que Jésus est Dieu, lequel est le SEUL sage ? Cela pourrait sous-entendre que l’autre Personne ne l’est pas, n’est-ce pas ? Dans ce passage, Paul parle spécifiquement de Jésus-Christ qui lui a montré toute Sa clémence ; il s’en suit donc logiquement qu’il parle toujours de Christ en le qualifiant de Roi des siècles et de Dieu seul sage. Ainsi, selon Paul, Dieu le Père et Dieu le Fils ne sont qu’une même et unique Personne.

Et Paul explique plus loin à Timothée : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5). Les Écritures du Nouveau Testament soulignent à plusieurs reprises que Jésus est Dieu. Ici, Paul, en parlant du Père, dit qu’Il est le seul Dieu ; puis, parlant de Jésus, il dit qu’Il est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes. De quelle façon ? Le même Dieu est Médiateur sous Sa forme d’homme, c’est-à-dire, Jésus-Christ, Emmanuel, Dieu parmi nous.

Rien ne vient contredire le fait biblique que le Père et le Fils sont une seule et même Personne, l’Un étant Dieu sous Son aspect spirituel invisible, l’Autre étant le même Dieu sous Son aspect physique visible ; et ce dernier aspect fait le pont entre Dieu Tout-puissant et les hommes qu’Il a créés. Christ est le Médiateur, la Parole de réconciliation.

Christ est le Médiateur parce qu’Il est le Sauveur des hommes. Dieu sauve les hommes. Paul l’explique en ces termes à son assistant Tite : « Mais qu’il a manifestée en son propre temps, savoir sa parole [Christ, Dieu dans la chair lors de la naissance de Jésus sur terre], dans la prédication qui m’est commise, par le commandement de Dieu notre Sauveur : à Tite mon vrai fils, selon la foi qui nous est commune ; que la grâce, la miséricorde, et la paix te soient données de la part de Dieu notre Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur » (Tite 1:3-4).

Encore un problème de taille pour les trinitaires : Qui est le Sauveur ? Le Père ou le Fils ? Paul ne fait visiblement pas la différence que font les trinitaires. Pour Paul, Dieu, c’est-à-dire, le Père, et Jésus-Christ sont le Sauveur. Cela ne se peut pas s’il y a plusieurs Personnes en Dieu. Et Paul va même répéter cela plus loin dans son épître : « Mais quand la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour envers les hommes ont été manifestés [par le sacrifice de Jésus-Christ], il nous a sauvés ; non par des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon la miséricorde ; par le baptême de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit ; lequel il a répandu abondamment en nous par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tite 3:4-6).

Il est encore plus clair que Paul, en se référant à Dieu, parle du Père qui a agi par Jésus-Christ, c’est-à-dire qu’Il nous a sauvés par Sa manifestation charnelle sacrifiée pour nos péchés. Ce genre de passage anéantit le concept de la trinité et la doctrine démoniaque faisant de Jésus un « petit dieu ». Les témoins de Jéhovah prétendent que Jésus est l’incarnation de l’ange Michel à qui Dieu aurait donné la mission de sauver les hommes. Mais que font-ils des passages que voici :

« Car auquel des Anges a-t-il jamais dit : tu es mon Fils, je t’ai aujourd’hui engendré ? Et ailleurs : je lui serai Père, et il me sera Fils ? Et encore, quand il introduit dans le monde son Fils premier-né, il est dit : et que tous les Anges de Dieu l’adorent. Car quant aux Anges, il est dit : Faisant des vents les Anges, et de la flamme de feu ses Ministres. Mais il est dit quant au Fils : ô Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité … Et auquel des Anges a-t-il jamais dit : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds ? » (Hébreux 1:5-8, 13).

Comment les Témoins de Jéhovah peuvent-ils tenter de justifier leur fausse théorie suggérant que Jésus est l’Ange Michel incarné ? Ce passage est si évident qu’ils n’ont pas osé le changer dans leur bible. De plus, adorer un ange est de l’idolâtrie et seuls Satan et ses démons la recherchent. Les Anges de Dieu ne le permettent pas.

Dans la vision apocalyptique de l’apôtre Jean, un ange s’entretenait avec lui pour lui faire des révélations. Jean était fort impressionné et il dit : « Alors je me jetai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon de service, et le compagnon de tes frères qui ont le témoignage de Jésus, adore Dieu ; car le témoignage de Jésus est l’Esprit de prophétie » (Apocalypse 19:10).

Plus tard, un des sept anges qui portaient les fioles s’avança vers Jean pour lui décrire la Sainte Cité : « Et moi Jean, je suis celui qui ai ouï et vu ces choses ; et après les avoir ouïes et vues, je me jetai à terre pour me prosterner aux pieds de l’Ange qui me montrait ces choses. Mais il me dit : garde-toi de le faire ; car je suis ton Compagnon de service, et le Compagnon de tes frères les Prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce Livre ; adore Dieu » (Apocalypse 22:8-9).

Par contraste, Jésus acceptait volontiers de Se faire adorer. Beaucoup de gens se jetaient à Ses pieds, et rappelons cet épisode où Marie-Magdeleine Lui lavait les pieds de ses larmes et les essuyait avec ses cheveux tout en répandant sur Lui un parfum de haute qualité ; cela constituait un geste remarquable d’adoration et de demande de pardon que seul Dieu peut accorder. (Voir Jean 12:3 ; Matthieu 26:7-13 et Marc 14:3-9.)

Marie-Magdeleine reconnaissait en Jésus-Christ son Dieu et son Sauveur, comme l’apôtre Pierre, d’ailleurs : « Siméon Pierre, serviteur et Apôtre de Jésus-Christ, à vous qui avez obtenu une foi de pareil prix avec nous, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ »  (2 Pierre 1:1). Pierre ne fait aucune distinction entre Dieu, par ailleurs appelé le Père, et Jésus-Christ. Ce qu’il comprenait fort bien, c’est que Dieu est devenu notre Sauveur en prenant chair humaine sous la forme de Jésus-Christ.

C’est aussi de cette manière que nous devons comprendre la véritable nature de notre Seigneur Jésus-Christ, le Dieu unique qui est venu sur terre dans un corps humain de chair et de sang, dans lequel habitait l’Esprit divin, afin d’offrir ce sang précieux pour la rémission de nos péchés et nous réconcilier à Lui de manière à ce que nous soyons trouvés dignes d’accéder à la vie éternelle et de jouir de Sa présence aux siècles des siècles.

Que toute gloire lui soit rendue !

Dans le prochain chapitre, nous allons examiner les passages bibliques qui nous diront si le Saint-Esprit est la troisième Personne d’une trinité ou la Puissance même de Dieu dans Son action.

À suivre…




D.579 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 1 – L’Éternel Dieu

Par Roch Richer

Chapitre 1

L’Éternel Dieu

La Bible nous éclaire d’entrée de jeu sur l’origine de toutes choses. En effet, elle débute en disant : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». L’univers a donc été créé par un Être divin possédant la puissance infinie d’exécuter toute Sa volonté.

Bien sûr, l’humanité étant ce qu’elle est, elle a vogué plus souvent qu’autrement dans le déni et a cherché à expliquer l’origine de l’univers par le moyen de toutes sortes de causes, soit en impliquant une multitude de dieux, soit des extraterrestres à l’intelligence supérieure à l’homme, ou encore une longue et lente évolution des espèces, sans Dieu, guidée seulement par le hasard.

Mais la complexité parfaitement coordonnée de tous les éléments vivants ou inertes de la matière physique composant cet univers montre la main d’un Être pensant supérieur ayant régi l’apparition de cette matière. Il est d’ailleurs ironique de savoir que ceux-là mêmes qui ont mis de l’avant la théorie de l’évolution n’y croyaient pas, sachant qu’il s’agissait d’un mensonge énorme. Mais ils étaient poussés par une élite mondialiste à tromper le monde dans le but de faire disparaître le culte rendu au Dieu Créateur. On sent évidemment l’influence soufrée de Satan en dessous de cette dénégation de Dieu.

De son côté, la Bible dit que c’est Dieu qui a créé les cieux et la terre. Mais Qui est cet Être possédant une pareille puissance ? Étant donné que seule la Bible révèle l’existence de Dieu, nous allons la fouiller pour découvrir ce que ce Dieu dit de Lui-même. Dans la Genèse, nous voyons que Dieu a parlé à Adam et Ève en personne, mais sans donner de détail sur la manifestation qu’Il employa. Plus loin dans les Écritures et dans le temps, Dieu parla avec Noé. Encore là, il n’est pas spécifié de quelle manière.

Avec Abraham et Moïse, Dieu parla face à face. En effet, dans Genèse 12:7, Dieu entra en contact avec le Chaldéen nommé Abram en lui apparaissant afin de lui faire part des promesses qu’Il entendait faire au futur patriarche. Nous ne savons toutefois pas quelle apparence Dieu prit. Cependant, dans Genèse 14, Dieu Se présente à Abraham sous l’apparence de Melchisédec, Sacrificateur du Dieu Fort, sans aucun doute une préfigure de ce dont Il aurait l’air en tant que Jésus-Christ. Ensuite, au chapitre 15, la Parole de Dieu est adressée à Abraham dans une vision. Au chapitre 17, Dieu apparut de nouveau à Abraham pour lui réitérer Ses promesses. Au chapitre 18, Dieu vient visiter Abraham en compagnie de deux de Ses anges et lui fait la promesse qu’il lui naîtrait un fils de Sara. Il avait alors apparence humaine.

Vous aurez bien remarqué, au fil du récit biblique, que Dieu emploie toujours le pronom « je » en Se référant à Lui-même. Et Il le fait tout au long des Écritures par la suite. N’est-ce pas étrange de Sa part, s’il s’agit de trois Personnes distinctes ? Comme si Dieu ne Se souciait pas que cela puisse nous induire en erreur en pensant qu’il n’y a, en réalité, qu’une seule et unique Personne divine au lieu d’une trinité…

Les partisans de la trinité s’objecteront probablement en citant Genèse 3:22 qui dit : « Et l’Eternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, sachant le bien et le mal ». Ici, Dieu emploie le pronom « nous » et les trinitaires en ont tiré une conclusion qui les conforte : Dieu est trois Personnes. Mais cette conclusion n’est-elle pas un peu hâtive ? Si « Dieu/trois Personnes » dit « nous » à cet endroit pour signifier Sa « trinitude », pourquoi ne le fait-Il pas dans tous les endroits de la Bible où il est question de Lui ? Pour être conséquentes avec elles-mêmes, ces trois Personnes divines ne devraient-elles pas toujours utiliser le « nous » en parlant d’elles, afin de pas confondre les lecteurs ?

Non, Genèse 3:22 ne veut pas dire que Dieu est une trinité. Mais alors, ce « nous » implique qui au juste ? À qui Dieu parlait-Il, s’Il est la seule et unique Personne divine ? Il faut toujours consulter les Écritures dans leur entièreté pour obtenir des réponses fiables aux questions que nous soulevons.

« Puis je regardai, » dit l’apôtre Jean, « et j’entendis la voix de plusieurs Anges autour du trône [de Dieu], et des animaux, et des Anciens, et leur nombre était de plusieurs millions » (Apocalypse 5:11). Jean eut une vision intemporelle du trône céleste de Dieu qui est entouré d’une myriade d’anges qu’Il a créés avant la fondation du monde universel. Ces anges étaient donc présents lors de la création du ciel, de la terre et de l’homme. Quand Dieu parla à Job de Sa création, Il dit : « Sur quoi sont plantés ses pilotis ? ou qui est celui qui a posé la pierre angulaire pour la soutenir, quand les étoiles du matin se réjouissaient ensemble, et que les fils de Dieu chantaient en triomphe ? » (Job 38:6-7).

C’est donc aux myriades d’anges que Dieu S’adressait dans Genèse 3:22, car eux aussi connaissaient le bien et le mal parce qu’ils avaient fait le choix du bien, alors que Satan et sa horde de démons avaient choisis le camp du mal.

Toutefois, partout ailleurs dans les Écritures, Dieu parle à des hommes, principalement à Ses prophètes et à Ses apôtres, et Il emploie le pronom « je ». Nous en voyons un des meilleurs exemples quand Dieu Se présenta à Moïse. Dans Exode 3:14, nous lisons : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Imaginez : trois personnes de la même famille qui se présenteraient à vous ne diraient évidemment pas « je suis » en parlant d’eux trois, mais bien « nous sommes » ; c’est de la plus fondamentale logique. Mais on voudrait nous faire croire que la logique ne s’applique pas à Dieu et que les « trois Personnes divines » se sont présentées à Moïse en se nommant « Je Suis ». Essayez d’appliquer ce même illogisme en lisant le passage suivant : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). Trois Dieux peuvent-ils parler de « ma face » plutôt que de « nos faces » sans manquer de cohérence ?

Que les trinitaires le reconnaissent ou non, ils ont d’autres dieux devant la face de Dieu. Ils en ont même des images taillées, ou statues, des images murales et des icônes qu’ils adorent dans leurs temples et leurs églises, sans vouloir comprendre que Dieu a dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut aux cieux [Dieu, les anges, le trône de Dieu, etc.], ni ici-bas sur la terre [les hommes, les animaux], ni dans les eaux sous la terre [les animaux marins]. Tu ne te prosterneras point devant elles [i.e. les représentations de ces choses], et ne les serviras point ; car je suis l’Eternel ton Dieu, le Dieu Fort, qui est jaloux, punissant l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5).

Dans cette Parole, avez-vous l’impression que Dieu parle au nom de trois Personnes ? Au contraire, l’unicité de Sa nature nous apparaît de façon péremptoire. Les images des églises catholiques et protestantes, comme le « christ en croix » montrant un homme malingre aux cheveux longs, ne sont-elles pas des images taillées basées sur l’imagination des hommes qui, en fin de compte, ignorent complètement de quoi avait l’air le Christ ? Et ils se prosternent devant ces statues et ces crucifix. Ils ont aussi fait de Marie la « Reine des cieux » qu’ils adorent et prient comme à une déesse, car à les croire elle serait la « Mère de Dieu », donc plus élevée que Dieu, alors que l’Éternel n’a ni mère ni père ! En fait, les catholiques ont quatre dieux dans leur trinité, « l’immaculée conception » étant au-dessus des autres. C’est leur délimitation de la « Sainte Famille ».

De toute évidence, Moïse ne voyait pas Dieu de la même manière, car il en parlait toujours comme d’une seule Personne. Dans les passages suivants, notez que Moïse ne parle de Dieu qu’en utilisant seulement le singulier

« Seigneur Eternel, tu as commencé de montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main forte ; car qui est le Dieu Fort au ciel et sur la terre qui puisse faire des œuvres comme les tiennes, et dont la force soit comme tes forces ? » (Deutéronome 3:24). Puis, Moïse se montre encore plus clair : Dieu est un Être unique, une seule Personne :

« Ce qui t’a été montré, afin que tu connusses que l’Eternel est celui qui est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui » (Deutéronome 4:35).

Il n’y avait pas non plus de confusion dans l’esprit de David. Il savait que Dieu est un Être unique et non pas trois Personnes distinctes : « C’est pourquoi tu t’es montré grand, ô Eternel Dieu ! car il n’y en a point de tel que toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi, selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » (2 Samuel 7:22). « Ô Eternel ! il n’y en a point de semblable à toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » (1 Chroniques 17:20). Tout ce que David avait entendu parler concernant l’Éternel Dieu ne référait qu’à une Personne unique et sans pareille.

Or, ce que les trinitaires refusent d’admettre, sans être en mesure d’expliquer pourquoi ce refus, c’est que trois Personnes en Dieu sont inévitablement trois Dieux. Le calcul est élémentaire et la conclusion logique est implacable. Les trinitaires sont donc polythéistes. Et ils donnent prétexte à toutes les autres religions non chrétiennes de discréditer toute l’Église de Christ au complet en l’accusant de polythéisme et qu’elle ne devrait pas se dire monothéiste. Pourtant, comme nous le voyons, la Bible n’enseigne que le monothéisme.

Salomon, fils de David, élevé dans le véritable monothéisme, reconnaissait parfaitement lui aussi l’unicité de Dieu, comme d’ailleurs tous les prophètes avant et après lui, ainsi que les apôtres ayant touché la plume. Dans tout ce que ces hommes ont écrit, sous l’inspiration directe de Dieu, il n’y a pas la moindre allusion à trois Personnes en Dieu.

« Il dit : Ô Eternel Dieu d’Israël ! il n’y a point de Dieu semblable à toi dans les cieux en haut, ni sur la terre en bas ; tu gardes l’alliance et la gratuité envers tes serviteurs, qui marchent de tout leur cœur devant ta face … Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Eternel qui est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre » (1 Rois 8:23, 60).

En s’exprimant dans ses Psaumes, David ne laissait aucun doute quant à sa croyance en un Dieu unique et sans équivalent, c’est-à-dire, un seul Être et non pas trois Personnes étrangement fusionnées dans une trinité d’Êtres : « Seigneur, il n’y a aucun entre les dieux qui soit semblable à toi, et il n’y a point de telles œuvres que les tiennes » (Psaume 86:8). Les dieux dont parle David étaient les idoles que les nations s’étaient fabriquées suivant leur imagination. Il ne s’agissait pas de dieux réels, car ils n’existaient pas. « Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses, tu es Dieu, toi seul » (v. 10).

Croyez-vous que David se servait d’une « image » spiritualisée pour s’adresser à trois Personnes ? Dieu était-Il donc incapable d’inspirer David et tous les autres écrivains des Écritures à expliquer correctement le concept d’une trinité, si celui-ci était la vérité ? Pourquoi Dieu Se serait-Il exprimé d’une manière qui semble trompeuse ? La réponse est simple : en vérité, il n’y a pas trois Dieux ou un collectif de trois Personnes soudées en une « trinité ». Car si tel était le cas, croyez-le bien, Dieu aurait parfaitement su l’exprimer sans aucune ambigüité.

Voyons encore ce que l’Éternel inspirait à Ses prophètes : « Maintenant donc, ô Eternel notre Dieu ! délivre-nous de la main de Sanchérib, afin que tous les Royaumes de la terre sachent que toi seul es l’Eternel » (Ésaïe 37:20).

Les défenseurs de la trinité tiennent-ils compte de tout le Conseil de Dieu pour établir leur croyance ? Évidemment non, car ils auraient à s’expliquer sur des passages vraiment problématiques pour eux, comme celui-ci : « Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, et mon serviteur aussi, que j’ai élu ; afin que vous connaissiez, et que vous me croyiez, et que vous entendiez [dans le sens de comprendre] que c’est moi. Il n y a point eu de Dieu Fort avant moi, qui ait rien formé, et il n’y en aura point après moi. C’est moi, c’est moi qui suis l’Eternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. C’est moi qui ai prédit ce qui devait arriver, c’est moi qui vous ai délivrés, et qui vous ai fait entendre l’avenir et il n’y a point eu parmi vous de dieu étranger qui ait fait ces choses ; et vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, que je suis le Dieu Fort. Et même j’étais dès qu’il y a eu de jour, et il n’y a personne qui puisse délivrer de ma main ; je ferai une chose, et qui est-ce qui m’en empêchera ? » (Ésaïe 43:10-13). Il est tout de même assez extraordinaire de voir jusqu’à quel point Dieu insiste sur Sa singularité, Son unicité ! Remarquez : en prenant pour acquis la trinité, ce passage révélateur demeure obscur. Mais en étudiant ce qu’il dit réellement, l’on voit un Dieu qui nous enseigne Ses manifestations, pas Ses Personnes. En substance, l’Éternel prophétisa Sa venue subséquente parmi les enfants d’Israël. « Mon serviteur que j’ai élu » – Jésus-Christ – « soyez mes témoins et comprenez qu’il s’agit de moi ! » Et Dieu de répéter encore et toujours qu’Il est le seul et unique Dieu Fort. Il n’est ni deux ni trois Personnes.

Il donne une preuve supplémentaire ensuite en disant : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Eternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. » Dieu dit qu’Il est Son propre serviteur (Jésus-Christ dans la chair) et qu’Il est ainsi le seul Sauveur. Nous savons tous que Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous sauver. Pourquoi l’Éternel de l’Ancien Testament dit-Il qu’Il est le Sauveur si ce n’est qu’Il est Lui-même Jésus-Christ ? Nous élaborerons ce sujet particulier dans un autre chapitre.

Dieu savait assurément que les hommes fabriqueraient de fausses doctrines comme celle de la trinité – doctrine qui sévissait depuis au moins l’époque de Nemrod et de Sémiramis de la Babylone ancienne. Voilà pourquoi Il a pris soin d’insister avec beaucoup de vigueur et de répéter  abondamment qu’Il est l’unique Personne divine et qu’il n’y en a pas d’autre. Il est le seul Créateur de même que le seul Sauveur.

« Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a point d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quoique tu ne me connusses point. Afin qu’on connaisse depuis le soleil levant, et depuis le soleil couchant, qu’il n’y a point d’autre Dieu que moi. Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre … Car ainsi a dit l’Eternel qui a créé les cieux, lui qui est le Dieu qui a formé la terre, et qui l’a faite, lui qui l’a affermie ; il ne l’a point créée pour être une chose vide, mais il l’a formée pour être habitée. Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre … Déclarez, et faites approcher, et même qu’on consulte ensemble ; qui est-ce qui a fait entendre une telle chose dès longtemps auparavant ? qui l’a déclarée dès lors ? n’est-ce pas moi l’Eternel ? or il n’y a point d’autre Dieu que moi ; il n’y a point de Dieu Fort, Juste et Sauveur, que moi » (Ésaïe 45:5-6, 18, 21).

Si Dieu avait parlé au nom de trois Personnes, Il aurait dit « nous » au lieu de « moi ». « Il n’y a point d’autre Dieu que moi » ne peut signifier qu’une chose : Dieu est unique et la seule Personne divine. On voit encore ici que Dieu insiste avec beaucoup de persistance sur Son unicité et Son pouvoir de Se réclamer seul Dieu. Comment aurait-Il pu être plus clair ? Dieu l’a déclaré à Ésaïe et aux autres prophètes en prévision des doctrines mensongères qui allaient plus tard se répandre dans presque tout le christianisme, dont la principale est sans contredit la « trinité », faux concept destiné à déformer la nature de Dieu, Ses caractéristiques et surtout Son éventail de manifestations.

À la lecture de ces passages de la Bible, on ne pourra reprocher à Dieu de ne pas avoir suffisamment appuyé sur Son unicité. Tous les prophètes disent la même chose, ainsi que les apôtres après eux. De plus, Jésus-Christ l’a déclaré sans mystère, car Il est ce même Dieu manifesté dans la chair. « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Ce passage de la première épître de Paul à son fidèle assistant est une plaie vive et mortelle infligée à la doctrine de la trinité et à la doctrine des Témoins de Jéhovah qui ne croient pas que Jésus soit Dieu. Pourtant, c’est une traduction fidèle des Textes Reçus originaux. Mais dans leur parodie d’Écritures, voici ce que les Témoins de Jéhovah (TdJ) ont écrit : « Oui, il faut l’avouer, il est grand, le saint secret de cette piété : “Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans [le] monde, a été enlevé dans la gloire. »

Vous aurez remarqué que plusieurs changements viennent altérer la bonne compréhension du passage. En le lisant, qui pourrait dire que Dieu est venu en chair sur terre sous le nom de Jésus-Christ ? La bible catholique de Jérusalem et la version Louis Segond ont pratiquement le même phrasé flou avec le pronom « il » ou le démonstratif « celui », tous deux impersonnels, pour remplacer « Dieu », car il apparait trop évident aux yeux des catholiques et des TdJ que Dieu et Jésus-Christ sont une seule et même Personne, Jésus-Christ étant Dieu Lui-même ayant revêtu une chair humaine.

Dans Ésaïe 46:9, il est écrit : « Souvenez-vous des premières choses qui ont été autrefois : car c’est moi qui suis le Dieu Fort, et il n’y a point d’autre Dieu, et il n’y a rien qui soit semblable à moi. » En plus de répéter encore une fois qu’Il est le seul vrai Dieu, l’Éternel affirme ici qu’il n’y a rien ni personne qui soit semblable à Lui. Il n’y a donc point de deuxième ou de troisième Personne qui Lui soit semblables. Or, dans une soi-disant « trinité », les trois Personnes devraient être semblables les unes aux autres, n’est-ce pas ? Mais nous ne le dirons jamais assez : Dieu est le seul Être divin.

Ainsi, Dieu S’est manifesté en chair parce qu’Il avait annoncé par Ésaïe : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son Nom EMMANUEL » (Ésaïe 7:14). Nous voyons l’accomplissement de cette prophétie dans le premier chapitre de l’Évangile selon Matthieu, ainsi que la signification du nom « d’Emmanuel » : « Or tout ceci est arrivé afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par le Prophète, en disant : Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:22-23). Dieu manifesté en chair pour être avec les hommes ! Dieu ne pouvait Se présenter devant les hommes dans toute Sa gloire, et c’est ce dont Il a informé Moïse quand celui-ci a demandé à voir Sa gloire : « Puis il dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car nul homme ne peut me voir, et vivre » (Exode 33:20). Dieu a donc planifié de Se faire un corps humain qu’Il allait revêtir pour visiter Ses créatures et accomplir la partie cruciale de Son Plan de Salut.

Il a ainsi accompli les prophéties qu’Il annonçait : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et délivré son peuple » (Luc 1:68). L’Éternel Dieu de l’Ancien Testament, le seul et unique Être divin, vint sur terre dans la chair pour délivrer Ses Élus de leurs péchés. Manifestement, Zacharie, père de Jean-Baptiste, en proclamant cette louange, n’avait en tête qu’une seule et unique Personne divine. Il comprenait que son fils était le prophète du Très-Haut, né pour annoncer la venue du Dieu Sauveur.

À la fin du monde, qui va venir régner sur terre en installant le Royaume des cieux ? « En vérité je vous dis, qu’il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, jusqu’à ce qu’ils aient vu le Fils de l’homme venir en son règne » (Matthieu 16:28). Il est évident pour toute la chrétienté que c’est Jésus-Christ qui va régner sur terre dans le Royaume. Mais voyez un détail additionnel qui apparaît dans le passage parallèle de Luc 9:27 : « Et je vous dis, en vérité, qu’entre ceux qui sont ici présents, il y en a qui ne mourront point jusqu’à ce qu’ils aient vu le règne de Dieu. » Ici, Jésus parle du règne de Dieu. Croyez-vous qu’il y ait contradiction ? Si oui, il est probable que vous ne compreniez pas pourquoi Dieu a fait écrire quatre évangiles par quatre hommes différents.

Précisons avant tout que ce ne sont pas les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, mais l’Évangile de Dieu directement inspiré au moyen de Son Esprit Saint. Ce que nous aurions tendance à considérer comme des contradictions, telle que la différence que nous voyons dans les deux passages précités, sont en fait des précisions volontairement inscrites par Dieu dans un but de clarification de la saine doctrine divine. Dans ce cas-ci, nous voyons que le règne de Jésus-Christ est le règne de Dieu, ce qui conforte encore l’affirmation biblique que Dieu n’est qu’une seule Personne, Dieu et le Fils de l’homme étant un. C’est ce que l’apôtre Paul a savamment expliqué à sa manière aux membres de l’Église de Philippes :

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Paul décrit ce que Dieu a planifié avant les âges, avant même la fondation du monde, c’est-à-dire, racheter les hommes de leurs péchés en venant sur terre répandre Son âme à la mort, comme l’a prophétisé Ésaïe : « C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs » (Ésaïe 53:12).

Pour effectuer cela, Dieu S’est fabriqué un corps de chair et de sang dans lequel Il est venu côtoyer les hommes faits à Son image. Et ce corps fut Sa propre image physique, et de ce fait, visible, car Dieu, dans Sa nature spirituelle, est conséquemment invisible : « lequel [Jésus-Christ] est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15), car Christ/homme a vu Son corps ressuscité et monter au ciel en tant que Premier-né de Dieu le Père. Donc, Jésus/homme fut le prolongement physique et visible de Dieu devenu ainsi Père. Le Père et le Fils sont toutefois animés d’un seul et unique Esprit puisque le Fils procède directement du Père. Un seul Esprit pour les deux manifestations de Dieu.

Dans ses salutations aux Églises, Paul mentionne souvent le Père et Son prolongement, Jésus-Christ/homme. Ainsi, ce qui semble aux yeux des hommes charnels deux Êtres distincts, sont en réalité deux aspects distincts du même Être divin unique : le Père dans Sa dimension spirituelle et le Fils, c’est-à-dire, le Père dans Sa dimension physique, Son image visible.

Reprenons Colossiens 1:15 en allant jusqu’au verset 17 : « Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. »

Ce passage contient une foule d’informations prouvant que Jésus n’est pas une deuxième Personne distincte dans une trinité de Dieux, mais bien l’unique Dieu Lui-même. Après avoir établi qu’Il est l’image visible du Dieu invisible, remarquez ensuite que ce Jésus-Christ est le Créateur de toutes choses. Or, nous avons vu que Dieu dit, dans de nombreux passages de l’Ancien Testament, qu’Il est le Créateur de toutes choses. Si le Père et le Fils étaient deux Personnes distinctes, il y en a une des deux qui mentirait en Se disant le Créateur de toutes choses. De plus, si Christ est avant toutes choses, comment pourrait-Il être aussi avant le Père ?

En comprenant correctement ce passage, la conclusion saute aux yeux : le Père et le Fils sont la même Personne divine Se manifestant sous deux aspects différents.

Paul l’exprima avec constance et certains des passages qu’il a écrits s’avèrent gênants pour les traducteurs des fausses versions bibliques. Lisons le passage suivant qui a été fidèlement traduit par David Martin des Textes Reçus : « Or lui-même Jésus-Christ, notre Seigneur, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance par sa grâce, veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toute bonne parole, et en toute bonne œuvre  » (2 Thessaloniciens 2:16-17).

Dans ces versets, Paul mentionne Jésus-Christ et Le qualifie de Dieu et Père. Il utilise ses verbes au singulier pour bien signifier qu’il parle d’une seule Personne. Les verbes sont-ils réellement conjugués au singulier dans le Texte Reçu original ou s’agit-il d’une erreur ? Dans la Version King James Autorisée, les verbes sont également au singulier et nous savons que cette version est tirée aussi des Textes Reçus. Mais dans les autres versions, comme la Jérusalem catholique et la Louis Segond, qui ne s’inspirent pas du Texte Reçu, mais des manuscrits alexandrins gnostiques, les verbes sont au pluriel.

Version de Jérusalem : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, ainsi que Dieu notre Père, qui nous a aimés, et nous a donné, par grâce, consolation éternelle et heureuse espérance, consolent vos cœurs et les affermissent en toute bonne œuvre et parole. »  Le Fils et le Père sont présentés comme deux Personnes distinctes ; puis, « a aimés » et « a donné » sont des actions uniquement attribuées au Père ; mais ensuite, les verbes pluriels « consolent » et « affermissent » sont appliqués au Fils et au Père comme étant deux Personnes. Et aucune explication n’est offerte pouvant justifier ce changement.

Quant à la version Louis Segond avec commentaires Scofield, les versets se lisent comme suit : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, consolent vos cœurs et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole. » La même façon de traduire a été suivie afin d’éviter que le lecteur comprenne l’unicité de la Personne divine. Mais une note de marge a été ajoutée et voici ce qu’elle dit : « litt. console… et affermisse ; cp 1 Th. 3:11 »

Par cette note, les traducteurs de la Louis Segond confirment que le Texte Reçu est authentique et ils reconnaissent leur forfait ! Ils savent que le texte original met les verbes au singulier et atteste ainsi que Jésus est le Père, mais ils ne purent tolérer cette contradiction envers leur fausse doctrine de la trinité.

Étudions également 1 Thessaloniciens 3:11 auquel ils se réfèrent. Dans la Bible David Martin, il est écrit : « Or notre Dieu et notre Père, et notre Seigneur Jésus-Christ, veuille nous ouvrir le chemin pour nous rendre auprès de vous. » Il est net dans l’esprit de Paul que Dieu, le Père et le Seigneur Jésus-Christ sont trois manifestations d’une seule et même Personne, car sinon, l’on devrait croire que Dieu et le Père sont deux Personnes différentes, ce qui est absurde. Et si l’on rajoute le Saint-Esprit en tant qu’Individu divin séparé, nous nous retrouvons avec une « quadrité » et non plus avec une trinité.

Évidemment, ce verset est encore trafiqué dans la version de Jérusalem catholique : « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus aplanissent notre chemin jusqu’à vous. » Et toujours pas de note explicative pour rendre compte de ce changement subtil mais important. Dans la Louis Segond : « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus, aplanissent notre route pour que nous allions vers vous ! » Même fraude, mais avec une note marginale qui se lit comme suit : « **Dans le grec, le verbe est au singulier, ce qui implique l’unité entre le Père et le Fils ; voir 2 Th. 2:17. » Cette note sibylline avoue que le texte grec original met le verbe au singulier, mais ne donne aucune raison de l’avoir traduit au pluriel en français. Donc, « impliquer l’unité » ou l’unicité, « entre le Père et le Fils » serait une mauvaise chose puisque cela ébranlerait sérieusement le concept de la trinité. C’est tout ce que l’on peut conclure de cette note. La forfaiture est commise sans explication parce que sa raison est inavouable sans se faire accuser d’ajouter ou de soustraire aux Écritures. Les versions bibliques frauduleuses sont des ouvrages honteux de falsification de la Parole de Dieu.

Voici maintenant l’exemple le plus célèbre – et vous êtes sans doute déjà au courant. Il se trouve dans la première épître de Jean, chapitre 5, aux versets 7 et 8 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l’Esprit, l’eau, et le Sang ; et ces trois-là se rapportent à un. »

Pour les adeptes de la trinité, ce passage est sans doute un des plus problématiques de la Bible originale. Il en est de même pour les Témoins de Jéhovah (TdJ), mais pour une raison différente. Le verset 7 dit carrément que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont trois aspects, trois caractéristiques de la même Personne divine. Si cela signifiait qu’il y a trois Personnes en Dieu, pourquoi alors les auteurs des versions corrompues l’ont-ils enlevé ? Il n’y aurait pas de raison. Ce passage prouve que Dieu est une Personne unique et, de plus, il montre sans l’ombre d’un doute que la Parole, Jésus-Christ, est Dieu, ce que ne digèrent pas les TdJ qui disent que Jésus n’est pas Dieu, mais « un dieu ».

Commençons notre examen de ces versets en citant la Traduction du monde nouveau des TdJ : « 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord. » Voici maintenant la version catholique de Jérusalem : « 7 Il y en a ainsi trois à témoigner : 8 l’Esprit, l’eau, le sang, et ces trois-là sont d’accord. » Enfin, la version Louis-Segond : « 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord. »

Comme vous pouvez le constater, en vérité, on est loin des textes originaux. Tout lecteur sérieux et le moindrement attentif peut s’apercevoir que quelque chose ne va pas dans ces versets ridiculement courts, comparativement aux autres versets de la Bible. Le verset 7 est indubitablement absent parce que, en réalité, on a tronqué le verset 8 en mettant sa première partie en remplacement du verset 7 authentique. C’est en lisant le vrai passage complet qu’on se rend compte de la fraude monumentale. L’affaire est d’ailleurs si gênante que la bible de Jérusalem a ressenti le besoin d’offrir un semblant d’explication en bas de page, et qui se lit comme suit :

« Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulg., et qui semble une glose marginale introduite plus tard dans le texte : “Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois sont un.” »

Une incise est une proposition générique courte insérée dans une autre. Mais repassons ce petit chef-d’œuvre de falsification des Écritures. Qu’est-ce qui leur permet d’avancer que le texte est « surchargé par une incise … absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulgate » ? De quels manuscrits grecs anciens parle-t-on ? Et quels sont les meilleurs manuscrits de la Vulgate ? Et si cette « incise » est véritablement absente des manuscrits grecs authentiques de la Parole de Dieu, pourquoi ressentir le besoin d’en parler ici ? Si l’incise est une fraude, pourquoi en rendre compte dans une note ?

Tout d’abord, cette « incise » n’en est pas une ; ce passage fait partie intégrante de la Parole de Dieu (plus de 5 000 documents originaux conservés au fil des siècles). Mais elle n’apparaît pas dans les « manuscrits grecs anciens » dont parle la bible de Jérusalem, car il s’agit des quelques manuscrits alexandrins gnostiques corrompus découverts récemment (moins d’une dizaine de documents frauduleux) que l’on veut faire passer pour authentiques parce qu’ils sont plus vieux que les manuscrits du Texte Reçu. Mais en quoi leur ancienneté leur confère-t-elle plus de crédibilité ? Ces manuscrits ne se sont pas détériorés parce que les chrétiens de l’Église de Christ ne les consultaient pas. Et ils ne les consultaient pas parce qu’ils les savaient peu fiables, faussés, en provenance d’Alexandrie, fabriqués par des copistes juifs trempant dans des croyances gnostiques païennes. Donc, n’étant pas utilisés, ces manuscrits se conservèrent plus longtemps que les manuscrits authentiques fiables de la Parole de Dieu que les chrétiens utilisaient régulièrement et recopiaient périodiquement après usure.

Par conséquent, plus de 5 000 manuscrits rendent correctement le texte de la Bible et ce passage particulier de l’épître de Jean, tandis que les manuscrits frauduleux l’omettent et/ou le trafiquent. C’est de la logique la plus élémentaire, mais les loups ravisseurs qui occupent les hauts postes de la hiérarchie ecclésiastique de la chrétienté se garderont bien de vous le dévoiler.

Terminons ce chapitre par deux passages se trouvant à la toute fin des Écritures et où un phénomène semblable se produit encore.

« Et je ne vis point de Temple en elle ; parce que le Seigneur Dieu Tout-puissant et l’Agneau en est le Temple » (Apocalypse 21:22).

Le verbe « être » est à la troisième personne du singulier, ce qui démontre bien que Dieu le Père et l’Agneau est la même Personne. La bible de Jérusalem a préféré contourner le problème en reformulant le verset : « De temple, je n’en vis point en elle ; c’est que le Seigneur, le Dieu Maître-de-tout, est son temple, ainsi que l’Agneau. » Vous remarquerez que l’on a gardé le verbe au singulier, mais ce faisant, on a pris soin de déplacer l’Agneau après le verbe et ainsi on ne peut attribuer le verbe qu’au Père. La version Louis Segond a suivi le même modèle, étant inspirée des mêmes manuscrits. Idem pour la traduction des Témoins de Jéhovah.

Chose intéressante, on peut constater que les copistes des manuscrits alexandrins frauduleux – et par extensions les traducteurs desdits manuscrits – ont commis des « erreurs » en négligeant de modifier certains passages dont celui-ci que nous voyons dans Apocalypse 22:3-4. Lisons d’abord la Bible David Martin :

« Et toute chose maudite ne sera plus, mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront ; et ils verront sa face, et son Nom sera sur leurs fronts. »

Après avoir spécifié Dieu et l’Agneau, les articles sont au singulier. Cela s’harmonise avec toutes les Écritures et il est impossible d’y voir une trinité. Ce qui est toutefois étonnant, c’est que la version Louis Segond respecte les manuscrits originaux sans trop les déformer : « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front. » Il est ainsi confirmé que Dieu et l’Agneau est une même Personne.

On ne s’étonnera pas non plus de voir que les TdJ respectent le singulier des articles, car ils ne croient pas à la trinité. Mais ils ont néanmoins laissé le fait que l’Agneau est Dieu. Leur traduction demeure quand même infidèle aux manuscrits authentiques : « Et il n’y aura plus aucune malédiction. Mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans [la ville], et ses esclaves le serviront par un service sacré ; et ils verront sa face, et son nom sera sur leur front. » Qu’il nous soit permis de vous contredire, Témoins, mais les serviteurs de Dieu ne seront pas des « esclaves ». Veuillez aussi remarquer que « par un service sacré » a été rajouté.

Par contre, les traducteurs de la bible de Jérusalem ont été moins « négligents » dans leur œuvre de falsification et ont osé camoufler l’unicité de Dieu : « De malédiction, il n’y en aura plus ; le trône de Dieu et de l’Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l’adoreront ; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »  Le simple fait d’avoir ajouté « de Dieu » après « les serviteurs » empêche le lecteur de percevoir l’unicité de Dieu. Ainsi, le sous-entendu d’une trinité est implicitement suggéré.

Les traducteurs de la bible des TdJ et ceux de la bible de Jérusalem ne tiennent nullement compte du sérieux avertissement que donne le Seigneur aux versets 18 et 19 du même chapitre : « Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre. »

En lisant ces sévères mises en garde, comment les copistes et les traducteurs des multiples versions bibliques corrompues ont-ils pu ne pas trembler devant la perspective de la punition que leur vaudra leurs mauvaises actions ? Que leur venait-il à l’esprit en lisant ces lignes divinement menaçantes ? Dieu ne pouvait-Il pas être assez clair pour qu’ils se mêlent de « l’aider » à formuler Sa doctrine ? Ils verront un jour ce qui les attend…

Dans le prochain chapitre, nous étudierons des passages qui font plus spécifiquement la lumière sur le statut et la nature de notre Seigneur Jésus-Christ.

Donc, à suivre…




D.578 – Un Dieu unique ou une trinité – Introduction

Par Roch Richer

Introduction

Tout au long de son histoire, l’homme s’est posé cette question : Qui est Dieu ? Ou de manière plus vague, peut-être : Qu’est-ce que Dieu ? Un grand nombre de philosophes de toutes les civilisations et de toutes les cultures ont tenté de répondre à cette question. Des sages et des hommes religieux ont lancé toutes sortes d’idées et formé un nombre incroyable de religions. Mais comparativement bien peu d’entre eux ont vraiment consulté la Personne concernée, c’est-à-dire, Dieu Lui-même afin d’avoir une réponse sans équivoque. Or, depuis Moïse, il y a des Écritures qui révèlent le vrai Dieu. Celui-ci les a inspirées à des hommes qui devinrent Ses prophètes et Ses messagers sur terre.

« Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les Prophètes, à plusieurs fois, et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses » (Hébreux 1:1-3). Donc, si nous voulons savoir qui est Dieu, il est des plus judicieux de s’en remettre aux prophètes, aux apôtres et surtout à Jésus-Christ qui est l’empreinte de la Personne de Dieu (v. 3). Autrement dit, c’est en s’armant de la Sainte Bible que nous pouvons répondre à cette question. Dieu ne S’est révélé nulle part ailleurs. Et si beaucoup de livres et de textes divers ont été rédigés à propos de la Divinité, seuls ceux qui se rapportent fidèlement à la Parole de Dieu ont de la valeur. Tous les autres ne sont que de la propagande imaginative destinée à tromper. Car beaucoup d’écrivains religieux ne possédaient pas, et ne possèdent pas aujourd’hui, le Saint-Esprit de Dieu pour les guider dans la vérité, et ils se laissent, consciemment ou non, influencer par les idées tordues de Satan, le Diable, qui trouve intéressant de fausser la nature de Dieu, de l’amoindrir et même de la cacher aux yeux des hommes.

Au fil des siècles, un invraisemblable éventail de propagande a été répandu dans les diverses organisations religieuses et a teinté les cultures humaines en poussant les hommes à rendre culte à toute une panoplie de faux dieux qui n’ont jamais existé que dans l’imagination fertile des hommes.

Malheureusement, les églises qui se disent aujourd’hui chrétiennes ne font pas exception, loin de là, et elles ont bientôt cédé aux pressions de loups ravisseurs infiltrés qui ont changé la saine doctrine de Dieu pour la remplacer par de fausses doctrines empruntées au paganisme.

S’érigeant en autorités suprêmes de l’Église, ces ministres de Satan ont dénaturé la Parole de Dieu et ont obligé par l’intimidation les membres de leurs congrégations à croire aveuglément à leurs dogmes frauduleux et à leur doxa mensongère rédigés dans un langage alambiqué dont le but est de cacher leur vide de sens.

Car l’œil vraiment attentif finit par apercevoir que leurs différentes doctrines ne forment pas un tout parfaitement homogène, comme peut l’être la saine doctrine de l’Évangile de Christ, mais plutôt un ramassis hétéroclite d’éléments qui ne se soutiennent pas les uns les autres et qui souvent se contrecarrent tout en contredisant le Discours divin coordonné à la perfection.

Nous faisons face à l’affrontement entre, d’une part, la pensée humaine de ceux qui se sont haussés au niveau « d’autorités théologiques » grâce au soutien de nombreux suppôts de Satan et, d’autre part, la pensée divine écrite qui inspire des hommes ayant préalablement reçu le Saint-Esprit de Dieu afin de comprendre la signification spirituelle exacte de Saintes Écritures qui échappent complètement à l’entendement des hommes charnels précités.

Les campagnes de propagande mensongère auxquelles nous assistons sans notre consentement et que nous voyons étalées dans les médias et le monde politique d’aujourd’hui ne datent pas d’hier et ne sont que la continuité de ce qui s’exerce depuis bien longtemps dans les cercles du monde religieux. Dès les tout débuts de l’Église primitive, l’Adversaire, le Diable, le lion rugissant cherchant à dévorer, s’est mis à tourner autour des congrégations fondées par Christ et Ses apôtres. L’Église lui apparut comme un ennemi potentiel implacable. Satan s’est rapidement mis en branle et a lancé l’attaque sur deux fronts : 1) la hiérarchie de l’Église et 2) la Parole écrite de Dieu.

Inspiré de Dieu, l’apôtre Paul prophétisa cette attaque, car il écrivit : « Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant : car Satan lui-même se déguise en Ange de lumière. Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Une fois infiltrés dans le clergé, qu’allaient faire ces hommes malveillants ? « Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons ; enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée » (1 Timothée 4:1-2).

Assurément, le Saint-Esprit avait prévenu Paul de ce qui allait arriver dans les siècles subséquents, et Paul prit soin d’en avertir les frères : « Car je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups très dangereux, qui n’épargneront point le troupeau. Et qu’il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines corrompues dans la vue d’attirer des disciples après eux » (Actes 20:29-30).

Réfléchissons un instant à ces paroles. D’après Paul, et sous l’inspiration directe du Seigneur, au sein même des congrégations qu’il avait fondées, il allait se lever des pasteurs mal intentionnés, mais fort probablement charismatiques, se présentant en hommes de Dieu pieux et savants dans les Écritures, et qui prendraient en charge la direction du troupeau. Cette prise en main a bel et bien eu lieu au fil des siècles suivants, alors que des hommes avides de prestige et de pouvoir s’emparèrent des commandes de l’Église et en chassèrent peu à peu les véritables enfants de Dieu. Ils cherchèrent à donner de l’expansion à cette nouvelle mouture de l’Église (qui n’était déjà plus l’Église) et ordonnèrent des conciles afin d’établir la stratégie permettant d’attirer des disciples après eux. Ces hommes sans scrupules et surtout sans l’Esprit-Saint pour les conduire ne se soucièrent pas de l’Évangile de Christ et introduisirent des doctrines corrompues, tirées du paganisme que la plupart d’entre eux n’avaient jamais délaissé.

Or, une de ces doctrines païennes concernait la nature de la Divinité. Il fallait tenter d’introduire la vision païenne, fort ancienne et acceptée des civilisations précédentes, d’une trinité divine, et l’adapter aux enseignements de la Sainte Bible chrétienne. Ainsi, les nouveaux convertis au « christianisme » ne seraient pas dépaysés, retrouvant presqu’intact leur culte à leurs vieilles idoles. Ainsi, les renégats à la tête de ce christianisme altéré pourraient continuer à adorer leurs faux dieux sans éveiller les soupçons.

Drapés de leur manteau d’autorité intouchable, ces nouveaux théologiens, les « pères de l’église », statuèrent que Dieu est formé d’un trio de Personnes divines – Père, Fils et Saint-Esprit – et nommèrent cela la « Trinité ». Depuis lors, la vaste majorité des croyants ont adopté ce dogme qu’ils n’arrivent pas à comprendre et encore moins à expliquer et tous ceux qui s’opposaient furent qualifiés d’hérétiques (nous dirions aujourd’hui « complotistes ») et un grand nombre furent brûlés au bûcher ou torturés par toutes sortes de procédés. Les méthodes de coercition de l’homme ont peut-être changé au fil des siècles, en se raffinant dans l’horreur, mais les buts visés par la haute hiérarchie n’ont pas changé, et nous voyons encore aujourd’hui l’application de diverses méthodes imposant une multitude de mensonges à faire avaler au peuple. Depuis des milliers d’années, le modus operandi inspiré par Satan opère dans le cœur des hommes mauvais assoiffés de puissance et incapables de se plier aux vraies doctrines de Dieu.

Aujourd’hui plus que jamais, les églises sont infestées de loups ravisseurs qui induisent les membres en erreur et les rendent incapables de discerner la vérité biblique. Même des vrais pasteurs de Dieu s’y sont laissés prendre et enseignent sincèrement une théologie bancale. Oh, ils citent de vrais versets de la Bible, mais ils ne se servent pas de toute la Parole de Dieu pour couvrir un sujet. Ils délaissent une grande partie de la Bible, car il y a des passages qui contredisent leurs enseignements et leurs professeurs de théologie ne leur ont pas appris à faire appel à tout le Conseil de Dieu, c’est-à-dire, la Bible au complet. Les « pères de l’église », qui ont succédé aux apôtres et aux premiers chrétiens, ont agi de manière contraire au procédé scripturale enseigné par Dieu pour étudier Sa Parole. Alors que notre Seigneur et Ses apôtres nous ont montré qu’il nous faut adapter notre compréhension à ce que disent les Écritures, ces premiers loups ravisseurs ont tenté d’adapter les Écritures à leur vision personnelle païenne préconçue et inspirée du diable.

Ce qui nous amène au second front de l’attaque de Satan contre l’Église : la falsification des Écritures. Car celles-ci étant rédigées avec un raffinement et une précision tels qu’il est impossible de les utiliser pour soutenir une fausse doctrine, il a fallu au diable qu’il rédige sa propre version des Écritures. La Parole de Dieu étant sous la protection divine, Satan ne pouvait y toucher. Il ne suffisait pas aux faux docteurs d’ignorer les versets gênants et de les biffer de leur théologie, ils croyaient devoir se forger leurs propres « manuscrits anciens » en y apportant toutes les modifications nécessaires afin de cacher la vérité et d’étayer leurs doctrines corrompues.

Satan ne peut détruire la vérité, car Dieu est la Vérité ; et il ne peut toucher à la Parole de Dieu, car la Parole est Dieu. Cependant, il a pu confectionner des faux manuscrits qui, en fin de compte, ne constituent pas les Écritures saintes divinement inspirées, mais ont un air juste assez crédible pour passer comme telles aux yeux des yeux non avertis. Ils empêchent ainsi les croyants d’avoir accès à la vérité. Donc, les versions bibliques corrompues se sont multipliées, surtout depuis le dernier siècle, et elles inondent le marché religieux. Pendant ce temps, la vraie Parole de Dieu dans une version intègre est beaucoup plus difficile à trouver.

La nature véritable de Dieu est un des éléments les plus importants de la saine doctrine et les chrétiens ont grand intérêt à la bien comprendre afin de savoir Qui est leur Créateur et Qui est leur Sauveur. Lorsque Dieu dit qu’Il est le seul et unique Dieu, Il entend exactement ce qu’Il dit.

Pour dissimuler le fait que Dieu est une seule et unique Personne S’étant manifesté de plusieurs façons, les faux docteurs ont manipulé les Écritures, enlevant des versets, et même des passages complets, en remplaçant des mots par d’autres qui, bien que semblables, changent le sens d’un verset, en ôtant d’autres mots et en reformulant des versets pour qu’ils aillent dans le sens de leurs idées préconçues. Tout cela sous le prétexte fallacieux de « moderniser » la Sainte Bible.

Vous vous demandez sans doute pourquoi des « théologiens » auraient fait une chose pareille. Pourquoi tromper les croyants ? De plus, si c’était vrai, ne l’aurait-on pas compris dès le départ ? N’est-ce pas prendre la masse des croyants pour des naïfs ? Pour répondre à ces questions, rappelons d’abord ce qu’a dit Paul à leur sujet : « Car tels faux apôtres… » commence-t-il par dire dans 2 Corinthiens 11:13 ; mais de qui parle-t-il ? Voyons au verset 4 : « Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit [celui de Satan] que celui que vous avez reçu [le Saint-Esprit], ou un autre Evangile [celui inscrit dans les manuscrits frauduleux] que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » Donc, ces faux apôtres, s’étant emparés des postes ecclésiastiques élevés de l’Église, « sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres de Christ » ; ils se font passer pour des hommes de Dieu ayant autorité sur les croyances dogmatiques, « et cela n’est pas étonnant ; car Satan lui-même [leur vrai maître] se déguise en ange de lumière. Ce n’est donc point un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice » en portant toutes sortes de titres religieux plus ronflants les uns que les autres, mais n’ayez crainte et soyez patients, car Dieu agira à leur égard et « leur fin sera conforme à leurs œuvres. »

Ces faux ministres ont donc pour père et maître le Diable, car celui-ci leur a promis mers et monde s’ils lui obéissaient dans son plan de démolition. Il les a infiltrés dans les congrégations originelles de l’Église dans le but qu’ils forment une « cinquième colonne » au sein même du christianisme et ces églises ont rapidement cessé d’être des Églises de Dieu pour devenir des églises mondaines paganisées.

Mais les vérités divines des Saintes Écritures n’ont jamais disparu, conservées qu’elles furent par la main protectrice de Dieu, leur Auteur, qui les a préservées soigneusement pour tous Ses enfants tout au long des siècles. Nous allons jeter un regard objectif sur un maximum de passages bibliques qui évoquent de près ou de loin la nature de Dieu en tant que Père, Parole et Saint-Esprit.




Le devoir de chasser la tyrannie

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2023

Par Jerry Barrett

Etre d’accord pour progresser n’est plus une option

« Lorsque, dans le Cours des événements humains, il devient nécessaire à un peuple de dissoudre les bandes politiques qui se sont reliées à d’autres, et de s’attribuer les pouvoirs de la terre, la position séparée et égale à laquelle les autorisent les Lois de la Nature et du Dieu de la Nature, un respect honnête des opinions de l’humanité exige qu’ils déclarent les causes qui les poussent à la séparation. »

Déclaration d’Indépendance

Cinquante-six hommes signèrent la Déclaration d’Indépendance, commettant ainsi un acte de trahison envers le gouvernement britannique. Ces braves aïeux de notre pays crurent fermement que leur idée allait leur créer l’opportunité, à eux et aux générations futures, de s’élever comme ils le désiraient.

Comme nous célébrons le Jour de l’Indépendance le 4 juillet, nous devons rappeler de manière impérative la bataille qu’il fallut pour créer notre république. Ces hommes engagèrent leur vie dans ce rêve de liberté contre la tyrannie. Pour eux, il s’agissait d’un honneur que de se tenir debout et de combattre pour leurs croyances.

Pendant deux cent quarante-sept ans, l’Amérique fut un phare de liberté face au monde. De nos racines de treize colonies à l’unique superpuissance du monde, l’Amérique se vit enviée et méprisée pour ses richesses et sa puissance.

L’honneur n’est pas qu’un mot

L’honneur se définit comme étant « l’honnêteté, la justesse et l’intégrité se trouvant dans les croyances et les actions d’une personne ». La parole d’un homme suffisait à assurer un prêt de la banque. Une poignée de main scellait un accord qui devenait sacré. Malheureusement, ce n’est plus le cas.

Aujourd’hui, l’honneur est presque disparu. Maintenant, l’amour de l’argent et la convoitise de ce que possèdent les autres dominent notre culture. Les menteurs, les tricheurs et les voleurs amassent le sale fric au baril dans le but de devenir « roi sur la montagne ».

L’on n’a qu’à observer les actions de nos élus pour comprendre toute la profondeur de la dépravation advenue à cette nation jadis si grande. Considérez les absurdes richesses que des politiciens

En 2016, le socialiste Bernie Sanders paya – cash – 575 000 $ pour cette troisième maison, une propriété riveraine du Vermont. (Si M. Socialiste avait cet argent pour payer comptant, imaginez tout l’argent qui repose dans ses comptes bancaires.)

comme Nancy Pelosi, Elizabeth Warren, Bernie Sanders – et, bien sûr, le résident Joe Biden – ont engrangées. Un grand nombre de leurs supporteurs disent simplement que « tout le monde le fait ».

De plus, les progressistes déclarent que les criminels qui ont commis des forfaits odieux ont souffert entre les mains des suprématistes blancs et sont donc des victimes. Les gens ne sont plus tenus responsables de leurs actes. Comme signe des temps, un juge de la Cour Suprême a récemment statué que détenir un criminel qui n’a pas les moyens de payer la caution s’avère probablement une violation de la Constitution. En effet, il n’y a aucune caution pour ceux qui infligent des souffrances à la communauté.

Le respect envers notre concitoyen est tombé victime de ces idéaux ridicules. Les parents ne sont plus les gardiens de leurs enfants, car les états ont décidé d’usurper leur autorité. Les écoles publiques – alias les centres d’endoctrinement – permettent aux enseignants de semer des doutes dans l’esprit de notre jeunesse en lui présentant en classe leur idéologie tordue du genre ou leurs préférences sexuelles.

Le cheptel humain acquiesce depuis trop longtemps aux maîtres en pouvoir. On n’a qu’à regarder le nombre de masques sur les visages ou à considérer ceux qui font volontairement la queue pour prendre leur piqûre de thérapie génique expérimentale pour confirmer cette affirmation. La tyrannie est sur pied, et il est temps de se dresser et de réagir.

Calculer la dépense

Comme toute chose dans la vie, l’on doit prendre en considération toutes les options mises sur la table et prendre une décision éclairée. Notre Sauveur et notre plus grand Enseignant, Jésus-Christ, nous a laissé cette puissante leçon :

« Mais qui est celui d’entre vous, qui voulant bâtir une tour, ne s’asseye premièrement, et ne calcule la dépense pour voir s’il a de quoi l’achever ? De peur qu’après en avoir jeté le fondement, et n’ayant pu achever, tous ceux qui le verront ne commencent à se moquer de lui ; en disant : cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever (Luc 14:28-30).

Nos ancêtres comptèrent la dépense et décidèrent que la tyrannie n’était pas une option, de là leur Déclaration d’Indépendance. Le temps est venu pour les Américains patriotiques de considérer

Tout en célébrant notre liberté en ce Jour de l’Indépendance des États-Unis d’Amérique, voyons ce que nous dit ceci concernant le leadership d’alors et celui d’aujourd’hui.

la sécession comme une possibilité afin de se séparer de ce gouvernement tyrannique.

Divorce national

À mesure que notre pays s’enfonce dans l’abysse du despotisme, un grand nombre de gens exigent une séparation d’avec les doctrines marxistes émanant des capitales d’états et de Washington, D.C. Notre contrée s’est transformée en une zone de guerre idéologique mettant aux prises, d’une part, ceux qui poussent la théorie critique de la race, le transgenrisme, la pédophilie, l’avortement et autres idées malsaines, et d’autre part les chrétiens et les patriotes.

Est-ce une idée farfelue ? Le Centre de la Politique de l’Université de la Virginie a découvert par ses données de sondage : « environ 4 électeurs sur 10 (41 %) pour Biden et au moins la moitié des électeurs (52 %) pour Trump sont relativement d’accord pour dire qu’il est temps de désunir le pays, en préférant que les états bleus/rouges fassent sécession du pays. »

Cela peut-il arriver ? Lorsque l’on considère la mentalité marxiste des progressistes d’aujourd’hui, comme Harriet Beecher Stowe l’a écrit dans La case de l’oncle Tom, « Il faudra d’abord qu’il me passe sur le corps ! » Le marxisme macère dans l’assemblage et l’ajout, pas dans la soustraction.

J. Robert Smith a écrit dans son article du 13 octobre 2021, La perspective d’un divorce national :

« La gauche se compose de contrôleurs et de disciples. Les disciples gauchistes sont des gens qui cèdent gracieusement le contrôle sur leur vie. Ils échangent leur liberté contre ce qu’ils perçoivent comme de la sécurité – et pas seulement au niveau matériel. Ils veulent être libérés du combat quotidien consistant à penser de façon critique, à prendre des décisions, et à prendre leur vie en main. »

Ce qui soulève la question à savoir si vous voulez partager une frontière avec ce genre de mentalité ? Bien qu’il soit faisable à court terme de faire sécession avec ces états aux idéaux socialistes, qu’arrive-t-il après coup ? Est-ce qu’une seconde guerre civile se profilerait à l’horizon ?

L’économiste écossais Alexander Tytler, qui, en 1787 rapporte-t-on, a commenté la nouvelle République américaine d’alors, a écrit :

« La durée moyenne des plus grandes civilisations du monde tourne autour de 200 ans. Ces pays progressent toujours en suivant cette séquence : de l’esclavage à la certitude morale ; de la certitude morale au grand courage ; du grand courage à la liberté ; de la liberté à l’abondance ; de l’abondance à l’égoïsme ; de l’égoïsme au contentement de soi ; du contentement de soi à l’apathie ; de l’apathie à la dépendance ; de la dépendance à l’esclavage. »

On l’appelle le Cycle de la Liberté. Étant fondé sur la nature humaine, on ne peut le manipuler ni l’inverser soudainement. Selon l’estimation de l’auteur, nous nous trouvons dans le cycle de « l’apathie à la dépendance ». Les adeptes du socialisme de Marx continuent leurs efforts vers un plus grand contrôle gouvernemental. Les masses apathiques réaliseront un jour que leur inaction aura complété ce cycle et que seul l’esclavage se dessine.

Hommes de fer ou hommes de bois ?

Etant donné la campagne menée contre la masculinité toxique, les pasteurs incontestablement tièdes qui occupent les chaires de l’Amérique et l’apathie qui suinte dans tout le pays, y a-t-il quelque leader que ce soit qui aura le courage et l’honneur de proclamer « quand toute forme de gouvernement devient destructrice à ses fins, il est du Droit du peuple de l’altérer ou de l’abolir et d’instituer un nouveau gouvernement » ?

Les hommes timides ont l’intelligence de l’esclave. Il est temps qu’un mouvement se lève pour restaurer l’honnêteté et l’intégrité au sein du peuple. Nous devons nous rappeler que le seul héritage glorieux que nous pouvons léguer à la prochaine génération est la liberté. Dans la liberté repose la sécurité. À moins que des hommes de fer ne se présentent et ne recueillent le respect requis pour conduire la charge, les tyrans continueront d’opprimer le cheptel.

« Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Certainement je viens bientôt, Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Apocalypse 22:20).


Par Sandra Myers

Sommes-nous en train de perdre notre héritage ?

« Voici, les enfants sont un héritage donné par l’Eternel ; et le fruit du ventre est une récompense de Dieu. »

Psaume 127:3

Il n’y a aucun doute que la gauche engage une guerre sans merci contre nos familles. La guerre s’étend à la politique, à l’éducation, au divertissement et même aux genres, à la médecine, à la vie et, bien sûr, à la culture.

La Gauche déteste ce qui est normal. La Gauche déteste la paix. Vous ne pouvez pas décoller une révolution au sein d’un peuple heureux et satisfait. Sans Jésus, il n’y a que troubles et perturbations constants – il n’y a pas de paix.

« Aussi tous tes enfants seront enseignés de l’Eternel, et la paix de tes fils sera abondante » (Ésaïe 54:13).

En dehors des églises, les collèges ont été les premiers endroits à être infiltrés afin de créer la révolution. Et la Gauche y a eu tant de succès que, trop souvent, même les parents conservateurs. qui devraient être fiers que leur enfant ait gagné une place dans un collège de haut niveau, découvrent que, même après la première année, leur enfant est devenu une personne différente dotée d’une nouvelle mentalité libérale étincelante. Maintenant, la Gauche a abaissé leurs visions.

Qui servira le mieux de prochaine cible dans ces perturbations ? Est-ce nous, qui avons déjà été élevés dans les valeurs chrétiennes, ou du moins conservatrices ? Il est vrai que les troubles nous affectent sans doute. Mais nous avons une Fondation sûre, et la capacité de penser ne nous a pas encore été enlevée. Au lieu de cela, leurs visions ont été assises sur les moins aptes à défendre et à différencier les valeurs morales souterraines.

Dès l’enfance, les jeunes ont appris à obéir. Lorsque des parents placent leurs jeunes enfants sans défense dans des garderies, ils donnent librement leur autorité parentale à des étrangers qui ont souvent des valeurs morales douteuses.

L’État dit maintenant que vos enfants ne vous appartiennent plus. Vient avec cela la propagande (en faveur de valeurs libérales outrageuses) ; la suppression des idées, spécialement la « mauvaise façon de penser » ; la pensée critique est remplacée par la Théorie Critique de la Race ; la normalisation d’idées jadis radicales et immorales ; la signalisation d’avantages (lorsque les enfants, dans leur confusion, cèdent à la pression de leurs pairs influencés par des adultes dans l’espoir de créer la paix) ; programmation spécifiquement antichrétienne (mais il est correct d’assister au Club de Lecture Satanique d’Après l’École). Et ce n’est qu’à la maternelle ou à l’école.

Ajoutez à cela la turpitude morale affirmée par l’industrie du divertissement dans les films, les dessins animés, les jeux vidéos et les livres ; l’heure de lecture drag-queen ou leurs shows de danse ; cela crée des automates dépendants de l’état.

Je suis atterrée, mais il y a plus.

Ajoutez encore l’implication de l’État et de l’industrie pharmaceutique dans la santé de votre enfant. Le nombre de vaccinations exigé pour l’enfant a presque quadruplé depuis 1980. Mais vous devez vacciner. (Pourquoi l’autisme est quasi inexistant chez les Amish ?) Les traitements pour l’ADD et l’ADHD sont montés en flèche. Et nous nous demandons pourquoi les enfants attaquent les parents et les enseignants…

L’héritage de notre pays et de nos enfants est dans une position plus précaire que jamais. Mais, chose plus importante encore, l’âme même de nos enfants. Est-il trop tard ? Une chose est sûre, nous devons réclamer nos enfants et nos petits-enfants – les affermir dans l’amour de Jésus, de la famille et du pays.




Comment j’ai trouvé mon identité masculine

Dénonciation du Féminisme et du Nouvel Ordre Mondial

www.henrymakow.com

Par Henry Makow

« Voir l’amour hétérosexuel comme une danse mystique nous aide. Le mâle conduit ; la femelle suit. »

L’hétérosexualité ne se fonde pas sur « l’égalité ». Elle se fonde sur un Pouvoir inégal.

La masculinité se base sur le pouvoir. La féminité se base sur l’amour. Le mariage hétérosexuel se base sur cet échange – le pouvoir femelle pour le pouvoir mâle exprimé comme amour.

Une femme montre son amour en confiant son pouvoir à un homme qui a gagné sa confiance durant le temps qu’ils sortaient ensemble. C’est féminin.

Lorsque les hommes abandonnent leur pouvoir, ils s’émasculent.

Cet article, mon premier sur Internet il y a vingt-deux ans, décrit comment j’ai appris à suivre mes instincts masculins. Le mâle domine dans une relation hétérosexuelle. Les Kabbalistes (satanistes) ont châtré les deux sexes en enseignant aux femmes à rechercher le pouvoir plutôt que l’amour. Ils altèrent les lois fondamentales de l’univers (yin, actif – yang, passif)

Par Henry Makow PhD

« Une femme vraiment soumise doit être conservée précieusement, chérie et protégée, car elle est la seule qui puisse donner à un homme le don de domination. »
Anne Desclos

Lorsque j’avais 21 ans, et que je vivais en Israël, je reçus une lettre de ma mère. Elle avait pris mes économies et avait investi dans une maison de ville.

« Maintenant, tu es un mensch, » dit-elle.

Je me suis demandé ce qu’elle entendait par là. Comment posséder une maison faisait-il de moi « un homme » ?

J’atteignis l’âge de ma jeunesse où il me fallait « chercher mon identité ». Je la recherchai en Israël. Plus tard, je devins un nationaliste canadien. Dans chaque cas, je n’arrivai pas à trouver mon identité dans la « communauté ».

J’eus pour père un patriarche fort, un exemple excellent. Il se bâtit une carrière prospère et supporta une famille.

« Trouve un travail que tu aimes, » me disait-il. « Le travail est la colonne vertébrale d’un homme. C’est la décision la plus importante que prend un homme. Par la suite vient une femme. »

Mais pour une raison quelconque, je n’enregistrai pas son exemple. Pourquoi ?

Pendant des siècles, les hommes se sont définis en terme de masculinité. Pourquoi n’en savais-je rien ?

Je tirai mes répliques des mass-médias. J’étais un féministe.

Attaque contre le genre et la famille

J’ai grandi dans une ère qui colportait le mensonge féministe que les hommes et les femmes sont identiques. Au sein de notre culture, l’on encourage les femmes à être « égales » – faire tout ce que font les hommes, et vice-versa. « Égal » devint « identique ». Cela retarda mon développement personnel pendant vingt-cinq ans. Je doute d’avoir été le seul.

« Identique » fit en sorte que je me mis à me chercher moi-même dans une partenaire. J’étais littéralement attiré par les jeunes femmes agiles aux cheveux coupés à la garçonne : ma propre personnalité.

Je mis une femme sur un piédestal parce qu’elle possédait la clé de mon identité. Elle pouvait me refléter. Cela repoussait immédiatement certaines femmes. D’autres se réjouissaient de cette adulation pendant un certain temps, mais elles finissaient par perdre le respect.

Ce dont j’avais besoin, c’est de quelqu’un de tout à fait différent de moi, mon complément féminin.

Éventuellement, l’on reconnaîtra le féminisme pour ce qu’il est : une idéologie virulente antisociale, anti-femme et lesbienne ayant atteint le pouvoir en prétendant être la championne des « droits des femmes ». En prenant le pouvoir, le féminisme a pu émasculer les hommes et masculiniser les femmes. En d’autres mots, les femmes ont usurpé l’identité masculine et, dans le processus, les deux sexes ont perdu leur sienne propre.

Chose incroyable, la destruction de l’hétérosexualité est le programme caché des féministes qui pensent que la différence de genres est la source de toutes les injustices.

La plupart des gens ne réalisent pas que le mouvement féministe est d’origine communiste. La majorité des principales penseuses féministes, y compris Betty Friedan et Simone de Beauvoir, étaient marxistes, et un grand nombre d’entre elles étaient lesbiennes.

Le féminisme est une question de pouvoir, pas de choix. « Aucune femme ne devrait être autorisée à demeurer à la maison et élever ses enfants, » dit la fondatrice féministe Simone de Beauvoir. « Les femmes ne devraient pas avoir ce choix. Parce que si elles ont ce choix, trop de femmes prendront celui-ci » [Saturday Review, 14 juin 1975].

Si le féminisme était réellement une question de choix, il n’endoctrinerait pas les femmes à entrer sur le marché du travail et à devenir « indépendantes ». Il ne diaboliserait pas les hommes et l’amour hétérosexuel. Il n’ostraciserait pas les féministes qui se marient et fondent une famille.

Les lesbiennes ont toujours été des femmes convoitant le rôle mâle. Cela est fondé sur les notions marxistes « d’égalité » et de conflit des classes qui ne relèvent aucunement de la réalité mystique ou biologique, telle que l’amour.

La rupture avec la famille traditionnelle causée par le féminisme est la raison principale de nos problèmes sociaux, personnels et existentiels. Les gens ont toujours puisé le sens et le but de leur existence des rôles familiaux (par ex. fille, épouse et mère) et des rites du cercle de la vie (mariage, naissance et mort). En effet, le mariage et la famille sont un cheminement donné par Dieu pour parvenir à l’amour et à l’accomplissement personnel.

Nous ne trouvons pas la complétude en nous incorporant le masculin et le féminin, mais en nous unissant à notre opposé. L’amour hétérosexuel est l’attraction des opposés. En vérité, en tant qu’hétérosexuels, nous nous définissons en terme de ces différences. Si nous sommes un mâle, nous ne sommes pas une femelle, et vice versa, comme l’ombre et la lumière. Parce que je niais ces différences, je ne savais pas qui j’étais. Je ne comprenais pas les femmes et je ne savais pas comment les approcher.

Réclamer la masculinité

J’avais presque 50 ans quand j’ai résolu l’énigme. Un livre, The Flight from Women (1964) de Karl Stern, psychiatre canadien, confirma ce que me disaient mes instincts. Ma mère avait toujours eu raison. Un homme bâtit la maison ; la femme érige le foyer.

D’après Stern, la masculinité se définit par le « pouvoir » sur l’environnement naturel et social. Les hommes fournissent le contexte physique et culturel du monde domestique. Ils sont dans l’action : aventuriers et bâtisseurs, protecteurs et pourvoyeurs.

La féminité se définit par « l’amour ». La psychologie féminine s’établit sur la nourriture et l’amour portés aux maris et aux enfants et, par ce fait, se rendre utile et aimée. Les femmes sont les moteurs de l’amour, agissant un peu comme le cœur dans le corps. La famille est la composante fondamentale de la société et la fonderie du futur. Les femmes sont sa fondation.

Les hommes se définissent par leurs actions ; les femmes sont tout simplement amour : beauté, grâce, foi et bonté. Les hommes tendent à être rationnels et objectifs ; les femmes subjectives, intuitives et émotives. Ce genre de distinctions ne doit pas nous limiter. Ils forment un thème sur lequel nous pouvons jouer nos propres variations. Par exemple, ma femme tond le gazon ; je fais toutes les courses et la cuisine. Mais sans le thème, règnent le chaos et la confusion.

L’évangile féministe, disant que les rôles sexuels traditionnels sont « oppressifs », a tort. Pour bien des gens, une interprétation flexible des rôles traditionnels est essentielle au bonheur et à l’épanouissement.

J’ai extrapolé à partir des distinctions de Karl Stern. Si l’homme est motivé par le pouvoir et la femme par l’amour, l’amour hétérosexuel doit être un échange des deux.

Une femme abandonne son pouvoir dans la confiance. C’est ainsi que la femme exprime son amour. Par la confiance. De cette façon, les femmes donnent réellement du pouvoir aux hommes. Si un homme trahi cette confiance, il perd son pouvoir.

En retour de son pouvoir, une femme obtient ce qu’elle veut vraiment : le pouvoir d’un homme exprimé en amour intense et sans réserve.

Il l’inclut dans sa sphère d’intérêts : c’est ainsi que deux personnes deviennent un. Le bonheur de sa femme est son bonheur. Il ne peut la blesser sans se blesser lui-même.

Réclamer la féminité

Enseigner aux femmes à rechercher le pouvoir masculin les empêche d’obtenir ce qu’elles veulent réellement. Les femmes veulent être possédées par l’amour d’un homme.

L’amour de Dieu pour Sa création se reflète dans l’amour d’un homme pour une femme. Un homme canalise l’amour de Dieu pour une femme en faisant d’elle une épouse et une mère. Les femmes veulent le pouvoir masculin, mais il doit se trouver dans un homme.

Une amie me dit un jour : « Je veux être utilisée. » Cette même amie me dit aussi que sans un homme elle se sentait « comme un bateau sans gouvernail ». De façon similaire, un homme sans une femme est un gouvernail sans bateau.

Un homme ne peut aimer une femme qui lui fait compétition au niveau du pouvoir. Les relations entre prétendus « égaux » sont comme des fusionnements ou des compagnons de chambre.

La psychiatre Irène Claremont de Castillejo les appelle des mariages « frères-sœurs » [Knowing Women : A Feminine Psychology, 1973]

Ils ne peuvent en arriver à l’intimité comme lorsqu’une femme abandonne sa volonté à un homme et qu’un homme retourne cette confiance par son amour inconditionnel. Certains psychiatres disent que la satisfaction sexuelle d’une femme est aussi reliée à sa capacité à faire confiance et s’abandonner

[https://www.henrymakow.com/000441.html]

L’hétérosexualité n’est pas fondée sur « l’égalité ». Les femmes donnent pouvoir aux hommes en s’abandonnant à eux en échange d’amour.

La féminité est basée sur l’abandon du pouvoir pour de l’amour. Lorsque les hommes le font, ils s’émasculent.

Les femmes féminines sont des créatures de Dieu. En amour, elles sacrifient leur être pour de l’amour, ce qui, dans de nombreuses religions, est la clé de la transcendance. Helen Deutsch remarqua ce syndrome « masochiste-narcissiste » (le sacrifice pour de l’amour) dans son livre The Psychology of Women : A Psychoanalytic Interpretation (1944). La majorité des femmes ne se réalisent pleinement qu’en devenant épouses et mères. Dans leur cœur, elles le savent.

Les femmes ne peuvent pas non plus aimer un homme avec qui elles entrent en compétition. Les femmes sont hypergames, ce qui signifie qu’elles recherchent un homme de statut plus élevé qu’elles. Même la plus ardente des féministes hétérosexuelles ne peut aimer que quelqu’un qui a plus de pouvoir qu’elle.

La lutte de pouvoir empoisonne les relations homme-femme. C’est la mort de l’amour. Les hommes ne peuvent pas abandonner leur caractéristique définie (le pouvoir) et entendre être des hommes. Les femmes ne peuvent pas critiquer et défier les hommes, elles s’attendent à être aimées.

Lorsque j’ai compris cela, je me sentis libéré. J’établis une relation saine avec une femme qui est mon complément féminin et je la mariai.

Conclusion

Il y a cette complainte universelle que les hommes ne savent pas comment être des hommes ; les femmes ne savent pas comment être des femmes. Voir dans l’amour hétérosexuel une danse mystique nous aide. Le mâle conduit ; la femelle suit. Vous ne pouvez avoir une danse gracieuse si chaque partenaire ne joue pas sa partie.

La danse est fondée sur l’amour. Le mâle considère toujours les désirs de sa partenaire parce qu’il l’aime. Dans certains cas, il lui demandera de conduire.

Il n’a aucun désir de la réprimer ou de la frustrer. Il veut qu’elle s’épanouisse parce qu’elle fait partie de lui.

Comme dans une danse de bal, qui peut dire quel rôle est le plus important ? Les deux partenaires sont de valeur égale. La danse exige à la fois le leadership et le dynamisme du mâle et la beauté, l’amour et la grâce de la femelle.

Dans la danse de l’amour, deux personnes deviennent une, et le fruit de cet union mystique est souvent un enfant.




Qui va se lever et conquérir ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juin 2023

Par Jerry Barrett

Des hommes de fer ou de papier-mâché ?

« Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante … Et l’Eternel Dieu avait fait germer de la terre tout arbre désirable à la vue, et bon à manger … Or l’Eternel Dieu avait dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Car l’Eternel Dieu avait formé de la terre toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux des cieux … Et l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, et il s’endormit ; et Dieu prit une de ses côtes, et resserra la chair dans la place de cette côte. Et l’Eternel Dieu fit une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Alors Adam dit : A cette fois celle-ci est os de mes os, et chair de ma chair ; on la nommera hommesse, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et se joindra à sa femme, et ils seront une même chair. »

Genèse 2:7-24

La récente explosion du mouvement transgenre a provoqué beaucoup de consternation. Les activistes se sont imposés aux citoyens normaux par la propagande des médias contrôlés et des réseaux sociaux. On attaque ceux qui continuent de s’opposer à ce mouvement – verbalement et physiquement.

La chute inexorable de la décence morale se poursuit à grande vitesse. C’est ce que l’on observe quand des parents amènent leurs petits enfants à des spectacles pornographiques de drag-queens et permettent à ces individus pervers et mentalement dérangés de se pavaner avec très peu ou pas du tout de vêtements.

Ce qui confond davantage ceux qui professent encore des principes et des croyances chrétiennes, c’est que ces individus ne sont pas arrêtés ni accusés de mettre des enfants en danger ou de les abuser sexuellement – que ce soit les parents ou les soi-disant « artistes » ! Au lieu de cela, ce sont ceux qui protestent qui sont arrêtés pour avoir créé du trouble.

Ce n’est plus classé maladie mentale

L’homosexualité était originalement classée comme désordre mental. L’Association Psychiatrique Américaine a enlevé cette classification en 1974. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne

Un drag-show « ami de la famille » pousse les enfants à la débauche – pendant que les parents sourient et donnent leur encouragement. Aucun enfant ne devrait être exposé à de pareilles choses. Les parents qui les amènent à de semblables événements les abusent sexuellement.

changea pas sa définition avant 1992.

En mai 2019, l’OMS a annoncé qu’elle ne classerait plus le transgenrisme parmi les désordres mentaux, déclarant que la décision fut prise afin d’enlever l’énorme stigmate qui y était attaché. À l’image de 1984 d’Orwell, l’OMS espère que tout le monde va accepter que deux plus deux égale cinq !

À cause de la prolifération de la Culture marxiste dans nos doctrines d’éducation publique, la diversité de la perversion est à son zénith. La position longtemps respectable de l’enseignant est maintenant devenue un bastion de la perversion. Comme l’a si généreusement partagé Libs of Tik Tok sur la plateforme de média social de Twitter, une multitude d’enseignants imposent quotidiennement leurs visions perverties à des enfants innocents et naïfs.

Avant que les confinements Covid-19 ne soient commandés à la société, de nombreux parents n’avaient aucune idée de ce qui était enseigné à leurs enfants. Lorsque l’on implanta les classes virtuelles, les pourvoyeurs de saletés et de dégradation ont été exposés. Il en résulta un grand nombre de confrontations lors des comités d’écoles locales à propos du programme d’études.

Avons-nous été avertis ?

Dans son Manifeste communiste de 1848, Karl Marx en appela de l’abolition de la famille. Il dit que le communisme garantirait que les enfants soient éduqués par l’état et non par les parents.

Dans les Protocoles des Sages de Sion jamais démolis, nous lisons sous le Protocole 9 :

« Comment pourrons-nous contrôler ce qui est enseigné au peuple dans les écoles de campagne ? … Afin de ne pas détruire prématurément les institutions des Gentils, nous les avons touchées de notre main expérimentée et nous avons saisi l’extrémité des ressorts de leur mécanisme. Ceux-ci fonctionnaient autrefois suivant un ordre sévère, mais juste ; nous y avons substitué un organisme libéral déréglé … Nous avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils en lui enseignant des principes et des théories que nous savions entièrement faux, mais que nous lui avons-nous-mêmes inculqués. »

Hélas, quand une avenue est bloquée par des individus alertes, les serpents sous contrôle satanique louvoient simplement dans une autre direction. Quand ceux qui détestent Jésus purent enlever Sa Parole des salles de classe, on donna le champ libre aux influenceurs démoniaques. Ajoutez à cela la décroissance des principes bibliques installés dans les foyers et nous ne devrions pas nous étonner des résultats.

Évolution de l’homme ?

Contrairement à ce qu’ont produit les marchandeurs de masse, la masculinité toxique n’existe pas. Selon les standards d’aujourd’hui, Jésus aurait été ciblé pour Sa différence. Ses disciples auraient été de même étiquetés.

La masculinité n’est pas intrinsèquement mauvaise, mais elle offre plutôt productivité et protection. Cependant, la révolution féminine a qualifié la masculinité de mauvaise et méchante, et qu’elle devait donc être éradiquée. En éclairant ce trait d’une lumière négative, beaucoup d’hommes ont acquiescé et sont devenus émasculés.

Rappelez-vous que, dans Genèse 2:22, Dieu a employé une côte tirée de l’homme et a créé la femme. Prenez en considération ce point que cet auteur a souligné il y a des années : Dieu n’a pas pris un os tiré du pied d’Adam – car la femme se trouverait sous l’homme. Il ne prit pas non plus un os du crâne d’Adam – car la femme aurait été au-dessus de lui. Dieu prit plutôt une côte d’Adam afin qu’elle soit à ses côtés.

La « pasteure » Megan Rohrer, de la Grace Lutheran Church, à San Francisco, une leader spirituelle transgenre.

À mesure que l’Église décline, la dépravation sexuelle s’accélère

Si nous pouvions remonter le temps, quelle serait la réaction face à des hommes proclamant être des femmes ? Des rires hystériques ? Des remontrances de la chaire pour ce péché grave ?

Malheureusement, ceux qui occupent un des postes les plus puissants du pays – la chaire – ne parlent pas de façon biblique de la folie qui se répand aujourd’hui. Voici quelques exemples de ces supporteurs de doctrines désalignées.

  • Le pape François a critiqué les lois qui criminalisent l’homosexualité en tant que « chose injuste », arguant que Dieu aime tous Ses enfants tels qu’ils sont. Dans une entrevue donnée à la Presse Associée, François a déclaré : « Être homosexuel n’est pas un crime. »
  • Le pasteur Andy Stanley est le fondateur et le pasteur sénior des North Point Ministries d’Atlanta, en Géorgie. Dans le clip vidéo d’un de ses sermons, Stanley dit aux auditeurs que la communauté LGBT dans l’église est une part importante et fidèle de l’église. Stanley dit : « Une personne gay qui veut encore assister à l’église après la manière qu’elle a été traitée, je vous le dis, elle a plus de foi que moi. Elle a plus de foi que bien d’entre vous. »
  • La Grace Lutheran Church de San Francisco a installé la pasteure Megan Rohrer comme son nouveau leader spirituel en 2014. La pasteure, qui préfère qu’on se réfère à elle par le pronom « ils », est transgenre.
  • Les étudiants de l’École de Divinité Duke, affiliée aux Méthodistes Unis, proclamèrent l’acceptation et le soutien de Dieu pour les relations LGBTQ dans un service de culte de la Fierté, le 22 mars 2022.
  • Lors d’une entrevue avec Larry King qui lui demandait son point de vue sur l’homosexualité, Joël Osteen répondit : « Je crois que les Écritures disent que c’est un péché, mais je dis toujours ensuite que nous ne sommes contre personne. Il y a un paquet de choses que je ne comprends pas, alors je ne veux pas prêcher à leur sujet. » King poursuivit en demandant : « Le mariage gay vous embête-t-il ? » À quoi répondit Osteen : « Cela ne m’embête pas. D’un point de vue spirituel, je ne pense pas que c’est ce que ma foi enseignerait, mais cela ne m’embête pas. »

L’apôtre Paul avait un point de vue biblique concernant les débauchés qui préfèrent partager leur lit avec ceux du même sexe. Dans Romains 1:24-32, nous lisons :

« C’est pourquoi aussi Dieu les a livrés aux convoitises de leurs propres cœurs, de sorte qu’ils se sont abandonnés à l’impureté déshonorant entre eux-mêmes leurs propres corps … C’est pourquoi Dieu les a livrés à leurs affections infâmes ; car même les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en celui qui est contre la nature. Et les hommes tout de même laissant l’usage naturel de la femme, se sont embrasés en leur convoitise l’un envers l’autre, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense de leur erreur, telle qu’il fallait … Dieu les a livrés à un esprit dépourvu de tout jugement, pour commettre des choses qui ne sont nullement convenables. Etant remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malignité, pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de fraude, de mauvaises mœurs, rapporteurs, médisants, haïssant Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de maux, rebelles à pères et à mères, sans entendement, ne tenant point ce qu’ils ont promis, sans affection naturelle, gens qui jamais ne se rappaisent, sans miséricorde. Et qui, bien qu’ils aient connu le droit de Dieu, savoir, que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, ne les commettent pas seulement, mais encore ils favorisent ceux qui les commettent. »

Qui porte le blâme ?

Il y a bien des années, notre pasteur émérite, feu le grand Texe Marrs, enregistra un programme intitulé À la recherche de l’homme de fer. Cette émission radiophonique puissante et poignante est

Texe Marrs

encore rapidement disponible par le biais de notre ministère, sur cassette audio ou disque compact (en anglais seulement). Il y pose plusieurs questions très succinctes comme : « Où sont les combattants chrétiens ? Pourquoi tant de personnes sont-elles devenues peureuses ? »

D’après l’auteur-ci, il semble que la réponse est toute simple. Le pastorat est tombé en amour avec l’argent ! Bien que la position donne un certain pouvoir et du prestige sur les membres de la congrégation, à la fin, il appert qu’elle tombe dans le lucre crasseux.

L’explosion des télévangélistes et de l’évangile de la prospérité en ont mené un bon nombre à rechercher la piastre rapidement gagnée. Quand on voit Kenneth Copeland et ses jets privés, son manoir luxueux avec un aéroport sur sa propriété ; quand Jesse Duplantis se montre et déclare qu’il a besoin d’un nouveau jet qui lui permette de voyager mondialement sans avoir à faire escale pour refaire le plein ; quand on voit Benny Hinn habiter de somptueuses suites hôtelières et conduire des voitures luxueuses, la tentation et l’attrait doivent être envoûtants pour ceux qui cherchent à mener la grande vie.

Ces gens-là ne sont pas des hommes de fer. Ce sont plutôt des hommes en papier-mâché. Se plier à la volonté du monde et ne pas s’ériger sur la fondation solide de la Parole de Dieu peut tout aussi bien être nommé pour ce que c’est réellement : une abomination face à Dieu !

La majorité des pasteurs ne sont pas appelés au ministère. En outre, ceux qui ont peut-être été appelés, à l’origine, ont succombé aux enseignements des nombreux séminaires.

Jean a donné un avertissement à ceux dont les valeurs ne venaient pas de Dieu. Dans 1 Jean 2:15-18, nous lisons :

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde ; si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. Car tout ce qui est au monde, c’est-à-dire, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est point du Père, mais est du monde. Et le monde passe, avec sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Jeunes enfants, c’est ici le dernier temps ; et comme vous avez entendu que l’Antechrist viendra, il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists ; et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps. »

Comment devient-on un homme de fer ?

Dans Matthieu 28:19-20, Jésus enseigne Ses disciples : « Allez donc, et enseignez toutes les nations, les baptisant au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et les enseignant de garder tout ce que je vous ai commandé. Et voici, je suis toujours avec vous jusques à la fin du monde. Amen. » C’est la grande mission que chaque chrétien a reçue.

Dans Actes 1:8, Jésus demanda instamment à Ses disciples d’être des hommes de fer : « Mais vous recevrez la vertu du Saint-Esprit qui viendra sur vous ; et vous me serez témoins tant à Jérusalem qu’en toute la Judée, et dans la Samarie, et jusqu’au bout de la terre. »

Dans Jérémie 1:17-19, nous voyons Dieu faire de Jérémie un homme de fer : « Toi donc, trousse tes reins, et te lève, et dis-leur toutes les choses que je te commanderai ; ne crains point de te montrer devant eux, de peur que je ne te fasse mettre en pièces en leur présence. Car voici, je t’ai aujourd’hui établi comme une ville forte ; et comme une colonne de fer, et comme des murailles d’airain, contre tout ce pays-ci, c’est-à-dire, contre les Rois de Juda, contre les principaux du pays, contre ses Sacrificateurs, et contre le peuple du pays. Et ils combattront contre toi, mais ils ne seront pas plus forts que toi ; car je suis avec toi, dit l’Eternel, pour te délivrer. »

Ceux qui croient que Jésus est notre Seigneur et notre Sauveur ; qu’Il a payé pour nos péchés ; qui tiennent compte de Ses enseignements et les suivent ; ceux-là sont des Hommes de Fer. Affranchissez-vous des désirs de ce monde et adoptez Son message de la vie éternelle. Continuez à déclarer Sa Vérité, car on vous a donné une puissante bénédiction.




La destruction de la moralité et de la dévotion

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Mai 2023

« Et l’Eternel dit : Parce que le cri de Sodome et de Gomorrhe est augmenté, et que leur péché est fort aggravé ; je descendrai maintenant, et je verrai s’ils ont fait entièrement selon le cri qui est venu jusqu’à moi ; et si cela n’est pas, je le saurai. »

Genèse 18:20-21

« Toutefois le fondement de Dieu demeure ferme, ayant ce sceau : le Seigneur connaît ceux qui sont siens ; et, quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se retire de l’iniquité. »

2 Timothée 2:19

Les plus grands empires de l’histoire se sont tous écroulés. De nombreux historiens ont émis une multitude de raisons provocant leur fin. Plusieurs déclarent qu’ils se sont mis à décliner dès leur naissance. D’autres croient qu’il s’agissait de fléaux, et d’autres encore pensaient que cela résulta d’une invasion ou d’une guerre.

L’ancien Empire romain, centré sur la ville de Rome, fut établi en 27 av. J.-C. à la suite de l’écroulement de la République romaine et se poursuivit jusqu’au déclin final de l’empire en Occident au 5e siècle.

Dans le volume définitif d’Edward Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain, il identifia cinq causes majeures derrière la chute de l’un des plus grands empires. M. Gibbon déclara que, d’abord et avant tout, il y eut la rupture de la famille. Ensuite, la taxation croissante. Pour conclure sa liste, Gibbon inscrivit un insatiable désir de plaisirs, une insoutenable accumulation d’armement et enfin la décadence de la religion.

Contempler l’abîme

Combien des raisons écrites sur cette liste de Gibbon reflètent l’Amérique moderne ? Y aurait-il un doute à savoir que nous nous trouvons au bord du précipice d’une chute vertigineuse ? Dans son Manifeste communiste, Karl Marx en appela de l’abolition de la famille. Marx déclara que le communisme s’assurerait que les enfants soient éduqués par l’état et non par les parents.

Aujourd’hui, l’attaque contre la dynamique familiale remonte à l’École de Frankfurt. Un de ses érudits les plus célèbres, Herbert Marcuse, émigra aux États-Unis en 1930. Son livre, Eros et la civilisation, était un best-seller en 1959. Et beaucoup croient que ce fut cet ouvrage qui conduisit à la révolution sexuelle des années 1960.

Marcuse explique pourquoi il était important de détruire la famille :

« Le corps dans son entier deviendrait … un objet duquel se réjouir – un instrument de plaisir. Ce changement dans la valeur et la portée des relations libidinales conduirait à une désintégration des institutions par lesquelles les relations interpersonnelles privées ont été organisées, particulièrement la famille monogamique et patriarcale. »

Patrisse Cullors, cofondatrice de Black Lives Matter, montre son salut marxiste. Un des principes guides de BLM est la destruction du noyau familial.

Patrisse Cullors cofonda le mouvement Black Lives Matter et déclare être une marxiste de formation. Un des principes guides de BLM est la destruction du noyau familial. Grâce aux centres d’endoctrinement d’aujourd’hui (alias les écoles publiques) poussant la Théorie de la Critique Raciale, la fluiditié et la transition du genre, le conflit radical contre la famille atteint un niveau catastrophique.

Où est allé mon argent ?

Une des propositions clés du Résident Biden durant sa campagne était l’enlèvement des coupures de taxes implantées pendant la présidence de Donald Trump. Le vieux mantra de « ces coupures ne bénéficieront qu’aux riches » marquait tous ses discours. Et ne voilà-t-il pas qu’un des premiers items de son programme après avoir envahi la Maison Blanche fut d’augmenter la taxation.

Les politiciens sont vite à exiger une augmentation de taxe, car ils peuvent se retourner et dévier cet argent vers leurs propres districts. Cela dorlote les électeurs et leur permet de rester en poste. On blâme le Parti démocrate depuis longtemps à propos des taxes et des dépenses, mais elles prévalent aussi du côté des Républicains.

Grâce à la Loi de Réduction de l’Inflation de Biden, l’économie a subi beaucoup de dommages. De nombreuses famille vivant déjà d’une paie à l’autre, doivent maintenant choisir quelle facture payer ou quel repas sauter. À cause de la menace d’augmentation de taxes pour pallier cette politique défaillante, le point de rupture approche.

De la révolution sexuelle aux personnes attirées par les mineurs

Des déviantes années 1960 où sont nés la drogue, le sexe et le rock-and-roll, à la débauche homosexuelle et au mouvement transgenre d’aujourd’hui, l’Amérique est vraiment tombée dans un style de ville hédoniste. À chaque étape de cet itinéraire, nous avons été témoins de l’accroissement de la dépravation dans la recherche du plaisir.

L’apôtre Paul s’est montré prophétique quand il a écrit aux Galates :

« Car les œuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont l’adultère, la fornication, la souillure, l’impudicité, l’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les gourmandises, et les choses semblables à celles-là ; au sujet desquelles je vous prédis, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

La prolifération de la pornographie et du sexe avant le mariage ont détruit la portée morale de l’Amérique. Plus de la moitié des mariages finissent en divorce. Un tiers des enfants américains grandissent sans leur père biologique. Le lien direct entre des enfants grandissant sans figure paternelle et le taux croissant de criminalité est stupéfiant.

La chrétienté et sa mort

Il y a déclin constant de l’assistance aux églises. Beaucoup de gens n’y ont pas pensé à deux fois lorsque, pendant la pLandémie, les bars et les clubs de danseuses sont demeurés ouverts alors que les églises étaient fermées. Les bergers ont volontiers laissé se débrouiller tout seul le troupeau sans surveillance.

Un grand nombre de ces églises et de leurs leaders « spirituels » sont tièdes. On ne donne plus de viande solide de Sa Parole à ceux qui assistent encore. Ces membres se réjouissent probablement de la liberté qu’ils ont de faire ce qu’ils désirent sans crainte et sans jugement de la part de la chaire. Ils n’ont pas à s’en faire.

À cause de leaders comme Joël Osteen, le pseudo-christianisme laisse un trou béant dans notre cheminement spirituel. À propos de l’homosexualité, cet auteur et « prêcheur » bien connu mondialement a ceci à dire :

« Je crois que Dieu insuffle Sa vie dans chaque personne. Nous sommes tous dans un parcours. Personne n’est parfait. La Bible dit que le péché est l’orgueil, le péché est l’ambition égoïste … Je crois que chaque personne est faite à l’image de Dieu, et vous devez accepter chacun comme il est pendant son parcours … les Écritures enseignent la manière par laquelle les gens vont reconnaître Ses disciples, c’est-à-dire, par l’amour que nous avons les uns pour les autres et donc, je ne prêche pas la haine ou de rabaisser les gens. Je ne suis pas ici pour dire à chacun ce qu’il fait de mal. »

Dans une entrevue avec la Presse Associée, le pape François qualifia les lois criminalisant l’homosexualité de fondamentalement « injustes ». À plusieurs reprises, il s’est fait le champion des droits

Le pape François s’est souvent fait le champion des droits des homosexuels et a pris la défense de l’inclusion du peuple LGBTQ au sein de la vie catholique.

des homosexuels et a pris la défense de l’inclusion du peuple LGBTQ au sein de la vie catholique. François a aussi déclaré que la pédophilie est une maladie et que nous ne devons pas juger ceux qui en sont affligés. Pas étonnant qu’il ait affirmé que la Bible avait tort.

Prévenus et prémunis

Le prophète Ésaïe a écrit : « Certes Jérusalem est renversée, et Juda est tombé ; parce que leur langue et leurs actions sont contre l’Eternel, pour irriter les yeux de sa gloire. Ce qu’ils montrent sur leur visage rend témoignage contre eux, ils ont publié leur péché comme Sodome, et ne l’ont point célé ; malheur à leur âme, car ils ont attiré le mal sur eux ! » (Ésaïe 3:8-9).

Nous avons été prévenus par Sa Sainte Parole que des gens se rebelleraient contre Ses lois morales. Faudra-t-il que nous perdions toutes nos possessions mondaines avant que les gens se mettent à crier pour obtenir miséricorde ? Sans Son code moral, l’Amérique est condamnée à répéter ce qu’ont vécu les empires précédents.

Ces soi-disant bergers ont grand besoin de tenir compte de cet avertissement et de remplacer les doctrines des hommes par Sa Parole. La fidélité, la pureté et la sainteté doivent être tenues pour votre priorité. Nous devons nous montrer résolus dans notre dépendance envers Dieu pour avoir la grâce d’être dignes de Lui.


Par Sandra Myers

Les chrétiens deviennent-ils un sujet de raillerie ?

 

« Et que mon peuple, sur lequel mon Nom est réclamé, s’humilie, et fasse des prières, et recherche ma face, et se détourne de sa mauvaise voie, alors je l’exaucerai des cieux, et je pardonnerai leurs péchés, et je guérirai leur pays. »

2 Chroniques 7:14

Avant le passage cité ci-haut, le roi Salomon et son peuple venaient tout juste de compléter et de dédicacer le temple à l’Éternel et la gloire du Seigneur remplissait la maison. Tous les enfants de Dieu adoraient et louaient le Seigneur pour Sa bonté et Sa miséricorde.

Après cette célébration, l’Éternel rappela Son alliance à Salomon et à son peuple. Ce n’est pas une nouvelle alliance. C’est la même alliance qu’Il passa avec Abraham. Mais encore ici, Il établit clairement à Son peuple le sérieux des responsabilités et les graves conséquences s’ils cessent de Le suivre seul :

« Mais si vous vous détournez, et si vous abandonnez mes statuts, et mes commandements que je vous ai proposés, et que vous vous en alliez et serviez d’autres dieux, et vous prosterniez devant eux ; je les arracherai de dessus ma terre, que je leur ai donnée, et je rejetterai de devant moi cette maison, que j’ai consacrée à mon Nom, et je ferai qu’elle sera un sujet de raillerie parmi tous les peuples. Et quiconque passera près de cette maison, qui aura été haut élevée, sera étonné, et on dira : Pourquoi l’Eternel a-t-il traité ainsi ce pays, et cette maison ? Et on répondra : Parce qu’ils ont abandonné l’Eternel le Dieu de leurs pères, qui les avait retirés du pays d’Egypte, et qu’ils se sont attachés à d’autres dieux, et se sont prosternés devant eux, et les ont servis, à cause de cela il a fait venir tout ce mal sur eux » (2 Chroniques 7:19-21).

Est-ce que l’Amérique, jadis fondée sur une assise biblique, est en train de suivre les mêmes traces que l’ancien Israël ?

Les chrétiens d’Amérique deviendront-ils un sujet de raillerie ?

Dans des conversations et des lettres provenant d’amis de ce ministère, nous semblons tirer les mêmes conclusions : comme on dit, l’Amérique est une balle de neige se dirigeant vers l’enfer. Il semble n’y avoir aucune fin à la profondeur de dépravation dans laquelle plonge l’Amérique.

Selon un sondage de 2021, on estime que 63 % d’Américains déclarent être chrétiens. Dans un sondage Gallup de mars 2022, on voyait que 7,2 % des adultes s’identifient aux lesbiennes, aux gays, aux bisexuels, aux transgenres ou à quelque chose d’autre que les hétérosexuels. Alors pourquoi l’Amérique est-elle soudainement étranglée et contrôlée par une population aussi minuscule ? Où est la tempête de protestation des 63 % des soi-disant chrétiens ?

Chrétienté homogénéisée

La définition d’homogénéisé est le mélange d’éléments différents, spécialement en réduisant un élément en particules et en les dispersant au travers d’une autre substance. Le monde a-t-il si bien brisé la chrétienté en minuscules particules et nous a mélangé au monde qu’il a presque rendu la chrétienté méconnaissable et nous a enlevé tout pouvoir ?

Et est-ce que nous, qui nous appelons chrétiens (les élus appelés du nom de Dieu), sommes devenus si engourdis par cette homogénéisation que nous en soyons venus à préférer notre état dilué au lieu d’être un peuple particulier, mis à part en tant que témoins de Dieu et de Son salut ? Le monde peut-il faire la différence entre lui et nous ?

Nous humilier devant Dieu

Malheureusement, une grande partie du leadership du grand courant chrétien ressemble au Pharisien de Luc 18:11-14. Orgueilleux, vantard, suffisant et plus encore. Qu’y a-t-il d’étonnant à ce que la chrétienté se soit homogénéisé ?

« Le Pharisien se tenant à l’écart priait en lui-même en ces termes : ô Dieu ! je te rends grâces de ce que je ne suis point comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni même comme ce péager. Je jeûne deux fois la semaine, et je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le péager se tenant loin, n’osait pas même lever les yeux vers le ciel, mais frappait sa poitrine, en disant : ô Dieu ! sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! Je vous dis que celui-ci descendit en sa maison justifié, plutôt que l’autre ; car quiconque s’élève, sera abaissé, et quiconque s’abaisse, sera élevé. »

En tant que pays, nous savons que nous sommes dans le trouble. Si le monde réussit ce qu’il veut, notre Sauveur deviendra un sujet de moquerie – méprisé et ridiculisé chez les païens. Mais Son Alliance tient toujours pour nous. Nous devons toujours témoigner et attester de Sa Puissance et de Sa Gloire à ce monde par le Salut en Jésus-Christ, Son Fils, notre Rédempteur.

Il n’en tient qu’à nous, l’humble résidu, de réveiller un esprit de repentir, d’humilité, de joie et de louange à notre Seigneur. Je crois que nous humilier et nous détourner de nos voies méchantes n’est pas chose passive. Comme chrétiens, nous devons réclamer notre propre particularité, nous dé-homogénéiser de la folie du monde que celui-ci adopte ; parler contre les choses qui confrontent le dessein de Dieu ; et répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

« Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9).




Le « Soyez woke, faites faillite » frappe encore

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Avril 2023

Par Jerry Barrett

Quand la bonne santé mentale reviendra-t-elle ?

« Ne vous amassez point des trésors sur la terre, que les vers et la rouille consument et que les larrons percent et dérobent. »

Matthieu 6:19

« Or ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation, et dans le piége, et en plusieurs désirs fous et nuisibles, qui plongent les hommes dans le malheur, et dans la perdition. »

1 Timothée 6:9

L‘expression « Soyez woke, faites faillite » fait maintenant partie du langage courant. En termes profanes, « woke » (éveillé) transmet comme message que vous êtes socialement au courant des problèmes systémiques de la société. Malheureusement, être « woke » ne paiera pas votre hypothèque, vos factures ni ne mettra de la nourriture sur votre table.

Il y a un grand nombre de compagnies qui ont courbé l’échine devant l’extrême gauche et deviennent des participants volontaires de cette nouvelle folie. Disney s’avère l’exemple le plus évident de cet état d’esprit. Promouvant l’homosexualité et le transgenrisme chez la jeunesse américaine, cette ancienne industrie géante du divertissement n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Cette lubie n’est pas nouvelle. Pour ceux qui ont grandi dans les années 1960, on entendait partout le mantra « Faire l’amour et pas la guerre ». Le sexe, la drogue et le rock-and-roll étaient au goût du jour. Pour ceux qui ont grandi dans les années 1970-80, le narcissisme, les grosses chevelures, la musique disco et, eeeek !, les pantalons à pattes d’éléphant constituaient la norme.

La folie actuelle du style de vie débauché va certainement s’évanouir dans les annales de l’histoire. Toutefois, les débris et les détritus laissés par ce mouvement vont joncher le paysage pendant un bon bout de temps. Malheureusement, les leaders wokes de l’industrie vont laisser un héritage terni de tromperie et de maux de tête.

Gouvernance Sociale de l’Environnement (GSE)

Qu’est-ce que la GSE ? L’extrême gauche la décrit comme un critère pour prendre des décisions stratégiques d’investissement afin d’aider les causes environnementales et sociales. Les législateurs fédéraux et des états ont commencé à passer des lois et des règlements pour obliger les compagnies à remettre des rapports de GSE. En d’autres mots, la GSE est très semblable aux « pointages de crédit social » appliqués aux individus.

Les exécutifs d’entreprise qui ont souscrit à cette façon de penser ont transformé leurs compagnies en foyers de guerriers de la justice sociale. Au lieu de concentrer leurs efforts à générer des profits pour les actionnaires, à créer des emplois et à développer des produits innovateurs pour les consommateurs, ces compagnies mènent aujourd’hui la guerre culturelle visant à promouvoir la théroe critique de la race et à redéfinir les genres.

Pourquoi cela a-t-il de l’importance ?

La question à un million de dollars que certains d’entre vous vous posez probablement, c’est pourquoi cela a-t-il de l’importance ? Cela ne m’affecte pas, ni ma famille, alors pourquoi aborder le sujet ? L’auteur de cet article déteste être celui qui apporte de mauvaises nouvelles, mais comme le prouvent les événements récents, tout ce que la gauche extrême dérange affecte chacun d’entre nous de manière exponentielle.

La GSE a affecté massivement l’énergie sur laquelle nous avons appris à dépendre. Sa cible principale est l’industrie du pétrole et du gaz. Ces alarmistes climatiques qui exigent du régime Biden qu’il restreigne le forage et la fabrication de produits pétroliers ont eu un impact direct sur le prix que vous payez à la pompe. De la même façon, la guerre contre l’industrie du charbon affecte le prix de votre énergie, de même que votre dépendance. À mesure que de plus en plus de ces industries prennent le virage de l’autonomie avec le pouvoir éolien et solaire, le déferlement des pannes électriques dues aux coupures d’énergie vont se multiplier.

Pour ceux qui investissent leur argent durement gagné dans les actions et les fonds mutuels, ils le font dans l’espoir de faire un bon profit. Il y a aussi un grand nombre de comptes de retraites qui sont lourdement investis dans les fonds mutuels.

Comme on peut le concevoir, les investissements dans les compagnies qui mettent l’accent sur l’importance du GSE offrent un retour d’investissement beaucoup plus bas que la normale. Les gérants de ces fonds mutuels devraient ressentir l’obligation morale de protéger l’argent de leurs clients, mais dans la société d’aujourd’hui, ce n’est pas souvent le cas.

Projet de loi Glass-Steagall

Après le crash boursier de 1929, le sénateur Carter Glass (D-VA) et le représentant Henry Steagall (D-AL) commanditèrent un projet pour réformer la banque. Fondamentalement, le Projet de Loi Glass-Steagall empêchait les sociétés de surveillance et les banques d’investissement de s’emparer des dépôts.

Comme l’homme a l’habitude de faire, cependant, on juge les idéologies malléables et on y ajoute des échappatoires pour refléter la mentalité du moment. Dans les années 1990, la Loi Glass-Steagall fut pillée et n’était plus une pièce viable de la législation.

Projet de Loi Dodd-Frank

À la suite de la Grande Récession de 2008, le Président Barack Obama proposa une grande refonte du système de réglementation financière. Le représentant Barney Frank (D-MA) et le sénateur Chris Dodd (D-CT) présentèrent cette législation en 2009. Cela apporta des changements dans chaque partie de l’industrie des services financiers du pays. Dodd-Frank est considéré par un grand nombre de gens comme une des lois les plus significatives adoptées durant la présidence Obama.

Les personnages de l’investissement bancaire déclarèrent que cela accroîtrait l’exploitation des opérations de données. Un important lobby de Wall Street signifia son soutien envers la loi, et conseilla vivement au Congrès de ne pas la changer ou l’abroger afin d’empêcher qu’une loi plus forte soit adoptée. À cause des pesants coûts associés à Dodd-Frank, les petites banques furent forcées de mettre fin à leurs services de contrôle gratuit, de même que les hypothèques et les emprunts de voitures.

Une autre dépression est-elle imminente ?

Bernie Marcus, fondateur de Home Depot, déclara en peu de mots que les Américains doivent « se réveiller » après que la Banque de Silicone Valley (une banque woke) se soit effondrée parce qu’elle était « plus préoccupée par le réchauffement global que par les ristournes aux actionnaires ». M. Marcus poursuivit, « La Fed continue à faire grimper les taux, et l’inflation poursuit son chemin dans la mauvaise direction … Nous avons une administration … qui persiste à parler du bon vieux temps et comme nous étions bien. »

La Banque de Silicone Valley (BSV) est la seconde plus grosse faillite bancaire de l’histoire des États-Unis. Les effets de vague ont déjà entamé une réaction en chaîne économique. La Banque Signature, la troisième plus grosse faillite bancaire de l’histoire des États-Unis, fut le domino suivant à tomber. Ironie du sort, un des membres du comité directeur de la Banque Signature n’est nul autre que Barney Frank. Beaucoup d’autres ont vu plonger la valeur de leurs actions, plusieurs jusqu’à soixante-quinze pourcent !

Est-ce le renard qui garde le poulailler ?

Les travaux internes de ces institutions sont rarement connus. La plupart du temps, il faut un événement catastrophique pour que même une parcelle de vérité puisse voir la lumière du jour. Grâce au South China Morning Post, nous savons maintenant qu’il y a un lien entre la BSV et la Chine. À la fin des années 1990, la BSV fut la première institution financière à servir les compagnies chinoises en démarrage.

N’est-ce pas choquant de la part du régime Biden de donner instruction à la FDIC et à la Réserve Fédérale de se frayer un chemin dans tous les comptes de dépôt de la banque – dont une portion significative sont des comptes appartenant à la Chine ? La circonstance pourrait être innocente, mais cela nous pousse à nous demander si Biden ne serait pas allié avec le gouvernement communiste chinois.

Le pointage de crédit social et la monnaie digitale

La Chine communiste a lancé son yuan digital en 2022. Cette monnaie digitale est le point d’appui du système de crédit social. Pour ceux qui obéissent aux décrets tyranniques du gouvernement,

Pour ceux qui obéissent aux décrets tyranniques du gouvernement, un pointage de crédit social plus élevé permettra à cet individu de recevoir des avantages qui ne seront pas offerts à ceux qui ont des pointages plus bas.

un pointage de crédit social plus élevé leur permettra de recevoir des avantages qui ne seront pas offerts à ceux qui ont des pointages plus bas. De plus, si cette personne utilise les médias sociaux pour faire la promotion des ordres draconiens du gouvernement, son pointage s’accroîtra. Ceux qui s’opposent aux leaders pourront se considérer chanceux d’avoir un quignon de pain moisi.

Le 9 mars 2022, le Résident Biden émit l’Ordre Exécutif 14067 intitulé « Garantie de Développement Responsable des Actifs Digitaux ». Biden a signalé être prêt à suivre l’exemple chinois dans le spectre de la monnaie digitale et, bien sûr, un pointage de crédit social ne sera pas loin derrière, n’est-ce pas ?

La Réserve Fédérale embarque dans cette proposition. Connu sous le nom de Devises Digitales de Banque Centrale (DDBC), ce système digital centralisera les informations et les avoirs des Américains dans une banque de données contrôlée par le gouvernement des États-Unis. Le rêve de tout dirigeant autoritaire devenu réalité, car chaque transaction sera retracée.

Comme le système de pointage de crédit social de la Chine, si le potentat résidant au 1600 Pennsylvania Avenue – ou un de ses laquais institutionnels – a connaissance de votre récent achat d’un AR-15, des fonds pourraient mystérieusement disparaître de votre compte digital pour vous punir de cette action monumentale. Cependant, si vous êtes un activiste pro-avortement, qui dit qu’il n’apparaîtra pas une centaine de dollars d’extra dans votre compte ?

Comme le déclara un jour l’auteur et journaliste PJ O’Rourke, « Donner de l’argent et du pouvoir au gouvernement, c’est un peu comme donner du whiskey et les clés de la voiture à des adolescents. » Grâce à une monnaie digitale, le gouvernement fédéral aura le contrôle final sur la façon que seront construites les usines, sur ce que les entreprises feront comme profit et quel individu se qualifiera pour obtenir un prêt pour une maison ou pour une voiture.

Alors que ces « hommes » croient que l’accumulation des richesses est le but ultime à atteindre, ils se trompent cruellement. L’apôtre Paul explique : « Car c’est la racine de tous les maux que la convoitise des richesses » (1 Timothée 6:10).

Ceux qui convoitent ce qui est au-delà du nécessaire pour survivre vont souffrir. Paul note ceci :

« De vaines disputes d’hommes corrompus d’entendement, et privés de la vérité, qui estiment que la piété est un moyen de gagner » (1 Timothée 6:5).

« Car nous n’avons rien apporté au monde, et aussi il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Mais ayant la nourriture, et de quoi nous puissions être couverts, cela nous suffira. Or ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation, et dans le piége, et en plusieurs désirs fous et nuisibles, qui plongent les hommes dans le malheur, et dans la perdition » (1 Timothée 6:7-9).

Nous savons tous que nous avons besoin d’argent pour vivre. Autrement, comment quelqu’un pourrait-il nourrir sa famille et mettre un abri sur sa tête ? Il y a beaucoup de passages dans la Bible qui nous recommandent de mettre en réserve des choses pendant que les temps sont favorables en prévision des temps difficiles. La chose la plus importante que nous devons mettre en réserve, toutefois, c’est le trésor au ciel. Que la grâce soit avec vous.

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Par Sandra Myers

Les raclées vont se poursuivre jusqu’à ce que la moralité s’améliore

 

« Or je vous exhorte, mes frères, de prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et de vous éloigner d’eux. Car ces sortes de gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre, et par de douces paroles et des flatteries ils séduisent les cœurs des simples. »

Romains 16:17-18

« Le gouvernement nous craint-il ? Ou avons-nous peur du gouvernement ? Quand le peuple a peur du gouvernement, la tyrannie a trouvé victoire. Le gouvernement fédéral est notre serviteur, pas notre maître ! »

Thomas Jefferson

Nous vivons une ère de peur. Ne vous y trompez pas, mes amis, cette peur est utilisée intentionnellement pour nous forcer à la soumission. Après chaque coup, on s’attend à ce que vous souriiez avec appréciation à vos abuseurs et dites « Merci, puis-je en avoir un autre ? ». Non seulement êtes-vous battu avec l’intention de vous soumettre, mais cette raclée a aussi un impact sur nos générations futures. Nous en voyons déjà les effets.

Nous rendre malléables pour le coup final

Coup moral : Enlever la prière des écoles a été un des premiers pas vers la destruction de la moralité, car la foi en Jésus-Christ est le fondement et la source de notre liberté ; « l’amour libre » détruisit l’alliance du mariage ; l’avortement sur demande, même jusqu’au moment de la naissance, a créé le mépris subséquent envers la vie humaine à tous les stades, même à l’âge d’or.

« Un mensonge ne devient pas la vérité, le mal ne devient pas le bien et ce qui est mauvais ne devient pas bon simplement parce que c’est accepté par la majorité. » [Booker T. Washington]

Intensifier leur jeu vers le contrôle fondé sur le traumatisme : des programmes conduits avec en tête votre soumission

Crises sanitaires : La campagne Covid. Ils veulent vous masquer, vous distancier et vous vacciner – par la force, si nécessaire ! La peur continuelle des variants. Les complications et les morts dues aux « vaccins ». Ils vous couvrent de honte et font même pression sur votre famille afin qu’elle vous ostracise si vous refusez. L’émission de passeports vaccinaux pour entrer dans les espaces publics et les places d’affaires, de même que pour maintenir votre emploi.

Changement climatique : Selon les derniers 50 ans de prédictions des « experts », le monde aurait dû prendre fin il y a maintenant longtemps à cause du réchauffement climatique ou du refroidissement climatique, tout dépendant qui faisait la sinistre prédiction de l’époque.

La peur basée sur le traumatisme, contrôle et soumission à leur meilleur.

Anarchie : Le définancement de la police ; émeutes, incendies criminels, pillages, vols, protestations « pacifiques » ; Soros met en place des procureurs qui relâchent même des meurtriers sans caution.

Confusion des genres : Des hommes dans les toilettes des filles ; les hommes peuvent avoir des bébés ; des hommes dans les compétitions sportives des femmes ; des spectacles « familiaux » de drag queen avec des heures de contes.

Pénuries et insécurité alimentaire : Gazoline, couches et lait maternisé pour bébé, œufs, laiterie, poulet, bœuf. Certaines sont provoquées (comme pour le papier de toilette et les masques) afin d’instiller la peur. Puces d’ordinateur. Le bois. Les maisons. Les camionneurs. L’emploi – fermetures dues au programme Covid.

Autres événements utilisés afin d’ajouter à la peur et au traumatisme : Inflation hors contrôle ; ouverture des frontières ; fentanyl ; propagande de guerre ; marxisme culturel ; effacement de l’histoire ; fausses nouvelles ; capitalisme de copinage ; Biden et la Chine ; commerce interne ; défaillance bancaire ; bulle immobilière, etc

Avec chaque cycle d’événements traumatiques, le gouvernement assure les masses de son « aide ». L’intention est de créer de l’amour imaginaire, de la confiance et de la fiabilité envers l’élite et le gouvernement qui sont là pour nous sauver. Les Américains se font flageller afin d’être soumis au 1 % – les abuseurs. Comment cela se fait-il ?

Le syndrome d’attachement traumatique

Similaire en bien des points au Syndrome de Stockholm, le Syndrome d’attachement traumatique, ou contrôle mental fondé sur le traumatisme, est une réaction psychologique face au traumatisme ou à l’abus dans lequel la victime développe une réaction de sympathie ou positive envers ses abuseurs.

Ce lavage de cerveau est renforcé par des cycles continus d’abus (ou de peur), ce qui explique pourquoi l’Amérique vit une crise après l’autre. Les abusés (le grand courant de la population) sont tellement traumatisés qu’ils ne peuvent plus penser par eux-mêmes. Cet impuissance et ce désespoir intellectuels font que les abusés voient chez les abuseurs des figures de sauveurs. Les abusés, incapables de briser le cycle, iront jusqu’à défendre leurs abuseurs, étant devenus indolents, sans esprit, sans âme.

Finalement

Ne craignez pas ce que ces abuseurs peuvent faire à votre corps, mais craignez ce qu’ils peuvent faire à votre âme et à celle de ceux que vous aimez. À travers toutes les façons qu’ils emploient pour vous battre et vous amener à la soumission, rappelez-vous que la vraie liberté se trouve en Jésus-Christ.

« Or je vous exhorte, mes frères, de prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et de vous éloigner d’eux » (Romains 16:17).

« Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renoncent par leurs œuvres ; car ils sont abominables, et rebelles, et réprouvés pour toute bonne œuvre » (Tite 1:16).




D.577 – Marie : mère de Jésus – sa virginité – ses autres enfants

Par Roch Richer

À la vue des événements actuels, nous croyons être arrivés tout prêt des temps de la fin, en cette période de profondes ténèbres. Tous les signes de dégradation spirituelle se répandent comme un cancer qui se généralise. Plus ou moins consciemment, un nombre croissant de gens se rendent compte que les choses ne vont qu’en empirant. Cependant, bien peu de gens sont en mesure de mettre le doigt sur le problème. Alors, la majorité de ceux qui croient en un Dieu, quelle que soit leur vision de ce Dieu, vont tenter de se réfugier dans les croyances de leur enfance et retourner à leur ancienne religion.

C’est le cas dans le monde catholique. Le culte à la « Vierge Marie » semble reprendre de la vigueur, même chez ceux qui reconnaissent que leur pape actuel est un véritable renégat s’affichant de plus en plus comme tel.

Mais rendre un culte à la « Vierge Marie » est-il une pratique chrétienne accomplissant la volonté de Dieu telle qu’enseignée dans les Saintes Écritures ? Dans ce document, nous allons citer le Catéchisme pour adultes, rédigé par les Évêques de France de l’Association épiscopale catéchistique. édition 1991, et qui cite lui-même Les Actes du Concile Vatican II, Lumen Gentium, Édition du Cerf, 1966. Nous comparerons ces citations avec la Bible de David Martin, 1744, fondée sur les Textes Reçus originaux. Nous allons explorer tous les versets qui mentionnent la mère de Jésus, Marie, femme de Joseph, afin de voir s’ils soutiennent la vision proposée par l’Église catholique concernant le « Vierge Marie ».

  1. La naissance de Jésus

Beaucoup de passages de l’Ancien Testament ont prophétisé la venue du Christ sur terre, mais un en particulier annonça Marie.

Ésaïe 7:14

« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son Nom EMMANUEL. »

Il y a certains théologiens, surtout chez les Juifs orthodoxes, qui affirment que le mot hébreu almah doit être traduit par « jeune fille » ou « jeune femme », mais il veut principalement dire « vierge ». Or, nous lisons, dans Matthieu 1:22-23, que l’évangéliste cite le prophète et dit explicitement qu’il s’agit d’une « vierge » : « Or tout ceci est arrivé afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par le Prophète, en disant : Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS. » Le mot original grec est parthenos qui signifie bien « vierge ».

Il est étrange que la Bible catholique de Jérusalem ait traduit almah par « jeune fille », alors que l’Église catholique, comme nous allons le voir, insiste sur la « virginité perpétuelle » de Marie.

La logique même du verset d’Ésaïe exige qu’il s’agisse d’une vierge. Dieu a dit qu’Il donnerait un signe, c’est-à-dire qu’Il effectuerait un miracle à la démonstration irréfutable. Or, qu’y aurait-il eut de miraculeux à ce qu’une « jeune fille » tombât enceinte ? Des milliards de jeunes filles ont eu un fils ! Allons-nous croire l’évangéliste Matthieu inspiré par Dieu qui s’est servi du mot grec parthenos pour traduire le mot grec almah, ou allons-nous croire des théologiens juifs ou judaïsants qui ne veulent surtout pas croire que Jésus fut le Christ annoncé ?

Oui, Dieu a bel et bien inséminé une jeune fille vierge de Judée, du nom de Marie, en insérant dans son ventre le Germe prophétisé, c’est-à-dire, un embryon complet qu’Il avait préparé avant même la création du monde et destiné à être l’Agneau de Dieu.

Ésaïe 4:2

« En ce temps-là le Germe de l’Eternel sera plein de noblesse et de gloire, et le fruit de la terre plein de grandeur et d’excellence, pour ceux qui seront réchappés d’Israël. »

Jérémie 23:5

« Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, que je ferai lever à David un Germe juste, qui régnera comme Roi ; il prospérera, et exercera le jugement et la justice sur la terre. »

Jérémie 33:15

« En ces jours-là, et en ce temps-là je ferai germer à David le Germe de justice, qui exercera le jugement et la justice en la terre. »

Zacharie 3:8

« Ecoute maintenant, Jéhosuah, grand Sacrificateur, toi, et tes compagnons qui sont assis devant toi, parce que ce sont des gens qu’on tient pour des monstres, certainement voici, je m’en vais faire venir Germe, mon serviteur. »

Zacharie 6:12

« Et parle-lui, en disant : Ainsi a parlé l’Eternel des armées, disant : Voici un homme, duquel le nom est Germe, qui germera de dessous soi, et qui bâtira le Temple de l’Eternel. »

Germe : n.m. (lat. germen) 1. Plantule. 2. Bourgeon rudimentaire qui se développe sur certains organes souterrains (pomme de terre). [Dictionnaire Petit Larousse, 2011.]

Plantule : Embryon d’une plante contenu dans la graine. SYN. : graine. [Dictionnaire Petit Larousse, 2011.]

Dieu avait donc planifié créer un Germe avant la fondation du monde afin qu’Il devienne le Sacrifice expiatoire pour tous nos péchés. « Mais par le précieux sang de Christ, comme de l’agneau sans défaut et sans tache, déjà ordonné avant la fondation du monde, mais manifesté dans les derniers temps pour vous » (1 Pierre 1:19-20). Tout cela nous amène au point de discussion suivant.

  1. La virginité de Marie, l’humanité de Jésus

Sachant par avance tout ce qui allait survenir dans l’histoire de l’humanité, parce qu’Il ne vit pas dans le temps, Dieu forma un embryon divin complet dans lequel Il allait vivre revêtu de la chair humaine, par la puissance de Son Saint-Esprit, une fois implanté dans le ventre de la vierge Marie. Emmanuel, Dieu fait homme. Cet embryon, ce Germe divin, n’hérita pas de la nature humaine par le biais de Marie, car cela aurait impliqué que Dieu eût dû engendrer un ovule de Marie. Or, dans Ses prophéties, Dieu ne parle pas d’un « spermatozoïde divin », mais d’un Germe entier, ce qui écarte l’hypothèse de la passation de la nature humaine de Marie à Jésus.

Le Christ n’avait pas la nature humaine en Lui, c’est-à-dire, un esprit charnel que vient ensuite accompagner le Saint-Esprit lors de la conversion d’un chrétien. Jésus possédait uniquement l’Esprit de Dieu. « Car le bon plaisir du Père a été que toute plénitude habitât en lui » (Colossiens 1:19). C’est pour cette raison qu’il Lui a été possible de ne jamais pécher, car Dieu n’est pas tenté par le mal et Il a la capacité de ne jamais le commettre.

Nous pouvons dire en toute certitude que Marie, fiancée de Joseph, fut choisie par Dieu pour être la mère-porteuse de Jésus. Dans son utérus, son placenta nourrit le fœtus de Jésus pour qu’Il arrive sainement à terme. Après la naissance du Christ, Joseph et Marie, parents adoptifs de Jésus, L’entretinrent dans Ses besoins physiques. C’était la véritable mission que Dieu leur avait confiée, ni plus ni moins. Aller au-delà de cela, c’est risquer de dénaturer la mission en question. Ce que n’hésitent pourtant pas à faire les « pères » de l’Église catholique avec leurs interprétations dangereuses, comme nous le voyons dans le Catéchisme pour adultes, en page 213 :

« Marie “toujours vierge”

« La conception virginale de Jésus signifie son origine à la fois divine et humaine. Jésus a Dieu seul pour Père. Mais la foi de l’Église [catholique] a scruté le rapport entre maternité et virginité de Marie. Elle a vu dans cette virginité le signe de la consécration absolue de la Mère au Fils, le signe de la disponibilité totale de Marie à l’œuvre de Dieu.

« Aussi la foi chrétienne [la foi catholique] a-t-elle reconnu en Marie celle qui est toujours vierge, la Vierge par excellence. Elle tient que la naissance de Jésus n’a pas porté atteinte à la virginité de sa mère et que Marie est restée vierge pendant toute sa vie dans une fidélité totale.

Lorsque le catéchisme utilise l’expression « la foi de l’Église », elle veut dire « les croyances de l’Église catholique », à l’exclusion des Évangiles et de leurs enseignements. Le catholicisme tient à donner un rôle à Marie dans la conception de Jésus-Christ, rôle que ne soutient aucun passage de la Bible. Une étude honnête des Écritures montre que le rôle de Marie s’est borné à porter le fœtus de Jésus jusqu’à Sa naissance en tant qu’être humain. Elle n’a pas autrement contribué à Sa conception, car, comme nous l’avons déjà vu, Dieu a déposé un embryon complet dans son sein, le Germe prophétisé.

Alors ce n’est que spéculation et affaire d’opinion personnelle de la part des « pères » de l’Église catholique que de dire que Marie a conservé sa virginité après la naissance de Jésus. Physiquement, c’est impossible, car l’hymen de Marie ne pouvait que se déchirer à la sortie de l’enfant Jésus. Bien sûr, Dieu aurait pu alors effectuer un miracle et réparer l’hymen, mais c’eût été immanquablement écrit dans les Évangiles parce que Dieu n’aurait pas mis sous silence un pareil événement.

Dans toute cette affaire, que fait-on du cas de Joseph, époux de Marie ? Vous rendez-vous compte que supposer la virginité perpétuelle de Marie impose que Joseph soit aussi demeuré vierge ? Dieu a-t-Il exigé de Joseph qu’il ne connût jamais Marie, sa femme ? Cela nous conduit à notre point suivant.

  1. Marie et ses autres enfants

Matthieu 1:24-25

« Joseph étant donc réveillé de son sommeil, fit comme l’Ange du Seigneur lui avait commandé, et reçut sa femme. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né ; et il appela son nom Jésus. »

Luc 2:5-7

« Pour être enregistré avec Marie, la femme qui lui avait été fiancée, laquelle était enceinte. Et il arriva comme ils étaient là, que son terme pour accoucher fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, à cause qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie. »

Luc 2:22-23

« Et quand les jours de la purification de Marie furent accomplis selon la Loi de Moïse, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, (Selon ce qui est écrit dans la Loi du Seigneur : que tout mâle premier-né sera appelé saint au Seigneur.) »

Vous lisez ici la traduction exacte des textes originaux ; et c’est ainsi que la traduit aussi la Version Autorisée de la King James 1611. Il y a donc un problème évident en ce qui concerne la « virginité perpétuelle » de Marie. Voyons comment le catholicisme contourne ce problème. Citons d’abord la version catholique de Jérusalem : « Une fois réveillé, Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse ; et, sans qu’il l’eût connue, elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus. » Après le mot « connue », il y a un renvoi de bas de page qui dit ceci : « Litt. “et il ne la connut pas jusqu’au jour où elle enfanta”. Le texte n’envisage pas la période ultérieure, et de soi n’affirme pas la virginité perpétuelle de Marie, mais le reste de l’Évangile ainsi que la Tradition de l’Église la supposent. »

Les auteurs de la Bible de Jérusalem avouent eux-mêmes avoir falsifié et modifié le texte original en se donnant pour excuse que le reste de l’Évangile et leur Tradition supposent cette doctrine de la virginité perpétuelle de Marie. Ce n’est pas anodin. C’est même grave. Tout d’abord, il est faux de dire que les Évangiles supposent cette doctrine car, comme nous allons l’étudier, aucun verset ne vient supporter cela, au contraire. Donc, ces auteurs ne se reposent que sur la Tradition catholique qui, elle, n’a aucune fiabilité et n’apporte pour preuves aucun passage biblique pour soutenir ses assertions. Il s’agit d’un exercice flagrant d’hypocrisie.

Ce que le passage de Matthieu 1:23 dit clairement, c’est que Joseph attendit que Marie eût mis au monde son fils premier-né avant d’avoir des relations sexuelles avec sa femme. Ils eurent ensuite ensemble une famille nombreuse.

Vous remarquerez aussi que les traditionalistes catholiques ont remplacé « son fils premier-né » par « un fils », car tout le monde peut comprendre qu’in fils n’est qualifié de « premier-né » que si un ou plusieurs autres enfants suivent, sinon, on parle de fils unique.

La majorité des gens pensent que les théologiens possèdent une compréhension des Écritures bien supérieure à la moyenne, à cause du nombre d’années qu’ils passent dans les séminaires. Mais qu’étudient-ils, en fait ? Nous commençons à nous apercevoir qu’ils sont de la même école de pensée que les Pharisiens à qui Jésus-Christ reprochait leur Tradition consistant à trouver des moyens de contourner la Parole de Dieu dans le but de l’annuler. Ne nous y laissons pas prendre.

Donc, ce passage de Matthieu 1:25 annonçait la fin de la virginité de Marie et la procréation de toute une flopée d’enfants pour le couple Joseph-Marie. Nous allons voir que, hormis Jésus, ils ont eu au moins sept autres enfants, dont quatre fils dûment nommés.

Matthieu 12:46-50

« Et comme il parlait encore aux troupes, voici, sa mère et ses frères étaient dehors cherchant de lui parler. Et quelqu’un lui dit : voilà, ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent de te parler. Mais il répondit à celui qui lui avait dit cela : qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Et étendant sa main sur ses Disciples, il dit : voici ma mère et mes frères. Car quiconque fera la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. »

Luc 8:19-21

« Alors sa mère et ses frères vinrent vers lui, mais ils ne pouvaient l’aborder à cause de la foule. Et il lui fut rapporté, en disant : ta mère et tes frères sont là dehors, qui désirent de te voir. Mais il répondit, et leur dit : ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »

Matthieu 13:55-56

« Celui-ci n’est-il pas le fils du charpentier ? sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères ne s’appellent-ils pas Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où viennent donc à celui-ci toutes ces choses ? »

Matthieu 27:55-56, 61

« Il y avait là aussi plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée, en le servant. Entre lesquelles étaient Marie-Magdeleine ; et Marie mère de Jacques et de Joses ; et la mère des fils de Zébédée [les apôtres Jacques et Jean] … Et là étaient Marie-Magdeleine et l’autre Marie, assises vis-à-vis du sépulcre. »

Marc 3:31-35

« Sur cela ses frères et sa mère arrivèrent là, et se tenant dehors ils l’envoyèrent appeler ; et la multitude était assise autour de lui. Et on lui dit : voilà ta mère et tes frères là dehors, qui te demandent. Mais il leur répondit, en disant : qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Et après avoir regardé de tous côtés ceux qui étaient assis autour de lui, il dit : voici ma mère et mes frères. Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. »

 Marc 6:3

« Celui-ci n’est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui. »

Marc 6:4

« Mais Jésus leur dit : un Prophète n’est sans honneur que dans son pays, et parmi ses parents et ceux de sa famille. »

Marc 15:47

« Et Marie-Magdeleine, et Marie mère de Joses regardaient où on le mettait. »

Marc 16:1

« Or le jour du Sabbat étant passé, Marie-Magdeleine, et Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates, pour le venir embaumer. »

Luc 24:10

« Or ce fut Marie-Magdeleine, et Jeanne, et Marie mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles, qui dirent ces choses aux Apôtres. »

Jean 2:12

« Après cela il descendit à Capernaüm avec sa mère, et ses frères, et ses Disciples ; mais ils y demeurèrent peu de jours. »

Dans ces passages, nous voyons Marie et ses enfants cités comme étant la famille physique de Jésus. Dans Matthieu 12:46-50, que raconte également Luc 8:19-21 et Marc 3:31-35, le contexte montre sans ambiguïté que celui qui interpela Jésus pour L’avertir que Sa mère et Ses frères se trouvaient là et cherchaient à Lui parler, entendait bien par là qu’il s’agissait de la famille immédiate de Jésus. C’est par allégorie que notre Seigneur parla ensuite de Ses frères spirituels. De toute évidence, l’individu qui avait interpelé Jésus ne pensait pas à l’aspect spirituel. Nous voyons donc que Marie eut d’autres enfants. D’ailleurs, dans Matthieu 13:55-56, ils sont désignés par leur nom. Il y a ici quatre frères de Jésus et, selon toute logique, au moins trois sœurs. S’il y avait eu deux sœurs, Matthieu n’aurait sans doute pas eu à écrire « toutes parmi nous ». Marie eut, au minimum, huit (8) enfants !

Cela devait fortement embarrasser les « pères » catholiques qui tenaient à la « virginité perpétuelle » de Marie. Ces versets les gênaient ; ils ont donc trouvé une excuse pour contourner l’obstacle. Dans la Bible de Jérusalem catholique, ils ont rédigée une note de bas de page en rapport avec Matthieu 12:46 en croyant que ce serait suffisant pour « prouver » leur point. Elle se lit comme suit : « Non des fils de Marie, mais des proches parents, comme par exemple des cousins, que l’hébreu et l’araméen appelaient aussi “frères”, cf. Gn 13:8 ; 14:16 ; 29:15 ; Lv 19:4 ; 1 Ch 3:22. » Allons voir ces versets afin de déterminer si l’argument catholique tient le coup.

Genèse 13:8 : « Et Abram dit à Lot : Je te prie qu’il n’y ait point de dispute entre moi et toi, ni entre mes pasteurs et les tiens ; car nous sommes frères. » Dans Genèse 11:31 et 12:5, le degré de parenté entre Abraham et Lot est mentionné clairement. Il est donc évident que Moïse employa ici le mot « frère » dans son sens élargi. Cela ne prouve toutefois pas que les évangélistes aient suivi le même exemple, car sinon, à toutes les fois que l’on parlerait de « frères », nous serions dans le doute parc e que nous ne pourrions distinguer entre des frères utérins et des membres de même parenté.

Genèse 14:16 : « Et il ramena tout le bien qu’ils avaient pris ; il ramena aussi Lot son frère, ses biens, les femmes et le peuple. » Moïse utilise encore le sens large de « frère » pour accentuer le fait qu’Abraham était allé sauver un membre de sa parenté. Mais nous avons vu que le niveau de parenté avait déjà été établi auparavant. Ce n’est pas davantage une preuve en faveur des « pères » catholiques.

Genèse 29:15 : « Après quoi Laban dit à Jacob : Me serviras-tu pour rien, parce que tu es mon frère ? Dis-moi quel sera ton salaire ? » Le degré de parenté entre Laban et Jacob est parfaitement établi à plusieurs reprises avant cette parole de Laban à Jacob, dont Genèse 28:5. Alors, il se sert évidemment du mot « frère » dans son sens général, simplement pour souligner qu’ils sont du même sang. Cela ne peut toujours pas constituer une preuve pour les catholiques.

Lévitique 10:4 : « Et Moïse appela Misaël et Eltsaphan les fils de Huziel, oncle d’Aaron, et leur dit : Approchez-vous, emportez vos frères de devant le Sanctuaire hors du camp. » Encore là, Moïse souligne un lien de parenté, car tous faisaient partie d’une même grande lignée familiale. Mais il n’y a pas à s’y méprendre, parce que Moïse établit tout de suite avant quel est le niveau de parenté, ce qui n’est pas fait dans Matthieu 12 et les autres passages évangéliques. On ne peut donc se servir de ce passage pour affirmer que Marie n’eut pas d’autres enfants.

1 Chroniques 23:22 : « Et Eléazar mourut, et n’eut point de fils, mais des filles ; et les fils de Kis leurs frères les prirent pour femmes. » Toujours employé dans le sens large de parenté, il est toutefois évident qu’il ne pouvait s’agir de frères utérins parce qu’ils marièrent ces filles.

Voilà ce qu’il en est des passages de l’Ancien Testament où, comme nous pouvons le noter, le niveau réel de parenté est toujours préétabli afin que le lecteur des Écritures ne soit pas confondu. En ce qui a trait au texte araméen du Nouveau Testament, les « pères » catholiques ne peuvent citer aucun exemple et ne donnent donc pas de référence. Dans le texte évangélique original, le mot grec traduit par « frère » est adelphos qui signifie littéralement « frères utérins », c’est-à-dire, d’une même mère.

Et même, si vous faites attention, vous verrez que la Bible de Jérusalem a supprimé le verset 47 de Matthieu 12 pour l’insérer en note de bas de page, en caractères minuscules, afin de cacher ce passage gênant, prétextant qu’il s’agit d’une reprise omise par « de bons témoins », sans cependant préciser qui sont ces « témoins ». C’est un bel exemple d’hypocrisie embarrassante qui démontre que l’on est prêt à toutes les malhonnêtetés dans le but de conserver la fausse doctrine de la « virginité perpétuelle »  de Marie.

Il fallut un certain temps avant que les frères et sœurs de Jésus comprennent qui était vraiment leur Aîné. Dans Jean 7:3-5, nous lisons ceci : « Et ses frères lui dirent : pars d’ici, et t’en va en Judée, afin que tes disciples aussi contemplent les œuvres que tu fais. Car on ne fait rien en secret, lorsqu’on cherche de se porter franchement ; si tu fais ces choses-ci, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères mêmes ne croyaient point en lui. » Ici, les frères de Jésus ne pouvaient être Ses disciples, car ils ne croyaient pas en Lui. Les remarques qu’ils Lui font sonnent comme un cinglant reproche, presqu’une insulte. Nous pouvons supposer qu’ils ressentaient à la fois de la honte et de la jalousie. Honte d’être associés à un « hurluberlu » qui provoquait la colère du Sanhédrin ; et jalousie parce que Jésus attirait de grandes foules qui cherchaient à écouter Ses enseignements. Tout cela devait avoir des répercussions sur Sa famille. Cela explique ce que Jésus a dit dans Marc 6:4 : « Mais Jésus leur dit : un Prophète n’est sans honneur que dans son pays, et parmi ses parents et ceux de sa famille. » Vous remarquerez que Jésus fait la distinction entre la parenté et la famille. Cet opprobre avait préalablement été prophétisée dans Psaume 69:8 : « Je suis devenu étranger à mes frères, et un homme de dehors aux enfants de ma mère. » Cette prophétie regardant Jésus ne laisse planer aucun doute quant à la progéniture de Marie. On ne peut pas appeler « cousins » les enfants de sa propre mère ! Ce n’est pas une figure de style, il est littéralement question des frères de Jésus, tous fils d’une même mère qui est Marie.

Manifestement, Ses frères, et probablement aussi Ses sœurs, s’étaient détachés de Lui au début de Son ministère. Mais il a dû survenir quelque chose, à un moment donné, car ils se sont éventuellement convertis pour devenir Ses disciples. En effet, après Sa mort, Sa résurrection et Son ascension, mais avant la Pentecôte, nous lisons, dans Actes 1:14 : « Tous ceux-ci persévéraient unanimement en prières et en oraisons avec les femmes, et avec Marie mère de Jésus, et avec ses Frères. »

Évidemment, la Bible catholique de Jérusalem ne peut s’empêcher de mettre en bas de page la note suivante : « Au sens large de cousins, parents ». Mais elle ne donne aucune preuve biblique pour soutenir cela, tout en ne fournissant que le seul soutien de sa propre note de bas de page de Matthieu 12:46 qui ne prouve strictement rien. Cette version catholique de la Bible est viciée, corrompue et elle falsifie le texte biblique original pour appuyer tout un tas de fausses doctrines. Or, malheur à ceux qui ajoutent ou enlèvent de la Parole de Dieu (Apocalypse 22:18-19). On ne doit rien rater de ce que Dieu enseigne, car : « Toute l’Ecriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice; » (2 Timothée 3:16). Changer le texte biblique est extrêmement dangereux.

  1. Marie : immaculée, sans péché ?

Voyons tout d’abord ce que déclare le Catéchisme pour adultes, à la page 212 :

« Marie, la vierge sainte conçue sans péché

« C’est en approfondissant les paroles de l’ange : “Je te salue, comblée de grâce”, que la Tradition a pu exprimer le double mystère de l’Immaculée Conception et de l’Assomption, au commencement et à l’accomplissement de la vie de la Vierge. »

« …en approfondissant » signifie que, dans leurs élucubrations, ils sont allés au-delà du texte biblique original et, en fondant leur « approfondissement » sur une mauvaise traduction du texte original (« comblée de grâce », au lieu de « reçue en grâce »), les « pères » catholiques ont pu inventer les doctrines de l’immaculée conception et de l’assomption de Marie. Le catholicisme qualifie toujours de mystère ce qu’il n’arrive pas à expliquer bibliquement. Cependant, les « pères » l’avouent, c’est l’œuvre de leur Tradition, car ils devaient être parfaitement au courant que la Bible ne parle ni de l’une ni de l’autre. Continuons à la page 213 :

« « “Au premier instant de sa conception, par la grâce et le privilège de Dieu tout-puissant, et en considération des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, la Vierge Marie fut préservée intacte de toute souillure du péché originel.” Telle est la foi de l’Église catholique, définie en 1854 par le pape Pie IX.

« Marie est entièrement sainte, elle n’a commis aucun péché. Plus encore, sa sainteté est “originelle”. C’est la sainteté qui a été accordée gratuitement par Dieu à celle qui a donné au monde la source de la grâce. »

Au moyen des Écritures, nous savons que cette affirmation des « pères » catholiques est un vulgaire mensonge. C’est sans ambages que la Parole de Dieu dit ceci :

« La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:22).

« C’est pourquoi comme par un seul homme le péché est entré au monde, la mort y est aussi entrée par le péché ; et ainsi la mort est parvenue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Si Marie avait été préservée du péché, ne pensez-vous pas que l’apôtre Paul eût été au courant et qu’il aurait cité l’exception ? Il n’aurait alors pas pu dire que « tous ont péché ». Donc, Marie avait la nature charnelle et défaillante que possèdent tous les hommes et toutes les femmes depuis Adam et Ève. Elle n’était pas l’exception célèbre qu’en ont fait les « pères » catholiques sans se fier à la Parole de Dieu. Non, tous ont péché, Marie incluse.

D’ailleurs, elle-même se reconnaissait le besoin d’un Sauveur. C’est ce que nous lisons dans sa louange à Dieu pour lui avoir accordé une grâce :

Luc 1:26-56

« Or au sixième mois, l’Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth ; vers une Vierge fiancée à un homme nommé Joseph, qui était de la maison de David ; et le nom de la Vierge était Marie. Et l’Ange étant entré dans le lieu où elle était, lui dit : je te salue, ô toi qui es reçue en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. Et quand elle l’eut vu, elle fut fort troublée à cause de ses paroles ; et elle considérait en elle-même quelle était cette salutation. Et l’Ange lui dit : Marie, ne crains point ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu concevras en ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JESUS. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Souverain, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Et il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et il n’y aura point de fin à son règne. Alors Marie dit à l’Ange : comment arrivera ceci, vu que je ne connais point d’homme ? Et l’Ange répondant lui dit : le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Souverain t’enombrera ; c’est pourquoi ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu. Et voici, Elizabeth, ta cousine, a aussi conçu un fils en sa vieillesse ; et c’est ici le sixième mois de la grossesse de celle qui était appelée stérile. Car rien ne sera impossible à Dieu. Et Marie dit : voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’Ange se retira d’avec elle. Or en ces jours-là Marie se leva, et s’en alla en hâte au pays des montagnes dans une ville de Juda. Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. Et il arriva qu’aussitôt qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit en son ventre, et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit. Et elle s’écria à haute voix, et dit : tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de ton ventre. Et d’où me vient ceci, que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ? Car voici, dès que la voix de ta salutation est parvenue à mes oreilles, le petit enfant a tressailli de joie en mon ventre. Or bienheureuse est celle qui a cru : car les choses qui lui ont été dites par le Seigneur, auront leur accomplissement. Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur ; et mon esprit s’est égayé en Dieu, qui est mon Sauveur. Car il a regardé la bassesse de sa servante ; voici, certes désormais tous les âges me diront bienheureuse. Car le Puissant m’a fait de grandes choses, et son Nom est Saint. Et sa miséricorde est de génération en génération en faveur de ceux qui le craignent. Il a puissamment opéré par son bras ; il a dissipé les desseins que les orgueilleux formaient dans leurs cœurs. Il a renversé de dessus leurs trônes les puissants, et il a élevé les petits. Il a rempli de biens ceux qui avaient faim ; il a renvoyé les riches vides. Il a pris en sa protection Israël, son serviteur, pour se souvenir de sa miséricorde ; (selon qu’il en a parlé à nos pères, savoir à Abraham et à sa postérité) à jamais. Et Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s’en retourna en sa maison. »

Ce passage des Écritures, où Marie reçoit la visite de l’Ange Gabriel pour lui faire l’annonce de sa grossesse, et où la jeune vierge épanche son âme en reconnaissance envers le Seigneur, regorge de renseignements révélateurs dont plusieurs ont échappé à trop de chrétiens et à tous les catholiques, semble-t-il. Tout d’abord, notons que l’Ange dit à Marie qu’elle a été « reçue en grâce » et non pas qu’elle est elle-même « pleine de grâce » ou « comblée en grâce ». Ce n’est pas la même chose. Après la salutation de l’Ange, pourquoi Marie fut-elle fort troublée ? Si elle était la femme parfaite, sans péché, comblée de grâce et possédant le Saint-Esprit depuis sa naissance, ne devait-elle pas comprendre qu’elle serait choisie pour une mission spéciale ? Le catholicisme la dit « Mère de Dieu », mais elle-même se considérait comme la basse servante du Seigneur !

Lors de sa visite chez Élisabeth, elle rend louange à Dieu « qui est mon Sauveur ». Mais comment Dieu l’a-t-Il sauvée si elle n’a commis aucun péché ? De quoi fut-elle sauvée ? La Bible explique en long et en large que le Christ est venu sur terre afin de nous sauver de l’amende de nos péchés. Si quelqu’un n’a jamais péché, il n’a pas besoin d’un Sauveur. Mais nous avons vu que tous ont péché. Tout de suite après avoir reconnu son besoin d’un Sauveur, Marie parle de la bassesse de sa condition devant Dieu. Nous voyons que les propos de Marie contredisent sans cesse ce que les « pères » catholiques disent d’elle. Ainsi, étant donné que Marie avait reconnu son besoin d’un Sauveur, regardons comment les « pères » catholiques tentent d’échapper à leur propre piège :

« Mais le dogme de l’Immaculée Conception ne dit pas que Marie a échappé au besoin de Rédemption et de salut, qui concerne toute la famille humaine. Elle appartient pleinement au peuple des rachetés, elle est la première rachetée. Par rapport à la Rédemption, elle est du même côté que nous. Comme nous tous, elle a été libérée du péché et sauvée par le Christ. Mais la grâce de Dieu la précède de façon unique, le salut lui vient déjà, “dès le premier instant de sa conception”, par anticipation, de la mort et de la résurrection de son Fils. Le salut prend chez elle, non la forme de la guérison ou de la purification, mais celle de la préservation.

« “Nous ne pouvons pas oublier que Marie est vénérée à Lourdes par des millions de croyants, justement comme celle qui a dit : ‘Je suis l’Immaculée Conception’.” »

Les « pères » de l’Église catholique devaient espérer que leurs fidèles ne se rendent pas compte de la défaillance de leur logique en poursuivant le raisonnement jusqu’à son aboutissement inévitable. Si Marie devait être une personne parfaite parce qu’elle allait concevoir le Christ parfait, il aurait préalablement fallu que son père et sa mère soient également préservés de toute souillure. Et pour ce faire, il aurait également fallu qu’ils descendent eux-mêmes d’êtres humains parfaits, et ainsi de suite en remontant jusqu’à Noé qui, incidemment, n’était pas parfait, ni aucun de ses enfants. Alors, cherchez l’erreur.

Non, croyons plutôt les paroles toutes simples et bibliques de Marie qui s’avouait pécheresse, ayant besoin du Sauveur au même titre que tous les autres êtres humains, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. C’est ce que dit Sa Parole. Comprenons bien que Dieu n’avait pas besoin que Marie soit parfaite étant donné qu’Il ne S’est pas servi d’un de ses ovules pour engendrer Son Emmanuel. Mais les « pères » catholiques ne peuvent admettre cela s’ils veulent conserver l’image de leur « Vierge ». Ils préfèrent verser dans l’absurde plutôt que risquer de perdre leur déesse.

La « Vierge » qui est apparu à Lourdes fut une spectaculaire manifestation satanique, un de ces prodiges mensongers qu’il est permis au Diable de déployer aux temps de la fin, avant qu’il ne soit enfermé dans l’abîme. En attendant son sort, Satan se fait adorer par l’intermédiaire d’idoles de toutes sortes dans le monde, y compris une déesse appelée « Immaculée Conception ».

  1. Marie, Mère de Dieu ?

 L’élaboration d’une « Marie toujours vierge » a fini par faire tomber les « pères » catholiques dans le blasphème. C’est ce que l’on constate en prenant connaissance d’un article suivant du Catéchisme pour adultes :

« Mère de Jésus, donc Mère de Dieu

« Telle est l’affirmation centrale de la foi chrétienne au sujet de Marie : Marie a été choisie pour devenir la mère de Jésus, le Christ, le Fils de Dieu, notre Sauveur. On l’appelle Mère de Jésus mais, puisque Jésus est le Fils de Dieu et Dieu lui-même, la Tradition de l’Église affirme que Marie est Mère de Dieu. »

Dieu est l’Être éternel n’ayant eu ni commencement de jour, ni fin de vie. Comment aurait-Il pu avoir une Mère ? Dans sa lettre aux Hébreux, l’apôtre Paul fait une description du Roi de Salem, Melchisédec, qui était le Dieu souverain Lui-même ayant visité Abraham. Paul dit de Lui qu’Il est « sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jour, ni fin de vie ; mais étant fait semblable au Fils de Dieu [Jésus], il demeure sacrificateur à toujours » (Hébreux 7:3). Dieu est apparu à Abraham dans un corps semblable à celui qu’Il allait habiter plus tard sous le nom de Jésus-Christ. Ainsi, Marie fut la mère de Jésus sous Son aspect corporel humain, mais pas sous Son aspect spirituel divin. Elle fut plutôt une créature de Son aspect spirituel divin, car la Parole a créé toutes choses (Jean 1:3) et donc Marie aussi. Le terme « Mère de Dieu » n’existe pas dans la Bible parce que c’est un non-sens évident.

Alors, d’où vient cette appellation de l’Église catholique ? Les écrivains du catéchisme l’avouent eux-mêmes : de la Tradition de cette église. Une tradition des hommes qui ne sont pas fiables ! Ils se sont créé une déesse. Car dire que c’est la « Mère de Dieu » équivaut bien à en faire une déesse. Que disent-ils ensuite ?

« Ce titre, déjà acquis au IVe siècle, est proclamé en 431 au Concile d’Éphèse, au moment des débats sur l’unité personnelle du Christ, homme et Dieu. Il ne signifie pas que Marie donne naissance à la divinité du Christ, ce qui n’aurait aucun sens. Elle a engendré selon sa chair celui qui est éternellement engendré par Dieu. Parce que “le Fils de Dieu prit d’elle la nature humaine (LG 58), elle est véritablement la Mère de Dieu, celle que les chrétiens d’Orient appellent la “Theotokos”, c’est-à-dire, “celle qui engendre Dieu”. »

« Ce titre n’ajoute rien à ce qui est déjà dans les évangiles. Et pourtant, il représente une intelligence approfondie, et donc neuve, du rôle de Marie dans l’Incarnation. Mère de Dieu, Marie, Nouvelle Ève, est devenue, à la croix, mère des hommes, lorsque le Rédempteur l’a confiée au disciple qu’il aimait (cf. RM 45).

Vous prendrez bien soin de noter que ces idées concernant Marie n’ont pas vu le jour dans l’Église primitive fondée par le Christ et ne tiennent pas leur origine de la Bible, mais elles ont été adoptées en l’an 431 de notre ère au sein d’un Concile d’une église déjà dénaturée. Ces « pères » du catholicisme stipulèrent que Marie avait engendré le Fils de Dieu. Nous avons vu au Point 1 (La naissance de Jésus) que ce ne pouvait être le cas. L’embryon déposé dans le ventre de Marie était déjà complet. Marie n’y a rien contribué. Dieu n’appelle pas cet embryon « Germe » par hasard. Comme l’on insère un germe de plante dans une bonne terre, ainsi fut planté le Germe dans le sein de Marie. La bonne terre n’a pas produit le germe, elle ne fait que lui donner les nutriments nécessaires à sa croissance. De même, Marie ne produisit pas l’embryon, elle ne fit que Le porter et Lui fournir les aliments nécessaires à Sa croissance.

Par conséquent, il est faux de la part de ces « pères » catholiques d’affirmer que Marie transmit sa nature humaine au Christ. Elle n’a pas « engendré Dieu » et ne peut être qualifiée de « Mère de Dieu ». C’est une insulte à la face de Dieu, Créateur de toutes choses ! Marie fut choisie pour être la mère-porteuse de l’enfant Jésus. De plus, elle n’est ni la « Nouvelle Êve », ni la « Mère des hommes ». Tout cela fut effectivement ajouté de manière arbitraire à ce que disent réellement les Évangiles. Ceux-ci ne parlent de rien de tout cela. Ces proclamations imaginaires proviennent des Traditions des hommes, et vous savez ce que Jésus-Christ pensait des Traditions des hommes…

Lisons maintenant Luc 11:27-28 : « Or il arriva comme il disait ces choses, qu’une femme d’entre les troupes éleva sa voix, et lui dit : bienheureux est le ventre qui t’a porté, et les mamelles que tu as tétées. Et il dit : mais plutôt bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent. »

À une dame qui se mit à louanger la mère de Jésus, le Christ réagit en soulignant qu’il valait mieux étudier la Sainte Bible et garder les Paroles de Dieu. Qu’eût-Il dit à ceux qui adorent la « vierge catholique » ? Christ nous remet Marie dans la bonne perspective. Lisons également Jean 2:3-5 :

« Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : ils n’ont point de vin. Mais Jésus lui répondit : qu’y a-t-il entre moi et toi, femme ? mon heure n’est point encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : faites tout ce qu’il vous dira. »

Nous voyons un aspect révélateur de la relation entre Jésus et Marie. Tout d’abord, Marie s’adresse à Lui comme à son fils, mais le Christ la reprend en S’adressant à elle comme Dieu à Sa créature, c’est-à-dire, une simple femme humaine. Il est le Maître et personne, sinon le Père, ne peut Lui commander un miracle. Marie a tout de suite compris le message et enjoint les serviteurs de la noce de Lui obéir en toute chose. Elle n’était manifestement pas la « Mère de Dieu ».

Dans Jean 19:25-27, que les « pères » catholiques utilisent pour faire croire que Marie est devenue la « Mère des hommes », nous lisons : « Or près de la croix de Jésus étaient sa mère, et la sœur de sa mère, savoir Marie femme de Cléopas, et Marie Magdelaine. Et Jésus voyant sa mère, et auprès d’elle le Disciple [Jean] qu’il aimait, il dit à sa mère : femme, voilà ton Fils. Puis il dit au Disciple : voilà ta Mère ; et dès cette heure-là ce Disciple la reçut chez lui. »

Ici encore, Jésus utilise Son autorité divine, en appelant Marie « femme », pour confier à l’apôtre Jean la tâche de prendre soin de Marie. Il est possible que les frères et sœurs du Christ n’étaient pas encore convertis à ce moment-là, ou qu’ils avaient chacun leur propre famille. Ce ne sont que des hypothèses. Nous ne savons pas non plus si Jean ait jamais été marié. Il est inutile de spéculer à cet effet. Nous devons nous en tenir à ce que le geste de Jésus, que Celui-ci n’a pas expliqué, en a été un de bienveillance envers Sa mère et Son ami intime pour que chacun prenne soin de l’autre en s’entretenant dans le Seigneur. Il est tout à fait tiré par les cheveux de présupposer que cela fit de Marie la « Mère de tous les hommes ». Donc, encore une fois, les « pères » catholiques y sont allés de suppositions arbitraires pour assoir une affirmation que rien ne soutient bibliquement.

Vous remarquerez aussi dans ce passage que Marie, mère de Jésus, avait une sœur s’appelant aussi Marie. Les « pères » catholiques ont-ils également profité de cela pour faire croire que la Marie possédant des enfants était cette femme de Cléopas ? Il faut s’attendre à tout d’eux.

  1. Marie élevée au ciel ?

Nous passons maintenant à l’Assomption, c’est-à-dire, à la montée au ciel de Marie sans qu’elle ait à passer par la mort. Voici d’abord le décret de l’Église catholique tel qu’émis dans son Catéchisme :

« Marie dans la gloire

« L’Assomption est, au terme de la vie terrestre de Marie, le répondant de ce qu’est l’Immaculée Conception à son origine : Marie a été préservée, d’une part de la mort spirituelle du péché, et d’autre part de la corruption du tombeau. En 1950, le pape Pie XII a solennellement défini que “l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste” (FC 410). »

En cette date toute récente de 1950, le pape Pie XII s’est mis à fabuler sur quelque chose qui ne se trouve nulle part dans les Saintes Écritures. Pourtant, un événement aussi spectaculaire aurait obligatoirement été rapporté par les Évangélistes et/ou les Apôtres. Or, étant donné le silence total des Évangiles et des Épîtres à ce sujet, nous ne pouvons que nous poser la question à savoir d’où Pie XII a-t-il pu obtenir ses informations. Poursuivons donc notre lecture du Catéchisme pour adultes :

« Ainsi Dieu “a préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté son propre Fils et mis au monde l’auteur de la vie” (cf. préface de la fête de l’Assomption). Le Ressuscité a déjà pleinement manifesté en Marie la fécondité de sa propre résurrection, nous donnant en elle le signe vivant de notre accomplissement à venir. Nous croyons en l’Assomption, sur le fondement de la foi traditionnelle de l’Église interprétant les données du Nouveau Testament. L’Assomption était devenue l’objet d’une foi unanime dans l’Église catholique avant d’être définie par le pape Pie XII en 1950. »

Tout d’abord, n’est-il pas étrange que « le Ressuscité », c’est-à-dire, Jésus-Christ, ait eu, Lui, à passer trois jours et trois nuits dans le tombeau, mais pas Marie ? Sur quelle base fonder son statut particulier à première vue supérieur à celui du Christ même ? Et où trouve-t-on le récit de la « Vierge Marie » montant au ciel (l’Assomption) ? Le catéchisme nous offre la réponse : dans la Tradition catholique qui interprète à sa convenance le Nouveau Testament et tente de nous faire avaler qu’elle y voit ce qui ne s’y trouve pas. Les « pères » catholiques ont inséré l’Assomption dans leur théologie, un peu à la façon des banquiers qui créent de l’argent à partir de rien, et les croyants, à qui l’on a interdit la lecture de la Bible pendant des siècles, ont accepté le tout sans poser de question. C’est ce qui arrive quand les hautes instances hiérarchiques religieuses maîtrisent l’art hypocrite de la démagogie en employant des formules imagées et prétendument savantes pour détourner les membres laïcs de la vérité biblique toute simple.

Nous ne pouvons nous référer à des passages scripturaires afin de prouver notre point et ce, pour une raison évidente : l’Assomption de Marie n’existe pas dans la Bible.

Rendus à ce stade-ci de notre étude, vous vous demanderez peut-être : « Pourquoi ces “pères” de l’Église catholique ont-ils déployé autant d’efforts dans le but de créer une identité aussi fausse de Marie, mère de Jésus, femme de Joseph ? » La question est inévitable, en effet, et c’est notre septième et dernier point qui y répondra.

  1. Marie, Reine des cieux ?

Si la Parole de Dieu n’offre aucun soutien à la vision catholique de la « Vierge Marie », qu’est-ce qui a motivé les « pères » catholiques à concocter un personnage féminin de la stature de Christ, et même de Dieu le Père, jusqu’à la qualifier de « Mère de Dieu » ? Citons un passage de Les Actes du Concile de Vatican II, Lumen Gentium 59, à la page I-95, et qui pourrait éclairer leurs véritables intentions :

« La Vierge Immaculée, préservée intacte de toute souillure de la faute originelle, ayant achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée, avec son corps et son âme, à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être plus pleinement conformée à son Fils. »

Marie adorée comme Reine de l’univers, ou Reine du ciel, ou encore, Reine des cieux. Voilà enfin de but des « pères » catholiques en déifiant Marie. Ce que les Traditions de l’Église catholiques se garderont bien de révéler, c’est que ces « pères » catholiques, loin d’être des chrétiens, étaient d’abord et avant tout des adorateurs de la « reine des cieux ». Ils s’acharnèrent donc à introduire leur culte au sein de l’Église catholique naissante. Marie, mère de Jésus, leur sembla le véhicule idéal. Les instigateurs de l’Église catholique étaient pour la plupart des Juifs kabbalistes s’étant infiltrés à l’intérieur de l’Église à Rome ; des crypto-Juifs, des loups ravisseurs dont l’apôtre Paul avait prédit l’émergence dans les assemblées : « Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau » (Actes 20:29).  Le Christ nous en avait avertis : « Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. » (Matthieu 7:16). Ces faux pasteurs, déguisés en croyants, revêtaient l’apparence de la piété et empruntaient la nomenclature biblique pour introduire leurs fausses doctrines.

Ces faux pasteurs sont à l’origine des changements graduels apportés à l’enseignement du véritable Évangile de Christ et son remplacement par des concepts païens. Le culte à la « reine des cieux » en est un des principaux éléments. Les Juifs traînaient depuis des siècles ce culte à leur déesse, dont un des noms est « Shekinah ». Il existait déjà à l’époque du prophète Jérémie de l’Ancien Testament. En effet, la Bible parle de la « reine des cieux » qu’Israël et Juda adoraient dans leurs nombreuses périodes de rébellion contre l’Éternel, mais elle n’en parle pas en termes élogieux :

Jérémie 7:18

« Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la Reine des cieux ; et pour faire des aspersions aux dieux étrangers, afin de m’irriter. »

Jérémie 44:17-19, 25

« Mais nous ferons assurément tout ce qui est sorti de notre bouche en faisant des encensements à la Reine des cieux, et lui faisant des aspersions, comme nous et nos pères, nos Rois, et les principaux d’entre nous avons fait dans les villes de Juda, et dans les rues de Jérusalem, et nous avons eu alors abondamment de pain, nous avons été à notre aise, et nous n’avons point vu de mal. Mais depuis le temps que nous avons cessé de faire des encensements à la Reine des cieux, et de lui faire des aspersions, nous avons eu faute de tout, et nous avons été consumés par l’épée et par la famine. Quand nous faisions des encensements à la Reine des cieux, et quand nous lui faisions des aspersions, lui avons-nous offert à l’insu de nos maris des gâteaux sur lesquels elle était représentée, ou lui avons-nous répandu des aspersions ? … Ainsi a parlé l’Eternel des armées le Dieu d’Israël, en disant : c’est vous, et vos femmes qui ont parlé par votre bouche touchant ce que vous avez accompli de vos mains, en disant : certainement nous accomplirons nos vœux que nous avons voués, en faisant des encensements à la Reine des cieux ; et lui faisant des aspersions. Vous avez entièrement accompli vos vœux, et vous les avez effectués très exactement. »

Cette « reine des cieux » s’appelait Astarté ou Hastaroth, et portait encore bien d’autres noms dans les diverses civilisations (Isis, Diane, Aphrodite, Vénus, etc.). Croyez-vous que l’Éternel Dieu était d’accord avec le fait que les enfants de Juda rendent un culte à la « reine des cieux » ? Voyons ce qu’Il dit juste après, aux versets 26 et 27 :

« C’est pourquoi écoutez la parole de l’Eternel, vous tous ceux de Juda qui demeurez au pays d’Egypte : voici, j’ai juré par mon grand Nom, a dit l’Eternel, que mon Nom ne sera plus réclamé par la bouche d’aucun de Juda, qui dise en tout le pays d’Egypte : le Seigneur l’Eternel est vivant. Voici, je veille contre eux pour leur mal, et non pour leur bien ; et tous les hommes de Juda qui sont au pays d’Egypte seront consumés par l’épée, et par la famine, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus aucun. »

Pensez-vous que Dieu, qui ne change pas, ne soit pas irrité par les adorateurs de la « reine des cieux » d’aujourd’hui, des gens qui se disent « chrétiens » mais qui ignorent Sa Parole ? Dieu n’a jamais commandé que l’on rende culte et hommages à une quelconque déesse catholique.

Cependant, Satan, le Diable, a depuis le début tenté de détourner le culte rendu à Dieu afin de se l’accaparer. Toutes les idoles qu’il a inspirées aux hommes ne tendent qu’à un but : l’adoration des démons.

« Que dis-je donc ? que l’idole soit quelque chose ? ou que ce qui est sacrifié à l’idole, soit quelque chose ? Non. Mais je dis que les choses que les Gentils sacrifient, ils les sacrifient aux démons, et non pas à Dieu ; or je ne veux pas que vous soyez participants des démons » (1 Corinthiens 10:19-20).

« Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces » (1 Timothée 4:1-3).

Nous avons pu voir l’hypocrisie cachée derrière l’argumentaire des « pères » de l’Église catholique pour faire adorer leur idole par leurs ouailles. Nous voyons de plus en plus le résultat d’une doctrine démoniaque de célibat forcé pour les prêtres. Beaucoup d’entre eux deviennent homosexuels et/ou pédophiles. Ce qui nous permet de saisir pourquoi ils ont également supposé à Marie, femme mariée à Joseph, une vie d’abstinence sexuelle totale dépeint comme un trait de sainteté.

Aux temps de la fin, dont nous approchons à grands pas, ce genre d’individus poursuivra l’œuvre de leurs exécrables ancêtres idéologiques.

« Mais le reste des hommes qui ne furent point tués par ces plaies, ne se repentit pas des œuvres de leurs mains, pour ne point adorer les Démons, les idoles d’or, d’argent, de cuivre, de pierre, et de bois, [de même que de plâtre et de plastique] qui ne peuvent ni voir, ni ouïr, ni marcher » (Apocalypse 9:20).

Ne vous y trompez pas : rendre culte à la « Vierge Marie » catholique, c’est de l’idolâtrie et c’est rendre culte au Diable. Il s’agit d’une irritante abomination aux yeux de Dieu, et cette idolâtrie ne peut demeurer impunie.

Un jour, la véritable Marie, mère de Jésus, sera ressuscitée des morts avec tous les saints décédés en Christ, lors de la Première Résurrection. Elle sera sans doute fort surprise et contristée de se rendre compte de ce qu’on a fait d’elle dans le monde chrétien.

Le jour vient cependant où le Grand Dieu Tout-puissant va rétablir toute la vérité et faire s’évaporer tous les mensonges en fumée. Et Il sera le seul et unique à recevoir toute l’adoration. Nous Lui rendrons alors culte avec une joie indescriptible.




FAIT ou FICTION : Qui dit la vérité ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Mars 2023

Par Jerry Barrett

La vérité est devenue aujourd’hui une espèce en voie de disparition. Pour la chercher, l’on doit passer au crible toute la rhétorique disponible et la soupeser avec le gros bon sens et le discernement. Ceux dont nous avions confiance qu’ils nous fournissaient la vérité se sont évanouis dans la nature.

Lorsque j’étais garçon, mon père accueillait chaque soir Walter Cronkite à la maison. Sa voix transmettait à tous ceux qui le regardaient l’idée qu’il était le diffuseur de nouvelles le plus fiable du pays. Son expression de signature, « That’s the way it is… » (C’est ainsi que ça s’est passé…), semblait appuyer la notion qu’il était le diseur de vérité prééminent.

Avec le développement de l’Internet, les nouvelles et les ressources encyclopédiques ne se trouvent qu’à un clic. Toutefois, c’est là l’ennui. Parmi la multitude des sources de nouvelles, lesquelles sont fiables ?

Les engins de recherche Internet

Pour ceux qui utilisent un des nombreux engins de recherche pour fouiller un sujet, les médias contrôlés seront toujours parmi les dix premiers résultats Ce but est atteint de bien des façons. D’abord et avant tout, l’algorithme qui est programmé dans l’engin de recherche leur donne la priorité (Google, Yahoo, DuckDuckGo, etc.).

Le Dictionary.com définit l’algorithme comme suit : « un processus ou série de règles à suivre comme calcul ou autre opération de résolution de problèmes, particulièrement par un ordinateur ». Quand la majorité des engins de recherche emploient des programmeurs qui ont été endoctrinés dans une manière de penser libérale, ils vont laisser leur penchant prendre les devants.

Si vous recherchez « Nouvelles du Jour », les mêmes acteurs des médias contrôlés sont au sommet de la page : NBC News, Fox News, ABC News, NPR, CNN, Associated Press, USA Today, CBS News et le Washington Post étaient les neuf premiers dans une recherche Google que j’ai menée récemment. Des recherches démontrent que beaucoup de gens arrêtent de regarder après les cinq à dix premiers résultats qui apparaissent.

Deuxièmement, les engins de recherche acceptent les paiements des compagnies pour apparaître au sommet des pages de résultats de recherche. Un grand nombre de gens vont « cliquer » le premier résultat qui apparaît sans jamais se rendre compte qu’il s’agit d’une annonce. La soi-disant source « fiable » de nouvelles a payé pour avoir ce résultat.

Il ne devrait pas y avoir de scrupule envers ces entreprises gagnant de l’argent pour continuer à opérer, ou pour ceux qui paient pour ces services. On devrait toutefois porter la responsabilité carrément sur le chercheur qui n’est pas assez diligent pour s’assurer d’avoir la vérité qu’il recherche. Pour ceux qui exercent le discernement et le gros bon sens, il y a une mine d’or d’informations très utiles disponibles aux bouts de vos doigts.

Fournisseurs de vérité ?

Nous avons tous besoin d’argent pour subsister. On ne peut réfuter ce fait. Cependant, il y a ceux qui ne font que convoiter leur propre enrichissement. L’apôtre Paul nous en a avertis dans 1 Timothée 6:9-10 : « Or ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation, et dans le piège, et en plusieurs désirs fous et nuisibles, qui plongent les hommes dans le malheur, et dans la perdition. Car c’est la racine de tous les maux que la convoitise des richesses, de laquelle quelques-uns étant possédés, ils se sont détournés de la foi, et se sont enserrés eux-mêmes dans plusieurs douleurs. »

Quelques hommes nous viennent rapidement en tête quand vient le temps de considérer les personnes les plus riches du monde : Bill Gates, George Soros, Jeff Bezos et Elon Musk. Ces hommes sont toujours au sommet, ou proche du sommet, dans la liste des personnes les plus riches de Forbes.

Sans ordre particulier, examinons les manigances de cette élite. Nous n’irons pas en profondeur, mais assez pour que le présent auteur espère que cela vous amène à vous poser plus de questions et faire des recherches en quête de la vérité.

Jeff Bezos, propriétaire de WaPo et Amazon

Jeff Bezos est actuellement le propriétaire du Washington Post. Qu’il contrôle les opération journalières de ce géant des nouvelles n’a pas d’importance, mais cela porte à réfléchir et à méditer. Quelle meilleure manière de contrôler la narration ? Combien d’articles accablants seront imprimées concernant les conditions de travail risquées chez Amazon ? Combien d’exposés seront rédigés à propos de la participation de Bezos au Forum Économique Mondial ? AUCUN !

L’homme derrière le rideau

Avec ses Fondations de Société Ouverte, Soros peut répandre ses « gains » au moyen de ses efforts soi-disant philanthropiques. Cela lui permet de garder les mains nettes tout en achetant de l’influence et de propager sa vision d’un gouvernement mondial unique.

Les chercheurs du Centre de Recherche des Médias (CRM) ont trouvé qu’entre 2016 et 2020, Soros a craché au moins 131 millions $ pour influencer 253 groupes médiatiques. Imaginez combien d’histoires ont été touchées par cela et combien d’autres n’ont jamais été racontées ! On ne peut nier l’endoctrinement journalier de millions de personnes par ces points de vue tordus.

Lester Holt

En suivant la piste de l’argent, le CRM révèle que des reporters, des présentateurs de nouvelles, des journalistes, des rédacteurs et des cadres attachés à ABC. CBS, NPR, Bloomberg News, Reuters et le New York Times – de même que bien d’autres exutoires – furent récompensés par les largesses de Soros. Un des très nombreux groupements de sa fondation a donné 2,7 millions $ au Comité de la Protection des Journalistes. Chez les membres de la direction, il y a Matthew Winkler, cofondateur de Bloomberg News, Christiane Amanpour de CNN et le présentateur à NBC News Lester Holt.

Qui vérifie les vérificateurs ?

Une autre source de nouvelles que le groupe Soros supporte, du moins en partie, c’est PolitiFact. Durant la présidence de Donald Trump, PolitiFact gagna en popularité chez les médias contrôlés. On publia beaucoup d’articles en donnant cette organisation comme référence comme fournisseur ultime de « faits ».

À l’insu de beaucoup de gens, le fait est que PolitiFact est un site web dirigé par un groupe de journalistes d’extrême gauche du Tampa Bay Times. La classification exacte de ce groupe devrait être « opération de propagande démocrate ».

Exemple typique : pendant la campagne de Barack Obama en 2008, PolitiFact évalua sa déclaration au sujet de l’ObamaCare disant que « si vous avez un plan santé que vous aimez, vous pouvez le conserver » comme étant VRAIE. Les experts du pays répandirent cette déclaration et cela eut évidemment un impact marqué sur le résultat de l’élection. En 2013, PolitiFact changea son évaluation sur la déclaration d’Obama et de VRAIE elle devint le « feu au pantalon », ce qui lui valu d’être « le mensonge de l’année 2013 ».

Une étude de 2013 du Centre des Affaires Médiatiques et Publiques de l’Université George Mason a découvert que PolitiFact déclare que les Républicains sont trois fois plus malhonnêtes que les Démocrates. Toute ma vie, j’ai trouvé que les politiciens en général – peu importe leur affiliation partisane – mentiront à quiconque en face d’eux pour conserver en fonction leur poste pépère. Comme je l’ai demandé bien des fois, combien de politiciens laisseriez-vous garder vos enfants ?

PolitiFact a été au centre de la plandémie. Ces vérificateurs « fiables » réfutaient ceux qui déclaraient que les « vaccins » Covid-19 ne marchaient pas. Il soutenait également comme un fait que ces « vaccins » avaient été testés proprement. Toute déclaration jetant un regard négatif sur la piqûre et ses effets était rejetée comme de la « désinformation ».

Le Babylon Bee offre une leçon de maître en satyre. Ses gros titres excentriques, ses articles et ses vidéos sont humoristiques et teintés d’un fond de vérité. Ceux qui lisent le Bee le font afin de pouvoir rire. De toute évidence, les gens de PolitiFact n’ont pas le sens de l’humour. Dans un post de 2017 sur son site web, le Babylon Bee déclara « Isis baisse les bras après l’appel passionné de Katy Perry de “Aimez, juste coexistez” ». Les gens très bien de PolitiFact y mirent l’étiquette de « feu dans le pantalon ».

Les dossiers de Twitter exposent des opérations vilaines

Lorsqu’Elon Musk a acheté le géant des médias sociaux Twitter, il fit vœu que la vérité serait à nouveau disséminée sur la plateforme. Un grand nombre de gauchistes devinrent fous furieux. Avec la sortie des Dossiers Twitter, nous savons maintenant pourquoi. Des centaines, sinon des milliers, d’individus qui avaient été bannis à vie ont reçu l’autorisation de revenir sur le forum. Si l’on exilait pas quelqu’un, on le mettait toutefois sur la liste noire et ses posts ne voyaient pas la lumière du jour.

Voici certaines des révélations alarmantes des Dossiers Twitter :

  1. L’équipe de Biden a envoyé des e-mails à Twitter demandant que l’on censure du contenu avant les élections de 2020.
  2. Twitter a banni dans l’ombre – à l’interne, on appelle cela « filtration de visibilité » – le contenu de professeurs d’université aux sentiments anti-confinement.
  3. Une fois qu’ils eurent banni le compte de Trump, les employés de Twitter devinrent ivres de pouvoir et discutèrent de ce qu’ils pourraient faire avec d’autres présidents.
  4. Des cadres de Twitter se vantèrent de leurs rencontres avec des agences fédérales.
  5. Yoël Roth (chef de l’équipe de Confiance & Sécurité de Twitter à l’époque) discuta du bannissement des « termes QAnon ».
  6. Le corps expéditionnaire du FBI centré sur les médias sociaux, nommé FTIF, créé à la veille des élections de 2016, atteint le nombre de 80 agents.
  7. Des agences comme le FBI et le DHS envoyèrent régulièrement du contenu de média social à Twitter à travers de multiples points d’entrée, pour donner l’alerte à la modération.
  8. Des agents du FBI demandèrent aux cadres de Twitter s’ils pouvaient inviter aux conférences des fonctionnaires de la CIA.
  9. D’autres compagnies de technologie, comme Facebook, Microsoft, Verizon, Reddit et même Pinterest, tinrent des rencontres régulières avec le gouvernement.
  10. Lorsque l’administration Biden entra en fonction, une de ses premières rencontres de requêtes avec des cadres de Twitter concernait le Covid. On devait se concentrer sur les « comptes des anti-vaxxeurs ».

La censure, c’est l’altération ou la suppression du droit de parole, du droit d’écrire, ou toute autre forme d’information en se basant sur l’opinion qu’un tel matériel est subversif, obscène, pornographique, politiquement inacceptable, ou nuisible d’une manière ou d’une autre envers le bien-être public. Lorsque le gouvernement fédéral usurpe l’autorité de la Constitution, il devrait y avoir de sévères conséquences pour ceux qui sont impliqués. Pourtant, les médias contrôlés ne se sont même pas préoccupé, ne serait-ce que pour la forme, de parler des Dossiers Twitter.

Facebook en collusion avec le régime Biden ?

Twitter n’a pas été la seule entreprise en collusion avec les leaders élus. L’Administration Biden se mit à contrôler Facebook et faire pression pour que l’on censure les posts reliés à la plandémie et jugés problématiques. Le Résident Biden déclara même que les plateformes de médias sociaux allaient « tuer des gens » s’ils refusaient de censurer les posts.

D’une manière qui donne froid dans le dos, un membre du Comité de Surveillance de Facebook, Helle Thorning Schmidt, déclara : « La libre expression n’est pas un droit humain absolu. » Dans l’histoire, des partisans de l’autorité restreignirent la liberté d’expression. Lénine, Staline, Castro et Mao nous viennent à l’esprit. Cette liste inclut-elle maintenant Joe Biden ?

Qui est en charge de la désinformation ?

Qui possédait l’autorité de qualifier des posts de « désinformation » ? Était-ce le CDC ? Vous rappelez-vous de son titulaire bureaucratique Rochelle Walensky ? Walensky voulait que nous fassions confiance à la science derrière les piqûres de thérapie génique, mais dit également que les hommes peuvent tomber enceints ! Était-ce Anthony F(r)audci, le « docteur de l’Amérique » ? Fauci employa de l’argent des payeurs de taxe pour financer de la recherche qui était « illégale » en Amérique à ce moment-là. Il a aussi proclamé cette affirmation célèbre : « Je représente la science ». Ou était-ce le Ministère de la Vérité créé par le Directeur de la Sécurité du Territoire de Biden, Alejandro Mayorkas ?

Après avoir amassé une grande quantité d’informations reliées à la plandémie, l’auteur-ci ne peut pas décliner clairement qui avait une telle autorité. Cependant, ce qui est douloureusement clair, c’est que rien de tout cela ne fut basé sur des faits, mais seulement sur des opinions.

Bill Gates à la rescousse

L’immunologiste et virologue notoire, mais avant tout l’homme-dieu Bill Gates – s’il vous plaît, comprenez l’ironie – semble avoir réponse à tout. Il se promène partout en jet privé pour parler de changement climatique et s’avère une publicité sur deux pattes pour le compte de l’industrie pharmaceutique depuis maintenant des années. Les talk-shows des médias contrôlés invitent cet homme pour parler de manière autoritaire sur un paquet de sujets.

En cette ère de déchaînement de « désinformation », Gates a une idée pour la combattre. Dans une entrevue avec Handelsblatt, un diffuseur médiatique allemand de nouvelles, Gates déclara que l’intelligence artificielle (IA) devrait être employée comme outil pour combattre la « désinformation digitale ».

Selon le CSU Global (particule de l’Université d’État du Colorado), « L’Intelligence Artificielle est une technologie qui permet aux machines et aux applications d’ordinateur d’imiter l’intelligence humaine, apprendre par l’expérience via le procédé itératif et l’entraînement algorithmique ». Je me questionne à savoir qui écrit les applications d’ordinateur et les algorithmes ? S’ils sont une partie intégrante de la façon de penser gauchiste, leur « code » ne pencherait-il pas vers ce spectre ?

Le contrôle de la narration

En mars de 2022, DirecTV annonça à ses abonnés que One America News (un diffuseur conservateur de nouvelles) serait enlevé de sa liste de collaborateurs. En janvier 2023, DirecTV coupa le signal de Newsmax, autre diffuseur conservateur. À ce moment-là, Newsmax s’avérait le quatrième canal de nouvelles à l’indice d’écoute le plus élevé du pays.

CNN subit aujouord’hui une baisse de cote d’écoute. Il a délesté un grand nombre de ses animateurs aux salaires les plus hauts et sa plateforme digitale, CNN+, a complètement été éliminée. Les Américains savent que ce réseau propage de la désinformation et l’évitent comme la peste. Or, DirecTV permet encore à ce réseau libéral d’en profiter tout en éliminant OAN et Newsmax.

En février 2021, la représentante Anna Eshoo (D-CA) et le représentant d’alors Jerry McNerney (D-CA) exigèrent des pourvoyeurs de câble et satellites télé d’expliquer leur rôle allégué dans « l’épandage de dangereuse désinformation » en supportant les réseaux conservateurs. Coïncidence ou pas, l’Administration Biden approuva la fusion de la division WarnerMedia d’AT&T avec Discovery peu après avoir laissé tomber OAN.

L’essence de la vérité

Les instructions de la Bible soulignent le chemin de la vérité. L’intention est de mener le peuple à Lui. Dieu désire que nous soyons un peuple de vérité. Dans Éphésiens 4:14-15, l’apôtre Paul a écrit : « Afin que nous ne soyons plus des enfants flottants, et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur ruse à séduire artificieusement. Mais afin que suivant la vérité avec la charité, nous croissions en toutes choses en celui qui est le Chef, c’est-à-dire, Christ. »

Dans Philippiens 4:8 : « Au reste, mes frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée, toutes celles où il y a quelque vertu et quelque louange, pensez à ces choses. »

La Parole de Dieu est vraie et nous pouvons croire à tout ce qu’Il fait. Dieu est l’essence de la vérité. Jésus nous a dit : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).