D.155 – La Prière – Partie 3

 

par James-H. Mac Conkey

– III –

LA GRANDE PROMESSE

 

Combien souvent un verset de l’Écriture semble être un trésor fermé. Vous le lisez et le relisez, mais il semble être scellé pour votre entendement. Aucune lumière n’en sort malgré vos recherches. Mais un jour, au moment où vous vous y attendez le moins, il vous ouvre subitement ses trésors absolument comme s’ouvrirait une cassette dont vous auriez touché le ressort secret. Vos yeux sont éblouis par le rayonnement du joyau qui y est enfermé. De même si, par l’Esprit de vérité, vous sortez de ce passage la condition centrale : « En Mon nom », voyez l’admirable joyau de vérité qui est ainsi mis à nu. Non pas que cette condition ne soit pas nécessaire. Elle l’est absolument toujours. Car aucune supplication ne peut arriver à Dieu et être entendue de Lui à moins qu’elle ne soit faite au nom du Seigneur. Mais admettons un instant que cette condition soit remplie, que nous demandions en Son nom et selon Sa volonté ; alors ces mots merveilleux ressortent du cœur de ce verset :

« Si vous demandez… Je le ferai. »

Considérez la grandeur de cette promesse.

Les promesses données par Dieu à Ses enfants qui prient sont nombreuses et précieuses. Il nous dit qu’à mesure que nous prions et recevons, notre joie sera parfaite (Jean 16:24) ; que si nous Lui apportons toutes choses dans la prière, Sa propre paix, qui surpasse toute intelligence, gardera nos cœurs et nos esprits en Jésus-Christ (Philippiens 4:7), que de tous ceux qui Lui demandent, aucun ne sera envoyé à vide ; que pour tous ceux qui frappent à Sa porte, elle sera certainement ouverte (Matthieu 7:7-8). Combien est familière et bienfaisante cette assurance de Sa part, c’est-à-dire que, quand nous demandons, Il donne ! C’est ainsi que Sa Parole répète souvent : « Demandez, et on vous donnera. » « Combien plus votre Père céleste donnera-t-Il de bonnes choses à celui qui demande. » Mais ici, au centre de ce grand chapitre, nous trouvons la plus considérable des promesses que Dieu ait jamais données à Ses enfants. Étant admis que l’enfant de Dieu demande en Son nom ou conformément à Sa volonté, l’affirmation merveilleuse faite ici est que, non seulement Dieu donne tandis que nous prions, mais…

tandis que nous prions, Dieu agit.

Dieu, le Dieu souverain et éternel de l’univers, S’offre, dirons-nous, comme un Serviteur tout-puissant et dit : « Si toi, Mon enfant, tu consens à prier, Moi J’agirai ; si tu veux bien t’occuper de demander, Je m’occuperai à faire ce que tu demandes. » Il répond à notre cri, non seulement en donnant, mais en agissant. Nos prières ne provoquent pas seulement Sa bonté, mais elles mettent en mouvement Sa toute-puissance. Aussi, quand nous nous retirons pour prier, rien ne nous stimulera à une intercession puissante, rien ne fera de nous des maîtres dans l’intercession auprès de Dieu, pour un monde perdu, comme de répéter et de redire à notre propre âme cette vérité merveilleuse : « Tandis que je Te prie, Dieu travaille véritablement à la chose que je Lui soumets. »

C’est ainsi que, tandis qu’un enfant de Dieu l’implore à genoux afin que l’Évangile soit envoyé aux païens, sans qu’il le voie, Dieu déjoue les puissances des ténèbres ; Dieu dirige le cœur des rois ; Dieu abat les barrières qui s’opposent à l’évangélisation ; Dieu ouvre les chemins dans les pays fermés ; Dieu ouvre la bourse de Ses enfants ; Dieu suscite et envoie les messagers de l’Évangile dans la moisson qui blanchit. Tandis qu’il prie, Dieu agit. Ceci est explicitement affirmé. « Sondez Ma Parole, » dit le Seigneur. « Faites-y de soigneuses recherches quant à Ma volonté à l’égard du monde. » Priez conformément à Sa volonté. « Et alors, tandis que vous priez : “Seigneur, envoie des ouvriers dans la moisson”, Je les enverrai ! Tandis que vous priez : “Seigneur, abats les obstacles”, Je les abattrai ! Tandis que vous priez : “Seigneur, incline le cœur des hommes à donner”, Je les y inclinerai ! Quoi que vous demandiez, Je le ferai ! » Bien-aimés, quelle responsabilité effrayante que la nôtre ! Quel privilège unique ! La puissance d’un Dieu tout-puissant attend la prière irrésistible d’un de Ses enfants pour être mise en mouvement d’une façon triomphante ! L’appel persévérant, qui s’accorde avec la volonté de Dieu, met en branle les armées des cieux envoyées à l’assaut de l’ennemi. Il déclare que toute puissance Lui est donnée dans les cieux et sur la terre, et Se met pour ainsi dire à notre disposition : « Maintenant, Mon enfant, prie, dit-Il, et Moi J’agirai ; demande, et Moi Je le ferai. »

De même qu’un ingénieur permettrait à un faible enfant d’ouvrir le robinet qui met en action une puissante machine, ainsi Dieu nous dit à nous, êtres sans force : « Toute puissance est à Moi, mais il vous est donné de la mettre en action par vos prières. » Si cela est vrai, c’est donc que la toute-puissance de Dieu est mise à notre disposition ; nous sommes responsables de son emploi par la prière, comme si nous la possédions nous-mêmes. Mais alors, considérez la honte d’un monde qui n’est pas évangélisé, de deux mille ans de retard, de nos craintes et de notre lâcheté en face des difficultés. Car, quoique nous n’ayons pas de force pour agir, le Dieu puissant, S’unissant à nous sous un même joug et comme un compagnon de travail, a dit :

« Si vous le demandez, Je le ferai. »

EEE

Considérez aussi le besoin que nous avons de cette promesse. Remarquez le travail de Dieu dans le cœur des hommes, en réponse aux prières ; c’est le grand secret de la puissance de l’Église apostolique. C’est Dieu qui répand le Saint-Esprit sur la multitude dans l’attente ; c’est Dieu qui convainc de péché les trois mille qui s’écrient dans l’agonie de leur cœur : « Hommes frères, que ferons-nous ? » C’est le Seigneur qui ajoutait tous les jours des membres à l’Église afin qu’ils soient sauvés ; c’est encore Lui qui guérit l’impotent à la parole de Pierre. « Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche », furent les mots que Pierre lui adressa. Ce fut le Seigneur qui étendit Sa main pour guérir, pour faire des signes et des miracles au nom de Son saint Fils Jésus. Il est dit que c’est à Dieu qu’Ananias et sa femme mentirent et non aux hommes ; ce fut l’ange du Seigneur qui ouvrit la prison et fit sortir les disciples ; ce fut le Seigneur qui envoya Philippe au désert et qui lui dit de rejoindre le chariot ; ce fut le Seigneur qui rencontra Saul sur la route, et la réponse de celui-ci fut : « Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? » Et encore, quand Ananias vint vers lui, il lui dit : « Mon frère Saul, le Seigneur m’a envoyé. » Voyez comme Il agit avec Pierre et avec Corneille. Il les manipule comme des figures sur une estrade. Ce fut le Seigneur qui attira Pierre à part pour la prière, lui parla et fit descendre la nappe du ciel ; c’est encore Lui qui dit : « Va avec eux et ne crains rien », et Lui qui descendit vers la multitude dans l’attente, quand ils ouïrent le message de Pierre. Il en est de même de nos jours.

Charles Finney réalisait à tel point la nécessité du travail de Dieu dans tout son service qu’il avait l’habitude d’envoyer d’avance le pieux père Nash dans les réunions qu’il devait tenir afin d’y faire descendre la puissance de Dieu. David Brainerd pria pendant huit jours dans le désert, demandant que l’Esprit de Dieu travaillât parmi les Indiens et des centaines furent amenés à Dieu en réponse à ses prières. Dans le grand réveil irlandais du siècle dernier, le fait le plus saillant était le travail de l’Esprit de Dieu dans le cœur des hommes. La conviction de péché les atteignait dans la rue, aux champs, dans la forêt. L’Église était dans la crainte et l’adoration à la vue du travail admirable de Dieu dans le cœur des hommes perdus. Et tout cela en réponse aux prières de Ses enfants.

Combien cette même puissance de l’action de Dieu est absente de nos milieux d’aujourd’hui ! Nous en avons besoin dans la prédication, besoin dans les champs de mission, besoin dans le cœur des inconvertis, et nous en avons besoin dans nos propres vies comme serviteurs de Dieu. Cette puissance manque plus que jamais dans l’Église de Jésus-Christ. Il est triste de constater combien les réveils sont rares. Une forte conviction de péché dans le cœur des hommes les courbant dans un profond repentir est presque une chose du passé. De plus en plus, nous voyons prévaloir les formes d’une piété dont la force est absente. De toutes les machineries existantes, l’Église est la mieux organisée. On entend partout le bruit de ses rouages, mais nulle part celui d’un vent impétueux. Or, « la machine est un instrument pour la transmission d’une force », mais, s’il n’y a pas de force, à quoi sert la machine ? La force appartient à Dieu. Elle descend sur nous d’auprès de Dieu par la prière. C’est pourquoi le manque de force est le résultat de la pauvreté des prières.

Nous pouvons arranger des réunions évangéliques ; appeler l’évangéliste ; exercer de beaux chœurs ; organiser et préparer la réunion dans tous ses détails ; annoncer les services ; bourrer les salles d’auditeurs de la Parole, si la force de Dieu ne saisit pas prédicateur et auditeurs, si l’Esprit de Dieu n’agit pas dans le cœur des perdus, si la présence de Dieu n’est pas vue et sentie dans la multitude assemblée, nos efforts demeurent vains. Seule la puissance de Dieu est à la hauteur de la crise que rencontre toute âme perdue, au moment de décision qui suit la prédication de Sa Parole. « Pourquoi n’avons-nous pu le chasser ? » demandaient au Seigneur les disciples qui n’avaient pu faire sortir le démon de l’enfant lunatique. C’est ainsi que nous nous surprenons à dire : « Pourquoi ne pouvons-nous pas chasser les démons de la boisson et de l’impureté du cœur des hommes ? Pourquoi n’obtenons-nous pas des résultats puissants dans la sphère où Dieu nous a placés ? La réponse se trouve dans les termes mêmes de la question : parce que nous essayons de le faire par nos propres forces. Nous pensons que c’est notre énergie, nos plans et nos efforts, notre sagesse, notre force qui produiront les résultats. Et, un beau jour, nous nous réveillons pour constater l’absence de force, le manque de fertilité et de bénédiction dans nos vies, et nous nous disons, comme les apôtres : « Pourquoi n’avons-nous pu faire ces choses ? » Et la réponse nous arrive de la part de Jésus, pareille à celle qu’Il fit aux disciples : « Ayez foi en Dieu », c’est-à-dire : « Vous ne pouvez chasser les démons, ni rien faire par votre propre force. Dieu seul peut faire ces choses. Mais si vous voulez apprendre le secret de la vie de prière et venir à Lui, alors, quoique vous ne puissiez rien faire vous-mêmes, et que Dieu ne l’attende pas de vous, vous réaliserez la grandeur de Sa promesse : “Si vous demandez, Je le ferai”. »

EEE

Considérez le privilège de cette promesse. Si vous étiez fatigué et découragé, désireux d’être calmé et égayé par la douce influence de la musique, combien vous apprécieriez le privilège d’avoir un Mozart, un Beethoven, un Liszt disposé à calmer vos nerfs surexcités, à la seule demande que vous leur auriez faite de jouer quelque chose. Si vous aviez un ami dont vous voudriez conserver le souvenir sur une toile, vous apprécieriez le privilège d’avoir à votre disposition un Raphaël, un Raynolds ou un Van Dyck, prêts à peindre le visage bien-aimé avec un art parfait et sur simple désir de votre part. Avoir de tels maîtres à votre disposition serait considéré comme un rare et grand privilège.

Mais qui donc S’offre à agir pour nous, si seulement nous voulons le demander ? Ce n’est pas un apprenti novice, ce n’est pas un ouvrier maladroit, habitué à gâcher l’ouvrage. C’est Dieu Lui-même. C’est le plus puissant Agent de l’univers qui dit : « Je le ferai, si vous le demandez. » Il dispose d’une sagesse sans pareille, d’une habileté incomparable, d’une puissance sans limite, de ressources infinies. Réfléchissez un instant Qui est Celui qui promet. Celui qui couvrit le pays d’Égypte d’une obscurité effrayante ; Celui qui transforma ses fleuves d’eau en fleuves de sang ; Celui qui remplit le pays de deuil en mettant Sa main sur tous les premiers-nés ; Celui qui brisa la volonté d’un roi impie ; Celui qui fit sortir Son peuple d’Israël à main forte et à bras étendu ; Celui qui partagea la mer et de ses murailles d’eau fit des remparts de sécurité pour lui et des avalanches mortelles pour l’ennemi qui le poursuivait ; Celui qui, quand Ses enfants crièrent à Lui pour avoir de l’eau, transforma l’eau amère en eau douce, afin de calmer leur soif ; Celui qui, quand ils eurent faim, leur envoya le pain du ciel ; Celui qui, alors qu’ils marchaient autour de Jéricho, dans une impuissance absolue, fit tomber ses hautes murailles par la puissance de Sa parole ; Celui qui marcha dans la fournaise ardente avec Ses trois enfants, les préservant même de l’odeur du feu, chassa les démons, guérit les vivants et ressuscita les morts, c’est Lui qui dit qu’Il veut aussi travailler pour moi, si seulement je veux demander ! Cette toute-puissance est bien celle qui attend ma prière pour agir !

Oui, le Dieu qui tient la mer dans le creux de Sa main ; le Dieu qui tient le soleil dans son orbite plus facilement que l’enfant sa balle ; le Dieu qui, avec une sûreté parfaite, commande l’univers et dirige les étoiles ; le Dieu du Sinaï et de l’Horeb ; le Dieu Créateur des cieux, Vainqueur des démons ; le Dieu de résurrection, c’est ce Dieu même qui nous dit, à vous et à moi :

« Si vous demandez, Je le ferai. »

EEE

Considérez la certitude de la promesse. Dieu ne dit pas : « Si vous demandez, peut-être que Je le ferai » ; « Si vous demandez, il se pourrait que Je le fasse », mais : « Si vous demandez, Je le ferai. » C’est Satan qui nous fait mettre en question cette promesse de Dieu à la prière : « Je le ferai ». C’est lui qui nous incite à nous demander si vraiment Dieu répondra à nos prières comme Il l’a fait pour d’autres. C’est exactement ainsi qu’il a induit Adam et Ève à douter de la Parole de Dieu : « Au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement ». Mais la promesse de Dieu à notre égard « Je le ferai » est aussi certaine que la punition « Tu mourras » le fut pour eux. En opposition aux subtils mensonges de Satan, plaçons toujours la certitude éternelle de la promesse bénie : « Je le ferai. » Ces paroles sont certaines et inébranlables. « Quand même il vous paraît difficile, impossible même, qu’une chose soit faite, Je le ferai, si vous le demandez. Quand même, pour des raisons d’amour et d’éducation, Je tarde, si cependant vous demandez, Je le ferai. Malgré l’opposition acharnée de Satan, si cependant vous demandez, Je le ferai. Quand même vous seriez dans une affreuse détresse, J’y suppléerai sûrement, si vous le demandez. Quand même vous êtes dans l’obscurité, ne discernant pas votre chemin, Je vous guiderai, si vous le demandez. Quoique les obstacles soient nombreux et que le cœur de Mes enfants soit lent à M’obéir, J’enverrai des ouvriers parmi les païens, si seulement vous le demandez avec foi. »

Dans tous les âges, Dieu a confirmé la certitude de cette parole à Ses enfants : « Si vous demandez, Je le ferai. » Combien elle fut certaine quand l’Église, nouvellement née, priait pour que Pierre fût délivré de la main d’Hérode ; dans quelle crainte ils devaient être en priant, pensant aux portes d’airain, aux murs massifs, aux gardiens nombreux et toujours présents ! Et pourtant, la Parole de Dieu eut Son accomplissement. Quand ils prièrent, Dieu agit. Quand ils demandèrent, les portes furent ouvertes par une main invisible, la prison fut aussi secouée par une force invisible, et le disciple étonné se trouva conduit par un étrange gardien envoyé par Dieu Lui-même et qui agissait tandis que Son peuple priait. Peut-être Élie eut-il la crainte en fermant les portes des cieux par sa prière, mais la Parole de Dieu était certaine, quand il demanda. Dieu agit pour lui et les cieux furent d’airain au-dessus de la terre sèche et désolée. Puis, il demanda de nouveau, Dieu agit encore, les cieux s’ouvrirent et couvrirent cette même terre d’ondées de bénédiction. Daniel demanda et Dieu lui répondit en lui montrant la vision merveilleuse du Roi à venir. Ezéchias demanda et Dieu agit : Il chassa les Syriens et l’ange de la mort en tua des milliers. Les disciples demandèrent de la hardiesse et Dieu les remplit du Saint-Esprit, « et ils annoncèrent la Parole avec hardiesse ». Charles Finney demanda et Dieu accorda à Son serviteur une grande puissance pour convaincre de péché. Georges Muller demanda et Dieu lui permit de construire des orphelinats ; Il pourvut au nécessaire de milliers d’enfants sans parents et Il envoya plus de trente mille réponses aux prières de Son vieux serviteur. Hudson Taylor demanda et Dieu agit en fondant, entretenant et bénissant d’une manière merveilleuse une des plus grandes entreprises missionnaires du monde par la seule puissance de la prière de la foi. John-G. Paton demanda et Dieu lui accorda des délivrances et des bénédictions inénarrables parmi les sauvages des Nouvelles-Hébrides.

Des flots grossissants mirent en péril mortel Jacob Chamberlain dans les jungles de l’Inde ; il demanda à Dieu Ses directives et Il les lui donna dans le fond de son cœur. Il le mena aux rives submergées du Godavari, détacha à dix milles de là un bateau de son mouillage, procura à Son serviteur, au cœur même de l’Inde, un moyen de passage et de salut par un vrai miracle. De tous temps notre Dieu a été fidèle aux promesses concernant les bénédictions promises à la prière.

Jamais un mot de Sa part n’a fait ou ne fera défaut. Quand Élie pria pour la pluie, elle était aussi certaine qu’au moment où les cieux commencèrent à déverser leurs torrents. Quand l’Église pria pour la délivrance de Pierre, celle-ci était aussi certaine que quand les portes verrouillées s’ouvrirent et que l’ange de la délivrance marcha à ses côtés. Que ces paroles merveilleuses : « Je le ferai » retentissent jour après jour à nos oreilles, jusqu’à ce qu’au tréfonds de notre cœur il ne reste plus l’ombre d’un doute que le Dieu tout-puissant est engagé et disposé à faire des oeuvres puissantes pour nous, si seulement nous voulons demander avec foi ce qui est selon Sa divine volonté.

EEE

Considérez la simplicité de la promesse. Dieu ne dit pas : « Si, par de bonnes actions, vous gagnez Mes bonnes grâces, Je le ferai » ; ou « Si vous apportez des sacrifices et des holocaustes sur Mon autel, Je le ferai ». Mais simplement « Si vous me le demandez, Je le ferai ». La manière d’acquérir un objet qui se vend, c’est de le payer ; le moyen d’obtenir quelque chose qu’il faut gagner, c’est de travailler ; le moyen de recevoir un objet qu’on donne, c’est de le demander. Nous vivons au temps de la grâce. La méthode de Dieu pour bénir Ses enfants n’est pas de vendre, mais de donner. Le plan de Dieu pour qu’ils reçoivent ne consiste pas à acheter ou gagner, mais à demander. La simplicité même de ce procédé nous est un piège. Nous sommes comme Naaman, le lépreux. Quand on lui dit d’aller se laver au Jourdain, il se sentit insulté et refusa : « Pourquoi le prophète ne vient-il pas et ne fait-il pas une action d’éclat ? Pourquoi n’étend-il pas la main pour chasser la maladie ? Pourquoi me demande-t-il de faire un acte aussi simple que d’aller me laver au Jourdain ? N’y a-t-il pas à Damas des rivières bien meilleures que celle-ci ? » Et il était sur le point de partir, furieux. Ses conseillers, pourtant, lui donnèrent cet avis : « Si le prophète t’avait ordonné de faire quelque chose de difficile, ne l’eusses-tu pas fait ? Pourquoi ne pas aller te laver au Jourdain ? » Il y alla, se lava et fut rendu net. Il en est exactement ainsi de nous. Si les bénédictions de Dieu étaient à acheter, nous travaillerions nuit et jour pour nous procurer l’argent et l’or nécessaires à leur achat. Si elles étaient promises à nos bonnes oeuvres, nous gravirions bien des degrés de l’église Saint-Pierre et nous ferions de longs et pénibles voyages à de distantes Mecques pour gagner ces bénédictions, mais parce que les actions puissantes de Dieu en notre faveur n’ont d’autre condition que celle de les demander en toute simplicité, nous nous y achoppons et perdons maintes bénédictions qu’Il a en réserve pour ceux qui savent simplement demander.

Le Dr Gordon raconte l’histoire d’une enfant, dans un des États de la Nouvelle-Angleterre, qui s’était cassé le bras en tombant. Son père, étant médecin, remit le bras, sur quoi l’enfant lui demanda : « Papa, peux-tu guérir mon bras ? »

— Non, mon enfant, je ne puis faire davantage.

— Eh bien, papa, je vais demander à Jésus de le guérir, ce que le père lui permit de faire, tout en souriant par-devers lui.

Le soir, cette enfant demanda simplement à Jésus de guérir son bras. Le lendemain matin, elle arriva triomphante auprès de son père avec son bras absolument guéri, et celui-ci fut frappé d’étonnement et de respect à cette vue. Ne croyez-vous pas que le Seigneur aimerait à voir davantage de cette foi enfantine parmi les Siens ? Ne pensez-vous pas que notre grande sagesse humaine, qui est une folie devant Dieu, nous empêche d’avoir une foi aussi enfantine ? Nous sommes devenus si sages que nous avons perdu la capacité de nous confier. Nous dépendons à tel point de nous-mêmes, que nous ne savons plus dépendre entièrement de Dieu. « À moins de devenir comme de petits enfants, vous ne sauriez entrer dans le Royaume de Dieu. » À moins de vivre comme eux, nous ne pouvons connaître les secrets de la bénédiction. Dieu désire que nous en usions avec Lui comme le petit enfant qui entre et sort de la maison de son père. Demandons-Lui ce dont nous avons besoin et ce qui contribue à Sa gloire avec cette foi simple et naïve à laquelle Il répond toujours. Il se peut que nous trouvions ce service pour Dieu moins intéressant, honorable et entraînant que notre activité religieuse moderne, mais il aura le parfum, la simplicité et l’onction divine qui ne peuvent découler que de celui qui vit une vie de prière et de confiance enfantine en Dieu son Père et se confie absolument en Sa promesse :

« Si vous le demandez, Je le ferai. »

Considérez combien cette promesse est personnelle. Dans Jacques 5:17, la Parole de Dieu, après nous avoir relaté l’admirable vie de prière d’Élie, nous montrant comment, par sa prière, les cieux furent fermés jusqu’à ce qu’ils fussent d’airain ; puis comment, par sa même simple foi en Dieu, il les rouvrit de telle sorte qu’ils déversèrent la pluie à flots sur la terre desséchées, continue par ces mots : « Élie était un homme tel que nous. » L’Esprit-Saint, qui a écrit ce livre, savait qu’en lisant le récit des faits merveilleux accomplis par la prière d’Élie, nous nous dirions, dans la faiblesse de notre foi : « Oui, un homme comme Élie peut attendre des réponses aussi merveilleuses à ses prières ; mais moi, je ne suis pas Élie, et je ne puis m’attendre à ce que Dieu fasse des choses pareil-les en réponse à mes prières. » C’est pourquoi Dieu intercale dans le récit ces mots frappants, en vue de prévenir notre incrédulité. Il dit en effet : « Élie était comme vous, de chair et de sang, et si vous venez à Moi avec la même foi simple, Je ferai des choses merveilleuses pour vous comme pour lui. Non seulement J’ai agi quand Élie, Moïse ou Paul ont demandé, mais si vous demandez, Je le ferai aussi pour vous. Il n’y avait rien dans la nature d’Élie qui fût différent de la vôtre. Ce n’est pas Élie qui était un homme merveilleux, mais il se confiait en un Dieu merveilleux. Et si vous faites comme lui et que vous demandez avec la même foi, Je ferai aussi de grandes choses pour vous. »

Une femme pieuse, mère de six enfants, était dans une grande détresse. Son mari, qui gagnait le pain de la famille dans une ville éloignée, avait eu des revers ; l’argent attendu pour la famille n’était pas arrivé et le dernier pain avait été mangé au souper. Le lendemain arriva sans qu’aucune nourriture se trouvât dans la maison, la mère confiante mit les sept assiettes sur la table et rassembla ses enfants autour d’elle : « Il nous faut demander à Dieu de pourvoir à nos besoins, » dit-elle, et, comme elle terminait sa prière, l’un des petits s’écria : « Voilà le boulanger à la porte. » Celui-ci heurta et dit en entrant : « J’ai été arrêté dans la neige ce matin et je me permets d’entrer pour me réchauffer. Avez-vous peut-être besoin de pain ce matin ? »

— Oui, dit la mère, mais nous n’avons plus d’argent pour en acheter.

— Comment, dit le boulanger, en remarquant les assiettes vides et en comprenant la situation, vous ne voulez pas dire que vous n’avez pas de pain pour ces enfants ?

— Pas un morceau, dit la mère.

— Eh bien, vous en aurez, dit l’homme bien-veillant, et, allant vers son char, il y prit sept pains et en mis un dans chaque assiette.

Là-dessus, un des petits prit son pain dans ses bras et se mit à danser autour de la chambre en s’écriant : « Oh maman, j’ai demandé un pain au bon Dieu, Il m’a entendu et m’en a envoyé un. » « Et à moi ! » « Et à moi ! » dit en chœur l’heureuse petite troupe. Chacun des enfants sentit qu’il avait reçu un pain directement et individuellement. N’était-ce pas vrai ?

Notre Père qui est aux cieux fait exactement de même pour Ses enfants qui se confient en Lui. Il ne dit pas : « Je ne puis entendre et répondre qu’aux plus grands dans le Royaume des cieux, aux Élie, aux Daniel, aux Élisée et aux Paul. » Mais, dans Sa grande promesse à la prière, Il emploie le petit mot : « vous » et l’applique à tous Ses enfants qui croient en Lui. Vous, pasteurs, votre travail sera stérile s’il n’est accompagné de la puissance de Dieu pour convaincre le peuple ; vous avez vous-mêmes besoin de l’onction de l’Esprit-Saint pour la prédication efficace de la Parole ; vous avez profondément conscience de la nécessité du travail de Dieu par la prière pour que votre travail ne reste pas sans fruit. Vous, missionnaires, aux prises avec les puissances effrayantes des ténèbres du paganisme, qui rencontrez à tout instant la colère rageuse de l’adversaire, qui êtes conscients de ses assauts mortels contre votre propre vie spirituelle, vous qui percevez mieux qu’aucun de nous le péché et la noirceur du cœur humain, qui êtes face à face avec des problèmes insolubles en dehors de Dieu. Vous, qui avez des bien-aimés encore en dehors de la grâce de Christ, résistant journellement à Son appel, s’avançant vers la mort éternelle à moins que Dieu ne travaille dans leurs cœurs par l’action de la prière. Vous, qui servez le Seigneur et réalisez la nécessité de Son pouvoir fécondant dans tout ce que vous faites et dites. Vous, qui êtes travaillés et chargés ; vous, qui marchez sans lumière dans les ténèbres ; vous, qui êtes dans une situation élevée ou modeste, riches ou pauvres, savants ou ignorants, peu importe ; à tous Ses enfants Il dit : « Si vous demandez, J’agirai pour vous. »




D.154 – La Prière – Partie 2

 

par James-H. Mac Conkey

– II –

CERTITUDE DE LA PRIÈRE

 

Quand nous entendons l’appel de Dieu et que nous entrons dans la retraite de la prière, la première grande vérité avec laquelle Il vient à notre rencontre est celle de la certitude de la prière exprimée en ces termes :

« Quiconque demande, reçoit. »

Remarquez bien, pour commencer, que Christ ne dit pas que quiconque demande, reçoit ce qu’il a demandé. Nous, nous le lisons entre les lignes, mais Christ ne le dit pas. Car ce n’est pas vrai.

Ce n’est pas vrai dans notre expérience. Bien souvent nous avons demandé des choses que nous n’avons pas reçues. Et souvent nous avons été bien embarrassés par l’opposition apparente entre ce verset et notre défaut d’obtenir tout ce que nous demandions. Et ce n’est pas vrai non plus, selon la Parole de Dieu. Le Seigneur Se garde, dans ce passage, de dire que quiconque demande reçoit la chose même qu’il demande. Il dit : « Quiconque demande, reçoit », puis Il S’arrête. Et encore : « Quiconque cherche, trouve », nouvelle pause. Pourquoi, dans Sa sagesse, S’arrête-t-Il court et ne dit-Il pas que celui qui demande reçoit la chose qu’il demande et celui qui cherche reçoit la chose qu’il cherche ? Observons, en réponse à cette question, que le Seigneur enseigne ici des débutants dans la vie de prière. Il enseigne l’ABC de la prière. Et ce qui pourrait arriver de pire à un débutant dans la vie de prière, ce serait de lui enseigner qu’il recevra tout ce qu’il demande.

Combien cela nous est clair pour l’enfant ! Un petit garçon, par exemple, demande un couteau ou un rasoir. Il sait ce qu’il veut, mais ne sait pas ce qui lui vaut le mieux ; il ne sait pas que cela signifierait pour lui mutilation et souffrance. Quand il les demande, il demande mal à propos, et son père le sachant, ne le lui donne pas. Donner à un enfant tout l’argent, les compagnons, les loisirs qu’il demande, serait le moyen le plus sûr de le conduire au naufrage de sa vie. On ne peut ruiner un enfant plus sûrement qu’en lui donnant tout ce qu’il demande. Souvent, on appelle cela de l’affection paternelle, tandis que c’est de la faiblesse paternelle, confondant l’indulgence et l’amour. L’amour véritable, pareil à celui de Dieu, ne donne pas tout ce qu’on demande, mais ce qui vaut le mieux.

Nous devrions être aussi reconnaissants envers Dieu de ce qu’Il ne nous donne pas tout selon notre volonté, que de ce qu’Il nous donne toutes choses selon Sa volonté. Cela n’est-il pas vrai au commencement de la vie de votre enfant ? N’est-ce pas vrai dans notre propre vie ? Ce que nous désirons avoir et ce que Dieu désire nous donner se rencontrent en accord parfait quand nous avons appris à vivre nos vies selon la volonté de Dieu. Car alors nous ne désirons plus que ce que Dieu veut, et Dieu peut nous donner et nous donne avec joie « toutes les choses que nous désirons ». Mais au commencement de notre vie chrétienne, nous ne sommes pas ainsi dans la volonté de Dieu. Il y a beaucoup de volonté propre et de désirs égoïstes en nous, et ce serait ruineux pour nous si Dieu nous donnait tout ce que nous demandons tandis que nous sommes encore nos propres maîtres. Voilà pourquoi notre Seigneur, dans Son premier grand enseignement sur la vie de prière, tout en affirmant que « quiconque demande, reçoit », Se garde bien de dire qu’il reçoit toujours ce qu’il demande.

Remarquez aussi que Christ ne dit rien ici concernant la prière se conformant à la volonté de Dieu. Il ne mentionne pas la grande promesse de l’évangile de Jean, que si nous demandons quelque chose conformément à la volonté de Dieu, nous le recevrons. Ou que, si nous demeurons en Lui et Lui en nous, nous pouvons demander tout ce que nous voudrons et il nous sera accordé. Tout cela est vrai. Mais ce n’est pas ce que Christ enseigne ici. Ce n’est pas la vérité utile aux débutants dans la vie de supplication. Pourquoi ? Mais parce qu’un enfant qui ne pourrait demander qu’à condition qu’il se conforme à la volonté de son père et de sa mère, serait bientôt découragé. Il arriverait à dire : « Si je ne puis recevoir de Dieu que ce que je sais être Sa volonté, je ne saurais entrer dans la vie de prière. Car souvent la volonté de Dieu est mystérieuse, et je ne puis toujours la connaître. Et alors si la prière ne m’apporte une bénédiction que quand elle est conforme à la volonté de Dieu, je crains de ne pouvoir commencer à prier que quand je serai bien plus avancé dans la vie spirituelle. » Mais alors, qu’est-ce que le Seigneur enseigne ici ? Simplement ceci :

Quiconque demande, reçoit quelque chose.

Il enseigne la certitude de la prière. Il veut que nous sachions que, non seulement celui qui demande quelque chose selon la volonté de Dieu reçoit la chose qu’il a demandée, mais que tout enfant de Dieu qui prie reçoit quelque chose en réponse à sa prière. Il enseigne que toute prière apporte une bénédiction. Au sens le plus profond, il n’y a pas de prière sans réponse. Le cabinet de prière est la place de distribution de Dieu. Il ne renvoie personne les mains vides. En dehors de la question de recevoir ce que l’on demande, il y a, dans la prière, des bénédictions générales que Dieu donne à quiconque s’approche de Lui par la prière.

C’est comme si un enfant venait dire à sa mère : « Maman, à quelque moment que j’aille vers papa, il me donne chaque fois quelque chose, mais pas toujours ce que je lui demande. Et il me dit d’aller auprès de lui toutes les fois que quelque chose me tourmente et il m’aidera toujours. » N’est-ce pas là précisément la leçon nécessaire à celui qui commence la vie de prière ? Notre Père nous appelle : « Viens, Mon enfant, dans le cabinet de la prière ; car quiconque y vient, reçoit quelque chose. Tu recevras quand bien même tu ne sais pas encore demander selon Ma volonté. Tu recevras quand même tu n’aurais pas encore appris à demeurer en Moi. Tu ne sais pas encore prier comme il faut, et cependant tu recevras quelque chose. Toutes les fois que tu viendras, Je t’attendrai pour te donner. » Quel précieux encouragement pour un enfant de Dieu qui, simple débutant dans la vie de prière, est faible, timide et ignorant ! C’est là la promesse qui, mieux que toute autre, est faite pour l’encourager à entrer dans l’école bénie de la prière à laquelle l’invite un Père aimant.

Quiconque demande, reçoit de bonnes choses.

« Combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-Il de bonnes choses à ceux qui les Lui demandent ! » (Matthieu 7:11). C’est-à-dire qu’à part la demande spéciale que nous Lui faisons, Dieu a à notre service des bénédictions et des dons spéciaux, « de bonnes choses » qu’Il donne à ceux qui prient, même s’ils ne reçoivent pas la chose particulière qu’ils ont demandée. C’est comme si nous allions demander quelque chose dans un magasin. Le marchand refuse, disant qu’il n’a pas cet article, mais en même temps il nous offre les soies et les satins les plus riches, de l’or, de l’argent, des joyaux et des pierres précieuses, et nous renvoie possesseurs de choses superbes. N’avons-nous pas reçu de lui ? Quand même il ne nous a pas donné les choses que nous demandions, il nous a pourtant donné de bonnes choses, d’une valeur beaucoup plus grande que celles que nous demandions. Ainsi, que nous recevions ou non la chose demandée, ce qui sera le cas quand nous demeurerons en Lui, Dieu donne toujours de « bonnes choses ». Nous nous sommes si bien habitués à nous attendre, comme seule réponse à notre prière, à recevoir la chose même que nous demandions, que nous n’avons plus su voir l’excellence des bénédictions générales de la prière. Et maintenant, voyons un peu quelles sont ces « bonnes choses ». En premier, nous recevons de la part de Dieu, dans le lieu secret de la prière :

la lumière.

« Crie à moi… et Je te déclarerai des choses grandes et cachées ». Le cabinet de la prière est la chambre des révélations. Nulle part ailleurs nous ne recevons la lumière comme là. Car nous y entendons des voix que nous ne pouvons entendre ailleurs. Il n’y a aucun autre endroit où, comme là, nous recevons des jets de lumière, où, comme là, certains passages des Écritures sont illuminés pour notre intelligence et notre compréhension. Si vous entrez dans une chambre obscure, chaque objet vous est caché, voilé. Mais que vous touchiez le bouton de l’électricité et la lumière jaillit de toutes parts des lampes qui y étaient cachées. Ainsi quand, inquiet et perplexe, vous cherchez à comprendre la volonté de Dieu, c’est par la prière que la lumière jaillira et que le chemin s’éclairera.

Obscur était le sentier de Pierre, dont l’âme était dominée par les préjugés israélites et qui ne savait pas que Dieu voulait donner l’Évangile aux Gentils. Mais, tandis qu’il était en prière dans le haut de la maison, Dieu ouvrit les cieux et lui donna la lumière par une grande vision. C’est tandis que Paul était en prière que Dieu lui dit : « Lève-toi, vas en ville, et Je te dirai ce qu’il faut que tu fasses. » Et c’est encore tandis qu’il était en prière qu’Ananias vint vers lui et lui toucha les yeux, ce qui lui rendit la vue. C’est tandis que Corneille priait que le Seigneur lui donna les instructions qui, finalement, l’amenèrent à la lumière de l’Évangile et à la connaissance de Jésus-Christ. Quand Chrétien et Plein d’Espoir furent enfermés dans le Château du Doute, ils y restèrent pendant quatre jours dans l’obscurité et le désespoir. Tout à coup, Chrétien dit : « Prions ». Et l’histoire raconte que, tandis qu’ils priaient tard dans la nuit, Chrétien se souvint, vers le matin, qu’il avait une clef sur lui : « Mais, j’ai une clef qui nous fera sortir d’ici ! » dit-il, et, la retirant de son sein, au bout de quelques instants, ils furent en liberté. C’est quand ils prièrent que vint la lumière, mais pas avant.

En outre, par la prière, Dieu donne (2 Corinthiens 12:8-9) :

la soumission.

Il nous arrive de demander quelque chose qui n’est pas selon la volonté de Dieu. Et alors, c’est souvent au milieu de notre prière que nous sommes conduits à renoncer à notre volonté et que nous arrivons humblement à nous soumettre à la volonté infiniment bonne de Dieu. Il en fut ainsi de Paul. Il pria trois fois sans que Dieu lui accordât ce qu’il demandait, mais Dieu lui donna la soumission à Sa volonté et une grâce surabondante dans sa faiblesse. Nous ne comprenons pas le mystère de Gethsémané et osons à peine le commenter. Nous voyons pourtant qu’au commencement, il y avait un « Ta volonté » et « Ma volonté », puisque Jésus dit : « Non pas ma volonté, mais la tienne. » Mais le résultat final est : « Que ta volonté soit faite. » Quel est le mystère de la lutte de notre Seigneur ? Nous le savons, mais, tandis que le commencement était la supplication, la fin en fut la soumission. Vous et moi, nous sommes entrés en prière pour la vie en suspens d’un bien-aimé. Combien n’était-il pas dur de demander autre chose que la guérison ! Nous priions et priions encore, et, à mesure que nous restions devant Dieu, le sentiment nous saisit que telle pourrait ne pas être Sa volonté. Mais, à mesure que cette conviction s’imposait, au lieu de la révolte, Dieu nous remplit d’un esprit de soumission consciente. Et, de plein cœur, nous pouvions dire : « Que Ta volonté soit faite. » N’eussions-nous reçu aucune autre bénédiction dans la prière, que celle-ci suffirait, car il ne peut y en avoir dans toute la vie de plus précieuse que celle d’une volonté entièrement soumise à Dieu. Et elle nous est communiquée dans la prière, que nous recevions ou non la chose que nous demandons.

Une autre de ces « bonnes choses » que Dieu donne dans la prière, c’est :

la paix.

Rappelez-vous ici le passage si familier de l’épître aux Philippiens 4:6-7 : « Ne vous inquiétez d’aucune chose, mais exposez vos besoins à Dieu en toutes occasions, par des prières et des supplications, avec des actions de grâce, et la paix de Dieu gardera vos cœurs. » Dieu ne dit pas : « Ne vous inquiétez d’aucune chose, mais apportez-les Moi par la prière et la supplication, et Je ferai exactement ce que vous demandez. » Mais que dit-Il ? « La paix de Dieu gardera vos cœurs et vos esprits en Jésus-Christ. » Que nous enseigne-t-Il par là ? Ceci : c’est que le poids des soucis et des inquiétudes pèse sur nous parce que nous les portons nous-mêmes. Mais si nous nous en déchargeons sur Dieu, Il nous donnera la paix. Voici donc encore une de ces bénédictions générales de la prière, une de ces « bonnes choses » promises ; c’est que nous trouverons la paix à mesure que nous nous habituerons à nous décharger sur autrui, sur Dieu Lui-même, du poids de nos anxiétés qui nous prenaient la paix du cœur, tant que nous les portions nous-mêmes. Le cabinet de prière est le lieu de naissance de la paix. Trop souvent, nous nous représentons la paix de Dieu comme une chose élastique qui nous tombe du ciel sans l’accomplissement d’aucune condition de notre part. Et nous sommes surpris de ne pas toujours en être remplis. Mais il y a un côté humain qui consiste de notre part à tout apporter à Dieu dans la prière. L’enfant a l’habitude de recourir à sa maman pour tout, pour chaque bagatelle, et cela le tranquillise : ainsi l’enfant de Dieu trouvera la paix en venant à Lui de la même manière. Si nous désirons avoir la paix de Dieu en permanence, il nous faut aller à Lui par la prière en toutes choses. Et quelle sera alors la promesse ? La paix de Dieu « tiendra garnison » (tel est le mot grec), dans nos cœurs. N’est-ce pas magnifique ? L’armée en campagne campe une nuit ici et, le jour suivant, se trouve à bien des lieues de là. Elle campe de nouveau et repart d’étape en étape. Mais une garnison s’établit dans une forteresse et y reste continuellement. Ainsi, si nous apportons toutes choses à Dieu dans la prière, la paix de Dieu tiendra garnison dans nos cœurs ; elle y restera, elle y demeurera. L’habitude de la prière nous apporte la paix permanente.

Et, enfin, dans la prière, Dieu nous donne :

le Saint-Esprit.

« Si donc vous, qui êtes mauvais, savez bien donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » (Luc 11:13). Non pas que les enfants de Dieu n’aient pas reçu le Saint-Esprit lors de la régénération. Certainement, c’est le cas, car « si quelqu’un n’a pas reçu l’Esprit de Christ, il n’est pas à lui ». Mais il ne suffit pas à un enfant d’avoir reçu la vie quand il naît. Il a besoin après cela de nourriture journalière pour entretenir cette vie. De même, le fait ici que Dieu parle d’« enfants » prouve qu’Il S’adresse à ceux qui sont nés de l’Esprit. Et les mots « poisson », « pain » et « œuf », nourriture pour nos besoins journaliers, semblent montrer clairement qu’Il parle ici d’un renouvellement et d’une onction journaliers, dont a besoin chaque enfant, tout comme il a besoin journellement de nourriture nouvelle pour le corps. La vérité mise ici en lumière est : « Un baptême, plusieurs onctions. » C’est une chose que d’avoir l’Esprit en nous ; c’en est une autre que d’être journellement et continuellement « dans l’Esprit ». Et c’est là ce que produit la prière en nous. Elle apporte l’onction, l’attouchement continu de l’Esprit de Dieu dans nos vies. S’il est une chose dont nous sommes conscients, après nous être agenouillés devant Dieu, c’est de l’attouchement de Son Esprit. La prière nous replace « dans l’Esprit » mieux que tout autre moyen. Et quelle bénédiction plus grande pourrait-elle nous apporter ? Quand nous serons dans l’Esprit, nous n’aurons pas de paroles rudes et caustiques ; nous ne reprendrons personne si ce n’est avec amour ; nous ne marcherons pas selon les convoitises charnelles : dans l’Esprit, nous porterons les fruits de l’Esprit, nous porterons la flamme de l’Esprit ; remplis d’amour, de joie et de paix, nous seront conduits, guidés et consolés par l’Esprit. La prière ne saurait nous apporter de plus grande bénédiction que de nous mettre dans l’Esprit, et quand Jésus nous dit : « Combien plus votre Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui le demandent », Il prononce cette prière comme étant le don suprême de la prière, celui qui comporte toutes « les bonnes choses » promises à quiconque demande.

Quiconque demande, reçoit cela même dont il a besoin. « Car votre Père sait ce dont vous avez besoin avant que vous le lui demandiez » (Matthieu 6:8). Non seulement quand nous demandons, Dieu nous donne quelque chose, non seulement Il donne de bonnes choses, mais Il nous donne la chose même dont nous avons besoin. « Votre Père céleste sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. » « Mon Dieu pourvoira à vos besoins. » Dieu, par la prière, nous donne toujours exactement la chose dont nous avons besoin, que nous le demandions ou non. De quoi pourrions-nous avoir plus besoin que de cela ? La prière est le cri de l’âme vers Dieu, afin qu’Il supplée à quelque grand besoin. Notre supplication n’est que l’interprétation de ce besoin de l’âme. Mais l’âme peut se tromper quant à cette interprétation, car souvent elle est consciente d’un besoin, mais ne sait pas le traduire comme il faut en supplication. Et Dieu voit au-delà de ce que marque l’expression de nos lèvres : Il découvre le besoin secret de notre vie qui est le cri réel, bien qu’inconscient, de notre cœur. C’est ce cri-là qui est la prière véritable. Les mots de nos lèvres n’en sont souvent que la fausse interprétation. Nous ne savons pas prier comme il faut. Et ainsi, il peut y avoir des supplications qui ne reçoivent pas de réponse, mais au sens profond, il n’y a pas de prière inexaucée.

Terminons par une illustration. Il y a quelques années, le corps affaibli, nous passions nos vacances sur les rives des Grands Lacs. Par suite de notre faiblesse physique, les courses de bateau à voile étaient presque notre unique récréation. Jour après jour, nous voguions dans la baie magnifique, et, par la bénédiction de Dieu, les forces nous revenaient petit à petit. Un jour, au milieu de la baie, le vent tomba soudain, notre nacelle était absolument immobile ; pas la moindre brise en perspective : la surface du lac était aussi calme et unie qu’un miroir. Les rayons ardents du soleil d’août descendaient torrides sur notre corps affaibli, et nous savions qu’à moins d’un prompt secours, nous serions bientôt dans un sérieux embarras. Nous étions partis avec une bonne et fraîche brise ; alors, tout naturellement, nous nous mîmes à prier afin que la brise nous ramenât à la maison ; mais rien ne se produisit : la baie restait immobile et sans ride, unie comme un miroir. Peu après, cependant, nous vîmes apparaître une tache noire du côté de la rive. Elle tourna la pointe qui, du village d’où nous étions partis, avançait dans le canal, et se rapprocha insensiblement de nous. Bientôt, nous distinguâmes la forme courbée et la tête blanche du vieux pêcheur chez qui nous demeurions. Dès qu’il fut à portée de voix, nous le saluâmes : « Eh bien, grand-père, nous sommes heureux de vous voir. Qu’est-ce qui vous amène ? »

— Mais, dit-il, je savais que vous n’êtes pas fort et que jamais vous n’auriez pu ramener votre bateau à la côte par la force des rames ; j’ai donc eu l’intuition que je devais venir à votre recherche et me voici.

Il entra dans notre bateau, appuya sa robuste carrure sur les rames de frêne, et, vingt minutes après, nous étions tranquillement assis chez nous. Cela nous fut une leçon de la part du Seigneur. Nous avions prié afin que la brise se lève. Dieu n’avait pas répondu aux mots de notre supplication, mais le but réel de notre prière était la délivrance ; Dieu l’avait compris et nous avait exaucé. Soyons reconnaissants envers Dieu, qui nous donne toujours ce qui vaut le mieux. Et remercions-Le aussi de ce qu’Il nous refuse ce qui n’est pas pour notre bien. Nous ne voudrions pas posséder un autre Dieu, même si nous le pouvions. Et il n’y a aucun autre Dieu en qui nous pourrions avoir confiance, quand même nous le voudrions. Qu’Il soit béni de ce que, même quand nous nous trompons en demandant, Lui ne Se trompe jamais en donnant. Il peut ne pas donner ce que nous demandons, Il ne manque jamais de nous donner quelque chose. Et si ce qu’Il nous donne vaut mieux que ce que nous demandons et que ce soit toujours précisément ce dont nous avons besoin, que pouvons-nous désirer de plus ? Voudrions-nous qu’il en fût autrement ? Vois et saisis bien la certitude de l’exaucement, même pour un débutant à l’école de la prière, selon ces grandes promesses de Dieu :

Quiconque demande, reçoit quelque chose.

Quiconque demande, reçoit de bonnes choses.

Quiconque demande, reçoit ce dont il a besoin.

Quiconque demande, selon la volonté de Dieu, reçoit la chose qu’il a demandée.




D.153 – La Prière – Partie 1

 

par James-H. Mac Conkey

– I –

L’APPEL À LA PRIÈRE

La Parole du Père est un appel à la prière. Partout, dans Sa Parole, Il appelle Ses enfants à la vie de prière. « Demandez et vous recevrez. » Et Il leur dit une parabole pour leur montrer qu’il faut toujours prier et ne se relâcher point. « Priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation. » « Entre dans ton cabinet et, ayant fermé la porte, prie ton Père. » « Vous donc, priez ainsi. » « Priez le Maître de la moisson. » « Priez sans cesse. » « Frères, priez pour nous. » « Je veux donc que les hommes prient. » « Quelqu’un est-il affligé, qu’il prie. »

L’exemple du Fils est un appel à la prière. La vie de Christ ici-bas a été une vie d’incessante prière. Il a prié lors de Son baptême ; avant d’envoyer Ses disciples ; au tombeau de Lazare ; pour Pierre, afin qu’il ne succombât pas ; sur la montagne de la transfiguration ; quand on voulut le faire roi. Il a prié à Son dernier souper, Il a prié en Gethsémané, Il a prié pour Ses ennemis sur la croix.

Si Christ, le seul homme sans péché qui ait jamais foulé la terre, a vécu une vie de constante communion avec Son Père par la prière, combien ne devons-nous pas en avoir besoin, nous, créatures mortelles, terrestres et charnelles ! Et non seulement Sa vie terrestre a été une vie de prière, mais maintenant encore, dans la gloire, il nous est dit qu’« Il vit éternellement pour intercéder pour nous. » Si nous, nous sommes, dans notre intercession, pris de sommeil, d’oubli ou de paresse, jamais, pendant les deux mille ans qui se sont bien écoulés depuis qu’Il est monté aux cieux, Son intercession n’a cessé un instant à l’égard de Son peuple et de Son règne. Si Jésus, le Fils de Dieu, vit dans la gloire, dans une intercession ininterrompue, nous n’avons sûrement aucun droit, vers de terre que nous sommes, d’amoindrir ou de désobéir à Son appel à vivre avec Lui la vie de prière.

Les instances du Saint-Esprit sont un appel à la prière. Un pieux mécanicien des chemins de fer partait avec son train pour sa tournée nocturne. Le trajet qu’il avait à faire était à simple voie et il devait, à peu près à mi-chemin, croiser un autre train. À mesure que sa machine s’enfonçait dans l’épaisseur des ténèbres, il pensa au train qu’il devait croiser. Immédiatement, il éprouva le besoin de prier pour sa propre sécurité et pour celle de son équipe. Quoi qu’il fît, il ne pouvait se débarrasser d’une impression de danger, ni de l’urgence de la prière pour en être délivré. « Seigneur, prends soin de nous ! Délivre-nous de tout danger, même invisible, qui pourrait nous menacer. » Telle était sa prière. Pendant tout le temps, du point de départ à la première station, il ne cessa de crier à Dieu avec ardeur et confiance. Puis, le poids de la supplication se changea en joie et il se surprit à chanter tandis que son train dévorait l’espace. Peu à peu, il approcha du point où il devait croiser l’autre train. À sa surprise, le signal d’arrêt n’était pas en vue, mais au lieu de cela, la ligne blanche indiquait la sécurité sur la voie à suivre. Continuant à toute vapeur, sans s’arrêter à la station, une demi-heure de course l’amena face à face avec le signal d’un danger imminent. Entrant dans le bureau de télégraphe, il trouva l’employé pâle de frayeur et fut salué par la question : « Pourquoi n’avez-vous pas arrêté à A… ? » (nom de la station où il devait croiser l’autre train).

— Parce qu’aucun signal ne m’y invitait, fut la réponse.

— Eh bien ! dit le télégraphe. Vraiment, vous l’avez échappé belle.

Et alors le mécanicien reconnaissant apprit que le préposé aux signaux de la station où il devait croiser l’autre train, s’étant endormi, n’avait pas donné le signal d’arrêt. Ainsi donc, notre mécanicien, depuis plus d’une demi-heure, roulait sur une voie sur laquelle il eût dû depuis longtemps rencontrer l’autre train, mais, par une intervention remarquable de la Providence, ce dernier avait été retardé assez longtemps pour éviter la collision mortelle qui, autrement, était inévitable. Le même Esprit de Dieu, qui avait prévu le danger, avait chargé Son enfant d’un fardeau de prières, en réponse auxquelles la délivrance put avoir lieu.

Ne désobéissons jamais à cette pression de l’Esprit pour la prière. C’est un appel spécial de la part de Dieu à celui qui en a conscience. Dieu voit le péril, le besoin dans la vie ou le service des Siens. Il choisit quelque autre de Ses enfants pour crier à Lui. Des conséquences incalculables peuvent dépendre de notre obéissance dans ce cas. Si triste que soit la négligence de la prière en toutes circonstances, le refus d’obéissance dans ces cas spéciaux semble être un mépris d’une grâce particulière de Dieu qui nous honore singulièrement en nous choisissant comme Ses instruments à cette heure critique. C’est pourquoi quand, au fond de ton cœur, tu entendras cet appel de l’Esprit à la prière, à tout prix retire-toi et prie Dieu jusqu’à ce que tu sois au clair. Un jour, peut-être dans l’au-delà seulement, tu comprendras la portée de ton acte pour le règne de Dieu, pour le besoin de quelque ami en détresse ou pour ta propre vie spirituelle.

Tout besoin est un appel à la prière. « Car Il délivrera le pauvre » (Ps. 72:12). C’est la prière du pauvre que Dieu entend. Pour approcher le trône d’un roi oriental, il faut des offrandes de valeur. Mais notre Roi est un Dieu de grâce. « De même que le père a pitié de ses enfants, ainsi le Seigneur a pitié de ceux qui le craignent. » Il ne demande ni or ni joyaux. Mais S’abaissant vers nous dans un amour infini, Il nous dit : « Mon enfant, quel est ton besoin, ton fardeau ? Quel est le chagrin qui obscurcit ta foi, la crainte de l’avenir qui assombrit ton chemin ? Quelle est la soif spirituelle que tu désires étancher ? De quoi désires-tu enrichir ton âme ? Tu es affamé, incapable, épuisé, désespéré ? Quel est ton besoin présent ? Car Je veux délivrer le pauvre. » Et ainsi, le besoin qui nous charge, nous accable et nous désoriente est à la fois la condition et la garantie de Ses bénédictions. Les nuages de Dieu déversent des ondées rafraîchissantes sur les champs brûlés du soleil, à cause du besoin qu’ils en ont. Le soleil de Dieu fertilise la semence, nourrit la plante et peint les fleurs parce qu’elles en ont besoin. « Il délivre le pauvre et l’affligé qui est sans aide. » Avez-vous, dans votre vie, passé par une crise où l’angoisse était si grande, le chemin si incertain, le fardeau si lourd, que vous étiez à bout de ressources ? Vous avez étudié et tiré des plans, fait des efforts et des recherches, jusqu’au moment où, déçu à chaque tournant, vous vous êtes écrié dans un complet découragement : « Il n’y a rien à faire, il faut que je renonce à lutter. » Comprenez, dans ce cas, que vous êtes précisément l’homme que Dieu cherche, celui qui est mûr pour la délivrance, exactement l’individu à qui la promesse est faite. « Car Il délivre le pauvre et l’affligé qui est sans aide. » Ne crains pas trop d’arriver à l’endroit où toute aide te fait défaut, car c’est l’endroit où, comme Jacob, tu rencontreras le Dieu qui délivre. Ne sois pas trop anxieux d’être délivré de tout besoin, à moins que tu ne désires perdre la puissance dans la prière. Accepte-les, comme Dieu les envoie ou les permet. Souviens-toi qu’à l’instant où tu tombes dans le besoin, tu arrives à la porte de la promesse : « Il délivrera le pauvre. » Nous pouvons être privés de miracle par défaut de besoin. Aussitôt donc qu’un besoin apparaît dans ta vie, commence, non à t’inquiéter, mais à bénir Dieu de ce qu’Il veut bien y suppléer. « Car Il délivre le pauvre qui crie. »

Il ne suffit pas qu’une âme soit dans le besoin. Il faut encore que l’âme crie à Dieu. Le besoin seul est le pourvoyeur du désespoir. Mais le besoin, uni au cri, est le lieu de naissance de la prière. Les détresses de l’âme sont comme les douleurs d’enfantement de la prière. « Dans ma détresse, je criai à Dieu. » Comme le chagrin nous fait pleurer et la joie sourire, ainsi Dieu désire que le besoin nous fasse crier à Lui. Il ne dit pas qu’Il délivrera le pauvre qui s’inquiète, se tourmente et se démène, il n’y a aucune promesse dans ce sens, mais bien pour le pauvre qui crie. Cries-tu à Dieu journellement ? La prière est-elle une habitude de ton âme en détresse ? Dans le besoin, ta première impulsion est-elle le mécontentement, ou est-ce le cri ? Ne cède pas à celui-là, mais à celui-ci. Car le premier est né de la chair, mais le second est engendré de Dieu. Dès l’instant où ton âme éprouve l’étreinte du besoin, recours à la prière, comme tu cours à la source quand tu as soif ou au pain quand tu as faim. L’indicateur au croisement des routes dit : « Arrête, regarde et écoute. » Ainsi l’avertissement de Dieu, quand le besoin croise le sentier de notre vie, est : « Crie ! » Quand les difficultés surgissent : « Alors, ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et Il les a délivrés de leurs angoisses » (Ps. 107:6, 13, 19, 28). Dans la détresse : « Dans ma détresse, je criai à Dieu » (Ps. 18:7). Quand tu es conscient de faiblesse, d’incapacité, de pauvreté : « Cet affligé a crié et le Seigneur l’a exaucé et l’a délivré » (Ps. 34:7).

Toute anxiété est un appel à la prière. Pourquoi le Seigneur nous met-Il en garde contre l’anxiété ? Et pourquoi Son avertissement : « Ne vous inquiétez d’aucune chose, mais en toutes choses, priez ! » ?

Parce que l’inquiétude empêche notre foi en Dieu. Car la foi regarde simplement à Jésus. Elle consiste, pour l’âme incapable, pauvre, soumise à la tentation, et sentant sa complète incapacité à se tirer d’affaire, à se tourner vers Dieu comme la seule force et son unique ancre de salut. C’est ainsi que la foi regarde à Dieu. L’anxiété, au contraire, ne voit que les difficultés. Elle détourne ses regards de Dieu et les fixe sur les circonstances. Elle nous inquiète et nous tourmente au sujet d’une quantité de choses qui nous assaillent. Et, par là, elle nous fait détourner nos regards de Dieu et nous fait perdre l’attitude de la foi. En regardant à Dieu, nous avons confiance. En regardant aux difficultés qui nous entourent, nous devenons inquiets. Andrew Murray dit que « le commencement de l’inquiétude est la fin de la foi ». À mesure que nous commençons à devenir inquiets, la foi languit. « Mes yeux regardent toujours au Seigneur, Il retirera mes pieds du filet », dit le Psalmiste. Aussi longtemps qu’il regarde à Dieu, Dieu prendra garde aux filets et aux embûches semés sur sa route. C’est le chemin de la foi. Mais aussitôt qu’il essaye lui-même de se débarrasser des filets et des embûches en détournant ses regards de Dieu, il commence à être angoissé et c’est ruineux pour la foi.

L’anxiété empêche la puissance de Dieu. Car la foi est le canal par lequel la puissance de Dieu est communiquée à Ses enfants, et en nous sortant de l’attitude de la foi, l’anxiété arrête la communication de la puissance et de la bénédiction dans nos vies. Remarquez l’arrêt de la puissance du Christ à Nazareth. Il nous est dit qu’« Il ne put faire là que peu de miracles. » Et, rendue littéralement, la phrase fait ressortir davantage encore la vérité : « Il ne fut pas capable de faire des oeuvres puissantes. » Qu’est-ce donc que le Fils de Dieu ne put pas faire et pourquoi ? Comment fut-Il, ici, dans Son village, empêché et arrêté dans Son désir de faire des oeuvres puissantes selon qu’Il le faisait habituellement ? La réponse de la Parole nous en révèle le secret. « À cause de leur incrédulité. » Il y avait quelque chose en eux qui l’en empêchait. Car il y a une condition qui doit être remplie de notre part afin que Christ puisse accomplir de puissantes œuvres pour nous, c’est que nous soyons dans l’attitude de la foi. Tout ce qui empêche cette foi, empêche l’œuvre de Christ. Si nous ne regardons pas à Lui et que nous ne nous confions pas à Lui, le canal, par lequel Sa puissance entre en nous, est obstrué, et, malgré Son désir de le faire, Il ne peut nous venir en aide. Nous nous demandons parfois pourquoi Dieu ne vient pas à notre aide dans nos embarras. Nous craignons qu’Il ne nous ait abandonnés à nous-mêmes. Nous sommes peinés de ce qu’Il semble nous voiler Sa face. Et nous ne voyons pas qu’en permettant aux soucis de ce monde de prendre possession de nous, nous mettons une barrière sur le seul sentier par lequel la puissance de Dieu passe du ciel sur la terre pour la délivrance de Ses enfants. Ce n’est pas qu’Il ne veuille pas aider, Il est même désireux de le faire. Mais Il ne le peut parce que l’anxiété a étranglé la foi par laquelle seul Dieu pouvait agir pour nous.

L’anxiété empêche la paix de Dieu. En empêchant notre foi, l’anxiété ne ferme pas seulement le chemin à la puissance de Dieu, mais aussi à Sa paix. Car la paix nous vient par la foi aussi bien que la puissance. « Tu garderas dans une paix parfaite l’âme de celui qui se repose en Toi, parce qu’elle s’est confiée en Toi. » La confiance est le pourquoi de la paix. Et quand l’anxiété attaque la confiance, elle bannit la paix. La paix est une gentille tourterelle couvant tranquillement dans le cœur de l’âme confiante. L’anxiété est un vautour féroce qui torture le cœur de sa victime, de son bec et de ses serres, jusqu’à ce que la vie la quitte. Quand le vautour de l’anxiété entre, la tourterelle de la paix prend la fuite. Du moment que l’anxiété empêche la foi de Dieu, brise sa puissance en nous et détruit notre paix, est-il étonnant que Dieu nous invite à nous jeter à genoux aussitôt que l’anxiété paraît à l’horizon ? Toute anxiété est pour nous, de la part de Dieu, un signal pour la prière. C’est le signal rouge des chemins de fer. Elle nous jette un signal d’alarme sur le chemin. Quand les besoins anxieux se glissent dans notre cœur, Dieu nous crie : « Arrête, tu vas perdre ta foi. Tu vas exclure Ma puissance de ta vie. Tu vas détruire Ma paix dans ton cœur. Prends garde ! Le danger est-il là ? Mets-toi vite en prière. Ne t’inquiète d’aucune chose, mais prie, et Ma paix gardera ton cœur de cet ennemi si redouté : les soucis. »

Toute tentation est un appel à la prière. « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation » (Matthieu 26:41). Combien redoutable est le triple ennemi ligué contre le chrétien dans la tentation : le monde, la chair et le diable. Le monde, ennemi qui nous enveloppe ; l’adversaire, ennemi qui nous assaille ; la chair, ennemi au dedans de nous. Les trois s’unissent pour fondre sur le croyant. Prenez le monde. Combien d’enfants de Dieu perdent pied, entraînés par le courant de la mondanité ! Courageusement, ils résistent à la tentation de péchés grossiers. Ils se gardent de blasphèmes, de profanation ou d’impureté. Ils mépriseraient les allures libres de cafés chantants ou de maison de tolérance. Mais des myriades d’entre eux tombent, victimes inconscientes de la mondanité qui s’infiltre partout et qui est l’ennemi le plus subtil de l’Église, de nos jours. Puis, pensez à la puissance de Satan. David tomba victime de sa traîtrise. Pierre fut accusé par notre Maître d’être un instrument de Satan pour Le détourner du sentier du devoir. Redoutable aussi fut l’attaque de cet adversaire sur Job pour l’entraîner loin de Dieu. De tous côtés nous voyons des multitudes subir de honteuses défaites sous les coups du prince du mal. Aucun enfant de Dieu n’est apte à tenir tête, ne fut-ce qu’un instant, à cet ennemi puissant. Ce n’est qu’en Christ que nous pouvons lui faire face. Ennemis effrayants que le monde et le Prince de ce monde ! Mais le troisième, qui est dans la forteresse même, la chair, n’est-il pas plus humiliant encore ? Les ennemis du dehors sont certes à redouter, mais la honte de la défaite est singulièrement augmentée quand elle provient d’un ennemi du dedans. À sentir le souffle enflammé du tentateur nous atteindre, à éprouver le fléchissement de l’âme sous l’ardeur de son assaut, et, par-dessus tout, à avoir conscience du désir qui, en nous, tend la main à l’ennemi du dehors, certes, il y a là de quoi nous révéler combien hideuse est la vie charnelle et nous démontrer combien l’expérience de la tentation est redoutable pour l’âme. En cette occurrence, il n’existe qu’une issue : c’est de recourir au Seigneur par la prière. Aucun autre n’a jamais vaincu ce trio ligué contre nous. Nous ne saurions subsister autrement que par Sa force, par la prière. Et remarquez bien qu’il s’agit d’y avoir recours immédiatement. N’essayez pas d’abord votre force contre celle de votre ennemi pour appeler Christ ensuite. Il en est qui raisonnent ainsi : « Aide-toi, Dieu [ou le Ciel] t’aidera. Fais d’abord tout ce que tu peux et crie au Seigneur si ça ne va pas. » Le danger d’une telle manière de faire nous est démontré dans Proverbes 30:26 : « Les lapins, peuple sans puissance, placent leur demeure dans les rochers. » Le lapin est un animal faible, timide et sans défense, aussi n’essaye-t-il pas de se défendre avant de s’enfuir quand paraît l’ennemi, aigle ou vautour. S’il le faisait, il serait déchiré en un instant. Il sait qu’il n’est pas puissant, et immédiatement fuit « dans les rochers ». Il laisse les rochers le défendre sans essayer sa propre force qui n’est que faiblesse. Nous de même, nous sommes un peuple sans force. Nous ne pouvons nous mesurer contre la triplicité du monde, de la chair et du diable à l’heure de la tentation. Si nous essayions de faire de notre mieux, une honteuse défaite serait notre sort. Notre seule voie de salut, c’est d’apprendre la leçon des lapins en fuyant vers notre rocher, c’est-à-dire, vers Jésus-Christ, par la prière et en nous confiant en Lui afin qu’Il nous garde.

Chaque vision des problèmes insolubles du monde est un appel à la prière, la prière pour le retour du Seigneur.

« Viens, Seigneur Jésus, viens » (Apocalypse 17:20). Où donc est le chrétien, homme ou femme, qui n’ait pas souffert une vraie agonie en constatant, dans ce pauvre monde souffrant, tant de problèmes insolubles ? Vous partez pour travailler parmi les perdus ; vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour améliorer leur triste condition ; vous leur montrez le Christ qui ôte le péché du monde ; vous leur montrez le sentier lumineux dans lequel ils peuvent marcher ; vous leur donnez vos conseils dans leur perplexité, vos consolations dans leurs chagrins, vos encouragements dans leurs défaillances, mais, après avoir fait tout ce qui est en votre pouvoir, vous vous êtes donné vous-même, votre temps, votre talent, votre tout, vous restez face à face avec des problèmes qui sont absolument au-delà de votre portée. Vous êtes devant eux avec le sentiment de votre incapacité absolue. Votre sympathie, vos larmes, votre désir intense d’aider ne servent à rien.

La souffrance la plus profonde du serviteur de Dieu lui vient de ce qu’il ne peut soulager en aucune façon et encore moins bannir de ce monde la réalité de ces maux. Voici la mort. Elle entre dans la famille et en enlève l’objet de votre plus tendre affection. Elle remplit le monde d’une souffrance indicible. Elle rompt les liens les plus tendres du cœur. Elle n’épargne pas ceux qui sont sang de notre sang et chair de notre chair. Elle est le dernier ennemi qui doit être vaincu. Devant elle, les corps des enfants de Dieu, quelles qu’aient été leur fidélité et leur consécration, quels qu’aient été l’activité et le succès de leur service, doivent descendre dans l’obscurité et la corruption du tombeau. Les plus saints d’entre eux paient ce tribu à ses ravages. Puis, voilà le péché. Quel ennemi épouvantable ! Pensez aux cœurs brisés, aux vies naufragées, aux pères et mères pleurant leurs fils prodigues, aux plaies morales que le temps ne guérit pas, aux fardeaux de soins, de douleur et de honte qui se sont accumulés depuis le jour où l’homme a enfreint la loi de Dieu et que la sentence de la mort fut prononcée contre lui par suite de la chute. Certes, nous pouvons alors montrer aux hommes le sang qui ôte la culpabilité du péché. Mais comment affronter le problème du péché en lui-même, de son existence ici-bas ?

Puis encore, voilà Satan. Ennemi subtil et redoutable. Il tourne autour de nous comme un lion rugissant, cherchant à tenter, à tromper, à dévorer. Que ses assauts sont furieux, que sa puissance est terrible ! Il poursuit les objets de sa colère et de sa haine avec cruauté et sans trêve. Là encore, qui réprimera l’oppression cruelle ? Qui chassera de dessus la terre la guerre avec toutes ses horreurs ? Qui arrêtera les ravages de la famine, de la peste, de la maladie ? Qui délivrera ce triste monde du meurtre, du suicide, de la haine et du crime ? Ne vous semble-t-il pas voir Jean, dans sa vieillesse et dans son exil, regarder à son Sauveur glorifié et s’écrier dans sa douleur : « Seigneur, je puis supporter même Ton absence dans la chair, puisque je Te verrai bientôt face à face. Je supporterai la séparation de tous mes bien-aimés, car bientôt je serai avec eux. Je supporte la solitude, la souffrance, la tristesse qui résultent de tout cela, car bientôt mon pèlerinage sera terminé, et je serai dans la gloire. Je puis supporter la colère et le mépris des hommes, car c’est là ma part des tribulations d’ici-bas que Tu as annoncées aux Tiens. Mais vois, je T’en prie, le monde en agonie, dont le gémissement vient à moi comme l’écume des vagues qui déferlent sans cesse sur cette île désolée. Ô Seigneur, que de chagrins, que de péchés, que de souffrances que nos efforts ne peuvent ôter, ni notre sympathie bannir ! Que feras-Tu pour eux tous, Seigneur, Toi qui vois notre incapacité ? » Et ne vous semble-t-il pas entendre le Seigneur répondre comme à l’oreille de Son disciple bien-aimé : « Je viens, Jean, et à Ma venue tous ces mystères trouveront leur solution. Quand Je viendrai, Moi, le Prince de la paix, la guerre cessera. Quand Je viendrai, Moi, à qui appartiennent tous les royaumes, l’oppression sera à son terme, car le gouvernement a été mis sur Mes épaules et il n’y aura point de fin à la justice et à la paix. À Ma venue, la puissance du péché sera rompue. Alors le dernier ennemi, la mort, sera mis sous Mes pieds. Quand Je viendrai, Satan sera lié et jeté dans l’abîme d’obscurité. Les ténèbres s’enfuiront ; ceux qui sont dans le chagrin seront consolés, ceux qui seront doux et humbles régneront, ceux qui ont le cœur brisé seront guéris ; la gloire de Dieu couvrira la terre comme les eaux couvrent le fond de la mer. » Et avec la vision du glorieux triomphe du Seigneur sur le mal, le péché, l’angoisse et la souffrance, des solutions complètes qu’Il apportera à tous ces problèmes redoutables, qui font la détresse de Ses enfants qui Le servent ici-bas, est-il étonnant qu’à l’ouïe de cette promesse bénie : « Voici, Je viens bientôt », Jean, dans le transport de sa joie, exprime la dernière grande prière de la Parole de Dieu : « Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens » ?




D.152 – De la Pâque à la Communion avec Jésus

 

Par : Joseph Sakala

Le ministère terrestre de Jésus achevait et le jour de Sa mort était tout près. Le temps était venu pour Jésus d’annoncer aux douze disciples certains évènements directement reliés à Sa mort. D’abord, qu’Il allait fonder Son Église, et la mettre au courant, une fois de plus, sur ce qui devait Lui arriver bientôt. « Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes » (Matthieu16:13-14).

Jésus profite de cette occasion pour être plus spécifique. Versets 15-16 : « Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Au verset 17, « Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux ». Suite à cette belle déclaration de Pierre, Jésus lui déclare : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16:17-19). Notez, s’il vous plaît, à qui Jésus donne les clefs du Royaume et à qui Il donne le pouvoir de lier ou délier. À Pierre !

Pierre était le chef que Jésus Lui-même avait choisi pour diriger les autres disciples dans l’enseignement de Christ sur la façon d’arriver au Royaume. En tant que chef converti à Christ, il avait aussi le pouvoir de lier ou délier tout ce qui concernait le cheminement vers ce Royaume. Donc, une grande autorité que trop de ses « supposés successeurs » ont malheureusement mal utilisée durant tous les siècles qui ont suivi. Mais dans cette simple déclaration, Jésus utilise un jeu de mots pour annoncer aux disciples que Lui-même deviendrait cette pierre sur laquelle Il bâtirait Son Église. Il profite aussi de cette occasion pour changer le nom de Simon en celui de Pierre, faisant ainsi de lui le chef des futurs apôtres, en lui confiant les clefs du Royaume des cieux.

Les clefs dans les Saintes Écritures symbolisent la simple réalité d’un outil qui ouvre ou qui verrouille une porte. La porte ici étant la connaissance qui mène au Royaume. Jésus a déclaré ceci à l’Église de Philadelphie : « Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme, et qui ferme, et personne n’ouvre » (Apocalypse 3:7). Jésus fait donc allusion à une clef qui ouvre et qui ferme. Au verset 8 Jésus dit à cette belle Église : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ». La fin du verset nous indique clairement que cette porte lui fut ouverte parce qu’elle a gardé Sa Parole intacte, et n’a pas renié Son nom.

Donc, la mission de Pierre, inspirée directement par l’Esprit de Christ, était de diriger les Apôtres à ouvrir aux nouveaux convertis cette connaissance à savoir comment parvenir au Royaume, en gardant Sa Parole intacte, sans jamais renier Son nom. C’est d’ailleurs ce que tous les Apôtres originaux ont fait jusqu’à leur martyr. Jésus a aussi utilisé certains de Ses disciples pour conserver toute cette connaissance par écrit, dans ce que nous appelons le Nouveau Testament, où les clefs de cette connaissance du Royaume sont parfaitement expliquées. Et cette Parole une fois transmise aux Saints est toujours disponible à ceux qui veulent suivre Christ. À la mort de Pierre, Jésus a repris les clefs, et Sa Parole (La Bible) nous sert maintenant d’instruction vers l’immortalité jusqu’au retour de notre Seigneur.

Nulle part dans le Nouveau Testament verrez-vous une liste de succession de chefs, après la mort de Pierre, qui devaient hériter de ces clefs. Sinon, le Livre des Actes aurait sûrement identifié au moins les premiers de cette succession. Le travail de Pierre terminé, Jésus Lui-même dirige Son Église maintenant, avec tout ce dont chaque individu a besoin comme instruction, parfaitement conservé dans Sa Parole écrite. À ceux qui veulent persévérer dans cette vérité divine, Jésus déclare : « Je suis [toujours présent] avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:20). Plusieurs groupes prétendent être les heureux héritiers de ces clefs confiées à Pierre. L’Église catholique s’est même appropriée l’exclusivité de la possession de ces clefs dans la succession des papes.

On peut alors se poser des questions, comme : Si la vérité sur le Royaume est dans la Bible, pourquoi alors retenir cette vérité, en empêchant leurs brebis d’étudier la Bible durant tant de siècles ? De quel droit certains chefs de cette église, tout au long des siècles, se sont-ils permis de délier des doctrines divines, afin de les remplacer par des traditions administratives qui frôlent presque l’hérésie ? Les grands responsables, qui ont utilisé leurs pouvoirs pour mieux dominer sur les brebis, auront de sérieux comptes à rendre à Christ Lui-même, un jour. Jésus a confié les clefs du Royaume à Pierre en tant que chef des Apôtres et non en tant que chef de l’Église. En parlant de Jésus : « Dieu a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour Chef Suprême de l’Église » (Éphésiens 1:22). Aucun homme n’a droit à ce titre sauf Christ !

Ayant établi le poste de chef des Apôtres à Pierre : « Il défendit à ses disciples de dire à personne que lui, Jésus, fût le Christ » (v. 20). « Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrit beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il y ressuscitât le troisième jour » (v. 21).

Tel que prédit, Jésus entre à Jérusalem et demande à Ses disciples de Lui préparer une salle, afin d’y prendre un dernier repas avec eux avant de mourir. Les quatre Évangélistes nous donnent une description du déroulement de ce repas. L’apôtre Paul n’était pas de ce groupe, mais plusieurs années plus tard, après sa conversion, Jésus Lui-même l’a instruit sur l’Évangile, ainsi que sur cette Pâque, alors que Paul était en Arabie. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; 12Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ … 17Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. » (Galates 1:11-12, 17).

Alors Paul aussi nous donne un compte-rendu détaillé de ce dernier repas, dans 1 Corinthiens 11, en commençant au verset 23. Paul déclare : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, Il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe EST la Nouvelle Alliance en Mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:23-26).

Après ce repas, Jésus fut arrêté dans la soirée, accusé injustement, battu, torturé, et finalement amené à un endroit appelé Golgotha, pour y être crucifié comme un criminel. Mais pourquoi Jésus a-t-Il consenti à mourir d’une mort si atroce ? Pourtant, les Saintes Écritures nous disent que : « Jésus a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Lisez les Évangiles et vous découvrirez que, durant tout le ministère de Jésus, plusieurs ont tenté, mais sans succès, de mettre la main sur Lui, soit pour Le battre ou Le lapider. N’ayant jamais péché, il était impossible pour quiconque de faire mourir Jésus. Pourtant, dans cette circonstance, Jésus S’est soumis à toutes ces atrocités contre Lui, comme un agneau qu’on égorge, sans prononcer un seul mot de riposte.

Nous savons que : « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Mais Jésus n’avait commis aucun péché, alors comment pouvait-Il mourir ? C’est Paul qui nous donne la réponse en déclarant : « En effet, puisque la mort est venue par un homme [Adam, à cause du péché], la résurrection des morts est venue aussi par un homme [Jésus] » (1 Corinthiens 15:21). Le seul moment où Son Père a consenti à Sa mort, fut au moment où Jésus avait pris tous les péchés du monde sur Lui-même, afin de devenir péché pour nous. Donc : « Christ est mort pour nos péchés » (1 Corinthiens 15:3). Ceci est arrivé lors du dernier souper avec Ses disciples. Jésus, sans péché, est alors devenu un pain avec levain, lors de ce repas.

Vous noterez que cette Pâque fut prise le soir avant la Pâque des Juifs, alors que même les Juifs pouvaient manger du pain avec levain. Prendre la Pâque de Christ, c’est vivre littéralement la mort de Jésus à cause de nos péchés. Christ avait consenti à Se faire péché à notre place et à mourir librement, afin que nous soyons libérés de l’esclavage du péché. Jésus avait sûrement ceci à l’esprit quand Il a dit à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre » (Luc 22:15). Jésus et Ses disciples ont donc mangé du pain avec levain lors de cette Dernière Cène. Car le levain, dans les Saintes Écritures, est aussi le symbole du péché, justement ce que Jésus était devenu pour nous tous à ce moment là. Le chrétien, selon la Nouvelle Alliance, doit alors célébrer la Pâque de Christ avec du pain levé s’il veut vraiment vivre la raison pour laquelle Christ est mort.

Lors même que Jésus était pendu sur la croix, Son corps se vidant de Son Sang précieux en expiation pour nos péchés, les juifs égorgeaient en même temps chacun leur agneau, afin de manger la Pâque des juifs le soir de ce jour, après le coucher du soleil, avec leurs pains sans levain. Car l’expiation des péchés par Christ s’est terminée vers trois heures de l’après midi avec la mort de notre Sauveur. C’était un mercredi, et Joseph d’Arimathée, un disciple de Jésus, est venu réclamer Son corps avec la permission de Pilate (Jean 19:38).

Avec son ami Nicodème (v. 39), qui, au commencement du ministère de Christ, était allé de nuit vers Jésus, Joseph d’Arimathée et celui-ci « prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de bandes, avec des aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis » (versets 40-41). Ils se sont dépêchés de mettre Jésus ici « à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche » (verset 42). Car, au coucher du soleil de cette même journée, commençait pour eux la période de sept jours des pains sans levain.

Jésus avait plusieurs fois répété à Ses disciples qu’Il serait mort trois jours et trois nuits, après quoi Il ressusciterait. De mercredi soir, trois jours nous amènent au samedi soir. Durant ce temps, Ses disciples pleuraient Sa mort, le cœur déchiré par leur énorme chagrin, mais avec l’esprit rempli de cette anticipation de le revoir vivant. Alors, ils avaient extrêmement hâte d’aller au sépulcre le dimanche matin, parce que tous ont cru à la promesse de Jésus de ressusciter, n’est-ce pas ? Luc 24:1 : « Mais le premier jour de la semaine [dimanche], elles [les femmes qui étaient venues de Galilée], vinrent de grand matin au sépulcre apportant les parfums qu’elles avaient préparés ; et quelques personnes les accompagnaient ».

Pourquoi venir l’embaumer ? On est rendu au quatrième jour ! N’avait-Il pas prédit qu’Il serait déjà ressuscité après trois jours ? Est-il possible qu’elles ne l’aient pas cru ? Les femmes se sont approchées du sépulcre : « Et elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus » (vs. 2-3). Surprise ! « Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leurs dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » (vs. 4-5). Les femmes avaient vraiment peur.

Les anges les rassurent cependant, aux versets 6 et 7, en leur disant : « Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée. Disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soir crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour ». C’est comme si les anges leurs disaient : « Que faites-vous ici avec vos parfums et vos aromates ? » Soudainement une petite lumière s’est allumée, et, au verset 8, nous voyons : « Et elles se souvinrent de Ses paroles ».

Alors, tout heureuses de cette bonne nouvelle « …et étant revenues du sépulcre, elles racontèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. C’était Marie de Magdala, Jeanne, et Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles, qui dirent ces choses aux apôtres » (vs. 9-10). Donc, plusieurs témoins ! Alors, tout le monde se met à rendre gloire à Dieu, parce que Jésus est ressuscité ? Luc 24:11 : « Mais ce qu’elles leur disaient leur parut une rêverie, et ils ne les crurent point ». Quelle foi dans les paroles mêmes de leur Seigneur ! Heureusement, deux d’entre eux ont décidé d’aller vérifier. « Toutefois, Pierre se leva et courut au sépulcre, et s’étant baissé, il ne vit que les bandelettes qui étaient à terre ; puis il s’en alla, étonné en lui-même de ce qui était arrivé » (verset 12). Jean 20:3 nous dit : « Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre ». L’autre disciple était Jean.

Que fait Pierre, suite à cette merveilleuse découverte que Jésus n’était plus là ? Il s’en alla chez lui, comme tous les autres, étonné et peut-être un peu découragé de tout ce qui était arrivé depuis trois jours. Dans Luc 24:13-14, nous voyons deux de Ses disciples qui décident de retourner chez eux, à Emmaüs, à quelques soixante stades de Jérusalem, tout en s’entretenant de tout ce qui était arrivé depuis la mort de Jésus. « Et comme ils s’entretenaient, et qu’ils discutaient, Jésus lui-même, s’étant approché, se mit à marcher avec eux. Mais leurs yeux étaient retenus, de sorte qu’ils ne le reconnurent point » (versets 15-16). Mais pourquoi ? Simplement parce que, comme tous les autres, ils n’avaient pas cru ce que les femmes sont venues leur annoncer. Ils étaient complètement convaincus que Jésus était toujours mort. Donc, il était impossible, selon eux, que ce soit Lui.

Alors, tout bonnement, au verset 17, Jésus leur demande : « Quels sont ces discours que vous tenez ensemble, chemin faisant, et pourquoi avez-vous le visage triste ? L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul étranger à Jérusalem, qui ne sache point les choses qui s’y sont passées ces jours-ci ? » Jésus, faisant mine de rien, leur dit : « Et quoi ? » Alors, au verset 19 : « Ils lui répondirent : Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, qui était un prophète, puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple ; et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour être condamné à mort, et l’ont crucifié. Pour nous, nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël, et cependant voici déjà le troisième jour que ces choses sont arrivées ».

Il était supposé ressusciter après trois jours, mais personne ne l’a encore vu. « Il est vrai que quelques femmes, des nôtres, nous ont fort étonnés ; car, ayant été de grand matin au sépulcre, et n’y ayant pas trouvé son corps, elles sont venues en disant que des anges leur sont apparus et leur ont dit qu’il était vivant. Et quelques-uns des nôtres, [Pierre et Jean], sont allés au sépulcre, et ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit, mais ils ne l’ont point vu » (versets 22-24). À ce stade Jésus en a assez ! Au verset 25, Jésus leur dit : « O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrit ces choses, et qu’il y entrât dans Sa gloire ? » Comment pouvez-vous être si aveugles et incrédules ?

Luc 24:27 : « Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait. » Ont-ils allumé ? Pas du tout ! Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Dans leur esprit, Jésus était mort, un point c’est tout ! « Notre idée est faite, alors ne nous mélange pas avec des preuves ! » Ils arrivent maintenant à Emmaüs, chez eux, mais Jésus donne l’impression d’aller plus loin. Au verset 29 : « Ils le contraignirent à s’arrêter, en lui disant : Demeure avec nous ; car le soir commence à venir, et le jour est sur son déclin. Il entra donc pour demeurer avec eux ». Les disciples préparent un souper, car la journée a été longue et tout le monde a faim.

Verset 30 : « Et comme il était à table avec eux, il prit du pain et rendit grâces ; puis l’ayant rompu, il le leur donna ». Jésus devait avoir une façon bien particulière et bien à Lui de faire ce geste, car, soudainement, ils l’ont reconnu. Verset 31 : « Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux ». Ce que Jésus venait de faire à la table en rompant le pain, n’était pas un geste pour annoncer Sa mort. Tout le monde savait qu’Il était mort. Ce geste avait pour but de leur prouver qu’Il était ressuscité ! Ayant réussi ceci, Jésus n’a même pas mangé avec eux. Ils venaient subitement de réaliser que la résurrection de Jésus était maintenant une réalité. Mais, avant même de leur confirmer ceci, Jésus est disparu de devant eux. Il venait d’en convaincre deux, pour commencer le grand témoignage.

Luc 24:32, tout heureux : « ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et qu’il nous expliquait les Écritures ? » Enfin, nous venons de Le voir vivant. Tout semble nous indiquer qu’eux non plus, n’ont pas pris le temps de souper, car, au verset 33, on peut lire : « Et se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés, qui disaient : Le Seigneur est vraiment ressuscité, et il est apparu à Simon. À leur tour, ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu lorsqu’il avait rompu le pain. »

Imaginez un instant la joie qui devait régner dans cette assemblée. Elle devait sûrement être à son comble ! Pour ajouter à leur joie, regardons le verset 36 : « Comme ils tenaient ces discours, Jésus lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous. » Tous l’ont sans aucun doute immédiatement reconnu et se sont précipités vers Lui, pour Lui donner l’accolade, non ? Verset 37 : « Mais eux, frappés de stupeur et d’épouvante, croyaient voir un esprit ». Quelle démonstration de foi ! Oubliez l’accolade et les cris de joie. Jésus est obligé de les calmer. Au verset 38 : « Jésus leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds ».

Ce que Jésus leur expliquait, c’est que Son corps avait toujours des os et de la chair, mais il était présentement incorruptible, immortel, capable de disparaître et se déplacer à la vitesse de la pensée. Voilà le genre de corps que nous aurons un jour : glorieux, en santé parfaite et immortel. Après leur avoir montré Ses mains et Ses pieds, au verset 40, enfin tout le monde Le croit, vrai ? Verset 41 : « Mais comme dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris, il en mangea en leur présence » afin de mieux les convaincre. Nous avons, au long des siècles, développé cette tendance à n’accuser seulement que le pauvre Thomas d’incrédulité. C’est faux ! Ils étaient tous incrédules, car Jésus a dû manger devant eux afin de les convaincre qu’Il était vraiment ressuscité.

Au verset 44, Jésus recommence à leur expliquer comme à de petits enfants : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. 45Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. 46Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrit, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour. 47Et qu’on prêchât en Son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » Enfin, tous ceux qui étaient là avaient compris, sauf un.

Dans Jean 20:19, nous voyons le récit du même évènement. « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! » Exactement ce que nous venons de voir dans le récit de Luc. Toutes les portes sont fermées par crainte des Juifs, mais Jésus apparaît soudainement sans la nécessité d’ouvrir une porte. Au verset 24, cependant : « Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. 25Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point ».

Tout l’enthousiasme des disciples ne pouvait pas le convaincre que Christ était ressuscité. Comme les autres, lui aussi voulait voir de ses propres yeux. Huit jours plus tard, lorsque, cette fois, Thomas était avec eux, Jésus apparaît de nouveau et demande à Thomas de faire exactement ce qu’il avait déterminé pour le convaincre, afin de ne pas être incrédule, mais croyant. N’ayant même pas touché au Seigneur, Thomas Lui dit, au verset 28 : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus profite de cette belle occasion pour lui dire : « Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Verset 29). À partir de ce moment, qui aurait pu convaincre Thomas que Christ n’était pas ressuscité ? Mais heureux seront ceux qui croient par la foi, sans avoir été obligés de voir.

Dans Actes 1:3, Luc nous explique qu’après Sa résurrection, Jésus apparut vivant à Ses disciples, leur donnant plusieurs preuves en Se montrant à eux pendant 40 jours, et en leur parlant des choses qui concernaient le Royaume de Dieu. Mais le temps était venu pour Lui de retourner au Père d’où Il était sorti. Jésus leur dit, au verset 4, de ne pas s’éloigner de Jérusalem, car dans peu de jours, exactement comme le Père l’avait promis, ils seraient baptisés du Saint-Esprit. Dix jours plus tard, le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu sur chacun d’eux d’une façon unique, comme en langues de feu.

Actes 2:3-4 : « Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères selon que l’esprit les faisait parler ». Notez qu’à cause de la fête de la Pentecôte, il y avait des gens à Jérusalem « de toutes les nations qui sont sous le ciel », comme on peut lire au verset 5. Alors, les disciples se sont mis à parler des langues étrangères, poussés par la puissance du Saint-Esprit, et non à parler en langues incohérentes, comme certains groupes qui prétendent « parler en langues ». Les gens étaient en admiration, car ils se disaient : « Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? »

Et, comme cela se passe très souvent dans de telles occasions, il y avait dans l’assistance des moqueurs qui disaient : « C’est qu’ils sont pleins de vin doux » (v. 13). Alors, Pierre se leva et a prononcé tout un sermon qui a touché le cœur de plusieurs Juifs, témoins de cet évènement. « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (versets 37-38). Ceux qui acceptèrent sa parole de bon cœur furent alors baptisés, et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples (v. 41).

Ces nouveaux convertis, tout comme les apôtres, croyaient que la fin du monde était imminente. Même si Jésus avait déclaré aux disciples que seul le Père savait le moment exact de Son avènement (Actes 1:7), ces chrétiens se tenaient ensemble dans l’anticipation de Son retour. Alors, ils ont vendu leurs propriétés et tous leurs biens afin de tout partager, selon les besoins de chacun. « Pourquoi garder tous ces biens, se disaient-ils, car Christ vient bientôt ? » On voit alors au verset 42 : « Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières ». Notez le mot « communion », dans ce verset, qui veut simplement dire union dans une même foi, dans un même Esprit. On peut donc qualifier la Communion des Saints comme étant l’ensemble de tous les Élus de Dieu, vivants et morts.

Lors du dernier souper avec les douze destinés à l’apostolat, Jésus avait établi le pain et le vin comme symboles de Son corps et de Son sang, pour annoncer Sa mort. La mort de Jésus avait pour but de nous réconcilier avec le Père, mais qu’en est-il de notre salut ? Par quoi sommes-nous sauvés ? C’est Paul qui nous donne cette réponse. Romains 5:10 : « Car si, lorsque nous étions ennemis [non convertis], nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés [convertis], serons-nous sauvés par Sa vie. » Sa résurrection ! Pas de résurrection, aucune chance de salut ! Nous pouvons donc nous glorifier en Dieu, par Jésus-Christ, par Qui nous avons maintenant obtenu cette réconciliation (v. 11). Dieu est le Dieu des vivants et non des morts.

Aux sadducéens qui ne croyaient pas à la résurrection, Jésus a déclaré ceci : « Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Matthieu 22:31-32). Paul aussi est très clair là-dessus dans 1 Corinthiens 15:32 : « Si les morts ne ressuscitent point, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. » En d’autres mots, s’il n’y a pas de résurrection, nous n’avons aucun espoir. Alors mangeons, buvons et amusons-nous, car à la mort tout est fini ! Mais, dans Romains 6:23, Paul nous confirme que : « le don de Dieu, c’est la vie éternelle [dans une résurrection], en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Dans la communion des SAINTS, ce symbolisme du pain et du vin, comme étant le corps et le sang de Jésus, aurait-il une autre signification pour le chrétien ? Allons voir une explication fournie par nul autre que Jésus Lui-même dans un passage que nous connaissons tous, mais dont le sens réel nous aurait peut-être échappé. Dans Jean 6, faisant allusion à la manne qu’Israël ancien, dans le désert, appelait le pain du ciel, voici ce que Jésus leur déclare, au verset 32 : « En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu est celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde ». Au verset 34 : « Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ».

Jésus saisit cette occasion pour leur dire, au verset 35 : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croît en moi n’aura jamais soif … 38Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » « C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meurt point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (versets 50-51). Notez que, dans ce passage, Jésus ne dit pas : si quelqu’un mange de ce pain, il annoncera ma mort. Oh non ! C’est un pain qui nourrit afin de faire vivre éternellement.

Jésus était l’incarnation de la Parole de Dieu dans une chair humaine. Au verset 54, Jésus leur dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. » Donc, manger Sa chair et boire Son sang, spirituellement parlant, veut dire simplement se nourrir de la Parole de Dieu. Puisque Jésus glorifié est retourné au Père, Il nous a laissé Sa Parole dans le canon de la Sainte Bible, qui devient pour nous ce pain du ciel, maintenant, et dont nous devons nous nourrir pour vivre éternellement. Alors, même si le chrétien meurt, c’est temporaire, car Dieu le ressuscitera. Pas une seule fois, dans tous ces versets, Jésus nous parle de Sa mort. Il est continuellement question de vie et de résurrection. Ce pain que Jésus nous exhorte à manger est un pain de vie éternelle. Allons maintenant voir et étudier les symboles physiques de ce pain de vie.

Avant de mourir, Jésus a offert du pain et du vin à Ses disciples, pour annoncer Sa mort. Une mort qui n’a duré que trois jours. Mais le chrétien se doit de célébrer cet évènement, si tragique soit-il, afin de se souvenir de la rançon que Jésus a dû payer pour notre rédemption. C’est ce que Jésus nous a Lui-même commandé de faire. Mais Christ est ressuscité, et ce pour l’éternité. Il ne mourra plus jamais ! Étant toujours vivant, Jésus nous demande maintenant de manger une autre sorte de pain. Un pain de VIE. Oui, nous devons nous souvenir de Sa mort, mais nous devons dorénavant vivre Sa résurrection, car nous sommes sauvés par Sa vie (Romains 5:10). Voilà notre seule espérance !

Nous comprenons donc que, spirituellement parlant, manger la chair de Jésus veut dire se nourrir de la Parole de Dieu. Le chrétien doit donc étudier la Bible régulièrement. Chaque fois que nous nous nourrissons de la Parole de Dieu, nous mangeons ainsi la chair de Jésus, comme un pain descendu du ciel. Voilà pourquoi l’étude de la Bible nous procure souvent une exaltation impossible à connaître autrement. C’est Jésus-Christ Lui-même, Sa vie, qui nous pénètre lorsque nous buvons Ses Paroles !

Mais en tant qu’humains nous sommes visuels et nous avons besoin de symbolismes physiques pour mieux comprendre les choses spirituelles. Sachant cela, Jésus a utilisé cette nourriture de base : le pain pour identifier Son corps et le vin pour Son sang. Vous admettrez comme moi qu’il serait impensable pour nous de prendre la Pâque, en méditant seulement sur la mort de Christ, sans pour autant prendre le pain et le vin pour alimenter notre souvenir.

Pensons maintenant à la résurrection de Jésus. Plusieurs fois, durant Son ministère, Christ a parlé à Ses disciples de Sa mort, mais aussi de Sa résurrection après trois jours. Les disciples L’ont-ils cru ? Nous avons clairement vu que les disciples ont finalement cru à Sa mort parce qu’ils en ont été des témoins oculaires. Mais nous avons aussi vu, dans Luc 24, qu’ils n’ont pas cru les femmes qui sont venues leur annoncer Sa résurrection, le dimanche matin. Les deux disciples qui retournaient chez eux à Emmaüs étaient tellement convaincus que Jésus était toujours mort, qu’ils ne L’ont même pas reconnu, alors que Jésus S’est présenté devant eux en personne. Ce n’est que par la façon qu’Il a rompu le pain qu’ils ont vu que c’était bien Lui, ressuscité ! Un geste purement physique.

Alors que firent-ils ? Ils retournèrent immédiatement à Jérusalem vers les autres disciples, pour leur annoncer cette merveilleuse nouvelle. Et, pendant qu’ils leur parlaient, Jésus Lui-même leur apparut. Imaginez, tous croient que c’est un esprit, et Jésus est obligé de manger devant eux, afin de les convaincre qu’Il est ressuscité. N’oublions surtout pas Thomas, qui n’était pas là, et que Jésus est de nouveau obligé de convaincre, huit jours plus tard, en utilisant une preuve physique, en lui demandant de mettre son doigt dans les trous des clous et sa main dans le côté percé de Christ.

Qu’en est-il de nous ? Croyons-nous vraiment ce que la résurrection de Jésus représente pour nous ? Croyons-nous que nous sommes sauvés par Sa vie ? Devra-t-il nous apparaître comme aux autres afin de nous convaincre, ou allons-nous marcher dans la foi de cette vérité ? Heureux, nous dit Jésus, celui qui a cru sans avoir vu. Si nous marchons par la foi seulement, c’est très bien. Mais Jésus, connaissant notre nature humaine, nous a dit de manger Sa chair et de boire Son sang, « car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage » (Jean 6:55). Jésus utilise, ici, les mêmes symboles qu’à la Pâque, le pain et le vin. Manger et boire !

Le geste que Jésus nous propose n’est pas seulement spirituel, mais physique aussi. Verset 56 : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui … 57ainsi celui qui me mange vivra par moi » (v. 57). « C’est ici le pain qui est descendu du ciel … celui qui mangera ce pain vivra éternellement » (v. 58). Pourtant, nous ne sommes pas des cannibales. Alors, allons-nous murmurer, comme Ses disciples au verset 61, en Lui disant que Ses paroles sont trop dures et qu’Il nous en demande trop ? Pour utiliser les paroles mêmes de Jésus : « Ceci vous scandalise-t-il ? » J’espère que non ! Sinon, comment alors lui obéir ?

Spirituellement parlant, en nous nourrissant régulièrement de Sa Parole dans les Saintes Écritures. Et, physiquement parlant, simplement en mangeant et en buvant les symboles qu’Il a Lui-même établis. Le pain et le vin, mais cette fois dans un but complètement différent. Alors, tout pourrait jusqu’ici se résumer à :

  • la Pâque = Fête de la réconciliation avec le Père ;
  • la Communion = Fête pour célébrer notre salut par la résurrection de Christ.

Une chose est cependant obligatoire. La participation dans les deux cérémonies doit se faire « au nom de Jésus », et seulement en Son nom.

Combien de fois, depuis notre conversion, avons-nous mangé du pain et bu du vin dans une cérémonie spéciale et intime pour commémorer la mort de Jésus ? Habituellement, une fois par année, au printemps, à peu près au moment de Sa mort. Combien de fois maintenant, depuis notre conversion, avons-nous mangé du pain et bu du vin dans une cérémonie spéciale et intime pour commémorer la résurrection de Jésus ? Pourtant, c’est ce qu’Il nous exhorte à faire. Certains diront : « Mais… chaque fois que j’ai pris la Pâque, c’était pour célébrer mon salut ! ». Si oui, alors je crois qu’il nous manque un élément précieux ici dans notre compréhension. Je m’explique.

La Pâque que nous prenons, c’est en souvenir de la mort de Christ, pour notre réconciliation avec le Père. La résurrection arriva trois jours plus tard. Quand avons-nous célébré Sa résurrection, Sa vie, par laquelle nous sommes sauvés ! Les Saintes Écritures nous parlent donc de deux cérémonies solennelles, clairement identifiées par Jésus, avec les mêmes espèces, le pain et le vin, mais dans deux buts complètement différents. Le premier pour commémorer la mort de Christ pour notre justification. Le second pour commémorer la résurrection de Jésus pour notre salut. Puisque nous devons persévérer jusqu’à la fin de notre vie dans la foi vers cette résurrection, cette cérémonie devrait avoir une grande importance dans notre vie spirituelle. Dans Matthieu 24:13, Jésus nous dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé. »

Durant son séjour dans le désert, la nation d’Israël recevait la manne chaque jour pendant 40 ans pour nourrir le corps. Il n’y avait rien de spirituel là-dedans. Cette manne, cependant, qui descendait du ciel était une préfigure de Jésus, le Pain vivant qui devait venir leur apporter une nourriture digne du salut. Nous aussi, quand nous mangeons du pain, simplement comme une nourriture, ce geste n’a rien de spirituel non plus. Mais quand deux ou plusieurs chrétiens se réunissent dans un même Esprit, pour fraterniser ou pour souper, s’ils décident d’un commun accord de prendre du pain et du vin, et rendre gloire à Dieu pour leur salut, ils participent ainsi à la résurrection de Christ, dans une cérémonie de communion avec Lui. Ils mangent alors Sa chair et boivent Son sang exactement comme Jésus nous l’a commandé dans Jean 6.

Donc, cette cérémonie peut se faire entre convertis à Christ chaque fois qu’ils se réunissent dans une fraternisation chrétienne. Cette cérémonie devait avoir une importance capitale pour les premiers chrétiens, alors que nous voyons, dans Actes 2:42, qu’ils persévéraient d’abord dans la doctrine des apôtres. Mais aussi dans cette communion fraternelle, où ils devaient souvent commémorer leur salut par Christ, tout en mangeant ensemble. Cette cérémonie se faisait dans l’espoir que le retour de Jésus se ferait de leur vivant. Voilà pourquoi ils avaient vendu tous leurs biens afin de tout mettre en commun. Si nous avions vécu à cette époque, nous aurions sûrement fait la même chose.

Combien de fois alors, à notre époque, doit-on participer à une telle cérémonie ? À chaque chrétien de décider selon son cœur, sans toutefois porter un jugement sur ceux qui le font plus souvent ou moins souvent. Il faut donc prendre très au sérieux l’application de cette connaissance. Pour quelle raison ? Les Corinthiens s’étaient réunis pour manger la Cène du Seigneur. Il y avait de la division dans le groupe. Chacun se hâtait de manger son souper particulier sans rien partager, alors que d’autres, étant dépourvus, avaient faim. Paul ne les félicite pas du tout et leur reproche même d’empirer au lieu de devenir meilleurs (1 Corinthiens 11:17-22). En les corrigeant de la sorte, Paul leur explique qu’il était possible dans de telles conditions de prendre la Pâque indignement. Car ils refusaient de reconnaître les autres comme faisant aussi partie du Corps de Christ.

La même chose serait possible si nous prenions cette communion avec Jésus pour notre salut, sans reconnaître que le corps de Jésus que nous mangeons, et Son sang que nous buvons, sont symboliques du Corps de Christ qui inclut tous ceux qui sont réunis. Donc, la Pâque, ou la Communion avec Christ, doit être prise entre convertis seulement. Jésus n’est pas divisé, alors Son corps ne devrait pas avoir de divisions en son sein, quand Ses enfants se réunissent. Dieu nous voit et nous juge au cœur et non aux apparences, et Dieu connaît les Siens. Alors, cette cérémonie doit se faire avec notre attention orientée entièrement sur Christ. Dans la cérémonie de la Pâque, Paul dit aux Corinthiens : « C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur » (1 Corinthiens 11:27).

Paul n’empêche personne de prendre la Pâque, mais il insiste sur le fait : « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe » (v. 28). S’éprouver veut simplement dire s’analyser personnellement afin de voir si nous sommes toujours dans la foi et sur la voie de nous améliorer au lieu d’empirer (v. 17). Paul les met en garde du sérieux de cette fête : « Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit SA condamnation, ne discernant point le Corps du Seigneur » (v. 29).

Dieu nous appelle tels que nous sommes, mais nulle part, dans Sa Parole, Dieu nous dit de rester tels que nous étions lors de notre appel. Le Corps de Christ est composé d’individus convertis qui devraient tous avoir un seul but, celui de devenir un jour « parfait, comme notre Père aux cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Je ne voudrais pas offusquer personne, mais le « Corps du Seigneur » est un club exclusif, réservé à Ses Élus seulement.

Donc, si cette instruction de Paul s’applique parfaitement à la Pâque, elle s’applique également à la cérémonie de la « Communion avec Jésus », car nous Lui devons le même respect, dans cette cérémonie aussi. Armés maintenant de cette connaissance, à chacun de décider où et quand il prendra cette communion. Souvenons-nous toujours que nous formons un seul corps, composé cependant de plusieurs membres. Plusieurs membres, mais qui doivent demeurer continuellement en communion avec la tête du corps, Jésus, par les moyens qu’Il nous a Lui-même donnés. Ainsi, non seulement ces réunions doivent se faire au nom de Jésus, mais sans qu’il y ait division entre ceux qui sont réunis.

S’il y a division, Jésus Se retire simplement. Reste alors à inviter poliment, mais fermement, la personne qui cause la division, à quitter les lieux. Si elle refuse, ne prenez pas la communion à ce moment là. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des Saints… » (1 Corinthiens 14:33). La personne qui cause la division dans n’importe quelle réunion de chrétiens crée toujours de la confusion. Il ne faut pas être gêné d’éloigner ces individus de vos réunions. Ne vous laissez surtout pas accuser de manquer d’amour, car l’amour de Dieu n’est pas un chemin à sens unique. L’amour se reçoit, certes, mais il doit se donner aussi, ce que certaines personnes semblent parfois oublier.

Plusieurs personnes se demandent s’il est mal de prendre la Pâque plus d’une fois par année. La Sainte Bible ne nous dit pas combien de fois nous devons prendre la Pâque. Paul nous rappelle simplement que nous devons la prendre en nous souvenant que : « Toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Par l’entremise de la messe, l’Église catholique a décidé de célébrer la mort de Jésus tous les jours de l’année. Pourtant, Christ est demeuré mort pendant trois jours seulement, après quoi Il est ressuscité pour vivre éternellement depuis ce temps. Le salut qu’Il nous promet par Sa résurrection est un salut qui mène à la vie éternelle. Alors pourquoi ne pas célébrer la mort de Jésus une fois par année, et notre salut autant de fois que le cœur nous en dira ?

Ceci n’est cependant qu’une suggestion et non une exhortation. Mais plus nous serons en communion avec Jésus spirituellement, en étudiant Sa Parole, plus nous le serons physiquement en participant à Sa chair et Son sang, et plus le corps de Christ demeurera uni dans la foi. Et cette foi nous donnera la force et le courage de persévérer, peu importe ce qui pourrait nous arriver. Si nous demeurons fidèles jusqu’à la fin, dans cette persévérance, alors s’accomplira le plus beau rêve de Jésus : le salut et l’immortalité pour tous ceux qui Lui appartiennent, dans une communion éternelle dans Son Royaume. Voilà ce que je souhaite à chacun de vous, au nom de Jésus.




D.151 – La Terre ne bouge pas – Partie 7

 

SEPTIÈME PARTIE

LA CHUTE DE BABYLONE

Eschatologie.

C’est ainsi que l’on nomme l’enseignement biblique à propos de la Fin des Temps sur Terre. Cela vient du mot grec eschatos, qui signifie « le plus loin » ou « le dernier », et du mot logos qui veut dire « discours ». Ainsi, on dit, en théologie : « La doctrine des dernières choses, ou des choses finales, comme la mort, la résurrection, l’immortalité, le jugement. »

La Chute de Babylone est une partie de l’eschatologie que l’on retrouve à différents endroits dans la Bible, spécialement dans le dernier livre : l’Apocalypse. Or, le cœur même de la croyance chrétienne est son eschatologie au sujet du retour de Jésus. Il va revenir dans les nuées, de la même manière qu’Il est parti, il y a deux milles ans, mais, cette-fois-ci, en faisant éclater Sa Gloire sur toute la Terre. Il va mettre fin au système de ce monde et va démarrer un système éternel, paradisiaque, appelé le Royaume de Dieu sur Terre.

Il y a évidemment toutes sortes d’interprétations à savoir comment et quand tout cela va arriver, pendant cette période cruciale de la Fin des Temps. Le sujet est vaste et vital et, comme de bien entendu, rempli de séductions ! Mais ce n’est pas la place, ici, pour traiter de cela en profondeur. Nous vous référons pour ça à d’autres séries d’articles que nous avons à votre disposition dans notre site. Tout ce que nous avons besoin de faire, ici, c’est de voir et de comprendre que la dénonciation de la séduction universelle concernant le mouvement de la Terre est, non seulement apte à devenir le tapis que l’on tirera sous les pieds des contrefacteurs, dans le scénario de la Fin des Temps, mais ce fait même est garanti !

Il va falloir bien des explications, car nous savons qu’il n’y a qu’un minuscule pourcentage de la population mondiale qui prétend croire que la Bible est la Parole véritable de Dieu et même parmi ces gens, il y a toutes sortes d’idées au sujet de ce qui va arriver à la fin des temps. Voilà la raison pour laquelle le Corps des chrétiens dans le monde croyant à la Bible peut voir que le renversement du copernicisme doit conduire vers un grand retour à la Bible. Comment un chrétien croyant à la Bible peut-il s’opposer ou se montrer peu enthousiaste devant l’exposition d’une grande séduction satanique qui mène directement à la preuve que la Bible a toujours eu raison, même si le monde entier, y compris les églises chrétiennes, s’est laissé prendre par la séduction ?!

Nous nous attendons à ce qu’il y ait beaucoup de résistance, même au sein des églises dites fondamentalistes, spécialement quand elles verront l’Évolutionnisme s’effriter avec l’héliocentrisme et, en fin de compte, tout le système global humaniste qui, non seulement contrôle l’establishment scientifique, mais aussi l’éducation, les gouvernements, les loisirs, nommez-les… Elles en verront toute la destruction potentielle et même la destruction de leur propre dénomination, car, si une vague de fond de Vérité biblique déferle — ce que la dénonciation de la séduction héliocentrique va déclencher — chaque doctrine de chaque église devra être mesurée à la loupe de la Vérité scripturale qui sera enfin mise de l’avant clairement et indubitablement. Beaucoup de gens dans les églises résisteront à tout ce genre de mouvement et avec tous les moyens qui sont à leur portée ! Surtout dans la hiérarchie du pouvoir ! Car pour elle, ce sera la perte de ce pouvoir !

Cependant, beaucoup de gens dans les églises sont « des appelés, des élus et des fidèles » (Apocalypse 17:14). Ils aiment la Vérité et haïssent la séduction ! Ils aiment la Bible et veulent la voir triompher sur tous les sujets ! Ils se réjouiront à la perspective de voir la Parole de Dieu victorieuse sur les mensonges de Satan à propos de la Terre qui tourne et de l’homme en tant qu’animal évolué. Quand ils verront (et beaucoup sont prêts à voir !) que l’effondrement de ces deux séductions sataniques signifie qu’on lève le rideau sur le Système du Nouvel Ordre Mondial anti-biblique, humaniste et nouvel-âge et qui n’est qu’une contrefaçon de Satan du Plan des Temps de la Fin de Dieu, alors ils se joindront au combat en poussant des cris de joie et des alléluias ! Regardez-les bien lorsqu’ils prendront conscience que Dieu emballe ce vieux monde contrôlé par Satan, le jugera et détruira toutes les œuvres du Diable et que le Royaume ne sera qu’à un pas !

Un pas difficile à franchir, d’après ce qu’on peu lire dans la Bible, c’est vrai. Mais il y a deux côtés à cette médaille. L’endos sera rude, il n’y a pas de doute. Mais, comme il fut du temps des plaies répandues sur Pharaon et les Égyptiens, à l’époque de l’Ancien Testament lorsque Dieu protégea Son peuple, Il en fera de même avec son peuple des Temps de la Fin quant aux plaies qui ne frapperont que ceux dont le nom ne sera pas inscrit dans le Livre de Vie.

« Et il leur fut dit, qu’elles ne nuisissent point à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’ont point la marque de Dieu sur leurs fronts » (Apocalypse 9:4).

« Puis j’entendis une autre voix du ciel, qui disait : Sortez de Babylone mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous ne receviez point de ses plaies » (Apocalypse 18:4).

Donc, l’essentiel, c’est qu’un groupe de gens dans toutes les églises chrétiennes vont bien accueillir et prendre la défense de la dénonciation des séductions de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme, et ils vont espérer que cela signifie que la Fin est proche, alors qu’un autre groupe, plus grand ou plus petit, Dieu seul le sait, va haïr cette dénonciation et y résister.

C’est ainsi que cela se passa avec « l’église » séduite, lorsque Jésus apporta des vérités qui entrèrent en conflit avec les doctrines et les traditions que la hiérarchie rabbinique avait établies. Et c’est ainsi que ça va se passer avec « l’église » présente, quand l’Esprit-Saint de Vérité (qui rend toujours témoignage de Jésus — Jean 15:26) apportera la Vérité au sujet du copernicisme et de l’évolutionnisme. « Un grand nombre aussi de Sacrificateurs obéissait à la foi » et suivait Jésus, malgré ce qu’en disait leur « église » (Actes 6:7). Et, bien sûr, une multitude du petit peuple Le suivirent également, en dépit de ce que leur disaient leurs leaders religieux. Mais, en grande part, évidemment, les Écritures nous montrent clairement que le Grand Prêtre et la majorité du sacerdoce était ces leaders qui résistaient à la Vérité qu’amenait Jésus et ils étaient ceux qui le firent crucifier.

Ce sera exactement le même scénario, lorsque seront mises de l’avant les Vérités qui vont détruire les séductions de Satan et tout le plan bien établi qui repose sur ces séductions. Ces Vérités signaleront le commencement de la Fin des systèmes de ce monde et le retour de Jésus dans les nuées. Certains s’en réjouiront, d’autres détesteront. Vous pouvez y compter.

Cela ne ressemble-t-il pas à ce que les Écritures nous disent : « …le jugement commence par la maison de Dieu… » (1 Pierre 4:17-18) ? Jésus a « crucifié » verbalement les leaders de l’église de Son époque en beaucoup d’occasions et impitoyablement ! Il leur donna toutes sortes de noms (Matthieu 23:13-39, etc.) et, le plus révélateur, Il leur dit que leur guide spirituel était Satan, pas Dieu (Jean 8:44). Jésus jugea cette « église » durement et souvent, il n’y a pas de doute. Ensuite, comme nous le savons, quelque trente ans après la résurrection de Christ, Pierre émit que l’Église serait jugée avant les Temps de la Fin. Voici mon point. Le jugement va commencer lorsque Dieu, et Dieu seul, mettra de l’avant les deux puissantes Vérités du géocentrisme et du créationnisme. Ces Vérités vont pousser les églises à admettre leurs fautes et à se repentir de leurs erreurs sur l’une (ou les deux !) de ces Vérités scripturales fondamentales. De cette manière, Dieu forcera ces églises, qui se targuent d’être chrétiennes, soit d’accepter Sa Parole comme étant Sa source confirmée de toute Vérité et s’en réjouir, soit refuser d’aimer et de recevoir Sa Vérité à partir de cette source.

Il s’agit donc d’un jugement fondé sur l’obéissance volontaire à la Parole confirmée et prouvée de Dieu. C’est ce que les Écritures mêmes disent. L’obéissance à la Parole est la clé du jugement de Dieu envers les églises lors de la Fin des Temps. Voyez plutôt :

« Car il est temps que le jugement commence par la maison de Dieu ; or s’il commence premièrement par nous [de la maison de Dieu], quelle sera la fin de ceux qui [dans la maison de Dieu] n’obéissent point à l’Evangile de Dieu ? 18Et si le juste [dans la maison de Dieu] est difficilement sauvé, où comparaîtra le méchant et le pécheur [dans la maison de Dieu] ? » (1 Pierre 4:17-18, emphase ajoutée).

Ainsi, l’obéissance à l’Évangile de Dieu EST ce sur quoi la maison de Dieu est jugée ! L’obéissance aux Vérités de Dieu (ainsi que leur perpétuation) telles qu’étalées dans la Parole constitue le travail de l’Église. Et cela veut dire de la première à la dernière page. Souvenez-vous que Jésus est Celui qui a tout créé ! Satan a dérobé au monde et aux églises ces Vérités sur la Création — une Terre immobile et la création en six jours de tout ce qui existe. Le temps est proche où le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois va exposer les séductions de Satan et RÉVÉLER Sa Vérité en la matière. Et Il va séparer ceux qui se repentent et sont obéissants à Sa Parole de ceux qui ne le seront pas.

C’est là où entre dans le portrait l’Épouse de Christ, que nous voyons dans Éphésiens 5:27 : « Afin qu’il se la rendît une Eglise glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni autre chose semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irrépréhensible » : et dans Apocalypse 21:2, 9 et 27 : « Et moi, Jean, je vis la sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du Ciel, de devers Dieu, parée comme une épouse qui s’est ornée pour son mari … 9Alors un des sept Anges qui avaient eu les sept fioles pleines des sept dernières plaies, s’approcha de moi et me parla en disant: Viens et je te montrerai l’Epouse, qui est la femme de l’Agneau … 27Il n’y entrera aucune chose souillée, ni personne qui s’abandonne à l’abomination et au mensonge ; mais seulement ceux qui sont écrits au Livre de vie de l’Agneau. »

De toute évidence, cette Épouse est le symbole de l’Église qui a été purifiée de toutes ses FAUSSES DOCTRINES séductrices. Il est inconcevable que cette Église purifiée qui est « sans tache, ni ride [et] qui a un même avis » (Éphésiens 5:27 ; 2 Corinthiens 13:11 ; 1 Corinthiens 1:10) puisse être le mélange fragmenté des églises qui existent aujourd’hui, dont certaines ont remplacé les Écritures depuis fort longtemps par leurs propres commandements et traditions.

Nombre de prêcheurs disent que Jésus pourrait revenir avant qu’ils n’aient terminé leur sermon, et autres choses du genre. Il m’apparaît qu’il devra arriver un paquet de choses au sein et à l’extérieur des églises avant que Jésus ne revienne. Ces prêcheurs et la fausse eschatologie qu’ils prêchent est justement une des nombreuses fausses doctrines qui empêchent les gens dans toutes les églises d’être « d’un même avis ».

Ainsi, ces fausses doctrines sont des dominos qui sont renversés en exposant d’abord la séduction du copernicisme qui frappe ensuite la séduction du darwinisme qui, à son tour, renverse une autre fausse doctrine qui tombe sur une autre et ainsi de suite. Une fois que la séduction du copernicisme aura commencé à basculer, tenez-vous bien, car ce sera la chute de TOUTES les fausses doctrines !

La Chute de Babylone ! Voilà où mènera le renversement du copernicisme ! Examinons quelques Écritures sur le sujet et voyons ce qu’on y trouve de plus. Que veut dire « Babylone », tout d’abord ? L’ancienne cité était réputée pour ses richesses et son degré de méchanceté. Elle était située dans le même coin que Bagdad aujourd’hui, et Dieu fit en sorte que les enfants de Juda y furent captifs aux environ du sixième siècle avant Jésus-Christ. Il fut prophétisé qu’elle serait totalement détruite et nivelée et que personne n’y vivrait plus, ce qui a été accompli à la lettre, en dépit des récents efforts avortés de Saddam Hussein. Mais alors, à quoi se réfère donc la Bible quand elle parle d’une Babylone qui existera quelque deux millénaires et demi plus tard, et comment chutera-t-elle ?

« Babel » était un vieux mot hébreu qui signifiait « confusion », selon le Dictionnaire biblique Strong (#896). Il veut également dire « mélanger, mêler et être confondu » (#1101). Cela a beaucoup de bon sens parce que, lorsque Dieu mit un frein à la construction de Nemrod de la grande Tour de Babel astrologique, la Parole dit :

« Or ça, descendons, et confondons là leur langage, afin qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre » (Genèse 11:7).

Les langues furent mélangées et mêlées, et il en résultat la confusion. C’est la signification du mot Babel qui n’est que l’ancien nom de Babylone. Donc, le synonyme de Babylone est « confusion ». Mais il y a des ajouts à cette signification du mot « Babylone » quand utilisé dans le Nouveau Testament. La signification grecque du mot « Babylone » — en plus d’indiquer la confusion — décrit aussi « un type de tyrannie » et résulte en « calamité » (#897-894).

En conséquence, si je rassemble tout ça, je sais que quand le mot « Babylone » est employé dans l’Apocalypse en référence aux Temps de la Fin, on parle du symbole en un mot unique désignant un « type de tyrannie » qui a mélangé et confondu les Vérités de Dieu avec les séductions de Satan qui maintient le monde entier dans la « confusion » et qui le dirige vers la « calamité ». Voilà le tableau.

Donc, quand la Bible parle de la Chute de Babylone, elle dit que Dieu apportera la « calamité » (la ruine) sur le « type de tyrannie » qu’a utilisé Satan pour « confondre » le monde entier. La Chute de Babylone n’a rien à voir avec une quelconque localité de l’Irak où était l’ancienne cité et où les efforts pour reconstruire la cité ne sont que des stratagèmes de fausse propagande utilisés pour garder en vie une eschatologie de contrefaçon. La Chute de Babylone veut plutôt dire la chute de la confusion, la chute des séductions de Satan, la chute de la tyrannie que Satan a exercée sur tout le monde en mélangeant et en mixant ses mensonges avec les Vérités de Dieu et ce, dans tous les domaines de la pensée et de l’activité humaines. La Chute de Babylone est un laps de temps bien défini où seront dénoncées toutes les séductions sataniques, où toute confusion sera levée, où la Parole de Dieu sera démontrée comme seule et unique source et mesure de la VÉRITÉ.

Tout le monde sur cette Terre aura, soit à aimer la Vérité, soit la haïr. Tous vont la savoir. Tous auront à décider de suivre le Dieu de la Bible où se rebeller contre Lui. Cela ne se fera pas tout à la même période de temps. Car chacun sera appelé à connaître la Vérité en son temps, c’est-à-dire, pour faire partie de la Première Résurrection, ou alors de la Deuxième Résurrection qui aura lieu après les mille ans de règne de Jésus-Christ sur Terre (l’ancienne), ou à la Troisième Résurrection qui mène à la seconde mort d’où il n’y a pas de retour à la vie.

Quand Babylone tombera, les séductions de Satan seront mises à nu. Il en est le seul auteur. Il n’y aura pas de milieu. Ce sera l’heure de la décision, celle que personne ne pourra ignorer. Suivre Dieu ou suivre Satan ; ce sera le seul choix. Quand Babylone sera tombée, elle ne se relèvera plus. Un nouveau délai commencera au son de la Première Trompette. À partir de là et pendant les 3½ ans du règne de la Bête, jusqu’à sa destruction et à la perte de Satan, la population mondiale sera divisée en deux catégories : les adorateurs de Dieu et les adorateurs de Satan. La confusion sera tombée, elle sera terminée ; tout le monde verra les plaies sans nombre et tous les autres détails de l’Apocalypse s’accomplir.

Il est donc très nécessaire à Satan de séduire les églises au sujet du déroulement des Temps de la Fin. Spécialement les églises qui professent croire à la Bible ! Par conséquent, l’on y trouve toutes sortes de scénarios des Temps de la Fin bibliquement impossibles et qui poussent les gens des églises à croire à l’une ou l’autre de ces contrefaçons eschatologiques, ce qui a pour conséquence qu’ils n’ont pas la moindre idée de ce qui se passe réellement ou à quoi s’attendre ! Il n’est pas particulièrement difficile de dénoncer ces séductions eschatologiques et nous entreprenons de le faire en marge de cette série-ci d’articles. Nous savons que c’est la bonne chose à faire parce que la Parole de Dieu dit clairement que le Peuple de Dieu est supposé savoir ce qui va arriver. Le monde ne sait pas et ne peut pas savoir ce qui va vraiment se passer car c’est spirituellement qu’on le discerne. Mais les chrétiens sont supposés le savoir, on présume qu’ils sont dans la lumière…

« … point dans les ténèbres de sorte que ce jour-là vous surprenne comme le larron » (1 Thessaloniciens 5:4).

Ainsi, quel est l’essentiel que nous devons garder en tête en ce qui a trait à la Chute de Babylone en rapport avec la séduction du copernicisme ? La chose principale à comprendre, c’est qu’il s’agit d’une période de temps où la Vérité de Dieu — débutant avec la Vérité de la Création — sera imposée au monde entier, séparant ceux qui aimeront la Vérité de ceux qui la haïront. Nous le voyons illustré dans Apocalypse 14:6-7 où « l’Évangile éternel » est prêché à toute la Terre, autant à ceux qui vont le recevoir que ceux qui vont le rejeter. « Les habitants de la Terre » dans l’Apocalypse se réfèrent toujours à ceux qui ne sont pas convertis (Apocalypse 13:8). Tout le monde va entendre l’Évangile (la Parole, la Vérité)…

« … car l’heure de son [Babylone] jugement est venue… » (Apocalypse 14:7).

Tout le monde aura le message que, si l’on veut suivre le Vrai Dieu, on doit commencer par reconnaître et adorer Jésus, le Dieu Créateur …

« …celui qui a fait le ciel et la terre, la mer et les fontaines des eaux » (Apocalypse 14:7).

Ce sera un temps de jugement sur le système du monde entier qui a été lié par un nœud gordien dans les séductions sataniques. Mais nous voulons ici souligner que le jugement commence par la maison de Dieu où il y a un gros ménage à faire en regard des doctrines qu’on y enseigne. Les Vérités sur la Création se répandront dans le monde, c’est sûr, mais le processus commence par les églises chrétiennes. Elles doivent se purger de toutes leurs fausses doctrines, en débutant par les contrefaçons de Satan à propos de la Création de Dieu, les enseignements de la fausse science sur le copernicisme et le darwinisme. Ensuite, Dieu fera chuter les « doctrines de démons » (1 Timothée 4:1) l’une après l’autre. Dieu le dit en termes indubitables :

« … Sortez de Babylone MON PEUPLE… » (Apocalypse 18:4).

On dirait bien que Son Peuple est également DANS la Babylone, en ce moment ! Qu’est-ce que cela signifie ? Peut-on réellement purger les églises et les purifier de leurs fausses doctrines ? Les membres de leurs hiérarchies permettront-ils que l’on dénonce le pouvoir qu’ils exercent sur le christianisme ? Est-ce que Dieu sous-entend qu’il nous faut réformer les églises ? Ne veut-Il pas dire, plutôt, qu’il faut sortir le peuple de Dieu de dans les églises ?

Si l’on comprend que la Grande Prostituée sera constituée du rassemblement sous une même égide de toutes les croyances religieuses du monde, y compris les églises dites chrétiennes (par le mouvement œcuménique), alors on en arrive à voir ce que Dieu entendait faire comprendre dans la Parole qu’Il a prononcée et transmise au prophète Ézéchiel, dans le chapitre 34 de son livre :

« 2Fils d’homme, prophétise contre les Pasteurs d’Israël [la maison de Dieu]… »

Lorsque le contexte est bien compris, on ne peut y voir qu’une prophétie directe à l’encontre de la hiérarchie ecclésiastique des Temps de la Fin. On y parle des télévangélistes comme des pasteurs, ministres, prêtres, évangélistes et tout ce qui constitue le corpus de la hiérarchie des églises d’hommes, églises où se trouve encore une bonne partie des enfants de Dieu. Mais voyez ce que Dieu a à reprocher à ces pasteurs :

« …malheur aux Pasteurs d’Israël qui ne paissent qu’eux-mêmes ! Les pasteurs ne paissent-ils pas le troupeau ? 3Vous en mangez la graisse, et vous vous habillez de la laine ; vous tuez ce qui est gras, et vous ne paissez point le troupeau ! 4Vous n’avez point fortifié les brebis languissantes, vous n’avez point donné de remède à celle qui était malade, vous n’avez point bandé la plaie de celle qui avait la jambe rompue, vous n’avez point ramené celle qui était chassée, et vous n’avez point cherché celle qui était perdue ; mais vous les avez maîtrisées avec dureté et rigueur. 5Et elles ont été dispersées, par la disette des Pasteurs, et elles ont été exposées à toutes les bêtes des champs, pour en être dévorées, étant dispersées… »

Les membres du Corps de Christ qui fréquentent toujours ces églises du corps des hommes souffrent d’une disette de Vérité qui est entretenue par le système de croyance rigide et sévère des hiérarchies en place depuis des millénaires. Certaines églises ne sont constituées que de fausses doctrines et n’ont rien de chrétien, malgré qu’elles s’affichent comme telles. Elles avalent tous les mensonges que Satan, en lion rugissant, a inséré dans la chrétienté. Elles nourrissent donc leurs ouailles d’une nourriture spirituelle corrompue, puante et nocive, mais les pauvres brebis, ne connaissant encore rien d’autre, doivent s’en contenter pour ne pas mourir de faim.

« Mes brebis ont été errantes par toutes les montagnes, et par tous les coteaux élevés ; mes brebis ont été dispersées sur tout le dessus de la terre ; et il n’y a eu personne qui les recherchât, et il n’y a eu personne qui s’en enquît. 7C’est pourquoi Pasteurs, écoutez la parole de l’Eternel. 8Je suis vivant, dit le Seigneur l’Eternel, si je ne fais justice de ce que mes brebis ont été exposées en proie, et de ce que mes brebis ont été exposées à être dévorées de toutes les bêtes des champs, parce qu’elles n’avaient point de Pasteur ; et de ce que mes Pasteurs n’ont point recherché mes brebis, mais que les Pasteurs se sont nourris simplement eux-mêmes, et n’ont point fait paître mes brebis. 9C’est pourquoi Pasteurs, écoutez la parole de l’Eternel. 10Ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : Voici, j’en veux à ces Pasteurs-là, et je redemanderai mes brebis de leur main, je les ferai cesser de paître les brebis ; et les pasteurs ne se repaîtront plus uniquement eux-mêmes, mais je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus dévorées par eux. 11Car ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : me voici, je redemanderai mes brebis, et je les rechercherai. 12Comme le Pasteur se trouvant parmi son troupeau, recherche ses brebis dispersées ; ainsi je rechercherai mes brebis, et les retirerai de tous les lieux où elles auront été dispersées au jour de la nuée et de l’obscurité. »

Quoique le langage soit imagé, il dépeint exactement ce qui se passe aujourd’hui dans le « christianisme organisé ». Dieu dénonce la furie de convoitise qui étreint la multitude de loups ravisseurs qui se sont érigés en télévangélistes pour enseigner les choses les plus délirantes aux gens ignorants de la Parole de Dieu. Car ils se sont bien gardés d’enseigner la Parole dans toute sa largeur, sa longueur et sa profondeur ! Ils y auraient perdu leur pouvoir de séduction extrêmement lucratif ! Alors, que fera Dieu ? Ils ôtera Ses enfants de leurs mains ! Il les fera sortir des églises ! Car ces églises sont au cœur de la Grande Babylone à Mystères !

« 15Moi-même je paîtrai mes brebis, et les ferai reposer, dit le Seigneur l’Eternel. 16Je chercherai celle qui sera perdue, et je ramènerai celle qui sera chassée, je banderai la plaie de celle qui aura la jambe rompue, et je fortifierai celle qui sera malade ; mais je détruirai la grasse et la forte ; je les paîtrai par raison. 17Mais quant à vous, mes brebis ; ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : voici, je m’en vais mettre à part les brebis, les béliers, et les boucs. »

Dieu va S’occuper Lui-même de Ses enfants en les sortant des églises et en les éduquant Lui-même par Son Esprit. Dieu n’a-t-Il pas dit, dans Jérémie 31:33 : « Car c’est ici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël après ces jours-là, dit l’Eternel : Je mettrai ma Loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » ? Et que le Saint-Esprit va nous conduire dans toute la Vérité ? « Mais le Consolateur, qui est le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon Nom, vous enseignera toutes choses » (Jean 14:26) ; « Mais quand celui-là, savoir l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira en toute vérité » (Jean 16:13).

Notre Créateur Se chargera de nous sortir des mensonges de Satan et instruira Son peuple dans toute la Vérité. Il est la Vérité ; Il est le Chemin qui y conduit ; Il est l’amour qui y pourvoit !

Ézéchiel 34 : « 18Vous est-ce peu de chose d’être nourries de bonne pâture, que vous fouliez à vos pieds le reste de votre pâture ? et de boire des eaux claires, que vous troubliez le reste avec vos pieds ? 19Mais mes brebis sont nourries de la pâture que vous foulez à vos pieds, et elles boivent ce que vos pieds ont troublé. 20C’est pourquoi le Seigneur l’Eternel leur a dit ainsi : me voici, je mettrai moi-même à part la brebis grasse, et la brebis maigre. 21Parce que vous avez poussé du côté et de l’épaule, et que vous heurtez de vos cornes toutes celles qui sont languissantes, jusqu’à ce que vous les ayez chassées dehors ; 22Je sauverai mon troupeau, tellement qu’il ne sera plus en proie, et je distinguerai entre brebis et brebis. »

Les loups ravisseurs ayant envahi les églises depuis l’ère apostolique ont changé la nourriture spirituelle de Dieu pour du fac-similé sans substance et les enfants de Dieu crèvent de faim. Les fausses doctrines ont été frelatées et insérées dans le credo des différentes confessions. Pour sa part, le « sacerdoce scientifique » ne fut pas en reste et a entraîné le monde entier à croire que la Bible n’avait rien de scientifique et ne pouvait donc pas être fiable en ce qui a trait à l’origine du monde, à son caractère et à son fonctionnement.

« 23Je susciterai sur elles un Pasteur qui les paîtra, savoir mon serviteur David ; il les paîtra, et lui-même sera leur Pasteur. 24Et moi l’Eternel, je serai leur Dieu ; et mon serviteur David sera Prince au milieu d’elles ; moi l’Eternel j’ai parlé. 25Et je traiterai avec elles une alliance de paix ; et je détruirai dans le pays les mauvaises bêtes ; et les brebis habiteront au désert sûrement, et dormiront dans les forêts. 26Et je les comblerai de bénédiction, et tous les environs aussi de mon coteau ; et je ferai tomber la pluie en sa saison ; ce seront des pluies de bénédiction. 27Et les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; et elles seront en leur terre sûrement, et sauront que je suis l’Eternel, quand j’aurai rompu les bois de leur joug, et que je les aurai délivrées de la main de ceux qui se les asservissaient. 28Et elles ne seront plus en proie aux nations, et les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; mais elles habiteront sûrement, et il n’y aura personne qui les épouvante. 29Je leur susciterai une plante célèbre ; elles ne mourront plus de faim sur la terre, et elles ne porteront plus l’opprobre des nations. 30Et ils sauront que moi l’Eternel leur Dieu suis avec eux, et qu’eux, la maison d’Israël, sont mon peuple, dit le Seigneur l’Eternel. 31Or vous êtes mes brebis, vous hommes, les brebis de mon pâturage, et je suis votre Dieu, dit le Seigneur l’Eternel. »

L’accomplissement de cette prophétie est pour très bientôt. Lors du retour de Jésus-Christ en tant que Roi des rois et Seigneur des Seigneurs, la Vérité sera mise de l’avant dans tous les domaines et Dieu Lui-même guérira les plaies spirituelles occasionnées par la confusion de doctrines étranges et fausses qui parsèment le parterre des églises du monde. Mais ce grand ménage commencera avant même que notre Seigneur arrive, car, pendant les 3½ ans de règne de la Bête, ceux qui sont appelés les 144 000 auront à enseigner et à dénoncer ! Ils feront face aux Antichrists et aux Faux Prophètes et exposeront leurs supercheries. Ils faut donc que l’Esprit les éduque dès maintenant. Et cet exposé sur la Terre qui ne tourne pas en est le début.

Les églises de ce monde sont tellement criblées de séductions que l’on doit en purifier les membres qui ont à cœur la Vérité de Dieu. Le monde ne suit pas la Parole de Dieu, mais il apprendra ses erreurs. Les églises chrétiennes qui sont supposées maintenir les enfants de Dieu séparés des voies du monde, gardés au sein du Royaume de Dieu et enseignés dans la Parole sont devenues tellement séduites qu’elle font partie de la grande Babylone ! C’est pourquoi Dieu doit dire à chacun des chrétiens, individuellement, par quelque inspiration, de « sortir du milieu d’elle[s] » et de leurs séductions et cesser de suivre de fausses doctrines quand il peut avoir une meilleure connaissance, ou il aura à souffrir des mêmes plaies qui tomberont sur tous ceux qui refuseront d’obéir à Sa Parole quand ils entendront la Vérité.

Or, peu après que le monde entier aura entendu l’Évangile de Vérité, Dieu annoncera que « Babylone est tombée ! » (Apocalypse 14:6-8). Puis, les plaies de la Colère de Dieu se répandront pendant un court laps de temps et le Roi des rois, Jésus-Christ, installera Son règne qui ne sera jamais détruit (Daniel 2:44).

Donc la période de jugement qui commence par la Maison de Dieu, alors que la Vérité se répand dans le monde entier et le divise entre ceux qui adoreront le Dieu de la Création biblique (lequel ils sauront qu’il s’agit de Jésus-Christ, la Parole) et ceux qui refuseront d’adorer Jésus-Christ, est la période où la Babylone moderne chutera. Évidemment, la « Chute de Babylone » englobe bien plus que la dénonciation des mensonges sataniques du copernicisme et du darwinisme. Nous devons le souligner.

Nous mettons donc l’emphase sur le fait que tout l’Évangile sera mis de l’avant ! Toute la Vérité sera inspirée surnaturellement et sera imposée à tout le monde pour que tous entendent les Vérités divines, qu’on le veuille ou non. « Et cet Evangile du Royaume sera prêché dans toute la terre habitable, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin, » a dit Jésus, dans Matthieu 24:14. Cet évangélisation, la dernière grande avant le retour de Christ, aura pour effet de réveiller les ouvriers de la dernière heure, les martyrs de la grande tribulation, le reste des compagnons de service qui doivent être mis à mort (Apocalypse 6:11). Qui sont-ils ? « Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé et blanchi leurs longues robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:14).

Mais cette évangélisation sera effectuée par qui, tout d’abord ? Dans Apocalypse 7, nous voyons qu’il s’agit des 144 000 serviteurs de Dieu qui évangéliseront pendant les 3½ ans du règne de la Bête, ainsi que les deux Témoins fidèles (Apocalypse 11). (Pour une bonne compréhension de ces symboles, référez-vous à notre message D.011 Les Saints Martyrs et les 144 000 et D.015 Les deux témoins.)

La période de la Fin des Temps ne sera pas un pique-nique du dimanche ! Loin de là ! C’est l’époque où Dieu fera connaître Ses Vérités et un avant-goût de la Colère de Dieu contre tous les mensonges qui ont pris les systèmes du monde au piège. C’est le moment où les œuvres du Diable seront détruites. Toute les séductions de Satan tomberont durant la Chute de Babylone. Non seulement les séductions religieuses seront-elles dénoncées et anéanties, mais également les grandes conspirations se faisant passer pour des organisations bénéfiques sur le plan économique, politique, social ou religieux. La Bible dit qu’elles seront désolées (Apocalypse 18:19).

En l’an 51 apr. J.-C., l’apôtre Paul a prophétisé que Jésus ne reviendrait pas avant que « la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé » (2 Thessaloniciens 2:3). Beaucoup enseignent qu’il s’agit d’une espèce de révolte contre l’Église et que c’est une mauvaise chose. Si l’on comprend que le Corps de Christ n’est pas une constitution corporative officiellement établie, avec siège social et tout le bataclan, comme les églises des hommes, mais qu’il est formé d’enfants de Dieu qu’Il est le seul à connaître dans leur totalité, l’affirmation précédente n’a pas beaucoup de sens. Toutefois, nous pouvons avancer, sans risque de nous tromper et en nous basant sur la connaissance que nous avons apprise dans cette série d’articles, qu’il y aura une révolte contre toutes les églises institutionnalisées et se faisant passer pour chrétiennes, lorsque le copernicisme et le darwinisme seront révélés ! Vous pouvez en être sûr !

Mais ce ne sera que le prélude — le coup d’envoi, si vous préférez — à la Chute de Babylone. Il s’agira du jugement dans la Maison de Dieu qui précédera le jugement sur la foule en dehors des églises chrétiennes. La Chute de Babylone en soi, i.e., le jugement et la division du monde par la Vérité de Dieu (Sa Parole), suit le jugement de l’Église.

Nous pouvons donc dire que le jugement de l’Église, c’est le sort que subiront tous les appelés, aujourd’hui dispersés dans les églises, durant la période de grande tribulation de 3½ ans. À la fin de ces 3½ ans, le retour en gloire de Jésus-Christ sonnera le moment de la Première Résurrection, lors de la fameuse septième Trompette. Et alors, la Colère de Dieu s’abattra sur la Babylone et la détruira en « une heure » ! Ce sera son jugement final inéluctable !

Et cette partie parlant de « l’homme du péché » qui ne sera pas révélé avant que ne vienne la révolte, comment cela entre-t-il dans le décor ? Nous savons que cet « homme du péché » est aussi appelé « le fils de perdition » dans le même verset de 2 Thessaloniciens 2:3. Cette dernière expression ne sert pas seulement à nommer Judas Iscariote (Jean 17:12), mais aussi « la Bête » des chapitres 13 et 17 de l’Apocalypse, car cet « Antichrist » est indubitablement « l’homme du péché » appelé également « le fils de perdition ». Dans 2 Thessaloniciens 2:3 ainsi que dans Apocalypse 13:4, nous voyons que cet individu investi des pleins pouvoirs de Satan possède une position très haute d’autorité dans le monde avant la Chute de Babylone. Nous voyons qu’il est une figure « religieuse » faisant d’extraordinaires déclarations et…

« …qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:4).

Cette description devrait rétrécir passablement le champ des candidats ! Qui, dans le monde « s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » ? Vous me répondrez peut-être qu’il pourrait s’agir du pape, mais il y a de très bonnes raisons d’affirmer qu’il ne peut s’agir de la papauté, même si celle-ci jouera sûrement un rôle prédominent pendant le règne de la Bête. D’abord, n’oubliez pas que l’Église catholique est assurément la Grande Prostituée décrite dans Apocalypse 17. La description que l’ange fait à l’apôtre Jean est par trop évidente. Cette église faussement chrétienne aura tout probablement atteint son but d’œcuménisme et commencera à régner en maîtresse sur ses filles (les églises protestantes).

Mais remarquez qu’au chapitre 13, il est question d’une deuxième Bête qui sort de la terre, cette fois. Le contexte nous montre qu’il s’agit du Faux Prophète, le dirigeant de la grande religion unique qui englobera le monde pendant les 3½ ans du règne de la première Bête. Or, voyez ce qui arrive au chapitre 17, des versets 15 à 17 :

« Puis il me dit : Les eaux que tu as vues, et sur lesquelles la prostituée est assise, sont des peuples, des nations et des Langues. 16Mais les dix cornes que tu as vues à la bête, sont ceux qui haïront la prostituée, qui la désoleront, la dépouilleront, et mangeront sa chair, et la brûleront au feu. 17Car Dieu a mis dans leurs cœurs de faire ce qu’il lui plaît, et de former un même dessein, et de donner leur Royaume à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies »

La Grande Prostituée, i.e., l’Église catholique, le Vatican, sera détruite par la Bête et le Faux Prophète ! Comment pourraient-ils détruire l’Église catholique si l’un ou l’autre était le pape ?! Nous devons donc conclure que le dernier Antichrist religieux, le chef de la dernière religion unique, NE SERA PAS CHRÉTIEN ! Au contraire, il fera la guerre aux chrétiens, cherchant par tous les moyens à les détruire parce qu’ils dénoncent ses agissements comme étant inspirés directement de Satan !

La séduction du monde à propos de ces hommes est ancrée si profondément qu’il est écrit que les dirigeants du monde « prendront puissance comme Rois, en même temps avec la bête. 13Ceux-ci ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17:12-13). Dans la version d’Ostervald, il est écrit : « …ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure. »

Cette heure est la dernière étape avant la guerre d’Armageddon, celle qui débutera la Colère de Dieu, alors que Jésus-Christ, posant le pied sur la montagne des Oliviers, « vendangea la vigne de la terre, et il jeta la vendange en la grande cuve de la colère de Dieu » (Apocalypse 14:19).

« Pourquoi y a-t-il du rouge en ton vêtement ? et pourquoi tes habits sont-ils comme les habits de ceux qui foulent au pressoir ? 3J’ai été tout seul à fouler au pressoir, et personne d’entre les peuples n’a été avec moi ; cependant j’ai marché sur eux en ma colère, et je les ai foulés en ma fureur ; et leur sang a rejailli sur mes vêtements, et j’ai souillé tous mes habits. 4Car le jour de la vengeance est dans mon cœur, et l’année en laquelle je dois racheter les miens, est venue » (Ésaïe 63:2-4).

« Et ses pieds se tiendront debout en ce jour-là sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté d’orient ; et la montagne des Oliviers sera fendue par le milieu, vers l’Orient et l’Occident, de sorte qu’il y aura une très-grande vallée ; et une moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon, et l’autre moitié vers le Midi. 5Et vous fuirez par cette vallée de montagnes ; car il fera joindre cette vallée de montagnes jusqu’à Atsal ; et vous fuirez comme vous vous enfuites de devant le tremblement de terre, aux jours d’Hozias Roi de Juda ; alors l’Eternel mon Dieu viendra, et tous les saints seront avec toi. 6Et il arrivera qu’en ce jour-là, la lumière précieuse ne sera pas mêlée de ténèbres. 7Mais le jour sera sans mélange, lequel sera connu de l’Eternel : Il n’y aura point une alternative de jour et de nuit, mais au temps du soir il y aura de la lumière … 9Et l’Eternel sera Roi sur toute la terre ; en ce jour-là il n’y aura qu’un seul Eternel, et son nom ne sera qu’un … 12Or ce sera ici la plaie de laquelle l’Eternel frappera tous les peuples qui auront fait la guerre contre Jérusalem ; il fera que la chair de chacun se fondra, eux étant sur leurs pieds ; et leurs yeux se fondront dans leurs orbites, et leurs langues se fondront dans leur bouche » (Zacharie 14:4-7, 9, 12).

La bataille d’Armageddon arrivera en clôture de la Chute de Babylone, cette Babylone qui aura régné « une heure », ce qui, en langage biblique, est l’équivalent d’un très court laps de temps, que nous croyons être le règne de 3½ ans de la Bête. Il s’agit clairement d’une période où la stratégie de Satan pour détruire la Bible obtient sa dernière opportunité par la tentative de mettre en place un Nouvel Ordre Mondial, un Nouvel Âge, un système utopique pseudo-religieux. On ne ridiculise pas Dieu, ni les Siens qui sont « appelés, élus et fidèles » à Sa Parole (Apocalypse 17:14). C’est pendant cette « heure » que la question du copernicisme et de l’évolutionnisme produiront un impact sur le monde, préparant les églises chrétiennes pour le jugement et apprêtant la table pour l’effondrement de toutes les séductions de Satan dans la Chute de Babylone qui prendra également « une heure » suivant immédiatement la grande évangélisation des 144 000 et des deux Témoins. Aucun doute que les disciples de Jésus remporteront cette bataille, car elle culminera par la Première Résurrection, au moment du retour de Jésus en gloire !

Voilà donc la signification de ce qui est écrit à ce sujet. Il ne faudra qu’une légère incitation du Saint-Esprit pour rendre clair le sens de la Parole où il est dit que Dieu Lui-même tournera ceux qui auront supporté la Bête contre la Grande Prostituée, la Babylone à Mystères, pour la désoler et l’anéantir (Apocalypse 17:16-17). Cela se fera durant le règne de l’Antichrist politique et par l’Antichrist religieux (le Faux Prophète). La Bête passera pour un grand héros, aux yeux de « ceux qui habitent la terre » et qui l’adoreront parce qu’ils haïssent la Parole de Dieu et ne suivront pas Son Auteur ! Mais c’est le héros de la désobéissance, le héros sorti des cendres de l’Empire romain/babylonien (Apocalypse 13:4, 8).

L’effondrement des séductions copernicistes et darwinistes, les deux premiers dominos à tomber, sera suivi de l’effondrement graduel des autres mythes, en grande partie eschatologiques et doctrinaux, répandus dans les églises et dans le monde séculier. À mesure que les séductions vont être exposées, ceux qui veulent suivre le Seigneur seront forcés de reconsidérer sérieusement toutes leurs doctrines et leurs traditions à la lumière de la seule Parole de Dieu qui ne peut souffrir aucun enseignement contradictoire et confus et ce, sur aucun sujet donné.

Ayant constaté que la puissance de la séduction peut être si forte que le monde entier en est venu à croire et à enseigner le mensonge d’une Terre qui tourne, et que pratiquement tout le monde a cru et enseigné le mensonge de l’évolutionnisme, qui donc, dans les églises ou en dehors, peut être assez audacieux pour avancer que ses doctrines et ses croyances sont absolument pures de toute séduction ? Quelques doctrines, très rares dans les églises, sont pures de séduction. D’autres sont un mélange de Vérité et de séduction. D’autres encore ne sont que pure séduction. Malheureusement, ces dernières semblent foisonner dans les « églises chrétiennes » institutionnalisées des hommes. Ceux qui ont accepté, ou accepteront Jésus (la Vérité — Jean 14:6), seront scellés en tant que Peuple de Dieu et seront protégés des plaies qui tomberont sur les « habitants de la Terre » (Apocalypse 3:10 ; 7:3-4 ; 9:4 ; 18:4). Mais les rebelles seront conduits à servir le Diable et prendront le risque de partager sa condamnation (2 Thessaloniciens 2:12).

Bref, le monde d’aujourd’hui est sur le point d’assister à un geste de Dieu qui prouvera Sa Parole et divisera toute la population en deux camps. L’un d’eux va recevoir la Vérité de Sa Parole sur toutes les questions avec amour et joie. L’autre camp préférera les mensonges à la Vérité et choisira volontairement de suivre son vrai père, le père du mensonge, Satan lui-même (2 Thessaloniciens 2:10, 12 ; Jean 8:44).

Dieu a dit qu’Il soutient la Terre au-dessus de rien et qu’elle ne peut être ébranlée, elle ne peut bouger. L’homme, dans toute sa « sagesse », qui n’est basée sur rien d’autre que les séductions de Satan destinées à l’éloigner de la Bible, a déclaré que la Terre tourne et que Dieu est menteur. Comme ce fut le cas dès le Jardin d’Éden, c’est Satan qui a menti, pas Dieu. Chaque heure et chaque jour de l’histoire de l’humanité fut, dès le tout début, ordonné et régularisé par Dieu. Il sait toutes choses. Il savait en quoi se transformerait le début et Il sait quelle sera la Fin. S’il n’y avait pas eu de séducteur et de séduction, Adam et Ève n’auraient pas été tentés, il n’y aurait pas eu de chute de l’homme et aucun besoin que Jésus vienne racheter l’humanité. Dieu connaît le commencement et la fin. Il y a longtemps, il fut donné à Jésus…

« …toute puissance … dans le ciel et sur la terre… [et Il] est à la droite de Dieu, étant allé au Ciel ; et auquel sont assujettis les Anges, et les dominations, et les puissances » (Matthieu 28:18 ; 1 Pierre 3:22).

Tout ce qui conduit à la Fin de ce monde chargé de séductions et au Commencement du Royaume de Dieu sur Terre suit à 100 % la piste du Plan de Dieu qu’Il a établi avant même que le monde fut créé (Actes 15:18). Satan ne peut pas changer les Plans de Dieu ! Il sert d’instrument dans ce Plan, car « il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité, car la vérité n’est point en lui » (Jean 8:44). Sa fin était connue avant qu’il ne fut créé, car, bien que créé parfait, il a été le premier à pécher (Ésaïe 14:15-16 ; Ézéchiel 28:12-18 ; Apocalypse 4:11). L’homme non plus ne peut changer les Plans de Dieu ! Lui aussi est une créature (Genèse 1:27). Personne ne peut changer les Plans de Dieu. Ils sont parfaits, après tout, et n’ont pas besoin d’être changés !

Et, merci à Lui, Dieu a étalé tout Son Plan parfait, du début à la fin, dans Sa Parole de Vérité. Le rideau est à la veille de se lever sur les dernières scènes de l’Acte des Temps de la Fin de ce Drame de 6 000 ans. Les acteurs sont en place, les establishments économico-politico-scientifico-religieux sont en place. La table est mise.

Lorsque commencera le défi au copernicisme, regardez attentivement, et vous verrez le rideau se lever.

POST-SCRIPTUM

La porte est ouverte. La balle est en jeu. Amateurs comme professionnels, vous qui craignez Dieu plus que les hommes, vous pouvez trouver encore d’autres preuves abondantes que la Terre ne tourne pas et que les chrétiens de la Bible ont raison, même si le monde entier est persuadé que la Parole a tort.

Il y aura d’autres sujets de recherches avec promesse qu’ils fourniront de solides indices que la Terre est immobile au centre de l’univers : l’occultation des étoiles par la lune, le mystère des phases lunaires diurnes, des photographies télescopiques inversées des éclipses, contradiction grossière entre l’albédo réelle de la Terre et celle prédite sur la surface de la lune, l’absence de clair de Terre sur la nouvelle lune, l’orbite lunaire quotidienne autour de la Terre associée aux faits sidéraux égale ??, le Collier de Bailey ne révèle pas de renflement équatorial, les cadrans solaires, le magnétisme, les traînées de comète, etc.

Il y aurait assez de matière sur ces sujets et bien d’autres pour nous garder occupés de 5 à 10 ans, produire un document de 4 000 pages et devenir candidats pour avoir un chien d’aveugle. Il y a une tonne d’information à notre portée, attendant qu’on la tire de la poigne chancelante de la vieille mentalité héliocentrique de plus de 400 ans. Ce matériel peut être scruté sans relâche jusqu’à ce que les défauts, outre ceux signalés dans cette série d’articles, puissent être découverts. Tous ces vices mis ensemble pourront alors être grossis à un tel point de précision et de clarté que personne à nulle part ne pourra nier le message qu’ils nous envoient.

Ce message dit que nous nous sommes tous faits avoir par un mythe monstrueux, appelé vérité, qui renie la Bible.

Bientôt, les rôles seront renversés. La Parole de Dieu constitue la Vérité sur ce sujet comme sur tous les autres. On ne peut échapper à cette réalité. Le temps de marcher avec la Parole de Dieu ou contre elle arrivera quand le copernicisme crèvera et débordera sur le mythe de l’évolutionnisme.

À bon entendeur, salut !




D.150 – La Terre ne bouge pas – Partie 6

 

SIXIÈME PARTIE

L’éloquent Zodiaque

Tiré du Dictionnaire Larousse, éd. 1988
« LE ZODIAQUE — Où que se tienne le soleil dans le ciel, il cache certaines constellations d’étoiles par sa lumière. Pendant que la Terre tourne autour du soleil durant l’année, le soleil semble se déplacer vers l’est, à contre-courant des constellations en fond de toile. Les planètes et la lune semblent aussi se déplacer graduellement dans le ciel, en passant devant les mêmes constellations. »

Vous savez, il règne une grande confusion en ce qui a trait au Zodiaque. On a dit à tout le monde que l’Astrologie n’est pas scientifique, que ce n’est que de la superstition (ET C’EST VRAI !), mais, en même temps que l’on apprend cela, on apprend aussi que le Zodiaque est essentiel à l’astrologie (c’est également vrai), et si l’on a dans l’idée de rejeter l’astrologie, on rejettera aussi le Zodiaque.

C’est là qu’on commet une grave erreur et elle est directement reliée au fait que la Terre tourne ou ne tourne pas. Établissons d’abord certaines choses et nous verrons ensuite la connexion. Premièrement, la Bible ne condamne pas le Zodiaque. En fait, le Zodiaque est une Bible dans le ciel, lorsqu’utilisé tel que l’a entendu Dieu. Le problème y est le même que quand il est question des autres Vérités de Dieu, c’est-à-dire que Satan a imaginé une contrefaçon du réel et a trompé le monde de telle sorte que, soit que les gens jettent le bébé (le Zodiaque) avec l’eau du bain (l’astrologie), soit qu’ils croient à l’horoscope astrologique frelaté qui n’est qu’un paquet de mensonge d’un bout à l’autre.

Où la Bible parle-t-elle du Zodiaque ? Lisez ceci :

« …Job parle du Zodiaque comme étant la manière dont les étoiles se déplacent dans le ciel (Job 38:32). Et Job parle de Son témoin dans le ciel (Job 16:19). Job 9:9 parle d’Orion, de la Grande Ourse et des Pléiades. Ils sont encore mentionnés dans Job 38:31. Job parle du dragon ou serpent dans le ciel, dans Job 26:13. Ils font tous partie des signes du Zodiaque et, puisque Job dit clairement qu’ils sont la création de Dieu, ils ne peuvent être mauvais. Le premier but de Dieu en faisant les étoiles, dans Genèse 1:14, fut d’en faire des “signes”. »[1]

On se rappellera de cette partie des Écritures. Il y a également le Psaume 50:6 qui dit :

« Les cieux aussi annonceront sa justice : parce que Dieu est le juge… »

Dans Psaume 97:6 :

« Les cieux annoncent sa justice, et tous les peuples voient sa gloire. »

Le mot hébreu traduit par « annoncent » est nagad qui signifie « déclarer… faire ressortir avec assurance… manifester… expliquer… interpréter pleinement… mettre de l’avant… parler avec sûreté… dire… ». Donc, l’auteur que nous avons cité est en terrain sûr lorsqu’il avance :

« Cela signifie que, d’une certaine façon, les cieux déclarent l’Évangile … Ainsi, il est clair que les signes du Zodiaque peuvent être utilisés d’une manière chrétienne, fondée sur la Bible. »[2]

Mais l’astrologie est une toute autre paire de manches…

« L’astrologie prêche que les planètes ont leur propre conscience … L’astrologie, en définitive, enseigne que le système solaire possède une super-conscience qui opère sans Dieu… »[3]

En d’autres termes, l’astrologie enseigne que notre destin, notre sort, sont déterminés par la position du soleil, de la lune, des planètes et des étoiles ; et que ces sphères sont dans différentes parties du Zodiaque avec diverse étoiles en toile de fond durant les mois variés de l’année ; et que ces différentes localités s’appellent des « maisons » et qu’elles portent des noms comme « Bélier, Taureau, Gémeaux, etc. ».

Par exemple : récemment, un de ces magazines de supermarché qu’on appelle « feuilles de chou » exhibait une « Carte des étoiles » sur une pleine page couleur avec un relevé du mois d’août. Tous les douze « signes » étaient présentés de façon élaborée avec des illustrations à l’appui, des dates et des signes astrologiques. Août montrait une tête de lion, les dates allaient du 23 juillet au 22 août et le tout sous-titré du mot LION. En-dessous, il y avait ce message surnaturel :

« De bonnes opportunités de travail peuvent vous arriver. Des problèmes que vous croyiez morts et enterrés reviennent vous hanter. Évitez les arguments à propos de l’argent. Vous serez peut-être forcé de changer ou de remettre des plans pour la fin de semaine. »[4]

On se demande combien de gens croient à ce genre de chose… Or, de récents sondages Gallup démontrèrent que plus de 32 millions d’Américains répondirent « oui » à la question suivante :

« Les planètes dirigent-elles nos vies ? »[5]

La même source…

« …estime que 1 200 journaux quotidiens sur 1 750 tiennent une rubrique astrologique. »[6]

C’est au-delà de 80 % des journaux ! Ça en fait une GROSSE religion ! Mais avant que quelqu’un s’écrie que toute la chose est un parfait non-sens, laissez-moi vous rappeler que c’est un non-sens seulement parce que ça a été tordu et brassé jusqu’à ce que ça devienne une rusée contrefaçon des signes réels que Dieu a mis dans le Zodiaque.

La Bible dit que Dieu a mis certains signes réels dans le ciel pour donner au monde un message venant de Sa part, mais ces signes ont été transformés en horoscope plein d’animaux afin de bloquer le message et accrocher les gens à la contrefaçon. Or, la Bible est remplie d’avertissements contre tout le fourbi horoscopique. D’où confusion.

Allons-y étape par étape. Premièrement : nous avons vu que la Bible enseigne qu’il y a des signes dans le ciel où Dieu les a mis, et que ces signes déclarent Sa justice et Sa gloire. Deuxièmement : tout le fourbi horoscopique est une contrefaçon de Satan des signes réels de Dieu, et des millions de personnes s’accrochent à plus ou moins de degré à cette contrefaçon.

Troisièmement : La Bible condamne tout genre d’horoscope. Comme vous le savez, la Bible enseigne que Dieu a détruit la Tour de Babel. Eh bien, cette tour était…

« …une ziggourat ou tour astrologique sur le toit de laquelle des prêtres pouvaient diriger l’observation et l’adoration du soleil, de la lune et des planètes. »[7]

Voilà à quoi servait la Tour de Babel ! Et il y a de nombreux endroits dans l’Ancien Testament qui montrent que…

« …le culte astrologique rivalisait avec le culte à YHWH (Jéhovah) dans le cœur du peuple. [En fait :] …la condamnation finale d’Israël fut reliée directement à la participation du peuple au culte astrologique des planètes. »[8]

Nous voyons, dans 1 Rois 12:26-29, que l’on donna à deux veaux d’or le titre de dieux. Nous pouvons voir qu’Israël…

« …s’inclina devant toute l’armée des étoiles. »[9]

Nous voyons qu’un des rois de Juda érigea des images au bœuf Taurus et au bélier Aries, dans 2 Chroniques 11:15 et Lévitique 17:7, ces dieux n’étant rien d’autres que des démons. Dans 2 Rois 23:4-7, on parle de ceux qui…

« …brûlaient de l’encens à Baal, au soleil, à la lune, aux constellations et à toute l’armée des cieux. »[10]

En outre, le culte à « Remphan » (la planète Saturne) est condamné dans le Nouveau Testament : « Mais vous avez porté le tabernacle de Moloc, et l’étoile de votre dieu Remphan ; qui sont des figures que vous avez faites pour les adorer ; c’est pourquoi je vous transporterai au-delà de Babylone » (Actes 7:43). Actes 19:23-41 traite d’une énorme émeute soulevée contre l’apôtre Paul par les adorateurs de la déesse lunaire Diane. Nous pourrions montrer pendant des heures où la Bible condamne le culte aux étoiles, à Vénus, au soleil, à la lune, etc.. On ne peut avoir aucun doute à ce sujet.

Pourtant, la Bible enseigne aussi en même temps qu’il y a un message dans le ciel pour l’humanité et que Dieu l’y a mis pour Se déclarer Lui-même au monde et qu’il soit employé comme signe. En fait, nous pouvons davantage apprécier le message de Dieu dans le ciel une fois que nous réalisons que ce message n’est ni plus ni moins que l’Évangile dans les étoiles. Un merveilleux livre portant ce titre fut écrit par un astronome danois, nommé Seiss, il y a quelque cent ans et, je vais vous dire, on ne peut lire ce livre sans constater que l’Évangile est écrit dans les étoiles !

Il y a donc réellement un grand message pour les gens dans le Zodiaque, en plus de certains signes utiles et pratiques. Disons que cela clôt notre quatrièmement.

Cinquièmement : la chose suivante qu’une personne doit comprendre concernant cette religion horoscopique séductrice et contrefaite est franchement retorse, mais, l’un dans l’autre, ce n’est pas si difficile à comprendre… Je parle de la connexion copernicienne, bien entendu.

En réalité, il s’agit, en quelque sorte, d’une affaire passablement bancale et à double tranchant ayant débuté avec le fait que le fourbi horoscopique fut entièrement fondé sur la croyance que la Terre est immobile au centre de l’univers et que tout le reste tourne autour. Mais c’est ce qu’enseigne la Bible, me direz-vous ! C’est parfaitement exact. Et c’est en partie ce qui rend l’affaire un peu ardue… Pensez-y. À cause de Copernic, de Kepler, de Newton, d’Einstein, etc., le monde entier ne crut plus que la Terre est immobile au centre de l’univers avec tout le reste qui tourne autour, n’est-ce pas ?

Or, voici : la « science » moderne peut dire — et tous les gens éduqués sont d’accord — que le fourbi horoscopique n’est qu’un superstitieux non-sens parce qu’il était (et est encore en grande partie) basé sur une Terre immobile. Mais, puisque tout le bataclan horoscopique est mauvais, cela n’a-t-il pas un bon effet sur le copernicisme ? Mes amis, lorsque quelque chose de mauvais produit un bon effet, il serait sage de fouiller les broussailles pour voir si Satan n’y aurait pas manigancé un de ses trucs…

Rappelez-vous que nous avons établi que :

—    « …les signes du Zodiaque peuvent être utilisés d’une manière chrétienne, fondée sur la Bible »[11] ;

—    le bazar horoscopique n’est qu’une distorsion des vrais messages et des signes du Zodiaque de Dieu ;

—    l’ancien système de lecture des étoiles antérieur à Copernic était basé sur une Terre immobile.

Mais jadis, avant les distorsions, il y avait un système de messages et de signes dans le ciel qui provenait de Dieu, précédant et corroborant la Bible. Vous me voyez venir ? Une Terre immobile et le véritable message du Zodiaque céleste sont reliés ensemble de manière inséparable. Nous ne pouvons lire le vrai message à moins que la Terre ne bouge pas !

Cependant, n’oublions pas que l’ancien mauvais système de l’horoscope était également fondé sur une Terre immobile. Nous pouvons dire que le mauvais fourbi horoscopique constitue encore une grosse affaire, de nos jours, même si personne ne croit plus que la Terre est immobile. Ne voyons-nous pas que ce système particulier de mensonges est une affaire lucrative, peu importe que la Terre tourne ou pas ? Il semblerait, en effet, mais, en toute équité envers les faits, nous devons souligner que la plus grande partie du bataclan horoscopique est encore fondée sur une Terre qui ne bouge pas !

Mais, parce que l’ancien système horoscopique était abominable et mauvais, cela ne veut pas dire que l’idée d’une Terre immobile était mauvaise ! Car, voyez-vous, le dessein surnaturel caché derrière l’ancien système d’horoscope était d’embrouiller et d’étouffer le message de Dieu écrit dans les cieux, lequel était aussi fondé sur une Terre fixe ! Il m’apparaît donc que la véritable lutte se fait entre le vrai et le faux messages du Zodiaque, à savoir, si la Terre tourne ou pas.

Nous voyons donc que cette affaire d’horoscope est à la fois fausse et anti-biblique. Mais nous constatons également que le Zodiaque en lui-même est un phénomène réel et ne doit pas être rejeté parce que les horoscopes basés sur lui sont à rejeter. Arrêtons-nous ici pour développer une meilleure compréhension de ce qu’est réellement le Zodiaque. Notons l’explication que voici tirée d’un article du Science Digest :

« …Le Zodiaque est une mince ceinture d’étoiles fixes d’un bout à l’autre du ciel et au-travers duquel nous voyons sillonner le soleil, la lune et les planètes … Ces corps célestes traversent toujours les cieux à l’intérieur des limites du Zodiaque. »[12] (emphase ajoutée)

Et nous pouvons lire ailleurs que la ceinture du Zodiaque est d’un largeur de 18 degrés ou un dixième d’une parfaite hémisphère d’un horizon à l’autre. Donc, le soleil, la lune et les cinq « étoiles vagabondes », i.e., les planètes Mercure, Vénus, Mars, Saturne et Jupiter, se déplacent à l’intérieur de la ceinture zodiacale et n’en sortent pas. Au deuxième siècle, les Grecs…

« …organisèrent mathématiquement le zodiaque en calculant ses douze segments, ou signes, en arcs de 30 degrés chacun. Les douze arcs correspondaient à 12 constellations. Puisque la plupart furent représentés par des animaux, les Grecs appelèrent la zone zodiacus kikles, “cercle des animaux”. »[13]

C’est de là que nous provient le Lion, le Taureau, le Poisson et le reste. Mais le problème, c’est que ce Zodiaque, que l’on vint à nommer « Zodiaque de Ptolémée »…

« …est, en réalité, basé sur des constellations qui ne sont que des illusions d’optique. Un regard au travers d’un télescope nous démontre que des constellations comme celle du Lion, ou du Poisson, ou encore du Sagittaire, n’existent pas en réalité. »[14]

Alors, quand des lignes sont tracées d’une étoile à l’autre pour former un lion, ou un taureau, ou un poisson, ce n’est que pure imagination ! Et qui plus est, les signes imaginés, desquels les astrologues tirent leur lecture des horoscopes, sont en dehors de la plaque par une signe entier ! Cavendish explique :

« Le 21 mars de chaque année, les astrologues disent que le soleil est dans le Bélier. En réalité, le soleil n’est pas dans la constellation du Bélier … mais dans la constellation du Poisson. De nos jours, lorsqu’un astrologue dit que le soleil est dans tel signe du Zodiaque, il est en réalité dans le signe précédent. »[15]

Voilà qui semble défaire le dernier nœud de l’ancienne rigolade horoscopique, non ? C’est déjà se tromper assez que de croire et suivre vraiment des instructions quotidiennes inventées sur votre vie en se fondant sur votre date de naissance et l’emplacement des planètes, du soleil et de la lune, alors, quelle poisse ça peut être que de compter sur un tel guide et de tels conseils pour vous apercevoir que les instructions que l’on donne au sujet de votre vie appartiennent, en réalité, à des gens qui sont nés sous le signe qui vous précède !

Ce n’est pas pour rien que Dieu posa comme premier commandement : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » ! Dans son livre, L’horoscope et les chrétiens, Morley conclut justement :

« L’astrologie a toujours été, et est encore, une branche de la magie noire … [Par conséquent], il n’y a aucune place à l’astrologie dans la vie d’un chrétien. »[16]

Donc, encore une fois, ce sont les constellations du « cercle des animaux » et les horoscopes astrologiques basés sur eux qui s’avèrent totalement imaginaires et farfelus. Le Zodiaque, lui, est réel. Le soleil, la lune et les « étoiles vagabondes » se déplacent de façon parfaitement précise et variée à l’intérieur de ses étroites limites. De plus, les mouvements et les positions ont une double fonction ordonnée par Dieu, c’est-à-dire…

« Les cieux racontent la gloire du Dieu Fort, et l’étendue donne à connaître l’ouvrage de ses mains [et] … servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années » (Psaume 19:1 ; Genèse 1:14).

Maintenant, veuillez noter comment tout cela se rapporte à la question de la Terre-qui-tourne : les astrologues (comme les théologiens chrétiens) ont essayé de marcher selon deux croyances mutuellement exclusives à savoir si la Terre tourne ou non. Jadis, quand tout le monde croyait que la Terre ne tourne pas, les astrologues acceptèrent ce concept et s’arrangèrent pour fonder leurs horoscopes magiques sataniquement inspirés sur les événements de la ceinture du Zodiaque.

Mais l’Église chrétienne du Nouveau Testament s’opposa à tout le fourbi horoscopique dès le début. Or, cela changea au fil des siècles. Durant les 16e et 17e siècles, alors que surgissait le copernicisme, un paquet de gens des églises catholiques et protestantes tâtèrent de l’horoscope. Par exemple, Kepler lui-même dressa des horoscopes pour la royauté. Et nous lisons des choses comme ce qui suit, concernant cette période :

« L’astrologue Galilée dressa, en 1609, un horoscope pour le Duc de Toscane qui indiquait que le Duc allait jouir d’une longue vie. Le Duc décéda deux semaines plus tard. »[17]

Néanmoins, la pratique visant à dresser ou à tenir compte des horoscopes ne fut jamais compatible avec les enseignements de la Bible. Donc, l’Église chrétienne, fondée sur les Écritures — qui professaient une Terre immobile — enseignait également que les activités reliées aux horoscopes étaient mauvaises. Mais voyez ce qui arriva : après Copernic, les églises commencèrent, lentement mais sûrement, à abandonner l’enseignement d’une Terre immobile… ce qui envoya une grosse torpille s’écraser contre la Bible, faisant éclater la moitié de son hélice et plier sérieusement la colonne de direction. Elle ne coula pas (elle ne peut pas être coulée !), mais elle subit de sérieux dommages. Elle prit l’eau, façon de parler, et donna de la bande.

En fait, aux yeux des églises et du christianisme, la Bible ne fut plus considérée comme l’illustration parfaite de la puissance de Dieu. Elle fut plutôt assommée, titubante et même estropiée au point où la confiance en son pouvoir triomphant commença à vaciller et à s’éroder au point que les requins s’assemblèrent autour, les dents longues.

Et, durant ce temps, Satan préparait sa « torpille de l’évolution » qui visait à frapper en plein centre de la coque la Bible estropiée ! Maintenant, remarquez ce qui arriva pendant que tout cela se produisait : non seulement la Bible fut-elle torpillée avec succès par le copernicisme, mais devinez ce qui le fut avec elle…

Tout le bataclan horoscopique ! Parce qu’il était aussi basé sur une Terre immobile ! Mais regardez attentivement et vous verrez un parfait exemple de la manière par laquelle s’y prend Satan en utilisant une double séduction pour arriver à ses fins. Peut-être cela ne vous apparaît-il pas très clair et que vous auriez tendance à croire que Satan s’est plutôt coupé le cou en tirant le tapis de sous sa puissante séduction des horoscopes lorsqu’il promut sa tricherie copernicienne.

Mais n’oubliez pas que nous avons affaire à M. Le Retors lui-même. Il possède un paquet de trucs, mais un seul et unique but : séduire le monde entier pour qu’il croit que la Bible est fausse, qu’elle contient des erreurs, qu’elle est faillible et, qu’ainsi, on ne puisse s’y fier pour connaître la Vérité au sujet de Jésus, la vie éternelle, sur rien, en fait.

Par conséquent, laquelle des deux séductions pensez-vous que le Diable voulait voir faire le plus de chemin : le copernicisme ou le fourbi horoscopique ?

Le copernicisme, bien sûr ! Il frappait en plein la Bible, comme le reconnurent à l’époque Martin Luther et tous les autres amants de la Bible. En plus, c’était une nouvelle frappe, l’autre ayant eu cours pendant toute l’histoire antérieure. Et elle était puissante. Elle occasionna le genre de dommages des plus difficiles à réparer, parce qu’elle fit quatre choses :

  1. Le copernicisme se déguisa en Vérité ;
  2. Il défia et, selon les apparences, mit K.O. l’autre prétendant à la Vérité, c’est-à-dire, la Bible ;
  3. Il ne tira le tapis sous les pieds du commerce des horoscopes que de manière théorique, parce que ces horoscopes étaient bâtis sur des prémisses géocentriques (et continuent à l’être en grande mesure). Le copernicisme put néanmoins s’accorder le crédit d’être objectif et l’ennemi rationnel des superstitions basées sur le surnaturel. Cette position s’accrut et s’étendit à la quatrième réalisation, la plus mortelle, c’est-à-dire…
  4. Il assimila l’indéfectible foi dans les enseignements de la Bible sur tous sujets à une mentalité superstitieuse, émotive et illogique. En retour, on mit ceci en contraste avec l’approche objective, rationnelle et impartiale d’une personne à l’esprit scientifique.

…un appel à « l’orgueil intellectuel » pur et simple. De la façon la plus astucieuse, le Diable, l’Adversaire, le Dragon, Satan, présenta à l’humanité, par le moyen du copernicisme, le nouveau dieu qu’il avait fondu et pomponné pour ressembler à la vérité avec un grand « V », la nouvelle idole vers laquelle l’homme, dans sa vanité, allait se tourner pour répondre à tous ses besoins, i.e., le remplacement de la Bible en tant que source de vérité, j’ai nommé : la « Science » !

Évidemment, il s’agissait d’une FAUSSE science, pas de la VRAIE science, parce qu’il n’y a pas de vérité en Satan, et aucune ne peut provenir de lui. Tout — la moindre petite chose que Satan veut que le monde croie — est contre la Bible et s’avère une séduction. Absolument tout. Mais, en particulier, cette séduction héliocentrique basée sur une Fausse Science est son plus grand chef-d’œuvre. C’est la perversion suprême de la Vérité dans une longue carrière d’habiles contrefaçons fabriquées surnaturellement face aux Vérités de Dieu.

Nous avons déjà rencontré l’avertissement biblique à propos de la fausse science. 1 Timothée 6:20-21 dit :

« …garde le dépôt ; en fuyant les disputes vaines et profanes, et les contradictions d’une science faussement ainsi nommée. 21De laquelle quelques-uns faisant profession, se sont DÉTOURNÉS de la foi… »

« Fuir » est un terme plutôt fort ! Et nous devons nous rappeler constamment de l’avertissement fondamental de Dieu : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » Cela comprend le dieu de la Fausse Science !

En tous les cas, toute la question revient à se demander qu’est-ce qui est Vérité et qu’est-ce qui est séduction. Car Dieu a dit qu’Il ne peut mentir, alors que Satan ne peut dire la Vérité. Il a dit que Sa Parole est Vérité et que tout ce qui la contredit est mensonge.

Et Sa Parole proclame que la Terre ne tourne pas, donc, si nous croyons que Sa Parole est la Vérité sur tous les sujets, incluant celui-ci, alors la Terre ne bouge pas. Point final.

Mais Satan sait tout cela et son travail consiste à refiler à l’humanité toutes les séductions possibles et imaginables pour amoindrir, affaiblir et même ôter la Bible comme étant la source unique de Vérité sur tous les sujets.

Voilà pourquoi le Diable était prêt à sacrifier la séduction horoscopique afin d’établir la séduction copernicienne. Il savait que, non seulement la séduction coperniciste allait-elle donner un dur coup à la crédibilité de la Bible, mais qu’elle préparerait le terrain à la grande séduction de l’évolutionnisme et, en fin de compte, le couronnement de la « science » comme étant la source de vérité au lieu de la Bible.

En plus, la séduction des horoscopes n’est pas morte. Non seulement est-elle bien vivante, mais elle s’accroît, comme nous pouvons le constater. Les astrologues n’ont eu qu’à changer un peu leurs trucs ici et là et des centaines de millions de gens dans le monde se tournent encore vers ce fouillis pour se guider au lieu de se tourner vers la Bible qui leur dit de ne pas toucher à ça.

Donc, en plus d’aller encore bon train avec sa séduction horoscopique, le Diable obtient tout le millage gratuit possible en se posant comme l’ennemi de sa propre séduction des horoscopes et en devenant le champion de la « science » qui dédaigne pareilles superstitions ! Le fripon a réponse à tout !

Mais il possédait une autre carte dans sa manche concernant la séduction d’une Terre qui tourne… Vous vous souvenez que j’ai mis l’emphase sur le fait que le fouillis horoscopique était du toc, mais que le Zodiaque est bien réel. En voici la raison : le Zodiaque, tout là-haut, est un fait astronomique qu’on ne peut ignorer. Astronomique, pas astrologique. C’est également un fait biblique. Ce qui vient confirmer la Bible quand elle dit que la Terre ne tourne pas ! Regardez bien ceci : la même Bible qui dit que la Terre ne bouge pas met aussi de l’avant un Zodiaque rempli de « signes » que l’homme doit lire, dont il doit bénéficier et qui déclare la gloire de Dieu.

Donc, voici : le Zodiaque et les signes sont des éléments réels que personne, ni même la « science » moderne, ne peut nier et ils fonctionnent parce qu’on les voit à partir d’une Terre fixe !! Ils ne fonctionneraient pas si la Terre tournait sur un axe et orbitait autour du soleil ! Comment le pourraient-ils, en effet ? Si la Terre tournait à environ mille MPH [1 600 km/h] et filait autour du soleil à plus de soixante-six mille MPH [105 600 km/h] et voguait autour de la galaxie à un demi-million de MPH [800 000 km/h], comme le racontent tous les livres, ce serait toute une autre histoire au sein de la ceinture zodiacale que si nous nous tenons immobiles.

Certaines personnes au sein du monde de la « science » argumenteront que tout ce qui se déplace à l’intérieur de la ceinture zodiacale le ferait de la même façon si la Terre tournait sur un axe et orbitait autour du soleil que ce qu’il en est avec une Terre qui ne bouge pas. Mais c’est un non-sens ! Tout le monde qui y réfléchit un instant sait que l’ensemble des mouvements précis des corps célestes au sein de la ceinture zodiacale n’apparaîtraient pas, et ne pourraient pas apparaître, à partir d’une Terre qui tourne à 30 fois la vitesse d’une balle de carabine dans une direction, et 250 fois la vitesse d’une balle de carabine dans une autre direction, de la même manière qu’une Terre qui demeure absolument immobile ! Soyons sérieux ! La chorégraphie réelle qui a lieu à l’intérieur du Zodiaque doit s’accorder soit avec le modèle d’une Terre parfaitement fixe ou le modèle copernicien. Ça ne peut pas être avec les deux !

Et voici l’argument décisif, le truc caché sous un autre truc qui a si ingénieusement été mené à bien dans toute l’affaire : en établissant la « science » comme l’ennemi de l’astrologie, la porte a effectivement été fermée à toute investigation scientifique réelle à propos du fonctionnement du Zodiaque. Une telle recherche révélerait certainement une multitude de faits concernant les occultations d’étoiles et les boucles orbitales inversées, comme celle de Mars (voir Illustration XX), etc., qui ne pourraient pas cadrer dans le modèle copernicien.

Illustration XX – Parcours de Mars près de l’opposition favorable de 1956.

Le dieu/fausse « science » de Satan affirme que les signes d’horoscope sont de pures balivernes, et c’est le cas ! Mais du même souffle, il en ressort comme message qu’il n’y a pas de signes dans le Zodiaque et que quiconque y cherche des signes est tout aussi superstitieux que ceux qui croient aux horoscopes. Ce qui revient à dire que l’establishment scientifique brosse le même tableau des signes de Dieu dans le Zodiaque que pour le fourbi horoscopique… ! Et cette stratégie a très bien marché pendant longtemps — en appelant de l’orgueil intellectuel de l’homme, car, assurément, certains signes que Dieu a mis dans le mouvement complexe des corps célestes, tels que les éclipses que nous avons vues, y sont spécifiquement pour prouver que la Terre est immobile. Néanmoins, le Drame grandiose de Dieu, étalé dans la Bible de A à Z, en est au « Y » et l’on prépare le monde pour l’Acte final et ses dernières Scènes.

À la vitesse où la dénonciation et la destruction des contrefaçons héliocentriques de Satan se produit parmi ceux qui aiment et suivent la Vérité, quel qu’en soit le prix, le Diable joue ses dernières cartes, exactement de la manière que l’avait prédit Dieu. Une fois que le mal s’est trouvé en Lucifer, il s’est transformé en Satan, personnification de tous les maux qu’ont dû vivre les hommes dans toute l’histoire et, donc, le registre de tout ce que ces maux engendrent sera complet dans tous les détails pour ceux qui, sur la Nouvelle Terre éternelle, l’étudieront et l’abhorreront comme Dieu le fait. C’est ce que l’on voit clairement dans les trois derniers versets du dernier chapitre du livre du prophète Ésaïe, passage qui est destiné à jouer un rôle important dans la destruction des puissantes fausses doctrines au sujet des cieux et de l’étang de feu.

« Car comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je m’en vais faire, seront établis devant moi, dit l’Eternel ; ainsi sera établie votre postérité, et votre nom. 23Et il arrivera que depuis une nouvelle lune jusqu’à l’autre, et d’un Sabbat à l’autre, toute chair viendra se prosterner devant ma face, a dit l’Eternel. 24Et ils sortiront dehors, et verront les corps morts des hommes qui auront péché contre moi ; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne sera point éteint ; et ils seront méprisés de tout le monde » (Ésaïe 66:22-24).

Le Zodiaque constitue des signes de Dieu et tous les trucs de Satan n’auront rien changé à ce fait. Comme également ses séductions ne pourront changer le fait que tous les calculs basés sur la lune et les étoiles, et qui ont toujours fonctionné, et fonctionnent encore, sont toujours fondés sur une Terre immobile ! Ils sont fondés sur une Terre immobile parce qu’il doit en être ainsi pour qu’ils marchent. La navigation, les éclipses, les semailles, les récoltes, et le reste… toutes ces choses fonctionnent et sont réelles, et elles sont toutes basées sur une Terre qui ne bouge pas. Prenez, par exemple, la « pleine lune de l’équinoxe d’automne » : voilà un des nombreux phénomènes réels constituant un signe évident que Dieu a mis dans le ciel, non seulement pour aider lors de la moisson d’automne, mais aussi pour démontrer clairement qu’Il est la raison du soin et de l’amour infini qu’Il a disposé dans Sa création.

La pleine lune de l’équinoxe d’automne est un fait réel fort intéressant. Habituellement, la lune apparaît 50 minutes plus tard à chaque période de 24 heures. Toutefois, comme nous pouvons le lire ici :

« …Le retardement de temps varie beaucoup. À l’automne, le lever lunaire peut survenir seulement 22 minutes plus tard à chaque nuit, alors qu’il peut arriver 80 minutes plus tard lors du printemps. »[18]

Une heure de différence ! Très intéressant ! Un signe intégré pour aider les fermiers, de toute évidence ! Et il y en a aussi pour les chasseurs, comme nous le voyons :

« La pleine lune de l’équinoxe d’automne arrive en septembre, en début de saison, quand le soleil est en Balance et la lune en Bélier. La lune des chasseurs est la pleine lune qui suit celle de l’équinoxe d’automne… »[19]

« … quand le soleil est en Balance et la lune en Bélier… » Le soleil et la lune sont à des endroits bien spécifiques dans le Zodiaque lorsque ces choses arrivent. Ce sont purement et simplement des signes de Dieu. Oubliez les stupides noms d’horoscopes et rappelez-vous seulement que ce sont des signes qui fonctionnent pour l’homme tel que le stipule la Bible. Puis, rappelez-vous aussi que la même Bible, dans la même page, dit que la Terre a été créée trois jours avant que ne soit créé le soleil. La Terre ne tournait manifestement pas autour du soleil, parce qu’il n’y avait pas de soleil pour tourner autour les trois premiers jours ! Mais il y avait de la lumière le premier jour ! Il y avait de la lumière avant qu’il n’y ait un soleil et il y avait une Terre fixe, immobile, avant qu’il n’y ait un soleil (ou une lune, ou des étoiles) !

En d’autres termes, le Zodiaque (et les cieux en dehors de cette bande étroite) ne furent pas créés avant le quatrième jour de la semaine de la création, d’après la Bible, pas avant que la lumière ne soit créée, et le système atmosphérique, et que l’eau et la terre ne soient séparés, et que ne soient créés l’herbe et les arbres avec leurs semences reproductrices en eux…

…et ensuite, le soleil, la lune et les étoiles furent créés autour de la Terre, le Centre de la Création de Dieu où devait être aussi créé l’homme, le sixième jour, à l’image de Dieu, Père et Jésus pré-incarné ; cette Terre immobile où ce même Jésus/Dieu naîtrait d’une femme, vaincrait la mort et paverait le chemin à tous les hommes pour qu’ils vainquent aussi la mort et vivent éternellement sur une Nouvelle Terre ; une Nouvelle Terre libre de la présence de Satan et située exactement là où l’ancienne Terre se tient aujourd’hui : au Centre de l’Univers !

On dirait, d’après tout cela, que les étoiles sont plus proches que ce qu’on nous enseigne, n’est-ce pas ? Toutes ces distances calculées en zillions d’années-lumière ne sont pas basés sur des faits ; ce n’est qu’un exemple de plus pour montrer que tout ce qui peut être tordu pour supporter le copernicisme le sera sans coup férir. Comme les parallaxes !

Voici la définition du Larousse : « Parallaxe : Déplacement de la position apparente d’un corps, dû à un changement de position de l’observateur… »

« Déplacement » ? Que dit encore Larousse ? « Déplacer : Changer quelque chose, quelqu’un de place, le mettre ailleurs… » Donc, l’on traite ici d’un fait qui nous dit que, lorsque nous regardons un objet à distance, comme une étoile, à partir d’un lieu ou d’un point, il nous apparaîtra situé à un certain endroit. Mais lorsque nous observons le même objet distant à partir d’un autre lieu ou d’un autre point, il semblera avoir bougé, bien qu’il n’ait pas bougé du tout. Voilà pour ce qui est de la parallaxe.

Maintenant, appliquons cette définition à un exemple concret. Déterminons la distance séparant Alpha du Centaure de la Terre et du soleil et voyons comme la différence peut être grande, même avec cette étoile qui est la plus proche. Notez ceci :

« En regardant l’étoile Alpha du Centaure à partir d’une Terre faisant le tour du soleil, les mesures de parallaxe et la trigonométrie nous assureront que les deux sont distantes de 1,3 parsecs[20] , ou un peu plus de 4,2 années-lumière. Mais si on l’observe à partir d’une Terre dont le soleil fait le tour, la distance ne devient plus que d’un vingt-cinquième de cette somme. Or, les deux valeurs ne peuvent être vraies… »[21] (emphase ajoutée)

Voilà qui est très intéressant… Ce que ça implique, c’est que les étoiles pourraient être beaucoup plus près que ce qu’on nous a endoctrinés à croire ! BEAUCOUP PLUS PRÈS ! Notez encore ceci :

« …dans l’estimation copernicienne, nous observons les étoiles là où elles étaient, il y a quatre années-lumière et plus. Selon la conviction géocentrique, nous regardons le dôme étoilé à la position qu’il avait, il y a près de deux mois. Ou moins si le voyage de la lumière la ralentit ! »[22]

C’est une différence ÉNORME ! De milliers d’années-lumière à la vitesse de 186 282 milles à la seconde [298 051,2 km/s] à deux mois à la même vitesse ! L’étendue des étoiles s’étale sur combien si l’on calcule en se fondant sur une Terre fixe ? Van der Kamp nous le dit :

« …un simple calcul trigonométrique nous donne le rayon du Stellatum, i.e., l’étendue dans laquelle les étoiles ont été placées. Il s’avère que ce rayon est d’environ 58,1 jours-lumière, i.e., un vingtième de parsec. »[23]

Cela fait près de deux trillions de kilomètres, ce qui est un loooong bout de chemin, mais, au moins, c’est un chiffre que l’on peut encore saisir. En tout cas, c’est ce qui contiendrait tout le dôme étoilé, incluant la ceinture zodiacale. Comprendre cela nous aide, car un des plus gros problèmes que l’on puisse avoir à croire à une Terre fixe vient de ce que l’on est incapable de se figurer que les étoiles puissent faire le tour de la Terre à chaque jour si elles sont aussi éloignées que ce que l’on nous a dit. Mais avec le facteur parallaxe dans l’équation… plus de problème.

Cela nous aide, en plus, à comprendre le motif caché derrière cette dissimulation du facteur parallaxe. En outre, une autre chose entre en ligne de compte, ici, et que l’on utilise de façon fort trompeuse, c’est toute cette affaire de vitesse de la lumière et, selon Einstein, de ce qu’elle serait la vitesse la plus élevée possible dans l’univers.

Frère Albert n’était pas très flexible sur cette idée. Comme le déclare sans ménagement Nordenson :

« En regard du fait que l’absolu de la vélocité de la lumière constitue le fondement de l’idée de la Théorie de la Relativité d’Einstein, il serait plus juste de l’appeler Théorie de l’Absolu d’Einstein. »[24]

Donc, dans le fond, la Théorie de la Relativité d’Einstein ne peut exister sans la vitesse absolue de la lumière ! Chose étrange, n’est-ce pas, qu’un chrétien qui prend la Création de Dieu, telle qu’exposée dans la Bible, comme Vérité Absolue, se voit dire par un « scientiste » qu’il ne peut faire ça, car ce n’est pas scientifique. Pourtant, Einstein, et l’establishment scientifique après lui, put déclarer que la vitesse de la lumière était une vérité absolue et que c’est scientifique ! Bizarre… Mais, bien entendu, l’establishment scientifique s’est enfermé dans la Théorie de la Relativité d’Einstein, car elle y voyait un moyen d’échapper pour toujours au spectre de la Terre immobile de la Bible, et ainsi, la Vérité Absolue devient ce qu’on veut ! Lisez ce que dit encore Nordenson :

« …Non seulement la Théorie de la Relativité d’Einstein est-elle une des fantaisies les plus sensationnelles, mais elle est aussi une des incohérences logiques les plus sérieuses de l’histoire de la science. »[25]

Mais n’y avait-il pas quelque chose d’autre « d’incohérent » concernant l’idée d’Einstein de la vitesse absolue de la lumière et que nous avons touché à un autre endroit ? Est-ce qu’on n’y démontrait pas comment toute cette théorisation sauvage faisait partie d’une séduction bien coordonnée pour faire de l’univers un espace si vaste que la Terre ne pouvait en être le centre ?

Tout cela est incohérent, comme l’ont découvert Nordenson et un paquet d’autres dont nous avons déjà parlé. Le concept de la vitesse de la lumière comme constituant la limite de vélocité dans l’univers a affaire avec la détermination de…

« …toutes les mesures de temps, de l’appellation de la mesure du temps et même de la mesure de l’espace… »[26]

En d’autres mots, notre conception moderne des distances et des milliers d’années-lumière est entièrement reliée aux théories d’Einstein sur la lumière. Et il a établi ses propres règles, ses propres définitions des choses (comme nous l’avons vu), tel que la simultanéité des événements, et ses propres mathématiques pour soutenir ses théories. Prenez en considération cette distorsion classique de la raison et vous verrez comme tout l’enseignement moderne au sujet du temps et de la distance dans l’espace n’est, de toute évidence, bâti que sur le sable :

« Un signal lumineux est lancé du point A, à 12h00 [Illustration XXI] ; il est ensuite réfléchi et retourne au point A 10 minutes après 12h00. À quelle heure a-t-il atteint le point B ? Selon Einstein, ce ne peut être déterminé par l’expérience ; nous ne pouvons l’établir que par définition. Nous pouvons, par exemple, l’enregistrer comme étant arrivé à 12h05, mais nous pouvons croire aussi que cela puisse être arrivé à 12h02 ou 12h08 … on peut choisir tout chiffre à l’intérieur de la limite de temps comprise entre 12h00 et 12h10… »[27]

Illustration XXI

C’est de cette manière qu’Einstein contourna les résultats sur le trajet de la lumière que produisit l’expérience Michelson-Morley. Mais la lumière pourrait avoir quitté le point B une seconde après 12h00 et s’accorder encore avec la définition de la théorie. Ou un millième de seconde après le point B ! Et c’est la même « pensée » qui nous donne ces distances spatiales incompréhensibles. Bien que la « pensée » relativiste ait pénétré dans pratiquement tout ce qu’on a fait passer pour de l’enseignement et de l’éducation, dans le dernier siècle, les plus grands fans d’Einstein doivent agréer cette déclaration de Reichenbach :

« Ses suppositions [d’Einstein] ne peuvent se justifier d’une façon purement logique… »[28]

Si quelque chose n’est pas logique, c’est qu’elle doit être illogique, n’est-ce pas ? Ce qui n’est pas logique EST illogique ! Voici ce que veut dire illogique : « déraisonnable, sans raison, irrationnel, insensé, sans substance, invalide, fautif, NON-SCIENTIFIQUE, intenable, auto-contradictoire, qui s’annule lui-même, sans fondement… »

Quels mots merveilleux ! Ils décrivent de belle façon tout ce qui est relié à la vision copernicienne et einsteinienne ! « Déraisonnable, auto-contradictoire, sans fondement, non-scientifique… » J’aime bien !

Or, il y a encore un autre exemple classique d’illogisme que je voudrais amener ici pour nous aider à bien saisir que les distances dans l’espace ont été étirées au-delà de toute compréhension pour une unique raison : rendre impossible à croire que la Terre se tient immobile au centre de l’univers, parce que, si l’univers est aussi infiniment gros que ce qu’on nous dit, il ne peut tourner autour de la Terre chaque jour et seule l’idée copernicienne est possible. C’est le but de la séduction, car, voyez-vous, cela signifie que la Bible est irrémédiablement fausse et ce, pour toujours ; et c’est le dessein réel derrière le but visé.

Laissons encore un peu de côté ce que tout ceci a à voir avec la question du Zodiaque et faisons un retour en arrière sur les idées d’Einstein concernant la vitesse de la lumière. Admettons que la lumière a une vitesse et qu’elle est de 186 282 milles à la seconde [298 051,2 km/s] comme nous l’assurent tous les bouquins. Maintenant, imaginez-vous dans un train tirant dix chars et qui se met à aller toujours plus vite dans l’espace, alors que vous vous trouvez dans le dixième char. En fin de compte, le train vient à atteindre une vitesse de 186 281,999999 milles à la seconde. Ensuite, vous tentez de courir vers la tête du train aussi vite que vous pouvez. Vous en concluez que vous allez plus vite que la supposée vitesse de la lumière ? Faux, dit Einstein ! Rien ne peut aller plus vite que ça. Donc, à quelle vitesse allez-vous ? Juste aussi vite que vous courrez… Mais vous allez déjà à 186 281,999999 milles par seconde… Ça ne fait rien, quand vous allez à la vitesse qui vous mettrait à égalité avec la vitesse de la lumière, vous serez tout aussi éloigné de cette vitesse « luminique » que vous le seriez si le train allait à 20 km/h et que vous y étiez assis à lire la page des sports. La théorie de la relativité d’Einstein prétend ceci :

« …pour tout système de référence se déplaçant uniformément, la vélocité de la lumière est égale dans toutes les directions… »[29]

Autrement dit, peut importe à quelle vitesse l’on va ou dans quelle direction, on sera toujours aussi éloigné de la vitesse de la lumière que si l’on est dans son salon à regarder Star Trek. Très logique, n’est-ce pas ? Et voici une autre petite chose de la même espèce, de la part de notre mathématicien athée/philosophe sur les livres duquel l’on a bossé pendant des heures dans notre jeunesse. Remarquez sa déclaration en deux parties, dont la première est totalement logique et que « tout le monde sait » :

« Tout le monde sait que si vous êtes dans un ascenseur, vous atteindrez le sommet plus rapidement si vous grimpez dedans que si vous y demeurez immobile… »[30]

Puis, notez comment il attache cette déclaration logique avec ce que personne n’oserait arguer comme une absurdité exigée par le Mythe Einstein :

« …Mais si l’ascenseur se déplace à la vitesse de la lumière, vous atteindrez le sommet exactement au même moment, que vous grimpiez dedans ou que vous y demeuriez immobile. »[31]

Ce qui signifie que, si quelqu’un montait dans l’ascenseur et tirait un coup de fusil direct vers le haut, la balle ne quitterait même pas la chambre d’explosion ou le barillet ! En fait, en y regardant de plus près, cette personne ne pourrait même pas lever le canon ou son bras, car cela impliquerait un mouvement dépassant la vitesse de la lumière… C’est ce qu’exige la théorie !

Il crève les yeux que si les distances séparant les étoiles, en dedans ou en dehors de la ceinture zodiacale, sont déterminées par ce genre de tournure d’esprit (couplée avec le facteur de parallaxe !), alors ce qu’on nous dit à propos des distances n’a rien à voir avec la réalité. Les « sciences » astronomiques (comme les « sciences » biologiques) sont un pays imaginaire où les hypothèses absurdes, insensées et impossibles ont été mises en place, couche après couche, depuis si longtemps que la raison pour laquelle elles existent est enterrée et oubliée.

Mais, oubliée ou pas, la raison en a été d’effacer la Vérité d’une Terre immobile (ainsi que la création de l’homme et tout le reste en six jours), telle qu’établie par la Bible et, ainsi, miner sa véracité sur tout ce qu’elle enseigne à propos de Jésus et n’importe quoi d’autre. Comment expliquer autrement cette grande séduction ? Il ne saurait y avoir une autre raison !

Illustration XXII – Cette gravure du 17e siècle démontre que, à partir de la Terre, le soleil, la lune et les planètes semblent orbiter sur le même plan que le Zodiaque.

Cette gravure du 17e siècle démontre que, à partir de la Terre, le soleil, la lune et les planètes semblent orbiter sur le même plan que le Zodiaque.

Il s’agit de la manière que l’on représentait le Stellatum et le Zodiaque avant que la fraude copernicienne ne prenne le pouvoir. Sauf pour les nécessaires divergences d’échelle, cela nous donne encore une bonne compréhension de l’univers géocentrique. Et si nous mettons de côté le tas de balivernes que sont les horoscopes, nous pouvons apprécier comme le Zodiaque peut être d’une importance vitale et révélatrice pour ce qui est de déterminer ce que font les signes de Dieu dans cette fabuleuse ceinture de corps constamment en mouvement. Y a-t-Il mis l’histoire de l’Évangile ? Seiss et d’autres ont bien expliqué qu’Il l’a fait et que nous pouvons le voir si nous faisons abstraction du taureau, du poisson, du lion, du scorpion, etc. de contrefaçon du Diable. Nous serions alors en position de déceler les vrais signes que Dieu a installés dans Sa création stellaire… et qui seront sûrement reconstruits dans les Nouveaux Cieux (et la Nouvelle Terre) qu’Il a préparés pour ceux qui L’aiment.

Après avoir vu de long en large le Complot copernicien, qui peut douter qu’il y ait des preuves absolues, irréfutables et indiscutables d’une Terre stationnaire se trouvant au centre du mouvement complexe des corps célestes au sein du Zodiaque ? Après tout, la seule chose que l’on ait à prouver, c’est dans quelle direction se déplace la lune ! En se rappelant que les télescopes ont des miroirs qui inversent et renversent toutes les images, est-ce que tout le poids de la technologie moderne ne pourrait pas déterminer si la lune va vers l’est ou vers l’ouest ?

Elle allait vers l’ouest pour Brahe et, pendant des milliers d’années avant lui, elle allait vers l’ouest. Les lectures fantastiquement précises du Zodiaque à Stonehenge ont reposé, pendant des centaines d’années, sur une lune allant en direction ouest, ce qui voulait dire une Terre immobile. Personne n’a jamais pu donner la moindre preuve d’aucune sorte, sauf par les mythématiques, qu’elle allait en direction est. Vous pouvez mettre en banque qu’il n’y a pas de preuve que la lune va vers l’est.

Donc, en plus de tous les nombreux autres vices que nous avons vus — les ombres écliptiques, les cartes météos, les bombes qui tombent sur les cheminées, le repositionnement satellite, etc. — il y a au moins un autre super vice de la séduction qui attend qu’on le découvre dans le Zodiaque. Et, puisqu’il n’y a rien de plus facile à étudier dans le ciel que la lune, je recommanderais que l’on se concentre sur elle et, en particulier, dans quelle direction elle fait le tour de la Terre. Nous appelons tous les honnêtes astronomes, amateurs ou professionnels. Retroussez-vous les manches, crachez-vous dans les mains, pointez vos télescopes sur la lune dans le Zodiaque et trouvez le plus grand des défauts dans le système contrefait copernicien, le SIGNE QUE DIEU A MIS LÀ POUR CE BUT PRÉCIS, lequel nous avons raté pendant toutes ces années ; la preuve que la lune tourne vers l’ouest au-dessus de la Terre, comme le monde entier l’a vu depuis la Création !

_____________________________________________________________________

[1] Walter Lang, Board & Friends Newsletter, cité du Bulletin de la Société tychonienne, printemps 1990, Minn., MN, No 53, pp. 30-31.

[2] Ibidem, p. 31.

[3] John D. Jess, Les planètes dirigent-elles nos vies ?, Book Fellowship International, North Syracuse, N. Y.), p. 5.

[4] Laurie Brady, Étoiles, 08/08/89, p. 36.

[5] John D. Jess, Les planètes dirigent-elles nos vies ?, Book Fellowship International, North Syracuse, N. Y.), p. 1.

[6] Ibidem, p. 2.

[7] Robert A. Morley, L’horoscope et les chrétiens, (Éditions de la Maison Bethany, Minn., MN, 1981), p. 8.

[8] Ibidem.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 9.

[11] Walter Lang, Board & Friends Newsletter, cité du Bulletin de la Société tychonienne, printemps 1990, Minn., MN, No 53, p. 31.

[12] J. Allen Hynek, Le cercle des animaux, Science Digest, janvier 1983, p. 40.

[13] Ibidem.

[14] Morley, L’horoscope et les chrétiens, p. 36.

[15] Ibidem, pp. 36-37.

[16] Ibidem, p. 55.

[17] Morley, Horoscope, p. 19.

[18] Franklin M. Branley, La lune : satellite naturel de la Terre, (Thomas Y. Crowell Co., 1960), p. 23.

[19] Ibidem, p. 25.

[20] Unité de mesure de distance qui vaut 3,26 années-lumière.

[21] Walter van der Kamp, De laboris solis, (14813, Harris Rd, Pitt Meadows, B.C. Canada, V3Y 1Z1, c. 1989), p. 19.

[22] Ibidem, p. 102.

[23] Ibidem, p. 101.

[24] Harald Nordenson, Relativité, temps et réalité, (George Allen Ltée, Londres, 1969), p. 102.

[25] Ibidem, p. 198.

[26] Hans Reichenbach, De Copernic à Einstein, (N.Y. : Dover Publications, 1980), p. 67.

[27] Ibidem, pp. 61-62.

[28] Ibidem, p. 94.

[29] Ibidem, p. 57.

[30] Ronald W. Clark, Einstein : sa vie et son époque, (World Publishing Co., N.Y. & Cleveland, 1971), p. 87.

[31] Ibidem.




D.149 – La Terre ne bouge pas – Partie 5-4

 

CINQUIÈME PARTIE

(4)

SATELLITES GÉOSYNCHRONES (GÉOSTATIONNAIRES)[1]

Ces satellites sont différents des quelque 15 000 satellites lancés de la Terre. Tous les autres sont constamment en mouvement au-dessus de la surface terrestre et changent de place à tout moment, d’une minute à l’autre. En moyenne, les autres satellites font le tour de la Terre en 1½ heure.

D’autre part, le soi-disant Satellite Géosynchrone Géostationnaire demeure toujours au-dessus de notre tête en tout temps (un peu comme l’Étoile polaire reste toujours à la même place). Van Nostrand nous offre cette description :

« Un satellite géostationnaire possède une orbite circulaire reposant au niveau de l’équateur de la Terre. Le satellite se déplace autour de l’axe polaire de la Terre dans la même direction et dans la même période de temps que la rotation de la Terre (24 heures). Le satellite reste au-dessus d’un point fixe de l’équateur terrestre. L’altitude d’un satellite géostationnaire est d’à peu près 35 784 km (22 240 mi.] au-dessus de l’équateur. »[2]

On n’a pas à réfléchir longtemps pour s’apercevoir que le phénomène des satellites géosynchrones a directement rapport avec le mouvement ou non de la Terre. Si une couple de douzaines de satellites géosynchrones sont installés en diverses parties du globe et qu’ils demeurent au-dessus de leur site jour et nuit (comme c’est le cas), alors seulement deux explications sont possibles.

L’une de ces explications — la seule qu’on entend ou qu’on lit — est celle qui s’accorde avec l’idée universellement reçue que la Terre tourne sur un axe tous les 24 heures. Cette idée est très joliment résumée dans le nom que l’on donne généralement à ce type de satellite, i.e., « géosynchrones », signifiant qu’ils sont synchronisés à la supposée rotation de la Terre. Comme nous venons de le voir dans l’Encyclopédie Scientifique, ce nom dit que ces satellites orbitent autour de la Terre à une vitesse parfaitement synchronisée à la vitesse que l’on suppose à la rotation de la Terre.

L’autre explication — celle dont on entend jamais parler — est celle qui s’accorde avec les déclarations de la Bible affirmant que la Terre ne bouge pas d’un centimètre. Appelons ce phénomène satellite géostationnaire (qui peut du moins laisser entendre que les satellites sont stationnaires au-dessus d’une Terre stationnaire, comme ils semblent l’être jour et nuit).

Or, l’une des deux est vraie. C’est encore Blanc et Noir. Vérité absolue et mensonge absolu. Aucune relativité, ici. La Terre ne peut pas tourner alors que les satellites demeurent immobiles. Ils ne seraient pas à la même place tout le temps. De la même manière, la Terre ne peut pas demeurer immobile alors que les satellites font orbite autour d’elle. Encore une fois, ils ne seraient pas à la même place tout le temps, n’est-ce pas ?

Par conséquent, comme nous l’avons noté (puisque le fait indiscutable, c’est que ces satellites-là sont à la même place tout le temps), soit que la Terre est en rotation et que les satellites orbitent en synchronisme, ou soit que la Terre est immobile et que ces satellites sont immobiles aussi (un peu comme l’étoile polaire mentionnée plus haut et le Globe en Lévitation que nous avons vu dans l’Illustration XII).

Une des explications exige une Terre qui tourne et accommode le concept héliocentrique. L’autre explication exige une Terre immobile et accommode le concept géocentrique. L’une est vraie, l’autre est fausse. Les deux ne peuvent être vraies et il n’y a pas de troisième explication.

Bien. Prenons maintenant conscience d’une caractéristique pertinente à ces rainures dans l’espace où se tiennent les satellites géostationnaires. Ces « rainures » ont pour caractéristique qu’elles sont très, très loin de la Terre, comparé à la position de tous les autres satellites. La majorité de ces équipements se situent dans un champ variant de 200 à 400 milles [320 à 640 km] d’altitude, certains plus près, d’autres plus loin. Mais ces satellites géostationnaires (desquels nous recevons les photos météo télévisées et desquels nos « soucoupes » satellites reçoivent leurs signaux) sont là-bas à exactement 22 236 milles [35 578 km]. C’est entre 50 à 100 fois plus loin que la moyenne des emplacements satellites. Et cette distance de 22 236 milles est l’unique altitude où fonctionnent ces machins ! Étrange, n’est-ce pas ?

On sent que le Designer y a mis la main. Cela porte quiconque à croire qu’il y a un Designer qui avait prévu que le cerveau de l’homme, qu’Il avait créé, inventerait un jour la télé, les satellites dans l’espace, etc..

Lorsque nous pensons aux vols spatiaux humains partant de Cap Canaveral ou d’ailleurs, nous pensons à une orbite qui atteint généralement de 150 à 250 milles [240 à 400 km] d’altitude. Si vous installez un globe terrestre d’un diamètre d’environ un pied [30 cm] devant vous, en figurant qu’il représente environ 8 000 milles [12 800 km] de diamètre, alors 1½” [4 cm] équivaudra à 1 000 milles. À 250 milles d’altitude, vous regardez la surface à environ ⅜” [3 mm]. Trois huitième de pouce, ou 3 millimètres.

Or, à 22 236 milles [35 578 km], on parle d’une distance de 2 pieds et 9 pouces [83,82 cm] de la surface de votre globe. C’est à peu près neuf fois plus loin. Bien. Maintenant, le premier (et le dernier !) argument presque logique en faveur de ce que les Satellites géostationnaires orbitent, c’est que tous les autres satellites orbitent autour de la Terre, donc, ce type de satellite doit aussi orbiter. Ça semble avoir du bon sens et, puisque que nous avons tous été endoctrinés à croire que la Terre tourne, cette « logique » nous apparaît assez correcte, merci, et nous n’avons plus besoin d’y réfléchir plus avant.

Les critiqueurs nous lanceront : « Eh bien voilà ! Tous les autres font le tour sur leur orbite, alors eux aussi doivent orbiter ! Le fait qu’ils demeurent au même endroit tout le temps signifie que leur propre orbite est synchronisée avec la rotation de la Terre ; donc, ils semblent ne pas bouger. C’est pourtant simple ! »

Nous allons voir ça. Prenons d’abord le point suivant en considération : commençons par calculer la distance de l’orbite supposée des satellites géostationnaires. Nous prenons le rayon de la Terre qui est établi partout comme étant 3 959 milles [6 334,4 km]. Nous ajoutons ensuite la distance séparant la surface terrestre et la « rainure » où opère le satellite géostationnaire. Cela nous fait 22 236 milles [35 578 km] plus 3 959 milles [6 334,4 km] pour un résultat de 26 185 milles [41 896 km]. Puis, nous doublons ce chiffre pour obtenir notre diamètre. Ça donne 52 390 milles [83 824 km]. Ensuite, nous multiplions par pi (3.141592) qui nous montre que la circonférence de l’orbite est de 164 560 milles [263 296 km]. Après cela, si nous divisons ce chiffre par 24 heures, nous constatons que la vitesse à laquelle doit aller le satellite géostationnaire pour demeurer à la même place est de 6 856 MPH [10 969,6 km/h] !

« Ça ne prouve encore rien ! »

C’est vrai. Mais attendez la suite. Nous voulions simplement nous assurer que nous allions tous bien comprendre ce que veut dire affirmer que ces satellites particuliers orbitent autour de l’équateur d’une Terre en rotation. Sa vitesse doit être synchronisée à 6 856 MPH [10 969,6 km/h]. Ici, comprenez bien qu’une simple divergence de ¼ MPH de la vitesse synchronisée écarterait un des satellites d’un mille [1,6 km] à tous les quatre heures. C’est un écart de 42 milles [67,2 km] en une semaine, 180 milles [288 km] en un mois et près de 2 200 milles [3 520 km] en un an. Évidemment, même avec des propulseurs de repositionnement dans le portrait, la moindre divergence ne pourrait être tolérée dans le synchronisme.

« Eh, bien, » répondent les contradicteurs, Nous voyons où vous voulez en venir… Mais cela ne prouve toujours rien, sauf que ces satellites vont très précisément à 6 856 MPH [10 969,6 km/h] en tout temps et demeurent ainsi parfaitement synchronisés avec la rotation de la Terre… »

D’accord, nous avons bien établi cela. Maintenant, superposez cela à l’information que nous avons ramassée jusqu’ici : tous les livres s’accordent à dire que la vitesse de rotation de la Terre n’est pas régulière, égale et stable, mais qu’elle est irrégulière et parfois saccadée et spasmodique. Voici un renseignement à ce sujet :

« Au 19e siècle, la théorie gravitationnelle ne pouvait se rapporter à tous les mouvements observés (de la lune). Or, on pensait parfois que c’était dû à certaines omissions dans la théorie, mais l’on démontra que c’était plutôt dû aux fluctuations de la rotation de la Terre. »[3]

Vous n’aviez peut-être jamais entendu parler de ces irrégularités. Mais vérifiez où vous voulez, vous trouverez la même chose. Vous pouvez donc voir venir ce qui va suivre, n’est-ce pas ? Cela signifie que tout ralentissement ou reprise de vitesse que ferait la Terre devrait être reproduits en parfait synchronisme par le satellite. Et, puisqu’il faut plus de foi pour croire que pareille chose arrive effectivement, jour et nuit, qu’il en faut pour croire que l’homme a été trompé dans toute l’affaire du copernicisme, on en n’est qu’au début du problème de crédibilité… Car il y a plus !

Toutes les « soucoupes » satellites que possèdent des millions de personnes sont atteintes à une variété de points le long d’un grand arc étendu sur plusieurs longitudes. Ces « soucoupes » sont touchées par un satellite à la fois. De nombreux propriétaires captent un seul satellite, laissent leur « soucoupe » dans cette position pendant des années et reçoivent un signal clair. De toute évidence, le satellite ne bouge pas. D’autres propriétaires déplacent leur « soucoupe » d’un satellite à l’autre aussi souvent qu’ils le désirent. Sachant cela, vous, les contradicteurs et autres tenants du copernicisme, ne vous apparaît-il pas illogique que des satellites déployés à des milliers de kilomètres puissent tous ajuster leur vitesse orbitale en coordination avec le constant ralentissement et la reprise de vitesse de la soi-disant rotation de la Terre ?? Cela vous donne-t-il à réfléchir ?

Et pendant que vous réfléchissez à ces problèmes soulevés par les satellites géostationnaires, prenez cet autre en considération… Eh oui, encore ! En fait, chers amis, vous ne pourrez entendre tout ce que nous avons à vous dire à propos des satellites géostationnaires sans finir par savoir que ni eux, ni la Terre ne bougent.

 

SATELLITES GÉOSYNCHRONES (GÉOSTATIONNAIRES) # 2

Illustration XVII

Cette illustration dépeint une des découvertes de Kepler. Branley est une autorité en matière d’étude de la lune et des satellites artificiels. Il paraphrase Kepler :

« Les planètes … et la lune se déplacent en orbites elliptiques (…) et une ligne rejoignant la terre à la lune balaierait des superficies égales en des périodes de temps égales. Examinons ce que cela signifie. Dans le diagramme ci-contre, supposons que la lune se trouve en A. Il faut cinq jours à la lune pour se rendre en B. Plus tard, la lune est en C. Il faut cinq jours à la lune pour se rendre en D. Vous remarquerez facilement que AB est plus long que CD. Pourtant, le même laps de temps est requis pour que la lune se déplace de A à B et de C à D ; par conséquent, la lune doit se déplacer plus vite pour franchir la distance séparant A de B. Lorsque la lune se trouve dans la superficie A-B, elle est près de la terre (périgée), elle se déplace donc plus vite. Quand la lune se trouve dans la superficie C-D, elle est loin de la terre (apogée), elle se déplace donc plus lentement. La vitesse doit varier de cette façon parce que Kepler a prouvé qu’une ligne tirée de la terre à la lune doit s’étendre sur des superficies égales en des laps de temps égaux ; en d’autres termes, la superficie 1 doit égaler la superficie 2. »[4]

Or, avec ceci en tête, notez ce qu’en dit encore l’expert de la lune et des satellites, Branley :

« La vélocité de toutes les planètes ainsi que de tous les satellites naturels et artificiels varie de la même manière. »[5]

À partir de ces deux affirmations, nous pouvons d’hors et déjà déceler deux sérieux problèmes à l’encontre du Système copernicien. En fin de compte, les satellites géostationnaires sont certainement artificiellement fabriqués et ils n’obéissent pas à la « loi » de Kepler dans leur soi-disant orbite géosynchrone autour de la Terre. Ici, il y a quelque chose qui se déglingue drôlement ! Ces satellites géostationnaires n’ont pas de périgée et d’apogée ; ils demeurent toujours à la même distance de la Terre ! Cela veut dire que leur orbite supposée ne serait pas elliptique, s’ils se déplaçaient, mais devrait être circulaire. Juste ce simple fait annule le besoin de « balayer des superficies égales » à différentes vitesses.

Apparemment, en tentant de sauver les éléments de cette affirmation képlérienne, on fait face à une réalité qui détruit le copernicisme, c’est-à-dire que les satellites géostationnaires demeurent tout le temps au même endroit, ce qui s’avère une impossibilité si « la vélocité de … tous les satellites naturels et artificiels varie de la même manière, » comme on vient juste de nous l’assurer. En outre, cette réalisation qui détruit le copernicisme devient plus tranchante si l’on essaie d’accorder la soi-disant vitesse de rotation erratique de la Terre aux exigences de Kepler dont Branley nous assure qu’elles s’appliquent à tous les satellites. Tout d’abord, ces satellites ne peuvent en aucune façon aller plus vite, ou plus lentement, pour accommoder Kepler (ou Branley) et demeurer encore stationnaires, comme c’est le cas, à l’évidence. Et même si cette impossibilité était permise, ces vitesses plus ou moins rapides de Kepler devraient elles-mêmes être constamment ajustées pour s’adapter aux supposées vitesses erratiques de rotation de la Terre elle-même. Un tel composé d’impossibilités logiques ne peut être vrai.

Donc, pour une couple de raisons, la « loi » de Kepler n’est pas une loi en ce qui a trait aux satellites géostationnaires. Ce qui revient à dire que les « scientistes » n’ont pas d’explication à fournir quant aux satellites « géosynchrones » pouvant demeurer à la même place tout le temps, pendant que la Terre est supposée ralentir et accélérer en-dessous d’eux. Plus important encore, cela nous démontre que la soi-disant grande contribution que Kepler (le sorcier ?) fit à la véritable science, i.e., que tout exécute une orbite elliptique, n’a jamais été une loi ! Les vraies lois scientifiques (comme la 2e Loi de la thermodynamique et la Loi de la biogenèse, qui nient toute allégation évolutionniste) ne comportent aucune exception.

Or, les satellites géosynchrones géostationnaires, si jamais ils orbitaient, devraient assurément posséder une orbite circulaire, pas une orbite elliptique. L’idée complète du cercle représentant la perfection divine fut censément évacuée par les « lois » de Kepler. Toutefois, ces cercles nous reviennent avec ces satellites parce que la Cosmologie copernicienne exige qu’ils soient sur une orbite circulaire. Ce qui constitue le cercle parfait dessiné par Dieu n’est pas une orbite, mais la fine bande électromagnétique située exactement à 22 236 milles [35 578 km] d’ici, où sont fixés ces satellites dans une position stationnaire relativement à la Terre. La perfection de Dieu, tel que l’exemple de ce cercle, revient à notre époque comme une vengeance, car c’est au moyen de ces satellites captés par cette bande circulaire qu’Il fournit la preuve concluante que le copernicisme est une séduction universelle et que Sa Parole détenait la Vérité pendant tout ce temps !

Il y a encore beaucoup à soutirer de l’exemple des satellites géostationnaires. Vous allez trouver que les trois modes de pensées suivants sont fort ruineux pour le concept héliocentriste.

 

SATELLITES GÉOSTATIONNAIRES # 3

Réfléchissons ensemble aux rapports météos télévisés. Voici la situation :

  1. Nous avons les nuages qui se déplacent en direction est à une vitesse de 15 MPH [24 km/h] vers une Cité X. (Souvenez-vous : dans le système copernicien, la Terre tourne vers l’est.)
  2. « Accroissez » la « rotation de la Terre » sous les nuages de 15 MPH. Mais n’accroissez pas la vitesse des nuages.
  3. Ça fera en sorte que les nuages sembleront « stationnaires », i.e., synchronisés à la Terre en-dessous. Les nuages n’avanceront plus en direction de la Cité X, comme ils le faisaient avant que la rotation de la Terre ne soit accrue de 15 MPH.
  4. Nous savons que les vrais nuages, dans le vrai monde, vont continuer à s’avancer vers la Cité X. (Après tout, l’exemple ci-contre n’a qu’une but démonstratif.)
  5. Néanmoins, deux aspects de l’exemple sont vrais. Seule l’accélération de la Terre a été inventée. Par conséquent, si les nuages se déplacent vers la Cité X — et c’est ce qu’ils font, bien sûr — il ne peut y avoir qu’une seule des trois explications suivantes :

a) Une Terre mobile qui va 15 MPH plus lentement que les nuages et ceux-ci se déplacent vers la Cité X.

b) Les nuages se déplacent 15 MPH plus lentement que la rotation de la Terre à cette latitude (la réponse conventionnelle).

c) La Terre est stationnaire et les nuages se déplacent à 15 MPH vers la Cité X.

Maintenant, la réponse 5a est très intéressante pour deux raisons. La première est qu’on doit l’admettre comme possibilité sous le rapport de la Théorie de la Relativité. C’est vrai parce que, comme nous l’avons vu, la Théorie des Équivalences d’Einstein exige qu’une station ferroviaire puisse aller à 60 MPH [96 km/h] et que le train demeure immobile, que le sol puisse se soulever pour vous frapper la figure lorsque vous tombez, etc., etc.. Donc, vu sous le point de vu des exigences de la Théorie de la Relativité, les nuages de notre exemple pourraient être stationnaires et la Terre s’ajuster à 15 MPH plus lentement…

C’est ça ou alors on tire la Théorie d’Équivalences d’Einstein par la fenêtre avec tout le concept de la Relativité ! On ne peut avoir les deux !

La deuxième chose très intéressante : si l’on persiste à appliquer les Théories des Équivalences et de la Relativité à cette situation, disant que les nuages peuvent être stationnaires et que la Terre puisse tourner en dessous 15 MPH plus lentement afin qu’ils atteignent en temps la Cité X, on détruit alors encore les fumisteries des Équivalences et de la Relativité ! Voici pourquoi : Les nuages se déplacent dans toutes les directions de la boussole, pas juste vers l’est ! Ils se meuvent à des vitesses diverses ! La Terre ne pourrait tourner vers l’est, l’ouest, le sud et le nord en même temps ! Ce serait insensé et Einstein ne pourrait inventer assez de mathématiques pour expliquer cela. De plus, tout ralentissement ou accélération équivalents de la Terre pour s’accorder à la vitesse apparente des nuages feraient en sorte que la Terre révolutionnerait trop vite ou trop lentement pour faire un tour complet en 24 heures, occasionnant le chaos partout.

Si vous comprenez cela, vous voyez que la Relativité d’Einstein s’écrase et que le copernicisme subit une blessure mortelle. Si la Relativité est abattue alors tout le monde s’aperçoit qu’il peut y avoir de la matière inerte dans l’univers et que la Terre pourrait être le plus bel exemple de cette réalité.

Poursuivons avec l’explication 5b qui se trouve piégée avant de commencer… Si l’on croit que le Système copernicien est correct, la conclusion de cette explication ne semble-t-elle pas raisonnable ? Elle SEMBLE raisonnable, et voilà la raison pour laquelle cette réponse s’autodétruit avant de commencer. L’explication « b » est raisonnable si l’on permet le système copernicien. En effet, l’explication « a » est totalement déraisonnable et ne pourrait pas marcher, comme nous venons de le voir, tandis que la réponse « c » est exclue par les coperniciens, donc, « b » est la seule réponse possible pour les coperniciens. Vous me suivez ?

Mais si c’est la seule réponse possible, alors nous devons reprendre conscience que les théories des Équivalences et de la Relativité exigent que 1) tout soit en mouvement, 2) personne ne puisse dire ce qui bouge par rapport à l’autre.

Ainsi, les héliocentristes ne peuvent jamais déclarer catégoriquement que « b » est vérité en la matière sans esquiver le problème des Équivalences et de la Relativité. Et cela signifie que s’effiloche tout le tissu d’hypothèses « scientifiques » fabriqué depuis l’affaire Michelson-Morley. Et, en retour, cela se résume à admettre que l’immobilité est possible et que, finalement, il y a un éther immobile et une Terre immobile. En fait c’est l’exemple classique du dilemme à doubles cornes. La réponse « b » est évidemment la seule avenue raisonnable ouverte aux héliocentristes, mais ils ne peuvent lui donner leur aval inconditionnel, car ils doivent alors admettre que la réponse « a » constitue une option tout aussi valable, même s’ils savent au fond d’eux-mêmes que c’est totalement déraisonnable et, en outre, impossible.

De l’autre côté du tableau, les géocentristes bibliques ne font face à aucun dilemme de la sorte. Leur position s’accorde avec tous les faits connus. Ils n’ont pas à se battre contre toute une liste d’absurdités illogiques coiffées de l’exigence que la Terre et son imperturbable atmosphère se promènent dans l’espace dans quatre directions différentes et à des vitesses dépassant 250 fois celle d’une balle de fusil. En vérité, l’argument géocentrique de la Bible est un modèle de simplicité et de certitude logique comparé au modèle copernicien.

Pourtant, nous devons comprendre que les coperniciens n’ont d’autre choix que de conclure que l’atmosphère tourne avec la planète[6] comme s’il y était collé. Car si la Terre tournait, l’atmosphère devrait tourner avec elle ou alors l’héliocentrisme se transforme en ballon qu’un enfant de dix ans peut crever facilement. Une Terre tournant à l’intérieur d’un atmosphère immobile rappellerait immédiatement la question des avions allant d’est en ouest.

Ceux qui vont vers l’est seraient difficilement capables de se maintenir au niveau de la rotation de la Terre, alors que ceux prenant la direction ouest se rendraient à destination à la vitesse de l’éclair. En fait, l’on n’aurait qu’à monter dans un hélicoptère dans une localité à l’est, flotter un peu dans l’air et atterrir ensuite dans une localité à l’ouest. Même lancer une flèche bien droit dans l’air révélerait très rapidement l’absurdité de ce modèle.

Donc, les héliocentristes n’ont pas le moindre choix, dans ce concept. Il est d’une inévitable nécessité absolue pour les héliocentristes d’avoir une « enveloppe atmosphérique » qui tourne avec la Terre (et qui file et qui glisse à toute allure aux vitesses que l’on suppose) sans en être le moindrement affectée.

Encore là, les géocentristes n’ont pas à résoudre d’aussi absurdes énigmes. La Terre est figée, l’atmosphère se déplace un peu dans toutes les directions, comme n’importe qui peut le voir, le sentir, l’entendre. C’est ainsi. Comment cela cadre-t-il avec la température ? En tête de liste des illogiques absurdités observables concernant le mouvement des nuages que les héliocentristes doivent adopter, il y a le comble des rapports provenant des satellites géostationnaires. Dans ces rapports, nous sommes témoins des mouvements accélérés des nuages dans le contexte d’une Terre qui ne bouge pas. Les héliocentristes disent qu’ils peuvent résoudre le problème, ainsi que celui des avions allant d’est en ouest, etc., avec la réponse « b ». Ils sont en sécurité… pensent-ils.

Mais nous allons récuser le droit aux héliocentristes de se réfugier dans la réponse « b ». Les héliocentristes modernes sont relativistes et nous devons insister pour qu’ils ne puissent esquiver la trappe que leur posent les rapports météos télévisés, mais qu’ils aient plutôt à faire face à la dénonciation de leur théorie absurde en appliquant celle-ci aux exemples très nets que nous observons journellement sur nos téléviseurs.

Nous les forçons ainsi à admettre que la réponse « a » est d’une possibilité égale à la réponse « b ». Dans la réponse « a », les nuages atteignent la Cité X en temps parce que la Terre ralentit de 15 MPH [24 km/h] pour le permettre… mais tous les autres nuages allant dans toutes les autres directions à différentes vitesses ne finiront pas par atteindre géographiquement les mêmes endroits où les envoie le météorologue en un laps de temps de quelques secondes ! C’est impossible ! Pourtant, les images satellites géostationnaires ne mentent pas. Les nuages vont effectivement de A à B, partout sur le globe, lors des séquences de 10, 20 ou 30 heures. C’est une preuve certaine et positive, observable et vérifiable, que la réponse « a », avec toutes les absurdités einsteiniennes à propos des Équivalences construites dessus, n’est qu’une ineptie longuement distillée.

Et sans cette folle idée d’Équivalences, tout le concept de Relativité tombe en morceaux. Or, n’oublions surtout pas que c’est la Relativité qui a permis aux « scientistes » de se sauver de « l’inacceptable » conclusion de l’expérience Michelson-Morley…

Alors les images météos des satellites géostationnaires obligeraient-elles donc l’establishment scientifique à se rendre compte qu’il est retourné à la case départ en ce qui a trait aux résultats de l’expérience Michelson-Morley ? Précisément. Ces images météos télévisées balaient plus d’un siècle de sauvages efforts pour contourner les résultats de cette expérience. Nous avons vu quelle transpiration et quelles pressions ils leur occasionnèrent et comment Einstein et sa Relativité sauvèrent les meubles. Or, si la Relativité est tout ce qui compte, nous avons parfaitement le droit de pousser les relativistes à jouer selon leurs propres règles en matière de météo télévisée. Et une fois qu’ils jouent selon ces règles, le mensonge du siècle est exposé devant tous.

En ce qui a trait à la fameuse réponse « b », en reste-t-il quelque chose ? La seule chose qui ait marché en sa faveur, c’était l’apparente impossibilité pour quiconque d’être capable de réfuter sa déclaration que « l’enveloppe atmosphérique » était collée à la Terre et que, non seulement tournait-elle avec la Terre, mais qu’elle n’était pas du tout dérangée par les diverses vitesses allant d’un millier à un demi-million de milles à l’heure. C’était à la limite du non-sens, bien entendu, mais il ne semblait y avoir aucun moyen de la désapprouver.

Or, il y a aujourd’hui un moyen. Grâce à la dénonciation du non-sens de la Relativité par les images satellites météorologiques télévisuelles, nous revenons à l’éther dont les scientistes avaient accepté l’existence avant qu’Einstein la déclare inexistante sur son tableau noir. Vous vous rappelez ?

Alors voici : tout le monde acceptait un éther depuis Copernic en passant par Maxwell jusqu’à Michelson-Morley, parce que les scientistes n’avaient qu’à dire que l’atmosphère tournait avec la Terre sans craindre que qui que ce soit prouve qu’ils avaient tort. Mais les résultats de l’expérience Michelson-Morley révéla l’immobilité de la Terre de DEUX manières. Et les deux étaient reliées à l’orbite annuelle supposée de la Terre autour du soleil en une distance de 585 000 000 milles [936 000 000 km]. Dans le premier cas, les ondes lumineuses auraient dû être dans l’autre sens lors de l’expérience conduite six mois plus tard ; mais elles ne le furent pas. Pour ce qui est de l’autre chose, la soi-disant vitesse orbitale de plus de 66 000 MPH [105 600 km/h] aurait dû donner une impulsion de départ à la lumière dans l’un des bras métalliques de l’interféromètre, mais ce ne fut pas le cas non plus. Ces deux résultats donnaient la preuve nette que la Terre ne bouge pas.

D’une manière ou d’une autre, l’éther devait disparaître, mais aucun des « scientistes » n’avait réussi, jusqu’à Einstein, à s’en débarrasser. Alors, Albert arriva avec sa baguette magique de Relativité…

L’éther devait disparaître pour deux raisons : 1) elle était apparemment immobile et l’idée que quelque chose puisse être immobile dans l’univers amenait la conclusion que la Terre pouvait l’être aussi. Mais vous vous rappellerez que Engles et d’autres matérialistes avaient déjà déclaré que rien dans l’univers ne pouvait être immobile. 2) L’éther pouvait créer de la friction avec la Terre filant au-travers d’elle à plusieurs vitesses atteignant jusqu’à un demi-million de milles à l’heure. Ce qui pouvait faire exploser l’atmosphère.

Or, tout cela était fort bien compris et accepté avant l’expérience Michelson-Morley. Mais cela se transforma soudainement en facteur critique lorsque la lumière traversant l’interféromètre ne démontra aucun mouvement de la Terre. Cela fit apparaître plus largement les questions concernant l’éther et menaça davantage le copernicisme. L’expérience avec la vitesse de la lumière disait que la Terre ne bouge pas, donc, que l’atmosphère autour d’elle ne se déplace pas au-travers de l’éther, exactement comme le stipule la Bible, Brahe et tous les autres géocentristes.

C’est alors que FitzGerald, Lorentz et, en fin de compte, Einstein se débarrassèrent de l’éther et établirent que la vitesse de la lumière était toujours indépendante de la source de laquelle elle émanait.

De là, on en arrive à trois choses : 1) les rapports météos télévisés exposent et détruisent la Relativité einsteinienne et toutes les absurdités qui reposent sur elle. 2) Cette dénonciation ramène les sciences de l’astrophysique, de l’astronomie et de la cosmologie à leur point de départ, lorsque les expériences Michelson-Morley des années 1880 démontrèrent, de façon répétitive, que la Terre ne tourne pas. 3) Cette fois, grâce aux images des satellites géostationnaires, toute échappatoire par le moyen du Relativisme démentiel est coupée et l’establishment « scientifique » doit réfléchir à « l’impensable ».

Trois hourras pour les Satellites géostationnaires ! Et il y a encore d’autres manières que ces lascars peuvent démontrer que la Terre ne bouge pas ! L’establishment « scientifique » s’est vraiment tiré dans le pied en inventant ces bébés ! En fait, pas dans le pied… dans la tête !

SATELLITES GÉOSYNCHRONES GÉOSTATIONNAIRES # 4

Marshall Hall en haut de l’exhibition du Pendule à Philadelphie. Notez le poids se balançant à 85 pieds plus bas.

Étrange que ces satellites géostationnaires se tiennent exactement à 22 236 milles [35 578 km] et nulle part ailleurs… mais pas aussi étrange dans le système géocentrique que dans le système héliocentrique. Prenons ceci en considération : la « science » a volontiers fait reposer son cas d’une Terre qui tourne sur le « Pendule » de Foucault, n’est-ce pas ? Bien. Souvenez-vous maintenant que ce « Pendule » se maintient « dans un endroit fixe dans l’espace », selon toute la littérature le concernant. Immobile, comme tout le monde peut voir, le bidule est incontestablement maintenu au plafond attaché aux murs attachés au plancher d’un building qui est attaché à la Terre. Si la Terre tournait, partout où elle irait, elle emmènerait l’arrimage où est accroché le « Pendule » de manière aussi assurée qu’elle emmènerait le plafond, les murs, le plancher, peu importe le genre d’instrument pivotant qui le maintient.

Endroit fixe, mon œil ! Mais c’est pourtant ce que l’on considère dans le monde entier. Remarquez de quelle manière Umberto Eco fait ressortir ce concept dans sa récente nouvelle Le Pendule de Foucault :

« Et quand, l’an dernier, je vis le Pendule de Foucault, je compris tout. »

Tout ?

« Presque tout. Tu vois, Casaubon, même le Pendule est un faux prophète. Tu le regardes, tu crois que c’est le seul point fixe dans le cosmos, mais si tu le détaches du plafond du Conservatoire et que tu le pends dans un bordel, il fonctionne pareillement. Et il y a d’autres pendules ; il y en a un à New York, dans le building de l’ONU ; il y en a un dans le musée des sciences de San Francisco, et Dieu seul sait dans combien d’autres endroits. Où que tu l’installes, le Pendule de Foucault se balance à partir d’un point fixe pendant que la Terre tourne sous lui. Tous les points de l’Univers sont des points fixes : tout ce que tu as à faire, c’est d’y amener un Pendule. »[7]

Alors, voyez-vous, le concept d’un « point fixe », i.e., un endroit ou un poste immobile dans l’univers est, dit-on, n’importe quel lieu où se balance un Pendule de Foucault du haut d’un plafond et maintenu par un joint pivotant. La « sagesse » de l’homme a accepté et établi ce point fixe bidon et a trompé la multitude avec. N’est-il pas vraiment intéressant de voir que certains « points fixes dans l’univers » sont, non seulement jugés possibles, mais également un concept absolument nécessaire de la fameuse démonstration de Foucault qui était destinée à persuader l’humanité que la Terre tourne ?

Qu’y aurait-il d’étrange, alors, qu’il y ait un vrai « point fixe » à la disposition de l’homme démontrant hors de tout doute que la Terre ne bouge pas ?! Nous avons vu l’illustration d’une démonstration du champ électromagnétique qui maintenait immobile en l’air un « Globe terrestre en lévitation », n’est-ce pas ? Le fait même que les satellites géostationnaires ne fonctionnent qu’à une altitude bien précise au-dessus de l’équateur et que cette altitude ne varie jamais — comme le font tous les autres satellites — est virtuellement une preuve en elle-même que ces satellites sont pris dans une bande étroite circulaire, un champ magnétique qui produit le même effet que l’on peut observer avec le « Globe terrestre en lévitation »

Quel fait étrange qu’il y ait une plage précise dans le ciel, à 22 236 milles [35 577,6 km] en dehors de la Terre où ces satellites géostationnaires peuvent être installés dans un champ magnétique qui les maintient en place, sans crochet, sans plafond, sans murs, sans plancher ! Et comme c’est étrange, comparé aux bidules du Pendule de Foucault, que l’œil d’une légère caméra agisse sans frottement alors que son câble sort du satellite et capte en-dessous la variation des nuages de la Terre et son système de température ! Un peu comme si les nuages agissaient comme des poids pendus au bout de la tige d’un pendule se déplaçant ici et là.

Donc, à partir de leur « point fixe dans l’espace », les caméras des satellites nous montrent que les nuages se déplacent un peu partout, mais elles ne montrent jamais la Terre se déplaçant sous elles, même un petit peu (alors encore bien moins à des vitesses de centaines et de milliers de milles), pendant les quelques heures d’exposition.

Tout le monde peut arriver à comprendre comment le satellite ne peut bouger, coincé qu’il est dans le champs magnétique. Or, les illustrations météos nous indiquent que la Terre ne peut pas bouger , car ce « point fixe » magnétique dans l’espace révèle de façon claire des nuages qui se déplacent et des systèmes de tempêtes, mais ne démontre aucun mouvement de la part de la Terre elle-même.

Ce que nous pouvons donc voir de plus en plus, c’est qu’il y a une PREUVE visuelle solide et indiscutable, tout autour de nous, de ce que la Terre ne tourne pas. Le Gros Bluff du copernicisme fut condamné à la dénonciation dès lors que les satellites géostationnaires ont commencé à fonctionner. Ce n’était qu’une question de temps. Ces preuves ordinaires nous offrent un témoignage de la profondeur et de l’étendue de l’endoctrinement du monde dans la contrefaçon héliocentrique jusqu’à aujourd’hui ! Pourtant, chaque parcelle de preuve est contre le mouvement de la Terre ; toutes les preuves ! Ils n’ont rien de leur côté et il est plus que temps que les gens le sachent !

Mais combien de gens dans le monde, pensez-vous, seront heureux de voir l’héliocentrisme exposé en tant que pur mensonge… ?

SATELLITES GÉOSYNCHRONES (GÉOSTATIONNAIRES) # 5

Il y a encore un point concernant ces satellites que nous devons enfoncer avec un piquet de rail de chemin de fer. Il nous faut réaliser et comprendre parfaitement que ces merveilleux satellites sont occasionnellement déplacés par contrôle à distance à partir de la Terre. Quand on les déplace, la vitesse du mouvement est connue et contrôlée d’une manière très précise (dans la lettre ci-après, on cite les chiffres de 16.06 milles [28,6 km] par jour et 0.66 MPH [1,056 km/h]). L’argument décisif — comme le montre clairement la lettre du Bureau des opérations satellites — est celui-ci : tous ces mouvements sont planifiés et exécutés sur la base d’une TERRE FIXE ! Voyez la lettre envoyée par notre spécialiste, Marshall Hall (particulièrement le paragraphe final), dans l’Illustration XVIII. Ensuite, jetez un coup d’œil sur la réponse officielle (aux parties A et B, spécialement), en Illustration XIX. Cette réponse nous donne une information tout à fait pertinente au sujet de la question d’une Terre qui tourne.

Comme vous le voyez, ils disent maladroitement que cette manœuvre de repositionnement d’un satellite géostationnaire est exécutée sur la prémisse que la Terre ne tourne pas ! C’est fort ! Et cette flagrante admission que la manœuvre délicate est calculée et exécutée sur la base d’une Terre immobile, i.e., une « Terre fixe », est de la plus haute importance pour la dénonciation du mensonge copernicien. Ce que cela signifie, en mots clairs et simples, c’est ceci : En ce qui concerne la manœuvre de repositionnement, il n’y a pas de Système copernicien. Point à la ligne. Par conséquent, cette manœuvre est planifiée et exécutée d’après le Système biblique établissant une Terre immobile. C’est un fait !

Si la Terre est « fixe », cela veut dire que le satellite doit aussi se tenir immobile. C’est assurément le cas. Réfléchissez-y. Tout le système copernicien dépend de satellites se déplaçant à près de 7 000 MPH [11 200 km/h] au-dessus d’une Terre tournant à plus de 1 000 MPH [1 600 km/h] au niveau de l’Équateur ! Si le mouvement de la Terre devient FIXE (comme c’est indéniablement le cas par les calculs faits pour repositionner ce type de satellites), alors le satellite doit aussi être arrêté ! S’il n’était pas stoppé, et s’il continuait à voyager à près de 7 000 MPH, il dépasserait le 97,45º de longitude ouest en une fraction de seconde ! Il faut donc qu’il soit arrêté et tenu pour fixe, comme la Terre est tenue pour fixe afin de faire les calculs qui assureront le succès de la manœuvre.

Alors, je vous pose la question : comment stoppe-t-on un satellite qui doit absolument aller à près de 7 000 MPH pour que le Système copernicien se tienne ? Le stoppe-t-on mathématiquement ?? Si on le fait et que l’on est copernicien, ne sait-on pas que nos mathématiques sont fausses parce que l’on « sait » que la chose va effectivement à près de 7 000 MPH ?


Illustration XVIII

 

Traduction de la lettre XVIII

17 novembre 1989

Département du Commerce des Etats-Unis

NOAA

a/s Charles E. Liddick

Chef de la Division des Horaires

Bureau des opérations satellites

Washington DC 20233

 

Cher M. Liddick,

 

Tous mes remerciements pour votre prompte réponse approfondie à mes questions précédentes (une copie de votre lettre ci-attachée).

Les trois déclarations suivantes — déduites de votre réponse — sont-elles plus ou moins exactes ?

  1. Le repositionnement prend 43 jours.
  2. La distance du déplacement sera d’environ 10.75 degrés ou environ 741.75 milles (en comptant 69 milles par degré).
  3. La position longitudinale du GEOS [satellite géostationnaire] est d’environ 97.25º O. avant le début de son déplacement.

Concernant le #2, la distance de c. 742 milles de la Terre serait-elle aussi vraie pour le parcourt orbital à 22 300 milles ? En d’autres mots, si le satellite était déplacé sur la surface terrestre du 97,25º O. au 108º O., il serait déplacé de 10,75º ou de 741.75 milles. (Et si on le déplaçait à vitesse constante, cette vitesse serait de c. 17.25 MPH.) De la même manière, sur la lancée du parcourt orbital du satellite de c. 165,217 milles et son déplacement de 97,25º à 108º, la distance parcourue serait la même, n’est-ce pas ? (et la vitesse, si elle est constante, serait la même ?)

Sur la base de ces affirmations, mes questions sont :

  1. A) Les GEOS vont-ils à vitesse constante et, si c’est le cas, la vitesse est-elle de c. 17,25 MPH ?
  2. B) Comme nous le savons, le mouvement, la direction et la vitesse de l’ombre écliptique durant une éclipse solaire sont tous calculés (par convenance) sur la base d’une Terre fixe, i.e., sans rotation. Le mouvement actuel des GEOS (et tous ceux dans le futur) sont-ils planifiés et exécutés selon la base d’une Terre fixe ou en rotation ?

 

Merci pour votre aide,

Sincèrement,

(signature)

Marshall Hall

 

Illustration XIX

 

Traduction de la lettre XIX

22 novembre 1989

  1. Marshall Hall

12, Morningside Drive

Cornelia, Georgia 30531

 

Cher M. Hall,

 

  1. Charles E. Liddick m’a demandé de répondre à votre lettre du 17 novembre 1989.

 

  1. Le repositionnement prend 42 jours.
  2. La distance parcourue sera d’environ 9,75º ou environ 674,4 de milles établis (en comptant 69,17 milles par degré).
  3. La position longitudinale des GEOS-7 avant le début du déplacement était à environ 97,45º ouest.

 

Concernant le #2 : 674,4 milles établis de la terre est la vraie distance aussi pour le parcourt orbital à 22 237 milles établis. En d’autres termes, si l’engin spatial était déplacé sur la surface terrestre de 97,45º à 108º ouest, on le bougerait de 9,75º ou 674,41 milles établis (16,06 milles par jours ou 0,669 MPH).

 

Sur la lancée du parcourt orbital de l’engin spatial de 164,264 milles établis, et le déplacement du 97,45º au 107,2º ouest, la distance sera la même, à peu près constante.

 

  1. Le GOES-7 est déplacé à une vitesse approximative de 16,06 milles établis par jour ou 0,669 milles à l’heure.
  2. Une Terre fixe.

Sincèrement,

(signature)

Lee Ranne

Navigation GOES/POLAR

Bureau des opérations satellites

(301) 763-7573

  1. : C. Liddick

 

En d’autres termes, le satellite doit tourner dans l’esprit des scientistes coperniciens sinon toute la structure copernicienne tombe, et cela constitue une alternative « impensable ». Donc, il doit tourner dans l’esprit des scientistes pendant qu’ils effectuent leurs calculs pour repositionner l’instrument.

Mais voilà que ces scientistes réalisent maintenant que ces satellites allant à près de 7 000 MPH dans le système copernicien doivent être stoppés mathématiquement afin qu’ils puissent faire les calculs qui provoqueront un repositionnement couronné de succès. Or, ces calculs marcheront et aucun autre. Toute la manœuvre délicate fonctionnera parce que les calculs auront été basés sur une Terre et un satellite qui sont immobiles.

Bon, maintenant, cette série de circonstances nous met en face de la proposition que les mathématiques décrivant un satellite immobile au-dessus d’une Terre fixe fonctionnent avec précision et permettent à toute l’opération d’être exécutée dans le monde réel, alors qu’en même temps, ces calculs sont « reconnus » pour être faux par tous les scientistes coperniciens qui les utilisent. Vous saisissez ?

Ils emploient des maths basées sur une Terre immobile parce qu’ils le doivent. Mais ces maths fonctionnent ! Elles ne fonctionneraient pas et ne pourraient fonctionner si le machin voyageait à près de 7 000 MPH, alors ce qu’ils appelleraient de vraies maths représentant une situation véritable ne fonctionnerait pas et ce qu’ils appellent de fausses maths fondées sur une fausse situation fonctionnent. Vraiment étrange…

Donc, l’impasse logique dans laquelle se met le copernicisme, c’est la réalisation que ce qu’un scientiste copernicien doit reconnaître comme de « fausses » maths en faveur d’une Terre fixe et d’un satellite fixe rendent néanmoins possible une manœuvre délicate et précise dans le monde réel (pas en théorie !), et que les « vraies » maths en faveur d’une Terre qui tourne et d’un satellite qui orbite ne permettront pas que la manœuvre fonctionne dans le monde réel.

Nous en avons passablement dit sur les mathématiques bidon et de ce qu’elles sont les seules « preuves » qui soutiennent le mythe copernicien. Toutefois, non seulement les VRAIES mathématiques existent-elles dans le monde réel de la Science appliquée, mais elles sont les seules à faire construire les ponts, les jets et les ordinateurs ; les seules à faire marcher les trains et à mettre les satellites là où ils doivent être. Vu l’utilisation de toute la fausse science des mathématiques bidon dans l’émergence et le succès du copernicisme, ce n’est que justice et parfaite ironie qu’une FAILLE capable de faire basculer la contrefaçon copernicienne se trouve dans cette opération de déplacement satellite très peu connue. Nous voyons ici très clairement que seules les vraies mathématiques peuvent fournir les calculs nécessaires pour accomplir cette action réelle dans le monde réel.

Mais, à l’instant même où cette opération de repositionnement identifie les Vraies Mathématiques, elle révèle également le dur fait que les fausses mathématiques ne fonctionnent que pour de fausses hypothèses qui ne peuvent être testées !

Donc, les vraies mathématiques, fondées sur une TERRE FIXE ET UN SATELLITE FIXE sont les SEULES mathématiques qui assureront le déplacement de ce satellite dans le monde réel. C’est la seule et véritable raison pour laquelle cette opération est basée sur une Terre fixe et biblique ! Ce Système biblique constitue la Vérité et seules des maths fondées sur cette Vérité déplaceront ces satellites de A à B ! Les gens des Opérations Satellites n’utilisent pas une Terre fixe dans leurs calculs parce que c’est plus facile et plus commode que d’employer des calculs basés sur le système copernicien ; ils utilisent les calculs d’une terre fixe parce que ce sont les SEULS qui feront le travail !! Ils n’ont pas le choix, ils doivent employer la Terre fixe !

Pour résumer tout ça, lorsqu’on commanda au Satellite GEOS-7 de se déplacer ¼º vers l’ouest par jour pendant 42 jours, il se déplaça à partir d’une position stationnaire. Et la même chose arriva lorsqu’on le retourna à sa position en est. Et le tout fonctionna ! Les deux repositionnements fonctionnèrent parce que le satellite est maintenu en place dans la bande électromagnétique circulaire et qu’il demeure aussi immobile qu’une statue dans un désert, n’allant nulle part, à vitesse zéro, tant qu’on ne lui donne pas instruction de se déplacer.

Et s’il ne bouge pas, la Terre ne bouge pas non plus…

Et cela veut dire qu’il est temps de revenir à la Bible !

Nota bene :   Une lecture attentive des deux paragraphes suivant le #3 dans la réponse de la NASA du 22 novembre 1989 révèlera une erreur manifeste dans la résolution de la vitesse et de la distance. Cette erreur n’est pas pertinente à ce qui a été dit jusqu’ici, en ce qui me concerne, mais elle mérite néanmoins d’être notée. Selon toute évidence, la distance d’une longitude à une autre ne peut être la même dans un cercle de 165 100 milles [264 160 km] qu’elle l’est dans un cercle de 25 000 milles [40 000 km]. Non plus qu’un trajet de 42 jours aux vitesses données amèneront le satellite de 97,45º de longitude ouest à 107,2 de longitude ouest ! En fait, le satellite doit être déplacé d’environ 4 449 milles [7 118,4 km] à 4,41 MPH [7 km/h] pendant 42 jours pour atteindre sa destination.

___________________________________________________________________________

[1] La distinction conventionnelle entre satellites géosynchrones et géostationnaires s’établit ainsi : « Un satellite géostationnaire possède une orbite circulaire reposant au niveau de l’équateur de la Terre (…) Le satellite géosynchrone est celui qui orbite autour du centre de la Terre en un cercle exactement synchronisé avec la rotation de la Terre, bien qu’il ne lui soit pas nécessaire d’être sur le plan équatorial (…) Une orbite stationnaire doit être synchronisée, mais une orbite synchronisée n’a pas besoin d’être stationnaire… » [Encyclopédie scientifique Van Nostrand, 7e édition, 1989, p. 2501].

[2] Encyclopédie scientifique Van Nostrand, 7e édition, (Van Nostrand Reinhold, N.Y., 1989), p. 2501

[3] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Interprétations des petites irrégularités du mouvement, Vol. 12, p. 417.

[4] Branley, La lune, p. 22.

[5] Ibidem, p. 23.

[6] Le mot « planète » signifie « vagabond ». Si la Terre ne bouge pas, elle ne vagabonde donc pas et elle n’est pas une « planète » ; ce mot n’est qu’un autre maillon de la longue chaîne d’endoctrinement séducteur destiné à implanter le concept de l’héliocentrisme dans l’esprit des gens.

[7] Umberto Eco, Le pendule de Foucault, (Harcourt Brace Jovanovich, éd., San Diego, N.Y., Londres, 1989), p. 237.




D.148 – La Terre ne bouge pas – Partie 5-3

 

CINQUIÈME PARTIE

(3)

LES PARADOXES

 

 

1 + 1 = 3

 

Lorsque les « scientistes » tombent sur une contradiction, ils appellent cela un paradoxe. C’est la même chose qu’une contradiction, mais cela dégage une odeur bien trop parfumée pour n’être qu’un paradoxe ordinaire. Il y a contradiction (paradoxe) lorsque quiconque se met à dire que quelque chose est vrai quand ce n’est pas vrai. Un écrivain conclut ainsi à ce sujet :

« …une simple contradiction [paradoxe] peut oblitérer une structure théorique entière. »[1]

C’est le même gars qui nous a donné la chouette démonstration arithmétique montrant comment fonctionne une contradiction. Tout le monde peut constater, par cet exemple, ce qui arrive lorsqu’on se met à dire une contradiction, que ce soit une Terre en mouvement ou autre. Mais nous vous proposons, ici, de lire tout le paragraphe, pour en voir le mécanisme :

« …on débute avec l’assertion que 1 + 1 = 3 (une contradiction). En soustrayant 1 de chaque côté, on obtient 1 + 1 – 1 = 2. Soustrayons encore 1 de chaque côté et nous avons 0 = 1, ou 1 = 0. Maintenant, multiplions chaque côté de l’“équation” par n’importe quel nombre, comme par exemple 12. Ainsi, 12 = 0. Mais faites ceci avec n’importe quel nombre qui vous plaît et tous et chacun = 0 ; 100 = 0 ; 5 000 = 0 ; 50 = 0 ; ad infinitum. Nous voyons donc que la contradiction 1 = 0 prolifère en d’autres contradictions. Mais ce n’est pas tout. Prenez n’importe quelle “équation” arrivée au dernier stade — par exemple 76 = 0. Maintenant ajoutez des deux côtés le même nombre, comme 2. Alors, 78 = 2. Ou ajoutez n’importe quel autre nombre à la place, comme 10 ; alors 86 égale 10. Ou encore, reculez d’un stade et cherchez un autre multiplicateur pour 1 = 0, comme 100 ; alors 100 = 0. À partir de ce point, quelques expérimentations mentales du lecteur lui démontreront que n’importe quel nombre égale n’importe quel autre nombre. Cela résulte du fait que l’on accepte 1 + 1 = 3 comme étant vrai ! »[2]

C’est un exemple explosif quand on pense que ce qui soutient le copernicisme en entier s’exprime en termes mathématiques ! À ce que nous pouvons voir, ce ne sont que des mathématiques qui apportent la « preuve » d’une Terre qui tourne. Il n’y a pas de vraie « preuve » ; donc, toute l’idée est résolue par le genre de mathématiques inventées dans le but d’y arriver. Les lettres et les symboles égalent ce que les mathématiciens veulent qu’ils égalent.

Ainsi, n’importe quoi, quoi que ce soit, aussi contradictoire (paradoxal) que cela puisse être en regard de ce que l’on sait être vrai (1 + 1 = 2), peut être refilé comme « scientifique » et, partant, factuel et véritable dans l’esprit de la plupart des gens. Mais cela ne fait pas que ces mutations mathématiques, ces paradoxes abominables, soient réellement vrais. Pas du tout ! Souvenez-vous qu’un « paradoxe » est le mot chic d’une contradiction qui contient un mensonge. Les sciences de la physique et de l’astronomie sont criblées de paradoxes ; crrrriblées ! Examinons-en quelques-unes.

LA SIMULTANÉITÉ

C’est le nom de l’adjectif « simultané ». Le Larousse nous dit : « Existence de plusieurs actions dans le même instant ; coïncidence. » À peu près tout le monde sait cela. Voilà un mot qui possède une signification acceptée et invariable. Tout le monde sait que lorsque deux choses arrivent en même temps, le mot employé pour désigner ces événements est « simultané ».

C’est un fait, comme 1 + 1 = 2…

Mais il y a une place, entre autres, où Einstein a changé la signification comprise et acceptée internationalement d’un mot en un paradoxe (contradiction) et tout l’establishment de la science a permis au fantaisiste de continuer son petit bonhomme de chemin, empilant les contradictions les unes par-dessus les autres et d’étayer une théorie mathématique maboule sur une autre, encore plus maboule, jusqu’à ce qu’aujourd’hui, tout le champ de la science soit complètement toqué.

Comment Einstein s’y est-il pris pour ériger tout cela ? Laissons le camarade que voici répondre pour nous. Il note que :

« Einstein trouva la physique remplie de propositions au sujet de la simultanéité ou de la non-simultanéité des événements ; il trouva que ces concepts jouaient un rôle décisif dans les interprétations de l’expérience Michelson-Morley et les autres expériences ; et son originalité spéciale en tant que physicien fut, lors d’un moment crucial de l’histoire de la science, de commencer à se comporter comme un philosophe (…) il se tourna vers les analyses des concepts fondamentaux et souleva la question préalable : que signifions-nous, ou que pouvons-nous réellement signifier, quand nous attribuons le qualificatif de “simultanéité” à deux ou plusieurs événements ? (…) En d’autres termes, quelle est la signification de “signification” ? (…)

» Einstein a dit lui-même que sa Théorie Spéciale était fondée sur “une libre définition de la simultanéité” et il admit que sa définition était “…purement arbitraire … inobservable et invérifiable…” »[3] (emphase ajoutée)

C’est le cas de le dire ! Mais qu’est-ce que cela avait à voir avec l’expérience Michelson-Morley ? Eh bien, la conclusion ultime de cette expérience fut que les rayons de la lumière reviennent simultanément, qu’ils soient pointés en direction de la supposée rotation de la Terre à 66 000 MPH [105 600 km/h] ou qu’ils pointent en une autre direction, i.e., à 90º. L’interprétation évidente de ce résultat fut que la Terre ne tourne pas, mais, comme nous l’avons vu, cette interprétation était « impensable » aux yeux de la communauté scientifique… et les scientistes suèrent sang et eau pour trouver une autre interprétation !

Or, Einstein n’eut qu’à changer la signification du mot simultanéité, lui donner une nouvelle « libre » définition et aller de l’avant ! Ensuite, il décréta que rien ne pouvait être immobile dans l’univers. L’éther était immobile, donc il agita sa baguette magique relativiste et la fit disparaître. Et, bien sûr, étant grand scientiste et bienfaiteur de l’humanité, il était « impensable » que la Terre fut immobile ; ainsi, jamais, jamais ne fit-il la moindre allusion à cette possibilité. D’un autre côté, Dieu dit, non seulement qu’elle ne tourne pas, mais qu’elle ne peut pas bouger ! Einstein — sans l’avoir dit franchement — affirme néanmoins haut et fort que, puisqu’il ne peut rien y avoir d’immobile dans l’univers, non seulement la Terre tourne-t-elle, mais il n’y a aucune chance qu’elle puisse demeurer immobile.

Il y a des étagères complètes de livres sur Einstein, et tous ces bouquins passent par-dessus l’accomplissement essentiel qu’apporta cet homme au monde de la « science », c’est-à-dire que sa « relativité » insensée « prouva » que la Terre tournait parce que rien ne pouvait demeurer immobile dans « son » univers. Le choix est très clair : la parole d’Einstein contre la Parole de Dieu ! Et nous pouvons constater laquelle des deux le sacerdoce scientifique a choisi en tant que vérité pour sa congrégation qui s’adonne justement à s’étendre au monde entier !

Ainsi donc, Einstein devait se débarrasser de la signification réelle de la simultanéité des événements dans l’espace parce que (pour couper court) il ne pouvait avoir la simultanéité véritable et la relativité en même temps. Pourquoi ? Simple : le Big Bang ; un événement, une explosion ; les parcelles s’envolent ; jamais deux parcelles ne peuvent être exactement au même endroit exactement en même temps (simultanément). Jamais, jamais, jamais ! Il ne peut tout simplement pas y avoir deux événements simultanés dans l’univers, c’est-à-dire, des choses qui arrivent au même temps précis. Donc, on doit avoir une nouvelle définition de « simultané » parce que « simultané » signifie le même instant dans le temps et Einstein devait avoir une nouvelle définition du temps. Voilà ce qu’il recherchait vraiment : changer la définition du temps. C’est ce qu’il fit, et l’establishment scientifique l’a favorisé jusqu’à nos jours en dépit du fait que sa définition du temps est aussi une contradiction (paradoxe) absolue, ce qui revient à dire que c’est une impossibilité illogique ou, si vous préférez, un gros mensonge épais. Voyons pourquoi.

LE TEMPS

« Une théorie qui exige une impossibilité ne peut qu’être fausse. »[4]

Ainsi parlait le célèbre philosophe scientifique, Herbert Dingle, qui connaissait bien Einstein et qui fut trompé par sa théorie de la relativité pendant près de quarante ans avant de constater qu’elle était logiquement impossible. Puis, les treize années suivantes, il essaya d’amener l’establishment scientifique à admettre que les arguments d’Einstein étaient scientifiquement et logiquement impossibles. Il n’arriva nulle part dans ses efforts et enregistra finalement ses trouvailles dans un livre avant sa mort. Les trois illustrations principales qu’utilisa Einstein pour contourner les problèmes que la véritable simultanéité lui causait en regard de sa Théorie de la Relativité impliquaient le TEMPS. Une des illustrations concernait les horloges. Dingle la résume ainsi :

« Selon la Théorie Spéciale de la Relativité, deux horloges similaires, une A, l’autre B, marchant d’un mouvement relativement uniforme (…) fonctionnent à différents rythmes. La situation est, par conséquent, entièrement symétrique, de laquelle il s’en suit que si A fonctionne plus rapidement que B, B doit fonctionner plus vite que A. Puisque cela est impossible, la théorie doit être fausse. »[5] (emphase ajoutée)

Parions que Dingle expliqua clairement tous les détails l’ayant amené à cette conclusion de telle manière que personne ne pouvait manquer d’en arriver à la même conclusion. Il démontra en détails pourquoi l’illustration des horloges d’Einstein était logiquement impossible. Son livre peut jouer un rôle majeur en vue de faire tomber le mythe Einstein et tout ce que l’establishment scientifique veut faire croire « impensable » en regard des résultats de l’expérience Michelson-Morley, dont le résultat « impensable » était que la Terre ne tourne pas.

Dingle, pour une raison ou une autre que Dieu seul connaît, ne se colleta jamais avec ce principe essentiel, mais il se contenta de démolir les principaux piliers explicatifs qu’Einstein employa pour soutenir ses théories délirantes.

Le philosophe Lovejoy en était un autre qui réalisa que la racine des idées d’Einstein étaient plus philosophiques que scientifiques et que sa philosophie — quand on perce le camouflage de ses fumistes mathématiques et de sa redéfinition des mots — était remplie de conditions illogiques et arbitraires. Ce fut Lovejoy, parmi d’autres, qui exposa l’impossibilité logique d’une autre des fameuses illustrations d’Einstein impliquant la Relativité, le soi-disant « paradoxe des jumeaux ». Il s’agit de l’exemple où un frère jumeau s’envole dans l’espace presque à la vitesse de la lumière et l’autre jumeau demeure sur la Terre. Ils ont tous deux vingt ans quand l’un d’eux part dans l’espace, voyage pendant un an, selon ce qu’indique l’horloge à bord, puis il s’en revient. Le jumeau astronaute a vingt deux ans lorsqu’il atterrit, mais 200 ans se sont écoulés sur Terre et le frère jumeau demeuré sur Terre est mort et enterré depuis longtemps.

C’est ce que déclara Einstein. Mais cela contredisait sa propre théorie de la relativité qui exigeait qu’il…

« …était tout aussi vrai de dire que la Terre où se trouvait Pierre [l’un des jumeaux] avait été éloignée de Paul [l’autre jumeau] que de dire que Paul avait été éloigné de Pierre. »[6]

En d’autres mots, puisque tout mouvement est relatif dans la Théorie de la Relativité, qui pouvait dire ce qui bougeait du vaisseau spatial ou de la Terre ? Voilà la question. Donc, après qu’un paquet de conclusions logiquement inévitables concernant les horloges, le retardement du temps, les exigences de la Théorie de la Relativité, etc., sont explorées, la conclusion finale de Lovejoy est que :

« …lorsque le vaisseau revient sur Terre, Paul sera vivant alors que Pierre sera mort, et aussi Pierre sera vivant alors que Paul sera mort — c’est-à-dire, Paul sera simultanément mort et vivant, et Pierre sera aussi simultanément mort et vivant. »[7]

Cela annula-t-il la théorie ? Non ! Vous devez comprendre comment cette affaire de paradoxes (contradictions) fonctionne en physique ! Ils tombent dans une trappe de logique, mais, au lieu de se dire « oups ! » et faire marche arrière en relevant les épaisseurs d’illogisme, couche après couche, jusqu’à la source de la théorie, i.e., leur refus de considérer que la Terre est stationnaire, ils ajoutent plutôt une autre épaisseur de théorie mathématique qui est condamnée d’avance à ce qu’on la révèle comme absurdité illogique après quelques années.

Alors comment Einstein manipula-t-il ces Paradoxes des jumeaux et de l’horloge ? Comme ceci :

« En 1918, Einstein entreprit la résolution du paradoxe des jumeaux et de l’horloge. Il invoqua son principe de co-variation, le cœur du concept de sa Théorie Générale (…) L’intéressante application de ce principe est l’équivalence supposée de la gravitation et de l’accélération — le principe d’équivalence d’Einstein. »[8]

« Supposée » ! Déjà il déclare principe scientifique une supposition improuvable qui devient le « cœur du concept » de sa théorie principale, la Théorie Générale de la Relativité ! Voilà un exemple de premier ordre de ce que l’on met une théorie illogique de plus au sommet d’une autre qui vient d’être avérée illogique, au lieu de retourner en arrière pour trouver la source d’où est sortie la première idée illogique. Il y a plus :

« Voilà ce à quoi revient le principe d’équivalence d’Einstein, dans le cas présent [le paradoxe des jumeaux] : le choc dont vous faites l’expérience en tombant face contre terre s’explique, non seulement de manière conventionnelle, mais aussi de façon alternative en supposant que la Terre, avec l’univers, vous ont soudainement volé au visage et vous ont frappé la tête… »[9]

C’est ce genre d’équivalence sur lequel repose tout le cas de relativité d’Einstein ! Et ajoutez ceci :

« Voici ce que je puis me permettre de dire de plus poli en regard de telles applications du principe d’équivalence : le mouvement de tout l’univers pour s’éloigner et revenir vers le vaisseau spatial (ou s’éloigner et revenir du marteau de quelqu’un ou d’une auto) n’est pas une vérité observable… ce n’est plutôt qu’une hypothèse arbitraire et désespérée… »[10] (emphase ajoutée)

Plutôt poli… ! N’importe qui laissant travailler un peu sa jugeote dira simplement que c’est folie pure ! Mais pas la « science faussement ainsi nommée » ! On dirait que ce gang n’en a jamais assez de coucher l’une sur l’autre les théories illogiques pour les isoler des attaques et sont toujours à chercher d’autres couches dans lesquelles s’envelopper. Les théories d’Einstein leur ont fourni plusieurs de ces épaisseurs. Sakharov et nombre d’autres ont contribué passablement à cet ajout de couches. En tous les cas, voici un autre classique paradoxal, ou logique absurde, si vous voulez, ayant rapport au temps :

L’OBSERVATEUR

Quiconque lit les Contes de Fées d’Einstein trouvera qu’il utilise toutes sortes « d’expériences de réflexions » où il place un « observateur » pour faire un rapport de ce qui arrive dans l’espace. Le professeur Dingle demande :

« Pourquoi … l’observateur figure-t-il de manière aussi prééminente dans les commentaires de la théorie [de la relativité] ? »[11]

Il répond :

« C’est simplement parce qu’il [l’observateur] a faussement été identifié à un système coordonné … un état de mouvement… »[12]

Donc, où cela mène-t-il ? À ceci :

« C’est un trait essentiel de la théorie [de la relativité] que les deux observateurs [l’un dans un train allant à 60 MPH (96 km/h) et l’autre dans la station] ont le même droit l’un que l’autre de dire qu’il est en arrêt et que l’autre se déplace… »[13]

Lorsque ces notions furent passées en revue dans la presse populaire dans le monde, un journal sortit un cartoon qui résumait assez bien la chose et de façon fort humoristique. Dans le cartoon, un passager du train qui filait en passant par une station demanda :

« Bonjour gardien, est-ce que Manchester arrête à ce train ? »[14]

Cela me semble fort bien résumer l’absurdité du concept. Examinons un autre exemple.

LES TIGES CONTRACTÉES

Ou, si vous préférez : les tiges qui disparaissent. Je parle d’une autre des « expériences mentales » d’Einstein qui implique la « théorie » voulant qu’une tige qui traversera l’espace deviendra plus courte à mesure qu’elle approche de la vitesse de la lumière et qui disparaîtrait complètement si elle l’atteignait. On constate pourquoi cette notion est fondée sur l’expérience « mentale »…

Comme nous l’avons déjà mentionné antérieurement, FitzGerald se pointa avec cette idée alors qu’il tentait de contourner les résultats de l’expérience Michelson-Morley (qui, elle, n’était pas une expérience « mentale » !). Essayant de résoudre les résultats de cette véritable expérience dont les conclusions confirmaient une Terre immobile, FitzGerald (ainsi que Lorentz, Poincaré, les autres et, plus tard, Einstein) esquiva tout simplement « l’impensable » conclusion. Alors, FitzGerald, dans sa recherche désespérée d’une autre manière d’expliquer comment la lumière se comportait dans cette expérience :

« …décida que tout objet matériel, lorsque se déplaçant dans l’espace absolu, doit de ce fait raccourcir dans le sens du mouvement. Cela inclut les bras de l’interféromètre de Michelson-Morley… »[15] [Alors comment des matériaux très fragiles et délicats, comme les ailes d’un papillon, par exemple, ne se désagrègent-ils pas ? Si le papillon va d’est en ouest, ses ailes devraient tomber en poussière, si le métal se rétracte. Vous voyez l’implication ?]

Einstein reprit l’idée, simplifia « tout objet matériel » pour en faire des « tiges » et utilisa un symbole mathématique inventé pour décrire le mythe en l’incluant dans ses équations comme si c’était aussi réel que 1 + 1 = 2. Et ainsi un autre bond de géant dans la logique fit son chemin dans le Grand Livre de Fables du physicien du 20e siècle.

On ne trouvera aucune science nulle part dans ces formules désespérées défiant toute logique (les horloges, les jumeaux, les tiges, les trains, les élévateurs, etc.). Elles ont été fabriquées, de façon presque sauvage l’une après l’autre, pour éviter de penser à « l’impensable » : une Terre stationnaire. Nordenson l’a bien dit :

« Ni Einstein, ni personne d’autre ne peuvent savoir quoi que ce soit concernant la signification physique de ces formules. Ce ne sont toutes que des constructions mathématiques sans signification physique connue. »[16]

Et voici une autre importante observation qui aide grandement à expliquer pourquoi cette bouffonnerie pseudo-scientifique continue à être transmise et entretenue par des gens que l’on dit apparemment intelligents et censément honnêtes :

« De nombreux étudiants, par ailleurs alertes, qui s’initient à la relativité, se font dérouter dans leur logique et perdent confiance en leur propre capacité de penser clairement alors qu’ils glissent dans le mysticisme et deviennent la prochaine génération des prêtres scientifiques. »[17]

Ce n’est pas une exagération. Ces praticiens de la pseudo-science contrefaite de Satan sont les prêtres d’un système de croyances qui interdit l’acceptation du système de croyance fondé sur la Bible. Qu’ils soient ou non conscients de leur rôle, leur « profession » est un Ordre Religieux. Il exige de ses prêtres qu’ils acceptent sans poser de question le principe fondamental que la Terre est un insignifiant accident qui orbite autour du soleil. Tout initié à ce sacerdoce doit dénoncer comme notion « impensable » une Terre qui ne tourne pas.

Voilà donc le premier commandement de l’Ordre : « Tu n’auras pas d’autre Dieu que nous, les “scientifiques”. Si le Dieu de la Bible te dit qu’Il a créé une Terre qui ne peut être remuée, tu ne dois pas le croire, mais croire à ce que nous disons ! Tu n’auras pas cet autre Dieu devant nous ! Si le Dieu de la Bible te dit qu’Il a créé Adam et Ève et toute autre vie pour qu’ils se reproduisent selon leur espèce, tu ne dois pas le croire, mais croire à ce que nous te disons, savoir, que les mutations et la sélection naturelle au cours de centaines de millions d’années produisit toutes les plantes, tous les animaux et la vie humaine qui existe et a existé. Puis, bien entendu, si ton Dieu te dit qu’Il a envoyé Son Fils unique, né d’une vierge, crucifié, ressuscité et préparant un Royaume éternel pour ceux qui aiment la Vérité, tu ne dois pas le croire ! Tu dois plutôt croire à ce que nous te disons, c’est-à-dire que la vie est une expérience accidentelle et sans signification qui se termine dans la tombe, et qu’il n’y a pas de Dieu avec un plan incluant Jésus et tout le reste. »

Nous avons donc ici deux Ordres Religieux. Et nous n’avons pas à nous poser la question à savoir lequel contrôle les centres d’éducation (i.e., d’endoctrinement) du monde, de la maternelle au doctorat ! Mais voici un fait plus significatif encore. L’autre Ordre Religieux, c’est-à-dire, les Églises chrétiennes, ceux dont la Bible est la seule raison de leur existence, est cet Ordre qui a renié la source de Vérité et s’aligne entièrement avec le « sacerdoce scientifique » et sa doctrine clé, l’héliocentrisme destructeur de la Bible. Il a également renié ses racines dans une proportion d’au moins 90 pour cent de ses églises en ce qui a trait à l’autre doctrine destructrice de la Bible, i.e., l’évolutionnisme du « sacerdoce scientifique ».

Voilà ce qui est arrivé. Et que reste-t-il, si ce n’est un Jésus sans la Bible, une sorte de bon gars parlant d’une utopie terrestre, une bonne personne religieuse sur un pied d’égalité avec Bouddha, Mahomet, Zoroastre et autres ? Oublié, le Jésus de la Bible, à Qui Dieu a donné toute autorité et tout pouvoir sur la Terre comme au Ciel, Qui détruira les œuvres de Satan, Qui est le Fils unique de Dieu (Matthieu 28:18). Ce Jésus-là est oublié. C’est ce qu’exige le « sacerdoce scientifique ». « Nous avons détruit le fondement de la croyance en ce Jésus-là, la Bible elle-même, » s’écrie le sacerdoce en toute confiance. Peu importe, voici, en relation avec tout ceci, quelques questions à votre intention, questions qui sollicitent des réponses logiques.

D’après vous, qu’est-ce qui est le plus logique :

A) Des tiges mathématiquement conçues qui raccourcissent et disparaissent à une vitesse croissante ?

OU

B) De vraies tiges qui ne sont pas affectées par la vitesse ?

____________________________________________________________________________

A) Des stations ferroviaires qui bougent ?

OU

B) Des trains qui bougent ?

____________________________________________________________________________

A) Des jumeaux qui sont tous les deux plus vieux et plus jeunes que l’autre après que l’un eut fait un voyage spatial mathématique ?

 OU

B) Deux jumeaux qui demeurent du même âge peu importe ce qui arrive ?

____________________________________________________________________________

A) Des horloges qui fonctionnent plus lentement et, en même temps, plus vite que l’autre ?

 OU

B) Des horloges qui donnent simultanément la même heure, si elles sont préalablement synchronisées avant que quelqu’un fasse un voyage spatial mathématique ?

____________________________________________________________________________

A) Que la matière explosa et produisit le soleil, la lune, les étoiles, ainsi que vous et moi et les arbres ?

 OU

B) Que tout cet ordre infini, cette précision et cet inéluctable design exigent, non seulement un simple Designer, mais un Designer omnipotent, omniscient et omniprésent ?

____________________________________________________________________________

A) Qu’un tel Designer n’avait aucun Plan, aucun Dessein, aucun Motif menant à ce Design extraordinaire ?

 OU

B) Que l’attention méticuleuse portée à un éventail incroyable de détails dans tout le design mène à un Designer ayant un Plan et un Dessein ?

____________________________________________________________________________

A) Qu’un tel Designer résolu eut gardé l’humanité — Sa création suprême — dans le noir quant à Ses Plans concernant la Terre ainsi que les nouveaux cieux et la nouvelle Terre éternels qu’Il a également conçus ?

 OU

B) Que le Designer résolu eut consigné Ses Plans dans une forme écrite expliquant tous les détails pour tous ceux qui Le rechercheraient diligemment, ainsi que Ses voies ?

____________________________________________________________________________

A) Qu’ayant compilé ce contrat écrit passé avec ceux qu’Il a dit avoir créés à Son image, Il aurait permis à des copistes, à des traducteurs et à des espions de le tordre si gravement que nous ne pouvons plus en connaître le message ?

 OU

B) Qu’Il l’a gardé si pur que toutes Ses Vérités sont intactes et peuvent être séparées des enseignements de contrefaçon et des traditions par un effort diligent et conduit par le Saint-Esprit ?

____________________________________________________________________________

A) Que l’homme peut volontairement choisir certaines Vérités et en rejeter d’autres du Livre de Dieu et avoir néanmoins droit à la récompense de la vie éternelle dans le Royaume ?

 OU

B) Que personne préférant les mensonges à la Vérité ne peut entrer dans le Royaume ?

____________________________________________________________________________

A) Que la « science » a prouvé que le Livre de Dieu avait tort sur la question du géocentrisme, la création et le déluge de Noé et que, par conséquent, Il n’est pas fiable en ce qui a trait à Jésus et le reste du Plan ?

 OU

B) Que la « science » ne possède pas la moindre preuve irréfutable démontrant que la Terre tourne, ni que l’évolution soit arrivée, et toute déclaration du contraire n’est que mensonge sorti de ses livres religieux destinés, par le père du mensonge, à miner le Livre de Dieu ?

____________________________________________________________________________

A) Que Dieu n’exécutera pas exactement Son Plan tel que décrit dans Son Livre ?

 OU

B) Que, comme Il l’a dit, « un seul Iota, ou un seul trait de lettre ne passera point » ?

____________________________________________________________________________

A) Qu’Il ne détruira pas l’œuvre du Diable, comme Il l’a écrit, et certainement pas ces deux œuvres puissantes que sont l’héliocentrisme et l’évolutionnisme ?

 OU

B) Qu’elles seront les premières à tomber parce que c’est sur elles que reposent toute la confiance moderne rebelle de l’homme en lui-même et tout son raisonnement cherchant à rejeter le Plan de Dieu pour y substituer le sien ?

Le test est un peu truqué… toutes les bonnes réponses étant B. Si vous avez un seul A, vous avez sans doute un petit problème de logique.

 

EN BAS DE LA CHEMINÉE

Réfléchissez à la navigation des avions bombardiers partant d’Angleterre, pendant la Deuxième Guerre Mondiale, pour se rendre vers leurs cibles de l’Europe nazie, même jusqu’en Allemagne. Disons que la latitude au niveau de la base des avions bombardiers, en Angleterre, est de 52º Nord et que la latitude de la cible est de 49º Nord. Environ 69 milles [110,4 km] séparent deux degrés. Ainsi, l’avion bombardier se rend à 210 milles [336 km] au sud. Maintenant, rappelez-vous que la Terre est supposée tourner à plus de 1 000 MPH [1 600 km/h] à l’Équateur qui est à 0º de latitude et fait 25 000 milles [40 000 km] de circonférence à partir de n’importe quel point de départ.

Les deux pôles sont à 90º de latitude de l’Équateur. À mi-chemin entre le Pôle nord et l’Équateur, c’est le 45º de latitude. Mais, si nous décollons à partir de cette latitude-ci et faisons le tour de la Terre en suivant le 45º de latitude, nous découvrons qu’il nous faut parcourir environ 17 700 milles [28 320 km] pour revenir à notre point de départ. Cela est bien clair, j’espère. La distance devient plus courte à mesure que l’on approche du pôle. Et, si la distance est plus courte, qu’en est-il de la vitesse qu’il faut pour faire le tour en une journée de vingt-quatre heures ? Vous devrez ralentir, sinon vous arriverez trop tôt.

Donc, au 45º de latitude, notre vitesse descend à 735 MPH [1 176 km/h]. Ainsi, si la vitesse supposée au niveau de l’Équateur est de 1 040 MPH [1 164 km/h] pour couvrir 25 000 milles [40 000 km] en 24 heures, par conséquent, à 45º de latitude, il faudra aller à 735 MPH [1 176 km/h] pour parcourir 17 700 milles [28 320 km] en 24 heures. Plus le degré de latitude au nord ou au sud de l’Équateur est éloigné de celui-ci, plus la distance est courte et la vitesse est moindre (d’environ 12 MPH [19,2 km/h] en moyenne) pour quelqu’un qui veut parcourir cette latitude en vingt-quatre heures.

Nous sommes sur le point de connaître une autre raison pourquoi la Terre ne peut pas bouger ! Donc, la base de l’avion bombardier se situe au 52º de latitude et, à partir de l’endroit où elle se situe, à midi, un jour donné, la Terre devra révolutionner exactement une fois jusqu’au midi du jour suivant pour que, selon le système copernicien, la base se retrouve exactement au même endroit. Et, puisque le 52º est plus près du Pôle de 7º que le 45º placé à mi-chemin, la Terre en-dessous de la base et les installations de la base n’auront qu’à voyager à 735 MPH [1 176 km/h] moins environ 85 MPH [136 km/h] ou 650 MPH [1 040 km/h] pour faire un tour complet en 24 heures. Et la cible étant à une latitude de 3º plus près de l’Équateur aura à voyager à une vitesse 35 MPH [56 km/h] supérieure à la base de l’avion bombardier.

Or, le navigateur du bombardier dresse son itinéraire à partir d’une carte aussi immobile au sommet qu’au bas ou que dans les côtés, et il calcule la distance et la vitesse en disant au technicien bombardier qu’ils seront au-dessus de la cible, disons, à 13h30 sans s’arrêter pour réfléchir à savoir si, après deux heures de vol, sa cible aura voyagé vers l’est à peu près trente-deux kilomètres plus rapidement que la base de l’avion bombardier. Maintenant, supposons que le technicien bombardier est jeune et plutôt effronté. Il dit au pilote de se maintenir à 30 000 pieds [9 146 m] d’altitude et qu’avec son fidèle viseur, il va lâcher une pièce de 2 000 livres [906 kg] directement dans la plus grosse cheminée de la région ciblée.

À 13h30, ils sont exactement au-dessus de la cible, comme le prédirent les calculs fondés sur une carte qui ne bouge pas et, effectivement, le technicien bombardier regarde au-travers de son fidèle viseur situé dans l’avion qui file à 240 MPH [384 km/h] et repère sa cheminée ! Celle-ci ne semble pas se déplacer à l’est sur une Terre en rotation à deux fois la vitesse de l’avion, mais semble plutôt immobile. Il positionne le réticule du viseur sur la cheminée et lâche quelques bombes. Il regarde et, en effet, une d’entre elles s’enfonce dans la cheminée et les autres frappent les bâtiments alentours. Mission accomplie. Le pilote fait demi-tour et retourne au bercail, inconscient de la soi-disant vitesse de la Terre changeant continuellement sous son avion. L’avion file plein nord en survolant les latitudes toujours plus lentes et atterrit à la base en plein centre de la piste. Trente-six heures plus tard, ils refont le même manège sur une cible située trois heures plus loin, dans les ténèbres totales, et il est démontré qu’ils frappent encore leur cible sans la manquer de 20 ou 30 milles [32 à 48 km] et ce, pour une seule et unique raison : parce qu’ils utilisaient pour leur navigation une carte fondée sur une Terre immobile.

Comme ces exemples le démontrent de manière évidente et inéluctable, de même que littéralement des centaines de milliers et peut-être des millions d’autres exemples de vols d’avions dans toutes les directions, avant et après notre illustration, la seule façon au monde qu’un navigateur puisse faire son travail est de procéder comme si la Terre est totalement immobile.

Mais alors, quelle est l’explication que le système copernicien fournit à cela ? Il dit que la Terre possède une « enveloppe atmosphérique » qui tourne avec elle… C’est là que la cheminée entre en jeu ! Nous allons nous débarrasser dès maintenant et une fois pour toute de ce non-sens d’une « enveloppe d’air baladeuse » et nous allons prouver que la Terre ne tourne pas !

Revenons à notre technicien bombardier ayant repéré la cheminée du haut de ses 30 000 pieds [9 146 m] d’altitude. Qu’il en fut conscient ou pas, ce jeune homme comptait sur l’attraction gravitationnelle pour attirer les bombes de l’avion vers les cibles. La vitesse de l’avion donna aux bombes une légère poussée vers l’avant laquelle est calibrée sur l’angle du viseur, mais elles se redressent très rapidement et tombent à la verticale comme si elles avaient été lâchées à partir d’un hélicoptère en suspension ou d’un ballon.

Donc, pendant 20 000 pieds [6 097m] environ, la seule force qui agisse sur les pièces de 2 000 livres [906 kg] est la gravité. Et ces bombes tombent bien droit à bonne vitesse et nous savons ce qui en est la cause : la gravité. Or, remarquez bien, SI la Terre tourne sur un axe, ces bombes se dirigent également en direction est à près de sept cents milles à l’heure [1 120 km/h] pendant qu’elles tombent !

Si elles avaient été lâchées sur une cible située sur l’Équateur — disons Quito — elles se dirigeraient alors vers l’est à mille quarante milles à l’heure [1 664 km/h] pendant qu’elles tomberaient verticalement attirées par la force de gravité. Cela semble vraiment étrange ! Si la Terre tourne sur un axe, ce devrait être exact. Aussi insensé que ça puisse être, ce devrait être comme ça. Or, les questions auxquelles personne ne peut répondre sont les suivantes : Quelle est le nom de la « force » qui peut tirer ou pousser une bombe de 2 000 livres [906 kg] toujours vers l’est au travers de l’enveloppe de l’air à 1 000 MPH [1 600 km/h] ou encore 700 MPH [1 120 km/h], selon la latitude, pendant que ces mêmes bombes tombent verticalement à plus de 200 MPH [320 km/h] sous l’action d’une force réelle et indéniable que l’on appelle la gravité ? Quelle est cette mystérieuse « force » que personne n’a jamais nommée ou vue en opération (excepté par les mathématiques ou sur un tableau noir !) ? Comment l’appelle-t-on ? Pourquoi cette « force » n’agit-elle que vers l’est et non vers un autre sens du compas ?! Quel est le mécanisme infiniment précis qui régit cette curieuse « force » sans nom pour qu’elle puisse pousser vers l’est une bombe de 2 000 livres [906 kg] dirigée vers une cheminée et ce, à n’importe quel degré de latitude, de l’Équateur aux Pôles et ajuster cette poussée transversale aux vitesses variant de 1 040 MPH à 0 MPH [1 664 km/h à 0 km/h] ??

Quelle est cette merveilleuse « force » obéissante si incroyablement puissante, tellement juste et précise, si bien ancrée dans sa direction orientale, qu’elle peut mouvoir ces bombes transversalement dans les airs plus vite que ne peut les attirer l’attraction vers le bas, entre 0º N et 80º N de latitude, puis de là à la latitude 90º les pousser de côté dans les airs plus lentement que la gravité ne les tire vers le bas ? Quelle est l’énigme innomée de cette « force » qui transporte 2 000 livres [906 kg] de bombes par le côté à une vitesse allant jusqu’à 1 040 MPH [1 664 km/h] à travers et entourées d’un air qui n’a pratiquement pas de poids, de volume, de densité ou de masse, par comparaison, et qui vont pourtant à la même vitesse, conduites et activées par cette « force » vraiment mystérieuse qui doit aussi régulariser et équilibrer la vélocité transversale des bombes très rapidement à chaque pouce d’altitude qu’elles tombent puisque sa vitesse en direction est se détermine aussi par l’altitude ? Quel est le nom de cette foutue « force » impossible et inexistante absolument nécessaire à la folie d’une Terre-qui-tourne ?

C’est Napoléon, croit-on, qui a dit que l’homme serait prêt à croire n’importe quoi afin de se garder de croire ce que dit la Bible. Regardons maintenant quelques « faits » héliocentriques à propos de la vitesse de la Terre…

VITESSES — QUATRE AU PLANCHER

Dans le système copernicien, la Terre se déplace dans quatre directions à quatre vitesses différentes, tout le temps. En réalité, la théorie héliocentrique exige qu’au moins deux de ces vitesses impliquent un constant ralentissement ou une accélération. Plus étrange que la fiction, il n’y a aucune preuve pour soutenir cela et c’est logiquement impossible. Nous avons déjà vu quelques références à ces vitesses sous des entêtes antérieures. Nous voulons maintenant examiner ce qu’il en est réellement et jusqu’à quel point ces vitesses sont ridicules.

PREMIÈRE VITESSE

(L’hypothétique vitesse de rotation )

Tous les livres traitant de ce sujet feront, comme l’exemple suivant, référence à ceci :

« …la vitesse de la rotation de la Terre est d’environ 1 000 milles à l’heure [1 600km/h] à l’Équateur… »[18]

Il est facile de savoir comment l’on détermine cette vitesse, car il ne peut y avoir d’autre réponse puisque la circonférence de la Terre autour de l’équateur est de 25 000 milles [40 000 km] et que la longueur d’une journée complète est de 24 heures. Pour que la Terre fasse une révolution complète en 24 heures, dans le système héliocentrique, la vitesse doit être d’un peu plus que 1 000 MPH pour couvrir les 25 000 milles. En fait, le calcul donne 1 040 MPH [1 664 km/h] ou 17 milles à la minute [27,2 km/m] ou, si vous préférez, .28 milles à la seconde [.45 km/s]. Ou, si vous avez un meilleur sentiment de la vitesse en parlant de pieds [ou mètres], pensez à 1 478 pieds à la seconde [45 m/s].

Rappelez-vous que c’est à cette vitesse que la Terre doit tournicoter à chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque jour, selon l’opinion héliocentrique. (La Bible, elle, dit que la Terre tourne à zéro MPH [0 km/h]). Examinons un peu plus cette question de vitesse, cette fois en rapport avec le supposé mouvement de la Terre autour du soleil, une fois par jour.

DEUXIÈME VITESSE

(L’hypothétique vitesse orbitale)

Encore une fois, nous pouvons dire que tous les livres traitant de ce sujet donneront la même réponse parce qu’il n’y a qu’une seule manière d’arriver au calcul. La distance entre la Terre et le soleil (bien qu’elle varie, nous dit-on, de 2 000 000 milles [3 200 000 km] durant l’année) s’établit à 93 000 000 milles [148 800 000 km]. C’est le rayon que l’on double pour obtenir le diamètre de l’orbite que l’on multiplie par 3,14 pour avoir la circonférence. Comme le confirmera votre calculatrice de poche, cette circonférence approche 585 000 000 milles [936 000 000 km]. Quel que soit le corps en mouvement (la Terre dans le système héliocentrique, le soleil dans le système géocentrique), il parcourt une orbite de 585 000 000 milles [936 000 000 km]. Pas besoin d’argumenter là-dessus. Par conséquent, employant le langage héliocentrique que l’on a enseigné au monde entier comme étant correct et scientifiquement éprouvé, Branley dit que :

« …la Terre se déplace très rapidement dans son mouvement autour du soleil : environ 18,5 milles à la seconde [29,6 km/s]… »[19]

Bon, eh bien , 18,5 milles sur un claquement de doigt, c’est plutôt rapido, n’est-ce pas ? Voyons voir… Ça nous fait 18,5 milles x 60 secondes, ce qui nous donne 1 110 milles à la minute [1 776 km/m]. Ça équivaut à New York/Miami en une minute (ou Paris/Casablanca). Ensuite, nous prenons ce 1 110 milles à la minute et le multiplions par 60 pour obtenir le nombre de milles à l’heure. Qu’avez-vous ? 66 600 MPH [106 560 km/h] ? Moi aussi.

Fumant, n’est-ce pas ? J’ai lu en quelque part qu’une balle de fusil voyage à 2 000 MPH [3 200 km/h]. Pensez-y un instant. Nous sommes ici sur une belle grosse sphère appelée Terre, censée tourner autour du soleil, en ce moment même, et tout le temps à plus de 66 000 MPH [105 600 km/h], ou à plus de 30 fois la vitesse d’une balle de fusil !

¡Es muy rapido ! Si. Donc, d’après l’idée héliocentrique, tout le monde sur Terre — qu’on ait ou pas sa ceinture de sécurité — va à plus de 1 040 MPH [1 664 km/h] dans un mouvement de rotation et, en même temps, poursuit une orbite gigantesque à plus de 66 600 MPH [106 560 km/h]. Superman, que l’on décrit comme celui « qui va plus vite qu’une balle de fusil », en pleine vitesse, ressemble à un Super Escargot à côté du moindre des Terriens, alors que nous le perdons dans la poussière à trente fois sa vitesse, jour et nuit.

Tenez vos jupes, mesdames, accrochez bien vos chapeaux, messieurs, car il y a plus…

TROISIÈME VITESSE

(L’hypothétique vitesse galactique)

L’écrivain Collins la détermine exactement pour nous :

« La Voie Lactée est une galaxie de type-S … Cette roue gigantesque tourne sur elle-même une fois tous les 225 millions d’années, à une vitesse équivalente à 776 000 km/h (486 000 MPH). »[20]

Sept cent soixante-seize mille kilomètres à l’heure ! Merci du peu ! Ensuite, notre gros Scientifique ajoute :

« Donc, non seulement notre Terre tourne-t-elle autour du soleil, mais, avec le soleil et toutes les autres étoiles, elle tourne aussi en rond autour du centre de notre galaxie. La dernière fois que nous nous sommes trouvés dans la même position, ce fut durant l’Ère carbonifère, avant que les dinosaures ne règnent sur le monde. Depuis que la Terre s’est refroidie pour prendre forme solide, il y a quelque 4 500 millions d’années, nous avons fait vingt fois le tour de la Voie Lactée… »[21]

L’astronome Hoyle conclura notre exposé de la troisième vitesse par cette citation où il écrit concernant :

« …la vitesse journalière de près d’un demi-million de milles à l’heure autour de la Galaxie. »[22]

1 000 MPH [1 600 km/h]. 66 600 MPH [106 560 km/h]. 500 000 MPH [800 000 km/h]. Étrange, n’est-ce pas ? Relevez le toit de votre convertible et vous serez tout dépeigné à partir de 30 km/h. Lorsque vous arrivez au bas d’une pente de montagne russe à près de 100 km/h, ça ne vous dit pas d’aller plus vite. Ou peut-être avez-vous déjà vu ce que des vents de 160 km/h peuvent faire dans un ouragan. Et ici, nous allons chaque seconde de chaque jour et de chaque nuit (selon ce que nous dit la « science ») plus vite que la vitesse du son, dans un sens, trente fois la vitesse d’une balle de fusil, dans un autre sens, et deux cent cinquante fois la vitesse d’une balle de fusil, dans un troisième sens, et ça ne fait même pas claquer votre faux-col ! Fascinant, n’est-ce pas, que nous devions faire partir le ventilateur pour nous éventer un peu lors d’une journée chaude et totalement calme quand pas une feuille ne bouge. Étonnant que les oiseaux vont ici et là, ainsi que les cerfs-volants, les avions ou les nuages. Tout à fait étonnant.

Vous savez, si les « scientistes » ne nous avaient pas dit autre chose, nous pourrions vraiment croire que la Terre est parfaitement immobile ! Cela vous démontre comment quelqu’un peut ne pas arriver à croire ce qu’il peut voir de ses propres yeux, entendre de ses propres oreilles et sentir avec tout son corps ! En outre, on nous dit qu’il y a encore une vitesse de plus qui n’a pas encore été mentionnée, et l’on ne peut pas non plus la détecter.

Il s’agit de la…

QUATRIÈME VITESSE

(L’hypothétique vitesse du Big Bang)

Qu’est-ce que c’est que ça ? Vous savez, c’est le gros « œuf cosmique », dit-on ; celui dans lequel étaient empaqueté toutes choses dans l’univers, il y a longtemps de ça : le soleil, la lune, les étoiles, vous et moi, les arbres, ce bon vieux Fido, le fer et l’or, les cochons et les grenouilles, les poissons et les pétunias, les images télé, le Coca-Cola, tout, quoi. Vous pigez ? Sans commentaire.

Ensuite, cet « œuf » se mit à subir une pression interne si forte que, n’y pouvant plus tenir, il creva… C’est-à-dire que ce machin explosa littéralement comme une gigantesque grenade… Et tous ces morceaux volèrent en éclats dans toutes les directions. Et les « scientistes » disent que tous ces éclats s’arrondirent et se mirent en orbite, mais que tout, y compris la Terre, s’éloigne encore de l’explosion de l’œuf à une vitesse hallucinante.

À quelle vitesse ? Qui sait ? Comment savoir la vitesse de ces éclats ? En tout cas, très rapidement. Mais ça n’a que peu d’importance parce que nous n’en ressentons aucun effet, comme nous ne sentons pas la première vitesse à 1 040 MPH [1 664 km/h], ou la deuxième vitesse à 66 600 MPH [106 560 km/h] ou la troisième vitesse à 500 000 MPH [800 000 km/h]. donc, admettons que la quatrième vitesse est de, disons, 2 000 MPH [3 200 km/h]. Pourquoi ? Nous savons qu’une balle de fusil file à 2 000 MPH et c’est un genre d’explosion qui fit partir la balle… Ainsi, nous avons une quatrième vitesse d’environ 2 000 MPH. Tiens, pourquoi ne pas l’insérer entre la première de 1 040 MPH et la deuxième de 66 600 MPH ? On fait reculer les deux autres et hop ! voilà l’travail !

Maintenant, si nous passions aux satellites artificiels… ?

____________________________________________________________________

[1] Hazelett et Turner, Le mythe d’Einstein, p. 290.

[2] Ibidem, pp. 21-22.

[3] Ibidem, p. 3.

[4] Dingle, Croisée des chemins, p. 17.

[5] Ibidem, p. 45.

[6] R. Hazelett et D. Turner, éd., Le mythe Einstein et les papiers d’Ives, Q. Arthur Lovejoy, Ronds carrés, (Old Greenwich, Conn., The Devin-Adair Co., Pub., 1979), p. 35.

[7] Ibidem, p. 36.

[8] Ibidem.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 38.

[11] Dingle, Croisée des chemins, pp. 138-139.

[12] Ibidem, p. 139.

[13] Ibidem.

[14] Ibidem, p. 140.

[15] Hazelette & Turner, Le mythe Einstein, p. 55

[16] Harald Nordenson, La relativité, le temps et la réalité, (George Allen ltée, Londres, 1969), p. 82.

[17] Hazelette, Mythe, p. 88.

[18] Branley, La lune, p. 17.

[19] Ibidem, p. 16.

[20] Williams Collins, L’espace, (William Collins & Sons, Ltée, Glasgow & Londres, 1979), p. 10.

[21] Ibidem.

[22] Hoyle, Frontières, p. 226.




D.147 – La Terre ne bouge pas – Partie 5-2

 

CINQUIÈME PARTIE

(2)

LES MARÉES

Personne ne se disputera à propos du fait qu’il y a une relation entre ce que fait la lune et ce que font les marées. Après tout, la Bible dit que la lune fut destinée à servir de « signe » à l’homme (ce qui inclut le phénomène des marées) par les « saisons » et en donnant aussi de la lumière.

Cependant, dire qu’il y a une relation ou une connexion entre la lune et les marées est une chose ; dire que la lune cause et contrôle les marées terrestres (comme on l’a enseigné à tout le monde) en est une autre.

Tout d’abord — puisque Dieu a dit que l’un de Ses buts, en faisant la lune et en lui commandant de fonctionner comme elle le fait, est précisément en vue d’aider l’homme à mesurer les marées, à planter, à moissonner, etc. — nous voyons que la relation est surnaturelle. Il y a des « signes » et ils ont toujours marché pour ceux qui savent les lire. Donc, il y a une relation ou une connexion entre le comportement de la lune et l’apport de connaissance utile et nécessaire à l’homme.

Ensuite — puisque la « science » dit pouvoir expliquer toutes choses de manière naturelle, sans Dieu, et qu’elle désigne toute explication surnaturelle comme étant des superstitions soutenues par des gens obscurcis — nous voyons que l’évidente connexion entre le comportement de la lune et certains phénomènes tels que les marées doivent être expliqués de façon naturelle par l’establishment scientifique.

Ainsi, Dieu donne Ses explications surnaturelles des marées et l’homme les rejette et nous arrive avec des interprétations purement naturalistes, c’est-à-dire, que l’attraction gravitationnelle de la lune (assistée de l’attraction solaire) cause les marées.

L’une de ces explications constitue la Vérité et l’autre un mensonge. Regardons si nous pouvons trouver laquelle est laquelle. Premièrement, relevons certains faits et voyons où cela nous mène logiquement. Par exemple, il y a ce fait d’une zone de gravité neutre entre la Terre et la lune. Je cite pour cela une lettre en provenance de la NASA et datée du 5 avril 1990 et qui aborde cette matière :

« …En directe ligne de la Terre à la lune, nous trouverions des effets gravitationnels égaux à approximativement 216 000 milles [345 600 km], étant donné une distance moyenne de 240 000 milles [384 000 km] entre les deux corps… »[1]

D’autres sources confirment ce fait logique. Les Illustrations XIV et XV sont tirées des bouquins de l’un des scientistes célèbres dans le domaine des fusées, Werner von Braun. Elles dépeignent cette zone neutre de gravité.

Illustration XIV

                                                             

Illustration XV   

Donc, tout ce qu’on nous décrit ici doit logiquement être vrai si les statistiques à propos de l’attraction gravitationnelle de la Terre et de la lune sont exactes. On dit que la gravité de la Terre est six fois plus élevée que celle de la lune, ou, dit autrement, la gravité de la lune est de 1/6 ou 17 pour cent par rapport à celle de la Terre.

En quelque part entre les deux corps, l’attraction de l’un prend le pas sur l’attraction de l’autre. À ce point précis (que la NASA dit être en moyenne à 216 000 milles [345 600 km] de la Terre et que von Braun confirme) il y a une zone neutre de gravité où l’attraction gravitationnelle de la Terre devient plus faible que l’attraction gravitationnelle de la lune et, à ce même point, l’attraction gravitationnelle de la lune devient plus faible que l’attraction gravitationnelle de la Terre.

Le concept de la gravité et tous les soi-disant faits et les supposées lois qui décrivent les champs gravitationnels de la Terre et de la lune exigent cette situation. Bon, gardez cela à l’esprit pendant que nous lisons ce que la « science » dit concernant les marées sur Terre.

Ce que dit la « science », c’est que l’attraction de la gravité lunaire s’étend au-delà de la zone de gravité neutre (qui ne pourrait attirer un ballon rempli de plumes, un cheval mort ou l’Astrodôme) et continue au-delà de 50 000, 100 000, 216 000 milles [80 000 km, 160 000 km, 345 600 km] et suce la bonne vieille Terre vers elle comme si c’était un ballon de caoutchouc ! Je sais que c’est incroyable ; je sais que c’est insensé, mais c’est ce que l’explication naturaliste (i.e., « scientifique ») exige de la lune. Lisez-le par vous-mêmes dans ces exemples (que l’on répète dans tous les volumes sur le sujet) :

« Aussi étrange que cela puisse paraître, la Terre que nous croyons normalement être un corps solide est aussi affecté par la lune, ce qui provoque une marée. La masse terrestre est élastique et se soulève et s’affaisse réellement d’environ 4½ pouces [11,4 cm]. Nous ne sentons pas ces marées terrestres (…), mais elles ont lieu. »[2]
Dans son livre L’effet lunaire, Lieber dit :

« …l’attraction lunaire déforme la Terre comme si c’était un ballon de caoutchouc. Le continent Nord-américain peut se soulever jusqu’à six pouces [15 cm] lorsque la lune est au-dessus. »[3]

Le célèbre écrivain « scientifique », Asimov, a écrit :

« …la Terre, pour ainsi dire, s’étire en direction de la lune. La Terre solide ne s’étire pas de beaucoup, toutefois (seulement de neuf pouces [22,7 cm] de chaque côté), et seules des mesures délicates peuvent démontrer cet étirement. »[4]

Il mentait à propos des « mesures délicates », évidemment. Aucune mesure ne démontre cela (ni ce que disent les autres) ou ne pourrait le montrer. Les décorations mathématiques dérivant ou supportant de ces folles hypothèses peuvent montrer un étirement de 9” [22,7 cm] (deux fois plus que ce que vient de dire l’autre gars), mais aucune mesure n’a ou ne peut le montrer. Dans un bouquin « scientifique » pour enfants, nous lisons :

« Or, le sol terrestre ne bouge pas facilement, mais les eaux oui. Les eaux du côté terrestre le plus près de la lune s’amoncellent dans un « renflement », provoquant la marée haute. Mais en même temps, il y a une marée haute de l’autre côté de la Terre. D’après vous, quelle en est la raison ? Voici la réponse. Pendant que la gravité lunaire attire l’eau plus près d’elle un peu au-delà de la Terre, elle attire aussi toute la Terre un peu en dessous des eaux océaniques du côté le plus éloigné, y incitant une seconde haute marée. »[5]

Dans La lune : satellite naturel de la Terre, l’auteur Bradley dit la même chose en expliquant son diagramme sur le phénomène de la marée :

« …l’océan E [le plus éloigné de la lune], parce qu’il est beaucoup plus loin, n’est pas attiré vers la lune autant que le sol ferme ; la Terre est soutirée de l’eau ; et l’eau est, par conséquent, plus profonde durant cette partie du cycle des marées. »[6]

Bradley s’enfonce ensuite dans des chiffres qui sortent du mythe auquel il croit, chiffres si contradictoires que c’en serait comique si le monde n’était pas hypnotisé par cette séduction :

« La force lunaire qui soulève les marées est vraiment très faible comparée à la force de la gravité. La force lunaire de soulèvement des marées est environ le 1/9 000 000 de celle de la gravité terrestre… »[7]

Wow ! Un neuf millionième ! Voyons voir ; cela veut dire que l’attraction de la Terre vers son propre centre à l’endroit de sa propre croûte, ses océans et ses mers est neuf millions de fois plus puissante que l’attraction de la lune sur les même items, n’est-ce pas ? Neuf millions contre un ! Héï ! N’est-il pas suprêmement étonnant que neuf millions de mulets-vapeurs puissent tirer quelque chose dans un sens et qu’un seul mulet-vapeur puisse surmonter tout ça à chaque heure de chaque jour, étirer la Terre et faire en sorte que des zillions de mètres cubes d’eau changent de place partout ! Oui, assez étonnant, surtout lorsque cet unique mulet-vapeur s’arrête à 216 000 milles [345 600 km] dans la zone de gravité neutre ! Mamma mia !

Eh bien, il faudrait un bouquin entier pour entrer dans les théories insensées qui reposent sur l’idée centrale que la gravité lunaire étend ses doigts fantômes en dehors de sa cour, traverse les 216 000 milles [345 600 km] de la gravité terrestre et déforme comme de la pâte à pain un corps qui possède 81 fois sa propre masse et 50 fois son volume.[8] Et si l’on imaginait, maintenant, par le même principe, ce que devrait faire l’attraction terrestre sur le globe caoutchouteux de la lune ! Hein ? Ce devrait être un effet 6 fois supérieur à ce que l’on croit que la lune exerce sur la Terre, non ? Vous imaginez la déformation ? Comment ne pourrions-nous pas nous en apercevoir ?

Ce non-sens est, en tout ou en partie, la niaiserie de « l’entraînement des marées » pondue par le fils de Charles Darwin, Sir George Darwin. Ce concept dit que le mouvement des marées a causé un frottement à l’encontre de la rotation de la Terre, ce qui l’a fait ralentir d’environ 1/1000 de seconde par siècle (!) depuis 5 milliards d’années.[9] Un autre auteur traitant du même sujet en arrive à 14 secondes de ralentissement par siècle. En tous les cas, Sir George débuta son calcul à partir de l’époque hypothétique où la Terre faisait un tour sur elle-même à toutes les cinq heures et que la lune était si proche qu’on aurait pu lui botter le train. Toutefois, le frottement répété des marées l’aurait ralenti au cours des milliards d’années pour l’amener à tourner toutes les 24 heures à une vitesse de 1 034 MPH [1 654,4 km/h] et que, d’une manière ou d’une autre, la lune recule à sa distance actuelle. George ne s’arrêta pas là, mais s’attendit à ce que, dans le futur…

« …après des milliards d’années, la Terre aura besoin de 47 jours pour effectuer une rotation et la lune fera le tour de la Terre en 47 jours. »[10]

Pour avoir conçu ce « concept » (ni plus ni moins tordu et non-scientifique que le « concept » évolutionniste de son pôpa Charles), George est intronisé au Temple de la Renommée des Ligues Mineures dans n’importe quel livre que vous ouvrez sur le sujet et il a été adoubé « Sir » par dessus le marché. On se demande qui est en charge du système mondial de reconnaissance et du reste, n’est-ce pas ? (Bien sûr, la Bible dit qu’il est permis à Satan le Séducteur d’être le dieu de ce monde avant d’en être chassé pour toujours. Si c’est vrai — et il n’y a aucune raison d’en douter — il est parfaitement compréhensible que les individus qui mettent les séductions de Satan de l’avant dans le monde soient devenus des figures importantes dans tous les aspects du système mondial.)

Puis, il y a la partie de cette imbécillité de « gravitation-qui-cause-les-marées » qui introduit l’effet gravitationnel du soleil. Ça nous raconte comment la gravité du soleil assiste et contrebalance en même temps l’attraction lunaire pour produire les marées d’équinoxe et les marées des mortes-eaux distantes d’une semaine. Le même principe s’applique. Et il y a ensuite l’effet supposé de la gravité lunaire sur l’atmosphère terrestre… Et ainsi de suite. Quand je vous dis qu’il faudrait tout un bouquin !

Néanmoins, il n’a pas échappé à l’attention du lecteur, qui a eu la patience de lire jusqu’ici, que les vastes éons de temps, exigés pour que se répande toute cette bouffonnerie cosmique remplissent, comme une main dans son gant, les besoins de l’autre grand mythe de l’histoire moderne qu’est l’évolutionnisme. Le temps est le grand héros de ces deux complots ! Les deux ont un même auteur. Un même futur est réservé aux deux, c’est-à-dire, la dénonciation et la destruction par la Vérité de Dieu dans la Chute prochaine de Babylone. Nous en parlerons davantage plus loin.

Mais pour être sûr que l’on comprenne bien que tout ce concept d’étirement de la Terre causant les marées fait nécessairement partie intégrante de la « sagesse » et la « connaissance » naturaliste, humaniste et héliocentrique regardant les marées, examinons un autre exemple. Croyez-le ou non, ce joyau se trouve dans le magazine des ornithologues Audubon, de septembre 1989. Il s’agit d’un essai intitulé Attraction de la lune. L’auteur, Steinhart, y insère la « sagesse » conventionnelle concernant les marées d’une manière qui en dit long sur la profonde pénétration du mythe :

« Il y avait beaucoup de raisons pour que les anciens adorent la lune. La lune exerce une profonde influence sur la Terre. Lorsqu’elle passe au-dessus, sa force gravitationnelle attire un renflement d’eau océanique et provoque les marées. Quand elle s’enligne avec le soleil ou qu’elle est à son opposé — lors des nouvelles ou des pleines lunes — les marées sont plus hautes. Elle provoque même un renflement du sol quand elle passe. Moscou s’élève de 20 pouces [48 cm] deux fois par jour. Et, par moments, l’Empire State Building est soixante-trois pieds [19,3 m] plus près de la Tour Eiffel. Parce qu’elle tire plus fort sur tout ce qui est plus près, elle attire le sol plus qu’elle n’attire l’eau du côté éloigné de la Terre. Il y a donc aussi un renflement d’eau de l’autre côté du globe — une deuxième marée haute quotidienne. »[11]

Bon. Assez d’exemples. En termes peu compliqués, à l’intérieur de l’endoctrinement mondial dans l’héliocentrisme, il faut qu’il y ait un mécanisme expliquant le mouvement des corps célestes, ce qui les garde en place, etc.. Cette explication, ou ce mécanisme, on l’appelle « La Loi de la Gravitation Universelle ». On en a crédité Newton, mais c’est Kepler qui en trouva la première formule, comme nous l’avons vu. Cette « Loi de la Gravité Universelle » est enseignée et crue par tous sans exception, mais cela demeure néanmoins un concept absolument insensé qui viole et contredit son principe magnétique essentiel chaque seconde de chaque jour, année après année.

Même si, momentanément, l’on pouvait engager un cerveau qui puisse concevoir le sensible équilibre entre les forces gravitationnelles, disons, de la Terre et de la lune, un équilibre qui serait atteint par la distance la plus précise, exacte et invariable possible entre deux corps, alors ce même cerveau deviendrait tout ahuri lorsqu’il serait confronté au fait que pareille distance stable n’existe nulle part entre ces deux corps (ni les autres, d’ailleurs !). En effet, la réalité indéniable, c’est que la distance entre la lune et la Terre varie régulièrement de plus de 31 000 milles [49 600 km] ! Lorsque la lune s’approche de plus en plus près de la Terre, elle subit l’attraction terrestre de plus en plus fort. Comment peut-elle donc alors résister à cette attraction et la combattre ? Par contre, lorsqu’elle s’éloigne à son apogée et qu’elle s’échappe de plus en plus de l’attraction de la Terre à une vitesse incroyable, comment peut-elle arrêter son éloignement et revenir ensuite ?

La gravité n’explique pas cela. Elle ne peut expliquer cela. La gravité n’explique pas les marées. Elle ne peut pas l’expliquer. C’est la même chose pour l’orbite annuelle supposée de la Terre autour du soleil. Le simple fait est, qu’à certaines époques de l’année, nous sommes plus près de deux millions de milles [3 200 000 km] du soleil qu’à d’autres époques de l’année.

L’explication de la gravitation pour démontrer pourquoi les corps célestes réagissent comme ils le font ne contient aucune preuve scientifique. C’est un non-sens de A à Z, une contradiction, une notion illogique et impossible perpétrée envers le monde par vous-savez-qui afin de discréditer la Bible.

En fait, la gravitation universelle est une hypothèse dépourvue de sens et stupide, exactement comme le mécanisme de « sélection naturelle » de Darwin est aujourd’hui reconnu comme une hypothèse insensée et idiote, incapable d’expliquer l’évolutionnisme. Ces deux folles hypothèses ont le même être pour auteur, Satan le Séducteur. Elles ont toutes deux le même but : miner la crédibilité des Écritures. Elles partageront le même destin : la dénonciation en tant que mensonges auxquels ne peuvent adhérer que ceux qui n’ont pas reçu l’amour de la vérité (2 Thessaloniciens 2:10), ceux qui adoptent de manière « volontaire » ces mensonges, même s’ils connaissent mieux (2 Pierre 3:5) ; bref, par ceux dont le dieu réel est le père du mensonge (Jean 8:44).

LES ÉCLIPSES

Tout le monde a entendu parler des éclipses. À peu près tout le monde en a vu une sinon plusieurs. Il y en a deux sortes : l’éclipse solaire (soleil) et l’éclipse lunaire (lune). On les explique comme ceci :

« Le nombre maximum d’éclipses est de sept par année — cinq solaires et deux lunaires, ou quatre solaires et trois lunaires. Le minimum est de deux éclipses, toutes les deux solaires. »[12]

Lorsque la lune bouche le soleil, il s’agit d’une éclipse solaire : la lumière du soleil est éclipsée. Quand c’est la Terre qui bloque la lune, il s’agit d’une éclipse lunaire : la Terre éclipse la lumière solaire apparaissant sur la lune. Éclipse veut simplement dire : obstruction de la lumière d’un corps céleste par un autre.

Bon. Maintenant, regardez une copie d’article de journal (Illustration XVI) provenant du Asheville N.C. Citizen du 30 mai 1984. (Des douzaines d’autres journaux rapportèrent la même chose, évidemment.)

Vous prendrez note que le reportage parle d’un événement futur. Il parle d’une éclipse devant survenir le jour suivant la parution de l’édition du journal. Il dit précisément où passera l’ombre et quand elle atteindra chaque localité de la carte. Est-ce que, le jour suivant, tout arriva comme l’avait dit le reportage ? Absolument. En plein dans le mille. Perfectemente. Mais comment tout cela fut-il calculé ?

Disons, pour commencer, que l’homme sait comment faire depuis les temps anciens. Ce n’est donc pas du nouveau. Évidemment, la technologie va bien plus loin, grâce aux faits tirés des films pris du phénomène, mais le calendrier des éclipses est calculé avec grande précision depuis de nombreux siècles.

Illustration XVI

Oui… mais comment calcule-t-on une éclipse ? Allons voir quelques éclaircissements dans l’Encyclopédie Britannica. Arrivés à la partie que nous recherchons, nous trouvons l’explication suivante, sous l’entête Prédiction et calcul des éclipses solaires et lunaires :

« Le problème se subdivise en deux parties. Le premier est de trouver quand arrive une éclipse ; l’autre est de déterminer quand et où elle sera visible. »[13]

Or, remarquez ce qui suit avec attention :

« À cette fin, IL EST COMMODE DE CONSIDÉRER D’ABORD LA TERRE COMME ÉTANT FIXE et supposer que l’observateur regarde à partir de son centre… »[14] (emphase ajoutée)

Cela signifie-t-il que tous les calculs précis et les statistiques exactes pour savoir où se déplace l’ombre pendant une éclipse sont effectués sur la base d’une Terre immobile, totalement stationnaire, i.e., « fixe » ?? C’est exactement ce que ça dit !

Une minute… Si toutes ces statistiques sont basées en fonction d’une Terre immobile et qu’elles s’avèrent toutes justes, cela ne prouve-t-il pas que la Terre ne bouge pas ? Car, enfin, l’ombre ne peut pas aller dans le même sens si la Terre tourne à plus de 1 000 MPH [1 600 km/h] que si elle est immobile !

Cependant, des scientistes aveugles vous dirons que cela n’a aucune importance, que tout est relatif à l’endroit d’où vous observez et toutes ces âneries. Ils vous ferons remarquer que la citation de l’Encyclopédie dit « …il est commode… » d’employer une Terre fixe pour obtenir les bons résultats, mais que les mêmes résultats seraient atteints en se basant sur une Terre en rotation, etc.. Mais nous pouvons constater la vérité au cœur de l’affaire : c’est-à-dire que nous pouvons vraiment PROUVER que la Terre ne tourne pas à partir de cette simple illustration, à condition d’oublier notre endoctrinement, refuser de bouger sur les faits et défendre que toute hypothèse non-soutenue contredise les faits. D’accord ?

Fait numéro un : L’ombre d’une éclipse solaire va dans une certaine direction. Fait numéro deux : Cette direction est prévisible avec précision avant que n’arrive l’éclipse. Fait numéro trois : Ces prévisions précises sont obtenues en commençant d’abord avec une Terre « fixe » (immobile). Fait numéro quatre : Les calculs obtenus et fondés sur une Terre fixe ne pourraient pas être obtenus correctement s’ils étaient appliqués à une Terre qui tourne à plus de 1 300 pieds/seconde [400 m/s] à l’Équateur. Ce n’est tout simplement pas possible ! Pourtant, on nous dit encore que ce qui est impossible arrive vraiment ! On nous dit que les calculs écliptiques qui sont basés et ne peuvent s’appliquer qu’à une Terre qui ne tourne pas fonctionnent exactement et précisément de la même façon avec une Terre qui tourne plus vite que la vitesse du son, dans un sens, 30 fois la vitesse d’une balle de fusil, dans une autre direction, et 250 fois la vitesse d’une balle de fusil dans une troisième direction !!

À tous ceux qui désirent la Vérité, Dieu, par Sa Parole, assure qu’Il n’est pas l’auteur de la confusion (1 Corinthiens 14:14), qu’Il nous a fait don d’un esprit de force, de charité et de prudence (2 Timothée 1:7). Il a dit qu’Il a suspendu la Terre sur le néant et qu’elle ne sera point ébranlée (Job 26:7 ; Psaume 93:1). Il a dit que le soleil fait le tour de la Terre chaque jour (Psaume 19:6) et qu’Il a stoppé le mouvement du soleil (pas celui de la Terre) en réponse à la prière de Josué (Josué 10:13).

Beaucoup de chrétiens disent, comme l’étiquette sur leur pare-choc : « Dieu l’a dit ; je le crois ; et ça règle le cas. » Le fait est que cela ne change rien si nous croyons ou non à quelque chose que Dieu a dite dans Sa Parole : c’est vrai quand même ! Mais si quelqu’un fait partie des 3 pour cent environ de la population mondiale qui croient que la Parole ne contient pas d’erreur, ils croiront donc que la Terre ne bouge pas parce que c’est écrit et non pas parce que d’autres y croient ou non. Et Dieu a établi la direction de l’ombre écliptique pour prouver l’immobilité de la Terre telle que stipulée dans Sa Parole !

Et, en passant, la direction que prend l’ombre des éclipses solaires est toujours l’est. Dans son livre, La lune, l’auteur Brenna confirme le fait :

« Les éclipses solaires surviennent lorsque la lune se positionne entre le soleil et la Terre (…) Ce cercle sombre [l’ombre] se déplace en direction est sur la surface de la Terre… »[15]

Combinez ce fait réel avec l’hypothèse de la supposée rotation de la Terre en direction est et n’importe qui pourra s’apercevoir bien vite que cette rotation ferait en sorte que l’ombre se dirigerait vers l’ouest et non vers l’est parce que la Terre se dégagerait toujours plus vite que ce que l’ombre peut se déplacer. En fait, CE PHÉNOMÈNE NOUS FOURNIT UNE DÉMONSTRATION VISUELLE DE L’ABSENCE D’EFFET CORIOLIS !!

A ce moment-ci, tout un chacun réalisera la nécessité de fonder les prédictions concernant la course de l’ombre sur une Terre « fixe » !! Par conséquent, en reprenant l’exemple d’une éclipse solaire (celui d’une éclipse annuelle prise dans le journal de 1984) ou tout autre exemple du genre, nous pouvons clairement constater ce qui arriverait vraiment si la Terre tournait pendant une éclipse : toutes les prédictions seraient toujours fausses !

En vérité, les prédictions basées sur une Terre immobile fonctionnent pour une seule raison, c’est-à-dire que la Terre EST fixe ! Point à la ligne et changeons de paragraphe !

De fait, les calculs qui disaient, dans notre exemple, que l’ombre se déplacerait de la Nouvelle-Orléans vers Washington, en passant par Atlanta, s’avérèrent le jour suivant. Les mêmes calculs auraient été faux si la Terre se déplacerait vraiment à 1 000 MPH [1 600km/h]. Tout au moins, c’est ce que nous voyons. Et s’il n’y avait rien eu d’autre d’établi ici ou ailleurs, ce serait toute la preuve dont nous aurions besoin pour prouver que la Terre ne bouge pas.

Mais mettons-y encore tout de même un peu d’emphase avant de passer à autre chose. Remarquez qu’une Terre en rotation aurait forcé l’ombre de l’éclipse solaire du 30 mai 1984 à se déplacer vers le nord-ouest, pas vers le nord-est ; de la Nouvelle-Orléans vers Denver, pas vers Washington ! Nous pouvons le constater en prenant fait que le temps pris par l’ombre pour couvrir la distance entre la Nouvelle-Orléans et Washington fut d’à peu près trois-quart d’heure. Rappelez-vous maintenant que le frauduleux copernicisme exige que la Terre tourne vers l’est. Ajoutez à cela la vitesse que l’on suppose à la rotation de la Terre à la latitude de Washington, soit environ 800 MPH [1 280 km/h]. Notez ensuite que trois quarts d’heure à 800 MPH donnent 600 milles [960 km]. (À la latitude de la Nouvelle-Orléans, la rotation aurait été de plus ou moins 900 MPH [1 440 km/h]). Ainsi donc, notons que, pendant ce temps, Washington se déplace vers l’est à 600 milles selon le concept mythique qu’on nous a enseigné à tous (et la Nouvelle-Orléans à 675 milles !). Par conséquent, après trois quarts d’heure, lorsque l’ombre touche Washington (comme elle l’a effectivement fait si l’on se fonde sur les calculs de prédictions d’une Terre fixe), Washington n’est plus là… c’est plutôt St-Louis !

Personne ne sortira de ça ! Les coperniciens ont essayé de se sortir de la plupart de leurs problèmes en répondant que l’atmosphère entier entourant la Terre est une « enveloppe » attachée qui tourne avec la Terre. Le mouvement des oiseaux, des avions, etc., s’expliquerait par cette « enveloppe » mouvante (tout insensé cela puisse-t-il être, lorsque considéré en regard des diverses vitesses et autres facteurs). Mais CES OMBRES D’ÉCLIPSES PROVIENNENT D’AU-DELÀ de cette « enveloppe » atmosphérique ! Ces ombres sont projetées comme des faisceaux de laser au travers de « l’enveloppe » pendant plus de trois heures. Le soleil et la lune font ce qu’ils font pendant trois heures et l’ombre « faisceau laser » indique la Terre pendant tout le temps que la lune passe devant le soleil. Aussitôt que le soleil et la lune commencent à se superposer dans le ciel, l’ombre, ou le « faisceau » frappe et atteint un endroit spécifique et prévisible sur la Terre. Le « faisceau » est lancé directement au travers de « l’enveloppe » atmosphérique et frappe, disons, la Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis. Cette ombre (ce « faisceau laser ») va se déplacer et aller en une direction donnée au-dessus de la sphère terrestre pendant le temps de l’éclipse parce que sa SOURCE change continuellement et se déplace !

C’est comme un pistolet laser sur un satellite se mouvant lentement, situé à un quart de million de milles [400 000km] et pointant son rayon sur la Nouvelle-Orléans. Vous voyez le portrait ? Maintenant, répondez à quelques questions : y a-t-il moyen que l’ombre, le faisceau laser, se fixe sur la Nouvelle-Orléans pendant toute la durée de l’éclipse ? Évidemment non. Pourquoi ? La source, le pistolet laser, est toujours en mouvement et le faisceau (l’ombre) qu’elle envoie ne peut demeurer au même endroit. OK, ça, au moins, c’est certain. Nous savons que la source bouge.

Or, on nous a enseigné depuis 400 ans que la cible, l’objet, la Terre bouge aussi, mais nous ne savons pas cela. Ce que nous sommes sûrs de savoir, c’est que la source, la lune, bouge. Bien. Maintenant, une autre question : Si la Nouvelle-Orléans voyage vers l’est pendant 2 700 milles [4 320 km] lors des trois heures que dure l’éclipse, tel que le rapporte le journal, est-ce que le « faisceau laser » va se déplacer sur les mêmes parties de la Terre que s’il parcourait un territoire où ni la Nouvelle-Orléans, ni aucun endroit ne bouge d’un pouce ?

Personne n’est assez idiot pour rater la réponse à cette question. La réponse est NON ! Bon. En voici une autre. Nous savons que des prédictions exactes nous ont dit, tout au long de l’histoire du monde jusqu’à aujourd’hui, quand et où ces ombres en « faisceau laser » commençaient et se terminaient durant une éclipse. Nous savons que les calculs qui ont servi à produire ces prédictions précises ont toujours été fondées sur une Terre immobile. Voici la question : est-ce que ces calculs seraient arrivés aux prédictions précises qu’ils ont produits si la Terre avait tourné ?

« Vous plaisantez ? Pas du tout ! » vous exclamerez-vous. En effet, il n’y a rien à changer, le cas est réglé. Des mathématiques loufoques et un tableau noir peuvent avoir été capables de « faire croire » que la Terre tourne, mais aucune somme de maths inventées, grognasses et tordues peuvent la faire tourner pendant une éclipse solaire !

Lors de la Deuxième Résurrection, nous alignerons Copernic, Kepler, Galilée, Einstein, Sagan et tous les autres devant leurs tableaux noirs et nous y ferons passer ce « faisceau laser » au-travers. Personne ne fait de prédictions d’éclipse en se fondant sur une Terre qui tourne et ce, pour une excellente raison : ça ne peut pas se faire !! Tous les calculs établis sur une Terre en mouvement seraient forcés de démontrer et faire reconnaître que la Nouvelle-Orléans s’est déplacée de 675 milles [1 080 km] vers l’est en 45 minutes et quelque 2 700 milles [4 320 km] vers l’est en trois heures. Il n’y a pas moyen de sortir de là. C’est une trappe sans issue ! Et il n’y a pas moyen de sortir du fait que la source du « faisceau laser » se déplace d’une manière précise et connue. Les coperniciens sont aussi attrapés par ce fait-là. Par conséquent, quand les calculs établis à partir des faits connus et inéluctables concernant la source du « faisceau laser », ou de l’ombre, sont agrafés aux « faits » qu’exige la théorie de la Terre-qui-tourne, en aucune façon l’ombre « faisceau laser » peut se déplacer comme elle se déplace selon les faits réels !

C’est le fin mot de l’histoire. Tout le monde doit être d’accord ! En effet, c’est un trappe de laquelle les coperniciens ne peuvent s’échapper. Dieu a fait de cette trappe une preuve ! C’est un des signes que Dieu a construits dans Sa création des corps célestes ! Il a attendu jusqu’à aujourd’hui pour révéler ce signe, un signe qui prouve que Sa Parole est la Vérité lorsqu’Il dit que la Terre est immuable ! La preuve irréfutable, observable et vérifiable des ombres écliptiques a scellé la porte de la trappe ; et ce que Dieu ferme, aucun homme ne peut l’ouvrir (Apocalypse 3:7) ! Voici ces Vérités :

  1. Les ombres d’éclipse ont toujours rempli les prédictions parce que celles-ci étaient fondées sur des calculs eux-mêmes basés sur une Terre immobile ;
  2. Les ombres d’éclipse ne pourraient jamais remplir les prédictions qui seraient fondées sur des calculs qui seraient eux-mêmes basés sur le concept d’une Terre qui tourne, parce que de telles prédictions seraient forcées de démontrer une course bien loin à l’ouest de ce qui arrive réellement.

Donc, essentiellement : l’ombre (le faisceau laser) va toujours en direction de ce qui est prédit parce que les calculs sous-tendant ces prédictions sont fondées sur une Terre immuable, fixe, statique, immobile, stationnaire, inchangée, inerte, sans mouvement… !

Ça doit être assez clair… ?

____________________________________________________________________

[1] Brian Dunbar, Bureau des Affaires Publiques, Bureau du Service et des Applications Spatiales, NASA Washington, D.C., 04/05/90.

[2] Carroll V. Glines, Co, USAF, Le premier livre de la lune, (Franklin Watts, inc., N.Y., N.Y., 1967), p. 21.

[3] Arnold L. Lieber, L’effet lunaire, (Anchor Press, Doubleday, Garden City, N. Y., 1978), pochette de couverture.

[4] Isaac Asimov, La planète double, (Abelard-Schuman, London, N.Y., Toronto, 1960), p. 100.

[5] Jean et Cle Kinney, Que fait la marée ?, (Young Scott, éd., 1966), p. 32.

[6] Franklin M. Bradley, La lune : satellite naturel de la Terre, (Thomas Y. Crowell, Cie, 1960), p. 84.

[7] Ibidem, p. 85.

[8] Ibidem, p. 82.

[9] Ibidem, p. 85.

[10] Ibidem.

[11] Paul Steinhart, Attraction de la lune, Audubon, septembre 1989, p. 32.

[12] Ben Shupack et Fred Schering, Maîtrise de la science terrestre, (Oxford Book Cie, N.Y., Los Angeles, 1963), p. 260.

[13] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Prédiction et calcul des éclipses solaires et lunaires, (Chicago, etc., 1976), Vol. 6, p. 191.

[14] Ibidem.

[15] Virgilio Brenna, La lune, (Golden Press, N.Y., 1964), p. 39.




D.146 – La Terre ne bouge pas – Partie 5-1

 

CINQUIÈME PARTIE

(1)

La logique

« Venez maintenant, dit l’Eternel, et débattons nos droits »

(Ésaïe 1:18)

En voici une pour vous, mes amis : supposons, pour le plaisir de la chose, que les deux déclarations suivantes sont vraies :

—    La Terre tourne.

—    La Terre ne tourne pas.

Or, où pouvez-vous aller avec cette paire de déclarations ? « À l’asile ?! » me direz-vous. C’est à peu près cela. Le cerveau disjoncte avec ce genre de contradiction flagrante. L’une d’elle doit être VRAIE et l’autre doit être FAUSSE. Les deux ne peuvent être vraies en même temps, ni être fausses en même temps. Maintenant, qu’arrive-t-il lorsque celle qui est vraie est qualifiée de fausse et, en même temps, celle qui est fausse est qualifiée de vraie ?

Réfléchissez-y un instant : durant une portion majeure de l’histoire, on a cru que la Terre était plate. Cette croyance constitua la vérité même pour à peu près tout le monde sur Terre pendant un grand bout de temps. Puis, Colomb et Magellan prouvèrent que l’idée d’une Terre plate n’était pas vraie, mais que c’était plutôt un mensonge, une séduction. (Incidemment, la Bible enseignait que la Terre était une sphère, mais la majorité des gens croyait autre chose jusqu’à ce qu’une preuve indéniable mette fin à la controverse.)

Et, en un sens, l’idée d’une Terre qui tourne est similaire à l’idée d’une Terre plate. En fin de compte, pendant un long moment, l’on croyait que la Terre ne tourne pas. Une Terre immobile constitua la vérité pour une majorité de gens qui y crurent pendant des siècles. C’est alors que survinrent Copernic, Kepler, Galilée, Newton et le reste, déclarant, par le biais d’un certain genre de mathématiques, qu’elle tournait, et que la « science » avait abattu encore une autre croyance superstitieuse comme l’idée que la Terre est plate…

Mais le problème, c’est que PERSONNE n’a jamais produit de preuve, une preuve solide et réelle, que la Terre tourne, comme on produisit pour se débarrasser de l’idée d’une Terre plate. Pourtant, l’establishment scientifique atteignit, au 16e et 17e siècles, le même but sans preuve concrète, sans aucune évidence réelle et solide d’aucune sorte. Ça leur a pris du temps et, comme nous l’avons vu, il y eut, et il y a encore, un tas d’obstacles. Mais, fondamentalement, ils se sont débarrassé de la croyance d’une Terre immobile aussi efficacement que s’ils avaient vraiment prouvé quelque chose, comme le voyage de Magellan prouva réellement que la Terre n’était pas plate.

Mais dire que quelque chose est vrai et croire que cette chose est vraie ne rendent pas la chose vraie pour autant, si elle est fausse. Ce ne serait pas LOGIQUE. C’est un peu comme la tendance actuelle dans beaucoup de productions cinématographique et de bouquins publiés qui véhiculent les idées nouvel-âgistes de l’humanisme. On y proclame souvent que si une personne croit très fort que quelque chose est possible, ça va arriver ; qu’il suffit de croire pour que tout puisse se produire, dans le fond. Mes amis, la création à partir de rien appartient à Dieu et à personne d’autre !

Les gens crurent que la Terre était plate et ils considéraient logique que si quelqu’un allait assez loin, il finirait par arriver au bord et tomber. Évidemment, si la Terre eut été plate, alors cela aurait été logique, et ils crurent donc qu’elle était plate. Mais, du même souffle, les gens disaient que la Terre est immobile parce qu’il était logique que tout sur Terre volerait en éclats si elle tournait à la vitesse qu’elle devait atteindre dans le Système copernicien. C’est le même genre de logique.

En surface, oui. Or, ce n’est pas la logique qui faisait défaut dans le cas d’une Terre plate ! Si la Terre était plate, elle aurait une bordure et l’on tomberait si l’on dépassait cette bordure. La logique était bonne ; c’était la Vérité qui était mal perçue ! Quand la vérité d’une Terre ronde fut prouvée, la logique soutenant une Terre plate se flétrit et mourut très rapidement.

Ainsi, la logique voulant que toutes choses voleraient en éclats si la Terre voyageait à diverses vitesses, jusqu’à un demi-million de MPH [800 000 km/h], n’est donc pas la fausse logique que les coperniciens ont convaincu le monde de croire ? Bien sûr que ce n’est pas une fausse logique ! Toutes choses voleraient bel et bien en éclats si la Terre se déplaçait comme les coperniciens l’exigent ! Examinons une couple de leurs tours de passe-passe pseudo-scientifiques en ce qui a trait à ce problème de vitesse. Voyons d’abord la question de l’éther.

Rappelez-vous qu’Einstein et tous les relativistes qui contrôlent la physique et l’astronomie depuis des siècles ont dit que l’éther n’existe plus… Mais que disaient les scientistes avant Einstein ? Ne disaient-ils pas que l’éther existe ? C’est exactement ce qu’ils disaient et que les dictionnaires disent encore, c’est-à-dire : « éther : les régions supérieures de l’espace, ou les éléments raréfiés supposées remplir ces régions. »

On définit donc l’éther comme un « élément raréfié » que l’on suppose exister dans tout l’espace entre les étoiles, les planètes, les comètes et ainsi de suite. C’était cela jusqu’à ce que le Sieur Einstein déclare, sur son tableau noir, qu’il était disparu. Voilà où les contradictions logiques commencent à s’empiler. Notez ceci :

« Ici, Einstein fit sa seconde hypothèse… qu’il n’y a pas d’éther… »[1]
Mais :

« …c’était en contradiction directe avec l’axiome de base de Maxwell qu’il existe un éther… »[2]

Ce défi à Maxwell est…

« …d’une importance fondamentale, car la Théorie Spéciale de la Relativité d’Einstein, destinée à sauver les équations de Maxwell, ne pouvait le faire qu’en sacrifiant l’éther qui constituait le fondement de la théorie de Maxwell… »[3] (emphase ajoutée)

Alors, nous voyons qu’Einstein trouva une manière de sauver les équations et :

« …seules les équations avaient besoin d’être sauvées (…) on devait se passer de la partie physique de la Théorie [sa base, l’éther]. »[4]

Parlez-moi de pareilles mathématiques élastiques ! Et nous avons déjà vu pourquoi Einstein avait désespérément besoin de se débarrasser de l’éther. C’était parce que…

« …l’éther pouvait servir de standard absolu de repos [immobilité. Et Einstein ne voulait rien voir en repos dans l’univers]. »[5] (emphase ajoutée)

Tout, dans « son » univers, devait bouger et c’est la base fondamentale de la « relativité » et la véritable raison pour laquelle Einstein refila ce tour de passe-passe logique au monde. Il lui fallait se débarrasser de l’idée que quoi que ce soit demeure en repos dans l’univers, que quoi que ce soit reste stationnaire, sans mouvement, même l’éther… ! Cela afin que l’homme ne considère plus, ne croit plus et ne vienne même plus à concevoir une Terre qui est « …affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » comme le dit la Bible.

L’expérience de Michelson-Morley a démontré que, si l’éther existe, la Terre ne peut donc pas bouger. Einstein déclara l’éther nulle et non avenue, et, ce qui est plus important, déclarant sans le dire que la Terre tournait puisqu’il n’y avait rien dans l’univers qui ne bougeât pas.

Et, pour que la Terre tourne à 1 000 MPH [1 600 km/h] sur elle-même, qu’elle file à plus de 66 000 MPH [105 600 km/h] d’un sens et à 500 000 MPH [800 000 km/h] dans un autre sens, et cela sans que tout ce qu’elle renferme ne s’éparpille en morceaux, ou froisse un seul cheveu, cela signifie qu’il ne faut pas qu’il y ait quoi que ce soit dans l’espace, aucun éther ; car s’il y en avait, il se créerait de la friction à ces vitesses ; cette friction ferait exploser l’atmosphère terrestre et, donc, votre maison et toute la surface du sol… !

Or, de crainte d’avoir l’air trop durs envers le Dr Einstein, dans ce cas-ci et ailleurs, rappelons-nous immédiatement que nous ne sommes pas les seuls à avoir amené ces choses sur le tapis concernant notre cher bonhomme. Certaines des personnes que nous avons déjà citées ont été assez dures à son endroit, mais personne n’en a entendu parler, évidemment. C’est comme ça que ça fonctionne ! Cela ne fait que témoigner de la puissance du réseau de contrôle qu’exerce dans le monde cette séduction dans les publications, les médias, etc., voulant que tout ceux qui avancent un enseignement anti-biblique sont encouragés et quiconque avance un enseignement vraiment biblique est réprimé, même, dans bien des cas, dans les églises et les maisons d’édition faisant censément honneur à la Bible. Il est clair que l’Éternel Dieu a permis qu’il en soit ainsi pour que cette séduction atteigne son plus haut niveau avant qu’Il ne sonne la fin de la récréation. Mais les gens peuvent lire des appréciations comme celle qui suit, lorsqu’elles creusent un peu autour d’elles :

« Peu d’hommes se sont autant moqués de la sémantique [signification des mots] qu’Albert Einstein. Il a fait fi de la signification séculaire du mot “espace” (…) mais continua d’employer le même mot avec une signification radicalement unique à lui (…) confondant ainsi la plupart des gens à leur plus grand désespoir. L’ironie de l’affaire, c’est que ce fut Einstein lui-même qui fut le plus confus, mais (…) il fut capable de cacher sa confusion (…) au moyen de l’écran de fumée de ce qui est considéré comme des mathématiques ésotériques… »[6] (emphase ajoutée)

Assez tranchant, n’est-ce pas ? Essayez celle-là :

« Il n’est possible de parler utilement d’une courbe qu’en référence avec quelque chose qui est droit (…) Mais par sa manière absurde de parler d’espace courbe ou d’espace-temps courbé, Einstein devint le grand-prêtre de la Crétinerie Absconse (…) Parler d’espace courbe est, en soi, un non-sens inimitable et de la pseudo-science, s’il en est. »[7]

Grand-prêtre des crétins… Ho ! Voilà de dures paroles sur Einstein, le Cerveau, dont le nom est pratiquement synonyme « d’extrêmement brillant », dans le monde ! Mais cela cadre parfaitement avec les Écritures qui nous disent que :

« …la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu » (1 Corinthiens 3:19).

Mais qu’en est-il de tous les autres physiciens et scientistes qui accompagnèrent Einstein ? Ils n’étaient quand même pas tous des hommes de pailles prêts à lui lécher la main, non ? À cette question, lisez cette réponse tirée d’un livre préparé par plusieurs scientistes et philosophes de la science :

« Le public a fait confiance aux physiciens, probablement plus qu’à tout autre groupe d’hommes. Mais, éventuellement, le public apprendra que ces physiciens ne sont pas plus immunisés contre les tendances aux motifs pervers de l’époque que toutes autres personnes professionnelles. Les scientistes ont les plus énormes intérêts à protéger leurs théories (…) Et l’adhésion servile et paresseuse de nombreux physiciens aux dogmes pompeux et conventionnels en font les leaders de la tendance à la baisse de la civilisation (…) Pendant soixante-deux ans, l’humanité a été intimidée par une portion incomparablement effrontée de la pseudo-science [Einsteinisme] parce que ses auteurs l’ont défendue en utilisant des mathématiques qui, quoique valides en elles-mêmes, ne sont pas appliquées en rapport avec les faits objectifs qui sont analysés de façon logique dans le monde réel. Une sorte de mathématiques supérieures absconses [abstruses] a été employée de manière fausse pour créer un langage ésotérique impressionnant par lequel l’élite initiée s’est séparée du monde et qualifie tout dissident de charlatan. »[8]

Et les « charlatans » ne se font jamais entendre parce que l’establishment y voit. Le même genre de censure est en contrôle presque total de tous les domaines de la connaissance ; toutes les Sciences Naturelles ; toutes les Sciences Sociales ; tous les Arts et les Humanités ; tout ce sur quoi l’homme possède quelque connaissance a été placé dans sa tête de manière à contredire ce que nous venons de lire, c’est-à-dire :

« … les faits objectifs qui sont analysés de façon logique dans le monde réel. »[9]

Les faits réels, la vraie logique, le monde réel, tout ce qui confirme un Créateur dirigeant lentement une Création éternelle ; pas les faits de contrefaçon, la logique contrefaite destinée à promouvoir une accidentelle explosion de matière, sans signification, sans but !

Comment pourrait-il en être autrement ? Si nous faisons marcher un instant notre cerveau, nous savons qu’un million de sortes d’yeux, de cerveaux, d’appareils reproductifs, et toute la nourriture, les racines et les fleurs, et cetera, et cetera, ad infinitum ne pourraient jamais fabriquer une explosion de matière ! NOUS LE SAVONS ! Et quand nous nous servons un peu de notre tête, nous savons que la Terre ne peut pas voyager dans l’espace à plus de 30 fois la vitesse d’une balle de fusil, dans un sens (autour du soleil) et à plus de 250 fois la vitesse d’une balle de fusil dans un autre sens (autour du cosmos) ! NOUS LE SAVONS !

(En passant, si la Terre allait à de pareilles vitesses, que l’éther existe ou pas, imaginez le moteur qu’il faudrait à une fusée, ou à une navette spatiale quelconque, pour la rattraper une fois qu’elle est sortie de son attraction ! Quel appareil possède un moteur assez puissant et assez de carburant pour aller plus vite que ce que l’on suppose être la vitesse de la Terre autour du Cosmos ?! C’est absurde !)

Lorsque nous utilisons un peu notre jugeote, nous savons, à partir de ce que nous avons vu dans ces pages, que l’humanité a été trompée par une fausse science employant des mathématiques de fous pour nier la Création de Dieu qui s’étale sous nos yeux, exactement comme il est stipulé dans la Bible. En vérité, à peu près tous les habitants du monde se sont dit…

« …être sages [mais] ils sont devenus fous » (Romains 1:22).

Finalement, si nous nous faisons encore un peu aller la cervelle, nous ne pouvons que savoir que Dieu, qui a expliqué clairement toute la Vérité, de la Création jusqu’aux Cieux, dénoncera et détruira l’idole de la fausse science du monde érigée sur le copernicisme et l’évolutionnisme parce qu’ils ont fait de la matière un dieu et Il ne permettra pas à ce mensonge de continuer ! Il ne permettra pas à de faux dieux de voler SA gloire ! Jamais ! Qui pourra ignorer que le Dieu Tout-Puissant, qui a tout créé de A à Z, a déjà déterminé que A — la Création — sera reconnu comme la Vérité par tout le système du monde (Apocalypse 14:6-7) avant qu’Il ne continue avec Z — le Ciel ?

Donc, il y a une « logique » fondée sur le dieu/matière et son accident (ou un quelconque dieu faible et anti-biblique, parti déjeuner) et il y a la logique fondée sur le Dieu Créateur de la Bible qui a également créé un paradis céleste et éternel qui viendra s’installer sur une nouvelle Terre et sous de nouveaux cieux. Deux logiques. Une biblique et l’autre anti-biblique. L’une confirmée par la moindre parcelle du gros bon sens, tous les faits testés (ou science véritable), toute observation faite par quiconque ; l’autre ne reposant que sur le « langage ésotérique impressionnant » des mathématiques sans le moindre iota de fait ou de bon sens pour la soutenir nulle part.

Regardons rapidement une illustration qui vaut mille mots contre le copernicisme.

GLOBE EN LÉVITATION

Voici un coup d’œil rapide sur le truc d’Einstein. Il a déclaré que rien ne peut être immobile dans l’univers (exceptés les « observateurs » arbitraires qu’il fait ressortir partout dans l’univers pour illustrer ses théories). L’idée que tout dans l’univers devait être en mouvement fut le fondement de sa Théorie de la Relativité, comme nous l’avons souligné plusieurs fois.

Or, lorsque l’épouse et la fille de Marshal Hall lui montrèrent l’annonce illustrée plus bas, il trouva que c’était bien de valeur qu’Einstein n’ait pu avoir l’un de ces Globes Terrestres en Lévitation (Ill. XII).

Sans doute, si ce gadget fabriqué par quelque personne ordinaire et détaillé à 150,00 $ peut faire flotter dans les airs par un champ magnétique une Terre immobile simulée, donc Dieu le Créateur, qui a dit qu’« il suspend la terre sur le néant … tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Job 26:7 ; Psaume 93:1), peut certainement faire de même avec la vraie Terre, n’est-ce pas ?

Cent cinquante dollars pour renvoyer Einstein et tous ses disciples à leur planche de travail ? J’en prend une douzaine !!

Illustration B : Maintenu en place par une technologie magnétique avancée, le Globe Terrestre en Lévitation de 23 cm de diamètre flotte dans l’air sans effort. Touchez-y, faites le tourner et voyez comme il demeure dans le champ magnétique créé par son support haute technologie. Cartographie récente et précise, avec montagnes en relief tridimensionnel et océans antiques aux couleurs de parchemin. Fera beaucoup jaser !

#86529-3 46 cm de haut             150,00 $

 LES CONTREFAÇONS

La Terre ne peut pas être immobile et en mouvement. C’est l’un ou l’autre. Il y a deux explications pour l’existence des saisons sur Terre et toute autre chose que nous constatons sur sa surface. L’une de ces explications est basée sur une Terre qui tourne ; l’autre explication est fondée sur une Terre immobile.

Une de ces explications est donc vraie. L’autre est fausse.

La fausse explication ne peut pas être parfaite. Si elle était parfaite, elle serait vraie. Elle n’est pas vraie. Elle est imparfaite.

Ce qui est imparfait comporte des défauts. Un faux billet de 20 $ peut être si bien fabriqué que seuls des experts entraînés peuvent en découvrir les défauts. Mais les défauts sont toujours là. Lorsqu’ils sont découverts et révélés, la tricherie est élucidée. La contrefaçon peut avoir été très, très trompeuse. Elle peut avoir été prise pour la chose réelle et s’être promenée dans les banques et autres commerces à plusieurs reprises. Néanmoins, elle possédait des défauts qui prouvaient que c’était un faux, une fraude des plus trompeuses et rien de plus.

Alors, logiquement, toutes les contrefaçons possèdent des défauts que l’on peut découvrir. Toujours selon la logique, quand on n’a que deux choses à comparer et que l’une doit être vraie (comme avec l’héliocentrisme et le géocentrisme), alors, la découverte de défauts dans l’une prouve, non seulement que c’est une contrefaçon, mais prouve également et en même temps que l’autre est à la fois sans défaut et la chose réelle, l’article véritable, la Vérité. N’importe qui peut saisir ce principe.

Mais c’est le prétendu « génie » qui a un problème de logique ! Et cela n’est guère étonnant ; à peu près tout ce qu’on a appelé « éducation » lors des quelques dernières générations a été fondé ou dérive des contrefaçons de l’homme face aux Vérités bibliques impliquant la Création. Si les « vérités » que tout le monde apprend, concernant l’origine et la nature de l’Univers, de la Terre et tout ce qu’elle renferme, s’avèrent un tissu de mensonges, est-il alors étonnant que la logique du gros bon sens soit enterrée et méprisée, considérée comme quelque chose d’inférieur à la théorisation abstraite ?

Donc, s’il y a toujours des défauts observables dans tout ce qui est une contrefaçon, cela ne signifie-t-il pas qu’il y a de ces défauts observables dans le Système copernicien que l’on enseigne aujourd’hui dans le monde entier comme étant un fait scientifique ? C’est exactement ce que ça veut dire ! Voilà l’essentiel du copernicisme : ce n’est que défauts sur défauts ! Comme l’Évolutionnisme, il n’y a rien de vrai dans ça ! Toutes les déclarations qu’on y fait ne sont que des hypothèses qui violent les faits observables. Personne n’a jamais vu la Terre tourner. Personne. Aucun test, ou photo prise de l’espace, ou quoi que ce soit d’autre ne l’a jamais montré en rotation.

Nous croyons que la Terre tourne parce qu’il y a eu 400 ans d’endoctrinement incroyablement sophistiqué, motivé par Satan, provenant de l’establishment de la science qui nous dit qu’elle tourne. Personne (sauf au jour de Josué !) n’a jamais observé le soleil se maintenir immobile. Nous croyons que le soleil est immobile parce qu’il doit être immobile dans le système copernicien, et nous devons croire au système copernicien parce que s’il n’est pas vrai, alors, cela prouve de manière véritable que la Bible a raison et que 400 ans de la « sagesse » de l’homme tourne en eau de boudin !

Et la contrefaçon sera dénoncée et les gens partout dans le monde seront estomaqués de constater qu’ils ont été si terriblement trompés. Et ils seront en colère ! Un paquet de gens, peut-être tout le monde, seront, au mieux ennuyés, au pire furibonds, lorsqu’ils découvriront qu’ils se sont fait avoir en regard de quelque chose d’aussi énorme !

Quand vous accouplez le choc et la colère que causeront cette dénonciation avec le choc et la colère que provoqueront la dénonciation de l’Évolutionnisme, vous verrez clairement qu’il est raisonnable de pouvoir nous attendre à ce que ces émotions se traduisent précisément par le genre de destruction des systèmes du monde que nous voyons dans l’Apocalypse, au chapitre 18, où est décrite la Chute de Babylone.

Donc, personne n’a jamais, jamais, JAMAIS vu ou senti la Terre bouger à quelque vitesse que ce soit, encore moins les fantastiques vitesses dont nous allons discuter dans cette section, vitesses exigées par le Système copernicien. Personne n’a vu le soleil faire autre chose que se lever, traverser le ciel d’est en ouest et se coucher. Personne n’a jamais vu la lune aller vers l’est, comme il se doit dans le Système copernicien. Elle se lève toujours en est, comme le soleil, va en direction ouest et se couche en ouest. Si nous croyons autre chose, c’est qu’on nous a enseigné autre chose, comme les gens de toutes les époques de l’histoire ont cru à toutes sortes de séductions en les qualifiant de vérités.

Oui, mais, les gens ne pensent-ils pas qu’il soit impossible que le monde moderne de l’ère spatial et des ordinateurs puisse être floué si magistralement à propos de ces deux pierres de touche de leurs connaissances, c’est-à-dire, l’origine et la nature de la Terre et tout ce qu’il y a au-delà et sur elle ?! Les gens ne croiront jamais avoir été trompés à ce point ! Et s’ils ont été trompés à ce sujet, sur quoi d’autre l’ont-ils été aussi ? Pratiquement tout ce à quoi les gens croient doit alors être suspecté de séduction !

Déduction parfaitement logique, non ? Et les plus suspectes de toutes les croyances doivent être celles concernant Dieu. Logiquement, les gens vont dire : « Y a-t-il une façon de savoir quelle religion est véritable et laquelle est contrefaite ? » Et, toujours selon la logique, la seule réponse est « Oui ! ». Il n’y a qu’un seul assortiment de vérités concernant Dieu et Son Plan. Seulement un. L’islam, le christianisme, le bouddhisme, l’hindouisme, le judaïsme, etc., clament tous posséder la vérité au sujet de Dieu. Logiquement, une seule est véritable et les autres sont fausses, ou bien toutes sont fausses et la vérité est ailleurs. En quelque part, il y a la vérité concernant Dieu, et toutes les autres réclamations sont des séductions, des contrefaçons, ayant fraudé les multitudes depuis des années et des années.

Ce que nous disons et démontrons donc, c’est que toute Vérité sur tous les sujets se trouve dans la Bible ; elle peut être (et sera) identifiée et séparée des tromperies concernant tous les sujets. C’est ce qu’enseigne la Bible et c’est là que cette question du copernicisme nous conduit !

C’est parfaitement logique. Lorsque le copernicisme commencera à tomber et que la condamnation de l’Évolutionnisme se verra à l’horizon, la Bible sera considérée comme la seule véritable source de la Vérité que Dieu utilisera pour libérer et séparer tout Son peuple et l’amener dans « l’unité de la foi » (Éphésiens 4:13). Jésus, Pièce maîtresse de la Bible et du Plan de Dieu pour l’humanité, sera pris pour ce qu’Il est et sera, soit rejeté, soit adoré. Les séductions doctrinales vont disparaître très rapidement. Ceux qui aiment la vérité seront libérés par elle. Ils ne formeront « qu’un seul esprit ». Ils sortiront des systèmes du monde — i.e., Babylone (Apocalypse 18:4). Le reste des prophéties sur la fin des temps, dépouillé des séductions, sera compris de tous ceux qui seront scellés par Dieu en tant que les Siens. Le pouvoir surnaturel et la protection de Dieu sur Son peuple (les deux Témoins et les 144 000) seront évidents à tout moment aux yeux de tous (Apocalypse 9:4). Nous pourrions continuer ainsi longtemps, en donnant les raisons scripturaires des détails de la fin des temps qui suivront la destruction du mensonge copernicien face à la Parole de Dieu. Oui, tout cela est parfaitement logique.

Si l’on concède que le copernicisme peut et sera détruit, c’est parfaitement logique. Donc, la grande question est de savoir s’il est logique qu’il tombe ou non. Le temps nous le dira, bien sûr. Pour nous, il nous apparaît scripturairement exact et, de ce fait, d’une inévitable logique que Dieu exposera et détruira l’idole de la fausse science qui a fait en sorte que soient rejetées Ses Vérités fondamentales sur la Création biblique et ce, virtuellement par tout le monde un tant soit peu lettré. Et aucun homme ne peut arguer que la destruction du Copernicisme et de l’Évolutionnisme ne puisse discréditer totalement le faux establishment scientifique. Personne ne pourra arguer que cette destruction n’amènera pas des millions de gens à se tourner vers une Bible prouvée comme étant le seul espoir des gens de trouver la mine logique de toute Vérité.

Chose certaine, il faudra un geste de Dieu Lui-même pour soulever la question, exposer et détruire le copernicisme et l’évolutionnisme. Que les gens y croient ou non, ils peuvent lire et savoir que la Bible dit que Dieu anéantira toutes les œuvres du Diable (1 Jean 3:8). Qui peut arguer qu’il n’est pas logique que cette destruction débute avec les deux plus grandes et plus fondamentales séductions sur lesquelles repose l’empire de Satan aujourd’hui, c’est-à-dire, le copernicisme et l’évolutionnisme ??

Notre but est de fournir un survol du genre de preuves qui peuvent — grâce à l’aide des autres pouvant les polir et les étendre — mettre la séduction copernicienne à découvert et ainsi amener toute supercherie à plier l’échine devant la Parole de Dieu qu’elle a violée.

D’accord pour la Logique. Regardons quelques défauts de la contrefaçon.

LA PANSE

Laissons l’astronome Fred Hoyle définir « la panse » pour nous. Il a dit :

« Il est bien connu qu’en conséquence de sa rotation, le diamètre équatorial de la Terre excède le diamètre polaire d’environ 27 milles [43,2 km] — en d’autres mots, la Terre est légèrement aplatie à ses pôles. »[10]

Donc, la supposée rotation de la Terre a balayé la poussière au milieu et lui a donné une bedaine de bière de 27 milles [43,2 km]… ! C’est ce que disent tous les livres, ainsi que toute une série de théorisations fantastiques avançant comment la « panse » s’ajuste elle-même pour empêcher que la Terre ne se renverse, ainsi de suite. Ce ne sont que des extrêmes hallucinants de théorisations insensées qui sont requises pour conserver le mensonge de la Terre qui tourne ! Incroyable…

Tentons de bien comprendre. Imaginons une photographie de la Terre prise de la lune, ou même d’un satellite géosynchrone. Nous avons déjà vu de ces belles images. Maintenant, si la Terre est 27 milles [43,2 km] plus épaisse à la « taille » (à l’équateur), cela veut dire environ 142 000 pieds [432 000 cm] en dehors du rond. Ou environ 3/8 de un pour cent. Ou, vu d’une autre façon, environ cinq fois la hauteur du Mont Everest, la plus haute montagne de la Terre ! Voyez-vous où je veux en arriver ?

Trois huitième de un pour cent, c’est quand même pas mal ! Ce devrait certainement être une distance décelable ! Bien sûr ! Nous pourrions ressortir deux douzaines de citations de « scientistes » proclamant qu’ils ont détecté des distances sur la lune établies de quelques pouces à un pied ou deux au plus… Donc, s’ils peuvent détecter un pied de déviation en utilisant des photographies de la lune prises de la Terre, pourquoi ne pourraient-ils pas détecter plus de 142 000 pieds [432 000 cm] en utilisant des photographies prises de la lune ou de satellites géosynchrones ? Ce serait une preuve factuelle et rigoureuse de l’existence d’une panse s’ils pouvaient seulement la mesurer et la confirmer. Et une panse ou renflement soutiendrait assurément et tendrait à confirmer la théorie d’une Terre qui tourne… Si elle tourne, elle doit aussi orbiter autour du soleil et le copernicisme serait approuvé et la Bible désapprouvée.

C’est ainsi que cela pourrait être. Mais ça marche dans l’autre sens aussi, voyez-vous ? Faisons prendre les mesures et confirmons-les (nous-mêmes, car nous n’avons pas vraiment confiance en ces bozos, n’est-ce pas ?). Ces mesures démontreront que la Terre est d’une rondeur plus parfaite qu’une bille de roulement finement machinée, étant donné son diamètre de 8 000 milles [12 800 km] ! Il n’y aura pas de panse, ce qui signifie pas de rotation, ce qui veut dire pas d’orbite, ce qui sous-entend que le copernicisme est déclaré faux et la Bible déclarée vraie !

Oui, vous, les fendants, mesurez-la ! Et ne mentez pas sur les résultats, car il y a des milliers d’astronomes amateurs dans le monde qui peuvent aussi prendre les mesures ! Ça commence à nous enrager, et il est plus que temps de prouver, prouver, i.e., P-R-O-U-V-E-R que le copernicisme n’est rien d’autre qu’une supercherie monstrueuse. Ce qui inclut Einstein et sa « relativité » ! Autre trompeur, autre tromperie ! La Vérité de Dieu n’est relative à rien ! Elle est absolue et ne peut être altérée. On ne peut faire de compromis avec elle. Et, en ce qui concerne cette histoire de Terre-qui-tourne, la Vérité dit qu’il y a différentes sortes de preuves incontestables que la Terre est immobile et ne peut être remuée, tel que l’enseigne la Parole de Dieu.

Ça n’a tout simplement pas de bon sens que la technologie moderne ne puisse déterminer si la Terre fait un embonpoint de 27 milles [43,2 km] au niveau de l’équateur ou si ce n’est pas le cas ! Pas de sens du tout ! Utiliser certaines des photos de la Terre prises de l’espace et en mesurer la panse (qu’elle n’a pas !) nous fera un excellent début ! Référez-vous à l’Illustration XIII.)

Illustration XIII

Une des premières photographies prises par satellite — enregistrée par le VISSR, le 8 septembre 1977. Remarquez l’Australie au bas de la photo et un typhon sur la côte de la Chine, en haut à gauche. Vous noterez que les circonférences de l’Équateur et des Pôles ne révèlent aucune « panse », aucun renflement, mais sont identiques sur cette photo à petite échelle. De parfaites photos tirées au format 8’ et 10” [269 cm] de diamètre devraient montrer un renflement de 3/8 de pouce [1 cm] au niveau de l’Équateur, s’il y a une panse. Vous voulez gagez ?!

_____________________________________________________________________

[1] Herbert Dingle, La science à la croisée des chemins, (Londres : Martin Brian & O’Keefe, 1972), p. 155.

[2] Ibidem.

[3] Ibidem, p. 133.

[4] Ibidem, p. 155.

[5] Ibidem, p. 133.

[6] R. Hazelett et D. Turner, éd., Le mythe d’Einstein et les papiers d’Ives, (Old Greenwich, Conn., Devin-Adair Cie, 1979), p. 31.

[7] Ibidem, p. 30.

[8] Hazelett et Turner, Le mythe d’Einstein, pp. 90-91.

[9] Ibidem, p. 91.

[10] Fred Hoyle, Les frontières de l’astronomie, (Harper & Brothers, éd., New York, 1955), p. 13.