D.108 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 4

 

Dans l’antre du diable

Quatrième partie

28. Le salut par la grâce au moyen de la foi

Jetons un coup d’œil sur ce que Jésus a déclaré comme moyen d’obtenir le salut. Premièrement, Jésus montre clairement que la loi et les prophètes sont résumés en deux commandements seulement.

« Et l’un d’eux, qui était Docteur de la Loi, l’interrogea pour l’éprouver, en disant : 36Maître, lequel est le grand commandement de la Loi ? 37Jésus lui dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38Celui-ci est le premier et le grand commandement. 39Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes » (Matthieu 22:35-40, VM).

Deuxièmement, Dieu déclare que si quelqu’un veut entrer dans le Royaume, il lui faut obéir et garder toute la loi divine. « Or quiconque aura gardé toute la Loi, s’il vient à pécher en un seul point, il est coupable de tous » (Jacques 2:10, VM). Voir également Matthieu 5:17-19.

« Alors voici, un Docteur de la Loi s’étant levé pour l’éprouver lui dit : Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? 26Et il lui dit : qu’est-il écrit dans la Loi ? comment lis-tu ? 27Et il répondit, et dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. 28Et Jésus lui dit : tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras » (Luc 10:25, VM).

Si nous péchons en transgressant la loi de Dieu, nous devons être punis parce que Dieu est juste. Personne ne peut entrer dans le Royaume porteur d’un péché quelconque, car la colère de Dieu est suspendue sur tous ceux qui ont péché. « Car vous savez ceci, que nul fornicateur, ni impur, ni avare, qui est un idolâtre, n’a point d’héritage dans le Royaume de Christ, et de Dieu. 6Que personne ne vous séduise par de vains discours, car à cause de ces choses la colère de Dieu vient sur les rebelles » (Ephésiens 5:5, VM). Tous ceux qui n’observent pas tous les commandements de Dieu sont sous une malédiction. « Mais tous ceux qui sont des oeuvres de la Loi, sont sous la malédiction ; car il est écrit : maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites au Livre de la Loi pour les faire » (Galates 3:10, VM). Le sort réservé en punition pour avoir violé la loi de Dieu est éternel. Voir Jean 5:29 ; Matthieu 25:1-46.

« Mais par ta dureté, et par ton cœur qui est sans repentance, tu t’amasses la colère pour le jour de la colère, et de la manifestation du juste jugement de Dieu : 6Qui rendra à chacun selon ses œuvres ; 7Savoir la vie éternelle à ceux qui persévérant à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité. 8Mais il y aura de l’indignation et de la colère contre ceux qui sont contentieux, et qui se rebellent contre la vérité, et obéissent à l’injustice » (Romains 2:5, VM).

« Le Fils de l’homme enverra ses Anges, qui cueilleront de son Royaume tous les scandales, et ceux qui commettent l’iniquité ; 42Et les jetteront dans la fournaise du feu ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43Alors les justes reluiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Qui a des oreilles pour ouïr, qu’il entende » (Matthieu 13:41-43, VM).

« Et qu’il vous donne du relâche à vous qui êtes affligés, de même qu’à nous, lorsque le Seigneur Jésus sera révélé du Ciel avec les Anges de sa puissance ; 8Avec des flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et contre ceux qui n’obéissent point à l’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ ; 9Lesquels seront punis d’une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par la gloire de sa force » (2 Thessaloniciens 1:7-9, VM).

Le standard de Dieu est la justice parfaite. Examinez-vous : avez-vous déjà menti, convoité, envié, volé, idolâtré, haï, désiré avec concupiscence, bu à l’ivresse, forniqué, été en colère contre quelqu’un sans cause (Matthieu 5:21-22), ou déjà appelé quelqu’un d’insensé ? Si vous avez fait une seule de ces choses, alors la punition de vos péchés est d’être jeté dans l’étang de feu.

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le Royaume de Dieu ? 10Ne vous trompez point vous-mêmes : ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni ceux qui commettent des péchés contre nature, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs, n’hériteront point le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6:9-10, VM).

« Celui qui vaincra, héritera toutes choses; et je lui serai Dieu, et il me sera fils. 8Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:7-8, VM).

« Car les oeuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont l’adultère, la fornication, la souillure, l’impudicité, 20L’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les disputes, les divisions, les sectes, 21Les envies, les meurtres, les ivrogneries, les gourmandises, et les choses semblables à celles-là ; au sujet desquelles je vous prédis, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu » (Galates 5:19-21, VM).

« Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : 17Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, 18Le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, 19Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:16-19, VO).

Le standard de justice de Dieu est tellement élevé qu’il fera rendre compte même des paroles les plus oiseuses. « Or je vous dis, que les hommes rendront compte au jour du jugement, de toute parole oiseuse qu’ils auront dite » (Matthieu 12:36, VM). Ce niveau divin n’est pas une mesure physique qui n’aborde que la conduite ; c’est une mesure spirituelle qui juge le cœur des hommes. Même si vous n’avez pas agi selon vos pensées mauvaises, votre péché doit quand même être puni. Par exemple, si vous avez déjà convoité quelqu’un, vous avez alors commis l’adultère dans votre cœur (Matthieu 5:28). Si vous avez commis n’importe lequel des péchés ci-haut mentionnés, vous n’êtes pas tout seul. Le fait est que personne n’est capable d’observer la loi de Dieu de par ses propres efforts ; personne n’est juste, pas même un seul.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. 19Or nous savons que tout ce que la Loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la Loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu » (Romains 3:10-19, VM).

Le cas échéant que personne ne soit juste, personne ne peut donc se mériter la vie éternelle de par ses propres efforts. Alors, nous faisons face à un dilemme. Tous ceux qui ne gardent pas la loi de Dieu sont maudits. Dieu exige que nous soyons parfaitement justes et que nous gardions toute la loi, mais nous sommes incapables de le faire. Il semble qu’il n’y ait aucun moyen pour nous d’échapper à la malédiction de la loi et entrer dans le Royaume. Or, Dieu a résolu le dilemme en venant sur terre, en faisant une vie parfaite et ensuite, étant innocent de tout péché, se permettant d’être puni à notre place pour nos péchés. « Car il a fait celui qui n’a point connu de péché, être péché pour nous, afin que nous fussions justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21, VM). Si vous croyez au Seigneur Jésus-Christ, Sa vie parfaite vous sera imputée et, aux yeux de Dieu, vous deviendrez sans péché et justifiés (Galates 3:6-9). Vous n’êtes pas justifiés parce que vous êtes bons, mais parce que Christ est bon et a payé le prix de vos péchés. Si vous croyez en Jésus, Sa justice vous sera imputée. Il a pris sur Lui toute la punition de vos péchés, ce qui était exigé par la justice parfaite de Dieu, afin qu’ainsi Il puisse vous pardonner complètement, selon Sa miséricorde parfaite. La clé réside dans le fait que c’est par la foi en l’œuvre de Jésus-Christ, et NON par notre propre œuvre, que nous sommes sauvés.

« Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:21-27, VM).

« Que dirons-nous donc qu’Abraham notre père a trouvé selon la chair ? 2Certes, si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas envers Dieu. 3Car que dit l’Ecriture ? qu’Abraham a cru à Dieu, et que cela lui a été imputé à justice. 4Or à celui qui fait les oeuvres, le salaire ne lui est pas imputé comme une grâce, mais comme une chose due. 5Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice. 6Comme aussi David exprime la béatitude de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres, en disant : 7Bienheureux sont ceux à qui les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts. 8Bienheureux est l’homme à qui le Seigneur n’aura point imputé son péché » (Romains 4:1-8, VM).

Jésus nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction à notre place. Lui, qui ne connut point le péché, a été puni pour nos péchés.

« Or que par la Loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela paraît par ce qui est dit : que le juste vivra de la foi. 12Or la Loi n’est pas de la foi ; mais l’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. 13Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : maudit est quiconque pend au bois.) 14Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:11-14, VM).

Pourquoi Dieu ne nous a-t-Il tout simplement pas pardonnés sans avoir à venir sur terre et Se sacrifier pour nos péchés ? Parce que, de par Son caractère, Dieu est à la fois parfaitement juste et parfaitement miséricordieux.

« Et l’Éternel descendit dans la nuée, et se tint là avec lui, et cria le nom de l’Éternel. 6Et l’Éternel passa devant lui, et cria : L’Éternel, l’Éternel ! le Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, abondant en grâce et en fidélité, 7Qui conserve sa grâce jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, le crime et le péché, mais ne tient point le coupable pour innocent ; qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 34:5-7, VO).

La justice parfaite de Dieu réclame une punition complète pour le péché. La miséricorde parfaite de Dieu exige qu’Il nous pardonne nos péchés. Dieu doit parfaitement punir nos péchés et, en même temps, pardonner totalement nos péchés. Tâche apparemment impossible. Or, rien n’est impossible à Dieu. Dieu S’est puni à notre place, pour nos péchés, sur la croix, selon Sa justice parfaite. Ceux qui croient en Jésus-Christ sont alors pardonnés de tous leurs péchés et sont revêtus de la justice parfaite de Christ.

Si Dieu a planifié depuis le début de venir sur terre et de Se sacrifier pour nous en sachant que nous ne pouvions pas observer la loi, quelle est donc l’utilité de la loi ? Elle sert de pédagogue institué afin de nous enseigner que nous sommes pécheurs et avons besoin d’un sauveur. Jésus a rempli les exigences de la loi pour nous de manière à ce que, par la foi en Lui, nous puissions être justifiés. « C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché » (Romains 3:20, VM). Jésus n’a pas aboli la loi, Il en a accompli les exigences à notre place (Matthieu 5:17-18). Ceux qui essaient de se frayer un chemin par eux-mêmes jusqu’au Royaume ne se sont pas soumis à la justice de Dieu, mais se sont mis sous Sa malédiction. La véritable justice ne vient que par la foi dans le Seigneur Jésus-Christ (Romains 10:3-4 ; Jean 14:6).

« Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ. 17Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. 18Car si l’héritage est par la Loi, il n’est point par la promesse ; or Dieu l’a donné à Abraham par la promesse. 19A quoi donc sert la Loi ? elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la semence à l’égard de laquelle la promesse avait été faite ; et elle a été ordonnée par les Anges, par le ministère d’un Médiateur. 20Or le Médiateur n’est pas d’un seul : mais Dieu est un seul. 21La Loi donc a-t-elle été ajoutée contre les promesses de Dieu ? nullement. Car si la Loi eût été donnée pour pouvoir vivifier, véritablement la justice serait de la Loi. 22Mais l’Ecriture a montré que tous les hommes étaient pécheurs, afin que la promesse par la foi en Jésus-Christ fût donnée à ceux qui croient. 23Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la Loi, étant renfermés sous l’attente de la foi qui devait être révélée. 24La Loi a donc été notre Pédagogue pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. 25Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous le Pédagogue. 26Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (Galates 3:16-26, VM).

Ce n’est PAS par nos propres efforts à observer la loi de Dieu que nous sommes sauvés. C’est plutôt par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ par lequel nous naissons de nouveau. « Jésus répondit, et lui dit : en vérité, en vérité je te dis : si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3, VM). En naissant comme créature spirituelle nouvelle, notre vieille créature de chair a été crucifiée avec Christ sur la croix. « Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit ; afin que nous ne servions plus le péché » (Romains 6:6, VM). Nous sommes maintenant en Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Corinthiens 5:17, VM).

Nous qui croyons en Jésus sommes des enfants adoptés de Dieu. Nous sommes choisis par Dieu pour l’adoption depuis bien avant la création. « Selon qu’il nous avait élus en lui avant la fondation du monde, afin que nous fussions saints et irrépréhensibles devant lui en charité. 5Nous ayant prédestinés pour nous adopter à soi par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Ephésiens 1:4-5, VM). « Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères. 29Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-29, VM).

« Nous aussi, lorsque nous étions des enfants, nous étions asservis sous les rudiments du monde. 4Mais quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et soumis à la Loi. 5Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, et que nous reçussions l’adoption des enfants. 6Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père. 7Maintenant donc tu n’es plus serviteur, mais fils; or si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:3-7, VM).

Nous faisons maintenant partie du corps de Christ. « Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres » (1 Corinthiens 12:27, VM). Nous, qui croyons en Jésus-Christ, nous sommes prédestinés à être glorifiés avec Christ. « C’est ce même Esprit qui rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17Et si nous sommes enfants, nous sommes donc héritiers : héritiers, dis-je, de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17, VM). « Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères. 29Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-29, VM).

« Mais pour nous, notre bourgeoisie [citoyenneté] est dans les Cieux, d’où aussi nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ ; 21Qui transformera notre corps vil, afin qu’il soit rendu conforme à son corps glorieux, selon cette efficace par laquelle il peut même s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21, VM).

« Voyez quelle charité le Père a eue pour nous, que nous soyons appelés les enfants de Dieu ; mais le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. 2Mes bien-aimés, nous sommes maintenant les enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’est pas encore manifesté ; or nous savons que lorsque le fils de Dieu sera apparu, nous lui serons semblables ; car nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2, VM).

Être glorifiés avec Christ en tant qu’enfants adoptés est une pensée trop merveilleuse pour être bien conçue. « Mais ainsi qu’il est écrit : ce sont des choses que l’œil n’a point vues ; que l’oreille n’a point ouïes, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, lesquelles Dieu a préparées à ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9, VM).

L’Église catholique enseigne que l’on doit ajouter des œuvres à la foi afin de mériter l’entrée dans le Royaume.[1]

« Si quelqu’un dit que ce n’est que par la foi seulement qu’un impie est justifié ; de manière à signifier qu’aucune autre coopération n’est requise afin d’obtenir la grâce de la justification, et qu’il n’est en rien nécessaire qu’il soit préparé et disposé par le mouvement de sa propre volonté ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon IX,13 janvier 1547.]

L’Église catholique a proféré une malédiction diabolique, quoiqu’inefficace, sur quiconque croit à l’évangile : i.e., que nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, que Jésus a payé la punition entière de nos péchés, et qu’il n’y a pas besoin d’œuvres quelconques pour mériter la justification. L’Église de Rome ne fait pas qu’avoir des enseignements différents de la Bible, elle est l’ennemi déclaré de la Parole de Dieu, de la méthode de salut de Dieu, et de Christ. Elle est vraiment l’antichrist.

« Si quelqu’un dit que les hommes sont justifiés, soit par la seule imputation de la justice de Christ ou par la seule rémission des péchés, à l’exclusion de la grâce et de la charité qui sont répandus dans leurs cœurs par le Saint-Esprit et qui leur sont inhérents ; ou même que la grâce, par laquelle nous sommes justifiés, n’est que la faveur de Dieu ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canon XI, 13 janvier 1547.]

Le thème de la Bible, c’est que Dieu veut que nous nous détournions du péché par la repentance ; Il n’entend pas que nous fassions pénitence pour expier nos péchés. Jésus a déjà expié pour nos péchés. Faire pénitence est la meilleure preuve que l’on n’a pas confiance en Jésus, Son sacrifice et Ses promesses de vie éternelle. L’Église de Rome professe que la punition temporelle pour les péchés est la grâce de Dieu.

« Le pardon des péchés et la restauration de la communion avec Dieu entraînent la rémission de la punition éternelle du péché, mais la punition temporelle des péchés demeure. Pendant qu’il supporte patiemment les souffrances et les épreuves de toutes sortes jusqu’au jour où il fera face à la mort avec sérénité, le chrétien doit lutter pour accepter cette punition temporelle du péché comme une grâce. Il doit lutter par des œuvres de miséricorde et de charité, ainsi qu’avec des prières dans les différentes pratiques de la pénitence, afin de se défaire complètement du “vieil homme” et revêtir “l’homme nouveau”. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1473 (1994) l’emphase est la nôtre.]

Comment la grâce de Dieu peut-elle être une punition quand le dessein même de la grâce de Dieu est de pardonner nos péchés pour que nous n’ayons pas à souffrir de la punition pour nos péchés ? Si le salut vient de la grâce de Dieu, il ne peut donc pas provenir d’une punition quelconque ou d’une expiation ou d’œuvres à exécuter. La grâce de l’Église catholique implique une punition et des œuvres,[2] cette grâce-là n’est pas la grâce de Dieu !

« Or si c’est par la grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus la grâce. Mais si c’est par les oeuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement l’œuvre n’est plus une œuvre » (Romains 11:6, VM).

Les canons officiels de l’Église catholique sont contraires à l’évangile de Christ. L’Église de Rome enseigne que les œuvres sont le moyen d’obtenir le salut et une grâce accrue. Comme Romains 11:6 le dit de façon fort claire, les œuvres et la grâce s’excluent mutuellement. L’on ne peut pas faire croître la grâce par les œuvres, sinon la grâce n’est plus la grâce. La grâce catholique n’est pas celle de Dieu. C’est un salut par les œuvres, c’est-à-dire, pas un salut du tout.

« Si quelqu’un dit que les bonnes œuvres de celui qui est justifié sont, en quelque sorte, des dons de Dieu, comme si elles n’étaient pas aussi selon les bons mérites de celui qui est justifié ; ou que ledit justifié, par les bonnes œuvres qu’il exécute au moyen de la grâce de Dieu et selon le mérite de Jésus-Christ, de qui il est un membre vivant, ne se mérite pas vraiment un accroissement de la grâce, la vie éternelle, et l’atteinte de cette vie éternelle — à condition, toutefois, qu’il meurt dans la grâce — et aussi en accroissement de gloire ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canon XXXII, 13 janvier 1547.]

Lorsque quelqu’un se tourne vers le Christ dans la foi, il se détourne du péché par la repentance. L’Église catholique romaine substitue la « pénitence » à la doctrine biblique de la « repentance ». Le salut dans l’Église de Rome en est un fort ténu. La doctrine catholique sous-entend qu’il n’y a pas d’assurance au salut, la forme de salut catholique (qui n’est pas du tout le salut) en est un que l’homme peu perdre par sa volonté.

[N. du T. : Nous tenons à faire une distinction, ici. Précisons que le chrétien peut perdre son salut en commettant le péché qui ne se pardonne pas par Dieu, le péché contre l’Esprit, le péché impardonnable. Cela n’a rien à voir avec la doctrine catholique qui sous-entend que l’on peut perdre son salut si l’on ne fait pas assez d’œuvres et de pénitences.]

Il est indispensable aux catholiques de faire constamment pénitence dans le but d’expier leurs péchés et maintenir leur salut afin de le regagner s’il est perdu. « En ce qui regarde ceux qui, par le péché, sont déchus de la grâce de justification reçue, ils peuvent à nouveau être justifiés (can. xxix), quand, Dieu les y inspirant par le Sacrement de la Pénitence, ils en auront conservé le rétablissement. »[3]

[N. du T. : Différentes doctrines sont avancées par les chrétiens pour expliquer notre position dans le salut que Dieu nous octroie gratuitement. Malheureusement, la grande majorité ne sont pas bibliques. Certains versets semblent leur donner raison, mais d’autres versets viennent les contredire. Cela est plutôt embarrassant pour des chrétiens qui veulent faire la volonté de Dieu et comprendre la vérité écrite dans Sa Parole. Par exemple, dans nombre d’Églises protestantes évangéliques, en réaction contre la doctrine de la « pénitence » catholique, l’on avance l’idée que le salut, une fois acquis, ne peut plus se perdre, car il serait alors de la responsabilité de Dieu de ne pas perdre ceux qu’Il appelle à Son Fils. Cette vision sous-entend que le chrétien n’a plus rien à faire. Certains vont même plus loin en reprenant l’idée de Jean Calvin que tous les hommes sont prédestinés à être, soit sauvés, soit condamnés, peu importe le choix qu’ils voudraient faire. Autrement dit, le libre choix n’existe pas pour l’homme. C’est la doctrine du Calvinisme. Dieu aurait préétabli que de nombreuses personnes sont d’hors et déjà destinées à brûler dans le feu de la géhenne. Voici un verset avancé pour tenter d’établir cette doctrine :

« Mais vous ne croyez point : parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. 27Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. 28Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. 29Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne les peut ravir des mains de mon Père. 30Moi et le Père sommes un » (Jean 10:26-30, VM).

Il n’y a évidemment pas de preuve de la prédestination calviniste dans ce verset. Il n’y est pas non plus question d’un salut inconditionnel du seul fait que nous ayons cru. Car il faut bien comprendre que croire seulement ne suffit pas.

« Tu crois qu’il n’y a qu’un Dieu ; tu fais bien ; les Démons le croient aussi, et ils en tremblent. 20Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi qui est sans les oeuvres est morte? » (Jacques 2:19-20, VM).

Ces versets nous disent que le fait de croire ne sauve pas automatiquement. Or, remarquez qu’il y est aussi mention d’œuvres. Mais de quelles œuvres s’agit-il ? Sont-ce les « œuvres de pénitence » ? L’apôtre a parlé avec abondance des œuvres de la foi.

« Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un s’il dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait point les œuvres ? la foi le pourra-t-elle sauver ? » (Jacques 2:14, VM).

« Car comme le corps sans esprit est mort, ainsi la foi qui est sans les oeuvres est morte » (Jacques 2:26, VM).

À l’encontre de ce que croient les partisans d’un salut inconditionnel, Jésus a été spécifique quant à savoir qui sont ceux qui entreraient dans le Royaume.

« Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 7:21, VM).

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements21Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; je l’aimerai, et je me manifesterai » (Jean 14:15, 21 VM).

« Car en Jésus-Christ ce qui est efficace ce n’est ni la circoncision, ni l’incirconcision, mais la foi agissant par la charité » (Galates 5:6, VO).

« Et ayant été consacré, il a été l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9,VM).

« Et celui qui garde ses commandements demeure en Jésus-Christ, et Jésus-Christ demeure en lui ; et par ceci nous connaissons qu’il demeure en nous, savoir par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24, VM).

Nous savons que les commandements dont il est question ici ne sont pas les commandements de la Loi de Moïse. Paul a été assez spécifique là-dessus. Mais alors de quelle loi s’agit-il ?

« Que si vous accomplissez la Loi royale, qui est selon l’Ecriture, tu aimeras ton prochain comme toi-même ; vous faites bien » (Jacques 2:8, VM).

Il s’agit donc de la loi nouvelle que Jésus-Christ est venu nous donner lors de l’institution de la nouvelle alliance. La Règle d’Or.

« Maître, quel est le grand commandement de la loi ? 37Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. 38C’est là le premier et le grand commandement. 39Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40, VM).

Dirons-nous donc alors que celui qui transgresse un de ces commandements a perdu son salut ? Bien sûr que non. Nous péchons tous, même si nous sommes convertis, et Dieu nous ouvre l’accès à Son trône pour que nous puissions Lui demander pardon et qu’Il applique sur nous le sang répandu une fois pour toutes par Son Fils pour effacer nos péchés. Ce que Dieu nous demande, c’est de persévérer dans l’attitude de foi en Christ, jusqu’à la fin, soit par la mort, soit par la transformation de notre corps lorsque Christ viendra en gloire.

« Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : la sévérité sur ceux qui sont tombés ; et la bonté envers toi, si tu persévères en sa bonté : car autrement tu seras aussi coupé » (Romains 11:22, VM).

« Et vous serez haïs de tous à cause de mon Nom ; mais quiconque persévérera jusques à la fin, sera sauvé » (Matthieu 10:22, VM).

« Mais qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé » (Matthieu 24:13, VM). (Notez le temps futur).

« Or, mes frères, je vous fais savoir l’Evangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et auquel vous vous tenez fermes ; 2Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez en quelle manière je vous l’ai annoncé ; à moins que vous n’ayez cru en vain » (1 Corinthiens 15:1-2, VM).

« Il vous a maintenant réconciliés, par le corps de sa chair, en sa mort, pour vous rendre saints, sans tache, et irrépréhensibles devant lui. 23Si toutefois vous demeurez en la foi, étant fondés et fermes, et n’étant point transportés hors de l’espérance de l’Evangile que vous avez ouï, lequel est prêché à toute créature qui est sous le ciel, et duquel, moi Paul, j’ai été fait le Ministre » (Colossiens 1:22-23, VM).

« Elle [la femme] sera néanmoins sauvée en mettant des enfants au monde, pourvu qu’elle persévère dans la foi, dans la charité, et dans la sanctification, avec modestie » (1 Timothée 2:15,VM).

Le salut est en effet conditionnel. Les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour que nous les pratiquions (Éphésiens 2:10) sont, en quelque sorte, le baromètre de notre foi. Nous ne les pratiquons pas pour obtenir le salut, mais bien parce que nous avons le salut. Mais si nous cessons de pratiquer les œuvres de la Loi Royale, nous nous mettons en danger de commettre le péché impardonnable duquel, si nous ne nous réveillons pas, il n’y a plus de salut.

« Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés. 27Mais une attente terrible de jugement, et l’ardeur d’un feu qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27, VM).

Le verset le dit bien : « …après avoir reçu la connaissance de la vérité » ! Nous voyons, ici, qu’il est question de gens qui ont reçu le Saint-Esprit ! Lisons plus loin.

« De combien pires tourments pensez-vous donc que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui aura tenu pour une chose profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de grâce ? » (Hébreux 10:29, VM).

S’agit-il d’une personne non-convertie qui rejette le Saint-Esprit par ignorance de ce qu’elle rejette ? Bien sûr que non, Dieu ne tiendra pas rigueur à ceux qui ne savent pas de quoi est fait le salut. Il s’agit plutôt de la personne qui a reçu le Saint-Esprit, mais qui a négligé son salut au point de rejeter le Saint-Esprit.

« Or il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants du Saint-Esprit, 5Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir ; 6S’ils retombent, soient changés de nouveau par la repentance, vu que, quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l’exposent à l’opprobre » (Hébreux 6:4-6, VM).

C’est exactement ce dont Jésus-Christ parlait quand Il dit : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. 32Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais si quelqu’un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir » (Matthieu 12:31-32, VM).

Le malentendu général provient d’une très mauvaise interprétation de la Deuxième Résurrection, et du manque de distinction entre les « élus » et les « sauvés ». On croit que peu seront élus, et donc peu seront sauvés. On n’arrive pas à faire la distinction entre les « élus » qui seront de la Première Résurrection, et tous les ressuscités de la Deuxième Résurrection qui seront alors appelés à être sauvés et à avoir la vie éternelle, mais ne seront pas des élus. Dieu S’est appelé des Prémices. Ce sont les Élus de la Première Résurrection, celle qui est appelée « une meilleure résurrection » à cause de cela (Hébreux 11:35). Maintenant, revenons au sujet de ce livre.]

Les supposées bonnes œuvres des non-convertis dans l’Église catholique ne sont pas les œuvres de Dieu, ce sont le « fruit mauvais » de la désobéissance. Ces oeuvres sont contraires à la volonté de Dieu ; ce sont des œuvres sans foi, faites dans le but d’être justifiés selon des règles païennes comme celles de l’Église catholique. Les bonnes œuvres des sauvés, au contraire, ne sont pas un moyen d’obtenir justification ; ce sont le fruit du Saint-Esprit, faites avec un amour obéissant à Christ. Les bonnes œuvres des élus mettent les paroles de Jésus en pratique. Par contre, les œuvres des non-convertis sont exposées comme des fruits mauvais lorsque mises en lumière par l’évangile.

« Le bon arbre ne peut point faire de mauvais fruits, ni le mauvais arbre faire de bons fruits. 19Tout arbre qui ne fait point de bon fruit est coupé, et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. 21Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. 22Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton Nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton Nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom ? 23Mais je leur dirai alors tout ouvertement : je ne vous ai jamais reconnus ; retirez-vous de moi, vous qui vous adonnez à l’iniquité. 24Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l’homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche ; 25Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur la roche. 26Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met point en pratique, sera semblable à l’homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable ; 27Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle est tombée, et sa ruine a été grande » (Matthieu 7:18-27, VM).

L’Eucharistie catholique est un sacrement que l’on dit essentiel à la satisfaction de Dieu. Celui-ci, de Son côté, a bien fait comprendre que le salut ne s’obtient pas par les œuvres, mais par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ. L’Église romaine possède un évangile différent de celui de Christ. Elle fait la même chose que firent les Juifs qui avaient ignoré les commandements et la grâce de Dieu et avaient installé leur propre religion en prétendant qu’elle constituait la seule voie de salut. En réalité, la doctrine catholique mène droit au feu de la géhenne. Si vous ajoutez du poison à de l’eau, ce n’est plus de l’eau, et si vous ajoutez des œuvres à la foi, ce n’est plus de la foi.

« Mais allez, et apprenez ce que veulent dire ces paroles : je veux miséricorde, et non pas sacrifice ; car je ne suis pas venu pour appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs » (Matthieu 9:13, VM).

« C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché. 21Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:20-27, VM).

« Christ devient inutile à l’égard de vous tous qui voulez être justifiés par la Loi ; et vous êtes déchus de la grâce » (Galates 5:4, VM).

« Mais Israël cherchant la Loi de la justice, n’est point parvenu à la Loi de la justice. 32Pourquoi ? parce que ce n’a point été par la foi, mais comme par les oeuvres de la Loi ; car ils ont heurté contre la pierre d’achoppement. 33Selon ce qui est écrit : voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement ; et la pierre qui occasionnera des chutes ; et quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 9:31-33, VM).

« Car je leur rends témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans connaissance. 3Parce que ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant d’établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu. 4Car Christ est la fin de la Loi, en justice à tout croyant » (Romains 10:2-4, VM).

« Aussi personne ne met une pièce de drap neuf à un vieux habit ; car ce qui est mis pour remplir, emporte de l’habit, et la déchirure en est plus grande. 17On ne met pas non plus le vin nouveau dans de vieux vaisseaux ; autrement les vaisseaux se rompent, et le vin se répand, et les vaisseaux périssent ; mais on met le vin nouveau dans des vaisseaux neufs, et l’un et l’autre se conservent » (Matthieu 9:16-17, VM).

Les gens demandèrent à Jésus ce qu’ils devaient faire pour avoir la vie éternelle et Jésus leur répondit qu’ils avaient d’abord à croire en Lui.

« Travaillez, non point après la viande qui périt, mais après celle qui est permanente jusque dans la vie éternelle, laquelle le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, savoir Dieu, l’a approuvé de son cachet. 28Ils lui dirent donc : que ferons-nous pour faire les oeuvres de Dieu ? 29Jésus répondit, et leur dit : c’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:27-29, VM).

Les bonnes œuvres proviennent du salut, elles ne gagnent pas le salut. Les bonnes œuvres sont le fruit de la renaissance spirituelle. Le salut vient de la grâce de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Si quelqu’un croit qu’il doit ajouter des œuvres à sa foi dans le but d’être sauvé, cette personne ne croit pas vraiment en Jésus-Christ et la pleine suffisance de Son œuvre accomplie sur la croix.

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:8-10, VM).

L’Église catholique n’est pas du christianisme, il serait sans doute plus approprié de dire que c’est de « l’églisianisme » ou tout simplement de la religiosité. La doctrine catholique enseigne que tout jaillit de l’église, incluant la foi. Le catéchisme affirme que : « C’est par l’église que nous recevons la foi et la vie nouvelle en Christ par le Baptême. »[4]

La Sainte Bible, de son côté, déclare que la foi est un don de Dieu. Nous qui sommes sauvés, étions morts dans le péché, mais Dieu, par Son Esprit-Saint, nous a rendus à la vie par Sa grâce glorieuse. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés » (Éphésiens 2:1, VO). Il est impossible à un mort de faire quoi que ce soit. Un mort ne peut avoir la foi, il doit être rendu à la vie. L’homme n’a pas, de lui-même, l’idée de venir à Jésus ; Dieu doit l’y attirer. « Nul ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44, VM). Pour entrer dans le Royaume de Dieu, un homme doit naître de nouveau (Jean 3:3). Or, il n’est pas possible de se faire naître soi-même, Dieu doit le faire pour nous. « Il nous a de sa propre volonté engendrés par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18, VM). Ceux qui sont nés de nouveau ont été choisis par Dieu avant que le monde fut créé. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; 5Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5, VO). Ceux que Dieu a choisis aujourd’hui pour le salut n’ont rien fait pour mériter ce salut. Nous n’étions pas bons, nous avons simplement été choisis parce que Dieu a décidé, selon Son propre dessein, de nous choisir. « Qui nous a sauvés, et qui nous a appelés par une sainte vocation, non selon nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels » (2 Timothée 1:9, VM). « En qui aussi nous sommes faits son héritage, ayant été prédestinés, suivant la résolution de celui qui accomplit avec efficace toutes choses, selon le conseil de sa volonté » (Éphésiens 1:11, VM). Jésus a clairement spécifié à Ses disciples que ce ne sont pas eux qui L’ont choisi, mais Lui qui les a choisis. « Ce n’est pas vous qui m’avez élu, mais c’est moi qui vous ai élus, et qui vous ai établis, afin que vous alliez partout et que vous produisiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon Nom, il vous le donne » (Jean 15:16, VM).

[N. du T. : Juste au cas où nous voudrions tirer orgueil de ce que Dieu nous a choisis pour compter parmi Ses élus, rappelons-nous de ce que l’apôtre Paul a dit nous concernant :

« Car, mes frères, vous voyez votre vocation, que vous n’êtes pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. 27Mais Dieu a choisi les choses folles de ce monde, pour rendre confuses les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles de ce monde, pour rendre confuses les fortes ; 28Et Dieu a choisi les choses viles de ce monde, et les méprisées, même celles qui ne sont point, pour abolir celles qui sont. 29Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. 30Or c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui vous a été fait de la part de Dieu sagesse, justice, sanctification, et rédemption ; 31Afin que comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-30, VM).]

Considérez l’exemple de Paul. Comment Dieu l’a-t-Il choisi ? A-t-Il employé la douce persuasion ? Non, Il le cloua au sol, changea son cœur et commença à lui donner des ordres sur ce qu’il devait faire. Notez ce que Paul a dit immédiatement après avoir été terrassé : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » L’espace d’une seconde, de persécuteur de l’Église, Paul devint membre de l’Église, tout cela selon la volonté de Dieu qui le choisit et changea son cœur.

« Or il arriva qu’en marchant il approcha de Damas, et tout à coup une lumière resplendit du ciel comme un éclair tout autour de lui. 4Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? 5Et il répondit : qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : je suis Jésus, que tu persécutes ; il t’est dur de regimber contre les aiguillons. 6Et lui tout tremblant et tout effrayé, dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : lève-toi, et entre dans la ville, et là il te sera dit ce que tu dois faire » (Actes 9:3-6, VM).

Comment a-t-Il sélectionné Ses apôtres ? Il leur commanda de Le suivre et ils quittèrent ce qu’ils étaient en train de faire pour le suivre. Gardez à l’esprit qu’à ce moment-là, Jésus était peut-être un pur étranger pour certains de ces hommes et, pourtant, ils obéirent tout de suite à Son commandement de Le suivre, sans hésitation ni questionnement. C’est la puissance surnaturelle de Dieu à l’œuvre.

« Et comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, savoir, Simon, qui fut appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer : car ils étaient pêcheurs. 19Et il leur dit : venez après moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. 20Et ayant aussitôt quitté leurs filets, ils le suivirent. 21Et de là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une nacelle, avec Zébédée leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. 22Et ayant aussitôt quitté leur nacelle, et leur père, ils le suivirent » (Matthieu 4:18-22, VM).

29. L’infaillibilité papale

L’Église catholique romaine affirme que son office d’enseignement, connu sous le nom de Magistère (Magisterium) de l’Église, a seul l’autorité d’interpréter la Parole de Dieu.

« La tâche de donner une authentique interprétation de la Parole de Dieu, soit dans sa forme écrite ou sous sa forme de Tradition, n’a été dévolue qu’au seul bureau vivant d’enseignement de l’église. Son autorité en la matière s’exerce au nom de Jésus-Christ. Cela signifie que la tâche de l’interprétation a été confiée aux évêques en communion avec le successeur de Pierre, l’évêque de Rome. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 85 (1994) — l’emphase est la nôtre.]

Non seulement l’Église catholique affirme-t-elle être la seule autorité pour interpréter la Parole de Dieu, mais elle clame également que l’interprétation du pape est infaillible.

« Le Siège de Saint-Pierre demeure toujours sans aucune tache d’erreur … c’est un dogme divinement révélé : le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire, lorsque, dans l’exercice de son office de pasteur de tous les chrétiens, par la vertu de son autorité apostolique suprême, il définit une doctrine regardant la foi ou les mœurs que doit maintenir l’Église universelle, possède, par l’assistance divine lui étant promise par Saint-Pierre, l’infaillibilité de laquelle le divin Rédempteur voulait que Son Église soit dotée en décidant la doctrine concernant la foi et les mœurs ; et, par conséquent, les décisions du Pontife de Rome sont, par elles-mêmes, et non par le consentement de l’église, irréformables. Mais quiconque — que Dieu nous en préserve ! — ose contredire notre ci-devant décision, qu’il soit anathème. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre IV, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

Certains disent que, pour qu’une déclaration papale soit faite ex cathedra, quelque chose doit être accompli par le pape en plus de faire la déclaration ecclésiastique officielle sur la foi et les mœurs. Cette position est sans fondement. Une fois que le pape fait, par acte officiel, une déclaration sur la foi et les mœurs, ce prononcé est, par définition, une déclaration ex cathedra. La doctrine catholique dit que de tels prononcés officiels par le pape, sur la foi et les mœurs, sont infaillibles. D’après le § 891 du catéchisme de l’Église catholique, l’infaillibilité s’étend au Magistère de l’Église de Rome, c’est-à-dire, quand les évêques agissent de concert avec le pape en proposant une doctrine, tel que dans un concile œcuménique.

« Le Pontife de Rome, chef du collège des évêques, jouit de cette infaillibilité en vertu de sa fonction quand, en tant que pasteur et enseignant suprême de tous les fidèles — qui confirment leurs frères dans la foi — il proclame par acte décisionnel une doctrine appartenant à la foi et au mœurs (…) L’infaillibilité promise à l’Église est aussi présente dans le corps des évêques lorsque, réunis avec le successeur de Pierre, ils exercent le Magistère suprême, en premier lieu dans un concile œcuménique. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 891 (1994).]

Le cardinal Joseph Ratzinger, directeur de la Congrégation du Vatican pour la Doctrine de la Foi et autorité en chef, juste après le pape, dans le domaine les doctrines catholiques, et considéré par bon nombre comme le cardinal le plus puissant de l’Église catholique, a déclaré ce qui suit, en août 1986, dans une lettre adressée au professeur Charles Curran de l’Université catholique de Washington, D.C. :

« L’enseignement du Concile Vatican II (…) ne confine pas, de toute évidence, l’infaillibilité du Magistère qu’au domaine de la Foi, ou aux décisions solennelles. Le Lumen Gentium dit : “…toutefois, quand les évêques, mêmes déployés de par le monde, maintiennent encore un lien de communauté entre eux et avec le successeur de Pierre, et enseignent de manière authentique en matière de Foi et de mœurs, en étant en accord sur le fait qu’une position particulière doit être maintenue comme définitive, alors ils enseignent la doctrine de Christ d’une manière infaillible.” (…) Dans tous les cas, les fidèles doivent, non seulement accepter le Magistère comme infaillible, mais se soumettre religieusement, par l’esprit et la volonté, à l’enseignement que le Souverain Pontife ou le collège des évêques énoncent sur la Foi ou les mœurs quand ils exercent le Magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de le proclamer par un acte décisionnel. »[5]

Les papes affirment être les successeurs de Pierre, dit premier des évêques infaillibles de Rome. Examinons la première déclaration de Pierre et notons la réponse de Jésus. Pierre renia le cœur de l’Évangile en déclarant que Christ n’avait pas besoin d’être crucifié. Jésus qualifia Pierre de « Satan » pour avoir suggéré une telle chose !

« Dès lors Jésus commença à déclarer à ses Disciples, qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des Anciens, et des principaux Sacrificateurs, et des Scribes ; et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. 22Mais Pierre l’ayant tiré à part se mit à le reprendre, en lui disant : Seigneur, aie pitié de toi ; cela ne t’arrivera point. 23Mais lui s’étant retourné, dit à Pierre : retire-toi de moi, Satan, tu m’es en scandale ; car tu ne comprends pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes » (Matthieu 16:21-23, VM).

La déclaration infaillible suivante de Pierre fut son triple reniement de Jésus.

« Or comme Pierre était en bas dans la cour, une des servantes du souverain Sacrificateur vint. 67Et quand elle eut aperçu Pierre qui se chauffait, elle le regarda en face, et lui dit : et toi, tu étais avec Jésus le Nazarien. 68Mais il le nia, disant : je ne le connais point, et je ne sais ce que tu dis ; puis il sortit dehors au vestibule, et le coq chanta. 69Et la servante l’ayant regardé encore, elle se mit à dire à ceux qui étaient là présents : celui-ci est de ces gens-là. 70Mais il le nia une seconde fois. Et encore un peu après, ceux qui étaient là présents, dirent à Pierre : certainement tu es de ces gens-là, car tu es Galiléen, et ton langage s’y rapporte. 71Alors il se mit à se maudire, et à jurer, disant : je ne connais point cet homme-là dont vous parlez. 72Et le coq chanta pour la seconde fois ; et Pierre se ressouvint de cette parole que Jésus lui avait dite : avant que le coq ait chanté deux fois, tu me renieras trois fois. Et étant sorti il pleura » (Marc 14:66-72, VM).

Il est évident que l’apôtre Paul ne croyait point que Pierre soit infaillible parce qu’il eut à le corriger sur une question importante de la doctrine chrétienne.

« Mais quand Pierre fut venu à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il méritait d’être repris. 12Car avant que quelques-uns fussent venus de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils ; mais quand ceux-là furent venus, il s’en retira, et s’en sépara, craignant ceux qui étaient de la Circoncision. 13Les autres Juifs usaient aussi de dissimulation comme lui, tellement que Barnabas lui-même se laissait entraîner par leur dissimulation. 14Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas de droit pied selon la vérité de l’Evangile, je dis à Pierre devant tous : si toi qui es Juif, vis comme les Gentils, et non pas comme les Juifs, pourquoi contrains-tu les Gentils à Judaïser ? 15Nous qui sommes Juifs de naissance, et non point pécheurs d’entre les Gentils ; 16Sachant que l’homme n’est pas justifié par les oeuvres de la Loi, mais seulement par la foi en Jésus-Christ, nous, dis-je, nous avons cru en Jésus-Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi de Christ, et non point par les oeuvres de la Loi ; parce que personne ne sera justifié par les oeuvres de la Loi » (Galates 2:11-16, VM).

Les prononcés de papes sont censés être infaillibles et irréformables. Quelle meilleure preuve que les décrets papaux ne sont pas infaillibles qu’une infaillibilité papale réfutant la doctrine d’une autre infaillibilité papale. En 1324, le pape Jean XXII émit la Bulle papale Qui Quorundam, dans laquelle il déclara que l’infaillibilité papale est « une œuvre du diable ».[6] Manifestement, l’Église catholique ne peut pas être et avoir été, ou gagner sur tous les tableaux. L’Église de Rome feint simplement d’ignorer l’embarrassante (mais officiellement infaillible) bulle papale Qui Quorundam.

Un examen de l’historique de l’Église catholique établit hors de tout doute que les déclarations de papes ne peuvent pas être infaillibles. Il y a une longue histoire de papes se contredisant les uns les autres sur les questions de la foi et des mœurs. Par exemple, le pape Adrien II (867-872) déclara que le mariage civil était valide, alors que le pape Pie VII (1800-1823) condamna les mariages civils comme invalides.[7]

Le pape Sixte V possédait une version refaite de la bible qu’il déclara authentique. Cependant, seulement deux ans plus tard, le pape Clément VII déclara que la bible de Sixte V était bourrée d’erreurs ; Clément ordonna donc que l’on écrive une autre bible.[8]

En 1423, le Concile de Bâle déposa le pape Eugène IV, en décidant qu’il était parjure, simoniaque et hérétique. Eugène IV, à son tour, convoqua son propre concile à Florence et déposa, anathématisa et excommunia les membres du Concile de Bâle. Le pape suivant, Nicolas V (1447-1455), annula les décrets d’Eugène contre le Concile de Bâle.[9]

Le pape Honoré I fut dénoncé, en 680, par le Sixième Concile, comme hérétique, et cette constatation fut confirmée par le pape Léon II.[10] Comment un pape peut-il être infaillible s’il est infailliblement jugé hérétique par un autre pape infaillible ? De plus, sous quelle autorité un pape subséquent peut-il décréter que son prédécesseur est hérétique si l’enseignement officiel de l’Église catholique veut que tous les papes soient exempts d’erreurs et que quiconque dit le contraire est anathème ? Incidemment, tous les papes mentionnés ci-haut sont sur la liste officielle des papes.

L’exemple le plus bizarre d’infaillibilité papale est l’accusation et la condamnation du pape Formose (891-896) comme hérétique par le pape Étienne VI (896-897). Le pape Formose mourut avant qu’Étienne VI devienne pape. Comment, demanderez-vous, le pape Étienne VI put-il accuser le pape Formose si celui-ci est mort avant qu’Étienne devienne pape ? La tombe n’est pas une barrière pour les papes ! Le pape Étienne VI fit tout simplement exhumer le cadavre de Formose, fit revêtir le corps des insignes papaux et interrogea personnellement le cadavre. Le silence de l’accusé scella son sort, et le corps fut traîné dans les rues de Rome et jeté dans le Tibre.[11]

Une autre illustration troublante de l’infaillibilité papale est le traitement fait à Jeanne d’Arc. Le 30 mai 1431, le pape Eugène IV fit brûler Jeanne d’Arc au bûcher sur la place publique de Rouen, en France, en tant qu’hérétique et sorcière pour avoir refusé de se soumettre à l’autorité de l’Église catholique de Rome.[12] Elle déclarait qu’elle n’était responsable que devant Dieu. Subséquemment, Jeanne d’Arc fut béatifiée par le pape Pie X, en 1909, et canonisée par le pape Bénédicte XV, en 1920.[13] Un pape infaillible brûla Jeanne d’Arc au bûcher en tant qu’hérétique et un autre pape infaillible la canonisa comme sainte.

Pour ajouter l’insulte à l’infaillibilité, selon la Loi canonique de l’Église catholique romaine : « Il n’existe ni appel ni recours contre une décision ou un décret du Pontife de Rome ».[14]

Bernard Fresenborg a été prêtre catholique pendant trente ans avant d’être sauvé par la grâce de Dieu. En 1904, il écrivit et publia un livre intitulé Trente ans en enfer, dans lequel il expliqua les conséquences de la doctrine de l’infaillibilité papale.

« Le catholicisme enseigne que le pape de Rome est infaillible et qu’il ne peut pas pécher, ni commettre d’erreur. Cette affirmation, si elle est vraie, place le pape de Rome, qui n’est ni plus ni moins qu’un être humain, sur le même pied que Jésus-Christ.

» La Bible dit : “ il n’y a point de juste, non pas même un seul.” Or, si l’affirmation du catholicisme disant que le pape est infaillible est vraie, alors la Bible est un mythe et une moquerie.

» Si la déclaration du catholicisme disant que le pape est infaillible est vraie, alors Dieu n’est pas un Dieu impartial, car s’Il est un Dieu impartial, Il n’aurait accordé à aucun de Ses mortels le don de pureté sans être prêt à accorder le même don à tous ceux qui le méritent, à tous ceux qui, par leur justice, se méritent cette grande distinction princière.

» Nous voulons utiliser un peu de bon sens et de philosophie pouvant être assimilés par n’importe quel homme et femme d’intelligence ordinaire.

» La Bible ne rapporte dans aucun verset ou chapitre que quiconque puisse atteindre, durant sa vie, le niveau d’infaillibilité. N’est-ce pas vrai ? Et si c’est vrai, alors l’affirmation du catholicisme disant que le pape de Rome est infaillible est un mensonge tissé sur le métier du diable.

» Nous voulons prouver à nos lecteurs que cette affirmation est fondée sur des assises fallacieuses, car le pape de Rome est élu par des cardinaux de l’Église catholique, tous humains, et souvent aussi immoraux que des démons ; dès lors, l’infaillibilité du pape repose dans des mains humaines, car c’est par ces cardinaux que le pape est créé et, par conséquent, vous verrez que l’infaillibilité du pape découle des votes de ces cardinaux, et non du pouvoir de Dieu Tout-Puissant ; il s’en suit donc que cette proclamation d’infaillibilité du pape repose dans les mains de ces cardinaux.

» Maintenant, pour illustrer cette condamnable doctrine et dénoncer sa fanatique ignorance, nous allons supposer que, lorsque le pape Pie X fut élu pape de Rome, si un autre prêtre eut reçu la majorité d’un vote des cardinaux, le pape Pie X n’aurait jamais été béni de ce don de Dieu, mais il ne l’aurait manqué que par une seule voix ; par conséquent, vous constatez que cette infaillibilité qui aurait reposé sur le pape Pie X lui aurait été enlevée à cause du vote d’un seul cardinal à son endroit.

» Donc, n’importe quel homme ou femme possédant “le gros bon sens” peut voir que Dieu Tout-Puissant n’a rien à voir avec la mise en poste du pape, et que cette infaillibilité ne repose que sur le pouvoir d’attraction du candidat à la papauté qu’il exerce sur les cardinaux, et c’est un fait indiscutable qu’il existe beaucoup de chicanes politiques dans l’élection d’un pape comme dans l’élection du juge de paix d’une municipalité.

» Nous voudrions savoir jusqu’où va cette infaillibilité des papes. Si un homme est infaillible, il ne peut pas commettre de faute, et je peux prouver à tout homme intelligent et à l’esprit tolérant que les papes de Rome n’ont fait, depuis des siècles, que des erreurs, et leurs fautes ont été, non seulement ruineuses pour ceux qu’ils professent enseigner, mais elles ont eu tendance à paralyser les justes ambitions de tout pays dans lequel leur influence s’exerçait. Si leur affirmation d’une infaillibilité papale est vraie, nous devons donc admettre que ce grand don vient de Dieu Tout-Puissant, et nous ne pouvons croire à un tel non-sens lorsque nous constatons le fait que ces papes sont élus par des cardinaux et que l’élection d’un pape dépend des tactiques et des machinations de ces cardinaux. Alors, je vous en prie, dites-moi comment un homme élevé sous la lumière éblouissante du protestantisme, ou qui en a vu l’intelligent projecteur pénétrer son âme, pourrait, ne serait-ce qu’un instant, croire en l’infaillibilité du pape ?

» Je crois sincèrement, en fait je sais, qu’ils sont des millions à croire cette doctrine condamnable, comme je puis honnêtement dire que je l’ai cru moi-même à un moment donné. Mais ceux qui y croient ont été élevés dans l’ombre ténébreuse des superstitions, et ma mission, en écrivant ce livre, est de balayer les toiles d’araignée de l’ignorance encombrant ces esprits rabougris et aider à leur montrer “l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde”, et si je puis servir à cette mission, je ne ferai pas qu’ouvrir les yeux des disciples du catholicisme, mais je renforcirai aussi la colonne vertébrale du protestantisme et les aiderai à stigmatiser cette doctrine idolâtre du catholicisme partout où elle osera montrer sa tête hideuse.

» Le grand danger d’enseigner que le pape est infaillible, c’est de faire de nos citoyens des voleurs et des meurtriers, car, si le catholicisme a raison d’enseigner à ses fidèles que le pape de Rome est infaillible, cette doctrine est en frais d’avoir une influence effroyable par ses effets, car à toutes les fois qu’un homme ou une femme croit en l’infaillibilité du pape, il doit croire à l’infaillibilité de toutes choses que crée le pape ; par conséquent, vous allez voir que cette doctrine va très loin par ses effets, parce que, si un pape est infaillible, les évêques qu’il crée sont infaillibles aussi, et si les évêques qu’il crée sont infaillibles, les prêtres qu’ils fabriquent sont également infaillibles, et chaque fois que nous enseignons à un pays cette abomination, nous avons une nation de gens qui croient qu’il n’y a pas un péché qu’ils puissent commettre, si odieux soit-il, qui ne soit pardonnable par la prêtraille, puisqu’ils ont appris à croire que toutes choses que crée le pape est infaillible, du fait même qu’elles ont été créées par le pape ; et à toutes les fois que vous prêchez une doctrine qui a de tels effets sur les habitants d’un pays, vous aurez une série d’individus qui commettront des crimes sans hésiter, car ils sont assurés qu’en mettant quelques dollars dans les coffres du prêtre, ils pourront voir leurs péchés pardonnés et, donc, chaque fois que vous poussez une nation à croire cela, vous vous retrouvez immédiatement avec un peuple de criminels.

» Selon mon appréciation, il est impossible pour un individu qui croit à une doctrine aussi damnable de devenir un pur citoyen américain patriotique. Maintenant, il peut sembler au lecteur que l’assertion est audacieuse et peut paraître trop hardie pour être bien fondée, mais je propose de vous démontrer qu’il n’y a là qu’une conséquence naturelle, et si nous échouons à clarifier ce point dans l’esprit du lecteur, nous ne lui demanderons pas d’y croire.

» En premier lieu, nous désirons dire que la religion catholique — si on peut la qualifier de religion — est fondée sur un roc de superstitions. Chacun des codes de sa doctrine ecclésiastique professe que le pape est infaillible et ne peut errer, ce qui est absurde. Et, non seulement absurde, mais un mensonge suppurant ! Car aucun homme ou aucune femme croyant aux enseignements de la Sainte Bible ne peut gober pareille doctrine ! Chaque fois qu’un homme ou une femme croit en l’infaillibilité du pape et croit que le pape ne peut errer, il ou elle voit le pape comme un surhomme, et nous savons que ce ne peut être le cas tant qu’il aura une étincelle de vie dans le corps. Nous sommes tous redevables du péché d’Adam, car le monde dans son entier porte la malédiction du péché d’Adam commis dans le jardin d’Éden.

» Or, nous voulons traiter le sujet avec des vérités et des faits tout simples pour qu’ils puissent être compris par le plus commun des mortels qui ne possèdent qu’une intelligence ordinaire.

» Maintenant, si le pape de Rome est infaillible, il est immortel, et si chacune des actions du pape est pure, alors tout ce qui est créé par lui doit être pur ; et si tel est le cas, j’ai été, à un moment donné, aussi pur que Jésus-Christ Lui-même puisque, pendant trente ans, j’ai été prêtre catholique romain et donc une créature engendrée par le pape catholique romain. Tout homme et toute femme d’intelligence moyenne sait que ni moi, ni aucun autre prêtre, n’avons été purs ; en fait, il n’est pas né l’homme qui peut se proclamer infaillible et pur tant que la vie habite son corps.

» Si les doctrines du catholicisme sont exactes, alors nous n’avons plus besoin d’un Dieu, car nous avons déjà un pape ; et si le pape Pie X mourait aujourd’hui, les cardinaux, aujourd’hui même ou dans un avenir très rapproché, éliraient un autre pape qui, selon cette doctrine, prendrait la place de Jésus-Christ Lui-même ; et si de pareilles doctrines sont véritables, la famille humaine de l’avenir et les millions à naître pourraient donc être sauvés aussi bien sans Dieu qu’ils le sont maintenant avec Lui, car le pape exécuterait lui-même cette mission.

» Ils sont des milliers — oui, des dizaines de milliers — qui envoient chaque année des mouchoirs et des breloques à Rome pour qu’ils soient bénis (?) par le pape, et qui croient que posséder quelque article béni (?) par ce vagabond présomptueux va leur éviter de subir la malchance, la maladie ou toute autre infortune qui parsème le chemin de l’homme.

» Or, si le pape de Rome a le pouvoir de bénir et sanctifier une pièce de vêtement, un anneau, ou tout objet inerte, il a sans aucun doute “la vraie affaire”, et si tel est le cas, la Bible est menteuse, l’évangile fallacieux et Dieu Tout-Puissant devient un laquais, et nous n’avons plus besoin d’un Dieu. À quoi nous attendre de disciples du catholicisme qui croient en cette doctrine infernale, et à quoi nous attendre d’une nation contrôlée par ceux qui enseignent et prêchent de telles abominations ?

» Une institution qui enseigne pareille ignorance, pareilles pratiques condamnables et pareil paganisme superstitieux, est une plaie et une malédiction dans tout pays, et l’homme ou le groupe d’hommes qui proclament que le pape est infaillible lancent “une impudente insulte à la face de Dieu”. »[15]

30. Les faux Christs

À l’image des leaders juifs qui ne révélèrent pas qu’ils violaient la Loi de Dieu par leur Tradition, les leaders modernes de l’Église catholique romaine ne disent pas aux gens qu’ils prêchent un autre évangile accompagné d’un autre Jésus. Le Seigneur nous avait avertis qu’il y aurait ce genre d’organisation.

« Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » (2 Corinthiens 11:4, VM).

Les prêtres romains catholiques proclament que, quand ils consacrent le pain et le vin lors de la messe, ils sont le Seigneur Jésus-Christ.

« Le prêtre est le Christ, seul et unique Seigneur ; car les ministres qui offrent le Sacrifice, consacrent les saints mystères, non par leur propre personne, mais en celle du Christ … et ainsi, agissant en la Personne de Christ le Seigneur, ils changent la substance du pain et du vin en la véritable substance de Son corps et de Son sang. » [Catéchisme du Concile de Trente.][16]

Jésus a alerté Ses disciples pour qu’ils fassent attention à ceux qui viendraient en Son nom, déclarant être le Christ. Les nombreux prêtres catholiques qui clament « agir en la personne du Christ le Seigneur » sont un accomplissement clair et actuel de cette prophétie.

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

Jésus a dit qu’Il serait visible dans le ciel lorsqu’Il reviendrait et nous met en garde contre ceux qui pointeraient du doigt de faux Christs et diraient que voici le Christ ou que le Christ est là. L’Église catholique focalise sur l’hostie consacrée en disant « voici le Christ » et pointe ses prêtres du doigt en disant « le Christ est là ». Jésus a prophétisé qu’il s’élèverait de faux Christs qui exécuteraient de grands signes et de grands prodiges qui en tromperaient plusieurs. L’Église catholique a trompé le monde en lui faisant croire que ses prêtres peuvent faire de grands prodiges en transformant le pain et le vin en notre Seigneur Jésus-Christ. Quand Christ reviendra sur terre, ce ne sera pas sous forme de petit morceau de pain dans les chambres secrètes des autels catholiques, Il sera visible comme l’éclair.

« Alors si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici ; ou, il est là ; ne le croyez point. 24Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes, qui feront de grands prodiges et des miracles, pour séduire même les élus, s’il était possible. 25Voici, je vous l’ai prédit. 26Si on vous dit : voici, il est au désert, ne sortez point ; voici, il est dans le lieu le plus retiré de la maison, ne le croyez point. 27Mais comme l’éclair sort de l’Orient, et se fait voir jusqu’à l’Occident, il en sera de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:23-27, VM).

Puisque l’Église catholique affirme que les prêtres sont un autre Christ et un autre Seigneur, cela ne devrait surprendre personne qu’elle déclare que ses prêtres possèdent la même autorité que le Seigneur pour pardonner les péchés. Les prêtres écoutent les confessions d’un peuple qui cherche l’absolution de ses péchés. Le confessionnal a été le site d’innombrables séductions de prêtres envers des femmes seules.[17]

« En vérité, les évêques et les prêtres, en vertu du sacrement des Saints Ordres, ont le pouvoir de pardonner les péchés. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1461, 1994.]

Même les scribes juifs comprenaient que seul Dieu a l’autorité de pardonner les péchés parce que le péché est la violation de la loi de Dieu. Voir Exode 32:33 ; Deutéronome 9:16 ; Josué 7:20 ; 2 Samuel 12:13 ; Psaume 41:4 ; Jérémie 3:25 ; Jérémie 50:14 et Luc 15:21.

« Et Jésus ayant vu leur foi, dit au paralytique : mon fils, tes péchés te sont pardonnés. 6Et quelques Scribes qui étaient là assis, raisonnaient ainsi en eux-mêmes : 7Pourquoi celui-ci prononce-t-il ainsi des blasphèmes ? qui est-ce qui peut pardonner les péchés, que Dieu seul ? 8Et Jésus ayant aussitôt connu par son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux mêmes, il leur dit : pourquoi faites-vous ces raisonnements dans vos cœurs ? 9Car lequel est le plus aisé, ou de dire au paralytique : tes péchés te sont pardonnés ; ou de lui dire : lève-toi, et charge ton petit lit, et marche ? 10Mais afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés, il dit au paralytique : 11Je te dis : lève-toi, et charge ton petit lit, et t’en va en ta maison. 12Et il se leva aussitôt, et ayant chargé son petit lit, il sortit en la présence de tous ; de sorte qu’ils en furent tous étonnés, et ils glorifièrent Dieu, en disant : nous ne vîmes jamais une telle chose » (Marc 2:5-12, VM).

Dans la hiérarchie catholique, les prêtres prennent le titre de Dieu le Père, en s’arrogeant le nom de « père ». Jésus a mis en garde contre le fait d’appeler quelqu’un « père » dans le sens spirituel du terme, car c’est un titre réservé à Dieu seul.

« Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, lequel est dans les cieux » (Matthieu 23:9, VM).

« Jésus dit ces choses ; puis levant ses yeux au ciel, il dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie » (Jean 17:1, VM).

« Et maintenant glorifie-moi, toi Père, auprès de toi, de la gloire que j’ai eue chez toi, avant que le monde fût fait » (Jean 17:5, VM).

« Afin que tous soient un, ainsi que toi, Père, es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous ; et que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 17:21, VM).

Le prêtre catholique déclare être le Seigneur Jésus et agir en tant que médiateur entre Dieu et l’homme.

« Le prêtre est constitué interprète et médiateur entre Dieu et l’homme, ce qui doit être considéré comme la fonction principale du sacerdoce. » [Catéchisme du Concile de Trente.][18]

Dieu dit autre chose. Il n’y a qu’un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et l’homme, soit Jésus-Christ.

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

Il n’y a qu’un seul Christ ; par contre, il y a plusieurs antichrists. Tous les prêtres, les évêques, les cardinaux et les papes de l’Église de Rome ne sont pas Christs, ils sont antichrists.

« Jeunes enfants, c’est ici le dernier temps ; et comme vous avez entendu que l’Antechrist viendra, il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists ; et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps » (1 Jean 2:18, VM).

31. L’évêque de Rome

L’Église romaine enseigne que Pierre fut l’évêque de Rome.[19] Il n’existe absolument aucune preuve crédible pour supporter cette affirmation. En fait, il est plus que douteux qu’il ait même mis les pieds à Rome. Pierre était l’apôtre des Juifs. « Jacques, dis-je, Céphas, et Jean (qui sont estimés être les Colonnes) ayant reconnu la grâce que j’avais reçue, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions vers les Gentils, et qu’ils allassent eux vers ceux de la Circoncision » (Galates 2:9, VM). Rome était une ville de Gentils. Il n’aurait eu aucune raison de voyager à Rome. Paul, qui était l’apôtre des Gentils (voir Romains 11:13), salua plus de 25 chrétiens vivant à Rome, à la fin de sa lettre aux Romains, mais il ne salua pas Pierre (Romains 16). Si Pierre avait été de fait l’évêque de Rome, Paul l’aurait sans nul doute salué. Il ne salua donc pas Pierre parce que Pierre n’était pas à Rome. N.B. : Paul l’aurait même salué en premier, par respect pour son poste.

32. « Sur ce roc je bâtirai mon Église »

Voici une autre doctrine d’antichrist : l’enseignement disant que Pierre est le roc sur lequel Dieu a bâti Son Église, et que le pape, comme évêque de Rome, est le successeur de Pierre en tant que vicaire de Christ.[20] La tête de l’Église est réservée à Christ seulement. « Et c’est lui [Christ] qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM). Christ ne partagera pas Sa gloire, ni Son autorité, ni Sa position avec un autre, car Il a la prééminence en toutes choses. « Car tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, parce que l’Éternel se nomme le Dieu jaloux ; c’est un Dieu jaloux » (Exode 34:14, VO). Les prophéties de l’Ancien Testament sur la venue de Christ indiquent que la pierre angulaire de l’Église sera une pierre céleste détachée sans l’aide d’aucune main, et l’Église grandira à partir de cette pierre pour devenir une large montagne qui couvrira toute la terre. Voir Daniel 2:34-45. Ce rocher prophétisé est le Christ. Par conséquent, un homme qui déclare être le roc de l’Église affirme donc être le Christ, parce que la Bible spécifie clairement que Christ est le roc, la tête de l’Église. Proclamer faussement être le Christ, la tête de l’Église, c’est accomplir les prophéties identifiant l’antichrist.

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4, VM).

« Le roi fera tout ce qu’il voudra ; et il s’enorgueillira et s’élèvera au-dessus de tout dieu ; il proférera des choses étranges contre le Dieu des dieux ; et il prospérera jusqu’à ce que la colère soit consommée, car ce qui est décrété sera exécuté. 37Il n’aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à l’amour des femmes ; il n’aura égard à aucun dieu ; car il s’élèvera au-dessus de tout » (Daniel 11:36-37,VO).

Il n’y a qu’un Chef de l’Église ; celle-ci n’est pas un monstre à deux têtes. Proclamer être le roc de l’Église, c’est nier implicitement que Christ est le roc de l’Église. Nier que Jésus est le roc de l’Église, c’est nier que Jésus est le Christ. Nier que Jésus est le Christ est une doctrine spécifiquement identifiée dans 1 Jean 2:22-23 comme étant un enseignement de l’antichrist.

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’Antechrist qui nie le Père et le Fils. 23Quiconque nie le Fils, n’a point non plus le Père ; quiconque confesse le Fils, a aussi le Père » (1 Jean 2:22-23, VM).

Dans Matthieu 16:16, Pierre a dit que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus a dit que sur ce roc Il bâtirait Son Église. Ce passage, souvent employé par l’Église catholique pour soutenir son affirmation que le pape règne sur l’Église de Dieu, n’appuie pas Pierre en tant que roc, mais plutôt Christ. Jésus demanda à Ses disciples : « Qui croyez-vous que je suis ? » quand Pierre répondit qu’Il était « le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Cette réponse révèle le roc sur lequel Dieu allait bâtir Son Église, Jésus-Christ, et non Pierre. Mais le pape, en disant que c’est Pierre qui est le roc, nie que Jésus est le roc, le Christ, le Fils du Dieu vivant. Le déni papal du Christ est l’accomplissement de la prophétie qui se trouve dans 1 Jean 2:22-23, et qui identifie l’antichrist comme celui qui niera que Jésus est le Christ. Essentiellement, le pape déclare que Pierre est le roc et, de ce fait, il est le Christ, et que lui-même, en tant que supposé successeur de Pierre, il est aussi le Christ. La Bible révèle que le pape est l’antichrist !

« Et Jésus, venant aux quartiers de Césarée de Philippe, interrogea ses Disciples, en disant : qui disent les hommes que je suis, moi le Fils de l’homme ? 14Et ils lui répondirent : les uns disent que tu es Jean Baptiste ; les autres, Elie; et les autres, Jérémie, ou l’un des Prophètes. 15Il leur dit : et vous, qui dites-vous que je suis ? 16Simon Pierre répondit, et dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17Et Jésus répondit, et dit : tu es bienheureux, Simon, fils de Jonas : car la chair et le sang ne te l’a pas révélé, mais mon Père qui est aux cieux. 18Et je te dis aussi, que tu es Pierre, et sur cette pierre j’édifierai mon Eglise ; et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:13-18, VM).

Christ est le Chef de l’Église, pas Pierre ! Voir Éphésiens 5:23 ; Colossiens 1:18. Si Pierre avait été le rocher de l’Église de Dieu, pourquoi Jésus l’aurait-Il appelé Satan quelques instants après qu’Il aurait fait de Pierre le fondement de l’Église ? Le passage suivant est le signe que ceux qui veulent avoir Pierre comme rocher se retrouvent avec quelqu’un qui comprenait les choses de l’homme et non celles de Dieu.

« Mais lui s’étant retourné, dit à Pierre : retire-toi de moi, Satan, tu m’es en scandale ; car tu ne comprends pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes » (Matthieu 16:23, VM).

De plus, le Saint-Esprit fait connaître jusqu’à quel point le pape est antichrist, car Pierre, censément le premier pape catholique, aurait commencé son règne en reniant le Christ par trois fois pour accomplir la prophétie de 1 Jean 2:22-23. Voir Matthieu 26:31-75.

Le rocher de l’Église catholique n’est pas Dieu. Ce rocher n’est qu’un homme tentant de prendre la place de Dieu.

« Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, et nos ennemis en sont juges. 32Car leur vigne est du plant de Sodome et du terroir de Gomorrhe ; leurs raisins sont des raisins vénéneux, ils ont des grappes amères ; 33Leur vin est un venin de dragons, et un cruel poison d’aspics » (Deutéronome 32:31-33, VO).

« Il dira : Où sont leurs dieux, le rocher en qui ils se confiaient » (Deutéronome 32:37, VO).

Pierre, à qui Jésus parlait, comprit très bien ce qu’Il signifiait quand Il dit « sur ce roc je bâtirai mon Église ». Le roc était Jésus. Dans les passages suivants, Pierre se réfère sans cesse à Jésus comme de la pierre rejetée par les constructeurs et devenu la pierre angulaire. Jésus est le seul nom sous le ciel par lequel nous puissions être sauvés de la punition des péchés, non pas Pierre, ni le pape.

« Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. 11C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12, VM).

« C’est pourquoi il est dit dans l’Ecriture : voici, je mets en Sion la maîtresse pierre du coin, élue et précieuse ; et celui qui croira en elle, ne sera point confus. 7Elle est donc précieuse pour vous qui croyez ; mais par rapport aux rebelles, il est dit : la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la maîtresse pierre du coin, une pierre d’achoppement, une pierre de scandale. 8Lesquels heurtent contre la parole, et sont rebelles ; à quoi aussi ils ont été destinés » (1 Pierre 2:6-8, VM).

Lisez les passages suivants et décidez vous-mêmes qui est le Rocher de l’Église.

« Et qu’ils ont tous bu d’un même breuvage spirituel : car ils buvaient de l’eau de la pierre spirituelle qui les suivait ; et la pierre était Christ » (1 Corinthiens 10:4, VM).

« Étant édifiés sur le fondement des Apôtres, et des prophètes, et Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin » (Éphésiens 2:20, VM).

« Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11, VM).

« Mon âme, repose-toi sur Dieu seul, car mon attente est en lui. 7Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé » (Psaumes 62:6-7, VO).

« L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit » (Deutéronome 32:4, VO).

« Nul n’est saint comme l’Éternel ; car il n’en est point d’autre que toi, et il n’y a point de rocher comme notre Dieu » (1 Samuel 2:2, VO).

« Il dit : Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! 3O Dieu, mon rocher, vers qui je me retire ; mon bouclier et la force qui me délivre, ma haute retraite et mon asile ! mon Sauveur ! tu me garantis de la violence » (2 Samuel 22:2-3, VO).

« Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! » (Psaumes 18:3, VO).

« Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » (Psaumes 18:32, VO).

« Psaume de David. Je crie à toi, Éternel ! Mon rocher, ne sois pas sourd à ma voix, de peur que si tu gardes le silence, je ne devienne semblable à ceux qui descendent dans la fosse » (Psaumes 28:1, VO).

« Incline ton oreille vers moi ; hâte-toi de me délivrer ; sois mon rocher, ma retraite, ma forteresse où je puisse me sauver ! 4Car tu es mon rocher et ma forteresse ; pour l’amour de ton nom, tu me guideras et me conduiras » (Psaumes 31:3-4, VO).

« Je dirai à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? » (Psaumes 42:10, VO).

« Du bout de la terre, je crie à toi, quand le cœur me manque ; conduis-moi sur ce rocher, qui est trop élevé pour moi » (Psaumes 61:3, VO).

« Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, et le Dieu Très-Haut leur rédempteur » (Psaumes 78:35, VO).

« Il m’invoquera, disant : Tu es mon Père, mon Dieu et le rocher de mon salut » (Psaumes 89:27, VO).

« Mais l’Éternel est ma haute retraite ; mon Dieu est le rocher de mon refuge » (Psaumes 94:22, VO).

« Venez, chantons à l’Éternel ; jetons des cris de joie au rocher de notre salut » (Psaumes 95:1, VO).

« Selon ce qui est écrit : voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement ; et la pierre qui occasionnera des chutes ; et quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 9:33, VM).

« Il est semblable à un homme qui bâtissant une maison, a foui et creusé profondément, et a mis le fondement sur la roche : de sorte qu’un débordement d’eaux étant survenu, le fleuve est bien allé donner contre cette maison ; mais il ne l’a pu ébranler ; parce qu’elle était fondée sur la roche » (Luc 6:48, VM).

« Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l’homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche » (Matthieu 7:24, VM).

« La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale de l’angle » (Psaumes 118:22, VO).

« Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem » (Ésaïe 8:14, VO).

« C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16, VO).

« Et Jésus leur dit : n’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : la pierre que ceux qui bâtissent ont rejetée, est devenue la maîtresse pierre du coin ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux. 43C’est pourquoi je vous dis, que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et il sera donné à une nation qui en rapportera les fruits. 44Or celui qui tombera sur cette pierre en sera brisé ; et elle écrasera celui sur qui elle tombera » (Matthieu 21:42-44,VM).

Les preuves provenant des Saintes Écritures sont si claires que même le pape Jean-Paul II a trouvé nécessaire d’admettre que Jésus est le Rocher sur lequel l’Église de Dieu est bâtie.[21] Ce n’est qu’une autre des nombreuses déclarations contradictoires de l’Église catholique romaine.

En proclamant que Pierre était le roc, le pape a renié Jésus en tant que rocher, ce qui revient à nier que Jésus est le Christ. Le pape a accompli la prophétie de 1 Jean 2:22-23, qui dit que l’antichrist niera que Jésus est le Christ. Alors qui le pape dit-il être le Christ ? La réponse nous vient lorsque nous comparons ce que la Sainte Bible dit à propos du Christ et ce que le pape dit. Qu’est-ce que ça signifie quand nous disons que Jésus est le Christ ? Cela veut dire qu’Il est l’Oint, « Dieu avec nous ». Dans Matthieu 1:23, Jésus est appelé « Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS ». Or, le pape déclare qu’il est Dieu avec nous. « Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre)].[22] Jésus-Christ est notre « avocat envers le Père » (1 Jean 2:1, VM). En fait, Il est le « seul Médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Timothée 2:5, VM). Cependant, le pape se réclame du titre de Souverain Pontife. « Pontife » veut littéralement dire « poseur de pont » ; ce qui comporte que le pontife est celui qui fait le pont ou l’intermédiaire entre Dieu et l’homme. Le pape a déclaré : « Il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain, » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302]. Ajoutons que l’Église catholique enseigne que Marie et les saints servent aussi d’avocats pour nous devant le trône de Dieu. « L’intercession [des saints] est leur service le plus élevé dans le plan de Dieu. Nous pouvons et devrions leur demander d’intercéder en notre faveur et en la faveur du monde entier. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 2683, 1994.] Jésus-Christ est « le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12:2). « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9, VM). Or, le pape statue que la foi vient de l’homme et doit être liée à des œuvres, i.e., commencées et terminées par l’homme, non par Jésus. L’Église catholique professe même que des œuvres faites après la mort, par les autres, sont efficaces au salut des défunts. « Leur âme … est lavée après la mort par les punitions du purgatoire ; et qu’ainsi ils peuvent être soulagés de ces punitions par les moyens ci-devant, savoir, les sacrifices de la messe, les prières, les aumônes et autres œuvres de piété, qui sont habituellement exécutées par le fidèle pour d’autres fidèles, selon l’institution de l’Église. » [Concile de Florence, 1439.][23] Jésus-Christ est le « bienheureux et seul Prince » (1 Timothée 6:15, VM). Le pape Innocent II se proclamait propriétaire de l’univers entier en tant que « SOUVERAIN TEMPOREL DE L’UNIVERS ».[24] Le pape Boniface VIII déclara ceci : « Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, avons un seul et même consistoire, et je suis apte à faire presque tout ce que peut faire Dieu. Par conséquent, comment m’appellerez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][25] Encore aujourd’hui, le pape porte une triple couronne parce qu’il proclame régner en tant que roi sur le Ciel, l’Enfer et la Terre. Jésus est le « souverain et grand Sacrificateur » de Dieu Tout-Puissant (Hébreux 4:14). Le pape affirme être le souverain et grand sacrificateur. Comme nous l’avons déjà mentionné, le pape se réclame du titre de Souverain Pontife. Il est le successeur des empereurs romains qui étaient une série de Souverains Pontifes (Pontifex Maximus),[26] titre donné au grand prêtre des religions païennes de Rome.[27] Jésus est plus grand que les rois de la terre (Psaumes 89:28). Toutefois, le pape proclame qu’il possède l’autorité sur les rois de la terre. « Le Pontife romain possède la suprématie sur la terre entière. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).] Jésus est le « Seigneur de tous » (Actes 10:36). Pourtant, le pape déclare que tous doivent se soumettre à lui : « Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302].[28] Le pape réclame tous les attributs de Christ pour lui-même. Il a essentiellement renié que Jésus est le Christ et s’est imposé comme étant le Christ. La Sainte Bible identifie un tel homme comme l’antichrist (1 Jean 2:20-23).

Les Écritures disent que l’antichrist niera le Fils et, implicitement, niera le Père (1 Jean 2:20-23). Le pape se reconnaît clairement comme l’antichrist en niant expressément le Père. Le pape usurpe le titre de « Saint-Père ». Voir le Catéchisme de l’Église catholique, au § 10. Saint-Père est un titre qui n’apparaît qu’une seule fois dans toutes les Saintes Écritures et il est réservé à Dieu le Père (Jean 17:11).

33. Christ n’est pas divisé

La Bible nous met en garde de suivre des hommes au lieu du Christ. Notez que Paul critiqua ceux qui disaient « moi, je suis de Céphas ». Céphas est le chaldéen de Pierre. L’Église catholique proclame que le pape est le successeur de Pierre en tant qu’évêque de Rome. Elle dit être « de Céphas ». D’autres supposées confessions chrétiennes sont « de » telle personne ou « de » telle autre. Nombre de ces dénominations sont les filles prostituées de la grande mère prostituée, l’Église catholique romaine (Apocalypse 17:5).

« Or je vous prie, mes frères, par le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, que vous parliez tous un même langage, et qu’il n’y ait point de divisions entre vous, mais que vous soyez bien unis dans un même sentiment, et dans un même avis. 11Car, mes frères, il m’a été dit de vous par ceux qui sont de chez Chloé, qu’il y a des dissensions parmi vous. 12Voici donc ce que je dis, c’est que chacun de vous dit : pour moi, je suis de Paul ; et moi je suis d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. 13Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? 14Je rends grâces à Dieu que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; 15Afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom. 16J’ai bien aussi baptisé la famille de Stéphanas ; du reste, je ne sais pas si j’ai baptisé quelque autre. 17Car Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour évangéliser, non point avec les discours de la sagesse humaine, afin que la croix de Christ ne soit point anéantie » (1 Corinthiens 1:10-17, VM).

34. L’Antichrist s’assoyant comme Dieu dans Son Temple

Satan désire être comme le grand Dieu. Ses plans ont été déjoués par Dieu lorsque Celui-ci le précipita des cieux sur la terre.

« Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. 14Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. 15Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! » (Esaïe 14:13-15, VO).

« Il parut aussi un autre signe au ciel, et voici un grand dragon roux ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; 4et sa queue traînait la troisième partie des étoiles du ciel, lesquelles il jeta en la terre ; puis le dragon s’arrêta devant la femme qui devait accoucher, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait mis au monde. 5Et elle accoucha d’un fils, qui doit gouverner toutes les nations avec une verge de fer ; et son enfant fut enlevé vers Dieu, et vers son trône. 6Et la femme s’enfuit dans un désert, où elle a un lieu préparé de Dieu, afin qu’on la nourrisse là mille deux cent soixante jours. 7Et il y eut une bataille au ciel : Michel et ses Anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses Anges combattaient contre Michel. 8Mais ils ne furent pas les plus forts, et ils ne purent plus se maintenir dans le ciel. 9Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde, fut précipité en la terre, et ses Anges furent précipités avec lui. 10Alors j’ouïs une grande voix dans le ciel, qui disait : Maintenant est le salut, la force, le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité. 11Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont point aimé leurs vies, mais les ont exposées à la mort. 12C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Mais malheur à vous habitants de la terre et de la mer ; car le Diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps. 13Or, quand le dragon eut vu qu’il avait été jeté en la terre, il persécuta la femme qui avait accouché d’un fils. 14Mais deux ailes d’une grande aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât de devant le serpent en son lieu, où elle est nourrie par un temps, par des temps, et par la moitié d’un temps. 15Et le serpent jeta de sa gueule de l’eau comme un fleuve après la femme, afin de la faire emporter par le fleuve. 16Mais la terre aida à la femme ; car la terre ouvrit son sein, et elle engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule. 17Alors le dragon fut irrité contre la femme, et s’en alla faire la guerre contre les autres qui sont de la semence de la femme, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:3-17, VM).

Lorsque sa rébellion contre Dieu échoua au ciel, il décida d’essayer d’établir son trône sur terre. Comme Satan le fit quand il trompa Ève, il promet maintenant à ses serviteurs qu’ils deviendront comme Dieu. La Sainte Bible nous avertit qu’il y en aura un qui s’assoira dans le temple de Dieu en proclamant avoir l’autorité de Dieu. C’est exactement ce que fait le pape en se qualifiant de chef de l’Église catholique. Église catholique veut dire église universelle.[29] C’est Dieu, et non le pape, qui est le Chef de l’Église universelle.

« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, 2De ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche. 3Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:1-4, VM).

Qu’est-ce que le temple de Dieu ? Chaque chrétien individuellement et tout le corps des chrétiens composent le temple de Dieu.

« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17, VM).

« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes ; 20Car vous avez été achetés par prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps, et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20, VM).

« En qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur » (Éphésiens 2:21, VM).

L’organisation catholique romaine a la prétention de se déclarer l’Église universelle de Dieu [Corps de Christ] avec le pape à sa tête. Mais comment l’organisation romaine peut-elle être l’Église de Dieu alors qu’elle est bondée à craquer d’idoles ?

« Et quelle convenance y a-t-il du Temple de Dieu avec les idoles ? car vous êtes le Temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : j’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:16, VM).

« Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, être à table au temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas induite à manger des choses sacrifiées à l’idole ? » (1 Corinthiens 8:10, VM).

Le leader de l’organisation catholique romaine, le pape, clame, non seulement qu’il est le leader des catholiques romains, mais également que l’entrée dans le Royaume dépend de la soumission à son autorité.

« Nous déclarons, statuons et définissons qu’il est absolument nécessaire au salut de tous les êtres humains qu’ils se soumettent au Pontife de Rome. » [Bulle Unum Sanctum, pape Boniface VIII, 1302.]

Une doctrine comme celle-là révèle l’antichrist chez le pape. Par cette déclaration, il sous-entend avoir la position et l’autorité de Dieu Tout-Puissant. Or, Jésus a dit de façon très nette qu’étant Dieu, Il était le seul chemin menant au Royaume.

« Jésus lui dit : je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6, VM).

« C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:11-12, VM).

Le pape ne fait pas que déclarer avoir l’autorité de sauver, il affirme aussi être assis à la place de Dieu Tout-Puissant avec une autorité et une infaillibilité égales à celles du Seigneur Jésus-Christ.[30] Pas seulement dans le domaine spirituel, mais dans tous les domaines. Le pape se réclame du pouvoir au-dessus de tous les gouvernements de la terre. Durant la cérémonie de sacre, le pape est couronné par ces paroles : « Prends la tiare ornée d’une triple couronne, et sache que tu es le père des princes et des rois, et le gouverneur du monde. »[31]

« Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appelleriez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][32]

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][33]

« Cette seule et unique Église, par conséquent, n’a pas deux têtes, comme un monstre, mais un seul corps et une seule tête, à savoir, Christ et son vicaire, le successeur de Pierre. » [Bulle Unum Sanctum, pape Boniface VIII, 1302 (l’emphase est la nôtre).]

« Le Pontife de Rome possède la suprématie sur le monde entier ; et il est le successeur de Saint-Pierre, Prince des Apôtres, et il est le véritable Vicaire de Christ, et Tête de toute l’Église, et Père et Enseignant de tous les chrétiens ; et tout pouvoir lui a été donné en Saint-Pierre par Jésus-Christ notre Seigneur, pour régner, nourrir et gouverner l’Église universelle (…) C’est l’enseignement de la vérité catholique de laquelle personne ne peut dévier sans perdre la foi et le salut. Et puisque, par le droit décisif de la primauté apostolique, un seul Pontife romain est placé au-dessus de l’Église, Nous enseignons en plus et déclarons qu’il est le juge suprême des fidèles (…) personne ne peut rouvrir le jugement du Siège apostolique, car il n’y a pas d’autorité supérieure. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. »[34] [Pape Innocent III.]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au pouvoir spirituel. »[35] [Pape Boniface VIII.]

Le pape proclame sa suprématie sur le monde entier, mais lorsque les disciples demandèrent à Jésus qui était le plus grand dans le Royaume des cieux, Il n’a pas répondu « Pierre ». Il a dit que celui qui se rendrait humble comme un petit enfant serait le plus grand (Matthieu 18:1-4). Christ est la Tête de l’Église, pas Pierre ou son supposé successeur, le pape.

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[1] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XXIV & XXX, 13 janvier 1547.

[2] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XXIV & XXX, 13 janvier 1547.

[3] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XIV, Des déchus et leur restauration, 13 janvier 1547.

[4] Catéchisme de l’Église Catholique, § 168 (1994).

[5] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania (Mégalomanie ecclésiastique), p. 148 (1999).

[6] Dave Hunt, A Woman Rides The Beast, Harvest House Publishers, p. 113 (1994).

[7] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 94 (1966).

[8] Ibidem.

[9] Dave Hunt, A Woman Rides The Beast, Harvest House Publishers, pp. 188-190 (1994).

[10] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 93 (1966).

[11] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, pp. 92-93 (1966).

[12] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 591 (1991). Voir aussi Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 117 (1994).

[13] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 117 (1994).

[14] Code de Loi canonique, Canon 333 § 3, p. 119 (1983).

[15] Bernard Fresenborg, Thirty Years in Hell, pp. 171-179 (1904). http://www.jesus-is-lord.com/thirty.htm .

[16] Ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape Pie V, 1566, Tan Books, p. 258, 1982.

[17] Voir Chiniquy, The Priest, the Woman, and the Confessional (Le prêtre, la femme et le confessionnal), Chick Publications.

[18] Ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape Pie V, 1566, Tan Books, p. 331, 1982.

[19] Catéchisme de l’Église catholique, § 882, 1994.

[20] Catéchisme de l’Église catholique, § 881-882, 1994.

[21] Jean-Paul II, Crossing the Threshold of Hope (Passage au seuil de l’espoir), p. 11, 1994.

[22] Alberto Rivera, Double Cross (Croix double), Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres de la grande encyclique du pape Léon XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[23] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 183 (1983).

[24] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 41 (1983).

[25] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 [citant Les registres de Boniface III, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et Encyclopédie Catholique, Presse Encyclopedia (1913)].

[26] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 72, 1966.

[27] Collier’s Encyclopedia, volume 19, p. 239 (1991).

[28] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 [citant Les registres de Boniface III, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et Encyclopédie Catholique, Presse Encyclopedia (1913)].

[29] Catéchisme de l’Église Catholique, § 830-831, 1994.

[30] Catéchisme de l’Église Catholique, § 2034-2035, 1994.

[31] Alberto Rivera, Les quatre chevaliers, Chick Publications, p. 25, 1985 (citant Avro Manhattan, L’impérialisme du Vatican au 20e siècle, p. 76.). Voir aussi John W. Robbins, Mégalomanie ecclésiastique, p. 132 (1999).

[32] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les registres de Boniface VIII, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et l’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopedia (1913).).

[33] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres du pape Léon XIII de la grande encyclique, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[34] G. A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[35] Ibidem.




D.107 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 3

 

Dans l’antre du diable

Troisième partie

23 Les images taillées

En plus d’instruire ses membres à prier Marie et les autres saints, l’Église catholique les endoctrine pour qu’ils vénèrent des images taillées de Jésus, Marie et les saints.

« Se fondant sur le mystère de la Parole incarnée, le septième concile œcuménique de Nice justifie face aux iconoclastes la vénération des icônes — de Christ, mais aussi de la mère de Dieu, des anges et de tous les saints. En se faisant chair, le Fils de Dieu a introduit une nouvelle économie d’images. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 2131, 1994.]

Que pense Dieu de cette vénération d’images taillées ? Voici les deux premiers des Dix Commandements :

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. 3Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. 4Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 6Et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20:1-6, VO).

L’Église catholique proclame que cette vénération n’est pas la même que le culte rendu aux images et interdit dans les Dix Commandements. Le Deuxième Commandement est très spécifique quant au genre de conduite interdite regardant les images taillées. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » Que vous appeliez cela vénération ou culte, se prosterner devant une image taillée est défendu. Sachant ceci, il était nécessaire à l’Église catholique de retoucher, dans son catéchisme, le premier commandement et d’effacer complètement le deuxième. Le catéchisme traditionnel catholique déclare simplement, à la place des deux premiers commandements : « 1. Je suis le Seigneur ton Dieu : tu n’auras pas de dieux étrangers devant moi. »[1] Notez que l’interdiction des images taillées, de la génuflexion devant elles ou la défense de les servir est complètement passée sous silence. De plus, l’Église catholique permet le culte à d’autres dieux en autant que ce ne sont pas des dieux étrangers. Il est donc loisible d’avoir Marie et tous les saints comme autres dieux parce qu’ils ne sont pas des « dieux étrangers », selon la doctrine catholique. Le premier Commandement de Dieu, toutefois, dit : « Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. » Ils ont travesti le commandement de façon à pouvoir établir leur religion en directe opposition avec les véritables exigences de Dieu.

Dans le catéchisme catholique, le Deuxième Commandement est ôté complètement. Cela laisse l’Église catholique dans une situation embarrassante, car elle n’a que neuf commandements dans son catéchisme. Pas d’inquiétude, l’Église catholique n’a simplement qu’à séparer le dernier commandement en deux pour fabriquer le commandement manquant dans le catéchisme catholique. Donc, l’unique commandement à propos de la convoitise se transforme en deux commandements contre les biens du prochain et la femme du prochain.[2]

Dieu déclare nettement dans le deuxième commandement que « tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre… » Déjà simplement de faire des images taillées est un péché. L’Église catholique est sans excuse. Pourquoi Dieu a-t-Il voulu interdire la fabrication d’images taillées ? Parce que derrière chaque idole se cache un démon. « Que dis-je donc ? que l’idole soit quelque chose ? ou, que ce qui est sacrifié à l’idole, soit quelque chose ? 20Non ; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons » (1 Corinthiens 10:19-20, VO).

Cette transformation des commandements de Dieu est l’accomplissement de la prophétie de Daniel concernant la bête, l’antichrist. Daniel a prophétisé que la bête chercherait à changer les temps et la loi.

« Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois. 25Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Daniel 7:24-25, VO).

L’Église de Rome enseigne qu’en venant sur terre en tant qu’homme, Christ a institué une ère nouvelle d’images. Pourquoi donc, alors Dieu commande-t-Il toujours et encore aux chrétiens de se garder des idoles ?

« Mes petits enfants, gardez-vous des idoles. Amen » (1 Jean 5:21, VM).

« Mais de leur écrire qu’ils aient à s’abstenir des souillures des idoles et de la fornication et des bêtes étouffées, et du sang » (Actes 15:20, VM).

« C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10:14, VM).

« Et quelle convenance y a-t-il du Temple de Dieu avec les idoles ? car vous êtes le Temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : j’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:16, VM).

« Car les oeuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont l’adultère, la fornication, la souillure, l’impudicité, 20L’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les disputes, les divisions, les sectes » (Galates 5:19-20, VM).

Sur le Mont de Mars, l’apôtre Paul vit les nombreuses idoles des Grecs étalées d’une manière semblable à la disposition des idoles de l’Église catholique. L’esprit de Paul en fut troublé et il réprouva leur idolâtrie par les paroles suivantes :

« Et comme Paul les attendait à Athènes, son esprit s’aigrissait en lui-même, en considérant cette ville entièrement adonnée à l’idolâtrie … 22Paul étant donc au milieu de l’Aréopage, leur dit : hommes Athéniens ! je vous vois comme trop dévots en toutes choses. 23Car en passant et en contemplant vos dévotions, j’ai trouvé même un autel sur lequel était écrit : AU DIEU INCONNU ; celui donc que vous honorez sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. 24Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du Ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main ; 25Et il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, vu que c’est lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses … 29Etant donc la race de Dieu, nous ne devons point estimer que la divinité soit semblable à l’or, ou à l’argent, ou à la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. 30Mais Dieu passant par-dessus ces temps de l’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes en tous lieux qu’ils se repentent » (Actes 17:16, 22-25, 29-30, VM).

Dieu ne veut pas que nous fabriquions des images taillées, que nous nous agenouillions devant elles et que nous les adorions parce qu’Il est un Dieu jaloux qui ne partagera pas Sa gloire avec quiconque ni rien d’autre.

« Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles » (Ésaïe 42:8, VO).

24. Le culte du pain et du vin en tant que Dieu

« Ah ! » s’écrit l’Église de Rome, « nous n’enseignons pas que les images taillées sont Dieu. Donc, nous n’adorons pas l’image comme étant Dieu. » Cet argument est tout à fait faux. Il y a une doctrine dans l’Église catholique que l’on appelle la transsubstantiation par laquelle l’église romaine professe que, lors de la messe, un morceau de pain (l’hostie) et un peu de vin sont transformés en Jésus. L’Église enseigne officiellement que l’hostie et le vin deviennent le corps, le sang, l’âme et la divinité du Seigneur Dieu, Jésus-Christ. Elle affirme que l’apparence du pain et du vin demeure la même, mais ils ont été véritablement transsubstantiés en Dieu.

« Dans le très saint sacrement de l’Eucharistie, “le corps et le sang, ainsi que l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ et, donc, le Christ entier y est véritablement et substantiellement contenu”. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1374, 1994 (l’italique est dans l’original, le caractère en gras est nôtre).]

Cela semble incroyable, mais l’Église catholique dit, sans ambages et sans équivoque, que Jésus-Christ Lui-même, Dieu Tout-Puissant, est présent lors de la messe catholique sous la forme extérieure du pain et du vin.

« La transsubstantiation du pain et du vin en Corps et Sang du Christ est causée par la consécration. Sous les espèces consacrées du pain et du vin, Christ Lui-même, vivant et glorieux, est présent d’une manière véritable, réelle et substantielle : Son Corps et Son Sang, avec Son âme et Sa divinité. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1413, 1994 (l’emphase est ajoutée).]

« Le pasteur doit ici expliquer que, dans le Sacrement, sont contenus, non seulement le corps véritable de Christ et tous les constituants d’un vrai corps, comme les os et les nerfs, mais également le Christ en son entier. Il doit souligner que le mot Christ désigne le Dieu/homme, c’est-à-dire, une Personne en qui sont unies les natures divine et humaine ; que la Sainte Eucharistie, par conséquent, contient les deux, et que l’humanité dans son entièreté, consistant en l’âme, toutes les parties du corps et le sang, tout cela doit-on croire est dans ce Sacrement. Au ciel, toute l’humanité est unie à la Divinité en une hypostase, ou Personne ; il serait dès lors impie de supposer que le corps de Christ contenu dans le Sacrement est séparé de Sa Divinité. » [Catéchisme du Concile de Trente (l’emphase est la nôtre).][3]

Si étonnant que cela puisse être, la doctrine catholique veut que, durant la communion, les catholiques mangent réellement Dieu Tout-Puissant lorsqu’ils consomment l’hostie eucharistique. « Si quelqu’un dit que Christ, donné en Eucharistie, n’est mangé que spirituellement et non aussi de manière sacramentelle et en réalité, qu’il soit anathème » [Concile de Trente, Sur le très saint Sacrement de l’Eucharistie, Canon VIII.]

La doctrine catholique de la transsubstantiation est de la sorcellerie, purement et simplement. William Schnoebelen est ancien prêtre satanique, maître maçon, membre des Illuminati, et prêtre dans l’Église catholique de la Rome ancienne (ECRA). L’ECRA est un groupe séparé du Vatican qui a des ordres sacrés valides, qui célèbre la messe depuis des siècles et qui permet le mariage des prêtres.[4] Schnoebelen déclare que la liturgie catholique de la messe est fondamentalement un rituel magique occulte. Il est donc facile pour les satanistes de la modifier légèrement afin d’en faire un rituel de magie noire consommé.[5] Dans son ascension de la hiérarchie satanique, Schnoebelen dégénéra au point de devenir prêtre « nosfératique ».[6] Un prêtre nosfératique est un Vampire. Nosferatu est le mot roumain désignant le « non-mort » ou le vampire. Puisque tous les membres du sacerdoce nosfératique doivent d’abord être prêtres de la Droite catholique ou orthodoxe orientale, ils croient avoir le pouvoir de produire les neuf pintes pleines du sang de Jésus contenues dans le calice de vin par la magie de la transsubstantiation. Lorsque du vrai sang humain ne lui était pas disponible, il satisfaisait son besoin démoniaque de sang humain par la liturgie de la messe catholique.[7]

Du fait que l’Église enseigne que l’Eucharistie est Dieu en forme de pain et de vin, elle exige que tous adorent l’Eucharistie en tant que Dieu. « Parce que Christ lui-même est présent dans le sacrement de l’autel, il doit être honoré avec culte et adoration » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1418, 1994.]

« En raison de quoi il n’y a aucun doute que tous les fidèles en Christ doivent, selon la coutume reçue dès lors dans l’Église catholique, rendre dans la vénération le culte de latrie, dû au vrai Dieu, par ce très saint Sacrement. » [Concile de Trente, Décret concernant le très saint Sacrement de l’Eucharistie, Session XIII, Chapitre V, 11 octobre 1551.]

[N. du T. : Latrie : Culte de latrie, culte d’adoration qui n’est rendu qu’à Dieu seul. Petit Larousse illustré, 1988.]

« Si quelqu’un dit que, dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie, Christ, le Fils unique de Dieu, ne doit pas être adoré avec le culte, même externe, de latrie ; et qu’il ne doit pas, par conséquent, être vénéré par une cérémonie festive spéciale, ni être porté solennellement en procession, selon le droit et la coutume universels et dignes de louanges de la Sainte Église ; ou ne doit pas être proposé publiquement au peuple pour qu’il L’adore, et que les adorateurs sont en fait des idolâtres ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Du très saint Sacrement de l’Eucharistie, Canon VI.]

L’Église catholique enseigne que le pain et le vin se sont transformés en corps et en sang de Christ, et que lorsque quelqu’un consomme le pain et le vin, il n’y a que la forme de ceux-ci, car, en réalité, il s’agit vraiment du corps, du sang, de l’âme et de la divinité de Christ. L’Église catholique professe que le vin est vraiment le sang de Christ, et n’a du vin que l’apparence, et que le pain est vraiment la chair de Christ et n’a du pain que l’apparence. La doctrine catholique  de la transsubstantiation est un péché. Dans les passages suivants, Dieu nous fait bien comprendre que les gens doivent s’abstenir de boire quelque sang que ce soit. Selon toute vraisemblance, « quelque sang que ce soit » veut dire quelque sang que ce soit, incluant le sang transsubstantié.

« Et dans tous les lieux où vous habiterez vous ne mangerez point de sang, ni d’oiseaux, ni de bétail. 27Toute personne qui mangera d’un sang quelconque, sera retranchée de son peuple » (Lévitique 7:26-27, VO).

« Quiconque de la maison d’Israël, ou des étrangers séjournant parmi eux, mangera de quelque sang que ce soit, je tournerai ma face contre celui qui aura mangé le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple » (Lévitique 17:10, VO).

« Savoir, que vous vous absteniez des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et des bêtes étouffées, et de la fornication ; desquelles choses si vous vous gardez, vous ferez bien. Bien vous soit ! » (Actes 15:29, VM).

L’Église catholique cite les versets suivants en ayant la prétention qu’ils supportent leur déclaration disant que, durant la messe catholique, le pain se change en Dieu.

« Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19, VO).

Ce passage ne soutient nullement la proposition faite que le pain est depuis ce temps changé en Dieu. Avant que Christ ne vienne sur terre, Dieu exigeait des sacrifices cérémoniels des Juifs. Ces sacrifices furent ordonnés dans le but de préparer leur esprit à la venue du Messie. Les Juifs projetaient leur regard en direction de Christ, l’Agneau sacrificiel de Dieu. Par eux-mêmes, les sacrifices de l’Ancien Testament n’expiaient pas les péchés. Jésus fut l’expiation. Depuis ce temps jusqu’à aujourd’hui, le salut des péchés vient de la grâce de Dieu par la foi en Dieu et Son Messie, Jésus. Le mémorial institué par Christ lors du dernier Repas servit à ce que nous reportions nos regards en arrière, vers le sacrifice de Christ, de la même façon que les Juifs projetèrent leurs regards vers l’avenir, vers la venue du Christ. Nous devons le faire en souvenir de Lui et de Son sacrifice pour nous.

« Car la Loi ayant l’ombre des biens à venir, et non la vive image des choses, ne peut jamais par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, sanctifier ceux qui s’y attachent. 2Autrement n’eussent-ils pas cessé d’être offerts, puisque les sacrifiants étant une fois purifiés, ils n’eussent plus eu aucune conscience de péché ? 3Or il y a dans ces sacrifices une commémoration des péchés réitérée d’année en année. 4Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:1-4, VM).

« Et après avoir rendu grâces il le rompit, et dit : prenez, mangez : ceci est mon corps qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25De même aussi après le souper, il prit la coupe, en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi. 26Car toutes les fois que vous mangerez de ce pain, et que vous boirez de cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur jusques à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:24-26, VM).

Jésus utilisait une métaphore lorsqu’Il dit « ceci est mon corps » et « ceci est mon sang ». Il S’est aussi qualifié de « l’Agneau de Dieu » et de « pain de vie ». Ces expressions étaient bien entendu figuratives. On ne pense pas à Christ en tant qu’Agneau littéral. Pourquoi, alors, l’Église romaine interprète-t-elle de manière littérale les paroles de Jésus lors du dernier Repas ?

L’Église de Rome cite souvent Matthieu 26:26-28 en support de sa déclaration disant que le prêtre, pendant la messe catholique, change le pain et le vin en chair et en sang de Jésus.

« Et comme ils mangeaient, Jésus prit le pain, et après qu’il eut béni Dieu, il le rompit et le donna à ses Disciples, et leur dit : prenez, mangez ; ceci est mon corps. 27Puis ayant pris la coupe, et béni Dieu, il la leur donna, en leur disant : buvez-en tous. 28Car ceci est mon sang, le sang du Nouveau Testament, qui est répandu pour plusieurs en rémission des péchés » (Matthieu 26:26-28, VM).

L’Église catholique stipule que Jésus a réellement changé le fruit de la vigne en sang. En prenant les versets 26 à 28 hors de leur contexte, l’Église romaine a pu tromper le monde entier. Tout ce que l’on doit faire pour voir que Jésus n’a pas vraiment changé le fruit de la vigne en une coupe de Son sang, c’est de remettre les versets 26 à 28 dans le contexte en lisant le passage suivant, au verset 29 : « Or je vous dis : que depuis cette heure je ne boirai point de ce fruit de vigne, jusqu’au jour que je le boirai nouveau avec vous, dans le Royaume de mon Père » (Matthieu 26:29, VM). Remarquez que dans ce verset (29), suivant Sa déclaration que « ceci est mon sang », Jésus affirma distinctement que ce qui se trouvait dans la coupe était encore du « fruit de la vigne ». Il n’avait pas été changé en Son sang. Le verset 29 révèle donc que Sa déclaration, « ceci est mon sang », était une métaphore. Voilà pourquoi l’Église catholique ne veut pas que le commun des mortels lise la Bible. Une fois que les gens voient les passages dans leur contexte, ils perçoivent le sophisme trompeur de l’Église de Rome.

Le passage de la Sainte Bible qui se trouve dans Jean 6:27-66 explique en toute clarté ce qu’entendait Jésus lorsqu’Il dit « ceci est mon corps » et « ceci est mon sang ». Dans ce passage biblique, Jésus commence par dire à Ses disciples : « Travaillez, non point après la viande qui périt, mais après celle qui est permanente jusque dans la vie éternelle. » Il s’agit d’une viande spirituelle. Jésus souligne que manger Sa chair et boire Son sang est en langage spirituel et que cela représente croire en Lui. Toutefois, seuls ceux que Dieu choisit pour la vie éternelle peuvent comprendre ces vérités.

« Travaillez, non point après la viande qui périt, mais après celle qui est permanente jusque dans la vie éternelle, laquelle le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, savoir Dieu, l’a approuvé de son cachet. 28Ils lui dirent donc : que ferons-nous pour faire les oeuvres de Dieu ? 29Jésus répondit, et leur dit : c’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. 30Alors ils lui dirent : quel miracle fais-tu donc, afin que nous le voyions, et que nous te croyions ? quelle oeuvre fais-tu ? 31Nos pères ont mangé la manne au désert ; selon ce qui est écrit : il leur a donné à manger le pain du ciel. 32Mais Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis : Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; 33Car le pain de Dieu c’est celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde. 34Ils lui dirent donc : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. 35Et Jésus leur dit : je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi, n’aura point de faim ; et celui qui croit en moi, n’aura jamais soif. 36Mais je vous ai dit que vous m’avez vu, et cependant vous ne croyez point. 37Tout ce que mon Père me donne, viendra à moi ; et je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi. 38Car je suis descendu du ciel non point pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. 39Et c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40Et c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils, et croit en lui, ait la vie éternelle ; c’est pourquoi je le ressusciterai au dernier jour. 41Or les Juifs murmuraient contre lui de ce qu’il avait dit : je suis le pain descendu du ciel. 42Car ils disaient : n’est-ce pas ici Jésus, le fils de Joseph, duquel nous connaissons le père et la mère ? comment donc dit celui-ci : je suis descendu du ciel ? 43Jésus donc répondit, et leur dit : ne murmurez point entre vous. 44Nul ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 45Il est écrit dans les Prophètes : et ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque donc a écouté le Père, et a été instruit de ses intentions, vient à moi. 46Non point qu’aucun ait vu le Père, sinon celui qui est de Dieu, celui-là a vu le Père. 47En vérité, en vérité je vous dis : qui croit en moi a la vie éternelle. 48Je suis le pain de vie. 49Vos pères ont mangé la manne au désert, et ils sont morts. 50C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que si quelqu’un en mange, il ne meure point. 51Je suis le pain vivifiant qui suis descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, laquelle je donnerai pour la vie du monde. 52Les Juifs donc disputaient entre eux, et disaient : comment celui-ci nous peut-il donner sa chair à manger ? 53Et Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis, que si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. 54Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. 55Car ma chair est une véritable nourriture, et mon sang est un véritable breuvage. 56Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. 57Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je suis vivant par le Père ; ainsi celui qui me mangera, vivra aussi par moi. 58C’est ici le pain qui est descendu du ciel, non point comme vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; celui qui mangera ce pain, vivra éternellement. 59Il dit ces choses dans la Synagogue, enseignant à Capernaüm. 60Et plusieurs de ses disciples l’ayant entendu, dirent : cette parole est dure, qui la peut ouïr ? 61Mais Jésus sachant en lui-même que ses disciples murmuraient de cela, leur dit : ceci vous scandalise-t-il ? 62Que sera-ce donc si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était premièrement ? 63C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne profite de rien ; les paroles que je vous dis, sont esprit et vie. 64Mais il y en a plusieurs entre vous qui ne croient point ; car Jésus savait dès le commencement qui seraient ceux qui ne croiraient point, et qui serait celui qui le trahirait. 65Il leur dit donc : c’est pour cela que je vous ai dit, que nul ne peut venir à moi, s’il ne lui est donné de mon Père. 66Dès cette heure-là plusieurs de ses Disciples l’abandonnèrent, et ils ne marchaient plus avec lui » (Jean 6:27-66, VM).

L’Église catholique enseigne que le pain et le vin doivent être adorés avec la même vénération que l’on ressent lorsqu’on adore Dieu. En fait, l’Église de Rome professe que le pain et le vin consacrés sont le sacrement le plus saint de l’Église parce qu’ils sont Dieu et doivent être adorés comme Dieu.

« Dans le Rite romain moderne, l’adoration publique de l’Eucharistie est envisagé comme part normale de la vie liturgique des communautés religieuses diocésaines et paroissiales. »[8]

« Grâce à une attention délicate et jalouse, l’Église a réglé le culte eucharistique dans ses moindres détails (…) tout y est important, significatif et divin quand il est question de la Présence Réelle de Jésus-Christ. »[9]

« « En raison de quoi il n’y a aucun doute que tous les fidèles en Christ doivent, selon la coutume reçue dès lors dans l’Église catholique, rendre dans la vénération le culte de latrie, dû au vrai Dieu, par ce très saint Sacrement. Le moins que l’on puisse faire est de l’y adorer, car cela fut institué par Christ, le Seigneur, afin d’être présent à cet égard, Lui de qui le Père éternel a dit, lorsqu’Il Le présenta au monde : “et que tous les Anges de Dieu l’adorent ;” que les mages adorèrent en se prosternant ; qui, comme l’attestent les Écritures, fut adoré par les Apôtres en Galilée. » [Concile de Trente, Décret concernant le très saint Sacrement de l’Eucharistie, Du culte et de la vénération devant être démontrés envers ce très saint Sacrement, 11 octobre 1551.]

« Culte de l’Eucharistie. Dans la liturgie de la messe, nous exprimons notre foi en la réelle présence du Christ sous les espèces du pain et du vin en faisant, entre autres, la génuflexion et en nous prosternant profondément en signe d’adoration envers le Seigneur. L’Église catholique a toujours offert, et offre encore, par le sacrement de l’Eucharistie, le culte d’adoration, non seulement durant la messe, mais aussi en dehors, réservant aux hosties le plus grand soin, les exposant à la vénération solennelle du fidèle et en les portant en procession. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1378, 1994 (italiques dans l’original, caractères en gras ajoutés).]

Toutefois, Dieu S’objecte à cette adoration catholique des idoles.

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. 3Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. 4Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 6Et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20:1-6, VO).

L’Église catholique tire le passage biblique de 1 Corinthiens 11:29 hors de son contexte pour soutenir sa position voulant que le pain et le vin soient miraculeusement changés en notre Seigneur Jésus durant la messe catholique. Le passage dit : « Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne distinguant point le corps du Seigneur » (1 Corinthiens 11:29, VM).

En regardant les passages précédant et suivant 1 Corinthiens 11:29, nous voyons que Paul parlait de la fraternité au sein du Corps de Christ. Il appert, lorsqu’on lit le passage en contexte, que Paul appelait l’Église de Christ « le corps du Seigneur ». Il admonestait l’Église pour qu’elle ne soit pas divisée et que l’on ne manque pas de considération les uns pour les autres. Il voulait leur faire comprendre que, quand ils se réunissaient pour manger le Repas du Seigneur, ils étaient membres du « corps du Seigneur » qui s’assemblait en mémoire de la mort de Christ. Apparemment, certains d’entre eux se réunissaient, lors du Repas du Seigneur, pour obtenir un repas et non pour fraterniser en souvenir de la crucifixion de Christ. Ils ne se montraient pas charitables, ils mangeaient pendant que d’autres membres de l’Église avaient faim. Ils ne savaient pas discerner que l’Église de Dieu était le « corps du Seigneur ». Le contexte du passage prouve que la référence faite au « corps du Seigneur » ne se rapporte pas au pain et au vin consommés, mais plutôt aux croyants qui consommaient le pain et le vin.

« Or en ce que je vais vous dire, je ne vous loue point : c’est que vos assemblées ne sont pas mieux réglées qu’elles l’étaient ; elles le sont moins. 18Car premièrement, quand vous vous assemblez dans l’Eglise, j’apprends qu’il y a des divisions parmi vous ; et j’en crois une partie : 19Car il faut qu’il y ait même des hérésies parmi vous, afin que ceux qui sont dignes d’approbation, soient manifestés parmi vous. 20Quand donc vous vous assemblez ainsi tous ensemble, ce n’est pas manger la Cène du Seigneur. 21Car lorsqu’il s’agit de prendre le repas, chacun prend par avance son souper particulier, en sorte que l’un a faim, et l’autre fait bonne chère. 22N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu ? et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? que vous dirai-je ? vous louerai-je ? je ne vous loue point en ceci. 23Car j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai donné ; c’est que le Seigneur Jésus la nuit qu’il fut trahi, prit du pain ; 24Et après avoir rendu grâces il le rompit, et dit : prenez, mangez : ceci est mon corps qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25De même aussi après le souper, il prit la coupe, en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi. 26Car toutes les fois que vous mangerez de ce pain, et que vous boirez de cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur jusques à ce qu’il vienne. 27C’est pourquoi quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur. 28Que chacun donc s’éprouve soi-même, et ainsi qu’il mange de ce pain, et qu’il boive de cette coupe ; 29Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne distinguant point le corps du Seigneur. 30Et c’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et que plusieurs dorment. 31Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. 32Mais quand nous sommes jugés, nous sommes enseignés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. 33C’est pourquoi, mes frères, quand vous vous assemblez pour manger, attendez-vous l’un l’autre. 34Et si quelqu’un a faim, qu’il mange en sa maison, afin que vous ne vous assembliez pas pour votre condamnation. Touchant les autres points, j’en ordonnerai quand je serai arrivé. 12 1Or pour ce qui regarde les dons spirituels, je ne veux point, mes frères, que vous en soyez ignorants. 2Vous savez que vous étiez Gentils, entraînés après les idoles muettes, selon que vous étiez menés. 3C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté ; et que nul ne peut dire que par le Saint-Esprit, que Jésus est le Seigneur. 4Or il y a diversité de dons, mais il n’y a qu’un même Esprit. 5Il y a aussi diversité de ministères, mais il n’y a qu’un même Seigneur. 6Il y a aussi diversité d’opérations ; mais il n’y a qu’un même Dieu, qui opère toutes choses en tous. 7Or à chacun est donnée la lumière de l’Esprit pour procurer l’utilité commune. 8Car à l’un est donnée par l’Esprit, la parole de sagesse ; et à l’autre par le même Esprit, la parole de connaissance ; 9Et à un autre, la foi par ce même Esprit ; à un autre, les dons de guérison par ce même Esprit ; 10Et à un autre, les opérations des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le don de discerner les esprits ; à un autre, la diversité de Langues ; et à un autre, le don d’interpréter les Langues. 11Mais un seul et même Esprit fait toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons comme il le trouve à propos. 12Car comme le corps n’est qu’un, et cependant il a plusieurs membres, mais tous les membres de ce corps, qui n’est qu’un, quoiqu’ils soient plusieurs, ne sont qu’un corps, il en est de même de Christ. 13Car nous avons tous été baptisés d’un même Esprit, pour être un même corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, nous avons tous, dis-je, été abreuvés d’un même Esprit. 14Car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs. 15Si le pied dit : parce que je ne suis pas la main, je ne suis point du corps ; n’est-il pas pourtant du corps ? 16Et si l’oreille dit : parce que je ne suis pas l’œil, je ne suis point du corps ; n’est-elle pas pourtant du corps ? 17Si tout le corps est l’œil, où sera l’ouïe ? si tout est l’ouïe, où sera l’odorat ? 18Mais maintenant Dieu a placé chaque membre dans le corps, comme il a voulu. 19Et si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? 20Mais maintenant il y a plusieurs membres, toutefois il n’y a qu’un seul corps. 21Et l’œil ne peut pas dire à la main : je n’ai que faire de toi ; ni aussi la tête aux pieds : je n’ai que faire de vous. 22Et qui plus est, les membres du corps qui semblent être les plus faibles, sont beaucoup plus nécessaires. 23Et ceux que nous estimons être les moins honorables au corps, nous les ornons avec plus de soin, et les parties qui sont en nous les moins belles à voir, sont les plus parées. 24Car les parties qui sont belles en nous, n’en ont pas besoin ; mais Dieu a apporté ce tempérament dans notre corps, qu’il a donné plus d’honneur à ce qui en manquait ; 25Afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un soin mutuel les uns des autres. 26Et soit que l’un des membres souffre quelque chose, tous les membres souffrent avec lui ; ou soit que l’un des membres soit honoré, tous les membres ensemble s’en réjouissent. 27Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres. 28Et Dieu a mis dans l’Eglise, d’abord des Apôtres, ensuite des Prophètes, en troisième lieu des Docteurs, ensuite les miracles, puis les dons de guérisons, les secours, les gouvernements, les diversités de Langues. 29Tous sont-ils Apôtres ? tous sont-ils Prophètes ? tous sont-ils Docteurs ? tous ont-ils le don des miracles ? 30Tous ont-ils les dons de guérisons ? tous parlent-ils diverses Langues ? tous interprètent-ils ? 31Or désirez avec ardeur des dons plus excellents, et je vais vous en montrer un chemin qui surpasse encore de beaucoup » (1 Corinthiens 11:17-12:31, VM)

Le passage suivant décrit les croyants chrétiens comme étant « un seul pain et un seul corps ».

« C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. 15Je vous parle comme à des personnes intelligentes ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. 16La coupe de bénédiction, laquelle nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang de Christ ? et le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps de Christ ? 17Parce qu’il n’y a qu’un seul pain, nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps ; car nous sommes tous participants du même pain » (1 Corinthiens 10:14-17, VM).

Le pain et le vin qui sont consommés constituent une manière de partager et de communier au sein de l’Église de façon à commémorer les souffrances et la mort de Christ. Le pain et le vin, en plus d’être une commémoration de la crucifixion de Jésus, nous unissent à Lui dans cette crucifixion. C’est ce que signifie la communion au sang et au corps de Christ. Le « corps du Seigneur », c’est Son Église. Le passage déclare que nous sommes tous participants de ce pain unique. Cela veut dire que, par la foi en Jésus, notre chair pécheresse a été crucifiée avec Christ sur la croix et que nous ne vivons plus selon la chair, mais selon l’Esprit. Les passages bibliques suivants attestent que notre chair pécheresse a été crucifiée avec Christ et que, par conséquent, nous sommes libérés de l’esclavage du péché et pouvons suivre l’Esprit du Seigneur qui nous habite ; comme Jésus est ressuscité des morts, ainsi tous les croyants ressusciteront-ils des morts aussi.

« Je suis crucifié avec Christ, et je vis, non pas maintenant moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant en la chair, je le vis en la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20, VM).

« Or ceux qui sont de Christ, ont crucifié la chair avec ses affections et ses convoitises. 25Si nous vivons par l’Esprit, conduisons-nous aussi par l’Esprit » (Galates 5:24-25, VM).

« Portant toujours partout en notre corps, la mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée en notre corps. 11Car nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort pour l’amour de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée en notre chair mortelle. 12De sorte que la mort se déploie en nous, mais la vie en vous » (2 Corinthiens 4:10-12, VM).

« Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, avons été baptisés en sa mort. 4Nous sommes donc ensevelis avec lui en sa mort par le Baptême ; afin que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous marchions aussi en nouveauté de vie. 5Car si nous avons été faits une même plante avec lui par la conformité de sa mort, nous le serons aussi par la conformité de sa résurrection. 6Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit ; afin que nous ne servions plus le péché. 7Car celui qui est mort, est quitte du péché. 8Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui ; 9Sachant que Christ étant ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus d’empire sur lui. 10Car ce qu’il est mort, il est mort une fois à cause du péché ; mais ce qu’il est vivant, il est vivant à Dieu. 11Vous aussi tout de même faites votre compte que vous êtes morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:3-11, VM).

Avant qu’Il ne soit crucifié, Jésus pria Dieu le Père pour Ses disciples. Pendant cette prière, Il demanda que tous ceux qui croyaient en Lui soient un, comme Lui, Jésus, et le Père sont un.

« Je prie pour eux ; je ne prie point pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont tiens. 10Et tout ce qui est mien est tien, et ce qui est tien est mien ; et je suis glorifié en eux. 11Et maintenant je ne suis plus au monde, mais ceux-ci sont au monde; et moi je vais à toi, Père saint, garde-les en ton Nom, ceux, dis-je, que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:9-11, VM).

Dans cette prière, Jésus exprima Sa volonté que tous ceux qui croyaient en Lui soient, non seulement un les uns avec les autres, mais qu’ils soient un aussi avec Lui et Son Père.

« Or je ne prie point seulement pour eux, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. 21Afin que tous soient un, ainsi que toi, Père, es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous ; et que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. 22Et je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un. 23Je suis en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que c’est toi qui m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. 24Père, mon désir est touchant ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, laquelle tu m’as donnée ; parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. 25Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. 26Et je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé, soit en eux, et moi en eux » (Jean 17:20-26, VM).

Toutes les prières de Jésus furent exaucées. Jésus déclara : « En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:20, VM). L’habitation en nous du Saint-Esprit qui crée un temple spirituel du Seigneur est un thème récurrent dans l’Évangile. Tous les membres de l’Église de Christ sont réunis ensemble pour ne faire qu’un seul corps en Christ !

« Un seul Dieu et Père de tous, qui est sur tous, parmi tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:6, VM).

« Car comme nous avons plusieurs membres en un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; 5Ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ ; et chacun réciproquement les membres l’un de l’autre » (Romains 12:4-5, VM).

Tous ceux qui croient en Jésus sont membres de Son Église et sont un avec Jésus et Son Père. Jésus-Christ est le Chef de l’Église, l’Église est Son Corps.

« Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM).

« Et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a établi sur toutes choses pour être le Chef de l’Eglise ; 23Qui est son Corps, et l’accomplissement de celui qui accomplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23, VM).

« Car personne n’a jamais eu en haine sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur entretient l’Eglise. 30Car nous sommes membres de son corps, étant de sa chair, et de ses os » (Éphésiens 5:29-30, VM).

« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église, 25Dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, 26Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; 27A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:24-27, VO).

Il y a un corps de l’Église, qui est un corps spirituel joint ensemble par le Saint-Esprit.

« Etant soigneux de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. 4Il y a un seul corps, un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance de votre vocation » (Éphésiens 4:3-4, VM).

Les croyants sont le temple de Dieu parce que le Saint-Esprit habite ceux que Dieu choisit pour qu’ils croient en Jésus.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6:19, VM).

« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17, VM).

L’Église catholique est une organisation qui ne regarde qu’aux choses de la chair, c’est une institution qui tord les vérités spirituelles en mensonges charnels. Son esprit charnel agit contre le Seigneur. Sa mauvaise application du passage biblique de 1 Corinthiens 11:29 n’est qu’un exemple de sa façon de mettre hors contexte les passages de la Bible et de les mal interpréter pour échafauder ses doctrines antichrists. L’Église de Dieu n’est pas un édifice physique assemblé de briques et de mortier, c’est un temple spirituel ; c’est le « corps du Seigneur » avec ses membres assemblés par le Saint-Esprit. Le Repas du Seigneur est un mémorial pour le corps du Seigneur.

« Car ceux qui sont selon la chair, sont affectionnés aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, sont affectionnés aux choses de l’Esprit. 6Or l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix. 7Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la Loi de Dieu ; et aussi ne le peut-elle point. 8C’est pourquoi ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu. 9Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui. 10Et si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché ; mais l’esprit est vie à cause de la justice. 11Or si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous » (Romains 11:5-11, VM).

Le culte catholique du pain et du vin équivaut à ce que firent les Juifs lorsqu’ils se fabriquèrent un veau d’or après qu’ils eurent été amenés hors du pays d’Égypte.

« Mais le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla vers Aaron et lui dit : Viens, fais-nous des dieux qui marchent devant nous ; car pour ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé. 2Et Aaron leur répondit : Enlevez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi. 3Et tous enlevèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles ; et ils les apportèrent à Aaron, 4Qui les prit de leur main, les travailla au ciseau, et en fit un veau de fonte. Alors ils dirent : Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte. 5Aaron, voyant cela, bâtit un autel devant lui. Puis, Aaron cria et dit : Demain il y aura fête en l’honneur de l’Éternel ! 6Ils se levèrent donc de bon matin, le lendemain, et ils offrirent des holocaustes, et ils présentèrent des sacrifices de prospérité, et le peuple s’assit pour manger et boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. 7Alors l’Éternel dit à Moïse : Va, descends, car ton peuple, que tu as fait monter du pays d’Égypte, s’est corrompu ; 8Ils se sont bientôt détournés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau de fonte, se sont prosternés devant lui, lui ont sacrifié, et ont dit : Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte. 9L’Éternel dit aussi à Moïse : J’ai regardé ce peuple, et voici, c’est un peuple au cou roide. 10Or maintenant, laisse-moi faire ; que ma colère s’enflamme contre eux, et que je les consume ; mais je ferai de toi une grande nation » (Exode 32:1-10, VO).

25. La recrucifixion de Christ

L’Église catholique ne fait pas que rendre culte à l’Eucharistie, elle enseigne également que la messe est un sacrifice de Christ sans effusion de sang et répété chaque jour. L’Église de Rome a décidé que ce sacrifice sans effusion de sang de l’Eucharistie, lors de la messe, est aussi efficace pour effacer le péché que la véritable crucifixion de Jésus-Christ. Une propitiation pour le péché est un sacrifice fait dans le but d’apaiser Dieu. Il est fait afin de satisfaire Dieu et rendre favorable l’objet de Sa défaveur antérieure. Dieu, cependant, fut  satisfait du sacrifice de Christ. Lorsque Jésus a dit « tout est accompli », Il voulait dire par là que tout était vraiment accompli (Jean 19:30) ! Croire qu’il faille nécessairement exercer un sacrifice continuel, c’est ne pas croire dans le Jésus de la Bible. Le Jésus qu’enseigne l’Église romaine est un Jésus différent, un Jésus inefficace.

« Dans le sacrifice divin célébré à la messe, le même Jésus, qui s’offrit une fois avec effusion de sang sur l’autel de la croix, y est contenu et offert sans effusion de sang. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1367, 1994.]

« À toutes les fois que le sacrifice de la Croix, par lequel “Christ notre Pâques a été sacrifié”, est célébré sur l’autel, l’œuvre de notre rédemption est remplie. » [Catéchisme de l’Église Catholique, §1364, 1994.]

« Nous devons donc admettre que le Sacrifice de la Messe est, et doit être, considéré un seul et même Sacrifice avec  celui de la croix, parce que la victime est la même, c’est-à-dire, Christ notre Seigneur, qui s’est offert une seule fois par effusion de sang sur l’autel de la croix. La victime sanglante et la victime non sanglante ne sont pas deux, mais une seule victime, dont le sacrifice est renouvelé journellement par l’Eucharistie en obéissance au commandement du Seigneur : Faites ceci en mémoire de moi. » [Catéchisme du Concile de Trente (l’emphase est la nôtre).] [10]

« Le Sacrifice, saint et sacré, de la Messe n’est pas un Sacrifice de louanges et d’actions de grâce seulement, ou une simple commémoration du Sacrifice accompli sur la croix, mais il est également un Sacrifice propitiatoire. » [Catéchisme du Concile de Trente, (l’emphase est la nôtre).][11]

La Sainte Bible nous dit que le sacrifice unique de Jésus-Christ a été suffisant pour tout le monde et pour tout le temps.

« De même aussi Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent à salut » (Hébreux 9:28, VM).

« Or c’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, savoir par l’oblation qui a été faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. 11Tout Sacrificateur donc assiste chaque jour, administrant, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés. 12Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:10-14, VM).

Christ a offert une fois Son sacrifice sur la croix par lequel ceux qui croient en Lui sont rendus parfaits ; par conséquent, il n’y aura plus d’autre offrande d’aucune sorte pour le péché, un point, c’est tout.

« Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15Et c’est aussi ce que le Saint-Esprit nous témoigne, car après avoir dit premièrement : 16C’est ici l’alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur, c’est que je mettrai mes Lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. 18Or où les péchés sont pardonnés, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:12-18, VM).

[N. du T. : Nous pouvons ajouter que tout sacrifice où il n’y a pas d’effusion de sang est, par nature et par décret divin, sans efficacité. Donc, la messe n’offre, ni d’un côté ni de l’autre, le pardon des péchés, mais se veut plutôt un sacrilège à l’endroit du Sacrifice suprême de Jésus.

« Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22, VM).]

26. Le purgatoire

L’Église catholique professe que le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix n’a pas satisfait Dieu. Celui-ci réclame une punition additionnelle pour le croyant afin qu’il expie ses péchés. Cette expiation peut s’effectuer sur terre par la pénitence. Toutefois, si le péché n’est pas puni sur terre, il doit l’être après la mort dans un endroit appelé Purgatoire. Ce purgatoire est un lieu où les péchés sont censément purgés et, une fois cela fait, on accorde ensuite au pauvre être tourmenté de pénétrer au ciel.[12]

« Tous ceux qui meurent dans l’amitié et la grâce de Dieu, mais demeurent imparfaitement purifiés, sont quand même assurés de leur salut éternel ; mais après la mort, ils subissent la purification, cela afin d’atteindre la sainteté nécessaire pour entrer dans les joies du ciel. L’église donne le nom de Purgatoire à cette purification finale des élus, qui est entièrement différente de la punition des damnés. » [Catéchisme de l’Église Catholique, §§ 1030-1031 (1994).]

« Quiconque dit qu’après que la grâce de la justification soit reçue, la culpabilité de chaque pécheur pénitent est remise et que la dette de la punition éternelle est effacée de telle sorte qu’il ne reste aucune dette de punition temporelle à payer, soit dans ce monde, ou dans le prochain, au Purgatoire, avant que l’entrée dans le Royaume des Cieux ne (lui) soit ouverte ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon XXX, 13 janvier 1547 (l’emphase est la nôtre).]

Le purgatoire apporte beaucoup d’argent à l’Église catholique. Par la contrainte de cette doctrine abominable, les gens sont forcés de donner à l’Église de Rome afin de payer la punition des péchés qui ne sont pas expiés par le sacrifice de Christ. Ces aumônes et pénitences ne sont pas données seulement pour ses propres péchés, mais aussi pour les péchés de ceux qui sont déjà décédés pour les faire sortir du Purgatoire.

« Depuis le début, l’Église honore la mémoire des défunts et offre des prières à leur suffrage, surtout le sacrifice eucharistique, pour qu’ainsi purifiés, ils puissent arriver à la vision béatifique de Dieu. L’église commande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence assumées au nom des défunts. » [Catéchisme de lÉglise Catholique, § 1032 (1994).]

En dépit des affirmations de l’Église catholique disant que la doctrine du Purgatoire est basée sur les Écritures, il n’y a absolument rien dans la Bible qui confère l’autorité de parler d’un endroit comme le purgatoire. En fait, la doctrine du purgatoire est contraire à l’évangile de Christ. L’Évangile dit que nous sommes sauvés de la colère de Dieu par la grâce de Dieu au travers de la foi en Jésus-Christ.

« Et pour attendre des Cieux son Fils Jésus, qu’il a ressuscité des morts, et qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:10, VM).

« Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5:9, VM).

« Beaucoup plutôt donc, étant maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui » (Romains 5:9, VM).

« En vérité, en vérité je vous dis : que celui qui entend ma parole, et croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne sera point exposé à la condamnation, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24, VM).

[N. du T. : Ici, M. Hendrie avance la doctrine du ciel et de l’enfer comme étant les deux seuls endroits où vont les défunts. À Mission : Moisson des Élus, nous ne souscrivons pas à cette doctrine, car nous ne voyons pas dans la Bible que les hommes, une fois morts, vont, soit au ciel, soit en enfer. Jésus a dit une petite phrase que beaucoup de chrétiens devraient prendre comme fondement de leur compréhension : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13, VM). L’apôtre Pierre a ajouté à ce fondement :

« Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour34Car David n’est pas monté aux cieux ; mais lui-même dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite » (Actes 2:29, 34, VM).

Alors, nous voyons ici que les saints, lorsqu’ils meurent, vont dans la tombe. Ils n’ont pas une âme immortelle qui se détache du corps et monte au ciel, sinon, l’apôtre Pierre aurait formulé autrement sa phrase. Il aurait spécifié que c’est le corps de David seulement qui est mort et que son âme est montée au ciel. Mais tel n’est pas le cas. Ce n’est que plus tard, au retour de Christ sur terre, que les élus seront ressuscités à la vie.

Et lorsque les élus hériteront de la vie éternelle, ils n’iront pas au ciel, comme bon nombre le croient, sans l’avoir vérifié dans la Sainte Bible, mais ils hériteront de la terre. Le Royaume des cieux sera… sur la terre !

« Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux … Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. » (Matthieu 5:3, 5).

Avons-nous à faire à deux sortes d’élus différents, ici ? Est-ce qu’une partie des élus va hériter de la terre alors que d’autres élus vont monter au ciel ? Ne serons-nous pas tous avec le Seigneur Jésus-Christ, lorsqu’Il viendra pour prendre possession de Son règne ? Quand Jésus se servit de l’expression « Royaume des cieux », Il spécifiait la provenance du Royaume, il venait des cieux : « Mon royaume n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici-bas » (Jean 18:36, VO). Or, lorsque Jésus-Christ reviendra sur terre, Il apportera Son Royaume avec Lui. Et c’est à ce moment-là que nous serons ressuscités et deviendrons héritiers du Royaume avec Lui.

« Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; 17Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17, VM).

Nous serons toujours avec le Roi, car nous serons la race élue qui doit régner avec Lui dans Son Royaume. Car Jésus-Christ sera le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, et ces rois et ces seigneurs, ce seront les élus, les sacrificateurs royaux.

« Et quand je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé le lieu, je retournerai, et je vous prendrai avec moi ; afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean 14:3, VM).

« Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9, VO).

« Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10, VO).

« Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14, VO).

« Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : Roi des rois, et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19:16, VO).

« Et je vis des trônes, sur lesquels des gens s’assirent, et l’autorité de juger leur fut donnée, et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la Parole de Dieu, qui n’avaient point adoré la bête ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque en leurs fronts, ou en leurs mains, lesquels devaient vivre et régner avec Christ mille ans6Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:4, 6, VM).

Tous les saints qui nous ont précédé et qui sont dans la tombe, en ce moment, attendant le jour de leur glorification en Christ, ne sont pas montés au ciel pour atteindre la perfection avant nous. Lisez tout le chapitre 11 du livre aux Hébreux et vous verrez une liste des saints qui furent appelés par Dieu pendant l’Ancien Testament. Ils vont recevoir leur récompense en même temps que nous ! Ils ne nous précéderont pas, ni nous eux.

« Dieu ayant pourvu quelque chose de meilleur pour nous ; en sorte qu’ils ne sont point parvenus à la perfection sans nous » (Hébreux 11:40, VM).

Le concept de « l’âme immortelle » provient de Satan qui en profita pour faire son premier mensonge à l’humanité et, plus tard, cette fausse doctrine a été reprise par l’Église catholique qui en a fait un commerce lucratif.

« Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5, VO).

L’âme n’est pas immortelle. Elle peut mourir.

« Alors Jérémie dit à Sédécias : Ainsi a dit l’Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d’Israël : Si tu sors résolument vers les généraux du roi de Babylone, ton âme vivra, cette ville ne sera pas brûlée, et tu vivras, toi et ta maison » (Jérémie 38:17, VO).

« Mais Jérémie répondit : On ne te livrera pas. Je te prie, écoute la voix de l’Éternel dans ce que je te dis, afin que tu t’en trouves bien et que ton âme vive » (Jérémie 38:20, VO).

« Si, au contraire, tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu’il ne pèche pas, il vivra certainement, parce qu’il s’est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme » (Ézéchiel 3:21, VO).

« Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra20L’âme qui pèche est celle qui mourra… » (Ézéchiel 18:4, 20, VO).

« Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? (Matthieu 16:26, VO).

« Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant » (1 Corinthiens 15:45, VO).

« Et ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui ne peuvent point tuer l’âme ; mais plutôt craignez celui qui peut perdre et l’âme et le corps en les jetant dans la géhenne » (Matthieu 10:28, VM).

Les termes « ciel » et « enfer » ont été mal interprétés depuis longtemps, l’Église catholique s’en servant pour asseoir son pouvoir en proférant des menaces non fondées sur le petit peuple pour le maintenir sous sa coupe. Malheureusement, les églises protestantes, bien qu’elles aient été en réaction contre ce pouvoir outrancier, n’on pas rejeté entièrement les fausses doctrines et se sont laissées prendre à ce jeu du pouvoir où des pasteurs faisaient défiler en chaire des scènes d’horreur d’un enfer où des âmes brûlent, en ce moment-même, sans avoir su, dans leur vie terrestre, qu’un salut était disponible. Nous reparlerons, dans d’autres articles, de ces fausses doctrines et de ce que dit la Bible.]

27. Les indulgences

La Bible enseigne que « c’est la racine de tous les maux que la convoitise des richesses » (1 Timothée 6:10). L’Église romaine aime l’argent. Elle est d’ailleurs l’organisation individuelle la plus riche du monde.[13] Sa richesse s’accumule depuis de nombreux siècles. À l’époque de la Révolution mexicaine, l’Église catholique détenait entre le tiers et la moitié de toutes les terres du Mexique.[14]

D. Antonio Gavin fut prêtre catholique en Espagne au 16e siècle. Il a été forcé de fuir l’Espagne durant l’Inquisition espagnole pour trouver refuge en Angleterre. Là, il y écrivit un bouquin intitulé Clé maîtresse de la papauté, qui ne faisait qu’exposer une petite partie de la richesse du Vatican. Par exemple, la cathédrale de Sao Salvador, dans la petite ville de Zaragoza, renfermait dix mille onces d’argent, et 84 calices, dont vingt sont en or massif. La custode utilisée pour porter l’hostie en procession pesait 500 livres d’or massif, et était sertie de diamants, d’émeraudes et autres pierres précieuses. La custode avait tant de valeur que plusieurs orfèvres ayant tenté d’en faire l’estimation furent incapables d’en calculer la valeur.[15]

Notre Dame du Pilier, une autre église de Zaragoza, possédait, sur la tête de l’image de la Vierge Marie, une couronne qui pesait vingt-cinq livres et qui était sertie de tant de diamants qu’on ne pouvait voir l’or en dessous. Les gens qui regardaient la couronne croyaient qu’elle était faite entièrement de diamants. L’idole de Marie avait également six autres couronnes en or massif enchâssées de diamants et d’émeraudes. En outre, la statue de Marie possédait 365 colliers de perles et de diamants (un pour chaque jour de l’année), et d’innombrables diamants et autres pierres précieuses taillés en roses. Il y avait tellement de diamants sculptés en rose, en fait, qu’un set différent de roses pouvait orner l’idole chaque jour pendant trois ans de suite. L’image taillée possédait une basque pour chaque jour de l’année ; les basques étaient brodées d’or, de diamants et autres pierres précieuses. Ce n’était d’ailleurs pas la seule image de l’église, car une autre statue de cinq pieds était faite entièrement d’argent et ornée de pierres précieuses avec une couronne en or massif constellée de diamants.[16]

Lorsque le général des forces armées anglaises, le « Très Honorable Lord Stanhope », se fit montrer les trésors de la cathédrale de Sao Salvador, il s’exclama que si tous les monarques d’Europe avaient mis ensemble tous leurs trésors, ils n’auraient pu acheter la moitié des richesses de la cathédrale.[17] Il ne s’agissait pourtant que d’une seule cathédrale dans une petite cité d’Espagne, il y a de cela 300 ans.

La richesse du Vatican continue à se multiplier. Avro Manhattan, plus célèbre autorité mondiale en matière de politique du Vatican, révèle, dans son livre The Vatican Billions (Les milliards du Vatican), qu’en 1983, l’Ordre des prêtres Jésuites percevait un revenu annuel libre de taxe d’au moins 250 millions de dollars, en provenance des États-Unis seulement.[18]  Manhattan a constaté que les Jésuites détiennent des intérêts de propriété à 51 % de la Bank of America (qui, en 1998, fusionna avec Nationsbank pour former la Bank America), et qu’ils sont aussi actionnaires majoritaires dans des compagnies qui ont une importance militaire stratégique aux États-Unis, telles que Boeing et Lockeed.[19] Ces actifs ne représentent qu’une portion des richesses des Jésuites. Celles-ci, en revanche, ne sont qu’une petite partie des vastes richesses du Vatican. Il y a des centaines d’autres ordres de sacerdoce catholique, y compris 125 ordres de moines et 414 ordres de sœurs opérant aux États-Unis.[20] Un ordre de sœurs en particulier, les Petites Sœurs des Pauvres, possède des avoirs évalués, selon des estimations modérées, à plus de un milliard de dollars.[21] La richesse de l’Église catholique, juste aux États-Unis, est estimée, de manière fort conservatrice, à plus de 100 milliards de dollars.[22]

Les chiffres mentionnés ci haut sont de 1983. Aucun doute  que ces montants se sont accrûs de façon exponentielle depuis cette date, vu le fait que l’église ne paie pas de taxe foncière, pas de taxe sur les revenus, pas de taxe de succession, pas de taxe de vente, ou de taxe sur les dons.[23] L’Église catholique a cumulé tellement de richesse qu’en 1965, elle possédait 25 % de tout le domaine immobilier privé des États-Unis.[24] L’Église catholique est récipiendaire de centaines de millions de dollars en octrois fédéraux et étatiques pour la construction d’hôpitaux et autres buildings et projets.[25] Nino Lo Bello, ancien correspondant à Rome pour le compte de Business Week, appelle le Vatican « le magnat sur le Tibre ». Ses recherches ont indiqué que le Vatican possède un tiers de l’immobilisation de Rome et est le plus gros détenteur d’actions et de bons dans le monde entier.[26]

Or, la secte romaine, non satisfaite de son immense pactole, en veut plus. En fait, le pape Innocent II se déclara propriétaire de l’univers entier en tant que « SOUVERAIN TEMPOREL DE L’UNIVERS ».[27] Encore aujourd’hui, le pape porte une triple couronne parce qu’il prétend diriger comme roi sur la Ciel, l’Enfer et la Terre.

Les doctrines catholiques sont agencées de telle sorte qu’elles siphonnent le plus d’argent possible de son troupeau. Cette écorcherie du troupeau a commencé dès le début et se perpétue aujourd’hui. Une des doctrines employées pour rendre riche la prostituée de Rome est la doctrine des indulgences. Sous l’endoctrinement catholique, une indulgence est l’effacement des punitions temporelles des péchés. L’Église catholique enseigne que le péché a été pardonné par les sacrements catholiques, mais qu’une personne doit être punie pour ce péché, soit sur terre ou après la mort, par un séjour indéterminé au purgatoire. Cette punition, toutefois, peut être remise au moyen d’une indulgence accordée par l’Église catholique.[28] Une indulgence peut s’appliquer à une punition en entier (indulgence plénière) ou seulement à une partie de la punition (indulgence partielle).[29] Un membre de l’Église catholique peut également obtenir une indulgence de l’église à l’acquit d’une autre personne, que le récipiendaire de l’indulgence soit vivant ou décédé.

« Il a été de même défini que, si ces véritables pénitents sont morts dans l’amour de Dieu avant qu’ils n’aient fait satisfaction par des fruits dignes de la repentance pour les péchés par perpétration ou par omission, leur âme est lavée après la mort par les punitions du purgatoire ; et qu’ainsi ils peuvent être soulagés de ces punitions par les moyens ci-devant, savoir, les sacrifices de la messe, les prières, les aumônes et autres œuvres de piété, qui sont habituellement exécutées par le fidèle pour d’autres fidèles, selon l’institution de l’Église. » [Concile de Florence, 1439.][30]

Au Moyen-Âge, l’Église romaine était parfaitement impudente et vendait réellement et carrément ses indulgences.[31] Elle vend encore des indulgences, aujourd’hui, mais d’une manière moins évidente qu’alors. À qui croit-on que vont les aumônes ? L’Église catholique, bien sûr. Qui vont dire les messes ? Les prêtres catholiques, évidemment. En d’autres mots, pour ôter un être cher des tourments du Purgatoire, il faut payer de l’argent. Il y a deux types de messes dans l’Église catholique : les grand-messes et les messes basses. Les grand-messes sont plus dispendieuses que les messes basses. « Tout prêtre qui célèbre une messe peut recevoir une offrande ou « traitement de messe » pour appliquer la dite messe à une intention spécifique. Cette coutume approuvée par l’Église est régularisée par le Code de la Loi canonique, ainsi que les lois provinciales et paroissiales. »[32] Les Irlandais ont un dicton populaire : grand argent, grand-messe ; peu d’argent, basse messe ; pas d’argent, PAS DE MESSE ![33]

L’Évangile dit clairement que ni le salut, ni quelque don de Dieu que ce soit ne peuvent s’acheter avec de l’or, de l’argent ou n’importe quoi d’autre. Le salut a déjà été payé par le précieux sang de Christ.

« Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait été enseignée par vos pères, non point par des choses corruptibles, comme par argent, ou par or ; 19Mais par le précieux sang de Christ, comme de l’agneau sans défaut et sans tache, 20Déjà ordonné avant la fondation du monde, mais manifesté dans les derniers  temps pour vous ; 21Qui par lui croyez en Dieu qui l’a ressuscité des morts, et qui lui a donné la gloire, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21, VM).

« Alors Simon ayant vu que le Saint Esprit était donné par  l’imposition des mains des Apôtres, il leur présenta de l’argent, 19En leur disant : donnez-moi aussi cette puissance, que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. 20Mais Pierre lui dit : que ton argent périsse avec toi, puisque tu as estimé que le don de Dieu s’acquiert avec de l’argent » (Actes 8:18-20, VM).

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[1] Catéchisme de l’Église catholique, § 2051, p. 551 (1994).

[2] Ibidem, § 2051, p. 552.

[3] Ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape St-Pie V, 1566, Tan Books, 1982, à p. 233.

[4] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer détrôné, pp. 56-58 (1993).

[5] Ibidem, p. 141.

[6] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer détrôné, pp. 259-266 (1993).

[7] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer détrôné, p. 264 (1993).

[8] Peter J.Elliott, Cérémonies du Rite romain moderne, Ignatius Press, § 663, p. 245 (1994).

[9] Ibidem, p. 264.

[10] Ibidem, p. 258.

[11] Ibidem, p. 258.

[12] James R. White, The Roman Catholic Controversy, p. 187, 1996 (citant Indulgentiarum Doctrina, 1ier janvier 1967).

[13] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick publications (1983).

[14] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 240 (1994).

[15] Ibidem, p. 239

[16] Ibidem.

[17] Ibidem, p. 240.

[18] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 184 (1983).

[19] Ibidem.

[20] Ibidem, p. 184.

[21] Ibidem, p. 185.

[22] Ibidem, p. 187.

[23] Ibidem, p. 188.

[24] Ibidem.

[25] Ibidem, p. 178-179.

[26] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 241 (1994).

[27] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 41 (1983).

[28] Catéchisme de l’Église catholique, § 1471-73 (1994).

[29] Ibidem,§ 1471.

[30] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 183 (1983).

[31] Ibidem, pp. 57-65.

[32] Peter J. Elliott, Ceremonies of the Modern Roman Rite, Ignatius Press, § 369, p. 135 (1994).

[33] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 61 (1966).




D.106 – Conspiration de l’Antichrist -Partie 2

 

Dans l’antre du diable

Deuxième partie

8. Une punition éternelle en récompense de l’altération de la Parole de Dieu

Dieu prend très au sérieux l’abus de Son nom, mais c’est encore plus grave d’altérer la Parole de Dieu.

Le nom de Dieu est si élevé que l’on ne devrait même pas prononcer Son nom si on ne parle pas de Lui ou si on ne Le prie pas.

« Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain » (Exode 20:7, VO).

Le nom de Dieu est si précieux que la punition biblique pour le blasphème de Son nom, c’est la mort.

« Et celui qui blasphémera le nom de l’Éternel sera puni de mort ; toute l’assemblée le lapidera ; aussi bien l’étranger que celui qui est né au pays, quand il blasphémera le nom de l’Éternel, il sera mis à mort » (Lévitique 24:16, VO).

Or, Dieu tient Sa Parole en plus haute estime que Son propre nom.

« Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom pour l’amour de ta bonté et de ta vérité : car tu as magnifié ta parole au-dessus de toute ta renommée » (Psaume 138:2, VM).

Dieu nous a avertis de ne pas altérer Sa Sainte Parole.

« Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris » (Deutéronome 4:2, VO).

« Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:32, VO).

« Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. 6N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbe 30:5-6, VO).

Si la punition pour avoir blasphémé le nom de Dieu est la mort, que croyez-vous que sera la punition pour avoir altéré Sa Parole ? La Bible dit que c’est la mort éternelle.

« Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. 19Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre » (Apocalypse 22:18-19, VM).

Les rédacteurs et les promoteurs des nouvelles versions bibliques devraient réfléchir à ce que Dieu a dit dans les passages ci-haut, car leur sort éternel est en jeu.

9. L’ajout de la tradition des hommes à la Parole de Dieu

Non seulement Satan a-t-il écrit ses propres versions bibliques pour les faire passer pour la Parole de Dieu, mais encore a-t-il ajouté des traditions d’hommes à la Bible. Dans son Église catholique romaine, il a appelé cette combinaison de tradition à la Parole de Dieu « la parole de dieu ». Satan veut que les gens le considèrent comme Dieu, donc il a greffé sa parole, qu’il nomme tradition, à la Parole de Dieu. Grâce à cet effronterie, il a trompé les gens pour qu’ils suivent ses doctrines démoniaques.

« La Tradition sacrée et les Écritures sacrées ne forment qu’un seul et unique dépôt sacré de la Parole de Dieu » [Catéchisme de l’Église catholique, § 97, 1994].

« L’Église, à qui la transmission et l’interprétation de la Révélation est confiée, ne tire pas sa conviction, concernant toutes les vérités révélées, des saintes Écritures seulement. Les Écritures ainsi que la Tradition doivent être acceptées et honorées avec des sentiments égaux de dévotion et de révérence » [Ibidem, § 82 (l’emphase est la nôtre)].

Souvenons-nous qu’ajouter une tradition à la Parole de Dieu est une rébellion contre le commandement de Dieu disant que rien ne peut être ajouté ou retranché de Sa Parole (Apocalypse 22:18-19). La Sainte Bible nous met en garde contre ceux qui tenteraient de nous détourner de Christ pour suivre la tradition des hommes.

« Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ » (Colossiens 2:8, VM).

« Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? 21En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; 22(Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, 23Lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair. » (Colossiens 2:20-23, VO).

« Et il leur répondit, et leur dit : certainement Esaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites, comme il est écrit : ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est bien éloigné de moi. 7Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes. 8Car en laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, savoir de laver les pots et les coupes, et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. 9Il leur dit aussi : vous annulez bien le commandement de Dieu, afin de garder votre tradition » (Marc 7:6-9, VM).

« Anéantissant ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous avez établie ; et vous faites encore plusieurs choses semblables » (Marc 7:13, VM).

Jésus a dit : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi, n’aura point de faim ; et celui qui croit en moi, n’aura jamais soif » (Jean 6:35, VM). Très simplement, Jésus a promis le salut à tous ceux qui croiraient en Lui. Ajouter toute autre exigence à la foi en Jésus corrompt l’évangile, et il en résulte le pain de mort plutôt que le pain de vie.

Jésus a averti Ses disciples de se garder des doctrines des leaders religieux de leur époque. Jésus compara leur doctrine à du levain. Un petit peu du levain des règlements de l’homme fait lever toute la pâte et corrompt la pure doctrine de Dieu. Le levain des leaders religieux d’aujourd’hui n’est pas différent : le levain des traditions corrompt la pure Parole de Dieu. La tradition de l’homme a transformé le Pain du Salut en poison spirituel qui tue les âmes de ceux qui mangent de ce pain corrompu.

« Et Jésus leur dit : voyez, et donnez-vous garde du levain des Pharisiens et des Saducéens. 7Or ils pensaient en eux-mêmes, et disaient : c’est parce que nous n’avons pas pris de pains. 8Et Jésus connaissant leur pensée, leur dit : gens de petite foi, qu’est-ce que vous pensez en vous-mêmes au sujet de ce que vous n’avez point pris de pains ? 9Ne comprenez-vous point encore, et ne vous souvient-il plus des cinq pains des cinq mille hommes, et combien de corbeilles vous en recueillîtes ? 10Ni des sept pains des quatre mille hommes, et combien de corbeilles vous en recueillîtes ? 11Comment ne comprenez-vous point que ce n’est pas touchant le pain que je vous ai dit, de vous donner garde du levain des Pharisiens et des Saducéens ? 12Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il leur avait dit de se donner garde, mais de la doctrine des Pharisiens et des Saducéens » (Matthieu 16:6-12, VM).

« Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9, VM).

Dieu veut que nous nous purgions du levain de la tradition des hommes.

« Votre vanité est mal fondée ; ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? 7Otez donc le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été sacrifié pour nous. 8C’est pourquoi faisons la fête, non point avec le vieux levain, ni avec un levain de méchanceté et de malice, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:6-8, VM).

La tradition des hommes exige des œuvres pour gagner le salut. Toutefois, le salut s’obtient par la grâce de Dieu seulement, selon l’œuvre complète de Jésus-Christ qui a payé pour tous nos péchés sur la croix. Les bonnes œuvres proviennent du salut, elles ne provoquent pas le salut.

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:8-10, VM).

10. Les doctrines de démons

Examinons plusieurs des prétendus enseignements infaillibles de l’Église romaine et voyons ce qu’en disent les Écritures. Une fois qu’un catholique romain reçoit le sacrement des « Saints Ordres », il devient un prêtre catholique, et il lui est dès lors interdit de se marier.[1] De plus, durant le Carême, il est défendu aux catholiques de manger de la viande le vendredi.[2] Dieu a expressément identifié ces deux pratiques comme des « doctrines de démons ».

« Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. 2Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; 3Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces. 4Car toute créature de Dieu est bonne, et il n’y en a point qui soit à rejeter, étant prise avec action de grâces. 5Parce qu’elle est sanctifiée par la parole de Dieu, et par la prière » (1 Timothée 4:1-5,VM).

On ne doit pas oublier que le diable peut apparaître en ange de lumière, et ses ministres peuvent se transformer et se présenter en ministres de justice.

« Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. 14Et cela n’est pas étonnant : car satan lui-même se déguise en Ange de lumière. 15Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15, VM).

Il ne devrait donc pas être surprenant de voir le diable vouloir apparaître sous la forme d’une Vierge Marie. En 1846, l’année où Pie IX fut élu pape, un démon déguisé en Vierge Marie apparut à deux enfants, à La Salette, en France. Cette apparition livra un message secret au pape. Le contenu de ce message n’a jamais été rendu public, mais, en écrivant le message secret, un des enfants demanda comment s’épelaient les mots « infaillibilité » et « antichrist ».[3] Quel avait pu être le message secret ? Ceux qui savent ne parlent pas. Cependant, ce que nous savons, c’est que, le 8 décembre 1854, le pape Pie IX émit sa bulle papale, Ineffabilis Deus, déclarant officiellement que Marie fut miraculeusement conçue et demeura sans péché. Seul un démon pouvait surgir avec pareil enseignement impie et diabolique.

L’Église catholique romaine est la Babylone spirituelle. Ce n’est pas l’Église de Jésus-Christ, c’est l’église de Satan. C’est l’habitation des démons.

« Il cria avec force à haute voix, et il dit : Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone, et elle est devenue la demeure des Démons, et la retraite de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable » (Apocalypse 18:2, VM).

Comme ce que firent les leaders religieux avant et pendant la première venue de Jésus-Christ, ainsi font aujourd’hui les leaders religieux qui se sont établi un système de règlements faits de main d’homme, inspirés du diable, et entrant directement en conflit avec l’enseignement de Dieu. Ils prétendent être chrétiens, mais, en fait, ce sont des serviteurs méchants et diaboliques de Satan, trompant les autres et trompés eux-mêmes. Jésus nous a mis en garde contre eux.

« Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants [ravisseurs] » (Matthieu 7:15, VM)

11. Les prédateurs sacerdotaux

La doctrine démoniaque requérant des prêtres catholiques qu’ils ne se marient point est directement contraire au plan de Dieu pour le leadership de l’Église. Comme le démontrent les passages suivants, Dieu a comme plan pour Son Église que les anciens soient fidèles à Sa Parole et qu’ils soient l’époux d’une seule femme.

« La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu achèves de mettre en bon ordre les choses qui restent à régler, et que tu établisses des Anciens de ville en ville, suivant ce que je t’ai ordonné ; 6Ne choisissant aucun homme qui ne soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, et dont les enfants soient fidèles, et non accusés de dissolution, ou qui ne se puissent ranger. 7Car il faut que l’Evêque soit irrépréhensible, comme étant dispensateur dans la Maison de Dieu, non adonné à son sens, non colère, non sujet au vin, non batteur, non convoiteux d’un gain déshonnête. 8Mais hospitalier, aimant les gens de bien, sage, juste, saint, continent ; 9Retenant ferme la parole de la vérité comme elle lui a été enseignée, afin qu’il soit capable tant d’exhorter par la saine doctrine, que de convaincre les contredisants » (Tite 1:5-9, VM).

« Cette parole est certaine, qui si quelqu’un désire d’être Evêque, il désire une oeuvre excellente. 2Mais il faut que l’Evêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, vigilant, modéré, honorable, hospitalier, propre à enseigner ; 3Non sujet au vin, non batteur, non convoiteux d’un gain déshonnête, mais doux, non querelleur, non avare. 4Conduisant honnêtement sa propre maison, tenant ses enfants soumis en toute pureté de mœurs. 5Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment pourra-t-il gouverner l’Eglise de Dieu ? 6Qu’il ne soit point nouvellement converti ; de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du calomniateur. 7Il faut aussi qu’il ait un bon témoignage de ceux de dehors, qu’il ne tombe point dans des fautes qui puissent lui être reprochées, et dans le piége du Démon. 8Que les Diacres aussi soient graves, non doubles en parole, non sujets à beaucoup de vin, non convoiteux d’un gain déshonnête. 9Retenant le mystère de la foi dans une conscience pure. 10Que ceux-ci aussi soient premièrement éprouvés, et qu’ensuite ils servent, après avoir été trouvés sans reproche. 11De même, que leurs femmes soient honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. 12Que les Diacres soient maris d’une seule femme, conduisant honnêtement leurs enfants, et leurs propres familles » (1 Timothée 3:1-12, VM).

Il peut être préférable, pour toutes sortes de circonstances, qu’une personne demeure célibataire. Cependant, Dieu sait que bon nombre ne peuvent pas demeurer seuls sans brûler de passion dans la chair. Par conséquent, Il recommande aux gens qui, célibataires, se trouvent à brûler des tentations de la chair, de se marier. « Toutefois pour éviter l’impureté, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari » (1 Corinthiens 7:2, VM). Voyez aussi 1 Corinthiens 7:8-9. Toutefois, quand des hommes et des femmes demeurent célibataires à cause de certaines restrictions extra-bibliques, ils sont en route vers des actions pécheresses découlant de la convoitise de la chair. La doctrine catholique exigeant des prêtres qu’ils demeurent célibataires a causé d’innombrables actes d’immoralité. Il y avait 6 800 prostituées enregistrées à Rome, en 1490, pour servir, en grande majorité, le clergé romain. Gardez à l’esprit qu’ils s’agissait alors d’une ville avec une population d’environ 90 000 habitants, et que le chiffre n’indiquait pas les prostituées clandestines.[4] Beaucoup de papes ont été, en fait, les enfants illégitimes d’autres papes censément célibataires. Par exemple, le pape Sylvestre (536-537) était le fils du pape Hormisdas (514-523), et le pape Jean XI (931-935) fut engendré par le pape Sergius III (904-911).[5]

L’immoralité sexuelle se perpétue aujourd’hui à une échelle inimaginable. En 1994, l’ancien prêtre Jésuite Terence German intenta une poursuite de 120 millions de dollars contre l’Église catholique, le pape Jean-Paul II et le cardinal John O’Connor, en alléguant qu’ils avaient fermé les yeux sur « l’inconduite sexuelle et financière répandue » des autres prêtres.[6] L’Église catholique s’est engagée de concert à dissimuler la pédophilie répandue dans les rangs de la prêtrise catholique romaine. En toute connaissance de cause, l’église transfert des prêtres pédophiles invétérés d’un diocèse à l’autre, exposant ainsi la jeunesse de chaque nouveau diocèse, qui ne suspecte rien de l’appétit sexuel de ces prêtres prédateurs.

Autre exemple. À Santa Fe, au Nouveau-Mexique, des victimes ont entamé cinq poursuites contre l’archidiocèse catholique, alléguant que 45 prêtres avaient abusé sexuellement plus de 200 personnes pendant une période de 30 ans.[7] Le séminaire franciscain pour garçon, à Santa Barbara, en Californie, a récemment été fermé parce que la majorité des prêtres y étaient impliqués sexuellement avec leurs élèves.[8]

À Dallas, onze anciens enfants de chœur ont remporté un jugement de 119 millions de dollars contre l’Église catholique romaine. Les plaignants victorieux se sont ultérieurement entendus pour établir le montant à 24 millions de dollars plutôt que d’être sujets aux lentes tactiques d’appels de l’Église catholique. Les preuves révélèrent que les enfants de chœur faisaient l’objet des désirs sexuels prédateurs du prêtre catholique Rudolph Kos. Ce dernier purge aujourd’hui une sentence à vie pour agressions sexuelles.[9]

James R. Porter, prêtre catholique, a dû quitter ses devoirs de prêtre à huit différentes reprises, entre 1960 et 1974, parce qu’il avait assailli sexuellement des enfants. À chaque fois qu’il fut retiré, l’évêque et d’autres haut-officiers catholiques lui permirent de reprendre ses fonctions sacerdotales dans une autre paroisse ne soupçonnant rien. À chaque fois qu’il réintégra ses fonctions, il reprit sa pédophilie. Plus de 100 victimes des déviances sexuelles de Porter ont pu être retracées jusqu’à maintenant. Il a été inculpé de 32 cas d’abus sexuel. Porter admit, dans une lettre adressée au pape Paul VI, en 1973, avoir eu des relations homosexuelles avec des enfants de la paroisse dans cinq différents états. Bien que l’Église catholique eut fourni conseils et aide à Porter, elle n’entama aucune approche vers les victimes de ses appétits sexuels.[10]

Le prêtre catholique, Brendan Smyth, a été incarcéré en juin 1994 après avoir admis 17 cas d’indécente agression sur des jeunes garçons et des jeunes filles, de 1964 à 1988. Sa pédophilie débuta dans les années ’40. Il fut transféré d’un diocèse à l’autre après chaque révélation. Il débuta son inconduite sexuelle au Pays de Galles, dans les années ’50, continua en Irlande dans les années ’60 et ’70, aux États-Unis dans les années ’80 et à nouveau en Irlande du nord dans les années ’90. Les supérieurs de Smyth, de l’Ordre des Chanoines de Saint-Norbert, ont admis connaître depuis près de trente ans les agressions sexuelles de Smyth vis-à-vis les enfants, et ne prirent pourtant aucune action autre que de le transférer et le laisser ainsi continuer ses attentats à la pudeur chez d’autres enfants.[11]

Même après avoir été déclarés coupables de crimes sexuels, de nombreux prêtres ne sont pas défroqués par Rome. Par exemple, Gordon MacRae, Leo Shea et Roger Fortier ont tous été déclarés coupables de crimes sexuels, mais ne furent placés qu’en suspension administrative.[12] Shea et MacRae furent déclarés coupables en 1994, Fortier en 1998. Ils demeurent pourtant prêtres catholiques. La suspension ne fait qu’empêcher le prêtre d’administrer les sacrements catholiques pendant la durée de cette suspension.

Le cardinal de Boston, Bernard Law, a admis qu’il a fait promener sciemment le prêtre catholique John Geoghan d’une paroisse à l’autre pendant près de 10 ans, entre 1984 et 1993, après chaque nouvelle allégation démontrant que Geoghan avait profité de jeunes garçons de la paroisse, certains à peine âgés de quatre ans.[13] Cela a permis à Geoghan de continuer ses agressions prédatrices sur plus de 130 jeunes garçons, dont beaucoup ont depuis poursuivi le cardinal Law et l’archidiocèse de Boston.

La triste vérité, c’est que Geoghan n’est que la pointe de l’iceberg. L’archidiocèse catholique de Boston a été contraint de dévoiler le nom de 80 prêtres à Boston qui ont été accusés d’attentats infantiles au cours des 40 dernières années. Cette liste de 80 prêtres n’est d’aucune façon complète. Par exemple, plusieurs hommes qui ont été agressés en tant que servants de messe, se présentèrent lorsqu’ils constatèrent que la liste ne contenait pas le nom de Joseph Birmingham, qui se promena dans six différentes paroisses en pratiquant sa pédophilie en série dans chaque nouvelle paroisse non avertie. Birmingham est mort en 1989. Un des anciens enfants de chœur, Thomas Blanchete, maintenant adulte, confia à la Fox 25 News (Boston) que, lors des funérailles de Birmingham en 1989, il parla au cardinal Law des attentats de Birmingham opérés sur lui et ses frères. À la grande surprise de Blanchete, le cardinal Law invoqua le pouvoir de la confession pour qu’il ne mentionne plus jamais l’affaire, dans une tentative de faire taire Blanchete.[14]

L’orphelinat catholique Boys Town, en périphérie d’Omaha, au Nébraska, célèbre mondialement, est un foyer de pédophilie. Le sénateur de l’état, John W. DeCamp, a révélé, dans son livre intitulé The Franklin Cover-up (La couverture Franklin), que son enquête sur la faillite des Prêts et Épargnes Franklin avait mis en lumière des preuves que de jeunes garçons étaient prélevés de Boys Town et trimballés dans tout le pays pour participer à des partouzes de drogue sodomites.[15] La seule préoccupation de l’Église catholique romaine est de prévenir toute révélation qui pourrait nuire à sa réputation. Le sénateur DeCamp expliqua un cas que lui confia le Directeur exécutif de Boys Town, Monseigneur Robert Hupp, où un jeune enfant fut abusé sexuellement et assassiné par un prêtre catholique. L’information fut révélée à l’archevêque catholique romain d’Omaha, dont la réaction fut d’envoyer le prêtre coupable en dehors de l’état pour « un traitement contre l’alcool ». On ne pensa jamais à poursuivre le prêtre en justice. Monseigneur Hupp, cependant, fut remercié de son poste à la tête de Boys Town pour avoir eu l’audace de révéler les péchés d’un camarade prêtre au sénateur DeCamp.[16]

Les incidents ci-dessus ne sont qu’un petit échantillon. Le chanoine avocat, Frère Thomas Doyle, co-auteur du rapport Doyle-Moulton Peterson sur les abus dans le clergé, estime qu’en 1990, approximativement 3 000 des 50 000 prêtres catholiques, aux États-Unis, ont été impliqués dans des relations sexuelles avec des enfants. Richard Sipes, ancien prêtre catholique qui conseille les victimes d’abus, confirme l’estimation de Doyle qu’il y aurait 3 000 prêtres catholiques pédophiles aux U.S.A..[17] On a évalué à 12 000 le nombre de prêtres impliqués dans des relations avec des femmes adultes, et 6 000 engagés dans des activités sexuelles avec des hommes, seulement aux États-Unis.[18] Environ 400 prêtres ont confessé ou été déclarés coupables d’abus sexuels sur des mineurs dans les 10 ans allant de 1982 à 1992.[19] Le prêtre catholique, Andrew Greeley, dans un article écrit en 1993 dans le America Magazine, calcula que 2 500 prêtres avaient abusé de plus de 100 000 victimes, seulement aux États-Unis. Jusqu’ici, on estime que l’Église catholique romaine a payé un montant d’environ un milliard de dollars en arrangements hors-cours, pour des inconduites sexuelles impliquant des prêtres catholiques, juste aux États-Unis, et la fornication se continue encore aujourd’hui.[20] La bureaucratie catholique avoue qu’elle a pour coutume de réassigner les prêtres délinquants sexuels vers d’autres paroisses après que ces prêtres aient reçu des consultations psychologiques pour abus sexuel envers des enfants.[21] Le Congrès National des Évêques a fait des recommandations pour que soit modifiée la politique de réassignation des prêtres pédophiles vers de nouvelles paroisses. On ne sait pas si cette recommandation est entrée en vigueur ; une chose est sûre, toute action prise par la hiérarchie de l’église ne sera qu’une emplâtre sur une jambe de bois.

La réaction du Vatican qui camoufle cette épidémie d’abus cléricaux parle d’elle-même : le Vatican excuse cette conduite. L’exemple le plus éblouissant de la corruption morale du Vatican est sa manière de gérer les allégations de pédophilie contre le prêtre catholique Marcial Maciel, fondateur et directeur de la Légion du Christ. Maciel fonda la Légion du Christ à Mexico, en 1941, et établit peu après des séminaires en Espagne et à Rome.[22] La Légion du Christ recrute des jeunes garçons aussi jeunes que 10 ans qui quittent leurs familles et suivent un cours d’études primaires en Amérique latine, en Europe et aux États-Unis pour devenir prêtres catholiques.[23] En 1978, le leader américain de la Légion, Juan Vaca, écrivit une lettre qui fut envoyée directement au pape Jean-Paul II, via valise diplomatique, par les bureaucrates du diocèse de Rockville, N.Y..[24] La lettre racontait en détail une histoire d’activités sexuelles qu’il avait eues avec Maciel, commençant lorsque Vaca était séminariste adolescent et qui se continua dans la vingtaine. Il accusa aussi Maciel d’avoir eu des relations sexuelles avec d’autres étudiants de la Légion du Christ. Quand Vaca quitta la prêtrise catholique, en 1989, il écrivit une seconde lettre au Vatican en répétant ses accusations.[25] « Vaca raconta aussi à ABC News comment on lui donnait l’ordre d’amener d’autres garçons de leurs chambres à celle de Maciel. Vaca dit que Maciel recevait la visite, chaque nuit dans sa chambre, de garçons différents. “Dans certains cas, deux garçons étaient avec lui — moi-même et un autre”, dit-il. Vaca raconta que Maciel le récompensait par des privilèges spéciaux, comme une entrevue privée avec le pape Pie XII, en poste de 1939 à 1958. Maciel assura toujours Vaca qu’il ne faisait rien de mal. Lorsque Vaca s’inquiétait d’avoir commis un péché, il dit que Maciel l’absolvait de son péché “au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.” »[26]

Vaca n’est pas le seul à faire ce genre d’accusations. Un prêtre de la Floride, qui a aussi quitté la Légion du Christ, a envoyé une lettre similaire au pape.[27] « En 1997, neuf prêtres, anciens prêtres et anciens séminaristes, accusèrent Maciel d’agressions sur leur personne alors qu’ils étaient à peine âgés de 10 ans. Ils dirent à The Hartord Courant que, depuis 1978, ils demandent à Rome d’enquêter, mais sans succès. »[28] ABC News a révélé la réponse surprenante du pape Jean-Paul II face à de si crédibles accusations apportées contre Maciel. « En 1997, ils rendirent la chose publique en racontant leur histoire à The Hartford Courant, journal du Connecticut. Les reporters du Courant, Jerry Renner et Jason Berry, qui écrivirent l’histoire, répétèrent les allégations au Vatican et ne reçurent cependant pas de réponse de sa part. Toutefois, un an plus tard, le pape fit une démarche qui les surprit. Maciel fut nommé représentant du pape à une réunion des évêques d’Amérique latine, ce que Renner et Berry prirent pour un signal clair de la part du Vatican à savoir que l’on rejetait les accusations. »[29]

Le signal envoyé par le pape n’était pas tant qu’il rejetait les allégations, comme le fait qu’il excusait la pédophilie. Non seulement le pape excuse-t-il la pédophilie, mais celle-ci fait clairement partie de la manufacture sacerdotale catholique. Comme le rapporta ABC News : « Puis, il y a quatre ans, certains de ces hommes tentèrent un dernier effort ultime en franchissant l’étape inhabituelle d’entamer une poursuite judiciaire à la cour réservée du Vatican, recherchant l’excommunication de Maciel. Encore une fois, ils établirent leurs preuves, mais ce ne fut à nouveau qu’un effort futile — effort, leur a-t-on dit, qui fut bloqué par un des plus puissants cardinaux au Vatican. Les accusateurs dirent que le cardinal Joseph Ratzinger, basé au Vatican, et qui dirigeait l’Office du Vatican (la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), et pour sauvegarder la foi et la moralité de l’église, avait discrètement fait écarter la poursuite pour qu’elle soit rencardée sur une tablette. Il n’y eu pas d’enquête et on ne posa aucune question aux accusateurs ni leur demanda de faire une déclaration.[30] La preuve la plus criante que la pédophilie est excusée par le Vatican est que Ratzinger, qui balaya si efficacement sous le tapis les allégations faites à l’encontre de Maciel, a été nommé par le pape pour enquêter sur les récents scandales exposant des abus sexuels impliquant une pléthore de prêtres catholiques dans tous les coins des États-Unis.

Revoyons la réaction du Vatican face aux accusations de pédophilie contre Maciel. Le pape Jean-Paul II est informé personnellement, en 1978, par valise diplomatique envoyée de la part du dirigeant de l’ordre de la Légion du Christ au États-Unis qu’enfant, il fut agressé par le prêtre catholique Marcial Maciel. Le pape ne prend aucune action. Le pape est informé à nouveau en 1989 par le même prêtre. Encore là, le pape ne bouge pas. En 1997, neuf autres prêtres informent le Vatican que Maciel les avait aussi agressés, ainsi que d’autres garçons dont certains avaient à peine 10 ans. Le pape réagit en nommant le prêtre pédophile, Marcial Maciel, son représentant officiel à une réunion des évêques d’Amérique latine. « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » (Amos 3:3, VO). Les prêtres victimes sont tellement frustrés qu’en 1998, ils cherchent une oreille attentive au Vatican pour faire excommunier Maciel. Le cardinal Joseph Ratzinger, qui dirige la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, bloque discrètement l’action légale. Il n’y a pas eu d’enquête, on n’a même pas questionné les accusateurs. Puis, en 2002, lorsque les preuves de l’étendue de la pédophilie chez les prêtres catholiques explosent dans les médias aux États-Unis, le pape émet une déclaration condamnant la pédophilie chez les prêtres catholiques. Néanmoins, pour diriger l’enquête officielle, il nomme le cardinal Ratzinger, celui-là même qui supprima si efficacement toute écoute sur la pédophilie de Maciel. Les implications sont limpides. Le pape et le Vatican condamnent verbalement la pédophilie, mais leurs actions démontrent en fait qu’ils l’excusent et sont assez fourbes pour la balayer sous le tapis.

L’Église catholique est prête à faire n’importe quoi pour cacher la criminalité de ses prêtres prédateurs, même jusqu’à faire obstruction à la justice en détruisant des preuves de la conduite sexuelle criminelle de ses prêtres. Le Washington Post a rapporté : « En 1990, dans une allocution controversée devant la Société de la Loi Canon du Midwest, l’évêque auxiliaire de Cleveland, A. James Quinn, conseilla aux leaders de l’église de purger leurs archives, en détruisant toutes “lettres non signées alléguant une mauvaise conduite”. Les rapports les plus explosif, avisa Quinn, devaient être acheminés à la nonciature papale des États-Unis qui possède l’immunité diplomatique. “Les filières personnelles régulières,” dit Quinn, “ne devraient pas contenir de documentation relative à une quelconque attitude criminelle.” »[31]

Ne vous y trompez pas, l’attitude de l’Église catholique romaine qui transfère des prêtres pédophiles criminels invétérés vers de nouvelles églises non averties, en sachant très bien qu’ils continueront leurs abominables crimes envers d’autres enfants, est criminelle. Ce plan répandu et continuel consistant à aider et à encourager les pédophiles criminels, combiné à des efforts extraordinaires pour camoufler des rapports et autres preuves de leur criminalité, ne peuvent que se décrire d’une seule façon appropriée : un crime organisé. « Un avocat de la défense bien connu du Minnesota, Jeffrey Anderson, classant récemment trois procès pour escroquerie au civil, soutint que l’Église catholique agissait comme une famille ecclésiastique du crime. Les évêques, selon ses dires, dissimulaient les prêtres pédophiles en les déplaçant d’un état à l’autre afin d’éviter leur détection. Il nomma un défenseur vedette dans un des cas : le Saint-Siège. “Ils ont utilisé l’immunité papale pour cacher des documents, et cette preuve nous conduit au Vatican,” dit Anderson. “S’ils sont pour agir en gangsters, nous allons les poursuivre comme la maffia.” »[32]

Comme Jésus l’a dit, le mauvais arbre donne un mauvais fruit. Le fruit que porte une organisation est le moyen par lequel on voit si elle est bonne ou mauvaise. L’Église catholique romaine est un arbre corrompu qui continue de donner un mauvais fruit.

« Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. 16Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on les raisins à des épines, ou les figues à des chardons ? 17Ainsi tout bon arbre fait de bons fruits ; mais le mauvais arbre fait de mauvais fruits. 18Le bon arbre ne peut point faire de mauvais fruits, ni le mauvais arbre faire de bons fruits. 19Tout arbre qui ne fait point de bon fruit est coupé, et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:15-20, VM).

Ces prêtres romains impies sont des brutes bestiales conduites par leurs convoitises vers la destruction. Le prêtre catholique devrait tenir compte des mises en garde de Dieu. Il a détruit Sodome et Gomorrhe comme avertissement envers ceux qui suivraient l’exemple impie des habitants de ces deux villes abominables :

« …Et s’il a condamné à un renversement total les villes de Sodome et de Gomorrhe, les réduisant en cendre, et les mettant pour être un exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété ; 7et s’il a délivré le juste Lot qui avait eu beaucoup à souffrir de ces abominables par leur infâme conduite. 8Car cet homme juste, qui demeurait parmi eux, les voyant et les entendant, affligeait tous les jours son âme juste, à cause de leurs méchantes actions ; 9Le Seigneur sait ainsi délivrer de la tentation ceux qui l’honorent, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement ; 10Principalement ceux qui suivent les mouvements de la chair, dans la passion de l’impureté, et qui méprisent la domination, gens audacieux, adonnés à leurs sens, et qui ne craignent point de blâmer les dignités ; 11Au lieu que les Anges, quoiqu’ils soient plus grands en force et en puissance, ne prononcent point contre elles de sentence injurieuse devant le Seigneur ; 12Mais ceux-ci, semblables à des bêtes brutes, qui suivent leur sensualité, et qui sont faites pour être prises et détruites, blâmant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption ; 13Et ils recevront la récompense de leur iniquité. Ils aiment à être tous les jours dans les délices. Ce sont des taches et des souillures, et ils font leurs délices de leurs tromperies dans les repas qu’ils font avec vous. 14Ils ont les yeux pleins d’adultère ; ils ne cessent jamais de pécher ; ils attirent les âmes mal assurées ; ils ont le cœur exercé dans les rapines, ce sont des enfants de malédiction ; 15Qui ayant laissé le droit chemin, se sont égarés, et ont suivi le train de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire d’iniquité ; mais il fut repris de son injustice, 16Car une ânesse muette parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète. 17Ce sont des fontaines sans eau, et des nuées agitées par le tourbillon, et des gens à qui l’obscurité des ténèbres est réservée éternellement. 18Car en prononçant des discours fort enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, et par leurs impudicités, ceux qui s’étaient véritablement retirés de ceux qui vivent dans l’erreur ; 19Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on est réduit dans la servitude de celui par qui on est vaincu. 20Parce que si après s’être retirés des souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, toutefois étant de nouveau enveloppés par elles, ils en sont surmontés, leur dernière condition est pire que la première. 21Car il leur eût mieux valu n’avoir pas connu la voie de la justice, qu’après l’avoir connue se détourner du saint commandement qui leur avait été donné. 22Mais ce qu’on dit par un proverbe véritable, leur est arrivé : le chien est retourné à ce qu’il avait vomi ; et la truie lavée est retournée se vautrer dans le bourbier » (2 Pierre 2:6-22, VM), voir aussi Jude 1:7-16.

La hiérarchie de l’Église catholique a nié et tenté de camoufler nombre des allégations de méconduite de la part du Vatican et de sa prêtrise, malgré les preuves irréfutables de culpabilité. Les enseignements moraux catholiques permettent pareils dénis et camouflages. La Leçon 17 : « L’Amour et le Service de l’Homme », de La religion catholique, publié par le Centre de Recherche Catholique, contient la directive morale catholique suivante :

« Il est parfois permis de cacher la vérité, en tout ou en partie. Il y a des occasions où il serait nuisible pour soi-même ou les autres de dire toute la vérité. Il n’est pas péché de faire des déclarations ambiguës, formuler des restrictions mentales sur certains sujets comme lorsqu’une personne est tenue au secret, ou est questionnée par quelqu’un qui n’a pas droit à certaines informations. »[33]

Dieu, de Son côté, a des standards d’honnêteté plus stricts.

« Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : 17Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, 18Le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, 19Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbe 6:16-19, VO).

« Les lèvres fausses sont en abomination à l’Éternel ; mais ceux qui agissent sincèrement, lui sont agréables » (Proverbe 12:22, VO).

« Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:8, VM).

12. Les jours saints

La pratique catholique de célébration de certains jours de fête, tradition qui s’est insidieusement étendue aux dénominations protestantes, est une coutume contre laquelle Dieu a parlé.

« Mais lorsque vous ne connaissiez point Dieu, vous serviez ceux qui de leur nature ne sont point Dieux. 9Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables éléments, auxquels vous voulez encore servir comme auparavant ? 10Vous observez les jours, les mois, les temps et les années » (Galates 4:8-10, VM).

Vous n’êtes pas justifiés en observant le sabbat ou quelque autre ordonnance, mais par la foi en Jésus-Christ.

« C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché. 21Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:20-27, VM).

Jésus a cloué la loi de l’ancienne alliance sur la croix. Il a rempli les exigences de la loi à notre place. Nous ne sommes plus obligés envers la loi, et cela inclut les exigences du sabbat.

« En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en des ordonnances, et nous était contraire, et laquelle il a entièrement abolie, l’ayant attachée à la croix. 15Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a produites en public triomphant d’elles en la croix. 16Que personne donc ne vous condamne pour le manger ou pour le boire, ou pour la distinction d’un jour de Fête, ou pour un jour de nouvelle lune, ou pour les sabbats. 17Lesquelles choses sont l’ombre de celles qui étaient à venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:14-17,VM).

La loi de l’ancienne alliance a été remplacée par la nouvelle alliance.

« En disant une nouvelle alliance, il envieillit la première : or, ce qui devient vieux et ancien, est près d’être aboli » (Hébreux 8:3, VM).

Jésus nous a donné une nouvelle loi qui n’est pas comme l’ancienne loi. Cette dernière était charnelle, elle interdisait une certaine conduite. La nouvelle loi est affirmative, elle requiert de nous un sacrifice désintéressé les uns pour les autres. Cependant, nous n’observons pas la nouvelle loi pour mériter notre salut, nous gardons la nouvelle loi d’amour pour Dieu. Notre obéissance à Sa nouvelle loi est une preuve de notre foi.

« Je vous donne un nouveau commandement, que vous vous aimiez l’un l’autre, et que comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi l’un l’autre. 35En ceci tous connaîtront que vous êtes mes Disciples, si vous avez de l’amour l’un pour l’autre » (Jean 13:34-35, VM).

Dans Sa Sainte Bible, Dieu nous met en garde de ne pas tomber dans le panneau de la fausse humilité en suivant des ordonnances instituées par les hommes.

« Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on d’ordonnances, comme si vous viviez au monde ? 21Savoir, Ne mange, Ne goûte, Ne touche point. 22Qui sont toutes choses périssables par l’usage, et établies suivant les commandements et les doctrines des hommes » (Colossiens 2:20-22, VM).

Une des lois humaines est d’observer le dimanche comme un jour de sabbat ou jour de repos. Cette loi n’est même pas soutenue par l’ancienne alliance dont le sabbat était le dernier jour. La doctrine catholique dit que le dimanche, le premier jour de la semaine, a remplacé le dernier jour de la semaine en tant que jour de repos.[34] La messe catholique du dimanche est au premier rang des jours saints obligatoires catholiques.[35] La loi catholique dit que « ceux qui manquent délibérément à cette obligation commettent un péché grave ».[36]

La loi du dimanche est fondée sur la tradition catholique voulant que Jésus ait été crucifié un vendredi et soit ressuscité des morts le dimanche suivant.[37] Un examen attentif des Saintes Écritures prouve que la tradition disant que Jésus soit ressuscité des morts un dimanche est tout simplement fausse. Jésus a prophétisé qu’Il ressusciterait après 3 jours et 3 nuits.

« Car comme Jonas fut dans le ventre de la baleine trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40, VM).

Entre vendredi et samedi, il n’y a que des parcelles de deux jours : un jour entier et seulement deux nuits. Dire que Jésus a été crucifié un vendredi et qu’Il est ressuscité le dimanche suivant, c’est nier que Jésus est Dieu, parce que Sa prophétie d’une résurrection après trois jours et trois nuits n’aurait certes pas été accomplie par un enterrement le vendredi et une résurrection le dimanche suivant.

« Que si tu dis en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’a point dite ? 22Quand le prophète parlera au nom de l’Éternel, et que ce qu’il aura dit ne sera point, et n’arrivera point, ce sera une parole que l’Éternel n’a point dite ; le prophète l’a dite par orgueil ; ne le crains point » (Deutéronome 18:21-22, VO).

Jésus rendit l’âme aux alentours de la neuvième heure, soit environ à 15h00. Il fut porté au tombeau avant le coucher du soleil. Pour que la prophétie soit vraie, il fallait qu’Il ressuscite trois jours et trois nuits (72 heures) après, avant le coucher du soleil au troisième jour.

« Et environ les neuf heures Jésus s’écria à haute voix, en disant : Eli, Eli, lamma sabachthani ? c’est-à-dire, Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? 47Et quelques-uns de ceux qui étaient là présents, ayant entendu cela, disaient : il appelle Elie. 48Et aussitôt un d’entre eux courut, et prit une éponge, et l’ayant remplie de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et lui en donna à boire. 49Mais les autres disaient : laisse, voyons si Elie viendra le sauver. 50Alors Jésus ayant crié encore à haute voix, rendit l’esprit » (Matthieu 27:46-50, VM).

Le jour où Il fut crucifié était le jour de préparation avant le sabbat (Marc 15:42), et c’est pourquoi beaucoup pensent qu’il s’agit du sixième jour de la semaine, vendredi. Rares sont ceux qui réalisent qu’il y avait de nombreux autres Sabbats durant toute l’année en plus du sabbat hebdomadaire. Cela veut dire qu’il pouvait y avoir de nombreuses occasions où il y avait deux sabbats pendant la semaine. Celle de la crucifixion de Jésus était une de ces semaines à deux sabbats. Comment sait-on qu’il y avait deux sabbats ? Parce que la Bible déclare que le Christ a été crucifié le jour avant le « grand jour du Sabbat », et non le jour précédent le sabbat hebdomadaire.

« Alors les Juifs, afin que les corps ne demeurassent point en croix au jour du Sabbat, parce que c’était la préparation, (or c’était un grand jour du Sabbat) prièrent Pilate qu’on leur rompît les jambes, et qu’on les ôtât » (Jean 19:31, VM).

Quel grand jour du Sabbat devait suivre la préparation ? C’était la fête des Pains sans levain. Le quatorzième jour du premier mois, c’est la Pâque (Lévitique 23:4-5 ; Exode 12:17-18). La Pâque est immédiatement suivie par les sept jours des Pains sans levain (Lévitique 23:6-7 ; Exode 12:15-16). Un jour de sabbat est un jour de repos [Shabbat veut dire « repos »]. Dieu ordonna que le quinzième jour du premier mois (le jour après la Pâque) soit un jour de repos, c’est-à-dire, un jour de sabbat (Lévitique 23:6-7).

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; 6Et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. 7Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. 8Vous offrirez à l’Éternel, pendant sept jours, des sacrifices faits par le feu. Le septième jour il y aura une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-8, VO).

Le premier et le septième jours suivant la Pâque furent institués par Dieu en tant que jours de sabbat. Voir Lévitique 23:4-8. Parce que la Pâque est commémorée avec du pain sans levain (Exode 12:17-18), elle et les sept jours des Pains sans levain sont appelés fête des Pains sans levain (Matthieu 26:17 ; Marc 14:1 ; 14:12 ; Luc 22:1-7 ; Lévitique 23:6 ; Exode 12:17-20). En combinant la Pâque avec la fête des Pains sans levain, on obtient huit (8) jours de pains sans levain qui s’étendent du quatorzième jour (la Pâque) jusqu’au 21e jour du premier mois (Exode 12:18).

Jésus fut crucifié le jour de la Pâque (Luc 22-23 ; Matthieu 26:2). Voilà pourquoi le jour où Jésus a été crucifié est appelé la « préparation de la Pâque » et non la préparation « pour » la Pâque. La Pâque n’est pas seulement une sainte convocation du Seigneur, mais elle est aussi le jour de préparation pour le jour de sabbat des Pains sans levain qui suit toujours la Pâque.

« Or c’était la préparation de la Pâque, et il était environ six heures ; et Pilate dit aux Juifs: voilà votre Roi » (Jean 19:14, VM).

Notez de plus, dans les passages suivants, que les femmes préparèrent des drogues aromatiques et des parfums avant le sabbat (Luc 23:53-24:3), mais elles n’achetèrent les aromates qu’après le sabbat (Marc 16:1-6). Comment peut-on préparer des aromates avant de les avoir achetées ? Ce n’aurait pu être possible s’il n’y avait eu deux sabbats. Les femmes préparèrent les aromates avant le sabbat hebdomadaire, mais les avaient achetées après le sabbat des Pains sans levain. Les passages suivants laissent supposer la crucifixion le mercredi, suivi du sabbat des Pains sans levain, le jeudi, et Christ ressuscité exactement trois jours et trois nuits, 72 heures, après le sabbat hebdomadaire, le samedi. Les femmes ont donc acheté et préparé les aromates le vendredi, ce qui était le jour avant le sabbat hebdomadaire du samedi, mais après le sabbat des Pains sans levain qui était le jeudi. La tombe fut trouvée vide le premier jour de la semaine, mais Il ne ressuscita pas ce jour-là.

« Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa dans un linceul, et le mit en un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. 54Or c’était le jour de la préparation, et le jour du Sabbat allait commencer. 55Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, regardèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y était mis. 56Puis s’en étant retournées, elles préparèrent des drogues aromatiques et des parfums ; et le jour du Sabbat elles se reposèrent selon le commandement de la Loi. 241Mais le premier jour de la semaine, comme il était encore fort matin, elles vinrent au sépulcre, et quelques autres avec elles, apportant les aromates, qu’elles avaient préparés. 2Et elles trouvèrent la pierre roulée à côté du sépulcre. 3Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus » (Luc 23:53-24:3, VM).

« Or le jour du Sabbat étant passé, Marie-Magdeleine, et Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates, pour le venir embaumer. 2Et de fort grand matin, le premier jour de la semaine, elles arrivèrent au sépulcre, le soleil étant levé. 3Et elles disaient entre elles : qui nous roulera la pierre de l’entrée du sépulcre ? 4Et ayant regardé, elles virent que la pierre était roulée ; car elle était fort grande. 5Puis étant entrées dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis à main droite, vêtu d’une robe blanche, et elles s’épouvantèrent. 6Mais il leur dit : ne vous épouvantez point ; vous cherchez Jésus le Nazarien qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis » (Marc 16:16, VM).

Lorsque Marie-Madeleine arriva au sépulcre, Christ était ressuscité et la pierre était déjà roulée. La tombe était vide quand ils s’y rendirent le premier jour de la semaine (dimanche).

« Et ils mirent là Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était près. 201Or le premier jour de la semaine Marie Magdelaine vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre 2Et elle courut, et vint à Simon Pierre, et à l’autre Disciple que Jésus aimait, et elle leur dit : on a enlevé le Seigneur hors du sépulcre, mais nous ne savons pas où on l’a mis » (Jean 19:42-20:2, VM).

Pour résumer, Jésus a été crucifié le jour de la Pâque, soit le 4e jour de la semaine, mercredi (Matthieu 26:2 ; Jean 13:1 ; 18:28, 39). Le jour suivant fut un grand jour de Sabbat, i.e., le premier jour des Pains sans levain et le 5e jour de la semaine, jeudi (Jean 19:31). Le jour suivant (le 6e jour de la semaine, vendredi) les femmes achetèrent les aromates (Marc 16:1) et préparèrent les aromates et les parfums pour le corps de Jésus (Luc 23:56). Elles se reposèrent le 7e jour de la semaine, samedi, i.e., le sabbat hebdomadaire (Luc 23:56). Tôt le matin du premier jour de la semaine, dimanche, elle arrivèrent au tombeau pour le retrouver vide et virent un ange qui leur annonça que Jésus était déjà ressuscité (Marc 16:1-6). Exactement comme l’avait prophétisé Jésus, Il ressuscita précisément 3 jours et 3 nuits après son ensevelissement (Matthieu 12:40 ; 20:19). Puisque le tombeau était déjà vide le premier jour de la semaine, dimanche, Il est donc ressuscité le soir du 7e jour, samedi.

Maintenir que Jésus fut crucifié et enterré le 6e jour de la semaine (vendredi) et ressuscité le matin du premier jour de la semaine (dimanche) voudrait donc dire que Jésus Se trompa dans Sa prophétie, parce qu’Il avait bien dit qu’Il serait 3 jours et 3 nuits dans le tombeau. L’espace de temps entre la soirée du vendredi et l’aube du dimanche ne fait pas trois jours et trois nuits. Cependant, un ensevelissement le mercredi et une résurrection le samedi suivant font exactement trois jours et trois nuits.

L’Église catholique déclare que le jour du Seigneur est le premier jour de la semaine (dimanche) parce que Jésus, suppose-t-on, serait ressuscité le dimanche et, par conséquent, le dimanche remplace le septième jour (samedi) comme jour de repos.[38] L’Église catholique exige que « les dimanches et autre jours d’obligation, le fidèle doit se restreindre de faire des oeuvres et des activités qui entravent le culte voué à Dieu ».[39] La seule référence de la Bible au « jour du Seigneur » se trouve dans Apocalypse 1:10 et a probablement rapport au sabbat du septième jour de la semaine (samedi). Comme résultat de la distorsion des Saintes Écritures par l’Église catholique, elle a déplacé le jour de sabbat, ou jour de repos, du dernier jour de la semaine (samedi) au premier jour de la semaine (dimanche). Ce déplacement de jour par l’Église catholique, combiné avec sa suppression du Second Commandement, sont un accomplissement de la prophétie de Daniel que la bête « pensera à changer les temps et la loi. »

« Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois. 25Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Daniel 7:24-25, VO).

13. L’Halloween

Une des journées célébrées par l’Église catholique est celle de l’Halloween. Vous pensez peut-être que l’Halloween n’est qu’une partie de plaisir. Bien au contraire, il y a un danger spirituel très réel dans l’Halloween. Nos pères pèlerins, qui arrivèrent en Amérique pour fuir la persécution religieuse en Europe et répandre l’évangile de Jésus-Christ, connaissaient bien les racines occultes de l’Halloween. Une fois arrivés en Amérique, ils bannirent la célébration de l’Halloween. Elle ne fut pas fêtée aux États-Unis jusqu’en 1845. C’est à cette époque que les immigrants irlandais catholiques romains envahirent New York à cause de la Famine de Patates d’Irlande de 1845-46. Ils amenèrent avec eux la festivité de l’Halloween qui se répandit graduellement dans tout le reste des États-Unis.

L’Halloween tire son origine des druides des Îles britanniques. Les druides étaient des prêtres de la religion occulte des Celtes pratiquée avant la naissance du Christ. Dans son livre, Les deux Babylones, Alexander Hislop déclare que les druides adoraient Baal. Le culte de Baal est le culte de Satan, i.e., une abomination aux yeux de Dieu (1 Rois 22:53-54 ; Jérémie 11:17). Les prêtres druidiques offraient des sacrifices humains et en mangeaient aussi la chair. Le mot qui identifie ceux qui mangent de la chair humaine, « cannibale », dérive de la combinaison de cahna, forme accentuée de cahn signifiant « un prêtre », et Baal. Le mot « cannibale » veut donc littéralement dire « prêtre de Baal ».

Originalement, cette festivité druidique était appelée « La Vigile de Saman ». Saman était leur dieu de la mort et des ténèbres (i.e., le diable). Elle était célébrée à la veille du Nouvel An celtique qui tombait le 1ier novembre. Elle s’appelait Samhain que l’on prononce « So-wein ». Les druides pensaient que, durant Samhain, le voile séparant les vivants des morts était à son plus mince. Ils croyaient que, le soir du 31 octobre, les esprits mauvais et l’âme des morts passaient au-travers de la barrière et entraient dans le monde des vivants.

Le soir du 31 octobre, les druides allaient de maison en maison, portant des masques faits de peau d’animal, et demandaient un enfant ou une vierge en sacrifice humain. La victime était le festin des druides. En échange de la victime, ils laissaient une Jock-O-Lantern (lanterne de Jean) consistant en un navet portant l’image sculptée d’un démon et une chandelle faite de suif humain. Ils croyaient que l’esprit d’un démon, qu’ils appelaient Jock, habitait la lanterne, d’où le nom de Jock-O-Lantern. En Amérique, on utilise une citrouille et on l’appelle une Jack-O-Lantern.

À Samhain, les démons, censément relâchés pour la nuit, devaient passer par-dessus les maisons arborant une lanterne sculptée parce que ces familles avaient fourni le sacrifice requis. [N. du T. : On voit ici une imitation flagrante et grotesque de la Pâque.] Les Jock-O-Lanterns étaient supposé, ce soir-là, protéger des démons ceux qui se trouvaient à l’intérieur de ces maisons. Les enfants sélectionnés pour le sacrifice étaient jetés dans ce que les Celtes appelaient un bone-fire (feu-d’os) puisque seuls les os demeuraient après que le feu soit éteint. Aujourd’hui, on les appelle des bonfires. À partir des cris des victimes tourmentées se tordant dans le feu, les druides prédisaient l’avenir du village.

Lorsque quelqu’un refusait de rencontrer les exigences des druides, c’était alors l’heure des attrapes. Un sortilège symbolique était dessiné sur la porte du devant. Cette nuit-là, Satan ou l’un de ses démons devait tuer quelqu’un dans ce foyer.

Les druides possédaient de remarquables pouvoirs et exemptions. Ils étaient exempts de taxe et du service militaire. Ils élisaient aussi annuellement les magistrats des villes et ils éduquaient les enfants de toutes conditions.

En ancienne Bretagne, les rois furent suscités par les druides. Ces prêtres terribles formaient les conseils d’état et déclaraient la guerre ou la paix comme il leur plaisait. Le pauvre esclave qu’ils assoyaient sur le trône était entouré de druides. Il était prisonnier dans sa propre cour et ses geôliers étaient des prêtres druides. Il y avait un Chef druide pour le conseiller, un barde afin de chanter pour lui, un chroniqueur et un médecin pour voir à sa santé ou le tuer, selon ce que requérait l’état contrôlé par les druides. Le pouvoir des druides n’était pas que vaste, il était absolu.

[N. du T. : Pouvez-vous constater comme est subtile la création d’une série de bandes dessinées, i.e., Astérix le Gaulois, dont le village était en Bretagne, pour redorer le blason des druides, grâce à la sympathie que l’on éprouve pour celui de ces Gaulois, Panoramix ?]

Quand Rome conquit la Bretagne, elle emprunta de nombreuses coutumes druidiques. César Auguste se constitua chef du conseil des prêtres. Dès lors, l’empereur de Rome fut considéré comme le Souverain Pontife (Pontifex Maximus), qui était une imitation de l’office d’Archi-druide. L’empereur romain devint le grand prêtre des religions païennes de Rome. Il fut également adoré en tant que dieu. Le Pontife de Rome ne tolérait personne qui adorât un dieu autre que lui. Conséquemment, les chrétiens furent persécutés parce qu’ils suivaient le vrai Dieu, Jésus-Christ.

Le pape est le successeur de cet office païen et, jusqu’à ce jour, se proclame du titre de Souverain Pontife. Il porte même une triple couronne, car il déclare diriger comme roi sur le Ciel, l’Enfer et la Terre. L’Archi-druide possédait le pouvoir suprême, autant dans les affaires séculières que dans le domaine ecclésiastique, et il s’entourait d’un Sénat de Chefs druides, comme le Souverain Pontife s’entoure aujourd’hui de cardinaux. La crosse, ou bâton pastoral du pape, est identique à celui utilisé par les druides. Quelle preuve évidente de l’influence druidique dans l’Église catholique que la canonisation de la déesse des druides, Brigitte ! La déesse païenne druidique est appelée Ste-Brigitte, la sainte patronne catholique de l’Irlande. Bacchus, le dieu païen des picoleurs, a aussi été canonisé en tant que le St-Baccus catholique.

14. Un autre dieu

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. 3Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:1-3, VO).

Dieu prend très au sérieux le fait que les gens adorent d’autres dieux. Thème récurrent d’un bout à l’autre de la Bible, Dieu punit Israël pour s’être détourné de l’Éternel afin de servir d’autres dieux.

« Et qu’ils sont allés et ont servi d’autres dieux, et se sont prosternés devant eux ; des dieux qu’ils n’avaient point connus, et qu’il ne leur avait point donnés en partage. 27Et la colère de l’Éternel s’est embrasée contre ce pays, pour faire venir sur lui toutes les malédictions écrites dans ce livre ; 28Et l’Éternel les a arrachés de leur sol, dans sa colère, dans son courroux et dans sa grande indignation, et il les a jetés dans un autre pays, comme cela se voit aujourd’hui » (Deutéronome 29:26-28, VO).

Qui ou que sont ces autres dieux ? Ce sont, en fait, des démons. « Ils ont sacrifié à des idoles [ou démons, dans le texte original], qui ne sont point Dieu ; à des dieux qu’ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n’ont point redoutés » (Deutéronome 32:17, VO).

Il y a une manifestation du diable qui fut particulièrement admirée et ce, de manière presque universelle. Or, la plupart des gens ne comprennent pas que cet être qu’ils admirent et élèvent n’est rien d’autre qu’une tentative de Satan pour détourner le cœur des hommes du Grand Dieu vers un autre dieu, qui n’est pas un dieu, en fait, mais Satan.

Le faux dieu auquel je me réfère n’est nul autre que le Père Noël. C’est bien cela, le joyeux vieil elfe est le diable ! Permettez-moi de prouver mon point. Il est reconnu que le Père Noël est un elfe. Qu’est-ce qu’un elfe ? D’après le Dictionnaire américain Noah Webster de langue anglaise, un elfe est « un esprit troublant la nuit ; un fantôme, un sorcier ou une sorcière … un esprit merveilleux ; une fée, un gobelin …un esprit mauvais ; un démon ».[40] Conclusion : le bien-aimé Père Noël est un démon !

Par quels autres noms connaît-on le Père Noël ? Il est appelé St.Nick. La tradition catholique romaine enseigne que le Père Noël est, en réalité, basé sur le nom d’un évêque catholique romain qui s’appelait Nicolas. Ainsi donc, on pourrait raisonnablement en conclure que Nick n’est qu’un diminutif de Nicolas. Toutefois, nombreux sont les noms et les termes en occultisme et en sorcellerie qui possèdent un double-sens. Un coup d’œil dans le dictionnaire nous informe que Nick se définit comme un esprit mauvais.[41] En fait, l’expression Old Nick (Vieux Nick) de la mythologie scandinave veut dire, en réalité, « le démon ». Est-ce une simple coïncidence si on appelle le Père Noël « Old Nick » ? Non, pas du tout. Selon le ministre unitarien Rel Davis qui, soi-dit en passant, considère que les chrétiens sont bigots, se montre plutôt fier de l’origine païenne du Père Noël, en disant ceci :

« En fait, Nicolas n’a jamais été autre chose que l’ancien dieu romain Poséidon en nouvelle tenue. Poséidon était le dieu de la mer, possesseur d’un chaudron magique et capable de calmer la mer par le son de sa voix. L’équivalent teutonique s’appelait Hold Nick, roi des nixies. Une nixy était une nymphe des mers, comme une sirène ou une fée des mers. C’était aussi le dieu marin des Danois. Les Anglais l’appelaient Old Nick et quand les Européens apportèrent leur St-Nicolas en Angleterre, ils le reconnurent instantanément comme un des leurs (…) Aujourd’hui, l’on pense que Old Nick est synonyme du démon, l’anti-Christ chrétien. Old Nick est un mauvais garçon. Son alter ego, St.Nick, toutefois, est un bon gars. Revenons au Père Noël, ou Santa Claus, ou Sinter Klaus, le vrai héros de Noël. Les érudits chrétiens déclarent que le « Sinter Klaus » des Hollandais est réellement Saint-Nicolas, et que « Sinter » est la forme hollandaise de « saint ». Eh bien, ne croyez pas cela. La meilleure preuve en est que le terme se disait originalement « Klaus of the cinders (cendres) », c’est-à-dire, l’homme de la cheminée. Cela explique la couleur de son vêtement (rouge et blanc, la couleur du feu). Les Hollandais n’étaient vraiment pas stupides au point de confondre le 5 décembre (le jour de St-Nicolas) avec le 25 décembre (Yule). Santa Claus, ou le Père Noël, n’a jamais été St-Nicolas. Donc, qui était-il ? Laissez-moi vous citer un livre du dix-neuvième siècle sur la mythologie scandinave, Mythes des contrées du Nord, de H. A. Grueber, publié en 1895. Il écrit : “Thor était le dieu des paysans et des gens du commun. Il était représenté comme un vieux parent, jovial et amical, de forte carrure, avec une longue barbe blanche. Son élément était le feu, sa couleur le rouge. On disait que les roulements de tonnerre étaient causés par son chariot, parce qu’il était le seul parmi les dieux à ne pas se déplacer à dos de cheval, conduisant un chariot tiré par deux boucs blancs, Cracker (Diablotin) et Gnasher (Grincheux). Il combattait les géants de glace et de neige et devint donc le dieu Yule. On disait qu’il vivait dans le Nord où était son palace parmi les icebergs. Il était considéré par nos ancêtres païens comme étant un dieu gai et amical, ne faisant jamais de tort aux êtres humains, mais les aidant plutôt en les protégeant. Le foyer de chaque maison lui était particulièrement sacré, et l’on dit qu’il descendait la cheminée pour entrer dans son élément, le feu. À chaque Yule, le bon dieu Thor visitait chaque maison possédant un autel pour lui (i.e., chaque maison avec un foyer !) et il apportait des cadeaux aux enfants qui y avaient déposé leurs sabots (souliers en bois) le soir précédent. Les bons enfants recevaient en cadeaux des fruits, des bonbons et des morceaux de charbon pour brûler dans le foyer. »[42]

Voilà qui vient directement de la plume d’un ministre païen qui est contre Christ. Rel Davis admet volontiers et est même fier de dire que Santa Claus est vraiment un dieu païen, ce qui en fait ni plus ni moins qu’un démon déguisé. En passant, Rel Davis est le secrétaire exécutif national du Comité national « Gardons le Christ en Dehors de Noël », qu’il décrit, sur son site Internet, comme « un Comité national pour contrer les bigots qui veulent semer la discorde chez les gens — Depuis 1984 ! »[43] Encore une autre des âmes induites en erreur qui confondent le catholicisme, dans toutes ses manifestations, avec le véritable christianisme. Bien que Davis admette qu’il est contre le Christ et les chrétiens, il nous aide quand même en révélant les vraies origines démoniaques de Noël et du Père Noël.

 

Maintenant, le diable désire avoir le pouvoir et être adoré en tant que le Grand Dieu. « Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:14, VO). Satan ne sera jamais comme le Dieu Très-Haut, néanmoins, il tentera de se déguiser en Dieu. Il peut même se transformer en ange de lumière (2 Corinthiens 11:14). D’une façon toute blasphématoire, Satan a donné les attributs de Dieu au Père Noël. Par exemple :

1.       Dieu est omniscient (Il sait tout). « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie » (Psaume 147:5, VO). « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons » (Proverbe 15:3, VO). Voir aussi Psaume 33:13-14.

a.     On proclame que le Père Noël a aussi la capacité de voir quand vous êtes sages ou méchants, « donc, soyez sages pour l’amour de Dieu ». Les enfants savent qu’ils n’ont pas été réellement sages, pourtant, ils reçoivent quand même des cadeaux. Ils en concluent que le Père Noël n’est pas réellement capable de les surveiller. Plus tard, quand on leur dit que Jésus peut les voir en tout temps, ils se rappelleront qu’on leur avait dit la même chose à propos du Père Noël et ils sauront que celui-ci ne pouvait pas réellement les voir, sinon ils n’auraient pas reçu leurs cadeaux de Noël. Alors, peut-être que Jésus non plus ne peut pas les voir…

2.       Le Seigneur Dieu est omnipotent (Tout-Puissant). « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17, VO). « Car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1:37, VO). Voir aussi Apocalypse 19:6 ; Hébreux 4:13 ; 1 Jean 3:20 ; Job 42:2.

a.    Le Père Noël est capable de livrer des jouets à tout le monde sur le globe en une seule nuit.

3.       Dieu est omniprésent (partout en même temps). « Quelqu’un se cachera-t-il dans des cachettes où je ne le voie point ? dit l’Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre ? dit l’Éternel » (Jérémie 23:24, VO). Voir aussi Psaume 139:7-12 ; Jean 3:13.

a.    Le Père Noël sait si vous êtes éveillés ou que vous dormez.

4.       Dieu est éternel, Il a toujours été et sera toujours. « C’est une retraite que le Dieu qui est de tout temps, et que d’être sous ses bras éternels. Il a chassé de devant toi l’ennemi, et il a dit : Extermine ! » (Deutéronome 33:27, VO). Voir aussi Psaume 90:2 ; 93:2 ; 145:13 ; Ésaïe 24:5.

a.     Le Père Noël vit pour toujours.

5.       Dieu vous juge selon vos œuvres, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10, VO). « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:12, VO). Voir aussi Matthieu 25:31-46.

a.     Le Père Noël vous juge selon que vous avez été sages ou méchants.

6.       La tête et les cheveux de Dieu sont blancs comme la laine, blancs comme la neige. « Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu » (Apocalypse 1:14, VO). « Je regardai, jusqu’à ce que des trônes furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent » (Daniel 7:9, VO).

a.     Le Père Noël a les cheveux blancs.

7.       Personne ne sait quand Jésus reviendra. « Vous donc aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne penserez point » (Luc 12:40, VO). Voir aussi Marc 13:32-37 ; Matthieu 24:44.

a.     Personne ne connaît l’heure de l’arrivée du Père Noël.

8.       La grande cité de Dieu, Sion, est au Nord. « Elle s’élève avec grâce, la montagne de Sion, joie de toute la terre ; du côté du septentrion est la ville du grand Roi » (Psaume 48:3, VO). Dieu vient du Nord, sur Son trône dans un tourbillon : « Et voici, je vis un tourbillon de vent qui venait du Nord, une grosse nuée, une gerbe de feu qui répandait tout autour son éclat. Au centre brillait comme de l’airain poli sortant du feu » (Ézéchiel 1:4, VO). Lire Ézéchiel 1:4-28. Apparemment, le nord est une référence prophétique au ciel.

a.      Le Père Noël vit au Pôle Nord et arrive du nord en traîneau volant ; il s’assoit aussi sur un trône. La Bible nous dit que Lucifer désire être comme Dieu, avec son trône du côté du nord. « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? 13Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon [le Nord]. 14Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14, VO).

9.       « Ha ! Fuyez, fuyez hors du pays de l’Aquilon, dit l’Éternel : car je vous ai dispersés vers les quatre vents des cieux, dit l’Éternel » (Zacharie 2:6, VM). La version de la King James Autorisée : « Ho, ho, come forth, and flee from the land of the north… »

a.     Le Père Noël fait : « Ho, ho, ho… »

10.   Jésus est appelé charpentier. « Celui-ci n’est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui » (Marc 6:3, VM).

a.     Le Père Noël a une boutique de charpentier, au Pôle Nord, où il fabrique des jouets avec ses lutins/elfes/démons.

11.   Tout don parfait vient de Dieu. « Tout le bien qui nous est donné, et tout don parfait vient d’en haut, descendant du Père des lumières, par devers lequel il n’y a point de variation, ni d’ombre de changement » (Jacques 1:17, VM). Voir aussi Matthieu 7:11.

a.     On dit aux enfants que les cadeaux de Noël proviennent du Père Noël. Évidemment, plus tard, ils découvrent que ce n’est pas vrai. En fait, ils réaliseront adultes que les cartes et les cadeaux qu’ils donnent et reçoivent à Noël ne sont pas vraiment des cadeaux, mais plutôt des obligations. Pensez-y, les gens se traînent péniblement dans les centres commerciaux en errant, cherchant divers items parce qu’ils « doivent acheter des cadeaux à un tel… » Dans bien des cas, les gens reçoivent à Noël ce dont ils n’ont pas besoin ou ne veulent pas. Quand les enfants grandissent et qu’ils découvrent que le Père Noël ne leur a pas réellement apporté des cadeaux à Noël, ils doutent ensuite lorsqu’on leur dit que Dieu est la source de tout bien et don parfait, pensant que ce n’est sans doute qu’un autre conte de fée.

12.   Dieu est venu sur terre et Il est né en tant qu’enfant, soit Jésus-Christ. « Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuël, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23, VM).Voir aussi Ésaïe 9:6 ; 1 Timothée 3:16.

a.     Le Père Noël, ou Santa Claus, est appelé Kris Kringle, qui signifie « Enfant Christ ».

13.   Les gens amenaient leurs enfants à Jésus. « Et quelques-uns lui présentèrent aussi de petits enfants, afin qu’il les touchât, ce que les Disciples voyant, ils censurèrent ceux qui les présentaient. 16Mais Jésus les ayant fait venir à lui, dit : laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. 17En vérité je vous dis : que quiconque ne recevra point comme un enfant le Royaume de Dieu, n’y entrera point » (Luc 18:15-17, VM).

a.     Les gens amènent leurs enfants vers le Père Noël.

14.   L’on doit croire en Jésus-Christ. « Que votre cœur ne soit point alarmé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jean 14:1, VM). « Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (Galates 3:26, VM).

a.     On doit croire au Père Noël. Les enfants, cependant, n’ont pas réellement besoin de croire au Père Noël, ils n’ont qu’à prétendre y croire et ce sera suffisant pour obtenir les cadeaux. Lorsqu’ils grandissent, ils se rappellent que, quand ils entraient dans le jeu du Père Noël, ils recevaient des cadeaux. Alors, pourquoi ne pas tout simplement entrer dans le jeu de Jésus et prétendre Y croire ? Peut-être sera-ce assez pour obtenir la vie éternelle, non ? Les églises charnelles d’aujourd’hui sont remplies de monde qui ne font que prétendre croire à Jésus et qui perpétuent ce syndrome chez leurs propres enfants en mentant au sujet du Père Noël.

15.   Si quelqu’un croit en Jésus, il reçoit l’Esprit de Christ. « Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:14, VM). « Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit » (Actes 13:52, VM). « Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui » (Romains 8:9, VM).

a.    Si quelqu’un croit au Père Noël, il doit être rempli de l’esprit de Noël.

16.   Ayant reçu l’Esprit de Christ, une personne croyante est remplie de joie et répand l’évangile de Christ. « Aussi avez-vous été nos imitateurs, et du Seigneur, ayant reçu avec la joie du Saint-Esprit la parole, accompagnée de grande affliction » (1 Thessaloniciens 1:6, VM). Contrairement à Noël, la joie du Seigneur n’est pas constituée de mets et de boissons, mais de la joie en l’Esprit-Saint. « Car le Royaume de Dieu n’est point viande ni breuvage ; mais il est justice, paix, et joie par le Saint-Esprit » (Romains 14:17, VM). « Et quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse » (Actes 4:31, VM).

a.    Étant remplis de l’esprit de Noël, les gens s’adonnent à la boisson et au festoiement, et ils répandent leurs vœux de Noël.

17.   Si quelqu’un croit en Jésus, il sera justifié, la justice de Dieu lui sera imputée et il recevra le don de la vie éternelle. « Et qu’ainsi cette Écriture fut accomplie, qui dit : Abraham a cru en Dieu, et cela lui a été imputé à justice ; et il a été appelé ami de Dieu » (Jacques 2:23, VM). « Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. » (Romains 4:9, VO). « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:27, VM). « Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:5, VM). « Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23, VM).

a.      Si quelqu’un croit au Père Noël, il reçoit des cadeaux. On dit aux enfants qu’ils doivent être sages s’ils veulent recevoir des cadeaux. Les enfants savent bien qu’en fait, ils n’ont pas été sages, mais ils reçoivent néanmoins des cadeaux. C’est comme si une justice leur était imputée. Mais il n’y a eu aucune régénérescence du cœur pour désirer être juste. La leçon que retirent les enfants, c’est qu’ils n’ont pas vraiment besoin d’être sages, ils vont recevoir des cadeaux sans égard à leur conduite. Un chrétien régénéré fera de bonnes œuvres à cause de l’obéissance et de la joie qu’il ressent de ce que Dieu a fait pour lui. Toutefois, il n’y a aucun désir de bien faire de la part d’enfants non régénérés. Les enfants convoitent simplement les cadeaux que le Père Noël a à donner, et lorsqu’ils obtiennent les cadeaux qu’ils ont exigés, même s’ils savent très bien qu’ils ont été méchants, ils en concluront qu’il n’y a pas de conséquences à leurs péchés.

Le Père Noël descend de la cheminée et laisse les présents sous l’arbre de Noël. Ce sont les catholiques, les luthériens et les épiscopaliens installés au sud qui popularisèrent la pratique païenne de Noël. Plusieurs personnes déclarent que le premier arbre de Noël aurait été introduit aux États-Unis en 1847 à Worcester City, en Ohio, par un immigrant allemand du nom d’August Imgard.[44] D’autres proclament que l’arbre de Noël aurait été introduit en Virginie, en 1842, par Charles Minnigerode, un professeur de classiques allemands au Collège de William and Mary.[45] En tous les cas, des arbres ont été employés comme idoles et symboles païens depuis l’ancienne Babylone. Les druides tenaient le chêne pour sacré ; les Égyptiens considéraient leur palmier sacré ; à Rome, c’était le sapin, que l’on décorait de baies rouges durant la fête hivernale, les Saturnales. Les scandinaves considéraient également que le sapin était sacré aux yeux d’Odin. On croyait qu’Odin accordait des cadeaux spéciaux à l’époque de Noël à ceux qui l’honoraient en s’approchant de son sapin sacré.

Qu’est-ce que Dieu pense de l’arbre de Noël ?

« Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. 3Car les statuts des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille à la hache; 4On l’embellit avec de l’argent et de l’or ; on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne vacille point » (Jérémie 10:2-4, VO).

Le Seigneur nous commande de ne pas en faire ! Si quelqu’un croit que Noël n’est qu’une partie de plaisirs, qu’il y repense. Les premiers chrétiens américains qui s’installèrent dans le nord-est comprenaient les origines païennes de Noël et refusèrent de célébrer cette fête. En fait, les pèlerins du Mayflower qui touchèrent terre à Plymouth, en décembre 1620, étaient bien déterminés à bannir Noël du calendrier public. Dans la même année, ils mirent plutôt une journée à part pour rendre grâces au Seigneur pour leur avoir accordé tant de bénédictions et ils la célébrèrent sporadiquement au cours des quelques décennies suivantes. Mais les premiers pèlerins ignorèrent Noël à tout prix. Le leader puritain Cotton Mather condamna les « longs festins, les dures beuveries, les jeux lubriques, les rudes festoiements » qui accompagnaient la fête de Noël. Il remarqua que de telles actions « tenaient plus de l’enfer que du ciel ». En 1659, le général Court du Massachusetts fit adopter une loi qui punissait tout citoyen « surpris à observer, en se privant de travailler, en festoyant, ou de quelqu’autre manière, toute journée telle que Noël », sous peine d’amende, d’emprisonnement ou de coups de fouet.[46] Depuis ce temps, néanmoins, Noël s’est répandu et est devenu la fête la plus populaire aux États-Unis et dans le monde. Je vous présente l’opinion de Dieu concernant les pratiques païennes, comme la célébration de Noël, et le jugement qui s’abattra certainement sur les nations qui provoquent la jalousie du Dieu des cieux. Voyez Juges 2:10-15 ; 10:6-7.

« Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers ; ils l’ont irrité par des abominations ; 17Ils ont sacrifié à des idoles, qui ne sont point Dieu ; à des dieux qu’ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n’ont point redoutés. 18Tu as abandonné le Rocher qui t’a engendré, et tu as oublié le Dieu qui t’a formé. 19L’Éternel l’a vu, et il a rejeté, dans son indignation, ses fils et ses filles ; 20Et il a dit : Je cacherai d’eux ma face, je verrai quelle sera leur fin ; car ils sont une race perverse, des enfants en qui l’on ne peut se fier. 21Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, ils m’ont irrité par leurs vanités ; moi aussi j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, je les irriterai par une nation insensée. 22Car le feu s’est embrasé dans ma colère ; il a brûlé jusqu’au Sépulcre souterrain, il a dévoré la terre et son fruit, et enflammé les fondements des montagnes. 23J’amasserai sur eux des maux, je tirerai contre eux toutes mes flèches ; 24Ils seront consumés par la faim, et dévorés par la fièvre et par un fléau amer ; et j’enverrai contre eux la dent des bêtes, avec le venin des animaux rampants dans la poussière. 25L’épée détruira au-dehors, et la frayeur au-dedans, frappant et le jeune homme et la vierge, l’enfant qui tète aussi bien que l’homme blanc de vieillesse. 26J’aurais dit : Je les disperserai, j’abolirai leur mémoire d’entre les hommes… » (Deutéronome 32:16-26, VO).

Certains diront peut-être : « Mais le Père Noël n’existe pas, donc, il ne peut être en compétition avec Jésus. » Que croyez-vous que devient la crédibilité des parents lorsqu’ils mentent à leurs enfants pendant des années en leur disant que le Père Noël est réel ? Les enfants découvriront éventuellement la vérité. Toute réprimande ou instruction donnée ultérieurement aux enfants, après qu’ils auront découvert la vérité à propos du Père Noël, sera scrutée au travers du prisme de la réalisation que leurs parents leur a menti pendant des années. La crédibilité des parents subira des dommages irréparables. Plus tard, lorsque ces parents, ou quelqu’un d’autre, tenteront de partager l’évangile de Jésus-Christ avec ces enfants, ceux-ci en concluront que Jésus n’est qu’un autre conte de fée, comme le Père Noël. Ce dernier est une autre des armes de Satan dirigées contre l’évangile de Jésus-Christ. « Que si notre Évangile est encore voilé, il ne l’est que pour ceux qui périssent. 4Desquels le dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Évangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point » (2 Corinthiens 4:3-4, VM).

15. La nécromancie

Une autre tradition directement contraire aux commandements de Dieu est la pratique catholique des prières faites à l’adresse des saints.

« Le saint concile (…) donne l’ordre à tous les évêques et aux autres qui ont la charge officielle d’enseigner (…) d’instruire (…) le fidèle que les saints, régnant ensemble avec le Christ, prient Dieu pour les hommes et les femmes ; qu’il est bon et utile de les invoquer humblement et d’avoir recours à leurs prières, à leur aide et leur assistance, afin d’obtenir des faveurs de Dieu par Son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, qui seul est notre Rédempteur et Sauveur. Ceux qui nient que les saints, jouissant du bonheur éternel au ciel, peuvent être invoqués, ou qui déclarent que les saints ne prient pas pour les êtres humains ou qu’en appeler de leurs prières envers chacun de nous est de l’idolâtrie ou s’oppose à la Parole de Dieu, et est préjudiciable à l’honneur de Jésus-Christ, seul Médiateur entre Dieu et les hommes ; ou qui dit que c’est de la folie que de faire des suppliques oralement ou mentalement à ceux qui règnent dans les cieux ; tous ceux-là entretiennent des pensées impies. » [Le Concile général de Trente, vingt-cinquième session, décret de l’Invocation, la Vénération et les Reliques des Saints et des Images sacrées, 1560.]

« L’intercession [des saints] est leur service le plus élevé dans le plan de Dieu. Nous pouvons et devrions leur demander d’intercéder pour nous et pour le monde entier. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 2683, 1994.]

Pourquoi devrait-on prier les saints ? Dieu n’écouterait pas leur conseils, parce qu’Il n’a pas besoin de conseil. « En qui aussi nous sommes faits son héritage, ayant été prédestinés, suivant la résolution de celui qui accomplit avec efficace toutes choses, selon le conseil de sa volonté » (Éphésiens 1:11, VM). Dieu ne se fie pas à Ses saints.

« Voici, Dieu ne se fie pas à ses saints, et les cieux ne sont pas purs à ses yeux » (Job 15:15, VO).

Gardez à l’esprit que les saints mentionnés ici sont ceux qui sont décédés. Dieu a expressément commandé que nous ne cherchions pas à communiquer avec les morts. Communiquer avec les morts est un péché appelé nécromancie. Il n’y a qu’un seul Médiateur entre Dieu et l’homme à qui nous devons prier, et c’est Jésus-Christ.

« Il ne se trouvera personne parmi toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille ; ni devin, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, 11Ni personne qui use de maléfices, ni personne qui consulte un sorcier, ni aucun diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts ; 12Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel ton Dieu chasse ces nations de devant toi » (Deutéronome 18:10-12, VO).

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

16. Marie — la déesse catholique

La raison pour laquelle l’Église de Rome prie Marie, c’est qu’elle constitue une déesse dans l’Église catholique. Comme le Jésus catholique qui est différent du vrai Jésus, de même la Marie catholique est-elle différente de la véritable Marie. L’Église catholique romaine la voit comme « la restauratrice du monde qui a été perdu, et la dispensatrice de tous les bienfaits (…) la plus puissante médiatrice (mediatrix) et avocate (conciliatrix) du monde entier (…) au-dessus de tous les autres en sainteté et en union avec Christ (…) le premier ministère dans la distribution des grâces divines… »[47] « la fille bien-aimée du Père et le Temple du Saint-Esprit… »[48] « la mère de tous les vivants… »[49] « la nouvelle Ève… »[50] « Mère de l’Église… »[51] « la Mère des Miséricordes… » « la Toute Sainte… »[52] L’on suppose qu’elle « surpasse toutes créatures, soit dans le ciel, soit sur la terre, » [53] elle aurait conquis la mort et aurait été « …ressuscitée, corps et âme, à la gloire des cieux, pour briller de manière radieuse en tant que Reine à la droite de son Fils, l’immortel Roi des siècles. »[54]

« En vérité, elle est de toute évidence la mère des membres de Christ puisqu’elle a, par sa charité, pris part à l’appel des croyants dans l’Église qui sont membres de son chef. Pour cela, elle est proclamée prééminente et membre absolument unique de l’Église, ainsi que type et modèle exceptionnel de foi et de charité. L’église catholique, enseignée par le Saint-Esprit, lui rend honneur avec une affection filiale et une dévotion rendue à la mère la mieux aimée. » [Concile Vatican II,1964 (l’emphase est la nôtre)].[55]

Qu’est-ce que Dieu pense de cette Marie, déesse catholique ?

« Mais Jésus répondant, lui dit : va arrière de moi, Satan, ; car il est écrit : tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Luc 4:8, VM).

« Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face …5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux… » (Exode 20:3, 5, VO).

Lorsqu’une femme louangea Marie avec grandiloquence, Jésus la corrigea, clarifiant que la femme lui ayant donné naissance n’était pas plus bénie que celles qui sont sauvées par la grâce de Dieu.

« Or il arriva comme il disait ces choses, qu’une femme d’entre les troupes éleva sa voix, et lui dit : bienheureux est le ventre qui t’a porté, et les mamelles que tu as tétées. 28Et il dit : mais plutôt bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent » (Luc 11:27-28, VM).

17. Le salut par Marie

Comment Marie s’est-elle méritée tant d’honneur et de dévotion ? L’Église catholique enseigne que le salut vient à la fois de Marie et de Jésus. D’après la doctrine catholique, par son obéissance, Marie est la cause du salut.

« De tout son cœur, sans avoir été dérangée par le péché, elle a embrassé la volonté salvatrice de Dieu et s’est consacrée entièrement comme servante du Seigneur à la personne et à l’œuvre de son Fils, sous lequel et avec lequel, par la grâce du Tout-Puissant, elle sert dans le mystère de la rédemption. C’est donc avec justice que les saints Pères considèrent Marie, non pas simplement comme un instrument passif dans les mains de Dieu, mais comme coopérant librement dans le salut de l’humanité par sa foi et son obéissance. Comme l’a dit St-Irénée : “par le moyen de son obéissance, elle est devenue cause de salut, à la fois pour elle-même et pour toute la race humaine.” » [Concile Vatican ii, 1964 (l’emphase est la nôtre)].[56]

Marie n’est pas la cause de notre salut ; Jésus, et Jésus seulement, est la cause de notre salut. Il est le seul chemin du salut, il n’y a pas d’autre nom sous le ciel qui puisse être invoqué pour notre salut. « Le salut est de l’Éternel ! » (Jonas 2:10, VO).

« Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. 11C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12, VM).

18. Marie comme médiatrice entre les hommes et Dieu

Selon l’Église de Rome, Marie est, non seulement co-rédemptrice avec Christ, mais encore avocate devant Dieu pour ceux qui la prient.

« Son assomption au ciel ne signifie pas qu’elle ait délaissé son rôle salvateur ; par sa constante intercession, elle continue à obtenir les grâces dont nous avons besoin pour notre salut éternel (…) Voilà pourquoi la Sainte Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’Avocate, Auxiliatrix (auxiliaire), Aide, Mediatrix (médiatrice). » [Concile Vatican II, 1964 (l’emphase est la nôtre).][57]

Veuillez noter que Marie a le statut de Mediatrix entre Dieu et les hommes. Elle a également le rôle d’avocate devant Dieu pour le compte des pécheurs. Finalement elle est une aide aux pécheurs. Qui donc la Bible dit-elle est le médiateur, l’avocat et l’aide ? Jésus est le médiateur, l’avocat et l’aide !

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

« Et à Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et au sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:24, VM).

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point ; que si quelqu’un a péché, nous avons un avocat envers le Père, savoir Jésus-Christ, le Juste » (1 Jean 2:1, VM).

« De sorte que nous pouvons dire avec assurance : le Seigneur m’est en aide ; et je ne craindrai point ce que l’homme me pourrait faire » (Hébreux 13:6, VM).

19. Une vaine répétition de prières

Il est déjà assez grave que l’Église catholique encourage ses membres à prier Marie et les saints sans ajouter l’insulte à l’injure par sa façon de prier. Le rosaire catholique, par exemple, exige du catholique qu’il dise 53 « Je vous salue Marie ».[58] Cette prière faite à Marie a été développée par l’Église catholique et on la répète continuellement durant les cérémonies catholiques, comme dans la formulation du chapelet.[59] Jésus a bien averti Ses disciples de ne pas prier à la manière des païens qui ressassent toujours et encore les mêmes formules de prières.

« Or quand vous priez, n’usez point de vaines redites, comme font les Païens ; car ils s’imaginent d’être exaucés en parlant beaucoup. 8Ne leur ressemblez donc point ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » (Matthieu 6:7-8, VM).

20. L’Immaculée conception de Marie

L’Église catholique enseigne que Marie fut conçue de façon immaculée et qu’elle est née et a vécu sans pécher.

« La Très Sainte Vierge Marie a été, dès le premier instant de sa conception, par une grâce et un privilège particulier de Dieu Tout-Puissant selon les mérites du Christ Jésus, Sauveur de la race humaine, préservée et exempte de toute souillure du péché originel. » [Pape Pie IX, Bulle papale Iineffabilis Deus, 8 décembre 1854.][60]

Si Marie fut conçue de façon immaculée et qu’elle fut libérée du péché, pourquoi a-t-il fallu qu’elle apporte un sacrifice au temple ? Elle le fit parce qu’elle était pécheresse et elle apportait une offrande pour son péché. Marie savait qu’elle était elle-même pécheresse et qu’elle avait besoin d’un Sauveur.

« Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur ; 47Et mon esprit s’est égayé en Dieu, qui est mon Sauveur » (Luc 1:46-47, VM).

« Et quand les jours de la purification de Marie furent accomplis selon la Loi de Moïse, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, 23(Selon ce qui est écrit dans la Loi du Seigneur : que tout mâle premier-né sera appelé saint au Seigneur.) 24Et pour offrir l’oblation prescrite dans la Loi du Seigneur, savoir une paire de tourterelles, ou deux pigeonneaux » (Luc 2:22-24, VM).

« Et quand les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle présentera au sacrificateur un agneau de l’année, en holocauste, et un pigeonneau ou une tourterelle, en sacrifice pour le péché, à l’entrée du tabernacle d’assignation. 7Le sacrificateur l’offrira devant l’Éternel, et fera l’expiation pour elle, et elle sera purifiée du flux de son sang. Telle est la loi touchant celle qui enfante un mâle ou une fille. 8Mais si elle n’a pas le moyen de se procurer un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice pour le péché ; et le sacrificateur fera l’expiation pour elle, et elle sera purifiée » (Lévitique 12:6-8, VO).

La Sainte Bible dit de manière irrévocablement claire que personne n’est sans péché. Ni Marie, ni personne ! Le seul homme parfait à avoir foulé le sol de la terre a été le Seigneur Jésus-Christ.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:10-18, VM).

« La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:22, VM, verset 23 dans les autres versions).

21. La virginité perpétuelle de Marie

La Bible dit catégoriquement que Marie était vierge lorsqu’elle conçut Jésus (Luc 1:26-38). Pourtant, l’Église catholique est allée un pas en avant en enseignant que Marie ne fut pas seulement vierge quand elle conçut Jésus, mais qu’elle est demeurée vierge toute sa vie. [61]

« La profondeur de la foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie, même dans l’acte de la naissance du Fils de Dieu. En effet, la naissance de Christ ne diminue en rien l’intégrité virginale de sa mère, mais la sanctifie. Et ainsi la liturgie de l’Église célèbre Marie en tant que Aeiparthenos, la “Vierge éternelle”. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 499 (1994).]

« Jésus est le fils unique de Marie » [Catéchisme de l’Église catholique, § 501 (1994).]

Non seulement cette déclaration n’est pas appuyée par la Sainte Bible, comme tant d’autres enseignements catholiques, mais cela contredit directement la Bible. Si Marie est restée vierge après la naissance de Jésus, comment se fait-il qu’Il eut des frères et sœurs, tels que le démontrent les passages suivants ?

« Celui-ci n’est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui » (Marc 6:3, VM).

« Et je ne vis aucun des autres Apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur » (Galates 1:19, VM).

« Et quelqu’un lui dit : voilà, ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent de te parler » (Matthieu 12:47, VM).

L’institution catholique, sachant que ses doctrines ne sont pas supportées par les Saintes Écritures, essaie d’expliquer leur conflit avec la Bible en enseignant que les frères et sœurs dont il est question dans la Bible sont les enfants d’une autre Marie, différente.

« À l’encontre de cette doctrine, on soulève parfois l’objection que la Bible mentionne les frères et sœurs de Jésus. L’Église a toujours compris que les passages ne se réfèrent pas à d’autres enfants de la Vierge Marie. En fait, Jacques et Joseph, frères de Jésus, sont les fils d’une autre Marie, une disciple de Christ, que Matthieu appelle l’autre Marie. Ce sont des relations proches de Jésus, selon une expression de l’Ancien Testament. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 500 (1994).]

Premièrement, il n’y a aucune Écriture autorisant cet enseignement catholique. Deuxièmement, cet enseignement catholique pose un problème à l’institution catholique. Marc 6:3 déclare clairement que la Marie de ce passage était bel et bien la mère de Jésus. Le verset déclare également que Jacques, Joses, Jude et Simon étaient les frères de Jésus. Marie, qui était la mère des frères de Jésus, devait être la mère de Jésus aussi. Si l’Église catholique enseigne qu’il y avait une autre Marie et qu’elle était la mère des frères de Jésus, cela voudrait dire que c’était une autre Marie, différente de la vierge Marie, qui fut la mère de Jésus. Cela voudrait dire de plus que Jésus n’était pas le Christ, parce qu’Il n’aurait pas été conçu du Saint-Esprit par la vierge Marie, mais d’un homme par une autre Marie. Il aurait donc hérité la nature pécheresse de son père terrestre et n’aurait pas pu être le sacrifice sans tache pour nos propres péchés. C’est un Jésus différent contre lequel Dieu nous met en garde. « Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » (2 Corinthiens 11:4, VM).

Dieu a déclaré que si quelqu’un nie que Jésus soit le Christ, c’est un menteur et un antichrist.

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’Antechrist qui nie le Père et le Fils » (1 Jean 2:22, VM).

[N. du T. : Nous tenons à préciser deux autres versets qui démontrent sans l’ombre d’un doute que, lorsque Marie mit Jésus au monde, il s’agissait de son premier fils, de son premier-né. Bien sûr, les tenants de la déification de Marie ne pouvaient laisser pareille preuve au vu et au su de tout un chacun. Ils se permirent donc de falsifier encore une fois la Parole de Dieu et c’est pourquoi nous retrouvons, dans les nouvelles versions de bibles, qu’elle enfanta « un fils » plutôt que « son fils premier-né ». À remarquer également que la Sainte Bible dit que Joseph n’eut pas de relation sexuelle avec Marie jusqu’à ce qu’elle eut donné naissance à Jésus. Il n’y avait aucune raison pour que Joseph et Marie n’eussent pas eu d’autres enfants après Jésus. Dieu n’a jamais mentionné qu’il fallait que Marie soit éternellement vierge.

Bible David Martin

 Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né; et il appela son nom Jésus. (Matthieu 1:25, VM)

Version Louis Segond

 Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus. (Matthieu 1:25, VLS)

 

« Et elle mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, à cause qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2:7, VM).]

22. L’assomption du corps et de l’âme de Marie aux cieux

Une autre doctrine catholique qui ne trouve absolument aucun soutien des Saintes Écritures fut annoncée en 1950 en tant qu’enseignement infaillible : Marie n’est pas morte mais est montée corps et âme au ciel où elle règne, comme vierge éternelle, à la droite du Seigneur Jésus-Christ.[62] Les Saintes Écritures disent cependant que les hommes sont destinés à mourir, puis à être jugés.

« Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13, VM).

« Et comme il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement » (Hébreux 9:27, VM).

 ____________________________________________________

[1] Catéchisme de l’Église catholique, §§ 1579-1580 (1994).

[2] Ibidem, §§ 540, 1438, 2043 (1994).

[3] Robert McClory, Le pouvoir et la Papauté, Liguori Publishing, p. 66, 1997.

[4] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 168 (1994).

[5] Ibidem, p. 164 (1994).

[6] Ibidem, p. 172 (1994).

[7] Ibidem, pp. 172-173 (citation du National Catholic Reporter, p. 9, 7 janvier 1994).

[8] Ibidem, p. 173.

[9] Diocese Oks $23 Million Payout in Abuse Case, Chicago Tribune, 11 juillet 1998.

[10] Un journal dit : Un ex-prêtre avoue au pape ses abus sexuels, The New York Times, 25 octobre 1992.

[11] Declan White, Scandal of Vatican and Pervert Priest; Church Knew for 7 Tears that He was a Lolester; Vatican were Aware in 1987 of Sex Crimes of Father Brendam Smith, The People, 4 décembre 1994.

[12] Michael McCord, Fortier Guilty In Altar Boy Sex Assaults…, The Union Leader, Manchester, N. H., 5 août 1998.

[13] Walter Robinson, A “Grieving”Law Apologizes for the Assignment of Geoghan, The Boston Globe,10 janvier 2002, http://www.boston.com/globe/spotlight/geoghan/011002_law.htm (en cours du 4 avril 2002).

[14] Ex-Sudbury Priest Accused of Abuse : Local Man Claims the Cardinal Tried to Quash Allegations about “Father B”, The Metro West Daily News, AP, Boston, 5 avril 2002. http://www.metrowestdailynews.com/news/local_regional/ap_priestabuse0405002.htm (en cours du 6 avril 2002).

[15] John W.DeCamp, The Franklin Cover-up, pp. 151-156 (1996).

[16] Ibidem, pp. 283-285 (1996).

[17] The Tampa Tribune, 5 mai 1996.

[18] Ibidem, p. 174 (citant le National catholic Reporter, pp. 6-7, 17 septembre 1993).

[19] The Associated Press, 20 mars 1992.

[20] Ibidem, p. 172.

[21] The Associated Press, 20 mars 1992.

[22] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[23] Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_coverup_020326.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[24] Jason Berry, Clergy Sex Abuse – the Trail Leads to Rome, http://www.peak.org/~snapper/News_Vatican/VATICAN_BackPage_3.htm (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[25] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[26] Brian Ross, Priestly Sin, Cover-up, Powerful Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_cover-up_020426.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[27] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[28] Ann Rodgers-Melnick, Pedophile Priest Problem Blamed on Church Leadership, Pittsburgh Post-Gazette, http://www.post-gazette.com/world/20020324priests0324pl.asp (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[29] Brian Ross, Priestly Sin, Cover-up, Powerful Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_cover-up_020426.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[30] Ibidem.

[31] Michael Powell et Lois Romano, Roman Catholic Church Shifts Legal Strategy : Agressive Litigation Replaces Quiet Settlements, Washington Post, 13 mai 2002, http://wwwwashingtonpost.com/wp-dyn/articles/A8117-2002May12.html (adresse Internet courante au 14 mai 2002).

[32] Ibidem.

[33] Cité du Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, p. 63 (1988).

[34] Catéchisme de l’Église catholique, § 2175 (1994).

[35] Ibidem, § 2177 (1994).

[36] Ibidem, § 2181 (1994).

[37] Ibidem, § 2174 (1994).

[38] Ibidem, § 2175 (1994).

[39] Ibidem, § 2185 (1994).

[40] Noah Webster, American Dictionary of the English Language (1ière édition 1828) réédité par la Fondation pour une Éducation américaine chrétienne, San Francisco, Californie.

[41] Ibidem.

[42] http://www.seflin.org/pagan/pagan.15.html .

[43] http://www.geocities.com/SoHo/Cafe/4173/santa.htm Boîte Postale 221554, Hollywood, Floride 33022-1554.

[44] http://www.christianbiblestudy.org/CBS/BBOT/MAJORPRO/Jer10-1-5.html#Note%201.%20Curiosities

[45] Voir Carolyn McCulley, http://www.balaams-ass.com/journal/resource/xmassusa,htm

[46] Voir Carolyn McCulley, http://www.balaams-ass.com/journal/resource/xmassusa,htm.

[47] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Pie X, Lettre encyclique Ad Diem, § 712 (6e édition, 1996).

[48] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[49] Catéchisme de l’Église catholique, § 2679, 1994.

[50] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 718a (6e édition, 1996).

[51] Ibidem, § 718b.

[52] Catéchisme de l’Église catholique, § 2677, 1994.

[53] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[54] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Pie XII, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, § 712 (6e édition, 1996).

[55] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[56] Ibidem, § 716b.

[57] Ibidem, § 717.

[58] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 22, 1996.

[59] Catéchisme de l’Église catholique, § 2675-2679, 1994.

[60] Ibidem, § 709.

[61] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, (Pie XII, 1ier novembre 1950) § 715 (6e édition, 1996). Voir aussi le Catéchisme de l’Église catholique, §§ 499-501 (1994).

[62] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, (Pie XII, 1ier novembre 1950) § 713-715 (6e édition, 1996).




D.105 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 1

 

Dans l’antre du diable

Première partie

« Pourquoi se mutinent les nations, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se trouvent en personne, et les princes consultent ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons, disent-ils, leurs liens, et jetons loin de nous leurs cordes. 4Celui qui habite dans les cieux, se rira d’eux ; le Seigneur s’en moquera »

(Psaume 2:1-4, VM)

Tiré de la huitième édition révisée

Copyright © 1999, 2002 by Edward Hendrie

Traduction : Roch Richer

Copyright © 2003, par Mission : Moisson des Élus.

L’auteur accorde, par la présente, une permission limitée de copie et de diffusion de ce livre, en tout ou en partie, pourvu qu’aucune altération matérielle ne soit apportée au texte et que les extraits quelconques identifient le titre et l’auteur du livre et qu’ils notifient qu’ils ne sont que des extraits d’un ouvrage plus élaboré. Une permission exprès doit être obtenue de l’auteur afin de pouvoir charger un prix au livre qui soit supérieur au coût direct occasionné par la copie et l’expédition du livre.

Tout autre droit réservé.

Toutes les références aux Écritures sont tirées de la version David Martin (VM) et de la Version d’Ostervald (VO), à moins d’autre indication.

Courriel : edwardmh@intergate.com

Sites web : www.antichristconspiracy.com

« À Dieu, seul sage, notre Sauveur, soit gloire et magnificence, force et empire, dès maintenant et dans tous les siècles ! Amen ! »

(Jude 25, VM).

Introduction

Ce livre est une œuvre d’amour envers les catholiques romains. L’Église catholique romaine a trompé des millions de gens sur la question du salut éternel. Certaines personnes préféreraient que je demeure silencieux face à la malfaisance religieuse du Vatican. Je répondrai simplement comme Paul : « Suis-je donc devenu votre ennemi, en vous disant la vérité ? » Galates 4:16, VO).

Jésus est en offense devant ceux qui sont aveuglés par les ténèbres de la doctrine romaine (1 Pierre 2:6-8). Jésus a révélé que ceux qui sont destinés à la destruction ne voient pas l’évangile. Les leaders religieux catholiques romains spirituellement aveugles conduisent leurs ouailles vers l’étang de feu.

« Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? 13Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. 14Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:12-14, VO).

Ce livre est écrit pour ouvrir les yeux de ceux qui sont destinés au salut, mais qui ont été temporairement séduits par les doctrines de la religion catholique romaine, et pour révéler au monde chrétien le loup ravisseur vêtu d’habits de brebis qui rôde au milieu d’eux.

Le Saint-Esprit avait prédit que beaucoup laisseraient la foi en Jésus-Christ, étant séduits par des doctrines de démons :

« L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; 2Par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2, VO).

Les chrétiens ne doivent faire aucun compromis avec le monde. La mission que le Seigneur nous a confiée est de prêcher la Parole de Dieu, de reprendre et de censurer ceux qui se sont éloignés de la saine doctrine de l’Évangile de Jésus-Christ :

« Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, 2Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. 3Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, 4Et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:1-4, VO).

« Une réprimande ouverte vaut mieux qu’une amitié cachée. 6Les blessures faites par celui qui aime, sont fidèles ; mais les baisers de celui qui hait sont trompeurs » (Proverbe 27:5-6, VO).

« Celui qui reprend quelqu’un, finira par être préféré à celui qui flatte de sa langue » (Proverbe 28:23, VO).

« Ne reprends point un moqueur, de peur qu’il ne te haïsse ; reprends un homme sage, et il t’aimera. 9Instruis un sage, et il deviendra encore plus sage ; enseigne un homme de bien, et il croîtra en science. 10Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence » (Proverbe 9:8-10, VO).

« Si la sentinelle voit venir l’épée et ne sonne pas de la trompette, en sorte que le peuple ne se tienne pas sur ses gardes, et que l’épée vienne enlever la vie à quelqu’un d’entre eux, celui-ci aura été surpris à cause de son iniquité, mais je redemanderai son sang à la sentinelle … 8Lorsque je dis au méchant : “Méchant, tu mourras certainement !” si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra à cause de son iniquité, mais je te redemanderai son sang. 9Si au contraire tu avertis le méchant, pour le détourner de sa voie, sans qu’il s’en détourne, il mourra à cause de son iniquité ; mais toi, tu sauveras ta vie » (Ézéchiel 33:6, 8-9, VO).

1. La conspiration

La conspiration est un concept qui subit une propagande de défaveur, au grand plaisir de Satan et ses subordonnés, qui ne sont que trop heureux d’avancer l’idée que, si quelqu’un croit qu’il y a une conspiration dans le monde contre Jésus-Christ et Ses disciples, ce ne peut être qu’un radical en marge de la société, ou pire. La plupart des gens ont peur d’être marginalisés et, donc, ils évitent de parler de conspiration. Les gens essaient d’interpréter les événements comme le fruit de coïncidences, alors qu’en fait ils ne peuvent être expliqués de manière adéquate que comme le produit d’arrangements antérieurs des conspirateurs qui en ont combiné et coordonné l’action. Dieu a révélé qu’il existe une conspiration religieuse.

« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d’elle : ils seront comme des lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu d’elle. 26Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes choses saintes ; ils n’ont point mis de différence entre la chose sainte et la profane ; ils n’ont point donné à connaître la différence qu’il y a entre la chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et j’ai été profané au milieu d’eux. 27Ses principaux ont été au milieu d’elle comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour détruire les âmes, pour s’adonner au gain déshonnête. 28Ses prophètes aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel ; et cependant l’Éternel n’avait point parlé » (Ézéchiel 22:25-28, VM).

« Et l’Éternel me dit : Il y a une conjuration entre les hommes de Juda et entre les habitants de Jérusalem. 10Ils sont retournés aux iniquités de leurs ancêtres qui ont refusé d’écouter mes paroles, et ils sont allés après d’autres dieux pour les servir. La maison d’Israël et la maison de Juda ont violé mon alliance, que j’ai traitée avec leurs pères » (Jérémie 11:9-10, VO).

Dans le passage suivant, nous voyons comment les leaders religieux conspirèrent contre Jésus.

« Alors les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens du peuple s’assemblèrent dans le palais du souverain sacrificateur nommé Caïphe, 4Et délibérèrent ensemble de se saisir de Jésus par adresse et de le faire mourir » (Matthieu 26:3-4, VO).

Les leaders religieux excitèrent le peuple qui persuada ensuite le gouverneur romain, Ponce Pilate, de crucifier Jésus. « Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus » (Matthieu 27:20, VO). Les méthodes utilisées par les adversaires de Dieu n’ont pas changé. Aujourd’hui, les leaders religieux antichrists contrôlent les mass médias qu’ils emploient pour faire de la propagande chez les gens afin qu’ils poussent les politiciens à exécuter leurs ordres contre Dieu et Son Oint.

Cette conspiration contre le SEIGNEUR et Son Oint s’est envenimée depuis la chute de l’homme au jardin d’Éden et comprend les rois et les dirigeants de la terre.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaume 2:1-4, VO).

Bien que cette monstrueuse conspiration implique des hommes, elle n’est pas dirigée par un homme. « Car nous n’avons point à combattre contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les Seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12, VM). L’axe de cette diabolique conspiration est ce terrible dragon nommé Satan. C’est l’adversaire du Dieu Tout-Puissant. Il est aussi l’adversaire de toute la création de Dieu. Satan a essayé de pousser Jésus à l’adorer, mais Jésus a cité la Parole de Dieu et a dit à Satan que l’on doit adorer Dieu seul.

« Le diable le transporta encore sur une fort haute montagne, et lui montra tous les Royaumes du monde et leur gloire ; 9Et il lui dit : je te donnerai toutes ces choses, si en te prosternant en terre, tu m’adores. 10Mais Jésus lui dit : va Satan : car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4:8-10, VM).

Satan n’abandonna pas. Il trouva, en fin de compte, quelqu’un qui accepta son offre. L’homme qui consentit à l’offre de Satan est appelé, dans la Bible, l’antichrist. Nombreux sont ceux qui croient que l’antichrist n’est qu’un seul homme qui paraîtra dans le futur. La Bible, toutefois, dit qu’il y a plusieurs antichrists, et ils étaient déjà là du temps des apôtres. Antichrist est, en réalité, la description d’une personne quelconque qui œuvre contre Christ et cherche à Le remplacer.

« Jeunes enfants, c’est ici le dernier temps ; et comme vous avez entendu que l’Antechrist viendra, il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists ; et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps » (1 Jean 2:18, VM).

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

La Bible décrit un antichrist comme étant une bête. Voir Apocalypse 13:1-18. Le présent livre va exposer l’identité et la religion de cette bête. L’antichrist n’est pas une bête au sens physique, qui dévore de la chair, c’est une bête spirituelle qui dévore les âmes. Son apparence physique est celle d’un ministre de justice. Comme le président est le titre d’une personne qui n’est que l’un d’une succession de présidents, de même l’antichrist est le titre d’une succession d’antichrists. Dans Sa Bible, Dieu nous met en garde contre la roublardise de Satan et de ses ministres antichrists :

« Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. 14Et cela n’est pas étonnant : car Satan lui-même se déguise en Ange de lumière. 15Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15, VM).

Jésus nous a avertis de prendre garde à ceux qui, au-dedans, sont des loups ravisseurs, mais qui, par l’apparence extérieure, voudraient nous faire croire qu’ils sont d’inoffensives brebis. L’antichrist, suivant cette formule éprouvée, a tenté de cacher sa véritable identité en revêtant des habits de brebis.

« Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. 16Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits.» (Matthieu 7:15-20, VO).

Cependant, c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Les paroles et l’œuvre de l’antichrist l’exposent pour le loup spirituel qu’il est.

« Il n’y a point de bon arbre qui produise de mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise de bon fruit. 44Car chaque arbre se connaît par son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne cueille pas des raisins sur un buisson. 45L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle» (Luc 6:43-45, VO).

Si vous êtes un disciple du saint Fils parfait de Dieu, Jésus-Christ, alors Satan et son antichrist vous haïssent. « Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8, VM). Dieu a néanmoins un moyen par lequel l’on peut éviter d’être la proie de Satan : « Soumettez-vous donc à Dieu. Résistez au Démon, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7, VM). Pour résister au diable, l’on doit d’abord connaître ses plans et ses méthodes. Ce livre a pour but de présenter, par le fruit mauvais ressortant des paroles et des œuvres mêmes de l’antichrist, ses méthodes et ses plans de domination du monde.

2. La religion de Satan

Un des plans d’attaque favoris de Satan s’exécute par la religion. Satan aime la religion et a infusé dans sa religion des règles faites par les hommes et inspirées par lui. De Son côté, Dieu haït les religions humaines. Jésus ne mâcha pas Ses Paroles quand Il exprima Son dégoût envers les leaders religieux de l’époque d’Israël, qui se rebellèrent contre Dieu et établirent un système religieux fondé sur une tradition qui entrait en conflit direct avec la sainte Loi de Dieu.

« Encore qu’il n’honore pas son père, ou sa mère, il ne sera point coupable ; et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. 7Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé de vous, en disant : 8Ce peuple s’approche de moi de sa bouche, et m’honore de ses lèvres ; mais leur cœur est fort éloigné de moi. 9Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes » (Matthieu 15:6-9, VM).

Les leaders religieux d’Israël avaient mis sur pied tout un régime de règles et de pratiques traditionnelles et, ce faisant, ils avaient ignoré les vœux de Dieu.

« Et quiconque jure par le ciel, jure par le trône de Dieu, et par celui qui y est assis. 23Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin ; et vous laissez les choses les plus importantes de la Loi, c’est-à-dire, le jugement, la miséricorde et la fidélité ; il fallait faire ces choses-ci, et ne laisser point celles-là. 24Conducteurs aveugles, vous coulez le moucheron, et vous engloutissez le chameau. 25Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat ; mais le dedans est plein de rapine et d’intempérance. 26Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors aussi soit net. 27Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts, et de toute sorte d’ordure. 28Ainsi vous paraissez justes par dehors aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (Matthieu 23:22-28, VM).

Les scribes et les pharisiens s’échinaient et trimaient dur afin de se gagner des disciples, mais, du fait que leur religion ne venait pas de Dieu, ayant été créée par des hommes, non seulement leurs disciples n’entraient-ils pas dans le Royaume, mais eux-mêmes n’y entraient pas plus.

« Mais malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez le Royaume des cieux aux hommes : car vous-mêmes n’y entrez point, ni ne souffrez que ceux qui y veulent entrer, y entrent. 14Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous dévorez les maisons des veuves, même sous le prétexte de faire de longues prières, c’est pourquoi vous en recevrez une plus grande condamnation. 15Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ! car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et après qu’il l’est devenu, vous le rendez fils de la géhenne, deux fois plus que vous » (Matthieu 23:13-15, VM).

Ce que Satan a fait avec les Juifs de ce temps-là, il le fait aujourd’hui. Seulement, aujourd’hui, Satan s’est fabriqué une religion en contrefaçon du christianisme. Le point culminant de ce faux christianisme se trouve dans l’Église catholique romaine. Celle-ci a repris le flambeau de la désobéissance des mains de l’Israël physique et a continué la conspiration contre Dieu. Ce livre va établir, hors de tout doute raisonnable, que l’Église catholique romaine est le siège de l’antichrist et l’un des principes directeurs d’une conspiration dirigée contre le Christ. Les doctrines catholiques romaines ne sont pas qu’un substitut factice du christianisme, elles en sont l’antithèse, elles sont contre les doctrines de Christ. Satan a toutefois séduit le monde en lui faisant croire que le catholicisme romain est la religion du Christ. Cependant, il est en fait la religion de l’antichrist.

Paul a mis les premiers disciples en garde contre les loups en habits de brebis qui s’infiltreraient dans l’Église. La véritable menace contre l’Église de Dieu ne vient pas de l’extérieur de l’Église, mais de l’intérieur même de l’Église.

« Car je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups très dangereux, qui n’épargneront point le troupeau. 30Et qu’il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines corrompues dans la vue d’attirer des disciples après eux » (Actes 20:29-30, VM).

Dieu a réservé une place à ces tricheurs religieux. Ils seront jetés dans les ténèbres, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents (Matthieu 8:12 ; 24:51).

3. La Parole de Dieu

Comment peut-on savoir si un leader religieux est un homme de Dieu ou un homme du péché ? Une des façons est de voir s’il porte du bon fruit ou du mauvais fruit. Qu’entend-on par fruit ? Dieu nous dit, dans la Sainte Bible, que le fruit d’une personne est perceptible dans ce qu’elle dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Luc 6:45, VM).

Or, sans la Parole de Dieu, il est impossible de distinguer le bon fruit du mauvais. Si nous devons faire des distinctions morales entre le bien et le mal, il est nécessaire de consulter le livre écrit par le Créateur de toutes choses, pour le bien comme pour le mal.

Jésus enjoignit les gens du monde à ne pas simplement L’appeler Seigneur, mais à faire aussi ce qu’Il disait (Luc 6:46). Cependant, avant de pouvoir faire ce qu’Il dit, encore faut-il connaître d’abord Ses Paroles contenues dans la Sainte Bible. Il faut suivre l’exemple des Béréens et comparer toute doctrine religieuse à la Parole de Dieu. Les Béréens furent considérés par Dieu comme plus nobles que les autres parce qu’ils cherchaient dans les Écritures pour vérifier si la doctrine de Paul et Silas s’accordait avec elles. Voir Actes 17:10-11.

La Parole de Dieu est unique parce qu’Il S’y révèle Lui-même à l’homme. La Sainte Bible énonce que :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu: 2Elle était au commencement avec Dieu. 3Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait » (Jean 1:1-3, VM).

« En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. 15Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. 16Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. 17Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:14-17, VM).

L’évangile de Jean statue que Dieu (la Parole, le Créateur) est venu sur terre en chair : Jésus-Christ.

« Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14, VM).

Dans la Sainte Bible, Dieu le Père établit clairement que Son Fils, Jésus, est Dieu.

« Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité » (Hébreux 1:8, VO).

La Sainte Bible n’est pas comme n’importe quel autre livre, elle est unique, elle a été écrite par Dieu à travers des hommes.

« Toute l’Ecriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice » (2 Timothée 3:16, VM).

« Considérant premièrement ceci, qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne procède d’aucun mouvement particulier. 21Car la prophétie n’a point été autrefois apportée par la volonté humaine, mais les saints hommes de Dieu étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21, VM).

« Lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne, mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:13-14, VM).

4. La création et le salut par la Parole de Dieu

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Comment les a-t-Il créés ? Il les a créés par Sa Parole. « Et Dieu dit … et il fut ainsi. » Voir Genèse 1:2-2:25. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles.» (Hébreux 11:3, VO).

« Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. 7Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. 8Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! 9Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaume 33:6-9, VO).

La Sainte Bible établit clairement que, non seulement Dieu crée-t-Il par Sa Parole, mais Il sauve aussi éternellement par Sa Parole.

« Vu que vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, savoir par la parole de Dieu, vivante, et permanente à toujours. 24Parce que toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe est séchée, et sa fleur est tombée ; 25Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:23-25, VM).

« Vu même que dès ton enfance tu as la connaissance des saintes Lettres, qui te peuvent rendre sage à salut, par la foi en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15, VM).

« Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 14Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? 15Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! 16Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile ; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. 17La foi donc est de l’ouïe ; et l’ouïe par la parole de Dieu » (Romains 10:13-17, VM).

5. Dieu préserve Sa Parole

La Parole de Dieu est le chemin du salut. Dieu ne nous aurait pas laissés sans moyen pour notre salut. Les passages suivants des Écritures nous attestent que Dieu a promis que Sa Parole serait préservée pour toujours.

« Car je vous dis en vérité, que jusqu’à ce que le ciel et la terre soient passés, un seul Iota, ou un seul trait de lettre ne passera point, que toutes choses ne soient faites » (Matthieu 5:18, VM).

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35, VM).

« Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. 8Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! » (Psaume 12:7-8, VO).

« Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:25, VM).

« L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8, VO).

« O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux » (Psaume 119:89, VO).

6. L’attaque catholique romaine contre la Parole de Dieu

Satan sait fort bien que la Parole de Dieu mène au salut. Il sait également que Dieu a promis de préserver Sa Parole, et qu’il serait donc futile d’essayer de détruire cette Parole de Dieu. Par conséquent, au lieu de tenter de détruire la Parole de Dieu, Satan a institué une stratégie à deux griffes pour ôter les Écritures des mains des gens. La première griffe de cette stratégie fut de rendre la possession et la lecture de la Sainte Bible hors-la-loi. Lorsqu’au fil des ans, cette stratégie fut devenue inefficace, Satan institua sa seconde griffe qui est de nier que Dieu ait préservé Sa Parole, et d’offrir des simulacres de bibles en remplacement de la Bible, ainsi que de tromper les gens en leur faisant croire que ces contrefaçons sont ce qu’ils peuvent obtenir de plus près de la véritable Parole de Dieu.

L’Église de Rome sait que, si les gens peuvent lire eux-mêmes la Parole de Dieu, ils vont découvrir que les traditions et les doctrines catholiques sont, non seulement une addition aux Écritures, mais violent les Écritures. Tout au long de son histoire, l’Église catholique a essayé d’enlever la Parole de Dieu des mains du peuple. Par exemple, au Concile de Terragone, en 1234 après J.C., l’Église catholique romaine interdit à quiconque toute possession de quelque partie que ce soit de l’Ancien ou du Nouveau Testament et ce, en toute langue romane (portugais, espagnol, catalan, provençal, français, rhéto-roman, italien, sarde, ou roumain). Le concile commanda que quiconque possédait une Bible devait l’amener chez l’évêque catholique local pour qu’elle soit brûlée. En 1229, au Concile de Toulouse (sous la présidence du pape Grégoire IX), l’Église catholique romaine interdit aux laïques de posséder les Saintes Écritures ou de les traduire en « langue vulgaire » (langue commune au pays). En 1551, l’Index Inquisitorial catholique de Valence défendit que la Sainte Bible soit traduite en espagnol ou tout autre « langue vernaculaire » (langue indigène). En 1559, l’Index Librorum Prohibitorum (Index des livres prohibés) de l’Église catholique exigea une permission émanant de l’Église catholique pour lire la version catholique de la Bible ; toutes les versions chrétiennes de la Bible étaient interdites. Le 8 septembre 1713, le pape Clément XI émis sa Constitution Dogmatique, Unigenitus, qui, en partie, condamnait comme une erreur l’enseignement disant que tout le monde pouvait lire les Écritures Sacrées. Le 5 mai 1824, le pape Léon XII publia son encyclique Urbi Primum qui exhortait les évêques à rappeler à leurs ouailles de ne pas lire la Bible. Le 24 mai 1829, le pape Pie VIII émis l’encyclique Traditi Humilitati qui enjoignait les catholiques à surveiller la propagation des Bibles traduites en langues vernaculaires parce que ces Bibles mettaient en danger les enseignements « sacrés » de l’Église catholique. Le 8 mai 1844, le pape Grégoire XVI lança son encyclique Inter Praecipuas dans laquelle il accusait les sociétés bibliques de comploter contre la foi catholique en fournissant des Bibles au commun du peuple à qui il prêtait le nom « d’infidèles ». Le 25 janvier 1897, le pape Léon XIII émis sa Constitution Apostolique Officiorum ac Munerum qui interdisait toute version de la Bible en langue vernaculaire. Le Code catholique du Canon de la Loi de 1918, Index des Livres Prohibés, Canon 1385, § 1, interdit la publication de toute édition des Saintes Écritures sans « censure ecclésiastique » catholique préalable. Le Code catholique du Canon de la Loi de 1983, Canon 825, § 1, interdit la publication des Écritures Sacrées sans la permission du Siège apostolique ou de la Conférence des évêques.

Les doctrines officielles de l’Église catholique interdisant la publication, la possession ou la lecture de la Sainte Bible, n’étaient pas une simple suggestion, elles furent mises en vigueur. Par exemple, le 6 octobre 1536, à Vilvorde (près de Bruxelles, en Belgique), on brûla William Tyndale sur un bûcher.[1] Son crime avait été de traduire les Saintes Écritures en anglais et de rendre des copies disponibles aux gens en violation des règles édictées par l’Église catholique romaine.[2]

Les ancêtres de l’Église catholique rôdaient déjà dans le coin à l’époque des apôtres, arrachant les Saintes Écritures des mains du peuple.

« Et regardez la patience du Seigneur comme une preuve qu’il veut votre salut ; comme Paul, notre frère bien-aimé, vous en a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée ; 16Ainsi que dans toutes ses Lettres, il parle de ces points, dans lesquels il y a des choses difficiles à entendre, que les ignorants et les mal-assurés tordent, comme ils tordent aussi les autres Ecritures, à leur propre perdition. 17Vous donc mes bien-aimés, puisque vous en êtes déjà avertis, prenez garde qu’étant emportés avec les autres par la séduction des abominables, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3:15-17, VM).

7. Les bibles de contrefaçon de Satan

Avec l’avènement de la presse à imprimer, aux alentours de 1455, qui rendirent les Bibles accessibles au commun des hommes, il devint évident aux yeux de Satan qu’il ne pourrait pas empêcher la masse des gens de se procurer la Parole de Dieu. Donc, il sortit sérieusement la seconde griffe de son attaque contre la Bible. Il offrit des Écritures contrefaites. La Bible révèle un plan entrepris par Satan dès le commencement pour brouiller la Parole de Dieu. Dieu commanda à Adam de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

« Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. 17Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17, VO).

Dans Genèse 3:1-5, le serpent cite Dieu de travers, changeant les Paroles de Dieu ; il dupe Ève et la pousse à manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal en lui demandant si Dieu lui avait commandé de ne pas toucher à aucun arbre du jardin. Quand Ève répondit, elle cita aussi Dieu de travers en disant qu’Il leur avait commandé de ne pas même toucher au fruit, alors que Dieu leur avait simplement interdit d’en manger. Dieu dit à Adam que s’il mangeait du fruit, il mourrait. Satan contredit Dieu en répliquant : « Vous ne mourrez nullement ! » Les choses basculèrent à partir de ce moment-là.

« Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5, VO).

De la même façon qu’il le fit au Jardin d’Éden, Satan essaie aujourd’hui de confondre les gens à propos de ce que Dieu a dit : « Quoi ! Dieu aurait dit… » Le Dr Lawrence Dunegan, pédiatre, assista à une conférence donnée le 20 mars 1969, lors d’une assemblée de pédiatres réunie par la Société Pédiatrique de Pittsburgh. Le Dr Richard Day (décédé en 1989) était le conférencier. À l’époque, le Dr Day était professeur de pédiatrie à l’École médicale du Mont Sinaï de New York. Antérieurement, le Dr Day avait rempli le poste de Directeur médical de la Fédération de Planification Parentale d’Amérique. Le Dr Dunegan connaissait bien le Dr Day et le décrivit comme un personnage reconnu dans « l’ordre ». Le Dr Dunegan n’expliqua pas ce qu’il entendait par « l’ordre », mais, en se fondant sur la conférence, il est évident qu’il s’agissait d’une puissante société secrète composée de subalternes au service de Satan. Durant la conférence, le Dr Day révéla de nombreux plans sataniques desquels les membres de « l’ordre » étaient d’accord pour dire qu’ils changeraient la société chrétienne des États-Unis pour qu’elle devienne païenne. Une des stratégies était d’introduire de nouvelles versions bibliques. À l’époque de la conférence de 1969, cette stratégie avait déjà été implantée depuis longtemps. Le Dr Day indiquait que le succès final de cette stratégie était en vue, alors que désormais elle serait implantée avec une vigueur renouvelée. Le Dr Dunegan explique :

« La religion fut un autre point de discussion. Celui qui parlait était un athée reconnu. Et il [le Dr Day] dit : “La religion n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Un paquet de gens semble avoir besoin de la religion, avec ses mystères et ses rituels ; ils auront donc une religion. Mais, de nos jours, les religions majeures doivent subir une mutation parce qu’elles ne sont pas compatibles avec les transformations à venir. Les vieilles religions vont devoir disparaître. Spécialement le christianisme. Une fois que l’Église catholique romaine sera abattue, le reste du christianisme suivra facilement. Alors une nouvelle religion pourra être acceptée pour l’usage de tout le monde. Elle incorporera quelque chose de toutes les anciennes pour la rendre plus facile à accepter par les gens de manière à ce qu’ils s’y sentent à l’aise. La plupart des gens ne seront pas tellement préoccupés par la religion. Ils vont réaliser qu’ils n’en ont pas besoin.

“Afin d’y arriver, la Bible devra être modifiée. Elle sera réécrite pour s’harmoniser à la nouvelle religion. Graduellement, des mots clés seront remplacés par de nouveaux mots possédant différentes nuances de signification. Alors, le sens attaché à ce nouveau mot pourra être près de l’ancien mot — et, au fil du temps, d’autres nuances de signification de ce mot pourront être soulignées. Et, ainsi, graduellement, ce mot sera remplacé par une autre mot.” Je ne sais si cela est bien clair. Mais il m’est avis que tout dans les Écritures ne doit pas être réécrit, seulement les mots clés remplacés par d’autres mots. Et la variabilité des significations attachées à un mot quelconque peut être employée comme outil pour changer l’entière signification de l’Écriture, et, par conséquent, la rendre acceptable pour cette nouvelle religion. La plupart des gens ne sauront pas faire la différence ; et ce fut un de ces moments où il répéta : “Les rares qui percevront la différence ne seront pas assez nombreux pour que cela compte.” »[3]

Conformément à la conspiration ci-haut mentionnée, Satan et ses subalternes offrent aujourd’hui tout un assortiment de diverses versions bibliques qui changent et tordent la Parole de Dieu. La Parole de Dieu nous est offerte, de nos jours, sous la forme de la version David Martin et de la version d’Ostervald, pour la langue française, et la version Autorisée de la King James, en langue anglaise. Toutes les autres versions bibliques sont souillées de la main de Satan et ses sbires, incluant la version Louis Segond ou la version anglaise New King James. « …et vous pervertissez les paroles du Dieu vivant, de l’Éternel des armées, notre Dieu » (Jérémie 23:36, VO). Les versions bibliques corrompues ne sont essentiellement que des variantes de la bible catholique.[4] Ce qui est déplorable, c’est que la majorité des soi-disant leaders de l’église d’aujourd’hui ont consenti à se servir de ces bibles contrefaites de Satan.

Voici une liste partielle des versions frauduleuses de bibles : Version de Jérusalem (VJ), Version des Moines de Maredsous (VMM), Version Chouraqui (VC), Version J. N. Darby (JND), Version Louis Segond (VLS), Version Synodale (VS), Version Bible du Semeur (VBS), Version en Français Courant (VFC), Version Traduction Œcuménique de la Bible (TOB), Version Parole Vivante (VPV), Version Bayard 2001 (VB), etc.

Les versions de David Martin et de Jean Frédéric Ostervald sont des traductions françaises de l’Ancien Testament hébreu massorétique (traditionnel), tandis que les nouvelles versions bibliques sont issues d’un amalgame inférieur et corrompu du Septuagint (ancien testament grec), du Pentateuque samaritain, de rouleaux de la Mer Morte et une variété d’autres transcriptions. Le Septuagint utilisé aujourd’hui a été traduit par Origène (185-254 après J.C.) qui fut évolutionniste unitarien.[5] Origène croyait à la réincarnation et niait l’existence de l’étang de feu.[6]

Il y a environ 4 489 manuscrits grecs du Nouveau Testament connus aujourd’hui.[7] De ceux-ci, 170 sont des fragments de papyrus datant du second au septième siècles ; il y a 212 manuscrits onciales (en lettres capitales) datant du quatrième au dixième siècles ; il y a 2 429 manuscrits en lettres minuscules datant du neuvième au seizième siècles ; et il y a 1 678 livres de leçons pour la lecture publique et qui contiennent des extraits du Nouveau Testament.[8] La majorité de ces manuscrits sont en harmonie et composent ce qu’on appelle le Textus Receptus (Texte Reçu). Il y a eu la découverte récente d’un petit fragment du plus ancien des manuscrits connus du Nouveau Testament, non inclus dans le compte ci-dessus, daté de l’an 66 après J.C., et qui s’accorde avec le Textus Receptus. Le Nouveau Testament des versions d’Ostervald et de Martin est basé sur le Texte Reçu grec, alors que les nouvelles traductions sont fondées sur un très petit nombre de manuscrits corrompus comprenant les textes grecs catholiques romains du Vaticanus et du Sinaiticus, et quelques autres textes dont l’origine demeure un mystère.

Le manuscrit Sinaiticus, auquel on se réfère souvent par la première lettre de l’alphabet hébreu, Aleph, est écrit sous forme de livre (codex), et sur vélum.[9] Il contient de nombreux livres apocryphes comme le Berger d’Hermès, la Didaché, et l’Épître de Barnabas.[10] Le Sinaiticus a été découvert dans un panier de vidanges du monastère Ste-Catherine, sur le Mont Sinaï, en février 1859.[11] Le Sinaiticus est couvert d’altérations systématiquement répandues dans chaque page et effectuées par au moins dix réviseurs différents.[12] Les altérations sont évidentes aux yeux de quiconque veut examiner le manuscrit.[13] La plupart des révisions du texte ont été faites au cours des sixième et septième siècles.[14]

Le manuscrit Vaticanus, souvent nommé par la lettre « B », tire son origine de la bibliothèque du Vatican, d’où son vocable.[15] Le Vaticanus a été dévoilé pour la première fois en 1841 ; quant à savoir si sa transcription est plus ancienne, ce n’est pas clair.[16] Ce qui est clair, c’est que ce manuscrit omet de nombreuses portions des Écritures expliquant des doctrines chrétiennes capitales. Le Vaticanus omet Genèse 1:1 jusqu’à Genèse 46:28 ; les Psaumes 106 jusqu’à 138 ; Matthieu 16:2-3 ; Romains 16:24 ; les épîtres pauliniens ; l’Apocalypse ; et tout le texte après Hébreux 9:14.[17] Pas surprenant que le Vatican produise un manuscrit qui omet la portion du livre aux Hébreux qui dénonce la messe comme étant complètement inefficace, et qu’elle supprime Apocalypse 17 qui révèle que Rome est le siège de « Mystère, la grande Babylone, la mère des impudicités et des abominations de la terre » (v. 5). Veuillez noter que les deux manuscrits principaux utilisés par les concepteurs des nouvelles versions bibliques se trouvent sous les soins et la garde de l’Église catholique romaine.

Les manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, qui composent moins de 1 % des anciens manuscrits existants, diffèrent de façon significative du Texte Reçu. Le Vaticanus omet au moins 2 877 mots ; il ajoute 536 mots ; il substitue 935 mots ; il transpose 2 098 mots ; et il modifie 1 132 mots ; ce qui fait un total de 7 578 divergences verbales avec le Texte Reçu. Le Sinaiticus est encore plus corrompu, ayant près de 9 000 divergences avec le Texte Reçu.[18]

John Burgon, Doyen de la Faculté de Westminster et éminent érudit du grec textuel de son époque, a dit ce qui suit à propos des manuscrits Vaticanus et Sinaiticus :

« L’impureté du texte exhibé par ces codex n’est pas une question d’opinion, mais un fait (…) Dans les évangiles seulement, le Codex B (Vatican) saute des mots ou des éléments de phrase entiers en pas moins de 1 491 occasions. Il porte à chaque page les traces d’une transcription peu soigneuse. Le codex Sinaiticus abonde d’erreurs repérables à l’œil nu et à un point sans parallèle, mais, heureusement, plutôt inhabituelles dans des documents d’importance de première qualité. À plusieurs occasions, 10, 20, 30, 40 mots sont laissés tombés de manière très insouciante. Des lettres et des mots, même des phrases entières, sont fréquemment écrits par-dessus, ou commencés et immédiatement raturés ; et il y a cette gaffe grossière par laquelle un élément de verset est omis sous prétexte qu’il se termine avec les mêmes mots qu’un élément de verset précédent, ce qui survient pas moins de 115 fois dans le Nouveau Testament.[19] »

Les manuscrits Vaticanus et le Sinaiticus sont tellement corrompus que le doyen Burgon était tout désorienté quant à donner une explication à savoir pourquoi des érudits textuels les acceptaient comme valides. Il en conclut que ces manuscrits avaient « exercé un ascendant tyrannique sur l’imagination des critiques, et on ne peut adéquatement parler que d’une superstition aveugle.[20] » Voici l’évaluation du doyen Burgon du nouveau texte grec, produit largement à partir des manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, et qui est à la base des nouvelles versions bibliques [N. du T. : Il s’agit probablement du texte Nestle-Aland].

« Le texte grec qu’ils ont inventé s’avère désespérément dépravé d’un bout à l’autre (…) Il a été délibérément fabriqué (…) Le grec sous-jacent … est une chose entièrement nouvelle, c’est un article manufacturé dans son entier (…) Le nouveau texte grec est bourré d’erreurs du début à la fin (…) Honte aux hommes incompétents qui se sont trouvés à s’occuper, en une heure mauvaise … à falsifier le Texte grec inspiré (…) Qui osera prédire tout le tort qui s’en suivra, si le “nouveau” texte grec … devait être utilisé ! »[21]

La traduction latine de la bible est appelée Vulgate latine. Incidemment, l’Église catholique employa Jérôme pour actionner le commutateur. Le texte latin, qu’on appelle aujourd’hui la Vulgate latine, est fort différent de la Vulgate latine traditionnelle. Jérôme utilisa les textes grecs corrompus d’Alexandrie, qu’il traduisit en latin, et auxquels il ajouta 14 livres apocryphes ; l’Église catholique appela la nouvelle traduction latine de Jérôme : Vulgate latine.[22] Ce texte corrompu de la Vulgate latine est la bible officielle de l’Église catholique et est à la source de la traduction biblique anglaise jésuitique de la Douay-Rheims.

Comment les nouvelles versions de la bible sont-elles devenues si corrompues ? Les personnalités cachées derrière les nouveaux textes ont un agenda nouvel-âge occulte. Les compilateurs et les traducteurs des nouvelles éditions sont, non seulement non chrétiens, mais ils sont aussi anti-chrétiens. Les compilateurs des textes grecs corrompus, virtuellement employés dans toutes les nouvelles versions, sont Brooke Foss Westcott et Fenton John Anthony Hort. Protestants de nom, ils étaient de facto catholiques romains. Hort niait l’infaillibilité des Saintes Écritures, ne croyait pas à l’existence de Satan, ne croyait pas à une punition éternelle, ni ne croyait au sacrifice de Christ.[23] Toutefois, Hort croyait à la théorie de l’évolution de Darwin, et il croyait au purgatoire, ainsi qu’à la régénération baptismale.[24] Il haïssait les États-Unis et souhaita leur destruction, durant la Guerre civile, parce qu’il s’agissait d’un communiste détestant toute forme de démocratie.[25]

Westcott était également catholique romain dans ses croyances.[26] Comme Hort, il rejetait l’infaillibilité des Saintes Écritures.[27] Il considérait le récit de la Genèse comme une simple allégorie.[28] Il ne croyait pas aux récits bibliques des miracles de Jésus.[29] Cependant, il croyait volontiers aux prières faites aux saints et au culte à Marie.[30] Du point de vue politique, Westcott était un tout dévoué socialiste.[31]

Westcott et Hort furent tous deux nécromanciens, membres d’un club occulte appelé La Guilde des Esprits.[32] Westcott fonda également un autre club qu’il nomma Hermès.[33] Selon la luciférienne H. P. Blavatsky, Hermès et Satan sont un seul et même personnage.[34] Hort considérait les chrétiens évangéliques comme dangereux, pervers, malsains et confus.[35] Le texte grec de Westcott et Hort fut en grande partie fondé sur les manuscrits catholiques romains frauduleux Vaticanus et Sinaiticus.[36]

Pour assister Westcott et Hort dans leur révision, on fit appel au Dr G. Vance, unitarien qui niait la déité de Christ, l’inspiration des Saintes Écritures, et la Déité (Jésus-Christ, Dieu le Père et le Saint-Esprit).[37] Le Cardinal jésuite catholique romain Carlo Maria Martini, prélat de Milan, fut l’éditeur du texte grec corrompu.[38] Martini croyait en la nouvelle philosophie nouvel-âge que l’homme peut devenir divin.[39] Rappelez-vous, c’est le même mensonge que Satan proféra pour tromper Ève afin qu’elle mange du fruit défendu : « … vous serez comme des dieux » (Genèse 3:5, VO).

S. Franklin Longsdon fut assigné par Dewey Lockman, de la Fondation Lockman, pour écrire les directives concernant la traduction de la New American Standard Bible (traduction anglaise de la bible). Longsdon prépara les directives, mais, après de longues études et beaucoup de prières, il écrivit à Lockman que la NASB était terriblement mauvaise et qu’il renonçait à tout lien avec la version biblique de la NASB.[40]

La version la plus populaire parmi les nouvelles bibles est la New International Version (NIV) [N. du T. : pour la langue anglaise. En français, il s’agit de la Louis Segond, très apparentée à cette version anglaise]. Le Dr Virginia Mollenkott, directrice du style textuel de la NIV, est une lesbienne reconnue.[41] Le président du Comité de l’Ancien Testament de la NIV, le Dr Woudstra, est considéré comme sympathisant envers les intérêts et les pratiques des sodomites. L’éditeur en chef de la NIV vanta le fait que la NIV démontre que c’est une grave erreur de croire que, pour naître de nouveau, il faille avoir foi en Jésus en tant que Sauveur. Il pensait également que les textes de la Bible exprimant que Jésus est Dieu n’étaient pas clairs ni décisifs.[42]

Rupert Murdoch possède les droits exclusifs sur la NIV.[43] On a décrit Murdoh comme un internationaliste et un pornographe.[44] Le magazine Time a qualifié Murdoch d’une des quatre personnes les plus puissantes du monde, et avec raison, puisqu’il possède un empire de médias qui comprend la Twentieth Century Fox, la Fox Television, des fournisseurs de câble télévisuel, des satellites, des journaux et des stations de télévision dans toute l’Amérique, en Europe et en Asie.[45] Le pape a accordé à Murdoch le titre de « Chevalier Commandeur de St-Grégoire » pour sa promotion des intérêts de l’Église catholique romaine.[46]

La version New King James (NKJV) et la version 21st Century King James (KJ21) sont particulièrement trompeuses. [N. du T. : En langue française, nous attirons votre attention sur la version 2001 de la Louis Segond.] Elles tentent de tirer profit de la précision de la version King James Autorisée de la Sainte Bible (AV) en accolant King James à leur titre. Leurs auteurs déclarent que leurs bibles sont simplement une mise à jour de la King James. Toutefois, leurs copyrights les trahissent. Ce qu’ils ne disent pas aux gens, c’est qu’afin d’obtenir un copyright sur un livre qui est du domaine public, comme la Bible King James, par exemple, l’on exige qu’ils apportent une révision substantielle au texte, de manière à le distinguer clairement de l’original. Essentiellement, ce doit être un tout nouvel ouvrage littéraire. Sinon, l’éditeur de la révision ne peut réclamer de copyright. La NKJV et la KJ21 sont deux livres avec copyrights ; ce qui signifie qu’ils doivent être substantiellement différents de la Bible King James Autorisée 1611. Pourtant, pour vendre la nouvelle bible, ils disent au public qu’elle est vraiment la même que l’ancienne Bible King James, et qu’ils n’ont fait que mettre à jour le langage archaïque afin qu’il soit plus lisible.

[N. du T. : En langue française, il n’y a pas de version qu’on appellerait « Nouvelle Ostervald » ou « Nouvelle David Martin Révisée », ces deux versions du Texte Reçu ayant été conservées dans leur intégralité et avec soin. Mais on peut tirer un parallèle avec les différentes versions de la Louis Segond où des « révisions » successives sont produites régulièrement.]

Les éditeurs des versions NKJ et KJ21 manquent de franchise lorsqu’ils proclament que leurs nouvelles versions ne sont pas nouvelles du tout, mais simplement des mises à jour plus faciles à lire que la version originale Autorisée de la King James (AV). La NKJV a opéré plus de 100 000 changements de mots par rapport à la AV, supprimant 2 289 mots seulement dans le Nouveau Testament. La NKJV a enlevé le mot « Lord » (Seigneur) 66 fois, enlevé le mot « God » (Dieu) 51 fois, et enlevé le mot « Heaven » (ciel) 50 fois. Or, les Publications Nelson Thomas ont le culot d’annoncer que « Rien n’a été changé excepté pour rendre la signification originale plus claire ».[47]

Les éditeurs de la KJ21 proclament ceci :

« La version 21st Century King James (KJ21®) n’est pas une nouvelle traduction ni une révision, mais une mise à jour de la version de la King James (KJV) de l’an 1611. Bien qu’aucune tentative n’ait été faite pour “améliorer” le message intemporel ou le style littéraire de la KJV, les mots qui sont soit archaïques ou obsolètes, et qui ne sont plus compris par les lecteurs de la Bible, ont été remplacés par des équivalents courants soigneusement sélectionnés.[48] »

Les éditeurs de la KJ21 énoncent que, pour maintenir la précision et rendre la KJ21 fidèle à l’originale AV, ils ont même conservé les « thee » et les « thou », etc. En fait, ils ont fait bon nombre de changements inutiles au texte qui rendent leur bible moins limpide et moins compréhensible. [N. du T. : Le même phénomène se vérifie facilement avec les versions françaises. La Louis Segond, quoique plus récente, est d’une lecture moins claire que la Ostervald et la Martin. De nombreux passages sont obscurcis par l’emploi d’un français tortueux. L’épître aux Romains en est un exemple frappant.] Si on lit le texte de la KJ21, on voit que des conjonctions ont été ajoutées là où il n’y a pas besoin, et que l’ordre des mots est changé dans certains passages, non pour le rendre plus clair, mais pour qu’ainsi la révision soit considérée substantiellement différente de la King James Autorisée. Ils se devaient de faire des transformations importantes pour obtenir un copyright sur leur publication. Dit en toute simplicité, la KJ21 n’est là que pour rapporter de l’argent. Les éditeurs mentent quand ils déclarent que la KJ21 n’est pas une révision, mais une mise à jour. George Shafer a effectué une vérification par ordinateur des versets des quatre évangiles, en comparant la KJ21 avec la AV originale. Il a découvert que la KJ21 avait modifié 2 200 des 3 779 versets.[49] C’est un changement équivalant à environ 60 % des versets dans les quatre évangiles. Pourquoi ont-il apporté autant de modifications, puisqu’ils disaient n’avoir à faire qu’une mise à jour ? Souvenez-vous qu’ils doivent apporter des changements substantiels s’ils veulent obtenir un copyright, mais ils veulent également vendre leurs bibles infectées.

On lit, dans la préface de la KJ21 : « La KJ21® est unique parmi les Bibles modernes en ce qu’elle est plus près de la version originale de la King James Autorisée que n’importe quelle autre Bible avec copyright au vingtième siècle. Contrairement à toutes les autres Bibles modernes, elle seule garde la puissance, la beauté et le langage poétique de la glorieuse version de la King James.[50] » Les éditeurs de la KJ21 nous disent, en fait, qu’ils ont changé la puissante et belle Bible King James à un degré moindre que les autres nouvelles versions bibliques avec copyright. Ces éditeurs semblent admettre que le levain des altérations à la Bible King James est pour le pire et, donc, qu’ils en ont moins fait. « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9). Il ne faut qu’un petit peu de poison pour empoisonner un puits. Ces nouvelles versions bibliques sont un poison spirituel.

Les éditeurs de la KJ21 et ceux de la NKJV se fendent en quatre pour louer la précision et la beauté littéraire de la Bible King James. Si elle est si précise et si belle, pourquoi la changer ? La réponse : pour L’ARGENT ! « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:10, VO). Les nouvelles versions bibliques sont mauvaises.

Les textes des nouvelles versions bibliques, comme la version de Jérusalem, manifestent l’agenda antichrist païen de leurs éditeurs. Dans Ésaïe, il y a un passage parlant de Lucifer qui se réfère à lui comme de « Lucifer, fils de l’aurore ». Dans la version de Jérusalem, le passage d’Ésaïe est changé.

Version Ostervald

 Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? (Ésaïe 14:12 VO)

Version de Jérusalem

Comment es-tu tombé des cieux, astre du matin, fils de l’aurore ? Comment as-tu été jeté par terre, toi qui vassalisais toutes les nations ? (Ésaïe 14:12 VJ)

Pour ce passage, les changements sont au moins aussi évidents dans les versions anglaises. Nous vous laissons constater par vous-mêmes :

Version Autorisée de la King James

 How art thou fallen from heaven, O Lucifer, son of the morning! how art thou cut down to the ground, which didst weaken the nations! (Isaiah 14:12 AV)

New International Version (NIV)

How you have fallen from heaven, O morning star, son of the dawn! You have been cast down to the earth, you who once laid low the nations! (Isaiah 14:12 NIV)

 Notez que la NIV [comme la version de Jérusalem] a changé le sujet du passage de « Lucifer » à « morning star » [« astre du matin »]. Quelle est la signification de ce changement ? Dans Apocalypse 22:16, Jésus Se nomme Lui-même “l’étoile brillante du matin.” Voyez-vous ce qu’a fait Satan ? Jésus est l’“astre du matin” dans le passage d’Ésaïe de la NIV et de la version de Jérusalem. Satan a pris un passage référant à sa propre destruction et l’a tordu dans la NIV et la Jérusalem pour décrire la destruction de Jésus, qui est le Seigneur Dieu Tout-Puissant.

Dans Apocalypse 20:12, les grands et les petits se tiennent devant Dieu qui siège sur le grand trône blanc. Toutefois, dans toutes les versions corrompues, en anglais comme en français, Satan accomplit son but ultime en enlevant Dieu de Son trône ; dans ces nouvelles versions, toute mention de Dieu assis sur Son trône est oblitérée. Les petits et les grands se tiennent simplement devant le trône.

Un autre exemple des distorsions de Satan de la Parole de Dieu, dans les nouvelles versions de la bible, se trouve dans Luc. Dans la Bible David Martin, la relation de Marie et de Joseph avec Jésus se décrit comme suit : « Et Joseph et sa mère… » Tandis que dans pratiquement toutes les autres versions modernes, comme la Louis Segond, on décrit ainsi la relation de Marie et Joseph avec Jésus : « Son père et sa mère… » Nous savons que Joseph n’était pas le père de Jésus, parce que Marie, quand elle était encore vierge, conçut Jésus par le Saint-Esprit. Dieu est le Père de Jésus ! Jésus est le Fils de Dieu, pas le fils de Joseph. « …ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35).

Bible David Martin

Et Joseph et sa mère s’étonnaient des choses qui étaient dites de lui. (Luc 2:33, VM)

Version Louis Segond

Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. (Luc 2:33, VLS)

 D’un bout à l’autre des versions bibliques corrompues, les passages qui prouvent la déité de Jésus sont effacés ou changés. Par exemple, les traducteurs de la plupart des nouvelles versions ont enlevé l’affirmation de Jésus, dans Apocalypse 1:11 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ». De plus, la Louis Segond et les autres nouvelles versions de la bible ont effacé le mot « Dieu » de 1 Timothée 3:16, employant le pronom « celui » à sa place. 1 Timothée 3:16 révèle clairement que Jésus est Dieu. Les nouvelles versions de la bible, cependant, ont enlevé la révélation que Jésus est Dieu, dans ce passage.

Bible David Martin

Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire. (1 Timothée 3:16, VM)

Version Louis Segond

Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. (1 Timothée 3:16, VLS)

Dans Éphésiens 3:9, la Sainte Bible identifie Jésus comme le Créateur de l’univers. Toutefois, dans la Louis Segond [comme dans la Jérusalem et les autres], on a rayé la référence à Jésus.

Bible David Martin

 Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ… (Éphésiens 3:9, VM)

Version Louis Segond

…et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses… (Éphésiens 3:9, VLS)

 Même là où les nouvelles versions n’effacent pas les mots, elles en changent l’ordre pour obscurcir le message limpide. Par exemple, dans le passage suivant, tiré de 2 Corinthiens 5:19, la version de Jérusalem obscurcit le message que « Dieu était en Christ ».

Bible David Martin

 Car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. (2 Corinthiens 5:19, VM)

Version de Jérusalem

Car c’était Dieu qui, dans le Christ, se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant sur nos lèvres la parole de la réconciliation. (2 Corinthiens 5:19, VJ)

Un autre exemple d’attaque des nouvelles versions bibliques sur la déité de Jésus se trouve dans le passage d’Ésaïe 7:14. Dans la Sainte Bible David Martin, il y a une prophétie disant que Dieu naîtrait miraculeusement d’une vierge et qu’Il serait appelé Emmanuel (ce qui veut dire “Dieu avec nous”). Voir Matthieu 1:23. Sur le comité de traduction de la version biblique Revised Standard, il y avait un (soi-disant) érudit juif, H. M. Orlinsky de l’Institut Juif de New York, qui ne croyait pas à la déité de Jésus.[51] Pas étonnant, donc, que dans le passage d’Ésaïe de la RSV, comme dans bien d’autres bibles falsifiées [ex. : Jérusalem et Louis Segond] on a effectué un changement pour qu’Emmanuel ne naisse pas d’une vierge, mais d’une « jeune fille ».

Bible David Martin

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, une vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel. (Ésaïe 7:14, VM)

Version Louis Segond

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.. (Ésaïe 7:14, VLS)

En 1996, le pape Jean-Paul II annonça que l’évolution était compatible avec les croyances chrétiennes. Bien que l’évolution soit compatible avec le catholicisme, elle n’est pas compatible avec le christianisme ; l’évolution est irréconciliable avec le christianisme et en est même l’antagonisme. En 1998, le pape atténua sa position en annonçant que l’évolution seule ne pouvait rendre compte de l’existence de l’homme. Toutefois, il ne répudia pas sa position pro-évolutionniste. La Parole de Dieu décrit Adam comme ayant été « fait une âme vivante ». La Louis Segond suit néanmoins la philosophie évolutionniste du monde et tripote la Parole de Dieu pour dire qu’Adam « devint une âme vivante ». Dans la Louis Segond, l’homme n’a pas été créé, mais est plutôt « devenu ». Cette pente évolutionniste s’accorde parfaitement avec les enseignements de l’Église catholique romaine.

Bible David Martin

 Comme aussi il est écrit: le premier homme Adam a été fait en âme vivante; et le dernier Adam en esprit vivifiant. (1 Corinthiens 15:45, VM)

Version Louis Segond

 C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. (1 Corinthiens 15:45, VLS)

La théorie de l’évolution n’est pas seulement contraire à la Parole de Dieu, en plus, elle ne se fonde pas sur une science véritable ; son origine provient des croyances païennes religieuses. D’après les lois établies de la science, l’évolution est une impossibilité. La seconde loi de la thermodynamique, aussi connue sous le nom de loi de l’entropie, dit que toute matière, vivante ou inanimée, va d’un état d’ordre à un état de désordre. La théorie de l’évolution renverse cette séquence et déclare qu’avec le temps, les organismes partent d’un état de désordre vers un état d’ordre ; du plus simple au complexe. Pour illustrer le conflit existant entre l’évolution et les lois de la science, supposons que l’on écrive chaque lettre du nom de quelqu’un sur des cartons séparés. Si l’on lançait ces cartons du haut d’un second étage, elles se dissémineraient et tomberaient au sol dans un ensemble chaotique. La dispersion des cartons pendant le temps qu’ils tombent au sol démontre la loi de l’entropie. L’évolutionniste dirait que la raison pour laquelle les cartons ne sont pas tombés au sol en ordre, en épelant correctement le nom de la personne, c’est qu’ils n’ont pas eu le temps nécessaire pour se mettre en ordre. L’évolutionniste suggèrerait que l’on monte dans un avion et qu’on lance les cartons lorsque l’avion atteindrait une altitude de 3 000 mètres. Selon la théorie de l’évolution, plus les cartons auront été longtemps dans les airs, plus ils auront le temps de s’organiser et d’épeler le nom de la personne dans le bon ordre quand ils arriveront finalement au sol. D’après la loi de l’entropie, ainsi que du gros bon sens, donner aux cartons davantage de temps pour tomber au sol ne fait qu’accroître le désordre. L’évolutionniste, cependant, contrairement aux lois de la science et du gros bon sens, voudrait que vous croyiez que plus les cartons seront longtemps à tomber, plus ils seront ordonnés une fois au sol.

La théorie de l’évolution est la graine qui germa en communisme et en socialisme. Hitler, Lénine, Staline et Trotski ont tous été convertis à la théorie de l’évolution. L’évolution fut le fondement philosophique de leurs actions et la justification de leur brutalité maniaque. Lorsque quelqu’un devient croyant de l’évolution, il ne lui reste qu’un pas à franchir pour devenir croyant de la révolution communiste. S’il n’y a pas de pourvoyeur de vie, il n’y a pas de pourvoyeur de loi, personne ne m’a fait, je n’appartiens à personne et, dès lors, il n’y a ni bien ni mal. Donc, il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais à voler, agresser, torturer, assassiner, même des millions de gens.

Dieu condamne l’idolâtrie. Lorsque Paul a dit aux gens assemblés sur le Mont de Mars que leurs épitaphes prouvaient qu’ils étaient « trop dévots », les scribes de la Louis Segond et de la version de Jérusalem changèrent la rebuffade en compliment ; le même passage dans les « nouvelles versions améliorées » dit donc que ces gens étaient « les plus religieux des hommes » (VJ). Cette nouvelle mauvaise traduction soutient le culte des idoles pratiqué dans l’Église catholique romaine.

Bible David Martin

 Paul étant donc au milieu de l’Aréopage, leur dit : hommes Athéniens ! je vous vois comme trop dévots en toutes choses. (Actes 17:22, VM)

Version Louis Segond

 Paul, debout au milieu de l’Aréopage, dit : Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. (Actes 17:22, VLS)

Le diable infernal a laissé son empreinte indiscutable sur les nouvelles versions de la bible. Il a utilisé l’expression « le Saint de Dieu » pour décrire Jésus, dans Marc 1:24 et Luc 4:34. Dans ces versets, un démon qui habitait un homme, supplia Jésus de le laisser tranquille et déclara : « …je sais qui tu es, le Saint de Dieu. » (Marc 1:24 ; Luc 4:34, VM). Jésus réprimanda immédiatement le démon en lui disant « … tais-toi ; et sors de cet homme » (Marc 1:25 ; Luc 4:35). Le démon sortit alors de l’homme. Notez qu’à de nombreuses autres reprises, Jésus chassa les démons possédant des gens et qu’à chaque fois, les démons L’identifiaient comme étant le Fils de Dieu. Voir Matthieu 8:29 (« Jésus Fils de Dieu ») ; Marc 5:7 (« Jésus, Fils du Dieu souverain »); Luc 8:28 (« Jésus Fils du Dieu Souverain ») ; voyez aussi Luc 4:41 (« Christ, le Fils de Dieu »). Ce n’est que dans Marc 1:24 et dans Luc 4:34 que Jésus est identifié par les démons comme le « Saint de Dieu ».

Il y a deux versets bien définis dans la Sainte Bible où l’apôtre Pierre identifie expressément Jésus comme le « Christ, le Fils du Dieu vivant. » Un de ces versets se trouve dans Matthieu 16:16, l’autre est dans Jean 6:69. Les nouvelles versions bibliques ont transformé le langage de Jean 6:69 de « Christ, le Fils du Dieu vivant » à « le Saint de Dieu. » Non seulement ce changement dans le verset obscurcit-il le fait que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, mais c’est aussi une preuve indubitable que les nouvelles versions de la bible sont l’œuvre du diable. La véritable paternité des nouvelles versions bibliques est exposée lorsque nous lisons les mêmes mots employés par un démon pour décrire Jésus (le Saint de Dieu) en substitution à la révélation de l’identité de Jésus (Christ, le Fils du Dieu vivant), qui Lui a été donnée par Son « Père qui est aux cieux. » Voir Matthieu 16:16. Dieu Tout-Puissant dit au diable de se tenir tranquille quand il décrivit Jésus comme étant « le Saint de Dieu », pourtant, le diable ne pense qu’à désobéir à Dieu en poussant Pierre, dans ses nouvelles versions bibliques, à dire les mêmes mots que Dieu lui avait ordonnés de ne pas répéter.

Bible David Martin

 Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. (Jean 6:69, VM)

Version de Jérusalem

Nous croyons, nous, et savons que tu es le Saint de Dieu. (Jean 6:69, VJ)

Jésus est décrit ailleurs dans la Sainte Bible comme le « le Saint » (voir Psaume 16:10 ; Actes 3:14), et « le Saint d’Israël » (voir Ésaïe 30:12 ; Jérémie 50:29), mais Il n’est appelé « le Saint de Dieu » que dans deux passages de la Bible (Marc 1:24 et Luc 4:34) et les deux passages rendent compte des paroles prononcées par les démons. Le diable sait certainement que Jésus est « Christ, le Fils de Dieu ». Voir Luc 4:41. Alors pourquoi le diable utilise-t-il le titre de « Saint de Dieu » pour décrire Jésus, tel que raconté dans Marc 1:24 et Luc 3:34, et pourquoi met-il ce titre à la place de celui de « Christ, le Fils du Dieu vivant » dans Jean 6:69 dans ses nouvelles bibles ? Parce que le diable est l’esprit impur de l’antichrist et que ses modifications des passages pré-cités dans ses nouvelles bibles sont une dénégation implicite que Jésus est le Christ. Voir 1 Jean 4:3. « Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’antéchrist qui nie le Père et le Fils. 23Quiconque nie le Fils, n’a point non plus le Père ; quiconque confesse le Fils, a aussi le Père » (1 Jean 2:22-23, VM). Comme l’Église catholique a un différent Jésus, elle a aussi un différent Pierre que celui qui est dans la Sainte Bible. En effaçant la révélation que Jésus est le Christ, le Pierre catholique de Jean 6:69 des versions catholiques de la bible a tacitement nié que Jésus est le Christ.

Selon le folklore catholique, le Pierre catholique est censé être le premier pape de l’Église catholique. Elle déclare que son Pierre est le roc sur lequel l’église est construite, et non Jésus. Dans un autre verset, Matthieu 16:13-18, même dans les nouvelles versions bibliques, Pierre affirme que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus explique que sur ce rocher (« le Christ, le Fils du Dieu vivant »), Il bâtira Son Église. Néanmoins, les autorités catholiques proclament que le roc est leur Pierre, non Jésus. Encore une fois, nier que Jésus soit le roc est une dénégation implicite que Jésus est le Christ, signifiant par là que le pape est l’antichrist accomplissant la prophétie dans 1 Jean 2:22-23.

Le rocher, c’est le Dieu Tout-Puissant. En déclarant que Pierre est le roc et qu’ainsi ils sont les successeurs de Pierre, ils affirment être le Dieu Tout-Puissant ! Cela semble incroyable, mais lisez la déclaration officielle du pape : « Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appellerez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Unum Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre)].[52]

Le pape Jean-Paul II appelle Jésus « le Saint de Dieu » dans sa lettre Dominicae Cenae : « Il y a un lien étroit entre cet élément de l’Eucharistie et sa sainteté, i.e., c’est un acte saint et sacré. Saint et sacré parce qu’en lui, il y a la présence continuelle et l’action de Christ, “le Saint” de Dieu » [Lettre Dominicae Cenae du Souverain Pontife Jean-Paul II à tous les évêques de l’Église sur le mystère et le culte de l’Eucharistie]. Un des passages faisant l’objet d’une note de bas de page pour l’expression « le Saint de Dieu », dans la lettre, est Jean 6:69. Le passage même où la Parole de Dieu décrit Jésus en tant que « Christ, le Fils du Dieu vivant », l’antichrist l’utilise avec autorité pour l’appeler « le Saint de Dieu ». Le pape emploie les mêmes mots que le diable qui les a insérés dans le passage de Jean 6:69 de ses bibles contrefaites. Voir Marc 1:24 et Luc 4:35.

Il y a de nombreux autres exemples du tripotage de Satan de la Parole de Dieu et de ses tentatives de faire passer ces falsifications pour plus exactes que l’original. Depuis le début, la stratégie de Satan consiste à « ravi[r] la parole semée en leurs cœurs » (Marc 4:15). Dans la version de Jérusalem, le verset de Matthieu 23:14 manque ; c’est le verset qui critique les scribes de faire de longues prières prétentieuses, comme le font aujourd’hui les prêtres catholiques. « Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous dévorez les maisons des veuves, même sous le prétexte de faire de longues prières, c’est pourquoi vous en recevrez une plus grande condamnation » (Matthieu 23:14). Les scribes qui effacèrent ce verset avaient intérêt à enlever un passage qui leur promettait de recevoir une plus grande condamnation.

[N. du T. : Dans la bible de Jérusalem, il y a un renvoi de bas de page au bout du verset 13. La note, en caractères très petits, se lit comme suit : « Add. V. 14 : “Malheur à vous scribes et Pharisiens hypocrites, qui dévorez les biens des veuves, tout en affectant de faire de longues prières : vous subirez de ce fait une condamnation plus sévère”, interpolation empruntée à Mc 12 40; Lc 20 47, et qui porte à huit le chiffre intentionnel de sept malédictions, cf. 6 9+. » Aucune explication n’est fournie à savoir pourquoi le verset est retiré de sa place originelle et caché en bas de page !]

Matthieu 18:11 est effacé du texte de la version de Jérusalem, du Semeur, Synodale, etc., car il déclare : « Car le Fils de l’homme est venu pour sauver ce qui était perdu. » [N. du T. : Le même truc vicieux est utilisé comme dans l’exemple précédent.] Actes 8:37 est aussi rayé du texte de la Jérusalem. « Et Philippe dit : si tu crois de tout ton cœur, cela t’est permis ; et l’Eunuque répondant, dit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu » (Actes 8:37, VM). Dans le verset de 1 Jean 5:7 de toutes les versions corrompues, Satan a complètement enlevé la référence d’un Dieu unique manifesté de trois manières. Il tente d’effacer ses traces en prélevant une partie du verset 8 en la faisant passer pour le verset 7, espérant que personne ne s’apercevra du verset manquant. On devrait plutôt lire : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un » (1 Jean 5:7, VM). [Ce verset cause des maux de têtes aux catholiques et à tous ceux qui croient en une trinité divine, i.e., trois personnes en une, trois Dieux en un.]

Les versets suivants ont été complètement oblitérés de la version de Jérusalem et bien d’autres : Matthieu 17:21 (« Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne. »VM) ; Marc 9:44 (« Là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point »VM) ; Marc 9:46 (« Là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point »VM) ; Marc 11:26 (« Mais si vous ne pardonnez point, votre Père qui est aux cieux ne vous pardonnera point aussi vos fautes »VM) ; Luc 17:36 (« Deux seront aux champs : l’un sera pris, et l’autre laissé»VM) ; Luc 23:17 (« Or il fallait qu’il leur relâchât quelqu’un à la fête »VM) et Actes 28:29 (« Quand il eut dit ces choses, les Juifs se retirèrent d’avec lui, y ayant une grande contestation entre eux. »VM)

Les nouvelles versions bibliques cachent même l’objet de la foi qui nous vaut le salut éternel. Dans Jean 6:47, le passage de la version Martin dit : « En vérité, en vérité je vous dis : qui croit en moi a la vie éternelle. » La bible de Jérusalem dit, dans sa version de Jean 6:47 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. » Remarquez que la version de Jérusalem n’exige que de croire. Croire en quoi ? Croire en qui ? La bible de Jérusalem donne la possibilité à l’Église catholique de dire que croire en l’Église de Rome (avec les œuvres) amène le salut. Jésus a toutefois dit que ce n’est qu’en croyant en Lui que l’on obtient le salut éternel.

La bible de Jérusalem, la Louis Segond, ainsi que les autres versions bibliques nouvel-âge ont substitué au mot « fautes » le mot « péchés » dans Jacques 5:16. C’est en conformité avec la doctrine de l’Église catholique sur la confession des péchés par le prêtre afin d’être pardonné.

Bible David Martin

Confessez vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre ; afin que vous soyez guéris ; car la prière du juste faite avec véhémence est de grande efficace. (Jacques 5:16, VM)

Version Louis Segond

Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. (Jacques 5:16, VLS)

Dieu nous a appelés à être serviteurs les uns des autres comme Jésus qui a donné l’exemple en donnant Sa vie. Or, dans les nouvelles versions, le mot « serviteurs » est changé en « esclave », dans Matthieu 20:26 et dans Romains 6:22 [Voir la bible du Semeur et Louis Segond]. Dieu ne nous a pas appelés à l’esclavage, mais à la liberté ; or, cette liberté ne doit pas être employée comme occasion de pécher, mais de servir les autres. « Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité » (Galates 5:13, VM). Le thème du Nouveau Testament de Jésus-Christ est que ceux qui croient en Jésus sont libérés de l’esclavage du péché ; nous sommes vraiment libres ! Il ne veut plus que nous retournions sous le joug pesant des ordonnances de la loi et être esclaves de la peur, Il veut que nous Le servions dans l’amour. La position catholique dit que le pape est chef suprême et que la soumission à son endroit est obligatoire au salut. Dieu nous a avertis vis-à-vis de tels hommes : « Car en prononçant des discours fort enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, et par leurs impudicités, ceux qui s’étaient véritablement retirés de ceux qui vivent dans l’erreur ; 19Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on est réduit dans la servitude de celui par qui on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19, VM). Nous ne sommes pas les esclaves de Dieu, car Il nous appelle Ses « amis » (Jean 15:15). Comme l’attestent les passages suivants, nous n’avons pas reçu un esprit de servitude, mais nous avons reçu l’Esprit d’adoption par lequel nous crions « Abba, c’est-à-dire, Père » (Romains 8:15-17, VM).

« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. 29Chargez mon joug sur vous, et apprenez de moi parce que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. 30Car mon joug est aisé, et mon fardeau est léger » (Matthieu 11:28-30, VM).

« Et Jésus disait aux Juifs qui avaient cru en lui : si vous persistez en ma parole, vous serez vraiment mes disciples. 32Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:31-32, VM).

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36, VM).

« Mais maintenant que vous êtes affranchis du péché, et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sanctification ; et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22, VM).

« Parce que la Loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la Loi du péché et de la mort » (Romains 8:2, VM).

« Tenez-vous donc fermes dans la liberté à l’égard de laquelle Christ nous a affranchis, et ne vous soumettez plus au joug de la servitude » (Galates 5:1, VM).

« Et ce fut à cause des faux frères qui s’étaient introduits dans l’Eglise, et qui y étaient entrés couvertement [furtivement] pour épier notre liberté, que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous ramener dans la servitude » (Galates 2:4, VM).

« Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité » (Galates 5:13, VM).

« (Parce que les créatures sont sujettes à la vanité, non de leur volonté ; mais à cause de celui qui les y a assujetties) elles l’attendent, dis-je, dans l’espérance qu’elles seront aussi délivrées de la servitude de la corruption, pour être en la liberté de la gloire des enfants de Dieu» (Romains 8:20, VM).

« Comme libres, et non pas comme ayant la liberté pour servir de voile à la méchanceté, mais comme serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16, VM).

Les nouvelles bibles ne font pas qu’égarer les lecteurs concernant leur position vis-à-vis Dieu, elles les trompent également sur la façon qu’ils devraient agir. Par exemple, la Bible fait sans ambages des remontrances à propos de l’orgueil. Lisez les passages suivants et vous vous rendrez compte que Dieu hait l’orgueil !

« La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse » (Proverbe 8:13, VO).

« L’orgueil est-il venu, aussitôt vient l’ignominie ; mais la sagesse est avec les humbles » (Proverbe 11:2, VO).

« La bouche de l’insensé est une verge pour son orgueil ; mais les lèvres des sages les gardent » (Proverbe 14:3, VO).

«  L’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine » (Proverbe 16:18, VO).

La bible du Semeur et la bible en Français Courant, entre autres, nous avisent cependant d’éprouver de la fierté, de l’orgueil, en échangeant le mot « glorifier » [qui a ici le sens de « réjouir »] pour « éprouver de la fierté » [terme édulcoré pour « éprouver de l’orgueil »]. Dieu a dit clairement, dans les passages précédents, que l’orgueil est un péché que Dieu réprimande en termes puissants.

Bible David Martin

 Or que le frère qui est de basse condition se glorifie en son élévation. (Jacques 1:9, VM)

Version du Semeur

 Que le frère pauvre soit fier de ce que Dieu l’élève. (Jacques 1:9, VBS)

Bible David Martin

 Or que chacun examine ses actions, et alors il aura de quoi se glorifier en lui-même seulement, et non dans les autres. (Galates 6:4, VM)

Version du Semeur

Que chacun examine son propre comportement. S’il y découvre quelque aspect louable, alors il pourra en éprouver de la fierté par rapport à lui-même et non par comparaison avec les autres. (Galates 6:4, VBS)

Les corrupteurs de la Parole de Dieu ont même changé le passage qui se rapporte à eux-mêmes. Dans la bible du Semeur, ils ont troqué le verbe « falsifier » pour « accommoder … pour tirer profit », dans 2 Corinthiens 2:17. Le passage, « car nous ne falsifions pas la parole de Dieu, comme font plusieurs », a été changé dans la Semeur qui dit « nous ne sommes pas comme tant d’autres qui accommodent la Parole de Dieu pour en tirer profit ». [Dans la version de Jérusalem, on emploie le verbe « trafiquer ».] Le passage dans la Bible Martin établit que, dès les débuts de l’Église, il y en avait déjà qui corrompaient la Parole de Dieu. Satan ne pouvait tout simplement pas permettre que ce fait soit reconnu dans les Écritures, donc, il changea ce passage dans ses bibles de contrefaçon.

Du fait que les éditeurs des nouvelles bibles ne croient pas que la Bible est la Parole de Dieu, mais seulement un bouquin possédant un bon message, certains d’entre eux ont remplacé le mot « évangile » par l’expression « bonne nouvelle ». Le mot « évangile » signifie littéralement « Parole de Dieu ».[53] Or, passage après passage, certaines nouvelles versions bibliques changent « évangile » pour « bonne nouvelle ».

Bible David Martin

 Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée. (1 Pierre 1:25, VM)

Version de Jérusalem

 Mais la Parole du Seigneur demeure pour l’éternité. C’est cette Parole dont la Bonne Nouvelle vous a été portée. (1 Pierre 1:25, VS)

La Bible elle-même a carrure de dictionnaire, définissant les termes à mesure qu’ils apparaissent. De fait, dans Romains 10:14-17, elle détermine le mot « évangile » comme étant « la Parole de Dieu ». Ce sens est obscurci dans les nouvelles versions bibliques.

Bible David Martin

 Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? 15Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! 16Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile ; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. 17La foi donc est de l’ouïe ; et l’ouïe par la parole de Dieu. (Romains 10:14-17, VM)

Version Louis Segond

Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? 15Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! 16Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Ésaïe dit-il : Seigneur, Qui a cru à notre prédication ? 17Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ (Romains 10:14-17, VLS)

Alors que la Sainte Bible est sans faille, les nouvelles bibles sont bourrées d’erreurs. Ces erreurs prouvent qu’elles ne peuvent être la Parole de Dieu. Par exemple, la VJ, la VLS, la VBS et virtuellement toutes les nouvelles versions assimilent la prophétie de Marc 1:2 à Ésaïe, alors qu’en fait, la citation ne vient pas d’Ésaïe, mais de Malachie 3:1. La prophétie d’Ésaïe n’est pas citée avant Marc 1:3. Les versions de David Martin et de Jean Frédéric Ostervald ne commettent pas la même erreur ; dans la Martin, les deux prophéties sont correctement présentées dans Marc 1:2 : « Selon qu’il est écrit dans les Prophètes… » Incidemment, il y a une note de bas de page à Marc 1:1, dans la version du Semeur qui déclare que « L’expression le Fils de Dieu est absente de certains manuscrits ». Cette note de bas de page de la version du Semeur est carrément trompeuse, car cette expression figure dans approximativement 99 % des manuscrits. Le 1 % qui ne possède pas cet élément de phrase sont les manuscrits corrompus d’Alexandrie. Cette note de bas de page n’est qu’un autre des exemples où Satan attaque la déité de Jésus-Christ. On trouve ces notes de bas de page d’un bout à l’autre des versions de Jérusalem, Louis Segond, du Semeur, en Français Courant et autres nouvelles bibles qui s’attaquent à l’authenticité des repaires des passages de la Bible.

Bible David Martin

Le commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ; 2Selon qu’il est écrit dans les Prophètes : voici, j’envoie mon messager devant ta face, lequel préparera ta voie devant toi [Malachie 3:1]. 3La voix de celui qui crie dans le désert est : préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers [Ésaïe 40:3]. (Marc 1:1-3, VM)

Version Louis Segond

Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. 2Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète : Voici, j’envoie devant toi mon messager, Qui préparera ton chemin [Malachie 3:1] ; 3C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers [Ésaïe 40:3]. (Marc 1:1-3, VLS)

 Une des attaques favorites perpétrées par les défenseurs des nouvelles versions est la déclaration que le mot « Pâques » [Easter, en anglais], dans Actes 12:4, est un exemple de mauvaise traduction effectuée par les traducteurs de la King James Autorisée [ou de la David Martin]. Ils affirment que le mot pascha devrait être traduit par « la Pâque » [Passover, en anglais] et non par « Pâque » [comme dans « les Pâques »].

Bible David Martin

En ce même temps le Roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de ceux de l’Eglise ; 2Et fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. 3Et voyant que cela était agréable aux Juifs, il continua, en faisant prendre aussi Pierre. 4Or c’étaient les jours des pains sans levain. Et quand il l’eut fait prendre, il le mit en prison, et le donna à garder à quatre bandes, de quatre soldats chacune, le voulant produire au supplice devant le peuple, après la fête de Pâque. (Actes 12:1-4, VM)

Version Louis Segond

Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l’Église, 2et il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. 3Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. — C’était pendant les jours des pains sans levain. —4Après l’avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l’intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. (Actes 12:1-4, VLS)

Les soi-disant érudits bibliques commencent leur argumentation sur le bon pied, mais tombent ensuite dans la sagesse des hommes. Ils notent avec exactitude que Pâques [Easter] est un mot dérivé de l’adoration et du culte de la reine des cieux païenne « Astartée » ou « Ishtar ».[54] Pâques était, et est encore, une fête païenne printanière qui comprenait des symboles de la fertilité comme les œufs et les lapins.[55] Pâques n’a rien du tout à voir avec la Pâque ou avec la résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C’est l’Église catholique romaine qui, en mélangeant les festivités païennes avec l’histoire chrétienne, a séduit les gens en les poussant à croire que le Christ est ressuscité des morts le dimanche de Pâques. Parce que Pâques est, en fait, une fête païenne, les nouvelles versions traduisent le mot grec pascha d’Actes 12:4 par « la Pâque » [Passover], pensant que Dieu ne pouvait assurément pas se référer à une fête païenne dans Ses Saintes Écritures. Dans Actes 12:4, toutefois, Dieu n’utilise pas le mot pascha pour décrire une fête chrétienne ou juive, Il décrit les intentions d’Hérode. Celui-ci était païen et il n’aurait pas été inhabituel qu’il désirât attendre que sa chère fête de Pâques païenne soit terminée avant d’amener Pierre devant le peuple.

Bien que « la Pâque » soit une des possibilités françaises pour traduire pascha, elle serait tout simplement erronée dans le contexte d’Actes 12:4. La traduction la plus fidèle est « Pâques » [la version Martin 1744 ne met pas le « s » à la fin du mot, mais il s’agit bien de la fête païenne] qui est bien la traduction que l’on retrouve dans la Sainte Bible. Pascha est un mot d’origine chaldéenne et signifie soit la Pâque ou la fête païenne de Pâques. On peut démontrer facilement que la traduction pédantesque et plutôt estudiantine de ces prétendus érudits modernes est erronée. Ils prennent pour acquis que pascha doit être traduit par « la Pâque » dans Actes 12:4, en ne se fondant que sur le seul fait que pascha signifie la Pâque dans tous les autres passages bibliques où il apparaît. Ils négligent complètement la traduction alternative française de « Pâques » pour rendre pascha.

Cependant, pascha ne peut pas vouloir dire la Pâque dans Actes 12:4 parce qu’Hérode avait l’intention de garder Pierre jusqu’après pascha. Dans ce passage, pascha doit donc signifier Pâques, parce que la Pâque juive avait déjà eu lieu quand Pierre fut arrêté pendant les jours des Pains sans levain. Le quatorzième jour du premier mois du calendrier juif est la Pâque (Lévitique 23:4-5 ; Exode 12:17-18). La Pâque est immédiatement suivie des sept jours des Pains sans levain (Lévitique 23:6-7 ; Exode 12:15-16). Du fait que la Pâque se commémore avec du pain sans levain (Exode 12:17-18), on se réfère à elle et les sept jours des Pains sans levain en tant que la fête des Pains sans levain (Matthieu 26:17 ; Marc 14:1, 12 ; Luc 22:1-7 ; Lévitique 23:6 ; Exode 12:17-20). En combinant la Pâque avec la fête des Pains sans levain, on obtient huit (8) jours de pains sans levain qui s’étendent du quatorzième jour (la Pâque) jusqu’au 21e jour du premier mois du calendrier juif (Exode 12:18).

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; 6Et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. 7Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. 8Vous offrirez à l’Éternel, pendant sept jours, des sacrifices faits par le feu. Le septième jour il y aura une sainte convocation; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-8, VO).

Dans Actes 12:4, nous voyons que Pierre fut mis sous bonne garde pendant les jours des Pains sans levain qui suivaient la Pâque. Celle-ci venait d’avoir lieu. Parce que la Pâque avait déjà eu lieu à ce moment-là, ça n’a aucun sens que le passage dise qu’Hérode avait l’intention de retenir Pierre jusqu’après la Pâque juive. La fête païenne de Pâques, d’un autre côté, suit toujours la Pâque et n’était pas encore arrivée. Hérode voulait donc garder Pierre jusqu’après la fête païenne de Pâques. Par conséquent, la traduction du Roi Jacques et celle de David Martin sont correctes lorsqu’elles traduisent pascha par « Pâques » [Easter], et les traducteurs modernes ont tort de traduire pascha par « la Pâque » [Passover].

Les traducteurs des nouvelles versions bibliques sont plus soucieux de changer et tordre les Paroles de Dieu dans le dessein de s’accorder avec l’opinion publique que de les utiliser pour transformer le monde. Par exemple, la Parole de Dieu est claire sur le fait que la terre est la création de Dieu, qu’elle est fixe et qu’elle ne peut bouger. « Vous, tous les habitants de la terre, tremblez tout étonnés pour la présence de sa face ; car la terre habitable est affermie, sans qu’elle soit ébranlée » (1 Chroniques 16:30, VM). « L’Éternel règne, il est revêtu de magnificence ; l’Éternel est revêtu de force, il s’en est ceint : aussi la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaume 93:1, VM).

De prétendus scientifiques, toutefois, en sont venus à la conclusion que la terre orbite autour du soleil. Nicolas Copernic est mort en 1543, le jour où son livre, De la révolution des corps célestes, fut publié. La plupart des gens ne savent pas que Copernic n’est pas à l’origine de la théorie disant que la terre tourne autour du soleil. Aristarque de Samos (310-230 avant J.C.) fut la première personne connue à avoir stipulé que la terre fait une rotation quotidienne sur un axe et orbite annuellement autour du soleil. Le modèle d’Aristarque fut rejeté jusqu’à la publication du livre de Copernic. Il y eu d’abord une forte résistance face au système héliocentrique [helios, « soleil » en grec] de Copernic. Cependant, avec le temps, le point de vue héliocentrique, avec la terre et les autres planètes faisant le tour du soleil, se gagna l’acceptation populaire. La théorie héliocentrique déplaça la terre du centre de la création et défia toute l’ancienne autorité de la Bible regardant la terre et son origine. Sous le modèle héliocentrique, la terre est supposée tourner sur son axe à une vitesse d’environ 1 600 k/h à l’équateur, pendant qu’elle est censé voyager en même temps à la vitesse approximative de 105 600 k/h (ce qui serait 30 fois la vitesse d’une balle de fusil) dans sa révolution autour du soleil une fois par an. L’héliocentrisme est l’ancêtre de la théorie de l’évolution.

Tycho Brahe (1546-1601), né trois ans après la mort de Copernic, fut le plus brillant astronome de toute l’histoire. Ses observations et ses modèles établirent que la terre est stationnaire et que le soleil révolutionne autour de la terre, avec les autres planètes tournant autour du soleil. Par des expériences objectives, des scientifiques ont confirmé les découvertes de Brahe. Aujourd’hui, beaucoup d’équations astronomiques, employées pour lancer et diriger les satellites, prennent la terre stationnaire pour acquise. Satan a supprimé avec succès le fait que, en 1898, le physicien A. A. Michelson (1852-1931) et le chimiste E. W. Morley (1838-1923) ont prouvé que la terre ne bouge pas. La série d’expériences de Michelson/Morley, utilisant un interféromètre pour mesurer les rayons du soleil, établirent que la terre est stationnaire.[56] Tout au long de l’histoire, des scientifiques ont conduit des expériences qui donnaient à chaque fois, non seulement des résultats découlant d’une terre en état stationnaire, mais indiquaient l’immobilité de la terre, partant des expériences de polarisation de la lumière de E. Muscart, en 1872, aux expériences d’induction mutuelle de Théodore de Coudres, en 1889, et les expériences Touton-Noble de 1903.[57] Les preuves que la terre est stationnaire nous entourent. Par exemple, en assumant le modèle héliocentrique d’une terre voyageant à plus 1 600 k/h à l’équateur, si quelqu’un prend l’avion de New York à Miami, le temps que l’avion arrive à Miami, après deux heures de vol à partir de New York, à cause de la force Coriolis, Miami se retrouvera 3 200 kilomètres plus à l’est. Or, en réalité, le vol arrive en temps à Miami et sans que le pilote ait à s’ajuster à la rotation de la terre. La raison pour laquelle le pilote n’a pas à s’ajuster à la rotation de la terre, c’est que la terre ne tourne pas, elle est stationnaire, comme Dieu l’avait dit dans Sa Sainte Bible. Ceux qui adoptent l’idée que la terre tourne apportent comme argument que l’atmosphère se déplace avec la terre et qu’ainsi cela conserve à l’avion son synchronisme avec la terre. Le problème de cet argument, c’est que personne n’a jamais mesuré ou même identifié cette force mystérieuse qui conserve à l’avion son synchronisme avec la rotation de la terre. La raison pour laquelle la force n’a jamais été découverte, c’est qu’elle n’existe pas. Cette force mystique (ou plutôt fictive) n’existe pas parce qu’on en n’a pas besoin ; la terre ne bouge pas.

Non seulement la terre est-elle stationnaire, mais elle est aussi au centre de la création de Dieu. En 1976, Y. P. Varshi fit une étude approfondie de la distribution des quasars [étoiles de très grande luminosité] et publia ses conclusions dans le Astrophysics and Space Science Journal. Varshi fut forcé, preuves à l’appui, de conclure que : « L’interprétation cosmologique du décalage vers le rouge du spectre des quasars mène encore à un autre résultat paradoxal : savoir, que la terre est au centre de l’Univers ».[58] Varshi calcula que les chances que la distribution des quasars autour de la terre arrivent par hasard étaient de une sur 3 x 1086.

Malgré la fait que la Parole de Dieu établisse clairement que la terre est inamovible, les nouvelles versions bibliques espèrent changer les paroles de Dieu pour s’harmoniser avec ce qu’elles croient être « le fait scientifique » que la terre tourne sur son axe et, en même temps, orbite autour du soleil. Dans 2 Rois, Dieu révèle un miracle qu’Il exécuta en faisant en sorte que l’ombre faite par le soleil sur le cadran solaire d’Achaz se détourne et recule de dix degrés :

« Et Ésaïe répondit : Ceci t’est donné par l’Éternel, pour un signe que l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée : L’ombre s’avancera-t-elle de dix degrés, ou retournera-t-elle en arrière de dix degrés ? 10Et Ézéchias dit : C’est peu de chose que l’ombre s’avance de dix degrés : non, mais que l’ombre retourne en arrière de dix degrés. 11Et Ésaïe le prophète cria à l’Éternel ; et l’Éternel fit retourner l’ombre par les degrés par lesquels elle était descendue au cadran d’Achaz, dix degrés en arrière » (2 Rois 20:9-11, VM).

Or, si vous acceptez que ce que Dieu dit dans Sa Parole est vrai, i.e., que la terre ne peut bouger, il faut donc que ce soit le soleil qui ait reculé de dix degrés. En fait, dans Ésaïe 38:8, Dieu révèle que c’est exactement ce qui s’est passé, le soleil a reculé de dix degrés par les mêmes degrés qu’il avait déjà parcourus. Pour que le soleil recule de dix degrés par les mêmes degrés qu’il avait déjà parcourus, le soleil doit s’être déplacé dans le ciel sur son chemin ordinaire avant son recul. En conséquence, la terre est stationnaire et le soleil tourne autour de la terre.

« Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil. Et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:8, VM).

Dans la version NIV (New International Version), les traducteurs ne croyaient pas à la Parole de Dieu ; ils ont donc changé le passage d’Ésaïe 38:8 pour déclarer que ce n’était pas le soleil qui retourna dans sa course, mais que c’est la « lumière » du soleil qui recula dix degrés sur « l’escalier » de Achaz. En clair, ils ont transformé le verset pour s’accorder avec la perspective héliocentrique de l’univers. En modifiant le passage pour dire que la lumière recula au lieu du soleil lui-même, les traducteurs de la NIV ont camouflé le fait que le soleil se meut et ont autorisé l’explication que la terre aurait renversé sa rotation, faisant en sorte que la lumière du soleil recule.

[N. du T. : Dans la version Louis Segond avec les Commentaires Scofield, une note de bas de page se lit comme suit, en référence au verset 8 : « Les moqueurs ont affirmé qu’il est impossible à la terre d’interrompre et de renverser sa rotation sans que le monde n’en soit détruit. Mais il s’agit là d’un miracle. Le Créateur n’est pas limité par les lois physiques qu’Il a Lui-même instituées. » Or, le verset même de la Louis Segond contredit cette note !]

En outre, ils ont entièrement effacé le miracle de l’événement en statuant que l’ombre recula de dix degrés sur un escalier, plutôt que dix degrés sur un cadran. [On retrouve ce même « escalier », au lieu d’un cadran, dans la version en Français Courant.] L’ombre projetée par un pilier peut monter et redescendre en raison de la course normale du soleil traversant le ciel ; toutefois, l’ombre jetée sur un cadran solaire ne peut reculer sans que le soleil ne revienne sur sa course miraculeusement.

Les éditeurs des nouvelles versions bibliques déclarent que leurs bibles sont basées sur les plus vieux manuscrits disponibles. Tout d’abord, les plus vieux manuscrits accessibles sont disponibles parce qu’ils n’ont pas été usés. La raison en est qu’ils étaient manifestement corrompus et que l’Église de Dieu refusait de les utiliser. Les manuscrits durant l’ère de l’Église primitive étaient employés et, par conséquent, ils s’usaient, ce qui nécessitait des copies fraîches. Et parce qu’on en avait besoin dans l’Église, on les multiplia et on les dissémina. Les transcriptions exactes du Nouveau Testament disponibles surpassent en nombre les versions corrompues selon un ratio d’approximativement 100 pour 1. Les manuscrits précis sont des textes fréquemment utilisés. Il y a eu récemment la découverte d’un petit fragment du plus ancien manuscrit du Nouveau Testament connu. Ce manuscrit a été daté de l’an 66 après J.C. en utilisant un appareil à fort grossissement et une technique de balayage au laser. Le fragment contient Matthieu 26:22, avec l’expression grecque kekastos auton qui est traduite avec précision, dans la Martin, par « chacun d’eux ».[59] La version de Jérusalem et la Louis Segond emploient un manuscrit grec corrompu qui exhibe l’expression grecque heis hekastos, qui est traduite par « chacun » dans les deux versions.[60] Encore une fois, les preuves mettent en évidence l’exactitude des Saintes Bibles David Martin et d’Ostervald.

Les défenseurs des nouvelles bibles proclament que les doctrines essentielles de la Foi chrétienne sont exprimées dans les nouvelles versions, même si elles ont été rayées ou changées dans beaucoup de passages. James H. Son, auteur du livre The New Athenians (Les nouveaux Athéniens), apparente la logique de cette argumentation au fait d’enlever un signal d’arrêt à une intersection routière à la circulation dense et justifier ensuite ce geste en assurant que les autres signaux de la ville n’ont pas été touchés. Même si la signalisation ne contenait qu’un mot, elle s’avérait d’une importance capitale pour ceux qui arrivaient à l’intersection, tout comme chaque Parole de la Bible est d’une importance capitale pour ceux qui la lisent. Dieu n’a pas manqué de dire, dans la Sainte Bible, que chaque Parole de Dieu est importante. « Et Jésus lui répondit, en disant : il est écrit : que l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4,VM). Incidemment, la doctrine de Luc 4:4 est absente dans les nouvelles bibles. La Louis Segond, par exemple, délaisse la dernière partie de la phrase et déclare seulement : « Jésus lui répondit : Il est écrit : L’Homme ne vivra pas de pain seulement » (Luc 4:4, VLS). Les nouvelles versions laissent leurs lecteurs dans l’ignorance de ce que l’homme doit se procurer à part du pain.

« Il t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8:3, VO).

« Toute la parole de Dieu est épurée; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge » (Proverbe 30:5, VO).

Examinez le passage de Galates 3:16 où Dieu souligne l’importance de chacun de Ses mots. Dans ce verset, Dieu explique le sérieux de la distinction entre le singulier « sa semence » et le pluriel « aux semences ».

« Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ » (Galates 3:16, VM).

Si l’on jette un coup d’œil sur les passages de la Bible Martin référant aux promesses faites à Abraham, on voit qu’en fait Dieu se rapporte à la « semence » d’Abraham au singulier.

Bible David Martin

 …et toutes les nations de la terre seront bénies en ta semence, parce que tu as obéi à ma voie. (Genèse 22:18, VM)

Version Français Courant

…Tes descendants s’empareront des cités de leurs ennemis. 18À travers eux je bénirai toutes les nations de la terre parce que tu as obéi à mes ordres. (Genèse 22:17-18, VFC)

 

Bible David Martin

 J’établirai donc mon alliance entre moi et toi, et entre ta postérité après toi en leurs âges, pour être une alliance perpétuelle ; afin que je te sois Dieu, et à ta postérité après toi. (Genèse 17:7, VM)

Version Français Courant

Je maintiendrai mon alliance avec toi, puis, après toi, avec tes descendants, de génération en génération, pour toujours : ainsi je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. (Genèse 17:7, VFC)

Les promoteurs des nouvelles versions bibliques affirment qu’ils ne font que mettre à date le langage archaïque de la David Martin ou de la Bible King James Autorisée. Ils ne sont pas francs. Le français de la Bible David Martin n’est pas archaïque, il est précis. [N. du T. : Les formes de verbes sont plus diversifiées et laissent moins de place à l’inexactitude. Ce n’est pas parce que l’on ne les utilise plus beaucoup aujourd’hui qu’elles ont perdu de la force et de la précision. Les mots du Nouveau Testament se retrouvent dans l’Ancien et ainsi, les symboles s’expliquent avec plus d’acuité. Les titres accordés à Jésus sont écrits dans leur entier et partout où les originaux hébreux et grecs l’exigent.] Dans la Bible King James [et la Bible Martin], la précision du texte place le lecteur au cœur de la narration. Le lecteur peut dire si la personne est l’objet de l’action ou le sujet causant l’action.

Un des arguments utilisés par les promoteurs des nouvelles versions bibliques, c’est que celles-ci seraient plus faciles à lire que les Bibles Martin ou King James Autorisée. Certains passages sont difficiles à comprendre, mais ce n’est pas une excuse pour changer la signification du passage juste pour les rendre plus lisibles. Le Dr Donald Waite l’a très bien résumé : « Certaines personnes disent qu’elles aiment une version en particulier parce qu’elles la trouvent plus lisible. Or, la lisibilité est une chose, mais est-ce que la lisibilité se conforme à ce qui est dans le langage original grec ou hébreu ? Vous pouvez obtenir beaucoup de lisibilité, mais si cela ne s’harmonise pas avec ce que dit Dieu, c’est sans valeur. Dans la Bible King James Autorisée, [la Bible David Martin et la Bible d’Ostervald], les mots s’harmonisent avec ce que Dieu a dit. Vous pouvez trouver cela difficile à lire, mais étudiez-les. C’est difficile dans l’hébreu et dans le grec, et peut-être même dans le français de la David Martin. Mais l’échanger simplement pour que ce soit plus facile, ou l’interpréter plutôt que de la traduire, c’est mauvais. Vous avez toutes sortes d’interprétations, mais nous ne voulons pas de ça dans une traduction. Nous voulons avoir exactement ce que Dieu a dit en hébreu et en grec, ramené en français. »[61] En outre, ce n’est tout simplement pas vrai que les nouvelles versions bibliques sont plus faciles à lire. Selon une étude de lisibilité, la King James Autorisée se lit à partir du niveau scolaire de 5e année, tandis que la NKJV et la NASB se lisent à partir du niveau scolaire de 6e année, et que la NIV ne se lit qu’à partir de la 8e année.[62] Quand on lit la Sainte Bible, on doit comprendre que « …l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:14, VM). Si un passage est dur à comprendre, priez pour en obtenir la compréhension et étudiez la Bible pour avoir la réponse. Laissez la Parole de Dieu s’expliquer elle-même.

Dieu a promis de toujours préserver Sa Parole (Psaume 12:6-7), que pas un iota ni un trait de lettre de sa loi ne passerait (Matthieu 5:18), et que le ciel et la terre passeraient, mais que Ses Paroles ne passeraient point (Matthieu 24:35). Les promoteurs des nouvelles versions bibliques tiennent Dieu pour menteur. Ils affirment que la Parole de Dieu n’a pas été préservée. Ils admettent qu’ils ne savent pas quelle version est la vraie Parole de Dieu. Si vous leur demandez de vous présenter la Parole de Dieu, ils vous diront qu’une partie de Sa Parole a été perdue à jamais, mais qu’ils peuvent produire un texte dont ils essaieront de vous convaincre qu’il s’approche de la Parole de Dieu. Or, Dieu a statué avec emphase : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:25, VM). « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4, VO).

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[1] Les Garett, Wich Bible can we Trust?, p. 16 (1982) ; Voir également Collier’s Encylopedia, volume 22, p. 563.

[2] Ibidem.

[3] Dr Lawrence Dunegan, New Order of Barbarians (1990), http://www.thewinds.org/library/order1.html (du 24 mars 2002).

[4] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 141-148 (1993).

[5] Gerardus D. Bouw, Geocentricity, p. 120 (1992).

[6] Ibidem.

[7] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 82 (1982).

[8] Ibidem.

[9] Samuel C. Gipp, An Understandable History of the Bible, p. 70 (1987).

[10] Ibidem.

[11] Ibidem, p. 71.

[12] Ibidem, p. 70.

[13] Ibidem, p. 71.

[14] Ibidem, p. 70.

[15] Ibidem, p. 71.

[16] Ibidem.

[17] Ibidem, p. 72.

[18] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 151 (1982).

[19] Ibidem.

[20] Ibidem.

[21] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 433 (1993), citant le doyen Burgon, La révision révisée.

[22] Samuel C. Gipp, An Understandable History of the Bible, p. 82 (1987).

[23] Ibidem, p. 116-130 (1987).

[24] Ibidem.

[25] Ibidem, p. 126-129.

[26] Ibidem, p. 131-168.

[27] Ibidem.

[28] Ibidem.

[29] Ibidem.

[30] Ibidem.

[31] Ibidem.

[32] Ibidem, p. 405.

[33] Ibidem, p. 400.

[34] Ibidem.

[35] Ibidem, p. 406.

[36] G.A.Riplinger, New Age Bible Versions, p. 435 (1993).

[37] Ibidem, p. 432.

[38] G.A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 66 (1998).

[39] Ibidem, p. 132 (citant Carlo Martini, In the Thick of the Ministry, p. 42, la Presse liturgique, Collegeville, Minn., 1990).

[40] James H.Son, The New Athenians, p. 96 (1992).

[41] G. A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 114 (1998).

[42] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 2 (1993).

[43] G. A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 128 (1998).

[44] Ibidem.

[45] Ibidem.

[46] Ibidem.

[47] Moody Monthly, juin 1982, couverture arrière.

[48] http://www.kj21.com/.

[49] http://www.whidbey.net/~dcloud/fbns/21st.htm

[50] http://www.kj21.com/.

[51] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 49 (1982).

[52] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les registres de Boniface VIII, Les Archives du Vatican, L. Fol. 387 et L’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopédia (1913).

[53] Gail Riplinger, The Language of the King James, pp. 47-50 (1998).

[54] Alexander Hislop, The Two Babylons, pp. 103-113 (1916).

[55] Ibidem.

[56] Marshal Hall, The Earth is not Moving, p. 97 (1991).

[57] Gerardus Bouw, Geocentricity, pp. 254-56 (1992).

[58] Ibidem, p. 303 (1992).

[59] G.A. Riplinger, The Langage of the King James Bible, p. xv (1998).

[60] Ibidem, p. xv.

[61] Donald Waite, Defending the King James Bible, pp. 241-242.

[62] Ibidem, p. 159.




D.104 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 19

 

Conclusion

Mon cher Docteur Goldstein, cela vous chagrine sans doute autant que moi de voir les valeurs morales de notre pays sombrer de jour en jour, vers des points toujours plus profonds. Il faudrait être bien aveugle pour ne pas constater cette chute vertigineuse. Or les valeurs morales de notre nation, que ce soit en politique, en économie, ou dans les domaines sociaux ou spirituels, sont les facteurs qui influenceront directement la position que nous occuperons dans le monde de demain. Tout se passera comme si les 94 % du reste de la population mondiale, nous auront rétroactivement jugés sur ce seul critère. Les 6 % de la population mondiale que nous sommes, ne conserveront leur position prépondérante dans le monde, qu’en s’appuyant sur les valeurs morales qui nous ont toujours portés jusqu’ici. Car en dernière analyse, ce sont les valeurs qui commandent le comportement et les activités d’une nation. Les valeurs morales sont le moule dans lequel se construit lentement le caractère d’une nation. Il n’y aura pas de miracles, sans ce moule on ne retrouvera jamais notre grandeur. Il ne faut jamais l’oublier.

Il y a tant de grandes choses que nous avons réalisées, et dont cette terre chrétienne peut être très fière. Mais nous avons fait des choses lamentables. Et la détérioration des valeurs morales est la cause de notre psychose actuelle qui se définit ainsi :

« Faire le plus d’argent possible ».

« Avoir le plus de fun possible ».

Aujourd’hui chez nous, il semble qu’il n’y ait plus que ces deux seules choses qui comptent.

Mon cher Docteur Goldstein, combien connaissez-vous de personnes, dans votre entourage, qui incluent à leur tâche quotidienne quelques petits services, ou quelques petits sacrifices, pour la défense de ces droits inestimables que nous tenons du Père Éternel, et qui dès la naissance font de nous des Américains libres, sur le sol libre des États-Unis d’Amérique ? Quels services ? Quels sacrifices ?

À très peu d’exceptions près, cette génération semble regarder toutes choses comme ayant plus d’importance que la responsabilité que nous porterons envers les générations futures pour la trahison de notre foi, et pour la vente du christianisme à ses ennemis consacrés. En outre, il ne faut pas se leurrer, le sabotage des valeurs morales de notre pays est davantage une phase de leur conspiration qu’un accident aléatoire dans la marche de l’humanité vers de meilleures conditions d’existence… Au cours des dernières décennies, les rênes de cette nation sont toujours tombées dans les mains des personnes les moins dignes de remplir cette responsabilité, et les plus engagées dans la conspiration. La situation actuelle est le résultat de leurs efforts ininterrompus pour fabriquer des « prostitués chrétiens de sexe masculin » qui puissent s’infiltrer partout, et devenir les éléments visibles de leur entreprise de démolition souterraine. Un très grand nombre de ces « prostitués chrétiens de sexe masculin » sont éparpillés un peu partout dans le pays, dans les institutions publiques, pour la plus grande sécurité de la foi chrétienne, et pour la stabilité politique, sociale, et économique, de notre pays…

Vous allez sans doute me demander ce qu’est « un prostitué chrétien de sexe masculin » ?… Et bien « un prostitué chrétien de sexe masculin » est un mâle qui offre les avantages de son anatomie à celui qui lui posera d’une manière conséquente la question : « C’est combien ? » ; exactement de la même manière que la femelle de cette espèce offre les avantages de son anatomie à toute personne qui lui posera de manière conséquente la question : « C’est combien ? ». Des milliers de ces « chrétiens-travestis » circulent incognito dans tous les axes de la société civile ; et pour un peu d’argent ou de pouvoir, se prêtent délicieusement aux exigences d’une propagande pernicieuse. Ils s’y donneraient même parfois par pur plaisir, jusqu’à en crever. Et leurs intrigues finissent par ronger lentement, mais sûrement, la moralité de la nation. Ce danger pour la foi chrétienne ne pourra jamais être surestimé. Ce péril pour la nation ne pourra jamais être sous estimé. Le clergé doit se maintenir dans un état d’alerte permanent en ce qui concerne les « chrétiens-travestis ».

Le plus grand crime de tous les crimes de toute l’histoire (le crime des crimes si vous voulez), l’iniquité qui dépasse toute mesure sur le plan de la politique internationale, a vu le jour en Palestine, il y a quelques années, presque par la seule conséquence de l’intervention des États-Unis, sous l’instigation de l’Organisation Sioniste Internationale, dont le quartier général se trouve à New York. Cette intervention des États-Unis du côté des agresseurs illustre mieux que tout autre exemple la puissance que peuvent avoir sur notre gouvernement ces « chrétiens travestis », qui agissent impunément pour le compte des conspirateurs sionistes… Cette intervention fut la page la plus sombre de toute notre histoire.

La responsabilité d’avoir voulu se compromettre dans cette cause a-chrétienne, anti-chrétienne et non-chrétienne, peut être entièrement inscrite au passif du clergé chrétien. Ce sont eux les seuls coupables de ce crime infernal, commis au nom de la charité chrétienne. Chaque dimanche, d’une saison à l’autre et d’une année sur l’autre, le clergé nous a hurlé dans les oreilles que notre « devoir de chrétien » était de soutenir la conquête sioniste de la Palestine. C’est à nous, les 150 000 000 de chrétiens qui vont régulièrement à la messe, que le clergé a dit cela, vous le savez bien. Maintenant, vous connaissez l’expression : qui sème le vent…

Les 150 000 000 de chrétiens des États-Unis ont été soumis à une très haute pression de la part du clergé, pour qu’ils accordent leur soutien inconditionnel au programme sioniste du « retour » de ces « Juifs » d’Europe orientale dans leur « patrie » de Palestine… « Juifs » prétendus et autoproclamés, qui étaient en réalité les descendants des Khazars. Le clergé nous a sommés de considérer les « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels), comme étant le « peuple élu » par Dieu, et que la Palestine était leur « Terre Promise ». Mais en vérité notre clergé savait pertinemment ce qu’il en était. Mon cher Docteur Goldstein, vous pouvez être bien certain que c’est leur cupidité et non leur stupidité qui les a poussés à nous cacher la vérité.

Comme la conséquence directe des activités de ces « chrétiens-travestis », travaillant pour le compte des sionistes, et à l’encontre de toutes les lois internationales, à l’encontre de la justice et de l’équité la plus élémentaire, les 150 millions de chrétiens des États-Unis d’Amérique demandèrent, à peu d’exception près, que le Congrès mette en œuvre tout le prestige et toute la puissance de notre nation, sur les plans diplomatiques, économiques et militaires, pour garantir un résultat heureux au programme sioniste de conquête de la Palestine. Nous sommes directement responsables.

C’est un fait historique bien établi que la participation active des États-Unis à la conquête de la Palestine par les sionistes, fut la condition nécessaire de son succès. Sans la participation active des États-Unis sous l’instigation des sionistes, il est certain que les sionistes n’auraient jamais entrepris la conquête de ce pays par la force des armes. Et la Palestine d’aujourd’hui serait un état indépendant et souverain, que le processus de décolonisation aurait transformé en une nation autodéterminée. Cela fut empêché par le versement de millions de dollar aux « chrétiens-travestis », sur une échelle qu’un novice en cette question de corruption aurait passablement de difficultés à concevoir.

En anticipant sur votre aimable permission, je voudrais soumettre maintenant à votre attention quelques-uns de mes commentaires relatifs à votre dernier article, paru dans le numéro de septembre du Bulletin A.P.J., sous le titre : « Ce que pensent les Juifs aujourd’hui ». Mon cher Docteur Goldstein, sachez que je pense très sincèrement pouvoir apporter une modeste contribution à votre réussite dans le travail de valeur que vous poursuivez face à tant d’adversités. Mes réactions à ce que vous déclarez dans votre article pourraient se révéler pour vous d’un grand secours, et c’est dans ce seul esprit que je les ai rédigées ; puis-je donc en conséquence vous demander de leur accorder la juste considération qu’une telle intention mérite ? Je crains que vous n’ayez le nez si près du problème, mon cher Docteur Goldstein, que vous ne pouvez plus le considérer dans toute sa véritable étendue. Je vous invite donc à accepter de ma personne l’expression très sincère d’un point de vue extérieur, qui pourrait vous être d’une grande assistance, si toutefois vous vouliez adapter vos prises de position d’hier aux dures réalités d’aujourd’hui, ainsi qu’aux événements de demain ; et j’ai la naïveté de croire que vous me ferez confiance.

Vous admettrez avec moi, mon cher Docteur Goldstein, que ce qu’on appelle « les Lois de la Nature » sont des choses irrévocables. « Les Lois de la Nature », qu’elles nous plaisent ou non, ne se votent pas, elles ne s’amendent pas, elles ne s’abrogent pas. Eh bien, je vous affirme que l’une de ces lois de la nature est la réponse fondamentale à la question qui constitue le sous-titre de votre article, et qui a attiré mon attention : « Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? ». Cette loi de la nature à laquelle je fais ici allusion s’énonce ainsi : « Chaque action déclenche une réaction de force égale et de direction opposée ». À mon humble avis, cette loi de la nature constitue l’alpha et l’oméga de toute les questions similaires à la vôtre : « Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? ».

Dans votre article, vous avancez un ensemble bien compliqué de raisons, et vous faites de la question un véritable mystère. Mais, mon cher Docteur Goldstein, la réponse est très simple. Les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) qui se convertissent au catholicisme aujourd’hui, le font inconsciemment en vertu de cette loi de la nature. La conversion au catholicisme des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) est cette réaction de force égale et de direction opposée, énoncée dans cette loi de la nature. Leur conversion est une « réaction », mon cher Docteur Goldstein, ce n’est pas une simple « action », ainsi que vous l’affirmez. Pouvez-vous encore en douter après que j’aie éclairé votre lanterne sur la nature véritable du judaïsme ?

Le catholicisme s’est révélé être sur le plan spirituel, la seule voie où puisse s’engouffrer « la réaction de force égale et de direction opposée » provoquée par le judaïsme chez les « Juifs » qui ne peuvent vraiment plus le tolérer. Ce qui est l’essence spirituelle du catholicisme, l’est précisément par son absence complète dans le judaïsme. Et ce qui est l’essence spirituelle du judaïsme, l’est, Dieu merci, précisément par son absence complète dans le catholicisme. Tout ce qui pourrait être dit pour établir le contraire ne repose sur aucune base factuelle ; car le catholicisme et le judaïsme constituent l’un pour l’autre deux extrêmes opposés sur le spectre spirituel.

Notre inconscient ne s’endort jamais ; il demeure éveillé, et particulièrement quand notre conscient dort à poings fermés. C’est leur inconscient qui a poussé tous ces « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) à se convertir au catholicisme. La partie la plus profonde et la plus sensible de leur âme, est depuis plus de 2 000 ans à la recherche d’un havre spirituel qui puisse les protéger du système de terreur imposé par le Talmud. Après avoir baigné pendant des générations dans l’atmosphère irrespirable du Talmud, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) trouvèrent dans le catholicisme un climat spirituel sain et vivifiant. Ils ne purent pas résister à cette force spirituelle qui concrétisait parfaitement la « réaction de force égale et de direction opposée » à l’action tyrannique exercée sur eux par le judaïsme.

Le catholicisme fut comme un sanctuaire, où la partie la plus sensible et la plus spirituelle de l’âme des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) a pu s’échapper de l’emprise du Talmud. Et beaucoup de « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) — pour lesquels la partie la plus sensible et la plus spirituelle de leur âme n’est pas encore éteinte, et se cache toujours dans un coin de leur inconscient — seraient tout prêts à suivre les plus courageux de leurs frères, qui ont déjà embarqué vers les plages du catholicisme. Mais ils ne le font pas. Et, mon cher Docteur Goldstein, savez-vous ce qui les retient de venir chez nous ? Il n’y a qu’une seule raison à cela. Ils tremblent devant les représailles que ne manqueront pas de leur infliger leurs coreligionnaires.

Dans votre article, vous ne mentionnez qu’un petit nombre des punitions que les « juifs » réactionnaires (prétendus ou autoproclamés) imposent à ceux de leurs coreligionnaires qui se convertissent au catholicisme. Car de nombreux « juifs » (prétendus ou autoproclamés), ont même perdu leur emploi, et la possibilité de trouver un emploi, après s’être convertis au catholicisme. De nombreuses familles ont souffert de la faim, pour cette seule et unique raison. Pour qu’un « Juif » décide de se convertir au catholicisme, il faut qu’il soit prêt à souffrir des ennuis financiers, des ennuis dans ses relations sociales, et des ennuis avec les autorités politiques ; ennuis par lesquels ses anciens coreligionnaires pensent lui faire payer toute la richesse spirituelle qu’il aura gagnée en franchissant le pas.

Une enquête sommaire de votre part auprès de personnes concernées, vous convaincra très vite que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ne se tournent jamais vers le catholicisme parce que « même chose sont la religion juive et la religion catholique », ainsi que vous l’affirmez dans votre article. Car si tel était le cas, avant de se convertir au catholicisme, un « Juif » (prétendu ou autoproclamé) pourrait légitimement s’interroger sur le bien fondé d’une entreprise visant à quitter un mode de vie donnée pour adopter la copie identique de ce mode de vie… N’est-ce pas ? De plus, ce qu’on appelle « judaïsme » n’est que le nom moderne du « talmudisme », et le « talmudisme » est le nom qui servit à désigner le « pharisaïsme » au Moyen-Âge, or mon cher Docteur Goldstein, vous savez avec quelle fréquence Jésus-Christ agonisait d’injure les pharisiens… Alors comment pouvez-vous écrire que « même chose sont la religion juive et la religion catholique » !

De nombreux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), qui se sont récemment convertis au catholicisme, sont devenus des amis personnels. Pas un de ceux à qui je l’ai demandé ne m’a dit qu’il était devenu catholique parce qu’il pensait que « l’Église catholique est la glorification de l’Église juive », ainsi que vous le déclarez dans votre article. « C’est quoi “l’Église juive” ? », me demandèrent-ils… Et j’étais bien incapable de leur répondre. Alors je vous le demande moi-même, mon cher Docteur Goldstein : c’est quoi “l’Église juive” ? Est-ce le pharisaïsme ? Est-ce le talmudisme ? Vous ne prendrez sûrement pas le risque de soutenir que l’Église catholique est la glorification du pharisaïsme, ou qu’elle est la glorification du talmudisme, n’est-ce pas ?

Il doit être bien clair pour vous maintenant que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), qui se sont convertis au catholicisme, ne partagent pas l’opinion que vous exprimez dans votre article et selon laquelle : « l’église catholique est l’église des Juifs convertis, et de leurs descendants ». Sachez que les convertis ne considèrent pas Jésus-Christ comme un « converti » à l’Église catholique, alors que vous le désignez indirectement comme le premier des convertis lorsque vous dites : « D’abord vint le Christ, le plus juif de tous les Juifs » (je n’ai jamais entendu un tel titre pour désigner Jésus-Christ, mon cher Docteur Goldstein, est-ce une première ?). Par ailleurs les convertis ne partagent pas cette idée selon laquelle « les apôtres vinrent ensuite, ils étaient tous juifs », ainsi que vous l’affirmez encore. Ici incontestablement, votre désaccord avec les convertis au catholicisme est trop important pour que vous persistiez à l’ignorer comme vous le faites. Vous ne parviendrez jamais à faire croire à ces convertis au catholicisme : « qu’ensuite, vinrent les premiers membres de l’Église catholique, ils étaient des milliers, ils étaient juifs », ainsi que vous l’écrivez.

Mon cher Docteur Goldstein, vous fûtes un « Juif » pendant presque la moitié de votre existence, et lorsque vous vous êtes converti au catholicisme, l’avez-vous réellement fait pour les raisons que vous invoquez dans votre article ? Croyez bien que j’aurais beaucoup de mal à le croire, en dépit de cette déclaration que vous faites un peu plus loin dans le même article : « en réalité, l’Église catholique n’existerait pas sans les Juifs ». Une telle idée n’est pas même concevable à la vue des faits exposés ici, mais sans doute les ignoriez-vous lorsque vous avez rédigé tout cela.

Enfin, si les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) se mettaient à croire tout ce que vous dites dans votre article (« Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? »), ils auraient alors bien peu de raisons légitimes de vouloir quitter le confort spirituel que leur offre leur « Église juive », nom par lequel vous semblez vouloir désigner le judaïsme. On s’attendrait même beaucoup plus raisonnablement à ce que ce soient les catholiques qui se convertissent au judaïsme, pour revenir aux origines de leur Église, puisque cette origine est, selon vous : « l’Église juive ». Si l’on vous prend au mot, je vous assure que c’est ce qui paraîtrait le plus logique.

Mon cher Docteur Goldstein, savez-vous que vous me coupez tout simplement la respiration lorsque vous écrivez : « Le catholicisme n’existerait pas sans le judaïsme ». Dans un certain sens je pourrais comprendre votre point de vue si vous voulez dire par là que l’existence de ce qu’on appelle « judaïsme » (que ce soit aux temps de Jésus ou par la suite), fut la cause qui par contrecoup a donné naissance au catholicisme ; mais en aucune manière l’Église catholique ne pourrait être considérée comme une sorte d’évolution interne, ou même de scission par rapport au pharisaïsme, ou au talmudisme, et encore moins par rapport à ce qu’on désigne aujourd’hui sous le nom de « judaïsme ».

Il faudrait que nous nous rencontrions pour pouvoir discuter plus amplement de toutes ces choses ; et j’espère que vous voudrez bien m’accorder ce privilège dans un futur qui ne soit pas trop éloigné. Pour terminer cette lettre, je vous prie instamment de garder à l’esprit le sens profond du verset 16 chapitre 4, de l’Épître aux Galates : « Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? », et je voudrais y ajouter : « Je ne l’espère pas ». Je souhaite que nous continuions à être les meilleurs amis du monde. Car, pour que la foi chrétienne puisse être arrachée des griffes de ses ennemis consacrés, nous devrons tous nous tendre la main, et former une véritable chaîne humaine, en travaillant ensemble dans la même direction. Maintenant, mon cher Docteur Goldstein, je crois qu’il va nous falloir enterrer la hache de guerre.

En imaginant déjà toute la joie que j’aurais à vous rencontrer en personne le jour qui vous sera le plus agréable et qui vous conviendra le mieux ; dans l’attente impatiente de votre réponse pour laquelle je vous remercie par avance ; et en vous présentant mes meilleurs vœux de succès et de bonne santé dans la suite des vos activités ; je vous prie de croire, mon cher Docteur Goldstein, à l’expression de mon respect le plus haut.

Très sincèrement vôtre,

Benjamin H. Freedman




D.103 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 18

 

17. « Antisémite »

Le mot « antisémite » est encore un mot qu’on devrait retirer de la langue anglaise. Aujourd’hui, le mot « antisémite » ne sert plus qu’un seul objectif : c’est devenu le mot clef de la diffamation. Lorsque les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) sentent qu’un quidam va s’opposer à l’un de leurs objectifs quelconques, ils le prennent immédiatement pour cible, et ils le discréditent en lui collant systématiquement l’étiquette « antisémite ! ». Et ils le font dans tous les médias qu’ils possèdent ou qu’ils contrôlent indirectement. Je parle ici après une longue expérience personnelle, vous pouvez me croire. Lorsqu’en 1946, j’ai fait ma première déclaration publique sur les événements de Palestine, mes anciens coreligionnaires ont été bien incapables de me réfuter, ils ont donc dépensé des millions de dollars pour me salir, en faisant soudain de moi un grossier « antisémite » ; espérant par là me discréditer aux yeux du public qui manifestait pourtant un grand intérêt à ce que je lui disais. Jusqu’en 1946, j’étais un « petit Saint » pour tous les « Juifs » de ce pays (prétendus ou autoproclamés tels). Mais lorsque j’ai manifesté publiquement mon désaccord envers la politique sioniste en Palestine, je suis devenu d’un coup : « l’antisémite numéro 1 ».

Il est honteux de voir comment le clergé chrétien reprend à son compte l’usage à tout propos du terme : « antisémite ». Les prêtres devraient chercher à savoir de quoi ils parlent. Ils savent pourtant bien que ce mot n’a pas le moindre sens dans l’usage qu’on lui donne aujourd’hui. Ils savent que le terme correct pour désigner une personne qui s’opposerait au judaïsme en tant que religion, n’est pas « anti-sémite », mais bien « judéo-phobe »[1]. Mais s’ils ont préféré la racine « -sémite », à la racine « judéo- », c’est justement pour forger un terme de diffamation ; sachant pertinemment que dans l’esprit des chrétiens, le mot « Sémite » est étroitement lié à celui de « Jésus-Christ ». En tolérant l’usage de ce mot de diffamation, les chrétiens sont devenus des instruments dans l’entreprise de destruction de leur propre foi ; puisque ce mot permet de persécuter, puis de réduire au silence, tous les chrétiens qui s’opposent à la conspiration.[2]

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[1] « Anti-talmudiste » serait encore mieux, nous n’aurions plus le suffixe « -phobe », qui garde une connotation de « peur instinctive », ce qui n’est pas du tout le cas ici.

[2] Par ailleurs, étant donné que nous savons maintenant que 90 % des « Juifs-talmudistes » descendent des Khazars, et non des sémites (via les Hébreux puis les Israélites), le mot « Antisémite » apparaît comme doublement mal venu. Ce sont même la plupart du temps des Sémites qui s’ignorent (des descendants des vrais Israélites) qui se font traiter d’antisémites par les Khazars… C’est le monde à l’envers !




D.102 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 17

 

16. « Judéo-christianisme »

Un autre mot génère encore plus de confusion dans l’esprit des chrétiens. Je veux parler du merveilleux néologisme : « judéo-christianisme » ; de jour en jour, vous l’entendez de plus en plus. Mais lorsqu’on se base sur notre connaissance actuelle de l’histoire, ainsi que sur le bon sens appliqué à la théologie, le terme de « judéo-christianisme » sonne comme un véritable barbarisme. Est-ce que ce « judéo » signifie l’ancien pharisaïsme ? ou alors le talmudisme ? ou encore est-ce qu’il se réfère au judaïsme proprement dit ? En vertu de ce que nous savons maintenant, existe-t-il une seule chose que l’on puisse qualifier de « judéo-chrétienne » ?… Évidemment non. Avec ce que l’on sait maintenant, le terme de « judéo-christianisme » aurait autant de significations que pourrait en avoir le terme « froid-chaud », ou « vieux-jeune », ou « lourd-léger », ou « malade-sain », ou « pauvre-riche », ou « stupide-intelligent », ou « ignorant-savant », ou encore « triste-content »… Ce sont des antonymes et non des synonymes. À la lumière des faits évoqués plus haut, on comprendra vite que le préfixe « judéo » entretient une véritable relation antonymique avec le terme « christianisme ».

L’Institut des Études Judéo-Chrétiennes fut fondé à l’Université Seton Hall. C’est actuellement un institut dont le nombre d’employés s’élève à une personne. C’est un Institut universitaire composé d’une seule personne. Et le Père John M. Oesterreicher constitue tout cet Institut, à lui tout seul. L’Institut des Études Judéo-Chrétiennes occupe un petit bureau, dans un immeuble plein de bureaux du centre de Newark. Ce One-Man-Institute, si l’on en croit la documentation qu’il distribue, n’a pas non plus d’enseignants à son actif, à part bien sûr le Père Oesterreicher lui-même, et cet institut n’a pas non plus d’étudiants… Le père Oesterreicher est né « Juif » évidemment (prétendu ou autoproclamé tel), et devint ce qu’on appelle un « converti » au catholicisme, et j’ai eu la joie de l’entendre à de nombreuses occasions… Les discours du Père Oesterreicher et l’envoi de documentations sur son institut sont les activités principales de l’Institut des Études Judéo-Chrétiennes. Mais le Père Oesterreicher a également l’intention d’écrire des livres, et de les diffuser dans le monde, et en grands nombres.

Le Père Oesterreicher ne laisse rien au hasard, et soulève méticuleusement chaque question afin de convaincre les catholiques que « judéo-chrétien », c’est théologiquement la combinaison de deux synonymes… Rien ne pouvait être dit qui ne soit davantage éloigné de la vérité, mais le Père Oesterreicher essaie néanmoins de bien faire comprendre son point de vue à ses auditeurs catholiques. Car le Père Oesterreicher ne s’adresse qu’à des catholiques, à des catholiques seulement, tout au moins d’aussi loin que je puisse me souvenir. Dans ses discours, le Père Oesterreicher veut faire comprendre aux catholiques que la foi chrétienne entretient un rapport de dépendance directe par rapport au judaïsme. Mais les auditeurs du Père Oesterreicher se lèvent souvent pour aller faire un petit tour, pendant ses discours passablement confus.

On se sentirait tout de même plus catholiques, au sortir des discours du Père Oesterreicher, s’il nous revendait directement les paroles de Jésus-Christ et la doctrine de l’Église catholique, plutôt que d’essayer de nous refiler du judaïsme en douce. Cependant, de telles tentatives de récupération ont au moins le mérite de garder les chrétiens biens informés sur la question du judaïsme. Mais le Père Oesterreicher ferait néanmoins un bien meilleur apostolat s’il allait faire ses conférences aux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), pour leur refiler les paroles de Jésus-Christ. J’ai bien voulu lui dire, mais ce One-Man-Institute se nimbe d’un profond mystère quand on s’en approche… Et je suis certain que Monseigneur Mc Nulty n’autorisera jamais cet Institut des Études Judéo-Chrétiennes à jeter le discrédit sur l’excellence de Seton Hall, l’une des plus brillantes universités catholiques du monde ; même s’il va falloir surveiller tout cela de très près… Et je vous prie de croire que Monseigneur Mc Nulty saura toujours apprécier des remarques constructives sur son université.




D.101 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 16

 

15. A Jewess (Une Juive)

L’expression a Jewess soulève une question similaire. Si a Jewess (une Juive) est le féminin de a Jew (un Juif), je dois admettre que je n’ai pas été capable de trouver d’autres cas, où deux mots différents permettant de distinguer les pratiquants d’une religion donnée selon leur sexe. Ici encore le judaïsme a droit à l’exception.[1]

J’ai cherché un féminin pour a Catholic, a Protestant, a Hindu, a Muslim… allongez la liste autant que vous voudrez, mais je n’ai rien trouvé si ce n’est : a Jewess, (une Juive). Et il semble aujourd’hui qu’il soit devenu très populaire d’appeler Marie, la Sainte Mère de Jésus-Christ : a Jewess, (une Juive). Or, il ne semble pas très cohérent d’identifier les membres d’une foi religieuse avec les mêmes flexions morphologiques qu’on pourrait utiliser dans une autre langue, pour distinguer le mâle et la femelle d’une race donnée[2]. Mais j’ai quand même trouvé un autre exemple de la sorte, c’est le mot Negress[3] Mais la race nègre proteste vigoureusement contre l’utilisation de ce terme, et quand je dis vigoureusement, c’est vigoureusement…

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[1] Bien évidemment Monsieur Freedman se réfère ici à la langue anglaise, où il n’y a pas de mot unique pour désigner par exemple « une chrétienne », ou « une musulmane », et où il faut recourir à une périphrase : a Christian woman ou a Muslim woman ; alors que pour les « Juifs » c’est possible : a Jew, a Jewess.

[2] Car cela entretient dans l’inconscient du langage la confusion entre une race (domaine du génétique, relevant donc de la matière), et une pratique religieuse (domaine du culturel, relevant donc de l’esprit). Dans l’inconscient du langage, cela entretient le mythe de la race élue.

[3] « Négresse ».




D.100 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 15

 

14. « Le sang juif »

Tout au long des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, une publicité bien planifiée et bien financée par les « Juifs » des pays anglophones (prétendus ou autoproclamés tels), est à l’origine de l’emploi à tout propos de l’adjectif « juif » qu’on connaît aujourd’hui. L’adjectif « juif » est utilisé aujourd’hui de toutes les façons, aussi fabuleuses qu’inexactes. L’adjectif « juif » est utilisé pour décrire toutes choses : depuis « le sang juif » (quoi que cela puisse désigner), jusqu’au « pain de seigle juif » (aussi ridicule qu’un tel objet puisse paraître). Les nombreuses associations d’idées, et autres insinuations, qui se cachent aujourd’hui derrière le terme « juif », et résultant de son usage dans le commerce quotidien, réclament une plus ample description :

En 1954, lors de la réunion annuelle de la Guilde de Saint Paul, à l’Hôtel Plaza de New York, et devant plus de 1 000 catholiques, le prête catholique romain qui était le principal orateur, et l’invité d’honneur de la réunion, faisait en permanence allusion à son « sang juif ». Après enquête, il s’est avéré que ce prêtre était né en Europe orientale, dans une famille « juive » (prétendue ou autoproclamée telle), et qu’il s’était converti au catholicisme ici, aux États-Unis, il y a environ 25 ans. C’est vraiment une chose incroyable qu’un prêtre, qui a professé le catholicisme pendant toutes ces années, se croit encore obligé de faire allusion à son « sang juif » devant des catholiques. Au même moment et dans la même ville, les radios crachaient à plein tube une publicité sur « LE PAIN DE SEIGLE JUIF LÉVY ! », et à la sortie on était matraqué par des panneaux publicitaires flamboyants préconisant « LE PAIN DE SEIGLE JUIF LÉVY ! »

Et entre ces deux extrêmes, il existe une quantité innombrable de produits ou de services, qui se font connaître dans les imprimés, à la radio, ou à la télévision, comme étant des produits ayant le label : « JUIF ».

Mais le plus inquiétant était que ce prêtre qui parlait à des catholiques de son « sang juif », nous parlait incontinent « du sang juif de Marie », la Sainte Mère de Jésus-Christ, ainsi que « du sang juif des apôtres », et « du sang juif des premiers chrétiens ». Mais ce qu’il voulait dire par l’expression « mon sang juif », rendait bien perplexes les catholiques qui l’écoutaient. Ils se demandaient : « Mais que peut-il donc vouloir dire par “sang juif” ? » Ils se demandaient ce qui pouvait bien arriver à ce fameux « sang juif », quand des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) se convertissent au catholicisme. Et ils s’interrogeaient sur le cas extrême où un « Juif » (prétendu ou autoproclamé), devient comme ici, un prêtre de l’Église catholique romaine. Ils se demandaient comment le « sang juif » peut-il être biologiquement différent du sang d’une personne qui professerait une autre religion. Et il est vrai qu’il est assez difficile de comprendre pourquoi il y aurait une quelconque différence biologique dans le sang, en fonction de la religion pratiquée. Est-ce que les caractéristiques génétiques des peuples et des races peuvent être déterminées par un dogme religieux, ou par une doctrine ?[1]

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[1] Benjamin Freedman est issu d’une famille ashkénaze, il descend donc des Khazars de l’Europe orientale. Comme nous l’avons vu dans la première note, il s’est converti au catholicisme dans ses jeunes années, et il sait donc d’expérience qu’il s’agit d’une affaire spirituelle et culturelle, et non pas d’une affaire raciale. Il n’a pas senti le moindre obstacle relevant à proprement parler de la génétique, pour se dégager de l’étau du judaïsme. Ce fut seulement une question de force spirituelle.




D.099 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 14

 

13. « Juifs » ou « Judaïstes » ?

Partout dans le monde, le Dictionnaire anglais d’Oxford est reconnu comme la meilleure et la plus authentique source d’information sur l’origine, la définition et l’usage des mots de la langue anglaise. Des savants faisant autorité, appartenant à tous les domaines de la connaissance, et vivant dans tous les pays du monde, reconnaissent sans discuter la valeur du Dictionnaire anglais d’Oxford. Or, le Dictionnaire anglais d’Oxford fait apparaître clairement que le mot correct en anglais pour un adepte du judaïsme, est : Judaist[1], et que l’adjectif correspondant est : Judaic[2] ; et donc que les formes nominales : Jew, et adjectivale : Jewish, ne sont pas correctes. Au sens strict, les mots Jew et Jewish n’appartiennent pas à la langue anglaise ; ceci dit dans le cas où l’usage correct des mots se mettrait à bénéficier d’un quelconque intérêt de la part de nos contemporains.

Ainsi, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ne pouvant honnêtement se désigner comme des « Juifs » (car ils ne sont ni de près ni de loin des « Judéens » ou des « Israélites »), devraient donc en toute honnêteté se définir par le nom de leur pratique religieuse[3], et se présenter à nous comme des « judaïstes »[4]. Suivant le Dictionnaire Anglais d’Oxford, un « judaïste » est une personne qui se réclame de la pratique religieuse du « judaïsme », point final. L’origine du mot « juif », ainsi qu’il a été expliqué, ne vient pas du mot « judaïsme ». Et le mot « juif », comme adjectif relatif à ce qui ressort du « judaïsme », n’a pas non plus de raison d’être, l’adjectif correct est « judaïque »[5].

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[1] Pourrait se traduire par « judaïste », en français ; de même qu’un adepte du « communisme » est un « communiste », ou qu’un adepte du « tantrisme » est un « tantriste ».

[2] « Judaïque », en français. Ici dans la langue française, la forme adjectivale morphologiquement correcte : « judaïque », existe bien. Ce n’est pas le cas dans la langue anglaise, où le terme morphologiquement correct Judaic, est improprement remplacé par le terme Jewish.

[3] Ainsi que le font spontanément les chrétiens, qui eux, n’ont rien à cacher.

[4] Ou des « Judaïens », ou des « talmudistes » comme autrefois, ou des « pharisiens »… mais surtout pas comme des « Juifs », mot qui, encore une fois, provient de la contraction naturelle du latin « Iudaean » et qui a une connotation géographique et raciale, ce qui n’est pas le cas d’un enseignement religieux. Ainsi il y a des chrétiens japonais, et de la même race que les japonais. Il existe aussi des pratiquants du judaïsme en Inde, qui comme les Khazars sont des convertis, et qui n’ont aucun lien génétique avec les pharisiens de Judée, ces Judéens qui furent à l’origine du talmudisme. Certes, une fois les premiers temps de la conversion passés, le peuple converti au judaïsme fait bloc hermétique avec sa religion, et ne semble plus alors former qu’une seule et même entité ; mais ce phénomène est à attribuer au caractère foncièrement intolérant et xénophobe du judaïsme envers tout ce qui n’est pas lui, et non pas à une quelconque indissociabilité entre un peuple et une religion. C’est cette prétendue indissociabilité qui a autorisé toutes les mystifications relatives au « peuple élu », à la « race choisie », et autres foutaises qui vous catapultent comme d’un rien aux commandes des états.

[5] N’utilisons donc plus les termes impropres, si nous ne voulons pas que la confusion ne perdure indéfiniment dans la pensée, puisqu’elle s’est déjà fixée dans le langage.