Combien d’habitants de Gaza ont été assassinés par Biden et Bibi ? Trente mille ? Plutôt deux cent mille !

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

14 mars 2024

Un jour, les historiens condamneront en langage plein de rancœur la façon par laquelle le gouvernement américain a pardonné, a facilité et s’est uni à Israël dans son massacre inhumain et génocidaire de la population civile innocente de Gaza. Et un jour prochain, le Juge de l’Univers condamnera Biden et Bibi à joindre les meurtriers de masse de l’histoire dans les profondeurs du sépulcre.

Qu’est-ce que Jésus a dit ? « Il lui vaudrait mieux qu’on lui mît une pierre de meule autour de son cou, et qu’il fût jeté dans la mer, que de scandaliser un seul de ces petits » (Luc 17:2).

Ces membres du Congrès et ces sénateurs américains qui ont fourni l’argent, les jets, les missiles et les bombes à Israël pour que celui-ci puisse exécuter ses actes meurtriers d’agression contre d’innocentes femmes, des enfants et des bébés auront leur propre pierre de meule. Comptez là-dessus !!

Les médias et les porte-paroles gouvernementaux persistent à régurgiter que le nombre de Palestiniens tués par Israël tourne autour de 30 000. Faites preuve de gros bon sens. Ce chiffre n’est qu’une fraction des gens qui ont été tués à Gaza. Pensez plutôt à 200 000 morts et vous serez plus près de la vérité.

Ralph Nader a écrit avec finesse :

Depuis que le Hamas a fait un raid contre la barrière de sécurité multi-gradée israélienne, le 7 octobre 2023, (un écroulement inexplicable des capacités défensives d’Israël), 2,3 millions Palestiniens sans aucune défense dans le minuscule enclave surpeuplé de Gaza ont reçu 60 000 bombes et missiles en plus du pilonnage incessant de tanks et de tireurs d’élite.

Le régime d’extrême droite de Netanyahu a renforcé son siège en déclarant, selon ses propres mots génocidaires, qu’il n’y aurait « pas de nourriture, pas d’eau, pas d’électricité, pas de combustible, pas de médicament. »

Le bombardement continu a détruit des édifices à appartements, des supermarchés, des camps de réfugiés, des hôpitaux, des cliniques, des ambulances, des boulangeries, des écoles, des mosquées, des églises, des routes, des réseaux électriques, des conduites d’eau essentielles – à peu près tout.

La machine de guerre israélienne, équipée par les Américains, a même déraciné des champs d’agriculture, y compris des milliers d’oliviers sur une ferme ; passé de nombreux cimetières au bulldozer ; bombardé des civils qui s’enfuyaient sous les ordres israéliens, et tout cela en faisant aussi obstruction aux camions apportant de l’aide humanitaire en provenance d’Égypte.

Vu qu’il n’y a pratiquement plus de soins de santé, pas de médicaments et que les maladies infectieuses se répandent particulièrement chez les nouveau-nés, les enfants, les infirmes et les vieillards, comment peut-on croire que les fatalités ne s’élèvent pas à plus de 30 000 ? Avec plus de 5 000 bébés qui naissent chaque mois dans les décombres, leurs mères étant blessées et sans nourriture, sans soins de santé, sans médicaments et sans eau propre pour chacun de leurs enfants, cela justifie le sévère scepticisme envers le compte officiel du Ministère de la Santé du Hamas.

Le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Hamas, qu’il aide depuis des années, partagent un intérêt commun à tenir au plus bas le taux de mortalité et de blessures. Mais pour des raisons différentes. Le Hamas garde les chiffres bas pour amenuiser les accusations de son propre peuple de ne pas le protéger et ne pas construire des abris. Le Hamas sous-estime grossièrement les crimes de guerre sauvages d’une superpuissance israélienne vengeresse occupant le territoire avec le plein soutien inconditionnel de la superpuissance militaire américaine.

Le Ministère de la Santé est intentionnellement conservateur, disant que son taux de mortalité lui vient de rapports concernant uniquement les décès identifiés par les hôpitaux et les morgues. Mais à mesure que les semaines s’étirent en mois, les hôpitaux et les morgues foudroyés et handicapés n’arrivent plus à suivre les corps ou ne peuvent tenir le compte de ceux qui gisent sur le bord des rues, dans les ruelles et dans les décombres d’édifices. Le Ministère de la Santé demeure pourtant conservateur et le compte « officiel » de l’escalade des pertes et des blessures civiles continue d’être rapporté sans critique par les amis et les ennemis de ce terrorisme dévastateur de l’état israélien.

Il fut particulièrement étonnant de voir les groupes et les rédacteurs les plus progressistes utiliser journellement les mêmes chiffres du Ministère de la Santé du Hamas que les gouvernements et les groupes extérieurs soutenant la guerre à sens unique à Gaza. Tout cela en dépit des prédictions d’une catastrophe humaine dans la Bande de Gaza, chaque jour depuis le 7 octobre 2023, par des branches des Nations Unies, d’autres agences d’aide internationale assaillies sur le terrain, des comptes-rendus de témoins visuels chez le personnel médical, et de nombreux groupes israéliens pour les droits humanitaires et de braves journalistes locaux dans cette bande d’une dimension géographique comparable à Philadelphie. (L’entrée à Gaza des reporters et les journalistes occidentaux et israéliens non-guidés n’est pas permise par le gouvernement israélien.) (Voyez la lettre ouverte, intitulée Arrêtez la catastrophe humanitaire, au Président Joe Biden, le 13 décembre 2023, par seize groupes israéliens des droits humanitaires, qui est aussi apparue en entrefilet dans The New York Times.)

Vint ensuite, le 29 décembre 2023, un article d’opinion dans The Gardian de la présidente de la santé publique mondiale de l’Université d’Édinbourg, Devi Sridhar. Elle a prédit un demi-million de morts en 2024 si les conditions ne changent pas.

Tharoor cite Jan Egeland, chef du Conseil des Réfugiés de Norvège : « Nous devons être clairs : des civils à Gaza tombent malades de faim et de soif à cause des restrictions d’Israël à l’entrée » et « les provisions de sauvetage sont intentionnellement bloquées, et les femmes et les enfants en paient le prix. »

Martin Griffiths, principal fonctionnaire humanitaire des Nations Unies, a dit : « La vie est drainée de Gaza à une vitesse terrifiante. »

Le Secrétaire-général des Nations Unies, António Guterres, selon le Post, avertit qu’un « nombre inconnu de gens – que l’on croit s’élever à des dizaines de milliers – repose sous les décombres des buildings abattus par les frappes israéliennes. »

Volker Turk, haut-commissaire des droits humains aux Nations Unies, a dit : « Tous les gens de Gaza risquent une famine imminente. Ils boivent presque tous de l’eau salé et contaminée. Les soins de santé à travers le territoire fonctionnent à peine, » et « Imaginez seulement ce que cela veut dire pour les blessés et ceux qui souffrent d’éruption de maladies contagieuses… On croit qu’un grand nombre souffre déjà de la faim. »

L’UNICEF, le Comité de Secours International, le Croissant Rouge Palestinien et Médecins Sans Frontières disent tous que les mêmes conditions se détériorent rapidement.

Et pourtant, voyez ceci, dans cet article, le Post s’accroche encore au « plus de 30 000 personnes à Gaza ont été tuées depuis le début de la guerre incessante. »

Tout comme les mass-médias, beaucoup de gouvernements, même les médias indépendants et les critiques de la guerre s’attendent qu’entre 98 % et 99 % de la population entière de Gaza ait survécu – bien que de plus en plus de Palestiniens malades et blessés soient en train de mourir. C’est fatalement improbable.

Des comptes-rendus des gens sur le terrain, des vidéos et des photos de crises mortelles successives, plus la mortalité résultant du blocage et de la destruction de nécessités vitales, une évaluation plus probable, selon mon estimation, serait qu’au moins 200 000 Palestiniens auraient péri jusqu’à date et le nombre augmente à chaque heure.

Pensez-y. 200 000 innocentes femmes, des enfants, des bébés assassinés par Israël et l’Amérique en seulement cinq mois. Et la fin n’est pas en vue.

La culpabilité de ce barbarisme repose devant plusieurs portes :

  1. Le boucher bigot et assoiffé de sang Benjamin Netanyahu (Bibi) et ses camarades antichrist du Parti Likoud israélien.
  2. Le criminel-en-chef sans âme et démentiel de l’Amérique, Joe Biden.
  3. Tous les politiciens de la Colline du Capitole des deux partis qui ont fourni l’argent, les jets, les munitions, les missiles et les bombes au gouvernement israélien.
  4. Les leaders du monde arabe, qui sont cyniquement restés à ne rien faire de manière apathique et ont refusé de venir en aide aux Palestiniens.
  5. La grande portion des citoyens américains qui se sont fait laver le cerveau par soixante-quinze ans de propagande sur la victimisation d’Israël, et qui croient faussement qu’Israël est une « démocratie » et un « ami » des États-Unis, et qui, par conséquent, soutiennent aveuglément Israël, malgré que ce soit un état sioniste démoniaque et meurtrier.
  6. Les pasteurs et les chrétiens évangéliques. Voilà les VRAIS coupables responsables du nettoyage ethnique et du génocide meurtrier d’Israël en Palestine.

L’adhésion aux notes d’inspiration sioniste de la Bible de Références Scofield, au tournant du 20e siècle, par les collèges, les séminaires et les universités évangéliques a inondé les chrétiens et les églises évangéliques du 20e siècle (et maintenant du 21e siècle) des doctrines antichristes –particulièrement les doctrines prophétiques – du « sionisme chrétien ».

Quelques 80 % des églises évangéliques d’Amérique, leurs écoles, leurs émissions radiophoniques et télévisées, leurs livres et leur littérature promeuvent cette théologie démoniaque. Il en résulte que l’opinion publique au sein de pratiquement toutes les institutions américaines a été poussée à accepter cette doctrine diabolique. Cela fait qu’Israël peut tuer 200 000 innocentes femmes, des enfants et des bébés (dont beaucoup sont des Palestiniens chrétiens) et le peuple américain dans son ensemble – particulièrement les évangéliques – n’en sont absolument pas émus, et même jubilent.

Pendant ce temps-là, des milliers d’Israéliens risquent eux-mêmes leur vie, leurs membres ou leur liberté en protestant au sujet du génocide de Bibi contre le peuple de Gaza.

D’après la Ligue Anti-Diffamation, groupement pro-Israël avec mission déclarée de combattre l’antisémitisme et autres formes de racisme aux États-Unis, Sionisme signifie supporter un état juif établi pour la protection des Juifs du monde entier.

Toutefois, beaucoup d’antisionistes [israéliens] comme Maya et les gens avec qui elle travaille considèrent le sionisme comme un mouvement suprématiste juif qui a nettoyé ethniquement la plus grande partie de la Palestine historique et fait systématiquement de la discrimination contre les Palestiniens qui demeurent, soit comme citoyens d’Israël, soit comme résidents des territoires occupés.

Mais depuis l’attaque mortelle du Hamas sur des civils israéliens et des avant-postes militaires, le 7 octobre, dans laquelle 1 139 personnes ont été tuées et près de 250 ont été retenues captives, les antisionistes israéliens ont été accusés de trahison pour avoir parlé des droits humanitaires des Palestiniens.

Beaucoup de gens ont demandé un cessez-le-feu permanent à Gaza pour mettre un frein à ce qu’ils voient comme une punition collective et un génocide du peuple palestinien.

Depuis le 7 octobre, les antisionistes israéliens disent vivre dans un environnement politique et social hostile. Bon nombre d’entre eux affirment que la police a sévit avec violence contre les protestataires anti-guerres, alors que d’autres ont reçu des menaces de la part d’Israéliens de l’extrême droite.

Roee, qui, comme Maya, n’a pas donné son nom de famille par crainte de représailles de la part de la société et des autorités israéliennes, est aussi un activiste juif israélien. En octobre de l’année dernière, il assistait à la petite démonstration de deux douzaines de personnes quelques jours après qu’Israël eut commencé à bombarder Gaza. Les démonstrateurs demandaient au Hamas de libérer tous les captifs israéliens et à Israël d’arrêter la guerre.

« La police nous a tous repoussés violemment en dedans de deux minutes, »  a dit Roee, 28 ans, à Al-Jazeera dans un café de l’ouest de Jérusalem.

Quelques semaines plus tard, Roee et son amie Noa, qui ne veut pas non plus que son nom de famille soit révélé, assistaient à une autre démonstration silencieuse en dehors d’un poste de police à Jérusalem. Ils avaient mis des rubans adhésifs sur leur bouche pour dénoncer les arrestations considérables de citoyens palestiniens d’Israël qui avaient aussi demandé la fin de la guerre contre Gaza.

Mais encore là, les policiers chassèrent les protestataires israéliens et les frappèrent à coups de matraques.

« Je pense qu’il est clair que la police nous a reconnus. Peu importe les signes que nous portons. Ils nous connaissent. Ils savent que nous sommes gauchistes et que nous sommes des “traîtres” ou quelque soit d’autre qu’ils nous qualifient, » dit Noa à Al-Jazeera.

Beaucoup d’activistes anti-guerres israéliens ont également été diffamés et « doxxés » – terme donné aux gens dont l’identité et l’adresse sont révélés sur les médias sociaux par ceux qui espèrent les intimer au silence.

Bien qu’on exige de la plupart des Israéliens qu’ils s’engagent dans l’armée après l’école secondaire, les activistes anti-guerres ont refusé de prendre part à l’occupation continue de leur pays en Cisjordanie où les raids et les arrestations se sont intensifiés depuis octobre, ou à la guerre à Gaza. Deux jeunes Israéliens qui ont publiquement refusé de se joindre à l’armée purgent actuellement de courtes sentences dans une prison militaire.

Einat Gerlitz, non-sioniste membre de Mesarvot, organisation sans but lucratif fournissant du support social et légal aux objecteurs de conscience israéliens, dit qu’il y a plus de gens ont refusé le service militaire depuis le commencement de la guerre à Gaza, mais que ce n’est pas tout le monde qui le dit ouvertement.

« L’armée ne divulgue pas les chiffres … parce qu’il est dans l’intérêt de l’armée de s’assurer que [le refus du service militaire] soit un sujet dont on ne parle pas dans la sphère publique. Le gouvernement et l’armée travaillent très fort pour glorifier le service militaire ; ils veulent donc que les objecteurs de conscience attirent le moins d’attention possible, » dit la jeune femme de 20 ans.

Même si elle est elle-même heureuse d’avoir rendu public son point de vue – elle a passé 87 jours en prison en 2022 pour avoir refusé de servir dans l’armée israélienne (FDI) – elle ajoute que de nombreux autres n’ont rien rendu public par crainte des réactions sociales ou de représailles.

(Source)

Je peux répondre de la manière que les Israéliens pro-paix sont battus, emprisonnés ou pire par la police militaire israélienne, car il y a des chrétiens israéliens (et des chrétiens palestiniens) qui regardent mes messages en ligne et m’écrivent régulièrement au sujet des persécutions qu’ils endurent de la part de l’armée israélienne à cause de leurs croyances chrétiennes.

Les évangéliques pro-Israël d’Amérique devraient retirer le Livre des Actes de leur Bible, parce qu’ils soutiennent les descendants antichrists des Pharisiens et des Juifs du 1er siècle en persécutant, en battant, en emprisonnant et en assassinant nos frères et nos sœurs chrétiens en Palestine de la même façon que leurs ancêtres antichrists persécutaient, battaient, emprisonnaient et assassinaient nos aïeux chrétiens du 1er siècle, dans le Livre des Actes.

Et, le temps que vous avez pris pour lire cet article, d’autres douzaines de femmes, d’enfants et de bébés palestiniens ont été assassinés par le gouvernement sioniste israélien de concert avec notre gouvernement sioniste américain.

200 000 et le compte augmente.