Trump cherche-t-il à remplacer les Nations Unies par l’Organisation des 70 Nations ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

13 mars 2025

Les constitutionalistes ont universellement du dédain pour les Nations Unies (ONU), car ils empoisonnent la souveraineté américaine depuis le début de son existence. J’ai déclaré publiquement, et je le crois toujours, que l’ONU a été créée premièrement dans le dessein de conduire à la naissance de l’État sioniste d’Israël. Toutefois, au fil du temps, le nettoyage ethnique perpétuel et le génocide de l’État d’Israël contre ses voisins palestiniens ont fait en sorte que l’ONU devienne sans cesse plus critique envers le comportement d’Israël. Maintenant, avec Donald comme président, les conservateurs se réjouissent de la perspective qu’il puisse sortir les États-Unis de l’ONU.

Ce genre d’anticipation a subi une remontée symbolique lorsque Trump a annoncé qu’il ne renouvellerait pas le financement du Conseil des Droits Humanitaires de l’ONU basé à Genève. Je dis symbolique parce que son prédécesseur, Joe Biden, avait déjà discontinué le financement de cette agence de l’ONU. Mais les conservateurs anti-ONU le prennent pour un signe que Trump va sortir tout à fait les États-Unis de l’ONU.

Évidemment, le motif de Trump derrière cette décision (son annonce coïncidant avec la visite à la Maison Blanche du Premier Ministre d’Israël Benjamin Netanyahou) est que cette agence fournit de l’aide humanitaire aux réfugiés palestiniens. Et, en tant que chabadiste juif secret, Trump déteste tout ce qui est palestinien, y compris le peuple palestinien.

Trump est un sioniste si arrogant (l’arrogance des sionistes découle de leur croyance bien ancrée qu’ils sont supérieurs à tous les autres) qu’il cible maintenant le représentant Thomas Massie (R-KY) pour l’enlever de son poste, faisant vœu de soutenir un adversaire républicain aux prochaines élections primaires. Ce n’est pas une coïncidence que Massie soit le membre GOP du Congrès à Washington le plus critique envers l’Israël sioniste (et supporteur du peuple palestinien) et qui refuse d’accepter les pots-de-vin du lobby israélien ou de se prosterner devant ses exigences.

Que Trump sépare véritablement les États-Unis de l’ONU, cela demeure à voir. Mais s’il fait vraiment ce geste, ce ne sera pas pour les mêmes raisons dont parlent les membres de la Société John Birch depuis si longtemps. S’il fait ce geste, ce sera pour le désir de remplir son engagement de campagne de « rendre sa grandeur à Israël ».

Le 12 février 2025, le Sanhédrin juif de Jérusalem a envoyé une lettre de félicitations au Président Trump. J’en cite une partie :

« Nous exprimons notre gratitude la plus chaleureuse pour le fait de mettre en évidence la culture américaine et mondiale par l’établissement de l’Office des Religions de la Maison Blanche. Votre reconnaissance de l’importance de la religion dans la vie publique est un pas de l’avant vers la restauration des valeurs morales et du leadership spirituel dans le monde.

« Quand Hashem a donné la Torah aux Enfants d’Israël, Il a fourni un standard d’éthique au monde entier. On connaît ce standard sous le nom des Sept Commandements de Noé, qui constituent la base de la moralité universelle. Lorsqu’une personne accepte les Sept Lois Noachiques, elle reçoit des bénédictions divines. »

Vous ne trouverez nulle part les « Sept Lois Noachiques » dans les Livres de Moïse, ni d’ailleurs en quelque part dans l’Ancien Testament. Les « Sept Lois Noachiques » sont l’invention du Talmud juif. Lorsque le Sanhédrin parle de la « Torah », il parle du Talmud, PAS du Pentateuque de l’Ancien Testament.

« En 2017, le Sanhédrin Naissant fit battre une monnaie spéciale mettant en vedette votre image sur un côté et celle de Cyrus le Grand sur l’autre. Cela symbolisait votre rôle historique comparé à celui de Cyrus qui fut choisi par Hashem pour remplir une mission divine.

« Vous avez été élu, comme Cyrus le fut à son époque, pour accomplir une pesante mission : unir tous les croyants en Dieu et mettre de l’avant la coopération éthique à travers toutes les sphères de l’activité humaine. Un Appel à Établir une Cour Divine Internationale – CDI.

« Nous vous invitons à rencontrer la Cour des Rabbins du Sanhédrin à Jérusalem pour discuter de l’établissement d’une Cour Divine Internationale (CDI) pour tous les pays. Cette cour sera fondée sur les sept commandements universels donnés à Noé et réaffirmés au Mont Sinaï – une fondation pour la paix mondiale et la justice divine. »

La « Cour Divine Internationale » du Sanhédrin nécessite le plan du Sanhédrin pour instituer « l’Organisation des 70 Nations » en remplacement des Nations Unies.

Le 8 mars de cette année, mon ami Steven Bennun, de Israeli News Live, publia un podcast intitulé Les Sept Lois Noachiques – les faits seulement. Je cite des fragments de sa diffusion extrêmement instructive ;

Je ne connais aucune époque dans la base de la société où nous ayons eu quelque preuve que ce soit qu’il y eût ce qu’on appelle les Sept Lois Noachiques. Mais c’est là qu’arriva la Révolution et, bien sûr, ils l’exécutent par l’éducation. Or, ils le font par l’éducation de la manière qu’ils le font ici. Et nous pensions qu’ils allaient essayer de l’instituer comme loi des États-Unis, mais ils vont en faire une loi internationale. En passant, c’est pour cela que la CDI a trouvé Netanyahou coupable de crimes de guerre violents pour le meurtre et le génocide du peuple palestinien, et avec raison.

Mais qu’a fait Trump ensuite ? Mettre des sanctions au CDI. Comme Nikky Haley l’a fait contre les Nations Unies il y a quelques années, non ? Donc, on fait tout cela pour pouvoir installer votre nouveau système global, ce nouvel ordre mondial.

Alors, ils préparent le monde à cela. Et ils vont se débarrasser des Nations Unies et de la CDI, et ils vont finir par les remplacer par le Sanhédrin.

Aussi, dans le site web mizrachi.org, Pas seulement Sept Mitzvot Noachiques, une entrevue avec le rabbin Oury Cherki. Mais on y dit : « Dans Parashat Noach, Hashem commande à Noé et à ses enfants d’accomplir certains commandements connus comme les sept mitzvot noachiques. Le rabbi Oury Cherki, cependant, explique que ces sept mitzvot ne sont que le commencement. Le but plus large, dit-il, est de glorifier le nom de Hashem dans le monde et de transmettre le message universel du judaïsme à toutes les nations. »

Écoutez [le rabbin] :

« Le rabbin Yisroel Goldstein, ancien directeur du Chabad de Poway : Et le rabbin plaida à savoir que, si seulement les Nations Unies retournaient aux bases et donnaient pouvoir à leurs pays d’adopter les Sept Lois Noachiques, alors ce monde serait bien différent, et peut-être n’aurions-nous pas perdu les 150 millions de vies que nous avons perdues dans les deux cents dernières années. Donc, je demande à chacune des nations qui sont ici, à tout le monde qui écoute : Envisagez de prendre les Sept Lois Noachiques à la base et de les appliquer à la vie réelle de tous les jours et nous verrons une différence mondiale. »

Ainsi, comme je vous l’ai mentionné, Nikki Haley doit être la présidente honoraire de l’Organisation des 70 Nations, c’est ce qu’ils poussaient de l’avant.

Et donc, Nikki Haley n’aime définitivement pas les Nations Unies. Ils vont les remplacer éventuellement. Ça va arriver.

Le rabbin Mizrachi en vient ici aux Sept Lois Noachiques. Écoutons un peu ce qu’il a à dire à propos des Lois Noachiques :

« Rabbin Mizrachi : On a six milliards d’adorateurs d’idoles qui mettent Dieu en colère à chaque seconde de leur vie : des Indiens, des Chinois, des Japonais, au Tibet, au Népal, en Thaïlande, tant de gens. 500 millions en Inde à elle seule ; la Chine est à 2 milliards, tant de gens ; deux milliards de chrétiens qui sont adorateurs d’idole. Entre les Chinois, l’Inde, les Hindous, les bouddhistes et les chrétiens, au moins six à six milliards et demi de gens sont des adorateurs d’idole qui, selon la Torah, n’ont pas le droit de vivre. Idolâtre, goy. C’est la peine de mort. »

Voyez. C’est là devant nous.

Steve et Jana Bennun ont un magnifique podcast et sortent de l’information fort utile en ce qui regarde tout ce qui a trait aux Juifs et à Israël.

Il y a quelques années, j’ai livré un message intitulé Le Talmud, le Chabadisme et les Lois Noachiques. (C’est mon second message le plus demandé et le plus regardé de tous, en passant.) Je cite maintenant de cette allocution :

Tous les Présidents, depuis Jimmy Carter, en 1978, jusqu’à Donald Trump ont signé cette loi publique instituant les Lois Noachiques et le Chabadisme aux États-Unis.

La Loi Noachique juive demande la mort de quiconque pratique l’idolâtrie (tous ceux qui adorent le Seigneur Jésus-Christ sont des idolâtres selon la Loi Noachique), le blasphème (c’est l’accusation qu’utilisa le Sanhédrin contre le Christ) ; l’immoralité sexuelle (selon la loi du Talmud) et le vol (des Juifs – mais il est parfaitement permis aux Juifs de voler les Goyim) ; elle oblige également les non-Juifs à établir des tribunaux pour mener à bien ces exécutions talmudiques.

Le rabbin Schneerson, dont on commémore la date de naissance, a déclaré que, selon la loi juive, les non-Juifs n’ont d’autre but que de servir les Juifs qui sont la raison de la création.

La fille de Trump, Ivanka, est une sectaire du Chabad-Loubavitch (tout comme son époux Jared Kushner). Elle prie sur la tombe du rabbin Schneerson et elle a été bénie par les rabbins qui exigent que les non-Juifs (Goyim) suivent les Lois Noachiques et se réfèrent à eux comme à des « animaux ».

Étant chabadiste en secret, Donald Trump suit les lois de Maimonides en ne remboursant pas les prêts et les investissements. Il a déclaré banqueroute sept fois et s’en est sorti à chaque fois avec l’aide de copains chabadistes.

Je conclus avec un résumé :

Les Lois Noachiques sont des Lois juives appliquées à tous les non-Juifs dans le monde, qui interdisent toute forme de culte qui n’est pas approuvé par le judaïsme, le blasphème contre les dieux juifs, les relations sexuelles qui ne sont pas approuvées par la religion judaïque et exigent que les non-Juifs mettent sur pied des tribunaux qui renforcent ces lois.

La Loi Publique américaine 102-14 déclare que ces lois sont le fondement de la civilisation américaine (PAS VRAI), qu’il est de notre responsabilité de les transmettre à la génération suivante, et que tous les présidents depuis Jimmy Carter ont signé un manuscrit international, de même que d’autres chefs d’état, en s’engageant à se servir de l’éducation afin de mettre le monde sous les Lois Noachiques.

Les groupes légaux juifs qui recommandent les Lois Noachiques font la promotion de la peine capitale qui se soumet à la forme d’exécution talmudique, en d’autres mots, que soit établie la décapitation.

Il y a des non-Juifs (incluant les sionistes chrétiens) qui se soumettent volontiers à cet agenda et ils œuvrent avec la Sanhédrin d’Israël pour promouvoir les Lois Noachiques.

Les pasteurs, les chrétiens et les églises qui soutiennent le sionisme, le chabadisme, le talmudisme, etc., blasphèment Dieu en supportant un agenda antichrist qui cherche à :

*Nier la divinité, le messianisme et le statut de Sauveur de Jésus-Christ.

*Nier Son œuvre complète sur la croix pour nos péchés.

*Nier la Nouvelle Alliance, le Corps de Christ, l’Église.

*Nier les doctrines de la grâce du Nouveau Testament.

Et à établir :

*Un ordre talmudique mondial.

*La mise en force de la loi talmudique par la peine capitale.

*Une religion mondiale de salut par les œuvres basé sur la loi talmudique.

*Une union politique mondiale basée sur les doctrines du sionisme.

C’est la sale et basse réalité dont il est question dans l’agenda pro-Israël de Trump. Et c’est ce que soutiennent les chrétiens sionistes d’Amérique.

Par conséquent, si le Président Trump décide de nous séparer des Nations Unies, vous pouvez être sûrs que l’Organisation des 70 Nations des Juifs va prendre sa place. Et si vous pensez que l’ONU était mauvaise, vous n’avez encore rien vu !

 




Si seulement Trump avait dit à Netanyahou ce qu’il a dit à Zelensky

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

6 mars 2025

Je suis sûr que la plupart des lecteurs ont vu le dialogue féroce et colérique entre le Président Donald Trump et l’ancien Président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky dans le Bureau Ovale, il y a quelques jours. Lors de la conférence de presse, Trump admit qu’il avait laissé la conférence se continuer aussi longtemps qu’il l’a fait en sachant que Zelensky n’aimerait pas ce que Trump (et le Vice-président Vance) allait dire et qu’il deviendrait agité et irrité – ce qui arriva.

Trump a joué avec Zelensky de la manière que Netanyahou joue avec Trump.

Peu après l’altercation à la Maison Blanche, Trump a annoncé qu’il suspendait l’aide militaire à l’Ukraine.

Il apparaît clairement que Trump planifie vraiment d’arrêter la guerre en Ukraine – sans que la Russie ne retourne quelque territoire ukrainien qui a voté pour revenir dans la mère-patrie russe, ce qui a engendré une campagne génocidaire de Zelensky contre ceux que l’Opération Militaire Spéciale de Poutine a libérés avec succès. Et il est aussi clair que les jours à la barre de l’Ukraine du corrompu et meurtrier Zelensky sont comptés.

Si seulement Trump disait au corrompu et meurtrier Premier Ministre d’Israël, Benjamin Netanyahou, ce qu’il a dit à Zelensky. Mais il ne le fera jamais. Et, comme tout président de mémoire récente et la vaste majorité des membres du Congrès des deux partis, Trump appartient au Lobby israélien.

Au lieu que Trump montre la porte à Netanyahou de la même manière qu’il l’a fait pour Zelensky, quand Netanyahou a visité la Maison Blanche, il fut traité comme un roi. Voici la vidéo de Trump démontrant sa déférence envers Netanyahou à la Maison Blanche, comme si Netanyahou était le président américain et que Trump était son subordonné (ce qu’il est, bien sûr).

Non seulement Trump n’a-t-il pas démontré la moindre intention de stopper le nettoyage ethnique génocidaire d’Israël à Gaza et en Cisjordanie, mais il a déjà entrepris de donner à Israël encore davantage d’aide américaine.

Le Secrétaire d’État américain Marco Rubio a signé une déclaration pour expédier la livraison d’environ 4 milliards $ d’aide militaire à Israël, qualifiant le Président Donald Trump de plus grand allié de l’état juif, selon une déclaration émise samedi.

Le geste fait partie de l’effort plus élargi de la Maison Blanche pour soutenir les capacités militaires d’Israël au milieu des tensions régionales incessantes. Depuis que Trump a pris son poste en janvier 2025, son administration aurait approuvé près de 12 milliards $ de ventes militaires étrangères majeures à Jérusalem ouest.

Vendredi, le Pentagone a annoncé que le Département d’État avait approuvé la vente potentielle d’une valeur de près de 3 milliards $ en bombes, en kits de démolition et autres armements à Israël. Cette approbation d’urgence a contourné le processus de révision habituel du Congrès, marquant, dans les récentes semaines, la seconde occasion où l’on a expédié la vente d’armes à Israël au milieu d’un fragile cessez-le-feu avec les militants du Hamas – dans une guerre qui a déjà réclamé la vie de 1 700 Israéliens et 62 000 Palestiniens.

En mai, Biden stoppa temporairement la livraison de bombes de 2 000 livres à Israël et annonça que d’autres armes feraient l’objet d’un embargo si les Forces de Défense d’Israël (FDI) persévéraient dans leur invasion de Rafah, au sud de Gaza. Les FDI sont néanmoins entrées et, éventuellement, Biden abolit le gel temporaire des armes.

Le Département d’État loua la dernière décision de renverser « l’embargo partiel des armes » de Biden comme étant « un autre signe qu’Israël n’a pas de plus grand allé à la Maison Blanche que le Président Trump ». Le Secrétaire Rubio invoqua l’autorité d’urgence pour accélérer cette aide, en citant les intérêts de sécurité nationale des États-Unis.

(Source)

Assurez-vous de voir la photo de Trump à côté de Netanyahou dans le reportage ci-haut. Je n’ai jamais vu Trump avec un sourire si fendu sur le visage que dans cette photographie. Il sourit rarement, encore moins un sourire comme celui d’un enfant assis tout près de son joueur de football professionnel favori.

« Citant les intérêts de sécurité nationale des États-Unis, » À VOMIR !

Le peuple innocent, non armé et affamé de Gaza n’est absolument d’AUCUNE menace aux intérêts de sécurité nationale des États-Unis. AUCUN ! NONE ! NADA ! ZERO ! ZILCH !

Il n’est question que de ce dont il est toujours question : Israël !

Dans la Unz Review, Philip Giraldi a écrit un article intitulé Making America Great is All About Israel (Rendre sa grandeur à l’Amérique, tout est question d’Israël). Dans sa missive, il a écrit :

Bien que cela ne puisse sembler que symbolique, se référer à la Cisjordanie comme « la Judée et la Samarie » est une démonstration nette de soutien à l’annexion d’Israël. Mike Huckabee, désigné par Trump afin de servir d’ambassadeur américain en Israël, se réfère aussi à la Cisjordanie en employant le même langage et il a dit que l’annexion est possible sous la nouvelle administration Trump.

Plus tôt ce mois-ci, le sénateur Tom Cotton de l’Arkansas a aussi réintroduit un projet de loi qui exigerait l’utilisation du terme « la Judée et la Samarie » dans tous les documents officiels américains.

La représentante Claudia Tenney de New York a également présenté une législation identique en Chambre et a maintenu que « le peuple israélien a un droit légal et historique indiscutable et indéniable sur la Judée et la Samarie. »

Le Congrès et la Maison Blanche sont devenus clairement des territoires israéliens occupés, comme l’a un jour décrit de manière coloré Pat Buchanan en parlant du gouvernement américain.

Et il y a plus, bien plus, mais certains développements sont plus intéressants parce qu’ils ont un impact domestique aux États-Unis et sur les libertés et les droits constitutionnels qui sont assiégés, car le Lobby israélien et l’Équipe Trump cherchent à supprimer toute critique contre l’état juif et/ou les activités illégales exécutées par ses supporteurs au moyen de leur corruption du gouvernement à tous les niveaux aux États-Unis.

Ma ligne favorite, crachée régulièrement, et par les Démocrates et par les Républicains, est une version quelconque de l’affirmation qu’Israël est une sorte de « merveilleuse démocratie qui est la meilleure amie des États-Unis et son alliée la plus proche ». La Procureure Générale Pam Bondi a dépassé la mesure quand elle a appelé Israël « notre plus grand allié dans le monde » dans une entrevue chez Fox News. Chose intéressante, cet état criminel de guerre apartheid d’Israël n’est en fait ni une démocratie, ni un ami, ni un allié, mais quand l’aveugle conduit l’aveugle, tout peut sortir de sa bouche, particulièrement lorsque cela n’est pas connecté à un cerveau fonctionnel qui a réellement une conscience.

Les commentaires chaleureux du FBI semblent aussi être une règle générale avec Dan Bongino, le tout nouvel assistant général du FBI, lorsqu’il répondit à une question à savoir ce qui pouvait s’avérer les causes les plus chères à son cœur en déclarant : « Israël. La Défense d’Israël. » Son commentaire reflète un engagement général au sein du FBI et du Département de la Justice à prioriser les relations avec Israël, comme en fait écho le Directeur du FBI Kash Patel qui affirme que : « L’Amérique va donner priorité à Israël et nous épaulons notre allié numéro un. » Elle est bonne, Kash ! Est-ce vraiment ton prénom ou juste un pseudonyme ? Peut-être devrais-tu examiner les divers accords fermes internationaux conclus avec les États-Unis garantissant les arrangements qui sont violés par Israël au Liban, en Syrie et à Gaza ? Ils constituent des crimes de guerre et Washington en est complice.

Dans une récente interview avec le juge Andrew Napolitano, le journaliste Max Blumenthal, Juif lui-même, a dit ce qui suit :

Nous venons tout juste d’apprendre que le ministre de la Défense, Israël Katz, envisage de bombarder les funérailles d’Hassan Nasrallah où des milliers – des centaines de milliers – de gens non armés pleuraient le leader décédé, sans armes. Ils étaient dans un stade de Bierut. Et Israël dirigeait plutôt un survol de F-16 en menaçant la foule. C’est fondamentalement un instrument de terreur du parlement.

Et l’idée même que l’on ait considéré le faire démontre l’impunité dont jouit Israël à Washington, de même que le reste des commentaires de Netanyahou disant qu’ils venaient juste de voler le Mont Hermon en violation d’un accord de 1973 des Nations Unies. Ils viennent juste de voler le point le plus élevé en Syrie pour y installer des pentes de ski. Ils ont volé un large segment du sud de la Syrie, grâce en grande partie à l’opération de changement de régime soutenu par l’OTAN et la CIA qui a vu la nouvelle forme refabriquée d’Al-Qaeda prendre le pouvoir à Damas, et elle n’a pas tiré un seul coup de feu contre Israël. Mais ils ne font que prendre. Et les États-Unis n’ont rien à y dire. Il n’y a pas de problème là.

Évidemment, les États-Unis piquèrent une crise quand les habitants de la Crimée votèrent pour l’annexion avec la Russie. Les États-Unis se mirent en colère aux Nations Unis et émirent des sanctions envers la Russie et commencèrent à marcher vers une guerre de proxy en Ukraine. Mais ici, Israël a la permission de voler tout ce qu’il veut.

Napolitano : Le même gouvernement qui vous a arrêté à Dulles. Le président a pris un clip généré par Intelligence Artificielle dans lequel on se moque de la transformation de Gaza en Trump Gaza Riviera. L’a-t-on fait jouer en Israël ?

Blumenthal : Eh bien, tout le monde en parle. Cela fait rage dans les médias israéliens. Je pense que cela a provoqué beaucoup d’amusement en Israël. Faut vraiment le voir pour y croire, pour comprendre. Il y a des images d’hommes barbus avec des corps de femme faisant la danse du ventre sur les ruines de Gaza. Elon Musk lance de l’argent. L’inondation d’enfants sur les plages de Gaza avec de l’argent. Il y a des côtes dorées et des buildings ressemblant à ceux de Dubaï et s’élevant alors que Donald Trump force son rôle, sans chemise sur la plage en portant un toast à Netanyahou. Ils ont pris le contrôle de la Bande de Gaza après l’Holocauste auquel nous venons juste d’assister. Et une statue d’or de Donald Trump s’élève au centre de Gaza City.

C’est une vidéo satanique que plusieurs commentateurs décrivent comme antichrétienne. Antichrétienne en ce sens qu’elle ressemble à ce que l’antichrist ferait.

Vraiment.

Voici le clip vidéo « satanique », « antichrétien » et antichrist auquel se réfère Max.

The Gouvernment Rag Intelligence Report a émis un bref exposé sur la vidéo « satanique » ci-mentionnée, intitulé : L’IDOLÂTRIE PAÏENNE SANS PRÉCÉDENT DE LA GAZA DE TRUMP :

La proposition de Trump [que les États-Unis fassent le nettoyage ethnique et occupent Gaza] a rencontré la critique mondiale à la fois des législateurs et des analystes qui craignent que le plan déplacerait par la force la population de Gaza de deux millions de personnes, pendant que les critiques américains se demandent si la vision du Président ne plongerait pas le pays dans le rôle potentiellement sanguinaire de puissance d’occupation.

Mais tard dans la soirée de jeudi, Trump a semblé pousser plus loin la promotion de son plan en postant une vidéo de 35 secondes sur son compte de Truth Social qui commence avec la question : « Gaza 2025 : Qu’arrive-t-il ensuite? »

La vidéo générée par Intelligence Artificielle montre, en une série d’images effrontées et crues, un nouvel hôtel Trump, une statue dorée géante de Trump et un enfant tenant un ballon Trump au milieu des complexes balnéaires faces à une grève resplendissante.

Qu’un chrétien quelconque supporte cette idolâtrie m’échappe.

Moi aussi.

Lors de la conférence de presse conjointe à la Maison Blanche avec Zelensky, Trump déclara hardiment qu’il avait l’intention d’arrêter l’envoi d’argent américain vers l’Ukraine afin de l’utiliser à « autre chose ». Mais alors qu’il faisait cette déclaration, il a failli révéler ce qu’il avait réellement l’intention de faire avec cet argent : l’expédier à Israël pour augmenter encore son agression militaire au Proche-Orient – comme il l’a déjà indiqué en livrant 12 milliards $ d’aide militaire à Israël seulement dans le premier mois de son mandat, comme je l’ai remarqué auparavant.

Si seulement Trump avait dit à Netanyahou ce qu’il a dit à Zelensky.

 




En la science, nous nous confions

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

27 février 2025

Je me vois contraint de continuer le même thème que j’ai commencé dans cette rubrique la semaine dernière. La plupart des Américains ne font pas attention (rien de neuf en cela, bien sûr), mais c’est particulièrement vrai en ce qui a trait aux conservateurs politiques et aux évangéliques religieux. Or, l’introduction imminente par Elon Musk d’un système gouvernemental dominé par la technocratie, étant lancé sous Donald Trump, est plus dangereuse que ne le réalise la majorité d’entre nous.

Je vais beaucoup me référer à un traité fascinant – portant le titre que j’ai emprunté pour cet article – écrit par Ira Basen en 2021.

Il commence ainsi :

Le 13 octobre 1940, un chiropraticien de Régina, nommé Joshua Haldeman, apparut en cour civile pour faire face à deux accusations sous la Loi de la Défense du Canada.

Son offense alléguée était d’appartenir à la Technocracy Incorporated, une organisation qui avait été bannie par le Gouvernement du Canada quelques mois auparavant dans un grand ratissage de groupements qu’il considère subversifs devant l’effort de guerre.

La Technocracty Incorporated n’était pas un mouvement politique – en fait, les politiciens ou les membres de partis politiques n’avaient pas la permission de s’y joindre. Elle fut fondée dans la Ville de New York en 1933 en tant qu’organisation éducative de recherche promouvant une restructuration radicale de la vie politique, sociale et économique au Canada et aux États-Unis, avec la science comme principe central d’opération.

Il n’y aurait eu aucun pays appelé Canada ou États-Unis non plus – seulement une masse géante de terre continentale appelée la Technate, une utopie technologique dirigée par des ingénieurs et autres « experts » dans leurs domaines. Dans la Tachnate, tout le monde serait bien logé et bien nourri. On prendrait soin de tous les besoins matériels, que vous ayez un emploi ou non.

Comme je l’ai souligné la semaine dernière, la vision de Trump de l’unification des États-Unis, du Canada et du Groenland est un plan des technocrates vieux de près de cent ans, et qui est promu fortement au sein de l’administration Trump par des gens comme Elon Musk et Peter Thiel. Donc, n’écartez pas ce que Trump dit à ce sujet, parce que ces milliardaires sont drôlement sérieux et il n’y a pas à débattre que Donald Trump ait rempli son administration avec plus de milliardaires que tout autre Président américain précédent – et il est plus enclin à donner aux milliardaires davantage de contrôle sur la politique américaine que tout autre Président américain précédent.

Joshua Haldeman fut un leader de la Technocracy Incorporated au Canada de 1936 à 1941, mais éventuellement il perdit ses illusions à propos de l’organisation, de même que du pays, et il plia bagages avec sa petite famille pour se refaire une nouvelle vie en Afrique du Sud.

En juin 1971, la fille d’Haldeman, Maeve, donna naissance à son premier petit-fils. Son nom est Elon Musk. [Emphase ajoutée]

Dans un discours devant un auditoire américain, en 1963, Howard Scott, fondateur et leader de la Technocarcy Incorporated, déclara : « En ce qui concerne les idées de la Technocracy, nous sommes tellement à gauche que le communisme a l’air d’une bourgeoisie à côté de nous. »

L’idéologie de la Technocracy défie la caractérisation facile. Elle était anticapitaliste et antidémocratique, mais pas fasciste. Elle était anti-gouvernementale, mais pas libertaire. Elle croyait en une forme radicale d’égalité sociale et économique, mais elle n’était pas marxiste.

Elle rejetait toutes ces idéologies parce qu’aucune d’elles n’acceptait l’idée que la science et la technologie puissent transformer la vie nord-américaine, et que seulement des ingénieurs et des experts de haute formation étaient capables de construire une « nouvelle » Amérique du Nord.

Pendant que Trump lâchait la tyrannie Covid sur le monde dans les derniers jours de son terme en 2020, on donna la tâche à Joe Biden d’implanter pleinement et de mettre en force – par l’intermédiaire du scientiste fou Anthony Fauci – cette expérience de gouvernement par et pour les technocrates. Souvenez-vous du mantra de Fauci : « Faites confiance à la science ». (La pseudoscience de Fauci, bien sûr.) C’est exactement de cela que l’on parle ici. Et c’est exactement ce dont parlent Musk et Thiel à Trump.

Alors que d’autres partis politiques et groupes de protestations vendaient des plans pour remettre les gens au travail, la Technocracy répondait ainsi : « Ne vous préoccupez pas de cela. » Le monde avait changé et les emplois supprimés par les machines ne reviendraient pas.

Au cœur du système des prix, il y avait l’argent. C’est ce qui forçait les gens à se mettre en dette, à enfreindre la loi, à devenir cupides et à s’engager dans toutes sortes d’autres comportements. Mais le secours était en chemin.

« La marche de la technologie, avec son abondance croissante, va détruire toutes les valeurs du système des prix, » déclara Scott dans un discours donné à Sylvan Lake, Alberta, lors d’une tournée oratoire dans l’Ouest canadien en septembre 1939. « C’est un affrontement entre l’obsolescence et la modernité, entre la technologie et les valeurs, entre la science et le chaos. »

Selon un rapport de 2019 du groupe de recherche Oxford Economics du Royaume-Uni, environ 1,7 millions d’emplois ont déjà été perdus mondialement en faveur des robots depuis l’an 2000. Même les personnes qui ont aidé à concevoir ce tsunami sont inquiètes.

« Nous vivons le plus grand tournant économique et technologique de l’histoire de l’humanité, » a déclaré l’entrepreneur de Silicon Valley, Andrew Yang, lors de son improbable candidature à la nomination présidentielle démocrate en 2020. « Nous avons besoin d’une façon d’aider des millions d’Américains à faire la transition à travers cette période. »

Yang amenait comme solution un revenu de base universel de 1 000 $ US par mois. Cette idée a gagné une traction considérable chez les ingénieurs et entrepreneurs de Silicon Valley, ces dernières années – même chez ceux qui s’opposent habituellement à tout genre d’expansion du gouvernement.

Au Sommet Gouvernemental Mondial à Dubaï, en 2017, Elon Musk – qui fait constamment la guerre aux agences qui tentent de réglementer ses voitures et ses fusées, et dont les plans pour fabriquer des véhicules entièrement autonomes pourraient coûter des millions d’emplois – exprima son soutien à un revenu de base garanti. [Emphase ajoutée]

« Le chômage de masse » sera « un défi social massif », avertit Musk. Faisant écho aux paroles que son grand-père a probablement émises de nombreuses fois, Musk conclut : « Il y aura de moins en moins d’emplois où les robots ne peuvent faire mieux. Avec l’automation viendra l’abondance. »

L’abondance pour les technocrates.

Je recommande vivement aux lecteurs de regarder un remarquable synopsis vidéo du monde de l’IA fait par un membre du comité directeur de la Commission du Service Public et physicienne du Montana, la Dre Ann Bukacek. Elle a magistralement livré une allocution fortement documentée dessinant les buts et les objectifs – et les dangers – des technocrates de l’IA tels que Musk et Thiel.

Pour la Technocracy, aborder la « maladie » signifiait de se débarrasser du système des prix et de l’infrastructure politique qui le supporte. Ils peuvent fournir aux citoyens bien plus de sécurité que tout autre genre de revenu de base garanti.

« Sous la Technate, nous serons responsables de la santé et du bien-être de tous les êtres humains, » déclare Howard Scott. « C’est plus que ce qu’a fait tout autre gouvernement politique. »

Le plan de la Technocracy était de remplacer le système de prix par un système basé sur l’énergie. Dans les années 1920, Scott et ses collègues débutèrent un énorme et ambitieux programme appelé la Survie de l’Énergie en Amérique du Nord. L’idée était d’établir une valeur à tous les biens et services produits sur le continent, non pas en mesurant la quantité de travail consacré, ou d’argent dépensé, mais en évaluant la quantité d’énergie employée à les produire.

Ils diviseraient alors la quantité d’énergie totale employée par le nombre de citoyens au sein de la Technate et au-dessus de l’âge de 25 ans, et ils émettraient à chacun de ces citoyens un nombre égal de Certificats d’Énergie, qu’ils travaillent ou non. Ces Certificats serviraient de devise à la Technate.

Chaque fois que vous achèteriez quelque chose, un montant de votre crédit énergie serait déduit et parce que les certificats seraient émis directement au propriétaire, on ne pourrait les acheter, les vendre, les marchander ou les voler. Personne ne serait capable d’accumuler plus de crédits que quiconque. C’était une prescription de l’état radicalement égalitaire qui aurait fait rougir d’envie les bolcheviques. [Emphase ajoutée]

« Personne ne serait capable d’accumuler plus de crédits que quiconque » – excepté les technocrates eux-mêmes, évidemment. La Technocratie n’est qu’un dérivé scientifique du Communisme, du Fascisme, du Sionisme et de leur copain le Capitalisme – systèmes qu’elle clame abhorrer. En d’autres mots, juste une autre sorte de tyrannie.

Dans la Technate, votre vie ouvrière ne commencerait pas avant l’âge de 25 ans. Quand vous auriez rejoint la force ouvrière, vous travailleriez 16 heures par semaine, vous auriez 78 jours de vacances par année et vous vous retireriez à l’âge de 45 ans.

« Une des maladies sociales les plus sombres est la croyance en la moralité du travail, » dit-il à un auditoire à Calgary. « Si vous voulez savoir ce que le travail a fait pour vous, retournez à la maison et regardez-vous dans un miroir et voyez quel gâchis vous êtes. » [Emphase ajoutée]

D’une perspective morale et biblique, c’est un des aspects les plus vils de tout le système technocratique. Il y a VRAIMENT de la moralité dans le travail – et de l’immoralité dans l’oisiveté. Et, chose tragique, il y a un pourcentage considérable d’Américains – y compris ceux qui se professent chrétiens – qui ne comprennent pas et n’adhèrent pas à cette moralité. Les Américains ont permis aux politiques socialistes du gouvernement de désensibiliser le travail dans leur esprit. À cause des politiques socialistes du gouvernement des États-Unis, les Américains voient le travail, soit comme un fardeau, soit comme un mal nécessaire – et certains d’entre eux considèrent même le travail avec un dédain et un dégoût manifestes. Dans tout le pays, essayer de mettre les gens au travail est devenu un des plus gros problèmes ; et un grand nombre de ceux qui « travaillent » n’ont aucun égard pour leur « métier ». La qualité du travail en Amérique n’a jamais été aussi basse qu’aujourd’hui. Et c’est omniprésent. Aucune industrie n’est épargnée. Et, encore une fois, l’expérience tyrannique du Covid conduite de manière technocratique n’était que la dernière impulsion de ce concept « d’oisiveté ».

Dans ses sorties publiques, la Technocracy Incorporated avait une apparence étrangement militariste. Ses membres, hommes et femmes, portaient des costumes gris faits sur mesure et conduisaient des automobiles aussi peintes en gris. Ils s’accueillaient les uns les autres avec un salut.

La Technocracy croyait que, dans un monde dépendant de la science et de la technologie, seuls les gens avec de l’expertise éprouvée dans ces domaines devaient être responsables de sa gouvernance. Cela excluait tout suspect habituel – les gens d’affaires, les avocats, les banquiers, les académiciens – dont aucun n’avait les habiletés pratiques qu’exigeait l’ère moderne.

Trump a fait campagne sur le thème du populisme, en répudiant publiquement les « experts » de la politique. Mais il s’est entouré d’idéalistes extrémistes (sionistes) et de la classe des milliardaires qui sont des « experts » en finance – mais beaucoup d’entre eux, comme Musk et Thiel, ont acquis leur richesse en collaborant et en coopérant avec le gouvernement. J’aimerais bien voir un rapport d’enquête sur le pourcentage de milliardaires qui ont obtenu leur fortune de manière indépendante face aux subventions, aux contrats, aux ristournes, aux avantages fiscaux, etc. du gouvernement.

Si je ne prends pas le temps de couvrir l’article claironnant de Chris Hedges intitulé The Road to Dictatorship, je vous encourage toutefois fortement à le lire.

« Ceux qui créent une civilisation vont éventuellement la dominer, » proclama Scott dans un discours à Winnipeg. « Les ingénieurs et les mécaniciens ont créé cette civilisation et ils vont un jour la dominer. » La Technocracy construisait « une armée technologique de gens fonctionnellement compétents. »

Cela signifie qu’il n’y aurait pas de place pour la démocratie dont on n’aurait aucun besoin. Toutes les fonctions normales du gouvernement – éducation, santé, hygiène, sécurité publique – seraient dirigées par des experts choisis par leurs pairs. Les médecins voteraient pour la personne en charge du système de soins de santé, les enseignants voteraient pour la personne qui dirigerait les écoles, et ainsi de suite. Il y aurait un cabinet composé d’une centaine de ces experts et ils sélectionneraient un « directeur continental » pour superviser l’ensemble des choses.

Bertsou a étudié l’émergence des gouvernements « technocratiques » autour du monde, particulièrement en Europe. En février 2021, Mario Draghi, économiste et ancien président de la Banque Centrale Européenne, qui n’a jamais détenu de poste politique, fut nommé premier ministre italien pour contribuer à gérer le rétablissement économique postpandémique du pays.

Draghi est un « technocrate », choisi pour l’expérience spécifique qu’il apporte à l’emploi. Les Italiens aiment beaucoup les technocrates, spécialement quand les temps sont durs, et Draghi y est le quatrième premier ministre technocrate depuis 1993. Vous trouverez aussi des technocrates du niveau du cabinet en Grèce, en France et au Liban, entre autres pays. Mais aucun d’entre eux ne serait adopté par la Technocracy parce qu’ils opèrent encore au sein du système des prix, traitant donc encore les « symptômes » et pas la maladie.

Aujourd’hui, personne ne parle d’une Technate nord-américaine ou d’une semaine de 16 heures de travail, ou de remplacer l’argent par des certificats d’énergie. Mais l’on aurait tort d’évacuer la Technocracy Incorporated comme n’étant qu’un autre plan utopique manqué.

Rappelez-vous que ceci a été écrit en 2021. Dans l’univers Trump/Musk/Thiel de 2025, la technocratie nord-américaine est non seulement fort vivante, mais elle est pratiquement en charge au 1600 Pennsylvania Avenue.

Et laissez-moi terminer cet article par quelque chose de légèrement en dehors du sujet, mais dont la pertinence est définitive avec ledit sujet.

Cela ne m’apparaîtrait pas comme une surprise que Donald Trump soit assassiné avant la fin de son terme – mais PAS pour les raisons que pensent les lèche-bottes de Trump. Si une telle tragédie devait survenir (que Dieu l’en préserve), cela ferait probablement partie du planning des propres initiés de Trump (technocrates et sionistes) qui ont utilisé Trump pour mettre J.D. Vance à la Maison Blanche.

Comme je l’ai rapporté la semaine dernière, Vance fut sélectionné par Musk, Thiel et le lobby israélien. De même que Trump, bien sûr, mais Vance représente un protégé de la maison pour la prochaine génération qui pourrait élever au niveau suivant le rêve technocratique de transformation de l’Amérique en société de surveillance totale. Si les chiffres de sondage de Trump devaient chanceler plus tard dans sa présidence, mettant en doute l’élection de Vance en 2028, les éminences grises au sein de la technocratie et du sionisme (souvent une seule et même chose) pourraient considérer que Trump n’est plus indispensable.

Ne vous y trompez pas : Vance est le Golden Boy de l’État profond pour l’an 2028.

J’encourage fortement les lecteurs à lire l’incroyable exposé documenté écrit par Whitney Webb sur les liens de la technocratie Musk/Thiel avec la CIA, le débitage du Covid, le Mossad d’Israël, Facebook, la poussée vers des lois « précrimes » (les lois Red Flag en sont le précurseur), le but technocratique d’un état de surveillance totale aux États-Unis et J.D. Vance.

Sérieusement ! Lisez, s’il vous plaît, son rapport d’enquête en profondeur.




Trump et Musk poussent-ils l’Amérique vers un état de surveillance de masse dirigé par les technocrates ?

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

20 février 2025

Quand il est question de Donald Trump, très peu de conservateurs et d’évangéliques veulent entendre quoi que ce soit de négatif. Et lorsqu’ils en entendent, ils attaquent le messager et déprécient le message – sans considération aucune envers la véracité du message. Il en était ainsi lors de Trump 1 ; comme ce le fut durant les deux termes de G. W. Bush ; et il en sera de même quand le prochain républicain sera élu président. Dans l’ensemble, les conservateurs et les évangéliques n’en n’ont TOUS que pour le parti, pas la vérité.

En plus, la très vaste majorité des experts conservateurs et des chaires évangéliques ne diront absolument rien contre Trump – peu importe que ses paroles, ses actions et ses politiques soient inconstitutionnelles ou mauvaises.

À cause de cela, j’ai en grande estime les personnes indépendantes, objectives, orientées vers la vérité et amoureux de la liberté et d’un gouvernement constitutionnel qui sont là à proclamer hardiment la vérité à propos de Trump.

L’un de ces hommes est l’ancien présentateur de FOX News, Clayton Morris. Récemment, sur son podcast, il a interviewé un véritable reporter d’enquête nommé Derrick Broze (oui, il y a encore quelques-uns de ces braves guerriers journalistiques dans les parages) qui a fait des recherches à savoir vers où Trump et Elon Musk entraînent les États-Unis en termes de société de surveillance déjà bourgeonnante (grâce à G.W. Bush).

Je vais emprunter abondamment de cette entrevue dans l’article d’aujourd’hui. Ce message DOIT sortir !

Clayton Morris : Donc, pourquoi autant de gens, Américains épris de liberté, semblent-ils en ce moment fermer les yeux devant l’état de surveillance massive aux États-Unis d’Amérique, qui pourrait s’y étendre avec tous ses oligarques de la technologie ? Rappelez-vous, ils étaient tous debout derrière le Président Trump lors de l’inauguration et louangeaient en quelque sorte Elon Musk d’une seule voix pour tous les dévoilements du DOGE. Mais sommes-nous aveugles ? Sommes-nous en train de rater quelque chose, ici ? Avons-nous un point aveugle massif quand il est question de la tournure technocratique et de l’état de surveillance massive qui pourraient être étendus à tous les États-Unis ?

Une chose à propos de DOGE : Pourquoi Musk insiste-t-il pour qu’on lui donne accès à TOUS les comptes-rendus fiscaux du peuple américain ? Je n’ai entendu personne s’attaquer au sujet. Ce serait une ÉNORME violation du droit du peuple américain à la vie privée. Il suffit déjà que nous ayons une gigantesque bureaucratie gouvernementale comme l’IRS qui détient toutes ces informations sensibles. Allons-nous maintenant les donner au technocrate-en-chef Elon Musk ?

Morris : Donc, quelle est votre plus grosse inquiétude, en ce moment, quand vous regardez ce genre de paysage technocratique dans cette sorte d’état de biosurveillance massive qui a l’air de se frayer un chemin dans nos vies ?

Derrick Broze : Au cours des deux derniers mois et demi, j’ai écrit trois articles dans The Last American Vagabond, dont chacun s’emparait de l’affaire.

Le premier dont vous avez fait allusion, Clayton, était centré sur le contrat d’Elon Musk. C’est un contrat secret de 1,8 milliards $ sur un projet appelé Starshield, lequel est le côté complexe militaro-industriel du réseau de renseignement Starlink. La plupart des gens savent que Starlink est la compagnie de satellites Internet qui vous permettent d’accéder à l’internet à peu près partout dans le monde. Et elle a fait plusieurs grandes choses, en aidant les gens dans des situations de désastre aussi bien que des personnes restant dans des régions à faible largeur de bande.

Mais comme je l’ai dit, il y a un autre angle, et c’est qu’à toutes les fois qu’Elon Musk a lancé une de ces fusées Falcon, et que les gens font la fête comme si la course à l’espace recommençait, il envoie aussi réellement des charges classifiées, fort probablement au Bureau de Reconnaissance Nationale, qui est une agence gouvernementale américaine demeurée secrète jusqu’au début des années 1990 et qui traite des satellites et de la surveillance par satellites.

Et donc, SpaceX est en partenariat avec l’armée, et le programme Starshield a rapport avec la création du plus gros réseau de satellite d’espionnage du monde. Et dans mon article du TheLastAmericanVagabond.com, je mentionne le chef du Bureau de Reconnaissance Nationale, son nom est Christopher Scolese. En fait, il a fait un discours à la fin de 2024 dans lequel il dit en ses propres mots : « Vous ne pouvez vous cacher. » Or, évidemment, il faisait référence aux méchants garçons, les terroristes, seulement les criminels, en disant que c’était sur quoi on allait se concentrer. Mais je pense que c’est quelque chose qui a sans doute échappé à beaucoup de gens, d’après plusieurs choses que vous avez dites ; les gens font la fête avec le DOGE et d’autres avec le fait qu’Elon Musk est un contracteur du complexe militaro-industriel, un des plus gros.

Et donc, beaucoup de gens ne sont sans doute tout simplement pas prêts à voir ce qui se passe réellement ; que ces mêmes technocrates, les Peter Thiel (qui a au moins une douzaine de gens dans la nouvelle administration Trump et qui remontent tous jusqu’à la Maffia PayPal), Elon Musk, bien sûr, David Sacks, Peter Thiel, sont reliés au Groupe de Bilderberg. Peter Thiel est un membre du comité de pilotage du Groupe de Bilderberg, comme son cofondateur à Palantir, Alex Karp. Les gens peuvent avoir manqué ces détails, s’ils n’essaient pas de les ignorer de manière délibérée.

Selon plusieurs rapports, Elon Musk et quelques autres personnes de ce cercle dirent à Donald Trump que J.D. Vance devrait être son candidat à la vice-présidence. Et bien sûr, J.D. Vance est un de ces acolytes de Peter Thiel, largement financé et qui a gagné sa course au Sénat à cause de l’argent de Peter Thiel, et il a dit que, lorsqu’il a entendu parler Peter Thiel à Yale, ce fut pour lui un grand moment d’inspiration. Ils commencèrent à travailler et à collaborer.

Donc, vous avez ici un membre du comité de pilotage du Groupe Bilderberg soutenant Trump, un membre soutenant Harris aux élections de 2024 et, quand tout est dit et accompli, ils cheminent en quelque sorte dans la même direction. Je crois que c’est ce que les gens devraient réellement noter également.

Vous pouvez fouiller davantage chez Larry Ellison, chez Sam Altman et voir de quoi il est question. Ce sont les hommes qui se tenaient côte-à-côte de Donald Trump lorsqu’ils faisaient l’annonce de l’IA, de l’ARN messager, des vaccins contre le cancer qui vont soi-disant résoudre cette maladie. Mais vous retournez à l’article d’opinion que Larry Ellison a publié dans une édition de janvier 2002 du New York Times et rédigé juste quelques mois après le 11 septembre 2001, et dans lequel il en appelait d’un état de surveillance complète, de biométrie, d’une carte d’identité nationale, d’une carte d’identité digitale… Il y a vingt ans de cela, et nous en sommes tout près maintenant. Mais il préconise ces idées depuis un certain temps et il a parlé plus récemment de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle et de la reconnaissance faciale pour que les citoyens affichent leur meilleur comportement. Évidemment, il est à la tête d’Oracle, et Sam Altman dirige OpenAI ; OpenAI est en ce moment sous enquête parce que son sonneur d’alerte se serait apparemment suicidé malgré tous les signes du contraire.

Et c’est ce genre de personne qui sont partenaires de Trump à hauteur de 500 milliards $ pour ce nouveau projet de Stargate. Et pour ajouter à ce que je viens de dire, il y a une douzaine d’acolytes de Peter Thiel dans l’administration courante de Trump.

Avez-vous vu cela ? Il y a au moins une douzaine d’acolytes de Peter Thiel au sein de la nouvelle administration Trump. Partout où vous regardez dans l’administration Trump, vous trouvez des sionistes et des mondialistes.

Broze : J’ai abordé le cas de J.D. Vance. Il y a bien sûr David Sacks, qui émane de la Maffia PayPal. Il est le Tzar de la Crypto et de l’IA. Vous avez Howard Lutnick et le Secrétaire au Commerce. Il est aussi relié à Peter Thiel, comme il finance aussi Rumble. Et Cantor Fitzgerald qui était également un voisin de Jeffrey Epstein à un moment donné. Et la liste se poursuit.

Et il y a aussi Ken Howery. Je ne mentionnerai que lui. Une dernière chose à son propos. Je crois qu’il constitue également une importante pièce de ce casse-tête. Il fut désigné ambassadeur au Danemark. Et certaines personnes disent des choses comme « Okay, la belle affaire. L’acolyte de Peter Thiel devient l’ambassadeur au Danemark. Il n’a aucun pouvoir, aucune influence. » Il n’a d’ailleurs pas travaillé qu’une seule fois avec Peter Thiel. Il faisait partie de son cercle de camaraderie, de la Fondation Thiel et d’autres organisations comme celle-là.

Maintenant, lisez les trois paragraphes suivants très attentivement.

Broze : Mais lorsque vous mettez cela en contexte avec l’appel de Trump qui veut acheter ou prendre le Groenland et l’intégrer aux États-Unis, le Groenland fait partie du royaume du Danemark. Donc, Ken Howery, cet acolyte et associé de Peter Thiel, est maintenant en position d’aider les négociations et il tente que cela arrive si c’est vraiment ce que veut Trump.

Et l’autre pièce importante de tout cela, c’est que, si vous retournez au plan original des technocrates de 1930, le mouvement technocrate original, qui dit que nous ne devrions pas avoir de classe politique, que nous ne devrions pas avoir de classe d’affaires, que nous devrions avoir plutôt des technologues et des ingénieurs, et l’élite scientifique pour microgérer fondamentalement la société en utilisant les machines, ou ce que nous appelons aujourd’hui l’Intelligence Artificielle, leur plan original faisait appel à la technologie naissante de l’Amérique du Nord. Et cela incluait les États-Unis, le Canada, le Panama et le Groenland.

Donc, ce que demande Trump est en fait très, très similaire à ce que nous avons entendu il y a presque cent ans de la part du mouvement technocrate original.

Ça ouvre les yeux ! Trump n’est pas un malade mental parlant au travers de son chapeau ; c’est un homme contrôlé suivant méticuleusement un script soigneusement rédigé.

Morris : Vous avez parlé en citant votre article, et je pense que si les gens sont assis là à dire : « Attendez une seconde, cela semble fou, » ne faites que regarder ce qui arrive maintenant avec le mur de la frontière et l’idée que nous allons construire une sorte de mur frontalier biométrique pour garder les gens en dehors, et c’en est fait. C’est toujours ainsi que ça marche.

Après le 11 septembre, le Patriot Act : « C’est pour votre sécurité », qu’ils nous ont dit, d’accord ?  « Donc, vous devez abandonner vos libertés civiles, vous devez enlever vos chaussures à l’aéroport. Et maintenant tout va être scanné. Nous allons avoir un système biométrique que le gouvernement fédéral va diriger. Et Peter Thiel de Palantir, et ces gars-là, ces acolytes, vont contrôler toutes ces données et ces informations. Vous n’avez rien à craindre. » Je veux dire, c’est ce qui semble bien arriver.

Broze : Trump a déjà dit lui-même qu’il y aurait un procédé d’entrée et de sortie biométrique. Cette discussion qu’il y a à savoir comment arranger la crise frontalière, ou, disons, résoudre le système de vote, va malheureusement jouer en faveur de ceux qui veulent promouvoir l’Identité digitale, qui veulent promouvoir la reconnaissance facile partout et l’Intelligence Artificielle. Et on va vendre cela comme une façon de sécuriser les élections, de sécuriser la frontière pour nous sauvegarder. Et cela ne veut pas dire que nous ne devons pas agir et faire quelque chose d’une manière ou d’une autre, mais je pense que nous devrions, qu’il nous faut être prudents face aux solutions que l’on met devant nous, et nous assurer que nous ne sommes pas en train de nous réjouir et de célébrer notre propre esclavage.

Voilà pourquoi je dis depuis le tout début de l’annonce de Trump de « sécuriser la frontière » que « Je suis pour la sécurité de la frontière (c’était un point majeur de ma plateforme dès 2008), mais ce qui m’inquiète, c’est à savoir comment exactement. Trump planifie de le faire. Avec Trump, l’antidote peut être pire que la maladie. »

Morris : C’est vrai. J’en ai ras le bol de cela. Je pense que j’en ai vraiment ras le bol d’un paquet de conservateurs en ce moment, qui, je ne sais pas, ils restent tout simplement silencieux là-dessus. Ils sont totalement muets sur ce sujet particulier.

Clayton, ils sont muets sur TOUS les sujets qui pourraient mettre Trump sous un mauvais éclairage.

Nathalie Morris : Eh bien, c’est ce qu’on appelle la Droite Woke.

Clayton Morris : Ils en avaient ras le bol durant la pandémie, maintenant ils sont silencieux.

Broze : Quand c’est leur équipe, c’est correct. Ouais. Je pense que cela en dit beaucoup sur l’importance de la constance. Et quiconque d’entre vous qui êtes là, n’attrapez pas froid, que ce soit le froid de Trump, le froid de Harris, Biden, Obama ou n’importe qui. Allez où mène la vérité. Je pense que c’est ce dont plus d’entre nous devons nous rappeler, que ce n’est pas de la politique de sport d’équipe, que nous nous réjouissons quand ça va de notre côté et que nous conspuons quand ça va de l’autre côté.

Amen, Derrick, Clayton et Nathalie ! Je crie ce message depuis des décennies et j’ai les cicatrices pour le prouver.

Ces gens-là touchent l’épicentre de tout le problème.

Le problème est la base conservatrice/évangélique : Quand « leur » homme est en poste, ils « n’entendent aucun mal, ne voit aucun mal et ne parlent d’aucun mal ». Mais en fait, c’est pire que cela. En pratique, ils aident « leur » homme à représenter le mal – des choses mauvaises qui, si elles étaient faites par le parti opposé, ils en hurleraient à faire sauter le plafond.

VOILÀ LE PROBLÈME !

Je ne me fais pas de brûlures d’estomac à cause des conservateurs et des évangéliques qui soutiennent quelqu’un comme Donald Trump qui se présente contre une personne comme Kamala Harris – pas du tout. Ce qui m’exaspère au plus haut point, c’est quand ces mêmes conservateurs et ces mêmes évangéliques ferment les yeux lorsque leur héros républicain viole son serment à la Constitution et permet davantage l’abolition de nos libertés personnelles protégées par la Constitution. Cela m’irrite quand ils refusent même de reconnaître le comportement fâcheux du porte-étendard GOP, ou pire, lorsqu’ils réajustent la balance de la justice et de la droiture dans le but d’accommoder et de faciliter ce comportement fâcheux.

Les chrétiens devraient spécialement être mieux informés.

« La fausse balance est une abomination à l’Eternel ; mais le poids juste lui plaît » (Proverbes 11:1).

« Le double poids est en abomination à l’Eternel, et la fausse balance n’est pas bonne » (Proverbes 20:23).

L’alliance Trump/Musk/Thiel est un ÉNORME signal d’avertissement de la liberté.

Peut-être que ce que le petit garçon de quatre ans de Musk semble avoir dit à Trump dans le Bureau Ovale, l’autre jour, est plus vrai qu’on ne le réalise, quand il a dit de manière ostentatoire : « Tu n’es pas le Président ! » Or, si le petit bambin a réellement dit cela (quelques-uns disent que non), où pensez-vous qu’il ait entendu cela ?

Dans la vidéo de Musk et de son môme, dans le Bureau Ovale avec Trump, j’ai été frappé par le langage corporel de Trump. Il donnait l’apparence d’un homme qui n’était PAS en charge, mais qui démontrait d’un air penaud de la déférence pour l’homme qui était dans le Bureau : Elon Musk.

Je suis convaincu que le Vice-président Dick Cheney était le vrai président, l’homme qui menait la barque dans les administrations de G.W. Bush. Il semble qu’Elon Musk soit le Cheney de Trump. Et s’il y a le moindre brin de vérité dans cette supposition, les perspectives de nos futures libertés sont désastreuses.

Souvenez-vous que les républicains Bush et Cheney ont décollé la spirale de l’Amérique dans l’abysse d’un état de surveillance totalitaire en créant le Département de la Sécurité du Territoire, la Loi des Patriotes, la Loi sur les Commissions Militaires, etc. La tyrannie Covid ne se serait jamais réalisée sans le mantra de « guerre contre le terrorisme » de Bush/Cheney qui a lancé l’appareil de surveillance du gouvernement américain contre les citoyens américains. Avancez rapidement vers les technocrates de Trump et de Musk qui dirigent Washington, D.C., et la société utopienne technologiquement renforcée d’Orwell pourrait être à nos portes.

Et pour moi, la partie qui m’apparaît réellement effrayante dans tout cela : Si la trinité impie de Trump, Musk et Thiel était en train de mettre en force cette tyrannie technocratique aux États-Unis, est-ce que les conservateurs et les évangéliques l’ont remarqué – s’en soucient-ils ? Parce que, rappelez-vous, c’est une administration républicaine et la plupart d’entre eux ne remarquent rien de fâcheux dans ce que font les Républicains.




À la tête de l’Office des Religions à la Maison Blanche de Trump, Paula White : la grande prêtresse des faux prophètes

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

13 février 2025

Pour ne pas être en reste avec son prédécesseur, G. W. Bush, dans son enthousiasme pour calmer les supporteurs chrétiens sionistes, Donald Trump a créé le tout premier Office des Religions à la Maison Blanche. Pour diriger cette nouvelle bureaucratie gouvernementale, conçue spécifiquement pour cibler la religion en Amérique, Trump a assigné sa conseillère spirituelle, Paula White.

Comme vous vous en rappelez peut-être, le plus jeune Bush créa l’Initiative fondée sur la foi, dans laquelle il distribua des centaines de millions de dollars des payeurs de taxe pour la création d’un mécanisme d’utilisation d’argent du gouvernement fédéral afin de financer divers programme d’églises variées – achetant ainsi directement le soutien aux politiciens qui fournissaient ce support (comme si l’exemption de taxe du gouvernement n’était pas suffisante) et procurant un véhicule par lequel le gouvernement peut contrôler la religion à son goût. Des milliers d’églises ont tendu leurs mains impies pour recevoir ces fonds des payeurs de taxe américains.

Cela me rappelle une citation du père fondateur Thomas Jefferson à ce sujet :

Pousser un homme à fournir des contributions d’argent à la propagation d’opinions auxquelles il ne croit pas et qu’il abhorre, est immoral et tyrannique.

Amen !

Tout mélange de l’église et de l’état, par l’état, est anathème à la Sainte Parole de Dieu, la Constitution des États-Unis et à tout principe naturel de Liberté sur lesquels notre pays fut fondé. J’encourage fortement les lecteurs à regarder mon message de dimanche dernier (seulement 38 minutes de long, l’auriez-vous cru ?) dans lequel j’aborde ce sujet saillant.

Malheureusement, la plupart des évangéliques ont perdu toute appréciation et tout respect pour l’enseignement biblique d’une chaire libre et indépendante, d’un gouvernement constitutionnel et des principes de Liberté. A cet égard, ils sont aussi mauvais que la Gauche radicale. Les deux groupes veulent que les gouvernements, fédéral et étatique, financent et légifèrent leurs agendas indépendamment des Droits naturels et des protections de ces droits pour tout le peuple.

Or, Trump a placé la barre plus haute que Bush dans l’intrusion gouvernementale au sein du sanctuaire en créant un Office des Religions à la Maison Blanche. Il n’y a pas de doute, les églises qui coopèrent avec l’Office des Religions seront récompensées avec toutes sortes de bénéfices de l’Oncle Sam. Mais qu’arrivera-t-il des églises qui refuseront d’abandonner leurs sanctuaires à l’autorité du roi ?

J’ai bien peur que ces institutions religieuses qui ne voudront pas répéter le narratif provenant de l’Office des Religions auront à faire face à toutes sortes de menaces, à l’intimidation et peut-être même de possibles représailles légales – spécialement en ce qui regarde le narratif de Trump au sujet d’Israël.

La procureure générale de Trump, Pam Bondi, et la secrétaire du Département de la Sécurité Nationale, Kristi Noem, sont des hypers sionistes chrétiennes et bien établies dans leur soutien de la censure contre toute protestation et tout discours faits par quiconque critique Israël – au point même de déterminer des punitions de déportation et/ou d’accusations criminelles par le FBI.

Comme de chacune des assignations administratives clés de Donald Trump, Paula White est une sioniste « chrétienne » radicale.

Je cite ceci d’un article qui est apparu dans un média israélien appelé y net news, qui est pris de doux vertige à propos de l’assignation de White par Trump à cette position clé dans le gouvernement américain.

Le Président américain Donald Trump a établi le rôle de la religion dans la gouvernance américaine et fort probablement dans le façonnage de la politique étrangère – particulièrement quant à Israël – en créant le tout premier Office des Religions à la Maison Blanche.

Oh, wow ! Donc, nous pouvons maintenant nous attendre à ce que John Hagee, Kenneth Copeland et Richard Jeffress dirigent la politique étrangère de l’Amérique ?

La révérante Paula White, depuis longtemps conseillère spirituelle de Trump et une des figures les plus influentes dans son administration précédente, dirige l’initiative.

White a joué un rôle clé dans le renforcement des liens entre le président et Israël et sa part fut déterminante dans son appui pour que l’ambassade américaine soit relocalisée de Tel-Aviv à Jérusalem, entre autres politiques fondées sur la foi.

En même temps, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a signalé que maintenant plus que jamais Israël accueillera favorablement le soutien chrétien politique, biblique et diplomatique. Bien qu’il n’ait pas rencontré les leaders juifs – sauf un groupement de leaders étudiants juifs – Netanyahou a tenu une rencontre de 90 minutes avec plus d’une douzaine de leaders évangéliques américains, ce lundi-ci, avant sa rencontre avec Trump, selon All Israel News.

Dans une récente conversation à Washington, White a décrit Trump comme étant une personne spirituelle.

Voilà pourquoi Trump utilise si souvent le nom de Dieu de manière blasphématoire.

White a joué un rôle clé dans la conception de la politique de Trump envers Israël et le Proche-Orient, en travaillant de manière étroite avec les anciens conseillers juifs orthodoxes du président, incluant le beau-fils de Trump Jared Kushner.

Pendant plusieurs années consécutives, la Fondation des Alliés d’Israël a reconnu White comme une des Alliées chrétiennes du Top 50 en mettant en lumière son profond engagement à renforcer les liens entre chrétiens et Israël.

Lors d’une visite à Israël en juin 2023, White a fait une déclaration audacieuse dans une entrevue avec votre reporter en soulignant que les chrétiens devraient chercher à apprendre des Juifs plutôt que de chercher à les convertir.

Elle se référa aux enseignements de l’apôtre Paul en disant : « Paul établit clairement que Dieu avait étendu son amour aux Gentils, mais il n’enleva rien aux Juifs et ne nous dit pas de retourner en arrière et de courir les corriger ou les convertir. Je ne veux pas convertir les Juifs ou les envoyer [vivre] en Israël pour l’enlèvement. Le plan de salut des Juifs appartient à Dieu. »

En plus de ses efforts humanitaires, White agit en tant que leader sénior dans le programme Israël365 des Actions pour la Conservation du Territoire de Dieu, lequel préconise la souveraineté israélienne sur la Judée et la Samarie [Cisjordanie].

La création de cet office est une autre indication que Trump donne la priorité aux intérêts de ses supporteurs évangéliques – un bloc clé de votes qui le soutient de façon consistante.

Cela marque aussi une victoire significative des factions de l’aile droite d’Israël qui préconise un alignement plus fort entre la politique israélienne et les valeurs conservatrices bibliques et basées sur la foi.

Cela pourrait également signaler que ces valeurs formeront le fondement d’une politique renforçant les profonds liens historiques entre le peuple juif et la terre d’Israël, y compris la Judée, la Samarie, Jérusalem et même Gaza.

Si vous êtes un chrétien qui connaissez votre Bible, vous aurez déniché immédiatement l’hérésie de White.

White a fait une déclaration audacieuse dans une entrevue avec votre reporter en soulignant que les chrétiens devraient chercher à apprendre des Juifs plutôt que de chercher à les convertir.

Elle se référa aux enseignements de l’apôtre Paul en disant : « Paul établit clairement que Dieu avait étendu son amour aux Gentils, mais il n’enleva rien aux Juifs et ne nous dit pas de retourner en arrière et de courir les corriger ou les convertir … Le plan de salut des Juifs appartient à Dieu. »

C’est le blasphème par excellence du sionisme de prospérité théologique chrétien vendu avec insistance par des gens tels que John Hagee qui disent que les Juifs ont un plan spécial de salut avec Dieu qui n’inclut pas le salut par Christ.

Hagee et White ignorent ce que Jésus a dit dans Jean 14:6 :

« Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. »

Encore une fois, la publication médiatique israélienne tire fierté du fait que Paula White soit une proche alliée du Juif kabbaliste/chabadiste/sioniste (et beau-fils de Trump) Jared Kushner qui est un des plus gros financiers des programmes de « colonisation » israélienne en Cisjordanie, alias « vol et occupation de territoire ». Il est aussi digne de mentionner qu’Israël considère White comme faisant partie du Top 50 des alliés chrétiens en Amérique.

Mais le blasphème de White va bien au-delà de son hérésie au sujet d’Israël. Écoutez n’importe quel de ses sermons, ils sont remplis de blasphèmes. Ces citations sont tirées d’un de ces sermons qui fut posté sur la page de Rank Heresy X.

Paula White :

Partout où je vais, Dieu règne.

Lorsque je marche sur le sol de la Maison Blanche, Dieu marche sur le sol de la Maison Blanche. J’ai tout le droit et l’autorité de déclarer que la Maison Blanche est un sol sacré, parce que je m’y tiens, et où je me tiens, c’est sacré.

White ignore de façon commode Exode 3:4-5 : « Et l’Eternel vit que Moïse s’était détourné pour regarder ; et Dieu l’appela du milieu du buisson, en disant : Moïse, Moïse ! et il répondit : me voici. Et Dieu dit : n’approche point d’ici ; déchausse tes souliers de tes pieds, car le lieu où tu es arrêté, est une terre sainte. »

Le lieu n’était pas saint parce que Moïse s’y trouvait ; le lieu était saint parce que Dieu y était. Et Moïse n’était pas Dieu.

Flash de nouvelles pour Paula White : il y a un Dieu, et ce n’est pas toi.

Paula White est la grande prêtresse des faux prophètes.

Voyez ce que White dit à propos de Trump :

Dire non au Président Trump, c’est dire non à Dieu.

Flash de nouvelles pour Paula White : il y a un Dieu et ce n’est pas Trump.

White encore sur Trump :

Que tous les réseaux démoniaques qui se sont alignés contre l’appel du Président Trump soient rompus, qu’ils soient arrachés au nom de Jésus.

Quel blasphème !

Donc, quiconque s’oppose à Donald Trump – qu’importe que ses actions et ses politiques soient inconstitutionnelles ou malignes – doit être démoniaque et doit être rompu et arraché – au nom de Jésus, bien sûr.

Trump s’est entouré de sectaires sionistes, y compris Paula White, qui veulent détruire la liberté d’expression permettant de critiquer le sionisme et Israël.

Au moment où j’écrivais cet article, une dépêche a été émise disant que le Président Trump avait annoncé que le Hamas avait jusqu’à samedi midi pour relâcher tous les prisonniers de guerre israéliens ou « l’enfer va éclater ».

Trump donne clairement le feu vert pour qu’Israël brise le cessez-le-feu et puisse utiliser les bombes de 1 800 à 2 000 livres qu’il a envoyées à Israël pour les lâcher sur les Palestiniens de Gaza. C’est évident, car peu après avoir fait cette annonce, Benjamin Netanyahou a fait écho à la menace de Trump presque mot pour mot.

Et veuillez-vous rappeler que la relâche des prisonniers de guerre israéliens par le Hamas fut spécialement définie dans un accord de cessez-le-feu en trois phases et négocié par Steve Witkoff, envoyé de Trump au Proche-Orient, et signé par les États-Unis et Israël. En d’autres mots, quand Trump annonça que le Hamas devait relâcher tous les prisonniers de guerre avant samedi midi, il brisait son propre plan de paix – plan de paix dont il se vantait tellement de créer quand il serait en poste.

En commettant cette tricherie, Trump a prouvé au monde (amis comme ennemis) que sa parole ne vaut absolument RIEN. Les ramifications de l’endossement obséquieux de Trump pour le génocide d’Israël contre le peuple palestinien vont venir le hanter (ainsi que l’Amérique) dans les attitudes et les actions de la communauté internationale pour le reste de sa présidence.

Le colonel Douglas Macgregor prédit que le feu vert de Trump à la continuation du génocide d’Israël à Gaza va avoir pour résultat l’unification des états arabes contre les États-Unis et Israël, et va mener à une guerre totale régionale et même mondiale. Il a probablement raison.

Trump utilise l’armée d’Israël (et ses bombes et ses missiles américains) pour nettoyer toute l’affaire [Gaza]. Cela veut dire terminer le travail de nettoyage ethnique et de génocide du peuple gazaoui pour que Trump et ses copains milliardaires puissent bâtir leur Riviera du Proche-Orient et transformer la côte de Gaza en un autre Atlantic City.

L’inhumanité sans pitié des leaders gouvernementaux (dont une foule de présidents et de congressistes américains) qui ont si hâte de répandre le sang de façon massive sur toute l’humanité – pour leur propre gain politique et financier – et qui démontrent une telle indifférence envers leurs victimes ne cessera jamais de m’étonner.

Donc, d’après ce que dit Trump, dès cette fin de semaine, il va rejoindre Joe Biden en tant que Criminel de Guerre et meurtrier de masse. Depuis combien de temps est-il en poste ? Trois semaines ? Cela n’a pas pris de temps. Et la fausse prophétesse Paula White sera celle qui aura vendu à la criée le génocide de Trump comme une cause juste aux évangéliques d’Amérique.

Je me demande combien de temps vont durer la liberté d’expression, le droit de manifester et le droit de redresser le gouvernement sioniste de Trump avec Paula White qui dirige l’Office des Religions à la Maison Blanche.




« Ave César ! Ceux qui vont mourir te saluent »

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

6 février 2025

On doit reculer à l’administration de Grover Cleveland pour trouver un Président des États-Unis qui comprenait, révérait et tentait sincèrement d’honorer son serment à la Constitution américaine. Chose certaine, l’Amérique s’est retrouvée sous une présidence impériale pendant tout le 21e siècle – et cela inclut 2025 sous la présidence de Donald J. Trump.

Il est très difficile de sonder la totale ignorance de la Constitution, la banqueroute complète d’honnêteté et de fidélité, la profondeur de la dépravation morale, l’insondable indifférence envers la loi internationale, la froideur extrême pour l’héritage, les foyers et le cœur des gens dans d’autres contrées, et l’abdication totale de la souveraineté de l’Amérique et de ses intérêts nationaux à un pouvoir étranger – à savoir, Israël – que l’on nous a démontré dans l’administration de Joe Biden et que l’on voit maintenant dans l’administration de Donald Trump.

Le tout premier chef d’état étranger que Trump a invité à la Maison Blanche a été le Premier Ministre d’Israël, Benjamin Netanyahou. Et ce qui est ressorti de cette rencontre tient de The Twilight Zone.

Sans le moindre doute, Netanyahou est le criminel de guerre et le meurtrier de masse le plus notoire du monde – sans exception ! Au lieu de l’installer dans une limousine et de le conduire à la Maison Blanche, il aurait dû être accueilli par le personnel de renforcement de la loi, menotté et mis dans un avion en direction de La Haye afin de subir son procès pour Crimes de Guerre Internationaux, Crime contre l’Humanité et Génocide.

Beaucoup d’entre nous avions espéré que Trump amenait peut-être Le monstre du Proche-Orient à Washington pour le déposer et lui dire en termes clairs que la Maison Blanche n’était plus un pantin d’Israël. Nos espoirs furent brisés. La vie continue comme d’habitude au Bureau Ovale.

L’annonce que Trump a faite, assis à côté de Netanyahou et devant les reporters, se situe au-delà de toute description dans l’iniquité. C’est un fait que j’ai dit que je crois que Benjamin Netanyahou est un homme méchant possédé du démon. Je crois aussi qu’il y a un grand nombre de politiciens à D.C. – des deux partis – qui sont possédés par des démons. Et après l’annonce de Trump mardi, je me questionne à savoir qui possède l’âme de cet homme.

Il n’y a aucun doute qu’Hérode le Grand était un bien plus gros outil dans les mains de Satan que le maniaque de Gadara. Les personnes en position de pouvoir sont les meilleurs atouts du Malin, car leurs postes amplifient leur malice.

De Zero Hedge :

Le Premier Ministre Benjamin Netanyahou était tout sourire lors de sa visite à la Maison Blanche où il rencontra le Président Trump au Bureau Ovale ce mardi après-midi, étant donné particulièrement que Trump a dit plusieurs choses sur l’avenir de Gaza que le leader d’Israël accueillerait avec faveur.

Dans un échange avec les reporters, alors qu’il était assis à côté de « Bibi », Trump continua d’appuyer sur l’idée que les Palestiniens devraient être relocalisés en dehors de Gaza. « Il n’y a que peu de buildings debout et ceux-ci sont sur le point de s’écrouler. L’on ne peut pas vivre à Gaza pour le moment. Et je crois que nous avons besoin d’une autre localité, » a dit Trump, faisant écho à des commentaires précédents.

Trump alimenta encore la controverse en déclarant que les Palestiniens « aimeraient beaucoup partir » de Gaza – commentaire qui a déjà été condamné par les experts comme équivalant à une campagne de nettoyage ethnique. Les leaders arabes ont aussi attaqué tout plan dans lequel on verrait un exode massif ou un déplacement des Palestiniens vers des pays avoisinants.

« Qui voudrait y revenir ? » postula Trump durant la rencontre assise avec Netanyahou. Il est vrai que l’endroit a été nivelé, mais avec la tenue du cessez-le-feu, il y a des preuves d’un retour en masse de dizaines de milliers de Palestiniens vers leurs communautés en grande partie détruites, au nord de la Bande de Gaza.

« J’ai espérance que nous pourrions faire quelque chose de vraiment bien là où ils ne veulent pas revenir, » raisonna Trump, malgré la présente trêve Israël/Hamas nécessitant une future reconstruction de la Bande.

« Pas besoin que ce soit une seule région, mais vous choisissez certaines régions et vous y construisez des logements de très bonne qualité, des endroits où ils pourront vivre et non pas mourir, » a dit Trump.

« Les États-Unis vont prendre en main la Bande de Gaza et nous allons aussi y faire du bon travail, » a ajouté M. Trump.

« Elle va nous appartenir et nous serons responsables de démanteler toutes les bombes dangereuses et non explosées, ainsi que les autres armes sur le site, niveler le site et nous débarrasser des buildings détruits – les raser complètement. Créer un développement économique qui va fournir un nombre illimité d’emplois et du logement pour le peuple de la région. Faire du vrai bon travail. Faire quelque chose de différent. »

« On ne peut pas retourner en arrière, » continua-t-il. « Si l’on retourne en arrière, cela va se terminer de la même façon que depuis une centaine d’années. » – CBS [Emphase ajoutée]

D’Al-Jazeera :

Le Président des États-Unis Donald Trump a dit que les États-Unis vont « prendre en main » et « posséder » Gaza après la relocalisation des Palestiniens ailleurs selon un plan de redéveloppement extraordinaire qui, déclare-t-il, pourrait transformer l’enclave en « Riviera du Proche-Orient ».

« Les États-Unis vont prendre en main la Bande de Gaza et y faire du travail aussi. Nous allons la posséder, » a dit Trump à la Maison Blanche après des pourparlers avec le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Dans son annonce, Trump a suggéré que les États-Unis allaient « prendre position de propriétaires à long-terme » de l’enclave.

« Cette décision n’a pas été prise à la légère. Tous ceux à qui j’en ai parlé aiment l’idée que les États-Unis possèdent ce morceau de terre en développant et en créant des milliers d’emplois grâce à quelque chose qui sera magnifique, » dit-il.

Demandé à savoir si des soldats américains allaient être envoyés à Gaza pour y maintenir la sécurité, Trump a répondu que c’était une possibilité.

«  Aussi loin que Gaza est concernée, nous allons faire ce qui est nécessaire. Si cela est nécessaire, nous allons le faire, » dit-il.

Trump nous fournit encore plus de preuves de ce que j’ai écrit dans mon article de la semaine dernière :

Trump le dit tout haut : il entend déplacer le reste du peuple palestinien de Gaza vers les états pantins des États-Unis que sont l’Égypte et la Jordanie, et dépeupler Gaza des Palestiniens.

« Nous nettoyons toute cette affaire [Gaza]. »

Trump a maintenant révélé au monde entier – y compris aux Palestiniens a qui il a menti au Michigan pour obtenir leur vote – qu’il est raciste et soutient le nettoyage ethnique d’Israël. Cela fait également partie du marché de Trump avec le gouvernement israélien et l’atout du Mossad, la milliardaire Miriam Adelson, pour les cent millions de dollars qu’ils ont mis dans la campagne électorale de Trump.

Il est intéressant de voir que Trump a employé le chiffre de « un million et demi » de Palestiniens à être déplacés. Je n’ai aucune idée d’où il a tiré le chiffre, mais supposons un instant que son chiffre soit exact. Cela voudrait dire qu’environ un million de Palestiniens ont été tués dans le génocide israélien contre Gaza, pas 40 000, ni même 200 000. La population de Gaza, avant que ne débute la guerre génocidaire israélienne avoisinait deux millions et demi. Ou peut-être veut-il garder quelques centaines de milliers de Palestiniens à Gaza afin d’agir en serviteurs pour la nouvelle classe de milliardaires qui va y déménager.

Devons-nous nous attendre à voir une nouvelle Tour Trump à Gaza ? Si les choses vont dans le sens de Trump, oui.

Les sionistes ont mis Biden en poste dans le but de faire le sale boulot consistant à aider Israël à commettre un génocide contre les Gazaouis et détruire complètement l’infrastructure, rendant Gaza invivable.

Maintenant, les sionistes ont mis Trump en poste pour travailler au déménagement du reste des Palestiniens vers les pays pantins des États-Unis (la Jordanie et l’.Égypte) afin de permettre aux États-Unis et à Israël de développer un domaine sur front de plage, face à la Mer Méditerranée, et s’emparer du pétrole, du gaz naturel et des minéraux qui y sont – et aider aussi Israël à saisir le territoire de la Cisjordanie.

Le général Smedley Butler de l’USMC avait raison : « La guerre est un racket. »

Par quelle autorité constitutionnelle, légale, morale ou éthique Trump déclare-t-il au monde entier qu’il va prendre en main, assujettir et posséder le peuple et la terre d’un territoire étranger ? Vous connaissez la réponse : il n’a pas une telle autorité.

Trump est aussi hors-la-loi que Biden.

C’est de l’impérialisme brut et un Empire non déguisé. C’est le crime d’utiliser le pouvoir pour le profit. Cela empeste la pourriture et la corruption.

La seule manière pour Trump d’accomplir ses plans pernicieux, c’est d’employer la force brutale de l’armée américaine. Donc, est-ce que les généraux et les amiraux de l’Amérique vont permettre qu’ils soient utilisés comme instruments serviles de la soif de pouvoir et de la cupidité de Trump et de Netanyahou pour émettre des ordres afin de commettre de pareils crimes ?

Je demande la question, parce que la seule manière que l’on puisse déplacer les Palestiniens de leur terre ancestrale, c’est au moyen de bombes et de balles, ce que Trump dit être prêt à faire.

Non ! La Palestine n’est PAS la terre ancestrale des Juifs ashkénazes Netanyahou, Ben-Gvir, Smotrich, etc. Leur terre ancestrale est l’Europe de l’Est – l’Ukraine, pour être plus spécifique (raison pour laquelle on les appelle des Juifs ashkénazes). Les Palestiniens peuvent retracer leurs ancêtres en Palestine sur plus d’un millier d’années. Le flagorneur israélien et ex-prêcheur/politicien, et maintenant ambassadeur américain en Israël, (en fait, il est le camelot d’Israël à Washington), Mike Huckabee, a complètement tort quand il débite de façon absurde que la patrie d’Israël remonte à 3 500 ans. Non, ce n’est pas vrai !

Les Assyriens détruisirent Israël en 722 avant J.-C. ; les Babyloniens détruisirent Juda en 587 avant J.-C. ; et les Romains détruisirent le reste des Juifs en l’an 70 après J.-C. Et Dieu n’a PAS donné la terre de Palestine aux Juifs à perpétuité. J’encourage fortement les lecteurs à regarder mon message God’s Chosen People (Le peuple élu de Dieu) dans lequel je creuse le sujet à fond. [En anglais seulement]

Vraiment, l’empereur Donald Trump est dévêtu. Dites-moi, en quoi les proclamations de Trump diffèrent de celles des césars ?

L’invasion de Trump à Gaza produirait la révolte, la violence, la guerre et un bain de sang à travers la Palestine et le monde arabe – et peut-être même autour du monde.

Et pendant que Trump sera occupé à commettre un nettoyage ethnique en Palestine pour construire sa Riviera du Proche-Orient, il veut prendre en main le Groenland (qui est le territoire souverain du Danemark) – par la force si nécessaire ; et il veut annexer le Canada pour en faire le 51e état américain.

Il semble que Trump soit trop stupide pour réaliser que si une telle chose arrive au Canada, le Parti républicain n’aura jamais plus la majorité dans les deux Chambres du Congrès américain, car la politique du Canada est en grande partie dominée par les libéraux socialistes. Y a-t-il quelqu’un au sein du GOP qui ait le flair politique et le courage intérieur pour dire à Trump jusqu’à quel point ses notions sont idiotes ? Probablement pas.

Donc, les militaires américains qui sont sur le point de recevoir l’ordre de combattre et de mourir en envahissant Gaza pour faire le nettoyage ethnique du peuple palestinien et les forces opposées qui vont combattre et mourir afin de résister à la tyrannie peuvent tous chanter à l’unisson à l’Empereur Trump :

« Ave César, ceux qui vont mourir te saluent ! »




Les chrétiens palestiniens : souffrir seuls et ignorés du Corps de Christ

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

30 janvier 2025

« Car comme le corps n’est qu’un, et cependant il a plusieurs membres, mais tous les membres de ce corps, qui n’est qu’un, quoiqu’ils soient plusieurs, ne sont qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés d’un même Esprit, pour être un même corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, nous avons tous, dis-je, été abreuvés d’un même Esprit » (1 Corinthiens 12:12-13).

« Et soit que l’un des membres souffre quelque chose, tous les membres souffrent avec lui ; ou soit que l’un des membres soit honoré, tous les membres ensemble s’en réjouissent. Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres » (1 Corinthiens 12:26-27).

Cet article porte le même titre que mon homélie de dimanche dernier qui est tiré des Écritures ci-haut.

La Nouvelle Alliance a fait de tous ceux qui sont venus à Christ par la foi un seul corps : l’Église, le Corps de Christ.

Les Futuristes Scofield (alias les sionistes chrétiens) disent que Christ est deux corps : le Corps des Gentils sauvés et le Corps des Juifs, sauvés ou non. Les Futuristes vivent encore dans l’Ancienne Alliance.

Mais les Écritures de la Nouvelle Alliance sont claires :

« Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

C’est ce que je soumets à l’ensemble des évangéliques d’Amérique qui sont spirituellement schizophrènes.

D’un côté, ils dépensent sans compter leur temps et leur argent à envoyer des missionnaires autour du monde. D’un autre côté, ils sont complètement sourds et muets face à l’état critique des chrétiens palestiniens – qui sont tous membres du Corps de Christ.

Mais pourquoi les évangéliques sont-ils sourds et muets face à la situation critique de nos frères et sœurs persécutés en Palestine ? Parce que les persécuteurs sont des Israéliens, lesquels les évangéliques croient erronément qu’ils sont le peuple élu de Dieu.

Encore une fois, ils croient que Christ est deux corps : le Corps chrétien des Gentils et le corps des Israéliens, chrétiens ou pas. De plus, ils croient que le corps des Israéliens peut commettre tous les crimes, les assassinats de masse, ou le génocide contre le corps chrétien – avec la bénédiction de Dieu. Bien sûr, le contraire ne marcherait pas. Si ce n’est pas de la schizophrénie, dites-moi ce que c’est.

La vérité, c’est que l’attaque israélienne contre le Corps de Christ en Palestine est une attaque contre le Corps de Christ partout sur terre.

J’entends des chrétiens dire : « Les choses vont s’améliorer avec Donald Trump à la Maison Blanche. Vous voyez, il y a déjà un cessez-le-feu. »

Bravo à l’Ordre Exécutif (OE) de Trump libérant les manifestants du 6 janvier. Bravo à son OE déclassifiant les documents au sujet des assassinats de JFK, RFK et MLK. Il doit aussi desceller les documents sur l’assassinat de Malcolm X, le 11 septembre et l’attaque contre l’USS Liberty.

Il n’y a pas de doute, Donald Trump va faire plusieurs choses que les conservateurs vont aimer – incluant des choses que je vais aimer. Les conservateurs et les évangéliques constituent la base de Trump, donc on requiert de lui qu’il les calme d’une manière ou d’une autre, car il leur a fait de nombreuses promesses.

La seule Personne à laquelle Trump ne se préoccupe pas de prêter serment, c’est DIEU. Donald Trump n’a PAS mis la main sur la Bible lorsqu’il a fait serment pour son poste.

Mais en ce qui regarde la Palestine : tout d’abord, il n’y a pas de cessez-le-feu. Israël a simplement déplacé le champ de bataille de Gaza à la Cisjordanie. Plus, si Trump veut vraiment amener la paix au Proche-Orient, pourquoi a-t-il envoyé des bombes de 1 800 à 2 000 livres (pour fracasser les bunkers) en Israël cette semaine – durant un « cessez-le-feu », en plus ? Si une de ces bombes est utilisée contre les Palestiniens, Trump sera aussi coupable de génocide, de crime de guerre et de crime contre l’humanité que Joe Biden.

Deuxièmement, Trump a rempli les postes de son cabinet et des hauts rangs de son leadership exécutif d’uber-sionistes – dont beaucoup de chrétiens sionistes (Mike Huckabee, Elise Stefanik, Marco Rubio, Kristi Noem, Mike Waltz, Pete Hegseth, Pam Bondi, Sebastian Gorka, Steve Witkoff, etc.).

Maintenant, lisez attentivement ce que Trump a dit à un reporter dans le Bureau Ovale, après son inauguration :

Reporter : Jusqu’à quel point êtes-vous confiant, M. le Président, que vous pouvez préserver le cessez-le-feu à Gaza et conclure les trois phases du traité ?

Trump : Je ne suis pas confiant. Ce n’est pas notre guerre ; c’est leur guerre. Mais je n’ai pas confiance. D’un autre côté, je pense qu’ils sont très affaiblis.

Pas notre guerre ? Soit Trump est la fleur des idiots, ou c’est un menteur pathologique (probablement les deux). Chaque missile, chaque bombe, chaque jet, chaque tank, chaque parcelle de renseignement, de communication et de surveillance est frappé des mots Made in the USA,

En plus, si « ce n’est pas notre guerre », pourquoi Trump dit-il « D’un autre côté, je pense qu’ils sont très affaiblis » ? Trump parle à travers son derrière. Dans sa réponse en deux phrases à cette question, il se contredit lui-même – sans doute sans même réaliser ce qu’il fait. Si « ce n’est pas notre guerre », alors, il n’y a pas « d’autre côté » parce que nous ne prenons pas parti.

C’est Donald Trump dans son essence.

« Gaza, bigre ! J’ai regardé une photo de Gaza. Gaza ressemble à un vaste chantier de démolition. Cet endroit est… il faut réellement rebâtir d’une autre façon. »

Wow ! Trump a « regardé une photo de Gaza ». Il est le Président des États-Unis et il a « regardé une photo de Gaza ». De toute évidence, il n’a pas regardé attentivement les centaines de milliers –PAS les dizaines de milliers – de cadavres que NOUS, le gouvernement et le peuple des États-Unis (par l’intermédiaire de nos dollars en taxe) avons aidé Israël à massacrer.

Je me demande pourquoi Gaza ressemble à « un vaste chantier de démolition » ? Parce que c’en est un. Israël a effectué un nettoyage ethnique massif, des meurtres en série et un génocide (ce qui signifie des crimes de guerre internationaux et des crimes contre l’humanité) en utilisant des bombes et des jets américains pour détruire pratiquement toute l’infrastructure de Gaza et le rendant invivable.

Reporter : Planifiez-vous d’aider à la reconstruction de Gaza ?

Trump : Je pourrais. Vous savez, Gaza est intéressant. C’est un emplacement phénoménal sur la mer. La meilleure température. Vous savez, tout y est bon. On dirait qu’on pourrait y faire de bien belles choses. C’est très intéressant. Mais plusieurs choses fantastiques peuvent être faites à Gaza.

Reporter : Comment voyez-vous la future gouvernance à Gaza ?

Trump : Eh bien, cela dépend. Je ne peux imaginer que l’on pourrait avoir… eh bien, l’on ne pourrait certainement pas avoir les gens qui y étaient. La plupart sont morts. [Emphase ajoutée]

(Source)

Trump va aider à reconstruire Gaza « d’une façon différente ».

« C’est un emplacement phénoménal sur la mer. La meilleure température. On dirait qu’on pourrait y faire de bien belles choses … Plusieurs choses fantastiques peuvent être faites à Gaza. »

MAIS, « l’on ne pourrait certainement pas avoir les gens qui y étaient [les Palestiniens]. La plupart sont morts. »

Ce n’est PAS le langage d’un président promouvant la paix ; c’est le langage d’un avide développeur de terre milliardaire qui veut massacrer et/ou déplacer des millions d’hommes, de femmes, d’enfants et de bébés innocents afin de faire fortune avec un magnifique domaine sur le bord d’une plage et une température parfaite en construisant une vaste quantité de propriétés dispendieuses.

Et n’oublions pas que les États-Unis et Israël peuvent faire des trillions de dollars avec le gaz naturel, le pétrole et tous les minéraux qui se trouvent sous le sol de Gaza.

Vous pensez que j’en invente ? Lisez ce reportage dans The Times of Israel :

Le Président américain Donald Trump dit que la Jordanie et l’Égypte devraient accepter plus de Palestiniens de Gaza, là où la guerre d’Israël contre le Hamas a causé une crise humanitaire.

« Je lui ai dit que j’aimerais beaucoup qu’il en prenne davantage, car je regarde toute la bande de Gaza dans son entier et c’est le fouillis, c’est vraiment un gâchis. J’aimerais qu’il prenne des gens, » a dit Trump au sujet de son appel au roi Abdullah de Jordanie.

« J’aimerais que l’Égypte prenne des gens, » a dit Trump aux reporters, ajoutant qu’il parlerait au Président égyptien Abdel Fattah al-Sisi ce dimanche. « On parle probablement d’environ un million et demi de gens, et nous nettoyons toute cette affaire et disons “Vous savez quoi, c’est terminé.” » [Emphase ajoutée]

Trump le dit tout haut : il entend déplacer le reste du peuple palestinien de Gaza vers les états pantins des États-Unis que sont l’Égypte et la Jordanie, et dépeupler Gaza des Palestiniens.

« Nous nettoyons toute cette affaire [Gaza]. »

Trump a maintenant révélé au monde entier – y compris aux Palestiniens a qui il a menti au Michigan pour obtenir leur vote – qu’il est raciste et soutient le nettoyage ethnique d’Israël. Cela fait également partie du marché de Trump avec le gouvernement israélien et l’atout du Mossad, la milliardaire Miriam Adelson, pour les cent millions de dollars qu’ils ont mis dans la campagne électorale de Trump.

Il est intéressant de voir que Trump a employé le chiffre de « un million et demi » de Palestiniens à être déplacés. Je n’ai aucune idée d’où il a tiré le chiffre, mais supposons un instant que son chiffre soit exact. Cela voudrait dire qu’environ un million de Palestiniens ont été tués dans le génocide israélien contre Gaza, pas 40 000, ni même 200 000. La population de Gaza, avant que ne débute la guerre génocidaire israélienne avoisinait deux millions et demi. Ou peut-être veut-il garder quelques centaines de milliers de Palestiniens à Gaza afin d’agir en serviteurs pour la nouvelle classe de milliardaires qui va y déménager.

Devons-nous nous attendre à voir une nouvelle Tour Trump à Gaza ? Si les choses vont dans le sens de Trump, oui.

Les sionistes ont mis Biden en poste dans le but de faire le sale boulot consistant à aider Israël à commettre un génocide contre les Gazaouis et détruire complètement l’infrastructure, rendant Gaza invivable.

Maintenant, les sionistes ont mis Trump en poste pour travailler au déménagement du reste des Palestiniens vers les pays pantins des États-Unis (la Jordanie et l’Égypte) afin de permettre aux États-Unis et à Israël de développer un domaine sur front de plage, face à la Mer Méditerranée, et s’emparer du pétrole, du gaz naturel et des minéraux qui y sont – et aider aussi Israël à saisir le territoire de la Cisjordanie.

Le général Smedley Butler du USMC avait raison : « La guerre est un racket. »

Permettez que je fasse une pause ici pour dire que tout ce que j’ai écrit jusqu’ici vient de la perspective des États-Unis et d’Israël. Mais je dois m’interrompre pour reconnaître que la plus grande part du narratif occidental dirigé par les sionistes est complètement fausse et en dehors de la réalité.

En vérité, un simple petit mouvement de résistance (le Hamas) au sein d’une minuscule bande de terre (Gaza), qui est occupée par une armée sophistiquée et équipée du nucléaire (Israël) soutenue avec enthousiasme militairement et financièrement par le pays le plus puissant sur terre (les États-Unis), a vaincu complètement et de manière convaincante à la fois Israël et les États-Unis.

Il est très probable que Benjamin Netanyahou et son gouvernement ne survivront pas à cette défaite. Et les plans de Trump pour Gaza sont illusoires.

Avez-vous vu les derniers vidéos provenant de Gaza ? La dévastation est inimaginable et d’une horreur au-delà de toute description. Mais avez-vous également vu les combattants du Hamas retournant leurs prisonniers de guerre ? Ils en sont ressortis comme une force de combat plus populaire qu’avant qu’Israël ne commence son génocide. Chose plus importante, avez-vous vu le peuple palestinien ? Ils ont enduré davantage l’enfer sur terre durant les derniers quinze mois que tout autre pays du monde n’aura à vivre dans toute son existence, et pourtant, ils en émergent avec une résilience, une endurance, une ténacité, une volonté et une force surhumaines.

Ces gens-là ne laisseront pas Donald Trump, Jared Kushner et Steve Witkoff les amener nulle part.

Au travers de leur douleur, de leur souffrance et de leurs pertes, ces courageux Palestiniens ont peut-être réussi à se créer un état palestinien pour leur postérité et posé le dernier clou dans le cercueil du sionisme. Ce ne sera pas trop tôt.

Maintenant, retournons au sujet de cet article :

Aucune des guerres du Proche-Orient/Afrique du Nord ne seraient arrivées, aucun des meurtres de masse de populations civiles – y compris des dizaines ou des centaines de milliers de chrétiens de la Nouvelle Alliance – ne seraient arrivé sans le soutien massif des évangéliques des États-Unis. Je parle de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Lybie, de la Syrie, de Gaza, de la Cisjordanie, etc.

En vérité, contrairement à l’admonition de l’apôtre Paul ayant dit que « Et soit que l’un des membres souffre quelque chose, tous les membres souffrent avec lui », on voit peu de souffrance ou de souci dans les églises évangéliques d’Amérique en ce qui regarde les souffrances des membres du Corps de Christ dans ces pays-là. Pourquoi ? Parce qu’Israël est le pays qui cause la souffrance.

Je suis convaincu que, si Israël attaquait les États-Unis, les évangéliques d’Amérique soutiendraient Israël. Je puis le dire parce qu’ils l’ont déjà fait. Quand Israël a attaqué l’USS Liberty, il a attaqué les États-Unis. Et jusqu’à ce jour, les évangéliques défendent, excusent et justifient les meurtres d’Israël sur les matelots et les marines à bord du Liberty.

Je le dis encore : c’est l’héritage de Cyrus Scofield ; c’est l’héritage du Futurisme dispensationnaliste ; c’est l’héritage du sionisme chrétien.

Pouvez-vous maintenant commencer à comprendre l’importance de la vraie compréhension de la Nouvelle Alliance de Christ, où « il n’y a ni Juif, ni Grec ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ » ?




La génération génocide

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

16 janvier 2025

Tout ce qu’a fait ou n’a pas fait Joe Biden pendant son mandat de quatre ans sera toujours assombri par sa complicité calleuse dans le Génocide de Gaza. Il sera à jamais connu sous le nom de Genocide Joe. VOILÀ son héritage.

De la même façon, l’histoire rappellera toujours la complicité des églises évangéliques d’Amérique dans le génocide d’Israël à Gaza. C’est une tache qui ne va cesser d’aller en s’élargissant.

J’ai été agréablement surpris de lire une lettre écrite par un chrétien palestinien – PAS à cause de l’homme qui l’a écrite, mais parce qu’elle a été publiée sur un site baptiste. Les baptistes et les charismatiques ont formé le plus gros groupe d’évangéliques soutenant le génocide à Gaza – ou, à tout le moins, ont refusé de le condamner. Donc, il est rafraîchissant de savoir qu’il y a au moins un rédacteur ou éditeur baptiste qui offre à un chrétien palestinien une plateforme sur laquelle il peut dire aux chrétiens la vérité au sujet du vil péché par le silence concernant le génocide d’Israël à Gaza qui a enveloppé une majorité d’évangéliques chrétiens d’Amérique.

Le chrétien palestinien qui a écrit la lettre s’appelle Jack Nassar. Voici quelques extraits de son article déchirant (l’emphase se trouve dans l’original) :

À notre ère de technologie avancée, où les connections globales ne se trouve qu’à un clic, un cri désespéré fait écho provenant de la Bande de Gaza – un cri provenant d’un territoire endurant tout le poids de plus de cinquante-sept ans d’occupation israélienne et un blocus brutal qui le suffoque depuis plus de dix-sept ans. La souffrance de Gaza ne se résume pas seulement à un conte de survie ; c’est un austère témoignage des relations humaines fragiles s’effilochant entre les mains cruelles des combats de pouvoir géopolitiques.

Dans les dix derniers mois, le peuple de Gaza a regardé avec désespoir ses infrastructures s’écrouler autour de lui, particulièrement les réseaux qui le relient les uns aux autres et avec le monde extérieur. Cette dévastation a non seulement rompu les liens vitaux des Palestiniens, mais elle a également approfondi les cicatrices émotionnelles et psychologiques qu’ils portent, à Gaza comme à travers le monde.

En tant que disciples de Christ, 1 Corinthiens 12:26 nous rappelle ceci : « Et soit que l’un des membres souffre quelque chose, tous les membres souffrent avec lui. » Le génocide de Gaza est bien davantage qu’une crise géopolitique, c’est une tragédie profondément humaine qui nous fait signe, comme chrétiens, de réagir avec compassion, prière et action inébranlable. Derrière chaque titre de nouvelles se cache un récit tragique – les sanglots désespérés d’une mère, les peurs indicibles d’un père, des enfants qui se languissent d’avoir le simple réconfort d’une voix à l’autre bout du fil.

Imaginez la terreur d’une personne blessée, piégée dans les ruines de ce qui était autrefois sa maison, incapable d’appeler à l’aide parce que les lignes de communication ont été détruites. Combien de vies ont été perdues, pas seulement à cause des bombes, mais aussi à cause du cruel isolement qui s’en suit ? Dans ces moments-là, la communication est aussi essentielle que l’eau – un lien face aux ténèbres.

Proverbes 31:8-9 nous implore : « Ouvre ta bouche en faveur du muet, pour le droit de tous ceux qui s’en vont périr. Ouvre ta bouche, fais justice, et fais droit à l’affligé et au nécessiteux. » Pour le peuple de Gaza, ce commandement n’est pas seulement un appel à l’action, C’est un impératif moral qui parle au cœur de notre foi chrétienne.

Dans Jean 14:18, Jésus nous a promis : « Je ne vous laisserai point orphelins ; je viendrai vers vous. » Pourtant, la rupture des liens de Gaza avec le monde en a laissé plusieurs avec le sentiment d’être orphelins, d’être abandonnés au moment où ils en ont le plus besoin.

Dans un monde où la technologie est célèbre pour sa capacité à nous unir, il est douloureusement ironique de voir que ces avancements mêmes servent d’armes contre Gaza, une communauté déjà dépouillée de ses droits et de ses nécessités de base. Ce génocide dépasse les frontières de la politique ; c’est un appel à la compassion, à la solidarité et à l’action chrétiennes.

Jacques 2:15-16 nous met au défi : « Et si le frère ou la sœur sont nus, et manquent de ce qui leur est nécessaire chaque jour pour vivre, et que quelqu’un d’entre vous leur dise : allez en paix, chauffez-vous, et vous rassasiez ; et que vous ne leur donniez point les choses nécessaires pour le corps, que leur servira cela ? »

La tragédie qui se déroule à Gaza n’est pas seulement un échec de gouvernance, c’est un échec de notre humanité collective. C’est un rappel austère que, même en notre monde de connections, il y a des endroits enfouis dans le silence, oubliés par une société globale qui s’enorgueillit de ses prouesses technologiques tout en fermant les yeux sur la souffrance humaine.

Il est temps de briser ce silence, d’amplifier les voix noyées dans l’injustice, de tendre une main de compassion par-delà les frontières. Nous devons prendre au sérieux notre responsabilité de chrétien – être la voix des sans voix, offrir un soutien global et amener l’histoire de Gaza des ténèbres à la lumière.

Que nos actions reflètent les valeurs que nous prêchons – valeur de connections, de compassion et d’humanité. Offrir de l’aide et de la solidarité à ceux qui sont assiégés à Gaza est non seulement un devoir chrétien, c’est un investissement dans la paix et la stabilité de notre monde. En ces temps éprouvants, agissons avec un esprit d’humanité dynamique en amenant cette histoire des ténèbres à la lumière, en affirmant que le partage de notre humanité ne connaît pas de limites.

La Bible nous rappelle que chaque être humain est fait à l’image de Dieu, méritant dignité et respect. Par nos actions et nos paroles, nous pouvons refléter l’amour de Christ et apporter de l’espoir à ceux qui souffrent.

Jésus a dit : « Bienheureux sont ceux qui procurent la paix ; car ils seront appelés enfants de Dieu ! » (Matthieu 5:9). Il est de notre devoir d’œuvrer pour la paix, de parler contre l’oppression, de nous dresser avec les marginalisés.

En réfléchissant à la situation critique de Gaza, n’oublions pas la foi indéfectible des chrétiens palestiniens, particulièrement ceux de Gaza qui continuent de rendre culte dans des églises endommagées en s’accrochant à leur foi sous le siège et le génocide. Ces communautés, enracinées dans la terre de notre Sauveur, incarnent l’esprit endurant de l’amour et du sacrifice de Christ. Leur foi et leur résilience nous rappellent l’héritage chrétien partagé et la responsabilité que nous portons de nous dresser avec eux en solidarité et en prière.

Je le confesse, je n’ai pu lire les paroles de Nasser sans verser de larmes.

Comment, au nom du ciel, des évangéliques, qui professent Jésus-Christ en tant que leur Sauveur et qui déclarent faire partie du Corps de Christ, peuvent-ils, non seulement demeurer dans un silence abject et apathique devant ce massacre d’innocents, mais aussi (en beaucoup de cas) soutenir avec enthousiasme et publiquement ce massacre ?

Cela démontre en temps réel l’aveuglement complet des yeux, la surdité des oreilles, la dureté du cœur et l’ensorcellement de l’esprit causés par le fait de suivre les enseignements du sionisme chrétien. Au nom de l’eschatologie, les évangéliques ont perdu leur humanité.

Dans les années et les générations à venir, nos enfants et nos petits-enfants vont apprendre le génocide de Gaza (avec toutes ses horreurs) et ils vont nous demander innocemment et avec intensité : « Papa (Maman, Grand-papa, Grand-maman), savais-tu que cela arrivait ? Que faisais-tu pendant que cela arrivait ? »

C’est vraiment ironique, parce qu’en grande partie, les évangéliques méprisent Biden. Or, pour le restant de l’histoire, les évangéliques d’aujourd’hui vont partager l’héritage de Biden comme étant la Génération génocide.




Le paysage religieux du Congrès révèle l’impotence et le manque de pertinence des institutions religieuses d’Amérique

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

9 janvier 2025

J’ai lu un reportage intéressant du Billings Gazette (Montana). Bien sûr, ce qui m’a sauté aux yeux dans la recherche de ce reportage, ce n’est pas ce que les rédacteurs du journal essayaient de transmettre.

Permettez que je cite quelques portions clés du rapport :

La composition religieuse du 119e Congrès montrera peu de changement par rapport au terme précédent, bien qu’il y ait quelques différences marquées entre les deux partis, selon une analyse du CQ Roll Call.

En moyenne, le Congrès continuera d’être plus religieux que le pays dans son ensemble, avec environ 95 % de législateurs du sénat et de la Chambre qui s’identifient à une foi religieuse. Le reste est, soit non religieux, soit ne spécifie pas de religion ou encore ne confie pas son affiliation religieuse.

Par contraste, un sondage effectué par le Pew Research Center l’année dernière a montré que moins de 70 % des Américains s’affilient à une foi religieuse.

« Le Congrès représente les Américains comme ils étaient il y a 20 à 30 ans, pas comme ils sont aujourd’hui, » dit Ryan Burge, professeur de science politique à l’Université de l’Est de l’Illinois qui a écrit au sujet de la religion en politique.

« L’avantage de la charge garde en poste les gens qui ont été élus … certains d’entre eux dans les années 1980, 1990, quand l’Amérique était un pays en très grande partie religieux, » dit Burge. « D’une certaine façon, ce n’est en quelque sorte qu’une bonne photo instantané de la différence générationnelle dans la religiosité américaine. »

Une très grande majorité des membres républicains – 98 % – s’identifie au christianisme. Par contraste, 75 % des démocrates ou ceux qui se réunissent avec eux font de même, avec toutefois une plus grande variété de croyances religieuses ou non religieuses.

Les chrétiens protestants, de tout le spectre confessionnel, continuent de composer la majorité des adhérents religieux du Congrès des deux partis, avec peu de déviation. Légèrement plus d’épiscopaliens et de méthodistes sont démocrates, alors que les baptistes penchent dans l’ensemble à être républicains.

La plus grosse dénomination chrétienne continue d’être le catholicisme romain. Les démocrates en comptent une part plus large avec 83 catholiques dans les deux chambres comparées aux 68 du GOP.

Cependant, le GOP est le foyer d’une plus grande variété de dénominations chrétiennes, incluant quelques traditions évangéliques et pentecôtistes que l’on ne retrouve pas chez les démocrates. Tous les Saints des Derniers Jours et les Mormons au Congrès sont républicains, comme les trois-quarts des 83 membres qui s’identifient aux chrétiens non confessionnels, ou simplement comme « chrétiens ».

Six membres des deux partis sont affiliés à l’une ou l’autre des confessions chrétiennes orthodoxes – deux de moins que dans le 118e Congrès.

De toute évidence, la Gazette tentait de monter en épingle les nuances de préférences religieuses entre les partis démocrate et républicain. J’ai trouvé ces différences insignifiantes.

La Gazette se montre précise en soulignant le déclin de la dévotion religieuse de l’Amérique depuis l’an 2000. Je souligne cette réalité depuis que le déclin a commencé. En fait, j’ai prédit le déclin dès le premier mandat de G. W. Bush.

Sur mon talkshow de radio national, je disais sans cesse :

« G. W. Bush détruit le christianisme évangélique en Amérique. Lorsque Bush aura quitté son poste, l’évangélisme américain ne ressemblera même pas au christianisme du Nouveau Testament. »

J’avais 100 % raison.

Le chrétien G. W. Bush a profondément lavé le cerveau des évangéliques en leur faisant accepter ses doctrines de guerre préventive et perpétuelle et sa surveillance étatique omniprésente. Sa guerre contre le terrorisme au Proche-Orient et sa création d’un Département de la Sécurité du Territoire, de la Loi des Patriotes, de la Loi des Commissions Militaires, etc., ont changé pour toujours la manière de penser spirituelle de tous les évangéliques du pays.

Durant huit ans de présidence de G. W. Bush, les évangéliques sont devenus de pacifiques à guerroyeurs ; ils sont partis d’ardents adhérents de la liberté protégée par la Constitution à faibles défenseurs de l’intrusion et de l’usurpation gouvernementale inconstitutionnelle. J’irais même jusqu’à dire que l’étalage universel de non-résistance contre la tyrannie Covid-19 par les pasteurs et les églises fut en grande partie dû au lavage intense de cerveau qui a eu lieu lors des années Bush. Même chose pour le soutien actuel des évangéliques pour le génocide à Gaza. Qui pourrait, dans sa bonne santé mentale, soutenir le génocide – n’importe où ?

Mais le reste de l’objectif du reportage de la Gazette, je le trouve sans rapport. Les deux partis à Washington ont plus de similitudes que de différences. Par exemple :

Une très grande majorité des membres républicains – 98 % – s’identifie au christianisme. Par contraste, 75 % des démocrates ou ceux qui se réunissent avec eux font de même, avec toutefois une plus grande variété de croyances religieuses ou non religieuses.

Les chrétiens protestants, de tout le spectre confessionnel, continuent de composer la majorité des adhérents religieux du Congrès des deux partis, avec peu de déviation.

Que la majorité des membres de parti de foi chrétienne soit de 98 % ou de 75 %, cela demeure une très forte majorité. En plus, la Gazette reconnaît que les chrétiens protestants représentent une majorité des adhérents religieux des deux partis.

Je crois que c’est une complète perte de temps ou même un obscurcissement délibéré de la réalité que d’essayer de rendre un parti politique à Washington plus chrétien que l’autre. Ce que les statistiques du reportage de la Gazette démontrent très clairement, c’est que le paysage religieux du congrès américain révèle l’incompétence et la non-pertinence des institutions religieuses d’Amérique.

Sans tenir compte de leurs préférences religieuses, la vaste majorité des politiciens de D.C. sont engagés avec enthousiasme dans l’agenda de guerre perpétuelle – particulièrement les guerres au nom de l’Israël sioniste. Ils s’engagent avec enthousiasme à l’expansion du complexe militaro-industriel. Ils s’engagent avec enthousiasme à l’expansion de l’état policier de surveillance autoritaire. Ils s’engagent avec enthousiasme à maintenir un système économique basé sur la dette. Ils s’engagent avec enthousiasme à perpétuer et à élargir l’hégémonie de l’Amérique autour du monde – même aux dépends d’une autorité légitime, morale et civilisée.

Si l’on exige quoi que ce soit de la foi des confessions et des institutions chrétiennes, c’est bien de promouvoir la PAIX et la LIBERTÉ.

La guerre est l’antithèse de la paix ; l’autoritarisme est l’antithèse de la liberté. Sans regard à la différence confessionnelle, toute personne ou toute institution de personnes qui porte la bannière de Christ devrait être parmi les plus zélés et les plus ardents promoteurs de la paix et de la liberté.

Ensuite, comment les deux partis à Washington, D.C. – partis qui sont tous deux composés en très grande partie de gens qui s’identifient comme chrétiens – peuvent-ils promouvoir avec agressivité et constamment des guerres autour du monde, l’étendue démesurée du gouvernement et l’usurpation des vies privées et des libertés du peuples américain ici-même, à la maison ?

Soyons-en sûrs, un grand nombre de ces mécréants ne sont religieux que de nom seulement. Je pense que nous le savons tous. Mais beaucoup de ces internes de Washington pratiquent vraiment leur foi religieuse. Par « pratiquer », j’entends assister aux assemblées de l’église, lire la Bible et prier – au moins de manière à demi régulière.

Le Porte-parole à la Maison Blanche, Mike Johnson, a la réputation d’être un chrétien dévot et fidèle – un homme qui assiste de façon ostentatoire et fidèlement aux assemblées de l’église et prie, et lit la Bible chaque jour. Pourtant, cet homme est un fanatique néoconservateur guerroyeur du même acabit que les sénateurs Lindsey Graham et Tom Cotton. Et comme Graham, Cotton et presque tous les membres de la Chambre et du Sénat américains (sauf quelques exceptions comme Thomas Massie), Johnson appartient corps et âme au lobby israélien.

Qu’est-ce que cela vous dit ?

Cela me dit que les institutions religieuses auxquelles assistent ces criminels de Washington 1) soit ne disent rien des vérités de la Parole de Dieu qui se rapportent directement aux devoirs et aux obligations disant que ces leaders politiques doivent promouvoir la paix et la liberté ; 2) ou ils promeuvent publiquement les agendas impies de conflits militaires et de subjugation civile.

En d’autres mots, ce que montrent les découvertes de la Gazette, c’est que les institutions religieuses de l’Amérique dans leur ensemble sont devenues impotentes et impertinentes dans la proclamation des principes de paix et de liberté.

Ce que je disais dans mon talkshow radiophonique au début des années 2000 arrive exactement comme je l’avais prédit.

J’aurais souhaité avoir tort.




2024 : L’année où les évangéliques se sont associés aux démons

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

2 janvier 2025

« … or je ne veux pas que vous soyez participants des démons » (1 Corinthiens 10:20).

Le titre de l’article d’aujourd’hui est le même que le titre de mon message de dimanche dernier. J’invite les lecteurs à le regarder. Il s’agissait de mon message annuel de fin d’année. Le titre de cet article (et de mon message) résume succinctement ce qui est survenu à un large pourcentage d’évangéliques durant cette dernière année.

La plupart des évangéliques œuvrent sous l’illusion que le judaïsme moderne est la même chose que la religion des Israélites de l’Ancien Testament. Ce ne l’est pas. Le judaïsme moderne est la religion des Pharisiens qui détestaient Jésus-Christ jusqu’à Le crucifier (Actes 4:8-12) et persécutaient et assassinaient Ses apôtres et l’Église primitive. Le judaïsme moderne est un mélange de traditions orales (Matthieu 15:3-9) des Pharisiens qui rejetaient Christ et des enseignements occultes de la Kabbale et du Chabadisme.

Si vous avez étudié nos Israel Messages et nos Prophecy Messages, vous savez que l’Israël moderne n’est PAS l’Israël biblique ou prophétique, non plus que les Juifs Ashkénazes peuplant la Palestine ne constituent le Peuple Élu de Dieu.

Mais mettons un moment cette réalité de côté. Même si vous pensez que les Juifs Ashkénazes de Palestine sont le Peuple Élu de Dieu, cela signifie-t-il que vous deviez fermer les yeux et justifier leur méchanceté ? Yahvé Lui-même, Celui Qui choisit l’Israël de l’Ancienne Alliance, ne ferma pas les yeux et ne justifia pas sa méchanceté. Il détruisit complètement les nations de Juda et d’Israël pour leur méchanceté. Les Assyriens, les Babyloniens et les Romains furent les instruments du jugement de Dieu contre Son peuple élu.

Les chrétiens engendrés sont le peuple élu de Christ (Jean 6:70 ; Éphésiens 1:4 ; 2 Thessaloniciens 2:13). Est-ce que les évangéliques devraient fermer les yeux et justifier tout ce que les chrétiens professent faire ?

Si quelqu’un que vous connaissez et qui professe être chrétien commettait un meurtre prémédité, laisseriez-vous aller la chose en la justifiant ? Fermeriez-vous les yeux et justifieriez-vous qu’ils commettent des meurtres en série ? Justifieriez-vous et pardonneriez-vous que l’on mette le feu à des hôpitaux, des écoles et des églises ? Justifieriez-vous en fermant les yeux que l’on commette des actes de torture et de barbarisme sur des enfants et sur des bébés ? Justifieriez-vous en fermant les yeux que l’on torture et viole des petites filles, des jeunes femmes, ainsi que des vieilles dames et des vieillards ?

Évidemment pas.

Pourtant, c’est ce que font les Israéliens sur des douzaines de Palestiniens, des douzaines de fois CHAQUE JOUR ! Et les évangéliques ferment les yeux et justifient ces atrocités sous le faux prétexte que ces Israéliens sont « le peuple élu de Dieu ».

À ce point-ci, je crois fort approprié de citer le percutant message de Noël du pasteur de Bethléem, Munther Isaac :

L’an dernier, j’ai dit ceci : « Le silence est complice ». Nous avons dépassé cela depuis longtemps. La torpeur est une trahison contre l’humanité, contre vous et contre ceux de Gaza.

Et nous devons insister également sur le fait que tous ceux qui commettent des crimes de guerre doivent être tenus responsables. Nous ne pouvons normaliser l’immunité, l’impunité. Quel genre de monde et d’avenir laissons-nous à nos enfants si nous acceptons une réalité où les criminels de guerre se sauvent impunément ? Et, en fait, sont encouragés ? Un monde où ils se vantent ouvertement de leurs crimes, et plutôt que d’être amenés en justice, ils sont applaudis dans les salles du Congrès et défendus par les parlements européens ? C’est ce qui arrive aujourd’hui. Et ils osent encore nous faire la leçon sur les droits humains et la loi internationale.

Ils nous disent : « Jamais plus. »

Nous dire « Jamais plus » n’est qu’un slogan. En fait, honnêtement, ce ne sont que des mots vides. Parce que « jamais plus » devrait vouloir dire « jamais plus pour tous les peuples ». « Jamais plus » est devenu « encore une fois ». « Encore une fois » pour la suprématie. « Encore une fois » pour le racisme. Et « encore une fois » pour le génocide.

Et malheureusement, « jamais plus » est devenu « encore une fois » pour l’utilisation comme arme de la Bible et le silence, et la complicité de l’église occidentale. « Encore une fois » pour l’église côtoyant le pouvoir, l’église prenant parti pour l’empire.

Et donc aujourd’hui, après tout cela, une totale destruction et l’annihilation de Gaza rasée ; malheureusement, des millions de personnes sont devenues des réfugiés et des sans abri, et des dizaines de milliers ont été tués. Et pourquoi en est-on encore à débattre à savoir s’il s’agit d’un génocide ou pas ? Je n’arrive pas à y croire.

Même lorsqu’un leader d’église en appelle simplement à une enquête pour savoir si c’est un génocide, il est rappelé à l’ordre et il fait les manchettes.

Mes amis, les preuves sont claires. Tout le monde peut voir la vérité. La question n’est pas de savoir si c’est un génocide. La vraie question, c’est : « Pourquoi le monde et l’église ne l’appellent-ils pas un génocide ? »

Cela en dit beaucoup lorsque vous niez, ignorez et vous restreignez d’employer le mot génocide. Cela en dit beaucoup. En fait, cela révèle de l’hypocrisie. Sur vous qui nous serinez depuis des années au sujet de la loi internationale et des droits de l’homme. Cela révèle votre hypocrisie. Cela en dit gros sur la manière que vous nous considérez, nous, les Palestiniens. Cela en dit gros sur votre morale et sur vos standards d’éthique. Cela dit tout sur ce que vous êtes et comment vous vous détournez de la vérité lorsque vous refusez de nommer l’oppression pour ce qu’elle est.

Ou se pourrait-il – vu qu’ils n’appellent pas cela un génocide – se pourrait-il que, si la réalité était reconnue pour ce qu’elle est – qu’il s’agit bien d’un génocide – que ce serait un aveu de votre culpabilité ? Car cette guerre en fut une que beaucoup de gens ont défendue comme étant juste, et de l’autodéfense. Et maintenant, vous n’arrivez même plus à vous en excuser.

Le génocide prendra fin un jour. Et bientôt, espérons-nous et implorons-nous. Mais l’histoire va se rappeler où se tenaient les gens. L’histoire se rappellera ce qu’ils ont dit. Ils ne peuvent proclamer qu’ils ne savaient pas.

Voilà pourquoi nous insistons à dire qu’il s’agit davantage que de Gaza et de la Palestine. C’est beaucoup plus que ça. En Palestine, nous voyons l’intersection de la colonisation, de la suprématie, de la logique de « la puissance fait droit », du militarisme, du racisme et du fondamentalisme religieux. Tout cela vient ensemble en Palestine. La Palestine est une cause humaine et morale. Et pour l’église, comme l’a si bien dit un de mes amis, c’est une crise théologique.

Amen et amen, pasteur Isaac !

En vérité, à peu près tout le mal qui émane de Washington, D.C., ces jours-ci, est le résultat de la crise théologique des évangéliques : une crise flagrante de la vérité en ce qui a trait au faux Israël, le peuple de Dieu de la Nouvelle Alliance et l’enseignement des Temps de la Fin.

Les politiciens d’Amérique ont perdu leur conscience parce que les pasteurs de l’Amérique ont perdu leur conscience.

Ce que les Israéliens font en Palestine est l’œuvre des démons. Et les Israéliens qui font l’œuvre sont les ouvriers du diable. Et le gouvernement des États-Unis – la Maison Blanche et le Congrès américain – est lui-même engagé dans l’œuvre des démons et il est par là-même l’ouvrier du diable.

Et ce qu’il y a de pire, c’est que les évangéliques de l’Amérique se sont associés aux démons.

Or, en Syrie, où l’on pourvoyait aux chrétiens la liberté religieuse et la protection sous le gouvernement Assad, les chrétiens sont égorgés et massacrés par les groupements islamistes jihadistes et terroristes sunnis – groupes qui ont hâtivement conduit des milliers et des milliers de jeunes hommes et de jeunes femmes américains à être envoyés à leur mort par leur gouvernement afin de combattre dans la guerre au terrorisme.

Mais maintenant, ces mêmes groupes de terreur sont financés, entraînés, équipés et soutenus par le gouvernement américain – ce même gouvernement américain qui a envoyé des soldats américains à leur mort en combattant.

Le chef de facto de Damas d’aujourd’hui était un terroriste d’al-Qaeda/ISIS/al-Nusra avec 10 millions de dollars de mise à prix sur sa tête par le Département d’Etat des États-Unis. Cette prime est maintenant abrogée, bien sûr, puisque qu’il est le leader intermédiaire par procuration des Américains en Syrie.

Le terroriste islamiste sunni radical en Syrie force maintenant les chrétiens à renoncer à leur foi à la pointe du fusil, et les femmes sont achetées et vendues dans les marchés publics d’esclaves.

Et encore là, les évangéliques américains ferment les yeux et justifient ces œuvres démoniaques des ténèbres, car ils croient que tout cela bénéficie à Israël. Comment cela impacte leurs frères et sœurs en Christ n’a absolument AUCUNE conséquence.

En outre, le gouvernement américain arme, entraîne et équipe les groupes terroristes de tous les genres et les lance contre les populations chrétiennes partout dans le monde depuis des décennies – durant les administrations présidentielles démocrates comme républicaines.

Et là encore, les évangéliques d’Amérique se sentent à l’aise avec cela.

Si l’Amérique voulait sérieusement débarrasser le monde des organisations terroristes, elle abolirait la CIA (Bureau Central d’Investigation) parce que la CIA est la plus grosse organisation terroriste au monde. Elle fomente plus de conflits, plus de bouleversements, plus de remplacements, plus de morts et plus de destruction que toute autre organisation sur terre.

2024 a amené l’Amérique au point où il est tout-à-fait hypocrite de suggérer que Dieu devrait bénir l’Amérique. Le mieux que nous puissions faire est d’implorer Dieu qu’Il soit miséricordieux envers l’Amérique parce que, dans toute l’Amérique, les églises font ce que l’église de Corinthe faisait à l’époque de l’apôtre Paul. Ils prétendent prendre le repas du Seigneur pendant qu’ils festoient simultanément à la table des démons.

Comme l’a aussi dit l’apôtre Paul à l’Église de Corinthe dans le même passage de 1 Corinthiens :

« Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez être participants de la table du Seigneur, et de la table des démons » (1 Corinthiens 10:21).

Les perspectives ne semblent pas bien prometteuses, mais je prie pour que 2025 soit l’année où les évangéliques d’Amérique commencent à se dissocier des démons. S’ils ne le font pas, je crains que 2025 ne soit pas mieux que 2024 pour nos frères et sœurs chrétiens du Proche-Orient et d’Eurasie.

Ce ne sera pas mieux non plus pour l’Amérique.