D.290 – Dieu glorifié dans Ses saints

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Par Joseph Sakala

Lorsque Paul fut converti au Christ, il nous raconta son cheminement ainsi : « Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:17-24).

Il est fascinant de lire dans les Saintes Écritures que le Dieu de gloire puisse recevoir encore davantage de gloire au travers du comportement de Ses saints, mais c’est pourtant ce que Paul nous déclare. Lors de sa conversion, la vie de Paul a changé complètement et ceux qui ont vu les agissements de ce nouveau chrétien glorifiaient Dieu à cause de lui. Même Jésus, dans Sa dernière prière au Père, a déclaré ceci au sujet de Ses disciples : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à Toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:8-10).

Dieu est glorifié quand nous, tout comme Paul, Lui appartenons. Mais Dieu est davantage glorifié alors que nous grandissons en Lui. Paul lui-même priait pour ceux qu’il voyait venir à Christ lorsqu’il a déclaré : « C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en Lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:11-12).

Finalement, Dieu sera glorifié lorsque Jésus reviendra : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage) » (2 Thessaloniciens 1:6-10).

Au fur et à mesure que nous glorifions Christ dans nos paroles et dans nos actions quotidiennes, Jésus aura été, et sera véritablement, glorifié dans Ses saints. C’est un privilège au-delà de tout ce qui peut se mesurer et qui compense pour toute opposition générée contre nous dans le monde. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre nous rassure en disant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:13-14). Alors : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:16).

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible. Il vous dira : « Pas assez bien, n’ayant pas constamment le temps d’étudier », mais il aimerait la connaître davantage. Les petits enfants nous déclarent des choses vraiment amusantes quand ils parlent de la Bible, parce que leur connaissance biblique est limitée. Lorsqu’ils parlent de la Bible, ils nous révèlent une connaissance selon leur âge, car dans leur innocence ils ne saisissent pas encore tous les mots et les concepts qui sont au-delà de leur niveau de maturité. Cependant en tant qu’enfants de Dieu, sommes-nous encore au niveau de l’enfant dans la compréhension de la Parole de Dieu ?

Alors, comment faire pour élever notre niveau personnel de maturité spirituelle dans la formation biblique ? L’apôtre Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 14:20 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. » L’auteur du livre aux Hébreux compare certains chrétiens adultes à des enfants. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Depuis quelques années de nombreux sondages en Angleterre et aux États-Unis ont documenté un déclin de la connaissance biblique, démontrant que sur des groupes de vingt personnes interrogées, aucune n’a pu nommer les Dix Commandements. Un nombre important ne pouvaient même pas identifier la majorité des personnages les plus notables de la Bible. Aux États-Unis, une enquête a révélé que, malgré que 86 % des Américains aient exprimé leur croyance en une puissance supérieure, il y avait un déclin remarquable de leur connaissance biblique. Sûrement pas suffisant pour glorifier Dieu…

Pourtant, ceux qui se nourrissent de la Parole de Dieu sont familiers avec cette exhortation de l’apôtre Pierre lorsqu’il a déclaré : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Il ne faut jamais négliger le contact direct que nous avons avec la Parole de Dieu, parce que Satan va s’en charger.

Mais comment acquérir cette connaissance, car plusieurs prétendent que la Bible est très difficile à comprendre ? La simple vérité, c’est que Dieu n’est pas présentement en train d’ouvrir l’esprit de la majorité à la compréhension de la Bible. Il existe certaines émissions télévisées qui prêchent la Parole de Dieu et qui peuvent aider une personne à comprendre certains rudiments de la Bible. Si Dieu vous appelle, vous ressentirez une faim toujours grandissante d’étudier les Saintes Écritures, par la puissance du Saint-Esprit. Si vous persistez, vous reconnaîtrez que Dieu est en train d’ouvrir votre compréhension de Sa Parole, ce que très peu de gens possèdent aujourd’hui. Certaines organisations offrent des cours bibliques gratuitement et pourraient vous donner une bonne fondation, mais prenez toujours cette bonne habitude de vérifier toute chose avec votre Bible. Donc, vous n’êtes pas obligé de demeurer un enfant dans la connaissance de Sa Parole. Ayez l’attitude de l’enfant quant à la foi attachée à la Parole de Dieu, mais pas la connaissance de l’enfant.

À ceux que Dieu appelle, l’apôtre Jean déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Cette connaissance nous ouvre une grande porte pour aller vers Dieu dans tous nos besoins, avec la certitude que nous aurons de Lui les choses que nous avons demandées. Ce comportement développe en nous la foi nécessaire au salut.

Il est primordial au croyant d’avoir l’assurance de la vie éternelle et cette épître de Jean a été écrite spécialement dans ce but. Il est cependant dangereux d’utiliser ce seul verset hors contexte pour croire que tout nous est garanti au nom de Jésus. Plusieurs chrétiens « de profession » pourraient développer des assurances superficielles de salut fondées sur une foi superficielle. Selon l’apôtre Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être éprouvée selon ce qui est écrit dans les Écritures. Par exemple, pour celui qui garde Sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit aussi marcher comme Il a marché Lui-même. Dans 1 Jean 2:29, nous découvrons également que : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

« Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’Il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. Et le test par excellence se trouve dans 1 Jean 5:18-19 où nous lisons que : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. » De telles paroles d’assurance ne requièrent pas que le croyant soit absolument sans péché, mais plutôt qu’il n’ait pas l’habitude de pécher. Le véritable converti se débarrasse de son ancienne attitude de péché. Il a à cœur de ne plus pécher et, lorsqu’il tombe, il en a le cœur si contristé d’avoir attristé l’Esprit qui l’habite, qu’il décidera, avec l’aide du Seigneur, de se débarrasser de l’habitude du péché.

S’il vous plaît, notez 1 Jean 1:8-10 où il est clairement dit : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Parce que dans le grec, le véritable sens veut dire de ne pas pécher habituellement ; cependant, les chrétiens qui sont confortables avec une foi qui n’est qu’apparente feraient bien d’examiner ce qui est écrit pour leur assurer la vie éternelle.

L’apôtre Jean prêchait continuellement sur le comportement et la façon d’agir du chrétien. Dans 1 Jean 5:18-20, Jean nous dit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Jean utilise deux mots pour définir le mot « savoir » dans cette courte épître. D’abord il utilise le mot grec ginosko mettant l’emphase sur la connaissance acquise par les expériences personnelles. L’autre mot employé est ei’do ou oi’da, mettant l’emphase sur la compréhension intellectuelle qui s’y rattache.

Donc, selon notre confiance intellectuelle : « Vous savez [ei’do] que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui » (1 Jean 3:5). « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons [ei’do] que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Dans 1 Jean 5:13, Jean déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Et finalement, nous citons de nouveau 1 Jean 5:19-20, où Jean dit : « Nous savons [ei’do] que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Toute cette connaissance intellectuelle nous vient de la Parole de Dieu et elle forme le fondement de notre foi et de notre croyance en l’œuvre de Christ.

Et, selon notre expérience personnelle : « Par ceci nous savons [ginosko] que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:3). Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists; par où nous connaissons [ginosko] que c’est la dernière heure. » Et, dans 1 Jean 5:2 : « Nous connaissons [ginosko] en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. » Ainsi, notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu devient notre expérience pour cheminer vers notre salut. C’est ce que Paul voulait nous faire comprendre lorsqu’il nous dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement. Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Si nous demeurons constamment près de Dieu, nous allons tous naître de nouveau lors de l’avènement de Christ, mais ce n’est que le commencement. Pour en arriver là où Dieu veut que vous : « Croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen », déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:18. « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4).

Paul nous avertit depuis 2 000 ans concernant l’importance de la stratégie utilisée par Satan pour séduire son monde. Son plan change avec le temps, mais la stratégie demeure toujours la même. D’abord, il tente toujours de nous faire douter de la Parole de Dieu, tout comme il l’a fait dans le jardin d’Éden. Si nous commençons par remettre en question l’authenticité de la Parole de Dieu, nous nous lançons sur la pente savonneuse qui nous conduit à l’autre étape. Lorsqu’Adam et Ève ont questionné Satan, il a trouvé le moyen d’implanter le doute dans leur cœur au sujet de Dieu en disant : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).

Quand quelqu’un commence à douter de l’autorité de la Parole de Dieu, la descente vers la dernière phase de l’accusation devient inévitable. Elle compromet la Personne de Dieu Lui-même comme si Sa Parole n’était pas véritable et même que Dieu serait menteur. « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles » (Éphésiens 5:6). Il faut à tout prix connaître la volonté de Dieu. Dans Proverbes 3:5-7, Salomon dit à son fils : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. » La clé pour connaître la volonté de Dieu, c’est le vouloir et la détermination de suivre Sa volonté, avant même de la connaître.

Jésus avait raison de dire : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (Jean 7:17). Le meilleur indicateur à savoir si quelqu’un désire vraiment faire la volonté de Dieu, c’est de manifester par son comportement la partie qu’il a déjà comprise de Sa Parole. Ceci requiert d’abord la connaissance et la croyance, et ensuite l’obéissance à Sa Parole, principalement les portions qui couvrent la volonté de Dieu dans le comportement général de chaque chrétien. L’auteur du Psaume 119:105-106 a ouvertement déclaré : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. »

Une bonne façon d’exprimer notre volonté, c’est par l’obéissance : « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). L’apôtre Jacques va encore plus loin en déclarant que : « Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter » (Jacques 1:5-6).

Il faut donc prier avec foi et conviction et Dieu répondra, même si ce n’est pas immédiatement. L’important, c’est qu’il faut prier toujours et ne point se relâcher. Et quand Dieu exauce, ce ne sera peut-être pas selon notre préférence ou notre goût personnel, mais ce sera toujours pour notre bien. Paul nous dit que, parfois, nous ne savons pas quoi demander. Peu importe, puisque : « Même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:26-28).

Dieu nous guidera de deux façons si nous ne sommes pas certains du verset biblique à suivre. Pour une, c’est par des circonstances providentielles ; et l’autre est par le témoignage de l’Esprit, et les deux doivent être d’accord. Ensuite, si toutes les conditions ont été remplies, il faut suivre le plan de Dieu, sachant que Son plan est toujours le meilleur. Dieu veut que nous connaissions Sa volonté et Il est prêt à diriger nos pas.

Dans 1 Pierre 2:9-10, nous lisons : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Pierre compare cette délivrance à l’esclavage de la prison où il était gardé par les soldats d’Hérode, avant d’être envoyé aux supplices.

Allons voir cet incident, dans Actes 12:5-9 où : « Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. »

La Bible nous enseigne qu’avant d’être délivrés, nous étions tous serviteurs du péché : « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18). Nous étions impuissants à nous gagner notre propre liberté. Aujourd’hui, nous faisons partie de la race élue : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

C’est ainsi qu’Il nous a donné la liberté en notre vie, car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec Lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. S’Il n’avait pas fait cela pour nous, comment Dieu aurait-Il pu être glorifié par nous, Ses Saints ?

 




D.287 – Les Appelés

 

Par Joseph Sakala

Dans Romains 8:28, nous lisons : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. » Cette grande promesse a été une source de force et de réconfort pour les chrétiens, spécialement durant les moments de grandes épreuves. Mais elle est dirigée exclusivement vers ceux qui sont « les appelés ». La grande reconnaissance de ceux qui sont appelés est synonyme de « ceux qui aiment Dieu ». Et il existe de nombreux endroits dans les Écritures servant à les identifier.

Il y a deux mots dans le grec que l’on trouve 11 fois et qui se réfèrent à ceux qui sont membres de ce groupe sélect. L’un d’eux est kletos (appelé) et l’autre est klesis (être appelé). Un autre terme très important est ekklesia qui veut dire « mis à part » ; il paraît 115 fois et est presque toujours traduit par « église ». Donc, une véritable Église est composée de gens qui ont été spécialement appelés par Dieu, hors de ce système mondial, et unis ensemble dans une Église afin de remplir le but de leur appel divin. Aucune qualité particulière n’est nécessaire puisque Dieu S’en charge.

Dans 1 Corinthiens 1:26-29, nous lisons : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. » Pas de test de Q.I. ou d’examens physiques, ou certains autres critères, et encore moins fondés sur des accomplissements humains. Non, rien pour se glorifier.

Comme disait si bien Paul à son jeune évangéliste Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Vous avez été choisis avant tous les siècles. L’appel de Dieu ne le fut uniquement que par la grâce, selon Son projet éternel. « Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 2:14). Alors, il ne faut pas être surpris que toute chose concoure au bien de ceux qui aiment Dieu. Mettons notre entière confiance en Lui.

C’est dans Hébreux 6:18-20 que nous pouvons lire : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Comme enfants de Dieu, nous possédons tout ce qu’il nous faut, d’un refuge invincible contre l’ennemi à un espoir certain pour l’éternité avec notre Père céleste.

Placer notre confiance en quelqu’un rendrait celui-ci moins efficace si l’objet de notre confiance pouvait changer d’idée. Mais notre Seigneur ne change pas, Son amour pour nous est constant. Dans Apocalypse 19:11, nous voyons quelle constance et quel amour Il possède, car : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » (Apocalypse 19:11). Tant et aussi longtemps que nous Lui appartenons, nous sommes en sécurité absolue. Considérez comme nous sommes en sécurité dans les mains de Jésus. Nous sommes tous scellés du Saint-Esprit. Et, dans Jean 10:28, Il nous promet : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » Qui pourrait briser un lien pareil ? Nous n’avons aucune crainte, car nous sommes vraiment riches avec le Seigneur !

Dans Luc 12:16-19, Jésus a prononcé cette parabole : « Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? Car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis, je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. » Mais, dans Luc 12:20 : « Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? »

Jésus dit à Ses disciples : « Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu. Alors il dit à ses disciples : C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:21-23). L’intensité de la nature égoïste de l’homme riche est démontrée ici par l’usage du « je », utilisé plusieurs fois dans les trois versets de 17 à 19. Notez que personne ne le conseillait dans ses décisions, il a pris toutes ses décisions seul eu égard à son confort et à son plaisir. Jésus n’a pas prononcé cette parabole simplement dans le but d’abaisser l’homme riche, mais plutôt pour nous mettre en garde contre l’avarice, qui est une idolâtrie (Colossiens 3:5).

Notez comment Jésus a amené cette parabole dans Luc 12:15-16 : « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens, et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance. » Nous qui vivons dans un pays riche et qui nous plaignons malgré cela, nous devrions nous souvenir du Psaume 49:17-19 : « Ne crains point, quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît. Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Que dans sa vie il rende son âme heureuse, qu’on te loue parce que tu te fais du bien. »

Dans 2 Corinthiens 5:1, nous lisons que : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. » Les bénédictions que nous possédons en Christ sont très bien décrites dans les Écritures, mais il est quand même bon d’en connaître quelques-unes. Premièrement, en Christ : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1).

Ainsi, les promesses de Sa Parole nous assurent du Salut. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu, » (1 Jean 5:13). « Les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Romains 8:15 nous dit : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. » Il y a plusieurs autres bénédictions qui sont nôtres par Christ. Par exemple : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Ainsi, nous sommes cohéritiers avec Lui. Dieu a confirmé Ses promesses : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20). « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15).

Finalement, selon notre texte, lorsque Dieu nous appelle, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » (2 Corinthiens 5:8-9). Voilà néanmoins quelques bénédictions que nous avons en Christ.

Lors du dernier repas avec Ses disciples, Jésus prend la peine de leur dire : « Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps ; vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis aussi à vous maintenant : Où je vais, vous ne pouvez venir. [Personne ne peut monter au ciel.] Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:33-35). Aucun chrétien ne peut questionner l’importance prééminente de l’amour. L’apôtre Jean nous le réaffirme dans 1 Jean 4:8, lorsqu’il déclare que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. » Et, au verset 16, Jean ajoute : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. »

Le plus grand commandement est la charité. Dans 1 Corinthiens 13:13, Paul déclare : « Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande d’elles est la charité. » Le premier et le grand commandement est notre amour dirigé vers Dieu. Lorsque le jeune homme questionna Jésus, il Lui demanda : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Ce nouveau commandement de Jésus définit l’amour : aimer comme Il nous a aimés. L’amour de Jésus n’était pas éphémère, car : « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour comme suit : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis » (Jean 15:12-13).

Mais à cela Jésus a immédiatement ajouté : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:14-17).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses plus grands ennemis. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Gardons toujours à l’esprit que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:9-11). La mesure de Son amour, c’est qu’il n’était pas mérité, mais offert gratuitement par Christ en rémission de nos péchés.

Donc, chaque fois que le commandement de l’amour nous paraît trop difficile, nous devrions le comparer à celui de Jésus : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). Nous L’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Alors, comme cette exhortation s’applique à Timothée, elle pourrait aussi bien s’appliquer à chacun de nous : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde » (Romains 11:29-31).

D’abord, quelqu’un qui est vraiment appelé de Dieu sait également que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, et qui sont appelés, selon Son dessein. Un tel amour ne peut pas être superficiel, car : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée, » nous dit Matthieu 22:37. Un appelé devrait se conduire d’une manière digne de la vocation qui lui a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, en supportant les autres avec charité ; en s’appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Si vos vies ne produisent pas cela : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » (2 Corinthiens 13:5).

L’appel du Seigneur est au salut, bien sûr, mais aussi vers un service particulier à Sa gloire. Paul, par exemple, était serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu. Plusieurs, au temps de Paul, furent appelés pour être des esclaves : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l’état où il a été appelé » (1 Corinthiens 7:22-24). Même l’apôtre Paul pouvait quand même dire : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14).

« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. Soyez tous mes imitateurs, frères, [nous dit Paul], et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:15-21).

Dans Psaume 23:1-6, le roi David déclare : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent. Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. »

Ce Psaume est probablement le plus aimé de la Bible avec le beau portrait de Jésus comme Berger. Ce chapitre se trouve adapté à Jésus dans le Nouveau Testament lorsque, dans Jean 10:1-6, Jésus déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y pénètre par un autre endroit, est un larron et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un étranger ; au contraire, elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers. Jésus leur dit cette similitude, mais ils ne comprirent point de quoi il leur parlait. »

Dans Jean 10:11, Jésus S’identifie : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Ces deux chapitres, Psaume 23 et Jean 10, sont possiblement les deux plus puissants chapitres au sujet de la sécurité des appelés en Christ. Ce thème semble tissé par l’inspiration divine dans la structure de ses passages. Par exemple, nous trouvons six versets dans la structure poétique du Psaume contenant tous un témoignage différent concernant la protection du Berger. De façon similaire, par six fois le mot « berger » est utilisé dans Jean 10, chacune se référant au travail de notre Bon Berger. Finalement il y a six références dans les autres livres du Nouveau Testament où Jésus est identifié comme le Bon Berger.

L’aspect intensément personnel de ce 23e Psaume est rendu évident par l’usage des pronoms Je, Me, Mon, et Moi par David, au moins 17 fois dans les 6 versets, tous exprimant une confiance absolue dans le Seigneur. De façon analogue, le mot « brebis » est utilisé 17 fois dans Jean 10, avec pour thème, encore une autre fois, la sécurité des brebis. Ce chiffre « 17 » semble associé à Jésus et notre sécurité dans le Seigneur. Comme, par exemple, le fameux chapitre huit de Romains où sont listées les 17 choses qui ne pourront jamais nous séparer de Christ.

En effet, dans Romains 8:34-39, Paul nous déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

De toute façon, ce merveilleux Psaume, nous accordant la sécurité avec Christ, se termine comme il a débuté, c’est-à-dire, avec une merveilleuse promesse et un témoignage qui pourraient être résumés comme suit : « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). C’est ce que je souhaite à tous ceux qui sont appelés et qui ont répondu à l’appel.




D.286 – Avant les temps éternels

 

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble cette belle introduction que Paul utilise pour débuter la lettre à Tite : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:1-4). Il y a des choses que Dieu, même dans Son omnipotence, ne peut pas faire. Il ne peut pas faire le mal, ni Se tromper, car tout ce que Dieu fait est bon, et ce qu’Il dit est vrai. Et finalement, Dieu ne peut pas mentir, alors tout ce qu’Il a promis, Dieu l’accomplira.

Une de Ses plus belles promesses est celle de la vie éternelle, car cette promesse fut faite avant même que le monde existe, incluant l’espace et le temps. Mais comment est-il possible que quelque chose puisse se produire avant que le temps ne débute ? À son jeune évangéliste, Paul a déclaré : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Nos esprits sont enfermés dans l’espace et le temps ; il nous est donc impossible de concevoir qu’il puisse y avoir quelque chose « au-delà » de l’espace et qu’il y ait eu quoi que ce soit « avant » le temps.

Néanmoins, Dieu est le Créateur et Il ne vit pas dans le temps comme nous, puisqu’Il est éternel et tout ce qui existe fut conçu par Lui et par Sa Parole. Donc : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Si l’univers existe, Dieu a dû créer l’espace ainsi que tous les phénomènes qui se trouvent dans l’espace et le temps. Le fait que nous ne puissions comprendre cela ne fait que confirmer Ésaïe 40:13-14 où nous lisons : « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? »

Même le psalmiste fut ébloui lorsqu’il déclara ceci, dans Psaume 139:4-6 : « Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! » Alors, ce que nous ne pouvons pas comprendre, nous le croyons par la foi, tout simplement parce que Dieu ne peut pas mentir. Même si le monde a eu un commencement, ainsi que nos vies, Dieu nous promet que le monde n’aura pas de fin. Et nous avons la promesse de vivre éternellement, dans la Famille de Dieu, si nous obéissons à Sa Parole. Donc, ceci nous confirme automatiquement que Dieu sera là aussi, éternellement avec Sa Famille. Nous recevons, par la foi, l’invariable promesse de l’immortalité en Jésus-Christ par la grâce qui nous est accordée par Son sacrifice sur la croix, prédestiné avant même que le monde existe.

Dans Hébreux 9:14, il est écrit : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Ensuite, au verset 22, nous lisons : « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. » Il est curieux de voir combien de personnes s’objectent à la doctrine biblique du salut par le sang versé par Christ. Certains évangélistes vont argumenter que le sang n’est qu’un mélange chimique et, conséquemment, c’était la mort de Christ qui était la rançon pour notre rédemption.

Pourtant, la Bible nous dit de nous réjouir en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14). Nonobstant toutes ces déclarations de certains évangélistes, Paul nous parle de Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Ce passage nous confirme clairement que Jésus était l’image visible du Dieu invisible, et non une deuxième personne dans une trinité.

Il est dit qu’Il a fait la paix par Son sang, dans Colossiens 1:20 : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Et : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. » Et, dans Romains 3:25 : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Pourquoi toute cette emphase sur Son sang versé qui offense tant d’évangélistes ? Aurait-Il pu être mis à mort par d’autres moyens, comme par la noyade, la lapidation, par asphyxie, tous des moyens n’évoquant pas l’horreur du sang versé ?

Nous pourrions spéculer en utilisant plusieurs « si », mais nous devons nous en tenir à la Parole de Dieu. Il est théologiquement et biologiquement vrai que « la vie est dans le sang ». Lévitique 17:11 nous dit : « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation. » Donc, le sang des animaux fut offert pour l’expiation des péchés. Finalement, voici ce que spécifie Hébreux 10:12 concernant le Sang de l’Agneau de Dieu : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. » Quand le sang a jailli du côté de Christ, sur la croix, Sa vie fut également versée comme rédemption pour les péchés du monde.

Dans Jean 1:11-13, l’apôtre nous dit ceci au sujet de Jésus : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Les Écritures nous dévoilent que : « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Il est essentiel au chrétien de croire au sacrifice de Christ : « Afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:15-16).

Dans les versets 17-18, Jean ajoute : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Mais la foi ne s’arrête pas là. Cette foi grandit au fur et à mesure que le chrétien mature spirituellement. Regardons ensemble quelques attributs dominants chez le chrétien qui grandit dans cette foi divine. Le plus évident se traduit par l’entière confiance que nous plaçons dans notre Seigneur pour régler tous les problèmes auxquels nous n’avons pas de solutions. Nous croyons fermement dans le salut qu’Il nous promet.

Paul, qui fut violemment persécuté à cause de sa foi, témoignait : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Par la foi, nous avons cette assurance que Dieu va fidèlement remplir toutes Ses promesses. Les grands héros de la Bible, que nous trouvons dans Hébreux 11, avaient tous la même chose en commun. Ils sont morts dans la croyance que Dieu accomplirait même les promesses qui leur paraissaient impossibles. Considérons Josué : « Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours » (Hébreux 11:30). Josué était en face d’un problème impossible à résoudre, mais il a mis sa confiance entièrement dans la puissance de Dieu pour solutionner son problème.

Quand nous faisons face à un problème situé au-delà de nos capacités à le régler, Psaume 37:5-7 nous dit : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à Lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Pour quelle raison ? « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus » (vs 9-10). Dans toutes les étapes de notre vie chrétienne, Dieu nous donne des occasions pour pratiquer l’augmentation de notre foi. Car, dans Hébreux 11:6, nous découvrons : « [qu’]il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Mais il faut autre chose, et c’est la grâce. Dans 1 Corinthiens 15:10-11, Paul a dit que : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c’est ce que vous avez cru. » Paul fut, sans aucun doute, un des apôtres les plus dévoués à la cause chrétienne qui aient vécu. Si quelqu’un avait le droit d’être fier de ses écrits, de ses œuvres, où de sa vie en général, c’était bien Paul. Sans doute, lui comme d’autres ont dû lutter contre l’orgueil, en se rappelant constamment que tout ce qu’ils avaient accompli, c’était par la grâce et l’amour de Dieu qu’ils furent continuellement guidés.

Paul aurait bien pu s’en vanter, mais, tel que noté dans le passage du début, il a œuvré plus que les autres apôtres. Cependant, il avait toujours la présence d’esprit de reconnaître que : « ce n’est pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » Il devait tout cela à l’Esprit de Dieu qui le guidait dans toutes ses entreprises. Cette expression « non pas moi » paraît deux autres fois dans ses épîtres. La première fut lorsqu’il donnait son instruction pleine de sagesse aux Corinthiens concernant l’institution du mariage. Dans 1 Corinthiens 7:10-11, Paul déclare : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. »

Paul avait continuellement à cœur de sauver les mariages par le dialogue et la réconciliation. Autant ses paroles étaient pleines de sagesse, autant il se devait de rappeler à son auditoire que ses paroles furent inspirées par Christ et ne venaient pas de lui-même. La deuxième fois fut lorsque Paul a témoigné au sujet de sa nouvelle vie en Christ. Aux Galates, Paul a écrit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20). La puissante vie sainte et transformée qu’il vivait n’avait rien à voir avec ses propres accomplissements, mais elle était due à la puissance de Christ en lui. Alors, si Paul devait se rappeler cela et faire de même auprès de ses auditeurs, comment devrions-nous faire davantage attention de ne pas nous vanter de nos accomplissements. Tout comme Paul, notre témoignage devrait également se limiter aux paroles « non pas moi, mais c’est le Seigneur qui vit en moi ».

Revenons cependant à la grâce qui est venue à cause du péché. Dans 1 Corinthiens 15:21, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. » Ce verset, associé à plusieurs autres dans l’Ancien et le Nouveau Testament, enseigne un principe important, très peu apprécié de certains individus se disant chrétiens, mais qui soutiennent que l’homme aurait évolué du singe sur une période de millions d’années. Leur argument de base serait que, si la terre est vieille, alors la mort fait partie de l’ordre naturel des choses. Donc, des milliards d’organismes ont vécu et sont morts, n’existant seulement que par les adaptés qui ont réussi à survivre. Par contre, la Bible nous indique un scénario totalement différent.

De toute évidence, au commencement, toutes les créatures vivantes ayant une connaissance furent créées afin de vivre éternellement. La mort n’existait pas. Dieu avait même créé un merveilleux jardin où tout ce dont les humains avaient besoin pour nourriture s’y trouvait afin qu’ils vivent éternellement. Mais Dieu avait ordonné une restriction afin de voir si les humains étaient prêts à obéir à leur Créateur. Alors, dans Genèse 2:16-17, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Nos premiers parents ont désobéi à Dieu en mangeant du seul arbre qui leur était défendu et ainsi, par eux, le péché est entré dans le monde et la mort aussi : « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23).

Sous la séduction du serpent et en écoutant Satan au lieu de leur Créateur, Adam et Ève ont placé la création entière sous la malédiction de la mort. « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:16-19).

Depuis ce temps, tous les humains qui ont vécu sur la terre sont morts, sauf la génération présente. Mais tous les morts avec leurs corps corruptibles sont retournés en poussière. En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. Parce que le sacrifice de Jésus sur la croix a rendu possible le salut par le sang versé de Christ, où tous ceux qui Lui appartiennent ressusciteront, un jour. incorruptibles. Donc, la création entière attend : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romans 8:21-23).

Mais si la mort fait partie de l’ordre créé, quelle est sa signification dans notre texte. Si la mort n’était pas spécifiée comme la punition du péché, que serait sa signification dans la mort de Christ ? La croyance dans les vieux concepts détruit les doctrines vitales, incluant notre rédemption par la mort de Christ. Heureusement, la mort sera abolie, un jour. Apocalypse 21:4 nous promet : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Et Apocalypse 22:3-4 continue : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »

Notre cosmos est composé de plusieurs choses : chaque système, chaque structure, chaque organisme, donc tout ce qui existe dans les cieux et sur la terre. La cosmologie est l’étude du système entier du cosmos. Dans sa deuxième épître, l’apôtre Pierre nous donne un exposé de quatre cosmologies différentes. Une est fausse tandis que les trois autres sont vraies, mais à des époques différentes de l’histoire. Regardons ensemble ce que Pierre déclare dans 2 Pierre 3:13 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » La fausse cosmologie est celle de l’évolution, une doctrine enseignée par les intellectuels des derniers jours : « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4).

L’approche des évolutionnistes au sujet du premier cosmos est complètement fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Pourtant, le premier cosmos dans lequel : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut détruit par les eaux du grand Déluge.

Le cosmos actuel, c’est à dire : « les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Le présent siècle corrompu devait subsister pendant plusieurs siècles jusqu’au Jour du Seigneur. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10).

Dans Psaume 78:68-70, nous lisons que Dieu : « choisit la tribu de Juda, la montagne de Sion qu’il aime. Il bâtit son sanctuaire comme les lieux très hauts, comme la terre qu’il a fondée pour toujours. Il choisit David son serviteur, et le prit des parcs des brebis. » Il y a plusieurs passages dans la Bible qui déclarent sans équivoque que la terre continuera d’exister pour l’éternité. Le roi Salomon a également écrit : « Une génération passe, et une autre vient ; mais la terre subsiste toujours » (Ecclésiastes 1:4). Or, la terre dans son état actuel devra être purgée et nettoyée de tous les effets du péché, ainsi que de la malédiction sous laquelle elle existe présentement. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre a prédit ceci : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10).

De toute évidence, ce cataclysme par le feu n’est pas destiné à détruire la terre complètement avec son atmosphère, comme certains prédicateurs prêchent, mais plutôt à effectuer un magnifique échange d’énergies. Tous les éléments embrasés seront convertis en énergie nucléaire, afin de dissoudre tous les restants de fossiles, ainsi que toutes les reliques du péché et de ses malédictions. Quand tout sera brûlé, Dieu renversera le processus afin de reconvertir tout cela en nouvelle matière, renouvelant ainsi la terre à son état pur et primitif lorsque : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). « Or, nous aussi attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3:13).

C’est cette terre purifiée et renouvelée qui subsistera éternellement. « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22). La terre entière sera délivrée de l’esclavage de la dégénérescence. En prévoyant cet événement extraordinaire pour notre terre, nous attendons : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Subséquemment, après la purification par le feu de cette terre corrompue, Dieu fera un nouveau monde sans corruption. « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:13). Ce cosmos subsistera éternellement ! « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22).




D.285 – Notre Seigneur

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Par Joseph Sakala

Le titre « Seigneur », quand il est appliqué à Christ, n’est pas simplement une marque de respect, mais notre reconnaissance profonde d’une très  grande relation avec Lui. C’est avec cela en tête que Paul a dit à Timothée : « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). Nous appartenons à Christ, tout comme les esclaves appartenaient jadis à leurs maîtres. Mais dans notre cas, nous le sommes volontairement, ayant été rachetés par Son sang pur et sans tache, devenu le sceau distinct de la rançon que Jésus a payée pour nous. Donc, Il S’attend à ce que nous nous détournions de toute iniquité.

Ainsi, chaque fois que le mot « Seigneur » est attaché au nom de Jésus, cela signifie une implication de Sa Seigneurie dans notre vie. Par exemple, dans Romains 10:9, Paul dit que : « Si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Dans Actes 16:31-32, les apôtres dirent au geôlier : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. » Suivant notre conversion, Paul nous dit, dans Colossiens 2:6-7 : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. »

Même dans les affaires mondaines de notre vie, Jésus doit toujours demeurer notre « Seigneur ». Dans 1 Pierre 2:13-16, le chef des apôtres nous déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » L’obéissance à Christ ne devrait pas se limiter à quelques heures passées dans un service religieux à crier « Seigneur, Seigneur », mais bien toute la semaine et assidûment. « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur, » nous dit Paul, dans Romains 12:11. Un chrétien paresseux au travail, ça ne devrait pas exister.

Cette obéissance au Seigneur devrait également se refléter dans toutes les sphères d’une vie familiale chrétienne heureuse. Dans Éphésiens 5:22, Paul témoigne : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur. » Dans Éphésiens 5:25, Paul commande : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Mais pour quelle raison ? « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église » (Éphésiens 5:29). Cependant, l’instruction de Paul ne se termine pas là. Dans Éphésiens 6:1, Paul se tourne vers les enfants, disant : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur ; car cela est juste. » Finalement, dans Éphésiens 6:4, Paul s’adresse ainsi aux chefs de famille : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur. »

Il n’y a aucune soumission obtenue de manière dictatoriale qui soit impliquée ci-haut, mais plutôt une obéissance à tous les niveaux et pleine d’humilité, par amour pour Jésus. Une famille qui met ces instructions en pratique ressentira continuellement la présence de Dieu dans toutes ses activités et le bonheur en sera la conséquence, parce que le texte plus haut implique une sainteté de la part des membres participants, dans une soumission totale à Jésus. Alors, dans Romains 13:14, Paul nous exhorte ainsi : « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. » Et Paul ajoute : « Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants » (Romains 14:8-9).

Dans 2 Pierre 1:3-7, le chef des apôtres de Christ nous dit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. » L’importance du zèle est considérée comme la base pour Pierre, dans le développement des sept autres valeurs décrites ici.

Le zèle est rarement considéré comme un attribut particulier du chrétien, car, dans notre société, le zèle est souvent méprisé. Il est cependant essentiel si nous désirons vraiment développer les autres valeurs chrétiennes dans nos vies, car elles ne viennent pas seulement en espérant les déployer. « C’est pourquoi, frères, [nous dit Pierre], étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (vs:10-11). Et, dans 2 Pierre 3:14, l’apôtre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. »

Paul commande à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Paul exhorte pareillement les Éphésiens en : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:3-4). Mais tout ce zèle est nécessaire pour entrer dans le Repos de Dieu, établi lors de la recréation de la terre en sept jours. Hébreux 4:9-11 nous dévoile ceci : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Notez que le repos du sabbat n’est associé qu’au peuple de Dieu. Il ne peut pas s’appliquer aux non convertis.

Nous découvrons plusieurs autres références dans les Saintes Écritures au sujet du travail et du zèle que doit déployer le converti dans son cheminement vers le Royaume. Dans Romains 12:11-12, Paul déclare : « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. » Dans le Royaume que Christ viendra établir ici-bas, il n’y aura pas de chômage, mais du travail et de la prospérité pour tout le monde. Nous savons que le salut ne peut pas se gagner en travaillant, car c’est un don gratuit de Dieu. Néanmoins, nous savons également que : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Le véritable converti ne pourra jamais manquer de bonnes œuvres à faire envers le « Seigneur » qui a librement consenti à donner Sa vie pour nous, alors que nous étions encore ennemis. Le chrétien se doit d’avoir comme but de chercher à être ensemble avec Christ pour l’éternité.

Dans Matthieu 18:20, Jésus nous déclare ceci : « Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en Mon nom, je suis là au milieu d’elles. » Quelle merveilleuse déclaration ! Lorsque des croyants se réunissent, que ce soit dans une bâtisse, une maison privée pour parler de la Bible ou même à deux (comme un mari et sa femme) en fraternisant au nom de Jésus, Il est là aussi ! Les Écritures parlent de notre communion avec Lui et, par le fait même, les uns avec les autres. Lorsque nous avons suivi Jésus dans Sa mort, lors de notre baptême, nous sommes devenus semblables à Lui : « Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec Lui, nous le serons aussi à Sa résurrection » (Romains 6:5).

Par le fait même : « Lorsque nous étions morts dans nos fautes, [Dieu] nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) (Éphésiens 2:5). Maintenant, regardons ce que Paul ajoute au verset 6 : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. » Ce verset nous parle d’un événement futur, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin avec Jésus. Notre conversion et notre cheminement dans la foi, jusqu’à notre mort, est une promesse que notre résurrection et notre place dans le Royaume de Dieu au retour de Jésus sont assurés. Pour Dieu, cette résurrection est chose accomplie. Alors, Jésus dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13).

Mais quel est le but de Dieu dans tout cela ? « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de Sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:7-10). Dans Romains 8:17, Paul ajoute : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

À propos de notre cheminement chrétien d’à présent, Paul déclare ceci : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Notre méditation devrait être concentrée sur les frères et les sœurs en Christ : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science », nous affirme Colossiens 2:2-3.

Ainsi, dans 1 Corinthiens 1:10, Paul ajoute : « Or, je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. » Et, aux Philippiens, Paul déclare : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu. Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30).

Ainsi, un jour, lorsque le Christ reviendra et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:17-18. Alors, quand nous sommes ensemble avec Lui, par Son Esprit qui vit en nous, que ce soit dans une réunion de mille personnes, ou avec deux ou trois chrétiens, nous nous réjouissons de Sa présence parmi nous, car Il est le Créateur tout puissant, notre Sauveur aimant, notre bien-aimé Consolateur, notre guide infaillible, mais surtout notre Roi à venir pour l’éternité. Un Roi d’abondance et de prospérité sans fin.

Est-ce que Dieu est contre les riches et la richesse ? Abraham était très riche et pourtant Dieu l’a utilisé pour Se former une Famille divine à laquelle tous les humains auront accès un jour. Une famille qui deviendra héritière de toutes les promesses de Dieu faites à Abraham. Ce que Dieu déteste, c’est ce que les riches font et comment ils agissent avec leurs richesses. La mesquinerie, la domination sur le pauvre travailleur, l’amour de l’argent, et l’abus du pouvoir qui leur est accordé, ne sont jamais acceptés par le Dieu d’amour qui veut que tous les humains soient bénis. Job était très riche et fidèle à Dieu, et le Seigneur S’est servi de cet homme pour le livrer à Satan, afin de nous prouver qu’un serviteur fidèle peut même résister à Satan par la foi. Lisez le livre de Job pour découvrir ce qui peut arriver à une personne qui est prête à persévérer jusqu’à la fin de son épreuve.

Regardons une autre histoire de l’Ancien Testament. Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d’Éphraïm, qui s’appelait Elkana. « Or, cet homme montait de sa ville, tous les ans, pour adorer et pour sacrifier à l’Éternel des armées, à Silo ; et là étaient les deux fils d’Héli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel. Et le jour qu’Elkana sacrifiait, il donnait des portions à Péninna sa femme, et à tous les fils et filles qu’il avait d’elle. Mais il donnait à Anne une portion double, car il aimait Anne ; mais l’Éternel l’avait rendue stérile. Et sa rivale la mortifiait, même fort aigrement, afin de l’irriter, parce que l’Éternel l’avait rendue stérile. Et Elkana faisait ainsi tous les ans. Chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Éternel, Péninna l’offensait de la même manière ; et Anne pleurait, et ne mangeait point. Et Elkana son mari lui disait : Anne, pourquoi pleures-tu, et pourquoi ne manges-tu point, et pourquoi ton cœur est-il triste ? Est-ce que je ne vaux pas mieux, pour toi, que dix fils ? » (1 Samuel 1:3-8).

Heureusement que l’histoire ne se termine pas ici. Dans 1 Samuel 1:9-11, nous lisons : « Or, après avoir mangé et bu à Silo, Anne se leva ; et Héli le sacrificateur était assis sur son siège, auprès d’un des poteaux du temple de l’Éternel. Elle donc, l’âme pleine d’amertume, pria l’Éternel, en répandant beaucoup de larmes. Et elle fit un vœu, et dit : Éternel des armées, si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi, si tu n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le donnerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête. »

Dans les versets 18 à 20, nous lisons qu’Anne dit : « Que ta servante trouve grâce devant tes yeux. Et cette femme s’en alla son chemin, et mangea, et son visage ne fut plus le même. Après cela, ils se levèrent de bon matin, et se prosternèrent devant l’Éternel ; puis ils s’en retournèrent, et vinrent à leur maison, à Rama. Alors Elkana connut Anne sa femme ; et l’Éternel se souvint d’elle. Et il arriva, dans le courant de l’année, qu’Anne conçut et enfanta un fils, et le nomma Samuel (Dieu a exaucé) ; car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel. » C’est ainsi qu’est né ce grand prophète que Dieu utilisa pour guider la nation d’Israël pendant plusieurs années.

Donc, nous voyons comment Dieu bénit ceux qui Lui obéissent. Certains par des richesses monétaires, d’autres par des richesses spirituelles et d’autres encore par les deux. Malheureusement, les riches qui n’ont pas compris ces choses ont continuellement exploité les pauvres pour devenir encore plus riches et cette attitude s’est poursuivie tout au long des siècles en perdurant jusqu’à ce jour. Alors, l’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci, pour secouer ces individus qui se moquent ouvertement des commandements de Dieu, en ne faisant que leur propre volonté.

Dans Jacques 5:1-4, l’apôtre déclare : « À vous, riches, maintenant ! pleurez et jetez des cris, à cause des malheurs qui vont tomber sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés des vers. Votre or et votre argent se sont rouillés, et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé un trésor pour les derniers jours. Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie ; et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des armées. »

Ce nom majestueux de Dieu nous rassure du fait que l’Éternel a des armées d’anges pour combattre en faveur de Ses serviteurs, lorsque le besoin se présente. Donc, ce titre apparaît presque 240 fois dans la Bible afin de nous assurer qu’en toute occasion la puissance de Dieu est disponible. Dans certains passages, Son nom est modifié, comme dans Psaume 80:8 : « Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! » Ensuite, nous découvrons environ 25 fois où Son nom est encore modifié, comme dans 2 Samuel 5:10 : « Et David allait toujours avançant et croissant ; et l’Éternel, le Dieu des armées, était avec lui. » Dans toutes ces références, le nom est utilisé pour mettre de l’emphase sur la magnifique puissance de Dieu et Ses armées d’anges toujours prêtes à agir au moindre commandement du Créateur de toutes choses.

Regardons maintenant cette belle assurance : « Pour ceux qui gardent Son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. L’Éternel a établi Son trône dans les cieux, et Son règne a la domination sur tout. Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de son empire ! Mon âme, bénis l’Éternel ! » (Psaume 103:18-22). Parce qu’Il est le Créateur de toutes choses, Dieu est, non seulement omnipotent et omniscient, mais Il possède une foule d’anges à Sa disposition en tout temps pour Le servir.

Tout cela est à la disposition des convertis à Christ parce que : « Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la Nouvelle Alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Occasionnellement, quelques-uns de ces anges ont été littéralement vus par des hommes, comme dans 2 Rois 6:15-17, où nous lisons : « Or le serviteur de l’homme de Dieu se leva de grand matin, et sortit ; et voici, des troupes, avec des chevaux et des chars, environnaient la ville. Et son serviteur lui dit : Hélas mon seigneur, comment ferons-nous ? Élisée répondit : Ne crains point ; car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Et Élisée pria et dit : O Éternel, daigne ouvrir ses yeux et qu’il voie ! Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur, et il vit ; et voici, la montagne était pleine de chevaux et de chars de feu, autour d’Élisée. »

La même chose est arrivée lorsque l’ange Gabriel est venu annoncer aux bergers la naissance de Jésus. « Et voici un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. Alors l’ange leur dit : N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! » (Luc 2:9-14).

De toute évidence, il existe une hiérarchie parmi ces anges célestes. Il y a des chérubins, comme nous le voyons dans Genèse 3:24, au Jardin d’Éden, lorsque Dieu : « Chassa l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » Ensuite, nous découvrons les séraphins, lorsque le prophète Ésaïe nous dit que : « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de son vêtement remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui, et chacun d’eux avait six ailes : de deux ils couvraient leur face ; de deux ils couvraient leurs pieds ; et de deux ils volaient. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:1-3).

Dans Jude 1:9, nous découvrons : « Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. » Et finalement, nous découvrons un autre archange dans Luc 1:18-19, annonçant à Zacharie qu’il deviendrait père. « Et Zacharie dit à l’ange : A quoi connaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge ? Et l’ange lui répondit : Je suis Gabriel, qui assiste devant Dieu ; et j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer ces bonnes nouvelles. »

Mais nous découvrons le Grand Capitaine de ces anges, dans Josué 5:13-15. « Or, il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais Je Suis, le Chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi. »

Ce Chef de l’armée n’était rien de moins qu’une manifestation de Jésus-Christ dans ce rôle de protecteur. D’abord, Il laisse Josué se prosterner devant Lui. Aucun ange n’a le droit de le faire. Notez surtout comment Il Se présente en disant « Je Suis, » le même titre que Dieu a utilisé pour S’identifier à Moïse lorsqu’Il lui parla du buisson ardent. Les manifestations de notre Dieu sous différentes formes et dans différentes personnes nous dévoilent la facilité de Dieu de jouer les rôles qui Lui plaisent selon les circonstances pour accomplir Sa volonté. Et dans la personne de Jésus, Il avait choisi le rôle de « Vainqueur du monde ».

Regardons ensemble une belle vérité dévoilée par l’apôtre Jean : « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi Celui qui est engendré de Lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:1-5). La puissance derrière notre capacité d’être victorieux est nulle autre que la présence du Saint-Esprit qui vit dans chacun qui est né de Dieu, par la foi.

Jean a beaucoup écrit au sujet du fondement de notre foi en Jésus, le Fils de Dieu, engendré de Dieu par Son Esprit qui, étant venu parmi nous dans une chair humaine, a volontairement donné Sa vie comme propitiation pour nos péchés. Le point culminant de Son merveilleux travail se réalisera lors de Son avènement, quand Il sera manifesté, et nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’Il est. Ces grandes vérités forment en nous l’ancre essentielle qui garde notre foi forte et notre espérance sécurisée en Christ. Mais voici surtout ce qui nous attend de la part de Jésus :

Nous aurons accès à l’immortalité car : « A celui qui vaincra, Je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7).

Nous vivrons éternellement sans aucune souffrance et sans jamais craindre de mourir, car Jésus nous assure que : « Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort » (Apocalypse 2:11).

Nous recevrons un nouveau nom de la part de Christ car : « A celui qui vaincra, Je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et Je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit » (Apocalypse 2:17).

En tant qu’Élus, nous dirigerons des nations avec autorité : « Car à celui qui aura vaincu, et qui pratiquera mes œuvres jusqu’à la fin, Je lui donnerai puissance sur les nations. Il les gouvernera avec un sceptre de fer, et comme on brise des vases d’argile, ainsi que Je l’ai moi-même reçu de mon Père » (Apocalypse 2:26). Quand nous commanderons, les nations auront intérêt à écouter.

Nous porterons des vêtements blancs, signe de salut, dit Jésus, puisque : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et Je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et Je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges » (Apocalypse 3:5). Il ne Se souviendra plus de nos péchés.

Nous serons un pilier dans le temple de Dieu, nous dit Jésus, car : « Celui qui vaincra, Je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et J’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et Mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12).

Nous aurons le privilège extraordinaire de nous asseoir sur le trône de Jésus, ayant Son autorité puisque : « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Et finalement, dans Apocalypse 21:7, le Père Lui-même déclare : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera Mon fils. » Nous serons héritiers avec Christ de l’univers entier, sous Son autorité et Ses directives.

Jésus nous a donné des dons, disant : « Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. » Il ne faut donc pas être étonné de voir avec quel enthousiasme Jean parle de ce qui nous attend, si nous sommes vainqueurs sur le monde avec Christ. Que Dieu nous donne toujours cette foi, ce courage et cette persévérance jusqu’à la fin de notre vie, ou jusqu’à Son retour si nous sommes encore vivants.




D.281 – Dieu Se forme un peuple

peuple

Par Joseph Sakala

Dans sa lettre à Tite, Paul lui dit : « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise » (Tite 2:11).

Si vous demandiez à votre pasteur pourquoi Jésus est mort, il vous dirait probablement que Jésus est mort pour nous sauver de nos péchés. Il est vrai que Christ est mort pour nos péchés, mais ce n’est pas la raison entière. Trop de chrétiens pensent à la mort de Jésus en terme de ce qu’Il a fait pour eux, et non de ce que cela voulait signifier pour Lui. Le passage biblique cité ci-haut nous dévoile qu’en plus de nous racheter de toute iniquité, Jésus nous a purifié afin de Se former un peuple particulier, zélé pour accomplir de bonnes œuvres. « Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants, » nous dit Paul, dans Romains 14:9.

Jésus voulait Se former un peuple qui voudrait L’accepter comme Seigneur dans leur vie. « Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27). Sachez que Christ : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux, » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:15. « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » nous dit Hébreux 9:14.

C’est aux versets 15 à 16 que nous découvrons que : « C’est pourquoi Jésus est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent [aussi] la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. » Voilà pourquoi l’apôtre Pierre nous rappelle que : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25).

Et, dans Romains 6:6, Paul ajoute : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. » Nous, qui avons été sauvés par la mort de Christ pour nos péchés, Le remercions pour ce qu’Il a fait pour nous, et c’est bien. Mais, louons-Le également pour ce que Jésus a accompli pour Lui-même, en vivant chaque jour de façon à ce que Son but Saint s’accomplisse dans nos vies, afin que nous devenions des ouvriers irréprochables pour Christ.

Parmi les instructions de Paul à son jeune évangéliste, il lui dit : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Prêcher la Parole de Dieu adéquatement et efficacement n’est pas un jeu. C’est un travail difficile qui requiert beaucoup d’étude et d’efforts. Écoutez ce qui se prêche un peu partout dans les congrégations du monde et vous reconnaîtrez facilement que trop d’enseignants sont mal préparés pour le travail qu’ils accomplissent, sans compter les faux pasteurs. Alors, ne soyons pas surpris si Jacques, un des frères de Christ ait été inspiré d’écrire : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1).

Un ouvrier qui se présente pour une évaluation et passe le test avec succès est un ouvrier irréprochable, ayant sûrement passé beaucoup de temps à s’entraîner dans sa profession avant même d’appliquer pour un travail. Dans la plus importante vocation qui existe, il est essentiel que la Parole soit bien dispensée, car lorsque le test viendra, l’ouvrier mal préparé faillira et sera couvert de honte de s’être engagé dans une occupation si vitale sans avoir le talent ou l’entraînement nécessaire. Jésus a dû instruire Ses disciples pendant plus de trois ans avant qu’ils soient prêts à enseigner la Parole par eux-mêmes. Même l’apôtre Paul, qui avait déjà reçu les meilleures instructions en Israël et était plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de son âge, étant le plus ardent zélateur des traditions de ses pères, a dû apprendre avant de bien dispenser la Parole de Dieu.

Regardons ensemble son propre récit, dans Galates 1:15-24 : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi. »

Ces exemples nous indiquent que trois années d’études intenses sembleraient un bon minimum, avant d’entreprendre un ministère d’enseignement et de prédication des Saintes Écritures. Chaque converti devrait se fixer pour but de gagner des disciples à Christ. Même si c’est Dieu qui appelle, le converti doit aider ceux qui sont appelés à cheminer dans la vérité avant de rencontrer le Christ lors de Son avènement. Donc, cela implique immédiatement une bonne étude de la Bible, comme les Béréens qui eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique et reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact (Actes 17:11). Ainsi, un ouvrier irréprochable, pour faire un travail acceptable, doit lui-même bien s’instruire dans la Parole de Dieu.

Pour ce faire, il faut évidemment trouver grâce à Ses yeux. Moïse, l’homme de Dieu, était sûrement un des plus grands hommes qui aient vécu. Il est devenu le leader d’une grande nation ; il a reçu les deux tables de la loi directement de Dieu et c’est à lui que Dieu accorda d’écrire les cinq premiers livres de la Bible. « Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face ; soit pour tous les signes et les miracles que l’Éternel l’envoya faire au pays d’Égypte, devant Pharaon, et tous ses serviteurs, et tout son pays ; soit pour ce qu’il fit avec une main forte, et pour toutes les œuvres grandes et terribles que Moïse fit à la vue de tout Israël » (Deutéronome 34:10-12). Pourtant, dans Nombres 12:3, nous lisons que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. »

C’était un tel homme qui a fait deux demandes remarquables à Dieu. La première se trouve dans Exode 33:13, où Moïse Lui demanda : « Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître Tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à Tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple. » La deuxième se trouve dans Exode 33:18, où Moïse Lui dit : « Je te prie, fais-moi voir Ta gloire ! » Ce ne fut pas des demandes égoïstes. Moïse désirait connaître la voie du Seigneur pour le peuple que Dieu lui avait confié. Dieu exauça sa première demande en lui disant, dans Exode 33:14 : « Ma face ira, et je te donnerai du repos. »

Et Moïse Lui dit : « Si ta face ne vient, ne nous fais point monter d’ici. Et à quoi connaîtra-t-on que j’ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas quand tu marcheras avec nous ? Alors, moi et ton peuple, nous serons distingués entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Et l’Éternel dit à Moïse : Je ferai aussi ce que tu dis ; car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom » (vs 15-17). Mais Moïse demanda également de voir Sa gloire. Alors, dans Exode 33:20-23, Dieu lui dit : « Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. [Mais] l’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point. »

Avec une telle vision de la gloire de Dieu, Moïse fut capable de diriger la multitude israélite pendant quarante ans dans ce désert farouche, les transformant de bande d’esclaves qu’ils étaient en nation choisie de Dieu, par laquelle Dieu allait par la suite nous donner Sa Parole au travers d’une incarnation de Celle-ci, dans la personne de Jésus, pour le bien du monde entier. Nous, Ses futurs élus, pouvons aussi voir Sa voie et Sa gloire. Comment ? En comprenant la profondeur des paroles de Christ lorsqu’Il a dit, dans Jean 14:6 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Et, dans Jean 17:24, Jésus a ajouté ceci : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. »

L’apôtre Jean nous donne cette instruction, dans 1 Jean 2:1-2 : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Il est évident qu’un chrétien ne doit pas pécher volontairement, mais la question est : peut-il pécher ? La réponse est oui ! « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).

Le chrétien le plus converti peut quand même pécher, si ce n’est par commission, c’est possiblement par omission, car celui qui sait faire le bien et refuse, commet un péché. Mais l’antidote nous a été donné au v. 9 pour le pardon de nos péchés : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Il existe cependant un danger si nous utilisons ces versets pour justifier les péchés que nous commettons, car le pardon ne nous donne pas le droit de pécher. Néanmoins, Dieu, en la personne de Christ, a offert l’exemple parfait à l’humanité entière, qu’il est possible pour un converti de ne pas pécher. Donc, nous n’avons aucune excuse légitime pour commettre des péchés.

Et cela pour deux raisons. La première se trouve dans Hébreux 4:15 : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. » Jésus en tant qu’homme combattait toujours contre toute occasion de pécher, et Il était continuellement victorieux. Il pouvait le faire justement par Sa nature divine qui Lui permettait de ne jamais pécher. Deuxièmement, Dieu nous commande de ne pas pécher, et Il ne nous commanderait jamais une chose impossible.

Pour chaque tentation, il y aussi un moyen d’y échapper. « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Alors, peu importe la tentation, il n’y a pas d’excuse valide pour succomber, car en se tournant vers Dieu, nous aurons toujours la force et la solution pour supporter la tentation sans flancher. Par contre, si nous fléchissons, notre unique ressource est de confesser notre péché, et Dieu, par Sa grâce, nous pardonnera.

Entre chrétiens, il faut se supporter quand les problèmes surviennent. Dans Galates 6:2, Paul nous dit : « Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. » Même si Christ libère le croyant de son esclavage, ce dernier est maintenant sous une loi encore supérieure ; la loi de Christ. « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:2. La loi de Christ ne consiste pas à suivre plusieurs ordonnances détaillées auxquelles nous sommes obligés d’obéir. C’est plutôt une loi à laquelle nous voulons obéir à cause de notre amour pour Christ. Paul nous dit que : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10).

Paul l’explique en toute simplicité à son jeune évangéliste Timothée, en lui disant : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). L’apôtre Jacques l’appelle la Loi Royale. Et : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien » (Jacques 2:8). Cette loi parfaite, au lieu de nous ramener dans  l’esclavage où nous étions dans le péché, nous rend libre et heureux. « Celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25). Car elle ne nous donne pas seulement le désir de plaire au Seigneur, mais pareillement le vouloir et la capacité de le faire.

Ce n’est pas comme si nous étions présentement sans loi et libre de nous plonger dans tous nos appétits charnels. Paul nous explique sa propre nature humaine ainsi : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

En Christ : « la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes Lui rendant témoignage » (Romains 3:21). Nous avons été appelés à la vérité et cette vérité nous rend libres. Mais notez bien ce que Paul ajoute : « Frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14). Donc, croire en Christ, c’est également obéir à tout ce qu’Il dit.

Au début de ce message, Dieu nous commande de ne pas pécher. Mais si nous flanchons à l’occasion, la Bible nous rappelle que Christ Lui-même est notre avocat devant le Père. Jésus est Juste devant Dieu, ayant déjà effacé nos péchés par Son sacrifice propitiatoire. Confessons alors nos péchés directement à Dieu qui est le seul capable de les pardonner : « et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Sommes-nous réellement disposés à croire cette vérité ou croyons-nous toujours qu’il faut confesser nos péchés à un homme pour recevoir le pardon ? Jésus est notre souverain Sacrificateur devant le Père aux cieux.

« Donc puisque nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance [directement] au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Souvenez-vous toujours que le salut ne peut venir d’aucun homme ou d’un dieu créé par les hommes. Jésus est le seul qualifié dans ce domaine : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

En tant que chrétiens, quelle attitude devrions-nous avoir dans l’attente du retour de Christ ? L’apôtre Pierre frappe la cible en plein centre en disant : « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:13). Donc : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

C’est à cause de cela qu’en tant que chrétiens : « Vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (vs 6-9). Un tel salut que nous possédons est mystérieux et difficile à comprendre.

« C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous dit Pierre, aux versets.10-12.

Nous devons donc ceindre les reins de notre entendement. Le chrétien se doit d’être toujours prêt à proclamer la parole de la connaissance qu’il a reçue, ayant son esprit discipliné à renoncer aux habitudes et attitudes antérieures, en y mettant des restrictions sévères. Pour réussir, Pierre dit qu’il faut être sobre, ayant un esprit clair, calme et expérimenté. Il faut être concentré sur le but ultime de notre appel, la glorification lors du retour de Jésus. Cette espérance implique une discipline orientée sur Christ. Une espérance certaine et non seulement un simple espoir. Voilà pourquoi Pierre dit d’être : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est Saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis Saint » (vs 14-16). Un esprit discipliné et purifié est toujours prêt au combat et à la victoire.

Si nous accomplissons cela, Dieu nous fait la promesse suivante. « Écoutez la parole de l’Éternel, vous qui tremblez à sa parole. Vos frères qui vous haïssent, et qui vous rejettent, à cause de mon nom, ont dit : Que l’Éternel montre sa gloire, et que nous voyions votre joie ! Mais ils seront confondus. Une voix éclatante vient de la ville, une voix vient du temple, la voix de l’Éternel, qui rend à ses ennemis leur salaire. Avant d’être en travail, elle a enfanté ; avant de sentir les douleurs, elle a mis au monde un enfant mâle. Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? » (Ésaïe 66:5-9).




D.278 – Le cœur est malin

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Par Joseph Sakala

Quand nous percevons les agissements de certaines personnes, nous avons tendance à exprimer qu’il ou elle a un bon cœur. Par contre, Dieu, notre Créateur, nous voit sous un angle entièrement différent en déclarant : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Tout comme les langues modernes, l’hébreu ancien utilise le mot « cœur » pour exposer les motivations internes qui contrôlent les paroles et les actions d’une personne. Selon Dieu, le penchant naturel est tellement méchant que même l’homme ne peut pas comprendre la séduction qui peut sortir de son propre cœur. Mais Dieu le connaît ! Alors, dans un sens, nous avons tous besoin d’un nouveau cœur.

Et c’est précisément ce que Dieu nous promet. Dans Ézéchiel 36:26-28, Dieu nous dit : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer. Et vous habiterez dans le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. » Dieu parle à l’ensemble d’Israël ici et, si cette promesse s’applique à Israël, elle s’appliquera également aux Gentils, car Jésus est venu pour sauver le monde entier.

Dans le Nouveau Testament, Dieu confirme Sa promesse en disant : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:16-17). Le problème se résume alors à l’attitude du cœur. Dans le troisième chapitre d’Hébreux, cette attitude nous est illustrée dans leur comportement durant leur séjour au désert. D’abord, leurs cœurs se sont endurcis par leur manque de gratitude envers Dieu.

Dans Hébreux 3:8-11, Dieu dit : « N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans Mon repos ! ». Et, au verset 15 : « Pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation. »

Regardons maintenant ce qui est dévoilé dans Hébreux 4:6-10 : « Puis donc qu’il ne laissera pas d’y en entrer quelques-uns, et que ceux à qui l’heureuse promesse a été premièrement faite, n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité, Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. » Ce sabbat ne dure pas vingt-quatre heures, le septième jour de la semaine, mais éternellement avec Dieu qui l’a créé et sanctifié. « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos » (Hébreux 4:11).

À cause de leur comportement et de leur cœur endurci, Dieu nous dit ceci de cette génération qui a tourné en rond pendant quarante ans dans le désert : « C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans Mon repos ! » (Hébreux 3:10-11). Finalement, nous apprenons que leurs cœurs étaient devenus trompeurs par-dessus tout, et désespérément malin. Pourquoi ? Parce qu’Adam et Ève avaient choisi le malin pour les instruire au lieu d’écouter leur Créateur. Paul se sert de cet exemple pour exhorter le peuple de Dieu, les futurs Élus du Royaume, en disant : « Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant » (Hébreux 3:12).

Dans la Nouvelle Alliance, ces Élus sont appelés « Israël de Dieu » par Paul, dans Galates 6:16. Alors, exhortons-nous les uns les autres chaque jour, de peur que quelqu’un parmi nous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus par l’Esprit participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin, notre première assurance. Laquelle ? Celle où Dieu nous prépare à être : « faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Un cœur endurci est bien défini comme étant un cœur incrédule. Subséquemment, le cœur qui refuse carrément de recevoir la Parole de Dieu est un cœur malin qui génère un comportement malin et des œuvres méchantes.

Mais Christ reviendra pour créer un cœur nouveau chez les incrédules qui, en grande majorité, discerneront finalement la Parole de Dieu. « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons [dit Paul]. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut » (Romains 10:8-10). Cependant, malgré cette connaissance sur l’obéissance à Dieu, les chefs religieux rejetaient les instructions divines pour s’attacher à leurs préceptes venant du Talmud avec leurs 613 lois. Lorsque Jésus est venu apporter une Nouvelle Alliance au peuple, Il a profité de cette occasion pour corriger sévèrement les scribes et les pharisiens sur leur façon d’instruire le peuple.

Dans Matthieu 23:14, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation. » Parmi les huit malheurs décrits dans Matthieu 23 se trouve cette correction contre ces leaders religieux qui utilisaient leur position d’autorité pour séduire les veuves. Ce que ces scribes et pharisiens faisaient était déjà mal, mais l’emphase de Jésus était sur l’impact négatif que leur mauvaise conduite produisait sur les victimes, séduites par leurs longues prières. L’apôtre Jacques fut également inspiré de dire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Le ministre de Dieu est jugé par Christ sur l’ensemble de son comportement.

Dans la deuxième lettre de Paul à Timothée, l’apôtre énumère une liste d’attitudes méchantes qui devait caractériser les chefs religieux dans les derniers jours, nous prévenant de ce que leur hypocrisie produirait : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7). Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Luc 12:47-48 : « Le serviteur qui a connu la volonté de son maître, et qui ne s’est pas tenu prêt et n’a pas fait cette volonté, sera battu de plusieurs coups. Mais celui qui ne l’a point connue, et qui a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. Et il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié. »

Notez que Jésus corrige sévèrement les pharisiens et les saducéens qui connaissaient très bien les Écritures. Alors, leur comportement hypocrite et destructeur méritait bien ce jugement sévère de la part de Christ. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:43). Que ce soit dans leur ministère religieux ou dans leurs positions de pouvoir politique, ces individus sont prêts à juger les autres avec une grande facilité sans se regarder eux-même dans le miroir. Alors, dans Romains 2:3-6, Paul ne se gêne pas pour leur dire : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets [aussi], que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres. »

Il y avait une forte concentration de Juifs à Rome et l’opposition que rencontrait l’Église y était féroce, d’où les martyres de nombreux chrétiens dans cette capitale. C’est aux chefs de ces Juifs que s’adresse cette partie de l’Épître de Paul aux Romains : « Voici, tu portes le nom de Juif, tu te reposes entièrement sur la Loi, et tu te glorifies en Dieu ; tu connais sa volonté, et tu sais discerner ce qui est contraire, étant instruit par la Loi ; et tu te crois être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres ; le docteur des ignorants, le maître des idiots, ayant le modèle de la connaissance et de la vérité dans la Loi. Toi donc qui enseignes les autres, ne t’enseignes-tu point toi-même ? toi qui prêches qu’on ne doit point dérober, tu dérobes. Toi qui dis qu’on ne doit point commettre adultère, tu commets adultère ? toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges. Toi qui te glorifies en la Loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la Loi [fonction même du Talmud]. Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les Gentils comme il est écrit » (Romains 2:17-24).

C’est d’eux dont Paul parle lorsqu’il dit : « Car la colère de Dieu se révèle pleinement du Ciel sur toute impiété et injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. Parce que ce qui se peut connaître de Dieu est manifesté en eux ; car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19). Par conséquent, ce sont eux qui sont inexcusables, comme Paul le dit plus loin : « ils sont inexcusables. Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu » (vs 20-21). Ces versets ne condamnent pas le monde entier qui n’a pas été évangélisé ; ils condamnent ceux qui ont reçu la Torah et qui l’ont cachée aux autres et ne la suivent pas : les scribes et les pharisiens.

Que le Seigneur nous donne le discernement pour éviter ceux qui causent la division parmi le peuple de Dieu avec leur prédication polluée de fausses doctrines personnelles. C’est ce que Paul nous dit dans Romains 16:17-18 : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. » Ces ministres dominent sur les brebis en séduisant leurs cœurs honnêtes qui ne demandent pas mieux que d’entendre la vérité.

Dans Matthieu 23:15, Jésus a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous. » Parmi les huit malheurs prononcés par Jésus, dans Matthieu 23, se trouve cette possibilité exécrable qu’une fausse prédication pourrait forger une méchanceté sournoise qui produirait des conséquences terribles. Dans Jean 8:44, Jésus leur avait aussi déclaré : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Ces pharisiens étaient tellement décidés à résister à la vérité, qu’ils étaient prêts à tuer pour étouffer le message de liberté apporté par Christ. Paul et Barnabas avaient également rencontré ce même problème avec Élymas le magicien, dans Actes 13:8-11 : « Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi. Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. »

Durant une éminente évangélisation : « Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent. Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères » (Actes 14:1-2). Alors, Paul et ses compagnons allèrent à Lystra : « Et ils y annoncèrent l’Évangile. Or, il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes, qui était assis ; il était perclus dès le sein de sa mère, et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul, qui, ayant arrêté les yeux sur lui, et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt il sauta, et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul avait fait, s’écria, et dit en langue lycaonienne : Des dieux, sous une forme humaine, sont descendus vers nous. »

Que firent les Juifs ? « Alors, des Juifs survinrent d’Antioche et d’Iconium, qui gagnèrent le peuple, et qui, ayant lapidé Paul, le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il était mort. Mais les disciples s’étant assemblés autour de lui, il se leva, et rentra dans la ville. Et le lendemain Paul s’en alla avec Barnabas à Derbe » (Actes 14:19-20). Ne faites pas l’erreur de croire que tout le monde vous aimera pour vos bonnes œuvres. Ceux qui détestent Dieu et la vérité tourneront leur colère contre le peuple de Dieu. Dans Jean 15:18-19, Jésus nous affirme : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. »

Puis dans les versets 20-21, Jésus a ajouté : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point Celui qui m’a envoyé. » Nous pouvons encore exprimer notre foi en toute liberté, et Paul aussi priait Dieu ainsi, dans Actes 4:28-29 : « Pour faire toutes les choses que Ta main et Ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse. » Cependant, dans 1 Corinthiens 16:9, Paul a déclaré : « Car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Ce ne sera pas toujours facile.

Dans Matthieu 23:16-17, Jésus S’adresse encore une fois aux pharisiens en leur disant : « Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? » Ce 23ème chapitre de Matthieu contient de nombreuses dénonciations sévères contre les pharisiens, faux enseignants de Son temps. Pouvez-vous imaginer une telle série de malheurs lancés en plein front de ces manipulateurs de la vérité ? Malheur à vous scribes et pharisiens ! Ils devaient tous ressentir des frissons dans le dos. L’aveuglement dont Jésus les condamnait avait pourtant un impact pratique et spirituel.

Il est évident que si quelqu’un ne comprend pas une simple vérité, se faire dire une chose pareille aurait pour résultat, soit l’embarras ou l’affliction. C’est pourquoi, dans Matthieu 15:14, Jésus déclare : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. » Le Grand Créateur de l’univers sait très bien comment guider Sa création et Dieu a confié une grande responsabilité aux humains dès la création. Dans Genèse 1:28, nous lisons que : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

Si nous, à qui Dieu a confié tant de responsabilités, ne comprenons pas les instructions du Créateur, alors nous sommes destinés à nous ramasser en eau boueuse et le peuple hérite de : « Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:24). Cet aveuglement est cependant spirituel et l’apôtre Pierre nous a donné plusieurs attributs pour grandir dans la foi et dans l’assurance. Néanmoins, dans 2 Pierre 1:9-11, il nous met également en garde, disant : « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

Dans Ses messages aux sept Églises, Jésus a exprimé ceci à Laodicée : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Par contre, Sa solution se trouve aux versets 18-19 : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. » Donc, la correction par Jésus n’est pas négative. Elle a pour but de faire changer les attitudes de ceux qu’Il aime et veut diriger dans la bonne direction.

Alors, dans Matthieu 23:23, Jésus poursuit Sa correction des chefs religieux en disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. » Sous l’Ancienne Alliance, la dîme était payée aux Lévites pour des raisons bien expliquées dans d’autres messages. Cependant, les pharisiens, qui connaissaient cette pratique légale, la faisait avec tellement de fanfare et de précision qu’ils négligeaient les choses spirituelles beaucoup plus importantes, comme la justice, la miséricorde et la fidélité. Alors, dans Matthieu 6:2, Jésus leur dit : « Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. » Ceci s’applique également à ceux qui payent la dîme avec fanfare et précision.

La condamnation par Dieu de cette sorte d’hypocrisie nous indique que ces gens recherchent la gloire, leur nom dans un bulletin, une plaque en bronze au mur, une brique sur la façade d’un bâtiment, une aile dans un hôpital ou un musée, étant complètement indifférents envers le travail spirituel accompli par les véritables serviteurs de Dieu. Néanmoins, Jésus mesure le cœur des justes ainsi, dans Matthieu 25:35-36 : « Car J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; J’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; J’étais nu, et vous m’avez vêtu ; J’étais malade, et vous m’avez visité ; J’étais en prison, et vous êtes venus me voir. » Au verset 40, Jésus ajoute : « Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de Mes frères, vous me les avez faites à Moi-même. » Jésus est heureux quand nous faisons Sa volonté en toute humilité.

Dans Matthieu 23:25-26, Jésus continue en disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu’au-dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance. Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. » Cet aspect de la correction est dirigé vers la propreté spirituelle autant que la propreté physique. L’emphase se porte néanmoins vers le cœur. Le principe biblique est très clair. Si notre cœur n’est pas droit, notre vie ne sera pas dirigée dans la droiture. Si ce qui est au-dedans n’est pas propre, la netteté extérieure ne changera rien aux mauvais fruits que nous porterons. Quelques références bibliques nous aideront sûrement dans notre cheminement personnel.

Proverbes 4:23 nous exhorte ainsi : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. »

En s’adressant aux enseignants, Jésus leur dit ceci, dans Matthieu 12:34-37 : « Race de vipères ! comment pourriez-vous dire de bonnes choses, étant méchants ? car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » La vanité n’aura aucune place dans le Royaume.

Regardons ensemble cette très éminente vérité exprimée par Paul dans Romains 2:29 : « Mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Finalement, réjouissons-nous dans ce merveilleux témoignage de Paul aux véritables convertis à Christ : « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:4).

Que notre coupe et notre plat soient aussi propres que la sainteté de Dieu puisse les rendre, et : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3-4). La beauté est superficielle et semble être visée dans ce malheur par Jésus. Son équivalent dans l’Ancien Testament serait le Proverbes 11:22 : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau. »

Ce principe a duré pendant des siècles simplement parce qu’il est facilement observable dans toutes les cultures. Son application aux scribes et aux pharisiens était particulièrement calculée par Jésus, lorsqu’il leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:27-28). Si Jésus était sur la terre, Il dirait exactement la même chose à ceux qui changent Sa Parole pour prêcher leurs interprétations de la vérité. Examinez les télévangélistes dans leurs habits haute-couture, les mains pleines de bagues en or massif. Ils respirent l’opulence et demandent sans cesse plus d’argent pour s’enrichir davantage. Cependant, leurs enseignements sont truffés de contradictions et ne s’harmonisent pas avec les Écritures. Leurs doctrines sont fausses et mènent à la perdition. Jésus leur aurait adressé les mêmes paroles qu’aux scribes et aux pharisiens de Son époque.

Dieu n’est pas du tout impressionné par les apparences extérieures, mais Il  recherche ce qui se trouve au fond du cœur. Dans le choix d’un roi pour Israël : « l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuël 16:7). Alors : « Isaï fit passer ainsi ses sept fils devant Samuel ; et Samuel dit à Isaï : L’Éternel n’a point choisi ceux-ci. Puis Samuel dit à Isaï : Sont-ce là tous tes enfants ? Et il répondit : Il reste encore le plus jeune ; mais, voici, il paît les brebis. Alors Samuel dit à Isaï : Envoie-le chercher ; car nous ne nous mettrons point à table jusqu’à ce qu’il soit venu ici. Il envoya donc et le fit venir. Or, il était blond, avec de beaux yeux et un beau visage ; et l’Éternel dit à Samuel : Lève toi et oins-le ; car c’est celui-là » (1 Samuël 16:10-12). C’est ainsi que David devint roi sur Israël.

L’hypocrisie et l’iniquité sont deux attributs de malpropreté spirituelle identifiés par Christ. Le but de l’hypocrisie est de séduire les autres, soit en action ou par des paroles. Et la souche de l’enseignement biblique sur la séduction, c’est le faux prophète ou ministre enseignant qui ressemble et parle comme un ministre de Christ, mais ne l’est pas du tout. Dans Matthieu 7:15, Jésus nous déclare : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. » « Iniquité », par contre, est le terme biblique pour « sans loi ». Un tel individu n’a aucun désir de se soumettre à l’autorité et il est même prêt à faire le mal pour appuyer sa cause. Il devient donc un enseignant très dangereux à suivre. « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:12.

Une telle condition ne devrait jamais se trouver en nous. Ayons toujours à cœur Jésus : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Alors, dans Matthieu 23:29-30, Jésus dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. » Cette dernière condamnation de Jésus est la pire des huit. Parce que la conclusion nous démontre clairement le résultat d’un comportement malin et hypocrite. Il mène vers une séparation éternelle de notre Créateur Dieu et de Sa sainteté.

Regardons ensemble les paroles sévères de Jésus envers ces pharisiens et scribes hypocrites, dans Matthieu 23:31-33 : « Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? » Le principe est très simple : « Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné, » dit Jésus, dans Matthieu 12:37. C’est une chose qu’il ne faut jamais négliger, car nos paroles sont le reflet direct de ce qui prime pour nous. C’est tellement vrai que, dans Matthieu 12:36, Jésus le confirme en disant : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite. »

Ces passages devraient nous porter à méditer. Quels sont nos sujets de conversation durant une journée ? Est-ce le théâtre, le magasinage, les sports, le commérage, les ragots, ou semer la discorde entre voisins ? Dieu n’aime pas : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères, » dit Proverbes 6:19. Par contre : « toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées, » nous déclare Paul, dans Philippiens 4:8.

Dans Matthieu 15:18-20, Jésus nous dit : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont ces choses-là qui souillent l’homme ; mais de manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme. » Notre bouche est directement reliée à notre cœur, et nos sujets de conversation sont un indicateur définitif où se situe notre cœur. Si nous nous écoutions parler, nous pourrions changer beaucoup de situations dans notre cheminement vers le Royaume.

La solution de l’apôtre Jacques est simple, mais très efficace lorsqu’il nous dit : « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8). Que nous puissions tous avoir cette belle attitude dans notre comportement quotidien.




D.274 – Paul est notre exemple

 

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 4:8-9 Paul déclare : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. » L’apôtre Paul a souvent exhorté ses lecteurs à suivre son exemple pour vivre en chrétien. « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous, » leur dit Paul, dans Philippiens 3:17. La réaction initiale à une telle exhortation serait de croire Paul un peu arrogant et même vantard dans ses instructions.

Pourtant, dans son épître aux Corinthiens, Paul les rassure en disant : « Je n’écris point ces choses pour vous faire honte ; mais je vous avertis comme mes chers enfants. Car, vous auriez dix mille maîtres en Christ, que vous n’auriez pas plusieurs pères ; car c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ, par l’Évangile. Je vous en supplie donc, soyez mes imitateurs. C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé et fidèle, dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle manière j’enseigne partout dans toutes les Églises » (1 Corinthiens 4:14-17). Paul enseignait avec humilité, mais également avec conviction.

Aux Thessaloniciens, Paul a écrit : « Frères, nous vous recommandons aussi, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les enseignements qu’il a reçus de nous. Car vous savez vous-mêmes comment vous devez nous imiter, puisque nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre, et que nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne, mais que nous avons été dans la fatigue et la peine, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter » (2 Thessaloniciens 3:6-9). Jésus a dit qu’un ouvrier est digne de son salaire. Donc, Paul aurait pu exiger que les gens vers qui il allait pour les instruire, paient au moins les dépenses de son déplacement. Mais il préférait ne pas être à charge de personne.

Malgré qu’il parlait avec beaucoup d’autorité, Paul était humble : « Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu, » dit-il, dans 1 Corinthiens 15:9. Et, dans Éphésiens 3:8-9, Paul ajoute : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. » Finalement, dans 1 Timothée 1:15-16, Paul dit : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. »

Paul n’était sûrement pas un égoïste ; cependant, il savait fort bien ce que les convertis devaient connaître, voir et apprendre. Alors, il se citait en exemple dans le seul but de les aider. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:21-22). Toutefois, en vivant sa vie fondée sur l’exemple de Christ, Paul pouvait avec assurance déclarer, dans 1 Corinthiens 11:1 : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Habituellement, les humains ont besoin de voir le Christ dans le comportement de Ses disciples, sinon où est la différence visible entre un converti à Christ et un non converti ?

Si nous appartenons à Christ, il faut absolument marcher comme Christ Lui-même a marché. Dans Matthieu 5:16, Jésus nous a dit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Se dire chrétien est monnaie courante, mais devient sans valeur si le « chrétien » ne porte pas le fruit de la conversion. Dans 2 Timothée 2:11-13, Paul dit : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui. Si nous souffrons avec Lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. » Voilà pourquoi Paul déclare : « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes, » dans Colossiens 2:13.

En tant que convertis à Christ, nous ne recherchons pas les persécutions, car Satan s’en charge toujours, puisqu’il nous hait et que son but ultime est de nous décourager de différentes façons. Donc, pour vaincre, il faut combattre sans relâche. Par contre : « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec Moi sur Mon trône, comme Moi j’ai vaincu et suis assis avec Mon Père sur Son trône, » nous dit Jésus, dans Apocalypse 3:21. Notez bien qu’il y a dans ce verset un seul trône au ciel sur lequel Dieu le Père est assis. Il faut être naïf pour croire que Jésus est assis sur Son Père au ciel. Tout étudiant sérieux de la Bible découvre, dans ses recherches, qu’être assis « à la droite du Père » veut dire en toute simplicité d’être en autorité, et cette place est réservée uniquement au Fils. Mais ici nous voyons les deux occuper le même trône. Comment est-ce possible ?

Quand l’humanité comprendra que Marie, la vierge, est devenue enceinte et qu’elle enfanta un fils, et que Son nom est EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23), on ne parlera plus de trinité. Car ce Fils fut engendré par Dieu Lui-même, pour devenir le Fils unique de Dieu. Pas une autre personne distincte, mais la Parole de Dieu vivant dans une chair humaine. Pourquoi Dieu doit-Il Se séparer en trois pour accomplir quoi que ce soit ? Dans Jean 4:24, Jésus Lui-même nous affirme que : « Dieu est esprit. » Dans Lévitique 19:2, Dieu Lui-même nous dit : « Je suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Si Dieu est Esprit et si Dieu est Saint, Il est aussi le Saint-Esprit, non ? Où, dans ces deux versets, voyons-nous deux personnes distinctes ?

Dans Philippiens 2:5-8, Paul nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes [Emmanuel ; Dieu avec nous]. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Tant et aussi longtemps qu’on insistera pour dire que le Père et Jésus sont deux personnes distinctes, c’est impossible, puisque cela prendrait deux trônes. Mais si on saisit que Jésus était la Parole de Dieu, vivant dans la chair, d’abord pour être vu des humains et ensuite pour verser Son sang pur et sans tache en expiation des péchés de l’humanité entière, on ne se pose plus de questions. Quand la mission terrestre de notre Sauveur fut accomplie et que Jésus est monté au ciel quarante jours après Sa résurrection, la Parole de Dieu est retournée au Père d’où elle est sortie.

À plusieurs endroits dans la Bible, on nous exhorte à nous nourrir littéralement de la Parole de Dieu. Si nous pouvons faire l’équation entre la Parole de Dieu et Jésus en chair, nous pouvons alors comprendre Jésus lorsqu’Il a dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange Ma chair et qui boit Mon sang, a la vie éternelle ; et Je le ressusciterai au dernier jour. Car Ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi » (Jean 6:53-57). Ce passage est très rarement utilisé par les prédicateurs parce qu’ils ne peuvent comprendre que Jésus et le Père sont la même personne, se manifestant simplement de deux façons différentes.

Au risque de me répéter, pour ce qui est du Père, Jésus Lui-même nous dit que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » dans Jean 4:24. Donc, si Dieu est Esprit et que Dieu est Saint, Dieu est également le Saint-Esprit. Une seule personne, pas deux. Et si Jésus était la manifestation physique du Père dans la chair, Jésus et le Père sont aussi la même et unique personne. Où est alors la fameuse trinité tant prêchée ? Elle n’est nullement enseignée dans la Parole de Dieu, pas plus qu’une âme immortelle ou la possibilité d’aller au ciel. Ceux qui prêchent ces « vérités » auront sûrement des comptes à rendre à Christ lors de Son avènement. Alors, quand Jésus a dit que ceux qui vaincront seront assis sur Son trône avec Lui, les Élus ne seront pas cordés des millions un par-dessus l’autre.

Jésus veut clairement dire qu’ils seront en autorité avec Jésus, en tant que rois et sacrificateurs, comme nous voyons distinctement dans Apocalypse 5:9-10 où les Élus chantent un cantique nouveau à Jésus, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Voilà ce que feront les vainqueurs durant le millénium. Ils enseigneront les survivants non convertis de la tribulation dans la véritable façon de vivre selon la Parole de Dieu, sur la terre et non au ciel. Personne n’est monté au ciel, sauf Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, qui est descendu du ciel, pour ensuite remonter au ciel « en forme de Dieu, égal à Dieu » (Philippiens 2:6).

Revenons maintenant sur la façon de marcher comme Christ. Dans Matthieu 10:32-33, Jésus a clairement dit : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Confesser Jésus veut dire enseigner ce que Jésus enseignait et non des versions périssables de ce que Jésus est supposé avoir enseigné. Le but de chaque ministre de Christ est de diriger les brebis de sa congrégation vers le Royaume de Dieu à venir sur cette terre, et non au ciel. Regardons ce que Dieu a dit à Josué avant que celui-ci entre dans la Terre Promise. « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6).

Cette même instruction s’applique encore plus à ceux qui doivent diriger les disciples vers le Royaume de Dieu. S’ils veulent sentir la présence de Dieu dans leur ministère, il serait prudent pour eux de prêcher ce que Christ leur a commandé, dès le moment de Son départ pour le ciel. Sinon, ils risquent d’avoir des surprises au retour de Jésus. Car Christ Lui-même leur dit ceci, dans Matthieu 7:22-23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. »

Dieu est fidèle et ne peut pas Se renier. Alors, obéissons à Sa Parole : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » déclare Paul, dans Éphésiens 2:10. Ainsi, nous aurons toujours l’assurance que Dieu sera fidèle à Ses promesses, puisque Sa nature même l’exige. Marcher comme Jésus veut dire marcher dans la foi avec Dieu jusqu’à notre mort, même si nous n’avons pas reçu tout ce que Dieu nous promet. Abraham avait cette foi : « C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:12).

Qu’en est-il de tous les autres qui ont marché avec Dieu et que nous voyons dans Hébreux 11 ? Au verset 13, nous découvrons que : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. » Ils ont vu de loin le Royaume que Dieu a promis à Ses Élus et dont ils seront sûrement des participants. Plusieurs chrétiens ont parfois un problème à définir précisément ce qu’est la foi, désirant une définition succincte dans la Bible, mais vous ne trouverez nulle part dans les Saintes Écritures une définition claire. Ce que nous trouvons, cependant, ce sont des applications de la foi, en gardant en mémoire que les mots croyance et foi sont traduits du même mot grec. Allons voir quelques exemples.

Élizabeth, la mère de Jean le Baptiste, a dit ceci, en parlant de Marie, dans Luc 1:45 : « Et heureuse est celle qui a cru ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. » Marie a cru parce qu’elle avait foi en Dieu. Paul savait que Dieu avait l’intention de le faire paraître devant César, alors, au moment où le bateau dans lequel il se trouvait allait sombrer, Paul dit aux matelots : « Je vous exhorte maintenant à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie, le vaisseau seul périra. Car un ange du Dieu à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île » (Actes 27:22-26). Dans sa confiance, Paul avait foi en Dieu.

En parlant d’Abraham, voici ce que Paul nous déclare, dans Romains 4:18-22 : « Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. » En parlant de Sarah, son épouse, Hébreux 11:11 nous dévoile que : « Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui avait fait la promesse. »

Ces versets nous donnent une définition de la foi en action. Ce sont des outils pour animer notre croyance, notre conviction et notre jugement que Dieu est fidèle et capable d’accomplir ce qu’Il promet, selon Son bon plaisir. Cette sorte de foi amène l’avenir dans une réalité présente. Mais est-ce que cela nous rend parfait ? Jésus nous dit, dans Matthieu 5:48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Notez bien que « soyez » est le verbe être conjugué à l’impératif, donc, un but à atteindre et non comme une réalité déjà atteinte, une commande à devenir parfait.

Juste avant d’être capturé pour être mis à mort, dans Luc 22:29-32, Jésus a dit à Ses disciples : « Et je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur ; afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans Mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. » Pierre venait de recevoir sa mission en tant que chef des apôtres et pour raffermir dans la foi tous ceux qui se convertiraient.

Totalement encouragé et rempli d’énergie : « Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort, » dans Luc 22:33. « Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître, » au verset 34. Et si nous lisons la suite, nous découvrons que Jésus a dit vrai. Pourtant, nous voyons également que, lorsque le Saint-Esprit entra en lui, le Jour de la Pentecôte, Pierre est devenu un homme complètement transformé pour le reste de sa vie. C’est la même chose avec un converti qui reçoit le Saint-Esprit. Le renouvellement du chrétien se poursuit pareillement pendant le reste de sa vie, mais avec l’aide continuelle de la puissance du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit travaillait déjà avec les disciples, mais la véritable conversion a eu lieu au moment de recevoir le Saint-Esprit en eux le Jour de la Pentecôte.

Se faire mouiller dans l’eau d’une piscine ou d’un lac ou ailleurs au baptême ne donne pas automatiquement le Saint-Esprit. Ce geste n’est que la preuve extérieure du futur chrétien de son engagement envers Dieu, et Dieu, qui voit au cœur la sincérité de cet engagement, accorde alors un dépôt du Saint-Esprit à ce converti afin de le guider jusqu’au Royaume de Dieu. Toutefois, Satan est orienté vers l’anéantissement de chaque converti et Jésus, sachant cela, a pris la peine de dire au futur chef des apôtres : « Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais J’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. » Satan sait fort bien qu’en frappant les enseignants, les brebis se disperseront et plusieurs pourraient même abandonner la foi, empêchant ainsi la proclamation de l’Évangile. Alors, Jésus S’est tourné vers Son leader pour l’exhorter à, non seulement de ne pas défaillir, mais au contraire d’affermir les autres disciples.

Pierre a très bien compris, car, après avoir vu Christ ressuscité, il est vraiment devenu le dirigeant fidèle de l’Église à Jérusalem, le chef des apôtres et un missionnaire incomparable pour Christ. Par sa prédication fantastique, ainsi que ses témoignages, l’Évangile s’est rendu jusqu’à nous dans ces derniers temps. Malgré cela, le désir de Satan de détruire l’œuvre de Christ n’a pas cessé pour autant et se poursuit avec acharnement, car il sait que son temps se fait court. Néanmoins, plusieurs tombent victimes des ruses et de la séduction de Satan et l’effet domino peut durer pendant des années chez certains, au risque de ne plus revenir vers Christ. Mais soyez courageux, car Celui qui a prié pour Pierre demeure toujours disponible : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Notre Sauveur est perpétuellement disponible afin d’intercéder pour nous, comme Il l’a si bien fait pour Pierre.

Un des plus beaux passages sur la repentance se trouve dans 2 Corinthiens 7:8-11, où Paul déclare : « Car, bien que je vous aie attristés par ma lettre, je ne m’en repens pas, si même je m’en suis repenti, parce que je vois que cette lettre vous a attristés, bien que pour un peu de temps. Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. »

Pour revenir au sujet de la véritable conversion, aux scribes et pharisiens qui murmuraient et demandaient aux disciples de Christ pourquoi ils mangeaient et buvaient avec des péagers et des gens de mauvaise vie : « Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32). Notez que Paul se réjouissait, non de ce que les Corinthiens avaient été attristés, mais de ce que leur tristesse les a portés vers la repentance, car ils ont été attristés selon Dieu. Cette qualité de tristesse mène à la vraie repentance, non aux remords de conscience, au désespoir, au découragement, et éventuellement même au suicide. Être attristé selon Dieu mène au salut !

Par contre, aux non repentants qui se permettent de juger sans se regarder dans le miroir, Paul déclare : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets [aussi], que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, Qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6). Dieu désire la repentance de chaque pécheur, et Se laisse le loisir d’utiliser tout véhicule selon Son choix, pour arriver à Son but. La véritable repentance implique nécessairement la connaissance par le pécheur que le péché est un crime contre Dieu et une violation de Sa Sainte nature.

La compréhension de cette vérité amène le repentant à vouloir changer son attitude ainsi que son comportement envers le péché et porte le chrétien à le confesser comme tel, et non pas comme une simple erreur. Donc, l’apôtre Jean souligne : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Dans Luc 15:10, Jésus Lui-même a déclaré : « Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent. » Malgré cela, dans Philippiens 3:13-14, Paul dit : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Paul ne prenait rien pour acquis.

Paul s’explique ainsi, dans Philippiens 3:4-8 : « Quoique je puisse, moi aussi, me confier en la chair. Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis encore davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; quant à la justice selon la loi, irréprochable. Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ. »

Et dans Philippiens 3:9-12, Paul ajoute : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. »

D’abord, Paul savait qu’il fallait oublier les choses passées de sa vie, surtout sa réputation de persécuteur des chrétiens. Voilà pourquoi il déclare aussi aux Éphésiens : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13). Car vous avez appris : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24).

Aux Corinthiens, Paul confirme que tout ce qu’il faisait : « Je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice, courent tous, mais un seul remporte le prix ? Courez de telle sorte que vous le remportiez. Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible. Je cours donc, non à l’aventure ; je frappe, mais non pas en l’air ; mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé » (1 Corinthiens 9:23-27).

Tout au long de ses épîtres, Paul nous dévoile continuellement la profondeur se Son engagement envers Christ, demeurant ainsi notre meilleur exemple dans notre propre cheminement vers ce Royaume que nous attendons tous avec joie, patience et anticipation.




D.268 – Mettre notre confiance en Dieu

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Par Joseph Sakala

Si vous passez par une période de découragement, peu importe la raison, la Bible nous dit d’invoquer Dieu : « Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » déclare le roi David dans Psaume 138:6-8. David dévoile trois simples repères à suivre, pour ceux qui ont encore des problèmes à placer toute leur confiance entre les mains de Dieu et de Son amour sans fin pour Ses Saints. D’abord, nous savons que Dieu aime Ses saints et aperçoit de loin l’ennemi qui s’élève contre Ses enfants. Cependant, c’est l’humilité du converti qui constitue le fondement même de cette doctrine chrétienne.

À l’autre extrême, c’est l’orgueil qui prime sur la liste des choses que Dieu hait, comme nous dévoile si bien Proverbes 6:16-19 : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Dieu répond plutôt aux désirs de l’humble, comme nous voyons dans Psaume 10:17-18 : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi. » Dieu demeure toujours près de ceux qui ont le cœur brisé, car : « Quand les justes crient, l’Éternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous » (Psaume 34:18-20).

En deuxième lieu, Dieu est toujours prêt à revigorer le moral de celui ou de celle qui aurait l’esprit abattu et qui souffre d’une douleur persistante depuis des années. Dieu veut nous sauver et parfois, au lieu de nous guérir, il nous donne la force, par Sa grâce, d’endurer une affliction comme dans le cas de Paul qui nous déclare : « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:7). Parfois, nous recevons l’habilité et la robustesse de vaincre l’opposition qui harcèle notre avancement vers le Royaume. Car Dieu nous ouvre une grande porte, avec espérance de succès, même s’il y a beaucoup d’adversaires. Au lieu de nous délivrer immédiatement de notre présente tribulation par un ennemi quelconque, Dieu développe notre patience par notre souffrance.

Dans Romains 8:28-30, Paul affirme que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Une chose est certaine, Dieu finit par faire le miracle nécessaire pour délivrer Ses enfants de toute tribulation, peu importe les circonstances, si nous mettons continuellement notre confiance en Lui dans l’espérance que Dieu réagira en notre faveur pour notre bien.

Troisièmement, Dieu nous amènera éventuellement vers Sa perfection, car : « L’Éternel achèvera ce qui nous concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » (Psaume 138:8). Cette expression, « l’œuvre de tes mains », a un rapport direct, dans les deux Testaments, avec le but que Dieu S’est fixé. Dans ce passage biblique, cela concerne les saints de Dieu. Le Seigneur souverain verra à ce que Ses Élus se rendent jusqu’au Royaume, puisque : « vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Donc, il ne devrait pas y avoir de doute dans notre esprit là-dessus, puisque la miséricorde de Dieu est en renouvellement continuel et il n’y a pas de limite à Son pardon. C’est exactement ce que Paul nous dit : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde , y portant la parole de vie. » Rien ne pourra malmener le Plan que Dieu avait préparé depuis longtemps pour nous.

Ce que très peu de chrétiens réalisent, c’est que nous avons de l’aide pour accomplir les œuvres que Dieu a préparées pour nous. Des milliards d’anges, toujours disponibles pour nous secourir et nous protéger dans les moments de détresses. Car : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Malgré que la plupart des chrétiens affirment connaître la doctrine biblique sur les anges, très peu paraissent apprécier la ressource extraordinaire que tous ces anges représentent. Même s’ils sont invisibles, les anges existent et sont beaucoup plus impliqués dans nos vies personnelles que nous le réalisons.

La raison principale de leur création, c’est d’être au service des héritiers du salut. Ce sont des êtres d’une grande sagesse et ces anges de Dieu savent tout ce qui se passe dans le monde entier. David les exhorte en leur disant : « Bénissez l’Éternel, vous Ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! », dans Psaume 103:20. Ils peuvent se déplacer très rapidement, comme l’affirme le prophète dans Daniel 9:21, alors qu’il déclare : « Je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. »

Ils sont très nombreux, déclare l’auteur du livre aux Hébreux, disant aux chrétiens : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Donc, Dieu peut facilement déplacer le nombre qu’il faut de Ses anges pour accomplir Ses commandements au profit de Son peuple. Puisque leur existence est reliée directement aux héritiers du Royaume, ils sont intéressés dans le Plan de Dieu pour nous, ainsi que dans notre rôle au sein de ce plan. « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:12. Ils secourent, en tant qu’anges gardiens, les futurs enfants de Dieu avant que ceux-ci ne reçoivent leur immortalité. Car : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre » (Psaumes 34:8).

Il faut cesser de penser que ce sont simplement de belles paroles pleines de poésie pour nous calmer. Les anges sont des êtres très puissants, capables de tuer, s’il faut, pour protéger un enfant de Dieu. Un très bel exemple de leur capacité de nous protéger se trouve dans Psaume 34:7 : « Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. » Lorsque Dieu vous affirme : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre », dans Psaume 91:10-12, le croyez-vous vraiment ? Croyez-vous que Jésus plaisantait, dans Matthieu 18:10, lorsqu’Il a déclaré : « Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que dans les cieux leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Dieu n’a qu’à faire un geste et ces anges seront immédiatement près de vous pour vous défendre.

Les anges veillent sur toutes les églises du monde et rapportent tout ce qui se passe dans ces églises à Dieu. Donc, Dieu est parfaitement au courant de tout ce qui se prêche dans toutes les congrégations du monde et le pasteur de chacune de ces églises aura un jour des comptes à rendre à Christ sur sa façon de diriger le groupe qui lui a été confié. Alors que les anges veillent sur ces congrégations, eux aussi apprennent : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Éphésiens 3:10-11). Les anges sont directement impliqués dans l’accomplissement de beaucoup de miracles, tels que celui de Daniel dans la fosse aux lions, où Daniel nous dit : « Mon Dieu a envoyé Son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui : et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal », dans Daniel 6:22.

Finalement, les anges accompagnent chaque converti jusqu’à sa mort, comme nous le voyons dans Luc 16:22 : « Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. » Une belle métaphore pour expliquer qu’il sera de la première résurrection et héritier du Royaume de Christ avec Abraham. En conséquence, dans 2 Corinthiens 5:8-10, Paul nous confirme : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. » C’est alors que nous rencontrerons le ou les anges que Dieu a particulièrement assignés pour nous guider et nous protéger, afin que nous puissions les remercier adéquatement pour leur merveilleux travail.

Il est toutefois primordial pour nous, alors que nous avançons vers le Royaume, de reconnaître également les anges déchus qui voudraient nous empêcher d’être vainqueurs dans notre cheminement vers le salut. Ce sont ceux qui ont suivi Lucifer pour tenter de détrôner Dieu dans une rébellion : « Et qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Ce passage fait référence aux anges qui ont abusé de leur pouvoir d’une manière unique. L’apôtre Pierre parle de cette même situation lorsqu’il déclare : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement… » (2 Pierre 2:4).

Il est évident que ces deux passages bibliques parlent du même événement et nous indiquent des choses d’une grande importance. D’abord, que même les anges ne sont pas exclus du jugement de Dieu. Ensuite, nous découvrons que Lucifer, Gabriel et Michael sont trois archanges nommés dans les Écritures, ayant sous leur autorité des anges plus puissants que les humains. Mais ces anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point entre eux de jugements injurieux devant le Seigneur. Ces anges ne peuvent pas se reproduire, étant des esprits. Ils peuvent temporairement prendre une forme physique pour accomplir ce que Dieu leur donne comme mission. Donc, le péché de certains anges, dont parle Pierre et Jude, nous indique clairement l’usurpation de leur responsabilité en tant que serviteurs envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut.

Voilà pourquoi ces démons sont retenus dans un état de restriction, afin de les empêcher de fomenter une autre rébellion contre le trône de Dieu, en attendant leur jugement. Cela devrait servir d’avertissement à tous ceux qui spéculent sur la possibilité de se révolter contre le Créateur, croyant pouvoir échapper à Son puissant jugement. C’est dans ce sens que Jude avait hâte de mettre les saints en garde en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude abordait un problème de son temps qui, toutefois, est très réel de nos jours aussi parmi les chrétiens. Car il est plus facile et plus confortable pour un ministre de prêcher et d’enseigner au sujet du salut que de vivre selon ce qu’il prêche, ce qui est pourtant plus important. Nous devons protéger cette foi qui est le corps de la vérité chrétienne, partout où elle est attaquée. Ceci s’applique également lorsqu’on attaque la doctrine de la création qui est la fondation de toutes les autres et qui est le plus souvent dénigrée par les adversaires de Dieu. Il est absolument essentiel de le faire et d’exhorter les autres à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints, car elle nous a été confiée pour la sauvegarder. Christ nous a légué Sa Parole entière afin de la conserver intacte de génération en génération, jusqu’à Son retour. Tout converti a donc l’obligation d’enseigner la Parole, d’abord à sa famille, ensuite dans son entourage et, finalement, à toute personne qui a le cœur disposé à l’entendre et la mettre en pratique.

Ceci veut simplement dire que la sauvegarde de la vérité n’a pas été confiée uniquement aux théologiens ou aux enseignants, mais « aux saints ». Il est alors commandé à chaque croyant de combattre fermement pour la foi. Dans un récent sondage chez les jeunes concernant leurs espoirs, leurs rêves et leurs buts, la plupart voulaient devenir des vedettes. Peu importe si ces aspirations s’avéraient bonnes ou mauvaises, en autant que la célébrité aboutissait comme résultat. C’est malheureux, mais les médias encouragent ce genre de comportement en leur donnant énormément de couverture à la télé, dans les journaux et dans les revues mensuelles. Et les folies bizarres perpétrées par ces individus, gâtés par la richesse instantanée, ne font qu’augmenter leur popularité chez leur auditoire.

Les vertus telles que le travail, le contrôle de soi, les études et la pratique pour améliorer leurs talents n’attirent pas les médias autant que leur comportement qui épate le monde instantanément. Pourtant, beaucoup de jeunes observent les lois, étudient avec diligence et travaillent dans l’anonymat. Ils font de grandes contributions dans la société, mais n’atteindront jamais le statut de vedettes qui s’avère si important pour d’autres. Qu’est-ce que la Bible nous enseigne à ce sujet ? Vous serez surpris par le conseil de l’apôtre Pierre, qui dit : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3-4). Voilà ce qui a une grande valeur aux yeux de Dieu.

Concernant ce même sujet, Paul a écrit ceci : « C’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:10-12). Il devient donc évident qu’il n’est pas nécessaire que nous soyons toujours le centre d’attraction dans nos activités quotidiennes. Salomon fut inspiré d’écrire ceci, dans Proverbes 17:27-28 : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. »

Le fait d’avoir continuellement le dernier mot dans chaque discussion peut parfois causer de grands embarras. La Bible est pleine de conseils sur la façon de se comprendre entre hommes et femmes. Nous n’avons qu’à suivre ces instructions pour avoir une vie paisible et prospère avec les bénédictions dont Dieu nous comble. Qu’en est-il de vous ? Cherchez-vous la popularité ou le Royaume de Dieu ? L’instruction de Jésus est simple, mais efficace, lorsqu’Il nous dit : « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Avec l’assistance de Christ, vous pourriez établir les bonnes priorités tout en évitant le vedettariat dans votre poursuite personnelle des valeurs divines qui vous apporteront des bénédictions dans cette vie, mais encore de plus grandes dans le monde à venir. Ce qui est primordial, c’est de suivre les instructions de Dieu afin de devenir un meilleur chrétien(ne). Vous serez grandement bénis de l’avoir fait. Dieu prend soin de Ses futurs Élus et Jésus nous assure que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Néanmoins, ce qui est important pour le chrétien, c’est de mettre continuellement sa confiance en Celui qui peut tout faire pour nous. Dieu est fidèle à Lui-même, et ne pourrait jamais nous abandonner si nous persévérons dans Sa volonté. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:10.

En parlant des Élus de Dieu, Paul déclare ceci, dans Romains 8:29-34 : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les Élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

Une des glorieuses vérités, dans la vie d’un chrétien, c’est la connaissance que notre Seigneur Jésus, qui est mort pour nos péchés et qui ressuscita pour notre justification, vit maintenant en tant que notre Avocat afin d’intercéder pour nous devant Dieu. Le plus bel exemple de cette prière d’intercession, dans la Bible, se trouve dans Jean 17, lorsque Jésus déverse l’amour en Son cœur pour Ses disciples. « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:9-10). Ensuite, aux versets 19 et 20, Jésus ajoute : « Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » Cela nous inclue tous et toutes !

Que contient Sa prière pour nous ? D’abord, Jésus prie pour notre sécurité. Dans Jean 17:11, Jésus dit : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Ensuite, Il prie pour que nous soyons vainqueurs sur le péché et sur celui qui en est le grand responsable. Dans Jean 17:14-15, Jésus déclare : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Ensuite, au verset 17, Christ demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » Cela nous confirme que notre sanctification ne vient pas par nos expériences, si spéciales soient-elles, mais par la Parole de Dieu, car Sa Parole est la vérité. Regardons ensemble maintenant ce que Jésus demande au Père pour ceux que le Père Lui a donnés, au verset 21 : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. »

Finalement, Jésus prie pour notre glorification, en disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). Nous pouvons être entièrement assurés que le Père accordera ces demandes à Son Fils Bien-Aimé.

Et si nous rencontrons des problèmes, pourquoi s’inquiéter outre mesure ? « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:10-11). Si quelqu’un connaît vraiment le nom de Dieu, ayant la facilité d’invoquer ce merveilleux nom en toute circonstance, cette personne viendra à mettre toute sa confiance et sa foi en Lui. Dans cet état, comment ce chrétien pourrait-il douter de ce que Dieu lui promet dans Sa Parole, sachant fort bien qu’il est le Créateur Tout Puissant, le Je Suis Éternel, et le Maître de l’univers ? Et lorsque ce même chrétien(ne) découvre que ce Dieu a consenti à S’humilier au point de vivre dans une chair humaine afin de verser Son sang pur et sans tache pour effacer les péchés de ceux qu’Il a créés, comment ne pas adorer ce Jésus.

Nous savons fort bien qu’avant de connaître Jésus, nous étions des Gentils (païens), entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on nous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu ne dit que Jésus est anathème et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Voilà ce que le Saint-Esprit accomplit chez celui et chez celle qui met toute sa confiance en Christ. Avoir confiance veut dire que Christ devient notre refuge en n’importe quelle détresse. Il est là lorsque nous souffrons, lors d’une insécurité, quand nous avons besoin de la nourriture pour soutenir notre vie et notre santé, mais surtout pour nous protéger contre les attaques de Satan et de ses démons.

Cette espérance est bien placée, parce que le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui se confient perpétuellement en Lui. Sa Parole le confirme : « Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée » (Deutéronome 4:31). Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de penser que vous êtes rendu au découragement parce que la nourriture manquait pour nourrir votre famille ? Consolez-vous par ces paroles de David, dans Psaume 37:23-25 : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. » Et aux versets 27-28, David ajoute : « Détourne-toi du mal et fais le bien, et tu demeureras à toujours. Car l’Éternel aime la justice, et il n’abandonne pas Ses bien-aimés ; ils sont gardés à jamais, mais la postérité des méchants est retranchée. »

Ce sont des promesses glorieuses, toujours exaucées, sauf à une seule exception. Le seul homme qui avait une confiance totale en Dieu, qui marchait dans une droiture parfaite et qui a parfaitement extériorisé le nom de Son Père à Ses disciples et au monde entier, Jésus, vers la neuvième heure, S’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? C’était parce qu’Il était consentant à prendre tous les péchés du monde sur Ses épaules en devenant péché à notre place. Puisque le salaire du péché est la mort, Son Père devait l’abandonner le temps qu’il fallait pour payer cette rançon pour nos péchés. Mais même la mort ne pouvait le retenir et Dieu L’a ressuscité afin de garder Sa promesse de ne jamais abandonner quiconque invoquera le nom du Seigneur et mettra sa confiance entière en Jésus, notre Sauveur.




D.260 – Hériter le vent

 

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 11:29, nous apprenons que : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage. » Ce verset fut choisi comme titre pour un des films les plus distribués d’Hollywood. Inherit the Wind était un film en noir et blanc produit en 1960, mettant en vedette Spencer Tracy jouant le rôle du fameux avocat athée Clarence Darrow. Le thème du film était la cause de l’évolution d’un dénommé Scopes, au Tennessee, en 1925. Le film glorifiait Darrow et l’évolutionnisme, faisant passer les croyants de la Bible et les créationnistes pour des bouffons fanatiques. Malgré l’anormalité de l’histoire, le film a continué à être présenté à plusieurs reprises.

Le cas Scopes, malgré l’absence de preuve scientifique en faveur de l’évolution, est quand même exhibé par les évolutionnistes dans leur zèle typique pour détruire ceux qui croient à la création. C’est caractéristique de leur comportement, mais Paul a bien enseigné son évangéliste : « O Timothée ! Garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). C’est vers cela que les évolutionnistes se tournent, faute d’évidence afin de proclamer une théorie comme étant la vérité.

Mais la Bible déclare : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6). Les évolutionnistes n’y croient pas, mais ce texte doit servir aux convertis pour les détourner de ceux qui troublent les églises, les maisons et les écoles avec leur doctrine meurtrière de l’évolution. Car ce sont eux qui, comme la paille, sont chassés au loin par le vent. Ce sont eux, les méchants, qui ne subsisteront pas dans le jugement.

Ce sont les évolutionnistes qui : « se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23). Ce sont eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, nous dit Paul dans Romains 1:25. Mais c’est : « l’insensé [qui] dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées, les anti-biblistes sont ceux qui vont hériter le vent, or : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Le jour redoutable de l’Éternel s’en vient et, dans Malachie 4:5-6, nous lisons : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Ce sont les derniers versets de l’Ancien Testament et ils font mention du thème des derniers temps ; ce jour sera grand et redoutable avant que l’Éternel ne vienne. Cette phrase paraît fréquemment dans la Bible et nous rappelle encore et encore que, malgré que Dieu soit miséricordieux, Il ne restera pas silencieux longtemps. Le jour de l’homme se terminera un jour et le Jour du Seigneur s’en vient.

Notez quelques autres prophéties : « Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! A quoi vous servira le jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres, et non lumière ; comme un homme, qui fuit devant un lion, et que rencontre un ours ; qui entre dans la maison, appuie sa main sur le mur, et un serpent le mord. Le jour de l’Éternel, n’est-il pas ténèbres, et non lumière ? obscurité, et non clarté ? » demande Amos 5:18-20. « Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne. Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera, » déclare Joël 2:31-32.

« Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre, » nous déclare Sophonie 1:14-18. Mais ceux qui invoquent Dieu seront protégés sous Ses ailes.

Et finalement, dans Esaïe 13:6-13, nous lisons : « Gémissez, car la journée de l’Éternel est proche ; elle vient comme un ravage fait par le Tout-Puissant. Aussi toutes les mains deviennent lâches, et tout cœur d’homme se fond. Ils sont dans l’épouvante, saisis de douleurs et d’angoisses. Ils souffrent comme une femme en travail ; ils se regardent l’un l’autre avec stupeur ; leurs visages ont la pâleur de la flamme. Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de fureur et d’ardente colère, qui réduira le pays en désolation et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles du ciel et leurs astres ne feront pas briller leur lumière ; le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera point luire sa clarté. Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux. »

L’apôtre Pierre nous dit ceci de ce grand jour : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Sans vouloir placer une séquence précise sur les évènements associés avec de telles prophéties, il est évident que le Jour du Seigneur sera un jour de jugement terrible sur tous ceux qui auront rejeté ou ignoré le Dieu qui les a créés. Mais les fidèles croyants peuvent se réjouir car : « L’Éternel sera Roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et Son Nom seul » (Zacharie 14:9). Je lance un défi aux trinitaires de détruire ce verset, s’ils le peuvent. Car la Bible ne se trompe pas.

Mais en attendant ce grand jour, Dieu nous dit de faire attention aux faux enseignants. Dans 2 Pierre 3:17-18, le chef des apôtres déclare : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Dans 2 Pierre 2:1-3, le chef des apôtres déclare : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Cette déclaration constitue un classique du Nouveau Testament sur les faux docteurs qui viendraient séduire l’Église dans les derniers jours.

Un bon nombre d’attributs nous sont donnés afin de nous guider. « Croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ils utiliseront des mots doux pour faire croire toutes les erreurs qu’ils voudront nous enseigner. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et, par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point et leur perdition ne sommeille point.

Regardez les télévangélistes qui cherchent à vous épater chaque semaine. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18). Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme cela, mais certains rejettent la doctrine d’une création spéciale, ainsi que le jugement par le déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6).

Ils diront plutôt, pour rassurer leurs fidèles, que la fin du monde est loin : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:13-14). Certains ministres ont littéralement vidé les comptes de leurs brebis et ne s’excusent même pas de leurs méfaits après s’être fait prendre la main dans le sac. C’est vraiment la description de plusieurs théologiens libéraux et bureaucrates religieux des grandes dénominations, des prédicateurs nouvel-âge, des enseignants religieux dans les collèges, etc. Ceci n’est pas un sujet plaisant, mais certains chrétiens devraient vraiment se réveiller pour apprendre ce qui se passe avec leurs offrandes.

Mais Dieu surveille la situation depuis le tout début de la création et il y aura une justice pour les justes. Dans Genèse 4:1-4, nous lisons : « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn [acquisition], et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel ; et Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation. »

Nous voyons en détail dans ce chapitre la première interaction entre ces deux frères. Abel était juste, mais Caïn était méchant. Parce que l’Éternel n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation, Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. « Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui » (vs 6-7).

Caïn refusa d’accepter ce conseil de Dieu et le résultat n’a pas tardé. « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua » (v. 8). « Et l’Éternel dit à Caïn : Où est Abel ton frère ? Et il répondit : Je ne sais ; suis-je le gardien de mon frère, moi ? Et l’Éternel dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (vs 9-10). Il tente de plaider l’ignorance, mais Dieu lui rend sa sentence sur place, car Dieu avait été témoin de tout ce qui s’était passé. Notez que Dieu ne le tue pas, Il lui impose une malédiction dans laquelle il devra apprendre une leçon qui lui servira très longtemps.

À ce stade, cette histoire nous amène à un dénouement inattendu. Dans Genèse 4:11-15, Dieu dit à Caïn : « Maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre. Et Caïn dit à l’Éternel : Ma peine est trop grande pour être supportée. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre ; et il arrivera que quiconque me trouvera, me tuera. Et l’Éternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel mit à Caïn un signe, afin que quiconque le trouverait ne le tuât point. »

Le meurtre d’Abel demandait justice, soit de manière odieuse ou par la peine capitale pour Caïn. Pourtant, aucune des deux façons n’est arrivée. Caïn a continué à vivre et le sort d’Abel n’est plus mentionné dans le reste de l’Ancien Testament. Mais le mot qui identifie son nom demeure. Dans Ecclésiastes 1:2, il est écrit : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. » En hébreu, le mot signifiant « vanité » est le même que celui utilisé pour « Abel ». Ceci nous amène vers une question fort intéressante : Abel aurait-il vécu en vain ? Heureusement que l’auteur du livre aux Hébreux nous dévoile Abel comme un modèle exemplaire sur la façon de vivre par la foi. « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle [la foi]. (Hébreux 11:4).

Une jeune fille venait de mourir et Jésus s’est rendu pour la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).

Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin, mais pleinement humain aussi, à l’exception de n’avoir jamais péché. Jésus n’avait rien dans Son apparence extérieure pour attirer l’attention, pourtant, Il guérissait les malades et faisait des miracles qui étaient complètement différents des œuvres de magie attribuées à plusieurs « guérisseurs » de Son temps. Et Il guérit instantanément le paralytique en déclarant : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12).

Ce n’était pas une pure coïncidence que Nicodème, un des plus illustres enseignants du temps de Jésus, soit venu la nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2). Ce fut la même chose lorsque Jésus enseigna et que des officiers furent envoyés pour l’arrêter à cause de Ses instructions. « Les sergents retournèrent donc vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:45-46).

Ses paroles furent exclusivement de Dieu et ceux qui les ont entendues devaient le savoir. Elles étaient tout à fait appropriées lorsqu’Il est venu accomplir la prophétie de Zacharie concernant la venue du Roi d’Israël entrant à Jérusalem assis sur un âne. Dans Marc 11:2-3, Jésus dit à Ses disciples : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. » D’autres avant Lui sont arrivés à Jérusalem assis sur un âne, mais jamais comme ici, sur un ânon n’ayant jamais été monté. Tout s’est passé selon l’Écriture.

Quand Il est mort, Il devait être mis dans un sépulcre neuf. Dans Jean 19:41, il est écrit : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. » Sa naissance fut différente de tous les hommes, ainsi que Sa vie, Sa mort et Sa sépulture. Et : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Par Jésus, nous sommes tous justifiés. Mais cette justification date depuis longtemps. Dans Genèse 7:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel dit à Noé : Entre, toi et toute ta maison, dans l’arche ; car je t’ai vu juste devant moi dans cette génération. »

Voilà la première mention de la merveilleuse doctrine de justification dans la Bible, c’est-à-dire, d’être vu juste devant Dieu. Nous voyons que cet homme était vraiment spécial, car, dans Genèse 6:9, Dieu dit : « Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. » La raison pour laquelle Noé fut trouvé juste, c’est que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel, nous dit Genèse 6:8. Voilà la première évocation de la grâce dans la Bible ; et la première mention de la foi, qui est associée à la justification, se trouve dans Genèse 15:6 où nous lisons que : « Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. »

Donc, autant dans l’Ancien Testament que certainement dans le Nouveau, la justification de quelqu’un s’effectue par la grâce au travers de la foi. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24). Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu, nous dit Paul, dans Romains 5:1-2.

La justification, c’est-à-dire, être proclamé parfaitement juste malgré nos péchés antérieurs, doit être autorisée par le Créateur Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:32-34). Donc, Dieu peut faire les deux, être Juste et justifier ceux qui se tournent vers Lui.

« Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, il l’est aussi des Gentils ; car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi » (Romains 3:24-30).

Maintenant que nous sommes justifiés par la grâce, cette justification génère inévitablement de bonnes œuvres aussi, puisque : « vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24, 26). C’est ainsi que nous arrivons à la véritable liberté selon la Bible. 1 Pierre 2:16 nous dit : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous qui vivons dans cette liberté, nous avons une grande responsabilité, non seulement de la préserver, mais également de l’enseigner aux autres. Car elle fut acquise à grand prix par notre Sauveur.

Alors, il ne faudrait jamais que nous tournions cette liberté en licence. Cela blesserait sûrement tous les braves disciples de Dieu de voir la liberté de choix utilisée à justifier le meurtre par avortement de millions d’enfants avant même qu’ils ne naissent. Ou de voir comment les gens utilisent la liberté de parole pour justifier la promotion de la pornographie et le comportement immoral de notre société en général. Aucune nation ne peut demeurer libre très longtemps quand de telles pratiques sont acceptées par ses citoyens. Notre devoir est de prier pour qu’il y ait un renouveau dans l’esprit des gens.

La même chose s’applique dans l’abus de notre liberté spirituelle en Christ. L’apôtre Paul a bien écrit : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune » (1 Corinthiens 6:12). Par exemple, les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Alors, ceux qui croient abuser de ces choses parce qu’ils ont la liberté de les faire se trompent. Dans 1 Corinthiens 10:23, Paul ajoute : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. »

Comme Pierre le disait si bien, nous sommes libres et bénéficions de la vraie liberté, mais nous demeurons serviteurs de Dieu. Le mot grec utilisé ici est doulos qui veut littéralement dire « esclaves », donc, nous sommes vraiment des esclaves de Jésus. Notre liberté en Christ ne nous donne aucunement le droit de retourner sous le joug du péché. « Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort » (Romains 6:18-21).

Alors que nos pays deviennent rapidement antichrétiens, dans notre croyance et nos pratiques, nous, convertis et croyants, nous pouvons encore servir notre Sauveur en proclamant le merveilleux Évangile de Salut et notre régénération vers la droiture en Christ. Ne vous occupez pas de ceux qui croient avoir tous les droits, car ils hériteront le vent, tandis que nous, nous hériterons le Royaume, promis à tous ceux qui ont décidé de devenir volontairement esclaves de Christ.




D.257 – Une espérance vivante

espoir

Par Joseph Sakala

Dans sa première épître aux convertis situés à l’extérieur de Jérusalem, le chef des apôtres les salue ainsi : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:1-4). De nos jours, la grande majorité des êtres humains recherchent une espérance à laquelle s’attacher. Dans cette épître, Pierre rassure les nouveaux élus en leur affirmant qu’ils ont une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts.

Le fait que Christ soit ressuscité nous indique que notre destin est assuré. Car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15:19-22). Notre espoir demeure dans cette vérité que notre Seigneur S’est donné pour nous afin de payer la rançon de nos péchés sur la croix. Cette vérité nous rappelle que Dieu a tout créé, incluant les humains avec lesquels Il veut partager Sa Création, au sein d’une Famille parfaite et durant toute l’éternité. Dieu nous a aimés avant même que nous soyons, S’assurant que nous ne manquerions de rien, mais Il a pris soin de nous informer que toute déviation à Son Plan parfait serait inacceptable et serait punissable de mort.

Même au travers du péché d’Adam et Ève, nous sommes nés sans péché, n’ayant donc aucune pénalité à payer pour le péché. Malgré cela, les humains ont néanmoins choisi volontairement de pécher et continuent de choisir d’être rebelles à Dieu, se méritant ainsi leur juste pénalité. Dans Ézéchiel 18:4, Dieu déclare : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra. » Et, au verset 20, Dieu insiste : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. » Donc, le péché « originel » de nos premiers parents pour lequel les nouveaux-nés se font baptiser est une fausse doctrine humaine, car elle contredit carrément la Parole de Dieu. Le baptême des petits enfants est anti-biblique, mais il est devenu le fondement d’un prosélytisme camouflé qui a engendré plus d’un milliard de « chrétiens » catholiques tout au long des siècles.

Par contre, est-il nécessaire de se faire baptiser ? Absolument ! « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Tous sont jugés, non pour le péché de nos premiers parents, mais pour leurs propres péchés : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12). Le baptême devient alors une manifestation externe de notre désir d’accepter le sacrifice de Jésus afin d’être libéré du péché. « Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:22-23).

Heureusement que Dieu savait qu’il nous était impossible de restaurer par nous-mêmes la relation brisée entre Dieu et nous par nos péchés. Alors, Dieu S’est fait homme dans la personne de Jésus pour devenir notre Seigneur, car « Jésus » veut dire « Sauveur ». Cet acte d’amour fut nécessaire afin qu’Il puisse verser Son sang pur et sans tache comme rançon pour les péchés du monde. La mort de Jésus était donc le seul sacrifice acceptable pour nos péchés. C’est d’ailleurs ce que Paul nous explique dans 1 Corinthiens 15:3-4 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures… » Ainsi, le grand Plan de Dieu fut accompli afin de nous donner une espérance vivante en Christ.

Pour nous, pouvoir accomplir cela est nettement impossible, mais il n’y a rien de trop ardu pour Dieu. Un jour, le prophète Jérémie fit cette prière : « Ah ! Seigneur Éternel ! Voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile. Tu fais miséricorde en mille générations, et tu rétribues l’iniquité des pères dans le sein de leurs enfants après eux. Tu es le Dieu grand, le puissant, dont le nom est l’Éternel des armées, grand en conseil et puissant en exploits ; tu as les yeux ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, pour rendre à chacun selon ses voies et selon le fruit de ses œuvres » (Jérémie 32:17-19). Cette puissante déclaration de foi dans le Créateur du ciel et de la terre fut faite par Jérémie afin d’avoir l’assurance que Dieu veillerait sur ses possessions, alors qu’il devait se déplacer au service du Seigneur pendant plusieurs années.

Jérémie s’est aperçu qu’il n’y a rien de trop petit pour Dieu, car les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à Lui. Puisque Dieu a créé toute chose, Il peut certainement contrôler toute chose. Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Si une personne croit réellement ce qui est écrit dans ce premier verset de la Bible, elle ne doutera jamais que Dieu peut accomplir n’importe quelle autre promesse citée dans Sa Parole. Ainsi, pour répondre au grand témoignage de foi de Son prophète : « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? » (Jérémie 32:26-27). Et Dieu a veillé sur les possessions de Jérémie.

Si Dieu a créé la mer, Il pouvait en disposer comme bon Lui semblait. Alors : « Moïse étendit donc sa main sur la mer, et la mer retourna vers le matin dans son lit ; et les Égyptiens s’enfuyant la rencontrèrent, et l’Éternel jeta les Égyptiens au milieu de la mer. Les eaux retournèrent donc et couvrirent les chars et les cavaliers de toute l’armée de Pharaon, qui étaient entrés après les Israélites dans la mer ; il n’en resta pas un seul. Mais les enfants d’Israël marchèrent à sec au milieu de la mer ; et les eaux leur formaient une muraille à leur droite et à leur gauche. En ce jour-là l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens ; et Israël vit les Égyptiens morts, sur le rivage de la mer. Ainsi Israël vit la grande puissance que l’Éternel avait déployée contre les Égyptiens ; et le peuple craignit l’Éternel, et ils crurent en l’Éternel et en Moïse, son serviteur » (Exode 14:27-31).

Dieu, qui a créé la terre, pouvait incontestablement faire ce qu’Il voulait pour accommoder Son serviteur Josué dans la victoire contre les ennemis d’Israël. Et comme ils fuyaient devant Israël, l’Éternel jeta du ciel sur eux de grosses pierres. « Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait exaucé la voix d’un homme ; car l’Éternel combattait pour Israël » (Josué 10:12-14). Il n’y a rien de trop difficile pour le Dieu de la Création !

Donc, nous pouvons avoir cette espérance vivante que nos problèmes ne sont pas plus difficiles à régler au 21e siècle que ceux du 6e siècle avant Jésus. Que notre Créateur tout-puissant nous accorde des cœurs obéissants lorsque nous affrontons n’importe quel problème dans notre vie. Que tous les Élus célèbrent l’Éternel pour Sa bonté et pour Ses merveilles envers les fils des hommes ! Car Dieu a toujours rassasié l’âme assoifée et rempli de biens l’âme affamée. Parce que notre Père fidèle Se plaît à transformer les choses difficiles de nos vies en œuvres merveilleuses pour Lui. Allons voir, maintenant, comment Dieu a pu accomplir un miracle tellement difficile qu’aucun humain ne pouvait même l’espérer.

Dans Romains 6:8-12, Paul déclare : « Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises… » Notre espérance est dans le Seigneur, car Christ est mort pour nous et, en ressuscitant, Il vit pour nous, nous apportant Sa lumière ainsi que la vie éternelle gratuitement.

Prenez le temps de méditer sur le fait que notre Créateur immortel ait consenti à prendre volontairement sur Lui la pénalité que nous méritions pour nos péchés, afin que nous ayons aussi l’immortalité. « Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ; ) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:12-14). Alors, quand la sainte colère de Dieu fut apaisée, Jésus reprit de nouveau Sa vie. Seul le Grand Créateur de la vie pouvait faire un miracle pareil. Aujourd’hui, Dieu nous a déjà offert l’immortalité que nous ne méritions pas. Et Jésus continue de l’offrir à tous ceux qui acceptent Son sacrifice de rédemption sur la croix pour une réconciliation parfaite avec le Père.

Cette immortalité est offerte gratuitement quoiqu’il soit impossible d’y mettre une valeur quelconque. Car nous ne possédons absolument rien d’une valeur comparable pouvant l’acheter. Même les bonnes œuvres que nous pourrions faire sont insuffisantes. À cause des péchés du monde, voici que Dieu fut irrité pendant longtemps et, cependant, nous serons sauvés. Car : « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur ; nous nous sommes tous flétris comme le feuillage, et nos iniquités nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64:6). Alors, que pouvions-nous faire ? Absolument rien ! « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:4-7).

Regardons ensemble la préparation de ce grand héritage que Dieu a légué à Son Fils unique, ainsi qu’aux fils et filles qui partageront cet héritage grâce à Celui qui allait devenir l’Agneau de Dieu, par qui seul ce grand miracle allait être possible. Dans Apocalypse 5:1-3, nous lisons : « Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône, un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. Je vis aussi un ange puissant, qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en délier les sceaux ? Et nul, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne pouvait ouvrir le livre, ni le regarder. » Jean est complètement bouleversé par cette situation ; alors, au verset 4, il dit : « Et moi, je pleurai beaucoup, de ce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le livre, ni de le lire, ni de le regarder. »

Mais, au verset 5, Jean est consolé, car un des Anciens lui dit : « Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux. » Jean se retourne pour voir ce lion de la tribu de Juda. Surprise, cependant, aux versets 6 et 7, alors que Jean dit : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. Et il vint, et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. »

Regardons maintenant ce qui se passe dans les versets 8 à 10 : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Voilà ce que Dieu réserve à Ses Élus lorsque Son Royaume sera établi ici-bas.

Or, il ne faut pas être surpris de la réaction au ciel, dans les versets 11 à 13 : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. » Quel merveilleux Plan que celui déjà préparé d’avance depuis la création pour Sa grande Famille divine !

Toutefois, il faut y croire afin d’y participer. « Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:34-36). La personne qui cherche le salut ailleurs qu’en Jésus cherche en vain. Car : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12).

Notre espoir vivant est dans le Seigneur Jésus et nulle part ailleurs. Ceux qui cherchent cette espérance dans les multiples divinités étalées dans les religions disparates du monde, seront désagréablement surpris, un jour. Nous savons ces choses, mais nous avons parfois besoin de nous le faire rappeler, simplement parce que la mémoire humaine a tendance à oublier occasionnellement cette vérité. Le travail du salut fut entièrement manifesté dans le sacrifice de Christ, car nous ne pouvions rien faire de nous-mêmes. Dans cet étonnant Plan souverain, l’œuvre incluait d’abord notre entendement, notre compréhension, notre croyance, notre foi et notre initiation à l’authentique Évangile. La grâce de Dieu avait déjà tout planifié. Notre travail consiste à croire et reconnaître l’amour dans l’œuvre de Christ pour nous. Ce Plan de rédemption couvre toute l’étendue du temps à partir de la création jusqu’au rétablissement de toutes choses, avec comme point focal entier : Christ sur la croix. Parce que ce qui fut accompli sur la croix a permis à la création entière d’être lavée de tous les effets néfastes du péché, ce miracle nous produisant le bonheur de vivre éternellement avec Christ, notre seul et unique Sauveur.

Cela implique une foi toute spéciale appuyée par des œuvres. Ces œuvres n’accordent pas le salut, mais deviennent la reconnaissance d’un salut déjà reçu gratuitement. C’est ce que l’apôtre Jacques nous explique lorsqu’il dit : « Il en est de même de la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres. Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » (Jacques 2:17-20). Nous devons d’abord recevoir Son don gratuit du salut par Son sacrifice sur la croix. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).

Il est donc évident que c’est par Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:14-20).

Imaginez un instant. Après avoir été rejeté par les êtres humains qu’Il avait créés, notre Dieu d’amour a consenti à S’humilier et à Se dépouiller de Sa toute-puissance en prenant une forme humaine afin de verser Son sang divin, pur et sans tache pour effacer nos péchés, alors qu’Il n’a jamais péché ! Paul nous décrit cet extraordinaire acte d’amour de notre Sauveur, dans Philippiens 2:5-8, lorsqu’il nous témoigne : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

C’est en passant par toute cette souffrance qu’Il dirige présentement Son Église qu’Il prépare pour Son avènement dans la gloire. C’est avec cette connaissance que Paul déclare aussi : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour Son corps, qui est l’Église, dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à Ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:24-28).

Est-ce que cela veut dire que le converti au Christ est déjà parfait ? Parmi les précieuses instructions données à Ses disciples, Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Notez que Jésus n’a pas dit : « Vous êtes parfaits ». Il a dit : « Soyez donc parfaits ». Au futur, comme un but à atteindre dans le cheminement du chrétien. C’est précisément ce que Paul nous dit aussi. Il faisait ses exhortations dans le but de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est un processus qui se poursuit durant toute la vie du converti. Avec ce qui se passe dans le monde présentement, et avec notre connaissance de ce qui s’en vient bientôt, notre espérance devrait être encore plus vivante, dans l’anticipation de ce que Jean nous révèle dans sa vision sur l’île de Patmos.

Dans Apocalypse 19:11-16, Jean déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Avez-vous en vous cette espérance vivante d’être un jour un roi parmi les rois de Son élection ? Je vous le souhaite de tout cœur !