D.254 – La vigne

 

par Joseph Sakala

Dans les Saintes Écritures, nous apercevons plusieurs références illustrant des vignes et des vignobles, mais trois passages bibliques majeurs nous révèlent les aspects concernant le caractère de Dieu et Son amour pour Son peuple. Le premier se trouve dans Ésaïe 5:1-7 où nous lisons : « Je chanterai pour mon bien-aimé le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il la défricha ; il en ôta les pierres ; il la planta de ceps exquis ; il bâtit une tour au milieu d’elle, et il y creusa un pressoir. Or il espérait qu’elle produirait des raisins ; mais elle a produit des grappes sauvages. Maintenant donc, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, jugez entre moi et ma vigne. Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’espérais qu’elle produirait des raisins, a-t-elle produit des grappes sauvages ? Et maintenant je vais vous apprendre ce que je veux faire à ma vigne : j’enlèverai sa haie et elle sera broutée ; je romprai sa clôture, et elle sera foulée. Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines ; je commanderai aux nuées de ne plus faire tomber la pluie sur elle. Or la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse ! »

Nous découvrons dans ce texte que Dieu, le propriétaire, le planteur qui espérait qu’elle produise du raisin, ne peut contenir Son désappointement, car, malgré tous les soins exercés sur Sa vigne, elle produit des grappes sauvages. Dans cette parabole, le vignoble du Seigneur est la maison d’Israël et les hommes de Juda Son plant auquel Dieu prenait plaisir. Ce peuple choisi avait vu, plus que tout autre peuple, les bénédictions de Dieu en abondance et, malgré cela, il a décidé de rejeter son Dieu en refusant de Lui porter du fruit. Alors, Dieu lui dit : « Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines. »

Dans Psaume 80:6-14, nous voyons un portrait révélateur de la désolation abjecte régnant dans ce vignoble lorsqu’il est abandonné par le Vigneron. « Tu leur fais manger un pain de larmes, et tu leur fais boire des larmes à pleine mesure. Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu enlevas de l’Égypte une vigne ; tu chassas des nations et tu la plantas. Tu préparas le sol devant elle ; elle poussa ses racines et remplit la terre. Les montagnes se couvraient de son ombre, et les cèdres de Dieu de ses sarments. Elle étendait ses pampres jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants la pillent ? Que le sanglier des forêts la dévaste, et que les bêtes des champs la broutent ? »

Regardons ce portrait dramatique par rapport à l’Israël de notre époque. Il est entouré de pays qui le déteste, ravagé par des ennemis le provoquant quotidiennement. Israël pourrait crier : « Dieu des armées, reviens ! Regarde des cieux et vois, et visite cette vigne. Protège ce que ta droite a planté et le fils que Tu T’es choisi. » Mais il y a des conséquences à payer pour les péchés de ce peuple contre son Dieu, avant que la restauration divine ne revienne. Cela devient également un puissant rappel aux convertis de notre époque, que nous ne pouvons pas ignorer Sa volonté dans nos vies, car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Cela nous amène au passage le plus précieux dans le Nouveau Testament où Jésus Lui-même explique à Ses Élus ce qu’il faut faire pour ne pas tomber dans le même piège que l’ancien Israël et l’Israël moderne qui rejette toujours le Christ comme son Messie.

Dans Jean 15:1-8, Jésus déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que Mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Mais Jésus continue aux versets 9 à 17, en disant : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans Mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme Je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en Mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Dans ces commandements de Jésus se trouvent tous les détails nécessaires à la croissance spirituelle du converti pour le diriger vers l’union glorieuse avec le Christ lors de Son avènement. Donc, comme disait Jésus : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Dieu est fidèle et Il Se souvient toujours de Ses promesses. Regardons ensemble un cas majeur et classique où, lors du Déluge, le souvenir de Dieu a sauvé la propagation de la race humaine.

Dans la Genèse, il est écrit : « Or, Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent. Et les sources de l’abîme et les bondes des cieux se fermèrent ; et la pluie fut retenue des cieux. Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Genèse 8:1-4). Ces versets contiennent la première mention du mot magnifique « souvenir » dans la Bible et nous confirment que, quelle que soit la situation, Dieu Se souvient de celui qui est sous Sa protection. Durant ce cataclysme épouvantable, le Déluge le plus dévastateur de l’histoire du monde, Dieu S’est souvenu de l’obéissance fidèle de Noé, et même des animaux de l’arche.

En tant qu’humains, nous oublions souvent des choses, mais Dieu Se souvient toujours. Et Il agit de la même manière avec nous : « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour Son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:10-12). Étant fidèle à Lui-même, Dieu n’oublie jamais une promesse.

La première mention de « se souvenir », dans le Nouveau Testament, est le témoignage inspiré de Zacharie lorsqu’il déclara : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur  comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père » (Luc 1:68-73). Cette promesse à Abraham avait été faite quelque 2 000 ans auparavant, mais Dieu S’est souvenu.

Dieu Se souvient même des petits oiseaux. « Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites ? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul » (Luc 12:6). Il doit sûrement Se souvenir de Ses enfants, « comme un père est ému de compassion pour ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière » (Psaume 103:13-14). Aux versets 17 et 18, nous lisons : « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. »

Même quand les enfants d’Israël ont sombré dans l’idolâtrie, Dieu pouvait dire à Son prophète : « Va, et crie aux oreilles de Jérusalem, et dis : Ainsi a dit l’Éternel : Il me souvient à ton égard de l’affection de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançailles, quand tu me suivais au désert, dans une terre qu’on n’ensemence point. Israël était une chose sainte à l’Éternel ; il était les prémices de son revenu. Tous ceux qui le dévoraient étaient coupables ; il leur en arrivait du mal, dit l’Éternel » (Jérémie 2:2-3). Dieu Se souvient évidemment du bien comme du mal. La chose que Dieu choisit de ne pas Se souvenir, ce sont les péchés de ceux qui viennent vers Christ pour le pardon de leurs péchés antérieurs. Et Dieu Se plait à dire : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:17). Il connaît nos cœurs et notre fidélité envers Lui.

Dans la consécration du Temple, Salomon prie pour le peuple et demande à Dieu : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; pardonne, agis, et rends à chacun selon toutes ses œuvres, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur de tous les enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères » (1 Rois 8:39). Dans cette prière de consécration, Salomon demande plusieurs fois à Dieu d’écouter de Sa demeure au ciel. Quand Son peuple confesse ses péchés et prie pour sa délivrance. Il est merveilleux de constater que Dieu, qui habite au ciel, puisse écouter nos prières sur cette terre, mais nous connaissons Son omniprésence au travers de Son Esprit en nous. Encore plus merveilleux est le fait qu’Il puisse entendre les prières qui viennent de notre cœur. Car nous savons que Dieu est omniscient et connaît ainsi les prières générées par nos pensées.

Quand nous lisons au sujet de la colère de Jésus envers les vendeurs du Temple qui tentaient de commercialiser leur religion, nous découvrons l’unicité de Jésus avec le Père pour reconnaître ce que chacun avait dans le cœur. Dans Jean 2:23-25 : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. » Oui, ils crurent en Son nom, mais refusèrent de croire ce que Jésus disait. Il est formidable de réaliser que Dieu connaît les pensées de notre cœur. Mais cela peut aussi nous effrayer si notre cœur n’est pas juste envers Dieu. Par contre, cela peut nous apporter un grand réconfort si notre motivation est tournée vers Lui.

Comme le disait David : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée » (Psaume 139:2). Armé de cette magnifique connaissance, il devient très important pour le chrétien de veiller sur ses pensées tout comme sur sa vie sociale. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Alors, demandons à Dieu de nous aider : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). C’est une bonne chose quand nos pensées plaisent à Dieu.

Dans 1 Corinthiens 14:20, Paul nous dit : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. » Regardons ce que Salomon a déclaré à son fils, dans Proverbes 4:7-9 : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir. Estime-la, et elle t’élèvera ; elle fera ta gloire quand tu l’auras embrassée. Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire. » Nous devons néanmoins nous assurer que la sagesse et la connaissance acquises ne sont pas perverties par l’esprit de ce monde. Quand Paul a écrit aux Éphésiens, il mit beaucoup d’emphase sur le contraste entre une connaissance assombrie et une connaissance spirituellement éclairée.

Dans Éphésiens 4:17-20, Paul les exhorte en disant : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ. » Un cœur aveuglé produit toujours une connaissance obscurcie.

Tandis que, dans Éphésiens 1:16-19, Paul leur dit : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force. » En tant que chrétiens, nous avons besoin d’une connaissance éclairée par le Saint-Esprit, et non assombrie par un cœur endurci.

Le converti à Christ devrait continuellement rechercher une connaissance pleine de maturité dans la volonté de Dieu afin de grandir dans la grâce. Ceux qui demeurent stagnants restent au niveau élémentaire de ce qu’ils ont appris lors de leur appel. Et comme il est impossible de demeurer toute notre vie au même endroit dans notre apprentissage, soit que nous grandissons, soit que nous rétrogradons, ce qui déshonore Dieu qui nous a appelés à devenir un jour membres immortels de Sa Famille. En tant que Ses enfants spirituels, nous devons exhiber la foi d’un enfant, libérés de toute malice et continuellement prêts à grandir dans la bonne connaissance. Jésus Lui-même a déclaré : « Quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » (Matthieu 18:5-7).

Donc, malheur à ceux qui scandalisent de tels enfants avec un enseignement pervers, axé sur la convoitise, l’amour de l’argent et du pouvoir. À ces pasteurs autoproclamés, Dieu dit : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » (Hébreux 5:12-14).

Rappelons-nous toujours de ces paroles de Christ : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en Mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Restons infatigablement attachés à cette vigne qui est nul autre que Christ. Et mettons en pratique ces paroles de sagesse de Pierre, qui nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Que Dieu soit avec tous Ses futurs Élus dans leur cheminement vers Son Royaume à venir bientôt.




D.252 – Les standards de Dieu

bible

Par Joseph Sakala

Dans Jérémie 9:23-26, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je punirai tous les circoncis qui ne le sont pas du cœur : l’Égypte, Juda, Édom, les enfants d’Ammon, Moab, et tous ceux qui se rasent les coins de la chevelure et qui habitent le désert. Car toutes les nations sont incirconcises, et toute la maison d’Israël est incirconcise de cœur. » Selon Dieu, qu’est-ce qu’un circoncis de cœur ? L’apôtre Paul l’a très bien expliqué dans Romans 2:25-29. Il est vraiment remarquable de voir comment nos standards humains sont différents de ceux de notre Dieu. Mais quels devraient être nos critères pour établir la valeur d’un standard ?

Comment reconnaître un cœur plein d’amour, de gentillesse, une attitude de justice et un attribut de droiture ? Pourtant, ce sont des attributs de Dieu et ce sont nos comportements dans ces domaines qui déterminent notre vraie valeur pour la balance de l’éternité, selon Ses critères. La sagesse humaine, la force et la richesse ont tendance à produire l’orgueil chez une personne. Et enflée d’orgueil, elle tombe fréquemment sous la condamnation du diable. Or, il faut se tourner vers les Écritures. Dans 1 Corinthiens 1:26-29, Paul déclare : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. »

Nous devons cependant désirer accroître notre sagesse, notre force et notre richesse, mais pas selon les standards du monde. Car : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence » (Proverbes 9:10).  Pour ce qui est de la richesse, notre standard devrait se situer ainsi : « Comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:10). En ce qui concerne notre force, ce n’est pas à nous de décider, parce que : « Dieu nous dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi, » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:9. Que l’amour du prochain devienne notre authentique sagesse, la justice notre véritable puissance et la franchise notre critère de richesse. Toutes ces choses ne sont découvertes qu’en Jésus.

Si nous devons nous glorifier, que ce soit dans la croix. Comme le disait si bien Paul, dans Galates 6:14 : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » Donc, en tant que futurs Élus, nos standards devraient être fondés sur les attributs de Celui que nous voulons imiter. Dieu possède plusieurs attributs étonnants, dont la fidélité. Nous pouvons Le croire en toute confiance, car il est certain qu’Il accomplira tout ce qu’Il promet. Dieu peut facilement nous délivrer du malin et nous garder en sécurité contre tout adversaire dans notre vie. Jésus possède également cet attribut formidable de la fidélité.

Jésus nous protège contre les attaques du malin et veille à ce que nous ne soyons pas débordés par ses tentations. Car : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Pourquoi S’occupe-t-Il tellement de nous ? Dieu nous a créés à Son image et à Sa ressemblance pour Se former une Famille divine avec qui Il partagera un jour toute Sa création. Alors, la première instruction qu’Il a donnée à Son peuple fut : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3).

Dans Exode 31:18, nous lisons : « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. » Le peuple aurait dû avoir hâte de voir ce que Moïse leur apportait comme instructions de la part du Créateur. « Mais le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla vers Aaron et lui dit : Viens, fais-nous des dieux qui marchent devant nous ; car pour ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé » (Exode 32:1). Nous savons ce qui s’est passé par la suite et comment Moïse a brisé les deux premières tables, dans sa colère contre ce peuple ingrat. Mais Dieu est fidèle malgré l’infidélité du peuple et ne les a pas abandonnés. Au contraire, dans Exode 34:1, « l’Éternel dit à Moïse : Taille-toi deux tables de pierre comme les premières ; et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. »

Ce premier commandement, écrit deux fois dans la pierre par le doigt de Dieu sur le Mont Sinaï, contenait un choix de mots très intrigant. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. » Le mot « point » vient du mot hébreu lo, un terme de négation ayant beaucoup d’emphase et qui veut dire « jamais ». Le mot « d’autres » vient de l’hébreu acher qui signifie « inférieur » ou « étranger » au premier « Elohim », le tout-puissant. Donc, il était aussi défendu de désirer ces dieux devant la face de leur Créateur, Protecteur et Sauveur. On pourrait rendre ce commandement comme ceci : « Ne placez jamais un être inférieur au-dessus de Moi, devant Ma face. » Ou encore : « Ne laissez jamais un autre dieu se placer entre votre face et Ma face. »

Moïse a laissé plusieurs instructions montrant comment observer ce commandement. Il est défendu d’adorer, de se prosterner et de se mettre à genoux devant tout autre dieu. Dans Exode 34:13-15, il est écrit : « Mais vous démolirez leurs autels, vous briserez leurs statues, et vous couperez leurs emblèmes d’Ashéra. Car tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, parce que l’Éternel se nomme le Dieu jaloux ; c’est un Dieu jaloux. Garde-toi de traiter alliance avec les habitants du pays, de peur que lorsqu’ils se prostitueront après leurs dieux, et sacrifieront à leurs dieux, quelqu’un ne t’invite, et que tu ne manges de son sacrifice. » Dans Exode 23:13, Moïse leur dit : « Vous prendrez garde à tout ce que je vous ai dit. Vous ne ferez point mention du nom des dieux étrangers ; on ne l’entendra point sortir de ta bouche. »

Non seulement le peuple ne devait pas parler des dieux païens, mais il ne devait même pas en chuchoter le nom. Et, dans Deutéronome 6:14-15, Moïse insiste : « Vous n’irez point après d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui seront autour de vous, car l’Éternel ton Dieu est, au milieu de toi, un Dieu jaloux ; de peur que la colère de l’Éternel ton Dieu ne s’embrase contre toi, et qu’il ne t’extermine de dessus la terre. » Dieu ne plaisante pas avec ce peuple au cou raide. « Mais tu te souviendras de l’Éternel ton Dieu ; car c’est lui qui te donne la force pour acquérir des biens, afin de confirmer son alliance qu’il a jurée à tes pères, comme tu le vois aujourd’hui. Que s’il arrive que tu oublies l’Éternel ton Dieu, et que tu ailles après d’autres dieux, et que tu les serves, et que tu te prosternes devant eux, je vous le proteste aujourd’hui : certainement vous périrez ! Vous périrez comme les nations que l’Éternel fait périr devant vous, parce que vous n’aurez point obéi à la voix de l’Éternel votre Dieu » (Deutéronome 8:18-20).

Il y a une formidable leçon pour nous dans ces exhortations divines. Nous ne devrions jamais permettre à notre cœur d’être tiède, libéral et ouvert d’esprit au point d’adorer d’autres dieux. « Prenez garde à vous, de peur que votre cœur ne se laisse séduire, et que vous ne vous détourniez, et ne serviez d’autres dieux, et ne vous prosterniez devant eux; et que la colère de l’Éternel ne s’allume contre vous, et qu’il ne ferme les cieux, en sorte qu’il n’y ait point de pluie, et que le sol ne donne plus son produit, et que vous ne périssiez bientôt de dessus ce bon pays que l’Éternel vous donne. Mettez donc mes paroles que voici, dans votre cœur et dans votre âme ; liez-les comme un signe sur votre main, et qu’elles soient comme des fronteaux entre vos yeux ; et enseignez-les à vos enfants, en en parlant quand tu te tiens dans ta maison, quand tu marches par le chemin, quand tu te couches et quand tu te lèves » (Deutéronome 11:16-19).

Ce n’est pas par coïncidence que Jésus insistait en disant : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). Il est primordial pour tout chrétien de toujours avoir à l’esprit que Dieu est éternel et qu’il n’y a jamais eu un autre Dieu avant Lui. « Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit » (Psaume 90:2-4). Ce passage fut écrit par Moïse alors que la nation d’Israël se préparait à entrer dans la Terre Promise.

Rien n’est comparable à notre Créateur Tout-Puissant ! « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus. Car je ne contesterai pas toujours, et je ne serai pas indigné à jamais ; car l’esprit défaillirait devant ma face, et les âmes que j’ai créées. A cause de l’iniquité de ses gains, je me suis indigné et j’ai frappé ; j’ai caché ma face, et je me suis indigné ; et le rebelle a suivi le chemin de son cœur. J’ai vu ses voies, et Je le guérirai ; je le conduirai et lui donnerai des consolations, à lui et aux siens qui sont dans le deuil. C’est moi qui crée le fruit des lèvres : Paix, paix, à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit l’Éternel. Oui, je le guérirai » (Ésaïe 57:15-19). Il est le Dieu d’éternité en éternité, Celui qui a toujours été et qui sera toujours.

Les créatures, limitées par le temps, ne peuvent absolument pas se faire à l’idée de ce qu’est l’éternité. Quand nos enfants nous demandent « Qui a fait Dieu ? », nous répondons « Personne n’a fait Dieu, Il a toujours existé ». Notre alternative serait de croire dans l’éternité de l’espace et de la matière, mais ces choses sont incapables de produire l’univers dans toute sa complexité. Par contre, Dieu est la Cause première appropriée pour expliquer tous les effectifs qui composent notre cosmos incalculable, mais quand même limité selon la volonté de Dieu.

Regardons quelques Écritures qui nous assurent que Dieu a toujours été. Dans Psaume 93:1-2, nous découvrons que : « L’Éternel règne, il est revêtu de majesté ; l’Éternel est revêtu de force, il en est ceint ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point. Ton trône est affermi dès les temps anciens ; tu es, de toute éternité. » Regardons Ésaïe 40:28-29 où il est écrit : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. »

Cette même vérité s’applique également à Jésus qui a dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:12-13). Il ne peut pas exister trois premiers et trois derniers en même temps ; seul Satan peut inventer un pareil canular. Cela nous prouve plutôt que Jésus , dans la chair, était nul autre que la personnification de l’image visible du Dieu invisible, venu sur terre pour nous offrir le salut éternel par le sang versé du Dieu qui nous a créés. Jésus était donc EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS, et non une deuxième personne au sein d’une espèce de trinité de création humaine.

D’abord, le mot « trinité » ne se trouve nulle part dans la Bible. C’est une création purement satanique pour limiter Dieu à trois personnes, alors que Dieu a créé les êtres humains à Son image et à Sa ressemblance pour Se former une Famille divine avec laquelle Dieu veut partager Sa création de l’univers entier pour l’éternité. Ça, mes chers amis, C’EST biblique ! « Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le Roi Éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux. Vous leur direz ainsi : Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre périront de dessus la terre, de dessous les cieux ! C’est lui qui a fait la terre par sa puissance ; qui a fondé le monde par sa sagesse ; qui a étendu les cieux par son intelligence » (Jérémie 10:10-12). La plus glorieuse chose qui soit, c’est que ce Dieu toujours vivant S’est fait homme en la personne physique de Jésus-Christ. Et, dans ce corps, la Parole de Dieu, la lumière et le Sauveur du monde, est morte pendant trois jours et trois nuits. Au bout de cette période, Elle a vaincu la mort, car même la mort ne pouvait La retenir, et Elle est ressuscitée. Et Jésus peut proclamer avec puissance : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18). À Lui le pouvoir final sur les deux !

Est-ce que nous croyons vraiment que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité ? Si la réponse est oui, alors Paul tient à nous rassurer en disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Dans la vision que Jean a reçue sur l’île de Patmos, voici ce qu’il a vu se produire devant le trône de Dieu. Dans Apocalypse 4:10-11, nous lisons : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » Notez que Jean ne voit qu’un seul trône et Celui qui est assis dessus, et non ceux qui sont assis dessus. La simple logique nous indique que c’est Dieu le Père qui a créé toutes choses et c’est par Sa volonté qu’elles existent et ont été créées.

Pourtant, dans Hébreux 1:1-3, il est clairement rédigé que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » Alors, que voyons-nous ici ? Une deuxième personne distincte qui S’appelle le Fils, faisant partie d’une trinité, où les deux Se nomment Dieu et qui, tout en étant deux sont réellement UN ? Voyez-vous pourquoi ces chers « trinitériens » sont tellement confus quand vient le temps d’expliquer ce qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes ?

Ce qui prime pourtant, c’est de comprendre qu’en tant que chrétiens, futurs Élus du Royaume de Dieu au retour de Jésus, nous aurons des couronnes. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:19-20. À son évangéliste Timothée, Paul a déclaré : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Chaque Élu aura sa couronne de justice. Si nous endurons jusqu’à la fin, l’apôtre Jacques nous révèle ceci : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). À cela, le chef des apôtres ajoute : « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4).

Ces couronnes sont incorruptibles, dit Paul, puisque : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible » (1 Corinthiens 9:25). Cette couronne sera pour l’éternité ; il n’y aura pas d’élections aux trois, quatre ou cinq ans pour élire d’autres Élus ! Nos politiciens feraient bien de noter cela s’ils souhaitent être parmi les Élus de Jésus. Mais quelle sera l’utilité des couronnes de gloire ? Elles nous serviront d’un beau rappel que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:8-10). Ce sera une couronne de victoire.

Dieu a établi des standards pour Ses Élus, ainsi que pour ceux qui formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Mais Dieu Lui-même S’est établi des standards selon lesquels : « nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:2-3). Notre Seigneur Jésus a plusieurs merveilleux attributs, dont la fidélité. Quand Il promet, nous pouvons être assurés qu’Il accomplira toutes Ses promesses. Il nous protégera contre le malin dans ses attaques contre notre fidélité envers Dieu.

Mais surtout, « ne murmurez point, comme quelques-uns d’entre eux murmurèrent ; et ils périrent par l’exterminateur.  Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:10-13).

Mais pourquoi Dieu S’occupe-t-Il tellement de nous ? D’abord, Il est notre Créateur, ayant un but et un plan distincts dans notre vie. « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:19). « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal. Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:21-24). Cependant, quand nous flanchons, lorsque la tentation semble trop forte : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean  1:9). Car Jésus a payé la rançon de tous nos péchés en versant Son sang pur et sans tache sur la croix.

« C’est pourquoi il a fallu qu’Il devienne semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’Il fut un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’Il a souffert, Il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). Ayant un Sauveur et Seigneur si fidèle, nous devrions sûrement Lui faire confiance en toute chose. Néanmoins, en dépit de tout cela, certains trouvent le moyen de douter de Sa Parole, mais cela ne change pas Son amour pour nous. Même : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13).

Voilà pourquoi : « il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:7-9). Car, tout au long de la Bible, « fidèle » est Son Nom ! Dans Apocalypse 19:11, Jean nous déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » Tout ce qu’Il nous demande, c’est de persévérer dans la foi jusqu’à la fin de notre vie, ou jusqu’à Son avènement, et nous serons sauvés. Je termine en citant la parole même de Jésus, dans Matthieu 24:13 : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé ». Le combat n’est pas fini, mais, à cause de l’amour de Christ pour nous, ce temps sera raccourci.




D.251 – Cœurs aveuglés

coeur-brise

Par Joseph Sakala

La nation d’Israël a toujours eu le pied léger pour courir après les faux dieux, alors que 3 était toujours là, prêt à les délivrer de leurs problèmes. Dans Jérémie 2:22-25, le prophète fut inspiré d’écrire cette complainte contre le peuple : « Quand tu te laverais avec du nitre, et que tu prendrais de la potasse en abondance, ton iniquité demeurerait marquée devant moi, dit le Seigneur, l’Éternel. Comment dis-tu : Je ne me suis point souillée, je ne suis point allée après les Baals ? Regarde tes pas dans la vallée, reconnais ce que tu as fait, dromadaire légère, qui ne tient pas de route certaine ; ânesse sauvage, accoutumée au désert, qui, dans le désir qui l’anime, hume le vent. Qui l’arrêtera dans son ardeur ? Nul de ceux qui la cherchent ne se fatigue ; on la trouvera même en son mois. Garde ton pied de se déchausser, ton gosier d’avoir soif ! Mais tu dis : C’en est fait ! Non ! car j’aime les étrangers, et j’irai après eux. »

En effet, les chefs de la nation d’Israël auraient dû cacher leurs visages devant Dieu. La simple pensée de vouloir répudier le Dieu qui les a créés, qui les a délivrés de la mort pour ensuite les établir en tant que grande nation, est complètement inconcevable. Pourtant, cette nation l’a fait pour favoriser les faux dieux adorés par leurs voisins païens. Alors, le prophète poursuit sa complainte en déclarant : « Comme un voleur est confus quand il est surpris, ainsi seront confus ceux de la maison d’Israël ; eux, leurs rois, leurs chefs, leurs sacrificateurs, et leurs prophètes. Ils disent au bois : Tu es mon père, et à la pierre : Tu m’as donné la vie. Car ils m’ont tourné le dos et non le visage. Et ils diront, au temps de leur malheur : « Lève-toi, et nous délivre ! » Et où sont les dieux que tu t’es faits ? Qu’ils se lèvent, s’ils peuvent te sauver au temps de ton malheur. Car tes dieux, ô Juda, sont aussi nombreux que tes villes ! Pourquoi plaideriez-vous avec moi ? Vous vous êtes tous rebellés contre moi, dit l’Éternel » (Jérémie 2:26-29).

Le peuple de Dieu aurait plutôt dû essayer de diriger ces païens vers le Créateur au lieu d’adopter leurs adorations impotentes. Ils étaient pourtant assez intelligents pour reconnaître que des idoles de bois et de pierre n’avaient aucune puissance pouvant les aider d’une façon quelconque. Néanmoins, cette ancienne séduction sophistiquée se compare très bien au concept scientifique moderne de l’évolution trimbalé par nos athées intellectuels. Ces cosmologistes croient fermement que l’ordre entier de l’univers a évolué à partir d’une bagatelle. Ces biochimistes modernes ont la conviction que l’origine de la vie commença à partir d’éléments chimiques sans vie, dans une espèce de soupe cosmique qui, avec le temps, a généré des cellules vivantes complexes, même si les hasards d’une telle « création » sont impossibles. Puis, plusieurs anthropologues, crédules face à cette théorie, insistent à dire que le langage des chimpanzés hominidés fut miraculeusement converti en intelligence chez leurs descendants humains. Tout cela en dépit du fait que même la science exacte rejette carrément chaque aspect de cette folie évolutionniste propagée par ces « hommes de science ».

Paul, en parlant de ces anciens darwiniens, a déclaré ceci : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:22-24). Pourtant, ces anciens idolâtres n’ont jamais poussé leurs idées anti-créationnistes aux extrêmes absurdes de leurs descendants modernes. La Bible les appelle « fous » ! Alors, dans Éphésiens 4:17-18, Paul déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur »

C’est une véritable tragédie que d’avoir une intelligence obscurcie, mais il est pire d’avoir un cœur endurci, spirituellement aveuglé. Personne ne désire volontairement être physiquement aveugle, mais l’aveuglement spirituel est le produit de la volonté humaine. Quand Jésus a donné la vue à l’homme qui était né aveugle, les pharisiens refusèrent de croire au miracle de Christ. « Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41).

Tout comme ces anciens intellectuels, il apparaît trop souvent que les intellectuels modernes sont aussi incorrigiblement aveugles. Ils étalent une science d’une grande complexité, mais leur compréhension et leur cœur deviennent néanmoins aveuglés quand il s’agit de l’Évangile du salut apporté par Jésus-Christ. Comme le disait si bien Paul, dans 2 Corinthiens 4:2-4 : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. » Même les gens très religieux croyant en Dieu comme Créateur peuvent s’aveugler lorsqu’ils sont confrontés aux vérités disant que ce Créateur est également devenu leur Sauveur. Voilà où se situe le problème, parce qu’ils demeurent voilés à la vérité biblique.

Paul le reconnaît quand il déclare : « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:14-16). Néanmoins, Christ est venu comme la lumière capable d’ôter ce voile. Et lorsque ça arrivera, ils seront à leur tour éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Gardez toujours en mémoire que les fervents étudiants de la Bible deviennent de plus en plus la cible des dégradations faites par les médias dans les nouvelles, surtout par les défenseurs autoproclamés des établissements éducationnels et scientifiques. Mais comment répondre à la diffamation ?

Voici ce que Paul nous propose dans 1 Corinthiens 4:9-13 : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur , mais nous sommes dans le mépris. Jusqu’à présent nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus ; on nous frappe au visage, et nous sommes errants çà et là ; nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous. »

Souvenons-nous cependant que : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:21-24).

Nous n’avons pas seulement Son exemple, mais aussi Son commandement. Dans Matthieu 5:11-12, Jésus a dit : « Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » Et aux versets 43-44, Jésus ajoute : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent. » Sachez que les apôtres ont enduré beaucoup plus d’insultes et d’opprobres pour Jésus que nous en aurons à souffrir, car, selon les historiens, la majorité furent martyrisés.

Paul avait donc raison de dire : « [Quand nous sommes] outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous » Nous pouvons nous fier à Christ pour protéger nos réputations, car Il est beaucoup plus impliqué que nous pouvons le croire à S’occuper de ceux qui Lui appartiennent. Alors, Paul a tout à fait raison de nous dire, dans Romains 12:19-21 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. »

Il y a un vieux dicton qui dit : « Haïssez le péché, mais aimez le pécheur ». Le roi Salomon nous déclare ceci, dans Proverbes 10-12 : « La haine excite les querelles ; mais la charité [l’amour] couvre toutes les fautes. » Cela peut nous apparaître un peu banal à cause du nombre de fois que nous l’avons entendu, mais c’est biblique et pratique. Il est très facile et tentant de critiquer et même de condamner quelqu’un qui a péché, surtout si le péché nous touche directement. Toutefois, cette sorte d’attitude produit rarement, sinon jamais, la vraie repentance chez celui que nous accusons. Comme nous le rappelle le Proverbe cité plus haut, elle peut plutôt provoquer la colère ou un comportement défensif, et même envenimer la situation. Une attitude fondée sur l’amour, sans autoriser le péché, mais démontrant une compréhension personnelle et un intérêt sincère pour l’individu, aidera sûrement à rétablir le sentiment du cœur.

Pierre et Jacques citent ce texte de l’Ancien Testament en conseillant les convertis. Dans 1 Pierre 4:8, le chef des apôtres affirme : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés. » Le mot « charité » utilisé par Pierre est agape, très souvent traduit par « amour ». Pierre a sans doute utilisé le sens de « charité » à la place de celui « d’amour » afin que, dans ce contexte-ci, le mot « amour » ne soit pas interprété comme ayant le sens d’amour « érotique », mais désignant plutôt une attitude de bonté fervente envers les autres, comme agape. Tout comme Pierre, Jacques a compris que « toutes les fautes », dans le Proverbe, veut dire « une multitude de péchés ». Alors, dans Jacques 5:19-20, l’apôtre nous dit : « Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

En tant que futurs Élus dans le Gouvernement de Dieu, il nous faut augmenter notre connaissance spirituelle par une étude régulière de la Parole de Dieu. Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous dira : « Assez bien, mais, n’ayant pas toujours le temps d’étudier, j’aimerais la connaître encore mieux. » Parfois, les enfants nous déclarent des choses vraiment amusantes quand ils parlent de la Bible parce que leur connaissance biblique est limitée. Lorsqu’ils parlent de la Bible, ils nous révèlent une connaissance d’enfant. Tout innocemment, ils ne saisissent pas la signification des mots et des concepts, car elle est, pour le moment, au-delà de leur niveau de maturité selon l’enseignement qu’ils ont reçu. Mais sommes-nous des enfants quant à notre compréhension de la Parole de Dieu ? Comment pouvons-nous approfondir le degré de maturité spirituelle de notre compréhension ? Paul nous exhorte ainsi, dans 1 Corinthiens 14:20 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. »

L épître aux Hébreux compare certains adultes aux enfants quant à leur compréhension biblique : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » Depuis quelques années, des sondages variés documentent un déclin de la connaissance biblique au Royaume-Uni ainsi qu’en Amérique. Une étude particulière a démontré que pas une seule personne sur vingt n’a pu citer les Dix Commandements. Plusieurs n’ont pu identifier quelques-uns des personnages importants de la Bible.

Dans un autre sondage, même si 86 % des Américains ont déclaré qu’ils croyaient en l’existence d’une puissance supérieure, ils ont également admis avoir un déclin marqué de leur connaissance biblique. Pour éviter de nous détourner de la vérité, l’apôtre Pierre nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Mais comment y arriver, puisque les différents sondages démontrent que la Bible est difficile à comprendre ? Sachez, chers amis, que Dieu n’est pas présentement en train d’ouvrir l’esprit de tous les humains à la compréhension de Sa Parole, mais si vous persistez dans la lecture de Sa Parole, vous découvrirez certainement des connaissances que la grande majorité des humains n’ont pas, parce que la majorité ne prend pas le temps de lire et de s’instruire dans la Parole de Dieu. Donc, personne n’est obligé d’être un enfant dans la connaissance spirituelle.

Par contre, ceux à qui Dieu a vraiment ouvert l’esprit reçoivent, dans leurs études, la connaissance de la vie éternelle. Dans 1 Jean 5:13-15, l’apôtre nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » Il est primordial, pour un croyant, d’avoir l’assurance de la vie éternelle. Selon l’épître de Jean, c’était le but principal pour l’avoir écrite. Il est cependant dangereux d’utiliser ce seul passage comme une preuve immuable sans consulter tout le contexte de ce que Jésus dit dans cette épître. Car on doit comprendre ce que Jean veut vraiment dire par « croire au nom du Fils de Dieu » afin de posséder cette assurance.

Beaucoup de chrétiens pratiquants ne possèdent qu’une assurance superficielle du salut, à cause d’une foi superficielle. Selon Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être testée par les choses qu’Il a écrites. Un des tests se résume ainsi : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:4-6). Voici un autre test : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:29). Je me demande combien de nos politiciens, de nos juges et de milliardaires passeraient ce test ! Le mot « justice » implique pour Dieu un comportement bien différent de la justice humaine. Dans 1 Jean 3:14-15, nous lisons ceci : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

Un autre beau test se trouve dans 1 Jean 3:24 où l’apôtre confirme que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »  Et dans 1 Jean 5:18-20, il est écrit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Mais comment pourrions-nous vivre le reste de notre vie sans pécher ? Pour comprendre cela, il faut vérifier un autre passage dans cette même épître.

Dans 1 Jean 1:8-10, Jean déclare : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Donc, ce que Jean nous dit, c’est que le chrétien ne doit pas pécher par habitude, mais quand il pèche, il doit confesser son péché et Dieu est fidèle et juste pour nous le pardonner. De cette façon, aux yeux de Dieu, le véritable converti est sans péché parce qu’il se repent continuellement et Dieu lui pardonne.

Les chrétiens sont confortables dans une profession de foi dans laquelle un converti ne peut plus pécher, ou dans une congrégation où le pasteur prêche que tout péché commis après la conversion est automatiquement effacé sans avoir recours à la confession, professent une foi sans aucune manifestation extérieure. Ces gens feraient bien d’étudier ces tests de leur foi afin de découvrir si leurs prédicateurs leur prêchent la vérité biblique ou simplement la vérité du « pasteur ». Je regrette d’annoncer que, si certains « chrétiens » ne prennent pas leur conversion plus au sérieux, ils risquent de faire partie des « vierges folles » qui se sont endormies dans leurs fables et chercheront en vain la lumière nécessaire pour monter vers Christ à la septième et dernière trompette pour recevoir les instructions que Jésus donnera à Ses Élus lors de Son Avènement. Assurez-vous que vous passez les tests pour déterminer si vous aurez la vie éternelle, en tant qu’Élus lors de la première résurrection.




D.247 – Dieu vient S’impliquer dans le Monde

 

Par Joseph Sakala

Peu importe le domaine de nos activités, il est tout à fait normal de recevoir un salaire ou au moins une appréciation pour le travail accompli. Il ne faut pas être surpris d’avoir cette attitude, car elle nous vient de Dieu qui nous a créés. Quand Jésus envoya Ses disciples pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume, Il leur dit : « Et demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d’une maison à une autre maison » (Luc 10:7). Dieu Lui-même nous demande de manifester de la reconnaissance pour toutes les bénédictions qu’Il nous accorde. Comment alors ne pas être reconnaissant quand nous étudions Sa Parole pour découvrir toutes les merveilleuses promesses que notre grand Dieu d’amour a déjà préparées pour ceux qui veulent faire Sa volonté ! Parmi ces promesses, nous en voyons une spéciale qui nous est dévoilée par celui que Jésus avait nommé chef des apôtres.

Regardons ensemble cette belle salutation de Pierre dans sa deuxième épître aux convertis dans la dispersion. « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:1-4). Qui aurait pu nous faire une plus belle promesse sinon notre Créateur ?

Les Saintes Écritures sont pleines de promesses. Au-delà de 2 800 dans l’Ancien Testament et plus de 1 000 dans le Nouveau. La première de ces promesses précieuses nous est donnée immédiatement après la chute d’Adam et Ève, suite à leur séduction par Satan, le serpent ancien. Dieu nous a promis un descendant de la femme en tant que Sauveur. Dans Genèse 3:15, Dieu dit à Satan : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci [la postérité, non pas Ève] t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon ». Dans le Nouveau Testament, nous voyons l’accomplissement de cette prophétie lorsque l’archange Gabriel annonça ceci à Joseph au sujet de Marie : « Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur)  ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » Matthieu 1:21).

La dernière promesse de l’Ancien Testament se trouve dans Malachie 4:5-6 où nous lisons : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » La dernière promesse du Nouveau Testament vient nous annoncer l’accomplissement de cette prophétie avec l’assurance de la seconde venue de Christ dans toute Sa gloire. Jésus Lui-même nous dit ceci, dans Apocalypse 22:20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » Entre ces précieuses et grandes promesses, Dieu nous en dévoile au-delà de 3 800 autres. Quelques-unes sont données en tant qu’avertissements aux pécheurs, mais ce sont des promesses quand même.

La plupart sont néanmoins dirigées vers ceux qui veulent faire la volonté de Dieu et nous : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23). « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). Le roi David invoque Dieu de lui venir en aide, dans Psaume 119:153-154, quand il Lui dit : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » Une grande partie de l’Ancien Testament nous dévoile l’intervention de Dieu dans les affaires des hommes, souvent par des victoires sur un champ de bataille. Le roi David a fréquemment décrit sa délivrance dans des situations qui auraient pu être catastrophiques pour lui.

Cependant, la clé de la raison de sa prière se trouve dans Psaume 119:158 quand il dit : « J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole ». Malgré toutes les persécutions contre sa personne, le roi David fixait toujours les yeux sur la fidélité de Dieu dans la délivrance. Dieu Lui-même reproche à Son peuple la véritable raison de leurs problèmes. Dans Osée 4:6, Dieu leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants ». Jésus avait ressenti cette même émotion lorsqu’Il était parmi les Juifs de Son temps, mais ça ne L’a pas empêché de faire du bien. Dans Marc 3:5, nous lisons : « Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre ».

Le fait que nos bonnes œuvres se semblent pas toucher le cœur de ceux qui nous entourent ne devrait jamais nous faire dévier de notre but premier en tant que disciples de Christ. Alors, dans 2 Pierre 1:10-11, l’apôtre de Christ nous dit : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée ». Ceux qui aiment Dieu se font un devoir de garder perpétuellement Sa Parole. Dans l’Ancien Testament, les dispositions saintes étaient représentées par des objets physiques, comme le lieu très-saint, l’autel, les sacrifices, les vêtements du sacrificateur, l’huile d’onction sacrée et les ustensiles consacrés à Dieu. Mais : « C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [la réalité de tout cela] en est en Christ » (Colossiens 2:17).

Dans le Nouveau Testament par contre, toute la réalité est orientée sur la sainteté spirituelle et éternelle de Jésus, C’est Lui qui est devenu la réalité et dont l’Ancien n’était que l’ombre des choses à venir. Car c’est Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). Le monde non converti marche selon l’inspiration du « dieu de ce siècle ». « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). Pendant que nous servons notre Seigneur sur cette terre, nous avons un statut spécial à Ses yeux. Car : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14).

Nous devenons de ce fait des ambassadeurs ou porte-parole de l’Évangile du salut pour d’autres si nous faisons fidèlement les œuvres que Dieu a préparées pour nous. Si vous lisez bien et comparez avec d’autres versions (Martin et King James) vous verrez que ce n’est pas nous qui devenons Évangile, mais que c’est la parole de la vérité qui est l’Évangile. En français moderne, nous aurions commencé le verset en disant : « Vous êtes aussi en Lui… » Si Paul avait voulu dire que nous devenons évangile, il n’aurait pas écrit, par après, « et avoir cru en lui » qui est évidemment la suite de « après avoir entendu la parole de la vérité ». Il devient donc clair que « l’Évangile de votre salut » se rapporte à la parole de la vérité et non pas à nous. La Bible Martin dit : « En qui vous êtes aussi, ayant ouï la parole de la vérité, qui est l’Évangile de votre salut, et auquel ayant cru vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse… »

Voilà pourquoi Paul nous exhorte à toujours continuer en ce sens : « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13). La ville de Jérusalem, qui fut détruite et rebâtie tout au long de l’histoire, est un prototype de : « …la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendra du ciel [un jour] d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux ». Jean ajoute : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

En attendant ce merveilleux moment, continuons à méditer sur cette belle prière de Moïse. « Et Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). Cette prière devrait nous aider à garder et à maintenir nos pensées sur Jésus et Sa protection. Quand Dieu veut S’impliquer dans les affaires de Son peuple, Sa toute puissance est telle que personne ne peut L’empêcher de terminer ce qu’Il a résolu d’accomplir. La sortie de l’Égypte fut un exemple parfait parmi tant d’autres pour nous le prouver.

Quand un converti décide de s’engager à évangéliser pour Christ, les obstacles qui se présentent sur son chemin sont sans importance, car nous avons déjà le privilège de savoir que la victoire ultime appartient à Jésus. Notre travail consiste à faire notre part et ensuite à contempler Sa grande puissance dans l’exécution de Son œuvre de salut. Nous savons que nous sommes seulement de passage sur cette terre, pendant une période infime si nous la comparons à l’éternité de la récompense finale. Car : « Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:14-18).

Mais quelles sont ces récompenses éternelles ? En voici une, dans Apocalypse 2:11 : « Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort ». L’immortalité fera en sorte que la seconde mort n’aura aucun pouvoir sur nous. Et lors de l’établissement de la Jérusalem céleste sur cette terre : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). Quelles adorables bénédictions attendent ceux qui cèdent leur vie à Christ !

Au sujet d’un autre événement — le déluge — le roi David a écrit ceci, dans Psaume 29:10-11 : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix. » Le mot hébreu pour « déluge », dans ce passage, est mabbul et se réfère exclusivement au déluge du temps de Noé. Il n’y a pas eu un autre temps identique dans toute l’histoire de l’humanité où : « …la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). C’est alors que : « Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (verset 13). La Bible ne le dit pas, mais il est fort possible que plusieurs millions de personnes antipathiques ont perdu la vie dans cet énorme et catastrophique mabbul.

En dépit de cela, toutes les différentes cultures du monde sont néanmoins les descendantes directes des huit survivants du déluge. Pourtant, la simple mention du mot péché est devenue tellement offensante à l’esprit humain, que les intellectuels du monde renient le fait que le déluge ait eu lieu. Mais le compte-rendu de cet événement tragique est écrit dans la pierre, dans les roches sédimentaires et les fossiles trouvés dans le monde entier. La plus grande rébellion des créatures contre leur Créateur, tant du côté des humains que des anges déchus, fut écrasée par une simple parole de Sa voix. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux » (Psaume 29:3). Au sein de toute cette destruction mondiale, un reste de l’humanité fut cependant gardé en sécurité. Parce que : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix » (vs 10-11). Une preuve incontestable de la Toute-Puissance de Dieu.

Regardons un autre événement majeur de l’histoire démontrant une implication directe de l’Éternel dans le monde. Dieu : « Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). C’est une prophétie remarquable, car bien avant que Jérusalem soit envahie par les armées de Babylone et son temple détruit, Ésaïe prophétisait déjà sa reconstruction. En plus de cela, Cyrus, le grand empereur de Perse qui devait éventuellement conquérir Babylone, fut nommé par Dieu environ 150 ans avant sa naissance et environ 175 ans avant qu’il accomplisse cette prophétie. Dans Esdras 1:1-2, nous lisons : « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de Lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda ».

Certains érudits bibliques libéraux refusent de croire aux miracles et aux prophéties accomplies. Alors, ils ont simplement décidé que cette prophétie ne pouvait pas avoir été prononcée par l’Ésaïe original, mais fut ajoutée plutôt par un autre scribe ayant vécu après Cyrus. Cette façon de réfléchir est un affront direct envers Dieu et Son pouvoir de prophétiser. Ces gens devront apprendre un jour que Dieu contrôle l’avenir et peut révéler n’importe quel événement futur en utilisant son accomplissement comme une preuve irréfutable qu’Il gardera également Ses autres promesses.

Dieu nous a même prédit la façon dont Cyrus devait pénétrer dans la ville de Babylone pour s’emparer des lieux : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées. J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; Je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël » (Ésaïe 45:1-3). Parfois, la prophétie peut prendre plusieurs années et même des siècles avant son accomplissement, mais celui-ci se produira sûrement comme Dieu l’avait prédit. Voilà pourquoi Dieu nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10).

Regardons maintenant l’histoire de Gédéon. « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! » (Juges 6:12). Selon les apparences, Gédéon ne donnait pas l’impression d’être un grand leader. Néanmoins, l’Éternel l’appela : « Et il lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé ; et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (Juges 6:15). Mais c’est exactement le genre d’homme que Dieu voulait utiliser. « Et l’Éternel lui dit : Parce que Je serai avec toi, tu battras les Madianites comme un seul homme » (Juges 6:16). Paul a sûrement dû avoir ce passage en tête quand il a déclaré ceci, dans 1 Corinthiens 1:27 : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. »

Toutefois, Gédéon avait de belles qualités. Alors que Gédéon et son fils battaient du froment dans le pressoir, pour le soustraire aux Madianites, Gédéon avait son peuple à cœur et voulait cacher autant de nourriture que possible. « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! Et Gédéon lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées, en disant : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Car maintenant l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés entre les mains des Madianites » (Juges 6:12-13). Alors : « l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (verset 14).

Gédéon avait quelque chose à faire avant que Dieu l’utilise, car son père avait bâti un autel pour Baal. « Or, dans cette même nuit, l’Éternel lui dit : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans, et démolis l’autel de Baal qui est à ton père, et coupe l’emblème d’Ashéra qui est au-dessus. Et bâtis un autel à l’Éternel ton Dieu, sur le haut de ce lieu fort, dans l’enceinte ; tu prendras le second taureau, et tu l’offriras en holocauste, avec le bois de l’emblème d’Ashéra que tu auras coupé. Et Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs et fit comme l’Éternel lui avait dit ; et comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il le fit de nuit et non de jour » (Juges 6:25-27). Ensuite, Dieu a utilisé Gédéon pour sauver Son peuple. Il y a une grande leçon ici pour les convertis à Christ.

Dieu veut nous percevoir humble comme Gédéon, et entièrement fidèle et soumis à Sa vérité, faisant continuellement notre possible pour nous éloigner de toute influence satanique, en reconnaissant constamment le sacrifice de Christ pour nous en tant que Sauveur. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16). Avant de vraiment reconnaître Jésus comme Sauveur, il faut absolument admettre le fait que le Christ a d’abord été rejeté par nous en tant que Créateur avant notre conversion. Cette doctrine du Nouveau Testament est si importante qu’il est remarquable que l’on en parle rarement dans l’évangélisation moderne.

La Création par Jésus-Christ est la doctrine fondamentale par laquelle l’apôtre Jean débute son évangile du salut. Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ». Verset 3 : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Verset 10 : « Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu ». C’est également le message d’ouverture du livre aux Hébreux. « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ». L’apôtre Paul nous dit : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:8-9).

Lorsqu’un individu devient croyant en Jésus, il reçoit la vie de Christ en lui dans une nouvelle naissance. Pas dans le sens de « naître de nouveau », mais plutôt que le dépôt de l’Esprit de Dieu s’unit à son esprit, créant en lui une nouveauté de vie. Il reçoit pareillement la connaissance qui le renouvelle : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). Dans le dernier livre de la Bible, Jésus S’identifie ainsi : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant ». Jésus est aussi : « l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3:14). Par contre, le plus beau témoignage sur Jésus nous provient de Paul qui déclare, dans Romains 11:36 : « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! »

Néanmoins, gardons toujours à l’esprit que : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). C’est le majestueux verset de l’incarnation, nous déclarant que le Créateur de toutes choses, l’éternelle Parole de Dieu, est réellement devenu un homme, vivant dans une chair humaine. Ce témoignage de Jean nous réfère directement à Jésus. « Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:17-18). Même si plusieurs tentent de nier ce fait, il est évident, sans l’ombre d’un doute, que l’homme appelé Jésus de Nazareth était le Grand Dieu et Créateur, l’homme parfait et le Sauveur Rédempteur de l’humanité. Il a gardé cette manifestation humaine pour l’éternité dans un corps glorifié et immortel tout en demeurant pleinement Dieu. Jésus est : « EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

Il n’est pas en partie Dieu et en partie homme ou occasionnellement Dieu et parfois homme. Il est simultanément le Dieu-Homme, précisément et éternellement, le Véritable Dieu et l’Homme parfait. C’était Son intention première en créant l’homme à Son image et à Sa ressemblance. Avec ceci en tête, la déclaration de Paul, dans Philippiens 2:5-8, devient énormément profonde quand il nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ». À cela, Jean ajoute : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu » (1 Jean 4:2-3).

Christ a vécu parmi nous en tant qu’homme pendant un temps. Dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père ». Le mot « habité », dans le grec, vient « d’habitation » qui veut dire « tabernacle ». Un peu comme la demeure que Moïse a dressée dans Exode 40:33-34 où nous lisons : « Il dressa aussi le parvis tout autour de la Demeure et de l’autel, et il mit la tapisserie à la porte du parvis. Ainsi Moïse acheva l’ouvrage. Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ». La gloire de Dieu habita pareillement en Jésus pendant Son séjour de 33 ans et demi parmi nous. Dans Hébreux 10:5, il est écrit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps ».

Dieu S’était formé un tabernacle dans lequel Il a consenti à vivre afin d’être vu et entendu par ceux qu’Il voulait instruire. Un jour, quand la Cité Sainte descendra du ciel sur une nouvelle terre purifiée par le feu, le tabernacle de Dieu sera établi éternellement parmi les humains. Jean nous l’explique si bien dans Apocalypse 21:3 « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu ». Toutefois, notre Créateur S’est engagé dans Ses rapports avec les humains dès la création de nos premiers parents. Et cela même après leur péché de désobéissance. Néanmoins, le Plan de Se former une famille divine était déjà entamé et Dieu n’a pas dérogé de ce Plan.

Alors, dans Genèse 4:1, nous lisons : « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel ». Malgré son péché, notre Dieu d’amour l’a aidée à concevoir un enfant, car Il aurait pu facilement la rendre stérile et tout recommencer à neuf. Mais Ève rend témoignage à Son Créateur que son acquisition fut le résultat direct de « l’aide de l’Éternel ». Pour mieux comprendre cela, il faut se reporter à la promesse de Dieu faite à Satan lorsque Dieu lui déclara : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:15).

Ces paroles adressées au Serpent promettaient que la postérité de la femme détruirait Satan. Donc, cette postérité devait prendre la forme d’un homme puisque le seul qui puisse détruire Satan est Dieu Lui-même. Si  Dieu seul peut vaincre Satan et que la postérité d’Ève doit vaincre Satan, la postérité ne peut être qu’un homme avec la puissance de Dieu. Donc, Dieu fait homme. Jean le dit si bien : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle [sous forme) du Fils unique venu du Père ». D’autre part, il est à remarquer que la « postérité » ne peut être la femme (Ève), ni Marie, une vierge choisie par Dieu pour devenir « la servante du Seigneur », et non la mère de Dieu, comme le voudrait le dogme catholique. Le « celle-ci » se réfère à la postérité (Jésus-Christ), et non à la femme.

Ève a indûment cru que Caïn serait celui qui accomplirait cette promesse lors de sa naissance. Voilà pourquoi elle a dit : « J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel ». Au-delà de trois mille années plus tard, cette même promesse fut renouvelée par le prophète Ésaïe. « Alors Ésaïe dit : Écoutez, ô maison de David ! Est-ce trop peu pour vous de lasser les hommes, que vous lassiez aussi mon Dieu ? C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Ésaïe. 7:13). Vous noterez dans cette prophétie que ce FILS devait naître d’une vierge, donc le Sauveur en chair humaine serait uniquement de la postérité de la femme et non le résultat d’une relation sexuelle entre un homme et une femme comme toutes les autres postérités.

Son nom, Emmanuel, nous indique clairement qu’Il allait être « Dieu avec nous ». Jean nous confirme cette prophétie dans Jean 1:14 « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père ». Alors que plusieurs « érudits » ont semé le doute sur la définition exacte du mot hébreu almah traduit par « vierge », il n’y a aucun doute dans le Nouveau Testament. « Voici, la vierge [parthenos] sera enceinte, et elle enfantera un fils » (Matthieu 1:23). Dans le grec, parthenos veut dire « vierge » et rien d’autre. Paul rend ce témoignage dans Galates 4:4-5 : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption ». Cette adoption se fera selon l’Esprit, dans la Famille Divine par l’immortalité.

Regardons ce beau témoignage au sujet de Christ, dans Hébreux 2:14-15 : « Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé, afin que par la mort il [Jésus] détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude ». Jésus devait donc vivre dans la chair pour détruire la mort, cette servitude à laquelle tout humain est assujetti. Plusieurs théologiens libéraux spéculent sur la véracité de la résurrection de Jésus, affirmant que les disciples ont vu une sorte d’apparition ou même ont eu une hallucination dans laquelle ils croyaient avoir vu Jésus vivant après Sa mort.

Jésus avait cependant décidé de couper court à ce comportement. « Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » (Luc 24:38-40). Jésus leur demanda : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Dans les versets 42 à 43, nous lisons : « Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence ». Enfin, pour ce qui touche aux hallucinations, elles ne se manifestent jamais à un groupe entier de personnes et en même temps. Pourtant, Jésus S’est montré devant plusieurs groupes pendant les 40 jours qui ont suivi Sa résurrection.

Il est intéressant de noter que, pour convaincre Ses disciples, Jésus leur a demandé de regarder les trous dans Ses mains et Ses pieds, ainsi que de Le toucher. Cela nous indique que les cicatrices infligées par les humains seront toujours visibles, même sur Son corps glorifié. Dieu nous dit, dans Zacharie 12:10 : « Et je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né. » Ceux qui Lui ont percé les mains et les pieds, ainsi que son côté, sur la croix, se souviendront également de Lui. « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen ! » (Apocalypse 1:7).

Quand Jésus S’est adressé à Ses disciples après Sa résurrection, Il a dit : « Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os ». Notez que Christ n’a pas utilisé l’expression commune « chair et sang ». Dans 1 Corinthiens 15:50, Paul a écrit : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité ». Tandis que Pierre nous déclare : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Lorsqu’on crucifiait les brigands, les soldats avaient l’habitude de leur briser les jambes pour s’assurer qu’ils étaient morts.

Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. « Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:33-34). Le sang de Jésus fut alors versé jusqu’à la dernière goutte sur la croix en tant que rançon de notre rédemption. Donc, le corps glorifié de Jésus ne contenait plus de sang. Puisque la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume, nous dit Paul, un jour nos corps seront également ressuscités comme celui de Jésus.

L’apôtre Jean nous dit ceci : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Nous avons besoin de sang présentement. « Car l’âme [la vie] de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation » (Lévitique 17:11). À l’état immortel, le sang coulant dans nos corps ne sera plus nécessaire. Tout comme celui de Jésus, notre corps aura des os, mais notre chair sera glorifiée, rendue incorruptible et immortelle. Car : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses ».

Dieu nous rappelle qu’il Lui reste une autre nouvelle chose à créer. Puisque Dieu seul peut créer, une nouvelle création doit venir directement de Lui. Bien sûr, nous voyons comment Dieu a créé la vie physique et le merveilleux système de reproduction chez toutes les espèces. Dieu S’est néanmoins réservé une nouvelle création chez les êtres humains crées exclusivement à Son Image et à Sa Ressemblance. Après et à cause du péché de nos premiers parents, Dieu déclencha un plan qu’Il avait déjà préparé pour Se réconcilier l’humanité. Puisque, dans une reproduction normale, il faut un homme et une femme, Dieu a dû former un homme parfait sans l’aide d’une femme. Alors, l’Éternel S’est formé un corps afin de le placer dans le sein d’une vierge qui enfanterait un Fils et lui donnerait le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). (Voir Ésaïe 7:14).

Cette vierge s’appelait Marie, à qui l’ange dit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). « Et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Toute cette instruction fut transmise à la nation d’Israël. Mais ont-ils saisi la profondeur de cet enseignement ? Pas du tout, puisque Dieu leur dit : « Aussi la parole de l’Éternel sera pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là ; afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris » (Ésaïe 28:13).

Cette correction fut adressée aux prêtres et aux prophètes qui devaient enseigner la connaissance de Dieu au peuple, mais qui plutôt s’enivraient et s’enflaient d’orgueil laissant le peuple dans l’ignorance et la confusion spirituelle. Ésaïe les corrige sévèrement quand il leur déclare : « A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? Car il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28:9-10). Avant d’instruire le peuple, ils devaient eux-mêmes apprendre comme des enfants à la mamelle comment s’instruire dans les choses spirituelles. Au lieu de cela, ils se sont construit tout un système complexe de règlements destinés à éviter les règles de Dieu. C’est ce que Jésus a appelé « leurs Traditions » et qu’ils appellent, eux aujourd’hui, le Talmud et la Kabbale.

Nous voyons une correction semblable adressée par Paul à des convertis qui paraissaient faire du surplace dans leur cheminement spirituel. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Une telle correction est encore plus nécessaire, de nos jours, quand nous voyons la sorte de nourriture spirituelle offerte dans bon nombre de congrégations. Il est grand temps que la Parole de Dieu revienne en puissance dans la prédication chrétienne. Sinon, plusieurs « docteurs » risqueront de tomber à la renverse, étant piégés par des doctrines remplies de fables.

Dans Ésaïe 50:4, nous lisons : « Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples ». Ces paroles prophétiques furent prononcées pareillement par Jésus dans le contexte de Son enseignement et Ses souffrances. « Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats » (Ésaïe 50:5-6). L’amour extraordinaire de Jésus était toujours visible, même dans Ses propres souffrances. Pendu à la croix, Jésus pouvait réconforter les autres, tel que Marie Sa mère, le larron à qui Il a parlé de salut, et en pardonnant à ceux qui L’avaient cloué sur cette croix. L’apôtre Pierre nous exhorte à en faire autant : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21.

Comme il est facile et naturel de nous plaindre quand nous souffrons ! Nous recherchons pourtant la consolation et les conseils des autres, alors que c’est Dieu : « qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions [nous aussi] consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4). Même si nous ne saisissons pas totalement le grand mystère divin de l’Incarnation, nous devons incontestablement croire que Dieu S’est fait homme en la personne de Christ et : « Bien qu’étant Fils, [Jésus] a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

Notre Sauveur était omniscient ; pourtant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52). Lorsque Jésus ouvrait la bouche, c’est la Parole de Dieu qui sortait et : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22). Demandons au Seigneur d’accorder à tous Ses frères et sœurs ce merveilleux don gracieux d’utiliser Sa parole d’instruction à chaque occasion où elle peut glorifier Dieu. « Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres » (1 Pierre 2:12).

Cette expression « jour de la visitation » paraît une autre fois dans le Nouveau Testament quand Jésus entra dans la ville de Jérusalem et déclara : « Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:42-44). Cette prophétie de Jésus fut accomplie lorsque les armées de Titus ont envahi Jérusalem, en l’an 70, et ont complètement détruit le temple.

L’expression « visitation » ou « visitée » utilisée ici dans le grec est episkope et est aussi associée au mot « évêque » ou « évêché ». Son sens réel est de veiller sur quelqu’un ou quelque chose. L’apôtre Pierre nous le rend très bien lorsqu’il nous dit : « Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:25). Jésus continue ce travail par Ses disciples parmi toutes les nations, dans tous les aspects de la vie quotidienne. Jésus l’a fait d’une façon plus impliquée au moment de Sa première venue. Malheureusement, Son peuple à Jérusalem n’a point connu le temps où il a été visité lorsque ce jour lui fut accordé, sur les choses qui regardaient sa paix. C’est pourquoi Jésus a prophétisé : « Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre ».

Présentement, il est essentiel que nous, qui avons connu le salut, glorifiions Dieu parmi les païens dans nos bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous. Cela doit cependant se faire en douceur, dans nos conversations et notre comportement, en toute honnêteté parmi eux lors de notre jour de visitation. Le monde en général est loin de réaliser ce que Jésus a fait lors de Sa première venue. Les humains devront un jour accepter le fait que, sans l’intervention de Dieu dans nos affaires, l’humanité serait perdue, car elle n’a pas de solutions à ses problèmes. Dieu devra secouer la terre entière pour faire comprendre cette vérité aux rebelles. « Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront. Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre » (Ésaïe 2:17-19).

Depuis le déluge, la croûte terrestre existe dans un état d’instabilité, causant occasionnellement des tremblements de terre partout dans le monde. Mais il y a des tremblements qui sont aussi prophétisés atteignant au-delà de tout ce que le monde a connu depuis que la terre existe. Nous les voyons surtout dans le livre de l’Apocalypse. Dans Apocalypse 6:12-17, Jean dit : « Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de crin, et la lune devint comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier, agité par un grand vent, jette ses figues vertes. Et le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent ôtées de leurs places ; et les rois de la terre, les grands, les riches, les capitaines et les puissants, tout esclave et tout homme libre, se cachèrent dans les cavernes, et dans les rochers des montagnes ; et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Malgré l’intensité de ce tremblement de terre, au lieu de se repentir, les rebelles tenteront plutôt de se cacher dans les cavernes pour fuir devant la colère de Dieu. La longanimité de Dieu est très grande, mais un jour, Sa patience aura atteint la limite, car le grand jour de Sa colère viendra, et qui pourra subsister ? Dieu nous parle d’un moment précis dans l’histoire où la puissance de Satan et de ses démons sera anéantie. Dans Ésaïe 24:20-22, il est écrit : « La terre chancelle comme un homme ivre ; elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle ; elle tombe, et ne se relèvera plus ! En ce jour-là, l’Éternel châtiera, en haut, l’armée d’en haut, et sur la terre, les rois de la terre. Et ils seront rassemblés captifs dans un cachot, et enfermés dans la prison ; et après un grand nombre de jours ils seront châtiés ». L’abîme réservé à Satan et à ses démons pendant le millénium est clairement identifié ici. Au verset 23, nous lisons : « La lune rougira, et le soleil sera honteux, quand l’Éternel des armées régnera sur la montagne de Sion, à Jérusalem ; et devant ses anciens resplendira la gloire ».

Toutefois, avant ce grand fait, Dieu nous réserve un autre tremblement de terre. Dans Apocalypse 16:18-20, il est écrit : « Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un grand tremblement de terre ; un si grand tremblement, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre. Et la grande cité fut divisée en trois parties ; les villes des nations furent renversées, et Dieu se souvint de la grande Babylone, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. Et toute île s’enfuit, et les montagnes ne furent plus trouvées ». Un aplanissement total de la surface terrestre pour accueillir les milliards d’humains après le millénium lors de la Deuxième Résurrection. Une résurrection dans laquelle la miséricorde de Dieu sera déployée pour enseigner enfin la voie de Dieu à ceux qui n’ont jamais vraiment connu Jésus. Mais surtout la récompense qui sera attachée à ceux qui en toute liberté se convertiront à Christ.

Lors du deuxième avènement de Jésus, l’authentique enseignement de la Parole de Dieu s’étendra aux survivants de la Grande Tribulation, lorsque Satan sera enchaîné et jeté dans l’abîme pendant mille années. Jésus rendra ce travail réalisable par Ses Élus : « Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Habakuk 2:14). Le jour approche rapidement où tous les gouvernements des hommes seront anéantis et disparaîtront, et seront remplacés par le gouvernement de Dieu. C’est ainsi que le prophète Daniel l’a explique au roi Nébuchadnetsar : « Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre » (Daniel 2:35). Ainsi s’accomplira la prière de David que l’on trouve dans Psaume 72:19, lorsqu’il dit : « Béni soit à jamais Son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de Sa gloire ! Amen, amen ! »

Le millénium sera une période de paix comme seul Dieu peut en créer. Un temps où : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute Ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et Sa demeure sera glorieuse » (Ésaïe 11:9-10). N’oublions cependant jamais que, pour préparer cette période de paix, un sacrifice extraordinaire fut nécessaire par nul autre que Dieu Lui-même venu vivre dans la chair humaine. Il n’a pas été choyé par ceux qu’Il avait créés : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison » (Ésaïe 53:5).

Au lieu d’être choyé par Son peuple d’Israël, le prophète avait même prédit que notre Sauveur serait : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé » (Ésaïe 53:3-4). Peu importe, Dieu a quand même consenti à toutes ces choses pour nous accorder le Salut. L’unique exigence, c’est que nous acceptions Son sang versé pour nous comme le seul sacrifice disponible pour payer la rançon de nos péchés afin d’hériter l’immortalité dans la famille divine. C’est par ce même sacrifice que nous avons déjà la paix intérieure à cause de Son amour pour nous.

Le roi David a rendu cet hommage à Son Dieu, dans Psaume 147:5-6 : « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie. L’Éternel soutient les humbles, et il abaisse les méchants jusqu’à terre ». Considérez maintenant ces grandes questions posées par Paul dans Romains 11:34-36 : « Car qui a connu la pensée du Seigneur ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » Les grands érudits de tous les siècles ne sont que des enfants en connaissance comparés à Dieu. « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence, » nous dit le prophète, dans Ésaïe 40:28.

Tous ceux qui croient véritablement en Dieu acceptent volontiers que Celui-ci, par définition, soit omniscient. Il a tout créé, connaît tout et soutient toute Sa création par Sa Parole Puissante. « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus » (Ésaïe 57:15). Dans Sa toute puissance, Dieu S’occupe aussi de Ses futurs Élus quand ils ont le cœur et l’esprit abattu. Quoique nous acceptions la réalité de Son infinie puissance, nous agissons parfois comme si nous avions de la difficulté à le croire. La plupart du temps, nous vivons et nous parlons comme si Dieu n’était pas au courant de nos actions. Dieu est au courant !

David Lui a rendu ce témoignage-ci, dans Psaume 139:2-4 : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière ». Le prophète nous dit : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Ésaïe 40:26).  Dieu S’occupe également de nous : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Ce verset définit une grande variété d’œuvres que le chrétien doit accomplir dans son propre cheminement vers le Royaume. La plus grande de ces œuvres demeure toujours d’être un exemple parmi les autres humains afin de propager ce que Jésus a enseigné. Les premiers chrétiens devaient continuer à en instruire d’autres dans la vérité. Avant de monter au ciel, Jésus leur dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Le plan de Dieu de Se former une famille existe dès la création des humains conçus à Son image et à Sa ressemblance. En prenant une chair humaine, Dieu, en la personne de Jésus, est alors venu nous enseigner comment naître dans cette famille divine.

Il Se réservait néanmoins le droit de décider quand appeler ceux qui devaient continuer Son œuvre. Jésus Lui-même nous a dit : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Ceux qui, par le passé, ont été attiré, ont été instruits par Jésus, Dieu dans la chair. C’est la même chose jusqu’à ce jour pour ceux qui acceptent l’appel de Dieu. Alors, au verset 45, nous lisons : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. » Cela avait été prophétisé par Ésaïe au sujet des futurs Élus de Dieu, dans Ésaïe 43:6-7 : « Je dirai à l’Aquilon : Donne ! et au Midi : Ne retiens pas ! Amène mes fils des pays éloignés, mes filles du bout de la terre ; tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! »

Il devient donc évident que, pour créer Sa Famille Divine, un endroit spécial devait exister afin d’accomplir Son Plan. Dans Ésaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Dieu a donc fondé la terre comme lieu où Sa Famille serait formée. Pour quelle raison ? Dieu répond à cette question : « Je les ai créés, Je les ai formés à Mon Image, pour Ma Gloire ! » Cette déclaration nous fournit le plus grand incitatif à vouloir poursuivre une vie salutaire et orientée continuellement sur notre Créateur. Nous avons, de ce fait, été engendrés pour glorifier Dieu !

Dans Sa bonté infinie, Sa miséricorde et Son amour pour Sa Famille Divine et immortelle, Dieu nous a préparé un univers sans bornes et sans limites pour l’entretenir et l’embellir durant l’éternité. Alors, le roi David Lui rend cet hommage : « Rois de la terre, et tous les peuples ; princes, et tous les juges de la terre ; jeunes hommes et vous aussi, vierges ; vieillards avec les enfants ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel, car son nom seul est élevé ; sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux ! Il a élevé la force de Son peuple, sujet de louange pour tous ses fidèles, pour les enfants d’Israël, peuple qui est près de lui. Louez l’Éternel ! » (Psaume 148:11-14). Cette louange se poursuivra éternellement dans le bonheur et la joie.

Imaginez la terre purifiée par le feu et la Jérusalem céleste descendre ici-bas pour former le quartier-général de l’univers. Une ambiance dans laquelle : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). Voir cette Famille Divine à Son service sera une gloire éternelle pour notre Créateur. Et à tous ces faux prophètes qui ne cessent de prédire que la terre explosera un jour, le roi Salomon répond : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiastes 3:14).

Gardez toujours à l’esprit que : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). Dans l’attente de ce merveilleux moment, rappelons-nous que la vie éternelle nous vient par l’intermédiaire de Jésus et personne d’autre. Cette vérité souveraine nous est transmise par l’apôtre Jean. « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:11-12). Voilà ce qui doit établir notre persévérance vers le salut dans notre cheminement en direction du Royaume. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé, » nous dit Jésus, dans Matthieu 24:13. Le converti doit tenir bon jusqu’au bout.

Notre salut est un don de Dieu : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain [baptême] de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). L’apôtre Jean abonde dans le même sens quand il dit : « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils » (1 Jean 5:11). Ces déclarations contiennent des vérités nous apportant un grand réconfort dans notre cheminement. Jésus était le Fils unique engendré par Dieu, alors que nous sommes Ses fils et filles adoptifs ! Le sacrifice de Jésus, en mourant sur la croix, était suffisant pour procurer à l’humanité entière la possibilité de devenir membre éternel de la Famille Divine.

Nous apprenons que l’immortalité qui nous est disponible vient de Dieu et non par les œuvres que nous aurions accomplies. Lors de notre conversion, cette immortalité nous était déjà réservée à la condition que nous soyons prêts à persévérer jusqu’à la fin. Notons principalement que c’est un don accordé à des individus et non à des congrégations entières. L’immortalité qui y est attachée durera éternellement et ne pourra pas être enlevée. Il serait inconcevable et illogique de croire qu’un Dieu omnipotent accorde une immortalité temporaire à quelqu’un. Ayant déjà le Saint-Esprit en nous, notre vie trouve sa vitalité en Jésus qui nous assure que nous naîtrons littéralement de nouveau dans la Famille permanente de Dieu.

Cela nous amène à un moment que nous attendons tous avec beaucoup d’anticipation. Un temps où : « Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un enfant les conduira. La génisse paîtra avec l’ourse ; leurs petits gîteront ensemble, et le lion mangera du fourrage comme le bœuf. L’enfant qu’on allaite s’ébattra près du trou de l’aspic, et l’enfant sevré étendra la main sur le trou de la vipère. On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et sa demeure sera glorieuse » (Ésaïe 11:6-10).

Cette situation que Jésus établira durant le Millenium est complètement irréalisable dans la condition actuelle que nous vivons. Serait-ce alors simplement une représentation ? Dans Ésaïe 65:25, le prophète redit que : « Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel ». Cela nous décrit ce que Dieu considère comme l’état normal et naturel qui subsistera sur cette terre. La Bible semble nous indiquer qu’au début, tous les animaux étaient herbivores. Dans Genèse 1:30, nous lisons : « Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi ».

Au début, même les êtres humains n’étaient pas omnivores. Dans Genèse 1:29, nous lisons : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture ». À partir du péché de nos premiers parents, la terre fut maudite et l’état idéal de la terre s’est détérioré, tant chez les humains que chez les animaux. Les dents et les griffes des animaux qui devaient les aider à déterrer leur nourriture se sont mises à déchirer la chair des autres animaux. Après le déluge, les humains ont aussi été autorisés à manger de la viande. À Noé, Dieu dit : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; Je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est à dire son sang » (Genèse 9:3-4).

Revenons toutefois au merveilleux moment où Jésus viendra établir le Royaume de Dieu ici bas. Il réunira les Élus de Son Royaume lors d’un fabuleux festin de noces. Pour ceux qui croient que ce sont des fables inventées de toutes pièces, voici ce que l’apôtre Jean nous déclare dans Apocalypse 19:9 : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu ». Ces élus font partie de la parabole de Luc 19:13 où Jésus nous dit : « Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne ». Paul nous exhorte à faire la même chose, dans Colossiens 3:23-24, lorsqu’il nous dit : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur ».

Cela nous dévoile clairement qu’un converti pourrait et devrait accomplir beaucoup plus dans son travail régulier qu’un non converti. Donc : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir, » nous dit Salomon, dans Ecclésiastes 9:10. En effet, un très grand festin est présentement en préparation pour accueillir les Élus du Royaume afin d’assigner à chacun sa responsabilité méritée pour l’éternité. Le prophète Ésaïe fut inspiré de dire : « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés » (Ésaïe 25:6). La ville de Jérusalem est la cité de Dieu où régnera un jour la paix. C’est sur cette ville que Dieu porte Son regard depuis des siècles.

Pourtant, aucun des grands patriarches, tels qu’Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et Josué, ne fut déjà citoyen de la Jérusalem terrestre. Chacun « …attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:10). « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:16). « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12:22-23).

Nous savons cependant que Jésus a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). Ce jour viendra lors de la dernière trompette. « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Voilà le véritable moment de l’enlèvement des Élus vers Christ.

La Jérusalem terrestre est présentement l’esclave de luxuriants groupes qui voudraient s’approprier d’elle. Et elle le sera jusqu’à l’avènement de Jésus. « Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous. Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point, éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas été en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui avait l’époux » (Galates 4:26-27). Imaginez maintenant cette scène que Jean a contemplée dans sa vision. « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

Ensuite, dans les versets 10 et 11, l’ange lui fait voir une scène magnifique. « Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin ». Quelle étonnante récompense attend tous ceux qui ont librement et volontairement accepté l’appel de Dieu et ont persévéré jusqu’à la fin ! « L’Éternel est grand et très digne de louanges, dans la cité de notre Dieu, sur sa montagne sainte. Elle s’élève avec grâce, la montagne de Sion, joie de toute la terre ; du côté du septentrion est la ville du grand Roi. Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite » (Psaume 48:2-4). Voilà la demeure permanente dans laquelle je désire vous voir vivre éternellement.




D.246 – Chrétiens guidés selon l’Esprit

 

Par Joseph Sakala

Nous vivons à une époque où les humains refusent tout conseil, car ils se croient parfaitement capables de diriger leur propre destinée sans aucune intervention extérieure. Cette mentalité perdure depuis les années 1960 avec, comme slogan « I’m number one ». Sans le réaliser, ceux qui ont adopté cette attitude mettaient de côté toute aide divine au sein de leur vie, sous prétexte que Dieu n’était plus nécessaire pour guider les humains, car ils pouvaient prendre leurs propres décisions tout seuls. En réalité, cette mentalité date de plus loin, au temps de la création des humains, lorsque Dieu leur a offert de les guider pour qu’ils mangent de l’arbre de vie au milieu du jardin. Mais la femme fut séduite par Satan à préférer l’arbre de la connaissance du bien et du mal afin de prendre sa propre décision sans l’aide de Dieu. Aujourd’hui, nous voyons les conséquences de cette attitude dans toutes les sphères de l’activité humaine.

Au temps de Paul, des Galates avaient accepté de tenter une autre expérience, celle de se faire diriger par l’Esprit de Dieu. Paul avait fondé plusieurs congrégations en Galatie pour amener bon nombre de gentils vers Christ. Mais, avec le temps, Paul s’est aperçu que ses enseignements commençaient à être minés par des convertis juifs qui insistaient sur la circoncision devant être exécutée avant que l’on ne baptise les païens au christianisme. Paul s’est donc vu dans l’obligation de les ramener à l’ordre en leur disant : « Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ? Avez-vous tant souffert en vain ? si toutefois ce n’est qu’en vain ! Celui donc qui vous communique l’Esprit, et qui fait des miracles parmi vous, le fait-il par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? » (Galates 3:3-5). Paul leur rappelle d’une manière directe qu’ils avaient reçu le Saint-Esprit afin de les  guider lorsqu’ils eurent accepté le sacrifice de Jésus, et cela devait être suffisant pour les diriger vers le salut.

Les croyants d’aujourd’hui ont également reçu le Saint-Esprit ainsi que la rédemption. Ayant donc l’Esprit pour nous guider, pourquoi alors retourner aux rudiments de la chair pour être sauvés ? Pourquoi insister sur ce que nous pensions être la vérité dans le monde, où notre décision paraissait supérieure à celle venant de Dieu ? Les bonnes œuvres sont louables, mais elles doivent être une conséquence de notre conversion au salut et non un prérequis pour y arriver. Alors : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit, » leur déclare Paul, dans Galates 5:25. Et, dans Galates 5:16-17, il ajoute : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez ».

Le chrétien doit réaliser quel merveilleux privilège il possède d’avoir en lui la présence du Saint-Esprit dès sa conversion à Christ. Après Sa résurrection, Jésus est monté au ciel, mais Il nous a envoyé le Saint-Esprit afin que celui-ci vive en nous dans le but de nous guider. C’est ainsi que Dieu peut entendre la moindre de nos prières et, comme Paul nous le dit : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18). Donc, en plus de prier pour nos besoins, il faut aussi prier pour ceux des autres. Subséquemment, Paul ajoute, dans Éphésiens 6:19-20 : « Et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler ».

Par Jésus, nous avons tous accès au Père, au moyen du même Esprit. Paul nous dit, dans Philippiens 3:3 : « Car c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair ». Donc, le chrétien n’est plus le numéro un dans sa vie, c’est Dieu qui nous a donné Son Esprit afin de marcher assurément dans la vérité, selon Son dessein pour nous. Il faut ainsi nous souvenir des paroles de Paul qui nous a dit : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice » (Romains 8:9-10). Voilà notre assurance dans notre cheminement vers le Royaume.

Dans Jean 10:14, Jésus a dit : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles ». Le mot grec utilisé ici pour « berger » est synonyme de « pasteur ». Jésus disait donc : « Je suis le bon pasteur et le bon pasteur est prêt à sacrifier sa vie pour son troupeau ». Un bon pasteur est, en effet, celui qui dirige son troupeau vers un bon pâturage, parce qu’il connaît bien son troupeau et son troupeau le connaît bien également. Toutefois, ce terme ne s’applique pas uniquement à un responsable de congrégation religieuse. Le terme pourrait facilement s’appliquer à tous les individus, tels les Enseignants, les Officiers militaires, les Parents, etc., qui ont reçu des responsabilités de leadership. Dans tous ces cas, notre exemple et notre guide est notre bon Berger, notre bon Pasteur, notre bon Leader et Seigneur Jésus-Christ.

Avec cela à l’esprit, considérons maintenant d’autres belles références bibliques pour décrire notre bon Berger. Dans 1 Pierre 5:1-4, le chef des apôtres a dit : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire ».

Notons également ceci, dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ». Tout converti doit quelquefois être prêt à assumer la fonction de berger spirituel pour répondre à ceux qui cherchent à faire la volonté de Dieu. Le Seigneur Jésus est notre bon Berger et nous devons être Ses imitateurs en toutes choses. Mais pour accomplir cela, soyons des imitateurs de David qui se tournait toujours vers Dieu, comme dans le Psaume 119:33-34, pour Lui demander : « Éternel, enseigne-moi la voie de tes statuts, et je la garderai jusqu’à la fin. Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur ».

Le roi Salomon a pareillement dit à son fils : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu conserves avec toi mes commandements, tellement que tu rendes ton oreille attentive à la sagesse, et que tu inclines ton cœur à l’intelligence ; si tu appelles à toi la prudence, et si tu adresses ta voix à l’intelligence ; si tu la cherches comme de l’argent, et si tu la recherches soigneusement comme un trésor ; alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité » (Proverbe 2:1-7). Il est intéressant de noter que Salomon, tout comme David, insiste sur le mot « commandements ».

Dans tous les versets qui suivent, tirés du Psaume 119, David demande à Dieu de vérifier constamment son cheminement. Vous noterez également que, dans chaque cas, la requête de David est dirigée vers l’aide de Dieu sans aucune indication que David ait eu la capacité de découvrir ces vérités par lui-même. Alors, au verset 33, nous lisons : « Éternel, enseigne-moi la voie de tes statuts, et je la garderai jusqu’à la fin ». Au verset 34 : « Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur ». Au verset 35 : « Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements ; car j’y prends plaisir ». Au verset 37 : « Détourne mes yeux de regarder à la vanité ; fais-moi revivre dans tes voies ! » Au verset 36 : « Incline mon cœur vers tes témoignages, et non vers le gain ». Au verset 40 : « Voici, je soupire après tes commandements ; fais-moi revivre par ta justice ! ». Au verset 38 : « Ratifie à ton serviteur ta parole, laquelle est pour ceux qui te craignent ». Et au verset 39 : « Détourne de moi l’opprobre que je crains ; car tes ordonnances sont bonnes ».

Néanmoins, ayant prié pour obtenir l’intervention de Dieu, le roi David promettait d’agir selon ces instructions pour éclairer sa propre vie. Il avouait sa joie de suivre ces enseignements tout comme le roi Salomon disait à son fils : « Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu » (Proverbes 2:5). Que chacune de nos prières soit pareillement faite avec cette même humilité, en Lui demandant : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Vois si je suis dans une voie d’injustice, et conduis-moi dans la voie de l’éternité ! » (Psaume 139:23-24).

L’apôtre Jean nous dit ceci au sujet de Jean le Baptiste : « Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière » (Jean 1:8). Jean le Baptiste était possiblement l’homme le moins accepté de la Bible, mais il était néanmoins le premier chrétien, missionnaire, martyre, disciple et pasteur à conduire les premiers disciples vers Jésus le Christ. Dans son ministère, Jean reconnaissait la divinité de Jésus en baptisant des convertis pour le Christ, ayant même été emprisonné et martyrisé pour sa foi envers le Messie. Malachie fut le dernier prophète de l’Ancien Testament et il avait prédit, 400 ans auparavant, que Jean serait celui qui précéderait la venue de Jésus qui : « ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères » (Malachie 4:6).

Il est important de reconnaître que tous ceux que Dieu appelait pour une œuvre spéciale dans l’Ancienne Alliance, tel Abel, Abraham, Isaac, Jacob, David, les prophètes etc., ont tous reçus le Saint-Esprit et de ce fait seront de la Première Résurrection. Mais l’expression « chrétien » apparaît pour la première fois dans la Nouvelle Alliance lorsque les nouveaux convertis furent associés à Christ à Antioche. Donc, en réalité, Jean fut destiné à être le premier chrétien dans le Nouveau Testament : « Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin, ni boisson forte, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère ; il convertira plusieurs des enfants d’Israël au Seigneur leur Dieu » (Luc 1:15-16).

Lors de la visite de Marie, dès qu’Élisabeth eut entendu sa salutation, celle-ci déclara, dans Luc 1:44 : « Car la voix de ta salutation n’a pas plutôt frappé mes oreilles, que le petit enfant a tressailli de joie dans mon sein ». Cet homme était en effet tellement près de Dieu que plusieurs personnes croyaient qu’il était le Christ. Alors, l’apôtre Jean a jugé bon de le clarifier, dans Jean 1:6-8 : « Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière ».

Même Jésus lui a rendu cette attestation : « Qu’êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. Car c’est celui de qui il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera ton chemin devant toi. Je vous dis en vérité qu’entre ceux qui sont nés de femme, il n’en a pas été suscité de plus grand que Jean-Baptiste » (Matthieu 11:9-11). Parce que le message de Jean Baptiste annonçait la Divinité de Jésus. « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34).

Les baptêmes de Jean étaient vraiment chrétiens. D’ailleurs, Jésus l’avait également choisi lors de Son baptême. Dans Marc 1:1-4, nous lisons : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Conformément à ce qui avait été écrit dans les prophètes : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera le chemin devant toi : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur ; aplanissez ses sentiers. Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés ». Luc 1:17 : « Et il marchera devant Lui dans l’esprit et avec la vertu d’Élie, pour tourner les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé ». Cela : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés » (Luc 1:77).

Quand Jésus a déclaré à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20), chacun devenait un ministre de Christ. Chacun avait donc la mission d’en instruire d’autres en se servant du don que l’Esprit leur donnerait dès le Jour de la Pentecôte. Et c’est d’ailleurs ce qui est arrivé quand les premiers 120 se sont mis à prêcher par le biais de discours que les spectateurs pouvaient comprendre dans leur langue maternelle. C’est avec cela en tête que Paul exhortait les premiers chrétiens en leur disant : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit » (Romains 15:13).

Donc, plus que de pourvoir à nos besoins physiques, Dieu supplée surtout à tous nos besoins spirituels tout au long de notre cheminement vers ce magnifique Royaume qu’Il nous promet. Dans le Nouveau Testament, ces besoins spirituels nous sont dévoilés dans les attributs mêmes de Dieu que voici : Dieu est amour. Le chrétien doit être rempli d’amour parce que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Ensuite, le converti doit vivre en paix. Alors, Paul nous dit : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous » ((2 Corinthiens 13:11).

Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, dans laquelle nous devons grandir. Il ne faut jamais négliger cet aspect de notre cheminement : « Mais croissez dans la grâce [nous dit Pierre] et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Voilà pourquoi, dans 1 Pierre 5:10, le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables ».

Mais Dieu est également un Dieu de Paix. En s’adressant aux chrétiens qu’il avait instruit sur la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, et qui garde nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ, Paul déclare ceci aux Philippiens : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées ! Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de Paix sera avec vous ». (Philippiens 4:8-9). Car : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20).

Dieu est pareillement un Dieu de consolation. Dans 2 Corinthiens 1:3-5, Paul affirme : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ ». Dieu est autant un Dieu de Patience. « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse, » nous dit Paul, dans Hébreux 10:36. Par conséquent, dans Romains 15:5, il ajoute : « Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ».

Dieu est également un Dieu de gloire. Dans Actes 7:2, nous lisons : « Hommes frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il demeurât à Carran ». Donc : « Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 3:18. Et finalement, dans Éphésiens 1:3-5, Paul nous dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ».

Tout comme le soleil donne sa lumière pour éclairer la terre, c’est ainsi que Jésus est notre lumière spirituelle. Dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Dans le Psaume 119:105, le roi David fut inspiré d’écrire : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier ». Cependant, nous ne pouvons voir Sa lumière avec clarté qu’au travers de Sa Parole écrite. Sa Parole est alors véritablement une lampe, puisqu’elle contient et révèle une lumière qui en elle-même est une lumière. Sans les Saintes Écritures, ce monde serait toujours dans les ténèbres profondes, mais : « la révélation de Tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples » (Psaume 119:130).

C’est dans ce sens que Jésus est la Parole vivante et « toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:3-5). Nonobstant,  Jésus était « la véritable lumière qui éclaire tout homme, [et] était venue dans le monde, elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il [Jésus] est venu chez les siens ; et les siens [Israël] ne l’ont point reçu » (vs 9-11). C’est pour cette raison que « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:18-20).

C’est de la sorte que la Parole écrite est dans le monde depuis des siècles, et la multitude des gens refusent de la suivre, ridiculisent sa véracité, et demeurent perpétuellement dans les ténèbres. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il [Jésus] leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Dans Jean 12:35-36, Jésus dit à ces croyants : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. »

La Parole de Dieu nous apporte continuellement Sa lumière pour une bien meilleure compréhension de Son plan envers l’humanité. Dès la semaine de la recréation de la terre, nous lisons, dans Genèse 1:3-4 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut ! Et Dieu vit que la lumière était bonne et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Ce témoignage de la part de Dieu a fortement inspiré David d’écrire ceci, dans Psaume 119:138-140 : « Tu as prescrit tes témoignages avec justice, et avec une grande fidélité. Mon zèle m’a miné, parce que mes ennemis ont oublié tes paroles. Ta parole est parfaitement pure ; c’est pourquoi ton serviteur l’aime. » Pour une meilleure compréhension, Hébreux 5:12-14 nous affirme : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » C’est-à-dire, faire la différenciation entre la lumière et les ténèbres.

Dans Néhémie 9:7-8, nous lisons : « Tu es l’Éternel Dieu, qui choisis Abram, et qui le fis sortir d’Ur des Caldéens, et qui lui donnas le nom d’Abraham. Tu trouvas son cœur fidèle devant toi, et tu traitas une alliance avec lui, pour donner à sa postérité le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Jébusiens et des Guirgasiens ; et tu as accompli ta parole, car tu es juste. » David confirme cela dans Psaume 33:4-5, en disant : « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel. » Subséquemment, nous voyons dans Psaume 25:8-9 que : « L’Éternel est bon et droit ; c’est pourquoi il enseignera aux pécheurs le chemin qu’ils doivent suivre. Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. »

Dans Psaume 119:140, David déclare ceci à son Dieu : « Ta parole est parfaitement pure ; c’est pourquoi ton serviteur l’aime. » Et, dans Psaume 12:7, il ajoute : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. » Dans sa soumission à l’Éternel, David lui dit : « Ta justice est une justice éternelle, et ta loi n’est que vérité » (Psaume 119:142). Et, au verset 144 : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Parce que David avait donné sa vie à Dieu, il avoue également que : « Mon zèle m’a miné, parce que mes ennemis ont oublié tes paroles » (Psaume 119:139). Et, au verset 141, il souffre en disant : « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements. » Ainsi : « La détresse et l’angoisse m’ont atteint ; mais tes commandements sont mes plaisirs » (v. 143).

Ces beaux témoignages ont sûrement inspiré l’apôtre Jacques de nous dire : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui, dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:22-25). Toutefois, nous ne devons jamais nous en glorifier, car la gloire appartient toujours à Dieu.

Paul abonde dans cette même émotion en déclarant : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde » (Galates 6:14). Même les gens du monde, quand ils utilisent des expressions comme « le point crucial dans cette affaire », admettent par inadvertance que tout revient à la croix de Christ, car le mot « crucial » vient du latin crux qui veut dire « croix ». La croix de notre Seigneur se situe au cœur de la chrétienté et également des opposants de celle-ci. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).

C’est sur cette croix que Jésus a vaincu Satan, car : « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé [Satan], les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). Et c’est au pied de cette même croix, disait Paul, que : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Pareillement, en tant que chrétiens, nous sommes spirituellement crucifiés afin que Satan soit vaincu dans nos vies. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » nous dit Paul, dans Galates 5:24.

Cela devient éminemment rassurant pour nous : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:6-7). Plusieurs chrétiens semblent pourtant résister aux exigences de la vie ainsi qu’aux pensées de celui qui est totalement identifié au Christ, car l’attrait consistant à se glorifier dans les choses terrestres demeure toujours présent. Néanmoins, comme disait Paul,  il vaut beaucoup mieux se glorifier dans la croix et demeurer crucifié avec Christ. Car Jésus Lui-même nous assure que : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » (Jean 6:37-39).

Cette promesse de Jésus illustre la merveilleuse beauté de l’Évangile. Notre Seigneur Jésus reçoit volontiers tous ceux qui viennent vers Lui. Il ne cesse de dire : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Est-ce une contradiction ? Pas du tout, car les deux déclarations viennent de Jésus. Plusieurs Écritures nous enseignent que les véritables croyants sont choisis par Dieu et ensuite donnés à Jésus. Par contre, plusieurs autres Écritures nous indiquent qu’un individu peut librement accepter ou rejeter Christ, et il devient ainsi responsable de sa propre décision. Alors, pour certains individus, ça semble poser un problème.

Le Jour de la Pentecôte, Pierre a déclaré ceci, dans Actes 2:23 : « Ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir ». Et, un peu plus loin, dans Actes 4:26, 28, Pierre a également dit ceci : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint … Pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites ». C’est Dieu Lui-même qui avait prédestiné ces deux choses. Dans ces passages, la prédestination divine est entremêlée avec des décisions humaines, sans le moindre soupçon que ces concepts soient en conflit un avec l’autre.

Encore une fois, nous voyons que les pensées de Dieu sont plus élevées que nos pensées. Un peu comme avec une pièce de monnaie dont on ne peut voir qu’un seul côté à la fois. Dans la pensée du Seigneur, elles sont en harmonie, mais leur pleine compréhension est difficile, voire impossible à saisir par la pensée humaine. Nous devons donc rendre gloire à Dieu : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Le salut nous est donné gratuitement, sachant fort bien avec assurance que c’est Dieu Lui-même qui nous a choisis.

Voilà une bonne raison pour chaque chrétien de défendre l’Évangile avec conviction contre toute opposition. Comme Paul le disait si bien, dans Philippiens 1:16-17 : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile ». Aujourd’hui, bon nombre de « chrétiens » se sentent mal à l’aise de défendre l’Évangile avec conviction de peur d’offenser leurs amis non convertis, en honorant Jésus ou les Saintes Écritures. Mais Paul est complètement en désaccord avec une telle attitude. Car l’Évangile ne change pas. Alors, il faut tenir bon et corriger les attaques des adversaires. Voilà pourquoi, dans Philippiens 1:7, Paul déclare : « Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite ».

Dans le grec, le mot utilisé par Paul est apologia, terme légal utilisé par les avocats de la défense en faveur d’un accusé attaqué par l’avocat de la couronne. Ainsi, Paul nous dit qu’il est toujours prêt à se défendre d’une façon systématique, et scientifique si nécessaire, face à toute attaque contre l’Évangile et venant de ses adversaires. Puisque nous sommes co-ouvriers avec Paul dans ce travail, nous devons être constamment prêts à avoir une bonne réponse à toute question qui nous est posée. Comme disait Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). Tout chrétien qui veut partager sa foi avec des non convertis a sûrement rencontré des gens qui ne croiront tout simplement pas au plan de salut sans avoir au préalable reçu des réponses satisfaisantes à certaines de leurs questions.

Nous devons donc nous familiariser avec les preuves, comme Jésus, après Sa résurrection, l’a fait avec Ses disciples : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3). Pendant ces quarante jours, Jésus devait sûrement leur parler de Sa divinité, de Son pouvoir de sauver en tant que Créateur omnipotent, Celui qui a porté leurs péchés pour leur salut. Nous devons alors faire régulièrement nos recherches, comme les Béréens d’Actes 17:11-12, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre ».

Les apôtres Barnabas et Paul n’avaient pas peur de témoigner en se jetant au milieu d’une foule : « Et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. Et à peine, en disant cela, purent-ils empêcher le peuple de leur offrir un sacrifice » (Actes 14:15-18).

Jésus a déclaré ceci à Ses disciples, dans Jean 15:16-17 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres ». Ne soyons pas comme cette semence, dans la parabole de Jésus, qui tomba sur un endroit pierreux où elle avait peu de terre ; et aussitôt elle leva parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais quand le soleil fut levé, elle fut brûlée et, parce qu’elle n’avait pas de racine, elle sécha. L’Évangile est vigoureusement attaqué de nos jours ; alors, que Dieu nous donne inlassablement le courage nécessaire d’être parmi ses défenseurs victorieux !

Regardons ensemble la belle salutation de la première épître de l’apôtre Pierre aux convertis dans la dispersion. 1 Pierre 1:1-2 : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » Les « étrangers », auxquels Pierre adressait cette épître, étaient vraiment des « pèlerins ». Il utilise le même mot grec, parepidernos, dans 1 Pierre 2:11-12, quand il leur dit : « Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres ».

Le mot veut simplement dire « un résident qui demeure à l’étranger », et le seul autre endroit où il est utilisé dans le Nouveau Testament, c’est dans Hébreux 11:12-13 où nous lisons : « C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter. Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre ». Nous honorons nos ancêtres qui ont jadis quitté leurs pays pour venir s’établir dans le Nouveau Monde afin de nous créer des foyers où il y avait de la prospérité, pour exprimer leur foi en toute liberté. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4).

Chaque croyant en Jésus-Christ est, en réalité, un pèlerin sur la terre, un ambassadeur pour Christ sur un sol étranger. Car : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Nous formons alors une communauté de citoyens déjà inscrite au ciel, vivant sur la terre pour faire l’œuvre de Dieu jusqu’au moment où le Seigneur nous ramènera dans la demeure qu’Il prépare pour nous. Tant que nous sommes ici, nous sommes exposés aux douleurs et aux souffrances que Jésus a aussi endurées, mais Il pourvoit à tous nos besoins ; et nous devons Lui rendre gloire et actions de grâce comme les premiers pèlerins en terre nouvelle.

C’est ainsi que les chrétiens de la terre entière Lui doivent chaque jour des remerciements : « Afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour accomplir toutes sortes de libéralités, qui fassent rendre à Dieu par nous des actions de grâces » (2 Corinthiens 9:11). « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:7). C’est ainsi que Paul, dans 1 Corinthiens 4:2, nous exhorte par ces paroles : « Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle ». La Parole de Dieu nous rappelle que : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère » (Romains 14:12-13).

Chaque véritable converti devient ainsi un dispensateur de la Parole : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Ces versets sont là afin de nous rappeler constamment que la Parole de Dieu nous a été confiée afin de la partager, non pour notre propre salut, mais plutôt en tant que bon serviteur au service de notre Maître. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:13-14). Le test de notre œuvre ne sera pas fondé sur la quantité, mais sur la qualité de notre travail. Que tous les prédicateurs notent bien ces versets !

En tant que serviteurs de Christ, Dieu nous a pareillement confié certains biens matériels. Mais avec ces biens, nous avons également reçu des talents accompagnés de dons pour propager Son Évangile glorieux. Nous sommes en effet des ministres de Christ, comme Paul nous le déclare, dans 1 Corinthiens 4:1. Alors : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu ». Jésus Lui-même a fait allusion à notre ministère : « Et le Seigneur dit : Quel est donc le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner au temps marqué la mesure ordinaire de blé ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera ! Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a » (Luc 12:42-44). Toutefois, Jésus nous met en garde en déclarant ceci, dans Luc 16:12 : « Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? ».

Le sens du mot grec « fidèles » veut dire « crédibles ». Jésus nous met au test à savoir si notre profession de chrétien est crédible. Sommes-nous vraiment fidèles dans l’enseignement de Sa Parole ? Voilà ce qui comptait pour Jésus quand Il a déclaré ceci, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été ». La plus grande récompense pour nous sera de l’entendre dire : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Pour en arriver là, considérons ce que Paul a dit à son jeune ministre, dans 2 Timothée 3:14-15 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ ». Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (vs 16-17).

Quand Paul a écrit ces mots à Timothée, il faisant prophétiquement allusion à la grande apostasie qui précéderait l’immense tribulation et la persécution des derniers jours. Subséquemment, Paul savait que sa propre mort par exécution était proche, et que ces paroles pouvaient bien être ses dernières instructions à son jeune disciple, ainsi qu’à nous tous, fidèles serviteurs de Christ. Ce qui est remarquable, c’est que l’Esprit de Dieu lui fit utiliser l’exemple de sa propre vie pour témoigner de son grand ministère. « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (vs 6-8). Quelle remarquable conclusion à une vie chrétienne bien accomplie !

Paul résumait sa vie de la manière qui suit. Dans le domaine doctrinal : « J’ai enseigné selon la véritable Parole de Dieu ». Dans sa façon de vivre : « Soyez mes imitateurs comme je le suis de Christ ». Son but : « Honorer Dieu en ne faisant que Sa volonté ». Pour la foi : « Ma fidélité à Sa Parole et ce qu’Elle me demandait d’enseigner ». Pour la charité : « En démontrant l’amour qu’un véritable chrétien doit dégager ». Dans la patience : « Mes efforts de toujours endurer mes tribulations dans la joie ». Dans la persécution : « Combattre contre les injustices qu’on me faisait endurer ». Dans les afflictions : « Les souffrances et les tortures que j’ai endurées sans me plaindre ». Paul a manifesté ce témoignage chrétien pendant au-delà de 30 ans après sa conversion et pouvait donc, en toute humilité, citer sa propre vie en exemple pour enseigner la façon de vivre aux autres convertis.

Que le modèle de Paul soit pareillement le nôtre, afin que nos propres vies deviennent un bon exemple à suivre pour ceux qui nous observent. Les chrétiens qui sont remplis du Saint-Esprit annoncent la Parole de Dieu avec hardiesse. Ce fut le cas dès les débuts de l’Église, comme on peut lire ce qui arriva à Iconium, dans Actes 14:3, où : « Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles ». Mais d’où leur venait cette hardiesse ? Grâce à la présence du Saint-Esprit, comme on peut également le lire, dans Actes 4:13, où : « Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils [les gens) étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus ». Quand nous parlons avec l’autorité de Dieu, nous parlons toujours avec hardiesse.

Dans les débuts de l’Église, les nouveaux convertis priaient constamment afin de pouvoir proclamer la Parole de Dieu avec hardiesse. Nous en voyons un exemple parfait dans le cas de Pierre et de Jean, même lorsqu’ils étaient menacés. Dans Actes 4:29-31, nous lisons cette prière de Pierre : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse ».

Lorsque Paul a fondé la congrégation à Éphèse, il parla avec assurance. « Puis entrant dans la synagogue, il y parla avec hardiesse pendant trois mois, discourant avec persuasion sur les choses du royaume de Dieu » (Actes 19:8). Paul exhortait les chrétiens à faire la même chose : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler » (Éphésiens 6:18-20). Notez que Paul était en prison lorsqu’il a écrit cette lettre aux Éphésiens.

Paul était tellement zélé pour prêcher le message de Christ que même la prison et la mort ne pouvaient le faire dévier de son but. Dans Philippiens 1:20-21, Paul nous déclare que : « Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain ». Dans le livre aux Hébreux, nous voyons plusieurs traits de caractère de gens cités en exemple. Alors, nous aussi nous pouvons déclarer : « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Voilà d’où notre zèle devrait toujours provenir.

Regardons ensemble une belle histoire où Dieu nous montre comment il bénit ceux qui s’approchent de Lui. Dans 1 Chroniques 4:9-10, nous lisons : « Jaebets était plus honoré que ses frères ; sa mère l’avait nommé Jaebets (douleur), en disant : C’est avec douleur que je l’ai enfanté. Jaebets invoqua le Dieu d’Israël, en disant : Si tu me bénis et que tu étendes mes limites ; si ta main est avec moi, et si tu me préserves du malheur, en sorte que je ne sois pas dans la souffrance ! Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé ». La Bible ne parle pas de ses parents ni de ses descendants. Seul Jaebets est inclus dans la liste des généalogies à cause de sa prière. Même si sa prière semble être centrée sur lui, Dieu l’a exaucée parce qu’il a invoqué le Dieu d’Israël. Son nom était bien choisi, car sa mère l’a enfanté dans la douleur. Même si sa demande fut accordée, il est douteux que sa prière serve de modèle au chrétien sur la façon de prier Dieu.

La prière que Jésus a donnée à Ses disciples comme modèle nous fournit un guide plus exact. « Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ; Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin » (Luc 11:2-4). Dans cette prière, nous ne disons pas « bénis moi », mais plutôt « que Ton règne vienne », suivi de « que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Puisque notre prière est personnelle, Jésus ne nous demande pas de prier pour un grand territoire, mais nous dit simplement « donne-nous chaque jour notre pain quotidien ». Notons au passage que le « Notre Père » constituait un plan, une sorte de canevas, une liste d’éléments à élaborer, un résumé que Jésus donna comme exemple à Ses disciples qui Lui avaient demandé comment prier (v. 1). Il ne s’agissait pas d’une litanie à répéter mot à mot en finissant par ne plus penser à ce qu’on dit à force de répétition !

Néanmoins, Dieu bénit parfois une prière centrée exclusivement sur nous-mêmes, mais elle doit également être centrée sur Dieu dans notre intention. Jaebets avait sûrement cette intention lorsqu’il a demandé d’être béni, car il désirait marcher avec Dieu. L’apôtre Jacques nous donne alors cette instruction : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs » (Jacques 4:4-8).

Nous reconnaissons un humain par les amis qu’il fréquente. Ceci n’est pas simplement biblique, mais facilement observable dans le comportement quotidien des gens. Les amis s’ajustent quotidiennement. « Comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme en aiguise un autre. Celui qui garde le figuier, mangera de son fruit ; ainsi celui qui garde son maître sera honoré. Comme dans l’eau le visage répond au visage, ainsi le cœur d’un homme répond à celui d’un autre homme » (Proverbes 27:17-19). L’exhortation de Jacques nous indique le grand contraste entre l’amour de Dieu et l’amitié que le monde produit. L’apôtre Jean nous explique pourquoi : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

Les véritables amis s’aiment. À Ses disciples, Jésus a dit : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:14-17). C’est simple. Si j’aime Jésus et que vous aimez Jésus, nous devrions nous aimer pareillement puisque nous  aimons Jésus.

Les véritables amis se soutiennent et nous : « N’abandonnons point notre assemblée [les uns avec les autres], comme quelques-uns ont coutume de faire, mais exhortons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le Jour » (Hébreux 10:25). Jésus Lui-même nous dit : « Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en Mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:20). Le véritable converti ne marche pas selon le conseil des méchants, et ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et ne s’assied pas au banc avec des moqueurs. Paul nous dit clairement, dans 2 Corinthiens 6:14-15 : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord [peut-il y avoir]  entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? » Les convertis à Christ doivent rechercher d’autres convertis à Christ pour fraterniser.

Tenez-vous loin des manipulateurs qui vous font une belle façon pour mieux vous exploiter. Dans Luc 16:8, nous lisons : « Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi avec habileté ; car les enfants de ce siècle sont plus prudents dans leur génération, que les enfants de lumière ». Ce verset semble indiquer que Jésus était d’accord avec le serviteur injuste qui manipule les gens honnêtes et naïfs afin de s’enrichir à leurs dépens. Le Seigneur n’approuve pas cette façon d’agir, pas plus que la convoitise du monde. Jésus nous exhorte simplement à être prudents avec notre argent tout comme le manipulateur qui tente de nous l’enlever. Par contre, Jésus nous dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Matthieu 6:19-21).

Le manipulateur n’a comme but que de s’enrichir pour assurer son avenir financier. Ce qui est malheureux, c’est que plusieurs de ces manipulateurs se sont formé des congrégations religieuses qu’ils conduisent en tant que pasteurs et même comme apôtres. Il serait beaucoup plus sage d’utiliser l’argent que Dieu nous donne dans le but de faire du bien à ceux qui sont vraiment dans le besoin, ce qui pourrait les rapprocher de Dieu dans la foi. En faisant ainsi, nous nous amassons une richesse au ciel qui durera éternellement. Paul dénonçait les manipulateurs, dans 1 Corinthiens 6:5 : « Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? » Ce mot « honte » vient du grec entrope, au sens de « se tourner vers l’intérieur de soi-même » ou « égoïsme » par la manipulation des autres. Paul l’utilise une seule autre fois, dans 1 Corinthiens 15:34, où il leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. »

La manipulation est un outil très dangereux, surtout quand il est utilisé pour se cacher derrière une façade où l’on use du nom de Dieu pour arracher la nourriture aux pauvres de la congrégation afin d’enrichir celui qui utilise la sagesse du monde en tordant des versets bibliques dans ses instructions. Cela devient tout simplement de la confusion spirituelle. Certains utilisent la science pour dénoncer la création par Dieu au profit de l’évolution, ce qui a mené le monde entier au désordre et à la confusion actuelle dans le domaine de la spiritualité. Les mouvements Nouvel Age ont énormément de succès à prêcher qu’une personne peut se tourner vers l’intérieur de soi pour puiser la force nécessaire afin de tout régler. Bien différent de ce que Paul nous enseigne dans 2 Corinthiens 5:17-18, où il nous déclare : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation ». Cela est d’autant plus vrai que Jésus nous a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5).

Le ministère de la réconciliation nous pousse vers l’extérieur dans le but d’aider les autres. L’apôtre Pierre nous dit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). La loi de l’inversion spirituelle des hommes est transformée, nous dit Paul dans Romains 8:2 : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ». En aidant les autres, vous grandissez pour renouveler votre vie : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Une des grandes doctrines du christianisme est de savoir que le Saint-Esprit vit en nous. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Dieu est Esprit et peut littéralement vivre en nous. Voilà pourquoi Paul nous dit : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:14-19).

C’est avec cette connaissance que Jésus pouvait rassurer Ses disciples en leur disant : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Ce que Jésus leur annonçait, c’est que, malgré Son ascension au ciel, Son Esprit vivrait en nous pour nous guider. Voilà pourquoi, dans Galates 2:20, Paul nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi ».

Paul rassurait également les Colossiens en leur disant : « [Chers frères et sœurs] à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:27-28). Aux Éphésiens, il les exhorte à rendre gloire à Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Ces exhortations nous sont également destinées, car à celui qui avait interrogé le Christ sur ce sujet : « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Quel beau privilège, et quelle belle responsabilité que Jésus nous concède !

Chaque chrétien doit s’analyser lui-même pour découvrir son rôle dans cette évangélisation personnelle. Puisque : « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:11-13). Notez que Paul spécifie clairement que ces dons nous sont donnés pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère et pour l’édification du corps de Christ.

Le but ultime derrière tout cela, c’est : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (vs 14-16). Que voulait dire Paul par « à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes » ? La compréhension de la Bible devrait pourtant nous raffermir dans la vérité divine au point de permettre plus aisément au converti de reconnaître ceux qui pratiquent la séduction afin de s’attirer des brebis par leur adresse et leur charisme.

Les chrétiens d’aujourd’hui sont tous menés par le Saint-Esprit au travers de toute la saine doctrine. Mais dans bon nombre d‘églises, des doctrines trompeuses sont véhiculées provenant des raisonnements humains et qui réduisent éventuellement les chrétiens modernes au niveau du petit enfant spirituel à qui il apparaît qu’il reste tout à apprendre. La seule façon de combattre ce fléau spirituel est de vérifier toute chose. L’honnêteté apparente du pasteur n’est pas une assurance de la véracité de ce qu’il prêche dans ses sermons. Cette mise en garde de Paul nous indique très clairement que cette pratique visant à séduire artificieusement existait déjà au premier siècle.

Le don d’enseigner est d’une importance particulière pour atteindre le but que nous fixe Paul ici. Au départ, ce don fut accordé aux premiers apôtres et quelques autres appelés par Dieu, comme Paul, Barnabas, Jude, Marc, Luc et Timothée qui ont vraiment reconnu le Christ ressuscité. Pierre avait insisté là-dessus lorsque le temps fut venu de trouver un remplaçant à Judas. « Il faut donc que, des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection » (Actes 1:21-22). Mais éventuellement, Paul fut ajouté pour porter l’évangile aux païens. Aux nouveaux convertis à Corinthe, il dit : « Ne suis-je pas apôtre ? Ne suis-je pas libre ? N’ai-je pas vu Jésus-Christ notre Seigneur ? N’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ? Si je ne suis pas apôtre pour les autres, je le suis au moins pour vous ; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur. C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent » (1 Corinthiens 9:1-3).

Le dernier des apôtres originaux fut Jean qui eut le bonheur de recevoir la Révélation de Jésus, vers la fin du premier siècle, à propos des évènements des temps de la fin et du second avènement de Jésus pour fonder le Royaume de Dieu sur la terre. Le Nouveau Testament fut aussi écrit durant ce premier siècle pour nous servir de témoignage direct sur la façon de parvenir au salut. Dans 1 Corinthiens 13:8, Paul nous déclare que : « La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront [éventuellement] abolies, et les langues cesseront, et la science sera abolie ». Mais avant d’y arriver, Jésus Lui-même nous a avertis, dans Matthieu 24:11-13 : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé ».

Donc, le don d’évangéliser continuera d’être offert jusqu’au retour glorieux de Christ afin de toucher le cœur de ceux qui cherchent Dieu. Paul nous explique que cela se fait par : « Soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie » (Romains 12:7-8). Aux Corinthiens, Paul l’éclaircit de la sorte : « Et Dieu a établi dans l’Église, premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs, ensuite ceux qui opèrent des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues » (1 Corinthiens 12:28).

En plus de la direction du troupeau, plusieurs pasteurs ont également reçu le don d’enseigner, don qu’ils doivent utiliser avec sagesse et fidélité. Tout cela revient à ce que Jésus nous a commandé dans la grande mission dévolue aux premiers apôtres : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Puisque c’est Jésus qui a créé toutes choses au début, tout doit se faire selon le Plan Divin : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Dans son épître aux Hébreux, Paul leur rappelle cette toute puissance de Jésus : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Ce don d’enseigner devrait subséquemment être utilisé dans tout enseignement, peu importe la matière. Il serait souhaitable pour chaque chrétien de prendre cette habitude de méditer régulièrement à ce sujet. David le faisait quand il priait à l’Éternel et fut inspiré de nous le dire ainsi : « Fais-moi connaître la voie de tes commandements, et je parlerai de tes merveilles » (Psaumes 119:27). Ce Psaume remarquable contient 176 témoignages ou prières concernant la Parole de Dieu. Nous voyons les mots « méditer » ou « méditation » utilisés huit fois, nous indiquant l’importance de cette pratique avant de s’engager à l’enseigner aux autres.

La méditation concernant la Parole de Dieu devient alors essentielle, car elle est plus facile à enseigner quand nous saisissons la profondeur de Ses préceptes. Voici quelques exemples. Au verset 15, David nous dit : « Je méditerai tes ordonnances, et je regarderai à tes sentiers ». Au verset 23, David déclare : « Les puissants mêmes se sont assis et ont parlé contre moi ; mais ton serviteur médite tes statuts ». Et, au verset 48 : « J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts ». Dans le verset 78, David prie ainsi : « Que les orgueilleux soient confus, qui m’oppriment sans sujet ! Moi, je méditerai sur tes commandements ». Dans le verset 97, il déclare son amour envers Dieu : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour ». Et finalement, aux versets 99 et 100 : « J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements ».

Il existe cependant une contrefaçon de la véritable méditation : la soi-disant méditation transcendantale ou les autres conformations de mysticismes. Ces autres configurations encouragent les adeptes à se nettoyer l’esprit complètement afin de leur permettre de « voyager ». Tandis que la méditation au sens biblique nous exhorte à nous concentrer sur la magnifique grandeur de la création divine dans l’anticipation d’y participer un jour éternellement. Une telle méditation nous prépare à faire partie du grand et merveilleux plan de Dieu et de l’énorme récompense qui nous est destinée. Et cela plait à Dieu. Car : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).

Dans l’Ancien Testament, Israël avait la tribu de Lévi — que Dieu avait désignée spécifiquement — pour offrir quotidiennement les multiples sacrifices afin de couvrir les péchés du  peuple. Ceci a été pratiqué jusqu’à l’avènement de Christ. « Mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:12-17). L’ancien sacerdoce est donc terminé. Seul le sacrifice de Christ demeure éternellement afin de nous identifier à Lui par la foi comme étant acceptable à Dieu pour notre salut.

Néanmoins, il existe un nouveau sacerdoce, un sacerdoce spirituel offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, qui sommes maintenant Ses ministres, offrions des sacrifices qui soient acceptables et qui plaisent à Dieu. Le premier de ces sacrifices nous est donné par Paul, dans Romains 12:1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable ». Trois autres sacrifices acceptables nous sont indiqués dans le dernier chapitre du livre aux Hébreux : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16).

Notre offrande continuelle de louange à Dieu, en toute circonstance, est également notre reconnaissance de Sa sagesse et de Sa bonté, comme  étant des sacrifices acceptables. De faire les bonnes œuvres que Dieu a préparées pour chacun de nous, pas pour gagner notre salut, mais plutôt par reconnaissance d’un salut reçu gratuitement, est acceptable aux yeux de Dieu. Finalement, la communication, c’est à dire le partage de ce que nous avons reçu, avec les autres, est également un sacrifice acceptable et saint. C’est notre plus grand privilège en tant que Son sacerdoce, de Lui offrir ces sacrifices d’une manière continuelle. Que Dieu vous bénisse tous, chacun individuellement dans l’accomplissement de vos œuvres dans la fidélité et dans votre cheminement vers Son Royaume à venir bientôt.




D.245 – Des bijoux pour Dieu

 

Par Joseph Sakala 

De tout temps, les riches de ce monde se sont accumulé de grandes quantités de bijoux, soit pour se glorifier auprès de leurs compères ou simplement pour les utiliser en tant que monnaie quand celle-ci perdait sa valeur. Mais saviez-vous que Dieu aussi est en train de Se ramasser des bijoux pour un usage futur ? Ces bijoux ne seront cependant pas périssables, car ils seront composés de gens ayant formé le caractère même de Dieu. Dans le dernier livre de l’Ancien Testament, nous lisons : « Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Éternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Éternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi » (Malachie 3:16-18, Bible David Martin).

Cette magnifique promesse nous est révélée à la fin de l’Ancien Testament, à un moment de grande apostasie du peuple d’Israël envers son Dieu. Mais, malgré cela, il y avait un petit groupe de croyants. Aujourd’hui, les véritables chrétiens se situent encore dans la minorité du peuple, et il devient de plus en plus important pour eux d’étudier sérieusement les situations antérieures qui amenèrent l’apostasie chez le peuple de Dieu. Toutefois, il est encore plus important pour nous de prendre exemple sur ces croyants ainsi que sur la merveilleuse promesse de Dieu à leur égard. Notons l’attitude de ces croyants : « ceux qui craignent l’Éternel, » et qui pensaient à Son nom. Notez également qu’ils craignaient Dieu quand ils pensaient à Son nom. Quel véritable converti pourrait faire autrement quand il médite sur l’ouvrage de Dieu dans sa propre vie ? Quand une bonne attitude s’installe dans le cheminement du chrétien, marcher avec Dieu devient une fraternisation divine. Ensuite, nous voyons que « ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre ». Dans le contexte familial de ce que Dieu nous prépare, le contact verbal sera bien développé chez Ses enfants quand il sera centré sur le Seigneur.

Notons maintenant la réaction de Dieu face aux saints, dans ce verset. « l’Éternel y a été attentif, et l’a ouï », portant une grande attention à l’attitude de ceux qui se parlaient. Puis, « un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel ». Lors du retour de Christ, Ses Élus paraîtront tous devant Lui avec l’assurance que les justes seront reconnus par Lui, ayant été inscrits dans Son livre spécial de souvenir. Les membres de ce groupe seront pareillement assurés du salut, ayant persévéré dans la foi jusqu’à la fin. Alors, Dieu dira : « Ils seront miens, » nous indiquant clairement que nous sommes déjà sauvés alors que les autres commenceront simplement à être jugés. C’est ainsi que « l’Éternel des armées » nous démontrera que, pour Lui, nous serons Ses précieux bijoux, les Élus de Son Royaume.

Le premier de ces magnifiques bijoux fut nul autre que Jésus lors de Sa naissance et que Dieu voulait présenter aux bergers. Dans Luc 2:8-14, nous lisons : « Or, il y avait dans la même contrée des bergers qui couchaient aux champs, et qui gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. Et voici un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. Alors l’ange leur dit : N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! » (version d’Ostervald, comme pour les citations suivantes, sauf si spécifié.)

Essayez d’imaginer la scène et la beauté de la louange de ces anges lors de la présentation de ce merveilleux Bijou de Dieu à l’humanité. Quand Dieu S’est fait homme dans la personne de Jésus, lors de Sa naissance, une véritable joie entra dans ce monde de péché et de tristesse. Les Rois mages, qui anticipaient depuis longtemps la venue du Sauveur : « Eux donc, ayant entendu le roi [Hérode], s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. Or à la vue de l’étoile ils furent remplis d’une très grande joie » (Matthieu 2:9-10). C’est le premier endroit dans le Nouveau Testament où le mot « joie » est mentionné. Fait à noter ici, c’est que l’annonce de la naissance du Messie fut donnée à des bergers, et non à l’élite de la société du temps.

Dieu a toujours travaillé ainsi. À l’annonce de cette bonne nouvelle, les anges ont éclaté d’une louange de joie afin de partager cette nouvelle avec ces bergers à Bethléem. L’Évangile que les chrétiens doivent prêcher est véritablement un message plein de joie, car il concerne le Sauveur du monde, Jésus notre Seigneur. Malgré qu’Il ait été un homme de douleurs, Il demeure notre exemple parfait en : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Jésus avait bien préparé Ses disciples à Sa mort éventuelle ainsi qu’aux souffrances qu’eux-mêmes auraient à endurer à cause de Son nom, en leur inculquant Sa propre joie. « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie » (Jean 15:11).

Jésus priait pareillement au Père pour eux en Lui disant : « Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux » (Jean 17:13). Il leur a même offert de demander des choses au Père quand Jésus leur dit : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie » (Jean 16:24). C’est ainsi que tous les chrétiens qui croient véritablement en Jésus doivent, avec Pierre, confirmer leur amour pour Jésus. « que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8). Même dans leurs souffrances pour Lui, Ses disciples savent qu’il y aura beaucoup de bonheur qui en sortira un jour. Dans 1 Pierre 4:13, l’apôtre nous exhorte ainsi : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie ».

De la même manière, l’apôtre Jude rend ce beau témoignage à Jésus : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Jude identifie clairement Jésus comme étant Dieu ! Aussitôt que Jésus a vaincu Satan, lors et après Son séjour de quarante jours de tentations dans le désert, notre Seigneur a commencé à évangéliser. Les premiers bijoux qui suivirent le Christ furent deux frères. « André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean [le baptiste] disait, et qui avaient suivi Jésus. André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint). Et il l’amena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, lui dit [en toute simplicité] : « Tu es Simon, fils de Jona ; tu seras appelé Céphas (c’est-à-dire, Pierre) » (Jean 1:40-42).

Jésus l’a vu et Il a agi ! Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons à sept reprises que Jésus « voyait » quelque chose et fut porté à agir. Lors de Sa rencontre avec André et Simon, Jésus les invita à Le suivre et leur vie fut changée pour l’éternité. Le lendemain, Jésus vit venir à lui Nathanaël, « et Il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude » (Jean 1:47). Tout émerveillé Nathanaël lui dit : « D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël » (vs 48-49).

À Jérusalem, il y avait un réservoir, appelé en hébreu Béthesda, où étaient couchés un grand nombre de malades, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques qui attendaient la guérison dans son eau. Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. « Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? » (Jean 5:6). Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi » (v. 7). Au verset 8, « Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche ». Et aussitôt, l’homme fut guéri, sans avoir eu à descendre dans l’eau ; et il prit son lit, et marcha.

Alors que Jésus enseignait Ses disciples : « Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent » (Jean 6:5-11).

Un autre grand miracle cité dans l’évangile de Jean se trouve dans Jean 9:1-3 : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ». Notez que Jésus ne leur explique pas pourquoi cet homme est né aveugle. Ce qui importait ici, c’est l’occasion offerte à Jésus de guérir cet homme afin de manifester la puissance de Dieu en ouvrant ses yeux. Dans un petit village de Béthanie, un ami intime de Jésus, nommé Lazare, se trouvait dans une situation pire que l’aveugle. Il était mort ! Ses deux sœurs, Marie et Marthe, pleuraient à chaudes larmes quand Jésus S’est présenté chez eux. « Quand Jésus vit qu’elle [Marie] pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura » (Jean 11:33-35). Sa première réaction fut de pleurer avec eux et Il a ensuite appelé Lazare, mort depuis quatre jours, de sortir de son sépulcre, et Lazare sortit !

À la croix, alors que Jésus était crucifié, Sa mère était là avec Son disciple Jean. Malgré que Ses propres souffrances étaient atroces : « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19:26-27). Sa première pensée fut dirigée vers la sécurité de Sa mère et Il a commissionné Jean de s’occuper d’elle. Notre Seigneur nous voit et voit nos besoins, et Il S’occupe continuellement de nous. Un jour, bientôt, tel que promis, Jésus reviendra et essuiera toute larme de nos yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail parmi Ses Élus, car les premières choses seront passées. Jésus sera entouré de tous ces bijoux qu’Il a préparés pendant des siècles afin qu’ils règnent avec Lui, durant le millénium d’abord et ensuite durant l’éternité.

Cependant, dans son cheminement vers le royaume, chaque converti ne doit pas mesurer ses attributs comme le monde le fait. Notre véritable force n’est ni militaire, ni athlétique, ni financière. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:26-27. Notre instruction ressemble beaucoup plus à celle de Paul à Timothée : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). C’est dans cette merveilleuse grâce que nous trouverons toujours la force de continuer même dans les plus grandes de nos tribulations.

Le(la) chrétien(ne) est fort(e) quand il ou elle manifeste le caractère gracieux de Jésus en paroles et en actions. Dieu nous dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. [Alors] je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:9). Prions plutôt Dieu d’être : « fortifiés en toute manière selon Sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie » (Colossiens 1:11). Mais comment acquérir une telle force dans la grâce ? Cela s’accomplit d’abord par la puissance du Saint-Esprit qui agit en vous : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur » (Éphésiens 3:16). Ensuite, en utilisant notre temps libre à méditer, prier et étudier la Parole de Dieu.

Les efforts purement humains pour atteindre un noble but deviennent futiles, en bout de ligne. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:31). Prenons l’exemple des enfants du peuple de Juda qui passèrent la journée devant Dieu à écouter Sa Parole. Néhémie les rassura en leur disant : « Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force » (Néhémie 8:10). Le roi David abonde dans le même sens quand il nous dit : « Heureux l’homme dont la force est en Toi, ceux qui aiment les chemins de Ta maison ! » (Psaume 84:6).

Dieu nous a tous créés à Son image afin de faire de nous des bijoux dans Sa famille divine. Pourtant, sous l’influence de Satan, l’humanité entière, à partir de nos premiers parents, a choisi d’ignorer ce merveilleux dessein. « N’avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés ? Pourquoi donc sommes-nous perfides l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? » (Malachie 2:10). Ce message de Malachie s’adressait aux Juifs suite à leur restauration dans leur pays après leur captivité à Babylone, car déjà ils revenaient aux mêmes péchés qui étaient pourtant la raison originelle de leur captivité. Leur correction avait comme but de leur rappeler qu’ils étaient des frères ayant tous le même Père. Ceci ne faisait pas référence à la possibilité de naître de nouveau et devenir des enfants spirituels de Dieu, mais c’était plutôt un rappel qu’ils avaient été en premier lieu tous créés par Lui.

Il y a une bonne leçon, ici, pour les bijoux que Dieu est en train de Se former : demeurer unis dans cet appel à notre salut. La manifestation de notre unité doit se refléter dans le message que nous projetons au monde entier. Donc, ce message de Malachie aux Juifs s’applique également à tous les humains. « Car, depuis le soleil levant jusqu’au soleil couchant, mon nom est grand parmi les nations, et en tout lieu on brûle de l’encens, et une offrande pure est offerte à mon nom. Car mon nom est grand parmi les nations, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 1:11). Car avant l’Alliance mosaïque et lévitique, Dieu avait fait une Alliance avec Noé qui ne fut jamais abolie après le déluge et dans laquelle Dieu voulait impliquer tous les humains. Cette Alliance nous rappelle que tous les hommes sont frères, crées par le même Créateur, et responsables envers Dieu de chacun de leurs actes vis-à-vis l’entretien de la terre que Dieu leur a confiée. Donc, le travail des Élus consiste à faire comprendre au monde entier que la seule façon de régler les problèmes parmi les nations, c’est de les convaincre que tous ont été créés par le véritable Seigneur à qui tous devront rendre compte un jour. Mais qui, par contre, les aime tous comme un père qui aime ses enfants.

Notre appel à suivre Christ n’est pas une décision humaine, et il n’est sûrement pas fondé sur nos œuvres, mais il fut engendré en Christ avant que nous fussions créés. Il nous vient directement de Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:9-10). Dès les débuts, nous faisions partie du plan de Dieu dans Son dessein éternel pour nous. C’est par Sa grâce que nous sommes choisis : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5).

Notre appel est alors saint et sacré, consacré à Dieu. C’est un appel céleste, prenant son origine au ciel, auprès de notre Père céleste, centré sur Sa volonté et son but. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Nous devrions alors nous unir à Paul en disant : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14). Cette vocation céleste est la même que celle indiquée par Paul dans 1 Thessaloniciens 4:17-18 où il nous dévoile l’accomplissement de cette vocation par Jésus, quand Paul nous déclare : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles ».

C’est le prix pour lequel tout converti doit travailler. Notre promesse est que les morts, tout comme les vivants en Jésus-Christ, soient un jour enlevés ensemble dans les nuées à Sa rencontre afin de demeurer toujours avec Lui. Cet appel fut établi avant que le monde fut et se poursuit jusqu’à ce jour pour rassembler Ses bijoux avec Lui pour l’éternité. Voici comment Saul, persécuteur des chrétiens, est devenu un bijou pour le Seigneur. Sur le chemin de Damas, alors qu’il poursuivait les chrétiens, Paul fut frappé par une lumière venant du ciel. Il en est devenu aveugle. Mais Dieu avait une mission spéciale pour cet homme. Néanmoins, cette mission ne devait pas se terminer sans les multiples tribulations que Paul devait endurer afin de l’accomplir.

Dans Actes 9:10-16, nous lisons : « Or il y avait à Damas un disciple, nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Et il répondit : Me voici, Seigneur. Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et va dans la rue qu’on appelle la Droite, et demande dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici il prie. Et dans une vision il [Saul) a vu un homme, nommé Ananias, qui est entré, et qui lui a imposé les mains, afin qu’il recouvre la vue. Mais Ananias répondit : Seigneur, j’ai appris de plusieurs combien cet homme a fait de mal à tes Saints à Jérusalem. Et il a ici le pouvoir, de la part des principaux sacrificateurs, de lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom ».

Notez comment Jésus appelle Paul un « instrument », choisi par Lui « pour porter Son nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ». C’était toute une mission ! Notre appel n’est peut-être pas aussi formidable que celui de Paul, mais nous sommes tous un instrument de Dieu pour porter Son message à quelqu’un. Mais Dieu, en tant que le Potier par excellence, devait auparavant nous former : « Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils. Selon qu’il le dit en Osée : J’appellerai mon peuple, celui qui n’était pas mon peuple, et la bien-aimée, celle qui n’était pas la bien-aimée » (Romains 9:23-25).

Malgré que nous ne soyons pour le moment que des vases terrestres, Dieu nous appelle afin de porter l’Évangile, chacun selon le plan de Dieu : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, [nous dit Paul], mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:4-7).

Si nous demeurons fidèles dans les petites choses, Dieu nous confiera des trésors énormes un jour. « Dans une grande maison, il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 2:20-21). Les trésors pour lesquels Dieu nous prépare sont inimaginables, car chacun de nous est un vase dans les mains du Maître Potier, afin de devenir un vase de grande valeur, sanctifié pour l’usage du Maître dans le but d’accomplir toute bonne œuvre. Que notre Dieu nous guide uniquement vers cette grande mission !

Ne vous inquiétez surtout pas de votre âge. L’apôtre Paul nous dit : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12). L’histoire nous révèle comment des jeunes pleins d’énergie ont pu servir le Seigneur dans des pays fermés aux missionnaires professionnels. Ces jeunes hommes et femmes ont tenu des études bibliques dans les maisons, où ils ont pu distribuer des Bibles et d’autres littératures tout en aidant les gens de façons différentes. Ils font exactement ce que Jésus a déclaré dans Matthieu 10:42 : « Et quiconque aura donné à boire seulement un verre d’eau froide à un de ces petits, parce qu’il est mon disciple, je vous dis en vérité qu’il ne perdra point sa récompense ». Toute action qui apporte du bien à ceux qui veulent devenir disciples de Christ aura pareillement sa récompense.

L’avertissement de Paul au jeune Timothée s’applique également à tous ceux qui veulent servir dans l’armée de Christ ; non pas à détruire des gens comme dans les armées du monde, mais plutôt à gagner des disciples pour Christ. Soyons versés dans la Parole de Dieu afin : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6). Sans ouvrir la Bible eux-mêmes, certains individus manifestent beaucoup de joie à entendre simplement citer des versets bibliques qui pourraient les aider à régler leurs propres épreuves.

Pour ce qui a trait à notre conduite : « Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:22). Au niveau de l’amour, prenons exemple sur Jésus Lui-même qui nous a déclaré ceci, dans Jean 15:12-14 : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande ». Au niveau de l’Esprit : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1 Jean 4:13-15).

En ce qui concerne la foi : « …si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres » (Jacques 2:17-18). Une déclaration vocale de la foi n’a pas beaucoup de valeur si elle ne se remarque pas au travers des œuvres que la véritable foi produit. Au sujet de la purification, l’apôtre Jacques nous exhorte : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs » (Jacques 4:8). Si nous extériorisons de la maturité spirituelle dans toutes Ses voies, Dieu nous accordera un cheminement qui maintiendra des fruits dignes de Lui dans notre ministère. Car le Saint Esprit est toujours là pour nous guider.

Dieu permet parfois que Ses enfants passent par des moments de difficulté, mais Jacques nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Jésus Lui-même nous a déclaré ceci, dans Matthieu 5:10-12 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous ».

Le patriarche Job est un exemple classique pour nous. C’était un homme juste au degré le plus dominant, selon le témoignage de Dieu Lui-même lorsque : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, Dieu a permis à Satan de le dépouiller de toutes ses richesses, de sa santé et même de ses enfants. Toutefois, Job demeura fidèle en déclarant : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu » (Job 19:25-26). Job croyait fermement en l’immortalité que Dieu lui accorderait un jour.

Les corrections que Dieu permet dans nos vies semblent parfois pénibles, surtout quand elles ne sont pas une punition reliée au péché, mais plutôt pour développer le caractère de Jésus en nous. Car le but ultime de Dieu est de former le caractère divin dans Ses enfants en manifestant Son amour et Sa miséricorde envers nous. Dans le cas de Job, lorsque la période de test fut terminée, Dieu lui accorda le double de ce qu’il avait perdu. Dans Job 42:10-12, nous lisons : « Et l’Éternel rétablit Job dans ses biens, quand il eut prié pour ses amis ; et il lui rendit au double tout ce qu’il avait eu. Tous ses frères, et toutes ses sœurs, tous ceux qui l’avaient connu auparavant vinrent vers lui, et mangèrent avec lui dans sa maison. Ils lui firent leurs condoléances, et le consolèrent au sujet de tout le mal que l’Éternel avait [permis à Satan, et qu’il a) fait venir sur lui, et chacun lui donna une késita et un anneau d’or. Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses ». Un archimillionnaire selon les standards de notre époque.

Mais, dans Job 42:13, nous découvrons également ceci : « Il eut sept fils et trois filles ». C’est exactement le même nombre d’enfants que Job avait lorsqu’un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a donné contre les quatre coins de sa maison, et elle est tombée sur les jeunes gens, et ils sont tous morts. Malgré cela, Job savait qu‘il verrait ses premiers enfants de nouveau, car ils seront ressuscités comme tous les humains qui sont morts. Donc, la fin du plan de Dieu est de nous révéler Sa tendresse et Sa grande miséricorde envers ceux qui veulent Lui obéir. Jésus a dit : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:35-37).

Mais Jésus a également déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Donc, Dieu Se réserve le droit de choisir le moment précis où Il attire ceux qu’Il veut donner à Jésus. Voilà pourquoi, dans Jean 6:38-40, Jésus nous confirme : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour ». Il devient alors impératif que celui que Dieu appelle pour donner à Jésus soit prêt à se soumettre à plusieurs changements dans sa vie.

Faisant allusion à ces changements, Paul exhorte tous les convertis : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Ephésiens 4:24). Lorsque Jésus parla avec Nicodème, Il insista sur le fait que personne ne peut voir le Royaume s’il ne naît de nouveau (Jean 3:3). Le terme grec utilisé par Jésus est gennethe anothen, qui veut littéralement dire « naître d’en haut ». L’apôtre Pierre a utilisé le mot anagennao, un mot très différent mettant l’emphase sur une véritable seconde naissance : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection.

Jésus a déclaré ceci, dans Jean 5:24-25 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront ». Donc, le converti à Christ devient une nouvelle créature en qui s’accomplit une transformation surnaturelle qui changera un jour de la mort en vie éternelle chez ce converti. Cette transformation ne produit pas un nouveau corps maintenant, mais contient un dépôt du Saint-Esprit capable d’accomplir ce miracle. « Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes [dépôt] de son Esprit » (2 Corinthiens 5:4-5).

Paul nous dit ce qui suit, dans Romains 8:10-11 : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous ». Nous ne pourrions jamais entrer dans le Royaume avec notre corps physique. Paul nous le confirme en disant : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50).

Alors, comment pourrons-nous y parvenir ? C’est encore Paul qui nous donne la solution, dans les versets 51 à 53 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité ». Mais cet événement est pour le futur. Qu’en est-il du présent ? Nous sommes déjà fortifiés par le Saint-Esprit, ainsi que par les instructions de notre Sauveur : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

En conséquence, aujourd’hui, dans cette vie : « nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:37). « Car ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous sommes présentement le temple du Saint-Esprit : « Qu’il a déployé en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Ephésiens 1:20). Alors, réjouissons-nous : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1:3). Oui, Dieu nous a déjà équipés avec toutes les ressources surnaturelles pour vaincre tout ce qui a trait aux choses à éviter dans notre cheminement divin vers l’immortalité.

Le but du chrétien est de faire la volonté de Dieu afin de hâter l’avènement de Jésus et d’être toujours avec Lui. Alors, que pouvons-nous faire pour hâter ce moment ? Malgré que les Écritures nous donnent plusieurs signes de Son retour, elles ne nous fixent aucune date. Jésus Lui-même nous a dit, dans Marc 13:32 : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père ». Dans Son état physique, Jésus non plus ne le savait pas. Par contre, Ses disciples Lui ont demandé de déterminer le moment de Son retour juste avant Son ascension au ciel. Au moment de les quitter Jésus leur dit : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Et après qu’Il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils Le regardaient, et une nuée Le déroba à leurs yeux.

Cela était pour eux un commandement, mais également une prophétie que le témoignage devait atteindre jusqu’aux extrémités de la terre. Donc, pour hâter Son retour : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera, » leur dit Jésus, dans Matthieu 24:14. En conséquence, peu importe la façon, chaque tribu de la terre devra recevoir la bonne nouvelle de Son avènement. Ceci ne voulait pas insinuer que chaque individu se repentirait et se convertirait à Christ lors de la réception de cet Évangile du Royaume, mais aucun ne pourra dire qu’il ne l’a pas reçu. Ce travail s’est poursuivi par les disciples de Jésus depuis vingt siècles et se poursuivra encore jusqu’au moment où tous les habitants de la terre auront au moins entendu l’Évangile de Jésus. Quand cet événement surviendra, c’est alors que la fin promise par Jésus arrivera aussi.

Pour ceux qui croient que rien ne change parce que Jésus tarde toujours à venir, sachez que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Pierre continue en déclarant : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Les pasteurs qui se permettent de tordre la Parole de Dieu pour leur propre gain auront résolument des comptes à rendre à Jésus un jour. Pourtant, cette instruction de Jacques 3:1 s’adresse à eux lorsque Jacques nous dit : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère ». La Parole de Dieu est passée au creuset et Elle est précise. Toute déviation pour fins personnelles leur occasionnera des conséquences selon leurs œuvres. Bon nombre de « spécialistes en prophéties » ― et qui se drapent pompeusement du titre « d’eschatologistes » ― ont fixé des dates pour leurs brebis et se sont enrichis dans le processus, mais tous se sont trompés jusqu’ici. Aucun homme ne possède cette connaissance.

Seul le Père sait quand le dernier individu sera touché par l’Évangile, mais nous pouvons hâter ce bienheureux moment en évangélisant, chacun selon le don reçu du Saint-Esprit, pour transmettre ce merveilleux message dans tous les endroits destinés de la terre. Notre fonction est de servir d’intermédiaires pour Dieu dans notre entourage dans l’évangélisation du monde. Ce principe divin vient de loin lorsque Dieu a dit ceci à Moïse, dans Exode 28:1 : « Fais aussi approcher de toi, d’entre les enfants d’Israël, Aaron ton frère, avec ses fils, pour exercer devant moi la sacrificature : Aaron, Nadab et Abihu, Éléazar et Ithamar, fils d’Aaron ». Dieu venait d’accorder à ces hommes de servir d’intermédiaires entre Dieu et les hommes.

Ces prêtres n’avaient pas reçu l’autorité de pardonner les péchés, car le véritable pardon ne vient que de Dieu. Par contre, ils ont reçu l’autorité de veiller sur le processus sacrificiel qui couvrait le péché par le sang des animaux. Seul le grand prêtre avait l’autorité d’offrir une expiation pour le peuple une fois par année. Dans Lévitique 16:33-34, nous lisons : « Et il fera l’expiation pour le saint sanctuaire, il fera l’expiation pour le tabernacle d’assignation, et pour l’autel ; il fera l’expiation pour les sacrificateurs, et pour tout le peuple de l’assemblée. Ceci sera donc pour vous une ordonnance perpétuelle, afin qu’une fois l’an il soit fait, pour les enfants d’Israël, l’expiation à cause de tous leurs péchés. Et l’on fit comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse ».

La Bible nous indique, dans Hébreux 9:22 que : « Selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon ». Par contre, dans Hébreux 10:4-7, nous lisons aussi : « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre ». Le véritable pardon est fondé sur la repentance, en reconnaissant que Jésus est venu pour mourir à la place de tous les humains en versant Son précieux sang comme rançon de tous nos péchés.

Le geste de Jésus fut d’accomplir la loi afin d’éliminer le système sacrificiel des animaux en se donnant Lui-même en sacrifice final. Donc : « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:10). Paul termine en nous disant : « Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:18). Jésus, par Son sacrifice, saisit ainsi la fonction de Grand Sacrificateur dans l’administration du sacrifice final, formant ainsi des prêtres de tous Ses disciples. Tout comme les prêtres de l’Ancien Testament, Paul nous confirme : « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus » (Hébreux 10:19).

Nous n’avons plus à passer par des intermédiaires humains pour aller vers Dieu, car nous sommes devenus des sacrificateurs fidèles avec un Grand Sacrificateur qui nous a rendu possible notre accès direct au Père par Ses accomplissements. Tout comme Dieu a accordé une certaine autorité aux prêtres de l’Ancien Testament, Jésus nous a accordé cette même autorité. Il nous faut donc suivre le sentier des justes dans notre cheminement vers le merveilleux Royaume, car : « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection » (Proverbes 4:18). Cette formidable promesse fut donnée dans le contexte d’un avertissement à ceux qui décideraient d’emprunter la voie large souvent choisie par ceux qui rejettent Dieu. Proverbes 4:14-15 nous dit : « N’entre point dans le sentier des méchants, et ne pose pas ton pied dans le chemin des pervers. Détourne-t’en, ne passe point par là ; écarte-toi, et passe outre ». Et, au verset 19, nous lisons : « La voie des méchants est comme l’obscurité ; ils ne voient point ce qui les fera tomber ».

Par contre, il existe un sentier des justes qui les mènera vers un jour parfait où : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5). Mais quelle est cette lumière qui éclaire ce sentier ? Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier ». Dans Psaume 27:1, David déclare : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Et, au verset 11, il ajoute : « Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis ».

C’est une expérience effroyable que de conduire sur un chemin noir ou de marcher sur un sentier non éclairé lors d’un retour au foyer. Néanmoins, c’est en plein le péril vers lequel les gens se dirigent sans le Christ. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Dès le péché de nos premiers parents, le monde avait décidé de cheminer dans les ténèbres tout en croyant trouver la lumière en tâtonnant dans l’obscurité. Pourtant, en parlant au peuple, Jésus dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Plus nous cheminons dans la lumière selon Sa parole, plus celle-ci devient vivante dans notre vie. « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie » (Proverbes 6:23).

Rappelons-nous toujours de cette vérité : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Voilà pourquoi l’apôtre Jean a exprimé ceci : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 1:4).

La locution « marche devant moi » est citée six fois par Dieu dans l’Ancien Testament et cette exhortation définit le standard de sanctification établi par Dieu pour Ses futurs enfants immortels, afin qu’ils ne bronchent pas. Alors Pierre nous cite ce standard en disant : « En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (1 Pierre 1:16). L’apôtre Pierre citait Lévitique 11:44 où Dieu dit à Israël : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint ». Notez que Dieu ne leur dit pas « vous êtes saints » mais plutôt visez vers la sainteté et vous serez saints (futur). Cette exhortation fut donnée à un peuple qui n’avait pas encore reçu le Saint-Esprit. À Ses disciples par contre, qui devaient recevoir le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte, Jésus à élevé ce standard à « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Visez vers cette perfection de Dieu.

Le grand prêtre Héli fut confronté par le prophète Samuel parce qu’Héli ne marchait plus selon l’instruction de Dieu. Le prophète lui dit alors : « C’est pourquoi, l’Éternel, le Dieu d’Israël, dit : J’avais dit que ta maison et la maison de ton père marcheraient devant moi à jamais ; mais maintenant, l’Éternel dit : Loin de moi cette pensée ! car j’honorerai ceux qui m’honorent, mais ceux qui me méprisent seront méprisés » (1 Samuel 2:30). Dieu désire ardemment que ceux qui Lui appartiennent voient la sainteté comme une forme de vie à adopter. Le roi David a reçu cette belle promesse de Dieu, dans 1 Rois 2:4 : « Si tes fils prennent garde à leur voie, pour marcher devant moi dans la vérité, de tout leur cœur et de toute leur âme, alors ta descendance ne sera jamais retranchée du trône d’Israël ». Notez que Dieu a mis une condition à cette promesse en disant : « Si tes fils prennent garde à leur voie ».

Ceci est une exhortation directe que si nous marchons dans la vérité, cela devra se refléter dans notre style de vie et ne pas être seulement qu’une façade. Salomon a donné cette belle instruction à son fils, dans Proverbes 4:23-27 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal ». Le chrétien ne peut pas jouer double vie, une devant ses amis et l’autre dans l’intimité. La franchise doit toujours demeurer l’atout principal par lequel on reconnaît un véritable converti.

L’apôtre Jean fut inspiré d’écrire ceci, dans 1 Jean 1:6 : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité ». Une simple façade chrétienne n’est pas une preuve de conversion. Le véritable converti ne craint pas d’avouer qu’il est faible et susceptible de pécher, et surtout d’avoir le courage de demander pardon à celui ou celle qu’il a offensé. Alors, Jean nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Jean lui-même nous souligne le contraste dans le comportement de deux hommes se disant convertis. D’une part, il nous dit, dans 3 Jean 1:9-10 : « J’ai écrit à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église ». Sûrement pas un comportement inspiré du Saint-Esprit, et Jean ne se gênait pas de l’écrire pour l’instruction à toute l’Église. Par contre, voici ce que Jean déclare au sujet de l’autre homme, au verset 12 : « Tous et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous le lui rendons, et vous savez que notre témoignage est véritable ». Moise également nous résume distinctement ce beau concept d’agir en chrétien, dans Deutéronome 30:16 : « Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder ». Ce commandement se résume à nous aimer les uns les autres afin de posséder un jour cette terre sous le règne de Jésus.

Dieu nous décrit pareillement et en toute simplicité comment Il a créé la terre et l’univers d’une façon instantanée. « Ma main aussi a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux ; je les appelle, et les voici tous ensemble » (Ésaïe 48:13). Mais le cheminement de Ses enfants ne fut pas instantané. Il est fondé sur un processus continuel d’instruction et de répétition tout au long de notre vie afin que le message y prenne racine pour l’éternité. Ce verset nous donne cependant une confirmation que Dieu a créé l’univers d’une manière instantanée et non par un processus d’évolution étendu sur des millions d’années, comme le prêchent beaucoup « d’érudits », de nos jours. La création fut un événement miraculeux où Dieu, d’un simple geste, a dit : « Que l’univers soit, avec la terre et toutes les galaxies, et les voici tous apparus ensemble. »

Nous voyons la même affirmation dans Genèse 1:1 où Moïse, instruit par Dieu, nous déclare en toute aisance : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ». Moïse ne dit pas que « dès le commencement, Dieu est continuellement en train de façonner les cieux et la terre, » comme les évolutionnistes athées tentent de nous convaincre concernant les origines de l’univers. La création de toute chose par Dieu est un événement passé entièrement complété. Le roi David fut inspiré d’écrire que : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche » (Psaume 33:6). Et, au verset 9, il ajoute : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît ». Et pour ceux qui prétendent que cette création est temporaire et cessera un jour, David leur dit : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point ».

Ces passages nous indiquent clairement que tout fut créé ensemble. Dieu n’a pas créé les cieux depuis 15 milliards d’années, pour y ajouter la terre depuis 5 milliards d’années, selon certains « spécialistes » ! Il est quand même important de comprendre qu’à cause de certains événements, que l’on n’élaborera pas ici : « La terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Alors, en six jours de vingt-quatre heures, Dieu a refait ce que Satan avait tenté de détruire. « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié ». La tactique utilisée par les évolutionnistes visant à étaler la création sur des milliards d’années est simplement leur façon sournoise de se débarrasser de Dieu en l’envoyant aussi loin que possible dans l’histoire. Le véritable disciple de Christ ne devrait jamais faire de compromis avec un tel système fondé sur la « vérité » des hommes.

Le plan de Dieu fut de créer l’univers dans le but spécifique de le partager avec Ses enfants durant l’éternité. À ceux qui auront accepté Son invitation à faire Sa volonté : « Le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde ». Jésus avait fait cette belle promesse à Ses disciples avant de mourir : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). Jésus parlait évidemment de la Jérusalem céleste dans laquelle tous les enfants de Dieu auront leur poste déterminé pour l’éternité dans un bonheur parfait avec Jésus.

Depuis Son ascension au ciel, Jésus continue soigneusement de nous préparer ces postes. Un jour, quand tout sera aménagé, la Jérusalem céleste descendra du ciel pour être l’habitation de Dieu avec Ses enfants. L’apôtre Jean a eu le privilège extraordinaire de voir cela dans une vision qu’il nous a décrite ainsi : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

Ce sera une cité magnifique constituée de plusieurs palais et Jean nous en donne la description dans l’Apocalypse. « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Nous sommes entièrement d’accord avec Paul quand il nous dit : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). En effet, le monde entier sera agréablement surpris lorsque Dieu lui présentera les bijoux qu’Il leur a préparés pour diriger Son Royaume.

Paul avait toujours cette vision devant les yeux quand il exhorta le jeune Timothée ainsi : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Les Écritures utilisent ce terme de combativité pour décrire notre progression vers le salut, car, pour y parvenir, le chrétien se voit souvent dans des situations de luttes et de combats. Notre Commandant en chef a toujours conduit Ses troupes dans la bataille. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En tant que combattants, Paul nous explique l’importance de notre armure de soldat. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). Le guerrier de Dieu est complètement engagé : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18), Car le décrochement est impensable.

Le but de notre combat nous encourage à dévoiler au monde le royaume des ténèbres, en le remplaçant par la lumière de la vérité. Chaque chrétien se doit de combattre avec force pour exalter son Chef par la prédication de Sa Parole. « C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). Puisqu’au vainqueur revient la gloire. Dans Apocalypse 3:21, nous lisons : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur Mon trône, comme Moi j’ai vaincu et suis assis avec Mon Père sur Son trône ».

Les vainqueurs ne seront plus de simples soldats, mais des rois ayant lavé leurs robes et les ayant blanchies dans le précieux sang de l’Agneau. « C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon » (Apocalypse 7:15). Notre casque de combattant sera remplacé par une couronne incorruptible. Paul la décrit parfaitement en déclarant : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Paul avait déterminé de sacrifier sa vie au service de Jésus.

Un sacrifice est une chose de grande valeur pour Dieu. Mais les sacrifices que Dieu désire ne sont plus ceux des animaux sur l’autel, les prémices des récoltes ou des dons d’argent. « Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaume 51:19). « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » (Romans 12:1). Voilà le sacrifice qui plait à Dieu. Comment pourrions-nous rendre gloire à Dieu, tout en considérant notre geste en tant que sacrifice ? Simplement par le fruit que nos lèvres produisent, lorsque nous ensemençons Sa Parole à d’autres, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Alors : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

On entend souvent dire que seules les taxes et la mort sont certaines. C’est faux ! Il n’y a qu’une chose qui soit certaine, nous dit Paul : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12). Même les athées, ceux qui ridiculisent la Parole de Dieu, ceux qui transgressent impunément Ses commandements et qui adorent de faux dieux, chacun devra un jour rencontrer son Créateur. Alors, le seul conseil que je puisse leur offrir, c’est : Préparez-vous à rencontrer Dieu ! Si quelqu’un vous dit : « Quel Dieu ? » La réponse est « le vrai Dieu, le Créateur ! » Pas les faux dieux que les hommes se sont créés tout au long des siècles, pas les systèmes naturels de l’évolution, mais le véritable Créateur de toutes choses. « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13). Le mot « obscurité » utilisé ici est décrit ainsi par Job : « Terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » (Job 10:12).

Dans le jugement futur : « Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et [aussi] toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:18). Ce message doit être proclamé à toutes les nations. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Le jugement est certain, car : « ..il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). La seule solution pour l’humanité est de se tourner vers Dieu. Les rebelles sont destinés à la destruction totale. Je suis entièrement d’accord avec Paul au sujet des rebelles, que : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

L’unique façon de se préparer adéquatement à paraître en présence de Dieu, c’est par une réconciliation au travers de Jésus, notre Seigneur. Dans Jean 14:6, Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi ». Mais Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Donc : « C’est à cause de cela que je vous ai dit, que personne ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par mon Père », a déclaré Jésus, dans Jean 6:65. Le processus du salut vient de Dieu et non des hommes !

Un phénomène intéressant nous est dévoilé dans plusieurs épîtres de Paul. L’apôtre nommait plusieurs individus faisant partie des congrégations à qui il écrivait. Dans Romains 16:14-15, nous lisons : « Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermas, Patrobas, Hermès, et les frères qui sont avec eux. Saluez Philologue et Julie, Néréa et sa sœur, et Olympe, et tous les Saints qui sont avec eux ». Nous ne savons rien de la plupart de ces gens, sauf que leurs noms sont mentionnés. Dans la deuxième épître à Timothée, après avoir écrit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17), Paul nomme seize personnes à la fin de son épître. Et dans le dernier chapitre aux Romains, Paul nous donne trente-cinq noms.

Pourquoi le Saint-Esprit a-t-Il inspiré Paul à faire cela ? C’étaient pourtant des gens bien ordinaires, comme vous et moi, connus seulement dans les réunions locales et, malgré cela, leurs noms sont inscrits pour la postérité dans la Bible, comme un beau témoignage et ce, depuis près de 2 000 ans. Ils sont là pour être utilisés comme référence par tous les chrétiens depuis le premier siècle. Tout semble nous indiquer qu’ils sont inscrits de cette façon afin de nous illustrer clairement que Dieu est parfaitement au courant de tous Ses futurs élus. Nous savons que nos noms sont également consignés dans le Livre de Vie de l’Agneau pour l’éternité, si du moins nous persévérons fidèlement dans la foi jusqu’à la fin de notre vie.

Le prophète Malachie nous donne une petite indication sur la manière que Dieu S’implique Lui-même dans la vie des Siens quand il déclare : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert » (Malachie 3:16-17). Cela nous indique clairement de quelle façon Dieu nous confirme Sa protection personnelle quand celle-ci est vraiment indispensable.

Dieu S’est depuis toujours engagé à protéger les Siens, tout comme un bon père protégerait son fils qui lui est fidèle. C’est ainsi que Dieu prouvera au monde entier qui sont Ses Élus, car : « …vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (v. 18). Alors, Dieu nous donne un échantillon, par la plume de Paul, de certains noms de ceux qui ont déjà persévéré jusqu’à la fin, afin de nous encourager à faire pareillement. Nous avons alors des noms de chrétiens qui nous ont précédé et que nous aurons sûrement le privilège de rencontrer un jour si nous demeurons fidèles à Dieu comme eux. Paul ajoute ceci pour notre exhortation : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:6-8).

Les incrédules peuvent ridiculiser les chrétiens pour leur foi, leur espérance et leur persévérance dans les moments difficiles, mais la pure vérité est : « qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Pourquoi serions-nous impressionnés par les projets et les philosophies du monde présent quand nous savons que : « la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:19). Et, dans 1 Corinthiens 2:6-7, Paul ajoute : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire ». Une sagesse hors de la portée des intellectuels de ce monde, pour le moment.

Nous avons subséquemment tout intérêt à suivre l’instruction de Jésus qui nous dit, dans Matthieu 6:20-21 : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur ». Nous devons également fuir : « les vaines discussions des gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Séparez-vous de ces gens-là », nous dit Paul (1 Timothée 6:5). Rappelons-nous toujours que Christ : « s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père » (Galates 1:4), et non pour devenir confortables dans ce monde. « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

En tant que serviteurs de Jésus, Dieu ne nous a pas promis une vie facile et sans épreuves, mais plutôt la richesse de Sa grâce : « Selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:11-12). Gardez vos yeux fixés sur le fait que : « vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). Nous ne réalisons pas combien nous sommes précieux aux yeux de Dieu. L’apôtre Pierre nous confirme que : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre [Jésus] que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement [pour eux] et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:7).

N’ayez aucune crainte des épreuves que vous endurez pour votre foi car :  « l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9). À ceux qui sont mariés, Pierre ajoute : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées » (1 Pierre 3:7). Nos femmes ne sont pas nos servantes, mais plutôt nos aides pour cheminer main dans la main vers le Royaume.

Nous sommes des pierres précieuses aux yeux de Dieu tout comme Jésus, notre Sauveur, de qui le Père a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:17). Oui, Jésus est très précieux à cause de Sa pureté, Son amour et Son désir continuel de faire la volonté de Son Père comme jamais nous ne pourrions le faire. Notre foi doit être bien ancrée sur Jésus. Et si nous mettons notre certitude en Christ, Sa grande valeur précieuse est transférée sur nous. Alors, quand le Père jette Son regard sur un véritable converti, Il voit un futur héritier de Son Royaume. Jésus Lui-même nous dit, dans Matthieu 5:5 : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre », là où Son Royaume sera établi.

Notez cette imploration de douceur et d’humilité indispensable chez ceux qui hériteront la terre. Ceux qui mènent le monde sont loin de posséder ces qualificatifs. Au contraire, ces gens sont plutôt les forts, les agressifs dans l’industrie, les géants dans les affaires et l’économie qui mènent ce monde. Pourtant, Jésus a cité Ses propres paroles données à David dans Psaume 37:11 : « Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante ». C’est agréablement fabuleux de trouver quatre autres belles promesses dans ce Psaume décrivant ceux qui doivent hériter la terre. Les voici. Verset 9 : « ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre ». Verset 22 : « Car ceux que Dieu bénit hériteront la terre ». Verset, 34 : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ». Et le verset 29 : « Les justes posséderont la terre, et y demeureront à perpétuité ». Alors, croyez-vous toujours que les Saints vont au ciel après leur mort ?

Il est tout à fait naturel que Jésus soit le premier héritier de toutes choses. David nous déclare ceci, dans Psaume 2:7-8 : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre ». Mais Paul nous ajoute ceci, dans Romains 8:17 : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui ». Alors, comment cette qualité d’humilité peut-elle équiper les convertis afin qu’ils en viennent à être exaltés autant ? Dans la Bible, il ne faut pas confondre humilité avec faiblesse, ni doux avec mou, car ces deux vertus ne sont pas des traits naturels de la chair.

Ces traits doivent être développés puisqu’ils nous viennent du Saint-Esprit. Car : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). La douceur, tout comme les autres attributs de l’Esprit, reflète le véritable caractère de Jésus qui nous a dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30). Paul s’appropriait une partie du caractère de Christ quand il nous déclare, dans 2 Corinthiens 10:1 : « Au reste, moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, moi qui suis humble en votre présence, mais qui suis plein de hardiesse envers vous, quand je suis absent ».

Ce message est directement relié à la parabole de Jésus, dans Matthieu 13:45-46, où Jésus nous dit que : « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles, et qui, ayant trouvé une perle de grand prix, s’en est allé et a vendu tout ce qu’il avait, et l’a achetée ». Christ est venu à la recherche d’Élus pour former une Église dans laquelle l’Esprit les préparerait pour devenir des enfants de Dieu. Ayant trouvé les prémices de cette Église, Jésus S’est sacrifié en versant Son précieux sang pour elle. Il S’est dépouillé temporairement de Sa toute Puissance pour payer la rançon de nos péchés. Le processus étant en marche, Jésus continue de former Ses élus jusqu’au moment où Il reviendra pour établir Son Gouvernement en permanence, où Ses Élus dirigeront les nations pour parachever tout le reste de la famille de Dieu.

Beaucoup ont été appelés, mais peu ont réellement répondu à l’appel. Peu importe, un jour ceux-là comprendront par l’enseignement qu’ils recevront des Élus et feront ainsi partie de la grande récolte. Mais à ceux qui ont décidé de tout miser sur l’appel du Seigneur, David nous dit simplement : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux » (Psaume 37:34). C’est ce que je souhaite de tout cœur à ceux qui décideront de se joindre aux gens que Dieu a déjà appelés, pour diriger dans le Royaume de Dieu que Jésus viendra établir bientôt ici-bas lors de Son retour imminent.




D.244 – À Dieu la Gloire

 

Par Joseph Sakala

Un vocable très souvent cité dans les Écritures est le mot « gloire ». Dans le monde actuel, beaucoup de gloire est accordée aux hommes dans toutes sortes d’activités, car la société se cherche des idoles. Mais pour le chrétien, le mot gloire doit toujours décrire un attribut de Dieu et non de l’homme. David avait compris cela et, en parlant de gloire, dans le Psaume 115:1, il déclare : « Non point à nous, Éternel, non point à nous, mais à Ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta vérité. » En effet, « les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains, » nous dit David, dans Psaume 19:2. Non seulement les cieux racontent-ils Sa gloire, mais « Sa gloire est au-dessus des cieux [dans l’univers entier]. Qui est semblable à l’Éternel notre Dieu, qui habite dans les lieux très hauts ? » (Psaume 113:4-5).

Reconnaissons que la gloire de l’Éternel dure à toujours, alors : « Rendez à l’Éternel l’honneur dû à Son nom ; prosternez-vous devant l’Éternel dans une sainte magnificence ! » (Psaume 29:2). Sachant cela, il serait tout à fait inapproprié de la part d’un chrétien de rechercher sa propre gloire. Dieu nous met pareillement en garde contre de telles pensées, car : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel » (Jérémie 9:23-24).

Cette belle exhortation de l’Ancien Testament se reflète également dans le Nouveau où Paul fut inspiré d’écrire : « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:27-31).

Tout cela pour nous faire comprendre que Dieu manifeste Sa gloire au travers de Ses serviteurs. Il l’a fait dans le passé et le fait aujourd’hui dans la miséricorde et la vérité. Dans la miséricorde en nous sauvant par Christ, qui est Lui-même la vérité de Dieu. C’est Jésus qui nous l’a confirmé quand Il a prononcé ces paroles, dans Jean 14:6 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Ainsi, en Christ : « Son salut est près de ceux qui le craignent, afin que la gloire habite dans notre terre » (Psaume 85:10). Alors, tout comme le roi David, nous devrions dire : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée » (Psaume 138:2).

Notons maintenant comment Dieu nous instruit par la bouche de Salomon, qui nous déclare : « Il [Dieu] a fait toute chose belle en son temps ; même il a mis l’éternité [l’immortalité] dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait » (Ecclésiaste 3:11). L’homme avait déjà cette espérance et ce désir de vivre éternellement avant même de comprendre comment Dieu S’y prendrait pour lui révéler le processus qui mène à l’immortalité.

Mais Dieu nous révèle le processus dans une liste remarquable de 28 « temps » déployés en 14 paires d’évènements opposés et expérimentés dans la vie de chaque individu. La voici :

  1. Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir.
  2. Un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté.
  3. Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.
  4. Un temps pour démolir, et un temps pour bâtir.
  5. Un temps pour pleurer, et un temps pour rire.
  6. Un temps pour se lamenter, et un temps pour sauter de joie.
  7. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les ramasser.
  8. Un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements.
  9. Un temps pour chercher, et un temps pour laisser perdre.
  10. Un temps pour conserver, et un temps pour jeter.
  11. Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre
  12. Un temps pour se taire, et un temps pour parler.
  13. Un temps pour aimer, et un temps pour haïr.
  14. Un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.

Sans qu’on le réalise, toutes ces expériences arrivent à chaque individu dès sa naissance et tout au long de son cheminement dans la vie jusqu’à sa mort. Cette section entière nous est présentée par Dieu avec la déclaration suivante, en toute simplicité : « A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps » (Ecclésiaste 3:1). Elle nous démontre que chaque aspect négatif de notre vie a également un élément positif que nous devons ambitionner. Alors, à nous de tirer de bonnes leçons au sein de nos épreuves, afin d’atteindre le but de Dieu pour Ses enfants. C’est à nous de comprendre finalement que Dieu a fait toute chose belle en son temps. Notre attitude dans nos épreuves doit ressembler à celle de David qui a dit : « Mais moi, Éternel, je me confie en toi ; j’ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main ; délivre-moi de la main de mes ennemis et de mes persécuteurs. Fais luire ta face sur ton serviteur ; délivre-moi par ta bonté » (Psaume 31:15-17).

Ainsi, tout ce qui nous arrive est voulu par Dieu afin d’accomplir Son but dans notre vie. Nous ne saisissons pas toujours pourquoi certaines astuces arrivent dans notre temps, mais Dieu les permet « sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait » en qui que ce soit. Néanmoins, dès notre naissance, Dieu a mis dans nos cœurs ce désir de participer un jour à l’immortalité. C’est d’ailleurs ce que Jésus est venu nous annoncer par Son Évangile. Donc : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:21). Ainsi, peu importe ce qui nous arrive, si nous l’acceptons et l’appliquons dans notre vie selon la Parole de Dieu, tout devient beau, car : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28).

Allons voir un incident pour illustrer le point de Dieu. Dans Jean 9:1, nous lisons : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui » (Jean 9:2-3). Les humains ont toujours eu cette facilité de tomber dans le piège qui associe la souffrance de quelqu’un à un péché qu’il aurait commis. En effet, parfois la souffrance est directement liée à un péché commis et, même après la repentance et le pardon, certaines séquelles peuvent persister pendant longtemps.

Le malheur nous entoure, car plusieurs fléaux de notre civilisation sont le résultat direct du péché, et même les gens convertis en sont parfois les victimes. « Or nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous dit Paul, dans Romains 8:22-23. S’il n’y avait pas de péché, la souffrance n’existerait pas. Mais doit-on conclure que toute souffrance personnelle est le résultat direct d’un péché ? L’homme aveugle, selon Jésus, était sur Son chemin afin que la gloire de Dieu soit manifestée. Malgré que plusieurs personnes n’aient pas réussi à voir l’œuvre de Dieu dans la guérison de cet homme, des millions d’individus ont rendu gloire à Dieu au fil des siècles pour ce merveilleux geste de bonté de la part de Jésus.

Mais comment Dieu pouvait-Il être glorifié dans la cécité de cet homme avant sa guérison ? En réalité, toute vie est un miracle, peu importe sa forme. Rien de vivant n’est apparu soudainement par accident, car la vie ne peut venir que par Celui qui est vivant et qui a le pouvoir de la créer. C’est un témoignage de l’œuvre magnifique de Dieu. Dans cet exemple, notre intérêt est porté vers cet homme complètement fonctionnel. Même s’il ne voyait pas, il pouvait sentir, goûter, entendre, parler, toucher, marcher, manger, respirer, digérer et penser. Cela ne pouvait pas être le résultat d’une évolution ! Tout être vivant nous indique alors la préexistence d’un Créateur plein d’amour pour transmettre cette vie.

Mais les évolutionnistes persistent à croire que tout a évolué. Et ce qui est sans vie peut former et entretenir la vie. Les athées préfèrent demeurer ignorants en ce qui a trait à l’existence d’un Créateur et Sauveur qui nous a même promis de revenir un jour pour régler tous les problèmes que les humains ont engendrés. Mais les évolutionnistes rejettent carrément cette vérité, croyant pouvoir tout régler par la puissance humaine. L’apôtre Pierre fut inspiré dès le début de l’Église de nous mettre en garde contre cette orgueilleuse élite intellectuelle : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau » (2 Pierre 3:3-5).

Ces gens ressemblent aux pharisiens du temps de Jésus qui connaissaient les Écritures, mais refusaient d’accepter le Messie qui est venu les instruire. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci aux évolutionnistes : « Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? L’Éternel connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité » (Psaume 94:8-11). Le concept de l’évolution, selon ce passage, n’est rien d’autre que de la pure folie. Si une automobile présuppose un fabriquant d’autos et une horloge un horloger, alors la complexité des yeux et des oreilles chez les êtres vivants présuppose sûrement un être puissant capable de les créer. « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites », nous dit Salomon, dans Proverbes 20:12.

Le principe de base de toute loi scientifique de cause à effet exige qu’aucun effet ne soit plus grand que sa cause. Alors, il est impensable que le cosmos soit la conséquence d’un chaos et que l’univers ait évolué par pure chance. Le roi David a écrit ceci : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. [Ensuite) ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 14:1). Chaque créature vivante, en partant de l’amibe unicellulaire jusqu’à la complexité du corps humain, est empreinte d’une planification supérieure. La notion que de telles structures complexes puissent évoluer au moyen de mutations dues au hasard et par des sélections naturelles nous indique l’audace de la rébellion humaine et l’absurdité du raisonnement de l’homme.

Pourtant, ces choses n’arrivent jamais dans le monde réel et aucune preuve scientifique n’existe présentement où une chose inférieure aurait évoluée en une espèce supérieure, et ce sans aucune intervention. Néanmoins, ces gens poussent leur confusion au point de déclarer que l’homme descend du singe, comme si l’humain lui était inférieur. La seule « preuve » de l’évolution réside uniquement en ce que ces intellectuels évolutionnistes le présument, et la seule démonstration de leur croyance réside dans leur ambition à nier l’existence de Dieu. Alors : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous, » nous dit Paul, dans Romains 1:22.

Plus le temps avance, plus nous voyons cette théorie de l’évolution prendre de l’ampleur, au point où les gens écoutent ces savants  et s’imaginent que tout cela est véritable et vérifiable. Incidemment, un sondage Angus Reid, publié dans le quotidien Le Devoir de Montréal daté du 16 juillet 2010, indique que 61 % des Canadiens et 68 % des Britanniques croient à la théorie de l’évolution alors que 35 % des Américains y croient. Seulement 24 % des Canadiens et à peine 16 % des Britanniques disent croire au créationnisme contre 47 % des Américains.

L’oreille n’a pas évolué pour accommoder l’humain qui voulait entendre. C’est Dieu qui l’a créée et l’a plantée sur le côté de la tête selon Son Plan. L’œil n’a pas évolué non plus pour faire plaisir à l’humain qui voulait voir son entourage. C’est Dieu qui l’a créé et l’a placé dans la tête selon Son plan. Alors, nous nous unissons à David pour glorifier Dieu ainsi : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait » (Psaume 139:14-16).

David continue sa louange, dans Psaume 74:16-17 : « A toi est le jour, à toi aussi est la nuit ; tu as créé la lumière et le soleil. C’est toi qui as posé toutes les limites de la terre ; l’été et l’hiver, c’est toi qui les as formés. » Dans ce psaume, nous voyons une lamentation de David à propos de la victoire apparente des ennemis de Dieu, mais David se ressaisit au verset 12 par un très beau témoignage de foi : « Mais Dieu est mon Roi de tout temps, lui qui opère des délivrances au milieu de la terre. » David se souvient de la puissance créatrice de Dieu dans les temps anciens, lui fournissant ainsi l’assurance que Dieu pouvait sûrement soutenir Son salut en tout temps. Et ceux qui croient que l’homme est autosuffisant ignorent carrément, pour le moment, que les humains sont continuellement dépendants de ce que Dieu nous accorde.

La terre avec son cycle de jour et de nuit, établit ainsi par Dieu possède un rythme fondamental pour assurer la croissance biologique de toute notre nourriture, avec la pluie en son temps afin de faire croître tout cela. Dans Genèse 1:4, nous lisons : « Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. » C’est Dieu et non l’homme qui avait pensé à tout cela. Il y a également ce témoignage dans la Genèse que Dieu avait créé la lumière avant même de placer le soleil et la lune de façon à éclairer la terre. Genèse 1:3 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. » Ce n’est qu’aux versets 14 et 15 que nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Ce témoignage vient condamner ceux qui adorent le soleil comme source de vie sur la terre. La vie fut créée par Dieu et le soleil fait simplement sa part pour la maintenir. « Et il [Dieu] a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation » (Actes 17:26). La référence ici s’applique autant aux bornes terrestres des continents après le déluge qu’à la dispersion éventuelle des peuples de Babel sur toute la terre. Dieu a également établi les saisons, été comme hiver, ainsi que le jour et la nuit. « Tant que la terre durera, les semailles et la moisson, le froid et le chaud, l’été et l’hiver, et le jour et la nuit, ne cesseront point » (Genèse 8:22).

Tout a été soigneusement préparé par Dieu et, une fois mises en place, Dieu soutient maintenant toutes ces choses par la puissance de Sa parole. C’est Dieu qui a tout créé et non l’homme ! L’humanisme évolutionaire est un pur déséquilibre humain empreint de futilité et, un jour, Dieu répondra bientôt au cri de David qui L’implorait : « Lève-toi, ô Dieu, défends ta cause ! Souviens-toi de l’opprobre qui t’est fait tous les jours par l’insensé. N’oublie pas les cris de tes adversaires, le bruit toujours grandissant de ceux qui s’élèvent contre toi ! » (Psaume 74:22-23). Oui, la gloire de Dieu éclatera bientôt sur la terre entière pour confondre totalement Ses antagonistes.

Considérons une autre circonstance où le roi David a rendu un éminent témoignage à Dieu lorsque l’Arche de l’alliance de l’Éternel fut ramenée à Jérusalem. Dans 1 Chroniques 16:25-28, nous lisons : « Car l’Éternel est grand, et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ! mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la joie sont dans Sa Demeure. Rendez à l’Éternel, familles des peuples, rendez à l’Éternel la gloire et la force ! » Lisez vous-mêmes les versets 7 à 36 pour voir ce témoignage provenant du cœur de David, à propos de la puissance unique de Dieu, par des louanges de gratitude envers Sa délivrance et Ses bénédictions. Le Dieu d’Israël n’était aucunement comme les dieux des païens, comme Dagon, le dieu poisson des Philistins, des mains duquel l’Arche avait été délivrée.

Tous ces dieux que les païens adorent, soit par des images faites de bois, des signes astrologiques dans les cieux ou des images évolutionnaires issues des philosophes, ne sont que des idoles, des objets de vanité, n’ayant aucune valeur. Notre Dieu est grand : « Tremblez devant lui, vous, toute la terre. Le monde est ferme et ne chancelle point. Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; qu’on dise parmi les nations : L’Éternel règne ! Que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ; que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ! Que les arbres des forêts chantent de joie devant l’Éternel ! Car il vient pour juger la terre. Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! » (1 Chroniques 16:30-34).

Le Créateur et Sauveur de l’humanité mérite ces louanges régulièrement. Si les convertis Lui rendent cette louange et cette gloire, notre société axée sur la science-fiction aura sûrement avantage à mieux connaître ce Dieu de miséricorde encore davantage. Les Saintes Écritures abondent d’exemples concernant la puissance et la bonté de Dieu. Un évènement historique mérite d’être souligné ici. C’est arrivé lorsque Dieu combattait pour Israël afin de leur permettre de conquérir et d’occuper la terre promise. « Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait exaucé la voix d’un homme ; car l’Éternel combattait pour Israël » (Josué 10:12-14). Et dire que certains chrétiens se posent des questions à savoir si Dieu pourra protéger Son peuple durant la grande tribulation.

Plusieurs érudits bibliques ont fait l’étude de ce « long jour » au temps de Josué. Selon les historiens, cet événement est bien supporté et accepté comme ayant véritablement eu lieu. Il y eut réellement un long jour dans l’histoire documentée, un tel incident ayant requis une intervention directe du Créateur Lui-même ! Celui qui, au début, avait séparé le jour et la nuit, ainsi que la longueur de la journée, a simplement arrêté le processus du déplacement du soleil afin que le jour persista jusqu’au moment où Josué vainquit les Amoréens. Dieu n’exauce pas toujours les prières de Ses enfants de cette façon miraculeuse, mais quand Il promet quelque chose de grandiose et extraordinaire comme ce long jour, Dieu nous prouve qu’Il garde Sa promesse. « Le soleil, la lune s’arrêtent dans leur demeure, à la lueur de tes flèches qui volent, à l’éclat de ta lance étincelante. Tu parcours la terre avec indignation, tu foules les nations dans ta colère. Tu sors pour la délivrance de ton peuple, pour la délivrance de ton oint. Tu brises le faîte de la maison de l’impie, tu la ruines de fond en comble » (Habakuk 3:11-13).

Allons voir un autre homme qui reçut un avantage spécial de la part de l’Éternel. Moïse était un homme de Dieu et sûrement un des plus grands de l’histoire. Dieu l’avait choisi pour sortir Son peuple d’Israël de l’Égypte. Moïse avait reçu les dix commandements directement de l’Éternel sur deux tables de pierre. Il a été utilisé pour écrire le Pentateuque. « Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face » (Deutéronome 34:10). La Bible nous dit également que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre » (Nombres 12:3). Cela prenait un tel homme pour faire deux requêtes remarquables auprès de son Dieu. La première se trouve dans Exode 33:13, où Moïse Lui dit : « Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple ». La deuxième, juste quelques instants plus tard, dans Exode 33:18, où Moïse Lui dit : « Je te prie, fais-moi voir ta gloire ! »

C’étaient de bonnes requêtes, car Moïse désirait la voie du Seigneur pour Son peuple. Pour ce qui est de la première : « L’Éternel dit à Moïse : Je ferai aussi ce que tu dis ; car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom » (Exode 33:17), « et je te donnerai du repos » (verset 14). Mais Moïse avait aussi demandé de voir la gloire de Dieu. « Et l’Éternel répondit : Je ferai passer toute ma bonté devant ta face ; et je crierai devant toi le nom de l’Éternel ; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion » (Exode 33:19). Néanmoins : « Dieu lui dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. L’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé ; et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point » (versets 20-23).

Avec une telle vision, Moïse fut motivé par Dieu à diriger cette multitude dans le désert pendant 40 ans, transportant progressivement ce peuple choisi vers la terre promise. Et plusieurs années plus tard, à transmettre la Parole de Dieu dans le monde entier en nous envoyant Son Fils unique. Jésus nous a fait voir Sa gloire et le chemin qu’Il est venu nous tracer. « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » nous dit Jésus, dans Jean 14:6. Il a également prié pour nous, dans Jean 17:24 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde ». Soyez assurés que cette gloire sera manifestée sur la terre entière lors du retour de Jésus.

Le prophète Jérémie a identiquement proclamé ceci : « Donnez gloire à l’Éternel, votre Dieu, avant qu’il fasse venir les ténèbres, avant que vos pieds heurtent contre les montagnes obscures ; vous attendrez la lumière, et il la changera en ombre de la mort, il la réduira en obscurité profonde » (Jérémie 13:16). C’était une préfigure de Christ en tant que pierre angulaire dans la grande maison spirituelle de Dieu. Jésus Lui-même nous rend ce témoignage en disant ceci à Pierre, dans Matthieu 16:18 : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ». Jésus faisait clairement allusion à Lui-même comme étant la pierre de fondation de Son Église. Dans Éphésiens 2:20-22, Paul nous rassure à propos de ce que nous sommes : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit ».

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens en nous déclarant ceci, dans 1 Pierre 2:6 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus ». Paul nous rappelle également cette vérité : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer ; et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; et qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle ; et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:1-4).

Mais pour ceux qui rejettent Jésus : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris » (Ésaïe 8:14-15). Non seulement cette pierre sera une cause de chute pour plusieurs, mais : « Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera, » nous dit Jésus, dans Matthieu 21:44. Ce symbolisme nous ramène directement dans Daniel 2:34-35, où Daniel avait déclaré ceci au roi Nébucadnetsar : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ».

Tous les grands royaumes du monde sont représentés dans cette statue : « mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre » (fin du verset 35). Voilà la preuve biblique que tous les gouvernements du monde seront sous la royauté de Jésus lors de Son retour en puissance. Aux Élus de Dieu, Pierre fait ce témoignage contre les incrédules : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:7-8).

Regardons cependant ce qu’il ajoute aux Élus, dans les versets 9-10 : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde ». Donc, cette pierre qui est Christ, est aussi la Parole, et il devient primordial de rendre gloire à Dieu pour les Saintes Écritures qui nous sont encore rendues disponibles avant que les ténèbres paraissent et que le monde ait faim de la Parole de Dieu, alors qu’ils seront sous l’ombre de la mort.

Une des plus grandes vérités doctrinales de la Bible est celle de la victoire du converti à Christ sur la mort. Dans Galates 2:19-20, Paul nous dit : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi ». Avant notre conversion, la loi de Dieu nous condamnait. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Mais Christ est mort pour nos péchés. « Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu » (Romains 7:4).

Nous devrions vivre par la foi en tant que vainqueurs sur le péché, mais en nous rappelant qu’à l’occasion nous péchons encore. Inutile de nier cette vérité, car : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous » (1 Jean 1:8). Par contre : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (verset 9). Gardons toujours la facilité de confesser nos péchés quand nous transgressons la loi de Dieu par faiblesse, car nous avons toujours l’assurance que Dieu est juste pour nous purifier de notre iniquité. Ne laissons jamais notre propre justification nous éloigner de cette belle promesse. Car : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (verset 10). C’est cette attitude que Satan voudrait bien créer en nous.

Néanmoins, si Christ vit réellement en nous par Son Esprit, nous vivons dans un renouvellement de vie qui nous dirige vers une nouvelle naissance absolument nécessaire pour voir le Royaume de Dieu et y entrer. À Nicodème : « Jésus lui répondit : “En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu” » (Jean 3:3). Paul nous le confirme dans 1 Corinthiens 15:50 : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité ». À l’état physique, il est impossible pour une personne d’entrer dans le Royaume de Dieu. Voilà la raison pour laquelle, en parlant à Nicodème : « Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3:5-6).

Ayant l’Esprit de Dieu en nous, pourrions-nous continuer à vivre dans le péché ? « Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? » nous dit Paul, dans Romains 6:2. Ainsi : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché, » ajoute Paul, dans Romans 6:6-7. L’orientation pour le chrétien qui veut continuer de faire de cette doctrine une réalité praticable dans sa vie, c’est de garder simplement sa motivation de gratitude axée sur Dieu. Chacun de nous pourrions alors citer ces paroles de Paul : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:19-20).

Nous avons déjà les ressources nécessaires disponibles pour accomplir cette déclaration de Paul, par le pardon, la libération de notre culpabilité, la promesse d’une vie éternelle et par l’Esprit de Christ demeurant en nous. Nous devons cependant profiter de Son pouvoir, car Dieu nous a aimés et sauvés. Alors : « Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:11). Or, tout comme David, nous pourrions crier notre réjouissance ainsi : « Mon cœur est disposé, ô Dieu ! je chanterai, je psalmodierai ; c’est ma gloire » (Psaume 108:2). Puisque, en réalité, notre gloire nous vient de Lui.

Même si cette expression paraît étrange, nous avons cependant au moins deux autres endroits dans les Saintes Écritures pour nous exprimer ainsi. Dans Psaume 30:12-14, David dit : « Tu as changé mon deuil en allégresse, tu as délié le sac dont j’étais couvert, tu m’as ceint de joie, afin que ma gloire chante ta louange, et ne se taise point. Éternel, mon Dieu, je te célébrerai à toujours. » Notons également Psaume 57:9-11 : « Éveille-toi, ma gloire ; éveillez-vous, mon luth et ma harpe ! Je préviendrai l’aurore. Seigneur, je te louerai parmi les peuples ; je te célébrerai parmi les nations. Car ta bonté atteint jusqu’aux cieux, et ta fidélité jusqu’aux nues ». Nous pouvons donc nous glorifier dans Sa bonté envers nous.

Le mot « gloire » est assurément digne pour exprimer une louange au Créateur de toute chose. Par exemple, dans Psaume 19:2, nous lisons : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de Ses mains ». Ce sont des éclats d’émotions qui nous font dire : C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et mon corps même se reposera en assurance. Dans Actes 2:26-28, nous voyons cette adorable louange qui s’applique à Jésus : « C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face ».

Il devient donc clair que, dans de tels passages, « ma gloire » veut tout simplement dire « ma langue » qui rend gloire à Dieu. Mais pourquoi utiliser l’expression ma gloire au lieu de ma langue ? C’est probablement parce que, lorsque notre langue proclame la gloire de Dieu, elle devient vraiment notre gloire aussi. Fait intéressant à noter ici, c’est que, ce faisant, l’être humain se distingue de l’animal. Les animaux font des bruits propres à eux, mais ils ne peuvent pas parler une langue intelligible. C’est un abîme continuellement infranchissable que les évolutionnistes ne peuvent pas traverser avec leur fameuse théorie, car seuls les humains furent crées à l’image de Dieu, capables de communiquer avec leur Créateur. Nous pouvons alors nous exprimer par la parole, car c’est ainsi que Dieu l’a voulu pour transmettre nos sentiments vers Lui. C’est également ainsi que nous pouvons, à notre tour, Lui répondre en Lui rendant gloire et honneur. Voilà où se situe notre gloire !

Regardons ensemble cette admirable louange, dans Psaume 89:1-3, par Maskil d’Éthan, l’Ezrachite : « Je chanterai à jamais les bontés de l’Éternel ; ma bouche publiera ta fidélité d’âge en âge. Car j’ai dit : Ta bonté subsiste à jamais ; tu établis ta fidélité dans les cieux ». A cela, l’apôtre Paul vient ajouter : « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:57-58). Il existe des circonstances illimitées où nous pourrions rendre gloire à Dieu. Mais il y a trois dons notables mentionnés par Paul dans ses épîtres aux Corinthiens où il fut particulièrement inspiré de remercier Dieu. Prenons le temps de regarder ces grandes bénédictions et, comme Paul, prendre pareillement le temps de remercier Dieu pour eux.

Le premier don se trouve dans 1 Corinthiens 15:54 où Paul déclare : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire ». La mort, ennemi terrible de tout être humain, a perdu toute sa puissance chez le converti, ayant été vaincue par Jésus qui est mort pour nous et qui est ressuscité. Le deuxième don lui est semblable, mais va au-delà du premier. « Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 2:14. Donc, en plus de posséder la victoire sur la mort, nous bénéficions de cette victoire pendant notre vie, en répandant Sa connaissance chez les autres, à chaque occasion qui nous est donnée en tous lieux. La résurrection est la seule voie vers l’immortalité pour les humains, et elle est disponible par Christ seulement.

Par l’Esprit de Christ qui vit en nous, Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui [jadis] n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Donc, le troisième et le plus grand don est Christ Lui-même ! Alors, nous nous joignons à Paul pour déclarer : « Or, grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique [Son don ineffable], afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Ainsi, tant et aussi longtemps que nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie, personne ne pourra nous enlever cette victoire sur la mort.

La valeur de ce don est indescriptible, car celui-ci nous vient de Jésus que nous aimons, sans L’avoir connu, en qui nous croyons, sans Le voir encore, et en qui nous nous réjouissons d’une joie ineffable et glorieuse. Notre Seigneur Jésus est, non seulement notre Créateur, mais également notre Sauveur, nous accordant la joie et la paix durant notre vie d’abord, avec l’assurance, un jour, de la victoire éternelle sur la mort. Alors, louange et gloire à Dieu pour tout ! C’est sûrement cette connaissance qui a poussé Paul à déclarer : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24).

Nous observons dans cette épître qu’elle contient des références directes au second avènement de Christ. Chaque chapitre se termine par une mention au retour de Jésus par rapport à Son salut tel qu’appliqué à nos vies personnelles. Dans le premier chapitre, il l’applique au service envers Dieu par les convertis : « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:9-10). Au deuxième chapitre, Paul nous dit : « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20).

Au troisième chapitre, Paul met l’emphase sur la stabilité, demandant à Dieu : « qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:13). Le quatrième chapitre se termine avec le plus merveilleux passage sur l’avènement de Jésus. Dans 1 Thessaloniciens 4:13-17, Paul nous explique clairement : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ».

Paul nous explique cela afin de nous fortifier les uns les autres. Alors, au verset 18, il déclare : « C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles ». Finalement, le cinquième chapitre se termine par un rappel à la sanctification. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Donc, le second avènement devient d’une importance primordiale pour le converti. C’est le couronnement final de l’initiative que nous avons prise de suivre fidèlement Christ jusqu’à la fin. C’est également notre force pour vivre en chrétiens, d’être au service des autres selon leurs besoins. C’est notre stabilité à n’enseigner que la vérité biblique en nous fortifiant et en nous sanctifiant vers la culmination éventuelle d’un salut éternel dans la famille divine.

Après Sa résurrection, Jésus a reconnu que Ses disciples allaient avoir besoin de preuves irréfutables afin de poursuivre Son œuvre. Il a donc honoré le vœu de Thomas de constater par lui-même les preuves évidentes de Sa résurrection. Néanmoins, Thomas aurait dû croire le témoignage des autres disciples affirmant que le tombeau était vide et que Jésus leur était apparu. Toutefois, Jésus a consenti à la demande de Thomas, mais : « Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:29). Nous voyons par contre Pierre féliciter de nouveaux convertis qui ont cru sans avoir vu Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8).

Dieu ne nous a jamais demandé de croire aveuglément. Aujourd’hui, nous avons une abondance de preuves, encore plus que les disciples, du ministère de Jésus et de Sa promesse de salut. Le Nouveau Testament est rempli de témoignages rendus par Ses apôtres. Alors, notre devoir est de croire : « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romans 8:24-25). Nous ne pouvons pas Le voir présentement comme Thomas L’a vu, mais nous Le voyons avec nos cœurs convertis et, pour le moment, cela suffit. Dans nos méditations, nous Le voyons sur la croix : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Nous lisons le compte rendu Le concernant, en parlant du sépulcre dans lequel on L’avait placé, soudainement vide, et cela nous rassure quant à Sa résurrection. Et, tout comme Pierre et Jean, nous croyons. Nous croyons le témoignage de Jean qui nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Alors : « Chantez à l’Éternel, vous, Ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de Sa sainteté ! »

Quand nous méditons sur la Sainteté de Dieu, nos souvenirs se portent sur les séraphins devant le trône de Dieu et comment : « Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:3). Nous nous souvenons également de cette prière du prophète Habakuk : « Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ? » (Habakuk 1:13). Et encore, quand Paul déclare : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir » (Romains 7:18). Nous sommes donc émerveillés par la grande miséricorde, la bonté extraordinaire et la grâce infinie de Dieu.

Non seulement Dieu nous a-t-Il pardonné nos péchés, mais Il nous a également accordé Son salut. Il nous a même promis la vie éternelle, et : « …chaque jour, quand on nous accable, Dieu est notre délivrance. Dieu est pour nous le Dieu des délivrances ; c’est l’Éternel notre Dieu qui retire de la mort » (Psaume 68:20-21). Comment est-il alors possible qu’un Dieu, si pur qu’Il ne peut regarder l’iniquité, puisse promettre autant aux créatures indignes que nous sommes ? Il a pourtant inspiré David d’écrire : « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Comment est-ce possible ?

Cela ne serait pas envisageable si ce n’était de l’amour incroyable de Dieu en Christ. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Jésus n’était pas obligé de mourir pour nos transgressions : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison » (Ésaïe 53:5). Dans Romains 5:8, Paul ajoute : « Mais Dieu fait éclater Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous ». C’est ainsi que l’amour infini de notre Sauveur s’est continuellement manifesté envers nous, et il se poursuit jusqu’à ce jour.

Donc, soyons en paix tout en glorifiant Dieu dans nos cœurs. « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:15-17). C’est quand nous faisons des efforts pour vivre selon ces instructions que nous confirmons la raison pour laquelle Dieu nous a tant aimé qu’Il fut prêt à sacrifier Son Fils unique pour notre salut.

Il est facile d’être joyeux et heureux dans les temps de prospérité, quand tout le confort de la vie nous est disponible et que tout va bien. Le vrai test du chrétien se trouve quand tout ce confort matériel disparaît soudainement et que l’on se sent abattu et seul. Pourtant, le prophète fut inspiré d’écrire ceci : « Car le figuier ne fleurira pas, et il n’y aura point de produit dans les vignes ; le fruit de l’olivier fera défaut, et les champs ne donneront point de nourriture ; la brebis manquera au parc, et il n’y aura plus de bœufs dans l’étable. Mais moi je me réjouirai en l’Éternel, je tressaillirai de joie dans le Dieu de ma délivrance. L’Éternel, le Seigneur, est ma force ; il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et me fait tenir sur mes hauteurs » (Habakuk 3:17-19).

Même dans nos moments de chagrin, Dieu est toujours disponible, alors : « …soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même [nous] a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5). Puisque Dieu est sans cesse notre rocher et notre soutien, alors : Chantez à l’Éternel, vous, ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de sa sainteté ! Le patriarche Job avait complètement perdu ses possessions, ses enfants, Satan lui ayant infligé des plaies épouvantables, et même sa femme s’est tournée contre lui. Mais regardons cette attitude merveilleuse de Job quand il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, et nu j’y retournerai ; l’Éternel a donné, l’Éternel a ôté, que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela, Job ne pécha point, et n’attribua rien de mauvais à Dieu » (Job 1:21-22). Dieu nous commande : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » (1 Thessaloniciens 5:18).

Mais notez bien que Dieu nous dit de rendre grâce en toute chose et non pour toute chose ! Les évènements malheureux ne sont pas des sujets de réjouissance. Cela a été le merveilleux et perpétuel témoignage du vrai converti envers le non converti. La capacité de pouvoir se réjouir de son salut précisément pendant les moments de tribulations. C’est Christ Lui-même qui nous a donné l’exemple, alors : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente. Elle nous dirige vers une couronne de gloire pour l’éternité.

Dans Proverbes 4:7-9, nous lisons : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir. Estime-la, et elle t’élèvera ; elle fera ta gloire quand tu l’auras embrassée. Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire ». Dans le Nouveau Testament, nous découvrons cinq couronnes mentionnées spécifiquement comme récompense pour le service fidèle du chrétien. Paul nous dit : « Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:14). Ces belles couronnes seront distribuées par nul autre que Christ lors de Son avènement.

En premier lieu, il y a la couronne incorruptible. Dans 1 Corinthiens 9:25, Paul nous dit : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une [couronne] incorruptible ». Ensuite, nous voyons la couronne de justice. C’est encore Paul qui nous déclare : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Vient ensuite la couronne de réjouissance. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20).

La quatrième est la couronne de vie. L’apôtre Jacques nous dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). Et dans Apocalypse 2:10, Jésus nous dit : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie ». Finalement, la cinquième, c’est la couronne de gloire. C’est Pierre qui nous exhorte à tenir ferme dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4).

Pierre devait sans doute penser à la belle promesse que Jésus réservait à Ses disciples quand Il leur a dit ceci, dans Luc 12:32 : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume ». Nous ne savons pas de quoi ces couronnes seront composées, mais quand nous les apercevrons et que nous les recevrons, nous les déposerons sûrement devant Son trône glorieux tout comme : « Les vingt-quatre Anciens [qui] se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:10-11).

Les astronomes et les géologues sont très inquiets de voir un jour la terre éclater suite à une collision avec plusieurs astéroïdes. Ils prétendent que le soleil finira par s’éteindre ou même exploser, ce qui mettrait fin â la terre. Ou encore qu’une future guerre nucléaire pourrait déclencher une réaction en chaîne causant la désintégration de la terre. Il est dommage que ces hommes de science n’aient pas appris à se tourner vers Dieu, car : « Il a posé la terre sur ses bases ; elle est inébranlable à jamais » (Psaume 104:5). Cette connaissance pourrait à elle seule dissiper toutes leurs craintes. Nous pouvons également témoigner à notre tour pour apaiser leurs inquiétudes, car, Dieu ayant parlé, Il nous assure que le ciel et la terre passeront, mais Sa Parole demeurera à jamais. Il est le Créateur et, étant omniscient, Dieu ne fait pas d’erreurs.

Voici quelques autres versets pour rassurer ces intellectuels. Le roi David fut inspiré d’écrire : « Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:90-91). Dans Psaume 148:3-6, nous lisons : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point ». Tout fonctionne dans un ordre impeccable. Et, dans Psaume 89:36-38, Dieu dit : « J’ai une fois juré par ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi. Comme la lune, il durera à jamais ; et il y en a dans les cieux un témoin fidèle ».

Il est vrai que la terre ne restera pas toujours dans sa forme présente, car elle est toujours sous la malédiction à cause du péché. Mais la terre sera un jour complètement purifiée : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Voilà pourquoi : « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (verset 13). « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer [futur], subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22).

Le prophète Ésaïe nous dévoile cette vision : « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de son vêtement remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui, et chacun d’eux avait six ailes : de deux ils couvraient leur face ; de deux ils couvraient leurs pieds ; et de deux ils volaient. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:1-3). Nous reconnaissons dans ce passage la majesté et la splendeur de notre Grand Dieu, au point que même les séraphins doivent se cacher les yeux devant la brillance qui entoure Son trône. Et pourtant ces anges le font alors qu’ils adorent la pureté de Dieu. Toute vie, toute lumière et toutes bonnes choses nous viennent de Son amour.

L’apôtre Jacques nous dit si bien que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18). Paul à également prié pour nous : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens 1:17-18).

Donc, la Bible nous rappelle constamment que Dieu est rempli de sagesse, plein de lumière, glorieux, saint, immortel, invisible, c’est l’Ancien des Jours, l’Éternel, le Tout Puissant ; Il est patient, juste, invariable, le Père de Gloire, le Père de lumière et Il est adoré par les anges. Il vit dans la splendeur, Il est digne de notre louange, Il règne avec puissance, Il est dispensateur de Sa bonté et de Son amour. Dieu est Celui qui donne la vie et qui ouvre notre connaissance à Sa Parole. Il est la pureté et la perfection vers qui toute personne doit se tourner pour régler tous ses problèmes et à qui nous devrions tous rendre gloire ! Finalement, Dieu est Celui par qui la véritable paix sera établie sur cette terre. Ceux qui sont prêts à Lui offrir leur vie n’ont aucune idée de la bénédiction grandiose et extraordinaire qui les attend durant l’éternité. Donc, à Dieu la gloire !




D.242 – Jésus-Christ – notre exemple

 

Par Joseph Sakala

Dans le monde actuel, devenu de plus en plus virtuel, vous remarquerez que les gens ont spontanément tendance à se choisir des héros pour les émuler et les copier. Ces héros sont habituellement choisis à cause d’une qualité exceptionnelle que l’on voudrait imiter en tant que modèle de comportement. Jésus enseignait avec tellement d’autorité que plusieurs gens ont rapidement pris la décision de l’imiter en marchant dans Ses pas selon Ses instructions. Paul était un de ceux-là. Il voulait tellement imiter Jésus qu’il s’est fait une gloire de pouvoir l’enseigner et de se citer en exemple. Aux Corinthiens, il a dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). De nos jours, combien de télévangélistes pourraient honnêtement déclarer cela à leur congrégation sans risquer de se parjurer ?

Jésus prêchait le salut et la vie éternelle, et bon nombre ont accepté de Le suivre au risque de leur vie, pour parvenir à l’immortalité. L’apôtre Pierre l’explique aux chrétiens de son temps en leur disant : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Depuis des siècles, plusieurs convertis se sont fixé l’exemple de Christ comme modèle dans leur propre vie, en se demandant simplement, dans chaque situation où une décision était imminente : « Que ferait Jésus dans ma situation ? » Le texte de la citation de Pierre suggère fortement que nous devrions être prêts à aller jusqu’à sacrifier notre vie pour Lui. Car, dans le texte, Pierre déclare que : « Christ aussi a souffert pour nous, nous laissant un exemple, afin que nous suivions Ses traces, car c’est à cela que nous sommes appelés. » Dans 1 Pierre 2:19-20, l’apôtre nous affirme : « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. »

Pour suivre l’exemple de Christ alors, le converti doit consentir à endurer des souffrances injustes comme la diffamation et la persécution avec grâce et patience. Mais, plus que cela, nous devrions être prêts à endurer ces choses en silence. Tout comme Jésus : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). Le prophète Ésaïe Lui a rendu le même hommage en prédisant que : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Ésaïe 53:7). C’est une réaction tout à fait naturelle de vouloir répliquer à quiconque nous injure, nous ridiculise ou nous calomnie, surtout si cela se passe suite à un geste de gentillesse de notre part.

Mais notez bien que telle ne fut pas la réaction de Jésus lors de Son arrestation. Quand les soldats sont venus se saisir de Jésus : « voici, un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à l’épée, la tira et en frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée dans le fourreau ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26:51-52). C’était une réaction spontanée de Pierre pour venir en aide à notre Seigneur. Mais Jésus lui dit : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? » (vs 53-54). Pour Jésus, l’important n’était pas de Se protéger, mais plutôt de parachever la mission pour laquelle le Père L’avait envoyé sur terre. Alors, notre Seigneur a décidé de souffrir en silence.

Pourquoi Jésus en a-t-Il décidé ainsi ? Premièrement, s’Il avait invoqué les douze légions d’anges pour Le défendre, nous aurions été perdus dans nos péchés à tout jamais. Cependant, c’est : « Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois, afin qu’étant [maintenant] morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24). Deuxièmement, Jésus nous a laissé un exemple afin que nous marchions dans Ses pas. Christ est, non seulement demeuré silencieux dans Sa souffrance, mais Il a souffert pour nous. Si nous voulons Lui ressembler, nous devrions également être prêts à endurer en silence les offenses de la part des autres, même si ce sont eux qui mériteraient de souffrir. Cette attitude est très convenable aux yeux de Dieu.

Les Saintes Écritures nous enseignent ce que Jésus a déclaré aux Juifs : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Ce défi avait été lancé par Jésus aux chefs juifs qui s’objectaient fortement à ce que Jésus ait guéri un homme infirme le jour du sabbat. Plutôt que de justifier ce miracle, Jésus a réalisé que leur objection avait un fondement beaucoup plus sérieux. Alors, Il en a profité pour leur prêcher un message leur assurant que, non seulement Il faisait la volonté de Son Père céleste, mais également qu’eux n’avaient pas le droit de Le juger. Au contraire, Jésus serait leur juge un jour car : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23).

En conséquence, cette capacité de faire des miracles Lui accordait aussi le pouvoir de ressusciter à la vie éternelle tous ceux qui croiraient que Jésus était le Fils de Dieu. « Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:26). Les Juifs, autant les pharisiens que les sadducéens, prétendaient placer beaucoup d’emphase sur les cinq livres de Moïse comme source principale pour les guider vers le salut et la vie éternelle, alors que c’était le Talmud, sous forme de traditions orales accumulées au fil des siècles, qu’ils enseignaient au peuple. Le Pentateuque était pourtant les Saintes Écritures données à Moïse et sur lesquelles reposait l’autorité absolue. Paul abondait également en ce sens quand il a dit à Timothée : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Pour ceux qui ont des yeux spirituels pour voir et des esprits pour croire, les Écritures de l’Ancien Testament parlent clairement de la venue d’un Messie Sauveur, non seulement aux Juifs du temps de Jésus, mais aussi à ceux qui ont le cœur disposé à l’accepter de nos jours. Il est le Créateur, le Sauveur et le Rédempteur, mais également le Souverain Juge de tous les juges et le Roi Suprême de tous les rois. Pour ceux qui veulent prendre le temps de scruter honnêtement les Saintes Écritures de l’Ancien Testament, vous trouverez une preuve abondante sur la venue éventuelle de Dieu dans la chair humaine dans la Personne de Jésus-Christ.

L’apôtre Jean nous dit ceci : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-17). En étudiant les Écritures, nous découvrons que le peuple d’Israël a souvent rejeté le Plan de Dieu pour lui. Un jour, alors que les fils de Jacob se plaignaient selon leur coutume, Dieu a permis que son camp soit envahi par des serpents venimeux.

Allons voir le récit dans Nombres 21:5-6, où nous lisons : « Le peuple parla donc contre Dieu et contre Moïse, et dit : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? car il n’y a point de pain, ni d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable [la manne]. Et l’Éternel envoya parmi le peuple des serpents brûlants, qui mordirent le peuple, en sorte qu’un grand nombre d’Israélites moururent. » Suite à cette catastrophe, ils ont compris que leur attitude n’était pas correcte. « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri » (vs 7-9).

Cet épisode illustre clairement notre nature pécheresse, mais aussi la solution divine. Ceux qui ont réussi à développer la capacité spontanée de toujours se tourner vers la croix de Christ, avec des yeux pleins de foi, croyant que Sa mort nous fournit le remède ultime pour la guérison de notre âme, savent aussi que la vie éternelle les attend un jour, s’ils persévèrent ainsi jusqu’à la fin. Car nous savons que : « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:2-3). Donc, nous voyons que ce processus de rédemption fut initié pour nous lorsque le péché est entré dans le monde, comme nous pouvons lire dans Genèse 3. Et alors que Jésus parachevait Son sacrifice : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46). Tout était accompli ! Et ayant baissé la tête, Il rendit l’esprit.

Mais Sa mort n’était pas la fin de cette l’histoire. Car le séjour des morts ne pouvait pas retenir le Créateur de la vie. Alors, Jésus ressuscita, victorieux sur la mort et sur le tombeau qui ne pouvait non plus le contenir. Il a vaincu le péché, son pouvoir sur les humains ainsi que sa pénalité, qui est la mort éternelle. Quel merveilleux Sauveur dont nous disposons : « qui, étant la splendeur de Sa gloire [celle du Père] et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3).

Mais avant d’en arriver là, Jésus a dû passer par beaucoup de moqueries de la part des Siens alors qu’Il était pendu sur la croix. « De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il lui est agréable ; car il a dit : Je suis le Fils de Dieu » (Matthieu 27:41-43). Tout au long de Son procès, Il a été battu et humilié. « Alors ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons » (Matthieu 26:67).

Ils Lui ont tissé une couronne d’épines et l’ont enfoncé sur Sa tête. « Puis, ayant fait une couronne d’épines, ils la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans la main droite, et s’agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en lui disant : Je te salue, roi des Juifs. Et crachant contre lui, ils prenaient le roseau et lui en frappaient la tête » (Matthieu 27:29-30). Et après qu’ils aient fait fouetter Jésus, Celui-ci fut livré pour être crucifié. « Et après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses habits, en les tirant au sort ; afin que ce qui a été dit par le prophète s’accomplît : Ils se sont partagé mes habits, et ils ont tiré ma robe au sort. Et s’étant assis, ils le gardaient là. Ils mirent aussi au-dessus de sa tête la cause de sa condamnation, ainsi écrite : CELUI-CI EST JÉSUS LE ROI DES JUIFS » (Matthieu 27:35-37).

Pour ajouter à Son humiliation, même : « ceux qui passaient lui disaient des outrages, branlant la tête, et disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix. De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui » (Matthieu 27:39-42). Un tel traitement aurait été normalement réservé aux pires pécheurs ; pourtant, même Pilate ne pouvait le condamner et a finalement déclaré : « Je suis innocent du sang de ce juste » (v. 24). Jésus ne méritait sûrement pas d’être emprisonné, ni exécuté ; pourtant, tous le condamnèrent comme étant digne de mort.

Jésus n’était pas coupable, mais nous l’étions tous : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Donc, à cause du péché, nous étions tous sans salut : « Car le salaire du péché, c’est la mort [éternelle] ; mais le don [gratuit] de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Le Christ avait choisi la condamnation à notre place : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Nous avons ainsi hérité d’un pardon complet. Alors, Paul nous déclare : « Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30).

Porter le nom de « chrétien » implique aussi certaines responsabilités, car Satan est loin de nous aimer. « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:16). Le mot « chrétien » n’apparaît que trois fois dans les Saintes Écritures, mais son sens semble avoir changé de la première annotation à la troisième. La première fois que nous le voyons, c’est dans Actes 11:25-26 où : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. » Ce nom les identifiait simplement comme des disciples de Christ, sans contenir aucun reproche.

La deuxième fois que nous trouvons son usage, c’est quelques années plus tard alors que le mot « chrétien » était déjà bien connu, même parmi les non convertis. Dans Actes 26:28, Paul avait tenu un beau témoignage devant le roi Agrippa. « Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuades presque d’être chrétien. Paul lui dit : Plût à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous fussiez et presque et tout à fait comme moi, à la réserve de ces liens ! » La remarque du roi « Tu me persuades presque d’être chrétien » nous indique un certain air de supériorité et même d’incrédulité de sa part, à savoir que cela prendrait beaucoup plus qu’un témoignage de Paul pour le convertir. Comme les années passent ensuite, nous découvrons l’Église harcelée de tout bord par la persécution.

La troisième fois, le mot « chrétien » est utilisé dans un contexte de reproche et de dédain (Actes 11:26). Mais l’apôtre Pierre nous dit qu’il ne doit pas y avoir aucune honte à suivre Christ et à porter le nom de chrétien. Pierre s’est sans doute souvenu qu’il avait nié connaître Jésus la veille de Sa mort, mais il se souvenait également de la joie qu’il avait ressentie devant le conseil des Juifs dans le fait de témoigner pour Jésus. « Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:40-42). Donc, glorifier Dieu implique beaucoup plus que de simplement rendre gloire au nom de Jésus. Nous devons glorifier Jésus dans la manière dont nous portons Son nom, et dans notre façon de nous comporter en tant que chrétiens, car nous pourrions déshonorer Son nom par nos actions. Nous avons donc une implication magnifique à rendre honneur et gloire à Dieu, par notre comportement, tout au long de notre vie.

Pierre, à qui Jésus avait confié la responsabilité de diriger les apôtres, nous dit ceci, dans 2 Pierre 3:13-15 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » Pendant des millénaires, les disciples de Christ ont combattu les esprits impurs. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes », nous dit Paul, dans Éphésiens 6:12. Ces esprits sont dirigés par Satan, le serpent ancien, le grand accusateur des saints de Dieu.

Néanmoins, malgré notre assurance du triomphe ultime par notre Seigneur Jésus, nous, chrétiens, avons fréquemment souffert atrocement dans les griffes de Satan et de ses disciples. En tant que chrétiens, notre unique espérance de justice et de vivre en paix nous est accordée par nul autre que le Saint-Esprit créant en nous la nature divine, afin de nous libérer entièrement, un jour, de notre nature charnelle. Pour nous qui aspirons à ces choses, Jésus nous dit ceci, dans Matthieu 5:6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. » Il est tout à fait naturel de parler ainsi de la part de Celui qui a déjà ressuscité notre Sauveur et l’a assis à Sa droite, car, dans le Plan éventuel du Père : « Il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6).

En tant qu’êtres charnels, nous sommes encore faibles et susceptibles de pécher. Subséquemment, tout comme Paul, nous pouvons également dire : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Mais Paul connaissait aussi la réponse à sa requête, car, au verset 25, il témoigne ainsi : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Voilà pourquoi Paul nous exhorte à marcher dans la vérité : « Et à vous revêtir du nouvel homme [en Jésus-Christ], créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24) sachant fort bien que, présentement : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13). Donc, dans la société actuelle, le converti devient vraiment un étranger et un voyageur dans sa marche vers l’immortalité.

Une telle connaissance nous ravitaille dans notre cheminement vers une autre patrie. Paul dit : « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (v. 16). Relisez cela, si jamais vous avez des doutes sur les efforts de Christ à nous préparer notre avenir. Mais si nous reconnaissons le trésor attaché à cette vérité, c’est-à-dire que nous passerons l’éternité avec Dieu dans de nouveaux cieux et une nouvelle terre purifiée où la justice régnera, nous serons réconfortés et encouragés, à savoir que le péché et ses conséquences seront totalement anéantis et absents.

Néanmoins, avant d’être rendus à cet état de perfection, soyons toujours aux aguets face aux ruses utilisées par Satan pour nous séduire. Paul nous dit ceci, dans Colossiens 2:8 : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » Il est significatif pour nous de noter qu’au seul endroit où la Bible mentionne le mot philosophie, nous sommes mis en garde de ne pas être séduit par elle. Les philosophes, dont Paul fait mention, s’amusaient à se moquer de lui par leurs railleries afin de le faire passer pour un déficient mental. En effet, dans Actes 17:18, nous lisons : « Et quelques philosophes épicuriens et stoïciens conféraient avec lui ; et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? Et les autres : Il semble qu’il annonce des divinités étrangères. Car il leur annonçait la bonne nouvelle de Jésus et de la résurrection. »

On accusait Paul de balbutier parce qu’il prêchait l’Évangile sur Jésus et la résurrection. Il est intéressant de noter que le mot « philosophie » veut dire « ami de la science ». Et toute philosophie, ancienne ou contemporaine, est essentiellement humaniste et vouée exclusivement à la sagesse ou science de l’homme pour sa propre gloire. Mais une telle sagesse est une fausse sagesse. Elle est un dérivé de « l’arbre de la connaissance », utilisant la tromperie de Satan qui tente de nous persuader que manger de cet arbre donne la sagesse, ouvre nos yeux à la connaissance par la science, faisant ainsi de nous des dieux. Cette pensée perdure dans la société depuis nos premiers parents. Aujourd’hui, elle est devenue une religion omnisciente majeure portant plusieurs noms.

Cette philosophie injectée dans la religion donne un semblant de sagesse : « En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:21-23). Méfiez-vous de ces gens : « Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. Et encore : Le Seigneur connaît que les pensées des sages sont vaines » (1 Corinthiens 3:19-20).

Éventuellement, toute la sagesse de ce monde échouera en futilité. Tandis que Paul nous exprime ceci, dans 1 Corinthiens 2:6-7 : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire. » La véritable sagesse nous mène inévitablement à Christ : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en Lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10). Notre seule et authentique source devrait toujours être Jésus : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).

Quand un ministre, qui se dit de Dieu, prêche autre chose que ce qui se trouve dans la Bible, il s’embarque sur une pente savonneuse. Et quand il prétend pouvoir trouver la vérité ailleurs que dans les Saintes Écritures, il commence déjà à glisser sur cette pente vers sa propre catastrophe. Un jour, Thomas a dit à Jésus : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » À cette question : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus ne lui a pas dit d’aller quérir la vérité ailleurs, mais plutôt qu’il n’y a pas d’autre vérité ni d’autre chemin que Christ. « Mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:24) qui nous mène à la vie éternelle. Toutefois, ceux qui ne sont pas appelés cherchent toujours leur vérité ailleurs.

Pourtant, cette vraie sagesse est disponible gratuitement à tous ceux qui la désirent. « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur » (Jacques 1:5-7). L’homme dont le cœur est partagé entre Christ et le monde n’est pas un disciple fidèle, car, pour Jésus, il est inconstant dans ses voies. Tandis que le frère d’humble condition, branché sur Christ, sera glorifié dans son élévation par Jésus lors de Son avènement. Donc, ne perdons pas le temps que Dieu nous accorde en le gaspillant sur la philosophie humaine qui est vaine et sans valeur aux yeux de Dieu.

Ce qui devrait plutôt préoccuper le chrétien, c’est de faire l’œuvre de Dieu dans la prière et la méditation. Le roi David criait souvent vers Dieu quand son problème dépassait sa solution. Mais il était continuellement prêt à remercier Dieu quand il était exaucé, comme dans le Psaume 138:3 où David se réjouit en disant : « Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » Dieu Se fait une allégresse d’exaucer nos prières pour affermir notre foi : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:16-17). Trop souvent, nous sommes tellement concentrés sur la bénédiction physique pour laquelle nous avons prié que, lorsque la réponse arrive, nous échouons à saisir la profondeur spirituelle de la bénédiction qui la rend encore plus complète.

Notre Père céleste S’engage à nous fournir tout ce dont nous avons besoin. Notre responsabilité est de prier, nous disait Paul, dans Philippiens 4:19 : « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Mais ceci est d’une infime importance si nous le comparons à ce que Dieu souhaite nous accorder durant l’éternité. « Car je sais les pensées que je forme pour vous, dit l’Éternel, pensées de paix et non d’adversité, pour vous donner un avenir et une espérance » (Jérémie 29:11). Sans compter que : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13).

Ces choses nous sont données par le Père dans un but précis. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Nous avons ici une preuve irréfutable que Dieu avait, dès le début, le désir de Se former une famille avec qui Il partagerait toute Sa création. Dans ce plan majestueux, Dieu devait également nous donner l’exemple à savoir comment parvenir dans cette famille, en Se faisant Lui-même homme pour mourir pour nos péchés et devenir ainsi le premier-né parmi les morts, par une résurrection, nous indiquant le processus par lequel nous devrions aussi passer pour être conformes à l’image de son Fils bien-aimé Jésus.

Pendant que Dieu répond à nos besoins physiques, Son cœur et Son plan premier est de nous remplir de toute Sa plénitude. Car, comme nous le dit si bien Paul : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis » (Éphésiens 1:13). C’est ainsi que le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, nous bénit de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ, selon qu’Il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité. La Parole de Dieu nous est donnée afin que nous puissions y puiser les instructions : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dieu Se fait un plaisir de répondre à nos prières tout comme un bon père qui veut bénir l’enfant qui lui est obéissant. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:9-12). Cette connaissance ne doit pas demeurer secrète et retenue à l’intérieur, mais doit plutôt déborder dans la joie que nous exprimons à accomplir l’œuvre de Dieu dans notre vie. « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3:13). Et tout cela pour Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8).

En agissant ainsi, le but de Dieu est de nous amener vers la perfection. « Afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:17). Le mot « propre » utilisé ici par Paul a comme assise le sens d’être fraîchement disposé et bien entraîné pour toute bonne œuvre. Si nous mettons tous ces concepts de Paul ensemble, il devient évident que « l’homme de Dieu » n’est pas nécessairement un homme sans péché ou déjà parfait, mais carrément disposé et bien entraîné à rencontrer les problèmes réels et, malgré cela, accomplir l’œuvre que Dieu veut produire au travers de lui. Et de toute évidence, ce qu’un homme de Dieu doit être confirme le témoignage de Paul sur la puissance des Saintes Écritures qui peuvent nous instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ.

Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’aboutissement final du bon enseignement selon la Parole de Dieu, de la conviction des autres dans la vérité, de la correction de tout écart vers l’égarement que Satan veut créer, produit chez l’homme et la femme de Dieu cette capacité de rencontrer toute critique de la part des non croyants dans la société confuse où nous vivons présentement. En contrepartie, le grand nombre de chrétiens institutionnalisés, qui n’étudient pas les Écritures avec diligence afin de les appliquer dans leur propre cheminement, ont souvent d’énormes difficultés à faire face aux épreuves de ces derniers temps.

Mais, pour ceux qui marchent selon l’Esprit, Paul nous déclare ceci, dans Romains 8:1-2 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Cette déclaration de Paul suit ce qu’il avait écrit aux Galates. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi » (Galates 5:16-18). Et, au verset 25, Paul conclut : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. »

Le message que Paul veut nous livrer, en disant de marcher par l’Esprit, est simple. Le chrétien ne doit pas se sentir constamment angoissé, mais être plutôt en pleine liberté d’action pendant que nous marchons selon l’Esprit. Le contexte dans le livre aux Galates met l’emphase sur le choix entre un comportement basé sur notre nature humaine ou un cheminement dirigé par le Saint-Esprit. Les fruits de l’Esprit et ceux de la chair sont diamétralement opposés et ne peuvent absolument pas exister en harmonie. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié [en rébellion] contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

Le cheminement du chrétien comporte alors beaucoup de liberté, mais se fait : « Dans l’espérance qu’elle [la création entière] sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Marchons honnêtement dans la lumière, dans les bonnes œuvres et dans la vérité, comme la Bible nous l’enseigne. Car nous marchons par la foi et non par la vue. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:8-9. « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:3-5).

Nous n’avons pas à nous poser des questions à savoir si nous pouvons vaincre ce monde dans notre cheminement vers le royaume, car nos armes de guerre ne sont pas charnelles ; c’est plutôt la puissance de Dieu qui agit en nous. Paul avait parfaitement compris cela et, dans 2 Corinthiens 12:10, il nous dit : « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » Voilà un des grands paradoxes de la vie d’un chrétien. Comment Paul pouvait-il prendre plaisir à être persécuté et éprouvé, à être souvent placé dans des conditions désastreuses et finalement à endurer dans un corps affaibli autant de souffrances corporelles ? Il est impossible qu’il puisse y avoir du plaisir dans toutes ces choses, si ce n’est qu’elles sont endurées pour l’amour de Christ.

Paul était un homme de foi et de prière, faisant bien attention de ne pas s’élever ou se glorifier dans sa mission. Il le faisait par amour pour Jésus. « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:7-9). Les plus grands témoignages pour la vérité, tout au long des siècles, furent donnés par les chrétiens, alors que dans la patience, la joie et la souffrance, ils ont pu endurer la persécution ou des conditions qui auraient été inexécutables sans la puissance de Christ en eux.

La grâce de Dieu nous soutient constamment pour accomplir des miracles incroyables qui seraient irréalisables sans Son aide. Même le roi David fut inspiré de dire à Dieu : « Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts » (Psaume 119:71). Souvenez-vous de l’Église de Philadelphie qui, malgré sa faiblesse, gardait la Parole de Dieu et ne reniait pas le nom de Jésus. Pourtant, le Seigneur lui dit : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom » (Apocalypse 3:8). Malgré sa faiblesse, Jésus lui fait cette promesse fabuleuse, au verset 10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Dieu ne veut pas savoir si nous sommes forts, Il veut seulement savoir si nous sommes disponibles, afin de nous rendre forts.

La plupart des chrétiens modernes ne prennent pas le temps d’étudier la Parole de Dieu et c’est quasiment tragique. Pourtant, c’est l’endroit idéal pour nous familiariser avec la loi de Dieu et ce qu’elle attend de nous. Car : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10). La loi de l’Éternel contient la joie et la nourriture nécessaire pour notre santé spirituelle. L’apôtre Pierre exhortait les nouveaux convertis en leur disant : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2).

Mais il ne faut pas rester à ce stade ; il faut croître dans la connaissance de la Parole, car Dieu veut nous préparer pour de grandes choses. Donc, Paul aussi a été obligé de secouer ceux qui se consolaient de demeurer sur le statu quo après leur conversion. Pour stimuler ces chrétiens, Paul déclare : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Non seulement les Écritures nous fournissent-elles les éléments du salut, mais elles nous purifient en nous lavant par l’eau de la Parole, car « ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche, » nous dit David, dans Psaume 119:103.

Les Israélites avaient vu beaucoup de miracles en sortant d’Égypte et, pourtant, ce peuple ne cessait de se rebeller contre son Sauveur. « Il t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8:3). Cette manne représentait la Parole qui devait, non seulement les nourrir physiquement, mais spirituellement aussi. Elle était le pain descendu du ciel sous l’éventuelle forme de Jésus qui leur disait de manger sa chair, car Sa chair était vraiment une nourriture. Ceux qui avaient compris ont grandi en Jésus : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23).

Les Écritures nous servent également de guide, pour ceux qui veulent suivre leurs instructions. David a déclaré : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). Chaque chrétien doit imiter son Sauveur en plantant la semence pour Christ, et : « La semence, c’est la Parole de Dieu » (Luc 8:12). Dans l’armure du chrétien, la seule arme offensive, c’est : « l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Ceci nous indique que le chrétien qui l’utilise aura une vie victorieuse dans son témoignage. Donc, le témoignage de David, dans Psaume 19:8-10, équivaut à la grande déclaration de Paul dans 2 Timothée 3:16 que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice. »

Les évènements actuels nous indiquent que nos Bibles seront peut être un jour confisquées et même brûlées, comme on a déjà vu dans le passé. La mémorisation de la Parole de Dieu est presque devenue un art perdu parmi les chrétiens d’aujourd’hui et c’est vraiment dommage. Dans une de ses prières, le roi David a dit : « J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11). Mémoriser certains passages de la Bible nous sert à répondre aux questions qui nous sont posées par ceux qui cherchent le salut et devient ainsi une grande bénédiction dans notre témoignage. Les exemples qui nous sont donnés par Pierre, Etienne et Paul sont clairs.

L’apôtre Pierre se souvenait sûrement de la prophétie de Joël pour avoir déclaré ce qui suit, le Jour de la Pentecôte : « Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Actes 2:16-21). Il en fut ainsi chez la plupart de ceux qui ont prêché la Parole au fil des siècles.

Il y a une multitude de situations où il est d’une grande aide de pouvoir citer des versets bibliques de mémoire, sans toujours recourir à la Bible, afin de donner des réponses appropriées aux questions qui nous sont posées. De nos jours, plusieurs groupes encouragent fortement les chrétiens à mémoriser des passages de la Bible, ce qui leur a apporté de grandes bénédictions. Tout chrétien se doit de le faire et découvrira que sa propre vie en sera grandement fortifiée dans le processus. Mais la raison principale pour laquelle on doit mémoriser les Saintes Écritures, c’est que la Bible elle-même nous le commande : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance » (Colossiens 3:16).

Jésus Lui-même recevait continuellement Sa connaissance directement du Père, et ce dès Son enfance. « Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses » (Luc 2:47). Mais le Père Lui donnait toutes ces instructions d’une manière progressive. « Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (v. 52). C’est ainsi que Jésus citait assidûment les Écritures dans Son enseignement, nous laissant un exemple, afin que nous suivions Ses traces. Jésus nous a parfaitement illustré la validité de mémoriser les Écritures en anéantissant les trois tentations de Satan, citant simplement trois versets de la Bible qu’Il avait préparés depuis longtemps dans Son cœur. (Voir Matthieu 4 et Luc 4.) Car, si la Parole doit véritablement faire partie de notre vie, elle doit être ancrée dans notre cœur.

Dieu a vraiment un cœur de mère poule quand Il S’engage envers Ses enfants. Sinon, pourquoi Jésus aurait-Il déclaré : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! » (Matthieu 23:37). Le genre éminent utilisé dans les Écritures pour décrire Dieu est le masculin et cela ne devrait pas nous surprendre, car Dieu en a voulu ainsi. Il existe cependant des versets comme celui cité plus haut qui nous indiquent carrément que Dieu a aussi un cœur de mère. Ce qui est encore plus surprenant, c’est ce que Dieu Lui-même nous dit au sujet de Sa création, dans  Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Il a de ce fait créé toutes les mères aussi à Son image !

Donc, Dieu ne fait acception de personne entre l’homme et la femme quand il s’agit de répandre Sa divine puissance. C’est ce que Pierre nous confirme quand il déclare : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous [hommes et femmes] soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Ceci se produit au baptême quand l’homme et la femme entrent dans le processus visant à naître de nouveau un jour, en cheminant dès leur baptême dans un renouvellement de vie, même dans cette chair. Il devient alors évident que celle que Dieu a choisi pour devenir la mère de l’humanité possèderait aussi un cœur de mère.

Il est intéressant de noter que le mot « sagesse », dans les quatre premiers chapitres de Proverbes, est personnifié au féminin. Toute sagesse prend sa source en Dieu le Père et en Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Un de ces trésors cachés fut dévoilé dans la déclaration de Christ pour Jérusalem et comment Il aurait voulu, comme une bonne mère, rassembler Ses enfants, tout comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes. Il y a également la femme vertueuse de Proverbes 31. Plusieurs érudits de la Bible ont suggéré que cette femme vertueuse et idéale est nulle autre qu’une représentation de ce que Jésus aurait été, s’Il avait pris une forme de femme lors de Son premier avènement.

La vertu de cette femme n’est pas ce que nous voyons normalement, mais nous devons admettre que cette beauté de femme excellait au-dessus de toutes les autres. Proverbes 31:29 nous dit : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes. » Nous voyons néanmoins qu’il est question ici d’une femme convertie à Christ. Car : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent » (Proverbes 31:30-31). Cette femme est un magnifique reflet de la mère et épouse dont le prix dépasse celui de toute pierre précieuse. Tout comme nous honorons nos mères physiques, nous devons aussi rendre gloire à Dieu qui leur a donné cette nature unique qui reflète l’amour pur et entier de Dieu pour Ses enfants. Jean nous déclare simplement : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19). Vive le jour où tous les enfants de la terre aimeront leurs mères de tout cœur parce qu’elles les ont aimés en premier !

Une excellente raison pour le chrétien de vouloir devenir un imitateur de Christ, c’est que Dieu nous a créés à Son image. Le converti doit le prendre en modèle. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, [il devient] à l’image de celui qui l’a créé. » (Colossiens 3:10). L’être humain est vraiment spécial, car Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Dieu avait donc un but extraordinaire pour l’homme : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint [soudainement] une âme vivante » (Genèse 2:7). Aucun animal, reptile, poisson ou oiseau n’a été créé à l’image de Dieu, sauf les êtres humains. Malheureusement, depuis le péché de nos premiers parents, tous leurs descendants sont nés avec ce trait inné de rébellion en eux. Alors, dans Éphésiens 2:1, Paul nous dit : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés. »

Cependant, la Bible nous rappelle que l’image de Dieu dans l’homme peut être renouvelée par le grand miracle d’une nouvelle création. Et ce grand miracle se trouve en Christ, le seul nom sous les cieux par lequel nous puissions être sauvés. Alors, Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Cela va au-delà de notre simple nature physique, puisque nous avons Sa promesse que notre résurrection sera également glorieuse, et : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Ce merveilleux miracle s’accomplira lors de Son retour.

Évidemment, notre Grand Créateur avait déjà ceci à l’Esprit dès le commencement quand Dieu créa l’homme, car Il le fit à Sa ressemblance. Alors, dès le début, Dieu savait qu’Il prendrait un jour la forme physique d’un homme dans la personne de Jésus. Subséquemment, Il créa l’homme sous une forme corps/âme/esprit qu’Il viendrait ravitailler. Donc, Jésus Lui-même, dans Son corps éternel glorifié, est déjà l’image du Dieu invisible, le premier-né par une résurrection de toutes les créatures qui un jour Lui ressembleront. Chose extraordinaire, Dieu qui nous avait connu d’avance nous a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères (Romains 8:29).

Si nous suivons fidèlement Son exemple : « …nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Donc, réjouissons-nous grandement dans la résurrection de Christ : « Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:25). Car nous savons très bien qu’Il nous a promis ceci : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez » (Jean 14:19). Sa propre résurrection devient alors notre garantie que nous aussi nous vivrons par le moyen d’une résurrection.

Il est très important pour le converti de réaliser clairement que si Jésus n’était pas ressuscité, nous serions perpétuellement dans nos péchés et séparés éternellement de Dieu. Mais Paul nous rappelle que Jésus : « est ressuscité pour notre justification. » L’immensité du fardeau des péchés que Jésus a portés sur la croix est au-delà de toute compréhension. Même si nous Le voyons couronné de gloire et d’honneur, ce Jésus qui, par la mort qu’Il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que, par la grâce de Dieu, Il souffrît la mort pour tous. Malgré qu’Il était Dieu, Il a consenti à venir vivre dans la chair humaine en Se détachant de Sa toute puissance. Dans cet état d’humilité, c’est Lui qui est devenu la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Puisque le salaire du péché est la mort, un tel fardeau était impossible à surmonter pour l’homme. Mais, par Sa puissance et Son amour infini, Christ est venu mourir à notre place afin de nous offrir le don de Dieu, qui est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

Comment aurions-nous pu savoir que nous sommes pardonnés et que Jésus a payé la rançon pour assurer notre salut ? Comment aurions-nous pu être acquittés et déclarés justes devant Dieu ? C’est précisément ce que la résurrection de Jésus est venu nous confirmer. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). La justice infinie de Dieu nous a donné l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. « Et il n’en est pas de ce don, comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché, car le jugement de condamnation vient d’un seul péché ; mais le don gratuit, de plusieurs péchés, a tiré la justification » (Romains 5:16).

Le don d’une justification éternelle est gratuit à cause de Son amour, mais même un don gratuit doit être accepté avant qu’on en prenne possession. Ceci ne peut pas arriver sans accepter le sacrifice de Christ par la foi, pour être justifié. Mais pour ceux qui s’engagent : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2). Le grand miracle de la conversion fait que nous appartenons à Christ. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24).

La mort par crucifixion est sûrement la plus cruelle que l’homme ait inventée. Pourtant, Jésus, le chef et le consommateur de la foi, méprisant l’ignominie de la crucifixion, à cause de la joie qui Lui était proposée, a souffert la croix, et S’est assis à la droite du trône de Dieu. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). Suivons l’exemple que nous a laissé notre grand Sauveur : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Tout comme Jésus S’est sacrifié pour nous, nous sommes présentement privilégiés de pouvoir Lui présenter nos corps en sacrifices vivants, saints et agréables à Dieu. Ce sacrifice spirituel est comparé à une crucifixion : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:6). La crucifixion ne produit pas une mort instantanée, mais plutôt une mort lente et douloureuse. Ainsi, la mort d’un converti chrétien au péché n’arrive pas au moment de son baptême, mais tout comme dans une crucifixion, le processus est lent et parfois douloureux. Néanmoins, c’est ce que le disciple de Christ doit accepter dans son cheminement avec Christ.

Dans l’épître aux Galates, Paul nous rappelle à trois occasions que le croyant doit suivre Christ dans Sa crucifixion. D’abord, dans Galates 2:20, Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » En deuxième lieu : « ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24). Et finalement, nous devons être crucifiés aux attraits du monde. Dans Galates 6:14, Paul nous dit : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

Afin d’être un imitateur de Christ, Son disciple ne doit pas s’en glorifier, mais plutôt être prêt à servir. « Le disciple n’est pas plus que son maître, ni le serviteur plus que son seigneur », nous dit Jésus, dans Matthieu 10:24. Ce verset nous indique nettement notre relation avec Jésus. Nous sommes Ses disciples et serviteurs, alors que Lui est notre Seigneur et Maître. Il est essentiel pour le disciple de comprendre cela, car le mot disciple veut dire « élève », tandis que le mot maître veut dire « enseignant ». Jésus est donc notre Maître qui nous enseigne par Sa Parole ― les Saintes Écritures. Notre fonction est d’apprendre Ses instructions et de croire sans contester. Notre relation avec Christ en est une de maître/esclave. L’esclave dépendait de son maître qui était son chef suprême. Ce titre est d’ailleurs attribué à Dieu Lui-même dans le Nouveau Testament.

Alors, si le disciple de Jésus croit la Parole de son Maître sans hésitation, en tant que serviteur, il doit également obéir à cette parole. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-19). Le véritable chrétien n’a aucun droit de questionner ni rejeter l’enseignement de cette Parole, car s’il le faisait, il serait susceptible de devenir le plus petit dans le Royaume des cieux. Pourtant, le monde se permet de ridiculiser la Parole de Dieu ouvertement et de persécuter ceux qui veulent faire Sa volonté.

Nous ne devrions pas être surpris de ce comportement, car les religieux du temps de Jésus ont agi de la même façon. Non seulement ont-ils ridiculisé Jésus, ils L’ont également torturé, flagellé et battu pour finalement Le crucifier afin de Le laisser mourir sur la croix. Pourtant, nous sommes appelés à aller vers ce même monde avec les mêmes enseignements. « Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi » nous dit Jésus, dans Jean 20:21. Et, dans Sa prière au Père, Jésus Lui dit : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:18). Jésus nous avertit néanmoins en déclarant : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20).

Dans la propagation de l’Évangile, Dieu nous met pareillement en garde contre les faux ministres. Voici ce que Pierre, le chef des apôtres, nous dit, dans 2 Pierre 3:17 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. » Dans cette dernière épître de Pierre se trouve le passage classique sur les faux enseignants des derniers temps. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

Les siècles passent, mais rien ne change, nous dit Pierre. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Cette prophétie de Pierre se concrétise de plus en plus de nos jours par les faux ministres ainsi que les membres actuels de la Synagogue de Satan et leurs enseignements hérétiques qui renient l’œuvre rédemptrice de Jésus. Ils le font par cupidité pour satisfaire ceux qui les enrichissent.

Éloignez-vous de ces prédicateurs : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ces gens tordent les Écritures pour les rendre conformes à leur préférence philosophique utilisant des paroles trompeuses dont le sens finit par transmettre la pensée de leur propre conviction. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement » (2 Pierre 2:18).

Nous les voyons déjà prêcher que le Déluge est un des « mythes ou une des allégories de la Bible », incluant la séparation de la mer Rouge lors de la sortie d’Israël de l’Égypte. Ils sèment le doute sur la recréation de la terre en sept jours, alors qu’elle était devenue tohu et bohu. On prêche plutôt des étapes d’évolution de plusieurs milliers ou millions d’années. Ils se moquent de l’avènement de Christ en disant : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Ce sont des individus qui s’opposent à toute forme de gouvernement, méprisants et très arrogants. « Principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:10).

Pierre nous dit que, non seulement ils pratiquent, mais ils justifient aussi leur comportement immoral. « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:14). Pourtant, ils maintiennent leurs liens religieux, car leur cœur est exercé à l’avarice, ne voyant aucun mal à s’enrichir avec l’argent dépouillé à leurs brebis assidues. Cette description de Pierre est fidèle à ce que font bon nombre de théologiens. Des religieux libéraux modernes qui dirigent de grandes dénominations, des prédicateurs « Nouvel Age », des enseignants universitaires de religion, etc. Malgré que ce ne soit pas un sujet plaisant, les chrétiens doivent néanmoins exercer une grande surveillance afin de se protéger contre ces individus.

Heureusement que Jésus reviendra pour rectifier toutes ces absurdités. Paul, dans sa lettre aux Hébreux, écrit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:5-7). Ce merveilleux passage messianique fut cité par Paul à partir du Psaume 40, aux versets 7 à 9, de David : « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au-dedans de mes entrailles. »

Ce Psaume messianique était un témoignage prophétique sur le Fils unique de Dieu qui était dans le sein du Père et qui Se préparait à quitter éventuellement le ciel, car personne n’avait jamais vu Dieu, et Jésus serait Celui qui nous le ferait connaître (Jean 1:18). Alors, Dieu Lui ayant formé un corps, il descendrait sur la terre pour devenir le Fils de l’homme qui, à l’occasion, n’avait pas un endroit où reposer Sa tête (Matthieu 8:20). Sa première résidence fut dans le sein de Marie, ensuite dans une mangeoire pour les animaux. Ensuite, Il vécut un peu de temps dans une maison à Bethléem, mais devait la quitter en trombe pour Se déplacer en quelque part en Égypte jusqu’à la mort du roi Hérode qui voulait Le faire tuer. Il revint ensuite pour vivre dans la maison de son père adoptif, dans la petite ville méprisée de Nazareth. Éventuellement, Jésus fut crucifié pendant environ six heures et, finalement, Se reposa dans un tombeau emprunté pendant trois jours et trois nuits.

Notre Seigneur a librement consenti à faire cela afin d’exécuter la volonté de Son Père au ciel alors qu’Il savait fort bien que tout se terminerait par une mort terrible sur la croix. Pourtant, c’est avec joie que Jésus a dit : « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). Il est impossible pour nous de comprendre la véritable profondeur d’un tel amour. La seule chose est de l’accepter et de croire ces paroles extraordinaires de Jean : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Avec cette assurance, nous pouvons également témoigner avec Paul qui dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Quiconque n’a pas la foi et ignore cet amour de Dieu pour nous devrait néanmoins noter cette vérité : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Cela présuppose que cette personne persistera jusqu’à la fin à rejeter le seul nom par qui le salut lui est rendu disponible. Peu importe les raisonnements que cette personne utilisera pour ne pas croire, il demeure condamné : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Il n’y a qu’un seul accès au salut pour l’humanité. Les humains doivent ressusciter ! Ceci n’est pas une simple proposition religieuse venant d’une philosophie intellectuelle. C’est un fait inéluctable du Plan grandiose et irrésistible de Dieu.

La Bible nous indique clairement : « S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ aussi n’est point ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Corinthiens 15:13-14). La résurrection est absolument indispensable au converti afin de pouvoir entrer dans l’immortalité. Paul nous le dévoile carrément par ces paroles : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50). Alors, puisque le salut nous vient par Jésus et qu’Il ne serait pas ressuscité, comment pourrait-Il demeurer le seul nom sous le ciel par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12) ? Ceux qui renient la résurrection de Jésus prêchent une hérésie qui viendra les frapper durement un jour.

Puisque la chair ne peut hériter le Royaume, il faut que le converti naisse de nouveau, d’une forme physique à une forme spirituelle et du temporel à l’éternel. La mort physique est une véritable intrusion dans l’ordre parfait de la création originale. L’homme était destiné à vivre éternellement dès sa création s’il avait consenti à se nourrir de l’arbre de vie qui lui était pourtant disponible. Cependant, à cause du péché, Adam et Ève furent condamnés à mourir. Dans Genèse 3:19, Dieu leur déclara : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Mais grâce à la résurrection de Jésus : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Ce grand ennemi sera détruit afin de ne plus avoir aucun pouvoir sur les enfants de Dieu.

La résurrection devient primordiale pour corriger la distorsion entre le « très bon » que Dieu avait créé et l’opposé absolu dans la mort physique que le péché a créé. Donc, la corruption doit devenir bonté et le déshonneur doit devenir gloire. La faiblesse deviendra puissance et le naturel deviendra spirituel. Jésus a magistralement rendu tout cela possible car : « Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Voilà pourquoi Jésus, en parlant à Nicodème, lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3).

En effet, naître de nouveau accomplit le transfert de la mort à la vie. Jésus nous le confirme par ces paroles : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Le résultat suprême de tout ce processus sera que toutes les choses deviendront nouvelles. « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Nous attendons dans la foi l’accomplissement de cette merveilleuse promesse qui nous libérera éternellement de la malédiction de la mort.

Soyons continuellement les imitateurs de Jésus en le fixant toujours comme notre unique exemple à suivre, car en Lui nous recueillons de perpétuelles bénédictions. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1). Les bénédictions que nous avons en Christ sont trop abondantes à compter ; pourtant, c’est quand même très consolant pour nous de les découvrir dans les Saintes Écritures. En Jésus : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). Dans Romains 5:1, Paul nous dit que : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. »

En conséquence, avec de telles promesses, nous avons aussi l’assurance du salut. C’est l’apôtre Jean qui nous le confirme, dans 1 Jean 5:13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Une assurance additionnelle s’ajoute par le Saint Esprit en nous quand nous croyons en Jésus. Dans Romains 8:15-16, Paul nous dit : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. »

Plusieurs autres bénédictions nous sont disponibles en Christ. Comme exemple : « C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20). Donc, Dieu Lui-même nous confirme Ses promesses et Dieu ne ment point.

En effet, puisque : « nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Jésus demeure toujours disponible pour intercéder en notre faveur auprès du Père. Nous savons également que si nous persévérons jusqu’à la fin, nous avons une résidence éternelle qui nous attend, qui n’a pas été faite de mains d’homme, même si nous ne pouvons l’habiter dans la chair présentement. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5:8). Cette résidence nous est déjà réservée pour y vivre avec Dieu aux siècles des siècles.

Les gens non convertis se choisissent des humains comme idoles pour leur servir d’exemples, mais ils sont incontestablement déçus de leurs choix après un temps, car ils découvrent continuellement que Dieu seul doit être reconnu véritable, et que tout homme est menteur (Romains 3:4). Tandis qu’avec Jésus comme exemple, il est impossible de nous tromper, car Jésus-Christ est le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. Il est Celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par Son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu Son Père. Donc, à Lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen (Apocalypse 1:5-6).




D.241 – Avec Dieu, la crainte disparaît

 

Par Joseph Sakala

Nous vivons présentement dans une société qui devient de plus en plus violente et où les gens vivent constamment dans la crainte. Certains craignent la perte de leur emploi, de leurs possessions acquises à la sueur de leur front et craignent même pour leur vie. Il y a pourtant un livre dans lequel Jésus nous déclare de ne pas craindre ces choses-là. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement [et les autres possessions] ? » (Matthieu 6:25). « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces [autres] choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:32-33).

Le véritable converti à Christ n’a pas à craindre les désastres que nous voyons déjà poindre de manière évidente dans le monde et qui ne cesseront pas d’augmenter. Car l’Éternel rassure ceux qui décident de cheminer vers le Royaume en se donnant entièrement à Lui, comme on le lit dans Ésaïe 41:10 : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice ». Le chrétien ne devrait dorénavant avoir aucune illusion au sujet des circonstances par lesquelles il devra passer durant son cheminement. Notre Seigneur ne nous garantit pas une vie baignant dans le luxe extrême et dans la prospérité matérielle des milliardaires de ce monde. Toutefois, ce que Dieu nous promet, c’est d’être toujours disponible pour nous, peu importe les circonstances, parce qu’Il est juste et puissant, capable de nous faire traverser quelque difficulté que ce soit afin qu’avec Son aide, nous en sortions victorieux. « Car c’est moi, l’Éternel ton Dieu, qui te prends par la main et qui te dis : Ne crains point, je suis ton aide ! » (v. 13).

Ce thème admirable est repris à plusieurs reprises par les rédacteurs du Nouveau Testament. Paul priait pour les Colossiens afin qu’ils soient : « fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:11-12). En instruisant Ses disciples, Jésus leur dit : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Le chrétien n’a aucune raison d’avoir peur quand il considère jusqu’à quel point Jésus S’est laissé indisposer par des difficultés de loin supérieures aux nôtres. Donc, Paul nous déclare : « C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3).

En mettant notre foi en Christ, nous avons une assurance incontestable de succès : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Sa victoire fut pour nous complète et, tel que promis, Il vit en nous pour apaiser toute crainte dans notre esprit. La crainte, comme telle, n’est pas une mauvaise chose, en autant qu’elle soit orientée dans la bonne direction. Dans Actes 9:31, nous lisons : « Cependant, les Églises étaient en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles se multipliaient par le secours du Saint-Esprit. » Cette sorte de crainte ou de respect profond envers Dieu nous procure une paix intérieure qui abolit la crainte des tribulations venant du monde.

Il semble parfois y avoir un paradoxe dans ce cheminement dans la crainte du Seigneur. Parce que, d’un côté, Paul nous dit ceci, dans Romans 8:15 : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. » Et, de l’autre côté, Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 7:1 : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » L’instruction biblique insiste sur le fait de marcher dans la crainte du Seigneur. Il devient évident qu’il est question ici de vivre notre vie par un comportement qui tend à former le caractère divin en nous et non de développer l’appréhension d’être continuellement punis.

Nous ne sommes pas le résultat d’une évolution créée par les hommes, théorie toujours sans réponses définitives. C’est Dieu qui nous a créés à Son image et c’est Lui qui maintient notre vie par la puissance de Sa Parole. Alors, le roi David nous dit : « Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés ; tremblez devant lui, vous toute la terre ! » (Psaumes 96:9). Il est vrai que le début de la connaissance et de la sagesse est fondé sur la crainte attentionnée de Dieu. Mais ce respect voué à notre Créateur produit en nous un effet positif qui a pour but ultime de changer complètement notre comportement de tous les jours. Car : « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse » (Proverbes 8:13). L’orgueil, l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse sont des choses que Dieu hait et qui ne devraient jamais avoir de place dans la vie de Ses enfants.

Par contre, le chrétien qui pratique une crainte respectueuse envers Dieu réalise éventuellement ceci : « Il y a une ferme assurance dans la crainte de l’Éternel ; et il y aura une sûre retraite pour les enfants de celui qui le craint » (Proverbes 14:26). Même les enfants de celui qui craint Dieu se voient promettre une sûre retraite dans les moments de crise. Cette sorte de crainte nous amène aussi inévitablement à la vie éternelle, car avec le temps nous apprenons également que : « La crainte de l’Éternel conduit à la vie ; et celui qui l’a sera rassasié, et passera la nuit sans être visité d’aucun mal » (Proverbes 19:23). Ce respect profond envers notre Sauveur enlève notre stress et peut facilement contribuer à ajouter des années à notre vie. « La crainte de l’Éternel multiplie les jours » (Proverbes 10:27).

Quelle belle promesse divine que de posséder la connaissance à savoir que nos jours sur cette terre seront prolongés, parce que : « La crainte de l’Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort » (Proverbes 14:27). Cette crainte divine devrait être continuellement la principale motivation au cœur de notre cheminement vers le Royaume, où Jésus fera de nous Ses bienheureux élus pour l’éternité. « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte » (Hébreux 12:28).

Nous devons servir Dieu dans l’appréciation de Sa puissance, de Sa sainteté et de Son omniscience, tout en nous reposant dans la conscience qu’Il nous protège : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Pour le converti, ce cheminement doit se faire avec conviction : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Tant et aussi longtemps que nous gardons cette attitude envers Dieu, la timidité devient force au service du Seigneur, mais tout doit se manifester avec amour et avec prudence, car Satan aussi fait son œuvre pour tenter de nous détourner de notre but et nous faire flancher. Et il le fait en injectant de faux enseignements dans la société par l’intermédiaire de ses ministres.

Déjà, au début de l’Église, Pierre est obligé de mettre les nouveaux chrétiens en garde contre un phénomène qui datait de plusieurs siècles. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine » (2 Pierre 2:1). En 2009, des milliers de pasteurs ont signé un document concernant la Religion vs la Science. Ceci se passa le dimanche précédant l’anniversaire de naissance de Charles Darwin. Ces « pasteurs » lui on rendu hommage en endossant l’évolution comme étant compatible avec l’enseignement biblique. Voici quelques raisons pour lesquelles cette idée est fausse et n’a aucune valeur spirituelle.

La Bible ne suggère aucune période de temps évolutionniste aboutissant à ce qui existe présentement. Ces pasteurs ont beau prétendre que le mot « jour », dans Genèse 1, pourrait signifier « des siècles » ou « des millénaires », la Bible ne confirme nullement une telle présomption. « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaumes 33:6-9). Aucune suggestion de siècles d’évolution ! Au contraire : Dieu commande et la chose paraît ! C’est instantané ! Dans Psaumes 148:5-6, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

Ce que Dieu a créé, Il l’a fait selon Son ordre qui ne change point, et cet ordre n’a pas évolué. « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle [la Parole] était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Tout a été créé, rien n’a évolué. En parlant de Jésus, qui était la Parole de Dieu vivant en chair humaine, Paul affirme ceci, dans Colossiens 1:16 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. » Nous ne voyons aucune mention possible ici d’évolution.

Parlant toujours de Jésus en rapport avec le Père, Paul déclare ceci aux Hébreux : « Et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3). Tout ce qui existe est soutenu par la Parole puissante de Dieu et sûrement pas par l’évolution. Et, finalement, Jésus Lui-même nous cite la louange des vingt-quatre Anciens qui se prosternèrent devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adorèrent Celui qui vit aux siècles des siècles et jetèrent leurs couronnes devant le trône, en disant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11).

C’est curieux qu’un enfant de dix ans puisse facilement comprendre cela, mais que ce sont des diplômés en science qui n’arrivent pas à saisir cette réalité concernant un Créateur. La science pure est fondée sur l’observation et la vérification pour arriver à une conclusion documentée. Et comme ces gens n’ont pas de preuves bien documentées, ils persistent dans la croyance que l’on est continuellement en état d’évolution vers un ordre supérieur, les bactéries comme les êtres humains. Si une évolution avait eu lieu, elle serait sûrement visible chez les fossiles sous différentes formes transitionnelles dans la composition rocheuse de la terre. Ces fameux « liens manquants » demeurent toujours manquants à l’intérieur de cette théorie que beaucoup ont malheureusement adoptée comme doctrine.

Le caractère même de Dieu, tel que dévoilé dans Sa Parole, défend toute spéculation sur l’évolution. La sainteté de Dieu commande la vérité et Son omniscience exige la perfection. Dieu, qui sait d’avance ce qui est supérieur, ne peut pas, en toute logique, créer une chose inférieure devant par la suite évoluer vers cette perfection. C’est comme un horloger qui fabriquerait tous les morceaux d’une horloge et les placerait ensuite soigneusement au centre d’une belle nappe pour voir si les dits morceaux évolueront au point de s’assembler tous seuls avec le temps et former d’eux-mêmes une horloge. Dieu nous dévoile qu’Il a pris six jours pour recréer la terre qui était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme (Genèse 1:2). Mais Dieu ne l’a pas originalement créée ainsi. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour qu’elle soit déserte [informe et vide], mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Alors, « l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20:11). Il n’y a aucune mention de siècles, ou d’époques, ou de millénaires. Dieu a dit avoir refait tout cela en six jours et Il S’est reposé le septième jour.

Les hommes mentent, mais pas Dieu, car : « il est impossible que Dieu mente » (Hébreux 6:18). Notez également que le récit ne dit pas que Dieu a créé en six jours les cieux et la terre. Dieu a fait ou refait un système qui était devenu tohu et bohu (informe et vide), suite à la rébellion de Lucifer et de ses anges contre le trône de Dieu. Et Dieu nous confirme qu’Il a fait cela dans six couchers et six levers de soleil, donc six périodes de vingt-quatre heures, telles que nous les connaissons encore jusqu’à ce jour. Ceux qui prêchent le contraire mentent et Dieu ne donnera pas l’immortalité aux menteurs et aux incrédules. Dieu a déjà déterminé leur sort s’ils ne se repentent pas de ces péchés. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Le but principal de Dieu en créant toute chose était justement d’exclure toute possibilité d’une évolution. La création nous révèle le Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). Le roi David nous déclare ceci, dans Psaume 19:2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Ces versets confirment l’autorité de Jésus : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui » (Colossiens 1:16-19).

Dieu a créé les êtres humains pour Se former une famille divine, avec qui Il pourrait partager l’univers entier créé expressément pour eux. Cette offre fut proposée à nos premiers parents qui l’ont refusée pour obéir à Satan, le menteur et le séducteur par excellence. Mais l’amour de Dieu a permis que Sa Parole vienne vivre dans une chair humaine afin de payer la rançon du péché et nous offrir gratuitement le salut par la grâce. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10).

L’apôtre Jean a écrit une prophétie extraordinaire dans laquelle il décrit le retour de Jésus en grande puissance pour écraser toute opposition contre Lui, afin d’établir le Royaume sur la terre. « Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de crin, et la lune devint comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier, agité par un grand vent, jette ses figues vertes. Et le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent ôtées de leurs places ; et les rois de la terre, les grands, les riches, les capitaines et les puissants, tout esclave et tout homme libre, se cachèrent dans les cavernes, et dans les rochers des montagnes ; et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6:12-17).

Ce passage nous indique clairement qu’au moment de cet événement, la Théorie de l’Évolution ne primera plus dans leur esprit. Un jour, bientôt, les incrédules qui préfèrent croire une « théorie » qui affirme une évolution à l’encontre d’une création incontestable seront les témoins d’un événement qui viendra démentir leur fausse croyance. Jésus a donné une Révélation à Son apôtre Jean qui nous décrit ceci : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7). Un jour, l’humanité reconnaîtra finalement son seul et véritable Dieu comme Créateur et rejettera complètement la théorie des hommes qui n’a jamais fourni aucune preuve.

Néanmoins, nous vivons dans le monde, comme Jésus l’a dit au Père dans Sa dernière prière, et la nature humaine vit souvent des moments de crainte. Dans une circonstance de détresse, le roi David s’est écrié : « La crainte et le tremblement viennent sur moi ; l’effroi m’enveloppe. Et j’ai dit : Oh ! qui me donnera les ailes de la colombe ? Je m’envolerais, et j’irais me poser ailleurs » (Psaume 55:6-7). Ce psaume nous décrit la complainte du roi et nous dévoile parfaitement sa pensée alors qu’il était assailli par les multiples problèmes et fardeaux qui l’écrasaient. Son instinct naturel était simplement de fuir au loin comme une colombe. Le prophète Jonas (dont le nom signifie « colombe ») a tenté la même stratégie quelques siècles plus tard, pour finalement faire face à des problèmes plus grandioses.

Dieu dit à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ; car leur méchanceté est montée jusqu’à moi. Mais Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya son passage, et y entra pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Mais l’Éternel souleva un grand vent sur la mer, et il y eut une grande tempête sur la mer, et le navire était sur le point de se briser » (Jonas 1:2-4). Et, au verset 15, nous lisons : « Puis ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer, et la fureur de la mer s’arrêta. » Jonas a de la sorte découvert à ses dépens qu’il n’y a aucune bénédiction attachée à la désobéissance à Dieu, et que l’on ne règle pas nos problèmes en fuyant loin d’eux.

Parfois, le roi David se mettait à accuser ses ennemis, cause de ses problèmes, et s’en plaignait à Dieu. Dans Psaume 55:17-19, nous lisons : « Mais moi, je crierai à Dieu, et l’Éternel me sauvera. Le soir, et le matin, et à midi, je crierai et je gémirai, et il entendra ma voix. Il mettra mon âme en paix, la délivrant de la guerre qu’on lui fait, car j’ai affaire à beaucoup de gens. » Au verset 10, il demande : « Anéantis-les, Seigneur ; confonds leurs langues ; car je ne vois que violence et querelles dans la ville. » Et, au verset 16 : « Que la mort les surprenne ! Qu’ils descendent vivants au Sépulcre ! Car la malice est dans leurs demeures, dans leurs cœurs. » Son cœur était d’autant plus brisé, dit-il : « Car ce n’est pas un ennemi qui m’outrage, je pourrais le supporter ; mon adversaire n’est pas celui qui me haïssait, je me cacherais loin de lui. Mais c’est toi, un homme traité comme mon égal, mon compagnon et mon ami ! Nous prenions plaisir à nous entretenir ensemble, nous allions à la maison de Dieu avec la foule » (vs 13-15).

Cette injustice de la part de celui qui se faisait passer pour son ami était alors plus douloureuse et plus difficile à endurer. Mais David agissait selon la volonté de Dieu qui lui disait : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:19-21). Mais, en bout de ligne, le Seigneur lui donna constamment une réponse, et David trouva le repos qu’il cherchait. La voici : « Décharge-toi de ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé » (Psaume 55:23).

Pierre aussi nous partage la façon d’agir avec nos problèmes, laquelle façon n’est pas de fuir loin d’eux, ou de s’en préoccuper au point de nous rendre malade, mais plutôt de les confier à Dieu : « Vous déchargeant sur Lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:7). Les chrétiens qui ont appris à faire cela passent habituellement au travers des difficultés plus aisément que ceux qui tentent de tout régler eux-mêmes sans l’aide de Dieu. Cette sorte d’attitude développe une foi ferme en nous qui nous permet de surmonter des montagnes. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à démontrer cette foi régulièrement dans notre comportement afin de mieux accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, afin que nous y marchions.

Regardons l’exhortation de Paul au jeune évangéliste Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Paul avait une foi ferme et déterminée, et il s’en servait pour encourager tous les saints en leur exprimant ceci : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23). Il nous exhorte aujourd’hui, tout comme il encourageait Timothée à exprimer sa foi dans toutes les occasions qui se présentaient, même celles qui lui étaient dangereuses. Le converti ne devrait jamais avoir honte de professer sa foi en Dieu dans toutes les occasions qui se dévoilent à lui.

Le message de la Bible est complètement différent de la pensée sociale de notre époque. C’est ainsi que les individus non convertis réagissent à Son message en ridiculisant et en intimidant ceux qui le sont. Il devient de plus en plus malaisé de demeurer ferme devant un telle vague d’insultes et la réaction d’embarras chez le croyant se manifeste souvent dans le silence. Il était sûrement difficile pour Timothée de proclamer qu’il était chrétien, tout comme c’est malheureusement devenu le cas présentement à plusieurs endroits dans le monde. Mais l’exhortation de Paul inclut de ne pas avoir honte de témoigner pour la Parole que le Seigneur est venu nous apporter. Chaque jour dans les écoles, à la télé ou ailleurs, la Bible et ceux qui y croient sont ridiculisés. Ces agressions peuvent devenir tellement cruelles et virulentes que même ceux qui enseignent trouvent leur travail de plus en plus laborieux.

Ensuite, Paul s’ajoute à cette liste à Timothée en lui disant « ni de moi son prisonnier ». Les croyants qui proclament fidèlement la Parole de Dieu ont besoin de savoir qu’ils sont supportés par d’autres croyants quand ils vivent les assauts de la résistance par ceux qui voudraient les embarrasser. Paul est en train d’exhorter Timothée d’aller encore plus loin en lui disant : « mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel ». Paul savait que Timothée ressentirait de la honte s’il se retirait de la prédication pour sombrer discrètement dans la sécurité et le silence. Surtout en en voyant d’autres s’engager dans la fermeté à proclamer l’Évangile au sein d’une société de plus en plus hostile au message de Dieu.

Alors, Paul rassure Timothée en déclarant : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Même si les esprits brillants de ce monde méprisent l’intellect chrétien, le fait demeure que le chrétien engagé dans un renouveau de vie peut réellement comprendre la vérité spirituelle car : « Pour les incrédules, le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Par le miracle de la conversion reçue au travers de la foi dans le sacrifice de Jésus, Paul nous exhorte, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ceci veut simplement dire que : « …nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).

Le potentiel spirituel d’un converti soumis à la Parole de Dieu est étonnant. Jésus peut lui dire : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37). Et, avec sa pensée renouvelée, il peut le faire, alors que ceci est virtuellement irréalisable pour le non converti. La conversion nous donne une foi inébranlable dans la Parole de Dieu quand Jésus nous déclare : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet » (Luc 12:29). Le converti a également le potentiel de mettre en pratique cette exhortation de Paul : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:12-13). La capacité d’accomplir cela est quasiment impossible chez le non converti encore voilé par le « dieu de ce siècle ».

Son potentiel inclut également la patience de croire dans les promesses de Jésus lors de Son retour. « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:13). Avec la pensée de Christ en nous, nous recevons la capacité de développer un jugement réfléchi. Nous comprenons finalement le pouvoir de Jésus : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science ». Voilà pourquoi, par la méditation, nous devrions déployer notre pensée : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur [intellectuelle] qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5).

Pour avoir cette paix intérieure que le monde ne peut comprendre, le chrétien doit constamment faire un délice des lois de Dieu et non pas agir comme ceux qui rejettent Ses lois et se disent sages. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). Voilà ce que la sagesse du monde accomplit. « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire » (1 Corinthiens 2:6-7). Donc, c’est à nous et non à eux que Dieu a donné un esprit de sagesse. Pour eux, c’est toujours un mystère.

Le roi David abondait dans le même sens lorsqu’il nous dit que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume 19:8). Le merveilleux Psaume 119 contient au moins 25 témoignages sur les bienfaits de la Loi. Par exemple, dans Psaume 119:1, nous lisons : « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! » Il y a une grand consolation pour le chrétien à lire ceci : « Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser » (Psaume 119:165). Le converti doit constamment demander à Dieu : « Dessille mes yeux, afin que je voie les merveilles de ta loi » (Psaume 119:18). Oui, Seigneur : « Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir » (v. 77).

Ceux qui prêchent que la Loi de Dieu a été abolie par le sacrifice de Jésus sont vraiment confondus, car Jésus Lui-même a déclaré : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:17-18). Pour ceux qui croient que la Loi était exclusivement destinée aux Juifs, et non à l’étranger, Dieu nous déclare : « Il y aura une même loi pour celui qui est né dans le pays et pour l’étranger séjournant au milieu de vous » (Exode 12:49). Toute personne, le Juif comme le Gentil, qui veut suivre Christ est susceptible d’observer les Lois de Dieu. Cette observance apporte avec elle de grandes bénédictions ainsi qu’une paix qui fait disparaître la crainte que portent trop souvent ceux qui refusent d’obéir à Dieu.

Pourtant, l’observance de la Loi n’apporte pas le salut : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Ce ne sont pas les œuvres qui nous  assurent le salut ! Le salut est un don gratuit de Dieu ! Ce sont plutôt des œuvres servant à témoigner notre reconnaissance pour le salut déjà prévu par Dieu. Pas du tout la même chose. Car : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Quand Jésus est mort pour nos péchés, Sa loi, qui englobe la Bible entière, n’est plus un fardeau pour Ses disciples, mais devient plutôt un délice qui fortifie l’âme et apporte une paix profonde à ceux qui choisissent d’aimer Sa loi.

Cette paix et cette joie se manifestent dans nos agissements, dans notre travail et surtout dans notre mariage. Regardons ensemble le merveilleux vœu de Salomon aux jeunes mariés, dans Proverbes 5:18-19 : « Que ta source soit bénie ; et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, comme d’une biche aimable et d’une chèvre gracieuse ; que ses caresses te réjouissent en tout temps, et sois continuellement épris de son amour. » C’est ce que Salomon voulait nous confier quand il a dit : « Vis joyeusement, tous les jours de la vie de ta vanité, avec la femme que tu aimes, qui t’a été donnée sous le soleil, pour tous les jours de ta vanité ; car c’est là ton partage dans la vie, et au milieu de ton travail, que tu fais sous le soleil » (Ecclésiastes 9:9).

Ces mots de sagesse furent écrits par Salomon après beaucoup de recherches pour découvrir le bonheur dans sa propre vie. Lui qui, étant jeune, croyait que le bonheur résidait dans le plaisir, la richesse, le pouvoir et l’intellect, a découvert que toutes ces choses n’étaient que vanité. Il n’est donc pas surprenant que, dans Ecclésiastes 1:14, Salomon ait déclaré : « J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et voilà, tout est vanité et tourment d’esprit. » Quand la Bible parle d’amour, il est presque toujours question d’un amour inconditionnel et spirituel « agape ». Mais, exceptionnellement, ce passage est utilisé pour décrire un amour romantique dans une situation maritale entre un nouveau marié et son épouse. Alors, l’expression de se réjouir avec la femme de sa jeunesse fait référence au fait de maintenir cet amour de lune de miel vivant pour le restant de la vie du couple.

Pour réussir à entretenir une telle relation, il faut développer beaucoup de vision dans la façon de rendre le mariage captivant et plein de charme. Ceci ne doit pas se résumer à un simple but noble fixé dans l’esprit du couple, mais devient une révélation littérale quand le couple décide d’engager Dieu dans son mariage. Une telle association à trois est destinée à la réussite. Et même quand les épreuves surviennent, le couple qui se soumet à la Loi de Dieu s’habitue au dialogue, sachant fort bien que Dieu est toujours là pour résoudre ce qui est au-delà de la puissance des conjoints.

Dieu a agi ainsi avec Israël pendant que la nation était soumise à Sa Loi. Mais, avec le temps, le peuple voulut un roi humain pour le diriger et la vision de peuple s’est détériorée au point que la nation se mit à agir comme les païens qui les côtoyaient. Salomon lui-même le reprocha à son peuple. Dans Proverbes 29:18, Salomon nous dit : « Lorsqu’il n’y a point de vision, le peuple est sans frein ; mais heureux est celui qui garde la loi ! » Le peuple n’acceptait plus les révélations que Dieu lui donnait par la bouche de Ses prophètes. L’expression « sans frein » est utilisée dans le sens de « sans vigueur » et « exposé au malheur ».

La nation américaine fut très bénie à ses débuts lorsque les instructions de la Bible étaient respectées dans les foyers, dans les églises et dans les écoles. À cette époque-là, le peuple avait une vision. Mais, au fil des ans, la Parole de Dieu est disparue des écoles, des autres institutions publiques et même de la vie quotidienne du peuple. Nous voyons ce même peuple soudainement exposé aux attaques du diable par les ennemis qu’il séduit et instruit. Les États-Unis feraient bien de méditer sur l’avertissement qui pèse sur eux. Car : « L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains … Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:17-18).

Il y a cependant une exhortation encourageante pour le converti, même s’il vit dans une nation apostate, car : « …heureux est celui qui garde la loi ! » Cela veut simplement dire que : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Ces paroles nous viennent directement de la bouche de Jésus. Donc, si ceux que nous côtoyons tentent de détruire les Écritures, le travail du chrétien est de défendre sa foi et de proclamer la vérité avec autorité, peu importe si cela risque de nous encourir de l’opposition et même de la persécution. Jésus nous assure qu’Il est la Voie qui mène au bonheur en nous disant : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:7). Donc, même si les rebelles à la Parole de Dieu doivent souffrir, le chrétien ne doit jamais oser dévier de la voie divine : « Heureux le peuple duquel il en est ainsi ! Heureux le peuple dont l’Éternel est le Dieu ! » (Psaume 144:15).

Nous vivons présentement dans un monde débordé par le péché et sous la malédiction, où même le plus converti est sujet aux ravages des épidémies, des accidents, de la vieillesse, de la famine, de la sécheresse, de la peste et des conséquences des choix néfastes des autres. Il est vrai que notre souffrance est parfois méritée comme étant le résultat direct de notre comportement et de nos propres péchés, mais nous avons la consolation de savoir que nous pouvons en tout temps nous approcher du trône de Dieu pour obtenir guérison. Et si nous avons l’impression de sombrer dans l’eau profonde de la vie, Dieu nous dit : « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur … Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie » (Ésaïe 43:2-4). Nous n’avons alors rien à craindre, car nous ne sommes jamais seul pour traverser ces épreuves.

L’apôtre Jacques nous décrit les bienfaits que les épreuves de notre foi nous apportent. « Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (Jacques 1:3). Et, au verset 12, il dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » L’apôtre Pierre abonde dans le même sens en nous disant d’accepter les épreuves : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:7). Et Paul confirme le tout en déclarant qu’avec Dieu la crainte n’a pas de place chez le chrétien : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). Ces paroles ont fortifié plusieurs saints tout au long des siècles.

Dieu ne nous a jamais promis que nous allions vivre sans aucun moment de détresse, mais Il nous dit de ne pas vivre dans la crainte, car Il a promis d’être avec nous dans ces moments de difficultés et de S’en servir pour notre sanctification ultime. L’important est de passer par ces moments sans avoir la pensée de nous en exalter quand Dieu nous en sort, car nous risquerions d’être corrigés. « Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé », nous dit Jésus dans Matthieu 23:12. Le principe exprimé ici par Jésus apparaît plusieurs fois dans les Écritures, presque toujours associé à l’orgueil. Alors, c’est l’humilité qui doit être d’une extrême importance chez le converti. Le plus grand exemple d’humilité nous a été donné par nul autre que Jésus.

Voici ce que Paul nous dit au sujet de Jésus, dans 2 Corinthiens 8:9 : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. » Jésus, avant de devenir un homme, était extrêmement riche et pourtant : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [quelque chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute-puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Mais Son geste céleste ne fut pas en vain. Au contraire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (vs 9-11).

Les versets que nous venons de lire sont là pour nous divulguer l’attitude des scribes et des pharisiens, étant très religieux et orgueilleux de l’être. Mais Jésus ne S’est pas gêné pour leur dire : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:28). Ses propres disciples ont aussi eu besoin de se faire corriger lorsqu’ils voulaient que Jésus leur dévoile qui, parmi eux, serait le plus grand dans le Royaume. « Et Jésus, les ayant appelés, leur dit : Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité. Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous ; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave » (Matthieu 20:25-27).

La nature humaine sans retenue a ordinairement tendance à rechercher la gloire. Alors, Paul a également senti le besoin de faire venir vers lui les anciens de l’Église : « Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie ; servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison » (Actes 20:18-20). Il voulait se citer en exemple afin que les disciples servent le Seigneur de cette même façon.

Finalement, l’admonition de Pierre mérite d’être citée aussi. Aux jeunes de son époque, Pierre déclare : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps » (1 Pierre 5:5-6). Nous n’avons pas à craindre quoi que ce soit, car, en nous soumettant entièrement à Lui, Pierre nous assure que Dieu sera toujours là pour venir à notre secours. Faites-le en « …vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (vs 7-9).

Au travers de nos détresses normales, viennent parfois des persécutions par les ennemis de ceux qui ont foi en Dieu. Tout au long des siècles, des millions de chrétiens ont même souffert le martyre à cause de leur témoignage, et plusieurs en souffrent même de nos jours. Mais l’apôtre Pierre nous exhorte en nous disant : « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:12-14).

Christ a également prédit que nous serions détestés pour notre foi. « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé » (Jean 15:18-21). Alors, si vous êtes détestés dans votre milieu de travail à cause de vos convictions sur l’honnêteté et sur votre fidélité envers votre employeur, ce n’est pas une coïncidence. Satan déteste ces deux qualités chrétiennes.

Le monde entier est sous l’emprise du « dieu de ce siècle », et la fidélité et l’honnêteté ne font pas partie de son plan. Satan veut semer la discorde et la compétition partout dans son plan suprême visant à détruire l’humanité. Mais Dieu permet ces choses afin de nous sanctifier et de nous sortir victorieux de ces épreuves. Dans Sa prière, peu de temps avant de mourir, Jésus a déclaré ceci à Son Père : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:14-17).

Dans Sa sagesse infinie, Dieu permettra que la persécution vienne nuire à votre cheminement vers le Royaume, mais n’ayez crainte, car Dieu ne vous laissera pas combattre seul. Sa grâce sera toujours là pour combler tous vos besoins. Cette fournaise qui est au milieu de nous pour nous éprouver, Dieu S’en sert pour nous purifier, un peu comme le feu fait fondre l’or brut pour en extraire les impuretés. Il fait la même chose avec nous afin de nous amener à ressembler à Christ : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Ces bonnes œuvres, déjà débutées, deviendront notre travail normal durant l’éternité dans l’accomplissement de ce que Dieu a déjà préparé d’avance pour l’administration et l’embellissement de l’univers qui, présentement, attend la manifestation des enfants de Dieu.

Dans le Psaume 139, des versets 1 à 4, David parle ainsi à l’Éternel : « Tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. » Ce qui nous fait craindre le plus, c’est que Dieu sait tout de nous et que nous ne pouvons rien Lui cacher. Puisque Dieu est omnipotent et omniscient, il devient alors évident que rien n’échappe à Sa connaissance à notre sujet, concernant nos moindres actions et même nos pensées. Avant que nous puissions dire ce que nous pensons, Dieu voit déjà formulés sur notre langue les mots de notre pensée. A Ses yeux, nous sommes complètement transparents. Nous ne pouvons donc pas le décevoir, car Il connaît tout de nous, même les choses que nous ne sommes pas prêts à nous admettre à nous-mêmes.

L’apôtre Paul nous dit : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:28). Cette connaissance intime que nous sommes destinés à être la race divine rend le salut de Dieu encore plus merveilleux. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:6-8). Jésus n’est pas mort pour des hommes de bien, mais pour des pécheurs, sans Se préoccuper de ce que nous étions, mais plutôt parce qu’Il savait ce que nous pourrions devenir. C’est à cause de cela que Dieu nous a offert gratuitement la vie éternelle, afin que nous puissions réaliser un jour ce que Dieu connaissait déjà de notre potentiel éventuel.

La merveilleuse promesse de la protection divine devrait nous fortifier continuellement quand nous faisons face à toute opposition extérieure contre notre foi. Dans Hébreux 13:5-6, nous lisons : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Notre confiance se trouve dans les promesses du Seigneur, étant comblés de ce que Dieu nous donne. Un esprit de convoitise est la dernière chose qui devrait animer un converti, car il viendrait en contradiction directe avec le dixième commandement qui nous dit : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17).

Une telle attitude pourrait affliger l’esprit du converti au point qu’il devienne mécontent de ce que Dieu lui accorde. La présence de Dieu dans notre vie doit surpasser toute possession matérielle que nous pourrions accumuler de nous-mêmes. Car la promesse de Dieu est de nous soutenir en toute chose selon nos besoins sans jamais nous abandonner. Cela fut également une promesse de Jésus pendant Son ministère sur la terre. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Dieu a inspiré Salomon d’écrire ceci, dans Proverbes 4:23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Le mot hébreu nasar, traduit ici par « garder », porte en lui une connotation de « protection ». Il est utilisé plusieurs fois dans le Psaume 119 pour mettre de l’emphase sur la nécessité pour nous de protéger les différentes instructions de Dieu, comme Ses témoignages, Ses préceptes, Ses lois, Ses commandements et Ses statuts. Donc, tout ce qui nous est donné par Dieu est digne d’être gardé et protégé.

Dans ce contexte, l’importance de garder notre cœur est amplifié, car il dirige les comportements de notre vie. Dans Luc 6:45, Jésus nous dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » Notre cœur est alors, en effet, la clé de notre comportement. Il n’est donc pas surprenant que le premier grand commandement exprimé par Dieu aux humains soit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Voilà quelques principes que nous devons garder ou protéger dans notre cœur afin de produire de bonnes choses dans notre vie.

Dans Deutéronome 4:29-30, nous lisons : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. Quand tu seras dans l’affliction et que toutes ces choses te seront arrivées, alors, dans les jours à venir, tu retourneras à l’Éternel ton Dieu, et tu obéiras à sa voix. » L’instruction, ici, nous dévoile que ceux qui sont près de Dieu, même s’ils S’en éloignent à l’occasion, peuvent éviter la crainte que certaines afflictions pourraient nous apporter en revenant rapidement à notre source principale de protection. Paul nous dit ceci : « Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10:8-9). Et dans Hébreux 11:6, il ajoute : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Le roi David a aussi déclaré : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » La bonté de l’Éternel rayonne très bien dans cette déclaration du prophète Ésaïe : « Voici, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour délivrer ; ni son oreille trop pesante pour entendre ; mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre » (Ésaïe 59:1-2). Nous sommes toujours les fautifs, mais Dieu est prêt à nous accueillir continuellement lorsque nous nous repentons de nos fautes et notre condamnation disparaît. Regardons ce que l’apôtre Jean nous dit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:21). Tous ces passages sont là pour nous faire réaliser que la crainte vient du fait que nous nous éloignons de Dieu, mais quand nous revenons vers Lui, la crainte disparaît soudainement.

Le roi David met le sceau sur toute cette vérité en nous disant : « C’est celui qui marche dans l’intégrité, et qui pratique la justice ; qui dit la vérité telle qu’elle est en son cœur ; qui n’emploie pas sa langue à médire, qui ne fait point de mal à son prochain, et ne jette point l’opprobre sur son voisin ; qui regarde avec dédain l’homme méprisable, et honore ceux qui craignent l’Éternel ; et s’il a juré, fût-ce à son dommage, il n’y change rien. Il ne donne point son argent à usure et ne prend point de présent contre l’innocent. Celui qui fait ces choses ne sera jamais ébranlé » (Psaume 15:2-5). Un tel individu vivra sans crainte et cheminera éternellement avec Dieu. Jésus a aussi poursuivi cette ligne d’instruction en disant : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. [Car] Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30).

Quelles belles bénédictions attendent ceux qui écoutent Sa voix et suivent le Seigneur avec un cœur d’enfant, honnête et fidèle. Le fait de comprendre que Dieu est omnipotent et nous réserve la vie éternelle, devrait également nous assurer qu’Il est assez puissant pour nous faire réaliser que notre vie n’est pas en danger malgré notre faiblesse, et qu’Il est également capable d’éloigner les ennemis qui cherchent à nous faire souffrir. Il est vrai que cette vie physique est temporaire, mais l’immortalité que Jésus nous promet durera pendant l’éternité. En réalité, la promesse contenue dans l’expression « elles ne périront jamais » est très puissante dans le grec original. Le sens du mot « jamais » est « sans fin » ou « éternel ». Alors, le sens véritable de la promesse de Jésus serait : « Je leur donne la vie éternelle, elles auront une vie sans fin pour l’éternité ».

Quand Jésus a dit « nul ne les ravira de ma main », Il ne parlait pas uniquement des hommes, mais incluait Satan qui tente continuellement d’éloigner les chrétiens de leur but qui est de participer au Royaume. Quand il se bute à Dieu, le pouvoir de Satan est vraiment sans puissance. Comment pourrions-nous alors être davantage en sécurité ? Gardons toujours à l’esprit que, lorsque nous avons accepté l’invitation du Père, nous avons été donnés à Son Fils bien-aimé comme un cadeau de Son amour. En retour, Jésus met tellement d’emphase sur ces dons précieux, et Il nous retient si fortement en sécurité dans Ses mains, que personne, pas même Satan, ne pourra nous arracher à Lui. Et Jésus nous confirme que cette protection est double en déclarant : « Moi et le Père, nous sommes un ». Pas deux, mais le même Dieu manifesté de deux manières différentes.

Si nous demeurons fidèles à Dieu dans notre engagement, nous deviendrons récipiendaires d’une promesse extraordinaire. Voici ce que Dieu nous dit, dans Exode 15:18 : « L’Éternel régnera éternellement et à toujours. » La Bible est un livre qui nous instruit sur l’éternité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » L‘éternité est une chose établie dans les Saintes Écritures, et les mots comme « toujours », « éternellement », « à tout jamais », « aux siècles des siècles » et « d’éternité en éternité » sont cités au delà de 600 fois. Dans Apocalypse 22:5, nous en voyons un bel exemple concernant l’éternité où Jésus déclare ceci au sujet des Élus : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »

Notons quelques autres vérités qui dureront pour toujours. En parlant du Créateur, David déclare : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:3-6). Cette perpétuité s’applique également à la Parole de Dieu et à Ses commandements. « Les œuvres de Ses mains ne sont que justice et vérité, et tous Ses commandements sont véritables. Ils sont stables à jamais, à perpétuité, étant faits avec vérité et droiture » (Psaume 111:7-8). Et dans Psaume 119:44, David Lui dit : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. »

Par contre, le roi David confirme que ceux qui rejettent Dieu et Sa Parole seront aussi oubliés à tout jamais. « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité » (Psaume 9:6). On ne se souviendra même pas qu’ils ont déjà existé. « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir » (Psaume 103:17-18). Le prophète Daniel les appelle les intelligents : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). La foi crée une véritable fraternité entre ceux qui gardent Son alliance.

Paul en a fait mention à Philémon en lui déclarant : « Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ » (Philémon 1:4-6). Voilà ce que la véritable fraternité produit entre les convertis à Christ. Cette épître est une exhortation faite aux chrétiens de toujours pardonner et d’être prêts à reprendre contact avec ceux qui nous blessent et viennent nous demander pardon pour leurs offenses. Paul félicite les Colossiens d’avoir appris à pardonner en leur disant : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant [constamment] dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:9-10).

Ce devrait être la conduite de tout chrétien qui a à cœur le bien-être d’un autre converti et sa compréhension de notre responsabilité à nous montrer habiles dans le maintien d’une bonne fraternisation. Dans 2 Pierre 1:1, « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, [s’adresse] à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. » Cette harmonie devient pleine de puissance quand nous reconnaissons toutes les bénédictions que nous avons reçues au travers de Christ. Dans le cas de Philémon, Paul voulait se faire partenaire de ce riche Colossien dont le serviteur Onésime s’était sauvé en dérobant son maître. Paul lui demande de pardonner à Onésime et : « Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même. S’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte » (Philémon 1:17-18).

La leçon pour le chrétien est de ne jamais garder en esclavage un autre chrétien qui est repentant de sa faute. Car la capacité de pardonner ouvre notre cœur à faire des choses que l’on n’aurait pas souhaité faire sans le pardon. Dieu est notre meilleur exemple quand il s’agit de pardonner, car Il ne tient jamais rancune envers celui qui se repent et qui vient vers Lui, peu importe la grandeur de son péché. Le prophète Ésaïe nous dit ceci : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à lui » (Ésaïe 64:4). L’apôtre Paul a utilisé ce merveilleux passage pour l’appliquer au croyant du Nouveau Testament qui est guidé par l’Esprit de Dieu.

Dans 1 Corinthiens 2:9-10, Paul déclare : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait [déjà] préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Cela pointe une époque lointaine où tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui allaient L’aimer les amènerait à devenir Ses enfants éternels. Des élus qui recevront pleinement toutes ces promesses. Il est essentiel de noter que l’expression « au commencement du monde » et « un monde sans fin » viennent du même mot hébreu, « olam », qui peut également signifier « éternité ». Donc, le plan majestueux que Dieu a préparé dans Son Esprit afin qu’il se réalise, un jour, en pleine action dans l’éternité future, a réellement été formulé par notre Créateur dans l’éternité passée. Comprenons toutefois que Dieu vit toujours dans le présent et que, pour Lui, l’éternité n’est ni le passé, ni le présent, ni le futur, ces trois termes étant intrinsèquement reliés au temps qui s’écoule et qui fut spécifiquement créé pour l’homme.

Nous avons donc reçu cette promesse en Lui avant la fondation du monde. C’est exactement ce que Paul nous dit dans Éphésiens 1:4-6 : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Dieu avait même préparé notre rédemption du péché au travers de Son Fils. « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).

Pour le commun des mortels, il est difficile de comprendre, naturellement et simplement par son esprit humain, des choses si merveilleuses. Mais pour nous qui attendons le retour de Christ en puissance, nous pouvons nous réjouir dans nos cœurs de ce que Dieu nous les a révélées d’avance. Paul nous dit que : « Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:10). Alors, nous dit Paul, dans Éphésiens 3:21, « à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » Mais avant toute cette réjouissance, Paul nous prépare également à des temps difficiles, même pour le chrétien, en exhortant Timothée ainsi : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3:1). Paul a exprimé cette vérité peu de temps avant son propre martyr.

Contrairement à ce que bon nombre de congrégations prêchent, le monde n’est pas en train de devenir meilleur afin de hâter le retour de Christ. Au lieu d’être plus convertis à Christ en s’améliorant ainsi spirituellement pendant que l’évangile est partiellement prêché dans le monde, Paul nous annonce plutôt que : « les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits » (2 Timothée 3:13). Sans une intervention divine, la nature humaine ne peut pas s’améliorer, car : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? », nous dit l’Éternel, dans Jérémie 17:9. Mais, au verset 10, Dieu nous déclare : « Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Non, les humains n’iront pas en s’améliorant dans les derniers jours ; leur conduite ira en empirant : « Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:2-5). Les caractéristiques énumérées par Paul constituent une très bonne définition démontrant où en sera rendue la nature humaine dans les derniers temps. Et l’hypocrisie ambiante sera parfaitement révélée selon l’évaluation de Paul sur ces personnes : « …ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force ». Paul ne nous dit pas de montrer beaucoup d’amour chrétien envers de telles personnes en les invitant chez soi. Au contraire, Paul nous dit de nous éloigner de ces gens-là, parce qu’ils seront un véritable danger pour notre cheminement vers le Royaume durant cette période difficile.

Ce qui est désolant dans cette évaluation de Paul, c’est qu’elle nous décrit des gens vivant dans une société se déclarant chrétienne et qui n’auront que l’apparence extérieure de la piété, mais qui, intimement, auront entièrement apostasié. Une société reniant la création divine pour s’attacher plutôt à l’évolution naturelle, rejetant ainsi les aspects miraculeux de la véritable chrétienté biblique. « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Sans la protection divine, il sera très difficile pour les convertis de vivre dans une telle société. Alors, pour le chrétien, la seule solution pour éviter de vivre dans la crainte sera d’obéir à Dieu dans la soumission profonde et respectueuse, avec la certitude que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Voilà notre seule et véritable source de connaissance.

Paul avait très bien compris ce principe afin d’avoir la force d’accepter toute éventualité tout au long de son ministère : « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions [disait-t-il] même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5). Cette capacité remarquable de pouvoir se réjouir même dans la tribulation est la preuve de la puissance de Dieu en action chez le chrétien, lui donnant la force intérieure de se réjouir même dans la souffrance. Cette qualité spéciale consistant à pouvoir se réjouir dans les épreuves et les tribulations n’a pas été l’attribut de Paul exclusivement, mais de tous les chrétiens qui ont mis leur confiance en Dieu.

Quand les premiers chrétiens eurent perdu toutes leurs possessions aux mains de ceux qui les persécutaient, Paul continua de les encourager. « Quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités. Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération » (Hébreux 10:33-35). Ces croyants, comme tous ceux qui les ont suivis au fil des siècles, ont servi de modèles pour les convertis d’aujourd’hui, qui ont également réagi de la même façon. Alors, Paul leur déclare : « Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions ; de sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe » (1 Thessaloniciens 1:6-7).

Il existe un très bon raisonnement à savoir pourquoi les chrétiens peuvent endurer des épreuves et des tribulations dans la joie, en autant qu’ils mettent en pratique cette belle exhortation de Pierre : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:13-14). Nous avons perpétuellement à notre disposition l’exemple de Christ pour nous motiver. « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3).

Nous pouvons donc endurer la souffrance dans la joie : « Comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:10). Car nous savons que la joie de Dieu est notre force et Jésus nous a également promis que : « De même, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie » (Jean 16:22). Il existe alors un cheminement différent pour chaque converti, mais la puissance du Saint Esprit est toujours à notre disposition pour nous fortifier. À ceux qui s’engagent volontairement dans cet appel de Dieu et qui se donnent comme but d’obéir à Dieu, la crainte que vivra le monde bientôt ne devra pas se trouver chez les Élus.

Nous avons cette promesse formelle de Jésus qui nous dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:10-11). Mais comment Jésus S’y prendra-t-Il pour accomplir Sa promesse durant la grande tribulation ? C’est encore Jésus qui nous rassure, dans Psaume 91:5-7 : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Et dans les versets 10 à 12, Il confirme que ; « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie [virus] n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. »

Être porté dans les mains d’un ange puissant confirme littéralement que ni un démon, ni un humain, ne pourra déverser son mal sur nous. Il est vrai que ceux qui suivront Satan durant la tribulation souffriront beaucoup et vivront continuellement dans la crainte, mais les Élus en seront délivrés et seront toujours vainqueurs au travers de tout cela. Et comme bénédiction venant directement de Jésus, voici ce qui nous attend : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12).

Jésus nous assure une place éternelle dans cette Jérusalem céleste de laquelle nous ne serons jamais expulsés en tant qu’héritiers permanents. Ces promesses sont toujours là, à l’heure actuelle, pour tous ceux et celles qui veulent vivre selon les lois de Dieu en s’engageant volontairement dans ce majestueux projet que Dieu a préparé depuis la fondation du monde pour Sa création. Voilà la bénédiction que je vous souhaite à tous, dans la certitude qu’avec Dieu la crainte disparaît vraiment.




D.233 – La Simplicité du Salut

 

Par : Joseph Sakala

Peu importe la dénomination religieuse dont vous êtes membre, chacune possède un certain nombre de critères dans son enseignement en regard du salut. Que ce soit les catholiques, les baptistes, les pentecôtistes, les calvinistes, les méthodistes, les témoins de Jéhovah, les luthériens, les presbytériens, les musulmans, les bouddhistes, les mormons, et j’en passe… Nous sommes alors tout à fait en droit de nous poser la question suivante : « Si Dieu veut sauver le monde entier, pourquoi aurait-Il créé autant de critères si laborieux, jusqu’à rendre ce salut presque inaccessible ? » En effet, pourquoi la religion est-elle devenue si difficile que la majorité des gens en soit venue à se décourager au point de tout abandonner ? Afin de rendre le salut plus accessible, certains individus ont même créé des religions où les adeptes peuvent se former leurs propres critères pour parvenir au salut.

Dans Son Plan pour l’humanité, Dieu n’avait jamais prédestiné le chemin du Salut à devenir difficile et rempli d’embûches pour y parvenir. Alors, pour quelle raison l’humanité est-elle rendue si confuse dans sa spiritualité sur la question du salut ? Il faut absolument reculer au commencement pour découvrir d’abord ce que Dieu avait établi comme Plan pour les humains et ce que l’adversaire a réalisé tout au long des siècles pour nous amener dans le marasme et la confusion présente.

Dans le tout premier verset de Genèse, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Donc, Dieu avait tout créé pour une raison spécifique. Et comme Dieu n’est pas un Dieu de confusion, Sa création initiale a certainement dû en être une de toute beauté. Lors d’un dialogue avec Son serviteur Job, Dieu le questionna ainsi sur la création de la terre : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:4-7).

Il devient alors évident que la terre fut créée pour une raison distincte. Dans Esaïe 45:18, nous lisons ceci : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Pourtant, dès le verset 2 de Genèse 1, nous voyons ceci : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Mais qu’a-t-il bien pu arriver pour que la terre soit devenue soudainement informe et vide ? Le prophète Ésaïe nous confirme pourtant que Dieu ne l’avait pas planifiée ainsi. Il ne la créa pas pour être déserte, mais la forma pour être habitée.

Donc, nous découvrons ici le résultat d’une catastrophe épouvantable suite à laquelle la terre était subitement devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Il doit certainement y avoir un éclaircissement dans la Bible pour expliquer cela. La réponse divine ne nous est pas donnée dans la Genèse, mais plus loin afin d’instruire Ses enfants. Allons voir les détails de ce qui s’est passé. Nous avons vu dans le récit de Job que les anges furent créés avant même l’univers, car ils étaient là pour chanter Sa gloire quand Dieu eut fondé la terre. Un de ces anges, l’archange Lucifer, devait sûrement être parmi ces anges en délire, car son nom identifie aussi la fonction qu’il devait accomplir sur cette terre dans ce plan divin.

Lucifer veut dire « porte-lumière ». Il avait donc reçu comme fonction d’apporter aux humains la lumière sur la vérité divine, afin de les préparer pour faire éventuellement partie de la grande famille divine. Dieu utilisa le prophète Ézéchiel pour nous donner une description de cet archange Lucifer. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu » (Ézéchiel 28:12-14). En plus d’apporter la vérité aux humains, Lucifer devait aussi être leur chérubin protecteur.

Mais, au sein de toute cette splendeur qui lui fut octroyée, Lucifer apprit une vérité qui le bouleversa complètement. Se croyant de beaucoup supérieur à ceux à qui il devait être le porteur de la lumière divine, il a aussi appris ce que Paul nous confirme dans Hébreux 1:13-14 : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Cette vérité l’a assurément blessé au point que la tâche de conduire simplement les humains vers la famille de Dieu ne lui suffisait plus. Profondément insulté, l’orgueil s’est installé dans son esprit et il a décidé de s’accaparer du trône même de l’Éternel. C’est ce que nous lisons dans Esaïe 14:13-14 : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

Dès ce moment, Lucifer s’est mis à comploter contre Dieu et à détourner le tiers des anges mis sous sa charge dans le but d’envahir le ciel et de détrôner le Tout-Puissant. Nous voyons le compte-rendu de cette agression contre son Créateur dans Apocalypse 12:7-9 : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » Suite à cette guerre, nous voyons cet archange déchu identifié dorénavant comme étant le diable et Satan. Inutile d’ajouter que sa place et celle de ses anges (devenus démons) ne se retrouva plus dans le ciel.

Satan veut dire « adversaire ». Ainsi, celui que Dieu avait créé comme porteur de la lumière de Dieu est devenu Son adversaire et, au lieu d’instruire les humains, il séduit tout le monde depuis ce temps, dans le seul but de tenter de détruire le majestueux Plan de Dieu pour Ses enfants. Au lieu d’être un ange de lumière, il est devenu le prince des ténèbres. Le prophète Ézéchiel nous raconte comment Lucifer est devenu Satan. Ézéchiel 28:15-17 « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. » L’orgueil s’est emparé de lui au point où il a tout perdu ce que Dieu lui avait confié. Donc, Lucifer (porteur de lumière) est devenu Satan (adversaire de Dieu et prince des ténèbres).

À ceux qui croient à tort que Dieu a créé Satan pécheur, sous-entendant que le mal fut créé par Dieu Lui-même, nous ferons remarquer que Dieu a bien dit : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. » Dans les concepts de la Religion babylonienne, dont beaucoup de religions et de théories métaphysiques mondiales sont porteuses, il existe l’idée que le bien et le mal doivent coexister pour apporter un équilibre, ou que dans tout bien, il doit y avoir un minimum de mal et dans tout mal, il y a un minimum de bien (le yin et le yang). Il n’est pas étonnant de voir Satan adoré sous diverses formes, alors qu’il se fait passer pour un dieu bon et que Dieu est le malin ! Ce sacrilège infeste les croyances de beaucoup de gens aujourd’hui et il n’est pas surprenant qu’ils aient tant de difficulté à distinguer le bien du mal !

Pour revenir à notre sujet, nous pouvons à peine imaginer les résultats du dégât et de la destruction physique causée dans l’univers lors de cette guerre. La Bible ne nous donne qu’un petit aperçu en déclarant que la terre était devenue informe et vide (tohu et bohu). Néanmoins, l’Esprit de Dieu planait au-dessus de cet abîme et, à un moment donné dans l’histoire, Dieu a résolu de re-créer la terre pour la rendre de nouveau habitable. C’est ce que nous voyons dans les cinq  premiers jours où Dieu met de l’ordre sur la terre et son entourage afin d’accueillir les premiers humains, le sixième jour. Dieu avait tout accompli pour recevoir les humains dans six jours, car chaque jour est identifié comme étant d’une durée d’un coucher du soleil (nuit) et d’un lever du soleil (jour), 24 heures, exactement comme aujourd’hui.

Ayant terminé tout ce travail pour l’homme, Dieu S’est reposé de toute Son oeuvre. Il venait alors de créer un septième jour pour que l’homme fasse pareil, afin de former une unité spirituelle parfaite avec son Créateur. Vous noterez qu’il n’y a aucune indication de temps pour ce septième jour, car celui-ci devait être éternel, si toutefois l’homme avait accepté de se reposer dans le Seigneur, c’est à dire, d’octroyer sa vie entière à Dieu afin d’être en unité parfaite avec Lui. C’est Dieu qui Se serait chargé de guider ses pas en l’instruisant sur la manière de parvenir au Royaume. C’est ce que l’arbre de vie représentait, le fruit qu’il avait la permission de manger librement afin de vivre éternellement. Dieu voulait partager l’univers entier avec Sa création. Donc, on parle ici d’une condition spirituelle et non physique. Voilà ce que l’arbre de vie représentait au milieu du jardin d’Éden. C’est à cet arbre que Dieu voulait que l’homme et sa femme s’alimentent.

Mais il y avait pareillement un autre arbre tout près nommé l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais pourquoi avoir créé cet arbre ? Voilà la démonstration de la plus belle preuve d’amour de Dieu envers Sa création. Dieu aurait pu créer les humains comme des robots, accomplissant toutes les tâches qui leur seraient assignées sans jamais les questionner. Mais, tout en nous créant à Son image et à Sa ressemblance, Dieu voulait nous créer libres de penser et de prendre volontairement la décision de Lui obéir ou de Lui désobéir. Ce qui fait que l’homme avait aussi le droit de décider de prendre sur lui-même la responsabilité de pouvoir cheminer sans Dieu, s’il le désirait. Cette décision comportait toutefois une conséquence grave, comme nous allons le découvrir. « Alors l’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Tout était déjà prêt pour lui, et tout ce que l’homme avait à faire était de prendre soin de ce que Dieu lui avait déjà créé et demeurer spirituellement uni avec son Créateur.

Et pour éviter tout malentendu, Dieu mit Adam en garde en l’instruisant ainsi, dans Genèse 2:16-17 : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Ayant donné cette instruction claire et précise à Adam, nous voyons la deuxième étape de Son instruction. Dans Genèse 2:19-20, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. » Jusqu’ici, nous voyons qu’Adam s’est très bien acquitté de cette première tâche et Dieu accepta que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants fût son nom.

Dieu n’avait aucune intention de lui confier cette responsabilité de cultiver et de garder ce merveilleux jardin tout seul. Alors, dans Genèse 2:18, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Notez que Dieu n’a pas dit : « Je lui ferai une esclave qu’il pourra manipuler comme bon lui semble ». Non, Dieu lui donnerait une aide semblable à lui afin qu’ils  cheminent ensemble, main dans la main, vers ce Royaume où Dieu voulait les voir. Alors, avant même de créer cette aide pour Adam, Dieu commença à l’instruire sur la façon de prendre soin de ce beau jardin d’Éden. Nous lisons ensuite, dans Genèse 2:21-22 : « Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. »

Avez-vous déjà remarqué comment les évolutionnistes refusent d’accepter que Dieu ait pu accomplir cela, mais ces mêmes intellectuels n’ont aucune difficulté à croire et à accepter que l’homme et la femme aient évolué à partir d’un singe ? Pourtant, l’histoire nous prouve sans aucun doute que, jusqu’à ce jour, le singe demeure toujours un singe. Cependant, on pourrait leur demander qui a créé le singe… Et là, on recevrait immédiatement une autre réponse disant que le singe aurait évolué à partir d’un autre animal et ainsi de suite. Puis, finalement, nous arriverions au tout premier animal duquel tous les autres animaux seraient une évolution. Toutefois, j’ai encore une question pour eux. D’où vient la vie ? Elle ne peut venir que d’un être vivant. Seule la vie peut transmettre la vie. Alors, d’où est venu le tout premier animal, et de qui a-t-il « évolué » ? Voyez-vous jusqu’où l’être humain peut sombrer spirituellement quand il refuse avec entêtement de croire en Dieu, tout en désirant être lui-même dieu ?

Prétendre que l’homme et la femme, ou toute autre créature ou création, seraient le résultat éventuel d’une espèce d’évolution est un affront direct au Dieu Créateur par Qui tout existe. Poursuivons maintenant notre lecture. Dans Genèse 2:31, il est écrit : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Ce qu’il faut absolument retenir de ce passage biblique, c’est que tous les animaux, les poissons, les oiseaux furent créés selon leur espèce, tandis que l’homme fut créé à l’image de Dieu. Selon Son espèce ! Voilà la vraie doctrine ! Jusqu’ici, tout ce que Dieu avait fait était très bon et subsistait à l’état parfait.

La Bible nous dit qu’Adam fut très impressionné par cette beauté que Dieu fit venir vers lui. Donc, au verset 23, nous lisons : « Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). » Regardez la simplicité avec laquelle Dieu identifie cette belle aide qu’Il venait de former de la côte de l’homme. « Homme » en hébreu est Ish et le féminin de ce qui est sorti de Ish devient Isha. Et là, Dieu ramène les deux parties temporairement séparées, et leur déclare, ainsi qu’aux enfants qui naîtront de leur union : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Rien de compliqué.

Devenus adultes, les humains devaient quitter la demeure familiale, s’unir et emménager en tant que couple, s’aimer et engendrer des enfants selon leurs moyens financiers, et continuer le processus visant à former le nombre de personnes que Dieu avait déjà prédestiné comme suffisant pour diriger et administrer Son univers sous Sa charge. Dieu Se permet même de nous annoncer que nos premiers parents étaient libres comme l’air. Dans Genèse 2:25, nous lisons : « Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » Si seulement ils avaient choisi de continuer à vivre ainsi. Malheureusement, l’histoire ne se termine pas là, car, dans le verset suivant, nous voyons l’entrée en scène de celui qui voulait détrôner Dieu, mais sans succès. Lucifer, devenu Satan, s’implique immédiatement à vouloir détruire le plan que Dieu avait préparé pour sauver les humains. Pour ce faire, il inventa une contrefaçon de chaque élément du Plan de Dieu, en séduisant les humains à faire exactement le contraire de ce que Dieu leur disait, tout en croyant qu’ils plaisaient toujours à Dieu. Nous ne savons pas au juste pourquoi, mais Satan s’attaqua d’abord à la femme.

Genèse 3:1 : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » Ici, on pourrait supposer que c’est parce qu’Adam n’avait pas bien renseigné son épouse au sujet des instructions pourtant très claires de Dieu concernant cet arbre en particulier. Regardons néanmoins la réponse d’Ève : « Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3:2-3). Non seulement avait-elle été bien renseignée, mais Ève en a même rajouté, disant qu’il ne leur fallait pas y toucher, alors que Dieu avait simplement dit à Adam de ne pas en manger du fruit.

Ceci n’a toutefois pas découragé le diable : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Satan utilise carrément le mensonge pour lui faire croire que Dieu est devenu menteur en lui cachant la possibilité de pouvoir devenir dieu si elle en mangeait. Alors, Ève s’est mise à analyser les alternatives qui se présentaient à elle avant de songer à prendre une décision. Genèse 3:6 « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. »

J’ai souvent entendu l’argumentation stipulant que, si Adam avait été présent, les choses se seraient peut-être déroulées différemment. Je regrette, mais notre cher Adam n’était pas parti à la pêche ou à la chasse. Le récit biblique est clair. Ève « prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Leur problème fut de ne pas avoir consulté Dieu au lieu de convoiter ce que Dieu ne leur avait pas promis. Dès le moment où les deux ont mangé de ce fruit défendu, ils ont aussi avoué à Dieu, par leur propre comportement, qu’ils préféraient la solution de Satan à celle de Dieu. Mettons-nous à la place de Dieu, ici. Il aurait pu facilement les anéantir et mettre fin à cette entreprise, mais parce que Dieu est amour, Il décida de les laisser apprendre par l’expérience ce que la désobéissance produit comme conséquence. Il y avait donc un prix à payer pour leur rébellion contre leur Créateur. Ce prix était de fermer temporairement la porte de l’accès à la connaissance venant de l’arbre de vie, qui était pourtant celui auquel Dieu voulait qu’ils se nourrissent.

Avez-vous déjà remarqué la honte que nous ressentons quand nous commettons un péché ? Cette sensation n’est pas une invention humaine, elle est le résultat d’une expression de la conscience innée dans chaque individu. Les animaux n’ont pas honte puisqu’ils ne sont pas doués d’une conscience que seuls les humains possèdent. Or, la conscience est étroitement liée à la connaissance et l’intelligence. Cette intelligence n’est pas le fruit d’une évolution quelconque, elle nous vient du Créateur. Job fut inspiré de nous déclarer ceci : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). Alors, c’est la crainte d’avoir transgressé cette expression d’amour que Dieu leur avait manifesté gratuitement qui a causé un changement radical dans le comportement de nos premiers parents. Regardons ce qui est arrivé dans le jardin d’Éden.

Genèse 3:9-11 : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. Et Dieu dit : Qui t’a montré que tu es nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ? » Pourtant, nous avons vu qu’avant de pécher, ils étaient nus et n’en avaient point honte. Il est intéressant de noter comment cette réaction de honte est devenue innée chez l’humain jusqu’à ce jour. La première réaction de celui qui commet un crime est de se cacher et quand il se fait prendre et son geste est mis à nu il a honte et craint les conséquences de son acte. Si les humains, au fil des siècles, avaient pris le temps de réfléchir à leurs actions avant de les commettre, il n’y aurait pas de prisons aujourd’hui. Voilà ce que la contrefaçon de Satan accomplit continuellement dans son ambition de vouloir détruire ceux que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance.

Revenons cependant à notre cheminement vers le salut. Est-ce que Dieu, suite à la transgression de nos premiers parents, décida d’éliminer toute possibilité de salut aux humains ? Pas du tout, mais le salut ne peut pas être accordé en obéissant à Satan. Le salut est un don gratuit pour l’obéissance à Dieu. Et Dieu l’accorde à Ses enfants, avec la promesse de partager toute Sa création avec eux durant l’éternité. Mais comment régler cet obstacle du péché commis par Adam et Ève ? Ce Dieu d’amour avait la solution déjà toute prête advenant une telle situation. Il devait y avoir un sacrifice majestueux, capable de payer la rançon pour tous les péchés commis par la progéniture entière de nos premiers parents. Pouvait-elle s’accomplir par le sang d’un simple humain ? Absolument pas ! « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Donc, dès la transgression de nos premiers parents, la porte de l’accès à l’arbre de vie fut fermée, et Dieu seul pouvait l’ouvrir en versant Son sang précieux ayant plus de valeur que tout le sang des humains combinés pour effacer la transgression. Donc, Dieu S’est réservé d’être la seule porte au salut, en prenant la forme de l’homme créé à Son image et qui devait être la personnification de l’image même de Dieu. Et qui était cette porte et cette image ? Laissons le Christ Lui-même S’identifier. Jean 10:7-9 : « En vérité, en vérité je vous dis, que je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les [véritables] brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. »

À Thomas qui lui demandait le chemin pour parvenir au Royaume : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7). C’est alors que : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (vs 8-9). Ce que Jésus lui déclarait ici, c’était qu’Il était la personnification de l’image même de Dieu dans la chair. C’est incroyable que ces disciples, étroitement liés à Jésus durant Son Ministère de trois ans et demi, ne réalisaient pas complètement que Jésus était la Parole du Père vivant en chair humaine. Ils l’ont réellement compris quand le Saint-Esprit est entré en eux le Jour de la Pentecôte.

Avec le sacrifice extraordinaire de Jésus, la possibilité de parvenir au salut devenait dorénavant disponible à l’humanité entière. Mais comment arriver au Père ? De la même façon qu’Il l’offrit à Thomas, un de Ses disciples. Jean 14:6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Alors on ne peut venir au Père qu’en passant par Jésus. Mais peut-on venir à Jésus tout seul, par soi-même ? Impossible ! Jésus avait entièrement raison de dire, dans Jean 6:44-45 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et Je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. » Et Jésus prend le temps d’ajouter ceci : « Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; Celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (vs 46-47). Nos premiers parents avaient la chance inouïe de le faire, mais ils ont plutôt choisi Satan pour les instruire et les guider.

Notez l’utilisation du temps présent par Jésus quand Il dit : Celui qui croit en moi a la vie éternelle. C’est une affirmation nous donnant l’assurance que quiconque appartient à Christ et persévère dans la foi jusqu’à la fin, aura la vie éternelle parce que le processus est déjà entamé. Et cette vie éternelle n’est disponible par personne d’autre que Jésus ! Nous vivons dans un monde confus où nous misons sur la foi en soi pour réussir. Le véritable chrétien découvre que c’est la foi en Dieu qui devient le véritable point de départ de sa vie éternelle. Mais sa foi doit être fondée sur une vérité inébranlable sur laquelle il ne peut y avoir aucun doute. Alors, il doit s’appuyer sur la déclaration de notre Sauveur qui a affirmé que : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle. » Si quelqu’un veut croire que le salut est disponible par un autre que Jésus, c’est son choix. Il se doit cependant, en toute honnêteté, de prouver d’abord que sa source de « vérité » est bien fondée.

Si elle vient simplement d’un homme, elle vaut ce qu’elle vaut. Ma source de vérité est la Bible et seulement la Bible, car je l’ai acceptée librement comme étant la seule et véritable Parole de Dieu. Cette Parole m’instruit en me disant que si je dois choisir entre la Parole de Dieu et la parole d’un homme : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Pierre avait donc parfaitement raison de déclarer, en parlant de Jésus, dans Actes 4:12 : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Je répète alors, si quelqu’un croit pouvoir parvenir au salut par un autre que Jésus, il est entièrement libre de le faire, mais sa décision volontaire aura ses propres conséquences.

Alors, pour se déclarer chrétien ou appartenant à Christ, il faut aussi croire ce que Christ a dit. La majorité des gens qui se déclarent chrétiens disent qu’ils croient en Jésus. S’ils croient que Jésus existe, c’est déjà un début. Mais croire en Jésus veut aussi dire croire ce que Jésus a enseigné. Combien sont prêts à vivre selon Ses instructions ? Devenir disciple de Christ veut dire devenir imitateur de Christ. Juste avant de monter au ciel, Jésus à rassemblé Ses disciples sur le Mont des Oliviers et leur a donné les instructions suivantes : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Il y a donc un élément essentiel attaché à cette appartenance à Jésus. Il faut absolument que l’Esprit de Dieu vive dans le converti. Sachant cela, Paul pouvait alors nous déclarer, dans Romains 8:9 : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Vous avez ici l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ mentionnés dans la même phrase. Est-il question de deux Esprits ou du même Esprit ? Il faut absolument que ce soit le même, car si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Donc, cette personne ne peut même pas se déclarer chrétienne. Mais si l’Esprit de Dieu habite en vous, c’est-à-dire, l’Esprit de Christ, voici votre assurance : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:10-11).

Le véritable disciple de Christ a l’assurance de ressusciter immortel par la puissance de l’Esprit de Dieu qui a aussi ressuscité Jésus des morts. C’est une promesse de Dieu. Quel homme oserait faire une déclaration pareille ? Par contre, avant de pouvoir bénéficier de cette promesse, Jésus fut obligé de payer la rançon de nos péchés en versant Son précieux sang à notre place : « Comme un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de nous » (1 Pierre 1:20). Donc, Jésus devenait, par Son sacrifice extraordinaire, la seule porte d’accès au salut pour l’humanité entière. Mais, même si le salut est offert gratuitement, Dieu exige un engagement de fidélité envers Lui seul, car personne ne peut servir deux maîtres. Cet engagement doit se faire avec le libre arbitre reçu par Dieu lors de la création.

D’après un certain courant important dans le protestantisme, une fois qu’une personne est convertie, le Saint-Esprit ne permettrait plus à cette personne de perdre le salut, car « personne ne peut plus le ravir des mains du Seigneur ». Cette théorie est proche du calvinisme, mais elle est plus nuancée. Elle ne nie pas ouvertement le libre arbitre, mais, comme bien des fausses doctrines, elle l’interprète à sa manière. Les gens qui adhèrent à cette croyance ne comprennent pas les deux passages spécifiques du livre aux Hébreux qui nous expliquent clairement le libre arbitre, afin de nous éclaircir encore davantage au sujet du salut que nous pouvons perdre. Hébreux 6:4-6 « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. »

 Il est évident, ici, que Paul s’adresse à des convertis ayant reçu le Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et qui, malgré cela, sont tombés. Paul dit qu’il est impossible de les renouveler encore une autre fois pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. C’est comme s’ils crucifiaient Jésus une deuxième fois pour expier leurs péchés dont ils n’ont aucune intention de se repentir. C’est le pire affront qu’un chrétien puisse faire à Celui qui est mort une fois pour tous, et qui a versé particulièrement Son précieux sang pour lui. Cet individu s’engage volontairement  sur la pente savonneuse qui le conduira vers le péché impardonnable, car il pèche contre l’Esprit de Dieu qui seul peut le ressusciter, en rejetant le sacrifice de Christ qui est venu nous apporter ce magnifique message de salut. En rejetant ainsi le seul sacrifice qui pouvait le sauver, et à cause de son libre choix lui permettant d’agir ainsi, Dieu Se retire, efface son nom du Livre de Vie et le laisse aller tout simplement vers sa sentence finale.

Il y a néanmoins un prix à payer pour un tel comportement. Voici ce que Paul ajoute : « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires. Quelqu’un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes ; de quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:26-31).

Ceci dit, revenons à la raison primordiale de la venue de Jésus pour nous apporter cette Nouvelle Alliance spirituelle afin de nous instruire sur la façon de nous reposer en Dieu, tout comme Dieu Se reposa au moment de la création de l’homme. Cette Alliance devient encore plus importante dans notre société qui court rapidement à sa perte, mais dans laquelle le vrai chrétien se doit à tout prix de cheminer vers le Royaume. « Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; [ce Jésus] qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car [selon l’Ancienne Alliance] la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:22-28).

Il est évident que, sous cette Nouvelle Alliance, les choisis de Dieu peuvent encore pécher. Pas volontairement, mais par faiblesse, car nous sommes encore dans la chair. Cependant, Dieu nous dit que, dans ces moments de faiblesse, il faut venir vers Christ : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16). Le chrétien qui prend plaisir à s’approcher ainsi du trône de la grâce dans ses moments de détresse ne commettra jamais le péché impardonnable.

Pour ce qui est des mouvements de protestantisme qui prétendent qu’une fois que la personne est convertie, le Saint-Esprit ne permet plus à cette personne de perdre le salut, car « personne ne peut plus la ravir des mains du Seigneur », Jésus a sûrement déclaré cela, mais Il l’a fait dans le contexte que tant et aussi longtemps que le converti reste attaché à son Seigneur, Satan lui-même ne pourrait pas le ravir de Sa main. Toutefois, si un converti décidait d’abandonner Christ, peu importe son raisonnement, pour retourner là où Dieu est allé le chercher pour le donner à Christ, le Saint-Esprit ne le forcera pas à revenir. Dieu ne force personne à se convertir ! Il ne l’a pas fait avec nos premiers parents et vous ne trouverez nulle part dans la Bible où Dieu a converti quelqu’un de force. Dieu est amour et Il nous laisse toujours le libre choix de Lui obéir volontairement et en toute liberté.

Dans Son grand amour pour nous, Dieu tient à nous rappeler que, malgré nos meilleurs efforts, nous sommes encore susceptibles de commettre le péché à l’occasion. Mais Dieu ne nous laisse pas impuissants, puisque nous pouvons à tout moment nous approcher du trône de la miséricorde pour recevoir miséricorde. Le problème chez certains, c’est que le « dieu de ce siècle » a créé une contrefaçon aux instructions de Dieu pour faire croire à ces gens qu’étant sous la grâce, ils ne pouvaient plus pécher. Paul avait ce même problème à Rome dès les débuts de l’Église où certains individus avaient commencé à répandre cette « bonne nouvelle » du moindre effort et le salut dans le péché. Paul avait rapidement réagi pour remettre les pendules à l’heure dans cette congrégation en leur déclarant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? » (Romains 6:1-2).

Croire une telle doctrine simpliste et naïve, ce serait aller à l’encontre du plan divin pour chaque humain en qui Dieu veut développer Son caractère pour l’éternité. Si cela pouvait se faire sans effort, pourquoi Paul aurait-il été inspiré d’écrire : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13). Paul nous donne-t-il l’impression ici que le salut ne requiert aucun effort de la part du converti ? Je crois que certains ministres devraient plutôt se préoccuper de prêcher la Parole de Dieu au lieu de se concentrer à accumuler des dîmes et des offrandes aux assemblées.

N’oublions jamais que Dieu avait résolu dès la fondation du monde de se former une grande famille, à laquelle il confierait l’administration de l’univers entier durant l’éternité sous la gouverne de Jésus, le premier ressuscité immortel et premier-né dans cette famille. Jésus est venu nous annoncer cette magnifique nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu sur cette terre. Ce gouvernement devait remplacer tous les gouvernements que les hommes ont formés et qui ont tous échoué dans leur tentative d’apporter la paix et le bonheur aux citoyens sous leur charge. On aurait cru que l’exemple apporté par Jésus, il y a 2 000 ans, aurait stimulé les chefs de ce monde à suivre Ses instructions. Pourtant, c’est exactement le contraire qui s’est produit et nous voilà sur le bord de la destruction de l’humanité entière. Est-ce une pure coïncidence ? Que nous dit la Parole de Dieu ?

Nous avons appris : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). Que fait cet esprit dans les hommes (femmes) ? Paul nous l’explique ainsi : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? » (1 Corinthiens 2:11). Cet esprit nous est venu par le souffle du Tout-Puissant et nous rend intelligents. Cette intelligence avait pour but de nous inciter à connaître Celui qui nous l’a donnée et d’apprendre qui est Dieu. Alors, Paul nous déclare, dans la deuxième partie de ce même verset : « De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. » Donc, pour connaître Dieu, il faut absolument l’Esprit de Dieu pour nous le révéler. En conséquence, l’homme ne pourrait jamais y parvenir de lui-même. Mais quand cette connaissance nous vient de Dieu, en acceptant cette compréhension, elle commence à créer en nous la foi en Celui qui nous instruit.

La véritable foi peut-elle être fondée sur la sagesse humaine ? Non, il fallait qu’elle vienne de Dieu. « Afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 2:5). Alors Paul, s’adressant à des convertis, leur dit : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (vs 6-10).

Notre comportement humain est alors la conséquence de ce qui se passe dans notre esprit. Depuis la création des humains, seules deux choses peuvent agir sur notre esprit. L’Esprit de Dieu, qui nous dirige dans la vérité et cette vérité nous rend libre. Mais il y a aussi l’esprit de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Satan est aussi : « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan est menteur et le père du mensonge, car il n’y a pas de vérité en lui. Il devient de toute évidence extrêmement important pour le converti à Christ d’apprendre à sonder les esprits afin de ne pas se laisser séduire.

L’apôtre Jean nous en parle dans le contexte de pouvoir reconnaître lequel est de Christ et qui est de l’Antichrist. Dans sa deuxième lettre à l’Église, Jean la salue ainsi : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité » (2 Jean 1:1). Jean aimait beaucoup cette petite Église fondée par Jésus et ne tarde pas à la mettre en garde contre ceux qui viendraient s’y infiltrer pour semer le trouble et la confusion. Alors, au verset 7, Jean leur dit : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. »

De quoi Jean parle-t-il ici ? À qui fait-il référence quand il parle de ceux : « qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair » ? Jean veut défendre la base même sur laquelle Jésus a fondé Son Église. Le nom « Jésus » veut dire Sauveur. Le titre de « Christ » veut dire le Messie, le Oint de Dieu. Donc, le nom de Jésus-Christ identifiait le Sauveur-Messie que Dieu avait promis à la nation d’Israël. Satan, cependant, avait déjà planté ses faux prophètes dans les petites assemblées pour séduire les nouveaux convertis en prétendant que Jésus n’était pas réellement Dieu venu du ciel pour vivre dans la chair humaine. Or, Jean déclare : « Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » Cette instruction de Jean est tellement simple qu’elle passe complètement par-dessus la tête de bon nombre de supposés chrétiens. Ce que Jean veut nous faire comprendre, c’est que, si nous acceptons que Jésus est la Parole de Dieu vivant en chair, et que nous confessons cette vérité, nous sommes de Christ, chrétiens. Par contre, celui qui rejette cette vérité et se met à enseigner le contraire, agit en disciple de l’adversaire et, étant inspiré par lui, c’est un antichrist. Être un antichrist ne veut pas dire qu’il est automatiquement destiné au feu de la géhenne. Un antichrist pourrait se convertir et, par conséquent, devenir un disciple de Christ.

Tout le monde paraît avoir les yeux fixés sur l’apparition soudaine d’un antichrist de nos jours. Il est prophétisé que, dans les derniers temps, un Antichrist très puissant fera surface. Il tentera de séduire toute la population terrestre à le suivre en tant que messie et sauveur. Jean avait prévu cela et parle comme si cette époque était déjà commencée de son vivant. Dans 1 Jean 2:18-19, l’apôtre nous déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas [vraiment] des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. » Jean avait sûrement connaissance de l’enseignement de la Tradition juive qui voulait qu’un messie sorti de leurs rangs se manifeste un jour. Cela est inscrit dans le Talmud. Les Juifs attendent toujours ce messie aujourd’hui.

Ce verset a été exploité par toutes les dénominations religieuses pour médire de ceux qui osaient quitter leur congrégation, où simplement pour effaroucher les brebis qui exprimaient leur désaccord avec certains enseignements du ministre. Mais Jean rassure les véritables convertis en leur disant ceci, au versets 20 à 23 : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. » (Notez qu’en niant Christ comme Messie, ces gens nient le Père et le Fils car les deux sont UN). « Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. »

Demandez aux Juifs, aux Musulmans, aux Hindous, aux Bouddhistes et aux Témoins de Jéhovah s’ils acceptent la divinité de Jésus ? Si c’est oui, il n’y a pas de problème. Par contre, Jean nous dit que si c’est non, ils n’ont pas reçu l’onction de la part du Saint. C’est ce que l’apôtre nous déclare en toute simplicité. Mais aux convertis à Christ, Jean nous déclare : « Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:8-11).

Il devient alors très périlleux pour un chrétien de s’associer avec des gens qui n’acceptent pas la doctrine de Christ et Son Évangile. Se promener dans plusieurs églises ne peut que confondre même l’individu avec les plus nobles intentions. Jésus n’est pas venu pour fonder une multitude d’églises toutes en contradiction les une avec les autres, tout en affichant le nom de Dieu. Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix. La confusion vient de l’adversaire qui semble s’être parfaitement introduit dans toutes les activités sociales ainsi que dans toutes les religions sans exception. Son but, souvenons-nous toujours, est de diviser pour vaincre et détruire la race humaine, et on pourrait dire qu’il réussit magistralement pour le moment.

Notons particulièrement, les œuvres pour lesquelles Satan est populaire. Paul les identifie comme étant : « L’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:20-21). Ça vous dit quelque chose ? Connaissez-vous des gens qui sont confortables dans plusieurs de ces oeuvres ? Laissez-moi vous assurer que nous l’étions tous avant notre conversion. Pourtant, Dieu nous a appelés alors que nous étions dans cette condition pitoyable, mais pas pour continuer à y demeurer.

Le seul et véritable but du chrétien est de développer le caractère divin afin d’être parmi les Élus du Gouvernement de Dieu. Dès le retour de Jésus, ces Élus recevront leur première récompense : l’immortalité dans la première résurrection. « Et tu [Jésus] nous as faits Rois et Sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). « Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Cependant, avant d’en arriver là, le processus de la conversion doit produire son fruit. Et Paul nous l’identifie ainsi, dans Galates 5:22 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Au verset 23, il ajoute : « La loi n’est point contre ces choses. » Ce fruit de l’Esprit est un processus qui se met en branle progressivement dès la conversion de l’individu et se poursuit dans la persévérance jusqu’à sa mort. Cette croissance spirituelle n’est pas une pure coïncidence. Paul nous dit : « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (vs 24-25).

Alors, en tant que convertis à Christ, ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. Aimons-nous plutôt en nous supportant les uns les autres, car tout nous vient de Dieu. « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:11-13).

Alors, si vous entreprenez d’expliquer certaines vérités bibliques à un non converti et qu’il s’irrite contre vous ou bien qu’il vous accuse de vous élever au-dessus des autres, ne vous sentez pas froissé ou vexé, mais soyez patient et agissez plutôt avec douceur envers ces gens. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (vs 14-16). Jésus n’a jamais imposé Son enseignement à personne. Ce sont les gens qui venaient vers Lui pour se faire instruire. Quand une personne veut se faire instruire, c’est à ce moment que l’esprit de l’individu s’ouvre pour écouter afin d’apprendre, et c’est ainsi que le Père attire quelqu’un vers Christ.

Pour résumer le but de ce message, il devient assez évident que, lorsqu’une personne décide librement et volontairement d’obéir à Dieu, le salut est simple. Mais n’allez pas croire que simplicité veut dire facilité. Ceux qui prêchent un salut facile ne sont pas inspirés de Dieu. Il est vrai que l’homme ne peut pas se sauver lui-même. Comme Paul nous dit si bien dans Éphésiens 2:8-9 « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Mais le converti ne peut pas s’asseoir sur ses lauriers en attendant de recevoir l’immortalité. Nous avons été appelés par Dieu pour une raison spécifique : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

En tant qu’élus de Christ, nous devons utiliser le don que nous avons reçu à notre baptême pour évangéliser selon les instructions de Jésus. Nulle part, durant Son ministère, Jésus a-t-Il prêché « une fois sauvées toujours sauvées », peu importe votre comportement. Au contraire, Jésus à dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Si nous suivons ces instructions et orientons nos vies à garder tout ce qu’il nous a commandé, Jésus nous promet d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. C’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ce message et décident de garder tout ce que Jésus nous a commandé. Car la récompense qui nous attend est indescriptible.