D.414 – La raison d’être de chaque chrétien

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 1:3-6, réjouissez-vous de pouvoir lire : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de  bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Dans le but de notre sélection dans la famille divine, deux mots clés sont utilisés. Saints, hagios en grec, met de l’emphase sur la dédicace. Un homme ou une femme sainte est distinctement une propriété de Dieu, mise à part pour Son utilité, séparée du laïc et consacrée au service de Dieu. Tous ceux qui sont choisis par Dieu sont choisis pour être saints.

Aux chrétiens à Colosse, Paul déclare : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:5-10). La focalisation est donc mise sur le caractère du converti ou de la convertie.

Le deuxième mot est irrépréhensible, ou sans blâme. Ce mot se réfère à notre réputation qui ne sera réalisée que lors du retour de Christ. « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). « Je vous exhorte donc, frères [et sœurs], par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite, » nous déclare Paul, dans Romains 12:1-2.

Le caractère de la sainteté deviendra la vraie raison d’un comportement irréprochable. Nous devrions être des « fils de Dieu », nous dit Paul : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:15-16). Cette condition de sainteté sera pour nous aussi une : « louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:6-10).

Quelle pensée magnifique ! Le but pour lequel nous avons été choisis, prédestinés, rachetés et pardonnés est justement pour former un saint caractère et une réputation sans faute, afin que, lorsque Jésus-Christ nous rassemblera ensemble comme élus en Christ, nous serons un merveilleux exemple à la grâce glorieuse de Dieu. Et notez bien que Dieu : « nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). La recherche d’une identité approuvable peut pousser un individu vers d’énormes succès ou malheureusement vers des défaites tragiques. Mais pour le chrétien, la question trouve sa solution dans l’épître aux Éphésiens. Nous avons été choisis. Nous avons été sélectionnés comme favoris parmi plusieurs : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22:14).

Dieu vous a sortis du monde, nous déclare Jean 15:19-20, car : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. » Quel privilège que de savoir que nous sommes le choix de Dieu pour porter Son Nom, représenter Sa cause et partager Sa gloire durant l’éternité ! En effet, nous avons été : « prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:5). « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui, » nous déclare Paul, dans Romains 8:17.

Notez bien maintenant que nous avons été acceptés : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Ce mot « accepté » est une forme spécialisée du mot traduit la plupart du temps comme « gracié » par le Dieu Tout-Puissant qui a établi les frontières autour de nos vies en nous faisant Ses enfants adoptifs. Dans Éphésiens 1:7-8, Paul nous parle de Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence. » Et aussi : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres, » nous dit Tite 2:14.

Nous avons reçu le pardon de nos péchés : « Voici, ma grande amertume est changée en prospérité ; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction ; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos » (Ésaïe 38:17). Dieu : « a éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident. Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent ». (Psaume 103:12-13). L’apôtre Jean insiste : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. [Cependant] si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Puisque nous sommes des enfants de Dieu, nous ne devrions pas avoir une crise d’identité : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en Lui, » nous dit 1 Jean 2:5. Le Nouveau Testament est très clair à propos du fait que nous sommes entièrement sauvés par la grâce de Dieu au-travers de la foi en Christ. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie, » nous confirme l’apôtre Paul, dans Éphésiens 2:8-9.

Mais comment pourrions-nous savoir que notre profession de foi en Christ est réelle et que nous sommes vraiment sauvés ? Plusieurs se réclament du nom de chrétiens et ne sont pas vraiment sauvés, car Christ a dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7:21). Notez maintenant que le but principal de Jean, en écrivant son Évangile, était de gagner des personnes au salut en Christ. « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:31). Donc, la raison ultime pour avoir écrit sa première épître était de leur assurer qu’ils étaient sauvés. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu, » nous dit Jean, dans 1 Jean 5:13.

Son épître, en fait, nous donne plusieurs tests dans le but de prouver notre foi. « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:3). Et : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Ainsi, nous pouvons, non seulement avoir le salut, mais également l’assurance du salut, si nous aimons toujours et gardons Sa Parole, si nous cherchons à garder Ses commandements et si nous aimons les autres qui sont dans cette foi précieuse. Finalement, nous avons le témoignage du Saint-Esprit. « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24).

Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Cette expression, « dès le commencement », paraît pas moins de neuf fois dans les trois premiers chapitres de 1 Jean. Ainsi, dans un sens, même si le commandement de nous aimer les uns les autres était un nouveau commandement, il était avec nous dès le commencement du monde. « Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la Parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà » (1 Jean 2:7-8).

Les premiers versets de l’épître de Jean nous illustrent que ce début est le même commencement que celui de Genèse 1:1 et de Jean 1:1. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Notez également ce que l’apôtre déclare, dans 1 Jean 2:13-14 : « Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. » Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure donc en vous. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui, nous dit Jean, dans 1 Jean 4:16. Alors : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7).

Dans la chambre haute, Jésus a prié ainsi : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). L’amour, en effet, a toujours été au centre du Plan de Dieu dès le commencement, mais une nouvelle mesure de cet amour nous a été donnée par Christ. « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:34-35).

Cela nous indique que Dieu : « Nous [a] prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:5-10).

Il fut commandé aux disciples de Christ de tout « demander » au Père, puisqu’ils ont été choisis et qu’il leur fut ordonné de porter du fruit. N’oublions jamais ce que Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Nous en avons la permission : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira » (Matthieu 7:7). Mais il y a plus ! « En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14).

Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de Son Esprit, nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-22.  Paul déclare aussi : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : de ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:4-8).

Nous sommes également consacrés et sanctifiés pour servir. « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en Lui, selon qu’elle vous a enseignés » (1 Jean 2:27). Pour fortifier notre ministère, Paul nous confirme que : « Celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 5:5). Le Saint-Esprit accomplit Son ministère de trois façons dans nos vies de convertis.

Il fera Son œuvre au-travers de notre témoignage en convertissant ceux qui n’appartiennent pas encore à Christ. Voici ce que Jésus a déclaré à Ses disciples : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:7-11).

Il fera Son ministère en instruisant nos esprits et en les guidant vers la vérité. Regardons ensemble ce que Jésus a dit, dans Jean 16:13-14 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Regardez maintenant la promesse que Jésus nous fait, dans Jean 14:16-18 : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. »

Et, au verset 26, Jésus ajoute : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Finalement, : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Donc, la sagesse, la prudence et la connaissance de Dieu nous sont révélées au-travers de Son œuvre en nous, comme nous dit si bien Paul, dans 1 Corinthiens 2:9-10 : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

Tout ce qui est nécessaire pour nous : « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance » (Éphésiens 3:6-7). Tout cela nous fut donné afin que nous puissions travailler à notre salut avec crainte et tremblement. Et vous avez toute plénitude en lui qui est le chef de toute principauté et puissance, nous dit Paul, dans Colossiens 2:10. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’Il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’Il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6).

Vu notre grande position en Christ, il s’en suit que Dieu nous fournira ce qui est nécessaire pour accomplir Son but, en nous et pour nous. Les béatitudes de Matthieu 5:3-12 nous en donnent une bonne illustration : « Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui sont dans l’affliction ; car ils seront consolés. Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. »

Chaque bénédiction est destinée à rencontrer un besoin ou un désir chez les élus de Dieu. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Notez que les pauvres en esprit, les débonnaires, les persécutés recevront le Royaume en héritage. Les affligés seront consolés, ceux qui ont soif de la justice seront rassasiés. Ceux qui ont le cœur pur et les pacifiques sont identifiés aux enfants de Dieu. Tout ce que notre âme désire sera fourni par Dieu. Les bénédictions pratiques comme la sagesse et la prudence seront accordées également.

La sagesse, c’est la connaissance dirigée vers une application utile et la prudence est l’habileté à développer nos activités d’une manière fondée sur cette sagesse. La Parole de Dieu est notre source de sagesse, car elle est inspirée par Dieu : « et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Dieu : « Nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:9-10). Ces choses, Dieu les a gardées secrètes dans l’Ancien Testament. Par contre : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen », déclare Paul, dans Romains 16:25-27.

« Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’Il avait formé de tout temps et qu’Il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:10-12). Ces ressources spirituelles sont disponibles à chaque croyant pour le partage, car : « la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12:7). Nous devrions prier afin de ne pas gaspiller ces ressources comme dans la parabole de Matthieu 25:26-27 : « Et [où] son maître lui répondit : Méchant et paresseux serviteur, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je recueille où je n’ai pas répandu ; il te fallait donc donner mon argent aux banquiers, et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec l’intérêt. »

Dans Proverbes 25:2-3, Salomon nous dit : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. » Mais, en tant qu’Élus de Dieu, nous devrions sonder Ses affaires, car les Élus sont de futurs rois. L’éducation est parfois considérée comme une recherche vers la vérité et les hommes de science sont très fiers de leurs recherches. Sans aucun doute, la méthode scientifique a permis de découvrir des inventions utiles et les leaders ont souvent subventionné des recherches gouvernementales pour leurs propres fins. D’ailleurs, même le mandat initial donné par Dieu à l’homme comprenait de faire des recherches bénéfiques pour l’humanité.

Néanmoins, il existe des choses qui vont au-delà des capacités humaines dans la recherche. Pourtant, elles sont compréhensibles par ceux qui croient, parce que ces choses touchent le cœur de Dieu qui nous a créés à Son image et à Sa ressemblance. Job semblait comprendre cela lorsqu’il a dit : « Mais moi, j’aurais recours à Dieu, et j’adresserais ma parole à Dieu, Qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter ; Qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur la face des champs ; Qui met en haut ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont en deuil au faîte du bonheur ; Qui dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains ne viennent à bout de rien ; Qui prend les sages dans leurs propres ruses, et le dessein des pervers est renversé » (Job 5:8-13).

« L’Éternel est grand et très digne de louange, et l’on ne saurait sonder Sa grandeur » (Psaume 145:3). « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli » (Esaïe 40:28-29). Notre Seigneur est vraiment grand et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie. Il y a beaucoup plus à découvrir concernant Dieu et Sa magnifique création que tous les hommes de science peuvent espérer découvrir durant cette vie. Mais ceux qui L’aiment auront l’éternité pour découvrir les complexités majestueuses de Son univers infini, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1Corinthiens 2:9-10).

Quel merveilleux paradoxe ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont impénétrables et que Ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui » (Romains 11:33-36). Pourtant, aussi impénétrables qu’ils puissent être, Paul nous dit : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ » (Éphésiens 3:8).

Si vous croyez qu’un véritable converti n’a qu’à s’instruire auprès d’un « pasteur », une heure par semaine, pour accomplir ce que Dieu S’attend de lui, s’il vous plaît, relisez ce sermon et vous serez convaincus que c’est beaucoup plus important que cela. Être un élu de Dieu exige des études sérieuses attachées à ses fonctions, d’abord dans son comportement général, maintenant, pour instruire son entourage dans la vérité et, lorsque Jésus reviendra, afin d’être prêt à enseigner les rescapés de la grande Tribulation, dans le Royaume de Dieu qui s’échelonnera sur mille ans. Mais ce n’est pas fini. Instruire ensuite la majorité des morts lorsqu’ils ressusciteront dans la Deuxième Résurrection, où ceux qui se convertiront à Christ formeront les nations sous Jésus durant l’éternité.

Et finalement, dans la Nouvelle Jérusalem qui descendra des cieux pour se poser sur la terre : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus], y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations » (Apocalypse 21:22-26). Tous travailleront à l’embellissement de l’univers entier.




D.412 – Les gens méchants haïssent le peuple de Dieu

coeur-pierre

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 139:19-24, David déclare : « O Dieu, ne feras-tu pas mourir le méchant ? Hommes de sang, éloignez-vous de moi ! Ils parlent de Toi pour mal faire ; Tes ennemis jurent faussement par Ton nom. Éternel, ne haïrais-je pas ceux qui te haïssent ? N’aurais-je pas horreur de ceux qui s’élèvent contre toi ? Je les hais d’une parfaite haine ; je les tiens pour mes ennemis. Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Vois si je suis dans une voie d’injustice, et conduis-moi dans la voie de l’éternité ! » Une fois le choix consciencieux établi de rejeter la vérité et l’amour de Dieu, l’individu commence à détester Dieu et le peuple de Dieu.

Les Écritures débordent de ces fourberies, mais deux références devraient suffire pour établir l’enseignement du monde. Dans Psaume 34:22-23, nous lisons : « Le mal fera mourir le méchant, et ceux qui haïssent le juste seront détruits. L’Éternel rachète l’âme de ses serviteurs, et aucun de ceux qui se retirent vers Lui ne sera détruit. » Et dans Proverbes 29:10, il est écrit : « Les hommes sanguinaires haïssent l’homme intègre ; mais les hommes droits protègent sa vie. » Ne soyez pas surpris de la haine générée envers vous par le monde. « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous [disait Jésus]. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait » (Jean 15:18-19).

C’est peut-être alarmant de se faire dire : « Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:13-15). Malgré que bon nombre de chrétiens aient choisi le chemin étroit, ils continuent de demeurer indifférents à la crise de méchanceté qui persiste dans nos pays, dans nos églises et dans nos familles. Que Dieu aimerait voir la passion qui se dégageait du roi David lorsqu’il écrivait : « Je me rappelle tes jugements d’autrefois, ô Éternel, et je me console. L’indignation me saisit, à cause des méchants qui abandonnent ta loi » (Psaume 119:52-53). Peut-être qu’il serait temps que chaque chrétien ressente, tout comme David : « Des ruisseaux d’eau coulent de mes yeux, parce qu’on n’observe pas ta loi. Tu es juste, ô Éternel, et droit dans tes jugements » (Psaume 119:136-137). « J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole » (Psaume 119:158).

Comme nous avons vu David déclarer : « Je les hais d’une parfaite haine ; je les tiens pour mes ennemis » (Psaume 139:22). Mais il termine en disant : « J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, afin qu’ils demeurent avec moi ; celui qui marche dans l’intégrité, me servira » (Psaume 101:6). Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu, nous dit Jean 3:19-21. Ne vous y trompez pas, ceux qui aiment le mal haïssent la droiture.

L’égoïsme est souvent évoqué pour justifier la plupart des méchancetés sociales, et le fardeau du péché recouvre constamment le comportement humain. Mais un cœur méchant produit des agissements qui poussent une personne méchante à commettre des atrocités. Jésus a Lui-même déclaré, dans Jean 3:20-21 : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » Les apôtres Jacques et Paul avaient fait la même observation. Jacques avait écrit : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs » (Jacques 4:1-3).

Paul déclara : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:18-24).

C’est Dieu Lui-même qui lui donne sa propre réponse. Alors, dans Romains 7:25, Paul dit : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Le bien-aimé apôtre Jean insistait sur le fait : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

Mais une fois la décision prise de rejeter l’énorme évidence de Dieu dans Sa puissance créatrice, déployée à la vue de chacun : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:20-23).

« C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement, » nous déclare Romains 1:24-27. Croyez-vous que les maladies transmises sexuellement ainsi que le sida ne sont qu’une coïncidence ?

Pas du tout : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Mais à Ses véritables serviteurs, Jésus a fait cette unique constatation : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:7-13).

À part le Saint-Esprit, rien ne demeurera pour faire le bien, sauf la pression sociale. Et quand elle disparaîtra, comme elle va sûrement le faire, l’individu déchoira encore plus vite dans sa destruction mondaine. Paul affirme que : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces » (1 Timothée 4:1-2).

Job cherchait aussi un arbitre au ciel : « Car il n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en justice. Il n’y a pas d’arbitre entre nous, qui pose sa main sur nous deux » (Job 9:32-33). Dans sa souffrance, Job était complètement mystifié par le silence de Dieu qu’il aimait et qu’il servait fidèlement tous les jours de sa vie. Il avait hâte de pouvoir se présenter devant le grand Juge pour plaider sa cause, mais c’était impossible, car Dieu n’était pas un homme comme lui. Et pourtant, nous avons un Médiateur, qui peut agir comme arbitre entre Dieu et l’homme, parce qu’Il S’est fait homme pour nous.

Dans 1 Timothée 2:5-6, Paul nous dit : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » Et la rançon qu’Il a payée était Son propre sang : « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:11-12).

Il y a un seul arbitre parfaitement capable de faire le pont entre Dieu et l’homme et c’est Jésus-Christ. L’apôtre Jean nous transcrit sa pensée en nous disant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3). Le diable nous accuse de pécher devant Dieu, mais notre Avocat est toujours là pour nous défendre devant Dieu.

C’est pourquoi Jésus peut sauver parfaitement tous ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Mais Dieu nous met en garde contre ces gens méchants, car faire de méchants choix produit des gens malintentionnés. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion » (Romains 1:28).

Paul nous fournit une analyse imperturbable du procédé par lequel l’esprit humain régresse en rejetant l’évidence, l’existence de Dieu, en adorant la créature plus que le Créateur et trouvant plaisir parmi ceux qui pensent comme lui. Dieu a démontré Sa puissance éternelle depuis la création des humains : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

Ce comportement nuit tellement à leur intellect qu’ils se bornent à servir leur basse nature plus que le Créateur et finissent par intervertir leur style de vie au point qu’ils ne sont même plus capables d’agir comme Dieu les a créés. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27).

Une fois leur comportement châtié, leurs émotions commencent à se  consumer de haine contre Dieu et ils mettent la faute sur Lui. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Ayant rejeté la vérité divine et ayant ouvertement démontré à tous le style de vie qui endommage leur intellect, ils trouvent leur plaisir chez ceux qui vivent, pensent et aiment comme eux. Tout en accumulant le « trésor » de la colère qui sera versé sur eux lorsque le Seigneur reviendra.  « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Car nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses, est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? » (Romains 2:1-3).

La seule façon d’éviter le jugement serait de garder la loi royale que Jésus nous a laissée avant Son départ pour le ciel. Dans Jacques 2:9-13, nous lisons : « Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs. Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. »

La loi de la liberté divine : « est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c’est le péché, afin qu’il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement » (Romains 7:12-13). Voilà ce qui définit parfaitement la volonté de Dieu pour vivre dans la sainteté. « Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:12-14).

Le problème étant que, personne ne pouvant possiblement observer tous les commandements, il pourrait en observer plusieurs, la plupart du temps, mais il va inévitablement en transgresser quelques-uns à l’occasion. Puisque la loi est une unité divine, le transgresseur d’un seul commandement devient coupable de tous, ce qui nous amène sous la malédiction de la mort. Car : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque [qui] ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi » (Galates 3:10-11).

« Parce que personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché. Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:20-26).

Tous les humains ont péché contre la loi de Dieu ; ils sont alors perdus et ont un besoin urgent de salut. Voici où la merveilleuse grâce de Dieu entre en jeu. La justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi quand Il a été fait malédiction pour nous. Christ a gardé la loi pour nous et a été fait malédiction à notre place. Ainsi, nous sommes sauvés au travers de notre confiance en Lui. « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

C’est que nous désirons vivre selon Ses commandements, parce que nous l’aimons. « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont UN », nous dit l’apôtre Jean, dans 1 Jean 5:3-7. Pas une trinité, mais un. Une seule Personne !

Nous pouvons maintenant garder Ses commandements parce que Son Esprit vit en nous. Mais attendez-vous à voir de véritables problèmes avant la fin des temps. Nous avons vu des temps difficiles par le passé, mais auront-ils une comparaison avec notre avenir incertain ? Comment pourrions-nous reconnaître la différence entre des temps difficiles et le véritable jugement de Dieu ? Et que pouvons-nous faire dans tout cela ? Plusieurs me diront que je ne regarde que le côté négatif, mais ceux qui lisent la Bible depuis longtemps savent fort bien que nos problèmes dans le monde augmentent continuellement et ne cesseront pas d’augmenter avant que la fin n’arrive.

D’énumérer une liste des problèmes dans nos nations serait trop long et déprimant, et la plupart des items seraient intraitables et sans solutions. Tous les ans, ceux qui cherchent à se faire élire nous promettent de résoudre ces problèmes, mais c’est curieux qu’à chaque élection ce sont les mêmes problèmes qui reviennent. Une chose est certaine, des milliards de dollars ont été dépensés, mais aucun problème n’a été vraiment résolu, parce qu’ils sont toujours là. Nous avons doublé, même triplé, notre dette nationale et, en fin de compte, avec rien de concret à démontrer. Nous avons toujours la pauvreté, la faim, les drogues, les viols et les meurtres. Les relations raciales se détériorent plutôt que de s’améliorer. Les crimes violents ? La plupart d’entre nous nous sentons moins en sécurité qu’il y a quelques années. L’immigration, l’éducation, le chômage, les taxes, les impôts, les conflits, les guerres et les multiples maladies ? Ils sont continuellement là alors que tous nos politiciens étaient supposés les avoir réglés.

En dépit de nos efforts et bonnes intentions, nos meilleurs penseurs, nos compagnies de recherches, nos tours d’ivoires pleines d’académiciens, nos efforts collectifs réalisés par des dons énormes des gouvernements après des siècles d’efforts n’ont apporté que très peu de résolutions à ces mêmes problèmes. Pourquoi ? Lorsque Dieu fit sortir les enfants d’Israël des griffes des Égyptiens et qu’ils eurent ensuite tourné en rond dans le désert pendant quarante ans, Dieu a déclaré à Moïse ce qui arriverait à Son peuple. Dieu savait qu’ils désobéiraient à Ses conseils, comme ils ont toujours désobéi. Pourtant, Dieu les a mis en garde, dans Deutéronome 31:17-18 : « En ce jour-là ma colère s’allumera contre lui ; je les abandonnerai, je cacherai d’eux ma face ; et il sera exposé à être dévoré, et il souffrira des maux nombreux et des angoisses. Et il dira en ce jour-là : N’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi, que je souffre ces maux ? Mais moi, je cacherai entièrement ma face en ce jour-là, à cause de tout le mal qu’il aura fait, parce qu’il se sera détourné vers d’autres dieux. » Voilà la véritable raison de tous nos problèmes.

Nous avons plusieurs maux, même aujourd’hui, et c’est parce que Dieu, selon l’ancienne alliance, n’était pas au milieu de Son peuple à cause de sa désobéissance. Le peuple de Dieu, aujourd’hui, c’est Son Église, et Dieu est assurément au milieu de Son Église. Est-ce possible que la raison pour laquelle les nations ne peuvent pas régler les multiples problèmes qui les assaillent, c’est que comme par le passé, elles ne sont pas aussi proches de Dieu ? Plusieurs de ceux qui croient en Dieu voient nos nations s’éloigner de Dieu. La seule solution serait de nous rapprocher de Jésus qui S’en vient régner sur toutes les nations et de faire partie de la Nouvelle Alliance que le Christ avait établie la veille de Sa mort, et que Jésus mettra en pratique dans le monde entier lors de Son avènement.

Dans Luc 22:20, nous pouvons lire : « De même, après avoir soupé, il [Jésus] leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. » Le mot grec diatheke, traduit comme « testament » ou « alliance » paraît trente-trois fois dans le Nouveau Testament, dont dix-sept fois dans le livre aux Hébreux. Le mot hébreu pour « alliance » (berith) vient d’un mot voulant dire couper ou diviser, ce qui suppose que le sang a dû être versé pour lier les parties impliquées dans l’alliance. Dans Genèse 15:9-10, Dieu dit à Abram : « Prends pour moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un pigeonneau. Et il prit toutes ces choses, et les partagea par le milieu, et il mit chaque moitié vis-à-vis de l’autre ; mais il ne partagea point les oiseaux. »

Et, dans Jérémie 34:18-19, nous lisons : « Et je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n’ont pas exécuté les paroles de l’accord qu’ils avaient fait devant moi, en passant entre les deux moitiés du veau qu’ils avaient coupé en deux, les chefs de Juda et les chefs de Jérusalem, les eunuques et les sacrificateurs, et tous les gens du pays qui ont passé entre les moitiés du veau. » Dieu a fait des alliances avec Abraham et Moïse au sujet du peuple d’Israël. Dieu a toujours été fidèle a Son alliance, mais dans chaque cas, les autres impliqués ont abandonné. « Non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur » (Hébreux 8:9). Il serait judicieux de bien préciser ici, que l’alliance passée avec Abraham n’était pas la même que celle passée avec Moïse. L’une s’adressait à Abraham et au futur peuple spirituel d’Israël, alors que l’autre s’adressait à Moïse et au peuple physique d’Israël.

Dieu, dans toute Sa grâce et Sa bonté, leur a donné une nouvelle alliance. « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses » (Hébreux 8:6). Cette alliance ou testament avait certaines différences. Jésus n’est pas simplement mort en laissant à Ses enfants l’héritage de Sa fortune, mais Il est maintenant le Médiateur d’une alliance plus excellente. En mourant sur la croix : « Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:22-25).

« Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:8-13).

Dieu ne peut pas faillir et Sa nouvelle alliance non plus. Au-travers de Sa mort, Jésus n’a pas seulement enlevé la pénalité de nos essais précédents, mais il nous a qualifiés pour recevoir l’héritage. « C’est pourquoi il [Jésus] est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:15-17).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28). Et ceux qui feront partie de cette Alliance seront rendus parfaits avec Lui pour l’éternité.




D.408 – Comprendre notre appartenance

comprendre

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 24:1-5, David déclare : « La terre appartient à l’Éternel, et ce qu’elle contient, le monde et ceux qui l’habitent. Car il l’a fondée au-dessus des mers, et l’a affermie au-dessus des fleuves. Qui pourra monter à la montagne de l’Éternel ? Et qui se tiendra dans le lieu de sa sainteté ? C’est l’homme qui a les mains nettes et le cœur pur, dont l’âme ne se porte pas vers la fausseté, et qui ne jure pas pour tromper. Il recevra la bénédiction de l’Éternel, et la justice de Dieu, son Sauveur. » La doctrine de la création n’est pas simplement un débat scientifique. Les concepts opposés d’une création naturelle, c’est-à-dire, un développement évolutionnaire, versus la création à partir de rien par un Dieu omniscient, exercent un impact sur chaque facette de notre vision du monde. La terre appartient à Dieu, Il en est le Créateur. Genèse 1:1 nous déclare avec simplicité : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. »

Dans Apocalypse 4:10-11, nous voyons clairement que : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient Celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » Les chrétiens qui honorent la révélation de Dieu ne sont pas en conflit avec cette doctrine fondamentale. À Dieu appartiennent tous les êtres vivants qui habitent la terre. Dans Psaume 50:10-11, Dieu déclare : « Car tous les animaux des forêts sont à moi, les bêtes des montagnes par milliers. Je connais tous les oiseaux des montagnes, et tout ce qui se meut dans les champs est en mon pouvoir. »

Tous les métaux précieux Lui appartiennent : « L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées » (Aggée 2:8). Dieu est propriétaire de tous les humains : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous dit 1 Corinthiens 6:19. Dieu réclame l’acquisition même de nos âmes : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18:4).

Rien n’est exclu de la sphère de ses possessions. « A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. A toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout. La richesse et la gloire viennent de toi, tu as la domination sur tout ; la force et la puissance sont en ta main, et en ta main est le pouvoir d’agrandir et de fortifier toutes choses », nous dit 1 Chroniques 29:11-12. Et, dans Esaïe 45:11-13 : « Ainsi dit l’Éternel, le Saint d’Israël, celui qui l’a formé : M’interrogerez-vous sur les choses à venir ? Me donnerez-vous des ordres au sujet de mes fils et de l’ouvrage de mes mains ? C’est moi qui ai fait la terre, et qui ai créé l’homme sur elle ; c’est moi dont les mains ont étendu les cieux, et donné la loi à leur armée. C’est moi qui ai suscité celui-ci dans la justice, et j’aplanirai tous ses chemins ; il rebâtira ma ville et renverra mes captifs, sans rançon ni présents, dit l’Éternel des armées. »

C’est grâce à Jésus que nous avons reçu la gestion de toutes ces ressources, comme devant en rendre compte un jour au Propriétaire. L’erreur de Lucifer fut qu’il se croyait comme le Propriétaire, et il était prêt à usurper tous les privilèges et les droits du Créateur. Dans Esaïe 14:12-14, nous saisissons sa chute du ciel : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

L’erreur des Israélites fut presque semblable, car ils agissaient comme si toutes leurs possessions leur appartenaient. Dans Malachie 3:8-10, Dieu les corrige en leur déclarant : « L’homme trompera-t-il Dieu ? Car vous me trompez. Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et dans les offrandes. Vous êtes frappés de malédiction, et vous me trompez, vous, la nation entière ! Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, et qu’il y ait de la provision dans ma maison ; et éprouvez-moi en cela, dit l’Éternel des armées : si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure. »

L’enfant prodigue réclama sa part de l’héritage et la traita comme si elle lui appartenait déjà. « Et le plus jeune dit au père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m’échoir. Et le père leur partagea son bien. Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays ; et il commença à être dans l’indigence. Et s’en étant allé, il se mit au service d’un des habitants de ce pays, qui l’envoya dans ses terres paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! » (Luc 15:12-17).

Finalement, nous voyons le serviteur : « qui n’avait reçu qu’un talent, vint et dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui recueilles où tu n’as pas répandu ; c’est pourquoi, te craignant, je suis allé et j’ai caché ton talent dans la terre ; voici, tu as ce qui est à toi » (Matthieu 25:24-25). Ce serviteur n’avait fait aucun effort pour être productif. Nous aussi avons reçu autorité sur la création entière. « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:28).

En tant que serviteurs fidèles de Dieu : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Et, en tant que dispensateurs de la vérité : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11).

Que Dieu nous protège d’être des serviteurs égocentriques, plutôt que des serviteurs fidèles de Jésus. Nous vivons actuellement dans un monde rempli d’orgueil, où chaque individu se prend littéralement pour un dieu et supposément en charge de son destin. Cependant, quand nous nous tournons vers Dieu, nous apprenons soudainement que nous ne sommes pas grand-chose. Paul ne se gêne pas pour nous dire : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-31).

Le mot grec traduit « été fait » est très fascinant, car il veut également dire « devenir » ou « être fait », mais la plupart du temps il est traduit « être ». Fondamentalement, il veut dire « commencer à être ». Il est appliqué pour expliquer l’œuvre de Christ en créant l’univers. Dans Jean 1:3, nous lisons : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Donc : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Tout fut créé à partir de rien, car c’est ce que « créer » veut dire. Cette expression est fréquemment utilisée pour décrire le travail merveilleux de Christ à l’intérieur du chrétien converti et croyant.

Selon le texte, Christ devient sagesse pour ceux qui manquent de sagesse, de sorte que celui qui se glorifie puisse se glorifier dans le Seigneur. Christ devient alors notre justice lorsque nous étions encore pécheurs. Nous sommes sanctifiés par Son sacrifice sur la croix, par lequel Christ est devenu notre Rédempteur lorsque nous étions perdus. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Cependant, pour accomplir cela : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Pour ceux qui prétendent que Jésus n’était qu’un prophète humain que Dieu a utilisé pour faire une œuvre, se rendent-ils compte qu’ils réduisent Jésus au même niveau que Mahomet, un simple humain qu’Allah (le dieu lunaire) aurait employé comme prophète pour fonder l’islam ? Ils ne connaissent vraiment pas Jésus !

Par contre, tout ce que Jésus-Christ est, nous le devenons graduellement au-travers de Son énorme sacrifice pour nous. Regardons dans la Bible pour découvrir quelques-unes des autres choses que nous devenons en Christ par Sa grâce. Dans Éphésiens 2:13, Paul nous dit que : « Maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. » Dans Tite 3:7, nous apprenons : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Et Hébreux 3:14 nous confirme : « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance. » Finalement, nous apprenons que nous faisons partie de : « Ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir » (Hébreux 6:4-5).

Rappelons-nous toujours ces paroles de Paul, dans 2 Corinthiens 5:17-21 : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Ces merveilleux attributs nous sont donnés immédiatement par la foi, mais seront accomplis en pleine perfection lorsque Jésus reviendra. Ainsi, Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Et Dieu accomplit ces choses selon Son bon plaisir, avec Ses serviteurs qui prêchent la vérité à ceux qui ont les oreilles pour entendre Sa Parole. Regardons ensemble ce qu’Esaïe dit de Son Serviteur.

Dans Esaïe 53:9-10, il est écrit : « On Lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. » Le simple concept que Dieu puisse avoir du plaisir dans les choses qui sont arrivées sur la terre abasourdit notre imagination. Le plus étonnant dans tout cela est la révélation que cela a plu au Père de placer Son Fils au-travers d’une telle mort selon la prophétie messianique révélée dans le texte.

Cependant, ceci était la seule voie possible par laquelle le plaisir du Seigneur pouvait s’accomplir dans la vie des hommes et des femmes perdues que Dieu avait Lui-même créés pour avoir une éternelle fraternité avec eux. « Car l’Éternel prend plaisir en son peuple ; il glorifiera les humbles par son salut. Que ses bien-aimés triomphent avec gloire ; qu’ils poussent des cris de joie sur leur couche ! » (Psaume 149:4-5). À cinq reprises, nous lisons dans le Nouveau Testament que Dieu le Père parla du ciel, nous assurant qu’Il prenait plaisir en Son Fils bien-aimé. Dans Matthieu 3:17, nous lisons : « Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Au moment de la transfiguration de Jésus : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici Mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le » (Matthieu 17:5).

Dans Marc 1:9-11 : « Il arriva, en ce temps-là, que Jésus vint de Nazareth de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, comme il sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir et le Saint-Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix vint des cieux, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Remarquons la description de Luc du baptême de Jésus. « Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il vint une voix du ciel, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Luc 3:21-22).

Finalement, nous avons le témoignage de Pierre, qui nous déclare : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:16-18). Pourtant, il a plu au Seigneur de Le blesser, ce qui est presque impossible à comprendre. Mais si ce n’était pas arrivé, personne parmi nous n’aurait été sauvé. Il est bon ici de préciser que le concept de la trinité empêche bon nombre de gens de comprendre le sacrifice de Dieu. S’ils croient que Dieu le Père et Dieu le Fils sont deux personnes distinctes, ils voient donc le sacrifice du Fils comme un acte cruel de la part du Père. Mais en comprenant que c’est le Père qui S’est fait un corps, appelé le Fils, dans lequel Dieu a habité afin de venir sur la terre, cela prend un sens tout-à-fait dans la logique divine.

Jésus Lui-même a confirmé à Son petit troupeau, dans Luc 12:32 : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. » Jésus a été obligé d’endurer toutes Ses souffrances afin que nous puissions un jour recevoir le Royaume en héritage. Donc, non seulement nous avons été créés pour Son bon plaisir, mais les vingt-quatre anciens au ciel se prosternèrent devant Lui pour Lui témoigner : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11), nous ayant prédestinés à être Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de Sa grâce, qu’Il nous a gratuitement accordée en Son Bien-aimé, comme nous le dit Paul, dans Éphésiens 1:5-6.

Cela dépasse de loin notre compréhension, par conséquent, reposons-nous dans cette grande vérité divine : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:13). Alors, sachez que : « L’Éternel prend son plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent à sa bonté » (Psaume 147:11). Faut-il être surpris d’entendre des cris de joie de la part de ceux qui sont considérés comme la base de Son trône. « La justice et l’équité sont la base de ton trône ; la grâce et la vérité marchent devant ta face. Heureux le peuple qui connaît les cris de joie ! Éternel, ils marchent à la clarté de ta face. Ils se réjouissent en ton nom chaque jour, et se glorifient de ta justice » (Psaume 89:15-17).

Beaucoup de chrétiens ont chanté des louanges à Dieu, proclamant que Jésus sauve. Mais très peu savent que cette belle vérité nous vient d’un étonnant Psaume dévoilant le merveilleux travail de Sa Création, ainsi que Ses promesses de Rédemption future. Dans Psaume 89:6-9, nous lisons : « Les cieux, ô Éternel, célèbrent tes merveilles et ta fidélité dans l’assemblée des saints. Car qui, dans les lieux célestes, est comparable à l’Éternel ? qui ressemble à l’Éternel parmi les fils des dieux ? Dieu est terrible dans l’assemblée des saints, redoutable plus que tous ceux qui l’environnent. Éternel, Dieu des armées, qui est puissant comme toi, ô Éternel ? Tu es environné de ta fidélité. »

Ensuite, sur la Création, Psaume 89:12 nous déclare : « A toi sont les cieux, à toi aussi la terre ; tu as fondé le monde et ce qu’il renferme. » Et, en parlant de Son peuple : « Heureux le peuple qui connaît les cris de joie ! Éternel, ils marchent à la clarté de ta face. Ils se réjouissent en ton nom chaque jour, et se glorifient de ta justice. Car tu es leur gloire et leur force ; c’est par ta faveur que notre corne est élevée. Car l’Éternel est notre bouclier ; le Saint d’Israël est notre roi. Tu parlas jadis à ton bien-aimé dans une vision, et tu dis : J’ai prêté secours à un homme fort ; j’ai élevé du milieu du peuple un héros ; j’ai trouvé David mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte ; ma main sera constamment avec lui, et mon bras le fortifiera ; l’ennemi ne pourra le surprendre, et l’homme inique ne l’opprimera point ; Je briserai devant lui ses adversaires, et Je frapperai ceux qui le haïssent ; Ma fidélité, Ma faveur seront avec lui, et sa force s’élèvera par mon nom ; Je mettrai sa main sur la mer, et sa droite sur les fleuves. Il m’invoquera, disant : Tu es mon Père, mon Dieu et le rocher de mon salut. Aussi j’en ferai le premier-né, le souverain des rois de la terre. Je lui conserverai ma faveur à toujours, et mon alliance lui est assurée » (Psaumes 89:16-29).

En parlant des anges, les fils du Tout-Puissant, littéralement les Fils de Dieu. Il est vraiment excitant de réaliser que les premiers cris de joie furent entendus lorsque Dieu a placé les fondements de la terre. Dans Job 38:4-7, Dieu demande à Job : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » Sur quoi les bases de la terre sont-elles plongées alors qu’elle flotte sur rien ?

Il y eut également des cris de joie lorsque Christ est né et l’ange est venu l’annoncer aux bergers qui couchaient aux champs et qui gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. Et lorsque la bonne nouvelle de Sa naissance leur fut annoncée : « Alors l’ange leur dit : N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! » (Luc 2:10-13). Essayez d’imaginer la beauté de leur chant.

Lorsqu’une âme se convertit, Christ : « nous dis qu’il y aura de même plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15:7). Imaginez maintenant le bruit magnifique qu’il y aura sur la terre lorsque le Seigneur reviendra dans la gloire. « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront » (Esaïe 35:10). Et que leur âme s’égaiera en l’Éternel et se réjouira de Sa délivrance, comme nous l’annonce Psaume 35:9.

Prions sans cesse afin que Dieu nous fasse comprendre notre appartenance en Son formidable plan de Salut, et surtout de pouvoir régner avec Lui dans Son Royaume, lorsqu’Il viendra prendre la charge de tous les royaumes du monde. Paul nous dit simplement : « Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. N’éteignez point l’Esprit. Ne méprisez point les prophéties. Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:17-22). Mais comment peut-on prier sans cesse ? Qu’en est-il de dormir, ou travailler, ou toutes nos autres poursuites nécessaires ?

Paul lui-même a prétendu prier sans cesse. Par exemple, aux Romains, Paul écrit : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis » (Romains 1:9-11). Aux Thessaloniciens, il écrit : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection » (1 Thessaloniciens 1:2-4).

Dans sa dernière lettre à Timothée, Paul lui dit : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi » (2 Timothée 1:3-5). Il devient évident, avec de telles références, que Paul ne voulait pas insinuer qu’il priait continuellement, mais plutôt qu’il était constamment dans une attitude de prière, pour tous ceux qu’il avait occasion de prier et ce, sans relâche. Il priait avec assiduité.

De la même façon, Jésus disait : « Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8). Cela supposerait donc une attitude de prière constante à n’importe quel période de la journée. Prier sans cesse veut simplement dire d’être toujours libre de communiquer avec Dieu, jour et nuit, dans une attitude de prière. « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:7). De cette façon, nous serons toujours présents avec le Seigneur.

Dans 2 Corinthiens 5:8-9, Paul déclare : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. » Ce verset a été d’un grand réconfort à plusieurs croyants qui ont perdu un être aimé. Surtout s’ils savaient que le parent, ou l’enfant, ou l’ami était également un croyant dans l’œuvre de salut du Christ. « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:13.

Parce que cet être aimé ne souffre plus dans son vieux corps, mais il ou elle attend patiemment d’être avec le Seigneur. Et cette personne ressuscitera avec un corps glorieux qui ne s’usera plus de toute l’éternité. Bon nombre de croyants sincères sont sous l’impression que les morts en Christ ne dormiront pas dans la terre jusqu’à Son avènement, mais iront au ciel à Sa rencontre dès leur mort. Et ils se servent du passage de Paul dans Philippiens 1:21-24 pour le prouver : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair. » Ce verset ne dit pas que Paul désirait mourir pour être aussitôt avec Christ.

Même si cette solution était de beaucoup meilleure, Paul comprenait très bien qu’il était bien plus nécessaire pour les Philippiens qu’il demeure dans la chair avec eux. Paul savait fort bien que lorsqu’il allait mourir, il aurait l’impression de revivre immédiatement et d’être aux côtés de Christ, en n’ayant aucune conscience de tout le temps qui se serait passé entre le moment de sa mort et le jour de la Première Résurrection. Cela cadre parfaitement avec son affirmation.

Lorsque Jésus était ici sur la terre, Il nous a laissé des exemples à suivre. L’apôtre Pierre nous confirme : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:21-22). Sans doute qu’un aspect de Son exemple était la prière tout au long de Sa vie. Jésus priait avant chaque miracle : « Et ayant pris les sept pains et les poissons, et ayant rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, et les disciples les donnèrent au peuple. Et tous en mangèrent et furent rassasiés ; et on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restèrent. Or, ceux qui en avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans compter les femmes et les petits enfants » (Matthieu 15:36-38).

Jésus avait prié avant de manger Son dernier repas avec Ses disciples. « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:19-20). Il est évidemment juste que nous aussi Lui rendions des remerciements par la prière avant chaque repas, que ce soit en petits groupes, comme avec notre famille, ou en grand groupe en salle privée. Jésus a passé beaucoup de temps en prière.

Lors d’une occasion, pour choisir Ses disciples : « En ce temps-là, Jésus alla sur la montagne pour prier ; et il passa toute la nuit à prier Dieu. Et dès que le jour fut venu, il appela les disciples, et il en choisit douze d’entre eux, qu’il nomma apôtres ; Simon, qu’il nomma aussi Pierre, et André son frère, Jacques et Jean, Philippe et Barthélemy, Matthieu et Thomas, Jacques, fils d’Alphée, et Simon appelé le zélé, Jude, frère de Jacques, et Judas l’Iscariote, qui fut celui qui le trahit » (Luc 6:12-16). Et une bonne partie de Sa prière était destinée aux remerciements ainsi que pour des intercessions adressées à Son Père.

Mais il y a toutefois une prière de remerciement faite par Jésus et enregistrée dans les Écritures concernant la vérité magistrale du salut et du pardon, accompagnée d’une vie éternelle auprès du Seigneur. Et c’est ce qui fut enseigné sur la terre par Jésus et facilement comprise par le plus simple parmi nous, même par des petits enfants, alors que les sages et les prudents avaient énormément de difficulté à la comprendre. Bon nombre parmi les intellectuels peuvent facilement amener toutes sortes d’objections à la Parole révélée par Dieu, et à Son grand Plan de création et de rédemption. Ils seront perdus à cause de toute cette connaissance s’ils persistent dans leur « sagesse ». Mais pour les simples et les enfants qui écoutent, qui croient et sont sauvés : « En ce temps-là Jésus, prenant la parole, dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants. Oui, mon Père ! cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé bon » (Matthieu 11:25-26).

Vaut mieux comprendre notre appartenance dans le merveilleux plan de Dieu, que de s’objecter à toute Parole de Dieu que les sages et les intelligents ne comprennent pas, mais persistent à vouloir démolir sans cesse.




D.405 – Connaître vraiment Christ

connaitre-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 3:9-11, Paul nous dit : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans Sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. » Quand Paul parle de connaître Christ, il met beaucoup d’emphase sur le procédé employé en atteignant le niveau désiré de connaissance.

Ces points particuliers, comme connaître la puissance de Sa résurrection, l’intimité dans Ses souffrances et être rétrocédé à Sa mort, ne sont pas simplement des réalisations académiques, mais font partie du processus d’expérience de sa vie et l’étude personnelle de la Parole de Dieu qui produit une connaissance éclatante. L’épître de Jean nous donne plusieurs signes de la façon de connaître le Sauveur. Dans 1 Jean 2:3-6, il déclare : « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

Un train de vie dans l’obéissance de Sa bonté et de Sa miséricorde fournit une expérience qui produit une connaissance adéquate. La référence de Paul à la puissance de Sa résurrection se voit dans cette merveilleuse promesse aux Éphésiens. « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de Son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:16-21).

Paul nous déclare que nous pouvons connaître la grandeur imposante de Son pouvoir qui fut démontrée dans la résurrection de Notre-Sauveur. Ce pouvoir va au-delà de tout ce qui peut être observé, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. La fraternité que nous partageons dans les souffrances de Christ est simplement le procédé par lequel nous sommes confortables en Sa mort. Paul nous dit que : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Nos corps physiques doivent cependant devenir des sacrifices vivants. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:1-2). Ces nombreux façonnages de nos vies sont ce que notre Dieu gracieux a déterminé pour notre ultime possession éternelle : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères, [et sœurs] » (Romains 8:29).

En agissant ainsi, Dieu nous assure que nous ne serons jamais seuls dans notre cheminement vers Son Royaume. Dans la période où nous vivons avec au-delà de sept milliards de personnes sur la terre, nous lisons ceci, dans Psaume 27:9-11, où David déclare : « Ne me cache pas ta face ! Ne rejette pas Ton serviteur dans ton courroux ! Tu as été mon aide ; ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! Quand mon père et ma mère m’auraient abandonné, l’Éternel me recueillera. Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis. » Il y a plus de personnes vivantes aujourd’hui que jamais auparavant, mais il y a également plus qu’avant de personnes qui se sentent seules. Des épouses divorcées, les itinérants, beaucoup de parents âgés et les plus malheureux de tous, les orphelins ou les enfants abandonnés. Toutes ces gens se sentent seuls, même dans un monde rempli de personnes qui les entourent.

Cependant, personne ne s’est senti aussi seul que Jésus lorsqu’Il fut pendu à la croix. Jésus a dit ceci : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, que vous serez dispersés chacun de son côté, et que vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, parce que mon Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:32-33). Mais, seulement quelques heures plus tard, comme Jésus était pendu à la croix, même Son Père a été obligé de L’abandonner, lorsque : « vers la neuvième heure, Jésus S’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46).

Jésus est mort seul, portant le fardeau des péchés du monde entier sur Lui. Mais, parce qu’Il a souffert seul, personne n’aura à rester seul. Hébreux 13:5-6 nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » L’apôtre Paul a aussi souffert seul dans une prison romaine ; cependant, à peine quelques heures avant son exécution, il a déclaré : « Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication eût une pleine efficacité, et que tous les Gentils l’entendissent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion. Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (2 Timothée 4:17-18).

L’apôtre Jean le bien-aimé, vieux et emprisonné sur la petite île de Patmos, a eu une vision. « Je fus ravi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme celle d’une trompette, qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée » (Apocalypse 1:10-11). Il a ensuite vu le Seigneur dans toute Sa gloire. Et il en fut ainsi de tous ceux qui ont connu Dieu. Car, le Seigneur était là, même lorsque tous les autres les avaient abandonnés, parce que Lui comprenait. Il était déjà là avant nous : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Pour être secouru dans le temps convenable, il faut être parfaitement en accord avec notre Seigneur. Dans Philippiens 3:14-16, Paul nous dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. » « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:12).

Dans le verset 12, le Saint-Esprit inspira Paul d’utiliser le subjonctif présent du verbe « être ». Paul dit alors, « non … que je sois déjà parvenu à la perfection », ou « n’ayant pas encore été rendu parfait », reconnaissant ainsi que le produit final du salut par Dieu n’était pas encore complété. Nous qui sommes dans la Famille de Dieu et qui sommes matures, même si nous pensons autrement en quelque chose, nous devrions nous attendre à ce que le Seigneur nous révèle ces choses, comme l’exprima si bien Paul lorsqu’il dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14).

La chose la plus importante, c’est que nous devrions marcher comme n’ayant pas encore saisi le prix. C’est ce que Paul nous déclare dans Philippiens 3:13 : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix. » Le mot grec pour « marcher » est utilisé seulement quatre autres fois dans le Nouveau Testament. Et il décrit « marcher en file unique » selon un ordre prescrit. Dans Romains 4:12, Paul déclare : « afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis. » Comme nous, Ses convertis, d’ailleurs : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:25).

Finalement, l’on nous exhorte à avoir la même pensée que Christ. Notre processus de pensée doit avoir comme centre d’intérêt une chose seulement, cherchez d’abord le Royaume de Dieu. Que ce commandement trouve son chemin directement dans nos cœurs. Alors, qui ou que doit-on estimer ? Dans Hébreux 11:24-26, nous lisons : « Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération. » De nos jours, nous entendons parler avec abondance de l’importance de l’estime de soi. Avec la dénonciation qu’un manque d’estime serait la cause première de plusieurs problèmes personnels et d’activités antisociales pour un grand nombre de personnes aujourd’hui.

Mais ce n’est pas la perspective biblique. Selon la Bible, le problème, c’est d’avoir trop d’estime de soi ! L’ordonnance biblique serait : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Un passage difficile à avaler pour les psychologues modernes qui préconisent de flatter son propre ego. Moïse était jadis un prince en Égypte, probablement en ligne pour devenir Pharaon, mais il a choisi Christ et le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, dans les richesses d’Égypte.

Paul, l’apôtre, aurait pu devenir un grand leader et enseignant dans la vie politique et religieuse de son peuple, mais il a plutôt dit : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:7-11).

Le mot « regardé », dans le passage ci-haut, est le même mot qui, dans le grec original, est traduit « estimé ». Pareillement, l’apôtre Jacques nous assure : « Frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie les diverses tentations qui vous arrivent, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (Jacques 1:2-3). Donc, si nous voulons nous conformer à la volonté de Dieu, nous devrions estimer les autres, par humilité, comme plus excellents que nous, au lieu de nous élever au-dessus des autres. C’est en servant ainsi Christ, bien plus que les richesses et la popularité dans le monde, que l’estime devient un privilège joyeux, lorsque nous grandissons à l’image de Christ par les expériences et les épreuves qu’Il nous permet de partager.

Parfois, il nous serait même souhaitable d’être absents de corps pour être avec Christ. Dans 2 Corinthiens 5:8-9, Paul déclare : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. » Cette formidable phrase d’espoir, « absent de corps pour être présent auprès du Seigneur », serait une inscription appropriée à apposer sur la pierre tombale d’un fils perdu à un jeune âge. Cet hommage m’a été rendu par un chrétien solide, entièrement convaincu que son fils, emporté par un cancer, reposait en paix, laissant derrière son père, sa mère et trois autres petits enfants.

Donc, même si un frère ou une sœur nous manquent profondément, ne soyons pas affligés, car Paul nous rassure en déclarant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14). Malheureusement, il y en a qui sont sans Christ comme : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13).

Mais, malgré que Jésus ait payé la rançon pour leurs péchés et leur ait donné accès à la vie éternelle, ils questionnent encore Son amour et Jésus leur dit : « Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:40). Le temps du jugement s’en vient et ils apprendront que : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Maintenant, il est toujours temps de venir à Christ, de Le connaître. « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain, » nous dit Paul, dans Philippiens 1:21. Et lorsque Christ reviendra : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:14). C’est alors que Christ changera notre vieux corps, qu’il soit dans la terre ou encore vivant, et Il : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que quand cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est. Et quiconque a cette espérance en Lui se purifie lui-même, comme Lui est pur, nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 3:2-3. Prions les uns pour les autres afin de demeurer fermes dans les temps durs qui s’en viennent. Dans Philippiens 1:3-6, Paul déclare : « Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. » La lettre aux Philippiens est peut-être la plus personnelle de ses épîtres, avec l’amour de Paul mis en évidence.

Ces prières devraient être constantes, car, même si nous sommes séparés par des distances énormes, nous devrions être unis par nos prières. Paul a souvent évoqué la prière pour ses besoins personnels et pour s’approcher dans sa relation avec Dieu. Ses prières sont décrites par au moins deux mots grecs qui devraient nous intéresser. D’abord, il dit avoir remercié son Dieu, eucharisteo en grec, chaque fois qu’il priait. Remarquez ce qu’il dit dans 1 Corinthiens 1:4-7 : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : de ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Le mot eucharisteo implique qu’ils démontraient un témoignage de sincère gratitude pour leur fraternité, étant avec lui au service de Dieu dans son ministère. Pareillement, Paul utilise le mot « supplication », deesei en grec, un terme de reconnaissance parce que ses besoins ont été comblés. Les besoins de Paul furent comblés continuellement par ceux qu’il évangélisait et il leur était profondément redevable pour cela. Le ministre chrétien doit toujours se rappeler avec joie de ceux qui le suivent. Paul se souvenait d’eux en remerciant Dieu pour leur support. Nous devrions également viser un équilibre dans notre ministère d’évangélisation, tout en veillant avec soin à la croissance des croyants chrétiens dans la pureté doctrinale. C’est cette harmonie parmi les membres qui déterminera l’intensité de la prière pour eux.

Il faut donc suivre le chef. Dans Philippiens 3:17-19, Paul leur déclare : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. » Les leaders divins sont responsables de montrer des vies exemplaires afin que ceux qu’ils enseignent suivent leur exemple et, éventuellement, deviennent les leaders d’autres chrétiens. « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ, » déclare Paul, dans 1 Corinthiens 11:1.

Dans sa lettre à Tite, Paul lui dit : « Donnant toi-même en toutes choses l’exemple des bonnes œuvres, par la pureté de la doctrine et la gravité, une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:7-8). Mais Paul était d’abord un imitateur de Christ. Le mot « suivre » définit la responsabilité de marcher dans le style de vie de celui que l’on veut suivre. Le mot grec est memos d’où nous viennent les mots « imiter » ou « mimique ». Donc, imiter quelqu’un voudrait dire imiter les exemples de Christ et émuler son comportement de vie.

Encore davantage, nous devons observer ceux qui vivent selon les exemples divins. Cela veut dire identifier quelqu’un ou quelque chose, dans le sens de l’observer intensément, comme un espion. Hébreux 13:17 nous déclare : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Nous devons surveiller ceux qui voudraient nous influencer vers le mal. Le Seigneur Jésus a des ennemis qui sont parfois parmi nous. Dans Romains 16:17-18, Paul dit : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. »

Que le Seigneur nous donne un discernement exercé à distinguer le bien du mal. Car cette génération aura à exercer beaucoup de jugements sur les faux prophètes et les faux christs, dans leur enseignement. Dans Matthieu 24:34-35, Jésus a déclaré : « Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Cette prédiction excitante par Christ termine Son grand discours prophétique sur le Mont des Oliviers. Jésus venait de donner à Ses disciples les « signes » qu’ils avaient demandés, ensuite il a discuté de la grande tribulation à venir et, finalement, de Son retour dans la gloire sur les nuées. Et toutes ces choses devaient être accomplies avant la fin de cette génération. Mais de quelle génération parlait-Il ?

Plusieurs érudits bibliques ont interprété ce passage comme voulant dire la « race » juive. Mais ce serait redondant puisque plusieurs autres passages bibliques nous garantissent que la nation d’Israël ne passera jamais étant donné que l’Israël dont Dieu a fait Son peuple est l’Église, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments. Comme dans Jérémie 31:37-40 : « Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où la ville sera rebâtie à l’Éternel, depuis la tour de Hananéel jusqu’à la porte du coin. Et de là le cordeau à mesurer sera tiré droit sur la colline de Gareb, puis tournera vers Goath. Et toute la vallée des cadavres et de la cendre, et tous les champs jusqu’au torrent du Cédron, jusqu’au coin de la porte des chevaux, vers l’orient, seront un lieu saint à l’Éternel. Il ne sera plus jamais ravagé ni détruit. » Et l’Israël de Dieu y habitera pour l’éternité.

Alors, Jésus parlait de quelle génération ? Sûrement de celle qui verrait arriver tous les autres évènements prophétisés par Christ. « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées » (Matthieu 24:33-34). Donc, la génération qui verra arriver toutes ces choses dont Jésus a parlé. En voici quelques-unes : Guerres mondiales suivies de tremblements de terre en divers endroits, des famines et la peste, la prédication mondiale du véritable Évangile, plusieurs faux christs et faux prophètes, la méchanceté et l’indifférence spirituelle comme il en était aux jours de Noé, et le greffage des païens à l’olivier franc.

« Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées » voudrait donc dire la génération qui verra toutes ces chose survenir. À cette génération, Jésus déclare : « Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:28). C’est à ce moment précis que nous deviendrons les Élus du Royaume de Dieu. Paul nous dit, dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. »

Le mot « citoyen » vient du mot grec politeuoma, d’où nous tirons « politique » en français, surtout dans le sens de citoyen en relation avec le gouvernement. L’apôtre Paul est le seul écrivain dans le Nouveau Testament qui utilise le mot « politique » dans ses écrits. Cependant, dans Philippiens 1:27-30, Paul leur dit : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore. »

Le challenge de Paul est très clair pour nous : Vivez et pensez comme de véritables citoyens du ciel et comportez-vous comme de vrais héritiers du Royaume, car : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:17-19). Parce que nous attendons : « la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:10).




D.403 – La méchanceté dans l’incroyance

homme-crier

Par Joseph Sakala

Dans Deutéronome 13:6-11, Dieu déclare à Son peuple : « Quand ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme bien-aimée, ou ton ami, qui t’est comme ton âme, t’excitera en secret, en disant : Allons et servons d’autres dieux, que tu n’as pas connus, ni toi, ni tes pères, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre jusqu’à l’autre, n’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton œil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. Mais tu ne manqueras point de le faire mourir ; ta main sera la première sur lui pour le mettre à mort, et ensuite la main de tout le peuple. Et tu l’assommeras de pierres, et il mourra, parce qu’il a cherché à t’éloigner de l’Éternel ton Dieu, qui t’a retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Et tout Israël l’entendra et craindra, et l’on ne fera plus une si méchante action au milieu de toi. »

Dans son contexte, cette méchanceté était le crime consistant à rejeter Dieu et à influencer d’autres personnes à rejeter le Seigneur également. Ce passage nous montre comment Dieu agit avec les non croyants (spécialement ceux qui tentent d’en conduire d’autres à l’incroyance) dans l’amour infini de Christ qui a souffert et est  mort pour leurs péchés : « Quelqu’un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes » (Hébreux 10:28). « De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » déclare Hébreux 10:29.

En effet, l’incroyance et le rejet du sacrifice de Christ est le seul péché que Dieu ne peut pas pardonner et ainsi il forme le plus méchant de tous les péchés. Christ est mort pour tous nos péchés et Il fournit de cette manière le plein pardon à tous ceux qui sont prêts à accepter Son don de salut. Mais Christ n’a-t-Il pas Lui-même déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:17-18) ? Une des dernières paroles de la Bible nous met en garde : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Le Seigneur parle de ceux qui, jusqu’à la toute fin, auront rejeté Son sacrifice ultime. Dans notre société moderne, cela peut paraître une petite affaire de rejeter le sacrifice de Christ, mais : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Oui, de rencontrer son Créateur dans le jugement. Voilà pourquoi David déclare, dans Psaume 36:11-13 : « Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur. Que le pied de l’orgueilleux n’approche pas de moi, et que la main du méchant ne m’ébranle pas ! Là sont tombés les ouvriers d’iniquité ; ils ont été renversés et n’ont pu se relever. » La description de l’homme méchant est drôlement équivalente à l’humaniste ou au philosophe moderne.

Car il est convaincu que Dieu, s’Il existe, n’intervient pas dans les affaires des hommes. Le « sage » s’établit en autorité, décidant de ce qui est bon et mal, selon son jugement arbitraire. La crainte de Dieu n’est point devant ses yeux et il se vante avec arrogance de ses propres décisions. Il parle avec iniquité et séduction. Il parle avec folie et même sa « sagesse » n’est pas bonne. L’humaniste moderne n’a pas en horreur le mal, insistant à dire que les péchés — comme la promiscuité, l’homosexualité, le lesbianisme, l’avortement, la sorcellerie, le lavage du cerveau des enfants par l’évolution panthéiste etc. — ne sont qu’une réalité qu’il faut bien accepter où même désirer.

Le contraste avec Dieu se situe dans la liste des attributs merveilleux de Dieu dans Sa façon de travailler avec les hommes. « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur » (Psaume 36:6-11).

« Que le pied de l’orgueilleux n’approche pas de moi, et que la main du méchant ne m’ébranle pas ! Là sont tombés les ouvriers d’iniquité ; ils ont été renversés et n’ont pu se relever, » nous dit Psaume 36:12-13. C’est toujours la même chose, le méchant résiste à l’Esprit de Dieu. Dans Psaume 106:29-34, nous voyons que les gens du peuple : « irritèrent Dieu par leurs actions, tellement qu’une plaie fit irruption parmi eux. Mais Phinées se présenta et fit justice, et la plaie fut arrêtée. Et cela lui fut imputé à justice, dans tous les âges, à perpétuité. Ils l’irritèrent aussi près des eaux de Mériba ; et il en arriva du mal à Moïse à cause d’eux. Car ils résistèrent à son esprit, et il parla légèrement de ses lèvres. Ils ne détruisirent pas les peuples, que l’Éternel leur avait dit de détruire. » Ce passage donne un compte-rendu sommaire des événements tragiques décrits dans Nombres 20:1-13.

Allons voir ce qui est arrivé. « Or, les enfants d’Israël, toute l’assemblée, arrivèrent au désert de Tsin, au premier mois, et le peuple s’arrêta à Kadès ; et Marie mourut là, et y fut ensevelie. Et il n’y avait point d’eau pour le peuple, et ils s’assemblèrent contre Moïse et contre Aaron. Et le peuple contesta avec Moïse, et ils dirent : Plût à Dieu que nous fussions morts, quand nos frères moururent devant l’Éternel ! Pourquoi avez-vous fait venir l’assemblée de l’Éternel dans ce désert, pour que nous y mourions, nous et notre bétail ? Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour nous amener en ce méchant lieu, qui n’est point un lieu pour semer, ni pour des figuiers, ni pour la vigne, ni pour les grenadiers, et où il n’y a point d’eau à boire ? Alors Moïse et Aaron se retirèrent de devant l’assemblée, à l’entrée du tabernacle d’assignation ; et ils tombèrent sur leur visage, et la gloire de l’Éternel leur apparut. Et l’Éternel parla à Moïse, en disant : Prends la verge, et convoque l’assemblée, toi et Aaron, ton frère, et parlez au rocher en leur présence, et il donnera ses eaux ; tu leur feras sortir de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail. Moïse prit donc la verge de devant l’Éternel, comme il le lui avait commandé. Moïse et Aaron convoquèrent l’assemblée devant le rocher ; et il leur dit : Écoutez donc, rebelles ! Vous ferons-nous sortir de l’eau de ce rocher ? Et Moïse leva la main, et frappa le rocher avec sa verge, par deux fois ; alors des eaux sortirent en abondance, et l’assemblée but, et leur bétail aussi. Puis l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier devant les enfants d’Israël, à cause de cela vous n’introduirez point cette assemblée dans le pays que je leur ai donné. Ce sont là les eaux de Mériba (contestation), où les enfants d’Israël contestèrent avec l’Éternel ; et il se sanctifia en eux » (Nombres 20:1-13).

Si jamais un chef religieux avait le droit d’être découragé par une assemblée de pleurnichards, Moïse l’a eu. Après des années de privation dans le désert, le peuple s’est plaint une fois de trop et Moïse ne l’a pas pris. En colère, il corrigea les larmoyants et frappa le rocher, prenant le crédit lui-même pour l’eau miraculeuse que Dieu a fait sortir du rocher. Ce geste lui a coûté très cher, car Moïse n’a pas pu entrer dans la terre promise à cause de cela. Il est très facile de se choquer à l’occasion, comme Moïse, et de parler légèrement de ses lèvres. C’est sûrement une tactique courante de Satan. Les assauts verbaux peuvent être fort bien mérités et peuvent nous procurer une satisfaction personnelle pour un temps. Mais ils pourraient aussi devenir contre productifs à la longue, comme ce fut le cas pour Moïse qui s’est fait refuser l’entrée dans la terre promise alors qu’il a fait cheminer ce peuple pendant des années.

Cela pourrait être un mauvais témoignage pour Christ, comme dans le cas de Pierre qui essaya de défendre Christ en tranchant l’oreille de Malchus lors de Son arrestation. Malheureusement : « aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). Le Seigneur Lui-même est un exemple parfait ici, lorsqu’Il a ramassé l’oreille de Malchus et la greffa miraculeusement.

Esaïe a bien prophétisé sur Lui lorsqu’il a dit : « Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Esaïe 53:6-8). Jésus aurait pu appeler dix légions d’anges pour détruire Ses bourreaux : « Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34).

Ne nous laissons pas provoquer par la méchanceté des autres. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportiez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages et maltraité, ne faisait point de menaces, mais S’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris, nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:20-24.

C’est qu’au début Ses disciples ne comprirent pas. Dans Marc 9:31-32, nous lisons : « Cependant il instruisait ses disciples, et il leur disait : Le Fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes, et ils le feront mourir ; mais après avoir été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour. Mais ils ne comprenaient point ce discours ; et ils craignaient de l’interroger. » Lorsque Jésus a expliqué Sa mort et Sa future résurrection à Ses disciples, Il ne pouvait être plus clair ; pourtant, ils ne comprenaient pas ce discours. Ne voulant pas croire que Jésus était vraiment sérieux dans ce qu’Il avançait, avec les implications sérieuses pour leur propre avenir, ils avaient peur de Lui demander ce qu’Il voulait dire, sinon qu’Il confirme que Ses paroles devaient être prises littéralement.

Ce n’était pas la seule fois. Encore et encore, Jésus leur déclara qu’Il serait crucifié et qu’Il ressusciterait, mais ils ne pouvaient pas ou ne voulaient pas comprendre. Dans Matthieu 16:22-23 : « Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et à lui dire : A Dieu ne plaise, Seigneur ! cela ne t’arrivera point. Mais Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes. » Christ déclara que le fait de refuser de prendre la Parole de Dieu littéralement, au moins dans ce cas, fut inspiré par Satan à Pierre ! Les chrétiens d’aujourd’hui ne doutent plus de la réalité de Sa mort et de Sa résurrection, car l’authenticité est devenue tellement évidente qu’elle est devenue également la gloire et la puissance de l’Évangile.

Cependant, prendre toute la Parole de Dieu littéralement cause encore un énorme problème à quelques « croyants » de la Bible. Car, lorsqu’une telle position pourrait s’avérer coûteuse, plusieurs pasteurs « chrétiens » sont prêts à accepter une interprétation non-littérale des Écritures pour l’ajuster à leur propre faveur, au lieu de perdre des fidèles. Cette approche est très répandue parmi ceux qui prêchent d’aller au ciel, ou la trinité, ou encore l’âme immortelle. D’autres adoptent les philosophies modernes de l’évolution en les accommodant au récit de la création enregistré dans la Genèse. Nous devrions cependant toujours nous rappeler que, tout comme Jésus avait prédit Sa mort et Sa résurrection, Dieu veut toujours dire exactement ce qu’Il dit dans Sa Parole et, quand Il nous promet la vie éternelle, Dieu ne ménage rien.

Dieu comprend également que, dans ce monde, tous les humains cherchent vainement à ramasser le plus de choses possible. Mais, en réalité, c’est nous qui perdons de vue la promesse divine de la vie éternelle. Car la pleine connaissance de cette promesse, c’est le côté spirituel, le but suprême de notre vie. Par contre, comprenons-nous vraiment ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons jamais expérimentée, alors la vie éternelle peut sembler inaccessible et hors de notre portée. Tandis que la vie physique est réelle et plus tangible qu’une promesse de vie éternelle. D’abord, regardons les faits bibliques : « mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). On ne peut pas mériter la vie éternelle, c’est un don de Dieu.

C’est en acceptant le sacrifice de Jésus : « que, [nous sommes] justifiés par sa grâce, [pour que] nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). Et ainsi ce que dit l’Écriture s’accomplit : « Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres [aussi] et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24). La vie éternelle veut dire, en effet, « vivre toujours », parce que la mort sera détruite lorsque le Plan de Dieu sera complété. « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées, nous déclare l’apôtre Jean, dans Apocalypse 21:4.

Pour recevoir cette promesse, la Bible révèle qu’il y a quelque chose que nous devons faire maintenant. « Et voici, quelqu’un s’approchant [de Jésus] lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie [éternelle] garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 19:16-19). Mais l’apôtre Jacques va encore plus loin : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11).

Esaïe fut inspiré d’écrire : « Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du mensonge, et le péché comme avec les traits d’un chariot ; qui disent : Qu’il se hâte, qu’il accélère son œuvre, afin que nous la voyions ! Qu’il s’avance et qu’il vienne, le dessein du Saint d’Israël, et nous le connaîtrons ! Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:18-23).

Comment peut-on reconnaître la connexion entre la vie éternelle et garder les commandements ? Est-ce que toujours faire ce qui est bien en vaut la récompense ? Vivre éternellement ou mourir éternellement en vaut-il la peine ? À chacun son choix. Mais comment pouvons-nous savoir que la vie éternelle existe vraiment ? Parce que quelqu’un l’a déjà obtenue, notre Sauveur Jésus, et Paul le confirme dans 1 Corinthiens 15:20-23 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement. »

Mais à ceux qui semblaient hésiter : « Jésus répondit : Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Marc 10:29-30). Paul aussi a écrit que le don de la vie éternelle en valait la chandelle. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Faire partie de la Famille Divine règlera toute la souffrance endurée durant cette vie physique, même la mort.

Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire afin de rendre la vie éternelle plus tangible dans notre vie présente ? Pas vraiment, mais soyons encouragés : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Mais comment croire aux choses qui ne sont pas visibles ? Simplement en ayant la foi. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point » (Hébreux 11:1). La foi est la clé pour rendre les choses invisibles de Dieu réelles dans notre vie. Et avec le temps, on peut vraiment déclarer : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Comme Paul a dit, dans 1 Corinthiens 2:9-10 : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Avec cette promesse, nous savons qu’engager notre vie entière vers le but de recevoir la vie éternelle en vaut vraiment la chandelle. Cela nous donnera la force d’endurer jusqu’à la fin lorsque Christ a prophétisé : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:12-14).

Le mot pour « iniquité » dans la Bible est anomia qui veut dire « sans loi », une méchanceté ni restreinte, ni contrôlée par aucune loi. Donc, attendez-vous de voir des meurtres, des viols, des vols avec agression, d’une violence sans restriction. Pourtant, chaque victime est un être humain, une épouse, un mari, un enfant, un grand parent, qui est assassiné, violé, ou volé avec violence. Celui qui a commis le crime crapuleux n’a pas été restreint par la loi ; il a donc commis un acte de violence sans restriction, et Dieu a tout vu cela. En scrutant les statistiques, nous voyons qu’il y a eu une nette augmentation du crime depuis cinquante ans. Nous n’avons qu’à constater les évènements à la télé. Nous remarquons de plus en plus d’homicides dans les centres de travail, de viols sur les campus d’universités, de violence dans les classes d’écoles où les professeurs sont obligés de s’armer, de fraudes monumentales dans le milieu ouvrier, et j’en passe.

De nos jours, un grand nombre de personnes portent des armes cachées. Elles justifient le port du fusil par le fait que la société est devenue trop violente et ils ont peur d’être des victimes. Plusieurs citoyens sont dérangés du fait que les autorités, supposées appliquer la loi, abusent de leur pouvoir. Mais les plus sérieux actes d’iniquités sont perpétrés contre Dieu par ceux qui osent L’appeler Seigneur. Jésus a déclaré ceci, dans Matthieu 7:21, à ces gens qui prétendent suivre Jésus : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Voici l’exemple d’un tel homme qui est devenu faux prophète malgré lui.

Dans Jean 11:47-53, nous lisons : « Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tout le monde croira en lui ; et les Romains viendront, et ils détruiront et ce lieu et notre nation. Mais Caïphe, l’un d’entre eux, qui était souverain sacrificateur de cette année-là, leur dit : Vous n’y entendez rien ; et vous ne considérez pas qu’il nous importe qu’un seul homme meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de son propre mouvement, mais, étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation ; et non seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Depuis ce jour-là donc ils délibérèrent afin de le faire mourir. »

Même après avoir constaté le miracle de la résurrection de Lazare, le grand prêtre Caïphe refusa de croire que Jésus était le Messie tant attendu et résolut fermement de mettre Jésus à mort. Il utilisa l’excuse que Jésus pourrait causer que les Romains détruisent le système religieux juif. Alors il dit : « Et vous ne considérez pas qu’il nous importe qu’un seul homme meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas » (Jean 11:50). Tout comme Balaam qui fut forcé de prophétiser contre Israël. « Alors la colère de Balak s’enflamma contre Balaam, et il frappa des mains ; puis Balak dit à Balaam : Je t’ai appelé pour maudire mes ennemis, et voici, tu les as bénis déjà trois fois ! » (Nombres 24:10). Mais dans le cas de Caïphe, il prédit la véritable signification de la mort de Christ.

Au lieu que la mort de Christ justifie la destruction du système religieux juif, comme le croyait Caïphe, voici ce qui est arrivé. Dans cette remarquable ironie divine, Caïphe, le chef religieux qui représentait Dieu devant la nation d’Israël, aurait dû connaître les prophéties de l’Ancien Testament et accueillir Jésus en tant que Messie. Mais non, il organisa plutôt Sa mort et Sa condamnation. Par son geste, cependant, il révéla la véritable mission de Christ aux Juifs et au monde entier. Il est très intéressant de noter qu’en 1992, les ossements de Caïphe furent découverts dans une tombe sous la ville de Jérusalem. Selon la tradition juive, Caïphe est mort en rejetant toujours Christ.

La résurrection de Christ, par contre, fut tellement claire et convaincante que : « la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7). Caïphe a en effet réussi à faire crucifier Jésus, un homme, pour sauver une nation. Mais la mort de Jésus, a eu pour résultat de Sauver des multitudes de nations.




D.401 – La conversion possible à tous

repentance

Par Joseph Sakala

Dans Galates 4:4-7, Paul nous déclare : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ. » C’est Dieu qui fait toute la différence ! Il y avait un temps où le monde entier était sous l’esclavage du péché et de la mort, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils pour racheter ceux qui étaient sous la loi afin d’en faire des fils et des filles.

Pour ce faire, Dieu fut obligé d’envoyer Son Fils unique pour racheter ceux qui étaient sous la loi. « En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Cependant, il y avait un problème, car tout homme et toute femme était un pécheur perdu, méritant la mort sous la colère d’un Dieu saint. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection ! Jésus est mort pour nous, souffrant à notre place, parce qu’Il nous aimait. Mais Sa mort ne pouvait simplement pas perfectionner Son travail. Comment un Rédempteur mort pouvait-Il terminer l’œuvre pour laquelle Il avait été envoyé ?

« Mais Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David » (Actes 13:30-34). La rançon pour le péché fut réglée pour toujours, car le Père, en pleine droiture et en toute puissance, a ressuscité Son Fils bien-aimé pour qu’Il vive éternellement. Oui, mais nous sommes toujours pécheurs, toujours mourants dans ce corps fragile.

Car, de par sa nature, notre corps nous garde captifs du péché, même si la rançon pour notre délivrance fut pleinement payée. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:4-9. Nous ne pourrons jamais comprendre pleinement ce que Dieu a fait pour nous, mais nous n’avons pas besoin de vraiment comprendre, seulement de croire et de recevoir Ses bienfaits. Toutefois, il est fort possible qu’une fois ressuscités dans un corps immortel, nous puissions comprendre parfaitement tout le Plan de salut de Dieu.

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’Il nous a Élus en Lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de Sa grâce qu’Il nous a gratuitement accordée en Son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce, qu’Il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’Il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » (Éphésiens 1:3-10).

Les attributs de Dieu sont caractérisés par les richesses de Sa grâce. Cette merveilleuse grâce L’avait conduit à verser Son précieux sang pour payer la rançon de nos péchés afin de nous apporter la rédemption. Il ne faut pas s’étonner de cela : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par Sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Paul essaie encore et encore de trouver des représentations de Ses richesses. Aux Romains, il écrit : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4).

« Et que dire, si Dieu, voulant montrer Sa colère et faire connaître Sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils ? » nous déclare Paul, dans Romains 9:22-24. En parlant de la miséricorde de Dieu, Paul s’exclame : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont impénétrables, et que Ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été Son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

C’est vraiment un : « Mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:5-12.

Désirant que tous les croyants puissent apprendre à apprécier l’avenir extraordinaire qu’ils ont en Christ, Paul priait : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:17-20).

Pourtant, aussi riche que soit Sa grâce maintenant, vous n’avez encore rien vu. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). Nous sommes devenus l’Évangile pour Christ.

Aux Philippiens, Paul a écrit : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30).

Ce que Paul encourage chez les Philippiens, c’est qu’ils soient si zélés pour l’Évangile qu’ils agissent comme étant l’Évangile en toutes choses. Il insiste en leur disant que vous devriez : « vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24).

Votre citoyenneté doit être telle que vous deveniez l’Évangile pour Dieu. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Comme ambassadeurs, nous devrions vivre notre vie et nous conduire d’une manière digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et en toute douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité. L’on nous commande de demeurer fermes dans l’unité et dans un même esprit. « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés » (Philippiens 4:1). Soyez également sans crainte, car nous avons un avocat fidèle au ciel.

Dans Job 16:18-19, Job a déclaré : « O terre, ne cache point mon sang, et qu’il n’y ait aucun lieu où s’arrête mon cri ! A présent même, voici, j’ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux. » C’est très significatif, ici, dans un des plus vieux livres de la Bible ; deux vérités vitales du Nouveau Testament sont anticipées. Job semblait savoir que lui et, par implication, chaque autre personne, ont un dossier au ciel. Cela veut dire que nos œuvres, bonnes où mauvaises, sont enregistrées au ciel par Dieu, décrivant comment nous avons usé ou abusé de notre intendance sur ce que nous avons reçu de Dieu sur la terre.

Et le dossier témoigne inévitablement contre nous, car : « Certainement il n’y a point d’homme juste sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point. Aussi ne fais point attention à toutes les paroles qu’on dira, de peur que tu n’entendes ton serviteur parler mal de toi. Car ton cœur a reconnu bien des fois que toi aussi tu as mal parlé des autres » (Ecclésiaste 7:20-22). À la Deuxième Résurrection, lorsque les morts seront jugés selon ce qui est écrit dans la Bible et selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres, ceux qui accepteront Jésus et Son sacrifice seront inscrits dans le Livre de Vie. Mais ceux qui refuseront, librement et volontairement, ne seront pas inscrits dans le Livre de Vie. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Mais comment savoir si nos noms seront inscrits dans le Livre de Vie ? Même Job le savait lorsqu’il dit : « voici, j’ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux. » Le mot hébreu utilisé ici veut dire « témoin personnel capable de témoigner pour vous ». Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. »

Job savait de quelque manière qu’un tel témoin était disponible, parce qu’il pouvait dire : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). En vertu du Nouveau Testament, nous savons également que ce Rédempteur et Témoin n’est nul autre que Jésus-Christ le Juste, notre avocat auprès du Père. Il est notre sacrifice pour nos péchés et peut ainsi payer la rançon pour nous. Nous qui sommes Ses Élus savons que notre culpabilité a déjà été lavée par le précieux sang de Christ.

Ne nous concentrons pas sur notre corps naturel, mais plutôt sur notre corps spirituel. Dans 1 Corinthiens 15:42-45, Paul nous explique : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant. » Dans cette portion de ce grand chapitre sur la résurrection — d’abord celle de Christ, ensuite la future résurrection des sauvés — la mort et la résurrection sont comparées à une graine plantée en terre et récoltée. Lorsqu’une graine est plantée dans la terre, c’est comme si elle était morte et enterrée.

Pendant longtemps après sa mort, la graine ne peut être vue, mais finalement elle vit à nouveau et se déploie comme une belle fleur, une gerbe de blé, ou même un bel arbre. Jésus Lui-même a fait cette même analogie. « En vérité, en vérité je vous le dis : Si le grain de froment ne meurt après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12:24-25). Et, dans Marc 4:26-29, Il dit encore : « Il en est du royaume de Dieu comme si un homme jette de la semence en terre ; soit qu’il dorme ou qu’il se lève, la nuit ou le jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. Car la terre produit d’elle-même, premièrement l’herbe, ensuite l’épi, puis le grain formé dans l’épi. Et quand le fruit est dans sa maturité, on y met aussitôt la faucille, parce que la moisson est prête. »

Nos corps humains, à cause du péché et de la malédiction, meurent éventuellement et sont enterrés. Mais un jour, tout comme la graine plantée en terre, ils paraîtront de nouveau, mais cette fois immortels et glorifiés, beaucoup supérieurs à avant. Bien sûr, l’habitant de ce corps spirituel et éternel est passé par une deuxième naissance, dans la foi de son Sauveur déjà ressuscité. Nos nouveaux corps ressembleront à nos corps physiques, comme celui de Jésus lorsqu’Il fut ressuscité, mais glorifiés comme Celui de Jésus. Ils ne seront plus sous l’esclavage de la gravité et des forces électromagnétiques comme présentement, mais seulement soumis aux forces spirituelles dont nous ne savons que très peu de choses maintenant.

Ce que nous savons cependant, c’est que nos corps spirituels : « Pour nous, qui sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Pour arriver à cela, il nous faut recevoir dans ce corps des dons de Dieu.

En parlant de l’Église, Paul nous dit : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes » (Éphésiens 4:4-8). Or, que signifie : « Il est monté », si ce n’est qu’auparavant il était descendu du ciel vers la terre ? Celui qui est descendu est le même qui soit monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’Il remplît toutes choses.

C’est aussi Jésus qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs. Le but de tout cela était pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du Corps de Christ. Chaque converti est donc un ministre de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. La grâce qui nous est donnée, c’est une distribution des dons du Saint-Esprit à chaque croyant. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur. Il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère toutes choses en tous.

Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir. Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Un autre, la diversité des langues, c’est-à-dire, la capacité de parler plusieurs langues. Et un autre, le don d’interpréter les langues, c’est-à-dire, le talent de traduire d’une langue à une autre dans les multiples déplacements des évangélistes. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît.

Dix-sept dons différents sont mentionnés dans trois versets du Nouveau Testament, tous dans le but que le Saint-Esprit puisse diriger l’Église vers l’unité parfaite. « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ » (1 Corinthiens 12:12). Dans Éphésiens 4:12-13, Paul ajoute que c’est : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

Dans Matthieu 4:21, nous voyons Jésus choisir deux frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, qui raccommodaient leurs filets, et Il les appela. L’apôtre Paul priait afin qu’il puisse combler les lacunes dans la foi des nouveaux convertis (1 Thessaloniciens 3:10). Ainsi les dons du Saint-Esprit raccommodent les lacunes chez les saints. Le but du ministère constitue un effort collectif en vue d’amener une visibilité publique à ce travail. « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2).

« Puisque donc nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 6:1-2. Depuis que la grâce nous a été offerte par Dieu, chaque jour devient donc le temps favorable au salut. L’édification du Corps de Christ est orientée sur l’emploi de ces dons collectifs pour enrichir et améliorer les réunions locales des croyants. Aux Corinthiens, Paul a dit ceci : « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète [aussi], afin que l’Église en reçoive de l’édification » (1 Corinthiens 14:5). Au verset 12, Paul ajoute : « Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église. »

Le but de ces dons est d’amener tous les saints vers l’unité : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:13). « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans Celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:14-16).

Le prophète nous rassure en disant que les Élus marcheront selon la volonté de Dieu. Dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Les chrétiens ont obtenu une grande joie pour l’avenir, mais ne vous y trompez pas, il y a des troubles dans cette vie. Cependant, Christ nous a promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:20).

Dieu est bon, car, même lorsqu’Israël devait être capturé et amené en captivité, Ésaïe anticipait déjà son retour dans l’ultime victoire. « Les rachetés de l’Éternel retourneront, et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leurs têtes ; ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et les gémissements s’enfuiront. C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l’homme mortel, du fils de l’homme qui deviendra comme l’herbe ; pour oublier l’Éternel, ton créateur, qui a étendu les cieux et fondé la terre, et pour trembler sans cesse, tout le jour, devant la fureur de l’oppresseur, lorsqu’il s’apprête à détruire ? Où donc est-elle, la fureur de l’oppresseur ? » (Esaïe 51:11-13).

Même dans ce monde, Dieu ne nous a pas laissés sans réconfort, car Jésus nous a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:27-28). Même lorsque la mort et la séparation sont imminentes, Paul nous déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance » (1 Thessaloniciens 4:13).

« Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur, » nous confirme Paul, dans les versets 14 à 17. Ne laissez jamais personne vous séduire dans un sermon, en donnant l’impression que « dans les airs » veut dire « au ciel ». Jésus Lui-même a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Quiconque insiste et persiste malgré l’évidence fait de Jésus un menteur et ne peut pas être ministre de Christ.

Dans l’autre vie, la vie éternelle, Dieu essuiera toute larme de nos yeux. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses seront passées. « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Et finalement, en tant que serviteurs éternels : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:3-6).




D.397 – La face de Jésus-Christ

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 4:6, Paul déclare : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » La lumière qui brille dans l’âme du pécheur converti, lorsqu’il vient de connaître Jésus-Christ, ne peut être comparée qu’à la lumière que Dieu a dénommée le premier jour de la recréation de la terre, lorsque Dieu dit : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Nous avons rencontré ce Dieu de gloire spirituellement, lorsque nous avons constaté dans nos cœurs la présence de la face de Jésus-Christ.

Mais Son visage n’a pas toujours été si glorieux, car nous percevons un temps où des impies : « Lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons, en disant : Christ, devine qui est celui qui t’a frappé ? » (Matthieu 26:67). « Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant : Devine ! Et les sergents le frappaient avec des bâtons, » nous annonce Marc 14:65. Finalement, avec une pluie de coups terribles : « l’ayant couvert d’un voile, ils lui donnaient des coups sur le visage, et lui disaient : Devine qui est celui qui t’a frappé ? Et ils disaient beaucoup d’autres choses contre lui, en l’injuriant, » comme nous pouvons le lire dans Luc 22:64-65.

Au début, le Cantique des Cantiques 5:15-16 nous confirme que : « Ses jambes sont des colonnes de marbre, posées sur des bases d’or pur ; son aspect est comme le Liban, il est beau comme les cèdres. Son palais n’est que douceur, tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. » Mais, lorsque les hommes ont terminé leur assaut contre Lui : « plusieurs ont été étonnés à cause de lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu » (Esaïe 52:14-15).

Cependant : « les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal, » nous déclare 1 Pierre 3:12. Mais le jour vient bientôt où tous ceux qui ont tourné leurs faces contre Lui, crieront : « aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6:16-17). Puis je vis un grand trône blanc et Celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face et leur place ne se retrouva plus, comme il est écrit dans  Apocalypse 20:11. Toutefois, pour ceux qui L’ont regardé avec foi et espérance, ce ne sera pas un temps de jugement, mais plutôt de bénédiction dans la réjouissance. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4).

La face de Jésus sera comme un feu dévorant pour ceux qu’Il devra détruire, mais elle sera glorieuse en beauté et en amour pour ceux qui croiront en Lui et seront scellés du Saint-Esprit. Dans Éphésiens 1:9-14, nous lisons que Dieu : « Nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. »

Depuis les temps anciens, il était coutume de confirmer ou de garantir un achat en scellant le contrat avec un sceau qui ne pouvait être brisé que par l’acheteur lorsqu’il était prêt à prendre possession de son achat. La merveilleuse transaction, vue par Jean au Trône même de Dieu au ciel, faisait référence à cette pratique. Là-haut, seul l’Agneau fut trouvé digne d’ouvrir les sept sceaux du livre. Dans Apocalypse 5:6-10, nous lisons : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. Et il vint, et prit le livre de la main droite de Celui qui était assis sur le trône. Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. »

Le prix de rachat à Dieu par Son sang fut payé sur le Calvaire et l’Agneau ressuscité est venu réclamer Sa possession. Et nous faisons tous partie de cette possession, car le prix fut payé pour notre rédemption de l’esclavage du péché. Mais nous ne sommes pas encore entrés en possession de l’héritage que notre Grand Rédempteur nous a promis. En attendant cet heureux événement, nous sommes scellés par rien de moins que le Saint-Esprit qui est, non seulement le sceau, mais aussi la rançon nous garantissant le paiement total de notre rédemption. Sa présence personnelle dans nos vies est notre assurance que la promesse complète sera remplie.

Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ » (Éphésiens 4:30-32).

« Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de Son Esprit. Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner que je ne suis pas encore allé à Corinthe. Non que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, puisque c’est par la foi que vous demeurez fermes, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-24. Rappelons-nous toujours que Dieu est le Créateur de l’univers entier.

Dans Colossiens 1:16-17, nous lisons : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » Les choses créées par Dieu, dans ce passage, représentent l’univers entier qui est la seule réalité et la seule illustration valide exprimant la nature de notre Créateur. L’espace est invisible, mais visible en même temps, dans la mesure où toute notre réalité existe. « Personne n’a jamais vu Dieu : si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous. En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1 Jean 4:12-15).

« Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:28-29). La matière est la révélation visible de l’existence de l’espace. Nous « voyons » l’espace par le phénomène visible de l’énergie arrangée en structures moléculaires qui fonctionnent d’une manière prévisible. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). C’est Lui qui nous rend possible de vraiment « voir » Dieu.

Le Saint-Esprit est Ce qui rend réalisable notre relation avec Dieu. C’est Lui qui exécute la création nouvelle d’un enfant de Dieu. Alors : « ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6:10-11). Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles, déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:17.

Donc, étant devenu une nouvelle créature, il faut : « vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:24-27). Le Saint-Esprit est Celui par qui nous recevons les dons de Dieu. « Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:8-11).

Et, tout comme avec le temps, tout ce que nous « voyons » et tout ce que nous « ressentons » sur le Saint-Esprit est le résultat de ce qu’Il accomplit. L’univers physique nous dévoile l’ensemble de toute la création de Dieu. Malgré le fait qu’aucun homme n’ait pu établir un modèle concret de Dieu : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

En parlant de Dieu, l’apôtre Paul nous dit : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Cette fascinante expression, « les lieux célestes », apparaît seulement dans cette épître aux Éphésiens où elle est citée cinq fois. Paul insiste sur les lieux célestes et non sur les « choses célestes ».

C’est évident dans le texte. Christ étant ressuscité physiquement dans un corps glorifié Se trouve maintenant dans un endroit particulier. Et cet endroit se trouve au ciel où Jésus est assis à la droite du trône de Dieu, c’est à dire en Autorité. Avez-vous remarqué que, dans Hébreux 12:2, il est dit : « à la droite du trône de Dieu » et non pas « à la droite de Dieu » ? Cela veut dire que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu [est redevenu] égal à Dieu » (Philippiens 2:6). Pas un autre Dieu mais le même Dieu de l’éternité, dès le commencement.

Alors, en principe, et ultimement en actualité : « Dieu nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6). Dieu, qui vit toujours dans le présent, nous voit déjà ressuscités, alors que Paul parle d’un événement futur, tout comme Jésus le fut après trois jours et trois nuits dans la tombe. Notez cependant que nous sommes ressuscités « en » Jésus-Christ et non « avec » Jésus. En attendant la réalité de ce merveilleux moment, nous devons combattre contre les puissances démoniaques qui ne cessent de nous accuser devant Dieu de pécher encore quand nous succombons aux séductions qui nous sont dirigées par Satan et ses démons. Paul nous l’explique très bien dans Éphésiens 6:12 : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. »

Mais Paul nous donne également les armes pour y arriver. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). Et quand, par la grâce de Dieu et la présence du Saint-Esprit en nous, nous sommes vainqueurs dans ce conflit, c’est une démonstration glorieuse au ciel, aux anges de Dieu ainsi qu’aux anges déchus sur terre, que le salut de Christ est réel et agit véritablement dans nos vies. « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Éphésiens 3:10-11).

Avec tous ces évènements glorieux qui se passent au ciel, il n’est pas du tout surprenant de voir Paul faire l’introduction de son épître ainsi : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu.il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Aux versets 7 et 8, Paul ajoute : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence. »

En effet, tout au long des siècles, Dieu S’est réservé le droit d’appeler des individus afin de les former pour devenir les Élus de Son Royaume à venir sous Jésus, Celui-ci étant destiné à être le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Jésus Lui-même a dit : « personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’appelle. » Seul Dieu connaît le cœur de chacun pour déterminer si cette personne est disposée à suivre Dieu librement et volontairement. Ces gens doivent alors se convertir, quitter leur nature charnelle et se soumettre au Saint-Esprit afin d’être guidés par Lui. Durant ce processus, les convertis doivent affronter les tribulations afin de bâtir dans leur vie le saint et juste caractère de Dieu. Donc, pour eux, la vie chrétienne devient un devoir et également un cheminement.

Donc, ceux qui acceptent ce cheminement deviennent des pèlerins souvent exposés au danger. Ils se retrouvent souvent seuls dans ce cheminement, jusqu’à ce qu’ils rencontrent d’autres chrétiens sur leur chemin. Ce voyage requiert beaucoup de temps et d’efforts, et nécessite souvent plusieurs années avant d’arriver au but fixé par Dieu. Mais quelle est, au juste, la définition de la conversion réelle ? Quelle sorte de changement Christ cherchait-t-Il chez Ses disciples ? Un changement physique ou spirituel ?

Dans toute carrière professionnelle, le travail assidu fait partie de la réussite. Donc, l’effort physique est sûrement impliqué. La conversion elle-même requiert un développement acharné, une force spirituelle. Pour réussir, le chrétien doit être entièrement dédié à son travail, surtout dans les circonstances difficiles créées par l’adversaire. C’est ainsi que le chrétien doit poursuivre son appel avec persévérance jusqu’à la fin de sa vie. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Abandonner son appel n’est pas une option pour le vrai disciple de Christ. Un chrétien non pratiquant, ça n’existe pas ! Les Élus de Dieu auront du travail pour l’éternité.

La vie du converti requiert des changements physiques également, celui de garder les Commandements de Christ. Il lui faut subséquemment adapter sa vie en harmonie avec les Lois de Dieu. Ces changements ne constituent que le commencement. Dans Matthieu 5:21-22, Jésus dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca ! (Homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Jésus n’acceptera aucun ennemi dans Son Royaume. Ceux qui y seront devront s’aimer les uns les autres.

Jésus continue : « Si donc tu apportes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va-t’en premièrement te réconcilier avec ton frère ; et après cela viens, et présente ton offrande. Accorde-toi au plus tôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au juge, et que le juge ne te livre au sergent, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là, que tu n’aies payé le dernier quadrin » (Matthieu 5:23-26). Un avocat m’a déjà dit qu’un mauvais arrangement hors-cours vaut mieux qu’un « bon » devant un juge. Avis à ceux qui sont prêts à utiliser les cours de justice pour tout et pour rien !

Jésus continue : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Que si ton œil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le, et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne » (vs 27-29). Jésus n’y va pas avec le dos de la cuillère avec ceux qui convoitent toujours ce qui ne leur appartient pas. Gardez toujours en mémoire que Jésus prêche à ceux qui veulent faire partie de Son Royaume, là où la convoitise et le péché ne pourront plus exister. Ceux qui seront jetés dans la géhenne seront détruits pour l’éternité et il n’y a aucun avenir pour eux, même pas dans la mémoire des vivants.

Dans sa lettre aux Philippiens, Paul leur dit : « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés. J’exhorte Évodie, et j’exhorte Syntyche, à être d’un même sentiment dans le Seigneur. Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes ! Le Seigneur est proche » (Philippiens 4:1-5). Paul voulait à tout prix empêcher qu’un seul de leurs noms soit rayé par Dieu du Livre de Vie.

Lors du baptême, le chrétien s’engage à demeurer fidèle à Dieu dans son cheminement vers le Royaume. C’est une Alliance avec Dieu en vue de donner littéralement sa vie pour suivre Christ. Dans Luc 14:26-27, Jésus a déclaré : « Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. »

Cela veut simplement dire que Jésus doit primer dans la vie du chrétien et que tous les autres passent en deuxième. Celui qui fait passer son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie avant Jésus, il ne peut être Son disciple. Cette alliance avec Dieu se fait au baptême, volontairement et librement, en pleine connaissance de cause et ce ne peut être brisé sans en subir les conséquences. Voilà pourquoi on ne doit pas plonger les enfants dans l’eau du baptême à peine quelques semaines après la naissance. Et pire encore, se choisir des « parents » pour répondre à la place de l’enfant ou confesser ses péchés alors qu’ils ne sont pas convertis eux-mêmes !

Cette alliance avec Dieu est un ferme engagement à terminer le contrat dans lequel on s’engage. Le chrétien doit demeurer fidèle jusqu’à la fin. Mais l’effort en vaut la peine. Regardons ensemble la simplicité avec laquelle Jésus explique l’humilité du converti. Dans Matthieu 18:3-5, Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit un tel enfant [de Dieu] en mon nom, me reçoit. »

L’appel du chrétien requiert un engagement total en préparation à une responsabilité encore plus grande. Car ceux qui vaincront dans cette vie sauront régner avec Christ dans Son Royaume pendant mille années. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Voilà la récompense éternelle que Christ vous prépare.

Et spirituellement parlant, vous serez classés parmi : « ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes [les églises prostituées du monde] ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:4-5). Pour se qualifier parmi ce groupe de vierges spirituelles, il faudra persévérer dans la foi et dans l’engagement. Alors : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas. C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi » (Galates 6:9-10).

La vie chrétienne demande que nous nous examinions souvent pour savoir si nous sommes vraiment dans la foi. « Est-ce que mon engagement envers Jésus en vaut le risque et la peine ? » J’espère que votre réponse sera un retentissant « oui ». Car s’engager ainsi dans le Seigneur rendra notre évangélisation légendaire et fabuleuse pour quiconque viendra à nous pour être enseigné dans la vérité. Préparez-vous à prêcher dans la grande tribulation pour amener et accompagner les individus qui seront enfin touchés par la vérité. Et lorsque Jésus coupera court à la période de souffrance sur la terre, à cause des Élus, Dieu nous fera vivre ce qu’est le Royaume de Dieu. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4).




D.388 – La véritable soumission

lois

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 5:20-21, il est écrit : « Rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. » Dans le monde d’aujourd’hui, on donne normalement comme instruction de viser vers le point dominant, de désirer être le numéro un. Toutefois, c’est complètement le contraire de l’instruction biblique. Mais lorsque nous sommes directement en relation avec Dieu, nous apprenons à nous soumettre aux autres. Christ nous a enseigné que servir les autres a une valeur beaucoup supérieure aux yeux de Dieu que de dominer. Nous avons tous été témoins de plusieurs exemples au sein des églises ayant connu la séparation à cause de conflits provoqués par l’égoïsme parmi les membres ou le refus de servir.

« D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:1-3. Un chrétien rempli de l’Esprit désire se soumettre plutôt que de s’imposer pour régner. C’est cette pensée qui est transmise tout au long des Écritures. L’apôtre Pierre nous dit : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:5-7).

Dans Hébreux 13:17, Paul déclare : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Pierre nous dit : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:13-16).

Le mot « soumettre » vient du grec qui veut dire « s’enligner sous » en parlant d’une hiérarchie militaire. Notre but serait alors de placer les autres au-dessus de soi. Pouvez-vous imaginer une telle soumission volontaire, de nos jours, dans ce monde de Satan où l’orgueil mène tout. Donc, si vous êtes soumis ou soumise comme des serviteurs de Dieu, c’est que vous êtes appelés de Dieu. Cette attitude était vraiment celle manifestée par Christ lorsqu’Il a quitté le ciel pour venir servir et mourir pour nous. Christ S’est dépouillé lui-même de Sa toute puissance, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, Il S’est abaissé Lui-même en Se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Philippiens 2:7-8).

Pouvez-vous vous imaginer Qui est vraiment venu mourir sur la croix pour nos péchés ? Dans Psaume 90:2-4, nous lisons : « Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit. » Ce passage fut écrit par Moïse alors que les enfants d’Israel se préparaient à entrer dans la Terre Promise. Ce que Moïse tentait de leur dire, c’est que Dieu habite l’éternité. « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus » (Esaïe 57:15). Il est éternel, le Dieu qui a toujours été et qui sera toujours.

Au long des siècles, les individus ne purent pas comprendre l’idée de l’éternité, car « Qui a créé Dieu ? » nous demandent les enfants. « Personne n’a créé Dieu, » répondons-nous, « Il a toujours existé. » L’alternative serait de croire en l’éternité de l’espace et de la matière, mais ces choses étaient incapables de produire notre univers complexe. Dieu, par contre, est parfaitement qualifié pour expliquer la création et les suites de notre cosmos infini et intrigant. Il existe beaucoup d’Écritures nous assurant que Dieu a toujours été. Dans Psaume 93:2, nous lisons : « Ton trône est affermi dès les temps anciens ; tu es, de toute éternité. » Dans Esaïe 40:27-28, il est écrit : « Pourquoi donc dirais-tu, Jacob, et pourquoi parlerais-tu ainsi, Israël : Mon état est caché à l’Éternel, et mon Dieu ne soutient plus mon droit ? Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. »

Cette vérité s’applique aussi bien au Père comme au Fils. Voilà pourquoi Jésus pouvait dire : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:12-13). Nous pouvons plus facilement considérer le fait que Dieu vivra éternellement. Malgré tout cela, certains hommes insolents ont imaginé que Dieu est mort. À ceux-là, Dieu répond : « Ils sont tous ensemble abrutis et insensés. Ce bois n’enseigne que vanités. C’est de l’argent en plaques, apporté de Tarsis, et de l’or d’Uphaz ; l’œuvre du sculpteur et des mains de l’orfèvre. La pourpre et l’écarlate sont leur vêtement; tous ils sont l’ouvrage de gens habiles. Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le roi éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux » (Jérémie 10:8-10).

La plus glorieuse manifestation de l’histoire du monde est que ce Dieu vivant est devenu également un homme en la personne de Jésus-Christ et Il est mort sous cette forme d’homme. Mais dans Apocalypse 1:17-18, Jésus est apparu à Jean dans une vision : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Et maintenant, puisque nous croyons que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité, regardons ce qui nous attend.

Dans 1 Thessaloniciens 4:14-17 : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Dieu ne promet nullement de nous amener au ciel, mais nous promet Sa Parole de Vie, l’immortalité à Son retour.

Dans Philippiens 2:16-18, Paul nous avoue désirer : « qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi de même, ayez de la joie, et vous réjouissez avec moi. » La Sainte Bible contient toujours les meilleurs commentaires en parlant d’elle-même. Dans ce cas « la Parole de Vie » n’est utilisée que deux fois et peut être interprétée de façons variées, dont : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ; ) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Dans Philippiens 2, l’emphase est évidemment mise sur la Personne et le travail de Notre-Seigneur Jésus. Nous qui portons Son nom sommes Ses fils et Ses filles, chargés de la responsabilité d’être Ses lumières dans un monde de ténèbres. « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:15). La lumière que nous apportons dans le monde est la Parole de vie selon les Écritures, concernant la Personne et le travail de Jésus-Christ. Donc, la Parole de vie doit sûrement impliquer ce que Christ est — Créateur, Seigneur, Parole Incarnée et Roi — tout comme Son Glorieux Évangile du Salut par la Grâce.

Ainsi, nous sommes des ministres de Christ garants de Sa parole. Alors : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Alors, nous devrions être versés dans la Parole Écrite, puisque Jésus nous a spécifiquement déclaré : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Finalement, notre lumière nous vient de la Lumière puisque nous avons été délivrés de la puissance des ténèbres.

C’est ce que nous confirme Paul, en parlant de Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Par l’expiation de vos péchés par Son Fils : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9).

Paul enseignait aux Philippiens : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16. Dans l’hébreu et le grec, l’expression « fils de Dieu » est relativement la même, mais dans l’Ancien Testament, elle est toujours utilisée pour identifier les anges, tandis que dans le Nouveau Testament, elle est toujours utilisée pour identifier les saints de Dieu nés de nouveau.

Notre texte cité plus haut met l’emphase sur la raison précise pour laquelle notre Seigneur Jésus priait, dans Jean 17:15-20, lorsqu’Il dit au Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » Nous qui partageons cette relation merveilleuse, portons également l’amour du Père en nous. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).

Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12), et vous, qui êtes Ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:14-16). Contrairement aux anges, nous devons rester dans ce monde tordu et injuste, comme des lumières.

Considérez ceci ! Nous sommes la lumière que Jésus a laissée dans ce monde pour Le représenter, ainsi que Son message, après qu’Il soit retourné au ciel. Dans Jean 9:5, Jésus a déclaré : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Voilà pourquoi les Écritures parlent de nous comme de « saints » et de disciples. Dans Actes 11:25-26 : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

Le nom de Chrétien nous identifie comme représentant de Christ, le Roi ! À nous de briller en répandant Sa vérité. Ce sont les œuvres que Dieu a préparées pour chacun de nous afin que nous y marchions. Prêchons l’Évangile à tout ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre car : « si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). N’oublions jamais que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde » (Jean 1:9). Mais tout le monde ne l’a point reçue. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).

Finalement, nous sommes ordonnés : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Notre lumière ne devrait jamais être installée sous un boisseau, mais sur un chandelier ; afin qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. En tant que ministres de Christ, ne cachons pas Son Évangile, mais prêchons la Parole vivante de Dieu pour recevoir le salaire que Christ nous réserve pour lors de Son Avènement.

Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Saintes Écritures et la Personne de Jésus-Christ sont tellement liées ensemble que toute intégrité et autorité de l’un correspond inévitablement à l’autre. Il faut avouer que la Parole écrite et la Parole incarnée est la même. D’ailleurs, la Bible même nous indique que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Et dans Apocalypse 19:13, nous apprenons qu’ : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. »

Christ Lui-même enseignait que les instructions de l’Ancien Testament portaient sur Sa personne. Dans Jean 5:39, Il déclare : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Et, aux versets 43 à 47 : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Subséquemment, ceux qui cherchent scrupuleusement dans les Écritures trouvent suffisamment de témoignages sur Christ et, là où il y a foi en les Écritures, vous aurez également la foi en Christ et en Sa parole. Mais si les hommes rejettent le témoignage des Écritures, ils rejetteront aussi Sa miraculeuse résurrection de la mort. N’essayez pas de convaincre un tel homme, car il fait partie d’un groupe de millions d’individus qui sont aveuglés par Satan et ne le réalisent même pas. Christ a réclamé que toute Écriture pointe le doigt vers Lui. Sur le chemin vers Emmaüs, Jésus enseigna que les trois divisions populaires de l’Ancien Testament nous guidaient vers une révélation messianique progressive. Pour comprendre le Nouveau Testament, il faut connaître l’Ancien Testament, car les deux racontent la même histoire et ils sont éternellement inséparables.

Dans Psaume 111:9, nous lisons : « Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi Son Alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable. » Il est très intéressant de constater que ce nom n’est pas appliqué à un homme, mais plutôt à Dieu ! Le mot hébreu est yârê’ et paraît fréquemment, en fait, quelques trente fois, traduit comme « terrible ». La première fois qu’il est appliqué à Dieu par Moïse, c’est dans Deutéronome 7:21 : « Ne t’effraie point à cause d’eux ; car l’Éternel ton Dieu est, au milieu de toi, un Dieu grand et terrible. » Notez également le témoignage de Moïse, dans Deutéronome 10:17, où il dit : « Car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit point de présents. »

Pour ceux qui voudraient s’opposer à Lui, Hébreux 10:31 nous déclare : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Mais Dieu est uniquement un Dieu d’amour. « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », nous dit 1 Pierre 5:10. Et : « Du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, il prend garde à toutes leurs actions » (Psaume 33:14-15). Dieu est donc omniprésent et omniscient. Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Si une personne peut vraiment croire ce premier verset de la Bible, elle devrait être capable de croire tous les autres versets de la Bible, peu importe ce que les hommes ou les démons prétendent en contradiction.

Notre Dieu, qui est aussi devenu notre Rédempteur et notre Sauveur : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen », déclare Paul à 1 Timothée 1:17. Il est véritablement un Dieu de plusieurs attributs. Soyons-Lui fidèle en toutes chose : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain », nous dit Paul, dans Philippiens 2:13-16.

Le Saint-Esprit s’assure que nous ne prenions pas à la légère notre obligation à vivre selon Sa volonté. La liste contient des avertissements, mais aussi de magnifiques promesses. Tout doit se faire sans murmures et sans disputes. Les deux mots choisis ici traduisent des attitudes du cœur qui créent un comportement envenimé. Murmurer produit en nous un débat discret. Par contre, disputer ajoute au murmure et suggère un débat logique avec soi-même. On nous commande d’exciser ces deux attitudes hors de nous, afin de devenir des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse. Ces Paroles de Dieu à notre sujet dévoilent Son désir à notre égard.

Une condition sans péché est la première promesse éternelle qui vient avec la Salut. « Et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:13). Cette condition agit déjà dans votre vie pour vous créer une réputation pure. Car : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal » (Romains 16:19). Finalement, si nous éliminons les murmures et les disputes de nos pensées intérieures et que nous recherchons la pureté dans notre comportement extérieur, nous serons sûrement irrépréhensibles dans notre sainteté devant Dieu, notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints. A cela, l’apôtre Pierre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix » (2 Pierre 3:14).

Voici ce que Paul nous exhorte à faire, dans Philippiens 2:4 : « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. » Notre responsabilité est de penser comme Christ au sujet de nos frères et sœurs. Une partie de cette responsabilité, c’est notre engagement. Dans Romains 16:17-18, Paul déclare : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples ». Une autre façon de surveiller les autres : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19).

Ces ministres prêchent ce qui leur rapportera le plus gros magot (leur ventre), mais leur gloire sera dans leur infamie, car leurs affections se limitent aux convoitises du monde. « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification ; car aussi Christ ne s’est point complu en lui-même ; mais selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’outragent, sont tombés sur moi » (Romains 15:1-3). Et, dans les cas où la discipline est nécessaire, Paul nous dit : « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même » (Galates 6:1-3).

Paul écrit, dans 1 Corinthiens 10:24 : « Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. » Et, dans 1 Corinthiens 10:33 : « Comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne soit en scandale aux faibles, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 8:9. Voilà l’attitude que tout ministre de Dieu devrait avoir envers ceux que Christ lui confie dans l’enseignement de la Parole de Dieu.

Finalement, toujours écrit par le même apôtre : « Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé. Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:3-10).




D.387 – La joie de la réconciliation

joie

Par Joseph Sakala

Pour ceux qui savent reconnaître l’amour du Père, nous savons que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:8-11).

La véritable réconciliation, ici, veut dire une entière restauration à une pleine fraternisation, après une longue inimitié et une profonde aliénation. Le mot hébreu pour « expiation » est kaphar qui veut dire « couvrir ». Il paraît quelques 80 fois dans l’Ancien Testament, dont la moitié se trouve dans le livre du Lévitique. Il parle normalement de couvrir les péchés de quelqu’un par le sang versé d’un animal sans tache. Alors que cela pouvait fournir un certain réconfort au pécheur, il y avait très peu de quoi se réjouir vraiment, puisque ce couvrement n’était que temporaire, car le péché demeurait toujours. Mais lorsque Christ vint, Il devint l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Par le passé, le souverain sacrificateur entrait dans le saint des saints une seule fois par année avec un sang autre que son propre sang « puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il [Jésus] a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:26).

Par conséquent, le mot « expiation », dans le sens de recouvrement des péchés, n’est jamais mentionné dans le Nouveau Testament. À sa place : « nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:10). Donc, notre grande joie est dans notre réconciliation avec Dieu. Notre relation avec le Père fut donc entièrement rétablie par ce merveilleux cadeau de Jésus pour celui qui croit en Lui et dont la foi lui est imputée à justice. Mais dans notre joie, rappelons-nous toujours que : « toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:18-20).

En effet : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Pendant que le rôle de Jésus paraît quelque peu effacé dans l’Ancien Testament, il domine nettement dans le Nouveau. Dans l’hébreu, l’équivalent de « Sauveur » pour « Jésus » paraît seulement treize fois dans l’Ancien Testament. Par contre, dans le grec, il explose dans au-delà de 960 versets, que ce soit par des déclarations de Jésus, ou dans des proclamations de Jésus en tant que Seigneur et Roi.

Le roi David a déclaré, dans Psaume 72:18-19 : « Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » Et, bien sûr, Son nom glorieux éclate dans le passage d’Esaïe 9:5-6 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. »

Mais Jésus préférait Se faire appeler « Fils de l’homme ». Ce titre est utilisé 89 fois, alors que « Fils de Dieu » est utilisé 53 fois. Le nom majestueux de « Seigneur des seigneurs, et Roi des rois » n’est utilisé que trois fois dans le Nouveau Testament. Deux fois dans le livre de l’Apocalypse, où nous lisons : « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14), et l’autre dans Apocalypse 19:16 : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Deux fois en extrême Autorité.

La troisième fois, dans la bénédiction émouvante de Paul où il déclare : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16).

Puisque le Nouveau Testament met tellement d’emphase sur la Royauté de notre Seigneur Jésus, nous pouvons donc facilement comprendre le nom de « l’Éternel des Armées » utilisé presque 250 fois dans l’Ancien Testament. Dieu règne au ciel, alors Il peut facilement déclarer : « Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (Malachie 3:17-18).

Paul pouvait donc assurément déclarer : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Pour ceux qui connaissent la volonté de Dieu dans leur vie, ces versets leur fournissent une réponse définitive montrant comment agir. La clé est le sacrifice et non la conformité.

C’est paradoxal, mais merveilleusement vrai, la vraie vie est de mourir, mourir aux choses du monde et vivre au Christ ! Ce grand thème est répété tout au long du Nouveau Testament. Dans Galates 2:20, Paul déclare avec vigueur : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Paradoxal ou non, le principe de vivre pour Christ est évidemment un service raisonnable. Le grec pour « raisonnable » est logikos d’où nous tirons le mot « logique ». Le mot « service » vient du grec latreian ayant comme référence « servir », comme dans « sacrificateur ».

Voilà pourquoi Pierre nous dit : « Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:3-6). Il est donc parfaitement logique que nous rendions service, tout au long de notre vie, à un grand Ami qui a donné Sa vie pour nous afin d’ôter nos péchés et nous accorder une vie éternelle avec Lui, dans les siècles à venir.

Il est également logique de ne pas conformer nos vies et nos standards au méchant siècle présent. Pourquoi imiter ce monde de matérialisme et d’humanisme, que ce soit dans le vêtement, la musique, la moralité, ou n’importe quoi d’autre ? Nous avons maintenant des standards plus élevés, guidés par la Parole de Dieu, ainsi qu’un esprit renouvelé en Christ. Nos esprits furent jadis aveuglés comme : « les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:4-5.

Présentement, nous sommes guidés par la pensée de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Voilà la clé de notre connaissance de ce qui est bon, acceptable et parfait avec Dieu. « Cherchez l’Éternel, vous tous les humbles du pays, qui faites ce qu’il ordonne ! Recherchez la justice, recherchez la débonnaireté ! Peut-être serez-vous mis à couvert, au jour de la colère de l’Éternel » (Sophonie 2:3). Ne vous posez jamais la question à savoir comment Dieu vous protégera au Jour de Sa colère ; regardez plutôt vers Sa promesse qui vous dit que vous serez protégés. Mais qui sont les  humbles du pays ? Dans la Bible, ce sont toujours ceux que Dieu aime.

Dans Psaume 76:8-10, nous lisons : « Tu es redoutable, toi ! Et qui peut subsister devant toi, dès que paraît ta colère ? Lorsque des cieux tu fais entendre ton jugement, la terre est effrayée et se tient en repos ; quand tu te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre. (Selah.) » Ce verset leur assure le salut. Et, dans Esaïe 11:4, Dieu leur assure justice : « Mais il jugera avec justice les petits, et décidera avec droiture pour les malheureux du pays. Il frappera la terre de sa parole, comme d’une verge, et fera mourir le méchant par le souffle de ses lèvres. » Finalement, Dieu déclare : « Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. » Jésus Lui-même a cité ce verset dans Matthieu 5:5 en disant : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. » Remarquez ce qu’ils vont hériter : pas du ciel, mais de la terre ! Montrez-moi un seul verset dans la Bible où quelqu’un peut hériter du ciel.

Il existe plusieurs autres promesses identiques, comme dans Psaume 25:9 : « Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. » Regardons ensemble cette magnifique promesse que Dieu nous réserve, dans Psaume 149:4 : « Car l’Éternel prend plaisir en son peuple ; Il glorifiera les humbles par son salut. » Voici ce que nous a déclaré Pierre, le chef des apôtres : « Mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:4). L’humilité et la douceur ne sont pas des faiblesses, comme le pense le monde. Voici ce que Dieu pense de Moïse, dans Nombres 12:3 : « Or, Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Moïse était un homme fort et courageux, mais également doux et obéissant, un homme de prière capable de mettre toute sa confiance dans la Parole de Dieu et prêt à la défendre à tout prix.

Jésus a défini l’humilité en des termes comparables à Son propre caractère humain. Dans Matthieu 11:29-30, Jésus déclare : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Un esprit doux et humble permet au chrétien de garder une bonne disposition face à l’opposition, d’accepter l’adversité sans se plaindre, une promotion sans arrogance et une rétrogradation sans ressentiment. L’humilité produit une paix qu’aucun trouble ne peut déranger et qu’aucune prospérité ne peut enfler. Donc, cherchez l’humilité et la douceur, pour plaire à Dieu.

L’orgueil n’a pas de place parmi les appelés de Dieu. « Mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:24-29).

Chez la plupart des riches et bien nantis du monde, les puissants et ceux qui se croient sages ont toujours ri de ceux qui suivaient Christ et les Écritures. C’est encore plus évident aujourd’hui et plusieurs croyants ont été poussés à faire des compromis pour se trouver un emploi. Mais, plutôt que de nous décourager face au snobisme intellectuel des gens éduqués et non croyants, nous devrions nous réjouir dans cette preuve d’inspiration prophétique qui nous vient des Écritures. Ce passage biblique est en effet une prophétie remarquablement accomplie depuis presque 2 000 ans. De véritables chrétiens ont fondé des universités pour amener des gens à la vérité divine, seulement pour les voir par la suite envahies une après l’autre par des leaders insolents du monde. Des missionnaires ont apporté l’Évangile de Christ dans les pays païens, seulement pour voir ensuite leurs œuvres supprimées par des chefs matérialistes à la recherche de fortunes qui ont exploité les convertis.

Cependant, Paul a dit qu’il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a toujours su Se choisir, parmi ces gens, des serviteurs brillants et puissants comme Paul, qui était dévoué à la cause de Christ, pour convertir au Seigneur et à Sa Parole les exceptions. Dieu a même touché le cœur de certains rois pour permettre à Sa parole d’être enseignée, mais Satan a toujours réussi à séduire la majorité pour les détourner à sa cause. Mais il faut se rappeler que : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes » (1 Corinthiens 1:27). Et c’est avec eux que Dieu Se forme présentement des Élus qui vont un jour confondre les sages du monde.

Dieu nous donne également la façon dont Sa Parole allait être enseignée pour confondre ces sages. « A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? Car il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Esaïe 28:9-10). C’est à force de répétition que Sa Parole doit être enseignée. Cette même instruction fut donnée à Israël qui était en rébellion et en désobéissance ouverte contre le Seigneur. Ils ridiculisaient même les prophètes de Dieu qui tentaient de les ramener vers leur Dieu, se plaignant que Dieu les traitait comme des enfants d’école. En effet, ils reprochaient à Dieu de vouloir les enseigner loi sur loi, règle sur règle, un peu ici et un peu là.

Suite à ce comportement, Dieu leur répondit qu’Il utiliserait une race parlant une autre langue pour les instruire en captivité, ce que ce peuple refusait d’apprendre de Lui en toute liberté. Donc : « c’est par des lèvres qui balbutient et par une langue étrangère qu’Il parlera à ce peuple. Il leur avait dit : C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter » (Esaïe 28:11-12). Ce qui devait leur amener des bénédictions leur a amené leur condamnation. Il y a une grande leçon pour les chrétiens modernes ici. Ils professent croire en la Parole de Dieu, mais ne l’étudient qu’en surface seulement, faisant des compromis flagrants avec Ses doctrines divines et désobéissant à Ses instructions.

« En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Tout comme les Corinthiens d’antan, la plupart des chrétiens, de nos jours, sont toujours des « enfants » en Christ, à cause de leurs enseignants dans la « vérité » qui ne leur distribue qu’un pauvre lait maigre et non de la nourriture spirituellement solide. « C’est pourquoi, laissant les premiers principes de la doctrine de Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel, et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet » (Hébreux 6:1-3).

En effet, notez la doctrine des baptêmes, car il y a le baptême par l’eau, mais il y a aussi un baptême par le feu d’où il n’y aura aucun survivant. Dans Matthieu 3:11, nous lisons : « Pour moi, je vous baptise d’eau, en vue de la repentance ; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter les souliers : c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Jésus allait parler aux foules. Il y aurait donc parmi elles des gens qui se convertiraient, étant baptisés du Saint-Esprit. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé le Jour de la Pentecôte. Il y a également la résurrection des morts, qui se fera en trois étapes et dont la dernière finira également par le feu. Qui enseigne cela dans les églises d’aujourd’hui ? Non, on vous vendra plutôt une résurrection dans laquelle vous serez enlevé au ciel, car c’est plus plaisant. Mais ce n’est pas possible, puisque Christ Lui-même a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Quelle honte de faire passer Jésus pour un menteur !

Jésus nous a pourtant déclaré : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).

Afin que les paroles du Seigneur puissent demeurer en nous, il semblerait que nous devrions nous rappeler clairement ces paroles dans notre esprit et surtout dans notre cœur. Il faut absolument être comme David qui avait déclaré ceci : « J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11). Prenons juste le fait de croire que l’homme puisse monter au ciel. De qui vient cette parole ? Sûrement pas de Dieu. Voici ce que Dieu nous dit : « Prête ton oreille, et écoute les paroles des sages ; applique ton cœur à ma science. Car il est bon que tu les gardes au-dedans de toi, et qu’elles restent présentes sur tes lèvres. Je te le fais entendre aujourd’hui à toi-même, afin que ta confiance soit en l’Éternel » (Proverbes 22:17-19).

L’Évangile de Christ divise les familles. Cela arrive malheureusement assez souvent lorsqu’une personne est appelée par Dieu à devenir chrétienne. Les membres de sa famille en viennent à la considérer comme une pestiférée. Jésus l’avait prédit quand Il a dit : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je suis venu apporter, non la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère. Et l’homme aura pour ennemis ceux de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:34-38).

L’Évangile de Christ divise, surtout aujourd’hui, alors que les gens sont devenus très chatouilleux face au fondamentalisme de certains fanatiques religieux. Il est sûr que ni vos parents, ni personne d’autre, ne devraient vous juger parce que vous voulez croire en Dieu. Mais cela fait partie des persécutions de Satan qui déteste voir une personne répondre positivement à l’appel de Dieu. Ce sont les hommes qui ont changé le bien en mal et le mal en bien. « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! » (Ésaïe 5:20).

Prenons plutôt conseil dans Proverbes 2:1-8 qui déclare : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu conserves avec toi mes commandements, tellement que tu rendes ton oreille attentive à la sagesse, et que tu inclines ton cœur à l’intelligence ; si tu appelles à toi la prudence, et si tu adresses ta voix à l’intelligence ; si tu la cherches comme de l’argent, et si tu la recherches soigneusement comme un trésor ; alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité, pour suivre les sentiers de la justice. Il gardera la voie de ses bien-aimés. »

Les apôtres Pierre et Paul ont noté l’importance de mémoriser les Écritures. Paul nous déclare, dans Colossiens 3:16 : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. » L’exhortation de Pierre est : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur » (2 Pierre 3:1-2). Les mots « que vous vous souveniez » veulent dire essentiellement de se les rappeler à l’esprit.

Puisque les Écritures ne peuvent pas être rappelées à l’esprit à moins d’être d’abord installées dans l’esprit, et puisqu’elles ne peuvent demeurer dans nos cœurs à moins d’être cachées dans nos cœurs, il devient sûrement plaisant et honorant pour Dieu que nous apprenions par cœur autant de Sa Parole que possible. À cela, Paul nous confirme : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Dans ce passage avec un jeu de mots, Paul nous dit de donner un exercice au salut. Le mot grec est katergazomai, un mot intéressant qui veut dire de « performer ». Quand nous disons que Dieu travaille en nous, le mot grec est energeô qui devient l’énergie pour faire le travail. Paul nous déclare, dans Éphésiens 3:20 : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous [energeô], infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons… » Cette énergie, est une ressource intérieure et spirituelle, démontrée d’une manière impressionnante : « quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force [energeô], qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:19-20).

Puisque l’énergie de produire vient du même Créateur qui nous a sauvés par la grâce, Il a tous les droits de S’attendre à ce que nous voulions faire Sa volonté. L’apôtre Pierre nous confirme que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). À l’Église de Thessalonique, Paul dit : « C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens 2:13).

Et de toute évidence : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Notre objectif ayant été surnaturellement enseigné par Celui qui nous a également sauvé, il est donc de marcher : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:10-14).

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, » nous dit Paul, dans Philippiens 2:12. Ce verset est parfois utilisé par certains ministres pour insister sur le fait que votre salut requiert des travaux additionnels pour maintenir votre nouvelle naissance. Laissez-moi vous assurer que le Nouveau Testament ne supporte aucunement cet argument. Travaillez à votre salut, c’est faire des œuvres spirituelles préparées d’avance par Dieu pour nous. Voici quelques versets comme référence. Jean 5:24 nous dit : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Et, dans Jean 6:37, Jésus a dit : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. »

Dans 2 Corinthiens 5:21, Paul confirme que : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. » Et finalement, dans Éphésiens 4:24, Paul vous déclare : « …à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » Donc, ce passage parlant de travailler à son salut a son centre d’intérêt, soit dans son contexte, soit dans les mots utilisés par le Saint-Esprit sur ce que nous devons faire avec le salut – obéir et produire. Même Hébreux 6:9 nous dit : « Cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut, quoique nous parlions ainsi. »

Regardons ce qu’Ésaïe nous dit dans l’Ancien Testament : « Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » (Esaïe 12:3-5). Dieu investit énormément dans Ses serviteurs. Jean 1:11-13 nous déclare : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Dieu nous donne le salut, c’est Son don gratuit ; ce que nous en faisons devient alors notre responsabilité. Notre jugement sera basé sur notre efficacité. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. »




D.386 – L’incarnation de Jésus-Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 2:5-8, Paul nous explique le but de l’incarnation de Jésus-Christ, en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » En expliquant l’incarnation de Christ à Timothée, Paul déclare : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). Notez qu’il n’est pas écrit que Dieu a envoyé une autre personne en chair, non, c’est Dieu qui S’est manifesté Lui-même en chair.

Dieu est Esprit et, dans le passé, Il Se manifestait à certains individus sous forme d’ange de l’Éternel seulement, mais cette fois, Dieu a été manifesté en chair et en os. Pour ce faire, il a fallu que Dieu Se dépouille Lui-même de Sa toute-puissance pour devenir semblable à un homme. Dieu n’a pas créé une autre personne distincte qui deviendrait le Sauveur Oint (Jésus-Christ). Non, c’est Dieu Lui-même qui a décidé de naître comme un embryon dans le corps d’une vierge. « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

Donc, Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit qu’Il est depuis toujours, un seul Dieu. Pas trois, pas une trinité, mais UN Dieu manifesté de trois façons pour accomplir Son Plan, comme nous allons le découvrir. Dès le début, Dieu parlait, donc Dieu était la Parole. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Tout cela est documenté dans la Parole de Dieu. Il existe quelques preuves dans un merveilleux passage aux Philippiens. Le choix du mot grec morphê, pour exprimer ce que Jésus possédait avant de devenir le Dieu-homme, est très important.

Cette forme de Dieu, en grec, n’est pas le mot que quelqu’un utiliserait pour exprimer Son apparence extérieure, car ce mot serait schêma. Morphê met plutôt l’emphase sur le caractère, sur l’être, ce qui fait de la personne ce qu’elle est. C’est intéressant, car morphê est également utilisé pour nous dire que Jésus a pris la forme d’un serviteur. Dans Philippiens 2:7, nous lisons : « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. » Donc, Jésus S’est dépouillé Lui-même de la morphê qu’Il possédait comme Dieu, et a reçu une morphê (forme) de serviteur (doulos). Ensuite, Jésus est devenu ginomai, « existant » en tant qu’homme. Nous ne comprendrons peut-être jamais ce qui s’est décidé dans l’éternité divine, mais nous pouvons facilement comprendre que Jésus est devenu un homme pour les hommes et que Jésus est le Seul qui nous ait sauvé de nos péchés et nous ait accoré la vie éternelle.

Regardons ce que Paul a déclaré aux Philippiens : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:2-3). Cet ordre nous aide à comprendre le concept de penser comme Christ a pensé. Dans Romains 12:16-18, Paul nous dit : « Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. »

Penser pareil veut dire avoir le même amour. Il existe deux aspects dans cet amour. Premièrement, le mot lui-même (agape), demanderait que tous les disciples de Christ s’aiment d’un pareil amour. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:7-11).

On le répète souvent à des chrétiens « nés-de-nouveau » afin qu’ils comprennent que leur amour envers d’autres chrétiens doit être si évident, que : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres », nous déclara Jésus, dans Jean 13:35. L’amour divin produit un amour où on est sur la même longueur d’onde, ou complètement en accord entre les convertis sur les choses de Dieu. Ainsi, l’agape que nous partageons résulte en une connexion qui nous unit d’un même sentiment, en accord avec la pensée et l’Esprit du Créateur Dieu.

Finalement, Paul nous dit pourquoi nous devrions être d’un même esprit, dans Philippiens 2:2-3, où Paul déclare : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. » Le contexte entier de Philippiens 2 exhorte que nous pensions comme Jésus-Christ pense. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ. « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4). Cette sorte de pensée doit avoir l’amour de Dieu ancré au plus profond de notre cœur, de notre âme, de notre esprit et de notre force.

Dans 1 Corinthiens 12:12-14, Paul nous dit : « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. » Ce verset nous définit un grand thème de la Bible. La préposition « par » vient du grec en, qui veut dire « par », « en », « avec », et « au-travers », dépendant du contexte dans lequel il est employé. Le baptême par l’Esprit est le thème utilisé par Paul ici.

Paul veut nous expliquer comment le Saint-Esprit distribue les dons aux convertis à Christ, et qui forment Son corps. Donc, dans 1 Corinthiens 12:1-4, Paul déclare : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. » Car tous ont été baptisés dans un corps, celui du Christ Lui-même.

Ce baptême est confirmé par l’Esprit chez chaque véritable converti, soit Juif ou Grec, esclave ou libre, mâle ou femelle, jeune ou vieux. En plus, vous noterez que Paul utilise le passé dans ce texte en déclarant que « nous avons tous été baptisés » dans un seul corps. Ce baptême n’a pas eu lieu à répétition durant votre vie, mais une seule fois. Donc, pourquoi renouveler vos vœux de baptême comme certaines congrégations le font ? Il n’y a, dans la Bible, que sept références explicites au baptême par le Saint-Esprit. « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler » (Actes 2:1-4).

Il est donc question d’un travail continuel par le Saint-Esprit en chaque véritable conversion à Christ. Depuis ce premier baptême – le Jour de la Pentecôte – accordé d’abord exclusivement aux Juifs, puis ensuite aux Gentils, dans Actes 11:15-18, Pierre nous dit : « Et comme je commençais à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, ainsi qu’il était aussi descendu sur nous au commencement. Alors je me souvins de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé d’eau ; mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Puisque Dieu leur a fait le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-je, moi, pour m’opposer à Dieu ? Alors, ayant entendu ces choses, ils s’apaisèrent et glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc aussi donné aux Gentils la repentance, afin qu’ils aient la vie. »

Donc, que chaque vrai chrétien se réjouisse que le Saint-Esprit l’ait placé en toute sécurité dans le Corps de Christ, uni à Lui, partageant Sa résurrection et fonctionnant tous ensemble avec le même Dieu qui opère toutes choses en tous, afin que nous soyons acceptés parmi les bien-aimés. Jésus est venu afin de nous enseigner cela et de nous apprendre à aimer. Quand nous regardons agir les gens dans le monde, nous réalisons très vite que l’amour qui existe entre les frères et sœurs en Christ est le seul véritable exemple par lequel nous montrons ouvertement que nous Lui appartenons vraiment.

Dans Éphésiens 1:6-7, nous lisons : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Ce passage merveilleux nous assure que tous ceux qui sont sauvés  par la grâce de Dieu furent « acceptés » par le Seigneur. Cependant, ce n’est pas une acceptation marginale. Le mot grec paraît une seule autre fois dans le Nouveau Testament et il est prononcé par l’ange Gabriel à Marie. Dans Luc 1:28, nous lisons : « Et l’ange étant entré auprès d’elle, lui dit : Je te salue, toi qui as été reçue [acceptée] en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. » C’est-à-dire, nous ne sommes pas simplement acceptés, mais nous sommes bénis de Dieu.

Ce n’est pas à cause de notre mérite personnel, mais parce que Dieu nous voit comme Ses Fils et Ses Filles. Il nous aime simplement parce que nous sommes en Lui. Malgré que Christ soit appelé le Fils bien-aimé de Dieu sept fois dans le Nouveau Testament, chaque fois par le Père Lui-même, il existe une seule autre fois où Jésus est appelé « le bien-aimé ». Dans Matthieu 12:18, il est écrit : « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir ; je mettrai mon Esprit sur Lui, et il annoncera la justice aux nations. » Confirmé directement d’Esaïe 42:1. L’amour de Dieu le Père pour Son Fils bien-aimé est la racine de tout autre amour dans l’univers, car c’est le seul amour qui soit éternel. Jésus l’a manifesté lors de Sa prière, en disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Voilà ce que veut dire « hautement élus » dans le bien-aimé. Car ceci était la prière de Christ sur Son chemin vers Gethsémani, la nuit avant d’être crucifié. Nous qui sommes en Lui sommes prédestinés à être avec Lui pour contempler Sa gloire éternellement en tant que pécheurs sauvés par la foi, selon les richesses de Sa grâce. Cette prière existe au-travers toutes les générations.

Dans Psaume 45:17-18, il est écrit : « Tes fils tiendront la place de tes pères ; tu les établiras princes dans toute la terre. Je rendrai ton nom célèbre dans tous les âges ; aussi les peuples t’honoreront à toujours, à perpétuité. » Le 45ième Psaume est un Psaume messianique qui parle prophétiquement du Messie, le Seigneur Jésus. En effet, il fut cité par Paul dans le livre aux Hébreux, L’appelant « Dieu » et promettant, non seulement Son souvenir à perpétuité, mais aussi Sa domination éternelle. Car, dans Hébreux 1:8, Paul cite Psaumes 45:7 où Dieu déclare : « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Cela s’est avéré, car le passage déclare que Jésus-Christ sera rappelé dans toutes les générations.

Tel que fréquemment noté, Jésus n’a vécu que trente-trois années sur cette terre, n’a jamais voyagé plus de quelques kilomètres de chez Lui, n’a jamais écrit un livre, n’a formé aucune armée de renom, n’a régné sur aucun village encore moins un royaume, ne S’est jamais marié et n’a pas eu d’enfants, ne S’est jamais inscrit à l’université de son temps et, finalement, a été exécuté comme un criminel. Pourtant, Il a été rappelé au-travers toutes les générations qui ont suivi Sa très courte carrière, il y a 2 000 ans de cela. On se rappelle de Lui avec amour, avec une profonde révérence et avec gratitude, parmi des millions de gens de toutes les nations depuis Sa venue. N’ayant jamais écrit un livre, d’autres ont écrit d’innombrables livres à Son sujet et même David a écrit : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois » (Psaume 12:7).

Tout cela est arrivé ! Mais voici une chose merveilleuse ! En effet, Il était et Il est Dieu, comme cela nous a été démontré par Son caractère parfait, Ses enseignements merveilleux, Ses miracles uniques, Sa mort pour nos péchés, Sa victoire toute-puissante sur la mort elle-même, Sa résurrection glorieuse et Son ascension au ciel. Voilà ce que Jésus a fait et ce que notre Créateur demande que nous enseignions. Et voilà ce qu’Il demandait aussi à Israël.

Dans Deutéronome 10:12-14, nous lisons : « Maintenant donc, Israël, que demande de toi l’Éternel ton Dieu, sinon que tu craignes l’Éternel ton Dieu, que tu marches dans toutes ses voies, que tu l’aimes, et que tu serves l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, et que tu observes les commandements de l’Éternel et ses statuts que je te commande aujourd’hui, pour que tu sois heureux ? Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui y est. » Dans les dernières semaines avant sa mort, Moïse assembla le peuple afin de regarder ensemble la provision miraculeuse accordée à Israël et pour leur rappeler Sa Loi. Il a commencé par répéter les Dix Commandements afin de leur rappeler leur origine surnaturelle (Deutéronome 5). Et il termina en leur disant : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » (v. 29).

Il les chargea de se souvenir de la Loi et de la passer à leurs enfants : « Afin que tu craignes l’Éternel ton Dieu, en gardant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils, et le fils de ton fils, tous ses statuts et ses commandements que je te prescris, et afin que tes jours soient prolongés » (Deutéronome 6:2). Il insistait pour que Son peuple détruise les ennemis de Dieu dans le pays que Dieu leur donnerait pour un usage saint et spécial, sinon le peuple ne serait pas béni. Le plus long discours de Moïse, c’est le commandement de se rappeler leur histoire unique et comment Dieu est intervenu surnaturellement en leur faveur tant de fois.

Pourquoi pas ? « Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui y est. Cependant l’Éternel n’a pris en affection que tes pères, pour les aimer ; et après eux, d’entre tous les peuples, il vous a choisis, vous leur postérité, comme vous le voyez aujourd’hui. Circoncisez donc votre cœur, et ne roidissez plus votre cou ; car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit point de présents ; qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’étranger, pour lui donner la nourriture et le vêtement » (Deutéronome 10:14-18). Ce Dieu créateur, qui a tant fait pour nous, encore plus que pour Israël, ne mérite-t-Il pas notre dévotion, notre obéissance et notre service ?

Dans Colossiens 1:26-28, Paul nous parle du : « mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. » Christ en vous et l’espérance de la gloire ont été le sujet de plusieurs sermons et méritent sûrement notre étude, car le concept est utilisé au travers des Écritures. Christ vit vraiment en chaque converti, et Il remplit et contrôle chacun selon la permission de l’individu. Mais pour ceux qui sont remplis par Son abondance, Christ fournit une gloire certaine. Car nous sommes assurés du salut, de Sa grâce, de l’adoption par le Saint-Esprit et de la Gloire éternelle en Christ. Je suis crucifié avec Christ et, si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui S’est donné Lui-même pour moi, nous déclare Galates 2:20.

L’Écriture enseigne précisément que Dieu aime les pécheurs, mais déteste le péché et agit au-travers de Christ pour payer la rançon de nos péchés. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu L’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Une fois convertis, nous pouvons Le recevoir en nous et profiter du pardon et du salut. Et, par le fait même, nous pouvons affirmer : Je suis à Christ et Il est à moi. Et Son amitié durera pour toujours. Le Christ est véritablement le Fils de Dieu.

Dans Romains 1:3-4, nous pouvons lire : « Touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur. » Ces versets d’ouverture dans l’épître de Paul aux Romains mettaient l’emphase sur le fait que l’Évangile de Christ était l’accomplissement de ce que : « Dieu avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures » (Romains 1:2). Cette promesse était centrée sur le Fils éternel de Dieu par qui le salut du monde devait arriver ainsi que la promesse de la rédemption du péché et de la mort. Pour accomplir cela, Dieu devait Se faire homme, naître de la race de David selon la chair (v. 3) et vivre sans pécher en nature et en pratique. Ce n’est qu’à ce moment que Jésus pouvait Se qualifier pour le sacrifice parfait de Dieu pour le péché.

Christ devait être l’homme parfait, exactement comme Dieu l’avait voulu pour Adam. En d’autres mots, Jésus devait devenir le « second Adam », créé sans péché ; seulement, Il ne pouvait pas faire comme le premier Adam. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Donc, Jésus devait être miraculeusement engendré : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps » (Hébreux 10:5).

Un corps parfait, non entaché par l’héritage de diverses mutations, ni par des péchés hérités de Ses parents. Ensuite, pendant neuf mois, Son corps grandirait pour finalement naître d’une vierge. « Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:26). « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12). Mais comment le monde pouvait-il savoir que tout cela était vraiment arrivé ? Et comment avoir l’assurance que leur Créateur est  maintenant devenu leur Rédempteur ? Par Sa résurrection de la mort, voilà comment ! Il fut déclaré Fils de Dieu avec puissance par Sa résurrection des morts. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31).

« C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:9-11. Tout au long du Nouveau Testament, nous découvrons qu’il y a trois noms d’usage primaire pour identifier le Fils de Dieu : Jésus, Christ et Seigneur. Le nom « Jésus » veut dire « Sauveur » et c’est Son nom humain, le liant avec l’humanité qu’Il est venu sauver. « Christ » veut dire « oint » et c’est Son nom messianique, le liant avec Dieu qu’Il est venu représenter et révéler à ceux qui Lui doivent hommage. Ces trois noms mettent l’emphase sur la chronologie du temps, car jusqu’à Sa crucifixion, Il était connu d’abord comme Jésus, mais après Sa résurrection et Son Ascension, Il est devenu le Christ. Et lorsqu’Il reviendra, Il sera appelé Seigneur pour régner.

Bien sûr que nous sommes familiers avec les trois fonctions qui eurent effet durant toute l’histoire, mais ces noms nous indiquent les trois fonctions de Son ministère. Jésus suggère Sa carrière en tant que Prophète, tandis que Christ suggère Sa prêtrise, Son expiation pour les péchés ; et Seigneur, Sa royauté sur les hommes. La relation de l’humanité est de suivre ce même modèle ; obéissance à Son égard en tant que Prophète, notre foi en Lui en tant que Prêtre et notre soumission à Lui en tant que Roi. Il n’y a eu aucun effort dans les Écritures pour séparer ces trois noms, pour créer trois individus afin de remplir ces rôles, car en plusieurs occasions ces noms sont combinés, démontrant qu’ils s’appliquent à la même personne. Alors : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).