D.385 – Une ignorance tragique

ignorance

Par Joseph Sakala

Aux nouveaux convertis romains, Paul déclare : « Frères, le souhait de mon cœur, et ma prière à Dieu pour les Israélites, c’est qu’ils soient sauvés. Car je leur rends ce témoignage, qu’ils ont du zèle pour Dieu ; mais un zèle sans connaissance ; car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:1-3). Il existe plusieurs vérités doctrinales importantes que les non croyants, et parfois même les chrétiens, semblent tragiquement ignorer, ce qui affecte, non seulement leur vie, mais aussi leur destinée. La plus tragique parmi elles est celle mentionnée plus haut. Paul écrivait spécifiquement aux Juifs. Mais la même ignorance existe parmi plusieurs convertis qui tentent toujours de gagner leur salut par leurs propres œuvres religieuses ou morales plutôt que par la foi dans la justice de Christ, mort pour leurs péchés.

Il existe également cette ignorance concernant la mort et ce qui arrive après. « Or, mes frères [nous déclare Paul], je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14). Avec respect envers les chrétiens à Corinthe, Paul dit : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance » (1 Corinthiens 12:1). Pourtant, plusieurs de ceux qui ont reçu des dons négligent de les développer parce qu’ils ignorent leur véritable fonction dans le Corps de Christ. Dans 1 Corinthiens 12:13, Paul dit : « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. »

Dans Romains 12:3-7, Paul continue : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres. Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. »

Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans Éphésiens 4:7-15 : « Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ. »

Nous avons tous besoin d’être instruits concernant les séductions  du malin : « Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Tous ceux qui cherchent l’instruction plutôt que l’ignorance, qu’ils aillent la chercher dans la Bible, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Nous sommes toutefois dans une période dégradante au sujet de la véritable connaissance, en ce moment.

Dans 1 Corinthiens 3:1-7, Paul leur déclare : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? Car lorsque l’un dit : Pour moi, je suis de Paul ; et l’autre : Moi, je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas charnels ? Qui est donc Paul, et qu’est Apollos, sinon des ministres par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun ? J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement. C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. »

L’apôtre Paul se fait très clair ici en faisant la distinction entre un chrétien spirituel, contrôlé et mené par le Saint-Esprit, et les chrétiens charnels, encore menés par les désirs de la chair. Un chrétien charnel est un bébé chrétien. Les bébés chrétiens sont la cause de beaucoup de réjouissance lorsqu’ils se convertissent, mais s’ils restent bébés indéfiniment, ils deviennent un ennui à écouter et une tragédie à contempler, car Satan s’attaque à eux immédiatement. Chaque croyant nouveau-né a besoin de grandir en grâce. Le chef des apôtres insiste : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Car, cette croissance nous vient seulement par l’étude de la Parole de Dieu, accompagnée de la foi et de l’obéissance.

L’apôtre Pierre insiste encore, en déclarant : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Mais cette étape n’est que la première franchie par le véritable chrétien. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Les Écritures nous encouragent à grandir en maturité et à continuer de grandir.

Les chrétiens charnels ne sont pas nécessairement des pseudo-chrétiens, mais ils devraient s’examiner régulièrement, comme Paul nous le dit, dans 2 Corinthiens 13:5-7 : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes. »

Aucun chrétien ne devrait se satisfaire de demeurer simplement un enfant spirituel. Chacun devrait plutôt déclarer avec le Prophète Jérémie : « Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! Je ne me suis point assis dans l’assemblée des moqueurs, pour m’y réjouir ; mais, à cause de ta main, je me suis assis solitaire, car tu me remplissais d’indignation » (Jérémie 15:16-17).

Dans 2 Timothée 1:8-11, Paul instruit son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Pendant des siècles, le message de l’Évangile fut dévoilé au-travers du système sacrificiel présenté par Moïse. Évidemment, Moïse n’a pas inventé le concept d’un sang innocent pour le sacrifice. C’est Dieu Lui-même qui a fait la réconciliation initiale lorsqu’Il a couvert Adam et Ève de peaux d’animaux que le Créateur a Lui-même tués pour les couvrir. « Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (Genèse 3:21). Abel offrit un sacrifice excellent à Dieu, mais Caen essaya un « autre évangile, des fruits de seconde classe » et fut rejeté. Dans Genèse 4:3-5, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; Et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il [Dieu] n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. »

Après le Déluge : « Noé bâtit un autel à l’Éternel ; et il prit de toute bête pure, et de tout oiseau pur, et il offrit des holocaustes sur l’autel » (Genèse 8:20). Abraham et Jacob offrirent des animaux en sacrifice au Seigneur en reconnaissance de leur soumission à Dieu, et par obéissance aux instructions qu’ils ont reçues. En effet, dans Genèse 12:7, il est écrit : « Et l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je donnerai ce pays à ta postérité ! Et il bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu. » Et, dans Genèse 46:1-3, nous voyons : « Et Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Shéba, et offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. »

Lorsque Moïse reçut la Loi des mains de Dieu sur le mont Sinaï, le système entier de sacrifices était centré sur un agneau sans défaut. Lévitique 1:11 nous dit : « Il offrira un mâle sans défaut ; et il l’égorgera au côté Nord de l’autel, devant l’Éternel ; et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, en répandront le sang sur l’autel tout autour. » Et, dans Lévitique 23:12 : « Vous sacrifierez aussi, le jour où vous agiterez la gerbe, un agneau d’un an, sans défaut, en holocauste à l’Éternel. » C’était l’agneau de la Pâque qui est devenu le symbole de la délivrance des Israélites hors de l’Égypte, comme nous pouvons facilement le voir dans Exode 12:21 où : « Moïse appela donc tous les anciens d’Israël, et leur dit : Allez et prenez du menu bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. »

Cette fête fut directement appliquée à notre Seigneur Jésus comme étant notre Pâque. Voilà pourquoi Paul déclare aux Corinthiens : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). De tous les noms donnés à Jésus, c’est l’Agneau qui ressort le plus puissamment, lorsque nous faisons référence à ce qu’Il a fait.

C’est l’Agneau qui fut immolé, qui est digne de recevoir toute louange. Dans Apocalypse 5:11-13, nous pouvons lire : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A Celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Dans Apocalypse 12:5, nous pouvons lire : « Or, elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. » Cette scène remarquable était une partie de la vision donnée à Jean comme le Seigneur lui révélait les choses qui doivent arriver bientôt. (Apocalypse 1:19). « Or, il parut un grand signe dans le ciel, une femme revêtue du soleil, et ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et souffrant des douleurs de l’enfantement. Il parut aussi un autre signe dans le ciel : voici un grand dragon couleur de feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept diadèmes ; et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre. Puis le dragon s’arrêta devant la femme qui allait accoucher, afin de dévorer son enfant quand elle aurait enfanté » (Apocalypse 12:1-4).

La vision est réelle et elle démontre un enfant représentant clairement Jésus, qui doit seul régner sur les nations avec une verge de fer. Apocalypse 19:15-16 déclare qu’il : « sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Certains commentateurs bibliques croient que cette femme symbolise l’Église, car elle nous est clairement présentée à la fin de ce livre comme étant l’épouse de Christ, c’est-à-dire, comme une femme. Il est toutefois impossible que cette femme au verset 1 du chapitre 12 soit l’Église, car l’Église n’a pas donné naissance à Christ ! C’est le contraire qui est vrai ! C’est le Christ, plutôt, qui a donné naissance à l’Église. Elle est sortie comme par césarienne de la plaie infligée dans le côté de Jésus. Elle est née de Sa mort et de Sa résurrection, fondée officiellement lors de la descente du Saint-Esprit sur les disciples de Jésus le Jour de la Pentecôte. Nous devons donc chercher ailleurs. Il faut utiliser les indices que Jésus nous donne, afin de l’identifier. La « femme » qui donna naissance à Jésus, c’est l’ancien Israël. Dieu en avait donné le songe à Joseph, fils de Jacob, dans Genèse 37:9. Il s’agit de l’assemblée d’Israël qui a été créée par Dieu expressément pour la raison suivante : donner naissance au Christ, par sa descendance. Donc, l’Israël physique a donné naissance au Christ, et le Christ a donné naissance à l’Israël spirituel.

Dans Sa naissance humaine, le Fils de Dieu est devenu aussi le Fils de l’homme, nous confirme Étienne juste avant de mourir. « Mais rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55-56). La vision nous fait voir le drame de la longue guerre entre Satan et Dieu, entre le grand dragon et la descendance de la femme. Dans la vision suivante, nous avons un compte-rendu de la guerre que Satan espère gagner. Dans Apocalypse 12:5-6, nous lisons : « Or, elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône ; et la femme s’enfuit dans un désert, où Dieu lui avait préparé un lieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. » La femme, l’Église des derniers jours, sera protégée sur la terre, pendant qu’elle prêchera l’Évangile du Royaume lors de la grande Tribulation.

Pour ce qui est de Satan et de ses démons : « Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:8-9). C’est maintenant que le diable fait tous ses ravages, mais son temps se fait court et, selon ce qui se passe dans le monde, son temps achèvera bientôt. Il y a eu une guerre constante entre la semence de Satan et la semence spirituelle de la femme. Mais Christ sera finalement vainqueur, lorsque : « le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

Et Christ le fera par nul autre que Son petit troupeau auquel Jésus a dit : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Le monde a tendance à mesurer le succès d’une organisation par sa grandeur, et ce qui semble également vrai même parmi les « chrétiens » du monde. Les églises les plus prospères semblent toujours être celles avec les plus gros budgets et les congrégations les plus populeuses. Ou bien celles qui ont accumulé le plus grand nombre de convertis chaque année. Mais ce n’est pas le critère établi par Dieu. Lors du jugement de Christ, la vérité sortira : « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15).

Quelle est le nombre de membres dans cette congrégation ? Mais de quelle sorte de « vérité » se nourrissent-ils ? La qualité et non la quantité, tel est le critère de Dieu. Les paroles encourageantes où Christ appelle Son Église « petit troupeau » furent données vers la fin d’une période où Christ l’avertissait contre le désir d’accumuler des richesses. Dans Luc 12:15, Jésus lui dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens. » Jésus S’adressait à Son petit troupeau de disciples. En tant que Berger, Il leur fournirait de quoi combler leurs besoins. Les avertissements de Christ contre l’avarice individuelle s’appliquent également à l’avarice de masse. Une église, ou n’importe quelle organisation chrétienne, devrait toujours se surveiller contre le désir d’être impressionnante aux yeux du monde. Les grandes villes chrétiennes déploient leurs cathédrales et leurs temples qui sont presque vides et spirituellement morts.

Jésus a promis une « porte ouverte » à l’Église de Philadelphie parce qu’elle gardait Sa Parole, même si elle n’avait que peu de force. Dans Apocalypse 3:8-9, Jésus leur déclare : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. » Mais Christ a menacé de vomir de Sa bouche Laodicée à cause de sa tiédeur. Regardons ce qu’Il lui dit, dans Apocalypse 3:16-18 : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

Ce ne sont pas tous les petits troupeaux qui ont gardé la Parole de Dieu, ni toutes les grandes congrégations qui sont devenues tièdes, mais les Paroles de Christ servent aux deux afin de les avertir et de les encourager. Les grandes bénédictions se trouvent dans le Royaume de Dieu qui s’en vient bientôt ; elles ont été promises au « petit troupeau ». Donc : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). C’est Dieu qui décide et évalue ceux qui font Sa volonté et ceux qui préfèrent le monde irréel des grands nombres.

Dans 1 Samuel 2:7-8, nous lisons : « L’Éternel appauvrit et enrichit, il abaisse et il élève ; il relève le pauvre de la poussière, il tire l’indigent du fumier, pour les faire asseoir avec les princes ; et il leur donne en héritage un trône de gloire ; car les colonnes de la terre sont à l’Éternel, et il a posé le monde sur elles. » Ce texte contient ici les premières références bibliques au monde de Dieu. Les colonnes sont à : « L’Éternel qui règne ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point ; il jugera les peuples avec équité » (Psaume 96:10). C’est le véritable monde dans lequel ceux qui ont été élevés par Jésus dans la Foi en Sa Parole hériteront du trône de gloire et régneront éternellement avec Lui.

Le vrai monde est celui dans lequel : « Jésus s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! » (Galates 1:4-5). C’est ce monde-ci qui est faussement représenté par ses habitants comme le véritable. Or, en réalité : « Le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17). C’est ce monde présent qui est devenu le domaine de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Car : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Conséquemment, il est évident que ceux qui sont appelés par Lui écoutent sa Parole : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé » (Jean 15:19-21).

Le monde inclut ses habitants et le système mondial qu’ils ont développé. À cause du péché, le monde présent est devenu tellement irréel qu’il ne connaît même pas son Créateur. Jean 1:9-10 nous dit : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. » Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Alors, pouvons-nous vaincre ce monde présent pour ensuite le préparer par notre service éternel dans le monde à venir ? Oui : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Dans Deutéronome 29:29, nous lisons que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » Cette portion de l’Écriture suit un long dévoilement de l’alliance de Dieu avec Son peuple d’Israël. Dans ce chapitre de Deutéronome 29:2-8 : « Moïse appela donc tout Israël et leur dit : Vous avez vu tout ce que l’Éternel a fait sous vos yeux, dans le pays d’Égypte, à Pharaon, et à tous ses serviteurs, et à tout son pays, les grandes épreuves que tes yeux ont vues, ces grands signes et miracles ; mais l’Éternel ne vous a point donné jusqu’à ce jour un cœur pour connaître, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre. Et je vous ai conduits quarante ans dans le désert, sans que vos vêtements se soient usés sur vous, et sans que ton soulier se soit usé sur ton pied ; vous n’avez point mangé de pain, ni bu de vin, ni de boisson forte, afin que vous connussiez que je suis l’Éternel votre Dieu, Et vous êtes parvenus en ce lieu. Et Sihon, roi de Hesbon, et Og, roi de Bassan, sont sortis à notre rencontre pour nous combattre, et nous les avons battus, et nous avons pris leur pays, et nous l’avons donné en héritage aux Rubénites, aux Gadites, et à la moitié de la tribu de Manassé. »

Dans ce discours final, Moïse les encourage en déclarant : « Vous garderez donc les paroles de cette alliance, et vous les mettrez en pratique afin que vous prospériez dans tout ce que vous ferez » (Deutéronome 29:9). Et il leur étala les multiples bénédictions qui seraient les leurs s’ils suivaient ces conseils. « Vous comparaissez tous aujourd’hui devant l’Éternel votre Dieu, vos chefs et vos tribus, vos anciens et vos officiers, tout homme d’Israël, vos petits enfants, vos femmes, et ton étranger qui est au milieu de ton camp, depuis ton coupeur de bois jusqu’à ton puiseur d’eau ; afin d’entrer dans l’alliance de l’Éternel ton Dieu, faite avec serment, et que l’Éternel ton Dieu traite aujourd’hui avec toi ; afin qu’il t’établisse aujourd’hui pour être son peuple, et qu’il soit ton Dieu, comme il te l’a dit et comme il l’a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. Et ce n’est pas seulement avec vous que je fais cette alliance et ce serment ; mais c’est avec celui qui se tient ici avec nous aujourd’hui devant l’Éternel notre Dieu, et avec celui qui n’est point ici avec nous aujourd’hui. Car vous savez comment nous avons demeuré au pays d’Égypte, et comment nous avons passé au milieu des nations, parmi lesquelles vous avez passé ; et vous avez vu leurs abominations et leurs dieux infâmes, de bois et de pierre, d’argent et d’or, qui sont parmi eux » (Deutéronome 29:10-17).

Finalement, Moïse leur décrit en termes crus et imagés le résultat provoqué par le fait de briser l’alliance et le Jugement de Dieu qui s’ensuit. « Qu’il n’y ait parmi vous ni homme, ni femme, ni famille, ni tribu, qui détourne aujourd’hui son cœur de l’Éternel notre Dieu, pour aller servir les dieux de ces nations ; qu’il n’y ait point parmi vous de racine qui produise du poison et de l’absinthe ; et que nul, en entendant les paroles de cette imprécation, ne se flatte en son cœur, en disant : J’aurai la paix, bien que je marche dans l’endurcissement de mon cœur ; en sorte qu’il ajoute l’ivresse à la soif. L’Éternel ne consentira point à lui pardonner ; mais alors la colère de l’Éternel et sa jalousie s’allumeront contre cet homme, et toute la malédiction écrite dans ce livre pèsera sur lui, et l’Éternel effacera son nom de dessous les cieux, et l’Éternel le séparera, pour son malheur, de toutes les tribus d’Israël, selon toutes les imprécations de l’alliance écrite dans ce livre de la loi » (Deutéronome 29:18-21).

Mais ce n’est pas la fin, car : « la génération à venir, vos enfants qui se lèveront après vous, et l’étranger qui viendra d’un pays éloigné, diront, – quand ils verront les plaies de ce pays et les maladies dont l’Éternel l’aura affligé, lorsque toute la terre de ce pays ne sera que soufre et sel, et qu’embrasement, qu’elle ne sera point ensemencée, qu’elle ne fera rien germer, et que nulle herbe n’y poussera, comme après la subversion de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tséboïm, que l’Éternel détruisit dans sa colère et dans son indignation, – toutes les nations diront : Pourquoi l’Éternel a-t-il ainsi traité ce pays ? Quelle est la cause de l’ardeur de cette grande colère ? Et on répondra : C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance de l’Éternel, le Dieu de leurs pères, qu’il avait traitée avec eux quand il les fit sortir du pays d’Égypte ; et qu’ils sont allés et ont servi d’autres dieux, et se sont prosternés devant eux ; des dieux qu’ils n’avaient point connus, et qu’il ne leur avait point donnés en partage. Et la colère de l’Éternel s’est embrasée contre ce pays, pour faire venir sur lui toutes les malédictions écrites dans ce livre » (vs 22-27). Et Dieu ajoute, dans Deutéronome 29:28 : « Et l’Éternel les a arrachés de leur sol, dans sa colère, dans son courroux et dans sa grande indignation, et il les a jetés dans un autre pays, comme cela se voit aujourd’hui. »

Reconnaissant les limitations de l’humanité, Moïse a écrit dans son instruction qu’il y a certaines choses qui ne sont connues que de Dieu. Dans Deutéronome 29:29, Moïse déclare que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » Par conséquent, nous devons faire ce que nous savons faire. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères [et sœurs] ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Et dans Son merveilleux Plan, nous laissons Dieu accomplir les résultats avec Son grand pouvoir.




D.382 – L’homme doit se repentir

repentir

Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:9-12, on peut lire : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Depuis le moment où Adam et Ève ont désobéi à leur Créateur dans le jardin, l’humanité a tenté de reléguer aux oubliettes l’acceptation consciente de la culpabilité. Adam a blâmé Dieu parce que la femme lui fut donnée par le Créateur. Ève a blâmé le serpent et, vous et moi, nous avons continué dans la même réplication depuis ce temps.

Et c’est précisément pourquoi la repentance est nécessaire au salut. Lorsqu’Adam s’est rebellé, la relation entre l’homme et Dieu s’est écroulée. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). Laissée à elle-même, l’humanité n’a aucun espoir, car : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13).

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

La mort qui est entrée dans le monde à cause d’Adam n’a pas seulement amené la mort physique sur la création entière, mais une séparation de la vie de notre Dieu, tout en éliminant la possibilité pour nous de comprendre la nature de Dieu. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

« Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). Pendant des millénaires, Dieu a enduré l’ignorance des hommes sur ce que Dieu était en train de préparer par Jésus-Christ. Il a fallu que nous ayons le Saint-Esprit pour comprendre, par la foi, la promesse étonnante de ce qui se passerait sur le Calvaire.

C’est que trois années et demie avant le Calvaire : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Et le temps de l’ignorance prit fin. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Nous devons tous prendre la décision d’admettre que nous sommes pécheurs et désespérément dans le besoin d’être pardonnés par Dieu. Donc, en nous frappant la poitrine, disons Lui : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! »

Dieu est un Créateur fidèle qui pardonne à tous Ses enfants. Dans 1 Pierre 4:17-19, nous lisons : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » C’est le seul endroit dans le Nouveau Testament qui identifie notre Créateur comme étant fidèle. Dieu avait un but spécifique en créant l’univers et tout spécialement l’homme, et Il va sûrement accomplir ce merveilleux but. Les Écritures nous dévoilent la fidélité de Dieu à répétition.

Pour ce qui a trait à l’univers physique : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses à Son peuple : « c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, et qui rend la pareille en face à ceux qui le haïssent, pour les faire périr. Il ne diffère point envers celui qui le hait ; il lui rend la pareille en face » (Deutéronome 7:8-10).

Le Créateur fidèle est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ qui corrige Son Église à compromis dans les derniers jours, par ces parole majestueuses : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:14-16). Malgré le fait que certains croyants Lui seront infidèles, Il nous déclare que : « Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:12-13). Le livre triomphant de Sa Révélation nous vient directement : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre » (Apocalypse 1:5).

Et lorsqu’Il reviendra sur terre en puissance et en gloire, Jean : « vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Dans Apocalypse 21:5-7, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : ‟Voici, je fais toutes choses nouvelles.” Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Alors, puisque : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9), notre salut est sûr. Car, Celui qui vous a appelés est fidèle et Il le fera. En parlant de l’avènement de Jésus, Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 15:48-53 : « Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »

Voilà une des plus belles promesses adressée aux Élus de Dieu, nous assurant que tous les croyants, soit vivants ou soit morts au retour de Christ, seront brusquement changés. Nos corps mortels seront instantanément transformés en corps incorruptibles et immortels, ne pouvant plus mourir une autre fois. Et ce changement, tel que décrit par Paul, se fera dans un clin d’œil, très rapidement. Ceci nous indique qu’il n’y a rien dans ce monde qui soit comparable à la rapidité avec laquelle ce changement miraculeux se fera. « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Est-ce qu’on vous enseigne que vous irez au ciel ? Moi je vois que la rencontre avec le Seigneur se fera dans les nuages seulement.

La Bible ne peut être plus claire. Alors que Jésus descendra du ciel vers la terre, au son de la trompette de Dieu, les morts en Christ tout au long des siècles ressusciteront premièrement avec des corps glorieux et immortels, et ceux qui seront encore vivants seront changés en recevant immédiatement des corps glorieux et immortels aussi. Et nous serons tous ensemble enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs. Notez bien que la rencontre avec Jésus ne se fera pas au ciel comme la plupart des vendeurs de salut le prêchent, mais dans les airs sur les nuages au-dessus de la terre. Nos corps glorieux seront semblables au corps glorieux de Jésus lors de Sa résurrection. C’est le Sauveur Jésus-Christ Lui-même : « qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Nous découvrons donc que Jésus a le pouvoir de créer de nouveaux corps pour nous en un instant, exactement comme au moment de la création de toutes choses. « Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe » (Psaume 33:9). Dans son épître aux Philippiens, nous lisons : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:1-6).

Cette congrégation a connu ses débuts lors d’une des nombreuses missions de Paul. Dans Actes 16:9-10, nous découvrons que : « Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. » Reconnaissant que cet appel venait du Seigneur, Paul a immédiatement réagi et partit vers la Macédoine.

La mission européenne de Paul débuta par la conversion : « d’une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. » Par la suite, Paul est allé à Thessalonique, Bérée et Athènes, où il endura beaucoup de maux et de persécutions. Mais le travail qui débuta à Philippes s’est poursuivi en s’étendant éventuellement sur tout le continent. Cette lettre, intensément personnelle de Paul aux Philippiens, contient les plus importantes vérités doctrinales des Écritures concernant Jésus ainsi que notre vie victorieuse en Christ. Le plan souverain de Dieu incluait l’Europe. Il a même prévu que les embûches gouvernementales ainsi que l’opposition personnelle fassent que le travail de Paul soit ultimement couvert de succès.

Pourtant, plusieurs chrétiens retracent de nos jours leurs ancêtres en Europe. De nombreuses missions mondiales évangéliques, tout au long des siècles, ont pris leur naissance en Europe. La conservation divine du Nouveau Testament fut confiée aux Grecs. Aujourd’hui, une majorité de chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier, mais une bonne partie de l’œuvre de Dieu débuta à Philippes comme un témoignage fidèle. Sans crainte et avec beaucoup de sacrifices, la bonne nouvelle de l’Évangile de Jésus-Christ fut prêchée dans la famille éventuelle de Dieu.

Dans Hébreux 3:1-4, nous lisons : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison. Or, il a été estimé digne d’une gloire qui surpasse celle de Moïse, d’autant que celui qui a construit la maison est plus digne d’honneur que la maison même. Car toute maison a été construite par quelqu’un ; or, celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. » La plus grande preuve d’une création surnaturelle se trouve dans la nature de la création elle-même.

Considérons la terre ; sa grandeur, sa masse, sa distance parfaite du soleil et de la lune, et sa composition chimique. Toutes ces choses sont critiques et limitées pour son bon fonctionnement, de façon que toute déviation dans l’ordre déjà établi ou dans les autres dominantes impliquées rend la vie impossible sur cette terre. Les planètes ainsi que les galaxies formées de molécules inorganiques sont d’un ordre grandiose plus simple en magnitude que le plus simple organisme vivant. Le merveilleux code génétique, qui gère la vie humaine et sa reproduction, est si complexe, et évidemment créé ainsi, que les ignorants diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6).

La vie à chaque niveau dévoile un ordre symétrique dans toutes les étapes de ses fonctions. Elle nous dévoile également une interdépendance entre ses parties, ce qui nous prouve qu’il y avait un design par un Créateur intelligent. L’évidence d’une création parle avec tellement d’éloquence que : « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables. » Mais parce qu’ils choisissent volontairement de désobéir, la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice.

« Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Colossiens 1:16-17. L’humanité ne peut se vanter, ni prendre aucun crédit de la création des choses, car c’est le Seigneur qui est digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car Il a créé toutes choses, et c’est par Sa volonté qu’elles existent, et ont été créées. « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point, » déclare David, dans Psaume 102:26-28.

Ce passage remarquable est cité dans Hébreux 1:10-12, lorsque Paul dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point », et cela nous indique clairement la fameuse loi de la thermodynamique ou loi d’entropie, où tout dans l’univers physique vieillit comme un vêtement. Dieu a tout créé au commencement, mais à cause du péché : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus littéralement dans Matthieu 24:35.

Cette loi universelle et scientifique est également anticipée par Esaïe 51:6, où Dieu dit : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais Mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. » C’est la loi de l’entropie pour la terre et ses habitants confirmée ici, et le concept de l’évolution clairement réfuté par les Écritures et la science divine. Notez cependant que, malgré que la terre vieillit et semble mourir, elle sera soudainement changée comme un vêtement. Le vieux vêtement sera changé pour un nouveau par une transformation de purification.

L’apôtre Pierre nous l’explique ainsi : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13). Puisque la terre périt présentement, elle sera soudainement purifiée. Son Créateur ne change jamais, Ses années ne finiront pas, mais Sa parole et Sa justice subsisteront à tout jamais.

Après la résurrection de Jésus, Il apparut aux apôtres pour leur indiquer quelle serait leur mission. Dans Jean 20:21-22 : « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. » Avez-vous noté de quelle façon les apôtres ont reçu le Saint-Esprit ? Jésus a soufflé sur eux. Pendant trois ans, Ses disciples ont suivi Jésus dans Ses déplacements, ont entendu Ses instructions et ont participé à Son ministère. Ils abandonnèrent tout et Le suivirent. Ils ont vu Jésus ridiculisé, confronté, opprimé, souffrant la réjection des leaders religieux contre Lui, ainsi que par la majorité du peuple. Ses disciples étaient là pendant que Judas L’a trahi et s’est enfui. Ce leader bien-aimé, en Qui ils ont mis tout leur espoir, ils L’ont vu fouetté par des verges, frappé, craché dessus et, finalement, cloué à une croix pour mourir dans l’agonie, seul, abandonné même par Son Père.

Mais quelques jours plus tard, les disciples étaient assemblés : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie » (Jean 20:19-20). Il était vraiment ressuscité comme Il l’avait prédit. Et Il les a baptisés du Saint-Esprit. Nous sommes maintenant prêts à apprécier pleinement les paroles de ce texte. Jésus leur dit : « Comme le Père m’a envoyé, je vous envoie aussi, et regardez ce qu’ils M’ont fait. Mais même si la souffrance et les tribulations suivent, n’ayez pas peur. Ma paix et Mon Esprit seront toujours avec vous afin de vous assurer de votre ultime victoire. »

Si vous voulez devenir un de Ses disciples, envoyé comme Lui l’a été pour accomplir Son travail éternel sur terre, durant Son absence physique, vous devez vous attendre à recevoir des persécutions, mais aussi la Paix, la puissance et éventuellement la victoire d’une couronne éternelle, et devenir le fils ou la fille bien-aimé du Père. Dans Matthieu 3:16-17, il est écrit : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, du haut du ciel, introduit Son Fils bien-aimé au monde entier. C’est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, tout comme l’amour du Père envers Son Fils était le premier amour qui ait existé.

Jésus Lui-même fait allusion à cet amour lorsqu’Il dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Jean-Baptiste, qui préparait le chemin pour Jésus, baptisait avec l’eau. « Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et pendant qu’Il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur Lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il vint une voix du ciel, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Luc 3:21-22).

Nous voyons cet amour divin entre le Père, qui aime Son Fils, et Jésus qui nous explique pourquoi. « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). L’amplitude de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé incluait tout, sans limite. « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36).

« Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:20-22). Dieu a également parlé de Son Fils bien-aimé sur le Mont de la Transfiguration. Dans Matthieu 17:5-8, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. »

Pierre, qui était parmi les disciples sur la montagne, nous dit ceci, dans 2 Pierre 1:17-18 : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix Lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. » Ainsi, nous avons les témoignages du Père au ciel envers Son Fils, mais également des témoignages du Fils envers l’amour du Père, dans Jean 15:9-11, où Christ nous confirme : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. »

Sept témoignages venant du Père et sept témoignages venant du Fils. Assurément, le Père aimait le Fils d’un amour parfait et Il nous l’a prouvé, car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Un tel amour envers des pécheurs non méritants ne mérite rien d’autres de nous qu’un repentir complet de notre part.




D.380 – Choses bonnes à savoir

 

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur. » Malgré que ce livre soit bien connu pour son utilisation du mot « amour », des mots variés comme « sachez », « percevez » et « voici » sont également utilisés aussi souvent. Plusieurs de ces mots sont associés à Christ et Son salut. Dans 1 Jean 3:5, nous voyons : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui. » Et dans 1 Jean 3:14 nous lisons : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. »

C’est ainsi que nous percevons que nous aimons Dieu parce que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Cette connaissance nous apporte un grand réconfort ainsi qu’une grande assurance. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce » (1 Jean 5:13-14). Cette information devrait nous amener dans une vie de soumission dans Son service. « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:5-6).

Pareillement, dans 1 Jean 3:24, nous apprenons que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. » Également, dans 1 Jean 4:13-14 : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. » Ceci nous donne confiance et beaucoup d’assurance dans nos prières et dans nos demandes. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

La culmination d’une vie marquée par le salut, l’assurance, l’encouragement et la victoire fera en sorte que nous allons être avec Lui et nous allons Lui ressembler. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Armé maintenant de toute cette connaissance, il devient de plus en plus facile d’apprendre à être content dans tout ce que nous accomplissons dans notre vie.

De nos jours, dans notre société, l’expression « être content ou satisfait » ne manifeste pas assez la disposition de notre réjouissance. L’usage moderne du mot content donne à cette attitude une connotation très peu motivante. Dans la langue grecque, par contre, ce mot indique l’autosuffisance chez une personne. C’est précisément ce sens que le Saint-Esprit a choisi de donner à Paul quand il déclara : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13).

Autant dans les Écritures que dans la littérature grecque, le mot « content » énonce cette aptitude à vaincre en toute circonstance qui pourrait s’opposer au but qu’une personne se serait fixé, peu importe les difficultés. Le contexte du passage plus haut en est un exemple parfait. Dans sa mission d’évangélisation, Paul avait sûrement connu la faim et l’abondance. Il savait aussi ce que c’était d’être une célébrité ou d’être dans l’obscurité. Il y avait des circonstances où il possédait au-delà des ressources jugées nécessaires pour accomplir la mission à laquelle Dieu l’avait appelé. Par contre, il vivait parfois la disette dans son œuvre, car ses ressources étaient plutôt minces. Mais peu importe la situation dans laquelle il se trouvait, Paul avait appris à être autosuffisant.

Un problème commun aux chrétiens, c’est qu’ils recherchent trop souvent uniquement la solution physique dans les circonstances difficiles, n’ayant pas encore appris à placer leur foi au bon endroit. Paul admet que, dans son propre cheminement, l’humilité prime aux yeux de Dieu : « De peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:7). Paul était aux prises avec un démon qui essayait continuellement de le souffleter par des égarements afin de le harceler dans sa mission d’évangélisation. C’était un envoyé du « prince de la puissance de l’air », cet esprit qui agit également dans les fils de la rébellion. Paul n’était pas à l’aise dans ce tourment, alors il demandait à Dieu d’intervenir afin qu’il puisse mieux Le servir.

Paul nous dit : « Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer. Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:8-9). C’est ainsi que Paul avait compris que c’est dans l’humilité que le véritable serviteur de Dieu est le plus efficace dans son travail. Les ressources de notre Dieu omnipotent doivent être continuellement suffisantes pour notre contentement. Alors : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Voilà quelle devrait être notre attitude en tout temps. L’autosuffisance chez le chrétien doit être à son comble : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:13). Dans sa lettre à Tite, Paul le salue ainsi : « À Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » En surface, ce verset 4 du livre de Tite, au chapitre 1, pourrait être considéré comme anodin, mais il fait partie d’une longue salutation contenant des bijoux qui méritent d’être étudiés. Regardons ensemble la façon que Paul lui adresse la parole dans Tite 1:1-3 : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promis avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur. »

Tite était un très fidèle compagnon de Paul et l’avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Vers la fin de sa vie, Paul demande à Tite de continuer l’œuvre qu’il avait débutée à Crète, une île bien connue pour son état moral déplorable. Paul était probablement impliqué dans la conversion de Tite puisqu’il l’appelle « mon vrai fils dans notre commune foi ». Le lien de foi commune leur donnait un but réciproque qui demeure sans doute le même partagé avec tout véritable chrétien aujourd’hui. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix. La grâce est une manifestation de l’amour de Dieu envers le rebelle non méritant, ayant comme résultat le pardon et plusieurs bénédictions. Simplement parce « qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:24).

La miséricorde est le comportement de Dieu envers ceux qui sont dans la détresse. Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix est le résultat direct de la restauration de l’harmonie entre Dieu et la personne qui a reçu le pardon. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). Cette triple bénédiction nous vient de la part de  Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur ! Quel réconfort de pouvoir reconnaître et le Père et le Fils impliqué dans tous les aspects de notre salut ! Mais ce n’est que le début de la mission du chrétien. Ensuite, Jésus nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Ces paroles incomparables de Jésus furent prononcées à l’intention de Ses disciples en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée, peu avant Son Ascension au ciel. Pendant les quarante jours suivant Sa résurrection, Jésus les avait rencontrés plusieurs fois afin de les instruire. Dans Jean 20:21, « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. » Le véritable sens de Son instruction à Ses disciples était : « Durant votre vie dans ce monde, utilisez mes instructions pour préparer d’autres disciples pour Moi parmi toutes les nations où vous vous trouverez. » Quelle mission merveilleuse Il a confiée à ce tout petit groupe de convertis ! Un petit troupeau qui a propagé la vérité tout au long des siècles à ceux que Dieu appelait pour les donner à Christ, parce qu’ils avaient le cœur bien disposé à écouter la Parole de Dieu.

Mais juste au moment où Jésus devait monter au ciel vers Son Père, sur le Mont des Oliviers, Christ a fait de ce commandement une réelle prophétie. « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous, » leur dit Jésus, « et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Une telle prophétie était quasiment impossible à accomplir par un groupe si petit et sans instruction universitaire. Néanmoins, vingt siècles plus tard, un petit groupe de véritables convertis continue Son œuvre à témoigner un peu partout dans le monde, souvent persécuté, dénigré, insulté et parfois martyrisé.

Ils font leur travail sans tambour ni trompette, mais les instructions de Jésus sont propagées dans presque tous les pays du monde. Parce que Jésus a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30). Cette œuvre, qu’on pourrait qualifier d’humainement impossible, se poursuit pourtant depuis 2 000 ans par la puissance du Saint-Esprit qui vit dans ces convertis, les poussant à servir Dieu fidèlement en étant témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Cette puissance du Saint-Esprit devait se répandre perpétuellement dans le merveilleux Plan de Dieu qui appelle Son Élu et, quand l’individu accepte de suivre Dieu librement et volontairement, le Père le confie à Jésus qui nous dit : « et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

C’est ainsi que chaque disciple devenait un véritable ministre de Christ, pouvant baptiser les nouveaux disciples au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et Satan ne pouvait les ravir de Sa main. Trois manifestations extraordinaires du même Dieu unique, de trois façons distinctes et directement impliquées dans la rédemption, le cheminement et l’ultime glorification de chaque croyant. « Car par lui [Jésus] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:18).

Un jour, la Grande Mission sera complète et tous les disciples de chaque pays et de tous les âges seront rassemblés devant Dieu lorsque la Jérusalem céleste descendra du ciel pour demeurer toujours sur cette terre. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Revenons cependant au travail que nous devons exécuter en attendant ce formidable moment mentionné plus haut. À partir du moment où nous avons compris la grande mission que Dieu nous a octroyée, Jésus Lui-même nous dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:15). Cependant, cette relation entre nous et Jésus va au-delà de l’amitié. Le jour de Sa résurrection, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre.

Mais Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur et je ne sais où on l’a mis. » Et ayant dit cela, elle se retourna et vit Jésus debout ; mais elle ne savait point que c’était Jésus. Dans Jean 20:16-17 : « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Il est intéressant de noter que, durant tout Son ministère, Jésus n’a, en aucun cas, appelé Ses disciples « frères ».

Néanmoins, après Sa résurrection les premières recommandations adressées à Marie furent d’aller vers Ses frères pour leur annoncer qu’Il montait vers Son Père afin que Son sacrifice soit agréé par Lui. Jusqu’à Sa mort, Jésus les appela de différentes manières comme « Mes petits enfants », dans Jean 13:33, et même « mes amis », dans Jean 15:15. Ses disciples avaient sûrement une place spéciale dans Son cœur. Depuis Sa résurrection : « Jésus est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18).

Dans 1 Corinthiens 15:20, nous lisons : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts », afin que Ses disciples et tous ceux qui croiraient en Lui fassent un jour partie de la Famille Divine. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu » (Romains 8:14). Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui (v. 17).

Ce grand honneur accordé aux convertis découle du fait que Dieu nous a connus d’avance. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (v. 29). Dans Hébreux 2:11, il est écrit : « Car tous, et celui [Dieu] qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul [Jésus] ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères. » Quel merveilleux poste Dieu nous réserve dans Sa Famille, Frères et Sœurs de Jésus !

Il y a des choses qui sont parfois plus difficiles à comprendre et à croire que d’autres dans les Saintes Écritures. Imaginez Christ, le Souverain Créateur de toute chose, le Juge offensé, qui déclara que le salaire du péché est la mort. Ensuite, Il a volontairement sacrifié Sa vie pour payer la rançon de tous nos péchés alors qu’Il n’avait jamais péché, et Jésus nous appelle maintenant Ses frères. Nous aimerions sûrement Le considérer comme un frère, mais sommes-nous vraiment Ses frères ? Si Jésus parlait à quelqu’un au sujet de Ses frères, serions-nous inclus ? Cela semble vraiment trop beau pour être vrai, mais Jésus insiste là-dessus. À Ses disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Nous sommes donc Ses amis par un choix bien pensé de Sa part, même s’Il connaît mieux notre nature que nous sommes prêts à l’admettre en nous-mêmes. Jésus nous a démontré Son amitié par le plus grand acte d’amour qui soit, quand Il a consenti à mourir volontairement à notre place pour nos péchés. Car : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis » (v. 13). En plus de cela, au verset 16, Jésus promet à Ses amis : « ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Son amour pour nous surpasse tout amour humain. Dans Jean 15:9-10, Jésus ajoute : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. »

Jésus nous a littéralement « ordonnés » en tant que Ses ministres afin de porter beaucoup de fruits pour Lui et que notre fruit soit permanent. Quelle est notre réaction face à cette ordination et à Son amitié ? N’oublions jamais qu’au verset 14, Jésus a dit : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Et Il nous commande quoi ? « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (v. 17). Pourrions-nous oser faire moins que cela ?

Le moins que nous puissions faire, c’est de mettre en pratique l’exhortation de Pierre qui dit : « Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:13-16). Avis à ceux qui, pour s’enrichir, prêchent ce que les gens brûlent du désir d’entendre, au lieu d’insister sur la Parole de Dieu.

Il est relativement facile, durant cette époque moderne, que les différentes activités sportives, les concerts rocks ainsi que les multiples manifestations de parades sur la révolte soient capables de stimuler les émotions des gens. Les émotions peuvent cependant être bonnes ou mauvaises, tout dépendant de la cause vers laquelle elles sont dirigées. Dans l’exhortation de Pierre, cet apôtre de Christ nous demande d’être stimulés par nos souvenirs des belles et précieuses promesses de Dieu. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Aux versets 8 et 9, Pierre ajoute : « Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. » Néanmoins, au verset 15, Pierre dit : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. » Mais autre chose doit également motiver notre zèle, comme Paul le disait à Timothée : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:6-7). Chaque converti a reçu des dons de Dieu qui doivent être utilisés avec sagesse pour continuer l’œuvre de Christ.

Finalement, Pierre nous dit que la raison principale de ses deux épîtres était de stimuler les esprits purs par la voie du souvenir. Dans 2 Pierre 3:1-2, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. » Son but était de mettre les chrétiens en garde contre les déclarations des non croyants qui pourraient agir comme  démolisseurs de la foi de certains convertis dans les derniers jours.

Pierre continue : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:3-7).

Les élus des derniers jours devraient être prêts à répondre aux accusations des moqueurs. La meilleure façon d’y arriver, c’est par l’étude fréquente de la Bible afin d’avoir l’esprit plein des Écritures adéquates pour cela. Il est bon de mémoriser plusieurs versets si possible, afin d’avoir les arguments à portée de la main par la voie du souvenir quand c’est nécessaire. Ce contact continuel avec la Parole de Dieu saura motiver notre esprit et notre cœur pour le dialogue spirituel en tout temps. Soyons heureux et contents pour toute la connaissance que Dieu nous donne, avec l’assurance que Dieu sera toujours là pour nous inspirer à l’utiliser dans l’accomplissement de Son œuvre par nous. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’’il est, » nous dit 1 Jean 3:1-2. Que l’Esprit vous guide, chacun et chacune dans votre propre cheminement vers ce merveilleux Royaume que Christ viendra établir bientôt sur cette terre.




D.377 – Arbres ne portant aucun fruit

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Par Joseph Sakala

Jésus S’en allait au temple avec Ses disciples. Dans Marc 11:11-14, nous lisons : « Ainsi Jésus entra à Jérusalem, et dans le temple ; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze. Le lendemain, comme ils sortaient de Béthanie, il eut faim. Et voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose. Et s’en étant approché, il n’y trouva que des feuilles ; car ce n’était pas la saison des figues. Alors Jésus, prenant la parole, dit : Que jamais personne ne mange de ton fruit ! Et ses disciples l’entendirent. »

Plusieurs détracteurs du Seigneur accusent Jésus avec un certain mépris pour Son geste qui, en apparence, semble être une colère sans raison de Sa part et provoquée par un appétit égoïste. Mais étais-ce vrai ? Dans Ses paraboles, Jésus utilisait régulièrement des choses physiques pour enseigner un principe spirituel. En réalité, il était irréaliste de s’attendre à voir des figues à ce moment de l’année. Cependant, Dieu ne fait jamais rien sans un but précis. Sûrement, Jésus devait le savoir et ne l’a pas fait inutilement et sans cause. Il devait assurément avoir une leçon à donner ici à Ses disciples. Peut-être que la clé de ce passage réside dans le fait que Ses disciples l’entendirent. Si nous prenons le temps d’observer le contexte dans lequel Christ a prononcé ces paroles, nous découvrons que Jésus utilisa le figuier sans fruit comme un modèle pour instruire Ses disciples sur les fruits qu’ils avaient définitivement à produire dans leur propre cheminement.

On pourrait appeler Son message une parabole vivante. Jésus venait à peine d’entrer dans la ville de Jérusalem : « Et Ses disciples amenèrent un ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements dessus, et Jésus monta sur l’ânon. Et plusieurs étendaient leurs vêtements sur la route, et d’autres coupaient des branches d’arbres, et en couvraient le chemin. Et ceux qui marchaient devant, et ceux qui suivaient, criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne de David notre père, qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! Ainsi Jésus entra à Jérusalem, et dans le temple ; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze » (Marc 11:7-11).

Jésus savait que leur adoration superficielle se changerait bientôt en cris de mépris et de fausses accusations pour le faire mourir. S’éloignant du figuier, Jésus chassa les vendeurs du temple, S’étant aperçu que, non seulement ils exploitaient les Juifs qui y entraient, mais ils avaient également envahi la cour réservée aux Gentils et empêchaient même les Juifs d’adorer dans le temple. Le figuier fut utilisé par Jésus comme une grande leçon d’aridité spirituelle, caractéristique de la condition de cette nation, en dépit de son statut privilégié d’héritiers selon la promesse de Dieu à Abraham. Cette sorte de mesure reçoit également sa condamnation. « Et le matin, comme ils passaient, ses disciples virent le figuier séché jusqu’aux racines. Alors Pierre, s’étant souvenu de ce qui s’était passé, lui dit : Maître, voilà le figuier que tu as maudit, qui est séché » (Marc 11:20-21).

Alors, voyant leur manque de foi : « Jésus leur dit : Ayez foi en Dieu ; car je vous dis en vérité, que quiconque dira à cette montagne : Ôte-toi de là et te jette dans la mer, et qui ne doutera point dans son cœur, mais qui croira que ce qu’il dit arrivera ; ce qu’il dit lui sera accordé. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Marc 11:22-26).

Notre désir doit être de porter beaucoup de fruit dans notre adoration, notre foi, dans nos prières et dans notre comportement quotidien. Une personne vraiment convertie l’accepte, mais l’orgueilleux, ne pouvant pas accepter une telle correction, décide parfois de quitter tout simplement le Seigneur et cesse de porter des fruits. Cette attitude n’a pas semblé déranger l’apôtre Jean qui dit : « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses » (1 Jean 2:19-20).

Si nous connaissons la profondeur de notre engagement envers Christ, notre persévérance nous amènera sûrement jusqu’à notre récompense. Voilà pourquoi Jésus dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » La clé est de persévérer jusqu’à la fin, mais la récompense est éternelle.

La chose la plus douloureuse pour un converti, c’est de voir un enseignant chrétien abandonner sa foi et se joindre à un groupe pour prêcher contre la Parole de Dieu, qui était son premier amour. Ce genre de comportement arrive trop souvent de nos jours, à cause de la convoitise des richesses et cela occasionne évidemment de sérieux problèmes parmi ceux qui persévèrent dans la foi. Est-ce possible qu’un ministre de la Parole puisse réellement perdre son salut ? Un chrétien peut-il refuser de naître de nouveau dans la Famille de Dieu ? Un converti, ayant reçu le dépôt du Saint-Esprit, qui lui assure la vie éternelle, peut-il rejeter une telle promesse de l’immortalité ?

Paul dit oui ! « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:4-6). C’est le plus grand sacrilège contre Dieu que de rejeter Son Saint-Esprit. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

Alors, qu’en est-il des nombreuses promesses qui semblent nous assurer le contraire ? L’apôtre Jean nous dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). Jésus Lui-même avait déclaré : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jean 10:27-29).

La réponse se trouve dans la déclaration de Jésus. Quand une personne, qui paraissait être un véritable chrétien devient apostat en dénonçant soudainement la vérité qu’elle a reçue et enseignée, cela veut simplement dire qu’elle n’était pas des nôtres, nous dit Jean, peu importe ce que cette personne professait jadis. L’avertissement est très grave pour tout chrétien. Car si un individu se fait passer pour un chrétien, professant qu’il a bien compris les implications de la foi chrétienne et tombe ensuite dans l’apostasie, il est impossible de le renouveler encore pour la repentance, puisqu’il crucifie pour lui-même le Fils de Dieu une deuxième fois et expose Jésus à l’ignominie. Christ est mort une fois pour tous les humains. N’ayant jamais péché, Jésus a consenti à Se faire péché à notre place afin de payer la rançon pour toutes nos transgressions, par Son sang pur et sans tache.

Est-ce important pour nous ? Absolument ! Même le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. » Dans Colossiens 2:6-8, Paul ajoute : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. »

Avez-vous remarqué que la philosophie des hommes mène présentement le monde au détriment de la Parole de Dieu qui n’évolue pas assez, selon plusieurs individus qui voudraient prêcher leur « vérité » à la place de la Parole de Dieu ? Ne cessez jamais de vous instruire dans la Bible : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Ayant [toujours] une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Les critiques de la Bible se plaignent sévèrement que Dieu ait commandé à Moïse de détruire tous les Cananéens : « Et que l’Éternel ton Dieu te les aura livrées, et que tu les auras battues, tu les voueras à l’interdit ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce ; tu ne t’allieras point par mariage avec elles ; tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils » (Deutéronome 7:2-3). « Vouer à l’interdit » veut dire « tuer jusqu’au dernier sans laisser aucun survivant ». Ce jugement apparaît encore plus sévère quand nous apprenons que Dieu Lui-même aurait endurci le cœur des Cananéens afin que Josué les détruise jusqu’au dernier.

Dans Josué 11:20-23, nous lisons le compte-rendu de cet événement. « Car cela venait de l’Éternel, qu’ils endurcissent leur cœur pour sortir en bataille contre Israël ; afin de les vouer à l’interdit sans qu’il y eût pour eux de merci, mais afin de les exterminer, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. En ce temps-là, Josué vint et extermina les Anakim de la montagne d’Hébron, de Débir, d’Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël ; Josué les voua à l’interdit, avec leurs villes. Il ne resta point d’Anakim dans le pays des enfants d’Israël, il n’en resta qu’à Gaza, à Gath et à Asdod. Josué prit donc tout le pays, selon tout ce que l’Éternel avait dit à Moïse, et Josué le donna en héritage à Israël, selon leurs divisions, d’après leurs tribus. Alors le pays fut tranquille et sans guerre. »

La notion chez certains individus que Dieu soit simplement un doux grand-père regardant Sa Création sans jamais réagir, est une imagination venant de la nature pécheresse de l’homme. Le Nouveau Testament nous rappelle clairement que : « Notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). C’est donc pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions fidèlement notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte. Dieu nous met en garde également contre le péché : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romans 6:23).

Dieu ne change pas ! « Ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:5-8).

Au sujet des Cananéens, Dieu avait accordé 400 ans à Israël pour se repentir, mais au lieu d’en profiter, chaque génération s’éloignait encore davantage de Dieu. « Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point [l’Égypte], et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. Mais je jugerai aussi la nation à laquelle tes descendants seront asservis ; et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses. Et toi, tu t’en iras en paix vers tes pères, tu seras enseveli dans une heureuse vieillesse. Et à la quatrième génération ils reviendront ici ; car l’iniquité de l’Amoréen n’est pas encore à son comble » (Genèse 15:13-16).

L’archéologie nous révèle que les Cananéens pratiquaient toutes les formes de débauches connues aux hommes. C’était un acte de miséricorde de la part de Dieu envers tous ceux qui sont venus en contact avec eux de décréter immédiatement leur destruction. Ils avaient déjà endurci leurs cœurs envers Dieu, alors Dieu a endurci leurs cœurs envers Israël. Croyant pouvoir détruire le peuple de Dieu, ils ont simplement hâté leur propre fin qui était d’ailleurs bien méritée. Il y a un message important pour tous les chrétiens qui croient que le salut peut arriver sans aucune œuvre parce que c’est un don gratuit de Dieu.

Oui, le don est gratuit, mais souvenons-nous que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu. « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:9-10). Un chrétien qui ne produit pas les bonnes œuvres que Dieu avait préparées d’avance pour lui, ressemble au figuier avec ses belles feuilles mais sans figue. L’extérieur paraît bien, mais il n’y a pas de profondeur, pas de fruit. Le chrétien qui se pavane sans produire de bonnes œuvres risque d’être coupé comme l’arbre inutile qui a été créé pour produire du fruit mais n’en produit pas.

L’apôtre Jacques nous parle du patriarche Abraham : « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24). Mais comment Abraham et Dieu ont-ils cimenté cette amitié ? Par la présence de Dieu quand Abraham fut dans le besoin. Dieu était là lorsqu’Abraham fut loin de son pays, quand il fut en danger de perdre son épouse Sarah, lorsqu’il fut à quelques instants de tuer son fils unique Isaac en le sacrifiant à Dieu, quand il se dépêchait de secourir son neveu Lot lorsqu’il fut attaqué et quand il a eu besoin d’aide pour choisir une épouse pour son fils Isaac.

Abraham a sûrement eu une relation privilégiée avec Dieu, mais nous pouvons également en avoir une semblable si nous sommes toujours prêts à invoquez le Seigneur dans tous nos moments d’adversité, mais surtout si nous mettons en pratique les précieux conseils que Dieu nous donne au-travers de Ses Saintes Écritures. Dieu S’est rendu disponible pour Abraham en tant qu’ami, et Dieu nous offre précisément ce même privilège. Mais renversons les circonstances un instant. Y a-t-il quelqu’un que vous connaissez qui a vraiment besoin de votre affection présentement, qui a besoin d’un coup de téléphone pour être encouragé, conseillé ou supporté moralement ? Quel estime pouvez-vous consolider encore davantage, par votre amour, votre implication et vos soins ? C’est peut-être quelqu’un de très près de vous et qui aurait besoin de votre secours.

Prenez le temps de faire des études bibliques régulièrement afin de découvrir comment Dieu partage Son amour avec nous et comment nous pourrions le partager avec d’autres en devenant un véritable chrétien, non seulement en paroles, mais surtout en oeuvres. Il est évident que nous sommes sauvés par la foi et non par les oeuvres, mais c’est par les oeuvres que la foi est rendue parfaite. « Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26). N’est-il pas temps que nous soyons un véritable ami pour quelqu’un dans le besoin ?

Soyons plutôt de ceux qui ont reçu la Parole dans une bonne terre selon la parabole du semeur, comme Jésus Lui-même nous le déclare, dans Matthieu 13:8 : « Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : Un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. » Voilà le genre d’Élus que Jésus désire dans Son Royaume à venir. Ce sont ceux qui ont hâte d’enseigner la Parole de Dieu à tous ceux qui ont été séduits par des mensonges, des doctrines d’hommes au lieu des doctrines de Dieu ; des chrétiens prêts à s’engager, sous Christ, dans la grande moisson de ceux qui formeront les nations, sous les Élus de Dieu. Alors, comme  Jésus l’a si bien dit, au verset 9 : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Tout au long de l’histoire, les humains ont tenté de former des nations avec leurs gouvernements. Mais l’histoire nous démontre la futilité de leurs plans, car, après que les royaumes soient devenus très puissants, ils ont été soudainement détruits. Et les historiens tentent toujours d’analyser chaque système et chaque royaume pour déterminer la raison de la chute et ce que chaque royaume aurait pu faire pour éviter sa ruine. Pourtant, le roi David, il y a près de 3 000 ans de cela, fut inspiré de nous donner la réponse : « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité. S’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri. Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité » (Psaume 9:6-9).

Ce monde passera éventuellement. La loi de l’entropie nous assure en effet que tout se détériore et finit par mourir ou pourrir. Les scientifiques athées ont calculé que même les protons qui composent la matière finiront par se détériorer. Mais la Bible nous dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point » (Hébreux 1:10-12). Plusieurs passages de la Bible nous le confirment. David Lui rend cet hommage : « Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument. Je chanterai à l’Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai. Que ma méditation lui soit agréable ! Je me réjouirai en l’Éternel » (Psaume 104:31-34).

Son nom magistral ne changera jamais ! « Son nom subsistera toujours ; Son nom se propagera tant que luira le soleil ; on invoquera Son nom pour bénir ; toutes les nations le diront heureux. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! » (Psaume 72:17-18). Cela veut également dire que : « L’abondance et la richesse seront dans Sa maison, et Sa justice subsiste à toujours » (Psaume 112:3). Les paroles des hommes passent, mais la parole de l’Éternel subsiste à toujours dans les cieux. Les hommes ont prêché toutes sortes de choses pour se glorifier, néanmoins, leurs prédictions sont demeurées sans réussite. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25).

Finalement, parce que Dieu est éternel, nous avons aussi Sa promesse de vivre éternellement. Est-ce possible ? Voici ce que Dieu nous dit, dans Psaume 89:36-38 : « J’ai une fois juré par Ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi. Comme la lune, il durera à jamais ; et il y en a dans les cieux un témoin fidèle. » L’apôtre Jean nous confirme cette promesse, dans 1 Jean 2:17, en déclarant : « Et le monde passe, et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. » Toutefois, avant de moissonner cette belle promesse, certains évènements difficiles doivent se produire sur cette terre, des afflictions que Jésus réglera une fois pour toutes.

Dans Marc 13:19-20, Jésus nous déclare : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé. Mais il a abrégé ces jours à cause des Élus qu’il a choisis. » En prédisant un jugement futur sur un monde incrédule, Jésus fait référence au monde que Dieu a créé, affirmant ainsi la doctrine biblique d’une création soudaine et complète. Dans le monde païen, à l’époque de l’Empire romain, l’évolutionnisme dominait partout dans l’esprit des gens. Les Épicuriens, par exemple, étaient des athées évolutionnistes. Les Stoïciens, les Gnostiques, les Platoniciens et autres étaient des évolutionnistes panthéistes. Aucun de ces philosophes ne croyait en un Dieu créateur de toutes choses, incluant également l’univers entier.

Mais Jésus était un créationniste étant directement impliqué dans tout ce qui existe. Et les créationnistes scientifiques, malgré toute l’opposition qu’ils reçoivent de nos jours, continuent à suivre Son enseignement ainsi que Son exemple. Jésus parlait pareillement d’Adam et Ève, disant : « Au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Les païens de Son temps croyaient en un cosmos éternel, alors que Jésus enseignait que tout avait un début, même les humains qui faisaient partie de cette création. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28).

Donc, lorsque : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : À cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement » (Matthieu 19:3-8). Seule la mort pouvait séparer ce que Dieu avait joint.

Il est possible que certains « chrétiens » soient évolutionnistes, mais il n’existe pas d’évolution chrétienne. Jésus rejetait l’évolution, mais prêchait la création de tout ce qui existe, parce que Jésus en était le Créateur. Jean nous l’explique en toute simplicité quand il déclare : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole [de Dieu] était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). C’est tellement simple qu’un enfant brillant de dix ans peut facilement le comprendre, mais, semble-t-il, pas un théologien qui insiste absolument à y voir deux personnes distinctes, les deux étant Dieu et formant un seul Dieu.

Dans Psaume 78:2, nous lisons : « J’ouvrirai ma bouche pour prononcer des discours sentencieux ; je publierai les secrets des temps anciens, que nous avons entendus et connus, et que nos pères nous ont racontés. » La plupart des gens ne pensent pas aux paraboles, surtout celles de Jésus, comme ayant quelque chose à cacher, mais plutôt comme des illustrations figuratives afin d’aider les gens à comprendre un enseignement spirituel. Mais Jésus utilisait réellement les paraboles pour cacher la vérité et non pour la révéler. Il est difficile à concevoir pour un chrétien que Jésus voulait faire cela. Quand Ses disciples Lui demandèrent pourquoi Il parlait en paraboles, Jésus répondit : « C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant, ils ne voient point, et qu’en entendant, ils n’entendent et ne comprennent point. Ainsi s’accomplit en eux la prophétie d’Ésaïe, qui dit : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; en voyant vous verrez, et vous ne discernerez point » (Matthieu 13:13-14). Une séduction complète par le maître séducteur Satan.

Le principe est assez simple. Une personne doit d’abord croire et obéir à la lumière qu’elle a déjà reçue avant que Dieu lui accorde plus de vérité. « Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a » (Matthieu 13:12). Donc, les paraboles de l’Ancien comme du Nouveau Testaments ne sont pas sujettes à l’interprétation personnelle. Elles requièrent de l’étude, de la méditation et de l’obéissance afin de comprendre la profondeur du message ; toutefois, elles apportent de grandes bénédictions. Voilà pourquoi Jésus leur dit : « C’est pour cela que tout docteur [scribe] qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles » (Matthieu 13:52).

Une mise en garde est appropriée ici. Les paraboles des Écritures ne doivent jamais être associées à l’occultisme ou aux choses cachées par Satan. Dans le grec, le mot « parabole » veut simplement dire « caché à la compréhension du monde », mais transparent aux yeux de la foi et de l’amour. Paul nous l’explique parfaitement dans 1 Corinthiens 2:7-10 : « Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par Son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

La nation d’Israël aurait dû le comprendre, mais elle s’est de préférence rebellée contre Dieu au lieu de Lui obéir. Alors, Osée leur dit : « Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! Ont-ils fini de boire, les voilà à la fornication. Les chefs d’Israël n’aiment que l’ignominie. Le vent les attachera à ses ailes, et ils auront honte de leurs sacrifices » (Osée 4:16). Le Seigneur est patient et ceux qui parlent en Son Nom devraient l’être aussi. Il arrive parfois que de tolérer certains comportements devienne dérisoire et malsain. Car une interaction constante avec certains individus invite à l’impiété spirituelle et à la diffusion d’idées qui vont à l’encontre de la Parole de Dieu. Dans de telles occasions, le chrétien doit se retirer ou même abandonner ces personnes pour un temps. Il faut néanmoins prier pour eux et laisser Dieu régler leurs problèmes.

C’était la situation dans laquelle les dix tribus formant la nation d’Israël étaient rendues, sous la direction de la tribu d’Éphraïm, peu de temps avant leur captivité par les Assyriens. Dieu a utilisé le prophète Osée pour dire à Juda de les abandonner, car ils étaient dangereusement sous l’emprise de l’idolâtrie païenne. Jésus a aussi utilisé un langage similaire envers les pharisiens hypocrites de Son époque. À Ses disciples, Jésus dit : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:14). En scrutant les Écritures, nous découvrons d’autres avertissements indiquant jusqu’où les descendants d’Israël se sont laissés séduire dans le paganisme tout en croyant bien faire.

L’apôtre Paul, dès le premier siècle, fut inspiré d’instruire son jeune évangéliste Timothée sur l’attitude des gens dans les derniers jours. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu. Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:1-7). Relisez ce passage lentement et dites-moi si ces paroles de Paul ne nous décrivent pas parfaitement la société d’aujourd’hui et ses vendeurs religieux allant de porte en porte !

Puisque nous sommes dans ces derniers temps, il serait également juste de prendre les paroles de Paul au sérieux et de nous « …éloigner aussi de ces gens-là ». Regardons ensemble cette autre instruction à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 2:15-18 : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Les faux ministres datent du premier siècle, alors ne soyez pas surpris de voir l’augmentation de leur nombre dans les derniers jours, tentant de vous vendre leur vérité.

Ainsi, l’instruction de Paul se résume à ceci : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret » (Éphésiens 5:10-12). La plupart sinon tous ces avertissements s’appliquent spécialement à ceux qui ont accepté et compris la vérité, s’engageant à vivre selon ces instructions, et qui, pour des raisons inconnues, décidèrent volontairement de les rejeter. Quand de tels individus s’opposent à notre témoignage, Dieu dit de ne pas nous occuper d’eux, car Dieu est beaucoup mieux équipé que nous pour S’en occuper.

Demeurons continuellement fidèles à Dieu et à Sa Parole, sans résister, en prêchant la venue de Son merveilleux Royaume, comme Jésus l’a fait à tous ceux qui ont le cœur disposé à écouter. Soyons bien entraînés pour ce Royaume dans lequel les Élus de Dieu travailleront à anéantir totalement ce que Satan a produit dès le jardin d’Éden. La grande récolte s’en vient, alors soyons prêts pour être à la hauteur et produire les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, afin que nous y marchions. C’est ce que je souhaite à tout homme et toute femme qui lit ce message.




D.365 – Revivre par la Parole

joie

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 119:25-26, David déclare : « Mon âme est attachée à la poussière ; fais-moi revivre selon ta parole ! Je t’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts. » Parfois, la bataille nous accable et nous croyons que l’ennemi est en train de gagner. Alors : « Mon âme pleure de chagrin ; relève-moi selon ta parole ! » nous dit Psaume 119:28. Plusieurs Psaumes partagent cette émotion intense et nous cherchons la face de Dieu pour nous consoler et nous faire revivre de merveilleux moments. Ces huit versets du Psaume 119 nous donnent un remède précis dont chaque chrétien a besoin, à l’occasion.

  1. Un confession ouverte avec supplication : « Je t’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts » (Psaume 119:26).
  2. Une demande claire pour la compréhension : « enseigne-moi tes statuts. Fais-moi connaître la voie de tes commandements » (Psaume 119:26-27).
  3. Une réaffirmation du témoignage personnel : « et je parlerai de tes merveilles » (Psaume 119:27).
  4. Une demande de force spirituelle : « Mon âme pleure de chagrin ; relève-moi selon ta parole ! » (Psaume 119:28).
  5. Une demande d’avoir la victoire sur un péché habituel : « Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce d’observer ta loi » (Psaume 119:29).
  6. Une déclaration d’engagement personnel : « J’ai choisi la voie de la vérité ; j’ai mis tes jugements devant mes yeux » (Psaume 119:30).
  7. Un rappel de notre comportement passé : « Je me suis attaché à tes témoignages ; Éternel, ne me rends pas confus ! » (Psaume 119:31).
  8. La promesse d’une vie future dans la sainteté : « Je courrai dans la voie de tes commandements, quand tu auras mis mon cœur au large » (Psaume 119:32).

Revivre d’une façon personnelle est aussi sûr que la Parole de Dieu. Mais revivre de cette façon présume que notre désir de vivre est en accord avec la Parole de Dieu. Prenons le cas du malfaiteur repentant sur la croix.

Dans Luc 23:39-43, nous lisons que : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais celui-ci n’a fait aucun mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. » C’est une des plus remarquables Écritures au sujet de la conversion d’un bandit repentant sur son lit de mort, crucifié avec Jésus. Christ avait reconnu sa repentance, lui a pardonné son péché et lui a même offert la vie éternelle lors de sa mort.

Il y a une fontaine de pardon, car le salut vient vers les pécheurs qui se repentent, se détournent de leurs péchés et croient vraiment en Lui pour Son magnifique travail accompli. Le brigand mourant s’est réjoui de voir cette fontaine dans son jour. La « fontaine » de sang coulant de la croix a produit d’énormes réjouissances chez ceux qui ont reconnu Son travail précieux. Pas par n’importe quel sang : « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Nous pourrons donc vivre sans péché, nés dans Sa famille. Nous recevrons le privilège de vivre victorieux, en sainteté de vie. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Nous avions tous choisi le péché et chacun méritait le jugement de condamnation. « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12).

Mais, grâce à Lui, : « ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26). Ayant médité sur ces paroles, Paul est tellement touché qu’il s’exclame en déclarant : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

Dans Colossiens 1:13-20, Paul nous confirme que c’est Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Jean le Baptiste présente Jésus au monde lors de Son baptême en déclarant : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Jésus fut reconnu prophétiquement comme un agneau, bien avant Son baptême, car Esaïe 53:7 le dépeint ainsi : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. » Il a accompli le rôle de l’agneau par Sa mort sacrificielle pour l’humanité. Pierre, le chef des apôtres, nous déclare : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).

Le passage dans Colossiens 1:12-20 dit que Jésus : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Il viendra un temps où l’humanité entière se rassemblera autour de Son trône déclarant d’une voix puissante : « L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange » (Apocalypse 5:12). À eux s’ajouteront ceux qui avaient vaincu la bête et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! » (Apocalypse 15:3).

Dans Esaïe 65:16-21, Dieu déclare : « Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. »

Les gens pensent qu’ils sont fonctionnels lorsqu’ils placent les valeurs  matérielles avant les spirituelles, mettant l’emphase sur le fait qu’ils doivent vivre dans le « vrai monde ». Le fait demeure cependant que nous ne vivons pas dans le « vrai monde », mais plutôt dans un monde qui se meurt et sera bientôt terminé. Alors commencera le vrai monde ! « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17). Ceci n’est même pas le monde que Dieu a créé, car : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Mais parce que le péché est entré dans le monde : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, nous dit Paul, dans Romains 8:22-23. En effet, ce monde n’est même pas pareil à ce qu’il était devenu juste avant le Déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Alors : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais le monde séduit croit toujours que le Déluge n’a pas eu lieu et n’est qu’une fable.

Le Seigneur Jésus est descendu du ciel et : « Christ s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père » (Galates 1:4). Donc, on ne se souviendra même plus de ce monde-ci. « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:20-21). Ainsi, : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2).

« Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, » nous déclare Tite 2:11-13. En attendant : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Dans 1 Timothée 2:5-6, Paul nous déclare : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » C’est un des versets clés dans les Écritures, pour plusieurs raisons. En premier lieu, dans une société panthéiste et polythéiste gouvernée par des rois et des dirigeants à qui Paul venait tout juste d’arracher des croyants pour prier, il était important de mettre beaucoup d’emphase sur le fait qu’il n’y avait qu’un Dieu Créateur, le Seul à qui même les rois devaient rendre compte et le Seul qu’ils pouvaient vraiment prier.

Deuxièmement, Jésus-Christ était Lui-même Dieu : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). Mais, malgré tout cela, Il fut sans aucun doute l’homme-Christ-Jésus. Malgré que Son corps ressuscité ait été glorifié, Jésus peut toujours être touché par nos infirmités et nous pouvons toujours nous approcher de Son trône de grâce. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Donc, parce qu’Il est Dieu omnipotent et l’homme parfait, éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché, Il peut facilement servir de Médiateur entre Dieu et nous. Jésus est donc le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Lui. Personne, ni homme ni femme, ni saint, ni prêtre, n’a accès direct à Dieu. « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). « C’est pourquoi aussi Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car Il [Jésus) a fait cela une fois, en s’offrant Lui-même » (Hébreux 7:25-27).

Dans Apocalypse 22:17, il est clairement dit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ;  et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Le monde ne pourrait pas imaginer obtenir une invitation aussi claire pour percevoir le don gratuit de vie éternelle que dans cette invitation finale de la Bible. Que tous ceux qui auront soif de l’eau vive viennent boire gratuitement, car : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:37-39).

Quiconque a soif peut venir : « Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11). Et, dans Jean 3:16-17, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Ce ne sont pas les invitations qui manquent car, dans Romains 10:13, Paul déclare : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Quand elle eut dit cela, elle s’en alla et appela Marie, sa sœur, en secret, et lui dit : Le Maître est ici, et il t’appelle » (Jean 11:26-28).

Regardons ce beau témoignage de Pierre, dans Actes 10:43-47 : « Tous les prophètes rendent de Lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? » Et finalement, dans 1 Jean 4:15 l’apôtre dit ; « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3). Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes, nous déclare Paul dans Romains 5:18-19.

Avec de telles promesses, nous avons l’évidence que la mort de Christ est suffisante pour enlever le péché du monde. Jean le Baptiste rendit ce témoignage, le lendemain, alors que : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont je disais : Il vient après moi un homme qui est au-dessus de moi, car il était avant moi. Et pour moi, je ne le connaissais pas ; mais je suis venu baptiser d’eau, afin qu’il soit manifesté à Israël » (Jean 1:29-31). Que le salut et la vie éternelle soient offerts gratuitement par la grâce de Dieu à tous ceux qui l’acceptent et soient offerts à ceux qui viendront, c’est le seul acte volontaire requis de nous. Mais pourtant, à plusieurs de Son époque, Jésus a dit : « Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:40). Est-ce qu’Il le dira encore à plusieurs autres ?

Dans Éphésiens 1:6-10, Paul rend : « louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » Christ est la fontaine qui remplit nos cœurs de nombreux remerciements pour le travail magnifique accompli sur la croix. Une source continuelle d’amour jaillit du Calvaire pour nous fournir une source infinie de pardons par Son amour.

Nous répondons à Son amour par notre amour encadré dans Sa grâce, non méritée de notre part. Car : « Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:18-19). Comment pouvons-nous faire cela ? Jean nous dit : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Au-travers de cette propitiation, Dieu fut satisfait par le paiement complet de nos péchés. Nous savons que : « le salaire du péché, c’est la mort ; mais [nous savons également que] le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Et Dieu, le Juge Suprême, est satisfait. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7).

Non seulement avons-nous reçu le pardon par Son Père, mais Dieu nous regarde comme si nous Lui avions obéi comme Son Fils l’a fait, et : « Dieu [l’]avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 5:9). Tout le travail de rédemption fut accompli. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 3:25). Christ nous a amplement manifesté Son pouvoir de sauver.

Dans Psaume 98:1-3, nous pouvons lire : « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations. Il s’est souvenu de sa bonté et de sa fidélité envers la maison d’Israël ; tous les bouts de la terre ont vu le salut de notre Dieu. » Au-travers de toutes les Écritures, nous voyons Dieu accomplir des choses glorieuses et Son peuple Lui répond en chantant. Et ce chant durera toute l’éternité. Il viendra un temps où les sauvés s’assembleront autour du trône de Dieu et Son Fils pour Lui chanter une louange de salut. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Le Créateur a racheté Sa création avec Son sang précieux. Tout comme le Créateur fut rejeté par Sa création et a dû endurer la peine de mort, Il est pourtant entré dans le monde qu’Il avait créé, a vécu une vie sans péché et est mort à la place de tous. Il est ressuscité dans une victoire finale sur le péché, pour nous offrir la vie éternelle. Nous souffrons de l’incapacité à comprendre complètement dans cette vie tout ce qui est arrivé par ce témoignage, mais nous allons un jour nous assembler, tous les saints, pour Lui chanter cette louange : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). Donc, le Grand Créateur est devenu notre Rédempteur et notre Roi Éternel.




D.361 – Selon la Parole de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 119:169-170, David déclare : « Éternel, que mon cri vienne en ta présence ! Rends-moi intelligent, selon ta parole. Que ma supplication vienne devant toi ! Délivre-moi, selon ta promesse ! » Vous avez ici la réponse à chaque délivrance de David, parce qu’elle était toujours demandée selon la Parole de Dieu. Et la volonté de Dieu se fait toujours selon le Saint-Esprit. « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:25-27).

Notre esprit ne pourrait jamais saisir les vérités éternelles de Dieu, si ce n’est par la révélation de l’Esprit de Christ qui nous est accordé lors du salut. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Plusieurs passages utilisent l’expression « selon ta Parole », car rien de ce que nous puissions faire ne plait plus à Dieu que nos efforts à exalter Sa Parole dans notre vie. Regardons cette belle prière de David au Seigneur Dieu : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande » (Psaume 138:2-5).

Chaque créature, sur cette terre, sera un jour jugée selon ce qui est écrit dans les livres de Dieu et personne n’y échappera. « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:12). Tous seront enseignés par Dieu, au travers des Élus de Christ qui auront été préalablement instruits par Sa Parole. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation, » nous dit 2 Corinthiens 5:16-18.

Sans cela nous serions dénués de compréhension et de sagesse. Mais par la méditation et la lecture de Sa Parole, après avoir reçu le salut, nous croissons efficacement en privilège et en maturité. Notre esprit s’affermit par la mémorisation de Sa Parole grâce à l’étude régulière ; il devient prêt et sanctifié par l’accumulation de Son instruction. Afin que vous : « soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Mais également pour discerner la différence entre les choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:10). Et le Psaume 119 se termine par une prière de David pour tous : « Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements » (Psaume 119:173-176).

Les hommes n’ont cependant pas voulu agir selon la Parole de Dieu et Celui-ci a été obligé de les corriger sévèrement, par un déluge mondial. Toutefois, dans Genèse 9:8-15 : « Dieu parla aussi à Noé, et à ses fils avec lui, en disant : Quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous ; et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre. J’établis donc mon alliance avec vous, et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. Et Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que je mets entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : Je mets mon arc dans les nuées, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.»

Les chrétiens qui acceptent le concept d’ères géologiques auront toujours à expliquer le grand déluge en assumant que ce n’était pas vraiment un déluge mondial. Ils réalisent qu’un déluge qui ferait monter les eaux au-dessus de toutes les montagnes qui sont sous le ciel pour qu’elles soient recouvertes, et dans lequel déluge toute vie fut détruite à la grandeur du globe terrestre, aurait sans doute éliminé toute preuve des soi-disant ères géologiques également.

Pourtant, nous pouvons lire, dans Genèse 7:18-23 : « Et les eaux grossirent et crûrent fort sur la terre ; et l’arche flottait à la surface des eaux. Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus ; et les montagnes furent couvertes. Et toute chair qui se mouvait sur la terre, expira, tant des oiseaux que du bétail, des animaux et de tous les reptiles qui se traînent sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui était sur la terre ferme, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. »

Alors, ces « chrétiens » ont suggéré de modifier le récit biblique du Déluge par un débordement de la rivière Euphrate, ou quelque chose du genre qui aurait détruit seulement les peuples connus dans le monde à ce moment-là. Il existe de nombreux problèmes avec ce déluge local néanmoins. Mais leur meilleur argument fait cependant de Dieu un menteur. Dieu avait promis à Noé qu’un déluge de ce genre n’aurait plus jamais lieu sur la terre. Pourtant, il y a eu d’innombrables débordements de rivières, de violents tsunamis, des pluies torrentielles régionales, durant les quatre millénaires depuis les jours de Noé. Si la promesse de Dieu avait fait référence à des déluges comme ceux-là, alors Dieu n’aurait pas gardé Sa Parole.

Mais Dieu ne ment pas, et Il a gardé Sa promesse, car il n’y a jamais eu un autre Déluge et : « celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu » (1 Jean 5:10). Les évolutionnistes théistes, les créationnistes progressifs et tous les autres qui croient aux ères géologiques, au lieu de la Parole de Dieu, feraient mieux de repenser leur position. Selon la volonté de Dieu, le monde ne se ramasserait pas des trésors sur la terre, mais plutôt au ciel, s’ils comprenaient que notre passage sur terre dans ce corps n’est que temporaire. Mais à cause du péché et de la détérioration de la situation personnelle, Dieu a été obligé de tout détruire et recommencer à neuf.

Alors, dans Luc 12:33-34, Jésus est venu pour enseigner les gens : « Vendez ce que vous avez, et le donnez en aumônes ; faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor dans les cieux qui ne manque jamais, d’où les voleurs n’approchent point, et où la teigne ne gâte rien. Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » Jésus a souvent parlé contre le fait d’accumuler des richesses sur terre. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point » (Matthieu 6:19-20).

Dieu n’est pas contre la richesse, mais Il est contre le fait de s’attacher à la richesse et de délaisser Dieu. Regardons ce que Jésus a dit à l’homme riche : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et le donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela, viens et suis-moi. Mais quand le jeune homme eut entendu cette parole, il s’en alla tout triste ; car il possédait de grands biens. Alors Jésus dit à ses disciples : Je vous dis en vérité qu’un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux » (Matthieu 19:21-23). La Parole de Dieu ne peut pas se contredire, alors cette instruction doit être modérée pour inclure la responsabilité de pourvoir aux besoins de tous les membres de sa maison. « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle, » dit Paul, dans 1 Timothée 5:8.

Pareillement, les enfants ne doivent pas ramasser de l’argent pour prendre soin des parents, mais les parents pour les enfants. « Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller vers vous ; et je ne vous serai point à charge, car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes ; car ce n’est pas aux enfants à amasser pour leurs parents, mais c’est aux parents à amasser pour leurs enfants » (2 Corinthiens 12:14). Par contre, Paul dit aussi : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:28).

Nous sommes encouragés à aider les autres, au besoin. « Au reste : Celui qui sème chichement moissonnera chichement, et celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment. Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:6-9). Paul nous dit que : « Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien » (Romains 12:8-9).

Tout ce que nous avons vient de Dieu et nous devrions être habitués à Lui rendre honneur selon Son instruction providentielle, tout en accordant aux pauvres selon ce qui dépend de nous, sans négliger les nôtres, car celui qui ne prend pas soin des membres de sa propre famille est pire qu’un infidèle. Mais quand les actions des hommes ne correspondent pas à celles de Dieu les choses commencent encore une fois à se détériorer. Et Dieu fut jadis obligé de défendre Son peuple de nouveau, comme dans le cas de Samson.

Dans Juges 13:17-20, nous lisons : « Manoah dit encore à l’ange de l’Éternel : Quel est ton nom, afin que nous t’honorions, quand ce que tu as dit sera arrivé ? Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi t’informes-tu ainsi de mon nom ? Il est Merveilleux. Alors Manoah prit le chevreau de lait, et l’offrande, et les offrit à l’Éternel, sur le rocher. Et il se fit une chose merveilleuse, à la vue de Manoah et de sa femme ; comme la flamme montait de dessus l’autel vers les cieux, l’ange de l’Éternel monta aussi dans la flamme de l’autel. Manoah et sa femme, voyant cela, tombèrent le visage contre terre. » Cet événement eut lieu pendant une grande période d’apostasie d’Israël, alors que le peuple était depuis quarante ans sous le règne des Philistins.

Il s’agissait d’un couple de la tribu de Dan qui priait Dieu pour avoir un fils, et Dieu a finalement exaucé leur prière. L’Ange de l’Éternel est venu porter la bonne nouvelle à Manoah et à son épouse qu’elle serait enceinte. Son fils serait le puissant Samson qui libérerait son peuple. Mais c’est l’Ange Lui-même qui devient intriguant, ici. Son nom était « Merveilleux ». Le même nom est traduit « Admirable », dans Esaïe 9:5-6, où Dieu déclare : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Comment peut-on lire cela et prêcher encore que Jésus est une deuxième personne dans une trinité ?!

L’Ange du Seigneur n’était nul autre que le Fils de Dieu dans une des Ses apparitions où le Dieu invisible décida de Se manifester visiblement à l’homme. La Bible nous dit : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection. » À certaines occasions, Celui qui est appelé l’Ange du Seigneur, ou Ange de Sa Face, comme dans Esaïe 63:9 : « Dans toutes leurs détresses il a été en détresse, et l’Ange de Sa Face les a délivrés ; lui-même il les a rachetés dans son amour et dans sa miséricorde ; il les a soutenus, et les a portés sans cesse aux jours d’autrefois, » est clairement Dieu Lui-même.

Il est également appelé « l’ange qui m’a délivré de tout mal » par Jacob, devenu Israël, dans Genèse 48:15-16 : « Et il bénit Joseph, et dit : Que le Dieu, devant la face duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, le Dieu qui a été mon berger depuis que j’existe jusqu’à ce jour, que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants, et qu’ils portent mon nom et le nom de mes pères Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient très abondamment sur la terre ! » Nous voyons clairement par ces noms qu’il s’agissait de Dieu Lui-même. Le même qui S’est incarné en la personne de Jésus-Christ, (le Sauveur-Oint), Emmanuel (Dieu avec nous) très bien identifié dans Matthieu 1:23. Car : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18).

Dieu S’est déjà révélé Lui-même de cette façon aux grands hommes de Dieu, et ensuite même à un couple inconnu, Joseph et Marie. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Et, un jour, Dieu viendra vivre avec les hommes. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3).

Vous souvenez-vous de Bath-Shéba ? Elle était l’épouse d’Urie le Héthien, un des généraux de David. Lors d’une absence d’Urie qui était allé au combat, David aperçut de son toit Bath-Shéba en petite tenue et David la fit venir vers lui, coucha avec elle, puis elle tomba enceinte. Lorsque David l’apprit, il fit envoyer Urie avec les serviteurs du roi contre la ville que son armée assiégeait. Mais, du haut de la muraille, les archers de l’ennemi tirèrent et quelques-uns des serviteurs du roi David sont morts ; Urie, le Héthien, est mort aussi. Or, la femme d’Urie apprit que son mari était mort et elle en prit le deuil. Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la recueillit dans sa maison, et elle fut sa femme, et elle lui enfanta un fils.

Mais l’action de David déplut à l’Éternel. « Et l’Éternel envoya Nathan vers David ; et il vint à lui et lui dit : Il y avait deux hommes dans une ville, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche avait du gros et du menu bétail en fort grande abondance. Mais le pauvre n’avait rien du tout, qu’une petite brebis qu’il avait achetée et nourrie, et qui avait grandi chez lui et avec ses enfants, mangeant de ses morceaux, buvant de sa coupe et dormant dans son sein ; et elle était comme sa fille. Mais un voyageur étant venu chez cet homme riche, il a épargné son gros et son menu bétail, et n’en a point apprêté au passant qui était venu chez lui ; mais il a pris la brebis de l’homme pauvre, et l’a apprêtée pour l’homme qui était venu chez lui » (2 Samuel 12:1-4).

« Alors la colère de David s’embrasa fort contre cet homme ; et il dit à Nathan : L’Éternel est vivant ! l’homme qui a fait cela est digne de mort. Et pour cette brebis il en rendra quatre, puisqu’il a fait cela et qu’il a été sans pitié. Alors Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül ; Je t’ai même donné la maison de ton seigneur, et les femmes de ton seigneur dans ton sein, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda, et si c’était peu, je t’eusse ajouté telle et telle chose. Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l’Éternel, en faisant ce qui lui déplaît ? Tu as frappé de l’épée Urie, le Héthien ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des enfants d’Ammon » (2 Samuël 12:5-9).

Dans les versets 10 à 14, nous lisons : « Et maintenant, l’épée ne s’éloignera jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé, et que tu as enlevé la femme d’Urie, le Héthien, afin qu’elle fût ta femme. Ainsi dit l’Éternel : Voici, je vais faire sortir de ta propre maison le malheur contre toi ; je prendrai tes femmes sous tes yeux, et je les donnerai à un de tes proches, et il couchera avec tes femmes, à la vue de ce soleil. Car tu l’as fait en secret; mais moi je le ferai en présence de tout Israël et à la face du soleil. Alors David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point ; toutefois, parce qu’en cela tu as donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer, le fils qui t’est né mourra certainement. »

Dans 2 Samuël 12:22-24, David crie vers l’Éternel : « Il dit : Quand l’enfant était encore en vie, j’ai jeûné et j’ai pleuré ; car je disais : Qui sait si l’Éternel n’aura point pitié de moi, et si l’enfant ne vivra point ? Mais maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Pourrais-je le faire revenir ? Je m’en irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi. Et David consola sa femme Bath-Shéba ; et il vint vers elle, et coucha avec elle ; et elle enfanta un fils qu’il nomma Salomon. » La mort d’un être cher apporte beaucoup de peine, mais la mort d’un enfant bien-aimé encore plus. Cependant, pour un chrétien, Paul nous déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14).

Mais qu’est-ce qui est arrivé à l’enfant né dans le péché de David et Bath-Shéba ? Il n’a jamais eu l’occasion de se repentir ; donc, a-t-il été rejeté par Christ ? Bien sûr que non ! Jésus a dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez point de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent » (Matthieu 19:14). La Bible parle effectivement d’une Deuxième Résurrection que presque toutes les églises du monde appellent la résurrection de la condamnation et, donc, destinée à la destruction. Néanmoins, rien ne peut être plus loin de la vérité. Elle sera la résurrection de la grande moisson qui viendra s’ajouter aux nations qui se convertiront durant le Millenium. Apocalypse 21:24 nous dévoile : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [Élus de la première résurrection] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Imaginez ces petits enfants mort-nés, ou avortés, qui n’ont jamais commis de péchés, mais qui ont été engendrés par des parents qui ont péché. Jésus, venant vers eux, leur dira : « Je suis votre Créateur, l’Agneau de Dieu, qui ôtera vos péchés du monde, car Je suis mort pour les innocents comme vous. » Et ils seront en sécurité avec Lui. Même s’il n’y a pas d’Écriture spécifique sur le sujet, nous connaissons tous l’amour du Père et de Sa Parole, et il n’y a aucune injustice en Lui. Tous ces enfants, depuis le commencement du monde, s’ajouteront à tous ceux qui seront sauvés par la foi en Jésus avec l’ouverture des livres de la Bible qui leur seront enseignés et ils seront tous inscrits dans le Livre de Vie, qui sera également ouvert pour les accueillir.

Ils sont tous morts attendant la résurrection à la vie où ils recevront des corps en santé. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5). Car : « La voie de Dieu est parfaite ; la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » (Psaumes 18:31-32).

C’est avec cette perfection divine que Paul s’adresse à la congrégation des saints à Thessalonique pour leur déclarer : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous  souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection » (1 Thessaloniciens 1:2-4). Paul avait commencé le travail à Thessalonique et lorsqu’il fut contraint de les laisser, il a maintenu  un contact actif avec la congrégation et sa première épître contient des encouragements pour ces chrétiens. Paul mentionne leurs forces et il serait bon que nous notions ces belles qualités.

Paul mentionne la foi, l’amour et l’espérance, si communs dans les écrits du Nouveau Testament. « Sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection. Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions » (1 Thessaloniciens 1:4-6). Nous voyons clairement que Dieu avait choisi de faire Son œuvre de grâce en eux par Sa Parole et Son Esprit Saint. Et ils avaient reçu la Parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions.

Ensuite, Paul les recommande pour leur amour : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). Leur témoignage n’avait pas seulement influencé leur localité, mais avait débordé au-delà. De plus, ils venaient d’entrer dans la bonne adoration de Dieu en maintenant une doctrine pure : « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai » (v. 9). Finalement, Paul les recommande : « pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (v. 10).

Ah, si seulement nos églises d’aujourd’hui avaient la même perspective sur le passé, le présent et le futur travail de Christ. Puissent nos vies porter attention aux mêmes détails, et avoir les mêmes buts que ceux de l’Église à Thessalonique. La pureté dans la doctrine et une vie au service des autres constituent les meilleures façons d’attendre le retour de Jésus. Il faut reconnaître que le travail est un don de Dieu. Dans Ecclésiaste 3:12-14, Salomon nous dit : « J’ai reconnu qu’il n’y a rien de bon pour les hommes, que de se réjouir et de bien faire pendant leur vie. Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. » Certaines personnes semblent croire que travailler pour vivre est une imposition d’une société corrompue. Puisqu’elles sont nées sans faire aucun choix, elles croient alors que le monde leur doit une subsistance. Le travail est-il une punition à cause du péché ?

Dieu a dit à Adam que : « le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière, » dit Dieu à Adam, au verset 19. Mais le travail comme tel ne serait pas une punition, car même avant de pécher : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Et même dans le Royaume : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront, » nous confirme Apocalypse 22:3. Même dans cette vie, le travail est une bénédiction lorsque nous le voyons comme un don de Dieu.

Mais quand nous le considérons comme une corvée, le travail peut en effet être regardé comme une punition. Pourtant, Jésus a bien dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Si le fait d’être obligés de travailler nous encourage à venir vers Christ pour le salut et la paix de l’esprit, alors Paul avait entièrement raison de dire : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur » (Colossiens 3:23-24).

Comme Abraham que Dieu éprouva et à qui Il dit : « Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Genèse 22:1-2). Il y a plusieurs amours dans le monde, amour romantique, amour marital, amour érotique, amour fraternel, amour paternel et maternel, amour patriotique, amour familial, et amour pour toutes sortes de choses, comme les animaux, la nourriture, l’argent, les sports, etc. Mais que constitue le plus grand amour ? L’amour est probablement le plus puissant mot de la Bible et, par le principe de la première mention des mots bibliques importants, le premier endroit où le mot amour est mentionné nous donne la clé de son usage au travers la Bible.

Il est surprenant que « amour » soit utilisé dans notre texte en parlant d’un amour du père pour son fils, d’Abraham pour Isaac, le fils de la promesse. De plus, le père se fait dire par le véritable Dieu qui a fait la promesse, d’offrir son fils bien-aimé en sacrifice ! Dans le Nouveau Testament : « Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). Nous savons, par cette scène remarquable, que Dieu voulait offrir Son propre Fils bien-aimé en sacrifice pour les péchés du monde. Et personne n’allait Lui retenir la main.

Cela nous prouve, sans aucun doute, que l’amour d’un père pour son fils est une image terrestre du grand amour divin du Père pour Son Fils unique engendré par Son Esprit. Cela veut également dire que l’amour de Dieu le Père pour Dieu le Fils est la source ultime de tout amour, car il existait déjà avant le commencement du monde. Lorsque Jésus a prié au Père, le soir de Sa mort, Il venait de confirmer cette vérité. « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). En effet : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:8-10). Et l’amour éternel manifesté par cet acte est la source de tout l’amour ici sur terre.




D.359 – Les Élus de Dieu

elus

Par Joseph Sakala

Dans Romains 8:33-36, nous pouvons lire : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. » La doctrine de l’élection est une doctrine clé dans les Écritures et elle est aussi controversée. Donc, dans toute discussion sur le sujet de l’élection, on doit laisser les Écritures parler d’elles-mêmes.

Les mots grecs et hébreux pour « élu » sont les mêmes que pour « choisi », et il devient clair que, lorsque les élus sont mentionnés, c’est Dieu, et non l’homme, qui les choisit. Par exemple, Christ a élu les douze apôtres selon Son bon plaisir. Le : « jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis » (Actes 1:2). Les anges fidèles sont également appelés par Dieu : « …les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire avec partialité » (1 Timothée 5:21). Et Christ Lui-même est appelé Élu dans 1 Pierre 2:6 où le chef des apôtres déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. »

La plupart du temps, cependant, le terme s’applique à ceux qui ont été sauvés par la mort de Christ et sont appelés : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Ayant été choisis, ces élus sont attirés vers Christ. Jésus Lui-même a dit : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi » (Jean 6:44-45).

« Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour, » nous dit Jean, dans Jean 6:37-39. Pour rendre clair comme du cristal qui choisit Ses Élus, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

« C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). Mais le but principal de cette grande doctrine est simplement ceci : « Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:28-31). Pour accomplir cette tâche, le Seigneur devient Lui-même notre gardien.

Dans Psaume 121:5-8, nous lisons : « L’Éternel est celui qui te garde ; l’Éternel est ton ombre ; il est à ta main droite. Le soleil ne te frappera point pendant le jour, ni la lune pendant la nuit. L’Éternel te gardera de tout mal ; il gardera ton âme. L’Éternel gardera ta sortie et ton entrée, dès maintenant et à toujours. » Une des plus précieuses doctrines de toutes les Écritures est celle de la position de sécurité du chrétien en Jésus-Christ. Rien ne peut nous séparer de Christ : « Ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:39). Parce que nous sommes gardés : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5).

Rien de ce que nous puissions faire ne peut nous mériter le salut, et rien de ce que nous puissions faire peut nous le conserver. C’est le travail de Dieu, pas le nôtre, et cela s’étend dans tous les domaines de notre vie. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5:23). Cet aspect du travail de Dieu ne devrait pas être une surprise pour nous, car Christ a justement prié le Père pour cela. Avec Son rejet, Sa condamnation, Sa crucifixion et Sa mort imminente, Jésus priait pour tous ceux qui croiraient éventuellement en Lui. Dans Jean 17:20-21, Il a prié ainsi : « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. »

Dans Jean 17:11-17, Jésus a déclaré : « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. Pendant que j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en Ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux. Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; Ta Parole est la vérité. »

Nous pouvons être certains que Sa prière fut exaucée, car Dieu ne pourrait jamais refuser d’entendre la prière de Son Fils bien-aimé. Et l’apôtre Jude le confirme en déclarant : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Mais même un Élu de Dieu pourrait douter de cette puissance divine à l’occasion lorsqu’il est entouré d’ennemis. Alors David, dans Psaume 43:2-4, priait ainsi : « Car tu es le Dieu de ma force. Pourquoi m’as-tu rejeté ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? Envoie ta lumière et ta vérité ; qu’elles me conduisent, qu’elles m’amènent sur ta montagne sainte, vers tes tabernacles ! Et j’entrerai vers l’autel de Dieu, vers Dieu, ma joie et mon allégresse ; et je te louerai avec la harpe, ô Dieu, mon Dieu ! »

Ce vieux monde troublé et chaotique a désespérément besoin de lumière pour se sortir des ténèbres, et de vérité pour bien planifier son avenir. Mais il faut que ce soit la lumière de Dieu et Sa vérité, non la lumière de séduction d’une philosophie humaniste de sa fabrication. Dieu a déjà envoyé Sa lumière et Sa vérité : « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19).

Et malgré que l’humanité professe apprendre continuellement, oui : « Ils  apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Pour quelle raison ? « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). C’était vrai dans l’ancienne alliance, mais encore plus aujourd’hui, puisque nous avons accès à plus de vérité. Nous avons comme exemple la Bible de la Genèse à l’Apocalypse. Dans l’ancienne Alliance, les gens avaient : « Sa parole comme une lampe à leurs pieds, et une lumière sur leur sentier » (Psaume 119:105). Et : « le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie » (Proverbes 6:23).

La vérité de Dieu est ce dont nous avons besoin ; en effet, c’est ce dont nous avons tous besoin pour augmenter notre foi en regardant vers l’avenir. Cela est révélé dans la lumière de Sa Parole. Dans Sa Parole écrite inspirée par Dieu, ainsi que dans Sa Parole incarnée vivante, Jésus-Christ. Un jour : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu Mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je Suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui M’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:5-9). Jésus nous dit en toute simplicité que celui qui a vu Christ dans la chair a connu Dieu en Esprit, car les deux sont UN, et on ne peut pas les séparer.

Jésus a également prié pour nous quand Il a dit: « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Et, pour tout ceux qui croient en Sa Parole révélée, Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 4:6 : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » Mais pour être délivré par la Parole de Dieu, il faut d’abord y croire de tout son cœur. Ne croyez pas que seuls les nouveaux chrétiens manquent de foi en Dieu.

Dans Psaume 119:153-154, David se plaint à Dieu en lui disant : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » Une bonne partie de l’Ancien Testament enregistre l’intervention de Dieu dans les affaires des hommes, généralement par de grandes victoires sur le champ de bataille. Le grand roi David racontait souvent sa délivrance au sein de massacres, mais il y a des leçons de salut spirituel ressenties dans ces versets. Cependant, la clé de sa prière paraît aux versets 157 et 158, où David déclare : « Mes persécuteurs et mes adversaires sont en grand nombre ; mais je ne me détourne point de tes témoignages. J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole. »

Notez comme il met toute sa confiance dans la promesse de Dieu, lorsqu’il dit :

V. 155 : « Le salut est loin des méchants, parce qu’ils ne recherchent point tes statuts. » Dieu parlait d’une condition opposée, dans Osée 4:6, lorsqu’Il dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. »

V. 153 : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. » Regardons une situation opposée, dans Osée 4:6-7, lorsque Son peuple ne se tourne pas vers Lui. « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! »

V. 154 : « Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » Car : « Le salut est loin des méchants, parce qu’ils ne recherchent point tes statuts » (v. 155).

V. 156 : « Tes compassions sont en grand nombre, ô Éternel ; fais-moi revivre selon tes ordonnances ! » Parce que : « Mes persécuteurs et mes adversaires sont en grand nombre ; mais je ne me détourne point de tes témoignages » (v. 157). Même s’il a plusieurs ennemis qui le persécutent sans cause, le véritable converti ne se détourne jamais de ses témoignages.

V. 159 : « Considère que j’aime tes commandements ; Éternel, fais-moi revivre selon ta bonté ! » Car : « J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole» (v. 158). Jésus a ressenti la même émotion envers les pharisiens, dans Marc 3:5 : « Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre. »

Les cœurs non touchés par l’indignation du Saint Esprit contre les violateurs flagrants de la Parole de Dieu devraient faire attention. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente, » nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:10-12. Ceux qui aiment Dieu aiment également Sa Parole.

Dans Colossiens 1:12-14, Paul nous exhorte à nous conduire d’une manière digne du Seigneur : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Le message central de l’Évangile demeure le sacrifice de Christ et Sa résurrection. Il y a cependant plus que cela en ce qui concerne notre salut. Cela nous est expliqué dans Actes 26:18, où Paul nous dit que le salut a été accordé : « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. »

Nous avons également été délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Et, comme le disait si bien Paul : « Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste » (2 Timothée 4:18). Alors, nous attendons des cieux Son Fils, qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. Nous avons été transportés dans le Royaume éternel de Christ qui nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

« Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur, » nous dit Éphésiens 5:8-10. Nous avons la rédemption par le sang de Jésus-Christ, la rémission des péchés selon les richesses de Sa grâce. « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:24-25).

Ce pardon et cette justification nous ont scellés pour le jour de la rédemption. « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). « Déjà, nous avons un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. Nous avons l’assurance de faire partie d’une meilleure résurrection » (Hébreux 11:35). Dans cette vie, nous combattons contre les humains qui nous rejettent. Le commentaire de David semble approprié, ici, lorsqu’il dit : « J’ai été comme un monstre aux yeux de plusieurs ; mais toi, tu es ma forte retraite. Que ma bouche soit pleine de ta louange et de ta gloire chaque jour ! » (Psaume 71:7-8).

Dans Psaume 92:5-8, nous lisons : « Car, ô Éternel, tu m’as réjoui par tes œuvres ; je me réjouirai des ouvrages de tes mains. Que tes œuvres sont grandes, ô Éternel ! tes pensées sont merveilleusement profondes ! L’homme dépourvu de sens n’y connaît rien, et l’insensé ne comprend pas ceci : Que les méchants croissent comme l’herbe et que tous les ouvriers d’iniquité fleurissent, pour être détruits à jamais. Mais toi, Éternel, tu es élevé à toujours. » Qu’il est beau de donner gloire à Dieu et de chanter Son nom Très-Haut ! Avec une bonne compréhension de Sa majesté, le véritable chrétien peut voir, dans chaque situation, une occasion de Sa fidélité et de Son amour, et Lui rendre hommage. Et il n’y a pas de meilleure façon de débuter une journée et de la terminer qu’en Lui rendant grâce en disant : « Car, ô Éternel, tu m’as réjoui par tes œuvres ; je me réjouirai des ouvrages de tes mains » (Psaume 92:5).

La vexation causée par la supposée prospérité des ennemis de Dieu est compréhensible, mais il faut se reposer dans le fait que Dieu agira avec justice, en Son temps, lorsque leur temps viendra. « L’homme dépourvu de sens n’y connaît rien, et l’insensé ne comprend pas ceci : Que les méchants croissent comme l’herbe et que tous les ouvriers d’iniquité fleurissent, pour être détruits à jamais. Mais toi, Éternel, tu es élevé à toujours. Car voici, tes ennemis, ô Éternel, car voici, tes ennemis périront ; tous ceux qui pratiquent l’iniquité seront dispersés » (Psaume 92:7-10). Par contre, les justes fleuriront, que ce soit dans cette vie où dans l’autre, la justice de Dieu primera. « Le juste croîtra comme le palmier ; il s’élèvera comme le cèdre du Liban. Plantés dans la maison de l’Éternel, ils fleuriront dans les parvis de notre Dieu. Ils porteront encore des fruits dans la blanche vieillesse ; ils seront vigoureux et verdoyants, pour annoncer que l’Éternel est juste. Il est mon rocher, et il n’y a point d’injustice en lui » (Psaume 92:13-16).

La victoire ne doit jamais être considérée comme indéfinie, insuffisante et improbable, comme les sceptiques l’ont toujours proclamé. La réputation de Dieu Lui-même est en cause et Dieu ne permettra jamais que Son Nom soit terni. Dieu doit agir et il faut que nous nous réjouissions déjà de Ses œuvres, qu’elles soient présentes dans cette vie ou dans celle à venir. « Car, ô Éternel, tu m’as réjoui par tes œuvres ; je me réjouirai des ouvrages de tes mains. Que tes œuvres sont grandes, ô Éternel ! tes pensées sont merveilleusement profondes ! » (vs.5-6). Mais n’oublions jamais nos ennemis qui nous veulent constamment du tort. Allons toujours vers Lui, notre véritable bouclier.

S’il y en a un qui allait toujours vers Lui dans les moments de crise, c’est bien David qui crie vers Dieu en Lui disant : « Éternel, que mes ennemis sont nombreux ! Combien de gens se lèvent contre moi ! Combien, qui disent de mon âme : Point de salut pour lui auprès de Dieu ! Sélah (pause). Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête. Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) » (Psaume 3:2-5). Cette belle comparaison de Dieu comme notre Protecteur et notre Bouclier contre le malin est utilisée plus de quinze fois dans le livre des Psaumes.

La toute première fois qu’elle est utilisée dans la Bible, c’est aussi la première fois que le mot « bouclier » est employé. C’était lorsque Dieu rassura Abram après sa bataille contre les armées des dix rois du nord : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1). Ce fut un réconfort pour Abram dans le pays des Cananéens où ses ennemis le ceinturaient de tous bords. Mais considérez également les promesses des Psaumes. Une des plus belles se trouve dans Psaume 84:11-13, où nous lisons : « Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en toi ! »

Et considérez également cette merveilleuse promesse : « C’est toi qui fais luire ma lampe ; c’est l’Éternel mon Dieu qui éclaire mes ténèbres. Car avec toi je fonds sur une troupe ; avec mon Dieu je franchis la muraille » (Psaume 18:29-30). Dans le même Psaume, nous lisons également ce témoignage : « Qui rend mes pieds semblables à ceux des biches, et me fait tenir sur mes hauteurs ; qui forme mes mains au combat, et mes bras bandent un arc d’airain. Tu m’as donné le bouclier de ton salut ; ta droite me soutient, et ta bonté me rend puissant » (Psaume 18:34-36). Une dernière référence à David, dans Psaume 144:1-2, où il déclare : « Béni soit l’Éternel, mon rocher, qui dresse mes mains au combat et mes doigts à la bataille ! Mon bienfaiteur et ma forteresse, ma haute retraite et mon libérateur, mon bouclier et Celui vers qui je me retire ; celui qui range mon peuple sous moi ! »

Pour devenir un élu de Dieu, il faut apprendre à Le servir comme Dieu le veut. Alors, dans 2 Timothée 2:24-26, Paul déclare à son jeune évangéliste : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. » Nous sommes engagés dans un grand combat pour l’esprit des gens, aujourd’hui. Et le champ de bataille pourrait aussi bien être une classe d’école, le foyer, l’église, le téléviseur familial, ou tout autre endroit où a lieu un enseignement, bon ou mauvais. Il est significatif qu’un des plus grands versets parlant de l’éducation et de la vérité dise qu’ils se font ensemble. « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ » (2 Timothée 2:2-3).

Donc, il devient évident qu’un enseignant fidèle est un bon soldat de Christ contre le diable, pour rejoindre l’esprit de ceux qu’il essaie d’instruire. La bataille n’est pas engagée avec des balles de fusils, ou avec des votes, mais : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Notre stratégie n’est pas de frapper l’ennemi avec une langue aiguisée, ou de le convaincre avec un intellect supérieur. Mais : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Notre verset d’ouverture disant de ne pas contester nous donne raison de continuer, car nous avons la promesse que les esprits séduits par le diable peuvent être sauvés. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:24-26). Même Satan ne pourra pas combattre contre l’épée puissante du Saint-Esprit utilisée par un soldat enseignant apte à instruire.

Ayant atteint ces perfections désirées par Dieu, nous pouvons être certains de recevoir une promesse toute spéciale affirmant que Jésus nous prépare une place que nous recevrons dans Son Royaume lors de Son retour. Dans 2 Corinthiens 5:1-4, Paul dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. »

Dans ce passage, Paul fait des comparaisons claires et précises : la tente, c’est notre corps physique, fragile et temporaire. Il s’en suit donc avec logique que l’édifice qui est de Dieu, le domicile du ciel, c’est notre corps spirituel qui nous attend et dont nous serons revêtus pour l’éternité à partir du retour de Jésus-Christ, lors de la Première Résurrection. Alors, je me suis souvenu d’un verset que les prêcheurs (surtout les pré-tribulationnistes) nous servent de manière toute tordue. « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Cet événement prendra place bientôt, lorsque Jésus reviendra nous accueillir dans les nuages, après la grande tribulation. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Vous voyez où je veux en venir ? Si l’on prend l’interprétation de Paul, on peut dire qu’il y a plusieurs corps spirituels qui attendent dans Sa maison, le Royaume de Dieu, Jésus-Christ est allé nous préparer un poste éternel. Cela expliquerait plus bibliquement ce passage et, si j’ai vu juste, encore un autre argument pré-tribulationniste qui vient de prendre le bord, enfin, pour nous.

Préparez-vous à entrer triomphants dans le Royaume de Dieu, car, dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Les chrétiens ont obtenu une grande joie pour l’avenir, mais ne vous y trompez pas, il y a des troubles dans cette vie. Cependant, Christ nous a promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:20).




D.350 – Délivrés de la puissance des ténèbres

tenebres

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 1:12-14, Paul loue Dieu : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Notre foi a retrouvé un lieu de repos parce que le sang de Christ fut versé à notre place ; et c’est assez pour nous. Il ne reste rien à faire qu’à obéir à notre Sauveur. Notre grand Médecin guérit les malades. Il est venu pour sauver les perdus. Pour nous, Il a versé Son précieux sang. Pour nous, Il a donné Sa vie. Je n’ai plus besoin d’arguments, car Jésus est mort. Et Il est mort pour moi.

Christ était sûrement le grand Médecin, car Il a traversé la Galilée guérissant tous les malades. « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain » (Matthieu 4:23-25).

Mais Son ministère ne se limitait pas aux malades physiques, car Il dit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur » (Luc 4:18-19). Sa mission était plus profonde, celle de guérir leur âme. « Et les scribes et les pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les péagers et les gens de mauvaise vie, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:16-17). Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

Nous avons la rédemption par Son sang et seulement par Son sang. Et comme résultat, nous avons reçu le pardon de nos péchés, nous sommes délivrés de la puissance des ténèbres et nous avons reçu une résidence dans le Royaume de Son cher Fils. Là, nous allons tous nous rencontrer pour chanter un cantique nouveau, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Oui, Jésus a fait tout cela et Il l’a fait pour nous.

Dans Romains 3:22-25, Paul nous dit : « La justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Jésus a tout fait ce qui était nécessaire pour nous justifier devant Dieu, à condition que nous croyons et acceptions Son don gratuit de salut.

Jésus sauve, et c’est tout ce que nous avons besoin de croire : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, Qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en Lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:7-10). Oui, ma foi a finalement trouvé un lieu de repos. Cela met fin a toute ma crainte et mon doute. Étant pécheur, je viens à Lui, car Il ne m’a jamais abandonné.

Je n’ai besoin d’aucun autre, car Jésus est mort pour moi. Jésus, qui nous a tant aimés, a déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40). Il n’y a pas de crainte ici, car : « il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité » (1 Jean 4:18).

Il ne faut jamais avoir de doute en Lui, ni dans Ses intentions : « En qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:12), étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Il faut être convaincu que, lorsque questionné par Dieu à savoir si nous devons être pardonnés, notre Avocat répondra qu’Il est mort pour nous, et cela suffit. Aucune autre défense légale ne sera exigée, car le plaidoyer est déjà apporté et la cour n’a qu’à garantir que nous sommes justifiés gratuitement par Sa grâce ; et nous aurons ainsi notre lieu de repos.

Dans Tite 3:4-7, nous lisons : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, Qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Sûrement, une des plus précieuses doctrines pour un chrétien, c’est celle dévoilée plus haut. Notre salut ne dépend pas de nos œuvres de justice, mais de Sa grâce donnée gratuitement au-travers de l’œuvre de Jésus Christ notre Sauveur.

Notre foi a trouvé un lieu de repos, parce que nous avons placé notre confiance dans Celui qui vit éternellement, Ses plaies en sont témoin. Nous n’avons besoin d’aucune preuve de plus autre le fait que Jésus est mort et qu’Il est mort pour nous. Rien que nous puissions faire, et rien que les églises puissent croire, ne pourrait nous fournir un repos additionnel pour notre foi. « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde » (Hébreux 4:3). Et quand nous mourrons : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10).

Le seul travail qui compte pour quelque chose, c’est celui que Jésus a accompli lorsqu’Il est mort sur la croix. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Ce n’est pas de notre santé physique dont il est question ici, mais plutôt de la guérison de nos âmes. Puisque Christ est mort pour nos péchés, il n’y a plus de rançon à payer. Puisqu’Il est ressuscité, Il a vaincu la puissance de la mort, alors notre foi peut se reposer, en tant que peuple de Dieu. Nous sommes donc remplis d’intelligence spirituelle.

Dans Colossiens 1:7-9, Paul leur dit : « …ainsi que vous en avez été instruits par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ, et qui nous a fait connaître votre charité selon l’Esprit. C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. » Paul avait choisi le mot particulier pleroo pour décrire une action qui « remplit jusqu’au bord », de façon que la connaissance pour laquelle il priait n’avait plus d’espace à remplir. En parlant à ses amis à Rome, Paul leur dit : « Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres » (Romains 15:14).

Cela inclut la sorte de connaissance venant de la volonté divine qui donne une compréhension complète de Sa volonté dans nos vies. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Cette magnifique et complète connaissance de Sa volonté inclut également la sagesse d’utiliser la connaissance acquise par l’expérience : « Qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:8-10).

Puisqu’elle vient de Dieu : « la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:17-18). Cette sagesse et merveilleuse connaissance que Dieu nous a fournie inclut également une compréhension spirituelle, c’est-à-dire, la capacité de mettre des choses compliquées ensemble avec l’Esprit de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). En effet, l’homme spirituel juge de toutes choses et n’est lui-même jugé par personne. « Considère ce que je dis, et que le Seigneur te donne l’intelligence en toutes choses » (2 Timothée 2:7).

Nous sommes remplis du Saint-Esprit dès notre baptême. Dans Luc 1:13-16, nous lisons : « Mais l’ange lui dit : Zacharie, ne crains point ; car ta prière est exaucée, et Élisabeth ta femme t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et de ravissement, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin, ni boisson forte, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère ; il convertira plusieurs des enfants d’Israël au Seigneur leur Dieu. » Cette prophétie de l’ange Gabriel nous transmet un témoignage merveilleux du caractère de Jean le Baptiste, contenant dans le Nouveau Testament la première référence à la doctrine unique d’être rempli du Saint-Esprit.

Dans le paragraphe précédent, je mentionne que nous sommes remplis du Saint-Esprit dès notre baptême, puis je prend l’exemple de Jean-Baptiste qui le reçut dès sa naissance, ce qui pourrait être un peu contradictoire. Vous rappelez-vous ce que Pierre a dit aux gens qui furent touchés de componction en leur cœur, le Jour de la Pentecôte, et qui dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Dans Actes 2:38, Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » La clé, ici, c’est le repentir, et seul Dieu peut voir si le repentir est sincère. Alors, nous savons que bon nombre de gens se font baptiser dans les églises chrétiennes et ne reçoivent pas le Saint-Esprit, car leurs fruits demeurent mauvais et ils n’ont pas l’amour de la vérité pour être sauvés. De plus, nous savons également que Jean-Baptiste a baptisé beaucoup de gens qui ne savaient même pas que le Saint-Esprit existait. Mais ceci fut avant l’apparition de Christ.

Jean fut le premier témoin chrétien dirigeant ses propres disciples vers Christ. Mais : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus » (Jean 1:35-37). Jean prêchait clairement le salut par l’Évangile de Christ. Ses disciples vinrent à Jean, et lui dirent : « Maître, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui. Jean répondit : Personne ne peut rien s’attribuer, si cela ne lui a été donné du ciel. Vous m’êtes vous-mêmes témoins que j’ai dit : Ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui » (Jean 3:26-28). Il est très significatif que Jean fut rempli du Saint-Esprit toute sa vie, car Jésus le fut également. Dans Luc 4:1-2, nous voyons : « Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là ; mais après qu’ils furent passés, il eut faim. »

Jésus fut sans aucun doute rempli du Saint-Esprit dès Sa conception. Car, dans Psaume 22:10-12, David Lui rend ce témoignage : « Oui, c’est Toi qui m’as tiré du sein de ma mère, et qui m’as fait reposer en paix sur sa mamelle. J’ai été remis en tes mains dès ma naissance ; dès le sein de ma mère tu es mon Dieu. Ne t’éloigne pas de moi, car la détresse est proche, car il n’y a personne pour me secourir ! » La plénitude du Saint-Esprit est disponible à chaque véritable croyant. Dans le Nouveau Testament, les deux parents de Jean furent remplis du Saint-Esprit, comme nous le voyons dans Luc 1:41 « Et aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit dans son sein, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit. » Et, au verset 67, nous lisons : « Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en disant : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple. » Notez qu’Élizabeth et Zacharie furent remplis du Saint-Esprit sans qu’il soit question de baptême.

Et les apôtres reçurent le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte alors qu’ils étaient enfermés dans une maison. Ils n’étaient pas en train de se faire baptiser. Regardons dans Actes 2:1-4 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. » L’apôtre Pierre le fut dans Actes 4:8, où nous lisons : « Alors Pierre rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du peuple, et anciens d’Israël… »

Et lors d’une évangélisation, les apôtres priaient ainsi : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin » (Actes 4:29-35).

Une des qualifications recherchées chez les diacres était qu’ils soient remplis du Saint-Esprit. « Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit Saint et de sagesse, à qui nous commettions cet emploi. Quant à nous, nous vaquerons à la prière et au ministère de la parole. Cette proposition plut à toute l’assemblée ; et ils élurent Étienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, et Philippe, et Procore, et Nicanor, et Timon, et Parménas et Nicolas, prosélyte d’Antioche ; et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains. Et la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:3-7). Évidemment, il y en avaient plusieurs autres, comme chez les Éphésiens à qui Paul a déclaré : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5:17-18).

La référence dans ces passages n’est pas sur un événement singulier, mais plutôt de continuer dans une foi bien fondée. Dans Colossiens 1:23, nous lisons : « Pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Paul veut s’assurer que les chrétiens demeurent dans la foi. Par exemple, comme Paul et Barnabas revenaient de leur voyage missionnaire, ils avaient l’habitude de passer par le même chemin, confirmant les âmes des disciples en les exhortant à continuer dans la foi, comme nous le voyons dans Actes 14:22 où : « Fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et leur représentant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. »

Il y a au moins une cinquantaine de fois, dans le Nouveau Testament, où la foi est confirmée ainsi. Dans ces références, il est toujours question d’obéissance à des instructions spécifiques : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

De cette façon, quelqu’un qui sera ancré dans la foi sera bientôt établi dans son propre témoignage, possédant ainsi son ministère chrétien. Il est nécessaire en effet de bâtir sur le fondement de Christ : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Mais : « si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:12-14). Mais ceux qui bâtissent sur du bois, du foin et du chaume recevront également leur récompense. Car, si l’or, l’argent et les pierres précieuses ne sont pas affectés par le feu et subsistent, il en va tout différemment du bois, du foin et du chaume qui ne peuvent subsister au feu et sont alors détruits.

Voilà pourquoi Jude nous dit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4). Alors, ceux qui continuent dans la foi ne seront jamais délogés de : « l’espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20).

C’est également notre facteur motivateur dans la vie : « Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:3). « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:58. Faire l’œuvre de Dieu crée en nous une régénération dans notre corps. En parlant de régénération, Jésus a bien dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3:6). Peut-être que la chose la plus difficile à expliquer â un nouveau chrétien, c’est de prendre une chose charnelle et de la voir changer en esprit, alors qu’auparavant elle n’était que simplement physique. Et là même parmi les plus matures des croyants, il reste des aspects de la vieille nature qui demeurent en guerre avec la nouvelle. « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres, » déclare Paul dans Romains 7:21-23.

Cependant, chaque chrétien devrait, avec la puissance divine en lui, gagner cette guerre. Christ est venu régénérer ceux qui l’ont suivi. La Bible est spécifique et dit que l’homme est entièrement charnel jusqu’au moment où il reçoit le don de l’Esprit. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:1-2. Trop de chrétiens ont encore leurs esprits enfouis profondément dans la chair. L’esprit de l’homme est charnel et il lui est impossible de faire la volonté de Dieu, il ne le peut même pas. Donc, il est évident que Dieu ne « réveille » pas l’esprit de l’homme, mais Il met Son Esprit dans l’homme, car celui-ci ne peut comprendre les profondeurs de Dieu que par l’Esprit de Dieu.

« Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:19-23.

Mais Christ est venu pour changer tout cela. Il est venu nous délivrer de la puissance des ténèbres. Dans Romains 8:3-5, Paul nous confirme : « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. » Maintenant par la foi, Pierre nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Renaître veut dire reproduire quelque chose de semblable. Puisque Christ nous a fait renaître, lors de notre baptême, nous devrions lui ressembler en attitude et en sentiments. Alors : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). En se dépouillant Lui-même, Il a rendu possible que nous soyons délivrés de la puissance des ténèbres, dans la mesure où nous demeurons attachés a Lui.

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-26. Voilà le véritable but du christianisme et ce que Christ a toujours enseigné à ceux qui étaient prêts à L’écouter.




D.348 – Jésus, enseignant de la Bible

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par Joseph Sakala

Dans Luc 24:44-47, nous lisons que Jésus leur dit : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » Le jour de Sa résurrection, Jésus a donné une merveilleuse session d’enseignement biblique à deux de Ses disciples sur le chemin d’Emmaüs. « Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:27).

Plus tard dans la même journée, Jésus est apparu à Ses onze apôtres et à d’autres disciples, probablement dans la chambre haute, et leur donna une étude similaire comme dans le texte du début. Nous pouvons apprendre beaucoup de notre Maître Enseignant concernant la manière par laquelle nous devrions aussi enseigner la Bible. Car c’est Jésus : « Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux [les anciens prophètes], et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:11-12).

C’est Lui qui l’avait écrit au tout début. Notez, par exemple, que la Bible entière parle de Jésus, soit en prophétie, ou d’autres façons. Notez également que Jésus commence par les écrits de Moïse, ce qui nous amène au début de la création et de l’histoire primitive qui est la fondation de tout le reste. Il est également évident que Jésus considérait toutes les Écritures comme venant de l’autorité divine, indiquant ainsi qu’elles devaient toutes être accomplies, soit dans Sa première venue, soit dans Sa deuxième. Il croyait implicitement à l’inspiration de la Bible et, surtout, à l’éminent miracle de son accomplissement prophétique. Finalement, même dans le cas de Ses disciples qui étaient très proches de Lui, il était essentiel que le Saint-Esprit ouvre leur compréhension s’ils voulaient vraiment comprendre les Écritures. Tous ceux qui désirent aujourd’hui enseigner la Parole doivent l’enseigner comme Lui, car Il est notre exemple. Il est le premier-né de toute la création.

Dans Colossiens 1:13, nous devons rendre grâces au Père : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Il y a une hérésie fondée sur ce verset qui dit que Jésus n’était pas éternel, mais simplement le premier être créé, probablement un ange, avant de devenir un homme. Notez cependant que le verset ne dit pas qu’Il fut le « premier créé de toutes les créatures », mais plutôt le « premier- de toutes les créatures », et il y a toute une différence. En effet, le verset suivant nous déclare que : « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Jésus n’a jamais été créé, car Il est Lui-même le Créateur. « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Jésus est né de Dieu, Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Le Père éternel est omniprésent, donc invisible, inaccessible à nos sens physiques. Le Fils, par contre, est l’image du Père invisible, Celui qui déclare Son essence dans la chair et nous Le fait connaitre. Jésus, le Fils unique, qui est toujours dans le sein du Père, demeure éternellement : « la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne » (Hébreux 1:3). Jésus est l’Éternel, la Parole vivante, qui fut : « au commencement avec Dieu, et était Dieu » (Jean 1:1).

Ainsi, l’expression « le premier-né de toutes les créatures » pourrait être littéralement traduit « engendré du Père avant toute la création ». La relation éternelle entre le Père et le Fils se situe au-delà de toute compréhension humaine et les termes « Fils » et « engendré » ne sont que les meilleurs termes du langage humain pour pouvoir l’exprimer. Jésus-Christ, la Parole faite chair, est le Seul engendré, Fils du Père, éternellement brillant comme l’image d’un Dieu, autrement invisible.

Une partie de Son enseignement à Ses disciples était qu’un prophète est méprisé chez lui, parce que les gens aiment toujours que le prophète vienne d’ailleurs. Pour une raison tout à fait charnelle, une sorte de complexe d’infériorité collectif, les habitants de beaucoup d’endroits croient que ceux qui viennent d’ailleurs sont plus instruits, plus crédibles. Ils croient que leurs semblables ne doivent pas leur être supérieurs. Voilà pourquoi, dans Marc 6:4-6, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. Et il s’étonnait de leur incrédulité ; et il parcourut les bourgades des environs en enseignant. » Vous remarquerez qu’une ville rendra des honneurs à un athlète local établissant un exploit sportif, ou à quelqu’un qui devient populaire dans les arts ou dans le chant. Mais s’il devient connu comme un prédicateur chrétien, les gens de sa communauté deviennent un peu embarrassés. Jésus Lui-même l’a expérimenté. Il fut élevé à Nazareth et c’est là que « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52).

Pourtant, lorsqu’Il y est retourné, au début de Son ministère : « Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : l’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles [spirituels] ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur » (Luc 4:16-19).

Il était déjà reconnu comme connaissant les Écritures et la population avait déjà entendu parler de Ses miracles, donc, l’invitation de parler ou de lire les Écritures était tout à fait naturelle. Malgré cela, certains individus avaient des doutes sur Son authenticité en déclarant : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? De sorte qu’ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa maison. Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité » (Matthieu 13:55-58). Mais au début : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22).

Mais lorsque Jésus a commencé à S’appliquer à Lui-même une prophétie majeure et les a semoncés pour leur incrédulité : « ils furent tous remplis de colère, dans la synagogue, en entendant ces choses. Et s’étant levés ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:28-30). Même ses propres frères lui dirent : « Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps est toujours venu » (Jean 7:3-6). Seulement : « la mère de Jésus, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, se tenaient près de la croix de Jésus » (Jean 19:25), lorsqu’Il fut crucifié.

Comme David l’avait si parfaitement prophétisé dans Psaume 69:8-9 : « Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, et que la honte a couvert mon visage. Je suis devenu un étranger pour mes frères, et un inconnu pour les fils de ma mère. » Il est fort possible que les chrétiens qui ont été rejetés par leur famille et leurs anciens amis se reconnaîtront lorsque Jésus a déclaré : « Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère » (Marc 3:35). Ne vous inquiétez pas pour votre famille physique, car Dieu S’en occupera. Nous avons toujours une famille, une famille éternelle. Car nous avons été créés pour la gloire de Dieu à cause de la prédication de la Parole.

Dans Esaïe 55:11-13, Dieu nous dit : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous, et tous les arbres des champs battront des mains. Au lieu du buisson croîtra le cyprès, au lieu de l’épine croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel une gloire, un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché. » Ésaïe a sûrement été inspiré par l’Esprit, pour contempler la gloire de Dieu dans Sa grande œuvre de rédemption, quand il a écrit ce passage. Il devait se rappeler du Psaume 19:2 où David chantait : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. »

Souvent, ces belles louanges se font en méditant le retour de Christ planifié en vue d’accomplir Son but primordial dans la création de tout chose. « Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous, et tous les arbres des champs battront des mains. Au lieu du buisson croîtra le cyprès, au lieu de l’épine croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel une gloire, un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché » (Esaïe 55:12-13). Dieu a triomphé du mal qui existe présentement sur la terre entière. Ce dernier passage nous pointe l’éventuel bannissement de la malédiction épouvantable qui a dominé sur la création entière à cause du péché.

« l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

« Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous déclare Paul, dans Romains 8:22-23. Un jour, cependant, elle aura : « l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). En attendant ce merveilleux moment : « Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ! Que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ; que tous les arbres des forêts chantent de joie, devant l’Éternel ! Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaume 96:11-13).

Mais dans Son enseignement, Dieu nous instruit sur d’autres éléments de Sa création. Dans Job 9:7-9, on peut lire : « Il parle au soleil, et le soleil ne se lève pas ; et il met un sceau sur les étoiles. Seul, il étend les cieux, et il marche sur les hauteurs de la mer. Il a créé la grande Ourse, l’Orion, et la Pléiade, et les régions cachées du midi. » Une des références dans le livre de Job est Sa création des étoiles et les constellations. Le livre de Job est le plus ancien livre de la Bible. Cela ne devrait pas nous surprendre qu’il puisse contenir des références à la création et au Déluge, car ces grands évènements étaient relativement frais à l’esprit de Job et de ses contemporains. Une autre création est mentionnée dans Job 26:12-14 où : « Par sa force, il soulève la mer ; et par son habileté, il écrase les plus puissants rebelles. Son souffle rend le ciel pur ; sa main perce le dragon fugitif. Ce ne sont là que les bords de ses voies ; qu’il est faible le bruit qu’en saisit notre oreille ! Et qui pourra entendre le tonnerre de sa puissance ? »

Finalement, Dieu pose la question suivante à Job : « Peux-tu resserrer les liens des Pléiades, ou détacher les chaînes d’Orion ? Fais-tu sortir en leur temps les signes du zodiaque ? Et conduis-tu la grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Ou disposes-tu de son pouvoir sur la terre ? Élèves-tu ta voix vers la nuée, pour que des eaux abondantes te couvrent ? Envoies-tu les éclairs ? Partent-ils, et te disent-ils : Nous voici ? Qui a mis la sagesse dans les nues, qui a donné au météore l’intelligence ? Qui compte les nuages avec sagesse, qui incline les outres des cieux, quand la poussière se délaie et se met en fusion, et que les mottes s’agglomèrent ? » (Job 38:31-38). Ainsi, Dieu n’a pas seulement créé les étoiles, mais Il les a placées en groupes pour servir de signes et pour les saisons. « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:14-15).

Puisque Dieu ne fait rien sans un but saint et précis, nous pouvons être certains que ces signes sidéraux ne devaient pas servir de signes astrologiques pour les humains. « Mais un mal viendra sur toi, que tu n’auras pas vu poindre ; une calamité tombera sur toi, que tu ne pourras détourner ; une ruine que tu n’auras pas prévue viendra subitement sur toi ! Parais avec tes enchantements et avec la multitude de tes sortilèges, auxquels tu t’es fatiguée dès ta jeunesse ! Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être te rendras-tu redoutable ! Tu es lasse de la multitude de tes conseils. Qu’ils paraissent, ceux qui interrogent les cieux, qui examinent les étoiles, qui font leurs prédictions aux nouvelles lunes ! qu’ils te délivrent de ce qui va venir sur toi ! Les voilà devenus comme du chaume ; le feu les brûle, ils ne se sauveront pas du pouvoir des flammes ; ce ne sera pas un brasier pour cuire leur pain, ni un feu pour s’asseoir auprès. Tels sont pour toi ceux avec qui tu t’es lassée, avec lesquels tu trafiquas dès ta jeunesse : ils errent chacun de son côté ; il n’y a personne pour te sauver ! » (Esaïe 47:11-15).

Les constellations devaient servir pour témoigner de l’avènement de notre Sauveur. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » Avant que les Écritures nous soient léguées, le témoignage de Dieu nous fut donné par Ses promesses écrites dans les cieux, et à ceux qui, sur la terre des débuts, avaient les yeux et le cœur pour voir qu’Il était le Créateur de toutes choses. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

L’expression « toutes choses » est utilisée dans tous ces versets pour mettre l’emphase sur le fait que tout ce qui existe fut amené à l’existence par Son Fils Merveilleux. « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la Tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:12-20).

La liste de choses créées est exhaustive : le ciel, la terre, les choses visibles et invisibles, les trônes, les dominations, les principautés, les puissances. « Qu’Il [Dieu] a déployée [Sa force] en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:20-23).

Le Créateur existait avant toutes choses et accepte la responsabilité pour tout ce qu’Il a créé. Salomon l’avait très bien compris lorsqu’il parla de la sagesse : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde » (Proverbes 8:22-26). « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Lorsque le Seigneur Jésus S’est révélé à Jean, Il a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Ces grandes preuves d’éternité sont pour nous des ancres pour notre foi. Mais ne perdons jamais de vue que les cieux et la terre, qui existent maintenant par la Parole du Créateur, sont gardés par la même Parole et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies (2 Pierre 3:7).

Ensuite, notre merveilleux enseignant, Jésus, nous instruit sur le soleil et la lune. Dans Genèse 1:16-19 : « Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire [le soleil], pour dominer sur le jour, et le petit luminaire [la lune], pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. » Il paraît que, tout au long de l’histoire, l’humanité semble avoir ignoré ou simplement déformé le but principal pour lequel Dieu a créé le soleil. Au fil des siècles, plusieurs cultures adorèrent le soleil, prêchant que le soleil est la source de toute vie humaine sur la terre. De multiples temples furent érigés en son honneur, des vies humaines sacrifiées pour apaiser sa colère et des civilisations entières consacrées à l’adorer.

La nation d’Israël a vécu pendant des siècles parmi les Égyptiens qui adoraient le soleil. Vous prendrez donc bien garde à vos âmes, leur déclara l’Éternel : « De peur aussi qu’élevant tes yeux vers les cieux, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois poussé à te prosterner devant eux, et que tu ne serves ces choses que l’Éternel ton Dieu a données en partage à tous les peuples sous tous les cieux » (Deutéronome 4:19). Moïse a également averti Israël en disant : « Gardez-vous d’oublier l’alliance de l’Éternel votre Dieu, qu’il a traitée avec vous, et de vous faire quelque image taillée, quelque ressemblance d’aucune chose que l’Éternel ton Dieu t’ait défendue. Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:23-24).

Le but de la création du soleil n’est pas un mystère. Son Créateur Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18). Le soleil et la lune ne furent pas donnés pour apporter de la lumière spirituelle, mais de la lumière physique.

Donc, Dieu ne les a pas créés pour qu’ils soient adorés. Il viendra un temps où le soleil ne sera plus nécessaire pour le peuple de Dieu, car, dans notre maison éternelle : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5). « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur » Apocalypse 21:23-24). Et la meilleure dans tout cela, c’est que nous serons avec Lui.

Est-ce trop difficile pour Dieu ? Quand Dieu Se forme une idée, peut-Il la réaliser jusqu’au bout ? Pour en arriver ici, Dieu avait prédit une descendance à Abraham et à Sara qui a ri du plan de Dieu. Car elle avait quatre-vingt-dix ans et, en plus, elle était stérile. Dans Genèse 18:13-15, nous lisons : « Et l’Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j’enfanterais, vieille comme je suis ? Est-il rien d’impossible à l’Éternel ? A l’époque fixée je reviendrai vers toi, dans un an, et Sara aura un fils. Et Sara nia, en disant : Je n’ai point ri ; car elle eut peur. Mais il dit : Non, car tu as ri. » Et, dans les versets 17 à 19, l’Éternel dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire, quand Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et que toutes les nations de la terre seront bénies en lui ? Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui. »

Cette question rhétorique fut posée à Abraham suite au doute de Sarah concernant la promesse de Dieu disant qu’elle donnerait naissance à un fils un an après. En effet, cela devait sûrement prendre un miracle biologique, car les deux étaient trop âgés pour accomplir cela. Avec Dieu, cependant, toutes choses sont possibles et Dieu peut remplir toutes Ses promesses, même si un miracle est requis. Cette même question rhétorique fut posée au prophète Jérémie : « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? C’est pourquoi, ainsi a dit l’Éternel : Voici je vais livrer cette ville entre les mains des Caldéens, entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, qui la prendra. Et les Caldéens qui combattent contre cette ville, vont entrer ; ils mettront le feu à cette ville, et ils la brûleront, avec les maisons sur les toits desquelles on a fait des encensements à Baal et des libations à d’autres dieux, pour m’irriter » (Jérémie 32:26-29).

Celui qui a créé toute chair, qui élève des rois et qui les abaisse, peut sûrement remplir Sa promesse de restaurer Israël dans son pays lorsque le temps sera arrivé. Mais Jérémie avait déjà confessé sa grande foi dans l’omnipotence de Dieu lorsqu’il déclara : « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17). Le Dieu qui a appelé l’univers entier à exister ne pouvait pas flancher dans Sa promesse pour accomplir Son désir. Ce Dieu merveilleux pouvait accomplir toutes ces choses. « Dieu fit des prodiges devant leurs pères, au pays d’Égypte, aux champs de Tsoan. Il fendit la mer et les fit passer ; il dressa les eaux comme en un monceau ; et il les conduisit, le jour par la nuée, et toute la nuit par la clarté du feu. Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières » (Psaume 78:12-16).

« Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul, » nous confesse Psaume 86:10. Non, il n’y a rien de trop difficile pour Dieu et nous ne devrions jamais douter de Sa Parole. C’est ce que Jésus-Christ nous enseigne dans la Bible et tous les peuples seraient mieux de le prendre au sérieux. Pour le moment, Dieu les laisse exhaler leurs révoltes, produire leurs guerres, extérioriser leurs manifestations, organiser leurs élections, perpétrer leurs tueries, leurs vols, leur viols et tout ce qu’ils désirent, mais c’est Dieu qui aura le dernier mot et c’est Lui qui sera l’ultime Vainqueur. Nous, Ses Élus, n’avons qu’à attendre et laisser Dieu combattre pour nous.

Dans Esaïe 65:16-21, Dieu déclare : « Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de Mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. » Voilà ce qui vous attend dans le Royaume et ce que Jésus nous a donné comme promesse.




D.345 – Aimer comme Christ a aimé

couple-amour

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 5:25, Paul s’adresse directement aux maris convertis en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Si tous les maris du monde entier avaient mis ce seul verset en pratique dans leur mariage, je me demande combien de divorces auraient pu être évités. Imaginez, aimer son épouse comme Christ aime Son Église. Bon nombre « d’éclaircissements » furent émis depuis plusieurs années sur les rôles et les responsabilités des époux dans un mariage. Qu’il suffise de dire que, même chez les chrétiens convertis, certains n’appliquent pas ou semblent complètement ignorer ce que la Bible nous enseigne sur le mariage. Pourtant, l’enseignement divin est simple et complet.

Dans Éphésiens 5:21-22, Paul déclare au couple : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur. » Dans la société actuelle, le mot « soumission » est déformé comme s’il voulait signifier une espèce de dictature imposée par le mari sur son épouse. Était-ce le but de Dieu en inspirant Paul de déclarer une chose pareille ? Absolument pas ! Notez que Paul dit aux femmes d’être soumises aux maris comme au Seigneur, c’est-à-dire, à notre Sauveur. Pouvez-vous imaginer Jésus imposer une dictature aux maris dans la soumission ? Dieu est amour et Il a établi une hiérarchie au sein de Son Église et même dans les familles qui doivent en faire partie.

Alors, Paul continue en nous citant cette hiérarchie établie par Dieu Lui-même. « Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est Son corps, dont Il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même » (vs 23-28). Un mari qui aime vraiment son épouse devrait être capable de donner sa vie pour elle, tout comme Jésus l’a fait pour Son Église.

La beauté du contexte dans lequel la soumission est présentée est que cela implique le couple et non seulement une personne du couple : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu » (Éphésiens 5:21). Notez que cette soumission doit se faire dans la crainte de Dieu, ce qui ne veut pas insinuer une peur, mais plutôt un respect total envers notre Créateur. Dieu n’est pas notre dictateur, Il est notre Père, plein d’amour pour Ses enfants. C’est dans ce sens que Paul dit : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur » (v. 22). La soumission dont Paul parle est dirigée vers l’autorité que Dieu a établie pour le mari. Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est Son corps et dont Il est le Sauveur. Voilà pourquoi, au verset 25, Paul déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Le mari doit donc aimer son épouse au point de donner sa vie pour elle si la nécessité se présente. Nous avons ici la formule gagnante pour un mariage réussi entre les deux participants.

N’oublions jamais que Paul fut inspiré de ramener chez les convertis le mariage qui avait été prévu dans chaque couple dès la création et qui aurait prévalu si nos premiers parents avaient choisi de manger de l’arbre de vie, au lieu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Suite à cet affront envers Dieu, la malédiction a pareillement suivi, alors que Dieu dit à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Donc, les enfantements dans la douleur, ainsi que la domination du mari sur la femme, n’étaient initialement pas dans le plan de Dieu pour un couple, mais ils devinrent plutôt une malédiction à cause du péché. Quand Christ est venu nous apporter le salut, il a également pris sur Lui les souffrances causées par le péché afin que leur guérison en découle.

Il est donc évident que, de nous-mêmes, nous ne pouvons absolument pas réussir à corriger ce que le péché a causé. La clé d’un mariage heureux est d’appliquer simplement les principes bibliques en prenant comme exemple la relation de Christ avec Son Église. Donc, la femme doit se soumettre au mari en tant que son chef, tout comme le mari doit être soumis à Christ qui est le chef de l’Église. Ainsi, l’Église, l’épouse de Christ, n’a aucune fonction légitime, sauf si elle se soumet à Christ, son Chef. Voilà pourquoi Christ est prêt à repousser tout ministre et/ou organisation religieuse qui se disent de Lui, mais qui ne font pas Sa volonté. Dans Matthieu 7:21, Jésus a clairement dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Cela ne peut pas être plus clair.

Mais : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Il y a une énorme différence entre dire : « Je prêche au nom de Jésus », et prêcher ce que Jésus a prêché ! L’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride » (Jacques 3:1-2). Les ministres qui croient pouvoir prêcher n’importe quoi, en autant qu’ils se disent ministres de Christ, devraient méditer souvent ce passage, car ils auront des comptes à rendre à Jésus lors de Son retour. Je me demande combien de ces « pasteurs » seraient prêts à donner leur vie pour défendre la vérité…

Par contre, nous savons que Christ a donné Sa vie pour Son Église : « Afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:26-27). Paul utilise ce même principe pour fonder un mariage selon la volonté divine en déclarant : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de Sa chair et de Ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (Éphésiens 5:28-33).

Ceux qui appartiennent à Christ savent que Jésus prend soin des Siens et qu’Il est fidèle à Son engagement. Pour ceux qui douteraient, prenez le temps de méditer ces paroles de Jésus, dans Matthieu 6:26-34 : « Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. »

Si le converti demeure fidèle à son engagement envers Jésus, personne, même pas Satan, ne pourra l’arracher de la main de Jésus. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? [Par sa résurrection !] Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. » (Romains 5:8-11). Même avec ce témoignage magnifique sur Christ, le véritable amour est presque impossible à expliquer. Pourtant, Salomon le fait avec une poésie remarquable.

Dans le Cantique des Cantiques 8:7, Salomon écrit : « Beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer ; si quelqu’un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n’en tiendrait aucun compte. » Et dire qu’il y a encore des gens qui pensent qu’on peut acheter l’amour avec assez d’argent. Certains croient que ce Livre, pourtant inspiré par Dieu, est simplement un récit érotique écrit par ce grand roi. Salomon a reçu beaucoup de sagesse de la part de Dieu lors de son couronnement. Dans 1 Rois 4:30-31, nous lisons : « Et la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux, et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu’aucun homme ; plus qu’Éthan l’Ézrachite, et Héman, Calcol et Darda, les fils de Machol ; et sa réputation se répandit parmi toutes les nations d’alentour. »

Il y a une grande leçon pour nous dans l’histoire de Salomon. Car, malgré toute cette sagesse que Dieu lui avait accordée : « Le roi Salomon aima plusieurs femmes étrangères, outre la fille de Pharaon : des Moabites, des Ammonites, des Iduméennes, des Sidoniennes et des Héthiennes, d’entre les nations dont l’Éternel avait dit aux enfants d’Israël : Vous n’irez point chez elles, et elles ne viendront point chez vous ; certainement elles détourneraient votre cœur pour suivre leurs dieux. Salomon s’attacha à ces nations par l’amour. Il eut donc pour femmes sept cents princesses, et trois cents concubines ; et ses femmes détournèrent son cœur. Et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur après d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas intègre avec l’Éternel son Dieu, comme le cœur de David, son père » (1 Rois 11:1-4). La sagesse n’est pas une garantie de demeurer près de Dieu ; il faut avoir l’amour de Sa vérité. Et agir selon Son instruction.

Certains érudits bibliques ont interprété l’amour de Salomon pour son épouse, dans le Cantique des Cantiques, comme une allégorie dont le thème serait l’amour de Christ pour Sa véritable Église, qui deviendra Son épouse éternelle. L’amour profond d’un homme pour son épouse est toujours béni par Dieu, pour Qui le mariage a toujours fait partie de Son Plan pour les humains. Dans Matthieu 19:3-6 : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. »

Mais cette réponse de Jésus n’était pas suffisante pour eux, alors : « Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (vs 7-9). Néanmoins, le Cantique de Salomon peut apporter de grandes bénédictions au lecteur qui y trouve l’éternel amour de Christ pour Son épouse, l’Église. Si nous lisons le Cantique dans ce contexte, il devient une vérité glorieuse.

Car, comme disait Salomon, dans le Cantique des Cantiques 8:7 : « Beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer ; si quelqu’un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n’en tiendrait aucun compte. » C’est le genre d’amour éternel acquis par le sang pur et sans tache du Mari et reçu dans une foi sans fin par Son Épouse bien-aimée. Cela nous prouve jusqu’où la Sainteté de Dieu peut aller pour justifier tous ceux qui se tournent vers Lui, parce qu’il n’y a aucun compromis dans Sa Sainteté. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). C’est ainsi que nous découvrons la séquence dans le processus par lequel notre rédemption fut rendu possible. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il s’adresse aux : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang » (1 Pierre 1:2). Le résultat du sacrifice de Christ et la suite devaient être préparés par Dieu de façon à ce que les élus soient aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils. Or, grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! Il est infortuné que les expressions d’amour entre humains soient parfois mal utilisées, ou trop utilisées, au point de devenir de simples clichés. Alors, du point de vue chrétien, qu’est-ce que le véritable amour ? Nous pouvons en apprendre beaucoup sur le sujet dans la Bible. Les différents degrés d’amour, les différentes sortes d’amour, les différents usages de l’amour, ainsi que les différentes références à l’amour sont toutes là, dans la Bible.

Trop souvent, les gens utilisent le mot « amour » dans les situations romantiques ou intimes alors que le mot « passion » serait plus approprié. Les gens se disent « Je t’aime », pour assouvir leurs propres intérêts. Le véritable amour pour les autres va beaucoup au-delà de sa propre satisfaction et de son propre bien-être. Alors, quelle sorte d’amour est-il nécessaire dans le monde ? C’est un amour dirigé vers le bien-être des autres. C’est un amour plein de compassion pour les autres, comme Dieu le Père nous l’a révélé au travers de Jésus dans le Nouveau Testament. Jésus Lui-même nous le révèle ainsi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37-39). C’est vraiment un très haut standard établi pour l’amour, car Jésus le résume ainsi : « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (v. 40).

Les Écritures nous inculquent la façon d’aimer même nos ennemis, et comment les traiter. Dans Matthieu 5:43-48, Jésus a instruit le peuple sur la manière d’aimer. « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Vous noterez que Jésus n’a pas déclaré : « Vous êtes parfaits », comme si c’était déjà un fait accompli depuis votre conversion. Jésus a plutôt dit : « Soyez donc parfaits », c’est-à-dire, visez la perfection afin de devenir un jour parfaits, comme notre Père qui est dans les cieux est déjà parfait. Dans ce monde plein de violence, de jalousie, de convoitise et de cupidité, c’est sûrement un standard difficile à atteindre. Malgré cela, en tant que chrétiens, notre but est d’imiter notre Seigneur et Sauveur afin d’être vus et reconnus par d’autres comme de véritables chrétiens par notre comportement envers les autres. C’est une conduite qui devrait être complètement différente de celle du monde.

Paul nous exhorte en disant : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:17-21).

Mais, vous me direz, c’est impossible d’agir ainsi ! Oui, si nous laissons Satan nous influencer. Néanmoins, avec le Saint Esprit, c’est non seulement possible, mais en toute humilité en plus. Certains tentent de le faire derrière une façade d’humilité, pour émouvoir leurs amis. Voilà pourquoi Paul fut inspiré d’écrire : « Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. Prenez part aux nécessités des saints ; empressez-vous à exercer l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, et ne maudissez point. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux » (Romains 12:9-16).

Le véritable amour veille sur les intérêts des autres. « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10). En résumé, nous devons aimer les autres comme Christ nous a aimés. Car : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par Son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par Lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). Avez-vous vraiment saisi ce que Paul nous dit ici ? La mort de Christ nous a simplement réconciliés avec Dieu ! Étant réconciliés, nous serons (futur) sauvés par Sa vie, Sa RÉSURRECTION ! Voilà pourquoi Jésus a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Ceux qui abandonnent ou se révoltent contre notre Sauveur, risquent donc d’être amèrement surpris.

Quand nous nous engageons avec Jésus, la seule chose qu’Il nous demande, c’est la fidélité dans la persévérance jusqu’à la fin de notre vie physique, et Lui S’occupera du reste. Alors, comment sera le monde à venir lorsque Jésus reviendra dans la gloire et dans la toute-puissance ? Il S’emparera de toutes les nations de la terre et régnera pendant 1 000 ans avec Ses Élus, oeuvrant à instruire toutes ces nations dans la vérité divine. Toutes les religions de la terre, polluées présentement par le « dieu de ce siècle », seront abolies et la terre entière parlera une seule langue, comme avant le projet de la Tour de Babel. Dans Sophonie 3:9, Dieu dit : « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord. » La confusion des langues, cause principale des mésententes entre humains, n’existera plus.

Il y aura une paix mondiale pendant 1 000 années et dans l’amour. Car : « La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront abolies [toutes accomplies], et les langues cesseront [tous parleront la même langue], et la science [humaine qui a causé tant de troubles tout au long des siècles] sera abolie » (1 Corinthiens 13:8). Seule la connaissance divine sera enseignée dans le Royaume à venir. Pour ce qui est des Élus, Jésus dit : « Ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et les Anciens ; et personne ne pouvait apprendre le cantique que les cent quarante-quatre mille, qui ont été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes [les fausses églises] ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:3-5).

Avez-vous noté que l’expression « ils sont vierges » est au masculin ? Ils sont les prémices pour Dieu, la première récolte, comme annoncé par le Jour de la Pentecôte. Il ne peut pas être question ici de vierges physiques, parce que très peu d’individus seraient qualifiés, mais plutôt de vierges spirituelles qui suivent l’Agneau, où qu’Il aille. Tous travailleront ensemble à préparer la grande récolte pour le Seigneur, dans l’amour et la coopération, en formant les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Voilà le genre d’amour dont le monde entier a besoin maintenant, mais qui est impossible dans ce monde où le « dieu de ce siècle » est encore très actif. Mais le jour vient où la puissance de Satan lui sera complètement enlevée, et à ses démons aussi. Prions afin que ce moment vienne vite et que s’accomplisse le souhait sacré de tout chrétien depuis des siècles. Que : « Ta volonté soit faite sur la terre entière comme au ciel. »