D.344 – Consacrés à Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 12:1-2, l’apôtre Paul déclare : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ce passage biblique parle d’une consécration entière à Dieu. Le converti consentant doit arriver au point de se livrer totalement au Sauveur, ayant une entière confiance que Jésus transformera sa vie de façon à ce qu’elle Lui plaise et qu’elle soit utile à Son service. Nous demandons ainsi à Dieu de prendre notre vie et de la consacrer à Jésus, afin qu’Il puisse l’utiliser selon Son bon plaisir et à Sa louange.

Un chrétien reconnaissant doit accorder tellement de valeur aux choses de Dieu, qu’il est prêt à tout Lui consacrer. En parlant du Royaume, Jésus a dit : « Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme a trouvé et qu’il cache ; et dans sa joie, il s’en va et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ-là » (Matthieu 13:44). Donc, une vie consacrée implique, non seulement les biens du converti, mais aussi sa vie entière. Nos décisions et nos pensées doivent toujours être réalisées dans le but de plaire à Dieu. Voilà pourquoi, dans Éphésiens 5:15-17, Paul nous déclare : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Nous avons été rachetés à grand prix de nos vies vaines et pleines de péchés, et Jésus, qui a payé la rançon de ces péchés, mérite notre louange éternelle. « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de [nos] lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16). Dans Romains 6:13-14, Paul nous exhorte ainsi : « Ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme des morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce. »

Depuis notre conversion, nous sommes consacrés entièrement à Dieu. Ce beau passage considère l’usage de nos mains et de nos pieds au service du Seigneur et, par implication, de nos corps entiers. Nous savons trop bien que nos corps peuvent être utilisés pour déplaire à Dieu, mais notre Créateur les a conçus de façon à ce que leur fonction primordiale soit de Le glorifier. Dieu désire que nous utilisions nos aptitudes physiques pour L’adorer et servir notre prochain, et non pour notre satisfaction personnelle en nous engageant dans la transgression de Ses lois.

Dieu nous dit ceci par la bouche de Paul, dans 1 Timothée 2:8-10 : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation ; et que pareillement les femmes se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non de tresses de cheveux, ni d’or, ni de perles, ni d’habillements somptueux ; mais qu’elles soient ornées de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Donc, les futurs Élus ont pour tâche de répandre la bonne nouvelle du Royaume à venir, mais d’une façon séante, selon Sa volonté. Toutefois : « Comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:15). Voilà l’utilité pour laquelle Dieu veut voir servir les pieds de Ses serviteurs.

Est-ce cela que nous voyons présentement dans le monde en général ? Pas du tout ! Ce que nous voyons plutôt, ce sont les choses qui déplaisent à Dieu. « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:16-19). Si nous prenons le temps d’étudier ce qui se passe dans le monde actuellement, c’est pertinemment ce que Dieu hait. Donc, un véritable serviteur de Christ doit fuir ces ruses.

Dieu nous a promis de ne pas nous laisser ballotter à tout vent sans avoir un but définitif dans notre vie. Au contraire, c’est : « Dieu qui me ceint de force, et qui a rendu mon chemin sûr ; qui rend mes pieds semblables à ceux des biches, et me fait tenir sur mes hauteurs ; qui forme mes mains au combat, et mes bras bandent un arc d’airain. Tu m’as donné le bouclier de Ton salut ; ta droite me soutient, et Ta bonté me rend puissant. Tu élargis le chemin sous mes pas, et mes talons ne chancellent point » (Psaume 18:33-36). Ces mêmes instructions nous sont destinées pour nous aider à arriver à notre résultat ultime. Psaume 119:105-106 nous dit : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Si ces instructions nous accompagnent dans nos œuvres, comment pourrons-nous échouer ?

Gardons toujours à l’esprit que nous avons été appelés et choisis par Dieu. Dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, l’apôtre Paul nous affirme : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » Dans ce passage, notez bien l’ordre établi par Dieu dans Son merveilleux Plan de Salut. Paul leur dit que Dieu les avaient choisis, même avant leur naissance, c’est-à-dire, dès le commencement de la création des humains.

Aux Éphésiens, Paul a dit ceci : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:3-5). Ces deux beaux passages bibliques nous prouvent sans aucun doute que, dès la création, tous les humains avaient été prédestinés par Dieu à devenir Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté. Mais seuls ceux qui ont accepté Son appel font partie de Ses élus.

Donc, au début, tous les humains furent choisis afin de faire partie un jour de la Famille divine pour l’éternité. La seule condition était que chaque humain choisisse librement et volontairement de suivre les instructions du Créateur. Plusieurs religions ont malheureusement adopté cette prédestination comme voulant dire que les humains n’avaient plus aucune participation dans cette éventuelle destinée à faire partie de la Famille de Dieu. Si Dieu vous a choisi avant votre naissance, disent-ils, alors quoi que vous fassiez durant toute votre vie, vous serez sauvés automatiquement. Par contre l’inverse serait aussi véridique, si vous n’êtes pas choisi. Le salut vous serait refusé automatiquement, parce que vous n’étiez pas prédestiné. Subséquemment, Dieu ferait-Il acception de certaines personnes tout en discriminant les autres ? Vous voyez la folie d’une telle doctrine humaine, à cause d’une mauvaise compréhension de la Parole de Dieu. Revenons maintenant à la déclaration de Paul aux futurs élus à Thessalonique.

Le fait qu’ils aient été convertis découle de ce que Dieu les avaient déjà prédestinés (choisis) dès la création. Mais l’histoire ne se termine pas là. Dieu les a ensuite appelés et ils ont entendu l’Évangile, ils ont cru dans la vérité et furent sanctifiés (mis à part) par le Saint-Esprit. Et si, pendant le reste de leur vie, ils persévéraient dans la foi, ils étaient destinés à être glorifiés en Christ lors de Son retour. Par contre, s’ils avaient refusé cet appel de Dieu, ils auraient été simplement comme la grande majorité des humains d’aujourd’hui, non convertis et vivant selon la chair et non selon la voie que Dieu leur offre. Ce qui nous passionne, cependant, ce sont ceux qui ont accepté l’appel de Dieu. Pour accomplir cela, le Saint-Esprit a utilisé des messagers humains. Dans Actes 16:9, nous lisons : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. »

Dans Actes 16:10-12, Paul déclare : « Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. Étant donc partis de Troas, nous tirâmes droit vers Samothrace, et le lendemain à Néapolis ; et de là à Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours. » Éventuellement, Paul est arrivé à la ville de Thessalonique où il a prêché l’Évangile à ceux qu’il avait trouvés dans une synagogue. Parmi les nombreuses personnes que Paul éduquait, nous voyons ceci, dans Actes 17:4 : « Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. »

Donc, seulement quelques-uns de ceux qui ont entendu Paul furent persuadés et les autres ont simplement résisté à l’appel de Dieu. Néanmoins, une grande multitude de Grecs pieux et plusieurs femmes de qualité se joignirent à Paul et à Silas. La récolte fut quand même féconde. Jésus Lui-même a dit : « car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » C’est la même chose à notre époque où beaucoup sont appelés mais très peu ont le cœur disposé à écouter la Parole de Dieu, et surtout à s’engager dans la voie du Seigneur. Pourtant, pour ceux qui acceptent, la bénédiction est extraordinairement grande, voire illimitée.

Notez que Jésus parle exclusivement de ceux qui seront les Élus de Son Royaume à venir. La plupart des religions « chrétiennes » condamnent déjà au feu de la géhenne ceux qui ne se sont jamais convertis à Christ de leur vivant. Qu’arrivera-t-il à tous les communistes, les athées, les musulmans, les hindous, les shintoïstes et aux membres de toutes les autres religions qui ne reconnaissent ou ne savent tout simplement pas que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Toutes les religions du monde sont fondées sur d’autres sauveurs et furent bâties sur des dieux inventés par des hommes qui rejettent Jésus comme la pierre angulaire de la véritable spiritualité vraiment divine.

Les membres de ces multiples religions seront-ils tous condamnés à la destruction totale par un Dieu d’amour alors qu’on n’a jamais enseigné la Parole de Dieu à leurs disciples ? C’est ce que Satan voudrait leur faire croire depuis son échec total à vouloir détrôner Dieu et devenir lui-même Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus des démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Alors, la Parole de Dieu demeure toujours cachée : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). S’adressant aux Éphésiens, Paul leur déclara ouvertement l’état spirituel dans lequel ils se trouvaient avant leur conversion. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air [Satan], de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Voilà l’état dans lequel se trouve la majorité des humains de la terre à l’heure actuelle. Mais la Bible nous dit qu’ils auront tous, un jour, la chance d’être enseignés par les élus de Dieu et de se convertir. Dieu travaille présentement seulement avec les Élus et non avec toute l’humanité, au contraire de ce que la majorité des religions prétendent. Une telle vérité peut sembler difficile à comprendre, mais, comme Paul l’a dit, dans Éphésiens 1:3-4 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité. » À cela, Pierre ajoute, dans 1 Pierre 2:9-10 : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. »

Cette même vérité glorieuse peut être trouvée tout au long des Écritures Saintes qui nous confirment ceci : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Cette vérité magistrale ne s’applique seulement qu’à ceux qui, ayant été appelés, ont accepté l’appel de Dieu.

Jésus a donné deux grandes missions à Ses disciples avant de monter au ciel. Nous les trouvons dans Matthieu 28:19-20, où Jésus leur a dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Beaucoup de pasteurs instruisent leurs troupeaux, mais est-ce qu’ils leur apprennent à garder tout ce que Jésus a commandé ? Posez-vous cette question : comment se fait-il qu’il y ait des milliers de dénominations chrétiennes, utilisant la même Bible, et toutes en contradiction les unes avec les autres ? Dieu est-Il divisé ou bien ces gens ont-ils compris autre chose que ce que la Bible enseigne ? Revenons toutefois à la mission de Jésus confiée aux disciples.

Les deux commandements de Jésus impliquaient le déplacement de Ses disciples au niveau mondial. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4). Ces deux grandes missions s’attiraient de l’opposition un peu partout de la part de ceux qui rejetaient la Bonne Nouvelle de cet Évangile du salut que Jésus est venu apporter au monde entier. Alors, Dieu a dû, comme par le passé, intervenir pour forcer Son peuple à être obéissant. Regardons ensemble deux exemples bibliques où Dieu S’est impliqué directement pour que Sa volonté soit faite et non celle de ceux qui s’opposaient à Sa volonté.

Revenons dans le passé, au moment suivant immédiatement le Déluge. Dans Genèse 9:1-2, nous lisons que : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. Et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains. » C’était simplement une extension de ce que Dieu avait dit à Adam et Ève au Jardin d’Éden. Dans Genèse 1:28, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

Les descendants de Noé avaient cependant décidé de rester à Babel afin de « se faire un nom », pour ne pas être dispersés sur toute la terre. Suite à cette rébellion : « l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:8-9). Plus de 2 000 ans plus tard, Jésus donna à Ses disciples une autre mission mondiale. Dans Marc 16:15, Jésus leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. » Suite à la venue du Saint-Esprit : « La parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7).

Mais ils servaient de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée et la Samarie, au lieu d’aller jusqu’aux extrémités de la terre. Alors, Dieu est intervenu une deuxième fois. « Or, en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Actes 8:1). C’est alors que les apôtres et les disciples commencèrent la grande mission de prêcher l’Évangile dans toutes les nations. Éventuellement, il y aura une grande multitude que personne ne pourra compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue qui se tiendra devant le trône et devant l’Agneau, vêtue de robes blanches et des palmes à la main, car la grande mission sera accomplie.

La raison qui fait qu’elle sera accomplie, c’est qu’elle a été bâtie sur un fondement inébranlable. Nous entendons souvent des remarques déplaisantes de la part de ceux qui s’opposent à l’œuvre de Dieu et essayent de saper notre foi dans les promesses de Dieu. Ils tentent d’ébranler notre confiance en l’autorité de Sa Parole. David nous donne de courts conseils, comme une merveilleuse source de force dans notre vie quotidienne. Ayons toujours foi en Dieu car : « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse » (Psaume 9:10). Le véritable converti peut goûter la sécurité et voir la bonté de Dieu car : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » (Psaume 34:8-10).

Peu importe ce qui nous arrive, Dieu sait ce dont nous avons besoin. Alors : « Prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaume 37:4-5). Si nous mettons notre entière confiance en Lui, sans nous fier à notre propre sagesse, Dieu nous promet de nous diriger dans toutes nos décisions. Donc : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). N’oublions jamais que Dieu est sur Son trône. Néanmoins, Sa grande majesté peut facilement être obscurcie dans ce monde sous la malédiction du péché. Il faut voir Dieu dans toute Sa Majesté dans notre esprit afin de ne pas nous laisser toucher par la méchanceté qui nous entoure. Le Seigneur voit tout et Ses yeux surveillent les nations. Il connaît les pensées des hommes et il n’y a aucun endroit pour se cacher de Lui.

Dieu juge tout et Dieu aime la justice. Un jour, Jésus viendra juger la terre entière : « Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaume 96:13). Néanmoins, dans Sa grande bonté : « L’Éternel délie les captifs ; l’Éternel ouvre les yeux des aveugles ; l’Éternel redresse ceux qui sont courbés ; l’Éternel aime les justes. L’Éternel garde les étrangers ; il soutient l’orphelin et la veuve ; mais il renverse la voie des méchants. L’Éternel régnera éternellement. O Sion, ton Dieu est d’âge en âge ! Louez l’Éternel ! » (Psaumes 146:8-10). Le jour viendra où les problèmes de ce monde disparaîtront.

Mais avant ce jour merveilleux, Jésus a averti Ses disciples qu’il y aurait des temps difficiles au sujet de leur prédication. « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:9-13). Le salut sera accordé à ceux qui persévéreront jusqu’à la fin.

Trop souvent, de nos jours, nous rencontrons des prédicateurs de salut facile, de paix et de prospérité. Ils vous diront : « Une fois devenu chrétien, tous vos problèmes seront terminés. » Ah oui ? Ils ont trouvé cela écrit à quel endroit dans la Bible ? Je doute très fort qu’un véritable converti croit à une telle affirmation. Il est sûr que les Israélites, qui furent pourtant miraculeusement délivrés de leur esclavage en Égypte, ne l’ont pas expérimenté par la suite. Sachez que ce concept n’est même pas biblique. Au contraire, la Bible nous cite les paroles de Jésus qui a dit : « Vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé » (Matthieu 10:22). Il savait fort bien de quoi Il parlait en disant : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous » (Jean 15:18). Mais pourquoi ? Au verset 19, Jésus nous l’explique : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. »

Plus tard, après avoir lui-même vécu plusieurs tribulations, Jean nous écrit : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:13-16). Ces tribulations peuvent prendre différentes formes, car nous vivons dans un monde sous la malédiction du péché. Je parle d’afflictions particulières que Dieu permet afin de développer Son caractère divin en nous tout en accomplissant Sa volonté.

Elles peuvent prendre la forme d’injustices directes de la part de nos familles non converties, ou de l’extérieur, comme au travail, ou de nos anciens amis et voisins. Ces problèmes viendront, mais tout n’est pas perdu. Jésus nous rassure en déclarant : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). En Lui, nous avons la force de rencontrer chaque obstacle de notre vie dans la paix, dans la bonne humeur et dans la victoire. En Lui, nous avons également la promesse de l’éternité dans l’immortalité.

Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il dit [à Jean] : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5). La moisson est grande, nous dit Jésus, mais les ouvriers sont peu nombreux maintenant. Néanmoins, lors de Son retour en puissance et dans la gloire, Ses Élus seront prêts et bien équipés pour affronter la grande moisson des humains et, avec Christ en charge, la récolte sera très prolifique. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront [aussi] leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). C’est ce que je souhaite de tout cœur à chaque personne qui lit ce message.




D.342 – La circoncision de Christ

docteur

Par Joseph Sakala

Après la naissance de Jésus : « Quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l’enfant, il fut appelé JÉSUS, nom qui lui avait été donné par l’ange, avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, on porta l’enfant à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du Seigneur, une paire de tourterelles, ou deux pigeonneaux » (Luc 2:21-24).

Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux. Il attendait la consolation d’Israël et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point qu’auparavant il n’eût vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple par l’Esprit et, comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus pour faire à Son égard ce qui était en usage selon la loi, il Le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit : « Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, la lumière qui doit éclairer les nations, et la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:25-32).

Maintenant, dans Colossiens 2:11-13, Paul déclare aux nouveaux convertis : « En Lui aussi vous avez été circoncis, d’une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ ; ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. » Durant la période de temps où Dieu préparait la terre pour l’avènement de Son Messie, le signe de la relation sur la pureté physique des hommes était fixé dans les Écritures sur Israël en tant que nation. Donc, la nécessité de la circoncision des mâles, identité touchante pour mettre de l’emphase sur la lignée génétique, renforçait l’engagement personnel.

Ce message dramatique, amplifié tout au long de la vie d’Israel durant ses fêtes et ses observances liturgiques, fut radicalement changé lorsque le Messie est venu. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:4-6). Jésus est venu pour remplir les promesses. Par la suite, le mystère du Grand Plan de Dieu fut révélé. « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi, » nous déclare Paul, dans Romains 16:25-26.

Dans 1 Corinthiens 7:18-20, Paul continue en disant : « Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ? qu’il demeure circoncis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis ? qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien ; l’incirconcision n’est rien ; mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il a été appelé. » Maintenant, le message est Christ en vous : « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:27-28).

La circoncision de Christ n’était pas une purification des souillures du corps. « Et l’image correspondante, le baptême (lequel n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu) nous sauve maintenant par la résurrection de Jésus-Christ ; Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:21-22). Cette déclaration publique, qui n’est pas une cérémonie exclusivement destinée aux Juifs, nous démontre simplement : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

Le rapport entre tous ceux qui croient se situe dans la compréhension du plan de notre Messie. La circoncision est comparée au baptême où : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:4-7). La circoncision nous relate l’histoire du salut d’une façon où chacun peut y participer et s’en rappeler.

Paul nous déclare, dans Colossiens 2:10 : « Et vous avez toute plénitude en Lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. » Cela veut simplement dire que nous sommes rendus complets par : « Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:20). De nombreux passages bibliques amplifient ce concept. Comme la question de naître de nouveau, dans Jean 3:7-8, où Jésus déclare à Nicodème : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Est-ce que les gens qui lisent cela le comprennent vraiment, ou s’ils croient que nous pouvons naître de nouveau dans le même corps où nous sommes nés la première fois ?

Le miracle de la création d’une nouvelle naissance devrait être suffisant pour nous faire connaître que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). En tant que nouveau-nés, nous devrions d’abord : « Désire[r] avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2). La maturité ne vient pas instantanément, mais les ressources sont là pour la nouvelle créature afin de comprendre que : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).

La clé de toute cette compréhension est dans l’application de l’autorité, ainsi que dans la disposition accordée à cette personne, maintenant complète. Car la confiance augmente au fur et à mesure que nos sens saisissent que : « la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:14). « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). C’est l’unique façon de connaître d’où vient le salut et c’est également le principe d’où nous recevons la puissance tout au long de notre vie. Psaume 111:10 nous révèle que : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. »

David nous déclare : « Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements. J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, afin d’observer ta parole » (Psaume 119:100-101). Et dans Psaume 119:105-106, il dit : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Nous sommes remplis de toute cette plénitude à cause de Christ, car : « c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Nous avons reçu de Lui de grandes et précieuses promesses : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:4). Christ a également : « effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). Les vieilles ordonnances ont été annulées par Christ en les abolissant dans Sa chair, sur la croix. « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples [Israël et Païens] n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps » (Éphésiens 2:14-16).

Les exigences de la loi, comme celles sur la circoncision, furent notre principal adversaire et devaient être éliminées par Christ. Alors : « En lui aussi vous avez été circoncis, d’une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ » (Colossiens 2:11). Par son omnipotence, Jésus était le seul à pouvoir accomplir cela par Sa résurrection : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Nous n’avons pas beaucoup d’information dans les Écritures au sujet des évènements arrivés au ciel durant la crucifixion du Seigneur.

À part Son agonie suprême où : « vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46) et les trois heures de noirceur : « Il était environ la sixième heure, et il se fit des ténèbres sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu » (Luc 23:44-45), très peu de détails nous sont donnés. Sauf Son cri victorieux où : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46).

Mais lorsque Christ est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est Le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Cependant, ce qui a eu lieu durant ces heures terribles, le ciel entier le sait maintenant, alors que Jésus : « ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14).

Dans Colossiens 2:7, nous lisons que nous sommes : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » La marche du chrétien doit toujours être enracinée et bien fondée pour endurer dans la foi. Elle nous rappelle la parabole du semeur où Jésus déclare : « Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha » (Matthieu 13:4-6).

Et, aux versets 20 et 21, Il leur explique la parabole ainsi : « Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt. » Selon le Seigneur de la moisson, quelques-uns répondront avec joie au message de l’Évangile, mais il n’y a pas de racines en eux. « Ceux qui la reçoivent dans des endroits pierreux sont ceux qui ayant entendu la parole, la reçoivent avec joie, mais ils n’ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps ; et quand la tentation survient, ils se retirent » (Luc 8:13). Qu’est-ce qui arrive dans le cœur d’une personne pour empêcher la racine que produit la nourriture de l’Évangile de s’attacher au cœur humain, faisant en sorte qu’elle ne demeure que pour un temps seulement ?

C’est un bon sujet de méditation, car un amour passionné pour la Parole de Dieu, ainsi que le travail du ministère, sont sûrement des éléments fondamentaux du travail. Tout cela : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). La racine requiert également qu’elle soit établie dans la Foi selon le dessein de Dieu, sans en rien cacher. « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre, » nous déclare Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:15. Ces facteurs devraient nous rendre fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre de Christ, sachant que notre travail n’est jamais vain dans le Seigneur. Avec de bonnes racines, nous allons devenir de bons ambassadeurs dans la foi et dans l’œuvre du Seigneur.

C’est pourquoi, dans Colossiens 2:5, Paul a pu leur dire : « Car, si je suis absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir parmi vous le bon ordre, et la fermeté de votre foi en Christ. » L’Église à Colosse avait la réputation d’être bien structurée, grâce sans doute aux anciens qui veillaient sur eux. Fort possiblement, ils étaient guidés par les règles que l’on trouve dans Proverbes 4:20-27 où nous trouvons l’instruction suivante : « Mon fils, sois attentif à mes paroles, incline ton oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux, garde-les dans ton cœur. Car ils sont la vie de ceux qui les trouvent, et la santé de tout leur corps. Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Il y avait une fermeté évidente dans leur foi, même une foi obstinée, comme le terme grec l’implique. Ces croyants n’étaient pas des enfants immatures dans le Seigneur, personne ne les abusait par des discours séduisants. Mais aussi important que leurs attributs, il était nécessaire d’incruster chez les membres un style de vie que chacun embrassait. « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui » (Colossiens 2:6). Il faut se rappeler que les premiers chrétiens furent étiquetés « chrétiens » à Antioche, comme nous le découvrons dans Actes 11:25-26 où : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

C’est curieux, mais au début le nom de chrétien fut un titre de dérision, toutefois, il est demeuré ainsi à cause du style de vie que reflétaient les enseignements de Christ. Le fondement de cette identité est que Dieu est lumière et en Lui il n’y a aucunes ténèbres. « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:5-7). Car nous étions autrefois ténèbres, mais à présent nous sommes lumière dans le Seigneur ; marchons comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Ces gens avaient vraiment le Christ en eux.

Dans Colossiens 1:24-29, Paul leur confie : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église, dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi, » nous dit Paul.

La Nouvelle Alliance inclue un mystère que Paul eut le privilège de révéler aux Gentils. L’histoire et les prophéties de l’Ancienne Alliance contenaient plusieurs détails du Plan de Dieu pour les derniers jours, mais le centre d’intérêt était orienté sur la plénitude du temps. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption » (Galates 4:4-5). Paul semblait se réjouir de prêcher parmi les Gentils. « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Paul continue en nous disant : « Si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:2-7. Paul le faisait encore bien plus que par obligation : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée » (1 Corinthiens 9:16-17).

Il s’en suit que nous aussi nous devrions être très clairs dans notre propre déclaration de ce mystère. Simplement dit, le mystère est, Christ en vous, l’espérance de la gloire tant aux Juifs qu’aux Gentils. Évidemment, le résultat en est le salut. Le nouveau message est le travail accompli par Jésus et Sa résurrection. Les promesses des prophètes ainsi que la longue histoire d’Israël ont tendance à obscurcir le plan éternel de Dieu. Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’Il avait formé de tout temps et qu’Il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher également de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui.

Il devient évident que : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous déclare 1 Pierre 1:10-12. Maintenant, il est possible pour la terre entière d’avoir une relation personnelle et éternelle avec Jésus-Christ. Qu’attendez-vous, vous qui lisez ceci, pour donner vos propres vies comme un sacrifice vivant à Christ, alors que tout autour de vous s’écroule ? Les signes sont là : la fin est proche.




D.328 – Le premier travail des humains

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par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:28, en parlant des humains que Dieu venait de créer, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Ce verset est souvent appelé le « Mandat Divin » et il est amplifié dans Genèse 9:7 où Dieu leur déclare : « Vous donc, croissez et multipliez ; peuplez en abondance la terre, et multipliez sur elle. » Le but de Dieu devient évident. Accepter la responsabilité d’amener toute la création en soumission à Dieu avec tous ses systèmes et créatures, dirigeant effectivement les ressources en les augmentant jusqu’au moment où la terre entière sera remplie des fruits de ce beau travail.

Dans le monde, nous avons besoin d’une description des fonctions au travail. Voici donc la première définition de tâches de l’homme, lorsque : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:8-9). Et, aux versets 15 à 17 : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Dans son rôle d’occupant initial, Adam devenait le serviteur de Dieu pour s’occuper de la terre entière. Il n’y avait pas d’instructions disant comment garder cette terre, mais seulement des ordres généraux du Maître au serviteur. Puisqu’il n’y avait pas d’instructions sur le fonctionnement des systèmes, Adam devait apprendre premièrement comment ce processus fonctionne (science), pour ensuite organiser et utiliser ces découvertes d’une façon productive (technologie), afin d’aider sa descendance à savoir comment honorer son Créateur. Cette information au sujet des inventions et des produits techniques devait être dispensée à tous, au travers des affaires, de l’éducation, de la communication, du transport etc.

Et finalement, l’information enseignant comment les inventions devaient être reçues afin que l’évaluation divine (« très bien bon serviteur ») soit dispensée sur l’art, la musique, la littérature, glorifiant et louant ainsi Dieu pour tout ce qu’Il avait fait en créant toutes choses. Cette responsabilité existe encore de nos jours, donc : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Ceci s’applique à l’humanité entière, mais elle devient encore plus évidente dans l’œuvre de Christ à Ses serviteurs fidèles. « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10).

Le livre aux Colossiens commence avec une exaltation de notre Seigneur Jésus-Christ. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Mais notez maintenant ce que Paul ajoute : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Remarquez bien ce que Paul nous déclare ensuite : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant Lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre » (Colossiens 1:21-23). Ce que Paul nous explique dans la suite devient un peu plus surprenant, c’est-à-dire que nous sommes inexorablement liés à Christ. Nos vies et nos destins sont devenus les Siens, et notre identification à Lui est totale.

Nous ne sommes pas simplement réconciliés à Dieu par Lui, nous sommes avec Lui en toutes choses. Notez premièrement que : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Colossiens 2:12). Plus que cela : « quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes » (Colossiens 2:13). Aussi certain que Christ fut ressuscité des morts, nous aussi serons nés de nouveau dans une nouvelle vie. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4).

Nous apprenons que notre vie est cachée avec Christ en Dieu. Être caché avec Christ, c’est être entièrement immergé, couvert, nos péchés cachés, notre identité masquée dans la Sienne, vraiment renouvelée dans la Sienne. Dieu nous accepte avec Christ, donc lorsque Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors nous serons aussi manifestés avec Lui dans la gloire. Cette identification ne sera pas en vain, car nous sommes complets en Lui et, comme Il est pleinement Dieu, nous serons avec Lui en toutes choses. Mais avant d’atteindre cette réalité, nous avons des conflits à régler entre les serviteurs de Dieu.

Dans Psaume 8:6-9, le roi David déclare : « Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. » La mission de régner sur l’ouvrage de Ses mains n’a jamais été retirée par Dieu des mains de l’homme. Dans ce mandat, celui-ci demeure en autorité de diriger les entreprises humaines suivantes :

  • La découverte de la vérité dans la science, la recherche et l’exploration.
  • L’application de cette vérité dans l’agriculture, l’ingénierie, la médecine, la technologie, etc.
  • L’adaptation de cette vérité dans le commerce, le transport, le gouvernement humain, etc.
  • L’explication de la vérité dans les arts, la littérature et la théologie.
  • Et la transmission de la vérité dans l’éducation, la communication, et dans tous les foyers.

Quand l’autorité fut déléguée aux humains par le Créateur : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, avec l’échec d’Adam dans son œuvre initiale, l’homme a créé un conflit continuel au sein des efforts des humains sur tous les fronts. C’est pourquoi, dans Romains 8:22-23, Paul nous dit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

Car, dans Genèse 3:17-19, Dieu dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Et dans les versets 23 et 24 : « l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Cela n’a qu’augmenté ses conflits avec l’environnement. « Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Le péché et la mort sont simplement devenus pour l’homme des conditions de son existence. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Sans parler de l’ignorance des humains à détecter la vérité. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Donc, ce qui pousse les humains depuis tous les siècles, c’est de se servir soi-même, pas Dieu ni les autres. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

La capacité d’obéir à Dieu ne vient seulement qu’au travers de Celui qui nous a été donné, afin de créer une nouvelle création en nous. « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:17-24).

Un jour, tous ces faux chemins seront redressés avec l’avènement de Christ, mais, en attendant ce jour, notre mandat, en tant que convertis, demeure celui d’administrateurs sur la terre. Mais pas branchés sur n’importe quel sauveur, seulement sur Christ Jésus, notre Sauveur personnel. Dans Luc 1:46-48 : « Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Un des plus beaux titres de Jésus est « le Sauveur ». Ce titre paraît au-delà de vingt fois dans le Nouveau Testament et s’applique toujours à Christ car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Il paraît pour la première fois sur les lèvres d’une vierge nommée Marie, lorsqu’elle a réalisé qu’elle fut choisie pour être la mère du Sauveur. Il est significatif que le Sauveur ne puisse être nul autre que Dieu Lui-même. Notez l’expression de Marie, plus haut, en L’identifiant. Et ceci a poussé son esprit à se réjouir, tout comme le nôtre. Jésus devient notre Sauveur personnel, si nous avons Foi en Lui, tout comme Marie. Mais Il est également le Sauveur du monde, comme nous le découvrons dans Jean 4:41-42 où nous lisons : « Et un plus grand nombre crurent à cause de sa prédication. Et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ. »

C’est confirmé par Jean qui déclare : « Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde » (1 Jean 4:14). Et Sa mort sur la croix est suffisante pour sauver tous ceux qui Le reçoivent comme Sauveur. Il y a huit autres versets dans le Nouveau Testament où « Sauveur » est synonyme de « Dieu ». La toute dernière se trouve dans Jude 1:25 où l’apôtre déclare : « A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen. »

Plusieurs personnes voient aujourd’hui l’homme Jésus comme un grand Enseignant et un exemple à suivre, mais elles rejettent Sa divinité. Bon nombre l’acceptent comme Dieu, mais refusent de croire qu’Il a pu être incarné pour devenir uniquement un homme parfait. Il est donc urgent que nous croyions que notre Créateur devait aussi devenir notre Sauveur, si nous croyons au Salut. Regardons ce que Paul a commandé à Timothée d’enseigner : « Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. Annonce et enseigne ces choses » (1 Timothée 4:10-11). Si nous acceptons et comprenons cela, nous pourrons nous réjouir avec Marie, en Dieu mon Sauveur ! Aujourd’hui cependant, je vous mets en garde, car on prêche un autre Jésus.

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul annonce aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Paul les mettait en garde contre les faux enseignants. Un chrétien ne devrait jamais suivre un leader religieux simplement parce qu’il prêche le nom de Jésus ou insiste aux assemblées pour qu’on « reçoive l’Esprit ». Jésus est très populaire dans les assemblées mondaines, mais il ne s’agit pas du véritable Jésus.

Le Jésus populaire peut être le bébé Jésus dans la mangeoire à Noël, ou l’ami Jésus dans une présentation de musique « gospel », ou le conseiller à succès Jésus parmi les penseurs positifs. Il peut même être le Jésus parmi les crooners chrétiens, ou le Jésus rythmique des rockeurs chrétiens, ou le Jésus réformateur des libéraux, mais aucun de ces Jésus ne fut prêché par Paul. Donc, pas le véritable Jésus qui sauve les hommes et les femmes de leurs péchés. En réalité, Jésus est notre Seigneur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

Jésus est mort pour nous et en Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Jésus est mort afin de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. Paul nous déclare, dans Éphésiens 1:20-23 : « Qu’il [Dieu] a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous. »

Finalement, Paul déclare à Timothée : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne » (2 Timothée 4:1). Non, le vrai Jésus n’est pas le Jésus populaire sur un T-shirt ou collé aux pare-chocs des politiciens et des chanteurs. Jésus fut : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Esaïe 53:3). « Et [la sagesse de Dieu] qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8).

Les hommes d’aujourd’hui méprisent autant le vrai Jésus que ceux du temps des apôtres. Ce n’est donc pas Lui qu’ils professent. Le Jésus moderne enseigne un évangile différent et une doctrine opposée à ceux du vrai Jésus des Saintes Écritures. Il est le Dieu tout puissant, l’homme parfait, le seul Sauveur, le Roi éternel et Seigneur de seigneurs. Les vrais ministres de Dieu, ne prêcheront jamais un Jésus imaginaire qui plaît à la chair, mais plutôt le véritable Christ de la création et du salut.

Plus nous avançons en âge, plus nous prenons le temps de méditer sur notre jeunesse remplie de toutes sortes d’activités. Il y eut d’abord les années d’études, les recherches personnelles diversifiées pour accroître nos connaissances au niveau scolaire. À cela s’ajoutèrent les activités sociales, les obligations familiales, sans oublier les différentes activités sans valeur réelle, qui minaient notre sommeil et ajoutaient à notre fatigue. Alors, nous prenions rarement le temps de faire une pause pour méditer sur les choses que nous considérons présentement utiles. Lors d’un de ces moments tranquilles, je me suis analysé intérieurement pour déterminer qui j’étais vraiment, ce que je faisais ici sur la terre, mais surtout où je me dirigeais dans ma propre vie.

La pensée qui traversa mon esprit fut que nous récoltons ce que nous semons. Ceci étant vrai, j’ai conclu qu’au jour du Jugement, le Seigneur me regarderait d’un air sérieux pour me dire que je ne méritais pas de faire partie de Son Royaume. Ce moment de contemplation s’est soudainement terminé et j’ai plongé de nouveau dans ma cédule de travail qui ne semblait pas se terminer. Néanmoins, au fil des années, pendant ces moments de méditation, les paroles du Seigneur me revenaient souvent. Lentement mais sûrement, j’ai réalisé qu’il y avait une voie dans la vie qui plaisait à Dieu, mais qui demandait un changement radical de mon comportement afin de vivre de cette façon.

Comme la majorité de mes copains de travail, je croyais que je pouvais y arriver seul avec quelques changements mineurs apportés à mon style de vie ! J’ai soudainement compris que cela ne se passait pas ainsi quand j’ai lu ces paroles de Jésus : « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Le but premier est donc d’avoir les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et sur Sa justice au lieu de fixer ce monde avec sa justice. Et si nous faisons cela, tout ce dont nous avons besoin, physiquement parlant, nous sera donné par-dessus comme un don de Dieu. Pourquoi toujours se soucier du lendemain, il faut s’occuper des soucis présents. Avec l’aide de Dieu, nous serons guidés vers les bonnes solutions.

Nous voyons notre société moderne s’écrouler de plus en plus chaque jour dans les conflits personnels, les guerres un peu partout, l’effondrement des valeurs morales et les démonstrations continuelles de révolte contre les gouvernements au niveau municipal, provincial et fédéral. Toutefois, il y a une connaissance disponible servant à solutionner les conditions chaotiques du monde d’aujourd’hui. Pourtant, la plupart des gens ne veulent pas prendre le temps de vraiment considérer les causes qui ont amené les conditions existantes, ni évaluer leur part dans ces conditions. Il est vrai qu’en tant qu’individus, nous ne pouvons pas changer le monde, mais ce que nous pouvons faire, c’est de nous changer nous-mêmes, en demandant à l’Esprit de Dieu de nous donner les outils nécessaires pour effectuer ce changement.

Il existe aussi une autre grande source que les individus peuvent utiliser pour accomplir leur conversion personnelle. Malheureusement, cette source est ridiculisée par la majorité de la population ; mais ceux qui tentent de l’utiliser découvrent que, si on veut suivre Ses instructions, elle nous amène, non seulement au bonheur immédiat, mais à la vie éternelle à la fin de notre vie physique. Cette source s’appelle la Bible qui nous donne une compréhension vitale sur ce qu’est la vie et notre rôle dans le rétablissement de toutes choses. Oui, la Bible nous dit carrément : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, Que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans vos moments de silence, est-ce que vous considérez comment vous êtes heureux dans les circonstances de votre vie, ou êtes vous encore frustré en-dedans ? Avez-vous un but uniquement dans votre vie physique, ou cherchez-vous également un but dans votre vie spirituelle ? Que vous soyez jeune ou vieux, débutant une carrière ou à un âge ou vous terminez votre voyage, peu importe, vous avez l’opportunité de donner un sens à votre vie en lisant votre Bible pour y découvrir une direction. Laissez Dieu vous guider dans votre nouveau voyage vers l’immortalité et la vie éternelle. Dieu est miséricordieux et étend Son appel à tous ceux qui veulent apprendre.

Sachez que le salut ne se gagne pas par ses propres efforts, il est donné gratuitement par Dieu afin que personne ne s’en vante. Votre salut a été payé par le sacrifice de Jésus qui en a acquitté la rançon. Si vous êtes prêts à accepter le sacrifice de Christ, il vous accueillera. Et lorsque le grand Roi paraîtra sur une nuée dans le ciel, vous saurez que votre délivrance est proche. Et lorsque le Royaume de Dieu paraîtra, vous recevrez votre couronne de gloire et vous recevrez votre grande récompense, celle de régner avec Christ pendant mille ans. Que Dieu vous guide dans la recherche de Son Royaume avec Jésus-Christ.




D.327 – Créés pour Sa gloire

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Joseph Sakala

Dans Esaïe 43:7, Dieu nous dit : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour Ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » Il y a trois verbes différents en hébreu pour décrire l’ouvrage de la création dans la Genèse. Il y a d’abord « créer » (bara), puis « faire » (asah), et « former » (yatsar). Ces trois mots sont semblables, mais avec une nuance légèrement différente. Aucun cependant ne veut dire évoluer ou changer de son propre accord ou de par lui-même. Tous les trois sont utilisés dans la Genèse avec une référence à l’homme. Dans Genèse 1:26-27, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance … Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Et, dans Genèse 2:7 : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. »

Même si le sujet de la création est associé à la Genèse, la création est mentionnée beaucoup plus fréquemment par le grand prophète Ésaïe dans son livre. Les mots bara et yatsar sont utilisés deux fois plus souvent dans Ésaïe que dans tout autre livre de l’Ancien Testament, et sont appliqués uniquement aux travaux de Dieu. Les trois verbes sont utilisés dans Esaïe 45:18, où nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Dieu a créé, formé, fait et établi la terre afin qu’elle soit habitée par les hommes et les femmes. Mais dans quel but spécifique Dieu l’a-t-Il créée pour les êtres humains ? Ésaïe 43:7 répond à cette question en utilisant les mêmes trois verbes avec un ajout : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. » Cette perspective biblique nous fournit en elle-même la plus grande raison possible de décider de vivre selon Sa volonté. Car la raison principale pour laquelle nous avons été créés fut pour la gloire de Dieu. Et connaître l’amour de Christ suit de très près. Dans Éphésiens 3:18-19, Paul nous déclare : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. »

Un chrétien devrait habituellement oublier son passé et se concentrer sur son nouveau but. Comme disait si bien notre cher ami Paul : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13-14). Tout guerrier fidèle devrait toujours garder en mémoire qu’il combat pour le Roi. Voilà pourquoi Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5).

Plusieurs soldats de l’armée de notre Seigneur gagnent régulièrement de nouvelles victoires chaque jour, malgré que, dans l’ensemble de la guerre, ces victoires ne sont pas toujours reconnues par les autres convertis. Mais ces efforts seront récompensés un jour par Celui pour qui nous combattons. Nos efforts devraient toutefois être entourés de prières, alors que nous cherchons à gagner Sa faveur. Notre supplication devrait être : « Seigneur accorde-moi la victoire sur tout péché qui me talonne. Accorde-moi Ta faveur aujourd’hui, alors que je continue dans Ton service. Donne-moi l’opportunité d’enseigner Ta Parole à tous ceux qui en ont besoin. Et donne-moi le fruit qui durera pendant l’éternité. » Une telle prière pourrait toucher le cœur de Dieu et faire en sorte que votre prière porte beaucoup de fruits.

Dieu pourrait même ajouter à votre connaissance certaines choses personnelles que vous pourriez aussi partager en instruisant ceux avec qui vous entrez régulièrement en contact. Dans 1 Timothée 6:10-12, Paul annonce à son jeune évangéliste : « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Un chrétien ne devrait plus avoir le désir de retourner à son passé. Nous devrions plutôt fuir ces choses et saisir la vie éternelle à laquelle nous avons été appelés ; mettre de côté le vieux et nous concentrer sur le nouveau.

Une des plus précieuses promesses du christianisme se trouve dans 2 Corinthiens 5:17-18 où Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Nous n’avons plus à nous inquiéter du péché, parce que nous pouvons vivre dans la victoire sur lui. Même nos doutes et nos craintes peuvent être bannis. Car, dans Esaïe 41:10, Dieu nous dit : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice, »

Nous n’avons pas à chercher à être ailleurs, car notre prière est de marcher là où Dieu nous guide, et d’être là où Il veut que nous soyons. Car c’est seulement là que nous somme assurés de Lui plaire. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). La plus grande ambition de Paul était de plaire à Dieu.

Puisque cela devrait aussi être le désir de tout chrétien, allons voir d’autres passages où notre Seigneur nous déclare carrément comment Lui plaire. Par exemple, considérez Hébreux 13:16-19, où Paul dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. Et je vous prie d’autant plus vivement de le faire, afin que je vous sois plus tôt rendu. »

Et, dans Philippiens 4:18-19, Paul admet : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Paul rendait gloire à Dieu pour les dons qu’il avait reçus afin de les partager avec d’autres chrétiens. Dans un autre ordre d’idée, Paul exhorte également les enfants en disant, dans Colossiens 3:20 : « Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses ; car cela est agréable au Seigneur. » Mais, au verset 21, il dit aussi aux pères : « Pères, n’irritez point vos enfants, de peur qu’ils ne perdent courage. »

Pour ce qui concerne les adultes, Paul exhorte Timothée : « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:2-6). Enseigner la Parole de Dieu est très sérieux. Je me demande parfois, en écoutant certains télévangélistes, s’ils ont lu ce passage avant d’enseigner les fables qu’ils essaient de faire avaler aux brebis qui les écoutent.

À ces ministres, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Le fait commun à tous ces passages, c’est d’être plaisant à Dieu. Nous devrions être de bons serviteurs utilisant toutes nos acquisitions, pendant tous les jours de notre vie, en Le servant totalement. « Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes » (Romains 14:18).

Nous devrions tous avoir à cœur une seule récompense, celle où : « son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Car : « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36). Ceux qui prêchent des doctrines anti-bibliques désobéissent à Dieu en faisant de Jésus un menteur et, à moins qu’ils ne s’en repentent, ils ne verront point la vie éternelle. Ce ne sont pas ceux qui crient « Seigneur, Seigneur ! », mais ceux qui font la volonté du Père qui entreront dans Son Royaume.

Dans l’Évangile de Jean, nous voyons l’amour du Père pour Son Fils unique. Les mots « amour », « Père » et « Fils » paraissent plus souvent dans ce livre que dans tout autre Livre de la Bible et il y a au moins huit références à Son amour dans l’Évangile de Jean. Le premier se trouve dans le texte cité plus haut nous révélant que le Père a tant aimé le Fils qu’Il a confié toute chose entre ses mains. Et, dans Jean 5:20-22 : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. »

Le Père a également aimé le Fils à cause de Son désir de mourir pour les pécheurs perdus. Aux Juifs de Son époque, Jésus a déclaré : « Comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:15-18).

Lorsque Christ était dans la chambre haute, et qu’Il priait à Son Père, Il Lui fut révélé que cet amour divin existait dans l’éternité et devenait la mesure de toutes les formes d’amour véritable depuis ce temps. Dans Sa prière, Jésus dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître Ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). L’amour parental, l’amour marital, l’amour fraternel, l’amour de son pays et toutes les sortes d’amour dérivent finalement de cet amour éternel du Père envers le Fils.

C’est ce même amour qui peut vivre en nous, si nous le désirons vraiment, car Jésus nous affirme : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).

C’est ainsi que Jésus a prié et prie toujours pour nous. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde, » nous déclare Jésus dans Jean 17:21-24.

Paul aussi abonde dans le même sens lorsque, dans Colossiens 1:21-23, il nous confirme : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Si on pouvait Lui offrir l’univers en cadeau pour Son amour envers nous, ce ne serait pas suffisant : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16-17.

« Toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:6). Il est le Seigneur de tout ! Il nous connaît mieux que nous nous connaissons et, pourtant, Il nous aime. Dieu est notre grand Créateur et Il nous a fait connaître certains aspects de Son éternité en nous faisant à Son image afin de mourir pour nous. Il est notre Roi éternel et toute notre concentration doit être fixée sur la croix, cette majestueuse croix.

À Ses disciples, Jésus disait : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez » (Jean 14:27-29). Face à tout cet amour venant de la part de notre Seigneur, nous ne pouvons faire autrement que de déclarer : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:17). Car nous avons nos noms écrits dans le ciel.

Jésus envoya soixante-dix disciples pour prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume. Il leur dit : « Qui vous écoute, m’écoute ; et qui vous rejette, me rejette ; et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé. Or, les soixante et dix disciples revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Et il leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, sur les scorpions, et sur toutes les forces de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10:16-20).

Comme c’est bon d’expérimenter des victoires dans la guerre spirituelle dans laquelle nous sommes engagés et de voir triompher les valeurs de Dieu tout en voyant des embûches dans le plan de l’adversaire ! Et nous nous réjouissons encore davantage quand nous participons directement au processus. Le prophète Élie fut témoin de grandes victoires contre les forces du mal, comme la défaite des centaines de prophètes de Baal. Mais regardons ce qui lui arriva après sa confrontation avec Achab et Jézabel. Pour passer au test les prophètes de Baal, lisez 1 Rois 18 et 19. Dieu travaille dans les victoires spirituelles, mais Il travaille aussi dans ce qui semble les petits problèmes.

Dans Luc 12:22-31, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux ; ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’ont point de cellier ni de grenier, et Dieu les nourrit ; combien ne valez-vous pas plus que des oiseaux ! Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille ? Si donc vous ne pouvez pas même les plus petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Pourtant, notre besoin premier fut d’être créé, et notre plus gros problème fut le péché. Car les deux impliquaient l’apport d’une solution par Christ. Il est notre Créateur, car, en tant que la Parole : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Et Christ est notre Rédempteur : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:15-17). Donc, être en Christ est notre cause première de réjouissance. Notre victoire tient à Jésus seul et non aux changements de circonstances dans le monde.

Analysons, si vous voulez, les problèmes dans le monde et plaçons-les en perspective. Réjouissons-nous quand la victoire est gagnée et remercions Dieu. Mais mettez l’emphase sur Christ et grâces soient rendues à Dieu qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain dans le Seigneur. Rappelons-nous que nous avons une vocation céleste devant Dieu. Dans Philippiens 3:13-14, nous lisons : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Plusieurs chrétiens vivent sur un plateau d’argent, se réjouissant de la vie paisible qui les entoure, mais, intérieurement, ils recherchent quelque chose de plus profond afin de pouvoir faire une différence dans la vie de leurs amis non convertis. Ils voudraient ressentir avec eux une victoire sur le péché. Ils voudraient que leur témoignage porte plus de fruits. Ils aimeraient les voir marcher avec Dieu, vivre par la foi d’une manière qui plaise à Dieu. Les voir étudier la Bible et faire le ministère de Christ. Connaître Dieu comme Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:10-12).

Nous voulons, non seulement connaître Dieu, mais pouvoir Le servir avec efficacité comme chrétien. Nous sommes encouragés de l’épauler pour être éternellement dans l’abondance avec Christ. La meilleure façon d’accomplir cela, c’est d’avoir Dieu comme conseiller. David avait reconnu cela et a voulu partager cette connaissance avec nous, alors que, dans Psaume 1:1-6, il nous dit : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs ; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira. Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra. »

Donc, convertis à Christ, l’apôtre Pierre déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6). Dans l’Ancien Testament, c’était la responsabilité des Lévites de couvrir le péché par des sacrifices d’animaux, et ceci fut continué jusqu’à l’avènement de Christ. « De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:11-14).

La vieille prêtrise est maintenant mise de côté. Seul le sacrifice de Christ et notre identification à Lui, par la foi, sont acceptables pour notre salut. Néanmoins, il y a une nouvelle prêtrise, une spirituelle offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, Ses prêtres, offrions des sacrifices qui sont acceptables et qui plaisent à Dieu. Et le sacrifice de base nous est indiqué par Romains 12:1-2, où Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Trois autres sacrifices sont acceptables, selon Hébreux 13:15-17 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Par notre louange continuelle à Dieu, en toutes circonstances, reconnaissant Sa sagesse et Sa bonté, nous rendons grâce à Celui qui nous a créés pour Sa gloire.

Par la communication, en partageant ce que nous possédons avec les autres. Par les sacrifices et les souffrances de Christ, Dieu est glorifié par nous et nous accorde le privilège d’exercer notre Prêtrise afin d’offrir Sa vérité, et la communiquer au monde entier.




D.325 – Courir vers Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 18:10, nous découvrons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand une personne réalise qu’elle est perdue spirituellement et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder un seul moment à venir immédiatement vers Christ. Les Saintes Écritures nous dévoilent plusieurs passages dans le Nouveau Testament où des hommes ont littéralement couru vers Jésus. Un beau passage se trouve dans Marc 5:2-6, où nous lisons : « Et aussitôt que Jésus fut descendu de la barque, un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de lui. Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes. Car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant Lui. »

Notez maintenant ce qui est arrivé dans Marc 5:7-13 : « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors de cette contrée. Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux milles. »

Nous voyons clairement une possession démoniaque dans cette histoire. La chose importante, c’est que Jésus S’adresse directement aux démons et non à l’homme possédé. Ensuite, Jésus permet aux démons d’entrer dans les pourceaux qui se précipitent immédiatement dans la mer. Suite à ce grand miracle, les gens qui ont été témoins devaient sûrement se réjouir. Allons voir les versets.16 à 17 : « Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux. Alors ils se mirent à le prier de se retirer de leurs quartiers. » Voir mourir 2 000 pourceaux était une véritable tragédie financière et le miracle de Jésus fut vite oublié.

Allons voir un autre incident où quelqu’un est venu vers Jésus en courant. Jésus prêchait au peuple : « Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » (Marc 10:13-14). Jésus a profité de cette magnifique occasion pour enseigner l’humilité à Ses disciples, en leur déclarant : « Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (v. 15). Et ayant pris les enfants entre ses bras, Il leur imposa les mains et les bénit.

Dans Marc 10:17, nous lisons : « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant Lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » Malheureusement, sa sincérité diminua quand il apprit le coût de son zèle, car le zèle sans sacrifice est mort tout comme la foi sans les œuvres. Par contre un autre homme riche était prêt à payer le prix.

Dans Luc 19:1-6, nous lisons que : « Jésus étant entré à Jéricho passait par la ville. Et un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. » La conversion de Zachée était sincère et il l’a démontré par une vie changée et orientée vers le sacrifice.

Après la sépulture de Jésus, Marie de Magdala est allée voir le tombeau du Seigneur le dimanche matin. Mais elle est revenue en courant vers les disciples, leur annonçant que la tombe était ouverte. « Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:3-8).

Il y a une grande leçon d’humilité et de respect dans ce beau passage que beaucoup de chrétiens ne saisissent pas, si ce n’est le fait que Pierre et Jean avaient très hâte d’arriver au sépulcre. Notez que les deux disciples courent vers Christ, mais Jean étant plus jeune courait plus vite et arriva le premier. Jean avait déjà compris que Pierre était destiné à devenir le chef des apôtres, alors il demeura près de la porte, attendant que Pierre puisse entrer le premier. Quelle belle marque de respect et d’humilité envers l’autorité. Et étant entré, remarquez que Pierre vit à terre les bandelettes qui enveloppaient Jésus et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Ce merveilleux verset détruit complètement la « doctrine » catholique du suaire de Turin où, semble-t-il, apparaissent le dos et le devant de Christ, comme s’Il avait été placé dans le sépulcre tout nu avec seulement le suaire pour le couvrir.

Pourtant, la Bible nous indique clairement que le corps de Jésus fut couvert de bandelettes qui l’enveloppaient ; et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Donc, le suaire couvrait seulement le visage de Jésus et, par conséquent, il n’est sûrement pas cette fausse icône que des millions de « chrétiens » ont adoré depuis sa découverte soudaine par l’église catholique à un moment opportun de son histoire.

Mais revenons à ceux qui décident de plein cœur de courir vers le Sauveur de l’humanité ; ceux qui cherchent vraiment le salut en Son nom en voulant Le servir, Lui et nul autre. Ceux qui ont véritablement compris que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Désolé de désappointer ceux qui, en toute honnêteté, attendent le salut par Bouddha, Allah, Krishna, l’évolution et tous les autres dieux que les humains se sont inventés tout au long des siècles, et qui utilisent leurs ministres pour répandre leur « vérité ».

Remarquez bien qu’ils ont le droit de le faire. Mais ce qui est important pour le serviteur de Dieu, c’est de s’assurer s’il a aussi le droit de le faire. « Nullement ! [nous dit Paul, dans Romains 3:4] mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Nous croyons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10).

Nous vivons présentement dans un monde qui est au bord de sa propre destruction. La crise économique touche la planète entière et les nations sont agitées. Même les nations reconnues comme très puissantes et quasi inébranlables sont présentement endettées bien au-delà de leur capacité de rembourser leurs créanciers et les populations s’inquiètent. Le monde entier se demande où cela va aboutir et comment nos dirigeants réussiront à nous en sortir. Mais pour ceux qui ont consenti volontairement à se tourner vers Dieu et mettre leur foi entièrement en Lui savent que l’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. Nous n’avons qu’à contempler les exploits de l’Éternel, les ravages qu’Il a permis de se faire sur la terre au fil des siècles. Mais, après un temps, Dieu faisait toujours cesser les combats et rompait la puissance de ceux qui voulaient dominer sur les autres.

Comment a-t-Il pu faire cela ? Simplement en semant la confusion chez l’oppresseur et en organisant les opprimés. C’est comme si Dieu leur disait : « Cessez de vous inquiéter inutilement et reconnaissez que Je Suis Dieu. Ainsi Je serai exalté parmi les nations, Je serai exalté par toute la terre. Dites : L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » C’est ce que David a proclamé, il y a 3 000 ans de cela. Dans Psaume 46:2-6, David déclare ceci : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. Sélah (pause). Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. »

Dans le monde actuel, les gens cherchent à se faire construire des refuges, parce qu’ils n’ont pas confiance en la puissance de Dieu. Si seulement les gens pouvaient mettre leur foi en Dieu, car : « Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:9-11). Quel réconfort et quel soulagement pour ceux qui, dans ces jours d’incertitude, se souviennent de cette magnifique promesse de notre Grand Créateur !

Voici maintenant Sa promesse faite aux Élus durant la grande tribulation, et lors de la noce de Jésus avec Son Église (épouse), après Son Avènement dans la gloire. « Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. Tu abats le tumulte des étrangers, comme tombe le hâle dans une terre aride ; comme le hâle sous l’ombre d’un nuage, le chant des puissants est rabaissé. Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Ésaïe 25:4-7).

Notre refuge est puissant et sécurisé. David Lui rend ce témoignage : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! Mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:1-2). Et Dieu lui répond ainsi : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11).

Non seulement notre refuge nous procure sécurité et protection, mais aucun autre refuge ne suffira. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16). Cependant, ceux qui Le refuseront comme refuge devront subir Son Jugement. Au verset 17, Dieu dit : « Je prendrai le droit pour règle et la justice pour niveau ; et la grêle emportera le refuge de tromperie, et les eaux inonderont l’asile de mensonge. Votre alliance avec la mort sera abolie, et votre accord avec le Sépulcre ne tiendra point. Quand le fléau débordé passera, vous serez foulés par lui. » Je crois que Dieu a réservé ce passage pour ceux qui prêchent l’enlèvement au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau.

L’apôtre Pierre, ayant été témoin de la résurrection de Jésus, a confronté les dirigeants juifs ainsi que le peuple au sujet de leur erreur monumentale d’avoir rejeté leur Messie. « Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous. Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:10-12).

Notre véritable refuge, notre fondement inébranlable n’est nul autre que notre Sauveur et Seigneur Jésus, vers qui nous allons pour trouver notre protection, et qui nous rassure sur l’espérance en face de nous. « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée. Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20).

Dans Deutéronome 31:6-8, Moïse dit au peuple qui devait entrer dans la terre promise : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. C’est l’Éternel qui marche devant toi ; il sera lui-même avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne sois point effrayé. » La promesse que Dieu ne laissera ou n’abandonnera point Son peuple paraît plusieurs fois dans les Écritures. Elle est donnée ici au travers de Moïse aux enfants d’Israël, ainsi qu’à Josué afin de les préparer pour entrer dans la terre promise à Abraham par Dieu, plusieurs siècles auparavant. Dieu a toujours été leur refuge quand ils obéissaient à Ses commandements.

Essentiellement, ce fut la même promesse que Dieu fit à Jacob alors qu’il commençait à assumer le rôle que Dieu lui avait préparé. Dans Genèse 28:15, Dieu dit à Jacob : « Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays. Car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. » La même promesse fut directement répétée à Josué lorsque Dieu lui dit : « Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:4-6).

Le roi David a transmis cette promesse à son fils Salomon lorsqu’il lui donna la responsabilité du royaume et de bâtir un temple majestueux. « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. Et voici les classes des sacrificateurs et des Lévites, pour tout le service de la maison de Dieu ; et tu as avec toi, pour toute l’œuvre, tous les hommes de bonne volonté, experts pour toute sorte de service ; et les chefs et tout le peuple sont prêts à exécuter tout ce que tu diras » (1 Chroniques 28:20-21). Nous pouvons nous réjouir pareillement de cette même promesse aujourd’hui.

Dans Hébreux 13:5-7, l’apôtre Paul dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. » C’est sûrement une éminente assurance pour tous les chrétiens : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dans Apocalypse 21:1-5, l’apôtre Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, fini les souffrances, fini les deuils à cause de la perte d’un être cher, fini les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et d’angoisse à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par la résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-52, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus pour nous annoncer cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 années avant la naissance de Jésus. Tout au long de l’histoire, plusieurs millions de personnes ont vécu dans des pays où une religion d’état était imposée. Quelques-unes de ces religions sont passées presque inaperçues dans leur influence sur la population, tandis que d’autres furent très sévères. Même à notre époque, malgré la tendance moderne vers le laïcisme, plusieurs nations maintiennent une religion d’état. Alors, seriez-vous prêts à vivre dans un pays avec une religion d’état qui vous serait imposée ? Les empires anciens — en Égypte, en Perse, en Sumer, en Grèce et à Rome — avaient des religions d’état qui considéraient leurs chefs divins, ayant une autorité absolue sur la vie de leurs citoyens.

Dans l’Empire romain, la peine capitale était imposée à tout citoyen qui refusait d’adorer l’empereur en tant que dieu. Du premier au troisième siècle apr. J.-C., dans l’Empire romain, ceux qui s’appelaient chrétiens furent persécutés par l’état. La persécution débuta par l’empereur Néron en 64 apr. J.-C. Elle fut poursuivie avec violence sous Domitien de 90 à 96 apr. J.-C. et par la suite sous Decius et Valérien. Elle a atteint son summum sous les empereurs Dioclétien et Galérius. Durant la période entre 303 et 313 apr. J.-C., elle fut connue comme la Grande Persécution, où plusieurs chrétiens furent martyrisés. Puis, soudainement, l’empereur Constantin a mis fin au martyr vers l’an 322, alors qu’il s’est « converti » au christianisme lors d’une guerre où il a vu une croix dans le ciel et entendu une voix qui disait : « Par cette croix tu vaincras. »

Après sa victoire, Constantin cessa de persécuter les chrétiens et, suite à cette décision, la religion a pris une grande ampleur dans le royaume. Et vers 380 apr. J.-C. cette religion diluée et infestée de plusieurs doctrines païennes a donné comme résultat que les anciens persécutés sont subitement devenus les persécuteurs. L’empereur romain Théodosius qui régna de 379 à 395 apr. J.-C. a émis un édit appelé « Cunctos Populos », connu aussi sous le nom de « l’Édit de Thessalonique ». Cet édit proclama le christianisme comme la religion officielle de l’Empire romain. Des missions furent organisées pour convertir le royaume au nouveau christianisme, et ceux qui refusaient étaient exécutés sur place sans aucun recours aux tribunaux. Les pratiques « païennes » et les endroits de réunions étaient interdits par l’état.

Les véritables convertis qui refusaient de suivre l’orthodoxie du traité de Nicée furent sévèrement poursuivis et persécutés. Durant une bonne partie du deuxième millénaire, l’Église catholique romaine a pratiqué plusieurs inquisitions pendant lesquelles les rebelles qui pratiquaient d’autres cultes furent confiés aux autorités et sommairement accusés d’être hérétiques à cette version catholique du christianisme. Au seizième siècle, le roi Henri VIII sépara l’Église anglaise de l’Église catholique romaine et se proclama chef suprême de l’Église anglicane.

Il avait le pouvoir absolu, supprimant toute dissension au niveau religieux, exécutant tous ceux qui lui résistaient. Son « Acte de Succession » exigeait que tout adulte dans le royaume reconnaisse que son premier mariage à Catherine d’Aragon était illégitime, ainsi que son second mariage à Anne Boleyn. L’emprisonnement était la pénalité pour ceux qui refusaient de reconnaître cette loi. Un des pouvoirs du roi était de contrôler ou de restreindre les activités de la religion selon ses propres idées et de transférer les avoirs de plusieurs églises dans les coffrets du roi. Au vingtième siècle, le Shinto était la religion nationale du Japon où son empereur Hirohito était adoré comme un dieu, pourtant il est mort. Dans d’autres pays, l’islam étant la religion nationale, on est devenu très intolérant envers les autres religions.

Dans les nations occidentales, les générations ont grandi durant une période libre laïcisée, pensant qu’une religion d’état n’est pas possible. Seulement penser cela montre que les gens ignorent des milliers d’années d’histoire, ainsi que des prophéties bibliques sur les temps de la fin. Penser ainsi est naïf. La prophétie nous met en garde contre la persécution par un état très puissant appuyé par une grande religion. Jésus Lui-même nous a dit, dans Matthieu 24:9-13 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de Mon nom. Alors plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. »

Avez-vous remarqué le futur dans cette expression ? Tout comme par les siècles passés, la Bible prédit l’émergence d’un empire très puissant appuyé par une religion qui voudra dominer sur le monde entier. C’est à ce moment que le Dieu des cieux établira Son Royaume qui sera dirigé par Christ et Ses Élus pendant 1 000 ans. Oui, Jésus viendra établir Son Royaume de Paix prédit depuis des millénaires, et qui ne sera jamais renversé.




D.315 – La chair et l’Esprit

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conflit

Par Joseph Sakala

Dans Galates 5:16-18, Paul nous déclare : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. » Le conflit entre la chair et l’Esprit est un thème fréquent dans les Écritures, datant de bien loin, à la période antédiluvienne, où : « l’Éternel dit : Mon Esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans » (Genèse 6:3). La chair réfère au corps physique avec tous ses appétits charnels, tandis que l’esprit dans l’homme nous réfère à sa nature spirituelle avec sa capacité de comprendre et de communiquer les valeurs spirituelles et morales. Cela nous donne le potentiel d’être en harmonie avec Dieu.

À cause du péché, cependant, l’homme naturel est mort spirituellement. C’est ce que Paul nous explique si bien dans Éphésiens 2:1-4 : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. » Alors, dans cet état : « ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:8-9). Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne peut pas Lui appartenir.

Lorsque la chair domine, même Paul a été obligé d’avouer : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi » (Romains 7:18-20). Cet aspect de la nature humaine était devenu si dominant dans le monde antédiluvien que : « Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:12-13). Donc, Dieu devait laver la terre entière de toute cette violence en provoquant le Déluge.

Aujourd’hui, la mort de Christ nous a apporté le salut par une vie spirituelle à tous ceux qui ont reçu le Saint-Esprit. Car : « si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:10-11). Par Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur, l’esprit humain devient vivant maintenant, par le Saint-Esprit, nous donnant droit à une résurrection à l’immortalité, lors du retour de Christ. Car : « ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:24-25).

Cela nous est permis parce que Christ est devenu notre substitut par Sa mort. Dans Hébreux 9:27-28, nous lisons : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Il y a deux endroits spécifiques dans le Nouveau Testament nous montrant Christ portant nos péchés lorsqu’Il mourut sur la croix. En plus de notre texte, ici, il y a 1 Pierre 2:24 où nous lisons : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. »

Notre Seigneur l’a fait pour nous et ainsi : « n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant Lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:27-28). Quand Christ est mort, Il est mort en expiant nos péchés par Son sacrifice substitut, le sacrifice d’un Dieu saint S’offrant simultanément Lui-même pour porter la punition de nos péchés. Il était capable de faire cela parce qu’Il était l’infini Créateur et le seul homme sans péché qui n’avait pas besoin d’offrir un sacrifice pour Ses propres péchés. Il était prêt à le faire parce qu’Il nous aimait et voulait nous sauver.

Cette doctrine de substitution par Christ est le sacrifice central de l’évangile du salut, et extrêmement précieux pour le converti. Mais Jésus parait comme provocant pour l’homme naturel, puisque plusieurs l’acclament comme le grand martyr et parfait enseignant, mais renient Sa divinité dans le sacrifice de substitution pour les péchés d’un monde perdu. Cependant, Christ a porté les péchés de plusieurs sur la croix. Car : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

Le terme « une fois » veut littéralement dire « une fois pour toutes ». Il devait mourir une fois, mais seulement une fois, en tant que substitut pour nos péchés. Alors, quand Il reviendra, ce sera sans péché pour le salut. Dans Psaume 90:10-12, nous pouvons lire : « Les jours de nos années reviennent à soixante-dix ans et pour les plus vigoureux, à quatre-vingts ans ; et le plus beau de ces jours n’est que peine et tourment ; car il s’en va bientôt, et nous nous envolons. Qui connaît la force de ton courroux et ton indignation, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. »

Lorsque Moïse a écrit ces mots a la fin de sa vie, il avait cent vingt ans. Dans Deutéronome 34:7, nous lisons : « Or, Moïse était âgé de cent vingt ans quand il mourut ; sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée. » Mais le reste du peuple d’Israël, excepté Caleb et Josué, qui avait plus de vingt ans au début de leur périple de quarante ans dans le désert, est mort en entier. Personne ne semblait se rappeler du Déluge qui avait effacé toute vie sur la terre.

Dans Nombres 14:27-34, Dieu leur déclara : « Jusqu’à quand supporterai-je cette assemblée méchante, qui murmure contre moi ? J’ai entendu les murmures que les enfants d’Israël murmurent contre moi. Dis-leur : Aussi vrai que je suis vivant, dit l’Éternel, je vous ferai ce que j’ai entendu que vous avez dit : Vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Mais j’y ferai entrer vos petits enfants, dont vous avez dit qu’ils y seraient une proie ; et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. Mais vos cadavres, à vous, tomberont dans ce désert. Et vos enfants iront paissant dans le désert quarante ans, et ils porteront la peine de vos prostitutions, jusqu’à ce que vos cadavres soient consumés dans le désert. D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. »

Alors, il ne resta personne de soixante ans et plus, sauf Caleb et Josué. Dans les années précédentes, les hommes vivaient beaucoup plus longtemps. Adam avait vécu 930 ans et Noé 950, mais soudainement Sem après le déluge n’a vécu que 600 ans. Et Abraham est décédé à 175 ans. Ainsi au temps de Moïse on ne vivait plus que 70 ou 80 ans et il a prophétisé que ce serait ainsi. Il est remarquable qu’avec toute la connaissance médicale, de nos jours, ce chiffre soit demeuré à ce niveau, sauf quelques exceptions, et il n’y a pas grand chose que les gérontophiles on pu faire pour l’augmenter. Et en plus, les dernières années ne sont que peine et tourment.

Cela revient à la malédiction que Dieu avait imposée sur la terre dans Genèse 3:17-19, lorsqu’Il dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Peu importe comment on fait pour prolonger sa vie, elle s’en va bientôt. Ensuite, nous nous envolons. Ceux qu’on laisse ont de la peine, mais pour le chrétien : « Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur. » Mais maintenant, alors que notre temps se fait court, il est plus important que nous nous conduisions avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Alors, comme priait Moïse, dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. »

Dans Luc 12:29-32, Jésus nous dit : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. » Dans ces temps d’inquiétude financière où les dettes écrasent le monde, il fait bon de réfléchir sur l’enseignement de Jésus concernant nos priorités. Dans ces moments de matérialisme rampant, Jésus ne veut pas nous voir troublés pour des choses temporelles, mais plutôt de nous reposer, sachant fort bien qu’Il pourvoira à nos besoins.

Si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-Il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Nous n’avons pas à nous inquiéter pour l’avenir, car nous sommes différents. Nous somme les enfants du Roi. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le Royaume de Dieu et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Notre Père sait très bien que nous désirons certaines choses et, puisqu’Il nous aime, Il a notre intérêt à cœur : nous n’avons rien à craindre.

Mais il y a plus, car il ne faut pas seulement nous fixer sur les biens que le monde recherche, il faut nous fixer sur le Royaume de Dieu. Il faut s’occuper de Ses affaires. Ses priorités devraient également être nos priorités. Il nous faut connaître Dieu et Sa Parole si bien que nous conformons nos actions à Ses désirs tout naturellement. Si nous faisons cela, Il ne prendra pas seulement plaisir à nous fournir nos biens physiques, mais aussi à nous donner le Royaume. C’est notre privilège de participer à Son travail sur cette terre, mais également à nous faire des bourses qui ne s’usent point, un trésor dans les cieux qui ne manque jamais, d’où les voleurs n’approchent point et où la teigne ne gâte rien. Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

Si notre désir premier est de travailler pour le Royaume, alors Il mettra ce désir en nous et nous verrons rapidement du fruit qui durera pour l’éternité. Aux Éphésiens, Paul a déclaré : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12). En tant que chrétiens, c’est tout un privilège de la part de Celui qui nous a appelés au salut.

L’auteur d’Hébreux 4:14-16 nous explique : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Nous sommes vraiment privilégiés d’avoir un Souverain Sacrificateur qui, dans la chair, a été éprouvé en toutes choses, comme nous. Cependant, Lui n’a jamais péché. Jésus peut donc compatir à toutes nos infirmités et dans les épreuves que nous éprouvons quotidiennement.

Nous ne devrions jamais nous approcher du trône de grâce avec arrogance, mais plutôt en priant avec confiance, sachant fort bien que Dieu nous aime et fera tout pour exaucer les prières que nous Lui faisons en toute humilité. Ce n’est pas par notre mérite, mais plutôt parce que Christ Lui-même nous a ouvert la voie. « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:19-23).

Parce qu’Il a été éprouvé en toutes chosesr sans péché, et parce qu’Il a versé Son sang pour nous en ouvrant le voile du Saint des saints, si nous venons vers Lui avec foi, nous avons accès au Trône de Dieu pour Lui présenter nos demandes. Elles doivent néanmoins Lui être présentées selon Sa volonté. Et par la confiance que nous avons dans Sa volonté, nous savons que Dieu les entend. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Peu importe si une demande particulière est immédiatement exaucée ou non, nous savons qu’elle le sera en Son temps. Mais nous avons la liberté de toujours aller vers Lui en temps de besoin. Car Il est notre Grand-Prêtre, notre Médiateur, notre Avocat auprès du Père, et Il fait intercession pour nous.

De nos jours, le mot que nous entendons le plus est « liberté ». Tout le monde veut être libre. Mais la Bible nous dit que la création est assujettie à la vanité et la servitude ou l’esclavage. Néanmoins, il existe une porte de sortie pour le chrétien : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Ce verset contient la première de onze mentions du mot grec eleutheria qui veut dire « liberté » et qui définit le message spirituel de ce mot splendide. Car c’est à cause du péché que Dieu a assujetti la création entière, animée et inanimée, à l’esclavage de la corruption. Ceci veut dire que tout ce qui existe est gouverné par la loi de la décadence. C’est une loi universelle d’une grandeur telle qu’elle est même reconnue par la science. La loi de l’entropie qui stipule que tout ce qui existe tend à se désagréger et à mourir.

Le Christ est venu pour mourir et payer la rançon du péché. Par Sa résurrection, Il a vaincu la mort afin qu’un jour Il délivre la création entière de la servitude de la corruption pour l’amener à la liberté glorieuse que partageront les enfants de Dieu. Ce sera un temps où tous les humains qui seront de la Famille de Dieu auront l’immortalité par la foi qu’ils ont eue en leur Sauveur Jésus. Cette ultime liberté parfaite peut être appropriée même présentement par : « celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25).

Quand nous devenons enfants de Dieu, le Saint-Esprit habite nos corps, et : « le Seigneur est l’Esprit ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17). Quelquefois, cependant, certains chrétiens abusent de cette nouvelle liberté de la loi du péché pour la tourner en licence et cela devient une perversion tragique de la liberté chrétienne. « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14). Tenez-vous donc fermes dans la liberté dont Christ vous a rendus libres et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. Regardez plutôt vers la merveilleuse liberté qui vous attend dans l’éternité et dès maintenant sous la protection des anges.

Dans Psaume 34:5-9, le roi David nous annonce cette merveilleuse vérité : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? On en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! » Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, nous avons peine à apprécier leur implication intime dans nos vies. Pourtant : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Ceci veut simplement dire que Dieu nous a donné un ange protecteur pour nous délivrer dans les moments dangereux.

Moïse fut inspiré de déclarer ceci, dans Psaume 91:11-12 : « Car il [Dieu] ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Car : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (vs 14-16). Les anges sont parfois appelés par Dieu à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! », nous dit David, dans Psaume 35:4-6.

Dieu nous a doué d’un esprit équilibré. Dans 2 Timothée 1:7, il est écrit : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. » Le don dont parle Dieu est fondé sur un transfert d’autorité venant directement de Lui : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. » Le don ne fonctionne pas très bien si nous sommes trop timides pour l’employer. Et ce don n’est pas un don de pouvoir, mais le don d’utiliser « le don ». Ce que le Saint-Esprit nous accorde lors de notre baptême, Il nous l’accorde avec la capacité de l’utiliser pleinement.

Dans 1 Corinthiens 12:4-11, nous découvrons ceci : « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. » Donc, il ne faut jamais se comparer entre chrétiens.

N’oublions jamais que chaque don est donné avec amour. L’amour n’est pas le don, mais il fait partie du fruit de l’Esprit qui vient avec le don. N’eut été de la réflexion en nous du Sacrifice unilatéral de l’amour de notre Rédempteur, ces dons surnaturels pourraient bien être mal utilisés, ou même abusés pour une gloire personnelle. N’oublions jamais qu’ils doivent être utilisés pour le bien commun de l’Église et non pas pour s’enrichir. Remarquez ce que l’apôtre Jean déclare : « J’ai écrit à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église » (3 Jean 1:9-10).

Le mot grec unique sophronismos qui veut dire « esprit équilibré » est une combinaison des verbes « sauver » et « contrôler ». Une combinaison parfaite d’amener le salut sous contrôle sans dommage volontaire. « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! » (1 Pierre 4:10-11).

Les prophètes étaient intensément intéressés à notre salut, malgré qu’il : « leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:12). « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur, mais nous sommes dans le mépris », nous déclare Paul dans 1 Corinthiens 4:9-10. Subséquemment, n’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir.

Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance et du sang de l’aspersion qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. Ils ne sont pas omnipotents, omniprésents ou omniscients, parce que, comme nous, les anges furent créés par Dieu, simplement pour Lui obéir. Alors, c’est avec assurance que David leur dit : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de son empire ! Mon âme, bénis l’Éternel ! » (Psaumes 103:20-22).

Finalement, nous serons portés par eux en la présence de Dieu. C’est alors que nous comprendrons davantage tous les merveilleux services qu’ils nous ont rendus pendant notre séjour sur la terre dans nos corps physiques.




D.312 – L’origine de notre appel

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Par Joseph Sakala

Regardons ensemble la gracieuse déclaration de Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 1:7-10 : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » La précision de cette déclaration de Paul nous indique clairement que notre appel à suivre Christ ne fut pas une simple décision humaine. Elle ne fut certainement pas fondée sur nos œuvres physiques, car ce fut un saint appel en Jésus-Christ avant tous les siècles, avant même que nous soyons créés.

Dans Son Plan divin, impénétrable par notre intelligence limitée, nous étions dans le Plan éternel de Dieu et ce fut entièrement par Sa grâce. Nous étions choisis : « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5). Notre appel est donc saint, consacré exclusivement à Dieu. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, » nous affirme Hébreux 3:1.

Armés de cette précieuse connaissance, nous devrions nous joindre à Paul, dans Philippiens 3:14, et dire : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Ce grand appel vient directement du ciel et comporte un prix éternel. Un prix qui nous qualifiera pour le moment où : « nous serons enlevés avec les autres morts en Christ, sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). Ayant déjà été prédestinés, Dieu nous demande de marcher avec Lui chaque jour de notre vie jusqu’à l’accomplissement de Son magnifique Plan.

Dans Éphésiens 3:14-19, Paul témoigne : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. » Le thème de ce passage biblique est destiné à nous faire comprendre l’amour infini de Christ à notre égard, par Sa vie gracieuse, Son sacrifice sur la croix, Sa résurrection glorieuse et Son ministère continuel dans notre vie.

Jésus veille constamment sur les Siens, puisqu’Il est mort afin que nous Lui appartenions. Jésus nous surveille et intercède pour nous auprès du Père du haut de Son trône au ciel. Son amour ne peut être gagné, il nous fut donné gratuitement. Plus que cela, dans Romains 5:8, Paul nous affirme que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Son amour pour nous ne change pas : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Il était prêt à mourir, afin de payer la rançon de nos péchés et, par le fait même, nous adopter dans Sa Famille.

Même à l’heure actuelle, Il Se réjouit. « L’Éternel ton Dieu est au milieu de toi, un héros qui sauve. Il se réjouira à cause de toi d’une grande joie ; il se taira dans son amour ; Il se réjouira à ton sujet avec chant de triomphe » (Sophonie 3:17). Jésus nous surveille de Sa place à la droite du Père, faisant intercession pour nous. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même » (Hébreux 7:25-27).

Dans Éphésiens 3:13-17, Paul exhorte les convertis, disant : « C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi. » La profondeur de Son amour surpasse toute notre connaissance et devance tout amour que nous pourrions avoir pour Lui. Car Dieu est amour. « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Dans Romains 8, nous découvrons plusieurs aspects de Son œuvre d’amour pour nous. Nous sommes complètement entourés de Son amour. « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

Dans l’Ancienne Alliance, personne n’a jamais vu Dieu de face et a vécu.  Moïse a vu Sa gloire passer devant lui et cela devait le satisfaire. Abraham l’a rencontré juste avant la destruction de Sodome, mais manifesté en Ange de l’Éternel. Jacob s’est également battu avec Lui, mais manifesté en Ange de l’Éternel. Cependant, l’amour de Dieu pour nous a fait en sorte que Dieu S’est manifesté à nous dans la personne de Jésus. Et, en plus, Christ est venu S’abaisser en Se dépouillant Lui-même de Sa toute puissance en Se faisant homme, afin d’offrir Son sang en rémission de nos péchés. Ça, mes chers amis, c’est l’amour et la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communication du Saint-Esprit. Combien de personnes ont compris cela ? Très peu de gens parce qu’ils se comportent toujours comme si Jésus n’était pas important dans leur vie. Mais ceux qui l’ont compris sont devenus de véritables disciples et futurs Élus de Christ.

Dans Sa prédication aux Juifs, Jésus leur dit : « Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:29-32). Un individu peut accepter mentalement certains faits au sujet de Dieu et demeurer séduit dans la croyance ou conviction qu’il croit en Christ. Mais la véracité de cette foi doit passer le test avant d’être jugée réelle. L’apôtre Jacques a osé déclarer ceci : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » Aujourd’hui, plusieurs croient que Dieu est une trinité. Donc, ils ne croient pas en un seul Dieu et l’Écriture ne peut être détruite.

Les œuvres, en effet, ne peuvent pas sauver, mais la foi qui porte au salut est celle qui produit les bonnes œuvres déjà préparées d’avance par Dieu pour nous, afin que nous y marchions. Lors d’une autre occasion : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2:23-25). Il devient alors évident qu’il est essentiel que nous croyions en Lui, mais encore plus important, que Jésus croie en nous, car Il sait ce qui existe dans notre cœur. Donc, pour Dieu le test est simple. Si nous marchons selon Sa Parole, nous sommes alors de vrais disciples.

Notre engagement envers Jésus se mesure par notre obéissance à Sa Parole. Si nous questionnons Ses instructions, ou nous nous opposons à Sa Parole, ou tentons de désobéir à Sa Parole en changeant certains passages de la Bible afin de les faire correspondre à notre interprétation de Sa Parole, alors il serait grand temps d’examiner la profondeur de notre croyance en Christ. Par contre, si nous sommes Ses disciples en demeurant dans Sa Parole, Jésus nous fait la promesse que nous connaîtrons la vérité et cette vérité nous libérera de toute erreur. En tant que véritables disciples (étudiants), nous avons Son assurance qu’avec nos études continuelles de Sa Parole, nous moissonnerons une croissance dans notre compréhension de la vérité divine. Cela nous libérera de toute erreur répandue dans les autres dénominations « chrétiennes », en comprenant comment obéir à la parfaite volonté de Dieu.

Regardons ensemble l’exhortation que Paul adresse à Timothée, son jeune évangéliste : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Ce verset a donné l’impression à trop d’individus que chaque converti devrait se mettre à prêcher. L’apôtre Jacques fut cependant inspiré d’écrire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Il est vrai qu’à la réception du Saint-Esprit, chaque converti à Christ reçoit au moins un don et un ministère, mais pas nécessairement celui de prêcher.

Dans 1 Corinthiens 12:4-11, Paul déclare : « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur, il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir. Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues [traduire d’une langue à une autre]. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. »

Si une personne se met à prêcher alors que son don serait de guérir ou d’avoir le discernement des esprits, elle risque de tomber dans le même égarement que ceux qui prêchent leur propre évangile. Car : « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? » (Proverbes 20:6). Le véritable, selon Dieu, est celui qui utilise le don que le Saint-Esprit lui a alloué au service de Dieu, et non pour s’enrichir. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18). Le serviteur fidèle doit être alerte et dirigé vers le Plan de Dieu. Il doit agir avec patience en manifestant son don pour accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour lui, afin d’y marcher avec fidélité.

L’apôtre Pierre nous l’explique clairement lorsqu’il dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9). Ceci ne donne pas le droit de prêcher que, si quelqu’un ne se convertit pas immédiatement, il est perdu. Il ne faut surtout pas ignorer qu’avant de monter au ciel, Jésus a dit aux premiers disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Et au long des siècles, beaucoup de disciples se sont ajoutés, selon le don qu’ils ont acquis du Saint-Esprit afin de continuer ce commandement du Seigneur. Ils ont fidèlement mis en œuvre l’instruction de Jésus lorsqu’Il a dit : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47). Il sera héritier, sous Christ, de l’univers entier.

Le véritable serviteur de Christ est un individu totalement engagé envers Dieu, capable de faire fructifier ses dons au maximum et entièrement conscient de l’évaluation spirituelle attachée à ce qu’il a reçu. Il sait que Christ est monté au ciel, mais qu’Il doit également revenir pour donner à Ses Élus le salaire promis. « Car Jésus en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître » (Matthieu 25:14-18).

Mais l’histoire ne se termine pas là. Dans les versets 19 à 23, il est écrit que : « Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »

Le fidèle serviteur doit, par son comportement, être une lumière parmi les gens qu’il fréquente. Jésus l’avait déclaré, dans Matthieu 5:16-19 : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le Royaume des cieux. » L’important pour Dieu est que nous soyons fidèles, même dans les petites choses.

Une éminente qualité chez le serviteur consciencieux, c’est la fidélité. « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu ! Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Que chacun emploie le don selon qu’il l’a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen, nous dit Pierre, dans 1 Pierre 4:10-11.

Ceux qui désirent un rôle de leadership dans les églises doivent alors donner l’exemple. « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 3:4-5. Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Prenons exemple sur Moïse qui a été fidèle dans toute sa maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être annoncé. Dieu nous cite aussi en exemple  Abraham : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui » (Genèse 18:19).

Finalement, les hommes fidèles doivent être capables d’enseigner à d’autres. Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent, nous dit Paul, dans Tite 1:7-9. Mais le don d’enseigner implique une profonde étude de la Bible et surtout l’aide du Saint-Esprit, car nous encourrons un jugement plus sévère.

Qu’en est-il cependant des disciples qui veulent agir selon la volonté de Dieu ? Ils ont également pour travail de donner l’exemple. Prenons le cas du don d’aumônes. Dans Matthieu 6:1-4, Jésus nous dit : « Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » De toute évidence, il semblerait que, du temps de Jésus, il y avait des individus qui faisaient des aumônes à grande pompe et se donnaient en spectacle, faisant marcher devant eux un trompettiste pour annoncer leurs initiatives.

Ils faisaient la même chose lorsqu’ils priaient debout dans la synagogue et sur les coins des rues. Aujourd’hui, l’on se rend à un mur de lamentations… c’est tout comme. Alors, Jésus dit au peuple : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:5-8).

Dans le grec, le mot « hypocrite » était utilisé en parlant des acteurs au théâtre, car ils personnifiaient une autre personne, se maquillant abondamment pour cacher leur propre identité. Ceux que Jésus démasquait étaient des hypocrites qui se faisaient passer pour généreux ou pieux, qui ne se souciaient ni des pauvres ni de Dieu, mais paradaient dans le seul but de se faire glorifier. Il est possible que les gens applaudissaient à leur spectacle, alors Jésus a dit : « Ils reçoivent leur récompense. » Le mot « recevoir » utilisé par Jésus veut réellement dire « payé au complet », sans aucun besoin d’ajouter quoi que ce soit à la transaction. Il y a une grande leçon ici pour les chrétiens qui font des œuvres pour être glorifiés des hommes au lieu de les accomplir pour glorifier Dieu. Ce que nous accomplissons demeure là, sans la nécessité d’aucune autre récompense. Par contre les œuvres que nous accomplissons pour glorifier Dieu seront récompensées. Car le Père qui voit dans le secret nous le rendra publiquement.

Dans toute sa conduite, le chrétien doit se comporter en soldat du Christ. Voici ce que Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Selon la perspective du Royaume, un bon soldat a plusieurs responsabilités. Initialement, nous devons nous attendre à souffrir jusqu’à être lié comme un malfaiteur, mais la Parole de Dieu n’est point liée. Ensuite, endurez des afflictions, mais soyez vigilants en toutes choses ; endurez les afflictions et faites l’œuvre d’un chrétien ; remplissez complètement votre ministère.

Cependant, le soldat n’a qu’un but, plaire à celui qui l’a embauché en tant que soldat. Comme disait si bien Paul : « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-13). Les soldats sont appelés habituellement hors d’une vie normale, dans une nation pour servir un roi, un président, un premier ministre. Pareillement, le soldat dans l’Église qui voudra être ami du monde se rendra ennemi de Dieu. Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut même pas. Or, ceux qui sont uniquement dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.

Nous devons cependant combattre suivant le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes.

Regardons ensemble un exemple : « Or, il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais je suis le Chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi » (Josué 5:13-15). Ensuite, Dieu a combattu pour Josué  et il a eu la victoire.

A force de combattre pour Son peuple, Dieu finira ces combats à tout jamais, car, dans le dernier combat : « Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! » (Esaïe 25:8-9). Voilà la nature de notre appel et ce vers quoi nous nous dirigeons, si nous obéissons à Sa volonté.




D.307 – Les exploits du Seigneur

 

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Joseph Sakala

Dans Psaumes 103:6-7, nous lisons : « L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. Il a fait connaître ses voies à Moïse, et ses exploits aux enfants d’Israël. » Nous avons un privilège distinct, en tant que croyants, de connaître quelque chose des « actes » de Dieu. Les Écritures sont pleines de Ses exploits miraculeux pour Ses enfants. Il y a aussi un privilège encore plus grand, celui de méditer sur Ses « voies ». Dans ce contexte, Ses voies nous dévoilent les actes de Dieu qui reflètent Son véritable caractère et deviennent le résultat de Ses actes. Connaître toutes Ses voies n’est pas toujours possible : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées », dit le Seigneur, dans Esaïe 55:9.

Néanmoins, nous sommes appelés à tenter de fonctionner selon Ses voies. Le peuple d’Israël, qui avait une connaissance spéciale de Ses « actes », se faisait dire : « Vous marcherez dans toute la voie que l’Éternel votre Dieu vous a prescrite, afin que vous viviez et que vous soyez heureux, et que vous prolongiez vos jours dans le pays que vous posséderez » (Deutéronome 5:33). Mais il est également écrit : « Oh ! si mon peuple voulait m’écouter, qu’Israël marchât dans mes voies ! J’eusse en un instant fait ployer leurs ennemis, j’aurais tourné ma main contre leurs adversaires, » nous dit le Seigneur, dans Psaume 81:14-15. Cependant, il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort.

Le Nouveau Testament est rempli de pareils enseignements : « Où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! » (Hébreux 3:9-11). Moise fut le témoin de plusieurs œuvres magnifiques de Dieu à l’endroit d’Israël, mais il a vu au-delà, afin de discerner les voies du Seigneur et il a sûrement choisi la meilleure voie. En tant que convertis à Christ, nous avons certainement reçu la connaissance de rechercher la voie de Dieu dans notre cheminement vers Son Royaume. Alors, cherchez et vous trouverez.

Lorsque Moïse s’est informé de Son nom : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15). Plus tard, dans son cantique de délivrance, Moïse a déclaré : « L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume » (Exode 15:3-7).

Pour ce qui est du nom de Son Fils, il est révélé de plusieurs manières dans les Écritures. Dans Esaïe 9:5, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. » Notez attentivement qu’un des Noms de l’enfant est le Père d’éternité. Quand Jésus a dit « Je suis sorti du Père », Il venait nous confirmer qu’Il était une autre manifestation du Père éternel et non une deuxième personne dans une trinité. C’est quand même remarquable qu’un « Enfant nous est donné » et qu’un de Ses Noms soit le Père d’éternité !

Lors de Son incarnation, l’ange Gabriel commanda à Joseph : « tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés … Et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:21, 23). Il existe plusieurs autres titres pour L’identifier, mais peut-être le plus significatif est celui qu’Il portera lors de Son retour triomphal, dans Apocalypse 19:13, où nous lisons : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Et dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle, » l’identifiant comme le Créateur et le Sauveur de l’humanité.

Jésus était la Parole de Dieu. Et la Parole est nommée en premier. Il est vraiment curieux de voir le Fils nommé avant le Père dans Jean 1:1. Hasardez-vous à expliquer cela. Dans Apocalypse 19:16, nous découvrons : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Il y a 144 références à Christ dans le Nouveau Testament : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Dans les temps bibliques, le nom d’une personne exprimait le caractère et les attributs désirés pour un enfant par ses parents. La raison de Son nom était que le nom de JÉSUS (Sauveur) voulait aussi dire, « c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. »

Il n’y a qu’un seul Sauveur, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Et Son Nom nous sauve parce que, dans Jean 1:12-13, nous découvrons : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Ceux qui l’ont reçu sont dorénavant associés à Son Nom et donc, par conséquent, à Sa personne et à Son œuvre. D’abord, ils se font baptiser pour ensuite vivre leur vie d’une manière qui honore Son nom.

« Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:19. Jésus nous promet des bénédictions si nous Le prions, car ce que vous demanderez au Père en Son nom, Il vous le donnera. Mais le dernier usage de Son Nom nous identifie à Lui. « Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:4-5).

Dans 1 Pierre 4:17, le chef des apôtres nous atteste : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Il y a un jour de jugement terrible qui attend ceux qui rejetteront Christ sans se repentir. Par contre : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:1). Tout un contraste ! Pourtant, notre texte nous indique clairement que la maison de Dieu est déjà jugée, afin de nous assurer que Dieu fait cela pour préparer ceux qui ont reçu le salut dans le but de Le servir durant l’éternité. Lorsqu’un non converti pèche, sa vie se poursuit comme avant, car les non convertis seront jugés plus tard, mais il n’en  est pas ainsi du converti.

Quand un converti pèche, il doit confesser son péché : « Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 11:31. Car : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Quel bonheur que de marcher avec Dieu, sachant que nous sommes toujours purifiés en faisant Sa volonté. Alors, dans 1 Corinthiens 11:32, Paul nous déclare : « Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. »

Le passage classique sur le châtiment du converti qui néglige de se repentir de ses péchés se trouve dans Hébreux 12:4-10 où Paul dit : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. »

Toutefois, au verset 11, il ajoute : « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés. » Cependant, si ce châtiment de Dieu ne fait pas effet, le prochain jugement pourrait entraîner la mort spirituelle. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous dit : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort » (1 Jean 5:16-17). « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:5.

Finalement, chaque chrétien doit veiller à son propre cheminement vers le Royaume, car en nous jugeant et confessant nos péchés nous-mêmes, nous ne serions point jugés par Dieu. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:10. Tout est orienté vers le bien que nous faisons envers notre prochain, et notre manière de vivre en paix avec notre entourage. « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », affirme Paul, dans Romains 14:12-13.

Le fondement de notre salut est Christ et c’est sur ce fondement que chaque chrétien doit bâtir. Il est donc très important que nous utilisions les meilleurs matériaux disponibles sur ce fondement pour arriver aux meilleurs résultats. Dans 1 Corinthiens 3:12-15, Paul explique : « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. »

Mais il y a aussi le jugement de ceux qui ne seront pas les élus de la première résurrection. Dans Amos 4:13, le prophète nous présente Dieu ainsi : « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées. » Cette extraordinaire évaluation du pouvoir de Dieu de juger fut donnée par Amos aux dix tribus du royaume nord d’Israël. Il leur avait rappelé des jugements précédents, comme  celui de Sodome et Gomorrhe, en concluant avec cet avertissement : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:12).

Dieu leur rappelait une époque de terrible dévastation. Les grands vents de la terre, tout comme les pluies, soufflèrent sur la terre au temps du grand cataclysme. « Or, Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Même les montagnes sortirent de la terre. « Tu l’avais couverte de l’abîme comme d’un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes. A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’enfuirent. Les montagnes s’élevèrent, les vallées s’abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné. Tu as fixé pour les eaux une borne qu’elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre » (Psaume 104:6-9).

Les menaces de tsunamis dévastateurs qui détruiraient de vastes étendues populeuses, selon les extrapolations de certains eschatologues se disant « chrétiens », ne vont-elles pas à l’encontre des promesses de Dieu ? C’était au temps du Déluge que les nuages ont obscurci la clarté du soleil sur l’eau de la terre, alors qu’avant : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:7). Mais, au temps du Déluge, les nuages se sont condensés et : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7:11-12). Ce grand jugement arriva à cause du comportement des antédiluviens qui, tout comme les Israélites par la suite, abandonnèrent leur Créateur.

Suite à cette rébellion : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur » (Genèse 6:5-6). Et pour confirmer à Israël qu’il faisait bel et bien référence au Déluge, Amos leur réaffirme que c’est : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre, – l’Éternel est son nom » (Amos 5:8). Le prophète les exhortait à revenir vers leur Dieu.

Il est très dangereux et insensé pour toute nation ou individu de remettre en question les décisions du véritable Dieu tout puissant de la création. Dieu a fait toutes choses, Il connaît toutes choses et Il juge toutes choses. À celui qui persiste à vouloir s’opposer à Lui, Dieu réserve le même traitement qu’à Israël au temps de leur rébellion. Puisque Dieu le traitera ainsi, alors prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, nous dit Amos 4:12. Par contre, celui qui décide d’obéir volontairement et librement à Dieu reçoit Sa protection et toutes les bénédictions que Dieu veut bien lui accorder. C’est ce que Paul voulait faire comprendre à tous les nouveaux convertis à Christ.

Dans 2 Thessaloniciens 1:6-9, Paul déclare : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de Sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse. » Nombreux sont les critiques qui dénigrent la Bible et qui prétendent qu’il y a une faiblesse biblique. Ils insistent à dire que l’Ancien Testament constitue un dur châtiment du péché, avec un avertissement de la venue du jugement divin. Tandis que le Nouveau Testament met plutôt l’emphase sur la grâce et l’amour.

Cependant, l’Ancien Testament contient également d’abondants témoignages de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Dans Psaume 103:2-3, le roi David dit : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de Ses bienfaits ! C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités », pour n’en citer qu’un seul ! Pareillement, les avertissements les plus frappants des prophéties sur le jugement à venir se trouvent dans le Nouveau Testament où Paul nous parle de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. S’ils persistent dans leur rébellion jusqu’à la fin, ils subiront également leur peine, une perdition éternelle. Jésus Lui-même a prononcé plus d’avertissements sur la destruction dans la Géhenne que tout autre de Ses ministres.

Durant le Millénium, Jésus commencera à porter des jugements sur les survivants de la Grande Tribulation. Ceux dont le comportement les mène à la conversion seront placés à Sa droite. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ; car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même » (Matthieu 25:41-45). Il se peut que ces gens-là exécutaient ces oeuvres sur le plan physique, comme beaucoup de ministres actuels au moyen de leurs activités caritatives, mais sur le plan spirituel, ils ont laissé leurs brebis crever spirituellement de faim, ne dispensant pas la Parole de Dieu, c’est-à-dire, le Pain de Vie.

L’apôtre Jude fut pareillement inspiré de parler des impies qui n’ont aucune retenue. Car ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas ; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement. Ils sont destitués de toute raison. Malheur à eux ! Car ils ont suivi la voie de Caïn dans l’amour du gain. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé d’avance, en disant : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:15).

N’oublions surtout pas le dernier livre du Nouveau Testament, où Jean témoigne de l’énorme amour de Dieu pour toute Sa création, en mettant également l’emphase sur le jugement des impies en rébellion contre Lui. Le summum de Ses avertissements est dévoilé dans Apocalypse 20:15, où Jésus déclare en toute simplicité : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » La grâce de Dieu et Son pardon sont disponibles gratuitement à ceux qui reçoivent le Christ avec un cœur sincère, mais le jugement sera aussi certain pour ceux qui refuseront jusqu’à la toute fin. Revenons à Jude 1:15 où nous lisons : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Jude fait référence à la prédication d’Hénoc, bien avant le Grand Déluge, annonçant déjà le second avènement de Jésus pour juger tous les impies de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui tout au long des siècles. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20).

Du temps de Jésus, les œuvres d’impiété que les chefs religieux ont souvent commises contre Lui n’étaient pas de simples peccadilles, mais ils l’ont fait en sachant pleinement qui était Jésus, car ils lisaient les Saintes Écritures dans lesquelles Sa venue était prophétisée depuis des siècles. Et, malgré cela, ces enseignants religieux ont fui la lumière, préférant les ténèbres. Ensuite, il y avait ces propos durs contre la personne de Jésus, parce qu’ils ne voulaient pas accepter Son autorité à pouvoir un jour juger le monde entier.

L’apôtre Pierre fait également allusion à tous ces futurs moqueurs. Car, en s’adressant aux nouveaux convertis, Pierre les met en garde disant : « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:2-5).

N’oublions surtout pas tous ces discours formulés pour dénigrer la personne de Jésus et émis par ces impies tout au long des siècles. Peut-être que ces mots furent prononcés comme des diatribes dirigées contre l’autorité de Jésus à pouvoir juger. Pierre fait aussi  allusion à ces moqueurs dans les derniers jours qui se conduiront selon leurs convoitises et qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes les choses demeurent pareilles depuis le commencement de la création. » Mais ces mêmes individus prêchent que l’évolution a apporté toutes sortes de nouvelles choses, comme les humains descendus directement des singes. Paul nous dit que ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur » (Romains 1:25).

Cela coïncide drôlement avec la nature du mot impie de Jude 1:15. Les trois formes utilisées par Jude sont négatives pour indiquer leur façon mauvaise d’adorer. Christ reviendra pour exercer un jugement contre tous et convaincre tous les impies de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Jésus viendra les juger sur leur défaillance à rendre honneur à Son égard. Ils seront tous condamnés par leurs propres œuvres et par leurs paroles injurieuses contre le Créateur de l’univers.

Notre Seigneur Jésus est mort : « Mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donné de se faire voir, non à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance ; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts. Et il nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est Lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts » (Actes 10:40-42). C’était le zénith du premier sermon donné aux Gentils par Pierre dans la maison du centurion romain Corneille. Pierre a mis l’emphase sur la vérité de ce que Jésus n’était pas seulement le Messie promis en Israël, mais également le Seigneur de tous les humains. « Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:36). Par le fait même, Jésus est donc établi par Dieu comme juge des vivants et des morts.

Cette expression impressionnante « juge des vivants et des morts », apparaît seulement trois fois dans la Bible. Et chaque fois pour démontrer que Christ est le juge de tous les humains. À son jeune évangéliste, Paul dit ceci, dans  2 Timothée 4:1-4 : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. » Notez comment, de plus en plus, les télévangélistes s’affichent tous en tant que « docteurs » pour enseigner leurs versions polluées de la vérité.

La saine doctrine est devenue trop dure à écouter, alors ils ont maintenant des docteurs pour leur prêcher des choses agréables. Et pour entendre ces fables, leurs brebis sont prêtes à les enrichir grassement. Néanmoins, au sujet des péchés commis par ces faux ministres de Christ, Pierre a déclaré : « Ils rendront compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts » (1 Pierre 4:5). Jésus Lui-même leur affirme ceci, dans Matthieu 7:21-23 : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Vous remarquerez que de faux ministres sont capables d’effectuer des miracles. Ce n’est donc pas cela qui détermine que quelqu’un se disant de Christ le soit véritablement.

Gardons toujours en mémoire, que lors de Son retour : « Le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs [pas au ciel], et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). Donc, les morts comme les vivants, parmi les Élus, comparaîtront devant le Christ dans une résurrection à la vie éternelle, car l’Église est déjà jugée. Et chacun recevra sa récompense promise pour le bien qu’il aura fait, étant encore dans son corps physique.

Mais Jésus devra également juger les autres morts qui ne seront pas de la première résurrection. « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait [en demeurant rebelles jusqu’à la fin], en résurrection de condamnation [seconde mort] » (Jean 5:28-29). Avant de monter au ciel, Jésus S’approchant de Ses disciples, leur parla et leur dit : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Depuis ce temps : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23).

Lorsque tous les humains auront été jugés, ne resteront vivants que ceux qui se sont convertis. D’abord ceux de la première résurrection qui formeront les Élus de Dieu. À eux s’ajouteront par la suite tous ceux qui se convertiront et formeront les nations sur qui les Élus régneront durant le millénium. À ces nations s’ajouteront enfin tous ceux qui se convertiront durant la deuxième résurrection et qui seront également inscrits dans le Livre de Vie. Pour ce qui est des rebelles qui resteront incorrigibles jusqu’à la toute fin : « La mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). C’est la troisième résurrection et notez que le Livre de Vie est fermé à ce moment-là, car ils sont déjà jugés selon leurs œuvres impies.

En parlant de la Jérusalem céleste, l’apôtre Jean a témoigné ceci : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:23-27). Il y a vraiment un Livre de Vie dans lequel Dieu inscrit les noms de ceux qui feront partie de Son Royaume éternel et qui auront leur résidence dans la Jérusalem céleste qui viendra un jour se poser sur la terre.

Lors d’une de ses prières à Dieu, David a dit ceci, dans Psaume 139:13-16 : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, oeuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur Ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Donc, Dieu garde des livres. Il semblerait qu’il existe un livre pour chaque personne qui a été conçue et que l’ensemble de ces livres constitue le Livre de Vie. Dans ce gros volume sont inscrits les noms et les œuvres de chaque individu ayant reçu une vie biologique par son Créateur.

Néanmoins, plusieurs personnes rejettent ou simplement ignorent, tout au long de leur vie, la provision divine du Saint-Esprit qui leur accorderait la vie éternelle. Dans une de ses invocations à Dieu au sujet des méchants, David Lui demande : « Ajoute iniquité à leurs iniquités, et qu’ils n’aient point de part à ta justice. Qu’ils soient effacés du livre de vie, et ne soient pas inscrits avec les justes ! » (Psaume 69:28-29). Ceci nous indiquerait qu’il est possible pour quelqu’un qui déciderait volontairement de demeurer rebelle à Dieu jusqu’à la fin de sa vie de voir son nom effacé du Livre de Vie. Notez ce que Dieu déclare dans Apocalypse 3:5 : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Et encore, dans Apocalypse 22:19 : « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du Livre de Vie, et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Lorsque Dieu appelle une personne et qu’elle répond à Son appel, Dieu écrit son nom dans le Livre de Vie. Donc, pour que Dieu efface son nom, il faut que cette personne ait été préalablement convertie. Tandis qu’une autre personne qui a été rebelle toute sa vie n’a jamais eu son nom écrit dans le Livre de Vie. Par conséquent, Dieu n’a pas besoin de l’effacer, puisqu’il n’a jamais été inscrit, mais la miséricorde de Dieu le ramènera dans une Deuxième Résurrection, où les faux enseignants n’existeront plus, et où le Livre de Vie sera ouvert pour l’accueillir s’il se convertit à Christ. Il y aurait donc deux types de rebelles : 1) ceux qui reçoivent le Saint-Esprit, ayant été préalablement convertis mais finissent par le rejeter ; 2) ceux qui refuseront l’appel et le Saint-Esprit jusqu’à la fin des cent ans de la Deuxième Résurrection. La bonté de Dieu est sans limite.

Ce sera un moment épouvantable pour ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la fin. Car : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le Livre de Vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Voilà le moment de la destruction des impies et des rebelles. Il n’y a personne dans la géhenne, présentement, car le mot « enfer » signifie simplement « séjour des morts ». Tous seront détruits ensemble. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1). Avez-vous remarqué qu’ils seront comme du chaume, entièrement brûlé ? Mais le monde préfère croire, qu’ils brûleront continuellement, durant l’éternité en souffrant affreusement. Quel cruel mensonge inventé par Satan !

Ceux qui demeureront inscrits dans le Livre seront ceux qui ont été sauvés par Christ. « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Personne ne mérite d’être retenu dans le Livre de Vie, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

C’est grâce à Jésus, qui a payé la rançon du péché : « qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:24). Ne vous laissez pas séduire par un autre sauveur que JÉSUS. Tous les autres sont de faux christs. Finalement, seuls ceux qui auront leur nom inscrit dans le Livre de Vie auront éternellement accès à la Nouvelle Jérusalem qui sera le Quartier Général de l’univers entier et la résidence permanente de la Famille éternelle de Dieu.




D.303 – Le travail honoré

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travail

Par Joseph Sakala

Dans 1 Thessaloniciens 4:9-12, voici ce que Paul déclare au sujet de l’amour fraternel : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien. »

Le jour de la fête du travail, nous avons la tradition d’honorer les travailleurs du pays. Les cols bleus, les employés de bureau, les employés de restaurants, les machinistes, les mécaniciens, les enseignants scolaires, les manœuvres et tous les autres métiers et professions qui sont responsables de la bonne marche de notre économie et qui méritent bien d’être honorés. La Bible encourage le travail avec des exemples comme celui de Paul aux Éphésiens, lorsqu’il leur dit : « Et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:27-28).

Plusieurs verbes utilisés dans le passage biblique du début sont significatifs, comme « exceller » « étudier » « s’occuper » et « travailler », car toutes ces activités nous conduisent à agir honnêtement envers ceux du dehors. Ces mots impliquent une habitude et un style de vie. Nous sommes donc exhortés à développer un esprit de travail et non de paresse, nous attendant à recevoir des autres ce que nous devrions accomplir nous-mêmes. Le fait d’agir honnêtement envers ceux du dehors implique nécessairement une bonne façon de marcher dans notre cheminement vers le Royaume. Il est fort possible que Paul se citait en exemple pour encourager les disciples de Jésus.

Dans 1 Thessaloniciens 2:9-12, Paul leur affirme : « Car vous vous souvenez, frères, de notre travail et de notre peine. C’est en travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous, que nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu. Vous êtes témoins, et Dieu aussi, combien notre conduite, envers vous qui croyez, a été sainte et juste, et irréprochable. Et vous savez que nous avons été pour chacun de vous, comme un père pour ses enfants ; vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Paul les exhorte à travailler d’une manière digne de Dieu. Car celui qui refuse de travailler devient un fardeau pour la société, exhibant ainsi un manque d’amour fraternel dans la communauté de Christ.

Il n’est pas question ici de ceux qui sont malades ou atteints de toutes sortes de problèmes qui les empêchent de travailler. Paul parle des paresseux qui ne veulent pas travailler et qui, au lieu de contribuer au bien-être du groupe, sapent volontairement les ressources qui devaient venir en aide aux plus infortunés. Les travailleurs sont honorés par Dieu dans les Écritures et le travail aussi. Puisque les Écritures mettent beaucoup d’emphase sur le travail physique, ne serait-il pas encore plus important d’en mettre davantage sur le travail spirituel de ceux qui doivent préparer l’humanité au Royaume de Dieu que Jésus viendra établir bientôt ?

Il est vraiment consolant qu’il existe encore des organisations religieuses qui prêchent la bonne nouvelle du Royaume sans vous quêter ouvertement pour leur prédication. Il semble que la mission principale de plusieurs groupes de prédication télévisée soit de mettre plus d’emphase sur les dons d’argent que sur l’évangile qu’ils prêchent. Leur message s’étend souvent en longueur sur les offrandes et s’avère à court sur le contenu spirituel. Que ce soit un appel à nourrir les enfants pauvres du monde, ou à fournir de l’eau potable à un pays du tiers monde, ou encore à bâtir un édifice adéquat pour distribuer leur évangile, la pression pour les supporter financièrement est incessante.

Il n’y a aucun doute que les enfants pauvres du monde qui crèvent de faim ont besoin de nourriture. Là n’est pas la question ! Le problème se situe au niveau de la distribution du montant d’argent recueilli et envoyé dans le pays et qui devait servir à nourrir ces pauvres qui meurent chaque jour le ventre gonflé par la faim, alors qu’on apprend trop tard que 90 % des dons envoyés servent à nourrir le palais du dictateur et à entretenir son armée qui est très bien nourrie pour défendre leur seigneur. Et la grande propagande télévisée ne montre que le 10 % distribué sous forme de verres de lait et un peu de gruau à ceux qui crèvent de faim.

Il n’y a aucun doute qu’il existe des gens qui souffrent, jeunes et âgés, à plusieurs endroits sur la terre. Des documentaires télévisés bien montés sont savamment étalés et nous crèvent le cœur dans le but de soutirer des sommes énormes aux spectateurs. Une partie est sûrement dirigée vers ceux qui sont en difficulté, mais trop souvent nous découvrons plus tard que la grande partie du montant recueilli se ramasse dans les poches des personnes qui organisent ces levées de fonds. Et lorsque la fraude est découverte, trop tard, l’argent est disparu dans les propriétés opulentes de ces fraudeurs au style de vie extravagant. Dans chaque décennie, ce pattern est découvert ad nauseam par les enquêtes répétées.

Les besoins des pauvres sont importants et devraient être abordés par tous les moyens possibles. Pourtant, quand il s’agit de prêcher la Parole de Dieu, nous découvrons un modèle différent préconisé par Jésus qui, en référence à la proclamation de Son Évangile, a dit, dans Matthieu 10:7-11 : « Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton ; car l’ouvrier est digne de sa nourriture. Et dans quelque ville ou bourgade que vous entriez, informez-vous qui y est digne ; et demeurez chez lui jusqu’à ce que vous partiez. »

Ce qui arrive, de nos jours, c’est que le message du Messie est ignoré et ceux qui prétendent être Ses ministres mettent leur interprétation et leur version personnelle de l’Évangile sur les ondes et sur Internet. Souvent, ces prédicateurs peuvent être sincères, mais ceci ne veut pas dire qu’ils sont bibliquement véridiques dans leurs messages. Jésus nous a clairement prévenus, dans Marc 13:6, disant : « Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Ah oui ! Ils diront que Jésus est le Christ, mais, malgré cela, ils en séduiront plusieurs en tordant les paroles de Christ à leur avantage. Notez bien ce que le verset dit, car il y a un autre sens que les faux christs utilisent. Ils viennent en Son nom, mais disent : Je suis le Christ ! J’en ai vu qui l’ont fait et qui le font encore, et vivent dans une grande opulence financée par leurs brebis séduites grâce à leur charisme.

L’apôtre Paul a vraiment frappé dans le mille quand il a déclaré ceci aux Corinthiens : « Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:17). Dans l’Évangile de Jean, alors que Jésus avait nettoyé le Temple en chassant les vendeurs de pigeons, nous découvrons ces paroles, dans Jean 2:16 : « Ôtez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché. » Dans le livre des Proverbes, nous découvrons cette exhortation : « Achète la vérité, et ne la vends point ; achète la sagesse, l’instruction et la prudence » (Proverbes 23:23). Dieu ne pouvait pas être plus clair dans cette instruction.

Et pourtant, que voyons-nous ? La religion est devenue présentement un immense commerce avec beaucoup à vendre et beaucoup de profit au bout de chaque année. Pendant ce temps, le véritable message de Jésus-Christ, du livre de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, est négligé et mal compris. Toutefois, Dieu a pourvu un oasis où la vérité sur le Royaume est prêchée. C’est le même message que Jésus a prêché et qu’Il a instruit Ses disciples à prêcher dans le monde entier. Et Ses vrais serviteurs le distribuent gratuitement, tel que commandé par Christ Lui-même. Pourtant, cette information n’a pas de prix au sens figuratif, car le message concerne le salut qui est lui-même offert gratuitement. Ce message n’est pas mondialement accepté, ni cru, mais il est là pour ceux qui ont des yeux pour le voir et des oreilles pour l’entendre, mais surtout pour ceux qui ont le cœur disposé à mettre cette instruction de Christ en pratique dans leur vie.

Son instruction peut être testée et prouvée par les Écritures comme des Paroles de vie. Dans 1 Corinthiens 3:9-11, Paul a déclaré : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. » Il est évident que ceux qui proclament la Parole de Dieu doivent manger et se vêtir, et Jésus Lui-même a déclaré que l’ouvrier est digne de son salaire. Combien plus celui que Jésus choisit pour faire ce travail. Mais Jésus n’a jamais laissé mourir de faim un de Ses serviteurs. Paul avait déclaré qu’il était ouvrier avec Dieu, selon la grâce de Dieu qui lui avait été donnée, et Paul n’a jamais quêté sa nourriture. Ceux qui l’écoutaient étaient heureux de le nourrir et de le loger là où il évangélisait.

Donner aux pauvres et aux démunis en secret est un principe biblique très apprécié par Dieu, car Dieu est le plus grand donneur de l’univers. Mais celui qui donne doit le faire volontairement et de bon cœur, sans remords ni reproche. Nous voyons ce principe en action dans l’Ancien Testament, dans Ruth 2:15-18 : « Puis elle [Ruth] se leva pour glaner. Et Booz donna cet ordre à ses serviteurs : Qu’elle glane même entre les gerbes, et ne lui faites point de honte ; et même, vous tirerez pour elle des gerbes quelques épis que vous lui laisserez glaner, et vous ne la gronderez point. Elle glana donc dans le champ jusqu’au soir ; et elle battit ce qu’elle avait recueilli, et il y en eut environ un épha d’orge. Et elle l’emporta, et rentra à la ville ; et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. Elle sortit aussi ce qu’elle avait gardé de reste, après avoir été rassasiée, et elle le lui donna. »

Nous voyons dans ce passage biblique une instruction spéciale de Booz à ses serviteurs concernant Ruth, après qu’elle eut demandé de glaner dans son champs d’orge. Non seulement Booz lui permit de glaner, mais il commanda à ses serviteurs de laisser tomber quelques gerbes par exprès afin de rendre sa tache plus facile. Cela fut conçu délibérément comme un cadeau de la part de Booz, mais Ruth ne devait pas le savoir, ce qui lui donna l’impression qu’elle glana tout d’elle-même. Booz devenait alors, par Ruth son épouse, comme Jésus-Christ donnant gracieusement le pain de vie à Sa future épouse. En ceci, Booz devenait un type de Christ et Ruth un type de convertie destinée à faire union avec Lui.

Mais les gerbes aussi représentaient la Parole de Dieu, laquelle nous pouvons quotidiennement glaner comme de la nourriture pour nos âmes. Notre Dieu S’est fait un plaisir de nous laisser plusieurs Écritures que nous pouvons ramasser dans nos recherches de la Vérité. Donc, tout comme David, dans Psaume 119:162, nous pouvons également dire : « Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. »

En parlant des impies, l’apôtre Jude déclare : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15). Saviez-vous qu’il y a deux Énoch (ou Hénoc) mentionnés dans la Bible ? Le premier, fils de Caïn, se trouve dans Genèse 4:17, où nous lisons : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. »

L’autre est celui de la septième génération, descendant d’Adam par son fils Seth. Nous le découvrons dans Genèse 5:22-23, où il est écrit : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. » Jude est très clair en ce que c’est bien le septième homme depuis Adam. Luc fait également référence à cet homme dans sa généalogie de Jésus qui était descendant de : « Hénoch, de Jared, de Malaléel, de Caïnan, d’Énos, de Seth, d’Adam, fils de Dieu, » dans Luc 3:37-38. Donc, Hénoch doit demeurer très important dans notre souvenir. Hénoch était le père de Méthushélah (Mathusalem), qui fut le grand-père de Noé.

Malgré que la Bible n’en fait aucune mention, plusieurs dénominations religieuses font appel au livre d’Hénoch pour citer, entre autre, les jours du grand déluge qui détruisit toute vie sur la terre sauf ceux qui étaient en sécurité dans l’arche. Cependant, ce livre est un document apocryphe et ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible. Le Déluge, en passant, est très bien décrit dans la Genèse de la Bible. Le fait le plus étonnant au sujet d’Hénoch, dans la Genèse, c’est que : « Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit » (Genèse 5:24). Dans Hébreux 11:5, nous lisons que : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. »

Bon nombre d’églises ont conclu par ce verset qu’Hénoc fut enlevé au ciel parce qu’il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. Pourtant, ce n’est pas du tout ce que ce verset dit. La référence de Jude expliquait qu’Hénoc marchait avec Dieu et se comportait d’une manière qui plaisait à Dieu, alors que l’humanité entière était devenue méchante. Ainsi : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). Pendant ce temps, Hénoc prêchait l’avènement futur de Jésus, en disant : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:15).

Il est alors tout à fait normal que les gens méchants à qui Hénoc prophétisait ces choses aient voulu le tuer. Donc, parce qu’Hénoc marcha avec Dieu, il disparut, car Dieu le prit. Et parce que cet homme de Dieu avait beaucoup de foi : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5). Dieu l’avait enlevé des griffes de tous ces méchants qui voulaient le tuer, il fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé. Mais est-ce qu’il est monté au ciel, où il vit encore présentement dans l’immortalité ? Désolé, mais Jésus, qui était descendu du ciel pour nous apporter le salut, a déclaré ceci, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Si Hénoc était au ciel, Jésus l’aurait sûrement vu et n’aurait pas pu faire Sa déclaration. Même si Hénoc avait beaucoup de foi et que Dieu l’eût enlevé pour qu’il ne vît point la mort, a-t-il reçu l’immortalité avant les autres Élus qui doivent attendre au retour de Jésus ? Regardons ce que Paul déclare à Timothée au sujet de Jésus, le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs. Dans 1 Timothée 6:16, Paul dit que c’est Lui : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Alors, si Hénoc n’est pas au ciel et ne possède pas l’immortalité, où est-il depuis son enlèvement ?

Le chapitre 11 du livre aux Hébreux nous parle de futurs Élus qui, par la foi, ont reçu de beaux témoignages de Dieu. Parmi eux nous voyons Abel (v. 4), Hénoc (v. 5), Noé (v. 7), Abraham (v. 8), et Sara (v. 9). Où sont-ils tous ?

Hébreux 11:13 nous dévoile que : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. » Donc, tous attendent la résurrection, incluant Hénoc. Par contre, la prédication d’Hénoc fut soulignée par Jude.

Imaginez un seul instant Hénoc qui vivait dans un monde tellement méchant que cet homme, sous l’inspiration directe du Saint-Esprit, a prédit le second avènement de Jésus ! C’est vraiment remarquable, car Hénoc l’a fait avant que la Bible ait existé, avant la destruction de l’humanité méchante par le Déluge, avant la promesse faite à Abraham qu’il aurait une descendance. Sans oublier les siècles de préparation par Dieu pour le Messie par la lignée et la descendance d’Abraham, Hénoc proclamait déjà que Jésus, le Messie, reviendrait une deuxième fois. Hénoc n’est pas au ciel, mais son travail fut honoré durant tous ces siècles.




D.301 – Quel est Son nom ?

 

Par Joseph Sakala

Dans Exode 3:13-14, Moïse a exprimé à Dieu : « Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Moïse, qui fut spécialement entraîné pour l’œuvre qu’il devait accomplir, a fait cela. Il fut élevé dans la maison de Pharaon et a été instruit dans la sagesse des Égyptiens. Il était parfaitement au courant de l’exécution de l’autorité, dans son apprentissage comme dans sa soumission.

C’est alors surprenant que, lorsque Dieu lui dit qu’il avait été choisi pour libérer le peuple d’Israël de l’esclavage, il s’est objecté à recevoir un tel rôle et a même questionné l’autorité de Dieu. Même lorsqu’il réalisa que Dieu avait raison, Moïse douta encore que Dieu puisse réaliser un tel projet. Il demanda des preuves à Dieu de Son Autorité sur l’humanité entière et non seulement qu’Il était le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a bien enveloppé sa question en disant que c’est le peuple d’Israël qui voudrait le savoir. « Moïse s’en alla donc avec Aaron ; et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Et Aaron dit toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il fit les prodiges aux yeux du peuple. Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et ils s’inclinèrent et adorèrent » (Exode 4:29-31).

Dieu avait gracieusement répondu à Moïse, avec sa déclaration « JE SUIS CELUI QUI SUIS ». Il était simplement Celui qui existait sans avoir été créé. Et Il créa tout ce qui existait après Lui, incluant Moïse et les Égyptiens. Cette assurance a ensuite fortifié Moïse pendant quarante ans dans le désert et devrait être suffisante pour nous fortifier. À nous, Il dit simplement : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Esaïe 45:5-6). Avec un tel décret et autant d’autorité, pouvons-nous encore croire à une trinité ?

Dans 2 Pierre 1:1, nous lisons : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. » Trop souvent, dans nos études bibliques, nous sautons par-dessus les versets d’introduction et de salutations. Cependant, ces versets contiennent fréquemment une information remplie de richesse. Tel est le cas dans le passage plus haut. Nous notons d’abord un paradoxe étrange dans l’identification personnelle de Pierre. Il était d’abord l’apôtre en autorité, établi par Jésus en tant que chef des autres apôtres. Il était officiellement chargé ambassadeur de Jésus-Christ. Mais il se déclare également Son serviteur ou esclave.

Historiquement, nous savons que Pierre faisait partie d’un cercle privilégié de disciples en qui Jésus avait placé une grande responsabilité. Malgré cela, nous savons aussi qu’il avait renié son Maître lors de Son procès. Christ l’avait racheté avec Son précieux sang pour qu’il devienne Son serviteur en lui pardonnant beaucoup de transgressions. Ensuite, Jésus l’a envoyé en mission d’évangélisation jusqu’à la fin de sa vie. L’épître de Pierre est adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que les apôtres, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Cela impliquait que ces gens avaient les mêmes privilèges devant Dieu, obtenus selon Sa grâce et Sa miséricorde.

Pierre utilise deux noms pour décrire Christ, L’appelant « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », se référant ainsi à Sa double nature divine/humaine dans Son rôle parmi nous. Vu que nous possédons la même précieuse foi que lui, la prière de Pierre à notre égard est touchante. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8).

Le désir de Pierre est de nous voir en paix et dans la joie, même dans l’adversité, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu. Pour y arriver, il faut être attaché au cep. Jésus Lui-même a dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Jésus a mis beaucoup d’emphase sur le fait de porter des fruits. Et il y a, en effet, beaucoup de fruits spirituels mentionnés dans la Bible. Et le fruit le plus important produit par le Saint-Esprit est le caractère même de Christ. Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

La sainteté, le sceau d’une vie entièrement dédiée à Dieu, est un autre fruit spirituel. « Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22), étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. Ceci comprend le fruit des bonnes œuvres faites au nom de Christ de sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour Lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant dans la connaissance de Dieu. L’habitude de Lui dire merci pour toute chose au lieu de se plaindre et critiquer est un autre fruit de grande valeur aux yeux de Dieu. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.

La générosité est un autre fruit très important. Paul l’a expliqué ainsi : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Finalement, un fruit vital chez le chrétien est celui que Paul pouvait porter dans ceux qu’il enseignait. Dans Romains 1:13, il dit ceci : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. »

Dans Romains 1:9-12, Paul témoigne : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. » Il est évident que Paul ne priait pas afin que son voyage chez les frères soit prospère financièrement, car, au verset 11, il dit « je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis. »

Cependant, le mot « prospérité » en est venu à inclure le don financier pour le pasteur, comme dans 1 Corinthiens 16:2-3, lorsque Paul leur dit : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. Et lorsque je serai arrivé, j’enverrai avec des lettres ceux que vous aurez approuvés, pour porter votre libéralité à Jérusalem. » Mais Paul ne demandait rien pour lui ; ce qu’il demandait, c’était de l’aide pour d’autres chrétiens dans le besoin. Le terme peut également se référer à la santé physique et spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où nous lisons : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité. »

Malheureusement, certains prédicateurs des derniers jours ont pris l’enseignement biblique de la prospérité spirituelle pour vouloir dire « prospérité financière », ce qu’ils prêchent être un droit de tous chrétiens. Cet évangile de prospérité est tellement contre ce que Jésus enseignait qu’il est devenu un témoignage de la cupidité des chrétiens qui y croient. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 6:9-10). Et là où Dieu nous fait prospérer financièrement, c’est strictement dans le but d’aider d’autres chrétiens. Un Dieu donnant généreusement.

Dans 1 Timothée 6:17-19, Paul dit à son évangéliste : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » La prière de Paul à ceux qui possèdent la foi précieuse est vraiment émouvante. Il désire pour nous la grâce sanctifiante de Dieu et la paix de Dieu qui apporte la joie, même dans l’adversité, afin que les deux soient multipliées. Ces traits nous viennent par le moyen de la connaissance de Dieu et de Jésus, notre Seigneur. Le but de tout cela est de faire de nous une pierre précieuse et éprouvée, comme Jésus.

Dans Esaïe 28:16, il est écrit : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Ce verset fait partie des grandes prophéties messianiques de l’Ancien Testament, nous promettant un Sauveur qui serait sûrement la fondation du Temple éternel de Dieu. Pourtant, cette promesse fut faite 700 ans avant son accomplissement. Sans doute, les Juifs devaient se demander pourquoi cela prenait si longtemps, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi. Il est si facile de devancer Dieu au lieu d’attendre que Sa volonté se fasse.

Avec de bonnes intentions et un zèle admirable les chrétiens planifient de grands projets, établissent de nouvelles organisations, font la promotion de nouvelles législations et s’impliquent dans mille et une activités, toutes au nom de Christ et de Son Royaume à venir. Un tel endoctrinement est urgent, croient-ils, car le temps est proche. La guerre nucléaire s’en vient et l’avènement de Christ aussi, et il faut faire vite. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Ésaïe 30:18). Cependant, lorsqu’Il nous guide par Sa parole, il faut réagir, mais lorsque cela vient des hommes, les résultats tournent à la confusion et à l’échec.

Lorsque l’apôtre Pierre cite le verset en disant : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:6-7). Donc, seuls ceux qui la rejettent sont confus et elle devient pour eux un rocher de scandale. Dieu n’est pas glorifié par les projets des hommes qui tournent à la confusion. Mais : « Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:14).

Dans la version David Martin de 1744, Malachie 3:15-18 nous certifie : « Et maintenant nous tenons pour heureux les orgueilleux ; et même ceux qui commettent la méchanceté, sont avancés, et s’ils ont tenté Dieu, ils ont été délivrés. Alors ceux qui craignent l’Eternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Eternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Eternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Eternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi. »

Cette précieuse promesse arrive à la fin de l’Ancien Testament, au moment où l’apostasie faisait partie du peuple d’Israël. Mais il en restait une partie qui craignait l’Eternel. C’est curieux comme l’histoire se répète puisque nous voilà à la fin du Nouveau Testament et la même situation se présente avec la même apostasie et avec le même petit groupe de chrétiens toujours prêts à combattre pour Dieu. La seule différence : ce sont les Élus de Dieu. Pour ceux qui connaissent leur Bible, cela veut dire formés de Juifs et de Gentils. Mais Dieu est toujours le même. Convertissez-vous donc et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui, non seulement ne l’a point servi, mais l’a carrément combattu. Notez cependant l’attitude de ceux qui se tournent vers Dieu. Ils craignent Dieu et pensent à Son nom.

Une bonne attitude en marchant avec Dieu a dû créer une bonne fraternisation, car ils se parlaient. Trop souvent, il semblerait que la simple fraternité entre chrétiens remplace la vraie fraternisation, tout comme entretenir des amis remplace la véritable hospitalité. Les relations humaines ne peuvent atteindre leur plénitude que lorsqu’elles sont centrées sur le Seigneur. Notez la réponse de Dieu aux chers saints, dans Malachie 3:16-18 : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »

Donc, nous serons assurés du salut et nous serons Sa propriété. Nous serons épargnés alors que les autres seront jugés. Notre Dieu tout-puissant nous garde comme Ses « bijoux » et nous amènera vers une nouvelle naissance. Dans Jacques 1:17-18, nous apprenons que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » Cette expression « engendrés selon Sa volonté » est devenue depuis quelque temps synonyme de « nés de nouveau » dans l’esprit des gens qui ont très peu de compréhension de sa véritable valeur. D’abord, aucun chrétien ne peut accéder au Royaume s’il ne naît de nouveau, car Jésus Lui-même a déclaré à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Avez-vous saisi ?

Combien de « chrétiens » sont nés de nouveau ? Peuvent-ils voir le Royaume de Dieu ? Jésus a ensuite dit ceci, au verset 5 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Nous sommes tous nés de la chair. Mais il faut être né de l’esprit pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu, et cela n’arrivera qu’à la Première Résurrection, lorsque nous serons rendus immortels. Alors, Jésus élabore la question pour Nicodème en disant : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » (vs 7-8).

Le Créateur de la nouvelle naissance est aussi le Créateur de l’univers. Il nous a engendrés comme les prémices de Ses créatures, les premiers-nés du Royaume qu’Il viendra établir. Naître de nouveau n’est pas seulement tourner la page grâce à une nouvelle moralité, mais devenir littéralement une nouvelle création dans l’immortalité où nous pourrons vraiment nous déplacer comme le vent. Dans Jean 3:5, Jésus répondit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Combien de chrétiens comprennent cela ? Le miracle est accompli au travers de la foi en Christ, dans la croyance véritable d’être sauvé par Son sang versé qui nous assurera l’immortalité lorsqu’Il reviendra dans la gloire. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui » (1 Jean 5:1). Notez attentivement qu’être engendré n’est pas naître.

Naître de nouveau veut dire de se débarrasser littéralement de notre chair, pour s’engager dans l’immortalité : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). « Régénérés » signifie que nous recevrons de nouveaux gènes, des gènes incorruptibles, faits d’une matière différente de celle qui compose nos gènes corruptibles actuels. Ceux qui seront nés de nouveau vont inévitablement exhiber les caractéristiques d’une naissance dans l’esprit, tout comme ceux qui naissent physiquement démontrent des signes de naissance physique. Une des caractéristiques de cette nouvelle naissance est : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9). Non seulement il ne pratique pas le péché, mais il ne peut pas pécher parce qu’il est né de Dieu. Est-ce le cas de ceux qui se disent « nés de nouveaux » aujourd’hui ?

Un autre attribut que les humains savent s’approprier est : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:4-7). Remarquez bien comment Jean les identifie. Dieu est Saint, Il Parle et Il est Esprit. Et ces trois-là sont UN. Croyez-vous encore à la trinité ? Il se peut fort bien que bon nombre d’entre vous ne trouverez pas le verset 7 dans votre Bible, car beaucoup de versions modernes ont tout simplement arraché cette Parole de Dieu de leur texte. La raison en est simple : il détruit le concept de la trinité !

La nouvelle naissance n’est pas un cliché religieux, mais un véritable miracle qui génère la vie éternelle. L’apôtre Paul nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, Il [Dieu] nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, [naître d’eau et d’esprit], qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7). Notez, dans ce même passage, Dieu et Jésus comme Sauveur. Est-ce qu’il y a deux Sauveurs où est-ce que les deux sont une même personne ? Croyez-vous encore à la trinité, c’est-à-dire, à une manifestation de Dieu en trois personnes ? Et Paul termine son témoignage, au verset 8, en déclarant que : « Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. »

Dans Genèse 7:15-17, il est écrit : « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Plusieurs livres émouvants furent écrits sur les différents noms de Dieu. La plupart se limitent à un, deux ou trois noms bien connus. Le premier est Élohim qui veut dire « le Puissant ». C’est un nom de forme plurielle, mais singulier dans son sens et son usage verbal, suggérant une manifestation de nature variée sous le nom de « Dieu ». Il est habituellement utilisé lorsque les événements mondiaux sont abordés, comme la création, le jugement, la souveraineté, la transcendance et le salut.

Le deuxième est Jéhovah qui veut dire « Celui qui existe » le plus souvent utilisé comme « Seigneur ». Il met l’emphase sur Sa Sainteté, disponible à l’homme, spécialement Israël, haïssant le péché, aimant les pécheurs, et Sa nature révélatrice en communication. Le troisième est Adonaï, voulant dire « Maître », et utilisé autant pour Maître des humains que pour Maître Dieu. Il paraît également comme « Seigneur », dans les Écritures. Par exemple, le nom Élohim, Créateur Dieu, est utilisé exclusivement dans Genèse 1:1-4 où nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. »

Ici, Dieu et l’Esprit de Dieu sont deux manifestations du même Dieu, une Personne divine unique (Élohim). Et Dieu dit, donc, Il parle. La Parole est alors une troisième manifestation, toujours du même Dieu. La Parole sera manifestée en chair, seulement dans le Nouveau Testament en la Personne de Jésus, mais elle a toujours existé. Melchisédech n’était-il pas une manifestation corporelle de Dieu dans l’Ancien Testament ? Dans Jean 1:1-2, il est écrit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. » Notez comme la Parole est nommée en premier, néanmoins la Parole était avec Dieu, qui Lui est toujours premier. Notez également que le Saint-Esprit n’est pas mentionné ici. Demandez pourquoi à ceux qui croient en la trinité. Pourtant, au commencement l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2).

Dans Genèse 2, nous découvrons la création selon la perspective de l’homme où le nom combiné Jéhovah-Élohim est utilisé. A ce stade, l’homme était sans péché, complètement en accord avec son Créateur et récoltant la plénitude de Son amour dans Sa communication. La malédiction arrive dans Genèse 3, où tout a changé entre Dieu et l’humanité, parce qu’Adam et Ève ont préféré écouter Satan plutôt que leur Créateur. Et, au chapitre 4, nous voyons le résultat de leur péché chez leur descendance, complètement conscients que leur péché a brisé la relation établie par Dieu, nécessitant un Sauveur pour régler le problème. Dans le texte d’aujourd’hui, nous voyons Noé obéissant aux ordres de Dieu, le souverain Juge, et entrant dans l’Arche, avec son Sauveur aimant le plaçant, lui et sa famille, en sécurité. Voilà ce que je souhaite, cette même sécurité à tous ceux qui liront ce message d’amour de Dieu.