D.407 – Une Église confortable

confort

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 3:15-19, voici ce que Dieu déclare au sujet de Laodicée : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. »

Laodicée était une Église de Dieu. Mais qu’est-ce qui l’avait rendue tellement différente de Philadelphie à qui Jésus ne fait aucune remontrance ? Au contraire, Il lui offre Sa protection personnelle. Laodicée est devenue tiède par sa richesse matérielle. Elle était bénie physiquement parlant avec sa grande Église et sa chorale qui chantait ses louanges à Dieu. Mais aux yeux de Jésus-Christ, elle était devenue tiède. Son cœur lui disait qu’elle était riche et, pourtant, pour Dieu, elle était pauvre, aveugle et nue. Dans Apocalypse 3:16-17, Christ lui dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. »

Pourtant et malgré tout, son chandelier était toujours en place. Apocalypse 1:20 nous dévoile : « Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et des sept chandeliers d’or, le voici : Les sept étoiles sont les anges des sept Églises ; et les sept chandeliers que tu as vus, sont les sept Églises. » « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). Comment une congrégation peut-elle devenir neutre, ni chaude, ni froide ? La raison de sa chute, c’est qu’elle est devenue riche en biens matériels, très confortable dans sa culture et, pour maintenir son statut, elle faisait des concessions avec la vérité. Elle avait tendance à égaler prospérité matérielle et succès avec la faveur de Dieu.

Elle possédait de belles commodités, avait développé des programmes pour divertir ses disciples, avait attiré une variété de musiciens qui captivaient les spectateurs, des artistes pour monter de belles pièces et avait acquis une certaine mesure de puissance politique. Pourtant, Christ lui dit qu’elle est pauvre, aveugle et nue. Il y a toujours danger lorsqu’une congrégation devient trop populaire. Le désir d’attirer de grandes assemblées peut amener des compromis au sein même des standards bibliques et fausser ou tordre certaines doctrines divines pour ne pas perdre des « fidèles ». Amos 6:1 déclare : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! »

Remarquez que le Seigneur a commencé Sa lettre à l’Église de Laodicée en S’identifiant ainsi : « Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3:14). Cette identification suggère fortement que la raison majeure du développement d’un tel compromis au milieu d’une grande congrégation est le rejet de ces trois doctrines : La nécessité de croire en Christ, l’autorité de la Parole de Dieu, et la création de toute chose par Dieu. Pour satisfaire les disciples, on peut croire à un autre Jésus. On peut étirer la Parole de Dieu et accepter finalement la théorie de l’évolution.

La lettre à cette Église se termine avec la triste image de Christ, debout à sa porte, lui demandant accès d’entrée. Au verset 20, Jésus lui dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. » Christ est patient et Il frappe toujours, surtout au vingt-et-unième siècle à cause des compromis que les églises ont faits avec la vérité dans le but de conserver les brebis. Aux versets 21 et 22, Jésus lui déclare : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » Avez-vous noté que Jésus est assis sur le trône de Son Père présentement et ce trône n’est accessible à personne ? Par contre, les Élus seront assis sur le trône de Christ, à Jérusalem, sur la terre, lorsqu’Il reviendra.

Mais l’Église de Laodicée devra se repentir et il paraît qu’un très grand nombre va écouter Jésus, car, après avoir passé par la tribulation, dans Apocalypse 7:13-15, nous voyons ceci : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux Son pavillon. » Ils vont finalement comprendre que le salut n’était pas au ciel, mais sur la terre à faire l’œuvre du Seigneur. Et à l’Église s’ajoutera d’autres personnes qui se convertiront durant la grande tribulation et la bonté du Seigneur sera parvenue à eux.

Dans Psaume 119:41-42, David déclare : « Que ta bonté vienne sur moi, ô Éternel ! et ton salut, selon ta parole ! Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage ; car je me confie en ta parole. » Le mot hébreu pour « bonté » est hesed et a un sens très large. Sa connotation de base est « douceur » et il est le plus souvent employé avec la patience de Dieu envers la nation d’Israël devant son attitude souvent rebelle tout au long de l’histoire. Son utilisation la plus fréquente, c’est lorsque Dieu retient Son jugement pendant une période spécifique plutôt que d’exécuter Sa juste sentence requise face à la désobéissance d’Israël à Ses lois. C’est aussi dans ce sens que le Salut est souvent lié à Sa bonté. Dieu sauve une personne ou une nation des conséquences de ses actions rebelles parce que Dieu est miséricordieux. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par Lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

Cette section du Psaume 119 dénote clairement que cette bonté est selon la Parole de Dieu. Aucun événement ne peut diluer la sainteté de Dieu. Aucun jugement retenu ne viole la nature innée du Créateur trois fois Saint. Sa bonté et sa miséricorde peuvent retarder le jugement pour le pécheur et la justification au-travers de la rédemption peut éliminer le jugement pour le pécheur, mais Sa sainteté ne peut pas anéantir la Loi. La sentence est placée soit sur le pécheur, soit sur Jésus-Christ à la place du pécheur. Proverbes 11:20-21 nous déclare : « Ceux qui ont le cœur dépravé sont en abomination à l’Éternel ; mais ceux qui marchent en intégrité lui sont agréables. Tôt ou tard, le méchant ne demeurera point impuni ; mais la race des justes sera délivrée. »

C’est ce qui doit arriver avec Laodicée, car Dieu est patient, mais l’Église n’a pas écouté Ses instructions. David louait le fondement de la miséricorde de Dieu et parlait de la confiance qu’il avait dans les Écritures, puis donnait ensuite une série de promesses au Seigneur, marquée par son engagement pour l’obéissance. Voici ce qu’il déclare, dans Psaume 119:44-48 : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. Je marcherai au large, parce que j’ai recherché tes commandements. Je parlerai de tes témoignages devant les rois, et je n’aurai point de honte. Je ferai mes délices de tes commandements que j’aime. J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts. Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, en laquelle tu m’as fait espérer. »

Si seulement Laodicée avait des pasteurs qui lui auraient prêché la vérité des Écritures, au lieu d’un enlèvement inimaginable. Il ne faut pas mélanger « parousie » avec « enlèvement ». Une parousie est vraiment enseignée dans la Bible : le Retour de Christ. Le retour glorieux de Christ est la parousie. Tandis que l’enlèvement que certaines églises prêchent, c’est afin de se ramasser de grandes assemblées croyant pouvoir se cacher au ciel. David termine sa promesse en disant : « J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts. » Si seulement tous les enfants de Dieu de nos jours pouvaient avoir les mêmes sentiments que notre frère David.

Nous connaissons tous l’histoire de Jonas. Dieu lui demanda d’aller porter un avertissement à la ville de Ninive, une forteresse assyrienne. L’Assyrie était traditionnellement un ennemi fatal d’Israël. La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas en ces mots : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ; car leur méchanceté est montée jusqu’à moi. Mais Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya son passage, et y entra pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l’Éternel » (Jonas 1:2-3).

Pendant le voyage, une grande tempête menaça de briser le bateau. Les matelots terrifiés avait commencé à jeter la cargaison par-dessus bord en criant délivrance à leurs dieux. Pendant ce temps, Jonas dormait en paix. En plein désespoir : « le pilote s’approcha de lui, et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, crie à ton Dieu. Peut-être pensera-t-il à nous, et nous ne périrons pas » (Jonas 1:6). Réalisant le sérieux de la situation, Jonas confessa son implication et fut jeté lui-même dans la mer. Certains individus ridiculisent ce qui est arrivé par la suite, mais par un miracle tout a fait spécial, la tempête s’est soudainement calmée et Dieu délivra Jonas en utilisant un gros poisson. Le cri du capitaine à Jonas de se réveiller et de crier à Son Dieu soulève un thème familier dans la Bible.

Trop de personnes s’endorment simplement devant un danger évident, ou face à des désastres futurs, plutôt que de faire face à la réalité brutale de leur situation. De nos jours, une tempête fait rage dans notre société alors que les standards continuent de décliner. Les lignes qui définissent ce qui est vrai de ce qui est faux, l’acceptable de l’inacceptable, sont devenues confondues et désorganisées. Ce qui jadis était considéré comme aberrant est maintenant accepté comme un droit civil. Pourtant, la majorité du monde dort, complètement ignorante des conséquences spirituelles néfastes et physiques. Plusieurs dénominations religieuses populaires ont abandonné les traditions de Lévitique 18:22 où Dieu dit : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c’est une abomination. » « Ah oui, mais c’est dans l’Ancien Testament, et ça n’existe point dans le Nouveau ! » diront certains.

Voyons Romains 1:27-28 qui nous déclare : « De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. » Certaines dénominations ont même ordonné des homosexuels pratiquants pour veiller sur le troupeau de Dieu, dans leur ministère. Plus de 70 % des prêtres catholiques sont homosexuels et pédérastes pratiquants. L’accès facile à l’avortement a été transformé dans notre société moderne, laissant plein droit aux femmes sur leurs corps. Alors on commet l’avortement sur des femmes enceintes jusqu’à huit mois, car l’enfant n’est pas officiellement vivant selon la loi des hommes, à ce moment.

Pourtant, bon nombre de personnes semblent oublieux, même complètement ignorants des implications spirituelles en ces conditions. Comment un vrai chrétien doit-il réagir ? La Bible nous donne des instructions claires. Dans son épître aux chrétiens à Corinthe, l’apôtre Paul leur déclare : « Ne vous abusez point : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. » Le message est clair, ceux qui veulent plaire à Dieu ne se laissent pas endormir par des ministres aux paroles mielleuses qui savent tordre les versets bibliques, mais qui le font à leur perte.

Les véritables convertis préparent déjà activement le retour de notre Messie en puissance et en gloire. Le message biblique est sensible au temps et à son urgence : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière » (Romains 13:11-12). Alors que notre nation et le monde se dirigent vers l’anarchie et les problèmes qui en résultent, il sera essentiel d’être spirituellement éveillés et de poursuivre la voie de la vie offerte par la Bible, afin d’éviter un désastre personnel.

Ce thème familier doit continuellement résonner dans notre esprit : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec Lui » (1 Thessaloniciens 5:5-10).

Vivons alors dans l’espérance de Sa Parole et non dans celle des faux ministres. Dans Psaume 119:49, nous lisons : « Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, en laquelle tu m’as fait espérer. » Les saints de Dieu ont toujours envisagé un défi dans leur espérance. D’abord de vivre selon la volonté de Dieu et, à cause de cela, d’être persécutés. Paul nous le dis d’ailleurs : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Et, en deuxième lieu, tout comme David : « Car j’ai porté envie aux insensés, voyant la prospérité des méchants. Car ils ne sont point liés jusqu’à leur mort, et leur force est en son entier. Quand les mortels sont en peine, ils n’y sont point ; ils ne sont point frappés avec les humains » (Psaume 73:3-5). La pression de faire la volonté de Dieu couplée à la perplexité dans laquelle nous plonge la persécution mettent souvent nos espoirs à l’épreuve.

Mais la Parole de Dieu nous fournit du réconfort dans nos afflictions. « C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole me rend la vie. Des orgueilleux me couvrent de railleries ; mais je ne m’écarte point de ta loi. Je me rappelle tes jugements d’autrefois, ô Éternel, et je me console » (Psaume 119:50-52). Le prophète Jérémie, appelé le prophète des lamentations, a découvert que : « Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! » (Jérémie 15:16). Et lorsque David se demandait, dans Psaume 42:6 : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; son regard est le salut ! »

Il savait que, de jour, l’Éternel enverrait sa grâce et, de nuit, son cantique serait dans sa bouche ; il priait le Dieu qui était sa vie ; il disait à Dieu, son rocher : « Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? qui me disent chaque jour : Où est ton Dieu ? Pourquoi frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu ! » (Psaume 42:10-12).

Parfois, l’indignation nous saisit lorsque les méchants abandonnent Sa loi, mais nous pouvons quand même vivre avec des chansons dans le cœur. Paul nous dit : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5:19-20). Sachant fort bien que notre grand Créateur nous a préparé toute chose selon Son désir, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). Quand Tu Te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre, certes, la fureur de l’homme tourne à Ta louange, quand Tu Te revêts de tout Ton courroux.

Notre temps se fait court, car nous vivons à peine cent ans et nous nous vantons comme si nous avions toujours vécu. Mais pour Dieu : « Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau, ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole » (Esaïe 40:15). Nous devons donc continuellement changer notre vision du temporel à l’éternel : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente. Alors nous pouvons nous réjouir, comme David qui nous déclare, dans Psaume 119:55-57 : « La nuit, je me rappelle ton nom, ô Éternel ; et je garde ta loi. C’est ici mon partage, d’observer tes commandements. Ma portion, ô Éternel, je l’ai dit, c’est de garder tes paroles. »

Regardez continuellement les paroles de David, qui était roi, mais jamais épris de lui-même, comme les autres serviteurs de Dieu, d’ailleurs. Dans les derniers temps, Paul nous déclare, dans 2 Timothée 3:2 : « Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies. » Un des enseignements les plus dangereux du Nouvel Age, et qui s’est répandu dans le système d’éducation évangélique, c’est cette notion de s’aimer soi-même d’abord. Plusieurs psychologues, et même des conseillers professionnels chrétiens, attribuent nos problèmes sociaux, spécialement chez notre jeunesse, à l’absence d’estime de soi, de la part de ceux qui exhibent un comportement antisocial. Ce dont ces gens ont besoin, nous dit-on, c’est d’apprendre à s’aimer plus et à apprécier leur propre valeur.

Le problème avec cette idée, c’est qu’elle est d’abord anti-biblique et irréaliste. De manière naturelle, les gens ne se haïssent pas eux-mêmes. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair » (Éphésiens 5:29). Au lieu de s’estimer soi-même, les Écritures nous commandent : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Même l’apôtre Paul, vers la fin de sa vie, a admis que : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:15).

Certains leaders chrétiens nous prêchent à foison que la mesure de notre grande valeur aux yeux de Dieu est que Jésus ait payé un prix si élevé pour notre rédemption. Le fait demeure cependant, que Sa mort n’est pas une mesure de notre grande valeur à Ses yeux, mais plutôt que : « lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies » (Romains 5:6). En effet, l’idée de s’estimer soi-même est en elle-même un signe des derniers temps où les hommes seront épris d’eux-mêmes. C’est la caractéristique humaniste du Nouvel Âge et de la Kabbale (d’où provient le Nouvel Age) qui sont fondés carrément sur le panthéisme révolutionnaire de l’ancienne Babylone. Christ est mort pour nos péchés parce qu’Il nous a aimés, et non parce qu’Il avait besoin de nous, ou que nous le méritions. Alors, vivons pour Lui avec des actions de grâce pour le salut que Notre-Sauveur et Créateur nous a si gentiment témoigné, avec un grand discernement.

Dans Hébreux 4:12-13, nous lisons : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui auquel nous devons rendre compte. » La Parole de Dieu, soit écrite ou vivante, est efficace, comme une épée à deux tranchants capable de diviser les pensées et les intentions du cœur jusqu’à faire le discernement entre les deux. Ce discernement, par contre, est beaucoup plus que de simplement comprendre. Le mot grec pour « discerner » est kritikos et il est utilisé une seule fois dans la Bible. Le mot français « critiquer » en est un dérivé et a une importante dimension dans son sens. Son discernement est critique dans son jugement, car tout en accusant, il corrige et comprend.

Il est paradoxal que les hommes d’aujourd’hui présument être des critiques de la Bible quand, en réalité, c’est la Bible qui doit être la critique des hommes. Il y a les critiques textuels qui fouinent dans les manuscrits anciens de la Bible en tentant d’arriver aux textes originaux. Ensuite, vous avez les critiques érudits du vocabulaire qui tentent de prouver que les auteurs traditionnels n’ont pas vraiment écrits les livres qui leur sont attribués. Et, finalement, vous avez les critiques purement destructifs qui critiquent les miracles, la morale et tout le reste, en espérant justifier ainsi leur rébellion contre la Parole. Mais la Bible tient toujours ! Elle se tient en jugement face à nos vies et à nos motifs, et elle aura le dernier mot ! Car, lorsque ses livres seront ouverts, lors du jugement du trône blanc, toutes leurs vies seront étalées à nue en étant comparées à ce qui est inscrit dans ces livres.

Dans Apocalypse 20:12, Jean nous déclare : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts (la Bible). On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Donc, il est fort mieux d’accepter la critique constructive de la Parole de la Bible maintenant que de l’entendre nous condamner plus tard. Dans Psaume 119:57-64, David déclare : « Ma portion, ô Éternel, je l’ai dit, c’est de garder tes paroles. Je t’ai supplié de tout mon cœur : aie pitié de moi selon ta promesse ! J’ai fait le compte de mes voies, et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages. Je me hâte, je ne diffère point d’observer tes commandements. Les pièges des méchants m’ont environné ; je n’ai point oublié ta loi. Je me lève à minuit pour te louer, à cause des ordonnances de ta justice. Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et qui gardent tes ordonnances. Éternel, la terre est pleine de ta bonté ; enseigne-moi tes statuts ! »

Le cœur tout entier doit être impliqué à rechercher la faveur de Dieu. Car : « Éternel, tu as fait du bien à ton serviteur, selon ta parole » (v. 65). Le grand commandement cité au docteur de la loi qui demandait à Jésus : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? » lui fut révélé par  Jésus qui lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:36-37). Tout repose sur le fait d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée. Si nous recherchons les bénédictions de Dieu dans notre vie terrestre ainsi que dans l’éternité, il faut Lui faire confiance de tout notre cœur. Comme le dit si bien Proverbes 3:5-8 : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Un tel cœur pense et considère les voies de Dieu, et tourne ses pieds vers Ses témoignages, comme nous le dit Psaume 119:59 : « J’ai fait le compte de mes voies, et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages. » Une vie avec Dieu ne peut jamais être planifiée, car elle essaie constamment de comprendre et obéir encore davantage à Sa Parole. Car : « Je me hâte, je ne diffère point d’observer tes commandements. Les pièges des méchants m’ont environné ; je n’ai point oublié ta loi. Je me lève à minuit pour te louer, à cause des ordonnances de ta justice. Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et qui gardent tes ordonnances, » nous déclare David, dans Psaume 119:60-63. Certaines circonstances pourraient vous causer des problèmes temporaires dans votre vie, mais vous n’oublierez jamais les lois de Dieu. Au contraire, vous vous lèverez à minuit, comme David, pour le remercier.

Celui qui veut garder Sa Parole est un compagnon de ceux qui craignent Dieu et qui gardent Ses ordonnances. « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point, » nous dit Esaïe 40:28-31. « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » nous dit Deutéronome 5:29.

Dans Proverbes 4:23-24, nous lisons : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. » Le mot « garder » porte ici avec lui une protection. Il est employé dix fois dans Psaume 119 pour insister sur le fait de protéger les instructions de Dieu sur : Ses témoignages, ses Statuts, Ses lois, Ses préceptes et Ses commandements. Tout ce qui est écrit par Dieu vaut la peine d’être protégé. Dieu l’utilise dans Proverbes pour mettre l’emphase sur la « source de vie ». Jésus Lui-même n’a-t-Il pas dit, dans Luc 6:45, que : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

Notre cœur est en effet la clé de ce qui se passe dans notre vie. Il est évident que le premier commandement soit aussi écrit de cette façon : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Voici quelques principes pour nous aider à garder nos cœurs pour produire les bonnes choses de la vie. Deutéronome 4:29 nous dit : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. » Et, dans Jérémie 29:13, nous voyons : « Vous me chercherez, et vous me trouverez ; car vous m’aurez recherché de tout votre cœur. »

Nous devons croire de tout notre cœur pour être sauvés. Regardons ce qui est écrit dans Romains 10:9 : « Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. » Dans Psaume 66:18, nous lisons : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. » Et, dans 1 Jean 3:21, il est écrit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. »

Et, finalement : « C’est celui qui marche dans l’intégrité, et qui pratique la justice ; qui dit la vérité telle qu’elle est en son cœur ; qui n’emploie pas sa langue à médire, qui ne fait point de mal à son prochain, et ne jette point l’opprobre sur son voisin ; qui regarde avec dédain l’homme méprisable, et honore ceux qui craignent l’Éternel ; et s’il a juré, fût-ce à son dommage, il n’y change rien. Il ne donne point son argent à usure et ne prend point de présent contre l’innocent. Celui qui fait ces choses ne sera jamais ébranlé » (Psaume 15:1-5).




D.406 – Paresseux, va vers la fourmi

fourmis

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 6:6-8, nous lisons : « Paresseux, va vers la fourmi, regarde ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni surveillant, ni maître, elle prépare sa nourriture en été, et amasse durant la moisson de quoi manger. » Dès le commencement : « Dieu [a] dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre » (Genèse 1:26). Mais nous savons que le péché est entré dans le monde et tout a changé. D’abord, le comportement des humains s’est détérioré au point que Dieu a amené le Déluge pour tout détruire, sauf Noé, sa famille et les animaux qu’Il voulait sauver, et Dieu a mis la crainte de l’homme dans les animaux. « Et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains » (Genèse 9:2). Et la fraternité entre l’homme et ses amis les animaux fut brisée.

Mais encore plus sérieux, la fraternité avec Dieu fut également brisée et, bientôt dans leur autonomie, la source de la véritable sagesse fut également oubliée par l’homme. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:21-23).

Ironiquement, Dieu conduit actuellement ces gens insensés vers les animaux qu’ils recherchent pour trouver la sagesse qu’ils auraient dû apprendre de Dieu. « Va chez la fourmi, » leur déclare Dieu pour leur enseigner l’industrie et la prudence. « Il y a quatre choses, des plus petites de la terre, qui, toutefois, sont sages et avisées : Les fourmis qui sont un peuple faible, et qui néanmoins préparent leur nourriture pendant l’été. Les lapins, qui sont un peuple qui n’est pas puissant, et, cependant, ils font leurs maisons dans les rochers ; les sauterelles qui n’ont point de roi, et, cependant, elles vont toutes par bandes ; le lézard qui se tient avec ses mains, et qui est dans les palais des rois » (Proverbes 30:24-28).

Ensuite, Dieu dit à Son peuple d’Israël : « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence » (Esaïe 1:3). « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? » nous raconte Job 12:7-9. Le design intriguant du plus petit animal est un témoignage éloquent de la sagesse de Son Créateur et de la folie pour tous ceux qui Le renient.

Est-ce que votre conscience vous dérange parfois ? Si non, peut-être qu’elle le devrait. L’amour de Dieu est défini par les valeurs morales qui sont établies dans la Bible. Nous n’entendons plus parler du mot « scrupule ». Peut-être que trop de personnes ont littéralement perdu les scrupules qui affectaient jadis leur comportement. Avez-vous des scrupules et, si oui, d’où viennent-ils ? Un scrupule est défini comme un sentiment de doute ou d’hésitation eu égard à la moralité de nos actions. Les scrupules sont des réserves, de la gêne, des pressentiments, des malaises et même des inquiétudes avant de faire quelque chose. Un autre mot pour « scrupules » est « conscience », qui est comme une petite voix intérieure qui nous guide dans ce qui est bien ou mal. Elle détermine si l’action que nous considérons est bonne ou non.

Notre conscience produit la honte et la culpabilité lorsque nous violons la loi ou quelque autre valeur. Mais d’où vient notre conscience ? Lorsque Dieu a créé les humains, ils devaient venir vers Lui pour savoir s’ils faisaient le bien. Mais lorsqu’ils ont mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ont décidé par eux-mêmes de ce qui devenait mal. Pourtant, ils n’étaient pas encore équipés spirituellement pour décider par eux-mêmes. Cette connaissance additionnelle devait leur venir de l’arbre de vie, également au milieu du jardin. Puisqu’ils n’ont pas voulu écouter Dieu, Satan s’est chargé de les « instruire » et nous avons les conséquences de toute cette « sagesse » venant de lui.

Alors, Dieu leur a inculqué une conscience afin de les guider jusqu’au moment où Jésus devait venir pour payer la rançon pour tous les péchés commis par l’humanité. Mais même après le sacrifice de Jésus, tous les gens n’ont pas accepté Son sacrifice de rédemption, alors nous savons que la conscience était toujours nécessaire, sinon ce serait l’anarchie complète. Jésus est venu et, par Son comportement, Il nous a ouvert la voie à suivre pour recevoir le pardon de nos péchés et revêtir une nouvelle personne, à l’image de Christ, pour nous montrer comment vivre selon Sa volonté. La seule façon de le faire était de donner sa vie librement et volontairement à Dieu et de se laisser guider par Son Esprit. Et pour ceux qui refusent, ils doivent espérer que quelqu’un leur insuffle des valeurs profondes dans l’amplification de leur conscience vers une bonne conduite.

Dès notre jeune âge, nous apprenons à ne pas prendre ce qui n’est pas à nous, à contrôler notre colère, à ne pas se venger, et à ne pas blesser les autres par des paroles blessantes. Malheureusement, certains ne reçoivent pas ce guide moral dans leurs années de formation et il en résulte de faibles scrupules, une faible conscience et un faible caractère. Encore plus triste, quelques-uns abandonnent leur formation morale, reçue de leurs parents, pour se laisser influencer par la société qui les précipite vers une trajectoire désespérante. Alors, qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal ? S’il n’y a pas une grande autorité pour établir les standards de notre comportement humain, alors le désordre s’établit, et très vite !

Le monde s’est aliéné au fil du temps et ce qui jadis était bien est rendu mal. Les anciennes valeurs ont été abandonnées. Il est devenu évident que l’humanité n’a pas conservé l’intelligence et le jugement afin d’inspirer une norme de valeurs qui pouvait l’amener au véritable bonheur, sans les conséquences néfastes. Seul un Dieu suprême a cette capacité. Le Créateur Dieu avait, dès le début, établi une façon de vivre avec des règlements établis qui, lorsqu’ils seraient suivis, amèneraient la joie, le bonheur, la santé et la prospérité. Avec les annonces de produits disponibles chaque jour, nous sommes incrédules devant des produits qui sont trop bons pour être vrais. Grâce aux défenseurs du peuple, nous savons qu’il existe plusieurs compagnies qui ont admis en cour que leur produit avait des effets secondaires, mais ils étaient cachés dans l’écriture minuscule inscrite sur chaque contenant.

Néanmoins, les règlements du Créateur sont simples et directs, et sans effets sous-jacents dommageables. Suivre ces règlements nous procure le vrai bonheur, la santé et la prospérité, sans conséquences néfastes. Et il n’y a rien de mieux pour développer nos scrupules et notre conscience vers les bonnes valeurs. Jésus nous informe que l’homme vivra selon : « toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Dieu nous a donné les paroles de Ses Commandements, comme des principes à suivre pour avoir une bonne relation entre humains et envers Dieu Lui-même.

Remarquez que Jésus dit que le plus grand commandement est d’aimer Dieu et le deuxième est d’aimer son prochain. Or, cela ne fait pas partie des Dix Commandements, mais les englobe. Les commandements à suivre sont ceux de Christ, ceux de la Nouvelle Alliance, beaucoup plus grands et complets que les Dix Commandements qui ne sont qu’une base pour les gens du monde, les personnes sans l’Esprit de Dieu. N’oubliez pas ce qu’a dit Paul des Dix Commandements et des règles de l’Ancienne Alliance : « comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? » (Galates 4:9).

Donc, on demanda à Jésus lequel de ces commandements était le plus grand. Et Jésus répondit qu’aimer Son Dieu était le plus grand, mais aimer son prochain lui était semblable. Alors, sur ces deux commandements était formée la base de tous les principes de communications. Ce sont ces principes qu’il faut inculquer aux enfants dès leur naissance afin de les instruire dans les bonnes valeurs à suivre.

Voici la sorte de paternité divine que Dieu veut que nous ayons tous, afin de Lui ressembler. « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:28-31).

La Paternité de Dieu et la fraternité des hommes furent un cliché religieux utilisé pendant plusieurs années, spécialement par les libéraux religieux durant la période entre les deux guerres mondiales. Cependant, les hostilités meurtrières internes parmi la plupart des nations ont fait presqu’une farce de l’idée de la fraternité universelle dans le monde présent. Le fait demeure quand même que Dieu est vraiment le Père de tous les hommes, parce qu’ils ont tous été créés par Lui. « N’avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés ? Pourquoi donc sommes-nous perfides l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? » (Malachie 2:10). C’était la question rhétorique posée par Dieu à Israël dans le dernier livre de l’Ancien Testament.

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul confirme cette même grande vérité aux Gentils. « Et Dieu a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:26-29).

« Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous déclare Jean 1:12-13. Maintenant, nous, les croyants, nous pouvons nous réjouir dans la merveilleuse vérité que nous avons le même Père céleste. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:10-13).

Dans Philippiens 4:3-5, Paul déclare : « Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » Paul exhorte les frères et sœurs à travailler ensemble dans la joie, pour augmenter le pouvoir dans le travail qu’ils ont à faire. Cette façon d’opérer leur est venue de Jésus Lui-même qui leur a dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30).

D’une perspective spirituelle, nous travaillons sous le joug du Seigneur Jésus lorsque, parmi nous, nous dispensons l’Évangile. Il est bienfaisant de noter que Dieu voit le lien du mariage avec le joug sous lequel nous sommes joint ensemble avec Jésus. « Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas, » déclare Jésus, dans Matthieu 19:6. Il est intéressant de noter que, lorsque Paul parle des femmes qui oeuvraient avec lui, il utilise deux concepts différents pour reconnaître leurs contributions. D’abord, Paul les identifie comme sunathleo, ou « engagées dans le concours » avec lui, comme dans 2 Timothée 2:5 où il déclare : « Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. »

Ensuite, Paul utilise le mot sunergos pour décrire celles qui ont accompli une œuvre distincte auprès de lui. Comme dans 2 Corinthiens 8:23 où Paul parle de Tite : « Ainsi, pour ce qui est de Tite, il est mon compagnon, et il travaille avec moi pour vous ; et pour ce qui est de nos frères, ils sont les envoyés des Églises, et la gloire de Christ. » Ces chères femmes avaient évidemment gagné le respect de Paul pour leur engagement dans le travail en vue du Royaume. Malgré que leur engagement repose sur l’aspect travail, il y a sûrement un lien entre ceux qui sont sous un même joug ensemble et qui anticipent le même but commun.

« Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3). Et nous qui oeuvrons pour le Royaume parce que nos noms sont également inscrits dans le Livre de Vie.

Au sujet de Jésus : « Jean lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce » (Jean 1:15-16). Nous ne pourrions jamais épuiser les richesses de la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Quand nous L’avons  reçu comme Sauveur personnel, nous avons également reçu grâce sur grâce, c’est-à-dire, grâce par-dessus grâce. D’abord nous avons reçu le salut : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:8). Nous sommes présentement justifiés par Sa grâce : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

C’est cette puissante grâce qui nous donne la force de demeurer fermes : « Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:2). Cette grâce sans limites agit en nous. Comme disait Paul, dans 1 Corinthiens 15:10-11 : « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi. » Étant donc participants dans toutes ces bontés venant de Dieu : « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:28-29).

Mais il y a encore plus, car nous avons besoin de la grâce lors des moments d’opposition et pour servir. Lorsque ces moments arrivent, Jacques nous dit : « Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Paul aussi a connu un tel moment de faiblesse et il s’est confié à Dieu pour le régler. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Donc, nous voyons que Dieu nous accorde la grâce suffisante pour chaque besoin.

La grâce de Christ est une grâce très abondante, car : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9). C’est une grâce qui nous apprend également à donner. « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité » (2 Corinthiens 8:7). Alors, nous devrions toujours grandir en grâce. Ceci nous est confirmé par l’apôtre Pierre qui nous déclare : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Nous avons été renouvelés en connaissance, d’après l’image de Celui qui a tout créé. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection » (Colossiens 3:10-14).

Que Dieu vienne en aide à ceux qui sont – ou deviendront un jour– des pères sur la terre aux enfants de notre Père au ciel, devenant ainsi des modèles de notre Père au ciel, pour nos enfants humains ici sur la terre. Dans Amos 6:1, Dieu dit : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! » Sion ou Jérusalem était la capitale de Juda, le royaume du sud, et Samarie était la capitale du royaume du nord, Israël. En dépit de l’impiété rampante dans les deux nations, en plus de la souffrance à cause de la sécheresse et autres jugements envoyés par Dieu, les leaders de Sion et de Samarie vivaient encore dans la luxure décadente et la plupart du monde suivait leur exemple. Le prophète Amos fut appelé par Dieu à prononcer des jugements sur les deux nations et surtout leurs leaders.

La nature de Dieu et de Ses principes ne change pas. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Si Dieu était en colère contre Son peuple ancien qui vivait dans l’affluence, indifférent aux péchés qu’il commettait au sein de la nation et dans la vie de chacun, Dieu doit l’être également contre les chrétiens modernes qui vivent dans le monde. Les évangélistes chrétiens d’aujourd’hui sont devenus : « Traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force » (2 Timothée 3:4-5). Oui, traîtres à leur Seigneur, emportés dans leur version de l’évangile, enflés d’orgueil et ne voulant pas changer leur doctrine d’aller au ciel après la mort, par peur de perdre leurs brebis. Oh, ils ont une certaine apparence de piété, mais en ont renié la force.

On devrait au moins se poser la question devant leurs églises devenues de véritables cathédrales et leurs maisons privées bâties dans le gros luxe, alors que leurs disciples crèvent de faim. Leur musique remue les émotions de la congrégation, mais pas leurs âmes, alors que ces pasteurs passent plus de temps dans le repos et la recréation qu’avec le Seigneur et Sa Parole pour instruire le peuple. Ces pasteurs sont devenus les dispensateurs d’un faux évangile, « Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse » (Matthieu 13:22).

Néanmoins, Dieu a toujours été patient avec ces ministres, mais le jugement est finalement venu vers eux. Peut-être que Dieu les appelait au-travers des tremblements de terre, des ouragans, des sécheresses et des inondations, mais la famine et la peste s’en viennent leur disant que le jugement arrive bientôt. Et ces pasteurs sont à l’aise à Sion disant : « Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis » (Luc 12:19). Si tel est le cas, que le Seigneur les touche d’une repentance sincère et d’un renouvellement dans la dispensation du véritable  Évangile de Dieu.

Dans Philippiens 3:20-21, Paul déclare à la congrégation : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Deux contrastes marquants nous sont dévoilés dans ce texte : Nous avons présentement un corps méprisable, mais qui sera changé en un corps glorieux, comme celui de Jésus qui va nous façonner sur le prototype de Son propre corps.

Il est amplement évident dans les Écritures et dans notre propre expérience que nos corps physiques sont vils. Le mot français est beaucoup plus intense que le grec, qui veut simplement dire « bas ou humble ». Dans Philippiens 2:8, nous lisons que Jésus : « revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Dans Luc 1:48, l’expression est « bassesse » : « Parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Mais au jour glorieux, le Seigneur changera nos corps humiliés en des corps qui refléteront Sa gloire. Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Quelle merveilleuse pensée ! Job fut inspiré de dire : « Et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:26-27). Cette description fantastique est résumée dans 1 Corinthiens 15:43-49 : « Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »

Mais voici ce qui vient après : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:50-58).

Nos corps sont mortels maintenant, mais ils seront immortels lors de la venue de Jésus. Il n’y a pas de gloire dans nos corps présentement, mais un jour nous serons glorieux. La faiblesse est notre harnachement maintenant, mais durant l’éternité nous serons entourés de puissance. Merci Père au ciel, pour cette majestueuse promesse !




D.402 – Notre Dieu est partout

terre

Par Joseph Sakala

Le Dieu qui a créé toutes choses n’est pas seulement omnipotent, Il est également omniprésent. « Car les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16:9). Le Psaume 139 de David est certainement un des plus magnifiques en affirmation de l’omniprésence de Dieu. Dans Psaume 139:8-12, David déclare : « Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au Sépulcre, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aube du jour, et que j’aille habiter au bout de la mer, là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront ; la nuit devient lumière autour de moi ; les ténèbres mêmes ne sont pas obscures pour toi, et la nuit resplendit comme le jour ; les ténèbres sont comme la lumière. »

L’omniprésence de Dieu ne doit cependant pas être comprise dans le sens panthéiste. Alors que Dieu voit tout le monde et toute chose, cela ne veut pas dire que Dieu est dans chaque chose. L’univers ne s’est pas créé tout seul. Mais bien que Dieu soit partout, Il ne peut pas être vu partout. Jésus a déclaré, concernant le Père, dans Jean 5:37 : « Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. » Et, au verset 43 : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. » Mais Jésus a aussi dit : « celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14:9).

C’est également une merveilleuse révélation que le Saint-Esprit demeure dans chaque chrétien croyant, ce qui devient une autre manière de déclarer que Dieu est partout, c’est-à-dire, là où il y a de véritables chrétiens. Parce que : « vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu, et Dieu en lui (1 Jean 4:16).

Dieu est clairement le juste juge, mais Il est également le Dieu de charité et de paix. Non seulement cela, mais, dans 1 Jean 4:8, nous apprenons que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. » Dans tous les attributs de Dieu, Sa nature d’amour est la plus définitive. Ce n’était pas Son omnipotence, ni Son omniscience, qui l’ont amené à créer les hommes et les femmes à Son image. Mais ce fut sans aucun doute Son amour et Son désir de fraterniser avec des êtres comme Lui. Il n’existe pas beaucoup de révélation sur cette question, mais simplement : « Tous ceux qui sont appelés de mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » (Esaïe 43:7). Ou peut-être : « L’Éternel a fait toutes choses en sorte qu’elles répondent l’une à l’autre, et même le méchant pour le jour de la calamité » (Proverbes 16:4).

La fraternisation n’est cependant pas une relation à sens unique et demande la liberté de choisir de la part de chacun. Quand l’homme a librement brisé cette fraternisation, le péché est entré dans le monde et la Création de Dieu et Son but furent en toute apparence fracassés. Mais Dieu est amour ! Alors, Dieu n’avait pas simplement un Plan de création, mais également un Plan de salut. Alors, Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:9-10).

« Mais Dieu [a] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). L’avez-vous saisi ? Le sang de Jésus nous a justifie auprès de Dieu, mais nous sommes sauvés par Sa vie, Sa résurrection ! Si Jésus n’était pas ressuscité, aucun salut pour nous ! Nous serions toujours dans nos péchés ! « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 3:1-2. Dieu est vraiment un Dieu d’amour. Et, étant un Dieu d’amour, Il S’arrange pour que nous soyons entourés d’amis fidèles comme Lui est notre ami fidèle.

Dans Philippiens 2:19-21, Paul dit à la congrégation : « Or j’espère, dans le Seigneur Jésus, vous envoyer bientôt Timothée, afin que j’aie bon courage, en apprenant votre état. Car je n’ai personne, qui soit si bien d’accord avec moi, pour se soucier vraiment de ce qui vous concerne ; car tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. » Paul citait deux serviteurs fidèles : Timothée et Épaphrodite, « mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes, votre envoyé, et celui qui m’a secouru dans mes besoins. » Leurs activités ont pourvu : « mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Un bon ami pense de la même manière, il est égal dans l’âme. Amos 3:3 nous déclare : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » Il prend vraiment soin de l’autre, que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Recherchez ensemble les choses de Christ. Paul nous dit : « Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église » (1 Corinthiens 14:12). Gardez votre centre d’intérêt sur les choses d’en-haut. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en-haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus, nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:33.

Servez le Seigneur ensemble. Paul dit au sujet de Timothée : « Vous savez qu’il a été mis à l’épreuve, puisqu’il s’est mis avec moi au service de l’Évangile, comme un enfant avec son père » (Philippiens 2:22). Pour devenir acceptable dans ce service, Romains 14:17-18 nous exhorte : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. » Un bon ami doit être un généreux compagnon de travail. Alors : « j’ai cru nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes, votre envoyé, et celui qui m’a secouru dans mes besoins ; car il désirait ardemment de vous voir tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris qu’il avait été malade. Il a été malade, en effet, et près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui ; et non pas de lui seulement, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. Je l’ai donc envoyé avec beaucoup d’empressement, afin qu’en le revoyant, vous ayez de la joie, et que j’aie moins de tristesse » (Philippiens 2:25-28).

Aussi : « Nous envoyâmes Timothée notre frère, ministre de Dieu, et notre compagnon d’œuvre dans l’Évangile de Christ, pour vous affermir, et vous exhorter au sujet de votre foi ; afin que nul ne soit ébranlé dans ces afflictions ; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela », dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 3:2-3. Un véritable ami chrétien doit agir en bon soldat. « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:10-18).

À Timothée, son fidèle évangéliste, Paul l’exhorte en lui disant : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Les chrétiens ne rencontrent pas tous l’excellence de ces frères et de ces sœurs fidèles. « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? » (Proverbes 20:6). D’autres sont jaloux de ceux qui réussissent, au lieu de se réjouir avec eux. Combien s’élèvent au-dessus des autres à cause d’une responsabilité dans l’Église, au lieu de démontrer l’humilité de Jésus, leur Maître. Cela n’est pas la manifestation d’un véritable converti. Il faut tout abandonner pour choisir la vie éternelle offerte par Dieu.

Au moment où Israël s’apprêtait à entrer dans la terre promise, Dieu lui déclara : « Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder. Mais si ton cœur se détourne, et que tu n’obéisses pas, et que tu te laisses aller à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, Je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement ; vous ne prolongerez point vos jours sur la terre où tu vas entrer en passant le Jourdain, pour la posséder. Je prends aujourd’hui les cieux et la terre à témoin contre vous, que j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant l’Éternel ton Dieu, en obéissant à sa voix, et en demeurant attaché à lui ; car c’est lui qui est ta vie et la longueur de tes jours ; en sorte que tu habites sur le sol que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob » (Deutéronome 30:16-20).

Peu de temps avant sa mort, Moïse a rétabli la loi et l’alliance entre Dieu et Son peuple, résumé dans le plus grand des commandements : « Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force ; et ces commandements que je te prescris aujourd’hui, seront dans ton cœur ; tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu te tiendras dans ta maison, quand tu marcheras en chemin, quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ; et tu les lieras comme un signe sur ta main, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux ; tu les écriras aussi sur les poteaux de ta maison, et sur tes portes » (Deutéronome 6:5-9).

Et en plus, réclama Moïse : « Car ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est point trop élevé au-dessus de toi, et n’est pas éloigné. Il n’est pas dans les cieux, pour qu’on dise : Qui montera pour nous aux cieux, et nous l’apportera, et nous le fera entendre, pour que nous le pratiquions ? Il n’est point non plus au-delà de la mer, pour qu’on dise : Qui passera pour nous au-delà de la mer, et nous l’apportera, et nous le fera entendre, pour que nous le pratiquions ? Car cette parole est fort près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu l’accomplisses » (Deutéronome 30:11-14).

L’évidence que Dieu est Créateur, Juge, Fournisseur et Rédempteur est tout autour de nous. Le passage cité plus haut nous informe que « le ciel et la terre » sont témoins de la nature de Dieu. Nous avons plus qu’assez d’information pour réagir. En effet, ces choses, dès la création, peuvent être clairement prouvées : « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables » (Romains 1:19-20).

Même Pierre nous fait cette constatation : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Rejeter autant de preuves est de la folie ! Dieu leur dit pourtant : « Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal » (Deutéronome 30:15). Le choix demeure toujours aux humains et, malgré cela, Dieu leur dit : Choisis la vie. « En aimant l’Éternel ton Dieu, en obéissant à sa voix, et en demeurant attaché à lui ; car c’est Lui qui est ta vie et la longueur de tes jours ; en sorte que tu habites sur le sol que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob » (Deutéronome 30:20).

Dans 2 Chroniques 6:19-23, nous pouvons lire : « Toutefois, ô Éternel, mon Dieu ! aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse. Que tes yeux soient ouverts, jour et nuit, sur cette maison, sur le lieu où tu as promis de mettre ton nom, exauçant la prière que ton serviteur te fait en ce lieu. Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! Quand quelqu’un aura péché contre son prochain, et qu’on lui déférera le serment pour le faire jurer, et qu’il viendra prêter serment devant ton autel, dans cette maison ; Toi, écoute des cieux, agis et juge tes serviteurs, en donnant au méchant son salaire, et faisant retomber sa conduite sur sa tête ; en justifiant le juste, et lui rendant selon sa justice. »

Pas moins de huit fois Salomon pria Dieu dans la dédicace du temple pour qu’Il entende ses invocations du ciel pour le peuple. Dans 2 Chroniques 6:21, pour ne citer qu’une de ces prières, il dit : « Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! » Mais la question évidente est : comment Dieu, qui est au ciel, peut-Il entendre nos prières, spécialement celles qui sont évoqués en silence ? La réponse se trouve dans l’omniscience et l’omniprésence de Dieu. Malgré que Dieu soit en effet assis sur Son trône divin, Dieu est également ici aussi !

Regardons ensemble ce que David fut inspiré d’écrire, dans Psaume 139:1-6 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! » Dieu peut facilement entendre nos prières. Dans Psaume 94:9, Dieu déclare : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? »

Dieu entend les prières de Ses enfants rachetés, aujourd’hui encore mieux que du temps de David, car ceux qui ont mis toute leur confiance en Christ, sont habités par Son Esprit. Dans 2 Corinthiens 6:16, Paul nous déclare : « Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » Et Pierre aussi nous dit : « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:12). Dieu peut en effet entendre nos prières.

Mais parfois, Dieu peut refuser d’entendre. Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté » (Psaume 66:18). « Voici, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour délivrer ; ni son oreille trop pesante pour entendre ; mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre, » déclare Esaïe 59:1-2. Oui, mais si nous voulons vivre selon Sa volonté : « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

Une autre manifestation disant que Dieu est partout, c’est qu’il faut mettre notre confiance en Christ seul. Dans Philippiens 3:7-11, Paul nous dit : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. »

Paul avait toutes les raisons d’être fier de lui-même dans la chair. Mais dans la réalité, Jésus lui avait enseigné que : « Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera » (Marc 8:34-35). « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? Car quiconque aura eu honte de moi et de mes paroles, parmi cette race adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, lorsqu’il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges » (Marc 8:36-38).

Paul recherchait, comme chacun de nous d’ailleurs, l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:18-19). « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science, » nous déclare Paul, dans Colossiens 2:2-3.

« C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition, » nous dit le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:14-16. Alors, assurons-nous de toujours choisir la bonne part.

Dans Luc 10:40-41, nous voyons que : « Marthe était distraite par divers soins du ménage. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc qu’elle m’aide. Et Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’agites pour beaucoup de choses ; mais une seule est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Les deux sœurs aimaient le Seigneur et voulaient lui plaire. Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare, et Il était occasionnellement invité chez eux à Béthanie. Marthe voulait évidemment plaire au Seigneur en Lui préparant de bons repas, mais : « Elle avait une sœur nommée Marie, qui, se tenant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole » (Luc 10:39). A la grande surprise de Marthe, Jésus lui dit que Marie avait choisi la meilleure part, encore plus importante que le service et les bons repas.

Longtemps avant : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Job avait également choisi la bonne part. Dans Job 23:12, le patriarche déclare : « Je ne me suis point écarté du commandement de ses lèvres, j’ai tenu aux paroles de Sa bouche plus qu’à ma provision ordinaire. » Aujourd’hui, nous pouvons nous asseoir aux pieds de Jésus et entendre Ses Paroles simplement en lisant la Bible et en méditant sur les Saintes Écritures. Aussi important que nos responsabilités quotidiennes puissent être pour nos besoins matériels et ceux de nos familles, nous devrions mettre de côté du temps prioritaire pour cette bonne part. La même chose s’applique à nos leaders chrétiens dans le monde. Car, malgré qu’ils aient beaucoup à accomplir au service de Dieu, il devient encore plus important pour eux de prendre le temps d’entendre Sa Parole dans les Saintes Écritures.

David avait sûrement appris cette leçon lorsqu’il a écrit, dans Psaume 119:97-98 : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. » Et, dans les versets 103-104 : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. » Nous avons aujourd’hui un grand privilège, car nous avons toutes les Écritures. Si nous désirons vraiment la « bonne part », le Seigneur nous donnera le temps nécessaire comme Il l’a fait avec Marie. N’oublions jamais que Dieu connaît nos cœurs.

Dans 2 Chroniques 6:30-31, nous lisons : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères. » Huit fois dans la prière de Salomon, lors de la dédicace du temple, il plaide avec Dieu d’exaucer Son peuple des cieux lorsque Son peuple confesse ses péchés et prie pour obtenir Sa délivrance.

Dans 2 Chroniques 6:21, Salomon demande : « Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! » Dans 2 Chroniques 6:23, il dit : « Toi, écoute des cieux, agis et juge tes serviteurs, en donnant au méchant son salaire, et faisant retomber sa conduite sur sa tête ; en justifiant le juste, et lui rendant selon sa justice. » Et, au verset 25, il répète : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de ton peuple d’Israël, et ramène-les dans la terre que tu as donnée à eux et à leurs pères. » Dans le verset 27, Salomon ajoute : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple d’Israël, après que tu leur auras enseigné le bon chemin, par lequel ils doivent marcher ; et envoie de la pluie sur la terre que tu as donnée en héritage à ton peuple. »

Dans 2 Chroniques 6:30-31, Salomon ajoute encore : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères. » Remarquez que Salomon ajoute encore dans 2 Chroniques 6:33 : « Toi, exauce-le des cieux, du lieu de ta demeure, et fais tout ce que cet étranger réclamera de toi ; afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom, qu’ils te craignent comme ton peuple d’Israël, et sachent que ton nom est invoqué sur cette maison que j’ai bâtie. »

Dans 2 Chroniques 6:35, il demande en toute simplicité : « Exauce des cieux leur prière et leur supplication, et fais-leur droit. » Finalement, aux versets 39 à 42, le roi met le paquet en suppliant : « Exauce des cieux, du lieu de ta demeure, leurs prières et leurs supplications, et fais-leur droit ; pardonne à ton peuple qui aura péché contre toi. Maintenant, ô mon Dieu ! que tes yeux soient ouverts et que tes oreilles soient attentives à la prière faite en ce lieu ! Et maintenant, Éternel Dieu ! lève-toi, viens au lieu de ton repos, toi et l’arche de ta force. Éternel Dieu, que tes sacrificateurs soient revêtus de salut, et que tes bien-aimés se réjouissent de leur bonheur ! Éternel Dieu, ne repousse pas ton oint ; souviens-toi des grâces accordées à David, ton serviteur. »

Il est merveilleux que Dieu, qui est dans les cieux, puisse écouter les prières de Son peuple sur la terre, mais il faut se rappeler que Dieu est omniprésent par Son Saint-Esprit. Encore plus étonnant est le fait qu’il peut entendre les prières qui Lui sont adressées dans nos cœurs. Étant omniscient, Dieu connaît toutes les pensées de nos cœurs. Beaucoup d’années plus tard, la Bible nous instruit sur la colère que Jésus ressentit suite à la profanation du temple par ceux qui voulaient commercialiser leur religion.

Il fut dit que : « Jésus n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2:25). Et surtout les machinations de son cœur. En passant, ceci est une confirmation que Jésus est Dieu, car seul Dieu connaît ce qui se passe dans nos cœurs. C’est bon de réaliser que Dieu connaît nos cœurs. Cependant, on pourrait craindre le moment où nos cœurs ne seraient pas droits devant Dieu, mais c’est un réconfort pour ceux qui ont le cœur droit. Comme le disait si bien David, dans Psaume 139:2-3 : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. »

Nous devons protéger nos pensées, car : « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, Lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Que Dieu nous aide : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. Regardez-vous aux apparences ? Si quelqu’un est persuadé en lui-même qu’il appartient à Christ, qu’il se dise aussi en lui-même, que comme il appartient à Christ, nous lui appartenons aussi » (2 Corinthiens 10:5-7). C’est une très bonne chose lorsque nos pensées Lui plaisent.




D.396 – Le Dieu qui questionne

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 9:20-24, Dieu demande : « Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? Le potier n’a-t-il pas le pouvoir de faire, d’une même masse de terre, un vase pour des usages honorables, et un autre pour des usages vulgaires ? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils ? »

Lorsque quelqu’un commence une question avec le mot « pourquoi », il devrait réaliser que la réponse devrait nécessairement être théologique et non scientifique. La science peut répondre aux questions commençant par « quoi » et « comment », parfois même par des questions avec « où » et « quand », mais jamais avec « pourquoi ». Les questions avec « pourquoi » ont comme engagement des motifs et des buts, même lorsqu’il s’agit de phénomènes naturels. Comme : Pourquoi avons-nous des maringouins ? Même si nous pouvons imparfaitement expliquer cela par des causes secondaires, nous distinguons finalement la cause première, et le pourquoi ne peut être expliqué seulement que par Dieu.

La sagesse est simplement de croire que Dieu a de bonnes raisons pour tout, peu importe que nous puissions les discerner ou non. Abraham avait demandé à Dieu : « Il n’arrivera pas que tu fasses une telle chose, que tu fasses mourir le juste avec le méchant, en sorte que le juste soit traité comme le méchant. Non, tu ne le feras point. Celui qui juge toute la terre, ne fera-t-il point justice ? » (Genèse 18:25). C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ, nous dit Paul, dans Éphésiens 1:11. Donc, il devient notre privilège de Lui faire simplement confiance et non de remettre en question ce qu’Il fait..

Par contre, Dieu nous demande souvent « pourquoi ? » « Pourquoi avez-vous peur, gens de petite foi ? Et s’étant levé, il parla avec autorité aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme » (Matthieu 8:26). Dans Jean 8:46, Jésus demanda au peuple : « Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Et à ceux qui doutaient de la divinité de Christ, Paul déclare : « Quoi ! jugez-vous incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Actes 26:8). Dieu Se spécialise dans les choses impossibles. Notre Dieu est omniscient, donc Il sait ce qui est meilleur : et Il est omnipotent, alors Il le fait. Dieu est tout aimant et fera sûrement ce qui est meilleur pour ceux qui placent leur confiance en Lui.

Mais plus grave encore, c’est lorsque Dieu est obligé de poser la question suivante : « O Galates dépourvus de sens ! qui vous a fascinés pour que vous n’obéissiez plus à la vérité ? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement dépeint, et comme crucifié en vous ? Je veux savoir de vous cette seule chose : Avez-vous reçu l’Esprit par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ? » (Galates 3:1-3). Le mot grec pour « fascinés », utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament, ne se réfère pas nécessairement à la sorcellerie où à la magie noire, mais plutôt à la fascination ou la séduction.

Bien au contraire des autres épîtres, le livre aux Galates n’inclut aucune recommandation de Paul, pas même des demandes de prières. Paul était visiblement très désenchanté de cette Église, ainsi que de son ministère. Il avait clairement prêché l’Évangile parmi eux : « Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Et les Galates avaient apparemment cru et ont bien débuté dans leur croyance. Ils semblaient comprendre les grandes doctrines du salut par la grâce et la liberté en Christ, et c’est pourquoi il était difficile pour Paul de comprendre comment ces chrétiens furent si vite fascinés par autre chose.

S’il est possible, ce problème existe aujourd’hui encore plus que du temps de Paul. Des chrétiens, supposément convertis, ont abandonné la foi : « Pour que nous ne soyons plus [comme] des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4:14-15). Et cela, pas seulement en rapport avec le légalisme, comme en Galatie, mais aussi en ce qui a trait à l’évolution, l’hédonisme, l’émotivité ou la sensiblerie, le matérialisme et plusieurs autres hérésies non scripturales. De nos jours, plusieurs de ceux qui professent être des chrétiens ont, comme les Galates, été fascinés par une persuasion bien calculée, ainsi que par leurs amis dans de telles séductions.

Ces gens se considèrent très éclairés intellectuellement, ou simplement évolués, mais Paul les appellerait ignorants comme les Galates. « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:2-4). Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde, nous déclare Paul, dans Galates 6:14. Voilà pourquoi, afin de ne pas être fascines comme les autres, il faut porter les emblèmes du Saint-Esprit.

Dans Matthieu 3:13-17 : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Il y a de nombreux symboles utilisés dans le Nouveau Testament pour démontrer la manifestation du Saint-Esprit. Nous voyons Sa manifestation comme une colombe. Cette manifestation nous rappelle la colombe qui est venue avertir Noé que la terre était apparue après le grand Déluge. Tout comme Jésus est sorti de l’eau du baptême pour recevoir le Saint-Esprit sous forme d’une colombe.

L’eau elle-même est un emblème de vie, tout comme Jésus avait dit, dans Jean 3:5-6 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Jésus a également fait allusion à cette eau dans Jean 7:38-39, lorsqu’Il dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié). »

Ensuite, il y a le vent, parfois un vent doux, parfois un ouragan, et cela aussi symbolise le Saint-Esprit. Jésus a également mentionné ceci à Nicodème, dans Jean 3:8, quand Il lui dit : « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’Esprit. » Jean le Baptiste a aussi déclaré, dans Luc 3:16 : « Pour moi, je vous baptise d’eau ; mais il en vient un plus puissant que moi ; et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers ; c’est lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Le Saint-Esprit est Dieu. C’est pourquoi nous rendons notre culte à Dieu d’une manière qui Lui soit agréable, avec respect, honneur et crainte. « Car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). Le Saint-Esprit est une colombe douce et l’eau vivante, Il est le doux vent qui souffle et un feu dévorant.

Le Saint-Esprit est également : « Le Consolateur que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites, » nous a déclaré Jésus, dans Jean 14:26. « Il est l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:17-18). Et finalement, nous dit Paul, il est : « la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, [qui] m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:2-4). Vous devez servir d’exemples divins pour ceux avec qui vous venez en contact dans le monde.

Dans sa lettre aux Colossiens, Paul leur dit : « Saluez les frères de Laodicée, et Nymphas, et l’Église qui est dans sa maison. Et après que cette lettre aura été lue parmi vous, faites en sorte qu’elle soit lue aussi dans l’Église des Laodicéens et que vous lisiez aussi celle de Laodicée » (Colossiens 4:15-16). Les épîtres pastorales aux Églises, qui incluaient cette lettre adressée aux Colossiens, furent écrites durant l’emprisonnement de Paul à Rome, vers les années 60 à 62 apr. J.-C. Trois villes — Éphèse, Philippes et Colosse — étaient proches de celle de Laodicée. Paul instruit Nymphas de lire également à Laodicée cette lettre adressée aux Colossiens.

Il y avait un groupe de frères — Tychicus, Onésime, Aristachus, Marcus et Justus — qui s’occupait de Paul à Rome. Il avait également des amis de sa troisième mission, Épaphras, Demas, Nymphas  et Archippus, vivant dans les villes autour de Colosses, et qui étaient en proche contact avec Paul, le supportant financièrement. Luc, le médecin bien-aimé, aurait rencontré Paul lors du second voyage missionnaire de celui-ci. Plusieurs attributs divins sont identifiés. « Bienheureux frère » est utilisé pour mettre de l’emphase sur la relation inflexible que Paul avait avec certains de ces hommes. « Fidèle ministre » ou « fidèle serviteur » identifient le service dans lequel Paul se réjouissait avec eux. « Prisonnier dans la foi » était une identification évidente pour ceux qui étaient en prison avec Paul.

Dans Colossiens 4:2-4, Paul demande à la congrégation : « Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces ; priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte de la parole, pour annoncer le mystère de Christ, à cause de qui je suis dans les chaînes ; et que je le fasse connaître comme il faut que j’en parle. » Cette parole fut adressée à : « Épaphras, qui est des vôtres, et serviteur de Christ, vous salue ; il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, pour que vous soyez parfaits, et accomplis dans toute la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage, qu’il a un grand zèle pour vous, et pour ceux de Laodicée et de Hiérapolis » (Colossiens 4:12-13).

Le chapitre 16 de l’épître aux Romains nous donne un aperçu précieux dans la vie des hommes et des femmes de Dieu qui partageaient la vie des leaders et aidaient à faire leur ministère plus efficacement. Qu’il plaise au Seigneur de nous inscrire dans le Livre de Vie pour l’éternité, voilà quel était le but unique dans leur vie. Néanmoins, dans 1 Timothée 4:1-2, nous voyons que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. » Cet avertissement par le Saint-Esprit déclare explicitement, pour les chrétiens qui vivront dans les derniers temps, un élément foudroyant de la séduction démoniaque. Pas seulement de l’idolâtrie païenne, mais au cœur même des nations chrétiennes où plusieurs seront portés à délaisser la foi que leurs ancêtres professaient jadis.

Les chrétiens modernes ne devraient donc pas être pris par surprise par une vaste éruption de la sorcellerie, du mysticisme nouvel-âge, de l’occultisme oriental, de la musique rock démoniaque, des fantaisies induites par la drogue, des états altérés de la conscience et même des cultes d’adoration satanique qui ont soudainement proliféré dans notre société de plus en plus pseudo-scientifique et matérialiste. Car, derrière tout cela : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Il devient ainsi amplement évident que les véritables chrétiens doivent fuir complètement ces pratiques et ces croyances. « Non ; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1 Corinthiens 10:20-22). Au contraire, entendez plutôt la Parole de Dieu lorsqu’elle vous exhorte : « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18 ».

Même les jeux « innocents » devraient être évités, comme les partys d’Halloween, les planches ouija et même les jeux où il se pratique l’exorcisme apparent d’une possession démoniaque. Les chrétiens ont souvent été conduits dans des jeux dangereux où l’influence démoniaque était dominante chez ceux qui cherchaient des expériences surnaturelles, ou des révélations. « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:8-10).

N’oublions jamais que c’est Dieu qui est le juste Juge. Dans Psaume 145:16-21, nous lisons : « Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui vit. L’Éternel est juste dans toutes ses voies, et plein de bonté dans toutes ses œuvres. L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent ; il entend leur cri, et les délivre. L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité. » Lorsqu’Abraham plaida avec Dieu pour épargner Sodome si seulement il s’y trouvait dix justes : « Abraham dit : Je prie le Seigneur de ne pas s’irriter, et je parlerai, seulement cette fois. Peut-être s’y en trouvera-t-il dix ? Et il dit : Je ne la détruirai point, pour l’amour de ces dix » (Genèse 18:32). Dieu était prêt à sauver Sodome si Abraham pouvait y trouver seulement dix justes.

Oui, en effet, le divin Juge fera ce qui est bien. « N’es-tu pas de toute éternité, ô Éternel mon Dieu, mon Saint ! Nous ne mourrons point ! Éternel, tu as mis ce peuple pour exercer un jugement ; ô mon rocher, tu l’as établi pour châtier. Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ? » (Habaquq 1:12-13). Depuis qu’Adam a désobéi à la Parole de Dieu, tous ses descendants se sont égarés. « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12).

Ainsi, un véritable Juge juste pouvait certifier la destruction de Sodome.  « Alors l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). Il pourrait également jeter chacun de nous dans le même feu. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Mais Dieu étant, non seulement un juste Juge, mais aussi un Créateur fidèle, a fait : « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:19). Ceux-là seront inscrits dans le livre de vie.

Dieu avait cependant un plan par lequel Il pouvait les justifier : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26). Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit, nous dit Paul, dans Romains 8:3-4.

Donc, ceux qui croient dans le Fils : « sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26).

Voilà pourquoi : « c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Ainsi, notre Sauveur Jésus nous ressuscitera : « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:21-23). De cette vérité, nous sommes présentement des fidèles dispensateurs.

Dans 1 Corinthiens 4:1-2, Paul nous dit : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. » Nous sommes donc ministres de Christ dans la dispensation des mystères de Dieu. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15).

La Parole de Dieu nous rappelle que : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12). « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Dans Luc 12:40-44, Jésus a déclaré à Ses disciples : « Vous donc aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne penserez point. Alors Pierre lui dit : Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou est-ce aussi pour tous ? Et le Seigneur dit : Quel est donc le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner au temps marqué la mesure ordinaire de blé ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera ! Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a. » Mais Jésus les a également prévenus : « si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Luc 16:12-13).

Les ministres qui prêchent un enlèvement au ciel sont-ils des serviteurs fidèles, alors que Jésus Lui-même a dit : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13) ? Le mot « fidèle », en grec, veut essentiellement dire « croyable », alors notre travail chrétien peut-il être croyable ? Sommes-nous véritables dans notre parole ? Voilà ce qui comptera vraiment lorsque le Seigneur reviendra. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). La plus grande récompense sera simplement de l’entendre dire : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Alors, glorifions le Seigneur pour tout ce qu’Il a préparé pour nous.

Regardons comment David glorifiait le Seigneur : « Louez l’Éternel ! Mon âme, loue l’Éternel ! Je louerai l’Éternel tant que je vivrai ; je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Ne vous confiez pas dans les grands, ni dans aucun fils d’homme, qui ne saurait délivrer. Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:1-4). Dans chacun des cinq derniers Psaumes, David commence par louer Dieu, et le dernier, le Psaume 150:1-6, se termine par une chorale : « Louez l’Éternel ! Louez Dieu pour sa sainteté ; louez-le pour cette étendue qu’a faite sa puissance ! Louez-le pour ses hauts faits ; louez-le selon la grandeur de sa majesté ! Louez-le au son de la trompette ; louez-le avec la lyre et la harpe ! Louez-le avec le tambourin et les danses ; louez-le avec les instruments à cordes et la flûte ! Louez-le avec les cymbales sonores ; louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! Louez l’Éternel ! »

Chacun de ces cinq livres se termine avec la doxologie suivante :

Livre 1 : « Mais tu me soutiens dans mon intégrité ; tu m’as établi devant toi pour toujours. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité ! Amen ! oui, Amen ! » (Psaume 41:13-14).

Livre 2 : « Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » (Psaume 72:18-19).

Livre 3 : « Car tes ennemis ont outragé, ô Éternel, tes ennemis ont outragé les pas de ton Oint. Béni soit l’Éternel à toujours ! Amen, oui, amen ! » (Psaume 89:52-53).

Livre 4 : « Sauve-nous, Éternel, notre Dieu, et rassemble-nous d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle, et que tout le peuple dise : Amen ! Louez l’Éternel ! » (Psaume 106:47-48).

Livre 5 : « L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité » (Psaume 145:20-21).

Il est très intéressant de constater que ces cinq derniers Psaumes, louant Dieu pour Ses délivrances passées et Sa promesse d’un avenir éternel, se trouvent tous dans l’ancienne alliance. Dans la Nouvelle Alliance, nous découvrons cette même louange sous forme d’un miracle, dans Jean 21:9-14, après Sa résurrection : « Quand ils furent descendus à terre, ils virent de la braise qui était là, et du poisson dessus, et du pain. Jésus leur dit : Apportez de ces poissons que vous avez pris maintenant. Simon Pierre remonta, et tira le filet à terre, plein de cent cinquante-trois grands poissons, et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se rompit point. Jésus leur dit : Venez dîner. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c’était le Seigneur. Jésus donc s’approcha, et prit du pain, et leur en donna, ainsi que du poisson. C’était déjà la troisième fois que Jésus se faisait voir à ses disciples, après être ressuscité des morts. »

Dans le Nouveau Testament, nous voyons les cris d’Alléluia dans le contexte du souper victorieux des Élus avec l’Agneau. Dans Apocalypse 19:1-7, nous lisons : « Après cela j’entendis comme la voix d’une grande multitude, dans le ciel, qui disait : Alléluia ! (Louez l’Éternel.) Le salut, et la gloire, et l’honneur, et la puissance au Seigneur notre Dieu ! Parce que ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a jugé la grande prostituée, qui corrompait la terre par son impudicité, et qu’il a vengé le sang de ses serviteurs, qu’elle avait répandu de sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! et sa fumée monte aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, et les quatre animaux se prosternèrent, et adorèrent Dieu, qui était assis sur le trône, en disant : Amen, Alléluia ! Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous, ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands. Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et Son épouse s’est parée. »

Ce passage biblique confirme que ces cris d’Alléluia sont réservés aux Élus humains seulement, avec des anges du ciel, réunis devant Jésus lors des noces de l’Agneau, car Son épouse s’est parée.




D.386 – L’incarnation de Jésus-Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 2:5-8, Paul nous explique le but de l’incarnation de Jésus-Christ, en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » En expliquant l’incarnation de Christ à Timothée, Paul déclare : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). Notez qu’il n’est pas écrit que Dieu a envoyé une autre personne en chair, non, c’est Dieu qui S’est manifesté Lui-même en chair.

Dieu est Esprit et, dans le passé, Il Se manifestait à certains individus sous forme d’ange de l’Éternel seulement, mais cette fois, Dieu a été manifesté en chair et en os. Pour ce faire, il a fallu que Dieu Se dépouille Lui-même de Sa toute-puissance pour devenir semblable à un homme. Dieu n’a pas créé une autre personne distincte qui deviendrait le Sauveur Oint (Jésus-Christ). Non, c’est Dieu Lui-même qui a décidé de naître comme un embryon dans le corps d’une vierge. « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

Donc, Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit qu’Il est depuis toujours, un seul Dieu. Pas trois, pas une trinité, mais UN Dieu manifesté de trois façons pour accomplir Son Plan, comme nous allons le découvrir. Dès le début, Dieu parlait, donc Dieu était la Parole. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Tout cela est documenté dans la Parole de Dieu. Il existe quelques preuves dans un merveilleux passage aux Philippiens. Le choix du mot grec morphê, pour exprimer ce que Jésus possédait avant de devenir le Dieu-homme, est très important.

Cette forme de Dieu, en grec, n’est pas le mot que quelqu’un utiliserait pour exprimer Son apparence extérieure, car ce mot serait schêma. Morphê met plutôt l’emphase sur le caractère, sur l’être, ce qui fait de la personne ce qu’elle est. C’est intéressant, car morphê est également utilisé pour nous dire que Jésus a pris la forme d’un serviteur. Dans Philippiens 2:7, nous lisons : « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. » Donc, Jésus S’est dépouillé Lui-même de la morphê qu’Il possédait comme Dieu, et a reçu une morphê (forme) de serviteur (doulos). Ensuite, Jésus est devenu ginomai, « existant » en tant qu’homme. Nous ne comprendrons peut-être jamais ce qui s’est décidé dans l’éternité divine, mais nous pouvons facilement comprendre que Jésus est devenu un homme pour les hommes et que Jésus est le Seul qui nous ait sauvé de nos péchés et nous ait accoré la vie éternelle.

Regardons ce que Paul a déclaré aux Philippiens : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:2-3). Cet ordre nous aide à comprendre le concept de penser comme Christ a pensé. Dans Romains 12:16-18, Paul nous dit : « Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. »

Penser pareil veut dire avoir le même amour. Il existe deux aspects dans cet amour. Premièrement, le mot lui-même (agape), demanderait que tous les disciples de Christ s’aiment d’un pareil amour. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:7-11).

On le répète souvent à des chrétiens « nés-de-nouveau » afin qu’ils comprennent que leur amour envers d’autres chrétiens doit être si évident, que : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres », nous déclara Jésus, dans Jean 13:35. L’amour divin produit un amour où on est sur la même longueur d’onde, ou complètement en accord entre les convertis sur les choses de Dieu. Ainsi, l’agape que nous partageons résulte en une connexion qui nous unit d’un même sentiment, en accord avec la pensée et l’Esprit du Créateur Dieu.

Finalement, Paul nous dit pourquoi nous devrions être d’un même esprit, dans Philippiens 2:2-3, où Paul déclare : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. » Le contexte entier de Philippiens 2 exhorte que nous pensions comme Jésus-Christ pense. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ. « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4). Cette sorte de pensée doit avoir l’amour de Dieu ancré au plus profond de notre cœur, de notre âme, de notre esprit et de notre force.

Dans 1 Corinthiens 12:12-14, Paul nous dit : « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. » Ce verset nous définit un grand thème de la Bible. La préposition « par » vient du grec en, qui veut dire « par », « en », « avec », et « au-travers », dépendant du contexte dans lequel il est employé. Le baptême par l’Esprit est le thème utilisé par Paul ici.

Paul veut nous expliquer comment le Saint-Esprit distribue les dons aux convertis à Christ, et qui forment Son corps. Donc, dans 1 Corinthiens 12:1-4, Paul déclare : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. » Car tous ont été baptisés dans un corps, celui du Christ Lui-même.

Ce baptême est confirmé par l’Esprit chez chaque véritable converti, soit Juif ou Grec, esclave ou libre, mâle ou femelle, jeune ou vieux. En plus, vous noterez que Paul utilise le passé dans ce texte en déclarant que « nous avons tous été baptisés » dans un seul corps. Ce baptême n’a pas eu lieu à répétition durant votre vie, mais une seule fois. Donc, pourquoi renouveler vos vœux de baptême comme certaines congrégations le font ? Il n’y a, dans la Bible, que sept références explicites au baptême par le Saint-Esprit. « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler » (Actes 2:1-4).

Il est donc question d’un travail continuel par le Saint-Esprit en chaque véritable conversion à Christ. Depuis ce premier baptême – le Jour de la Pentecôte – accordé d’abord exclusivement aux Juifs, puis ensuite aux Gentils, dans Actes 11:15-18, Pierre nous dit : « Et comme je commençais à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, ainsi qu’il était aussi descendu sur nous au commencement. Alors je me souvins de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé d’eau ; mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Puisque Dieu leur a fait le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-je, moi, pour m’opposer à Dieu ? Alors, ayant entendu ces choses, ils s’apaisèrent et glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc aussi donné aux Gentils la repentance, afin qu’ils aient la vie. »

Donc, que chaque vrai chrétien se réjouisse que le Saint-Esprit l’ait placé en toute sécurité dans le Corps de Christ, uni à Lui, partageant Sa résurrection et fonctionnant tous ensemble avec le même Dieu qui opère toutes choses en tous, afin que nous soyons acceptés parmi les bien-aimés. Jésus est venu afin de nous enseigner cela et de nous apprendre à aimer. Quand nous regardons agir les gens dans le monde, nous réalisons très vite que l’amour qui existe entre les frères et sœurs en Christ est le seul véritable exemple par lequel nous montrons ouvertement que nous Lui appartenons vraiment.

Dans Éphésiens 1:6-7, nous lisons : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Ce passage merveilleux nous assure que tous ceux qui sont sauvés  par la grâce de Dieu furent « acceptés » par le Seigneur. Cependant, ce n’est pas une acceptation marginale. Le mot grec paraît une seule autre fois dans le Nouveau Testament et il est prononcé par l’ange Gabriel à Marie. Dans Luc 1:28, nous lisons : « Et l’ange étant entré auprès d’elle, lui dit : Je te salue, toi qui as été reçue [acceptée] en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. » C’est-à-dire, nous ne sommes pas simplement acceptés, mais nous sommes bénis de Dieu.

Ce n’est pas à cause de notre mérite personnel, mais parce que Dieu nous voit comme Ses Fils et Ses Filles. Il nous aime simplement parce que nous sommes en Lui. Malgré que Christ soit appelé le Fils bien-aimé de Dieu sept fois dans le Nouveau Testament, chaque fois par le Père Lui-même, il existe une seule autre fois où Jésus est appelé « le bien-aimé ». Dans Matthieu 12:18, il est écrit : « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir ; je mettrai mon Esprit sur Lui, et il annoncera la justice aux nations. » Confirmé directement d’Esaïe 42:1. L’amour de Dieu le Père pour Son Fils bien-aimé est la racine de tout autre amour dans l’univers, car c’est le seul amour qui soit éternel. Jésus l’a manifesté lors de Sa prière, en disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Voilà ce que veut dire « hautement élus » dans le bien-aimé. Car ceci était la prière de Christ sur Son chemin vers Gethsémani, la nuit avant d’être crucifié. Nous qui sommes en Lui sommes prédestinés à être avec Lui pour contempler Sa gloire éternellement en tant que pécheurs sauvés par la foi, selon les richesses de Sa grâce. Cette prière existe au-travers toutes les générations.

Dans Psaume 45:17-18, il est écrit : « Tes fils tiendront la place de tes pères ; tu les établiras princes dans toute la terre. Je rendrai ton nom célèbre dans tous les âges ; aussi les peuples t’honoreront à toujours, à perpétuité. » Le 45ième Psaume est un Psaume messianique qui parle prophétiquement du Messie, le Seigneur Jésus. En effet, il fut cité par Paul dans le livre aux Hébreux, L’appelant « Dieu » et promettant, non seulement Son souvenir à perpétuité, mais aussi Sa domination éternelle. Car, dans Hébreux 1:8, Paul cite Psaumes 45:7 où Dieu déclare : « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Cela s’est avéré, car le passage déclare que Jésus-Christ sera rappelé dans toutes les générations.

Tel que fréquemment noté, Jésus n’a vécu que trente-trois années sur cette terre, n’a jamais voyagé plus de quelques kilomètres de chez Lui, n’a jamais écrit un livre, n’a formé aucune armée de renom, n’a régné sur aucun village encore moins un royaume, ne S’est jamais marié et n’a pas eu d’enfants, ne S’est jamais inscrit à l’université de son temps et, finalement, a été exécuté comme un criminel. Pourtant, Il a été rappelé au-travers toutes les générations qui ont suivi Sa très courte carrière, il y a 2 000 ans de cela. On se rappelle de Lui avec amour, avec une profonde révérence et avec gratitude, parmi des millions de gens de toutes les nations depuis Sa venue. N’ayant jamais écrit un livre, d’autres ont écrit d’innombrables livres à Son sujet et même David a écrit : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois » (Psaume 12:7).

Tout cela est arrivé ! Mais voici une chose merveilleuse ! En effet, Il était et Il est Dieu, comme cela nous a été démontré par Son caractère parfait, Ses enseignements merveilleux, Ses miracles uniques, Sa mort pour nos péchés, Sa victoire toute-puissante sur la mort elle-même, Sa résurrection glorieuse et Son ascension au ciel. Voilà ce que Jésus a fait et ce que notre Créateur demande que nous enseignions. Et voilà ce qu’Il demandait aussi à Israël.

Dans Deutéronome 10:12-14, nous lisons : « Maintenant donc, Israël, que demande de toi l’Éternel ton Dieu, sinon que tu craignes l’Éternel ton Dieu, que tu marches dans toutes ses voies, que tu l’aimes, et que tu serves l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, et que tu observes les commandements de l’Éternel et ses statuts que je te commande aujourd’hui, pour que tu sois heureux ? Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui y est. » Dans les dernières semaines avant sa mort, Moïse assembla le peuple afin de regarder ensemble la provision miraculeuse accordée à Israël et pour leur rappeler Sa Loi. Il a commencé par répéter les Dix Commandements afin de leur rappeler leur origine surnaturelle (Deutéronome 5). Et il termina en leur disant : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » (v. 29).

Il les chargea de se souvenir de la Loi et de la passer à leurs enfants : « Afin que tu craignes l’Éternel ton Dieu, en gardant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils, et le fils de ton fils, tous ses statuts et ses commandements que je te prescris, et afin que tes jours soient prolongés » (Deutéronome 6:2). Il insistait pour que Son peuple détruise les ennemis de Dieu dans le pays que Dieu leur donnerait pour un usage saint et spécial, sinon le peuple ne serait pas béni. Le plus long discours de Moïse, c’est le commandement de se rappeler leur histoire unique et comment Dieu est intervenu surnaturellement en leur faveur tant de fois.

Pourquoi pas ? « Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui y est. Cependant l’Éternel n’a pris en affection que tes pères, pour les aimer ; et après eux, d’entre tous les peuples, il vous a choisis, vous leur postérité, comme vous le voyez aujourd’hui. Circoncisez donc votre cœur, et ne roidissez plus votre cou ; car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit point de présents ; qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’étranger, pour lui donner la nourriture et le vêtement » (Deutéronome 10:14-18). Ce Dieu créateur, qui a tant fait pour nous, encore plus que pour Israël, ne mérite-t-Il pas notre dévotion, notre obéissance et notre service ?

Dans Colossiens 1:26-28, Paul nous parle du : « mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. » Christ en vous et l’espérance de la gloire ont été le sujet de plusieurs sermons et méritent sûrement notre étude, car le concept est utilisé au travers des Écritures. Christ vit vraiment en chaque converti, et Il remplit et contrôle chacun selon la permission de l’individu. Mais pour ceux qui sont remplis par Son abondance, Christ fournit une gloire certaine. Car nous sommes assurés du salut, de Sa grâce, de l’adoption par le Saint-Esprit et de la Gloire éternelle en Christ. Je suis crucifié avec Christ et, si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui S’est donné Lui-même pour moi, nous déclare Galates 2:20.

L’Écriture enseigne précisément que Dieu aime les pécheurs, mais déteste le péché et agit au-travers de Christ pour payer la rançon de nos péchés. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu L’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Une fois convertis, nous pouvons Le recevoir en nous et profiter du pardon et du salut. Et, par le fait même, nous pouvons affirmer : Je suis à Christ et Il est à moi. Et Son amitié durera pour toujours. Le Christ est véritablement le Fils de Dieu.

Dans Romains 1:3-4, nous pouvons lire : « Touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur. » Ces versets d’ouverture dans l’épître de Paul aux Romains mettaient l’emphase sur le fait que l’Évangile de Christ était l’accomplissement de ce que : « Dieu avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures » (Romains 1:2). Cette promesse était centrée sur le Fils éternel de Dieu par qui le salut du monde devait arriver ainsi que la promesse de la rédemption du péché et de la mort. Pour accomplir cela, Dieu devait Se faire homme, naître de la race de David selon la chair (v. 3) et vivre sans pécher en nature et en pratique. Ce n’est qu’à ce moment que Jésus pouvait Se qualifier pour le sacrifice parfait de Dieu pour le péché.

Christ devait être l’homme parfait, exactement comme Dieu l’avait voulu pour Adam. En d’autres mots, Jésus devait devenir le « second Adam », créé sans péché ; seulement, Il ne pouvait pas faire comme le premier Adam. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Donc, Jésus devait être miraculeusement engendré : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps » (Hébreux 10:5).

Un corps parfait, non entaché par l’héritage de diverses mutations, ni par des péchés hérités de Ses parents. Ensuite, pendant neuf mois, Son corps grandirait pour finalement naître d’une vierge. « Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:26). « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12). Mais comment le monde pouvait-il savoir que tout cela était vraiment arrivé ? Et comment avoir l’assurance que leur Créateur est  maintenant devenu leur Rédempteur ? Par Sa résurrection de la mort, voilà comment ! Il fut déclaré Fils de Dieu avec puissance par Sa résurrection des morts. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31).

« C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:9-11. Tout au long du Nouveau Testament, nous découvrons qu’il y a trois noms d’usage primaire pour identifier le Fils de Dieu : Jésus, Christ et Seigneur. Le nom « Jésus » veut dire « Sauveur » et c’est Son nom humain, le liant avec l’humanité qu’Il est venu sauver. « Christ » veut dire « oint » et c’est Son nom messianique, le liant avec Dieu qu’Il est venu représenter et révéler à ceux qui Lui doivent hommage. Ces trois noms mettent l’emphase sur la chronologie du temps, car jusqu’à Sa crucifixion, Il était connu d’abord comme Jésus, mais après Sa résurrection et Son Ascension, Il est devenu le Christ. Et lorsqu’Il reviendra, Il sera appelé Seigneur pour régner.

Bien sûr que nous sommes familiers avec les trois fonctions qui eurent effet durant toute l’histoire, mais ces noms nous indiquent les trois fonctions de Son ministère. Jésus suggère Sa carrière en tant que Prophète, tandis que Christ suggère Sa prêtrise, Son expiation pour les péchés ; et Seigneur, Sa royauté sur les hommes. La relation de l’humanité est de suivre ce même modèle ; obéissance à Son égard en tant que Prophète, notre foi en Lui en tant que Prêtre et notre soumission à Lui en tant que Roi. Il n’y a eu aucun effort dans les Écritures pour séparer ces trois noms, pour créer trois individus afin de remplir ces rôles, car en plusieurs occasions ces noms sont combinés, démontrant qu’ils s’appliquent à la même personne. Alors : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).




D.385 – Une ignorance tragique

ignorance

Par Joseph Sakala

Aux nouveaux convertis romains, Paul déclare : « Frères, le souhait de mon cœur, et ma prière à Dieu pour les Israélites, c’est qu’ils soient sauvés. Car je leur rends ce témoignage, qu’ils ont du zèle pour Dieu ; mais un zèle sans connaissance ; car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:1-3). Il existe plusieurs vérités doctrinales importantes que les non croyants, et parfois même les chrétiens, semblent tragiquement ignorer, ce qui affecte, non seulement leur vie, mais aussi leur destinée. La plus tragique parmi elles est celle mentionnée plus haut. Paul écrivait spécifiquement aux Juifs. Mais la même ignorance existe parmi plusieurs convertis qui tentent toujours de gagner leur salut par leurs propres œuvres religieuses ou morales plutôt que par la foi dans la justice de Christ, mort pour leurs péchés.

Il existe également cette ignorance concernant la mort et ce qui arrive après. « Or, mes frères [nous déclare Paul], je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14). Avec respect envers les chrétiens à Corinthe, Paul dit : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance » (1 Corinthiens 12:1). Pourtant, plusieurs de ceux qui ont reçu des dons négligent de les développer parce qu’ils ignorent leur véritable fonction dans le Corps de Christ. Dans 1 Corinthiens 12:13, Paul dit : « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. »

Dans Romains 12:3-7, Paul continue : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres. Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. »

Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans Éphésiens 4:7-15 : « Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ. »

Nous avons tous besoin d’être instruits concernant les séductions  du malin : « Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Tous ceux qui cherchent l’instruction plutôt que l’ignorance, qu’ils aillent la chercher dans la Bible, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Nous sommes toutefois dans une période dégradante au sujet de la véritable connaissance, en ce moment.

Dans 1 Corinthiens 3:1-7, Paul leur déclare : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? Car lorsque l’un dit : Pour moi, je suis de Paul ; et l’autre : Moi, je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas charnels ? Qui est donc Paul, et qu’est Apollos, sinon des ministres par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun ? J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement. C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. »

L’apôtre Paul se fait très clair ici en faisant la distinction entre un chrétien spirituel, contrôlé et mené par le Saint-Esprit, et les chrétiens charnels, encore menés par les désirs de la chair. Un chrétien charnel est un bébé chrétien. Les bébés chrétiens sont la cause de beaucoup de réjouissance lorsqu’ils se convertissent, mais s’ils restent bébés indéfiniment, ils deviennent un ennui à écouter et une tragédie à contempler, car Satan s’attaque à eux immédiatement. Chaque croyant nouveau-né a besoin de grandir en grâce. Le chef des apôtres insiste : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Car, cette croissance nous vient seulement par l’étude de la Parole de Dieu, accompagnée de la foi et de l’obéissance.

L’apôtre Pierre insiste encore, en déclarant : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Mais cette étape n’est que la première franchie par le véritable chrétien. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Les Écritures nous encouragent à grandir en maturité et à continuer de grandir.

Les chrétiens charnels ne sont pas nécessairement des pseudo-chrétiens, mais ils devraient s’examiner régulièrement, comme Paul nous le dit, dans 2 Corinthiens 13:5-7 : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes. »

Aucun chrétien ne devrait se satisfaire de demeurer simplement un enfant spirituel. Chacun devrait plutôt déclarer avec le Prophète Jérémie : « Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! Je ne me suis point assis dans l’assemblée des moqueurs, pour m’y réjouir ; mais, à cause de ta main, je me suis assis solitaire, car tu me remplissais d’indignation » (Jérémie 15:16-17).

Dans 2 Timothée 1:8-11, Paul instruit son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Pendant des siècles, le message de l’Évangile fut dévoilé au-travers du système sacrificiel présenté par Moïse. Évidemment, Moïse n’a pas inventé le concept d’un sang innocent pour le sacrifice. C’est Dieu Lui-même qui a fait la réconciliation initiale lorsqu’Il a couvert Adam et Ève de peaux d’animaux que le Créateur a Lui-même tués pour les couvrir. « Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (Genèse 3:21). Abel offrit un sacrifice excellent à Dieu, mais Caen essaya un « autre évangile, des fruits de seconde classe » et fut rejeté. Dans Genèse 4:3-5, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; Et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il [Dieu] n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. »

Après le Déluge : « Noé bâtit un autel à l’Éternel ; et il prit de toute bête pure, et de tout oiseau pur, et il offrit des holocaustes sur l’autel » (Genèse 8:20). Abraham et Jacob offrirent des animaux en sacrifice au Seigneur en reconnaissance de leur soumission à Dieu, et par obéissance aux instructions qu’ils ont reçues. En effet, dans Genèse 12:7, il est écrit : « Et l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je donnerai ce pays à ta postérité ! Et il bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu. » Et, dans Genèse 46:1-3, nous voyons : « Et Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Shéba, et offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. »

Lorsque Moïse reçut la Loi des mains de Dieu sur le mont Sinaï, le système entier de sacrifices était centré sur un agneau sans défaut. Lévitique 1:11 nous dit : « Il offrira un mâle sans défaut ; et il l’égorgera au côté Nord de l’autel, devant l’Éternel ; et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, en répandront le sang sur l’autel tout autour. » Et, dans Lévitique 23:12 : « Vous sacrifierez aussi, le jour où vous agiterez la gerbe, un agneau d’un an, sans défaut, en holocauste à l’Éternel. » C’était l’agneau de la Pâque qui est devenu le symbole de la délivrance des Israélites hors de l’Égypte, comme nous pouvons facilement le voir dans Exode 12:21 où : « Moïse appela donc tous les anciens d’Israël, et leur dit : Allez et prenez du menu bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. »

Cette fête fut directement appliquée à notre Seigneur Jésus comme étant notre Pâque. Voilà pourquoi Paul déclare aux Corinthiens : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). De tous les noms donnés à Jésus, c’est l’Agneau qui ressort le plus puissamment, lorsque nous faisons référence à ce qu’Il a fait.

C’est l’Agneau qui fut immolé, qui est digne de recevoir toute louange. Dans Apocalypse 5:11-13, nous pouvons lire : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A Celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Dans Apocalypse 12:5, nous pouvons lire : « Or, elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. » Cette scène remarquable était une partie de la vision donnée à Jean comme le Seigneur lui révélait les choses qui doivent arriver bientôt. (Apocalypse 1:19). « Or, il parut un grand signe dans le ciel, une femme revêtue du soleil, et ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et souffrant des douleurs de l’enfantement. Il parut aussi un autre signe dans le ciel : voici un grand dragon couleur de feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept diadèmes ; et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre. Puis le dragon s’arrêta devant la femme qui allait accoucher, afin de dévorer son enfant quand elle aurait enfanté » (Apocalypse 12:1-4).

La vision est réelle et elle démontre un enfant représentant clairement Jésus, qui doit seul régner sur les nations avec une verge de fer. Apocalypse 19:15-16 déclare qu’il : « sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Certains commentateurs bibliques croient que cette femme symbolise l’Église, car elle nous est clairement présentée à la fin de ce livre comme étant l’épouse de Christ, c’est-à-dire, comme une femme. Il est toutefois impossible que cette femme au verset 1 du chapitre 12 soit l’Église, car l’Église n’a pas donné naissance à Christ ! C’est le contraire qui est vrai ! C’est le Christ, plutôt, qui a donné naissance à l’Église. Elle est sortie comme par césarienne de la plaie infligée dans le côté de Jésus. Elle est née de Sa mort et de Sa résurrection, fondée officiellement lors de la descente du Saint-Esprit sur les disciples de Jésus le Jour de la Pentecôte. Nous devons donc chercher ailleurs. Il faut utiliser les indices que Jésus nous donne, afin de l’identifier. La « femme » qui donna naissance à Jésus, c’est l’ancien Israël. Dieu en avait donné le songe à Joseph, fils de Jacob, dans Genèse 37:9. Il s’agit de l’assemblée d’Israël qui a été créée par Dieu expressément pour la raison suivante : donner naissance au Christ, par sa descendance. Donc, l’Israël physique a donné naissance au Christ, et le Christ a donné naissance à l’Israël spirituel.

Dans Sa naissance humaine, le Fils de Dieu est devenu aussi le Fils de l’homme, nous confirme Étienne juste avant de mourir. « Mais rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55-56). La vision nous fait voir le drame de la longue guerre entre Satan et Dieu, entre le grand dragon et la descendance de la femme. Dans la vision suivante, nous avons un compte-rendu de la guerre que Satan espère gagner. Dans Apocalypse 12:5-6, nous lisons : « Or, elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône ; et la femme s’enfuit dans un désert, où Dieu lui avait préparé un lieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. » La femme, l’Église des derniers jours, sera protégée sur la terre, pendant qu’elle prêchera l’Évangile du Royaume lors de la grande Tribulation.

Pour ce qui est de Satan et de ses démons : « Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:8-9). C’est maintenant que le diable fait tous ses ravages, mais son temps se fait court et, selon ce qui se passe dans le monde, son temps achèvera bientôt. Il y a eu une guerre constante entre la semence de Satan et la semence spirituelle de la femme. Mais Christ sera finalement vainqueur, lorsque : « le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

Et Christ le fera par nul autre que Son petit troupeau auquel Jésus a dit : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Le monde a tendance à mesurer le succès d’une organisation par sa grandeur, et ce qui semble également vrai même parmi les « chrétiens » du monde. Les églises les plus prospères semblent toujours être celles avec les plus gros budgets et les congrégations les plus populeuses. Ou bien celles qui ont accumulé le plus grand nombre de convertis chaque année. Mais ce n’est pas le critère établi par Dieu. Lors du jugement de Christ, la vérité sortira : « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15).

Quelle est le nombre de membres dans cette congrégation ? Mais de quelle sorte de « vérité » se nourrissent-ils ? La qualité et non la quantité, tel est le critère de Dieu. Les paroles encourageantes où Christ appelle Son Église « petit troupeau » furent données vers la fin d’une période où Christ l’avertissait contre le désir d’accumuler des richesses. Dans Luc 12:15, Jésus lui dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens. » Jésus S’adressait à Son petit troupeau de disciples. En tant que Berger, Il leur fournirait de quoi combler leurs besoins. Les avertissements de Christ contre l’avarice individuelle s’appliquent également à l’avarice de masse. Une église, ou n’importe quelle organisation chrétienne, devrait toujours se surveiller contre le désir d’être impressionnante aux yeux du monde. Les grandes villes chrétiennes déploient leurs cathédrales et leurs temples qui sont presque vides et spirituellement morts.

Jésus a promis une « porte ouverte » à l’Église de Philadelphie parce qu’elle gardait Sa Parole, même si elle n’avait que peu de force. Dans Apocalypse 3:8-9, Jésus leur déclare : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. » Mais Christ a menacé de vomir de Sa bouche Laodicée à cause de sa tiédeur. Regardons ce qu’Il lui dit, dans Apocalypse 3:16-18 : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

Ce ne sont pas tous les petits troupeaux qui ont gardé la Parole de Dieu, ni toutes les grandes congrégations qui sont devenues tièdes, mais les Paroles de Christ servent aux deux afin de les avertir et de les encourager. Les grandes bénédictions se trouvent dans le Royaume de Dieu qui s’en vient bientôt ; elles ont été promises au « petit troupeau ». Donc : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). C’est Dieu qui décide et évalue ceux qui font Sa volonté et ceux qui préfèrent le monde irréel des grands nombres.

Dans 1 Samuel 2:7-8, nous lisons : « L’Éternel appauvrit et enrichit, il abaisse et il élève ; il relève le pauvre de la poussière, il tire l’indigent du fumier, pour les faire asseoir avec les princes ; et il leur donne en héritage un trône de gloire ; car les colonnes de la terre sont à l’Éternel, et il a posé le monde sur elles. » Ce texte contient ici les premières références bibliques au monde de Dieu. Les colonnes sont à : « L’Éternel qui règne ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point ; il jugera les peuples avec équité » (Psaume 96:10). C’est le véritable monde dans lequel ceux qui ont été élevés par Jésus dans la Foi en Sa Parole hériteront du trône de gloire et régneront éternellement avec Lui.

Le vrai monde est celui dans lequel : « Jésus s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! » (Galates 1:4-5). C’est ce monde-ci qui est faussement représenté par ses habitants comme le véritable. Or, en réalité : « Le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17). C’est ce monde présent qui est devenu le domaine de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Car : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Conséquemment, il est évident que ceux qui sont appelés par Lui écoutent sa Parole : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé » (Jean 15:19-21).

Le monde inclut ses habitants et le système mondial qu’ils ont développé. À cause du péché, le monde présent est devenu tellement irréel qu’il ne connaît même pas son Créateur. Jean 1:9-10 nous dit : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. » Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Alors, pouvons-nous vaincre ce monde présent pour ensuite le préparer par notre service éternel dans le monde à venir ? Oui : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Dans Deutéronome 29:29, nous lisons que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » Cette portion de l’Écriture suit un long dévoilement de l’alliance de Dieu avec Son peuple d’Israël. Dans ce chapitre de Deutéronome 29:2-8 : « Moïse appela donc tout Israël et leur dit : Vous avez vu tout ce que l’Éternel a fait sous vos yeux, dans le pays d’Égypte, à Pharaon, et à tous ses serviteurs, et à tout son pays, les grandes épreuves que tes yeux ont vues, ces grands signes et miracles ; mais l’Éternel ne vous a point donné jusqu’à ce jour un cœur pour connaître, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre. Et je vous ai conduits quarante ans dans le désert, sans que vos vêtements se soient usés sur vous, et sans que ton soulier se soit usé sur ton pied ; vous n’avez point mangé de pain, ni bu de vin, ni de boisson forte, afin que vous connussiez que je suis l’Éternel votre Dieu, Et vous êtes parvenus en ce lieu. Et Sihon, roi de Hesbon, et Og, roi de Bassan, sont sortis à notre rencontre pour nous combattre, et nous les avons battus, et nous avons pris leur pays, et nous l’avons donné en héritage aux Rubénites, aux Gadites, et à la moitié de la tribu de Manassé. »

Dans ce discours final, Moïse les encourage en déclarant : « Vous garderez donc les paroles de cette alliance, et vous les mettrez en pratique afin que vous prospériez dans tout ce que vous ferez » (Deutéronome 29:9). Et il leur étala les multiples bénédictions qui seraient les leurs s’ils suivaient ces conseils. « Vous comparaissez tous aujourd’hui devant l’Éternel votre Dieu, vos chefs et vos tribus, vos anciens et vos officiers, tout homme d’Israël, vos petits enfants, vos femmes, et ton étranger qui est au milieu de ton camp, depuis ton coupeur de bois jusqu’à ton puiseur d’eau ; afin d’entrer dans l’alliance de l’Éternel ton Dieu, faite avec serment, et que l’Éternel ton Dieu traite aujourd’hui avec toi ; afin qu’il t’établisse aujourd’hui pour être son peuple, et qu’il soit ton Dieu, comme il te l’a dit et comme il l’a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. Et ce n’est pas seulement avec vous que je fais cette alliance et ce serment ; mais c’est avec celui qui se tient ici avec nous aujourd’hui devant l’Éternel notre Dieu, et avec celui qui n’est point ici avec nous aujourd’hui. Car vous savez comment nous avons demeuré au pays d’Égypte, et comment nous avons passé au milieu des nations, parmi lesquelles vous avez passé ; et vous avez vu leurs abominations et leurs dieux infâmes, de bois et de pierre, d’argent et d’or, qui sont parmi eux » (Deutéronome 29:10-17).

Finalement, Moïse leur décrit en termes crus et imagés le résultat provoqué par le fait de briser l’alliance et le Jugement de Dieu qui s’ensuit. « Qu’il n’y ait parmi vous ni homme, ni femme, ni famille, ni tribu, qui détourne aujourd’hui son cœur de l’Éternel notre Dieu, pour aller servir les dieux de ces nations ; qu’il n’y ait point parmi vous de racine qui produise du poison et de l’absinthe ; et que nul, en entendant les paroles de cette imprécation, ne se flatte en son cœur, en disant : J’aurai la paix, bien que je marche dans l’endurcissement de mon cœur ; en sorte qu’il ajoute l’ivresse à la soif. L’Éternel ne consentira point à lui pardonner ; mais alors la colère de l’Éternel et sa jalousie s’allumeront contre cet homme, et toute la malédiction écrite dans ce livre pèsera sur lui, et l’Éternel effacera son nom de dessous les cieux, et l’Éternel le séparera, pour son malheur, de toutes les tribus d’Israël, selon toutes les imprécations de l’alliance écrite dans ce livre de la loi » (Deutéronome 29:18-21).

Mais ce n’est pas la fin, car : « la génération à venir, vos enfants qui se lèveront après vous, et l’étranger qui viendra d’un pays éloigné, diront, – quand ils verront les plaies de ce pays et les maladies dont l’Éternel l’aura affligé, lorsque toute la terre de ce pays ne sera que soufre et sel, et qu’embrasement, qu’elle ne sera point ensemencée, qu’elle ne fera rien germer, et que nulle herbe n’y poussera, comme après la subversion de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tséboïm, que l’Éternel détruisit dans sa colère et dans son indignation, – toutes les nations diront : Pourquoi l’Éternel a-t-il ainsi traité ce pays ? Quelle est la cause de l’ardeur de cette grande colère ? Et on répondra : C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance de l’Éternel, le Dieu de leurs pères, qu’il avait traitée avec eux quand il les fit sortir du pays d’Égypte ; et qu’ils sont allés et ont servi d’autres dieux, et se sont prosternés devant eux ; des dieux qu’ils n’avaient point connus, et qu’il ne leur avait point donnés en partage. Et la colère de l’Éternel s’est embrasée contre ce pays, pour faire venir sur lui toutes les malédictions écrites dans ce livre » (vs 22-27). Et Dieu ajoute, dans Deutéronome 29:28 : « Et l’Éternel les a arrachés de leur sol, dans sa colère, dans son courroux et dans sa grande indignation, et il les a jetés dans un autre pays, comme cela se voit aujourd’hui. »

Reconnaissant les limitations de l’humanité, Moïse a écrit dans son instruction qu’il y a certaines choses qui ne sont connues que de Dieu. Dans Deutéronome 29:29, Moïse déclare que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » Par conséquent, nous devons faire ce que nous savons faire. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères [et sœurs] ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Et dans Son merveilleux Plan, nous laissons Dieu accomplir les résultats avec Son grand pouvoir.




D.376 – Christ seul sera Roi

couronne

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 6:13-16, Paul déclare à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle !  Amen. » Vous avez ici une description parfaite du ciel où Jésus Se trouve aujourd’hui. Parmi les titres descriptifs de Christ, le plus dominant est celui de Roi, parce qu’il parle de Sa domination universelle. En effet, le jour vient : « Afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11).

D’abord, puisqu’Il a créé toutes choses, Dieu est le Roi de la Création. « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5). Ensuite, Christ est le Roi qui : « régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne » (Luc 1:33). Dieu est également notre Rédempteur : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:13-16).

Le jour vient bientôt où tous les rois de la terre s’uniront contre Lui. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les Élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands » (Apocalypse 19:14-18).

La scène que nous venons de lire se passe à la fin des temps. Mais reculons dans l’histoire pour découvrir de qui il est question ici. Dans Exode 15:11, il est écrit : « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? » Dans la vision merveilleuse que Dieu avait donnée à Ésaïe se trouvait une description des séraphins. « Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:3)). Ils sont cités encore dans Apocalypse 4:8 : « Et les quatre animaux avaient chacun six ailes, et à l’entour et au-dedans ils étaient pleins d’yeux ; et ils ne cessaient, jour et nuit, de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ÉTAIT, QUI EST, et QUI SERA ! » La sainteté de Dieu est étonnante.

Dans l’hébreu comme dans le grec, les mots utilisés pour « saint » dans les Écritures ont des connotations de séparation, de détachement de tout autre chose. « Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés » (Apocalypse 15:4). Et, dans 1 Samuël 2:2, nous lisons : « Nul n’est saint comme l’Éternel ; car il n’en est point d’autre que toi, et il n’y a point de rocher comme notre Dieu. » C’est cette absolue et unique transcendance qui place le Créateur de l’univers au-dessus de tout aspirant : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10).

« Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 8:5-6. Mais Dieu nous exprime également que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10).

Et ce cœur trompeur humain tord la gloire de notre Dieu incorruptible. « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:22-25). Ils ont tordu la Parole de Dieu pour l’adapter à leur vile image. Pourtant, Hébreux 13:8 nous confirme que : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. » Il ne change pas pour faire plaisir aux humains « évolués ».

Puisque Dieu est Saint, nous pouvons Lui faire confiance sans réserve aucune. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22. Puisque Dieu est Saint, nous pouvons lui faire confiance en fait de sécurité sur nos âmes. Car : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18).

Et parce qu’il nous a engendrés selon Sa volonté, Dieu nous connaît parfaitement. Dans Psaume 139:1-5, il est écrit : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Peut-être le plus grand attribut de Dieu est qu’Il connaît absolument tout sur nous. Et puisque Dieu est omnipotent et omniscient, il est évident que rien ne Lui échappe. Il observe nos activités et voit parfaitement toutes nos voies. Imaginez un instant qu’Il peut voir jusqu’à la formation de nos mots sur notre langue avant que nous les prononcions. Cela veut dire que nous sommes transparents pour Lui, nous ne pouvons le duper d’aucune façon. Il connaît nos pensées avant que nous les ayons, donc, Il connaît des choses sur nous que nous ne voudrions même pas nous admettre à nous-mêmes.

Il est partout autour de nous, là où nous sommes ou voudrions être. Il remplit tout espace et il est impossible de nous dissimuler. Nous ne pouvons pas nous cacher, car Il nous a constamment à l’œil. L’apôtre Paul l’a un jour souligné, dans Actes 17:28-29 : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. » Sa relation intime, ainsi que la connaissance complète qu’Il a de nous font du salut de Dieu une chose merveilleuse. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:6-8).

Dieu nous aime, en dépit de ce que nous sommes devenus. Mais puisqu’Il sait ce que nous pourrions devenir, Il nous a offert la vie éternelle par Son Fils Jésus afin que nous réalisions un jour ce que Lui sait déjà que nous serons. Dans Romains 8:33-34, nous découvrons : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Paul demande s’il y a quelqu’un qui pourra apporter une sentence de culpabilité contre les Élus. À la lumière de tout ce que le Christ a fait pour eux et le fait que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22), seul Christ a le droit de condamner. Alors, Christ condamnera-Il ceux pour qui Il est mort ? Certainement pas, et Paul nous donne quatre raisons pourquoi même le suggérer serait absurde.

Premièrement : C’est le Christ qui est mort et c’est Lui qui a quitté le ciel pour mourir comme substitut à notre place. « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Mais Christ est mort pour nos péchés. C’est ce que Paul nous enseigne dans 1 Corinthiens 15:3 lorsqu’il dit : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » Celui qui a subit la condamnation à notre place ne se tournera pas pour nous condamner.

Deuxièmement : Christ est ressuscité. Il n’est pas demeuré dans Son cercueil, mais Il est ressuscité victorieux afin de réaffirmer au Père Son Sacrifice. Dans Colossiens 1:18 : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. » Dans Romains 8:29-30, le Père confirme : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Ayant accompli cela, Il ne Se virevoltera certainement pas pour amoindrir Son Plan.

Troisièmement : Il est maintenant à la droite du Père où Il prépare une place pour nous, tel que promis dans Jean 14:2-3 : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Son intention est de nous garder près de Lui, là où Il sera et non de nous condamner.

Quatrièmement : On croirait qu’Il a déjà beaucoup fait pour nous, mais non, Il intercède pour nous, aussi longtemps que nous sommes vivants. Jésus  demande notre acceptation auprès de Son Père. Et Paul se joint à Lui, dans Romains 8:38-39, pour nous dire : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Christ nous sert d’exemple à suivre pour Sa gloire. « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pierre 2:20-23). Quelques-uns ont tenté de gouverner leur vie selon Jésus, simplement en tentant de se poser la question à savoir que ferait Jésus dans une telle situation. Mais dans le contexte-ci, nous découvrons qu’il s’agit de Son Sacrifice.

Pour suivre l’exemple de Christ, il faudrait endurer toute Sa souffrance non justifiée, même la diffamation et la persécution, avec grâce et patience. Mais ce n’est pas tout, il faudrait le faire en silence ! Car, dans 1 Pierre 2:23-24, nous lisons : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. » Et dans Esaïe 53:7 : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. »

C’est une réaction tout-à-fait naturelle que de vouloir nous défendre lorsque nous sommes injuriés, spécialement si l’action insultante suit un acte de gentillesse. Mais telle ne fut pas la réaction de Christ qui, dans Matthieu 26:53, a déclaré devant Pierre : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? » Mais Il a choisi de souffrir en silence. Pourquoi aurait-Il invoqué l’aide de douze légions d’anges ? D’abord, s’Il l’avait fait, nous aurions encore été perdus dans nos péchés. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Deuxièmement, Christ nous a laissé un exemple afin que nous suivions Ses pas. Christ ne souffrait pas seulement en silence, Christ souffrait pour nous ! Si nous voulions vraiment être comme Lui, il nous faudrait souffrir en silence pour les autres, même s’ils sont coupables et le méritent. Cela était tolérable pour Dieu qui S’est donné Lui-même ! « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu (v. 18).

Il est singulièrement approprié que nous regardions vers ce plus grand des versets, car il contient le plus merveilleux des cadeaux pour l’humanité. Le thème « donner » paraît au moins 2 100 fois dans la Bible et il nous vient de Dieu qui, dans Genèse 1:16-18, nous dit : « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. » Depuis le commencement, Dieu est toujours en train de nous donner de bonnes choses pour nous bénir. Et la dernière fois que Dieu va venir nous bénir sera dans Apocalypse 22:12 où Christ nous dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. »

Dieu nous donne du ciel un véritable témoignage de ce qu’Il est. Dans Actes 14:17, nous lisons : « Quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. » Et, dans Actes 17:25-29 : « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Mais Son plus grand cadeau fut lorsque Dieu S’est donné Lui-même pour un monde perdu et sans mérite. C’était le plus éminent des cadeaux parce qu’il rencontrait le plus grand besoin des humains, révélait Son plus grand amour et annonçait le plus étonnant legs jamais conçu dans le cœur de notre Créateur omniscient. Mais ce ne fut pas la fin de Son don pour nous, car Lui qui n’a point épargné Son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il point toutes choses avec Lui ? Mettez votre confiance dans le tout-puissant Dieu vivant qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir. Ce grand cadeau de Dieu est pleinement suffisant pour nous donner le salut ainsi que la vie éternelle pour le monde entier. Mais ce don ne devient un don seulement que quand il est accepté, et la plus grande tragédie subsiste lorsque cet incroyable cadeau est rejeté et même ridiculisé par ceux qui en ont le plus besoin. Alors, lorsqu’ils refusent le don gratuit de la vie éternelle, il ne leur reste qu’à périr dans la mort éternelle. Car Dieu a tout fait lorsqu’Il a donne Son Fils pour les sauver, puisque lorsqu’Il a donne Son Fils, Il S’est donné Lui-même.

Dans Jean 15:13-17, Jésus a déclaré : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que Je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que J’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Gloire à Dieu et louange au Seigneur d’avoir le privilège d’être chrétiens et d’appartenir à Jésus pour l’éternité.

Pourquoi ? Parce que : « Après cela j’entendis comme la voix d’une grande multitude, dans le ciel, qui disait : Alléluia ! (Louez l’Éternel) Le salut, et la gloire, et l’honneur, et la puissance au Seigneur notre Dieu ! Parce que ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a jugé la grande prostituée, qui corrompait la terre par son impudicité, et qu’il a vengé le sang de Ses serviteurs, qu’elle avait répandu de sa main » (Apocalypse 19:1-2). Christ est en train de nous sauver du péché et de ses conséquences. C’est pourquoi aussi Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur, nous dit Hébreux 7:25.

Car Jésus nous aide dans le voyage de notre vie. « Mon âme est rassasiée comme de mœlle et de graisse ; ma bouche te loue avec des cris de réjouissance ; quand je me souviens de toi sur mon lit, et que je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes. Mon âme s’est attachée à toi pour te suivre, et ta droite me soutient, » déclare Psaume 63:6-9. Au-travers de tout péril : « Qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:5-9).

Et Dieu nous aime au-travers tout cela. En effet : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). Nous pouvons toujours nous confier à Lui : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

Dans Actes 15:14-18 : « Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses. Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité. » Peut-être que le concept de connaissance absolue, de toutes les idées de Dieu, est le plus difficile à comprendre pour tout humain, mais il va falloir s’y faire. La plupart des humains travaillent très fort pour obtenir la connaissance et, dans plusieurs cas, encore plus fort pour la retenir. Le côté pratique de cet enseignement est que nous oublions trop souvent que Dieu n’oublie jamais !

Car l’Éternel regarde des cieux ; Il voit tous les enfants des hommes. Du lieu de Sa demeure, Il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, Il prend garde à toutes leurs actions. Du fond du cœur de chaque individu, il y a cette crainte que l’omniscience de Dieu soit vraie, mais nous dépensons beaucoup d’heures dans l’espoir d’enrayer cela de notre esprit. Pourtant, les Écritures déclarent clairement cette vérité : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant Sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12).

Presque toutes les religions croient que cela constitue une résurrection tout simplement destinée à la destruction des milliards de morts depuis la création des humains. Regardons toutefois les indices, pourtant très bibliques, expliquant ces versets. Notre Dieu est omniscient et omnipotent, Il connaît tout et est capable de tout. Alors, pourquoi Dieu est-Il obligé d’ouvrir un ballot de livres pour rappeler aux gens qu’ils ont tous péché ? Combien de péchés faut-il pour condamner une personne à la destruction éternelle ? Un seul ! Pourquoi ouvrir des tonnes et des tonnes de registres pour montrer aux gens la raison de leur destruction par le feu ? Dieu a-t-Il besoin de justifier Ses actions ? Donc, CES LIVRES sont-ils là pour nous indiquer autre chose que les ministres voilés ont enseigné ? Se pourrait-il que ces livres ouverts aient été placés à cet endroit pour enseigner quelque chose que ces individus n’ont, soit jamais connu, ou n’ont certainement pas très bien compris, enseignés qu’ils furent par des ministres entièrement séduits par Satan et qu’il faudra immédiatement rectifier ?

Mais pour quelle raison, ces livres ? Pour préparer ces gens à l’ouverture d’un autre livre, regardez-le bien, le Livre de Vie ! Laissez-moi vous poser une question purement logique. Pourquoi Dieu feraient-Il ressusciter des milliards de personnes simplement pour leur enseigner qu’ils sont tout près de se faire détruire ? Aucune espèce de logique, surtout si on veut impliquer ici un Dieu plein de sagesse, miséricordieux, compatissant et omniscient. Jésus n’a-t-Il pas Lui-même déclaré, dans Matthieu 12:36-37 : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » Donc, il y a une bonne raison pour l’ouverture de ces livres. La seule réponse logique serait d’instruire tout ce monde dans les choses de Dieu qui les aurait faites, et que ce monde accepte le Sauveur.

Il ne s’agit pas d’une deuxième chance, mais bien de la première pour entendre parler d’un Sauveur qu’ils n’ont jamais connu. Voici une autre occasion où les Élus de Dieu seront utilisés pour enseigner toutes ces personnes dans la pure vérité de Dieu avant de leur ouvrir le Livre de Vie, lorsqu’ils se convertiront, pour y inscrire à leur tour leur nom afin qu’ils deviennent les nations de la terre dans le Royaume de Dieu. Regardons ensemble ce que déclare Jean, dans Apocalypse 21:22-24 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [les élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Voilà le côté extraordinaire et encourageant de l’omniscience de Dieu. Et voici ce que Dieu a inspiré à David d’écrire dans Psaume 139:1-5 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Avec une telle connaissance, il ne devrait pas être surprenant de voir Paul déclarer : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:18-19).

En attendant ce moment formidable, servons-Le comme Roi et soumettons-nous à Lui comme au Seigneur. Mais ne croyons pas que Dieu sera toujours doux. « À moi la vengeance ! » déclare-t-il. Il a également un côté juste dont Il ne se départira jamais ! Ce que les enseignants religieux n’ont jamais compris, c’est qu’il y a un abîme énorme entre le jugement des gens qui ont été séduits par les ministres de Satan, et ceux qui ont agi par mesquinerie, pour un gain sordide, par cupidité et sans vouloir s’en repentir. Il y a un jugement certain qui attend ces individus et nous le trouvons dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Voila la destruction destinée aux incorrigibles de notre société.

Notez bien qu’il n’y a pas de livres qui sont ouverts ici, ni aucune mention du livre de vie, car leur sort est sûrement déterminé par Dieu Lui-même. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1-3).

Est-ce que le verset plus haut vous donne l’impression que ces méchants vont brûler éternellement ? « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De cette mort, il n’y a aucune possibilité de résurrection, car c’est une mort éternelle. « Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (Malachie 3:18). Oui, il y aura une justice sur cette terre et enfin une paix éternelle. Et Christ seul sera Roi !




D.375 – Les oracles de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:1-4, Paul nous dit : « Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Cette puissante déclaration des Écritures, « les oracles de Dieu », paraît seulement trois fois dans toute la Bible. Dans notre texte plus haut, Paul met beaucoup d’emphase sur le grand privilège et la responsabilité accordés aux Juifs par Dieu qui leur donna Ses « oracles », un mot qui veut dire « prophéties divinement inspirées ».

Ensuite, Paul l’utilise pour corriger les premiers chrétiens qui n’avaient pas encore appris à déchiffrer les oracles. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes [et femmes] faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Finalement, l’apôtre Pierre exhorte ses lecteurs : « Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:11). C’est-à-dire, si quelqu’un prétend prêcher la Parole. qu’il s’en tienne à la Parole. « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » a déclaré Paul, dans 2 Timothée 4:2. Ce ne sont pas nos paroles, mais Ses Paroles qui sont puissantes. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13).

En effet, dans Actes 7:37-38, Étienne nous déclare que : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » De par toutes ces références, il devient extrêmement clair que ces Oracles de Dieu, c’est-à-dire, les Saintes Écritures, constituent les véritables Paroles du Dieu vivant. Elles furent données aux Juifs croyants et furent préservées pour nous dans nos Bibles. Il est évident que ces oracles doivent être crus, étudiés et proclamés par tous ceux qui déclarent être des chrétiens convertis.

Le fait que beaucoup de gens rejettent la Bible en proclamant qu’elle est pleine de faux enseignements, n’est que pure maçonnerie. De tels agissements démontrent simplement leur arrogance humaine. « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Sa Parole subsiste à toujours dans les cieux et elle subsistera éternellement. Jésus l’a confirmé dans Matthieu 24:35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Ce sera le critère par lequel Ses détracteurs seront jugés dans les derniers temps. Dans Apocalypse 22:18-19, Jésus nous dit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Tout comme Dieu est en train de Se former une grande famille avec qui Jésus partagera l’univers entier, Dieu est en train de surveiller le bon fonctionnement de Son merveilleux Plan. Dans Daniel 4:13-14, le prophète  déclare : « Je regardais, dans les visions de ma tête, sur ma couche, et voici un des saints qui veillent descendit du ciel. Il cria à haute voix, et parla ainsi : Coupez l’arbre, et l’ébranchez ; abattez son feuillage, et dispersez son fruit ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches ! » Nous voyons ici un jugement rendu sur Nébucadnetsar. Mais c’est la même chose dans tous les domaines où Dieu exerce Sa surveillance. C’est dans ce chapitre de Daniel que nous découvrons comment Dieu utilise Ses saints anges pour surveiller.

Nous avons découvert également que Dieu a agi ainsi dans le cas de Jacob. « Alors il [Jacob] eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité » (Genèse 28:12-13). Donc, on peut en déduire que, malgré les craintes de Jacob, il n’était jamais seul parce que les anges de Dieu surveillaient chacun de ses mouvements. Ainsi, nous savons qu’au moins certains anges, sinon tous, sont intensément occupés à surveiller les humains sur la terre.

Par exemple, Paul dit aux Corinthiens que, par lui et d’autres apôtres : « Vous êtes déjà rassasiés, vous êtes déjà riches, vous régnez sans nous. Et plût à Dieu que vous régnassiez, afin que nous régnassions aussi avec vous ! Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4:8-9). Le mot « spectacle » dans ce verset veut dire « théâtre » et il est traduit ainsi une seule autre fois dans le Nouveau Testament.

Dans Actes 19:29-31, nous bouquinons : « Et toute la ville fut remplie de confusion ; et ils coururent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. Or Paul voulait se présenter devant le peuple ; mais les disciples ne le lui permirent pas. Et même quelques-uns des Asiarques, qui étaient ses amis, l’envoyèrent prier de ne point se rendre dans le théâtre. » Il est intéressant de noter que les chrétiens, spécialement les dirigeants, sont dans un théâtre, spécialement surveillés par un auditoire qui pourrait inclure même des anges.

Paul avait mis en garde les femmes chrétiennes de se couvrir la tête. « C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est » (1 Corinthiens 11:10). Probablement que ces anges sont également inclus dans la grande nuée de témoins mentionnés dans Hébreux 12:1, où nous voyons : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » Mais pourquoi ces anges saints qui veillent désirent-ils voir ce qui se passe sur la terre ?

Dans 1 Pierre 1:11-12, le chef des apôtres déclare : « Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Peut-être qu’ils sont anxieux, comme nous : « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:9-12). Cela fait également partie de manière évidente de l’enseignement expliquant comment Satan sera écrasé sous nos pieds.

Dans Romains 16:19-20, Paul nous dit : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen. » C’est une promesse intrigante, suggérant que les véritables croyants pourraient éventuellement voir Satan écrasé, celui-là même qui tente perpétuellement de les dévorer. Car l’apôtre Pierre n’a-t-il pas dit, dans 1 Pierre 5:8-9 : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. »

Cette promesse est une allusion très claire à l’assurance divine annoncée dès le commencement par Dieu, dans Genèse 3:14, où nous voyons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Cette prophétie sera accomplie en partie lorsque, au retour de Jésus, Satan sera lié et banni dans l’abyme pendant mille années. Dans Apocalypse 20:1-2, nous lisons : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. »

En attendant ce jour, les convertis qui, dans un sens, forment par Christ la descendance spirituelle de la « femme » peuvent à répétition accomplir des victoires temporaires sur Satan en lui résistant continuellement par la foi. Pierre nous déclare : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). Si nous lui résistons comme Jésus l’a fait à maintes occasions, Satan fuira loin de nous. C’est d’ailleurs ce que Jacques 4:7 nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. »

De tels triomphes personnels vous aideront à obtenir des succès sur les dangereux enseignants que Satan utilise un peu partout. Dans Romains 16:17-19, Paul déclare : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. » Vous n’avez qu’à écouter certains télévangélistes pour vous apercevoir de quoi je parle.

La victoire ultime sur Satan, bien sûr, aura lieu lorsque Jésus reviendra. En attendant : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:8-10). Que vous soyez au courant ou non, « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

C’est en « prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin », qu’il lancera en votre direction (Éphésiens 6:16). Finalement, Paul nous dit : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:17-18). Nous pourrions, par la grâce de Dieu, infliger des blessures spirituelles à Satan lui-même.

Pour réussir dans d’autres aspects de nos vies, nous pourrions prendre conseil de Salomon qui a instruit son fils ainsi : « Mon fils, sois attentif à ma sagesse, incline ton oreille à ma prudence ; afin que tu conserves la réflexion, et que tes lèvres gardent la connaissance. Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants » (Proverbes 5:1-4). Ce chapitre cinq au complet nous indique comment bien utiliser ou mal utiliser les fonctions de notre corps physique. Sous le contrôle souverain du Dieu tout-puissant, un homme et une femme ont reçu l’habilité, par leur union, de former un humain éternel avec le pouvoir d’accepter ou de rejeter Dieu.

Ce chapitre des Proverbes montre par des contrastes que nous pouvons utiliser cette fonction divine pour susciter chez les humains, soit l’amour ou la concupiscence, soit la fidélité ou l’adultère, soit le partage ou la convoitise. Les versets nous enseignent le caractère de la promiscuité qui aboutit à la déception. « Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants » (v. 4). Les psychologues reconnaissent depuis longtemps que plusieurs prostituées se lancent dans leur métier à cause de la haine qu’elles éprouvent contre les hommes en les détruisant volontairement d’une manière consciencieuse. C’est ce que Salomon dit au verset 5, quand il déclare : « Ses pieds conduisent à la mort ; ses démarches aboutissent au Sépulcre. »

La solution serait sans aucun doute de s’éloigner de ces femmes, ne pas jouer avec le feu et éviter toutes les occasions de se faire embobiner. « Éloigne ton chemin d’elle, et n’approche point de l’entrée de sa maison » (v. 8). Les conséquences de se soumettre à la tentation seraient de perdre sa vigueur de jeunesse. « De peur que tu ne donnes ton honneur à d’autres, et tes années à un homme cruel » (v. 9). « De peur que les étrangers ne se rassasient de ta fortune, et que ce que tu auras acquis par ton travail ne passe dans une maison étrangère » (Proverbes 5:10).

Pour ce qui est de la santé : « Et que tu ne rugisses quand tu seras près de ta fin, quand ta chair et ton corps seront consumés » (Proverbes 5:11). Et que tu perdes ton estime personnel : « Et que tu ne dises : Comment ai-je haï l’instruction, et comment mon cœur a-t-il dédaigné les réprimandes ? Comment n’ai-je point obéi à la voix de ceux qui m’instruisaient, et n’ai-je point incliné mon oreille vers ceux qui m’enseignaient ? » (Proverbes 5:12-13). Et même de mettre notre vie en danger : « Peu s’en est fallu que je n’aie été plongé dans tous les maux, au milieu du peuple et de l’assemblée » (v. 14).

Par contre, l’amour conjugal est une très belle chose. Dans Proverbes 5:15-20, nous lisons : « Bois des eaux de ta citerne, et des ruisseaux de ton puits. Tes fontaines doivent-elles se répandre dehors, et tes ruisseaux d’eau sur les places publiques ? Qu’ils soient à toi seul, et non aux étrangers avec toi. Que ta source soit bénie ; et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, comme d’une biche aimable et d’une chèvre gracieuse ; que ses caresses te réjouissent en tout temps, et sois continuellement épris de son amour. Et pourquoi, mon fils, t’égarerais-tu après une autre, et embrasserais-tu le sein d’une étrangère ? » Rappelle-toi que rien de cela n’est fait dans le secret. « Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel, et il pèse toutes ses démarches » (Proverbes 5:21).

Nous devrions nous éloigner de tout péché, car le péché nous tend un piège afin que nous y retournions. « Le méchant sera pris dans ses iniquités, et il sera retenu dans les cordes de son péché. Il mourra, faute d’instruction, et il ira errant par la grandeur de sa folie » (Proverbes 5:22-23). Oui, tout cela mène l’homme dans la grande folie par manque d’instruction et, à la fin, une honte totale ainsi que la destruction. Mais heureusement que la Bible nous déclare que Dieu est amour et, malgré notre folie, Dieu veille constamment sur nous.

Dans 1 Jean 4:16-19, l’apôtre nous dit : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » Il est dit que le verset le plus cité dans la Bible est Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

C’est un témoignage magnifique de l’amour que Dieu manifeste pour nous et sans lequel personne ne connaîtrait Dieu. Mais : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19). Car : « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables » (Hébreux 1:9). Comment se fait-il que « Dieu [ait] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » ? (Romains 5:8). Parce que : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). L’amour humain est habituellement réciproque, puisque nous aimons lorsque nous sommes aimés en retour.

Tandis que ceux qui sont régénérés dans la foi ont le commandement de s’aimer entre frères et sœurs par Christ, et le mari régénéré reçoit le commandement d’aimer son épouse, comme Jésus a unilatéralement aimé Son Église. Cette sorte d’amour n’est pas normal, c’est l’amour de Dieu en nous. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Le mot « amour », sous toutes ses formes variées, paraît au moins 700 fois dans la Bible. La vaste majorité des références ne tentent pas de décrire l’amour de Dieu. Le centre d’intérêt est, soit notre responsabilité d’aimer : « l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force » (Deutéronome 6:5), ou bien comme dans Michée 6:8 où : « Il t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? »

Évidemment, nous expérimentons l’amour de Dieu pour nous lorsque nous sommes sauvés. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

 Dans Jean 3:16, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Il y a beaucoup de promesses merveilleuses adressées au croyant dans l’Évangile de Jean. Plusieurs de ces promesses sont des choses qui vont arriver. Concernant l’enseignement sur le Saint-Esprit qui vit en nous, Christ a déclaré, dans Jean 4:14 : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Pareillement, dans Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ;  celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Et, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Tous nos besoins profonds se trouvent comblés en Lui. Dans Jean 10:27-28, Jésus nous dit : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » En Christ, nous somme en parfaite sécurité. Pourquoi ? Dans Jean 5:24-25, Jésus à déclaré : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. »

Par conséquent, nous n’avons pas à craindre la mort. Dans Jean 11:25-26, Jésus nous dit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Dans le verset du début, si seulement nous croyions que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ! Jésus voulait savoir si Ses disciples croyaient en cela et Christ les a mis à l’épreuve.

Jésus a questionné Ses disciples pour savoir s’ils savaient qui Il était : « Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste; les autres, Élie; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais Mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:14-17). Cette étonnante affirmation de foi venait de Pierre comme du porte-parole des autres, mais elle fut sans doute partagée par tous Ses disciples. Car, Jésus avait demandé : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Jésus avait lancé la question à tous Ses disciples.

Cette question s’applique également aujourd’hui, aux chrétiens qui se disent bien convertis à Jésus. Avant de connaître le Christ, ils étaient probablement tous des disciples de Jean le Baptiste qui les avait dirigé vers Jésus. Ils avaient tous entendu son témoignage au sujet de l’identité de Christ. Jean, à un moment donné, a déclaré : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Pourtant, comme ils Le suivaient, ils ont souvent entendu Jésus parler de Lui dans les termes « Fils de l’homme ». Plus de trente fois dans l’Évangile de Matthieu, Jésus S’est identifié comme Fils de l’homme, mais pas une seule fois comme Fils de Dieu. Cependant, Jésus accepta la déclaration de Jean comme étant véritable, lorsqu’Il dit que le Père est celui qui L’a fait connaître.

En effet, il est absolument essentiel qu’une personne Le croit pour être sauvée. Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Pourtant, Jésus voulait qu’on Le connaisse comme le Fils de l’homme, peut-être afin qu’on n’oublie jamais que Jésus, au travers de Dieu, est également homme, comme nous. Et en tant qu’homme, Jésus fut éprouvé en toutes choses. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

L’apôtre Jean a connu le grand bonheur de voir Christ une autre fois avant de mourir. Après avoir confié le rôle de chef des apôtres à Pierre, Il S’est mis a chercher Jean. « Pierre donc l’ayant vu, dit à Jésus : Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. Le bruit se répandit donc parmi les frères, que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus ne lui avait pas dit : Il ne mourra point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » (Jean 21:21-23). Ce que Jésus leur annonçait, c’était que Jean aurait la vision, de son vivant, du déroulement devant ses yeux de tous les évènements de l’Apocalypse. Et c’est ce qui est arrivé, car en plus d’avoir écrit tout ce qu’il a vu : « C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites ; et nous savons que son témoignage est véritable » (Jean 21:24).

Bien que Jésus vive maintenant dans Son corps glorieux, Apocalypse 1:13-15 nous dévoile ceci : « Et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. » Malgré que Jésus soit véritablement le Fils du Dieu vivant, Il est aussi notre « Homme dans la gloire », tel qu’il paraîtra dans toute Sa splendeur lors de Son avènement.




D.374 – Les Pâques versus la Pâque

paques

Par Joseph Sakala

Chaque année au printemps, des centaines de millions de chrétiens sincères observent un service religieux bien spécial, le dimanche matin, pour célébrer la résurrection de Jésus, notre Sauveur. Néanmoins, au risque de décevoir plusieurs de ceux qui lisent ceci, une des plus grandes tromperies de Satan, c’est de séduire des chrétiens sincères, dans la célébration d’un faux Jésus lors « des Pâques ». Le dimanche des Pâques n’honore pas le véritable Jésus. Alors, est-ce possible d’honorer un faux Christ en croyant honorer le vrai ? Si vous fêtez la résurrection de Jésus au lever du soleil le dimanche de Pâques, vous risquez de fêter ce que la Bible appelle un paganisme abominable. Subséquemment, si vous aimez Jésus, éloignez-vous de cette fête. Il est certain que, pour ressusciter, il a fallu que Jésus meure, mais c’est de cette Fête qu’il faut nous rappeler.

Regardons ensemble cinq failles fatales de la célébration des Pâques :

1.Historiquement, Jésus n’est pas ressuscité le dimanche matin de l’année de Sa mort sur la croix. Vous pouvez le prouver vous-mêmes en vérifiant les écrits d’historiens sérieux qui ont documenté les évènements reliés à la mort de Jésus. Une étude sérieuse des Saintes Écritures nous révèlera que Jésus fut dans la tombe exactement trois jours et trois nuits, tel qu’Il l’a Lui-même prédit. Renier cela équivaut tout simplement à rejeter la seule et unique preuve que Jésus nous a donnée qu’Il était le Messie.

Dans Matthieu 12:38-40, nous lisons : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. [Ces érudits demandaient de voir un seul miracle pour prouver que Jésus était véritablement le Messie.] Mais Lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre, trois jours et trois nuits. » Donc, pour prouver qu’Il était le Messie, Jésus mettait toute Sa crédibilité en jeu sur le fait qu’Il serait mort pendant soixante-douze heures (trois jours et trois nuits).

Selon les preuves apportées par des historiens respectés et agréés, dans l’année de la crucifixion de Jésus, notre Seigneur est mort sur la croix le mercredi après-midi vers trois heures, quelques heures à peine avant le début d’un grand Sabbat annuel des Juifs, appelé la Fête de Pains Sans Levain. Selon les historiens, Jésus fut donc descendu de la croix avant le début de ce grand Sabbat et placé dans un sépulcre où Il est demeuré pendant exactement soixante-douze (72) heures. Au bout des trois jours et trois nuits, Jésus est donc ressuscité le samedi soir, juste après la fin du Sabbat hebomadaire.

Faisons le calcul :

Du mercredi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil jeudi = un jour et une nuit.

Du jeudi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil vendredi = un jour et une nuit. Nous sommes rendus à deux jours et deux nuits.

Du vendredi au coucher du soleil, jusqu’au coucher du soleil samedi = un jour et une nuit. Nous sommes à trois jours et trois nuits, exactement ce que Jésus avait prédit. Et lorsque les femmes sont venues l’embaumer le dimanche matin, l’ange leur a dit que Jésus était déjà ressuscité.

J’ai seulement une question pour les églises qui prétendent que Jésus est mort le vendredi à trois heures de l’après-midi et que Jésus est ressuscité le dimanche matin au lever du soleil. Comment pouvez-vous insérer 72 heures dans cette période ?

Du vendredi au coucher du soleil jusqu’au coucher du soleil samedi = un jour et une nuit.

Du samedi au coucher du soleil jusqu’au dimanche matin au lever du soleil = une nuit. Donc, cela nous donne au total seulement une journée complète et demie, soit 36 heures. Et ces églises prêchent ce mensonge depuis des siècles.

Ceux qui prêchent cela font de Jésus un menteur et, si Jésus est menteur, Il n’est pas le Messie. C’est un sacrilège envers Dieu ! Quelqu’un a dit un jour : Prêchez un mensonge assez longtemps et les gens finiront par l’accepter comme une vérité. Continuons…

2.Les adorations au lever du soleil sont en effet mentionnées dans votre Bible. Mais elles sont également condamnées par Dieu comme étant des abominations païennes. Ces adorations au lever du soleil faisaient partie intégrante de la Religion à Mystères babylonienne dans laquelle les gens adoraient Sémiramis et son fils Tammuz. Sémiramis, l’épouse de Nimrod, a décrété, lors de la naissance de Tammuz, qu’il était Nimrod ressuscité en tant que le messie. Plus tard, Sémiramis elle-même fut adorée comme la déesse Astarté (ou Ishtar), la « Reine du Ciel» originale.

Dans Ézéchiel 8:12-16, nous voyons Dieu instruire le prophète afin de lui montrer les abominations dans lesquelles Israël s’était déjà engagé. « Et il [Dieu] me dit : As-tu vu, fils de l’homme, ce que font les anciens de la maison d’Israël, dans les ténèbres, chacun dans son cabinet d’images ? Car ils disent : L’Éternel ne nous voit point ; l’Éternel a abandonné le pays. Et il me dit : Tu verras encore de plus grandes abominations, qu’ils commettent. Il me conduisit donc à l’entrée de la porte de la maison de l’Éternel, qui est du côté du Nord, [direction biblique du Trône de Dieu], et voici, des femmes assises pleuraient Thammuz [une contrefaçon du Messie]. Et il me dit : As-tu vu, fils de l’homme ? Mais tu verras encore de plus grandes abominations que celles-là. Et il me fit entrer dans le parvis intérieur de la maison de l’Éternel ; et voici, à l’entrée du temple de l’Éternel, entre le portique et l’autel, environ vingt-cinq hommes, qui tournaient le dos au temple de l’Éternel et la face vers l’Orient ; ils se prosternaient devant le soleil, vers l’Orient. » Cette adoration du faux messie s’est poursuivie jusqu’à nos jours sous l’adoration du soleil le dimanche matin des Pâques.

3.La Bible condamne fortement toute pratique païenne, peu importe si la personne prétend garder cette tradition pour « honorer Jésus». « Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations [païennes]; et ne craignez pas les signes des cieux, [simplement] parce que les nations les craignent. » N’adorez pas les faux dieux par crainte qu’ils puissent vous faire du tort, nous dit Dieu. Paul exhortait pareillement les Thessaloniciens afin de ne pas suivre les traditions des hommes. « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre » (2 Thessaloniciens 2 :15).

4.Prétendre honorer Jésus par des pratiques païennes défie le bon sens ainsi qu’un sain raisonnement. J’aimerais utiliser une analogie pour illustrer mon argument. Supposons que vous sachiez que le mets préféré de votre père, dans les occasions spéciales, est un filet mignon de bœuf avec des pommes de terre pilées mousseline. Mais vous savez aussi qu’il ne digère pas les huîtres. Pourriez-vous prétendre que vous honorez votre père si, lorsque vous l’invitez chez vous pour un repas spécial, vous lui servez toujours des huîtres ? Où serait l’amour envers votre père dans un tel comportement ?

Dans Exode 20:2-6, voici ce que notre Créateur nous commande : « Je suis l’Éternel ton Dieu, tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent Mes commandements. »

Certains « chrétiens », prétendant avoir de bonnes intentions, et leurs « ministres et prêtres chrétiens », prétendant également affirmer leur amour envers Jésus, leur Seigneur, rejettent pourtant l’obéissance aux instructions de Dieu tout en trouvant plaisir à « Le servir » par les moyens que Dieu qualifie de révoltants, de païens et d’abominables. À tous ces gens-là, Jésus dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » (Luc 6:46).

5.Finalement, dans 1 Corinthiens 6:9-10, Paul dit : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le Royaume de Dieu? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le Royaume de Dieu. » Dieu veut nous voir dans Sa Famille Divine, mais pas en acquérant ces comportements injustes où l’idolâtrie s’y trouve comme une attitude condamnable, pour nous empêcher d’hériter du Royaume de Dieu. Avez-vous noté ce que les injustes n’hériteront pas ? Le Royaume de Dieu. Trouvez-moi un seul verset où Dieu promet que les justes hériteront le Ciel?

Et, dans Apocalypse 22:14-15, Jésus Lui-même nous dit ceci, au sujet de Son Père : « Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! [la Jérusalem céleste.] Mais dehors seront les impudiques, les fornicateurs, les empoisonneurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge. » Encore une fois, l’idolâtrie prime parmi les péchés qui empêcheront ceux qui les pratiquent volontairement de faire partie du Royaume de Dieu.

Donc, rappelez-vous toujours que la Pâque est une Fête divine par laquelle nous nous souvenons de la mort de Jésus qui, n’ayant jamais commis le péché, a été fait péché à notre place, afin de verser Son sang Pur et Sans Tache, pour payer la rançon des péchés de l’humanité entière. Tandis que les Pâques commémorent la résurrection d’un messie païen du nom de Tammuz, fils de Nimrod et de Sémiramis de l’ancienne Babylone. Les Pâques sont ainsi une fête païenne, même si les gens bien intentionnés prétendent l’observer pour honorer le Seigneur Jésus. Dieu ne nous commande nulle part dans les Écritures de transformer les cultes païens en cultes chrétiens, en Son honneur.

Je crois en Jésus-Christ ressuscité, Fils de Dieu, Sauveur de l’humanité. Je crois qu’après Sa crucifixion, après avoir pris la Pâque avec Ses apôtres, Il fut trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, comme Il l’a Lui-même prophétisé. Je crois qu’Il fut ensuite ressuscité par son Père et restauré dans la gloire qu’Il avait avec Son Père, avant que le monde fût. Il était l’Agneau parfait pour la Pâque. Il est également devenu l’offrande parfaite de la gerbe, acceptée par Son Père comme le Premier des prémices. Dans Sa résurrection, je vois une confirmation de la promesse faite à tous ceux qui ont vraiment consenti à Le suivre, afin qu’eux aussi soient un jour ressuscités pour vivre éternellement, comme Jésus maintenant.

Par conséquent, nous ne fêtons pas les Pâques. Comment peut-on faire une telle déclaration ? Cette fête ne peut avoir de sens pour ceux qui prennent pour acquis que les Pâques sont une célébration de la mort de Jésus-Christ. Nous avons déjà établi que c’est la résurrection de Tammuz qui est célébrée. N’importe quelle étude historique sérieuse de la fête des Pâques et de la cabale qui l’entoure nous révèlerait clairement que l’observance des Pâques est d’origine païenne et fut introduite il y a longtemps dans le culte « chrétien ». Même certains nouveaux convertis ont cherché à s’accrocher à leurs pratiques anciennes, tandis que, à cause de cela, les chrétiens établis ont « combattu pour la foi transmise une seule fois » dès les débuts de l’Église.

La plupart de ceux qui se disent aujourd’hui « chrétiens » ne sont vraiment pas conscients de la façon que le « christianisme » actuel a « évolué » au cours des siècles, même dans les premiers temps de son existence. Dès le premier siècle, Jude mettait les chrétiens en garde. « Bien-aimés, [étant] plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Par exemple, nous pourrions parler des anciens, comme Polycarpe et Anicet, de Polycrate et Victor, et la façon dont les églises de l’Orient se sont efforcées de maintenir la pratique des premiers apôtres dans l’observance de la Pâque. Polycrate a écrit à propos des apôtres Philippe, Jean et d’autres qui ont toujours observé le jour où Jésus avait pris la Pâque avec Ses disciples avant d’être arrêté et injustement condamné à mourir, par opposition à la corruption de Rome et d’autres qui voulaient faire bifurquer la doctrine chrétienne vers la pratique païenne. Toute cette histoire est bien sûr une lecture fascinante pour les intéressés.

Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. C’est la Bible, par la Parole de Jésus-Christ, qui nous oblige à ne pas garder les Pâques. Mon esprit humain peut se donner beaucoup de raisons pour ignorer la Bible et pour incliner les Écritures selon ma connaissance. Cependant, Dieu a beaucoup à dire à ce sujet : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Vers la fin de l’Apocalypse, Jésus aussi nous dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Donc, toutes les évocations humaines entendues des autres personnes ou à partir de nos inventions sont toujours enracinées dans la raison humaine, fondamentalement défectueuse, qui contredit en fin de compte la Parole de Dieu. Et l’Écriture m’interpelle : « les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, en baissant les raisonnements et toute hauteur qui exalte lui-même, contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Alors, nous ne pouvons pas honorer Christ en Lui désobéissant.

Si vous êtes intéressés à examiner quelques-uns des éléments païens qui sont associés à la tenue des Pâques, la Bible contient assez de références pour vous convaincre que les Pâques sont manifestement d’origine païenne. Du point de vue de la Bible, le choix est simple. Jésus-Christ nous dit de ne pas violer les lois de Dieu ni les commandements en faveur des traditions et des coutumes du monde, peu importe la « sincérité religieuse » évoquée dans l’observance de ces traditions. Aux pharisiens, Jésus a déclaré : « Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9).

Dieu ne veut pas que nous adoptions les coutumes païennes en prétendant que nous le faisons pour L’adorer. Avant de faire entrer Israël dans la terre promise, Dieu lui a dit : « Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux, [afin] que je fasse de même, moi aussi ? Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que Je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:29-31).

Dans Jérémie 10:1-2, nous lisons : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Ainsi, il peut sembler contradictoire de ne pas observer les mêmes fêtes populaires « chrétiennes » que nos amis, dans leur culture et leurs pratiques, mais je ne vois pas d’alternative. Je crois fermement dans le Christ ressuscité, ainsi qu’en la puissance et la vérité de Sa résurrection, et non pas dans celle d’un messie païen. Et croire en Jésus-Christ comme étant le Seigneur, c’est croire en Ses enseignements, c’est vouloir Le suivre et chercher à Lui obéir. Par conséquent, je ne garde pas les Pâques. Croire en Dieu ne veut pas simplement dire croire que Dieu existe, mais davantage ce que Dieu dit !

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, Il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces soixante-douze heures afin de Le restaurer dans la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité, c’est-à-dire, pour vivre éternellement, comme Lui vit présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant, une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » des temps modernes contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines des pratiques religieuses purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais, comme nous l’avons dit plus haut, l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Non, il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les Pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer Le suivre en toute vérité, je ne garderai pas les Pâques (Easter IshtarAstartéSémiramis).

Le plan magistral de Dieu est de Se former une Famille Divine composée de milliards d’enfants immortels avec lesquels Dieu désire intensément partager Son univers entier comme un héritage éternel, sous la gouvernance du Roi des rois, notre Maître et Sauveur Jésus-Christ durant toute l’éternité. Pour y participer, Dieu nous demande simplement et volontairement d’observer fidèlement Ses Lois et Ses Commandements. Voilà ma prière pour tous ceux qui lisent ce message.




D.373 – Le salut offert aux Gentils

prier-ensemble

Par Joseph Sakala

Paul, que Dieu avait choisi pour l’évangélisation des Gentils, prêchait la circoncision du cœur et non celle de la chair pour obtenir le salut. « Mais quelques-uns de la secte des Pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu’il fallait circoncire les Gentils, et leur ordonner de garder la loi de Moïse. Alors, les apôtres et les anciens s’assemblèrent pour examiner cette affaire. Et comme il y avait une grande dispute, Pierre se leva, et leur dit : ‟Hommes frères, vous savez qu’il y a longtemps que Dieu m’a choisi d’entre nous, afin que les Gentils entendissent de ma bouche la parole de l’Évangile, et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit, aussi bien qu’à nous ; et il n’a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi » (Actes 15:5-9).

Pierre poursuit son argument en leur disant : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons eu la force de porter ? Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu’eux. Alors toute l’assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Paul, qui racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux, parmi les Gentils. Et après qu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi. Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles Mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses. Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité. C’est pourquoi j’estime qu’il ne faut point inquiéter ceux des Gentils qui se convertissent à Dieu » (vs 10-19).

Donc, même si Dieu avait fait une alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, elle devait s’étendre pour couvrir l’humanité entière. Dans Matthieu 5:43, Jésus a déclaré : « J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Jésus ne faisait pas seulement allusion à une visite sociale de courtoisie, Il parlait de plus que cela. Au temps de Jésus, les prisons étaient des endroits misérables et froids, sans le confort des geôles de nos jours. Pour survivre, les embastillés avaient alors désespérément besoin d’aide de l’extérieur, pour la nourriture, le linge, des couvertures de laine pour la nuit, etc. Paul lui-même avait passé du temps en prison à Rome et, dans sa lettre à Timothée, il lui dit : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Il pouvait au moins lire ces livres et parchemins tout en se couvrant de son manteau en attendant sa libération éventuelle.

En saisissant le véritable sens du mot « visiter », nous comprenons mieux le vrai sentiment imprégné dans les paroles de Jésus qui voulait divulguer un engagement envers les prisonniers, incluant la prédication de l’Évangile. Les évènements entourant la naissance de Jésus étaient considérés comme une visite par Zacharie, lorsqu’il fut rempli du Saint-Esprit et prophétisa ainsi, en disant : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur. Comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivré de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:68-79).

Après la résurrection d’un enfant mort, les témoins de l’incident furent éblouis. « Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Un grand prophète s’est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple » (Luc 7:16). À la lumière de ce que nous apprenons présentement, considérons le véritable ministère de Paul aux Gentils. Avec notre connaissance accrue du terme « visiter », nous pouvons donc l’appliquer, de nos jours, pour vouloir exprimer comment Dieu, dans Sa miséricorde, regarde les Gentils dans le but de les aider à parvenir au salut. En faisant cela, Dieu S’est suscité parmi eux un peuple pour Son nom. Paul nous l’explique si bien, dans Romains 11:25-27, quand il déclare : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux ; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église. Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. » Par Sa grâce, Dieu a fait le nécessaire pour nous aider à sortir de l’esclavage du péché, afin de mettre aussi le sceau de Son Saint Nom sur notre front.

Dans 1 Corinthiens 2:11-13, Paul dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. » Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir comment se fait-il que certaines personnes peuvent lire des passages bibliques et les trouver confus, difficiles à comprendre, même ridicules, alors que d’autres, parfois moins « instruits », reçoivent une grande compréhension de ces mêmes passages ?

La réponse, c’est que le premier groupe n’est animé seulement que par l’esprit du monde ou esprit charnel, tandis que le deuxième est animé par l’Esprit qui vient de Dieu, pour savoir les choses qui nous ont été données de Dieu. Mais comment faire la distinction entre les deux groupes ? Aux Éphésiens, Paul l’explique ainsi : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Tandis que le deuxième groupe est composé de ceux qu’enseigne l’Esprit de Dieu, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, ayant reçu le Saint-Esprit lorsqu’ils ont mis leur foi en Christ pour le pardon des péchés et le salut. Après tout, c’était le Saint-Esprit qui avait inspiré les Écritures dès le tout début. « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Rappelons-nous toujours que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Même au sujet de ses propres paroles divinement inspirées, Paul a dit : « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

Alors, c’est le même Esprit, vivant dans chaque croyant, qui illumine et confirme toute Écriture au chrétien qui lit ou qui entend ces Écritures. Cela veut simplement dire que : « L’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). En effet, Jésus avait promis ceci à Ses disciples : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

L’Esprit fait cela par les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées et qui sont bondées de bénédictions pour ceux qui veulent étudier les Écritures avec un cœur croyant et obéissant. Aux Thessaloniciens, Paul déclare : « Je vous conjure par le Seigneur, que cette épître soit lue à tous les saints frères » (1 Thessaloniciens 5:27). Il n’existe probablement aucun mot plus abusé dans notre société actuelle que le mot « saint ». De nos jours, ce mot semble dégager une certaine hypocrisie, qui devient alors un bon objet de ridicule par une foule de gens. Néanmoins, il demeure, bibliquement parlant, d’une grande signification, utilisé souvent en rapport avec Dieu Lui-même, Son Esprit et Ses anges. Puisque « saint » est également utilisé pour des endroits, comme nous le voyons dans Hébreux 9:12, où Christ, étant venu : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. »

Le mot « saint » n’a pas forcément une connotation morale ; son véritable sens est simplement « mis à part », en parlant d’un peuple, d’un objet ou d’une personne dédiée à Dieu et à Son service. Paul s’adresse ainsi à l’Église de Corinthe : « A l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés [mis à part] en Jésus-Christ, qui sont appelés Saints, et à tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre » (1 Corinthiens 1:2). Les chrétiens sont dans l’ensemble une « sainte fraternité » pour Dieu, peu importe leur façon individuelle d’agir, en autant qu’elle est conforme à la volonté divine. Même s’ils forment collectivement une sainte fraternité, Dieu juge chaque membre séparément dans son cheminement respectif.

Donc, il incombe à chaque saint de se comporter de façon à honorer le nom qu’il porte. Voilà la raison pour laquelle Paul nous dit : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Notons que, dans la Bible, une sainte fraternité s’applique de manière identique aux femmes et aux hommes, ainsi qu’aux croyants de l’Ancien et du Nouveau Testament. Cette fraternité doit se soumettre les uns aux autres dans le respect et l’amour.

Pierre nous décrit cette belle interaction qui doit exister aussi entre maris et femmes, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes, lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits. Mais que leur ornement consiste dans l’homme caché dans le cœur, c’est-à-dire dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu ; car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

Le mot « soumission » ne veut pas dire ici se soumettre à une dictature comme certains hommes semblent vouloir lui accorder le sens. Voilà pourquoi, au v. 7, Pierre ajoute : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [du côté physique], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie, afin que vos prières ne soient point entravées. » L’exhortation éternelle de Dieu demeure toujours pareille tout au long des siècles. « Mais comme Celui qui vous a appelés, est Saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis Saint. Et si vous invoquez comme votre Père Celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez hérité de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:15-19).

Le but réel de notre cheminement personnel vers le Royaume de Dieu se résume sûrement à ceci : Soyons prudents en tout et comprenons quelle est la volonté du Seigneur. Ne faisons pas d’excès, ni dans le manger ni dans le boire, car ces choses mènent au dérèglement. Mais soyons remplis de l’Esprit, heureux et heureuses au travail, en chantant, en sifflant et en louant le Seigneur dans notre cœur. Rendons grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Et soumettons-nous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Au retour de Jésus, peu importe où nous serons, nous allons tous nous rencontrer sur les nuées, près de Jésus et, par la suite, nous serons toujours avec Lui. Nous voyons dans tous ces versets que le salut est maintenant ouvert à tous ceux qui veulent faire la volonté de Dieu.

Aux pasteurs, le chef des apôtres donne cette instruction, dans 1 Pierre 5:2-5 : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. » Il s’adresse ensuite aux jeunes : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » Malgré que cette épître fut écrite aux chrétiens durant un temps de persécutions terribles, l’apôtre Pierre insiste sur la soumission en toute humilité.

Les disciples de Christ doivent être soumis aux gouvernements. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2:13-17). Mais son instruction ne se termine pas là.

Dans 1 Pierre 2:18-20, Pierre poursuit : « Domestiques [travailleurs dans les différentes industries], soyez soumis à vos maîtres [vos patrons] en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. » Répétons qu’aux femmes dans l’Église, Pierre donne l’instruction suivante : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Par sa douceur, la femme, devient alors un élément extraordinaire de la réussite d’un mariage.

Aux maris, Pierre déclare : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [physiquement parlant], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie [éternelle] ; afin que vos prières ne soient point entravées [gênées] » (1 Pierre 3:7). La conduite du mari doit être telle que l’épouse puisse vivre heureuse dans son mariage grâce à sa conduite sage. S’adressant à tous les chrétiens, Pierre les exhorte ainsi : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière. Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:8-12).

Le but ultime de Pierre est de nous guider afin que nous ressemblions à Jésus. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Paul nous encourage aussi dans le même sens que Pierre. Aux convertis à Rome, Paul déclare : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:18-21). Difficile à faire parfois, mais la récompense en vaut le coup.

Il existe parfois des limitations à la règle, mais le chrétien doit normalement s’abstenir de briser la paix. Il doit tout faire, sauf le compromis, afin de vivre en harmonie. Le chrétien doit toujours être compatissant, fraternel, miséricordieux, bienveillant, ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. La doctrine ancienne « œil pour œil et dent pour dent » a été rejetée par Christ pour Ses disciples. L’instruction est plutôt d’être courtois et « humble en esprit ». Aimer les autres avec l’attitude de servir avec amitié plutôt qu’être servi. En effet, le chrétien qui aime la vie et veut voir des jours heureux doit éviter les médisances et les calomnies. La paix doit toujours primer dans le cœur du converti.

Une très grande récompense attend ceux et celles qui manifestent cette attitude. Dieu nous promet d’hériter de la bénédiction de l’immortalité et de vivre heureux pendant l’éternité. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à notre prière. Comme tout bon père de famille qui veut du bien à ses enfants obéissants, Dieu attend le moment propice pour ouvrir les écluses du ciel avec des bénédictions inimaginables. Mais Dieu nous délivre également de toute crainte qui peut ou pourrait gâcher notre activité quotidienne, en attendant de recevoir les promesses de Dieu. Ayons la même attitude que le roi David qui nous rassure en disant : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs » (Psaume 34:5).

En ce monde, plusieurs choses peuvent créer la crainte dans nos cœurs. La crainte de manquer de nourriture et d’un abri, la crainte de la guerre si près de nous présentement, la crainte d’être rejetés par notre entourage et même par notre famille, la crainte de l’inconnu et une foule d’autres craintes. Certaines sont banales, mais elles sont toutes sérieuses pour la personne qui en est victime. La bonne nouvelle de l’Évangile peut cependant nous libérer de toute crainte. Rappelons-nous que la crainte entra dans le monde en même temps que le péché. Dans Genèse 3:9-10, il est écrit : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » Pourtant, avant de pécher : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25). Vous noterez que le péché et la honte sont toujours reliés.

Le deuxième endroit où la Bible fait référence à la crainte, c’est lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1). Le Seigneur nous protège et pourvoit à tous nos besoins. Comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Dans le Nouveau Testament, nous découvrons les mots « ne craint pas » plusieurs fois sur les lèvres de Christ. Quand les phobies s’emparent de nous, ou que les craintes nous découragent, la délivrance est toujours proche lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6).

L’apôtre Pierre va encore plus loin en déclarant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:14-15). La plus grande frayeur chez tout individu est la crainte de mourir. Mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte puisque Jésus a vaincu la mort par une résurrection. Dans Son corps glorifié, Jésus nous déclare ceci, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [la tombe] et de la mort. » Jésus contrôle présentement tout dans l’univers.

Juste avant de monter au ciel, notre Seigneur a réuni Ses onze disciples : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis [au présent] avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Ce travail se poursuit dans l’humilité et la soumission à Christ depuis ce temps par Ses ministres. Et sachez que Jésus surveille Son Église et Il vit dans chacun de ceux qui proclament Sa Parole, peu importe où ils se trouvent sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Se plait à faire grâce aux humbles qui Le servent dans la foi et dans la persévérance.

L’apôtre Jacques exhorte les serviteurs de Christ en déclarant : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la Parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère. Car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:16-20). Que chaque converti au Seigneur accomplisse son œuvre selon le ou les dons qu’il a reçu du Saint-Esprit. Et n’ayez crainte, Jésus nous assure de Sa protection pendant cette œuvre fantastique à proclamer le salut à ceux qui viennent en contact avec nous.

Et gardez continuellement dans votre esprit cet espoir énoncé par Jésus Lui-même dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Poursuivez en sauvegardant et en enseignant tout ce que Jésus vous a commandé et n’ayez aucune crainte, car, lorsque Jésus reviendra sur terre, la récompense sera extraordinaire, au-delà de toute espérance. Mais avant qu’Il ne revienne, il nous faut croire qui était véritablement Jésus. Beaucoup de religions essaient présentement de vous vendre un Jésus dilué. N’en croyez rien, allez à la source de votre information, votre Bible.

Dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Voilà le verset qui nous confirme l’incarnation du Créateur de toutes choses, la Parole éternelle de Dieu. C’est aussi confirmé lorsque Jean déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Notez comme la Parole était dès le commencement avec Dieu, en même temps. Même un enfant sait quand on est trois, un doit précéder l’autre, mais jamais en même temps.

Donc, Dieu S’est incarné en homme et est venu vivre parmi nous. Mais, malgré cela : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:11-13). Il n’y a aucune échappatoire légitime, Jésus de Nazareth était le Dieu Créateur, engendré en homme parfait et Sauveur de monde. Cela est également confirmé dans la déclaration de Mathieu 1:23 : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. »

Il n’était pas en partie homme et en partie Dieu, ou parfois homme et parfois Dieu. Lorsque Dieu a consenti à Se faire homme, Il a vraiment vécu dans un corps humain pendant Son séjour sur la terre. Alors, dans Hébreux 10:5-7, nous voyons : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. » Voilà pourquoi Paul exhorte chaque chrétien : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8).

L’apôtre Jean nous met en garde sur la façon de reconnaître ceux qui ont et ceux qui n’ont pas l’Esprit de Dieu en eux. « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3). Chacun de ceux qui se déclarent chrétiens doit faire son choix. Mais lorsque Christ reviendra, Jean nous dit : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3). Et la Parole vivante sera toujours notre Seigneur, vivant éternellement avec nous.