D.367 – Connaissance limitée de Jésus

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Par Joseph Sakala

Dans Marc 13:31-32, Jésus a affirmé : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. » Ce verset a toujours été difficile à comprendre. Si Jésus était Dieu, comment pouvait-Il ignorer le moment de Son Second Avènement ? En effet, Il était Dieu. Mais Il était également un homme. Cela explique une partie du mystère de la nature divine/humaine de Christ. Dans les Évangiles, nous découvrons des preuves fréquentes de Son humanité. Il était inquiet, par exemple, et pouvait souffrir de douleur. Mais il existe aussi des preuves de Sa divinité. Sa naissance d’une vierge, Sa résurrection et Son ascension, ainsi que Ses paroles parfaites et Ses actions.

Jésus fut dans la gloire avec le Père depuis l’éternité. Notez Ses paroles, dans Jean 17:24, où Jésus déclare : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Mais lorsque Christ devint un homme : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). En tant qu’enfant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes, » nous dit Luc 2:52, mais sans péché.

En tant qu’homme, Jésus acquit par l’étude une grande sagesse à l’égard des Écritures concernant le Plan de Dieu. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Christ a continuellement manifesté plusieurs aspects de Sa divinité, tout en demeurant entièrement humain. Pour ce qui a trait aux temps de la fin, cela dépendait de l’activité humaine. Par exemple, Jésus a déclaré : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). Seul Dieu le Père pouvait prévoir à quel moment les Élus de Dieu accompliraient cette tâche. Présentement, Christ glorifié partage cette connaissance, mais dans Son état humain, avec toutes Ses limitations, Il ne le savait pas.

Cela n’a aucunement compromis Sa divinité, même si nous ne pouvons pas comprendre le mystère de la nature divine/humaine de Christ. Mais Il nous a donné suffisamment d’exemples pour croire en Sa Parole. Il a même admis ne pas tout savoir sur Son avènement afin que, par la fraternisation au moyen de l’Évangile, nous puissions grandir ensemble avec Lui dans l’attente de ce jour merveilleux.

Dans Philippiens 1:2-6, Paul déclare : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. »

Cette épître émouvante fut écrite à une congrégation que Paul avait fondée : « à Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours. Le jour du sabbat nous allâmes hors de la ville, près d’une rivière, où l’on avait accoutumé de faire la prière ; et nous étant assis, nous parlions aux femmes qui y étaient assemblées. Et une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous fit cette prière : Si vous m’avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez ; et elle nous y obligea. »

Paul endura beaucoup d’opposition à Philippes de la part d’une jeune fille possédée d’un démon. « Or, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra. Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant. Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:16-23).

Mais ce n’est pas la fin de l’histoire : « Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille » (Actes 16:24-34).

C’est à ces saints, ces évêques et ces diacres à Philippe que Paul écrit. L’Église avait assez maturé au fil des années en l’absence de Paul pour établir un leadership avec un puissant témoignage dans cette ville, jadis païenne. Le souvenir de ces hommes et de ces femmes fidèles fait en sorte qu’il remercie Dieu pour leur fraternisation dans l’Évangile. Ne prenons jamais pour acquis les amis que nous avions connus dans les églises. Leur fraternisation est plus valable que nos contacts politiques ou d’affaires. « Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur ; mais il y a tel ami plus attaché qu’un frère » (Proverbes 18:24). L’apôtre Jean comprenait très bien cela : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite » (1 Jean 1:3-4).

Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché, nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 1:7. Et si nous marchons dans la lumière, Paul aussi : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6). Les hommes des églises peuvent nous rejeter, mais Dieu nous voit et nous aime. Dieu nous a donné cette puissante promesse de poursuivre jusqu’au bout les bonnes œuvres qu’Il a aussi commencées en nous. C’était une promesse temporelle de rendre parfaite Son œuvre jusqu’au jour où Jésus reviendra. Jésus avait sûrement en tête Son assurance qu’II avait donnée à Pierre : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [Jésus-Christ Lui-même] je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

Mais il y avait certaines congrégations qui étaient en danger de perdre leur chandelier. « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:4-5). Il y a plusieurs congrégations, de nos jours, qui sont coupables d’avoir perdu leur premier amour sans s’en apercevoir. À Laodicée Jésus a dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:16-17).

Mais que pouvons-nous apprendre d’une telle promesse ? Peut-être que les bonnes œuvres auxquelles Christ fait référence nous sont données dans les exhortations exprimées aux Églises de l’Apocalypse et pas nécessairement dans les œuvres personnelles de ceux qui les dirigeaient. Chaque Église avait quelques bonnes œuvres. Mais à Sardes, dans Apocalypse 3:2-3, Jésus a dit : « Sois vigilant, et affermis le reste qui s’en va mourir ; car je n’ai point trouvé tes œuvres parfaites devant Dieu. Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai vers toi. »

Notre Seigneur connaît bien Ses œuvres du début et : « Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité » (Actes 15:18). Et Il voit le fruit éternel de notre ministère bien au-delà de notre vie terrestre. « Et j’entendis une voix du ciel qui me disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent. » nous déclare Jean, dans Apocalypse 14:13. Christ nous a prouvé, en S’humiliant, qu’Il ne savait pas tout dans Son corps humain, en nous enseignant que nous devrions continuellement chercher à apprendre, afin de nous instruire aussi.

Il y a également le mystère : « En qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:21-22). Comment se fait-il qu’un frère ou une sœur, qui était considéré par le Seigneur comme faisant partie de la Maison de Dieu par l’Esprit, se fait soudainement bannir, lorsqu’il quitte une congrégation, par les mêmes hommes qui l’avaient accueilli auparavant ? Était-il le seul à appartenir à Dieu ? Une maison spirituelle qui produit des sacrifices spirituels ? « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5). Tout cela est ce que le Seigneur avait à l’esprit lorsqu’Il a promis d’accomplir la bonne œuvre qu’Il avait commencée à Philippe.

Dans Philippiens 1:8-11, Paul déclare : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. » Il y avait une certaine urgence dans le travail de Christ à cause de Son temps limité passé sur la terre.

Jésus marchait cependant avec Ses disciples : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:1-5). C’est vraiment remarquable le nombre de fois que Jésus a utilisé l’expression « il faut » en association avec les différents aspects du travail qu’Il est venu accomplir. Puisqu’Il est notre exemple, nous devons également agir avec urgence dans les œuvres que le Père a préparées pour nous.

Déjà, à l’âge de douze ans, après la Fête des Tabernacles, Ses parents le cherchaient partout, car ils croyaient qu’Il S’était perdu. « Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait » (Luc 2:46-50).

Très tôt dans Son ministère, comme Il Se déplaçait d’un endroit à un autre, Jésus disait : « Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Vers la fin de Son ministère sur terre, Jésus a un jour déclaré : « Cependant, il me faut marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant, parce qu’il n’arrive point qu’un prophète meure hors de Jérusalem » (Luc 13:33). Il a également déclaré à Ses disciples, dans Matthieu 16:21 : « Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. »

Jésus avait déclaré à Nicodème, dans Jean 3:7-8 : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Pourtant, que se prêche-il aujourd’hui dans les différentes congrégations sur le fait de « naître de nouveau » ? Les prédicateurs ont-ils vraiment compris ? Pour expliquer comment cela se pouvait, Jésus a dit, dans Jean 3:14-15 : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Avant de naître de nouveau, il faut que nous naissions dans l’immortalité, à la vie éternelle !

Cependant, dans Marc 14:49, Jésus a bel et bien déclaré : « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture disant qu’il fallait pourtant que Jésus ressuscitât des morts. Donc, afin que tout le travail de Jésus soit accompli par ceux qui se joindraient à Lui : « il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). Il faut alors que nous, Ses disciples, travaillions pour que toutes les nations de la terre reçoivent l’Évangile de Christ, chacun dans son pays, avant que l’opportunité nous échappe.

Combien de fois ai-je entendu quelqu’un dire : « Que ce serait dont plaisant de ne plus jamais travailler », comme si le travail était une plaie à fuir ? La majorité des gens ont sûrement pensé cela à un moment dans leur vie. Si nous devenions soudainement très riches, combien songeraient à quitter leur emploi et à cesser complètement de travailler ? Est-ce vraiment ce que Dieu désire de nous ? Être libres de tout lien associé au travail ? Un  rénovateur de maisons m’a fait l’aveu que si nous prenions le temps d’analyser la qualité de la construction de nos jours, on découvrirait que cette qualité diminue d’année en année. Ce monsieur m’a avoué qu’il doit souvent réparer un mauvais travail qui n’aurait jamais dû avoir existé. Il a dû refaire la poutre principale d’un toit de bâtiment prêt à s’écrouler. Il ne pouvait pas comprendre comment un employé s’était permis de faire un travail si inférieur, payé au salaire d’un professionnel.

Est-ce que travailler a été inventé simplement pour mettre de la nourriture sur la table ? Ou est-ce que Dieu attend quelque chose de plus de nous ? Dieu a beaucoup à nous dire au sujet du travail ! Nous découvrons dans la Bible que Dieu possède tout pouvoir. Dans Jean 1:1-4, nous voyons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Dieu avait tout, mais par Sa propre puissance : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Nous découvrons que Dieu voulait travailler même s’Il n’avait aucun besoin de le faire. Et quel travail gigantesque Il a accompli ! Alors, qu’est ce qu’est le travail ? C’est un don de Dieu très mésestimé.

Nous avons reçu une petite portion de la puissance même de Dieu. Il ne nous a pas donné le pouvoir de créer quelque chose à partir de rien, mais Il nous a donné l’imagination créative de faire beaucoup avec peu, car Il a l’intention de nous faire utiliser ce don. Dieu nous a laissé un exemple à savoir comment Il utilise ce pouvoir de créer. Par Son exemple, nous découvrons que nous devrions, tout comme Lui, admirer notre travail. Dans Genèse 1, à la fin de chaque jour, Dieu vit que ce qu’Il avait créé était bon. Est-ce que nous faisons cela aussi ? Bien sûr, et si nous ne le faisons pas, nous devrions ! Certaines personnes agissent comme si leur travail était inutile et sans aucun mérite. Cette attitude ne sied pas très bien avec les Écritures. Salomon a écrit, dans Ecclésiaste 9:10 : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. »

Regardons dans Matthieu 25:14-17, où Jésus nous dit : « Car il en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. » Bien que le talent représente ici une monnaie, le fait de l’avoir multiplié a demandé un effort spécial dont le serviteur pouvait être fier. Dieu nous a également donné des talents afin que l’on s’en serve, et non qu’on les cache. Il est évident que le mot « talent » employé aujourd’hui pour décrire des qualités de notre caractère a été tiré des « talents » de cette parabole de Christ. Donc, même le plus petit talent nous est accordé dans le but de l’augmenter.

« Mais celui qui n’avait reçu qu’un talent, vint et dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui recueilles où tu n’as pas répandu ; c’est pourquoi, te craignant, je suis allé et j’ai caché ton talent dans la terre ; voici, tu as ce qui est à toi. Et son maître lui répondit : Méchant et paresseux serviteur, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je recueille où je n’ai pas répandu ; il te fallait donc donner mon argent aux banquiers, et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec l’intérêt. Ôtez-lui donc le talent et le donnez à celui qui a les dix talents » (Matthieu 25:24-28). Dieu entend à ce que nous soyons bons dans ce que nous faisons et Il veut que nous aimions ce que nous faisons autant que Lui.

Et jusqu’à quel point Dieu a-t-Il aimé le monde qu’Il avait fait ? Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16). Voulez-vous exceller dans votre travail ? Méditez sur l’exemple de Dieu et réfléchissez à votre travail à la fin de chaque journée. Soyez fiers de votre bon travail et soyez prêts à faire encore mieux demain. Je peux vous assurer que votre patron s’en apercevra. Et Dieu S’en apercevra aussi. Quelle a été la réaction de Jésus lorsque Son Père Lui demanda d’aller porter le salut à de pauvres humains perdus dans leurs péchés. Pensez-vous que Jésus a hésité ?

Dans Hébreux 10:7-9, nous lisons : « Alors Jésus dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi : ) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. » Beau travail, non ? Il s’agit d’une interprétation du Psaume 40:7-8 annonçant la venue de Christ. « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. »

C’est un Psaume messianique cité plusieurs fois comme un témoignage du Fils de Dieu qui Se préparait à quitter le ciel et le sein du Père pour venir sur terre afin de nous Le faire connaître. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui L’a fait connaître » (Jean 1:18). Il est venu comme résident sur la terre, d’abord dans le sein de Marie, ensuite dans une maison à Bethlehem, puis à quelque part en  Égypte jusqu’à la mort du roi Hérode qui voulait le faire mourir, ensuite dans la maison de Son beau-père dans un village détesté, puis, éventuellement, sur une croix et, finalement, pendant trois jours et trois nuits dans un sépulcre emprunté.

Tout cela, Il l’a fait pour accomplir la volonté de Son Père, ce qui incluait une mort atroce sur la croix. « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père, » disait-Il, dans Jean 10:17-18. Nous ne pourrons jamais comprendre aujourd’hui un tel amour, mais nous pouvons y croire et le recevoir. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17).

Maintenant, nous pouvons aussi témoigner avec Paul, lorsqu’il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Voilà pourquoi celui qui refuse de croire cela est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Il faut utiliser la connaissance avec droiture, sans quoi elle ne sert à rien.

Certaines personnes veulent tout savoir ce qui touche à la Bible. Avoir un désir équilibré de grandir dans la connaissance spirituelle est bon si cela nous aide à grandir dans notre relation avec notre Créateur. Ce même désir devient cependant déséquilibré quand l’emphase de l’individu est centrée sur la tentative de comprendre les sujets où Dieu a délibérément retenu des détails clés pour le moment, ou quand la Bible est simplement silencieuse sur un sujet. Dans notre cheminement pour en apprendre davantage sur Dieu et sur Sa façon de vivre, nous devrions également apprendre comment rechercher et utiliser adroitement la connaissance. Comment pouvons-nous faire cela ? Le point le plus important à retenir est de tenir ferme ce que nous savons déjà avec certitude. On pourrait appeler cela « rester collé au tronc de l’arbre ».

Les véritables ministres fidèles à Dieu ont enseigné ce concept depuis la fondation de l’Église que Christ a Lui-même fondée le Jour de la Pentecôte. Un des principes clés demeure toujours vrai : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21). Nous apprenons dans les Écritures à nous souvenir de ceux qui nous ont instruits dans la vérité. Nous saisissons leur sagesse pour nous en rappeler. Paul a déclaré à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-15 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. » Se souvenir de nos enseignants nous aide à rester humbles. Car nous n’avons pas reçu toute la connaissance par nous-mêmes ; il a fallu que nous soyons enseignés.

Les individus qui veulent tout savoir des saintes Écritures devraient admettre qu’étudier et apprendre les Écritures est un outil vital pour reconnaître le véritable Dieu, sachant très bien ce qu’Il attend de nous afin de maintenir une relation positive avec Lui. Il est très important de maintenir cet équilibre dans notre acquisition de Sa connaissance. Certains veulent simplement augmenter leur connaissance sans chercher à savoir comment ils vont l’utiliser. Juste la connaissance pour la connaissance. Le fait demeure que, quand même nous aurions toutes les réponses, nous ne pourrons jamais nous en rappeler. Dieu a fait nos esprits humains de façon telle que nous avons besoin de rappels et également la capacité d’oublier certaines choses. Nos cerveaux sont limités et il est impossible de retenir toute la connaissance et de se la rappeler parfaitement. Pourtant, acquérir la connaissance est une bonne chose, en autant qu’on s’en serve avec la bonne motivation.

Paul a parlé de connaissance dans 1 Corinthiens 13:1-3, et il dit : « Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. » Si nous manquons de motivation pour amener notre connaissance à faire du bien aux autres, celle-ci ne sert à rien.

Cependant, si elle sert à connaître les individus, à les aimer davantage, à être gentils avec eux, à l’image du caractère de Christ, là la connaissance prend toute sa valeur. Celui qui connaît mieux est celui qui sait également comme il connaît peu. Cette humble approche de la connaissance nous guidera dans notre étude des Écritures. Car nous saurons que, non seulement nous prêcherons la vérité, mais nous pourrons l’utiliser selon la volonté de Dieu afin d’édifier toute la Maison de Dieu dans Sa connaissance, ainsi que dans notre vie quotidienne. Voilà la véritable raison d’accumuler beaucoup de connaissance afin de la partager avec les autres, de la donner gratuitement, sans s’inquiéter du jour de l’avènement de Christ, mais en faisant la volonté de Dieu chaque jour dans l’attente de ce merveilleux moment. C’est cela, être un véritable chrétien.




D.366 – Un Créateur de précision

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Par Joseph Sakala

Tout ce qui existe dans l’univers fut créé par Dieu avec une précision telle qu’elle prouve que seul Dieu pouvait créer tout cela. Dans Ésaïe 40:12-15, nous voyons le prophète nous instruire à propos de Dieu sous la forme d’un questionnaire : « Qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris avec la paume les dimensions des cieux ? Qui a ramassé dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé au crochet les montagnes, et les collines à la balance ? Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui Lui a donné l’intelligence, et Lui a enseigné le chemin de la Justice ? Qui Lui a enseigné la science, et Lui a fait connaître la voie de la sagesse ? Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole. »

La réponse à toutes ces questions ne peut être personne d’autre que Dieu, le divin Créateur de tout ce qui existe dans l’univers de Sa grande création. Dans ce passage biblique, nous découvrons quatre disciplines de la science naturelle et, dans chaque cas, le principe clé de cette science est pressenti. Notez que l’emphase est toujours mis sur la précision des quantités divinement allouées dans chaque élément. D’abord, nous voyons la précision équilibrée des eaux de la terre partagées entre les océans, les rivières, les eaux souterraines et les eaux dans l’atmosphère. L’hydrologie, c’est la science qui explique les quantités d’eau, car la vie sur cette terre est entièrement dépendante de la précision de toutes les quantités d’éléments qui composent ce cycle hydraulique.

Job a reçu cette magnifique instruction divine : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est Lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, Lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, Il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:20-28).

Les dimensions du ciel atmosphérique furent également calculées afin de permettre l’existence de la vie sur terre. Cela n’est pas une coïncidence. Demandez aux scientifiques de la météorologie. La poussière de la terre n’est rien d’autre que les éléments de base chimiques desquels toutes choses sont bâties. La précision avec laquelle ces éléments sont combinés est fondée sur leurs valeurs chimiques. Le principe des « poids et mesures » est un principe fondamental de la géophysique qui comprend le poids des montagnes, des collines, des continents et le fond des océans. Dieu n’a pas utilisé le hasard ou Son caprice dans les systèmes physiques, tels les montagnes et les eaux. Tout fut inventorié à l’atome près. Dans Matthieu 10:29-30, Jésus a dit : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »

Cette connaissance nous est disponible dans le plus merveilleux des livres d’instruction : La Bible. Et la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. Dans 2 Corinthiens 5:1-5, Paul nous dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et Celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Ce concept d’avoir un dépôt de Dieu en nous est une merveilleuse réalité. La présence du Saint-Esprit vivant dans la vie du converti est l’ultime accomplissement d’une magnifique promesse venant de Dieu Lui-même. Le mot « arrhes » vient du grec arrhabon qui veut littéralement dire « dépôt ». Il est semblable au mot hébreu arabown traduit comme « gage » dans l’Ancien Testament. Dans Genèse 38:17-18, Juda dit à Tamar, sa belle-fille : « J’enverrai un chevreau du troupeau. Et elle répondit : Me donneras-tu un gage jusqu’à ce que tu l’envoies ? Et il dit : Quel est le gage que je te donnerai ? Et elle répondit : Ton cachet, ton cordon, et ton bâton, que tu as à la main. Et il les lui donna. »

Donc, si la présence de Dieu en nous par Son Esprit est simplement un gage ou un dépôt, l’accomplissement final doit être glorieux au-delà de toute compréhension. Notre texte du début nous annonce, en effet, que, si cette tente (notre corps, notre demeure terrestre) est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Donc, nous désirons avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel, dans l’immortalité que nous recevrons lors du retour de Christ. Ce dépôt ou gage apparaît également dans 2 Corinthiens 1:22, où Paul parle de Dieu : « Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Le gage est ici associé avec le sceau de Dieu et l’assurance que toutes Ses promesses se réaliseront. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20).

Regardons ensemble le bel hommage que Paul rend aux Éphésiens en leur déclarant : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance » (Éphésiens 1:13-17).

Lorsque nous avons accepté l’appel de Dieu et reçu le dépôt de Son Esprit, nous avons également été sanctifiés ou mis à part par Lui, afin de Le servir selon Sa volonté. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:16-19). Ainsi, le Saint-Esprit, vivant présentement en tous ceux qui appartiennent à Christ, est l’assurance d’un avenir glorieux pour nous dans un corps immortel, avec la promesse d’être héritier et cohéritier avec Christ de toute Sa création.

Nous vivons présentement dans une société où les gens sont prêts à faire des compromis et des concessions de toutes sortes pour atteindre leurs objectifs. Et les religions ne sont sûrement pas à l’abri des attaques de Satan qui cherche à discréditer Jésus et Son Évangile. Pour l’argent, bon nombre de ministres consentent à prêcher ce que leurs « fidèles » veulent bien entendre, afin de préserver leurs « brebis ». Sous prétexte que la société a beaucoup évolué « spirituellement », plusieurs prédicateurs tentent de nous présenter un Sauveur bien évolué aussi, toujours prêt à faire n’importe quelle concession afin de plaire à tous. Mais est-ce que Jésus a vraiment changé, tout au long des siècles, au point de faire des compromis avec Ses commandements ?

Peu importe ce que les gens proclament au sujet de Jésus, dans Hébreux 13:8-9, nous lisons que : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis. » Lorsque Jésus est ressuscité pour ensuite monter au ciel, Son corps était devenu immortel ; cependant, Il avait une apparence physique capable d’être reconnue, entendue et touchée par Ses apôtres. Jésus a même mangé du poisson et un rayon de miel avec eux, car ils croyaient que c’était une apparition, dans le sens de « fantôme ». Il était cependant clairement identifiable. Pourtant, dans ce corps glorifié, Il pouvait passer au travers des murs.

Comme Jésus Se déplaçait vers le ciel, le jour de Son Ascension, pour finalement disparaître dans les nuées, Ses disciples Le regardaient avec une grande intensité. « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Jésus était différent, après Sa résurrection, alors, Pierre put facilement proclamer : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Malgré cela, quand Il reviendra pour régner sur le trône éternel de l’univers, Jésus sera toujours Le même que lorsqu’Il a quitté la terre pour monter au ciel. « Et quant aux anges, il est dit : Il fait de ses anges, des vents, et de ses ministres, des flammes de feu. Mais quant au Fils : O Dieu ! Ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point. Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:7-14).

C’est le même Jésus que Jean le Baptiste avait identifié ainsi au début de son propre ministère : « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur Lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais Celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34). En effet, même avant Son baptême et Son incarnation en forme humaine, Jésus était la même Parole de Dieu. L’apôtre Jean Le décrit en toute simplicité lorsqu’il dit, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu [l’évidence même]. Elle [la Parole de Dieu], était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. »

Ce même Jésus, qui était la Parole vivante de Dieu dans la chair, a vécu parmi nous. Matthieu nous déclare : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23). Pour accomplir Son œuvre de Salut, il a fallu qu’Il verse Son sang pur et sans tache. Alors, dans cet état de faiblesse, Jean-Baptiste L’a identifié comme Fils de Dieu et Il est mort sur la croix pour nos péchés. Jésus demeure cependant la Parole éternelle de Dieu qui a parlé et tout fut créé. Par Son sacrifice extrême et par Sa résurrection, Jésus est devenu le Sauveur de l’humanité. Il ne Lui reste qu’à revenir en tant que Roi victorieux, le Roi des rois qu’Il établira en tant que Ses Élus pour l’éternité. Oui ! Jésus-Christ est véritablement le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Demeurons toujours près de Jésus afin d’être jugés dignes d’être parmi Ses Élus et de recevoir Sa récompense. Dans Apocalypse 22:12, Jésus déclare : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Viens Seigneur, afin de nous apporter Ta paix que l’humanité recherche continuellement et dont elle aurait pourtant besoin présentement. Cette paix ne viendra qu’avec Jésus qui a vaincu le monde. En attendant Son retour dans la gloire, le but de chaque converti à Christ est présentement de vaincre aussi le monde.

Au fil des siècles, plusieurs organisations religieuses ont cru bon de s’enfermer dans des monastères (pour les hommes) et dans des cloîtres (pour les femmes). Est-ce ce que Jésus voulait pour Ses disciples ? Pas du tout ! Jésus voulait que l’Évangile du Royaume soit prêché comme un témoignage dans le monde entier, ce qui est assez difficile quand on est enfermé dans une prison religieuse. Alors, dans Sa dernière prière au Père, avant de mourir, Jésus Lui a dit : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:14-18). Donc, les monastères et les cloîtres isolés n’étaient visiblement pas la solution. Jésus a envoyé Ses disciples dans le monde, mais demanda au Père de les préserver du malin.

Lorsqu’ils ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte, ils furent dès cet instant équipés pour faire ce merveilleux travail de prédication. Mais n’allez pas croire que le diable n’allait pas s’opposer violemment à cette Évangélisation. Alors, l’esprit du malin inspira ses faux apôtres pour contrer le message de Christ. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous indique une façon par laquelle on peut reconnaître les faux prophètes et l’esprit qui les anime. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:1-4).

C’est une des promesses les plus rassurantes pour le converti. Celle de savoir que nous sommes de Dieu et que nous avons vaincu parce que Celui qui est en nous est plus grand que Satan qui est dans le monde et continue de le séduire. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17). Qui, dans tout l’univers, peut vous donner une telle assurance ? Donc, tant et aussi longtemps que nous agissons selon cette promesse divine, nous sommes déjà vainqueurs aux yeux de Dieu.

Je crois sincèrement qu’il n’y a pas de promesses vides dans la Bible et je sais que ce qui est cité plus haut est vrai. Mais qu’est ce que cette promesse atteste ? Et qui sont ceux que je dois vaincre ? Pour commencer, le mot grec pour « vaincre » veut dire « conquérir », « prévaloir », ou « être victorieux ». Il est traduit de façon semblable à l’ultime victoire de Christ, alors que Jésus est assis sur Son trône au ciel à la fin des âges. « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux » (Apocalypse 5:5). C’est à cause de cela que nous régnerons dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Le Seigneur Jésus a vaincu le monde et Il nous le confirme dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Et puisque nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:5-7). Remarquez bien que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont un, pas trois, mais le même un du commencement. Remarquez également que la Parole ne portait pas le nom de Jésus (Sauveur) Christ (Oint de Dieu) ; cela est arrivé seulement lorsque Jésus est descendu du ciel pour entrer dans le monde.

Alors, ceux que je dois vaincre sont ceux qui sont portés à embrasser les doctrines de l’antichrist, qui ne prêchent pas que Dieu est UN, mais qui prêchent que Dieu est une trinité ; que la Famille de Dieu est exclusivement formée de trois personnes distinctes, sans donner accès à des Enfants de Dieu. Sachez que : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). Et des hommes et femmes adultères, dont l’amour du monde est une inimitié contre Dieu (Jacques 4:4). L’apôtre Jean nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

Paul nous dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:8). Nous, par contre : « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:20-21). Car, quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:3-5.

« C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, » déclare Paul dans Éphésiens 6:13-18.

Parce que, comme dit si bien David dans Psaume 5:10-13 : « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; leur cœur n’est que malice, leur gosier est un tombeau ouvert ; ils flattent avec leur langue. Condamne-les, ô Dieu ! Qu’ils échouent dans leurs desseins ; renverse-les à cause de la multitude de leurs crimes ; car ils se sont révoltés contre toi. Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » Pas moins de vingt Psaumes contiennent des prières à Dieu pleines d’imprécations à juger et à détruire les méchants, et ce passage en fait partie. Il établit un pattern nous aidant à comprendre qu’il est tout à fait correct de prier vers Dieu pour qu’Il vienne à notre secours lorsque nous sommes en danger de mort. C’est tellement vrai que Dieu l’a même inspiré dans Sa Parole.

Cela semble être en contradiction avec un Dieu d’amour et de miséricorde qui nous dit d’aimer nos ennemis, mais ces passages nous aident à comprendre que Dieu doit également juger le péché, spécialement le péché de la rébellion. Ces passages nous enseignent à voir la rébellion au travers des yeux de notre Créateur qui a été rejeté jusqu’au point de non-retour. C’est une chose de commettre un acte de méchanceté lorsque nous sommes tentés, mais c’est une autre chose que de se rebeller délibérément contre Dieu Lui-même, en en tournant d’autres contre Lui, ou, s’il était possible, de Le détruire, Lui et Sa Parole, complètement. C’est le péché de tous les âges de Satan et de tous ses leaders de l’ancien paganisme, ainsi que de ceux de l’évolution moderne. Tout comme David, nous devons prier Dieu de les vaincre ainsi que leurs conseillers. Sans quoi, ils vont sûrement continuer à amener les multitudes vers leurs propres transgressions.

Il y a toujours le pardon pour les individus qui pèchent ainsi, s’ils décident de se repentir avant de s’endurcir contre la Parole de Dieu. Dans un tel cas, la prière appropriée serait de demander à Dieu : « Ne les tue pas, de peur que mon peuple ne l’oublie ; agite-les par ta puissance, et précipite-les, Seigneur, notre bouclier ! Chaque parole de leurs lèvres est un péché de leur bouche ; qu’ils soient donc pris dans leur orgueil, à cause des imprécations et des mensonges qu’ils profèrent ! » (Psaume 59:12-13). Pour ce qui est des individus qui veulent obéir à Dieu, soyez certains et fidèles comme ceux qui ont traversé le Jourdain sur l’ordre du Seigneur.

Dans Nombres 32:21-24, nous lisons : « Et que chacun de vous passe, équipé, le Jourdain devant l’Éternel, jusqu’à ce qu’il ait chassé ses ennemis de devant lui, et que le pays soit soumis devant l’Éternel ; et qu’ensuite vous vous en retourniez ; alors vous serez innocents envers l’Éternel et envers Israël, et ce pays vous appartiendra pour le posséder devant l’Éternel. Mais si vous n’agissez pas ainsi, voici, vous aurez péché contre l’Éternel, et sachez que votre péché vous trouvera. Bâtissez donc des villes pour vos petits enfants, et des parcs pour vos troupeaux, et faites ce que vous avez dit. » La plupart des choses de cette vie sont incertaines ; cependant, il existe certaines choses dont nous pouvons être absolument sûrs. Tout comme Dieu avait dévoilé à Adam que, s’il désobéissait à Sa Parole et mangeait de l’arbre de la connaissance du bien et du mal : « …au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17).

Dieu nous avertit également que nous pouvons être certains que tous nos péchés seront ultimement exposés si nous ne nous en repentons pas. Par contre, si nous nous en repentons, nous pouvons être sûrs de la grande miséricorde de Dieu et de Sa fidélité, et de la vérité de Sa Parole. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Nous pouvons être également certains de Sa promesse de salut. « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20). Alors, nous pouvons Lui démontrer, au travers de notre paix et de notre patience : « la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que nous ne devenions pas paresseux, mais que nous imitions ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:11-12). Finalement, nous pouvons être sûrs que notre Seigneur Jésus, qui est venu une seule fois pour mourir pour nos péchés, reviendra une autre fois pour compléter Son travail de rédemption et de réconciliation. Sa toute dernière promesse dans la Bible est : « Oui, je viens, bientôt » (Apocalypse 22:20).

Cependant, chacun de nous doit d’abord Lui prouver que nous croyons en Sa Parole certaine, qui nous promet d’hériter Ses promesses. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente » (2 Pierre 1:10-12). Nous pouvons être certains que nos péchés seront jugés, mais également certains qu’ils seront pardonnés, si nous croyons à Ses promesses de salut éternel.




D.363 – La résurrection et le croyant

ressurection

Par Joseph Sakala

Pour le converti à Jésus, la résurrection de son Sauveur est aussi réfléchie que le salut. Car, si Jésus n’est pas ressuscité, comme certains le prétendent, notre espérance se situe dans cette vie uniquement. Selon Paul : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Parce qu’il faut se poser la question à savoir ce qui nous arrivera lors de notre mort. Néanmoins, l’apôtre Paul nous rassure en disant, dans 1 Corinthiens 15:20-22 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. »

Paul poursuit en disant : « Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Mais pour quelle raison Dieu a-t-Il fait cela ? « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). La résurrection de Jésus nous assure de notre justification devant Dieu. En parlant de la foi d’Abraham et de l’imputation de Sa justification sur lui, Paul déclare : « Mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:24-25).

Paul nous dit que Dieu vous accorde le pouvoir de Le servir efficacement par la promesse d’une résurrection afin : « Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:18-20). Paul continue de nous expliquer que, par la résurrection de Jésus : « Il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et [par le fait même] la plénitude de Celui [Dieu] qui remplit tout en tous » (vs 22-23). Avez-vous remarqué dans ce verset que ce sont les convertis qui forment le corps de Christ et non le petit pain de la communion catholique. Notez également que Jésus est la seule Tête de ce corps.

Jésus fut pendu à la croix pendant six heures, jusqu’à Sa mort, vers trois heures de l’après midi. Il fut ensuite descendu de la croix et enseveli dans une tombe pendant trois jours et trois nuits (72 heures). Après cette période de soixante-douze heures, même la mort ne pouvait plus Le retenir. Allons vérifier dans les Écritures ce qui est vraiment arrivé. Dans Jean 20:1, nous lisons : « Le premier jour de la semaine [dimanche], Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. » Tous les évènements entourant le ministère de Jésus sur terre ne sont pas inscrits dans la Bible, mais au moins trois nous révèlent que Marie de Magdala était au tombeau dès le dimanche matin. On peut les trouver dans Matthieu 28:1-10, Marc 16:9-11 et Luc 24:1-10.

Mais qui était cette femme à qui les Écritures accordent autant d’honneur ? Elle est décrite ainsi, dans Marc 16:9 : « Or, Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » L’évangéliste Luc nous dit : « Ensuite, Jésus allait de ville en ville, et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu ; et les douze étaient avec lui, ainsi que quelques femmes qui avaient été délivrées d’esprits malins et de maladies ; savoir, Marie appelée Magdeleine, de laquelle il était sorti sept démons » (Luc 8:1-2). Deux témoignages différents confirmant parfaitement que Jésus avait chassé sept démons qui la tourmentaient.

D’où vient alors cette fable urbaine voulant qu’elle soit une prostituée qui pleurait tout le temps, comme le veut la chanson ? Sûrement pas de la Bible. Néanmoins, la délivrance de sa malédiction, suivie de sa conversion, fut tellement marquée qu’elle et plusieurs autres femmes sont demeurées dans l’entourage de Jésus pendant Ses nombreux déplacements. Nous voyons donc : « Jeanne, femme de Chouza, intendant d’Hérode, et Suzanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens » (Luc 8:3). Lors de Sa crucifixion : « Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, en le servant ; entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée » (Matthieu 27:55-56).

Elle fut également présente lorsque Jésus fut descendu de la croix et mis dans un tombeau. « Joseph [d’Arimathée] ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (Marc 15:46-47). C’est elle qui organisa son embaumement. Dans Marc 16:1 nous lisons : « Après que le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps. »

Quelle fut sa récompense pour sa fidélité envers Jésus ? Dans Marc 16:9, il est écrit : « Or, Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » Elle eut le privilège d’annoncer aux disciples la bonne nouvelle qu’elle avait vu le Seigneur ressuscité. C’est l’apôtre Jean qui nous donne le compte-rendu, dans Jean 20:18 : « Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » Il devient donc évident qu’elle fut présente lors des multiples autres apparitions de Jésus pendant les quarante jours après Sa résurrection.

Au moment de monter au ciel, Jésus a dit à Ses disciples de ne pas quitter la ville de Jérusalem. Dans Actes 1:13-14, il est écrit : « Et quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute, où demeuraient Pierre, Jacques, Jean, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude, frère de Jacques. Tous ceux-là persévéraient d’un commun accord dans la prière et dans l’oraison, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. » Marie de Magdala était sûrement parmi eux aussi, lorsque les cent-vingt ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte. Donc : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu » (Actes 2:1).

Heureux ceux qui ont vécu cette magnifique expérience de la résurrection de Jésus et de Son Ascension au ciel ! Mais à cause de ce que notre Seigneur a accompli, nous pouvons pareillement expérimenter la présence de Son Esprit en nous. Une présence qui devrait nous pousser à participer à Son ministère en tant que Ses serviteurs, dans l’attente de l’accueillir dans la joie lors de Son retour. Beaucoup de gens instruits tentent de faire passer ces évènements pour de la fiction, en affirmant que Jésus n’est pas vraiment mort, mais fut dans un coma pendant trois jours. Il n’est pas monté au ciel, mais aurait épousé Marie de Magdala, pour Se former une descendance, pour préparer une apparition magistrale dans les derniers temps. Ce qui est déroutant dans ces histoires, c’est que ceux qui prétendent ces choses n’ont aucune preuve, admettant volontairement que c’est de la fiction. Malgré cela, beaucoup trop de gens sont très confortables avec cette fable juive.

Le converti doit pourtant tout vérifier dans les Saintes Écritures, afin de se  prouver à lui-même que Dieu sera toujours reconnu véritable et tout homme menteur. Jésus est subséquemment ressuscité et vit maintenant dans Son corps glorifié à S’occuper de Son Église à partir du ciel. Il le fait en guidant Ses disciples dans leur travail visant à instruire toutes les nations, en baptisant les convertis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et Jésus est avec nous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde. À nous alors la mission de subvenir aux besoins spirituels de ceux que Dieu appelle pour les diriger vers Christ.

Pendant ce temps, dans Son état glorifié, Jésus continue de S’occuper de nous, car, puisque : « Nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Cependant, même convertis, nous pouvons encore pécher. Alors, quel est notre réconfort ? Paul fut inspiré de nous donner la solution au v. 16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. »

Le chrétien converti, disciple de Christ, ne va pas se confesser à un homme aussi faillible que lui. Dieu nous dit que nous avons accès au Trône même de Dieu, en confessant nos péchés à Dieu, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. Quel bonheur de découvrir que nous avons ce merveilleux avantage de recevoir le pardon de nos péchés directement de Celui qui a versé Son sang pur et sans tache pour les effacer et de nous accorder ce privilège ! Finalement, la résurrection de Jésus nous réconforte dans l’assurance qu’un jour, même si nous mourons avant Son retour dans la gloire, nous aussi ressusciterons. « Sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 4:14-15).

Mais revenons à cette histoire inventée de toute pièce que Jésus ne serait pas monté au ciel, mais qu’Il avait une épouse. Chers amis, imaginez-vous donc qu’un papyrus dévoilé pour la première fois en 2012 vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom de « Évangile de l’épouse de Jésus », et contient la phrase écrite en copte « Jésus leur dit : Ma femme ». (New York Times, 10 avril 2014). Les experts datent ce papyrus entre 500 et 900 après J.-C., basé sur l’écriture et la grammaire. (The Telegraph, 10 avril, 2014).

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Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert a été forgé, car il contient de grandes erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des Gnostiques considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle après J.-C.

Alors qu’aucun des récits bibliques ne nous donne une indication que Jésus Se soit marié, les écrits des gnostiques contiennent des idées hérétiques. L’apôtre Paul nous a mis en garde d’éviter « les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines » (Tite 3:9). Quelques idées les plus « progressives » du christianisme sont enracinées dans des hérésies enseignées par de faux enseignants qui s’opposent à l’Évangile de Christ. Le gnosticisme n’est pas seulement une fausse philosophie, c’est une force qui a corrompu le véritable christianisme dès ses débuts et pourrait affecter la religion que vous pratiquez présentement. Aujourd’hui, près de deux milliards d’individus professent croire en Jésus. La religion chrétienne qui a commencé à Jérusalem est prêchée mondialement et atteint le tiers de l’humanité.

Cela semble un accomplissement magnifique, mais il y a une complication évidente, car Jésus a bien dit : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:5). De quelle façon ? « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11). Mais pire encore : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). L’apôtre Paul était étonné de voir que certains convertis chez les Galates se tournaient déjà vers un autre évangile. Regardons ce qu’il leur déclare, dans Galates 1:6-9 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

L’apôtre Jean a enregistré une prophétie exposant que Satan séduirait le monde entier (Apocalypse 12:9). Est-ce que ceci pourrait vous inclure, ainsi que l’église que vous fréquentez ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, le christianisme embrassé par des millions de gens aujourd’hui n’est pas le même qu’au début. Jude nous dit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4). Dès le premier siècle, des faux enseignants s’opposaient à l’Évangile proclamé par Jésus et les apôtres.

Il est évident pour les historiens que la foi donnée une fois pour toutes aux saints n’est pas restée pure. C’est pourquoi certaines églises admettent que leurs croyances sont fondées sur la Bible et des traditions qui, dans bien des cas, ne s’accordent pas avec l’Écriture. Parmi les premiers à semer l’opposition chez les chrétiens apostoliques, il y a eu les Gnostiques, adeptes d’un système de croyances radicales mêlées d’idées païennes, de philosophie grecque, de mysticisme et de raisonnements humains avec des explications tordues de l’Écriture. Malgré que le gnosticisme soit disparu après le 2ème siècle, plusieurs de ses idées hérétiques furent absorbées dans le christianisme populaire, le genre de christianisme qui devait éventuellement donner naissance au catholicisme. Encore plus remarquable de nos jours, c’est que plusieurs érudits acceptent d’admettre que les idées gnostiques ont refait surface dans les églises chrétiennes et les séminaires de théologie. Plusieurs professeurs ont noté un parallèle frappant entre les anciennes hérésies du gnosticisme et la spiritualité du Nouvel Age que les leaders raniment avec véhémence. Pourtant, la personne moyenne n’est pas au courant de la vraie source des idées promulguées sous le voile de « la chrétienté progressive ».

Regardons brièvement ce qu’enseignait l’église primitive et ce qui est prêché aujourd’hui pour découvrir des faits qui vous ouvriront les yeux. Le gnosticisme s’est développé aux mêmes endroits que le christianisme. Les enseignants gnostiques prétendaient posséder une connaissance secrète au sujet de la création du monde et du but de la vie sur terre. Elle était donc en compétition avec ce que les Apôtres enseignaient. Dans le but de le détruire, les gnostiques prétendaient que le christianisme enseignait le cannibalisme. Paul a combattu fortement contre eux. Un des premiers enseignants gnostiques était Simon le Magicien — celui qui est mentionné dans Actes 8 — qui avait utilisé la sorcellerie pour séduire les gens de Samarie. Malgré que Simon ait continué à suivre les apôtres pendant un temps : « Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné » (Actes 8:13).

Mais c’était une fausse conversion qui a vite été repérée par les apôtres, car Simon était attiré par les miracles de Philippe et voulait acheter ce pouvoir. Alors que Simon professait être chrétien, Pierre et Jean l’ont rejeté : « Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité. Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit » (Actes 8:23-24). La nature subversive et radicale des gnostiques peut être repérée lorsqu’elle est mise en contraste avec la Bible qui révèle qu’un Dieu tout-puissant a créé la terre et l’univers (Genèse 1:1). Cette magnifique création fut produite selon un Plan établi bien pensé et David Lui rend gloire en disant : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre » (Psaumes 139:13-15).

Dans Proverbes 8:21-28, au sujet de la sagesse de Dieu, nous apprenons que : « …pour donner en héritage des biens à ceux qui m’aiment, et pour remplir leurs trésors. L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre. »

Et lorsque Dieu interrogea Job en lui demandant : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:2-7). Dieu a créé les humains, les animaux et tout ce qu’Il a créé était beau et merveilleux. Dieu l’avait fait dans le but de Se former une grande famille avec qui Dieu voulait partager tout ce qu’Il avait créé. Satan, sous la forme d’un serpent, a laissé croire aux humains que Dieu était un menteur et qu’Il retenait certaines vérités.

L’enseignement gnostique veut renverser chaque détail biblique de la création, laissant croire que Dieu n’est pas reconnaissable et totalement incompréhensible. La création du monde fut une erreur stupide, créée par un dieu vicieux. Les humains ne sont que des fragments dans l’univers, sédiments d’un ciel perdu. Ce méchant dieu fut conçu par Sophie (déesse de la sagesse) qui, plus tard, séduisit Ève, après avoir donné naissance à Adam et Ève. Le serpent fut envoyé par le « vrai Dieu » pour enseigner la sagesse à Adam et Ève avant qu’ils soient exclus du Jardin d’Éden. Ce méchant dieu, le Jéhovah des Hébreux, a séduit le monde pour qu’il l’adore comme le vrai Dieu de l’Ancien Testament, qui est l’histoire véhiculée de cette tyrannie et de cet égoïsme. Les vilains de la Bible, Caen, Ésaü, les Sodomites etc., sont regardés comme les héros des gnostiques pour avoir résisté à ce méchant dieu.

Une autre de leurs croyances est que le salut ne vient pas en acceptant le sacrifice de Jésus pour nos péchés et en changeant nos vies, mais en apprenant la connaissance secrète. Pour les gnostiques, la connaissance vient de l’intérieur de soi et non de la Bible. Pourtant, les Écritures nous disent justement le contraire. « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). Et : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (Jean 17:16-19). Pour les gnostiques, ce monde est méchant et ce corps est la prison corrompue de laquelle un individu doit chercher à s’évader. Le mariage et la procréation sont également vus comme un mal inventé par ce méchant dieu.

Le véritable espoir des gnostiques n’est pas de voir le Royaume futur de Dieu, mais de regagner un passé imaginaire, libéré de ce monde, l’esprit du corps, la lumière des ténèbres, dans un royaume de lumière sans fin. Il n’est pas difficile de voir pourquoi les disciples de Simon s’opposaient à la doctrine apostolique, telle qu’enseignée par Christ. Ils ont littéralement tourné la Bible à l’envers. Le gnosticisme est anti-Bible, anti-Dieu, anti-Loi et anti-Christ ; pourtant, leurs adhérents se réclament d’être de véritables chrétiens. Marcion, un homme très intelligent et originalement membre de la communauté chrétienne, a écrit et voyagé au 2e siècle en prêchant des idées gnostiques pleines de faussetés et de séductions. Son œuvre majeure, Antithèse, contient des idées qui ont pour but de renverser les Écritures.

Marcion avait même produit un canon dans lequel il avait éliminé l’Ancien Testament au complet, parce qu’il pensait y voir des crimes contre l’humanité. Il avait rejeté les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Jean parce qu’il croyait que ces Évangiles furent corrompus par l’influence juive et penchaient trop vers l’Ancien Testament. Marcion avait éliminé six Épîtres de Paul pour les mêmes raisons. Il se croyait meilleur juge des Écritures que les apôtres et même Jésus. Quelques-uns des enseignements des gnostiques menaient à des extrêmes drastiques. Le mariage était défendu et Marcion, ainsi que Valentin, prêchaient le célibat et ceux qui étaient déjà mariés devaient s’abstenir de sexe pour la balance de leur vie. Simon le Magicien avait rejeté le mariage pour promouvoir l’amour libre. Dans la promiscuité entre hommes et femmes, se trouve la véritable communion en libérant la spontanéité de l’amour. D’autres se livraient à des orgies avec des perversions indescriptibles.

Ces perversions existaient déjà au premier siècle et Paul a été obligé d’intervenir chez les Corinthiens en leur déclarant : « Fuyez la fornication. Quelque péché qu’un homme commette, c’est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du SaintEsprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:18-20). Abstenez-vous de toute apparence de mal. On aurait cru que ces pratiques extrêmes auraient disparu de la communauté chrétienne, spécialement après avoir été étiquetées comme hérétiques dans l’Église primitive. Cependant, malgré l’opposition considérable parmi les leaders de l’Église, cette religion gnostique a eu un impact néfaste sur le christianisme.

Le gnosticisme servit de pont par lequel le paganisme traversa pour se rendre au christianisme. L’idée gnostique que la foi avait besoin d’un supplément de  philosophie paraît dans ces traditions. L’idée gnostique que le Royaume est « en vous » plutôt que d’être un événement futur semble influencer plusieurs chrétiens, même aujourd’hui. Les pharisiens avaient demandé à Jésus quand le règne de Dieu viendrait ; Il leur répondit que le règne de Dieu ne viendrait point avec éclat. « Et on ne dira point : Le voici ici, ou : Le voilà là ; car voici, le règne de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21). Christ parlait de Lui-même, voie suprême du Royaume, mais les gnostiques avaient compris que le Royaume était « en vous ».

Dans Actes 1:6-8 : « Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient [Jésus] en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Donc, un événement encore à venir.

Jésus en a mis cependant certains en garde, qui se font passer pour chrétiens et ne prêchent pas ce que Jésus prêchait. Dans Matthieu 19:28-30 « Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle. Mais plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers. »

Nous voyons de plus en plus un renouveau vers cette doctrine gnostique de libération sexuelle. Son but est de briser les liens, ce qui permettrait une liberté humaine illimitée. L’insubordination totale serait le chemin vers la libération totale. Refuser de travailler, liberté sexuelle, vivre comme des vagabonds philosophes, ça vous rappelle les hippies des années 1960 ? John Lennon des Beatles a déclaré, un jour : « Il me semble que les véritables chrétiens étaient les gnostiques. » Beaucoup de chrétiens ne semblent pas réaliser que leurs idées progressives sont enracinées dans les hérésies anciennes. Dans les débuts du 21ème siècle, plusieurs mouvements sociaux font revivre les idées des gnostiques. Comme le mouvement visant à renverser le masculin dans le divin. Pourquoi Dieu ne serait-Il pas une femme ? Par là, on prend pour acquis que Dieu est un « homme », alors qu’il n’en est rien. La théologie féministe se doit donc de créer un nouveau texte de base, un nouveau canon.

Une théologienne féministe, Chung Hyun Kyung, a déclaré : « Les féministes sont libres d’utiliser les anciens textes gnostiques, originalement rejetés comme hérétiques, parce que le Canon chrétien fut créé par des hommes. Et les femmes ne sont pas obligées d’accepter un livre dont elles n’ont pas participé à la formation. » Les féministes regardent la Bible comme un outil de contrôle social de suppression des femmes par les hommes. Donc, l’évangile gnostique de Marie place Marie de Magdala à la fondation de l’Église de Christ, plutôt que les Apôtres et les Prophètes. Tandis que Paul, dans la Bible, nous dit : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Dans Matthieu 16:15-19, Jésus Lui-même avait demandé à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Paul aussi fait cet aveu, dans Galates 1:17-20, au sujet de son ministère : « Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. »

Aujourd’hui, les femmes théologiennes ont développé ce qu’elles appellent le « rituel de l’exorcisme » pour combler le rôle des hommes et des femmes dans la Bible, comme dans Éphésiens 5:22-24 où Paul déclare : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. »

Et également dans 1 Pierre 3:1-6, où Pierre dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

En d’autres mots, tout dans la Bible doit être réinterprété par les interprètes féministes, comme le faisaient les gnostiques. Naomi Goldberg blâme Dieu le Père d’être l’architecte d’une société patriarcale et déclare que : « Tout dans Sa société de Dieu devra partir. Nous, les femmes, allons mettre fin à Dieu ». Mme Goldberg a prédit : « Lorsque les féministes réussiront à changer la position des femmes dans le christianisme et le judaïsme, elles auront ébranlé ces religions jusqu’à leurs racines ». Curieux, mais très peu de théologiens réalisent que Dieu avait depuis longtemps prévu leur petit jeu en déclarant : « Mon peuple a des enfants pour oppresseurs, et des femmes dominent sur lui. Mon peuple, tes guides t’égarent et t’ont fait perdre le chemin que tu dois suivre » (Esaïe 3:12).

Les lesbiennes déclarent que l’hétérosexualité obligatoire est ce qui tient la patriarchie ensemble et que l’homosexualité va briser leur colonne vertébrale, et que les idées lesbiennes, bisexuelles et gaies seront comme des triangles enfoncés dans la superstructure du système hétéro-patriarcal. Ce que ces gens veulent faire dans la société occidentale, c’est d’éliminer la fondation biblique et, tout comme les gnostiques, amener la libération sexuelle. Jésus nous a mis en garde contre ça : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:11-13). Paul en parle également, dans 2 Thessaloniciens 2:7-8 : « Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. »

Les gnostiques étaient les antagonistes majeurs des apôtres tout comme les libéraux le sont aujourd’hui en prêchant un message de séduction. Voilà pourquoi Paul avait dit aux Galates : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ » (Galates 1:6-10).

Et à Timothée, Paul déclarait : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21). Les mouvements sociaux bâtis sur ces idées perverties sont voués au désastre. Les sociétés secrètes qui rejettent la morale de Dieu en faveur des désirs humains s’en vont vers la ruine. Car le Dieu de la Bible leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! Ils se nourrissent des péchés de mon peuple ; ils sont avides de ses iniquités. Aussi il en sera du sacrificateur comme du peuple ; je le punirai selon ses voies et lui rendrai selon ses œuvres » (Osée 4:6-9).

La vérité biblique a pour but de diriger les croyants vers une résurrection dans le Royaume, pour faire partie de la Famille éternelle de Dieu, tandis qu’accepter le gnosticisme est un retour en arrière pour amener les croyants vers un évangile de dispute et une fausse connaissance. Ne soyez pas séduits par des évangélistes dirigés par Satan lui-même. Ouvrez vos yeux et croyez à la Parole véritable de Dieu et aux messages de Ses Apôtres.




D.360 – Ceux qui veillent sur les brebis

ange

Par Joseph Sakala

Dans Daniel 4:13, le prophète nous fait part d’une de ses visions. « Je regardais, dans les visions de ma tête, sur ma couche, et voici un des saints qui veillent descendit du ciel. » C’est uniquement dans ce chapitre du livre de Daniel que nous trouvons dévoilées des créatures angéliques appelées « des saints qui veillent ». Est-ce que ce terme s’applique à tous les saints anges de Dieu ou seulement à une hiérarchie particulière d’anges ? Ce n’est pas révélé dans les Écritures. Par contre, ce que nous savons, c’est qu’un bon nombre, sinon tous, sont intensément occupés à surveiller les activités des humains sur la terre. Nous voyons dans ce contexte que : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes » (Daniel 4:17). Nos politiciens devraient méditer sur ce passage biblique.

Dans Daniel 4:23, nous découvrons qu’il y a une sentence attachée à une décision prise par ces anges. « Quant à ce que le roi a vu un des saints qui veillent, descendre du ciel en disant : ‟Coupez l’arbre et le détruisez ; toutefois laissez en terre le tronc de ses racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d’airain parmi l’herbe des champs ; qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et qu’il ait sa portion avec les bêtes des champs, jusqu’à ce que sept temps aient passé sur lui”. » Dans Daniel 4:24-26, le prophète dit : « En voici l’interprétation, ô roi ! C’est la sentence du Souverain qui va atteindre le roi, mon seigneur. On te chassera du milieu des hommes, et ton habitation sera avec les bêtes des champs. Tu seras nourri d’herbe comme les bœufs, et tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Souverain domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît. »

Dans les versets 26 et 27, Daniel ajoute : « Et s’il a été dit de laisser le tronc des racines de l’arbre, cela signifie que ton règne te sera restitué dès que tu auras reconnu que les cieux dominent. C’est pourquoi, ô roi ! agrée mon conseil, et mets un terme à tes péchés par la justice, et à tes iniquités par la miséricorde envers les pauvres, si ta prospérité doit se prolonger. » Le roi de Babylone a-t-il pris la peine de méditer sur cette prophétie que Daniel venait de lui donner ? Pas du tout ! Car : « Au bout de douze mois, comme il se promenait sur le palais royal de Babylone, Le roi prit la parole et dit : ‟N’est-ce pas ici la grande Babylone, que j’ai bâti pour être la demeure royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? »

La parole était encore dans la bouche du roi qu’une voix descendit du ciel : « Roi Nébucadnetsar, on t’annonce que ta royauté va t’être ôtée. On te chassera du milieu des hommes et ton habitation sera avec les bêtes des champs : tu seras nourri d’herbe comme les bœufs, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’Il le donne à qui il Lui plaît. » Au même instant, la parole s’accomplit sur Nébucadnetsar ; il fut chassé du milieu des hommes et il mangea l’herbe comme les bœufs ; son corps fut trempé de la rosée du ciel jusqu’à ce que ses cheveux crussent comme les plumes de l’aigle et ses ongles comme ceux des oiseaux. C’est l’orgueil de Nébucadnetsar qui a déclenché la prophétie qu’il aurait pu facilement éviter.

Les anges font un travail de surveillance superbe auprès de ceux à qui Dieu confie des responsabilités dans l’accomplissement de Sa volonté. Prenons comme exemple ce que Paul a déclaré aux Corinthiens : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur, mais nous sommes dans le mépris » (1 Corinthiens 4:9-10). Le mot « spectacle » est utilisé dans le sens de faire du théâtre.

Il est également employé dans Actes 19:29-31, où nous lisons : « Et toute la ville fut remplie de confusion ; et ils coururent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. Or Paul voulait se présenter devant le peuple ; mais les disciples ne le lui permirent pas. Et même quelques-uns des Asiarques, qui étaient ses amis, l’envoyèrent prier de ne point se rendre dans le théâtre. » Il est surprenant de réaliser jusqu’à quel point Dieu permet à certains dirigeants chrétiens d’être exhibés en spectacle pour accomplir l’œuvre de Dieu, et être surveillés par un auditoire qui pourrait même inclure des anges.

Dans 1 Corinthiens 11:9-10, à cause des anges, Paul va jusqu’à établir une hiérarchie de bienséance dans les assemblées en disant : « Et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme a été créée pour l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est. » Notez que Paul n’essaie pas de diminuer la femme en exprimant qu’elle doit se couvrir la tête dans les assemblées, mais c’est à cause des anges qui ont besoin de voir cette marque d’autorité sous laquelle elle est placée. « Toutefois, l’homme n’est point sans la femme, ni la femme sans l’homme, dans le Seigneur. Car comme la femme a été prise de l’homme, aussi l’homme naît de la femme ; et tout vient de Dieu. Jugez-en vous-mêmes ; est-il bienséant qu’une femme prie Dieu sans avoir la tête couverte ? La nature elle-même ne vous apprend-elle pas qu’il est honteux à l’homme de porter de longs cheveux ? Mais que si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile ? » (vs 11 à 15).

Voilà le point que Paul voulait faire valoir ! Il semblerait qu’à Corinthe, les femmes portaient des cheveux courts et les hommes des cheveux longs. Paul ne pouvait pas dicter aux non convertis comment porter la coiffure. Mais le fait de déclarer qu’il est honteux pour un homme de porter des cheveux longs indique clairement que Jésus portait Ses cheveux courts, sinon Paul venait d’insulter son Seigneur. Par contre, les femmes converties qui avaient des cheveux courts devaient se couvrir la tête dans les assemblées. Mais qu’en était-il de la femme aux cheveux longs ? Mais si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile. Assez clair merci ! Et, au verset 16, Paul ajoute : « Que si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette coutume, ni les Églises de Dieu non plus. » Dieu S’organisera avec les contestataires.

Est-ce possible que ces anges qui surveillent notre cheminement soient également inclus en tant que témoins dans Hébreux 12:1-2, alors que Paul atteste : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » ? Alors, pourquoi ces saints anges puissants qui nous surveillent ont-ils autant intérêt à voir ce qui se passe chez les humains habitant sur la terre ?

Ils veulent apprendre le processus par lequel les humains pécheurs sont littéralement arrachés des griffes de Satan : « Remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:9-12).

Il paraît évident que ces anges veulent découvrir précisément, comme nous d’ailleurs, comment fonctionne cette grâce d’annoncer parmi les Gentils les richesses incompréhensibles de Christ : « Et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui » (Éphésiens 3:9-12).

Dieu connaît le cœur de Ses enfants, et le processus de salut se poursuit et continuera jusqu’à la fin du Plan de Dieu. Aux Thessaloniciens, Paul a dit : « Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire. Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:8-10). Dans le monde actuel, les gens se sont créée une foule d’idoles et adorent plusieurs dieux, sans oublier un grand nombre de seigneurs, tout comme dans le paganisme ancien.

Paul fut obligé de rassurer les nouveaux convertis à Corinthe, à cause du harcèlement des Juifs au sujet des viandes pures et impures. « Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour Lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par Lui » (1 Corinthiens 8:4-6).

En effet, nous voyons de plus en plus l’adoration de ces dieux anciens prendre de l’ampleur dans les prétendus mouvements Nouvel Age. Cette adoration d’idoles peut être identiquement dirigée vers des hommes et des femmes, tels que les vedettes de la musique, les athlètes professionnels, ainsi que les étoiles du cinéma. Cette idolâtrie est également dirigée vers les leaders politiques et religieux, comme les Lénine, Mao, Hitler, Khomeyni, Bouddha, Mahomet et certains papes, sans oublier le nombre croissant de gurus et de faux prophètes louangés ouvertement à la télévision.

Peu importe, car il n’y a qu’un seul Dieu, Créateur de tout ce qui existe, Dieu le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui. Malheureusement, tous n’ont pas cette connaissance. La seule chose que ces faux dieux et ces fausses religions ont en commun, c’est le rejet du véritable Dieu et Créateur omnipotent. Pour justifier une telle idolâtrie, ces gens n’ont aucune excuse légitime. Une idole sans vie n’a aucune valeur, même pour celui qui l’adore. Le test infaillible à savoir qui est le véritable Dieu est incontestablement le fait qu’Il est le seul Dieu Vivant. Il est mort pour nos péchés et Il vit éternellement comme Roi sur toute Sa création. Le chrétien se doit de se détourner de toutes ces idoles de fabrication humaine afin de servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux le second avènement de Son Fils qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivrera de la colère à venir.

Selon les différents passages cités dans ce message, nous avons vu que les anges ne sont pas une invention euphorique, mais bel et bien des êtres spirituels créés par Dieu dans un but spécifique. Ils ont été créés d’abord pour servir Dieu. Nous les voyons mentionnés par Dieu lorsqu’Il décrit la création de la terre. Dans Job 38:4-7, Dieu lui demande : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » Cela nous dévoile clairement que les anges existaient avant la création de l’univers, puisqu’ils poussaient des cris de joie et des acclamations à la vue de toute cette beauté.

Un autre endroit où nous les voyons au service de Dieu se trouve dans la Genèse où Isaac fit partir Jacob vers Laban, fils de Béthuël, l’Araméen, le frère de Rébecca, mère de Jacob et d’Ésaü. Isaac avait béni Jacob et l’avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme, en le bénissant. Dans Genèse 28:10-12, nous lisons que : « Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. » Cela nous donne une bonne idée des activités de certains anges qui descendent et remontent constamment au ciel afin de rapporter à Dieu tout ce qui se passe sur la terre. Ils n’utilisent pas une échelle, bien sûr, car les anges se déplacent à la vitesse de la pensée, énormément plus vite que la vitesse de la lumière.

Dans Hébreux 1:13-14, nous découvrons pareillement que les anges sont, pour le moment, supérieurs aux humains, mais : « auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Donc, même en étant supérieurs à nous, les anges sont destinés à servir les futurs Élus qui doivent hériter du salut. Ils sont nos protecteurs dans toutes nos activités durant notre cheminement vers ce salut. Toutefois, ils auront également un rôle de défenseurs, tout en nous protégeant durant la Tribulation de trois ans et demi, prophétisée par Dieu, avant le retour de Jésus.

Dans Apocalypse 3:10, Jésus promet ceci à Ses Élus : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Il y a présentement des faux prophètes qui vendent des places dans des lieux de refuge, en prévision du moment de la Tribulation. D’autres vous offrent de vous amener au ciel pendant sept ans avant le début de la Tribulation, alors que vos familles non converties souffriront sur la terre tandis que vous vous baladerez avec vos harpes en toute tranquillité dans les nuées. J’aimerais voir un seul verset dans la Bible où Dieu nous a fait de telles promesses.

Je parle d’un enlèvement des Élus décrit distinctement avant le début de la tribulation. Ça n’existe pas dans la Parole de Dieu. Pourtant, les faux prophètes le prêchent ouvertement pour vendre leurs pamphlets, leurs livres, leurs vidéos, leurs films et s’enrichir ; mais pas Dieu. Jésus a plutôt prêché, dans Matthieu 24:14, que : « Cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Pour prêcher l’Évangile du Royaume sur toute la terre comme un témoignage à toutes les nations, il faut être sur la terre et non pas à s’amuser en quelque part dans les nuages, non ? Un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela. Ce sont les « érudits théologiens » à la télévision qui semblent avoir encore de la difficulté à comprendre ce grand « mystère ».

Mais comment Dieu pourra-t-Il nous donner cette protection ? Nous donne-t-Il la réponse dans la Bible ? Dans Psaume 91:5-8, Dieu nous dit : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle [la terreur] n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. » Alors, cette protection se fera de quelle façon ? Dans les versets 10 et 11, Dieu le confirme : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à ses anges de te garder [protéger] dans toutes tes voies. »

Exactement la promesse de Jésus faite aux Élus dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Regardez maintenant ce que Dieu ajoute afin de rassurer Ses Élus : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours [l’immortalité], et je lui ferai voir ma délivrance » (Psaume 91:14-16).

Voilà pourquoi, dans Apocalypse 3:11-12, Jésus a dit : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. » Oui, Dieu est puissant et parfaitement capable de nous protéger sur la terre pendant la grande tribulation afin que nous évangélisions pour Christ sous la protection directe d’anges puissants qui veilleront sur nous alors que nous accomplirons les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions.

Connaissez-vous des églises qui prêchent présentement cette vérité ? Non, elles prêchent toutes que leurs membres seront enlevés au ciel pendant sept ans pour voir Jésus alors que ce même Jésus qu’ils professent a déclaré : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Et Paul nous dit : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! » (1 Timothée 6:14-16). Alors que ces faux-ministres font de Jésus un menteur en disant qu’ils peuvent y aller.

Jésus avait prophétisé contre ces faux-ministres lorsqu’Il a dit : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? [sûrement, ils prophétisent au nom de Jésus] et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? [bien sûr, ils ont chassé des démons au nom de Jésus] et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? [ah oui, des miracles, ils en ont fait au nom de Jésus]. Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Oui, ils prêchaient au nom de Jésus tout en Le traitant de menteur pour vendre leurs pamphlets à la télévision chaque semaine. Mes amis, gardez-vous de ces hommes mesquins et hypocrites. Demeurez proches de Jésus et que Dieu vous bénisse grandement dans votre cheminement personnel, non vers le ciel, car aucune personne n’y a accès, mais vers Son Royaume à venir bientôt !

Nous savons que Nébucadnetsar avait eu un songe, au chapitre 2 du livre de Daniel, et qu’il avait vu une grande statue. Daniel lui a signifié ce que cela voulait dire et que ce songe venait de Dieu qui voulait nous faire comprendre quelque chose. Donc, la statue de la Grande Babylone est un symbole inspiré par Dieu comme prophétie du cheminement de la Grande Religion à Mystères à travers les âges. Au chapitre 3, nous voyons que Nébucadnetsar s’est monté la tête et a fait fabriquer une statue à son effigie, probablement selon des plans fidèles au songe qu’il avait eu.

Je suis maintenant sûr que ce chapitre est une prophétie pour nos temps de la fin. Voici pourquoi. La statue représente donc Babylone, ses mystères et son adoration de Satan. Nébucadnetsar commande à tout le peuple de l’adorer sous peine de mort. Aujourd’hui, Babylone est plus forte que jamais elle ne l’a été. Bientôt, elle commandera à tous les peuples de l’adorer ainsi que son roi (l’Antichrist), sans doute par l’intermédiaire de son faux prophète (comme les mages chaldéens).

Ces mages de Babylone dénoncèrent les trois amis de Daniel (Shadrac, Méshac et Abed-Négo) qui refusaient d’adorer la statue. Aujourd’hui, les véritables chrétiens refusent d’adorer Satan et d’adhérer aux milliers de mensonges perpétrés dans les fausses églises. Nébucadnetsar ordonna que l’on mette Shadrac, Méshac et Abed-Négo dans la fournaise ardente pour les faire mourir. Aujourd’hui, de nombreux camps de concentration sont érigés un peu partout en Amérique et dans le monde en vue de l’emprisonnement des réfractaires au régime babylonien. De plus, on a fait construire des guillotines pour l’exécution des saints.

Dieu a protégé Shadrac, Méshac et Abed-Négo du feu de la fournaise et a même envoyé un ange pour leur tenir compagnie. Aujourd’hui, en tout cas, pour bientôt, Dieu mettra un signe spécial sur ses saints durant la tribulation et nous serons aussi sûrement protégés que le furent Shadrac, Méshac et Abed-Négo. Il y aura vraisemblablement des anges qui veilleront à nos côtés.

Il y aurait place à élaboration, bien sûr, mais je voulais simplement vous donner ce flash qui m’est venu juste avant de terminer ce message. J’ai l’impression qu’il y aurait d’autres éléments qu’on pourrait y insérer au fur et à mesure que l’inspiration nous viendra du Saint-Esprit. Mais ce sera pour de prochains messages.




D.358 – Jésus est venu pour mourir

croix2

Par Joseph Sakala

Quand un enfant naît, les parents, tout joyeux, énoncent déjà des plans pour son avenir ! Ils planifient sa croissance, son éducation, son travail futur et éventuellement son mariage pour établir sa propre famille. Et je crois qu’il en est ainsi dans toutes les familles, ou, du moins, cela devrait l’être. Cependant, quand Jésus est né, le but de Sa naissance avait déjà été prédestiné d’une façon totalement différente. Jésus Lui-même a déclaré de manière très claire : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Notez que Sa vie était déjà prédestinée à être une rançon servant à payer les conséquences des agissements commis par d’autres alors qu’Il était parfaitement innocent.

Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons plusieurs raisons pour lesquelles Sa naissance fut absolument nécessaire. Allons voir quelques références. En premier lieu, Jésus est venu pour sauver ceux qui croiraient en Lui. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui » (Jean 3:16-17). Mais sous cette ombrelle de rédemption, plusieurs autres aspects font surface. En parlant au peuple : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34). Faire la volonté de Son Père était primordial et cela transparaissait dans tout Son comportement.

Jésus a même déclaré Sa dépendance totale à Dieu quand Il a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30). Jésus a également dit : « C’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et Je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40). Cette parole a eu pour effet d’en choquer plusieurs. « Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel. Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? » (vs 41-42).

Selon eux, comment Jésus pouvait-Il prétendre être descendu du ciel alors que ces gens connaissaient bien Son père Joseph, Sa mère Marie ? « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » (Matthieu 13:55-56). Ce seul verset nous dévoile clairement qu’après la naissance de Jésus, Joseph et Marie ont eu quatre autres garçons et au moins deux filles, car « ses sœurs » nous en indiquent au moins deux. Donc, Marie a donné naissance à au moins sept enfants, prouvant sans aucun doute qu’elle n’a pas pu continuer à demeurer vierge.

Jésus a même blessé ceux qui croyaient pouvoir venir d’eux-mêmes vers Lui en déclarant : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Ce n’était pas une déclaration populaire, mais elle nous montre que c’est Dieu qui nous appelle, et quand nous acceptons, librement et volontairement, Dieu nous donne à Christ. La dépendance totale de Jésus à Dieu dirigeait Son enseignement aussi. Dans Jean 7:16-18 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Tout ce que Jésus faisait était orienté à glorifier Son Père qui L’avait envoyé.

Cette même mission fut transmise plus tard à Ses disciples, lors de Son Ascension au ciel. Ayant rassemblé Ses disciples : « Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Jésus nous a rassurés en disant : « Je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11).

C’est d’ailleurs ce qu’Il a fait pour nous tous. Son premier désir fut que nous ayons une relation spirituelle éternelle avec le Père, comme Il le dit si bien dans Jean 17:3-6 : « Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. » Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Il était Dieu dans la chair humaine : Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Mais le sommet de Son but fut Sa merveilleuse stratégie de rédemption. Jésus savait fort bien qu’aucun autre aspect de Son œuvre ne pouvait s’accomplir sans le sacrifice de la réconciliation des humains avec leur Créateur. Ceci n’était possible seulement que par Son sang versé pour effacer le péché. Dans Jean 15:13-14, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez Mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Remarquez maintenant ce que Jésus ajoute dans Jean 15:15 : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait. Mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. » Notez comment Jésus S’exprime : Il ne déclare seulement que ce que Son Père Lui dit de dire. Jésus devient la bouche du Père et, pourtant, Il est héritier de tout ce qui appartient au Père, avec qui Jésus est un seul Dieu.

Jésus a déclaré que nul ne vient au Père que par Lui. Vous ne trouvez pas qu’il y a une unicité évidente entre Lui et le Père ? Et, au verset 16, Il déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Et, dans Actes 4:12, nous en avons la confirmation : « Qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pas Mahomet, ni Bouddha, ni aucun autre ! Quelle belle promesse venant directement de notre Sauveur qu’en cas de besoin, tout ce que nous demandons au Père, au nom de Jésus, nous sera donné. Jésus termine néanmoins en nous donnant un commandement qui doit primer dans la vie de chaque converti à Christ.

Au verset 17, Jésus déclare : « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Donc, chaque fois que vous prenez la Pâque, souvenez-vous de Jésus et de Son dernier repas avec les Siens avant de mourir pour nous. « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est Mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de Moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en Mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:19-20). Jésus qui n’a jamais péché avait consenti à prendre sur Ses épaules tous les péchés du monde, en acceptant de devenir péché pour nous. C’est ainsi qu’en versant Son sang pur et sans tache, Jésus a pu réconcilier au Père tous ceux qui accepteraient volontairement et en toute liberté Son sacrifice de rédemption. Voilà pourquoi l’apôtre Paul nous le confirme, dans 2 Corinthiens 5:21, en déclarant : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Mais suite à Son sacrifice, Jésus est devenu le seul Sauveur des humains, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Rappelons-nous toujours ces paroles de Jésus : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11). Mahomet et Bouddha ont-ils fait pareil ? Voilà la principale raison pour laquelle Jésus est venu vivre pendant trente-trois années et demie parmi les hommes avant de remonter au ciel. Nous attendons maintenant le moment où Il reviendra en Toute-Puissance pour anéantir toutes les armées de la terre et établir une paix mondiale de 1 000 ans.

Mais avant cette démonstration de puissance, Jésus a déclaré certaines choses que bon nombre de prédicateurs feraient bien d’écouter. Parmi celles-ci, Jésus a  clairement dit, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Arrêtons-nous un instant pour bien analyser ce verset. Jésus, à l’âge de trente ans, répète seulement ce que le Père Lui dit de dire et déclare que personne n’est monté au ciel, ni Énoch, ni Élie, ni personne. Car Lui, qui est descendu du ciel, aurait sûrement rencontré Énoch et même Élie, si ces deux-là étaient au ciel, non ? Paul, en parlant de Jésus, dit ceci : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! » (1 Timothée 6:15-16).

Ces versets établissent deux grandes vérités qui, par un phénomène étrange, échappent complètement à la très grande majorité des « chrétiens » qui disent croire en la Bible. En parlant de Jésus-Christ (le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs), Paul démontre impérativement que Jésus est le seul à posséder l’immortalité. Paul n’aurait pas pu parler de cette manière si le Père et Jésus étaient deux Personnes séparées ! Car il lui aurait fallu spécifier que « seuls Jésus et le Père possèdent l’immortalité ». Et ensuite, Paul déclare que les hommes n’ont pas d’affaires au ciel. Point. Ce n’est pas leur place et ça ne le sera jamais.

Avons-nous besoin d’autres preuves pour démontrer la véracité de la Bible, ou doit-on encore croire tous ces menteurs et toutes les religions qui prêchent qu’après la mort on peut monter au ciel ou aller en enfer ? Vous avez, d’une part, la Parole de Jésus qui dit que personne n’est monté au ciel et Paul qui déclare que nul homme n’a vu ni ne peut voir le ciel, contre, d’autre part, les ministres de Satan et leurs brebis qui pensent pouvoir y aller. Sur qui allez-vous placer votre argent ? Moi je décide de croire en Jésus. Et pour mettre un sceau à leur fausse doctrine, il y a ceux qui prêchent ouvertement que Jésus va revenir sept années avant la grande tribulation pour enlever leurs prosélytes.  ? Bien oui, au Ciel, où personne n’est monté et qu’aucun être humain ne peut voir ! Et tout ce que cela va vous coûter, c’est d’acheter leurs mensonges chaque semaine dans un pamphlet bien préparé pour 24,95 $, pendant qu’ils s’enrichissent en cherchant à plaire à leurs disciples qui veulent sauver leur peau.

Paul avait tellement raison de prêcher à Timothée, son jeune évangéliste : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs [notez que les prédicateurs ont tous des doctorats, de nos jours], selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:1-4). Ne leur dites pas ce qu’enseigne la Bible sur les temps difficiles, mais dites-leur d’acheter un livret qui va leur expliquer comment aller se cacher au Ciel !

Dans Deutéronome 32:6, Dieu déclare : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? » Cette réprimande fut faite par Moïse, juste avant l’entrée d’Israël dans la terre promise. Elle contient le premier usage du mot nabal en hébreu, traduit comme « fou » ou « folie » dans la Bible. Ce mot est appliqué au peuple de Dieu après sa rédemption de l’esclavage des mains des Égyptiens par Dieu. Cela implique que la plus grande folie chez un peuple est celle d’avoir connu Dieu et Sa rédemption et, malgré cela, de se détourner de sa Parole.

Paul utilise aussi de pareils termes lorsqu’il s’adresse à ceux qui ont connu la délivrance de leurs pères de la méchanceté du monde avant le déluge et qui l’ont quand même abandonnée pour l’idolâtrie. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même mot pour identifier ceux qui décident d’expliquer quelque chose sans consulter Dieu, comme bon nombre d’intellectuels de nos jours. « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Mais ces intellectuels se jettent dans les griffes d’enseignants malhonnêtes pour les instruire.

Même des prophètes et des prédicateurs peuvent devenir des insensés, s’ils persistent à suivre leur propre sagesse au lieu de celle de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision. Comme des renards dans des ruines, tels sont tes prophètes, ô Israël ! Vous n’êtes point montés sur les brèches, et vous n’avez point entouré d’un rempart la maison d’Israël, pour demeurer fermes dans le combat au jour de l’Éternel. Leurs visions sont trompeuses, leurs oracles menteurs, quand ils disent : L’Éternel a dit ! tandis que l’Éternel ne les a point envoyés ; et ils ont fait espérer que leur parole aurait son accomplissement » (Ézéchiel 13:3-6). Eh oui, attendez de vous faire enlever au ciel lors d’une « parousie » secrète, alors que Dieu dit clairement que personne ne peut aller au ciel, et qu’Il ne les a pas envoyés.

Jésus a également corrigé ceux qu’Il aimait bien, parce qu’ils ont été surpris et même découragés d’apprendre qu’Il serait crucifié. « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). Que Dieu nous garde afin de maintenir à Son service des cœurs croyants et non des cœurs insensés,. Il faut entretenir notre clairvoyance dans ce que la Bible nous enseigne et ne pas nous laisser entraîner dans le même aveuglement qu’Israël.

Dans Romains 11:6-8, on peut lire : « Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus une grâce ; au contraire, si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement les œuvres ne seraient plus des œuvres. Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour. » Un des aspects les plus tristes de ce monde, c’est l’aveuglement d’Israel. Je vous rappelle que l’Israël de l’époque de Paul et « l’Israël » d’aujourd’hui n’ont aucun rapport. Ils ne sont pas de la même race. Les Juifs d’aujourd’hui sont de « faux Israélites », de « faux Juifs ». De plus, les Juifs orthodoxes ne croient pas à l’Ancien Testament. Ils enseignent le Talmud et la Kabbale (Babylone), tandis que les autres Juifs sont en grande partie athées ou satanistes.

Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). Les anciens commentateurs juifs s’entendent sur le fait que « Silo » était un autre nom pour le Messie et ce fait devrait prouver aux Juifs modernes que le Messie est déjà venu, car le sceptre (symbole national d’autorité) est en effet parti de Juda, peu de temps après que le Christ fut crucifié. Le roi David fut le premier descendant de la tribu de Juda à avoir atteint le leadership au sein des tribus d’Israel. Et les promesses divines disaient clairement que le Messie serait de la lignée de David. Que Son père légal, Joseph, et Sa mère humaine, Marie, aient été tous les deux de cette lignée est clairement indiqué dans les généalogies de Matthieu 1:1-17 et de Luc 3:23-38. Ces deux généalogies furent écrites dans les dossiers du Temple lorsqu’ils étaient encore intacts.

Et personne n’osa contester leur validité en dépit de l’intense opposition des Juifs niant que Jésus était le Messie. En l’an 70 apr. J.-C., les dossiers du Temple furent détruits de façon telle qu’aucun autre ne put prouver son droit au trône. Le Messie est venu, Il fut tué et le sceptre est parti de Juda jusqu’à ce qu’il revienne encore. Il est donc certain que Jésus était en effet le Messie promis aux Juifs, et nous devrions prier pour que Dieu leur ouvre les yeux pour voir et pour croire, même s’ils ne sont pas les vrais descendants d’Israël, mais d’anciens païens judaïsés.

L’apôtre Pierre nous parle de la mort de : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:20-25).

Notre possibilité de naître de nouveau est complètement différente de notre naissance naturelle. Toute naissance humaine, à cause du péché de nos premiers parents vient d’une semence corruptible. « En effet, la création attend, avec un  ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Donc, à cause du péché, toute chair est comme l’herbe et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche et sa fleur tombe. Mais à cause du sacrifice de Christ, nous avons la promesse de naître de nouveau dans la Famille divine et la Parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette Parole dont la bonne nouvelle nous a été annoncée, d’abord par Jésus et ensuite par les apôtres. Notre esprit, lié à l’Esprit de Dieu au baptême, nous a ouvert la possibilité de recevoir le don gratuit de l’immortalité par la mort de Christ, afin de renaître incorruptible, avec un corps glorieux contre lequel la seconde mort sera impuissante. Sa mort sacrificielle nous fournit la vie éternelle. Notez cette vérité précieuse : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

La Parole possède deux puissances. D’abord, elle ne changera jamais pour l’éternité ; puis, il est dans la nature même de la Parole de pouvoir se multiplier en donnant la vie. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). C’est par cette Parole que nous serons nés de nouveau dans l’incorruptibilité et l’immortalité. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Dans Romains 16:25-27, nous lisons : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen. » Cette révélation fut écrite par Paul comme conclusion à son épître aux Romains. Elle fut rendue manifeste aux nations après avoir été gardée secrète durant plusieurs siècles, et c’était essentiellement la simple vérité de la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché. Il s’agissait de l’offre aux peuples de toutes nations du merveilleux don du salut et de la vie éternelle par Jésus-Christ.

Notez que ce fut rendu manifeste, pas seulement par les prédicateurs des Écritures du Nouveau Testament, mais également par les Écritures de l’Ancien Testament aussi. Il y en a quelques-uns aujourd’hui qui pensent que l’Ancien Testament n’a aucune valeur pour les chrétiens. Mais ils ont tort. Rappelons-nous qu’après la résurrection de Jésus, lorsqu’Il a repris deux de Ses disciples : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). L’Ancien Testament abonde de merveilleuses promesses et d’exemples qui sont pratiques et profitables dans la vie du chrétien.

Regardons dans Romains 15:4-7, où Paul déclare : « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. » En effet, chaque Écriture de l’Ancien Testament : « est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16).

Donc, pour résumer, Jésus est descendu du ciel et a consenti à vivre dans un corps physique pour servir d’Agneau de Dieu et être immolé afin que Son sang pur et sans tache serve à effacer les péchés du monde entier et à réconcilier l’humanité avec Son Créateur. Ayant fait cela, Jésus est retourné au Père pour reprendre sa place comme Parole de Dieu. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Si Dieu a toujours existé, la Parole et Dieu sont Un. Pas deux ! Et, aux versets 2 à 5, nous voyons : « Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » Tournez et retournez ces versets comme vous voulez, vous ne pourrez jamais prouver qu’il s’agit de deux personnes distinctes, ici.

Sachant cela, comment croire ces menteurs des sociétés secrètes qui ont semé des ragots insinuant que Jésus n’est pas mort pour l’humanité entière, mais qu’Il aurait survécu à Sa mort, Se serait marié avec Marie de Magdala et aurait eu Sa propre descendance ? C’est vraiment rejeter le sacrifice du Seigneur Jésus que de croire à n’importe quelle stupidité inventée de toute pièce par certains hommes méchants. Surveillez les nouvelles, car vous n’avez pas idée des ragots qu’on tentera de vous passer pour des vérités au sujet de Jésus. Chers amis, imaginez un seul instant qu’un papyrus, dévoilé pour la première fois en 2012, vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom « d’Évangile de l’épouse de Jésus » et contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! [New York Times, 10 avril 2014]. Les experts croient que ce papyrus serait daté entre 500 et 900 apr. J.-C.. en se basant sur l’écriture et la grammaire [The Telegraph, 10 avril, 2014].

Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert est falsifié, car il contient de graves erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des gnostiques, considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle apr. J.-C.. Ce document passera peut-être pour faux, mais il ouvre la porte à ceux qui cherchent des nouvelles à sensation menant au prochain document qui passera pour vrai.

Imaginez que nous avons le Texte Reçu de la Parole de Dieu, inspiré à tous Ses  serviteurs, par le Dieu qui l’a rendu comme seule autorité. Il déclare ensuite : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). Et dire qu’il y a des gens qui ne cherchent qu’à confirmer un fragment apocryphe daté entre 500 et 900 apr. J.-C., un bout de papyrus de quatre par huit centimètres qui contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! Faut vraiment ne pas avoir grand chose à faire ! Restons-en plutôt à la vérité que toute Écriture est inspirée de Dieu.




D.355 – Je suis Celui Qui suis

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 30:4, Dieu nous pose cette question : « Qui est monté aux cieux ou qui en est descendu ? Qui a assemblé le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans sa robe ? Qui a dressé toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de Son fils ? Le sais-tu ? » La réponse à cette question est évidente, car elle est centrée sur Dieu, le Créateur de toutes choses. Mais la révélation fascinante de ce passage de l’Ancien Testament est que, dans Son plan extraordinaire, Dieu nous révèle qu’Il a un Fils et les deux sont un, et portent le même Nom. Celui de Je Suis !

Lorsque Dieu décida de sortir les enfants d’Israël qui étaient esclaves en Égypte, Il a choisi Moïse pour aller vers Pharaon afin d’accomplir cette fonction. Dans Exode 3:9-14, Dieu dit : « Et maintenant, voici, le cri des enfants d’Israël est venu jusqu’à moi, et j’ai vu aussi l’oppression dont les Égyptiens les accablent. Maintenant donc, viens, que je t’envoie vers Pharaon, et fais sortir mon peuple, les enfants d’Israël, hors d’Égypte. Alors Moïse répondit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël ? Et Dieu dit : Je serai avec toi. Et voici pour toi le signe que c’est Moi qui t’envoie : Quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. Et Moïse dit à Dieu : Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Avant de continuer, j’aimerais clarifier quelque chose au sujet de ceux qui insistent à dire que Dieu est une trinité. Si Dieu était trois personnes distinctes ne formant qu’un seul Dieu, Il a sûrement manqué une très belle occasion pour nous le prouver ici. Dieu S’identifie à Moïse comme : Je Suis Celui Qui Suis, et non « Nous sommes Ceux qui sommes ». Dieu insiste sur le « JE SUIS », au singulier. D’ailleurs la Parole de Dieu ne contient nulle part le mot « trinité » pour identifier Dieu, pas plus que le mot « évolution » pour remplacer « création ». Mais Satan a tellement bien séduit le monde entier qu’il lui a fait croire que Dieu S’est limité à une famille de trois personnes, au lieu d’une énorme famille éventuelle où Dieu serait le Père de milliards d’enfants de Dieu, immortels, tous faits à Son image et à Sa ressemblance.

Retournons maintenant au travail que Moïse devait accomplir. Ce nom unique — JE SUIS — fut donné pour mettre l’emphase sur la vérité que Dieu n’est pas limité par le temps. Dieu a toujours existé, sans aucun début. Notre Seigneur Jésus S’est approprié ce même nom divin lorsqu’Il a dit aux Juifs : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait Mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût [né]Je Suis » (Jean 8:56-58). Nous avons ici une preuve évidente que Jésus S’identifiait comme étant Dieu, vivant parmi nous dans la chair humaine (Emmanuel). « Alors [les Juifs] prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla » (v. 59).

Jésus avait-Il raison de faire une telle déclaration sur Abraham à ces Juifs ? Dans Genèse 15:6-7, nous lisons : « Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Nous découvrons l’expression « Je Suis » sept fois dans le livre de la Genèse. Le premier se trouve dans Genèse 15:1, où il est écrit : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, Je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. » Chaque fois, ce nom identifie Dieu avec une puissance attachée à Lui. Par exemple, dans Genèse 17:1, nous lisons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant [El Shaddaï] ; marche devant ma face, et sois intègre. Et j’établirai Mon Alliance entre moi et toi, et je te multiplierai très abondamment. » Notez qu’il n’est pas question de « NOTRE Alliance » mais bien de « Mon Alliance », au singulier.

Dans le livre d’Exode, nous découvrons que Dieu Se présente comme « Je Suis » vingt et une fois. L’emphase est toujours mise sur le fait que Dieu est éternel. On pourrait reculer aussi loin que possible dans l’histoire et Dieu serait toujours là au PRÉSENT. « Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles. » Dans Ésaïe 44:6, Dieu dit : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Notez que cette affirmation de Dieu ne laisse aucune possibilité de même penser qu’il pourrait y en avoir plus qu’UN ! Dans Genèse 26:24-25, en parlant d’Isaac : « l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits. »

Plus tard, en parlant de Jacob, nous lisons, dans Genèse 28:12-15 : « Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, Je Suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

Lorsque le temps est venu de retourner dans son pays, Jacob raconte : « Et l’ange de Dieu me dit en songe : Jacob ! Et je répondis : Me voici ! Et il dit : Lève les yeux, et regarde : tous les béliers, qui couvrent les brebis, sont rayés, picotés et marquetés. Car j’ai vu ce que te fait Laban. Je suis le Dieu de Béthel, où tu oignis un monument, où tu me fis un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta parenté » (Genèse 31:11-13). « Béthel » veut dire « maison de Dieu ». Finalement, lors d’une famine, alors que le nom de Jacob fut changé en Israël, nous lisons, dans Genèse 46:2-6 : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. Alors Jacob partit de Béer-Shéba, et les fils d’Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter. Ils emmenèrent aussi leur bétail et le bien qu’ils avaient acquis au pays de Canaan. Et Jacob et toute sa famille avec lui vinrent en Égypte. »

Nous avons vu jusqu’ici plusieurs variations du nom de « Je Suis ». D’abord Dieu S’identifie comme « Je Suis Celui Qui Suis » et, dans Exode 8:22, comme « Je Suis au milieu du pays ». Dans Exode 15:26, Dieu dit : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à Ses commandements et si tu gardes toutes Ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car Je Suis l’Éternel qui te guérit. » Dieu S’identifie de la même façon comme : « Je Suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent Mes commandements » (Exode 20:5-6).

Pour terminer, dans Exode 22:27, Dieu dévoile, au sujet de Ses enfants : « S’il arrive qu’il crie à moi, je l’entendrai, car Je Suis miséricordieux. » Et, dans Exode 31:13 : « C’est Moi, l’Éternel, qui vous sanctifie Au-delà de toutes ces affirmations sur Lui-même, Dieu S’est servi de Jésus, qu’Il a Lui-même engendré par Son Esprit pour nous dévoiler que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Dans Lévitique 19:1-2 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car Je Suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Donc, si Dieu est Esprit et qu’Il est aussi Saint, il va de soi que Dieu est également le Saint-Esprit. Un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela ! Ce ne sont seulement que les théologiens qui voient deux personnes distinctes ici, au lieu de deux manifestations de la MÊME personne.

La trinité est carrément une invention humaine inspirée par Satan afin de limiter la Famille de Dieu à trois personnes, alors que Dieu avait préconçu de Se former une Famille composée de milliards d’enfants en créant les humains à Son image et à Sa ressemblance. Son but premier était et demeure toujours d’être le Père de milliards d’enfants, immortels, avec qui Dieu veut partager l’immense univers qu’Il a créé. Satan a séduit nos premiers parents à écouter ses instructions sur la façon de devenir des dieux, au lieu d’écouter leur Créateur sur la façon de devenir des Enfants de Dieu. Cette séduction a amené l’humanité, en 1 656 ans, au bord de l’autodestruction.

Donc : « l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:7-13). Le Déluge arriva et, avec ces huit humains et les animaux dans l’arche, Dieu commença à repeupler la terre.

Quelques temps plus tard, Dieu S’est choisi un homme, Abram, au travers duquel Dieu Se formerait une famille aussi nombreuse que le sable de la mer. Pour S’assurer qu’Abram, renommé Abraham qui veut dire « père d’une multitude de nations », serait fidèle à Dieu, Il lui demanda de sacrifier son fils Isaac. Dans Genèse 22:5, nous lisons : « Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. » Nous avons tous tendance à croire qu’adorer Dieu veut dire Lui chanter des cantiques, Lui faire des témoignages de fidélité ou écouter un puissant sermon sur le Plan de Dieu pour l’humanité. Il est évident que cela n’est pas le cas dans le verset que nous venons de lire.

Néanmoins, Abraham eut l’intention d’offrir son fils Isaac comme sacrifice sur un autel, en accord avec le commandement qu’il avait reçu de Dieu. Et de plus, Isaac était d’accord pour être sacrifié. Car : « Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac son fils ; puis il prit dans sa main le feu et le couteau, et ils s’en allèrent tous deux ensemble » (v. 6). Fait à noter ici, Isaac n’était pas un petit enfant, mais plutôt un jeune homme. La première fois que le mot hébreu traduit par « adorer » est utilisé, c’est dans Genèse 18:2, alors que : « Il [Abraham] leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre. » Ainsi, le mot « adorer » veut dire « se prosterner en toute obéissance à la volonté de Celui qui mérite d’être adoré ».

Donc, cet acte suprême d’adoration d’Abraham était de consentir volontairement à sacrifier son fils bien-aimé pour plaire à la demande de Dieu sans hésitation aucune. Il avait tellement de foi en cette demande de Dieu qu’Abraham : « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19). C’est pourquoi il avait dit à ses deux serviteurs « nous adorerons, puis nous reviendrons vers vous ». Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que : « Abraham reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée » (Romains 4:11). Abraham n’eut ni doute ni appréhension à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi et il donna gloire à Dieu. Cet homme était vraiment puissant dans la foi.

Dans le Nouveau Testament, le mot grec traduit par « adorer » veut essentiellement dire « se prosterner selon la volonté de Dieu ». Il apparaît pour la première fois lorsque Jésus naquit à Bethlehem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem. Dans Matthieu 2:2, ils dirent : « Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. » Donc, il y a bien longtemps de cela, un grand homme sur la terre s’est prosterné devant Celui qui est descendu du ciel avec deux anges à Ses côtés pour lui rendre visite. Dans le Nouveau Testament, des mages de l’Orient sont venus se prosterner devant Celui qui est descendu du ciel prenant une forme humaine, Lui apportant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Le seul qui soit digne d’adoration.

En tant que le « Je Suis », Jésus fut réellement tout ce que la Bible dit de Lui. Et Jésus S’est Lui-même révélé à nous sous plusieurs symboles merveilleux. Dans le seul Évangile de Jean, nous découvrons Jésus identifié comme le « Je Suis » à sept reprises, chaque fois dans une profondeur spirituelle de toute beauté. Regardons-les de près :

  1. Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Et, aux versets 50 et 51, Jésus a dit : « C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est Ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »
  2. Jean 8:12: « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
  3. Jean 10:7-9: « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité je vous dis, que Je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. »
  4. Jean 10:11: « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Aux versets 14 à 18, Jésus ajoute : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. »
  5. Dans Jean 11:25-27, Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. »
  6. Dans Jean 14:6-10, Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je Suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les oeuvres que je fais. »
  7. Dans Jean 15:1-5, Jésus a déclaré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire.»

Cette magnifique révélation faite par Jésus de Ses attributs ne devrait laisser aucun doute quant à qui est vraiment Jésus, car ces attributs inondent la Bible entière. On le voit dès Genèse 15:1 où : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. » C’est Dieu le Père qui parle à Abram dans une vision, parce qu’étant Esprit, Abram ne pouvait pas le voir. La dernière fois que cet attribut de Dieu est utilisé est dans Apocalypse 22:16 où : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Tous ces beaux attributs devraient nous servir avec zèle dans nos prières, car, dans 1 Corinthiens 15:20-28, Paul nous confirme : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. [Jésus est devenu le premier ressuscité immortel chez les humains]. En effet, puisque la mort est venue par un homme [Adam], la résurrection des morts est venue aussi par un homme [Jésus]. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement [les Élus]. »

Après cela viendra la fin, quand Jésus remettra le Royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance rebelles à Dieu, par le feu. Car Jésus doit régner jusqu’à ce qu’Il ait mis tous Ses ennemis sous Ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort, causée par le péché ; car Dieu a mis toutes choses sous Ses pieds. Or, quand Dieu dit que toutes choses sont assujetties à Jésus, il est évident que Dieu le Père, qui Lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses Lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti au Père qui Lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. C’est alors que tous les enfants immortels de Dieu Le verront exactement comme Il est. Méditez sur ces choses que Dieu nous a promises par Jésus depuis 2 000 ans et qui deviendront réalité bientôt.

Jésus avait dit à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est Esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:3-8).

Nicodème était quelque peu confus lorsque Jésus lui parla de la nécessité de naître de nouveau pour voir et ensuite pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu. Donc, Jésus établit ces deux conditions : celle de naître d’eau et d’esprit, car il est né chair, mais devra pouvoir se déplacer comme le vent, comme un esprit, et il en sera de même de tout homme qui est né de l’esprit. Le miracle de la régénération commence par le travail du Saint-Esprit au baptême. « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Le miracle de la régénération sera rendu complet lorsque, nous aussi, nous nous déplacerons un jour comme le vent, en tant qu’immortels dans le Royaume de Dieu.

Ce travail du Saint-Esprit, donnant le salut à quelqu’un de non converti, est tellement grand et complexe qu’il doit être expliqué de différentes façons pour qu’on puisse le comprendre dans toute sa réalité. Car, lorsque le Consolateur : « sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi [Jésus] ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:8-11). Comme le pécheur se repent et croit en Christ, le Saint-Esprit, ou le Consolateur, le baptise en Christ. « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 12:13.

Maintenant, en tant que membre converti du corps de Christ : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire » (Éphésiens 1:13). « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple, » nous confirme 1 Corinthiens 3:16-17. Tout cela se passe à cause du grand miracle de la conversion en vous. « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). Et cette parole est certaine.

Dans Éphésiens 4:22-25, Paul exprime : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. » Chaque individu mérite un nouveau départ. La nouvelle année, c’est un peu cela, où les gens s’établissent des nouvelles résolutions et se forment des idéaux à atteindre pour l’année qui vient de commencer. Mais ce qui est malheureux, c’est que ces résolutions sont souvent brisées.

Pour le converti, les idéaux établis sont néanmoins spirituels et doivent être fondés sur la ressemblance à Jésus. Peu importe l’idéal que l’on s’est fixé, nous pouvons monter encore et, peu importe combien de fois nous sommes tombés, nous avons le droit de recommencer encore. Comment cela peut-il être accompli ? C’est simple : il faut retourner à l’école de Christ ! « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:20-24).

Ensuite, il faut apprendre, littéralement, comme disait Jésus, dans Matthieu 11:29-30 : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Nous dépouiller du vieil homme et nous revêtir d’un nouveau fardeau offert par Jésus. Comme si c’était des vêtements nouveaux que nous mettons pour remplacer nos vieilles manières de vivre. Si, en tant que croyants, nous occupons toujours nos vieilles guenilles, faisant simplement un acte de foi, ce n’est pas assez. « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:14).

Ce seul acte de soumission résultera en un désir : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Le vieil homme ne sera pas enlevé ou changé dans le nouvel homme dès le baptême. Le nouvel homme est une nouvelle création de Dieu, modelée selon Lui : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).




D.354 – Évolution du commérage

commerage

Par Joseph Sakala

Avez-vous entendu la dernière nouvelle au sujet d’un tel ? » Aussitôt dit, les oreilles se dressent, les têtes se tournent vers le ou la commère qui vient de capter votre attention. Car nous savons que nous entendrons quelque chose de privé et de scandaleux au sujet de quelqu’un que nous connaissons. Les psychologues prétendent que le commérage tire ses origines de l’évolution chez nos ancêtres préhistoriques, puisque c’était la façon de répandre les nouvelles pour survivre chez les hommes des cavernes. Mais quelle est la vérité sur le commérage ? Depuis quelques décennies, les psychologues font beaucoup d’études sur le commérage, car cela leur sert à traiter leurs patients. Il ne faut donc pas être surpris que leur approche, comme dans tous les domaines de la science, débute avec la perspective de l’évolution.

Ces érudits de l’évolution spéculent, disant que, dans les débuts, les humains vivaient ensemble en petits groupes et rencontraient rarement des étrangers. Le commérage était alors une adaptation évolutionnaire qui permettait à nos ancêtres lointains de survivre dans ces environnements préhistoriques. Il semblerait que l’incessante poursuite de la vie privée des grandes célébrités serait simplement de nos jours la conséquence d’une collision inévitable entre les médias du 21ème siècle et la pensée chez les gens de l’âge de pierre. Par exemple, Robin Dunbar, directeur de l’Institut d’Anthropologie Évolutionnaire Cognitive à l’Université d’Oxford, a écrit un bouquin titré Grooming, Gossip, and the Evolution of Language (Apparence, commérage et évolution du langage). Ce monsieur suggère que le commérage est un mécanisme servant à unir des groupes sociaux, de manière analogue au dressage entre les primates. Cela expliquerait le manque de sérieux de cette activité.

Par contre, les psychologues évolutionnistes croient être tombés sur un aspect vital de la nature humaine, quand cette activité fut partagée par les cultures durant les différents âges de l’évolution sociale. Ils sont venus à la conclusion que le commérage fait simplement partie de la nature humaine au travers de l’évolution. Ils vont jusqu’à prétendre avec conviction que nos ancêtres de la préhistoire vivaient en petits groupes où tout le monde se connaissait, alors il était nécessaire de coopérer et, lorsque des ressources nouvelles étaient disponibles, il fallait forcément s’adapter. C’est ainsi que les différentes thèses sur l’évolution se sont créées sans aucune preuve à l’appui et ne sont toujours demeurées que des théories et non des réalités.

Prenons juste le fait de lancer des chiffres comme « un million d’années » pour prouver une théorie que tout le monde semble accepter sans le support de l’histoire écrite ou de document de valeur. Tout semble reposer sur des écrits rédigés par de soi-disant érudits qui ont vécu il y a cent ou deux cents ans. Où ont-ils pris leurs connaissances ? Sûrement fondées sur des documents inventés par des gens qui pensaient comme eux ? Ils ont donc accumulé des documents de personnes en qui ils ont eu « confiance » pour propager leur connaissance. Alors, nos premiers évolutionnaires inventaient leurs théories selon ce qu’on croyait d’eux. C’est ainsi que la « science » évolutionnaire a commencé.

Il paraît que la méthode scientifique de collecter des faits, spécialement sur l’évolution, s’est accumulée, car, bien que n’étant que pure spéculation, elle était fort populaire. Peut-être que les faits et les preuves n’étaient pas si importants puisqu’on se fiait au commérage. Proverbes 18:8 nous dit que : « Les paroles d’un médisant sont comme des friandises ; elles pénètrent jusqu’au-dedans des entrailles. » Il faut quand même faire une petite distinction entre « médisance » et « calomnie ». La médisance est une méchanceté que l’on dit de quelqu’un, mais elle est vraie, tandis que la calomnie est une méchanceté fausse que l’on colporte sur quelqu’un. Les deux ont pour but de détruire le caractère de quelqu’un. Dans ce sens, l’évolution n’est pas une médisance, mais ressemble beaucoup plus à une calomnie. Les deux sont cependant haïs de Dieu.

Dans l’épître de Paul aux Romains, il leur déclare : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Le livre des Proverbes nous offre de la sagesse en déclarant : « Celui qui va médisant, révèle le secret ; mais celui qui a un cœur loyal, le cache » (Proverbes 11:13). Un chrétien ne devrait jamais se laisser impressionner par des racontars. Par amour de son prochain, il ne devrait pas non plus s’adonner à semer des théories sur l’évolution. Éphésiens 4:29 nous dit : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » Il est évident que la Bible, qui est si précise dans toutes ses déclarations, s’oppose carrément aux déclarations de balivernes sans preuves, lancées par des « experts » pour mieux se faire connaître.

Proverbes 17:27 nous dit que : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. » Le péché de commérage est comme les petits renards qui gâtent les vignes depuis que nos vignes ont des grappes. Les Saintes Écritures nous mettent en garde contre ceux qui se plaisent en ce comportement. Salomon fut inspiré de dire ceci : « Celui qui dissimule la haine a des lèvres trompeuses ; et celui qui répand la calomnie, est un insensé. Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:18-19).

En effet, Salomon revient fréquemment sur ce thème. « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, [dit Salomon], et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles. Car, comme le songe naît de la multitude des occupations, ainsi la voix des fous se fait connaître par la multitude des paroles » (Ecclésiastes 5:2-3). Les apôtres mettent également dans le Nouveau Testament beaucoup d’emphase sur l’importance du chrétien à contrôler sa langue. Trop de paroles engendrent le commérage et la critique injuste. L’apôtre Jacques nous exhorte : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:19-20).

Regardons ensemble cette évaluation juste et précise de Jacques au sujet de la langue, dans Jacques 3:6-10 : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins se domptent et ont été domptés par la nature humaine. Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi. »

Aux Thessaloniciens, Paul déclare : « …et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:11-12). Paul enseignait aux nouveaux convertis de travailler afin de pourvoir à leurs besoins.  Aux Éphésiens, Paul leur dit de surveiller leur langue afin qu’il n’y ait : « Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes. Mais qu’on y entende plutôt, des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur ou impudique ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux » (Éphésiens 5:4-7).

Par conséquent, nous dit Paul, dans Éphésiens 4:29-32 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole. Mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » Que notre parole soit toujours accompagnée de grâce et assaisonnée de sel, de manière à ce que nous sachions répondre à chacun comme il faut, quand ils nous demandent la raison de notre foi.

Le Seigneur Jésus nous a avertis contre le péché du commérage et des fausses déclarations sur l’évolution. Dans Matthieu 12:36-37, Jésus a dit : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » De tels standards peuvent paraître impossibles à rencontrer, mais ils devraient demeurer nos standards quand même. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:21-22).

Dans Genèse 1:26-28, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Le premier chapitre du livre de la Genèse pose la fondation de la création divine ainsi que de la véritable science. Ce chapitre nous décrit la réorganisation de la terre qui était informe et vide, et des ténèbres qui étaient à la surface de l’abîme. Dieu nous donne en détail l’ordre précis des sept jours de Son travail.

Dans Genèse 2:1-3, Moïse a écrit : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite. Et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Malgré les déclarations des évolutionnistes, Dieu n’est pas en train de créer quoique ce soit dans le monde aujourd’hui, sauf les miracles enregistrés dans les Saintes Écritures. Simplement parce qu’à la fin de la période de sept jours tout fut terminé et Dieu Se reposa au septième jour de toute Son œuvre qu’Il avait faite. Ce que Dieu fait présentement, c’est de conserver ou de sauver ce qu’Il a d’abord créé.

Donc, il n’existe que trois actes de création spéciale, c’est à dire la création à partir de rien par Dieu, par l’omnipotence de Sa Parole. Les autres furent de faire ou de former les entités déjà créées dans des systèmes complexes et fonctionnels. Le premier acte fut de créer l’espace, la masse, le temps et le cosmos. Genèse 1:1 déclare carrément : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Une création à partir de rien par un Créateur tout-puissant. C’est le domaine que nous étudions présentement dans notre étude sur la création de tout ce qui est physique et scientifique.

Le deuxième est le domaine de la vie physique. Dans Genèse 1:21-23, nous découvrons : « Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le cinquième jour. » Tout était bien planifié jusqu’à nommer le jour où ce fut créé. Demandez à un évolutionniste de vous donner son plan de la création des grands poissons et de tout ce qui vit dans les eaux, ainsi que les oiseaux du ciel selon leurs espèces. Et écoutez sa réponse ! Mais Dieu poursuit Sa création dans Genèse 1:24-25 où Il déclare : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. » Dieu surveillait tout ce qu’Il créait et vit que c’était bon.

Il devient très significatif que le principe de vie a demandé un deuxième acte de création directe. Les animaux terrestres furent créés selon leur espèce tout comme les poissons et les oiseaux. Mais il y a eu une troisième création à l’image de Dieu. L’étude des humains tombe dans les sciences humaines. Nos corps peuvent être analysés chimiquement et nos vies biologiquement, mais notre schème de comportement ne peut être compris qu’à la lumière de notre relation avec Dieu, dont nous partageons l’image. Donc, l’évolution du singe à l’homme est impossible, selon la Bible, car le singe à été créé selon son espèce et l’homme à l’image de Dieu.

De plus en plus de personnes instruites remettent de nos jours en question l’évolution de l’humanité, et avec raison, puisque cette « théorie », qui demeure toujours une théorie, ne répond toujours pas à une grande panoplie de questions. Et chaque fois que les athées essaient d’introduire une preuve dans leur argument, ils ne la trouvent pas. Ils nous lancent des hypothèses comme un million d’années ou même un milliard sans aucun fondement et « arrangez-vous avec cela ». Pourtant, la Bible est très spécifique en allant jusqu’à citer la journée de la création alors qu’eux ne parlent que de « théories » que seuls les athées semblent comprendre.

J’ai un petit problème à poser à tous les partisans de l’évolution, qu’ils soient athées ou « chrétiens », comme ceux qui croient que Dieu a supervisé l’évolution. La population actuelle sur terre se situe aux environs de sept milliards de personnes. Cette croissance a débuté il y a à peu près quatre milles ans avec Noé, sa femme, leurs trois fils et leurs épouses, après le déluge. Cela nous donne une bonne idée du taux d’accroissement possible des êtres humains. D’Adam au Déluge, il s’est passé mille six cents cinquante six ans, selon la descendance d’Adam. Étant donné que les hommes vivaient près de mille ans, il ne serait pas si hasardeux de calculer que la population s’était élevée à plusieurs millions et même milliards de personnes.

Imaginez si les faussaires avaient eu raison et que le Déluge n’avait pas eu lieu. Les quelques milliards de personnes vivant avant le Déluge auraient continué à se multiplier jusqu’à aujourd’hui. Pouvez-vous vous imaginer à quel chiffre se monterait la population de 2016 ? Et cela en seulement 6 000 ans !

Alors, ceux qui croient, selon leur théorie, que l’homme est apparu sur terre il y a quelques millions d’années, à quel chiffre devraient-ils normalement s’attendre à ce que la population humaine s’élève aujourd’hui ? Un chiffre astronomique, assurément ! Je crois que cette simple réflexion devrait faire taire tous ceux qui croient en l’évolution, dirigée ou non par Dieu, et tous ceux qui pensent que le récit de la Genèse n’est que symbolique ou carrément un mythe. Le récit de la Création est littéral ! Et les chiffres de la population viennent le prouver.

Tout homme peut nous abuser par des mots destinés à rendre notre raison captive. Les mots qu’ils utilisent vont selon votre idée. « Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants, » nous déclare Paul, dans Colossiens 2:4. Le seul autre endroit où l’expression est utilisée dans le Nouveau Testament est dans Jacques 1:22, où l’apôtre déclare : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. » Les gens accomplissent cela en transformant une idée connue en quelque chose de différent. La séduction est accomplie en transférant une vérité en mensonge et vice versa.

Durant l’entraînement de Ses disciples, Jésus les a avertis qu’il serait possible à Ses disciples d’être séduits par ceux qui viendraient s’accaparer de Son rôle d’autorité. « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:5). Plusieurs faux prophètes viendraient et séduiraient beaucoup de gens. Dans Matthieu 24:11, Jésus nous a déclaré : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Ces faux prophètes peuvent donner plusieurs formes à leur séduction. Celle-ci pourrait éloigner les gens de leur Créateur pour faire croire à l’évolution. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit » (Matthieu 24:24-25). Ils viendront vous séduire par de grands signes de magie et des prodiges en faisant descendre le feu du ciel sur la terre.

Le but de nommer dans l’Église des leaders doués dans la prédication de la vérité était justement d’empêcher que des faux-christs s’infiltrent : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement. » Dieu a cependant fait provision pour la stabilité de Son peuple : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). Paul disait cela afin que personne n’abuse les convertis par les discours séducteurs de ceux qui utilisent des mots séduisants, par ceux qui reniaient Christ.

De nos jours, avec toutes les découvertes scientifiques, il devient de plus en plus clair que la « théorie » de l’évolution est devenue la religion moderne des gens instruits qui l’ont fait avaler à la majorité des gens moins instruits. Écoutons les « sages » paroles de Charles Darwin, reconnu par un grand nombre comme le « père » de l’évolution : « Lorsque j’étais jeune homme sans idée préconçue, je formulais constamment des questions et des suggestions sur tout ce qui existait et, à mon grand étonnement, mes idées furent adoptées sur le champ. Le monde en a fait une religion ». Charles Darwin a admis que ses théories et ses suggestions ont véritablement créé une religion.

On pourrait se demander : « Comment l’évolution peut-elle être considérée comme une religion ? N’est-elle pas basée sur la science ? » Cela devrait, mais voici le véritable problème. L’évolution est fondée sur une foi aveugle plutôt que sur l’évidence consistante de la science. Une religion est un intérêt, un principe, un système de croyances auxquels on s’attache par la foi. Si nous utilisons une définition populaire de la foi comme étant : « Une ferme croyance dans quelque chose, sans aucune preuve », alors même les évolutionnistes modernes sont remplis de foi. Par conséquent, la religion de l’évolution, fondée sur cette sorte de foi, est démunie de tout semblant de preuve, mais basée sur des théories humaines qui sont assurément sans dépositions certifiées. Ne tombez pas dans ce panneau, tenez ferme à ce que vous avez appris dans votre Bible et délaissez la théorie qui, après au-delà de deux cents ans, demeure toujours une… théorie !

Par contre, dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Voilà ce que Dieu nous promet comme récompense éternelle, si nous Lui demeurons fidèle en toute chose.




D.346 – Un autre évangile

evangile-de-christ

Par Joseph Sakala

Paul, inquiet pour les disciples en Galatie, leur fait cette remontrance : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Certains chrétiens ont confessé avoir de la difficulté avec ces versets, spécialement avec les mots « autre évangile » qui n’est pas « un autre ». Ce problème trouve sa résolution dans la compréhension de deux mots distincts en grec qui, malheureusement, sont tous les deux traduits comme « autre » dans ce passage. Dans le verset 6, Paul utilise le mot grec heteros qui implique quelque chose de différent, diamétralement opposé à celui avec lequel il est comparé. Tandis que dans le verset 7, Paul utilise le mot allos qui implique une comparaison entre deux items de la même sorte.

Une meilleure façon de l’expliquer serait comme suit : « Vous vous êtes éloignés du véritable Évangile de la grâce de Christ, pour passer à un autre système de croyance, qui est complètement opposé à la vérité ». Paul continue à enseigner que cet autre évangile est une perversion du véritable Évangile et, au lieu de vous apporter la paix, il vous trouble l’esprit. Le thème principal du livre aux Galates est le salut par la grâce au travers de la foi en Christ, en opposition à un salut par les œuvres de la loi. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles » (Galates 3:11-12).

Cette nouvelle merveilleuse fut reniée par plusieurs dans l’Église, mais Paul l’avait reçue de Jésus directement. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Paul aurait eu cette révélation alors qu’il était en Arabie. Tout mélange d’œuvres avec la grâce constituait une perversion du plan de Dieu, et tout ceux qui enseignaient une telle perversion méritaient une forte condamnation de la part de Paul. Voilà pourquoi Paul déclare, dans Galates 1:9-10 : « Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Paul était vraiment un serviteur de Dieu, tout comme Esaïe l’a été lorsque, dans Esaïe 43:12-13, il annonce ce que Dieu a dit : « C’est moi qui ai annoncé la délivrance, qui l’ai donnée, et qui l’ai fait connaître ; et ce n’a point été parmi vous un dieu étranger ; vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, et je suis Dieu. Même avant que le jour fût, je le suis, et personne ne peut sauver de ma main ; Je ferai l’œuvre ; qui l’empêchera ? » Dans ce contexte, Dieu S’identifie comme Créateur omnipotent et seul Sauveur. Il permet des choses et Il empêche des choses d’arriver, donc Il est en charge de toute Sa création.

Dans les derniers jours, alors que les prophéties attendent toutes leurs derniers déclenchements, voici ce que nous lisons, dans 2 Thessaloniciens 2:6-9 : « Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant [Dieu], soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles. » Donc, si ce n’était de Dieu, l’Antichrist aurait déjà débuté ses dégâts sur la terre. Mais celui qui le retient, c’est Dieu afin que Sa volonté S’accomplisse. Ensuite, Celui qui le retient S’enlèvera et, puisque le mystère de l’iniquité agit déjà, l’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan.

Dieu lance un défi à tout homme en disant, dans Esaïe 43:11 : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Éternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. » Donc, même Satan ne pourra provoquer les évènements des derniers jours, si Dieu n’a pas d’abord préparé Son salut au sein de Sa création. Et, lorsque le temps sera prêt pour accomplir Son œuvre, que ce soit le salut ou le jugement, il n’y en a qu’Un seul qui le fera. En effet, qui l’empêchera ?! À nous donc, d’avoir la crainte de Dieu. Dans Actes 9:31, nous pouvons lire : « Cependant, les Églises étaient en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles se multipliaient par le secours du Saint-Esprit. »

Il existe un certain paradoxe dans le fait de marcher dans la crainte du Seigneur. Car, d’un côté : « vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:15). En contrepartie, nous recevons de l’autre côté l’instruction suivante de Paul : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1). Notre texte insiste sur le fait que nous devons marcher dans la crainte de Dieu. Évidemment, le contexte illustre un style comportemental divin, produit par notre attitude envers la majesté souveraine de Dieu. Une sainteté unique dirigée vers un Créateur tout-puissant soutenant toutes choses par Sa parole puissante. Donc, prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés ; tremblez devant lui, vous toute la terre ! (Psaume 96:9).

Il devient tout à fait évident que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints, c’est la prudence. Car par Moi tes jours seront multipliés et des années seront ajoutées à ta vie, nous déclare Proverbes 9:10-11. Et, finalement : « La crainte de l’Éternel enseigne la sagesse, et l’humilité va devant la gloire » (Proverbes 15:33). Par contre : « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse. C’est à moi qu’appartient le conseil et l’habileté ; Je Suis la prudence ; la force est à moi. Par moi les rois règnent, et les princes ordonnent ce qui est juste. Par moi dominent les puissants et les grands, et tous les juges de la terre. J’aime ceux qui m’aiment ; et ceux qui me cherchent me trouvent » (Proverbes 8:13-17).

Alors, celui qui Le craint : « a une ferme assurance dans la crainte de l’Éternel ; et il y aura une sûre retraite pour les enfants de celui qui le craint » (Proverbes 14:26). Remarquez maintenant que : « La crainte de l’Éternel conduit à la vie ; et celui qui l’a sera rassasié, et passera la nuit sans être visité d’aucun mal » (Proverbes 19:23). En effet, celui qui craint Dieu aura ses jours prolongés et Proverbes 14:27 ajoute que : « La crainte de l’Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort. » La connaissance de Dieu doit produire une bonne crainte divine. C’est pourquoi, saisissant le Royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant, nous déclare Hébreux 12:28-29.

Pareillement, comme nous allons Le servir dans le Royaume, la crainte de Sa puissance, de Sa sainteté et de Son omniscience nous rassurera quant à ce que nous sommes l’œuvre de Ses mains. « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). La foi élimine également la confusion, telle qu’elle existe présentement dans le monde. En parlant de la Parole de Dieu, Paul déclare : « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus » (Romains 10:8-11).

À quel endroit la Bible enseigne-t-elle une chose pareille ? Paul semble nous expliquer la citation du prophète Ésaïe, quand il dit : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16). La question que nous pourrions nous poser c’est : pourquoi Paul a-t-il changé l’hébreu « ne s’enfuira point » avec le grec « point confus » ? Paul a fait la même chose dans Romains 9:33 où il dit : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. »

Ce verset nous implique encore davantage, en tant que chrétiens, parce que Paul combine la déclaration d’Esaïe 8:14 : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris. » Et la déclaration de 1 Pierre 2:6-8 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. » La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale de l’angle.

Plus important cependant, c’est que ces passages bibliques nous indiquent la vérité que le Saint-Esprit, le véritable auteur de la Bible, a entièrement le droit d’interpréter Son Écriture comme bon Lui semble. Quand nous croyons en Christ, nous n’avons pas a fuir nos ennemis, ni à avoir honte, lorsque nous sommes ancrés sur une fondation certaine. Comme le déclare le Seigneur, dans Esaïe 49:23 : « Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices ; ils se prosterneront devant toi, la face contre terre, et lécheront la poussière de tes pieds ; et tu sauras que je suis l’Éternel, et que ceux qui s’attendent à moi ne sont point confus. » La puissance de l’Évangile fait Son chemin dans toutes les parties du monde.

Dans Romains 1:15-16, Paul nous dit : « Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » Dans ce verset, Paul nous déclare que la puissance de Dieu demeure dans l’Évangile et que Sa puissance de salut demeure dans les deux, Juif et Grec. Donc, ce passage avait l’intention d’incorporer la propagation du véritable Évangile à l’humanité entière, au Juif comme au païen, tel que commandé par Christ dans Marc 16:15-16 lorsqu’Il leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. »

Évidemment, ce qui prend place quand une personne est convertie, ce n’est rien de moins qu’une création surnaturelle par le Créateur Lui-même, où Il nous commande : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Pas besoin de psychologie ou de finesse ou de vente technique, la puissance du Dieu vivant est transmise, appliquée et exercée quand l’Évangile est annoncé et que les personnes écoutent. Dans Éphésiens 2:8-9, l’Évangile nous annonce : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Et, dans Romains 10:17, Paul déclare : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. »

Dans Jean 6:63, Jésus nous annonce que : « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous dis sont esprit et vie. » Dans 1 Pierre 1:23, nous découvrons que : « …étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. » Et, finalement, dans 1 Corinthiens 15:3-6, nous discernons que : « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. » La résurrection de Jésus ne s’est pas faite en cachette.

Pour avoir du succès dans l’enseignement, en plus de l’obéissance aux commandements de Christ, nous devons utiliser la puissance de Dieu qui nous est rendue disponible dans les Écritures. Sans oublier que Jésus, dans Colossiens 1:18, nous a confirmé que : « c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. » La tête a deux fonctions : elle est le chef et la source de toute connaissance. Lorsque le Seigneur a accompli Son travail de réconciliation sur la terre, Dieu le Père : « a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23).

Par contre, l’Église est l’assemblée de notre Rédempteur, constituée et commissionnée pour faire le travail de l’évangélisation. « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4:11-12). Le centre d’intérêt humain est de produire des disciples, comme Jésus l’avait commandé, dans Matthieu 28:19-20, lorsqu’Il leur dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Mais il y a une galerie de surveillants qui veillent : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui » (Éphésiens 3:10-12). Malgré que tous les nouveaux-nés spirituels : « duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu » (Colossiens 2:19), notre participation est réalisée dans les assemblées de petits groupes locaux, dans tous les coins de la terre.

Un jour, l’Église entière sera assemblée sur la terre dans le merveilleux Royaume de Dieu, lors de l’avènement de Christ : « De l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits [maintenant] dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:23-24). Alors, la tête de l’Église sera dans toute Sa plénitude, le premier-né de tous les morts. Il sera également : « Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:21). Depuis 2 000 ans, l’Église s’engage dans une mission qui remonte au jardin d’Éden. Le Plan de Dieu sera accompli lorsqu’Il sera parvenu à : « la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:27).

Pour arriver à cette vérité, cela prendra une résurrection de tous ceux qui ont passé sur la terre, même les saducéens. Ceux-ci, qui disaient qu’il n’y a point de résurrection, vinrent trouver Jésus et lui firent cette question : « Maître, Moïse nous a ordonné que, si le frère de quelqu’un meure et laisse sa femme sans enfants, son frère devra épouser sa veuve pour susciter une lignée à son frère. » Et ils poursuivirent en essayant de Lui poser une colle : « Or, il y avait sept frères. Le premier ayant épousé une femme, mourut et ne laissa point d’enfants. Le second l’épousa, et mourut, et ne laissa point non plus d’enfants. Et le troisième de même. Tous les sept l’épousèrent et ne laissèrent point d’enfants. Et la femme mourut aussi, la dernière de tous. Duquel d’entre eux sera-t-elle donc femme quand ils ressusciteront à la résurrection ? Car tous les sept l’ont eue pour femme. Et Jésus, répondant, leur dit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu ? Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel » (Marc 12:20-25).

Jésus leur a simplement expliqué qu’à la résurrection, la procréation n’existera plus pour ces gens, car ils seront asexués comme les anges qui ne peuvent pas se reproduire. Dans Marc 12:26-27, Jésus ajoute : « Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, en disant : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est point le Dieu des morts ; mais le Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. » Le péché et la mort sont des réalités absolues dans le monde, mais ce sont des intrus temporaires. Le Dieu de la création est un Dieu vivant. Simon Pierre fut inspiré de déclarer ceci à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:16-17).

Il est notre Sauveur vivant et éternel. Il est donc tout à fait approprié que le terme « vivant » soit appliqué sans cesse aux grandes vérités de la foi chrétienne. Par exemple, dans Actes 7:37-38, nous lisons que : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » Ainsi, la Bible est la parole vivante de Dieu par écrit. Dans Jean 6:51, Jésus a dit : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. » Et, dans les vs 57-58, Jésus ajouta : « Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme vos pères qui ont mangé la manne, et ils sont morts ; celui qui mangera ce pain vivra éternellement. »

Jésus a également promis que : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:38-39). Par Sa mort pour nous et Sa résurrection, Jésus nous a ouvert la justification par une voie vivante nouvelle qu’Il a consacrée pour nous en devenant notre grand Sacrificateur. « Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu » (Hébreux 10:18-21). Donc : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4).

Notre Seigneur Jésus est le fondement de la grande maison de Dieu, à laquelle nous avons accès grâce à Lui. L’apôtre Pierre nous dit : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:2-5).

Dans ce temple saint se retrouvera notre héritage, lors du retour de Jésus pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Alors, Paul déclare : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » (Romains 12:1). Oui ! Notre Dieu est véritablement le Dieu des vivants ! Voilà pourquoi vous ne devez vous inquiéter de rien, Dieu pourvoira, à la condition que vous cherchiez d’abord le Royaume. Ne vous laissez pas décourager par les actes terroristes un peu partout dans le monde, car Lui-même nous a promis que ne nous toucheront : « ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaumes 91:6-7).

Avec la crise financière devenue mondiale, chacun recherche un peu de bonnes choses pour améliorer sa vie. Mais Jésus nous rassure en disant : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). Ce passage explique la réalité que vit chaque individu d’une façon quotidienne. Regardons attentivement, cependant, ce que ces versets nous disent réellement.

Remarquez en premier lieu le temps utilisé pour le verbe « chercher ». C’est un commandement de Jésus pour établir la véritable échelle des priorités de notre vie. Il nous commande d’établir nos priorités sur une base continuelle et de regarder ensuite comment Dieu prend soin des items secondaires. Notre priorité devrait être la même que celle de Dieu, afin de mouler notre esprit à penser comme Lui dans nos agissements. Ceci veut simplement dire que notre vie doit exhiber la pureté et la justice que Jésus a démontrées lors de Son passage sur la terre. Il est vrai que nous ne pourrons jamais atteindre Sa perfection, mais nous devrions fixer notre comportement vers ce but par la puissance de Son Esprit en nous.

Je sais qu’avec les troubles du monde, c’est difficile à faire, mais Jésus savait ce qu’Il disait lorsque, dans Matthieu 6:5-8, Il a déclaré : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez. »

Dans Matthieu 6:16-18, Jésus a également parlé de jeûne. « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement. » Les gens très riches passent pour être heureux, mais ils ne le sont pas. Voilà pourquoi, vous qui avez accès au Royaume, vous êtes privilégiés. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

Jésus nous dit que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Avec tout ce qui se passe dans le monde et ce que vous connaissez des prophéties bibliques, quelle maître voulez-vous servir ? « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25).

« Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:27-29. « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine, » déclare encore Jésus, dans Matthieu 6:31-34.

Si nous renversons l’ordre établi par Dieu, non seulement nous risquons de manquer le Royaume et Sa justice, mais nous n’aurons pas les choses secondaires, à cause de notre inquiétude. L’expression donné par-dessus suppose que nous les aurions, si nous nous concentrions sur le Royaume qui a existé auparavant. Sûrement, dans notre recherche du Royaume, nous devrions adopter la même prière que Jésus a enseignée aux apôtres : « Que Ton règne vienne et que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 8:7-8.

La grâce dont parle Paul est la grâce de pouvoir donner. Plusieurs chrétiens démontrent une certaine diligence dans l’amour, mais ils sont réticents à se donner en sacrifice vivant dans l’œuvre du Seigneur. Toutefois, le fait est que donner pour un chrétien n’est pas une loi obligatoire, mais plutôt une grâce à cultiver. La motivation citée par Paul d’abonder aussi dans cette œuvre de charité n’était pas une ordonnance de l’Ancien Testament, mais un exemple pris chez les Philippiens. Considérez que Paul a dit : « Or, nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. Et ils n’ont pas seulement fait comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu » (2 Corinthiens 8:1-5).

Un motif encore plus grand pour abonder en grâce est l’exemple de Christ. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 9:8.




D.343 – L’ombre vs la réalité

ombre

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 2:16-17, Paul nous déclare : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Dans Colossiens 2:20-23, Paul pose ouvertement la question : « Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair. »

Dans la Nouvelle Alliance, Paul nous explique : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »

Aux Galates, Paul a déclaré ceci : « Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années. Je crains pour vous que je n’aie travaillé en vain à votre égard » (Galates 4:9-11). Même dans l’Ancien Testament, la loi n’était que l’ombre de la réalité à venir. Dans Hébreux 10:1-2, nous pouvons lire : « Or, la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent de ces sacrifices. Autrement on aurait cessé de les offrir, puisque ceux qui faisaient ce service, une fois purifiés, n’auraient plus eu conscience de leurs péchés. »

L’adoration des choses naturelles et invisibles était cependant encore plus dangereuse. Paul nous met en garde : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu » (Colossiens 2:18-19). Dans les boutiques d’aliments naturels, on peut trouver une grande variété de livres sur les anges. Or, adorer des anges n’est pas permis, pas plus que d’adorer les rudiments du monde, comme l’intellectualisme humain qui peut facilement mener quelqu’un à l’erreur. Adorer l’austérité volontaire ou l’ascétisme par la méditation transcendantale est stupide et n’est pas permis du tout.

Ces phrases dans Colossiens sont uniques dans les Écritures, car l’emphase semble mis sur le mysticisme naturel, c’est-à-dire, utiliser une imagerie physique ou naturelle pour découvrir un sens spirituel. « (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:22-23). Ces choses n’honorent pas Dieu, elles ne font que satisfaire la chair. Paul nous dit : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu. Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? » (Colossiens 2:18-20).

Par contre, dit Paul : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). Le chrétien nouvellement né sera rangé avec Christ, car : « Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Ainsi, le commandement de chercher la réalité qui vient d’en haut n’est pas simplement une idée théologique, mais plutôt un profond commandement d’embrasser la réalité qui dit que : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:4-6).

En effet, vous aviez été créés par notre Créateur : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Donc : « nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Évidemment, notre Seigneur sait que nous vivons encore dans cette chair : « Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; en perplexité, mais non sans espérance ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non entièrement perdus ; nous portons toujours, en notre corps, la mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps » (2 Corinthiens 4:7-10).

C’est précisément pourquoi Christ a promis de nous fournir tout ce dont nous avons besoin pour accomplir Son travail : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Cela inclut notre patience à vouloir faire du bien à nos amis : « Savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:7-11).

Rappelez-vous toujours que : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Le monde et son environnement s’opposent constamment à tout ce qui nous vient « d’en haut ». Même la sagesse qui vient du ciel n’est pas acceptée du monde, car : « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation » (Jacques 3:17). Pourtant, nous sommes exhortés à vivre notre vie comme si : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous déclare Paul dans Galates 2:20.

Dans Colossiens 3:2-4, Paul nous dit : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » L’insistance se voit par le mot grec phroneo traduit par « affectionnez » qui met l’emphase sur le côté émotionnel de nos pensées. Dans la littérature grecque, son usage favorisait ce qui peut être appelé la réaction de l’intuition. Évidemment, le verbe est utilisé dans le mode impératif, lui donnant un sens autoritaire. Il pourrait être traduit : « Dirigez vos réactions afin qu’elles répondent aux choses d’en haut ». Lorsque nous dévions nos pensées, elles ne correspondent plus à celles de Dieu, comme dans Matthieu 16:23 où : « Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes. »

À plusieurs endroits dans la Bible, le mot sentiment est utilisé comme dans Philippiens 2:2, où Paul déclare : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment. » Et encore, dans Philippiens 3:15-16, où il dit : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments » ; et, dans Philippiens 4:2, où il « exhorte Évodie, et j’exhorte Syntyche, à être d’un même sentiment dans le Seigneur. » Dans chaque cas, l’emphase est placée sur la réaction à la Parole de Dieu, ou entre eux-mêmes.

Mais plus important encore, le centre d’intérêt doit être sur l’éternité et non sur les circonstances terrestres. L’enseignement de Paul se distingue toujours en ce qu’il faisait continuellement la comparaison entre l’esprit et la chair, ou entre l’ombre d’une chose invisible et la réalité visible. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

En insistant pour que les convertis de la congrégation à Philippes suivent son propre exemple de comportement, Paul agonisait à cause d’un bon nombre parmi eux. « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:18-21). Un style de vie mondain est très dangereux pour un chrétien converti.

L’apôtre Jacques n’y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’adresse aux : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

Alors, Paul s’empresse de nous dire : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:5-7). Ce commandement est très important, surtout pour un chrétien renouvelé par la puissance divine. Ce n’est rien de moins qu’une exécution active de toutes les choses méchantes qui faisaient partie de notre comportement avant d’être convertis.

Paul continue en nous déclarant : « En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:13-16). La liste qui suit doit être prise en considération, car elle ne pardonne pas.

La fornication (porneia) inclut toute déviation sexuelle. Dans Lévitique 18:6-13, nous lisons comme faisant partie de la fornication : « Nul de vous ne s’approchera de sa proche parente, pour découvrir sa nudité : Je suis l’Éternel. Tu ne découvriras point la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère ; c’est ta mère : tu ne découvriras point sa nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père ; c’est la nudité de ton père. Tu ne découvriras point la nudité de ta sœur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de ton fils ou de la fille de ta fille, car c’est ta nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père ; c’est ta sœur. Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ton père ; elle est la chair de ton père. Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ta mère ; car elle est la chair de ta mère. » Et ça continue jusqu’au verset 23.

Dans le Nouveau Testament, Paul nous cite Romains 1:26-28 où il déclare : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. »

Impuretés (akatharsia), fait référence à la dissolution. Dans Éphésiens 4:17, Paul nous dit : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Passions honteuses (pathos) est une expression utilisée exclusivement pour décrire l’homosexualité masculine ou féminine. Dans Romains 1:26, Paul déclare : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. » Et dans 1 Thessaloniciens 4:5, où Paul déclare : « Sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. »

Impudicités (epithumia) inclut les désirs impies et les idolâtries criminelles. L’apôtre Pierre nous écrit : « Car il nous suffit d’avoir accompli dans le temps de notre vie passée la volonté des Gentils, en marchant dans les impudicités et les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles » (1 Pierre 4:3). Et Jude nous dit : « Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies. Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit » (Jude 1:17-19).

Convoitises (pleonexia), Pierre nous les présente : « Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité. Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:12-14).

Ce comportement amènera sûrement la colère de Dieu. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19). Ce jugement arrivera sur ces individus à cause de l’endurcissement de leur cœur impénitent, ils amassent un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. Le plus surprenant dans ce comportement, c’est que ceux qui y participent : « connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:32). Donc : « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:6-7.

Dans Colossiens 3:8-10, Paul nous dit : « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. » Une fois que ces appétits charnels ont été bannis, Paul nous exhorte : « à nous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Les actions requises pour rejeter ces idées doivent commencer dans l’esprit, en réalisant que ces notions sont dommageables, surtout aux chrétiens qui veulent vivre selon la volonté de Dieu.

La colère est une agitation de l’âme qui génère un désir produisant une émotion violente. La vengeance, comme le mot le suggère, est une chaleur intellectuelle qui produit une indignation féroce chez l’individu. La malice est un mal qui crée le désir d’injurier quelqu’un en éliminant la honte de briser des lois divines. Le blasphème, c’est utiliser la parole pour injurier le bon nom de quelqu’un. Le mensonge est de fournir délibérément de l’information fausse au sujet de quelqu’un pour détruire son caractère et sa réputation. Alors, Paul nous demande ceci : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses » (Éphésiens 4:22). « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Notre salut apporte avec lui un cœur neuf ainsi qu’un nouvel esprit. Avec le premier, nous pouvons mortifier les œuvres de la chair. Avec l’autre : « revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:14). Saviez-vous que, dans un récent recensement, les Britanniques sont venus à mieux comprendre le déclin de leur foi. Alors que 57 % admettaient être chrétiens, moins de 10 % lisent la Bible et prient régulièrement ou vont à l’église au moins une fois par mois. [BBC, 31 octobre 2015]. Parmi eux, quatre personnes sur dix ne croient pas que Jésus ait été une véritable personne, et le quart de ceux de 18 à 34 ans croient que Jésus fut une personne mythique ou fictive. Plusieurs aujourd’hui ne réalisent pas que les anciennes prophéties sont doubles et s’appliquent également aux nations modernes.

Alors : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Parce que vous vous êtes montrés plus rebelles que les nations qui vous entourent, que vous n’avez pas marché selon mes statuts, ni observé mes ordonnances, et que vous n’avez pas même agi selon les lois des nations qui vous environnent, à cause de cela, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, voici, moi-même je m’élèverai contre toi et j’exécuterai mes jugements au milieu de toi, à la vue des nations. Je te ferai, à cause de toutes tes abominations, des choses que je n’avais point encore faites, et telles que je n’en ferai plus jamais. C’est pourquoi, des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères. Ainsi j’exercerai mes jugements contre toi, et tout ce qui restera de toi, je le disperserai à tous les vents. C’est pourquoi, je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes infamies et toutes tes abominations, moi aussi je détournerai mon regard, et mon œil ne t’épargnera point ; moi aussi je serai sans miséricorde » (Ézéchiel 5:7-11).




D.340 – Adoration des idoles

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Par Joseph Sakala

Dans Habakuk 2:18-20, le prophète dit : « A quoi sert l’image taillée, pour que le sculpteur la taille ? A quoi sert l’image de fonte, docteur de mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance, en fabriquant des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : Réveille-toi ! et à la pierre muette : Lève-toi ! Enseignera-t-elle ? Voici, elle est couverte d’or et d’argent, et il n’y a aucun esprit au-dedans d’elle ! Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » Quelle folie chez ceux qui adorent des idoles de bois et de pierre sans vie en elles, même si on les recouvre d’or et d’argent ! Peuvent-elles vivre pour devenir des enseignants ? Même un enfant ne croirait pas une telle absurdité. Pourtant, des milliards d’adultes, considérés comme intelligents, adorent ces images taillées sans même le réaliser dans leur séduction.

Par exemple, tel est le cas chez de nombreux professeurs d’université. Dans tous les pays du monde, ces fiers pourvoyeurs de fausse science endoctrinent l’esprit des jeunes avec la croyance aberrante que des substances inorganiques ont pu devenir, d’une façon magique, des substances vivantes primaires et, éventuellement, s’organiser par une évolution progressive pour devenir finalement des humains. Notez qu’aucun de ces « érudits » n’oserait suggérer que le simple bois et la pierre puissent soudainement devenir humains. Même les anciens idolâtres ne l’ont pas prétendu. Ces savants présument uniquement que le temps, beaucoup de temps, a pu créer la possibilité de développer des humains à partir d’une substance élémentaire, ce que même les anciens philosophes ne pouvaient imaginer. Leur notion insolente débute un peu comme ceci : « Au commencement, il y avait l’hydrogène… »

Ils ne se moqueront pas toujours de Dieu. La vie ne peut venir que de Celui qui est déjà vivant : Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. L’idole en bois du païen est aussi scientifique que les prototypes évolutionnaires de nos athées intellectuels modernes. Aucun d’eux n’a la prédisposition ni le pouvoir de créer la vie. « Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, un ouvrage de mains d’homme. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas. Elles ont des oreilles, et n’entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas ; des mains, et ne touchent pas; des pieds, et ne marchent pas ; elles ne rendent aucun son de leur gosier » (Psaume 115:4-7). Et Dieu termine en disant : « Ceux qui les font, et tous ceux qui s’y confient, leur deviendront semblables » (v. 8). Avez-vous déjà entendu un Bouddha prêcher ? Pourtant, au delà d’un milliard d’humains l’adorent !

Dieu seul peut créer la vie et peut même nous instruire au travers de Sa création. Dans Job 12:7-9, nous lisons : « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? » Ce beau passage biblique devrait alors régler toute initiative d’adorer des idoles, non ? Absolument, mais seulement si le monde est disposé à croire ce que la Parole de Dieu nous déclare. Néanmoins, depuis le péché de nos premiers parents, les humains ont toujours voulu déterminer ce qu’ils voulaient adorer. Ils avaient résolu de prendre la responsabilité de déterminer eux-mêmes ce qui était bien et ce qui était mal. Et cette adoration a pris de nombreuses formes tout au long des siècles, car il existe toutes sortes d’idolâtries très subtiles, mais très efficaces, que Satan a continuellement utilisées et utilise encore de nos jours. Un de ces domaines, c’est la musique.

Dans Ézéchiel 28:13-14, Dieu nous dit ceci de l’archange Lucifer : « Tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. » Donc, nous découvrons que, parmi les talents de Lucifer, la belle musique était à sa disposition pour instruire les humains en leur apportant la lumière de la Parole de Dieu. Dans Ézéchiel 28:14, Dieu déclare : « Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. » Il avait reçu la tâche d’être le porteur de la lumière de Dieu aux humains. D’ailleurs, Lucifer veut dire « porteur de lumière », mais quelque chose est survenu soudainement dans son comportement.

Dans Ézéchiel 28:15-17, Dieu continue : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. » À cause de sa beauté, il est possible qu’il se soit mis à conjecturer que les humains l’adoreraient comme un dieu. Mais quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous [les anges] des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Ce porteur de lumière était destiné à servir ceux qui doivent hériter le salut : les humains que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance !

Est-ce à ce moment que Lucifer s’est révolté contre son Créateur au point de vouloir s’attaquer au trône de Dieu ? Le prophète Ésaïe nous donne un compte-rendu de sa rébellion alors que Dieu le questionne ainsi : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Depuis ce temps, Lucifer, le plus bel archange de Dieu, est devenu Satan le diable, l’adversaire de Dieu. Alors, chers amis, ne faites plus l’erreur d’inter-changer les noms de Lucifer et de Satan. Lucifer était l’archange de Dieu, tandis que Satan est un contradicteur temporaire de Dieu, voulant maintenant détruire l’humanité. Satan utilise la musique comme un des nombreux dispositifs du processus de cette destruction. L’histoire nous indique clairement que chaque génération a développé sa propre musique qui convenait bien à son style de vie. Quelqu’un né dans les années 1940 se souvient sûrement de l’ère de la musique « big band ». Au début des années 1950, c’était l’époque « country » avec ses plaintes et ses peines chantées au son de la mélodie. Vint la période de la mixtion des pièces classiques, suivi du « rock‘n’roll » et de l’âge électronique de notre époque. C’est ainsi que chaque génération de chanteurs a produit sa complainte particulière pour plaire à l’auditoire qui les a adorés comme des idoles. Vous devez sûrement vous souvenir du « punk rock » et tous les autres « rocks » — rock psychédélique, rock underground, rock heavy metal, acid rock, etc. — pour identifier les époques d’affaissement ou de rébellion contre les lois sociales et morales des pays.

Cette période fut ponctuée d’un habillement excentrique, du « body piercing » et de ses coiffures multicolores à l’emporte-pièce pour vraiment choquer, provoquer et rejeter ce qu’on appelait les normes établies par la société, et cela a fonctionné à merveille pour bouleverser les foules par ces jeunes en rébellion. Plus récemment, mais également troublant, le phénomène qu’on appelle « rap music » fut développé sur des tons raciaux et fondé sur la configuration que chaque « vedette » voulait présenter. Les groupes violents ont adapté leur style d’expression, ponctué de staccatos répétitifs, avec des paroles remplies de blasphèmes, de colère et d’images de situations violentes projetées pour provoquer l’auditoire. Ce « chant » est devenu incroyablement populaire, attirant des multitudes de fans de toutes les races qui en firent ensuite leur propre culture.

De nos jours, la musique n’est plus toute country ou tout rock & roll ou tout rap, malgré que ces trois styles semblent encore dominer la scène musicale. Il y a pareillement la musique « chrétienne », particulièrement dans la culture évangélique. Nous avons de plus en plus de postes de télé chrétienne, des boutiques pour vendre leur musique, des concerts avec des montages de mélodies gospel et des groupes rock chrétiens prétendant à une liaison biblique. L’industrie musicale est devenue énorme, ayant une croissance explosive depuis que la nouvelle technologie électronique a rendu sa distribution plus facile. Seulement en 2011, cette ingéniosité a généré un revenu mondial d’au delà de 67 milliards de dollars.

Cela illustre très bien comment nous, les humains, aimons la musique de notre génération, la musique de notre culture ainsi que la musique de notre foi. Il semble que le Créateur a mis cette tendance en nous, car, quand nous sondons les Écritures, nous découvrons que la musique a joué un rôle saillant dans l’adoration de Dieu. Nous voyons plusieurs références aux instruments de musique avec des chants et des hymnes dans l’Ancien et le Nouveau Testaments. Le livre des Psaumes est une belle collection de chants d’adoration. Il devient alors évident qu’il existe une bonne et une mauvaise utilisation de la musique. Si la musique élève notre esprit afin de promouvoir des pensées positives tout en mettant de la joie dans nos vies, alors c’est une bonne musique.

Si, par contre, la musique nous déprime ou fait la promotion d’un comportement licencieux, violent ou chaotique, elle devient sûrement une mauvaise influence. Tout comme le mensonge incite le menteur à une mauvaise conduite, ainsi les paroles d’une mauvaise musique peuvent également inciter les auditeurs à réagir d’une façon inacceptable et devraient alors être évitées. Le roi Salomon, qui aimait beaucoup la musique, a dit ceci, dans Ecclésiaste 7:5 : « Mieux vaux entendre la répréhension du sage, que d’entendre la chanson des insensés. » Donc, essayons d’éviter les chansons des insensés, afin de nous concentrer plutôt sur les activités qui nous inspirent et remontent notre moral, incluant dans le choix de notre musique.

Il y aura un jour une très grande séduction mondiale où un homme, adversaire de Dieu, s’élèvera au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. Jésus nous a préparés depuis longtemps pour l’apparition de cet impie en commençant par avertir Ses propres disciples, il y a près de 2 000 ans de cela. Dans Marc 13:1-2, nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple, un de ses disciples lui dit : Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! Et Jésus, répondant, lui dit : Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. »

Dans les versets 3 à 6, nous lisons : « Et comme il était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André Lui demandèrent en particulier : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Dans Sa prophétie aux disciples, dans ce chapitre 13, Jésus nous déclare au moins quatre fois de « prendre garde ». Le fait d’avoir dit cela quatre fois donne abondamment d’importance à Son discours et requiert notre entière attention.

Dans la vie, nous faisons souvent face à une situation où nous croyons que l’argent pourrait régler tous nos problèmes. Satan utilise ces occasions pour nous offrir des opportunités de gagner beaucoup d’argent sans trop d’efforts. Certains tombent dans le piège et ne réalisent pas que l’argent gagné trop facilement devient dangereux. « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur, » dit Paul, dans 1 Timothée 6:10-11. Rappelez-vous continuellement de ceci : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10:13-14).

L’amour de l’argent, c’est-à-dire, la cupidité et l’avarice, est une véritable idolâtrie et nous la voyons manifestée dans le domaine de la religion où trop de « pasteurs » utilisent leur autorité pour s’enrichir rapidement en dominant sur leurs troupeaux. D’abord, dans Marc 13:5, Jésus nous avertit de ne pas nous laisser séduire par des hommes se donnant une autorité spirituelle avec leurs visions prophétiques. Car il viendra beaucoup d’enseignants charismatiques qui déclareront être le Christ. Prenez garde, car ce comportement séduira un grand nombre. Les véritables convertis ne seront pas séduits, car 1 Thessaloniciens 4:16-17 nous instruit que : « le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Le deuxième avertissement s’applique à des gens charismatiques qui, séduits par Satan, croiront faire la volonté de Dieu en persécutant les véritables chrétiens qui n’interprètent pas les Écritures à leur manière. Alors, dans Marc 13:9-11, Jésus à dit : « Mais prenez garde à vous-mêmes ; car ils vous traduiront devant les tribunaux et les synagogues ; vous serez fouettés, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux. Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. Or, quand ils vous mèneront pour vous livrer, ne soyez point en peine par avance de ce que vous aurez à dire, et ne le méditez point ; mais dites ce qui vous sera inspiré à cette heure-là ; car ce ne sera pas vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit. »

Dans Jean 16:33, Jésus déclare : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Paul a déclaré la même chose dans 2 Timothée 3:12-13 : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits. » Le troisième avertissement est dirigé vers les faux-christs et les faux-prophètes. Jésus nous exhorte en déclarant : « Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible. Mais prenez-y garde ; voici, je vous ai tout prédit » (Marc 13:22-23). La majorité de ceux qui sont impressionnés par les prodiges et la magie seront en effet séduits.

Les Élus ne seront pas séduits, s’ils se rappellent les paroles de Jésus que ni des miracles, ni des exorcismes, ni des prodiges ne suffiront pour séduire les élus, si ceux qui les produisent sont des ouvriers non méritants, puisque Jésus nous dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits, leurs œuvres. Regardons les paroles de Jésus, dans Matthieu 7:22-23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Observez les télévangélistes qui se vantent de vous guérir avec leurs potions magiques, qui vous promettent de gagner amplement d’argent avec leur linge sacré. Êtes-vous vraiment impressionnés par les multiples miracles qu’ils accomplissent chaque semaine à la télévision ? Vous noterez également que tout est gratuit, mais n’oubliez surtout pas de leur envoyer votre généreuse offrande !

Et dire que des gens sincères sont presque à genoux à adorer ces hommes devenus de véritables idoles par leur charisme et leurs promesses pour accommoder leur auditoire. Nous arrivons maintenant à la quatrième mise en garde contre ceux qui prédisent le jour de Son retour. Pourtant, Jésus a clairement dit, dans Marc 13:32-33 : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. » Un tel avertissement est plein de valeur dans la mesure où certains évènements qui sont prophétisés doivent arriver en premier, sinon il n’y aurait pas lieu de veiller et de prier.

Dans le même discours selon Luc, Jésus nous a donné un avertissement final dans Luc 21:34-36, en disant : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux [les non convertis] qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme. » Satan place continuellement toutes sortes d’idoles devant le monde, afin de les adorer, car adorer une idole, c’est adorer Satan qui se tient toujours debout derrière elle.

Ici je trouve très pertinent de souligner que ceux qui s’agenouillent devant un crucifix ou des statuts d’églises se rendent coupables de la même idolâtrie que les anciens païens qui se bâtissaient des idoles ! Non seulement les « Jésus » sculptés sur ces crucifix n’ont rien à voir avec le vrai Jésus, mais cela contrevient à un commandement que la plupart des « chrétiens » connaissent… Dieu n’a-t-Il pas donné ce commandement, dans Exode 20:4 : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

Et comme nous avons vu, ces idoles prennent toutes sortes de formes, soit les « stars » de la musique, le pouvoir politique et ceux qui s’enflent d’orgueil parce qu’ils en sont devenus les vedettes. Vient ensuite l’amour de l’argent, les idoles du sport, la convoitise de toujours posséder davantage, qui est aussi une idolâtrie, et j’en passe. On ne peut pas adorer Bélial et Dieu en même temps ! Soit un ou l’autre, mais pas les deux. Le monde continuera à avoir ses idoles jusqu’au retour de Jésus, mais les élus ne doivent pas être de ce nombre. Nos yeux devraient toujours être fixés sur Dieu et Son Royaume à venir sous la direction de Jésus. Voilà pourquoi : « Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver durant la grande tribulation, et de subsister devant le Fils de l’homme. » C’est ce que je souhaite à tous ceux et celles qui ont lu cet article.