D.370 – Connaissance de la vérité

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 2:1-4, Paul déclare : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. » L’expression « la vérité », comme référence à la substance vitale de la doctrine, est souvent utilisée dans le Nouveau Testament. Dans le passage important cité plus haut, l’emphase est mise sur la compréhension que « la vérité » est l’équivalent d’être sauvé. Paul l’atteste lui-même par le passage qu’il a écrit dans 2 Thessaloniciens 2:10 : « Et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. »

Dans ses deux lettres à Timothée, Paul appuie beaucoup sur le thème de la vérité. Dans 1 Timothée 2:5-7, Paul confirme : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. » S’adressant à Timothée, Paul insiste sur la vérité : « afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

À ceux qui ont connu la vérité, Paul affirme ceci, dans 1 Timothée 4:1-4 : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces. » Cela veut donc dire que toute nourriture est bonne à manger, en autant que nous la prenons avec actions de grâce.

Par contre, en s’adressant aux faux enseignants, Paul déclare ceci, dans 1 Timothée 6:3-5 : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. »

Dans sa deuxième épître, Paul exhorte les croyants en disant à Timothée : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:14-15). Ensuite, au verset 18, Paul parle de ceux : « Qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Par contre, dans 2 Timothée 2:24-25, Paul s’exprime ainsi devant les véritables convertis : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité. »

Ensuite, en exposant d’avance les enseignants humanistes des derniers jours, Paul les décrit comme : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:5-8).

Un tel comportement finit, tout au long des siècles, par avoir des conséquences néfastes. « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Voilà où nous en sommes rendus dans les multiples églises fondées par des télévangélistes axés sur le gain personnel et qui sont prêts à prêcher n’importe quoi qui pourrait augmenter la vente de leurs bouquins et leur filtre magique qui vous rendra riche. Cependant, la vérité met toujours l’emphase sur l’importance vitale du salut et le comportement dans la vie du chrétien.

Alors, cessons de chercher la vérité un peu partout et dirigeons-nous plutôt vers Sa source, Jésus, qui affirme : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » Ceux qui n’ont pas encore vu Dieu le Père en Jésus, continuent de prêcher Jésus comme étant une autre personne, distincte du Père, dans une espèce de trinité. Ceux qui Le connaissent vraiment, Le connaissent comme « EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

À son jeune évangéliste Timothée, Paul déclare : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:3-5). Une bonne partie de l’enseignement biblique moderne tend à abaisser la doctrine biblique en faveur d’une prédication sur l’amour, la poursuite du bonheur, partager et soigner les autres, l’auto développement, la confiance en soi, l’amélioration de ses finances, le succès personnel, etc.

La véritable doctrine est alors rabaissée en faveur de la pratique, et les œuvres sont considérées plus importantes que la Parole. Cette sorte d’emphase met la charrue devant le bœuf et ne peut pas réussir sur une longue période. La « doctrine » se résume à l’enseignement et doit procéder directement de la Parole infaillible de Dieu, que ce soit sur les vérités divines de la création, le pardon des péchés, la sanctification, ou le simple comportement humain quotidien du chrétien. Comme nous dit si bien l’apôtre Paul : « Ne vous abusez point : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15:33). « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène » (2 Timothée 2:16-17).

Nous ne pouvons pas éviter d’entendre des doctrines partout. Alors, si nous ne recevons pas la véritable doctrine de la Parole de Dieu, nous serons donc inévitablement endoctrinés par les séductions humanistes des érudits du monde. Et ces « doctrines » agissent continuellement sur notre esprit, que ce soit dans les écoles, dans les journaux, à la télévision et, bien trop souvent, du haut de la chaire. Si nous sommes vraiment concernés par le bonheur, l’amour et d’autres choses semblables, il faut rechercher ces vérités à la bonne source, dans les doctrines de Dieu, en observant Ses commandements. Car le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère.

Subséquemment, nous dit Jésus, dans Jean 8:32 : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » C’est l’unique manière pour un chrétien de pouvoir marcher librement dans la vérité. Étant ainsi libérés : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité, » nous confirme l’apôtre, dans 3 Jean 1:4. Et c’est ainsi que le chrétien doit rendre louange à l’incarnation de Dieu dans la chair humaine pour ceux qui ont le cœur touché pour entendre cette bonne nouvelle.

Dans Luc 1:68-70, nous lisons : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. » Ces paroles de louange furent prononcées par Zacharie, le prêtre et père de Jean le Baptiste. Cette doxologie n’est simplement qu’une des sept données par des hommes et des femmes en rapport avec l’entrée du Sauveur dans la famille humaine. Avant cette louange de Zacharie, nous voyons le témoignage de Marie lors de son magnificat, dans Luc 1:46-47 : « Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur. »

Le premier fut cependant prononcé par Élisabeth, dans Luc 1:41-42 : « Et aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit dans son sein, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit. Et élevant la voix, elle s’écria : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. » Et, au verset 45, elle ajoute : « Et heureuse est celle qui a cru ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur, auront leur accomplissement. » Lors de la naissance de Christ, il y avait des bergers dans les champs qui furent divinement informés par un ange du Seigneur de Sa naissance et ils sont venus L’adorer. « Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit » (Luc 2:20).

Huit jours après Sa naissance, lors de Sa circoncision : « Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël ; et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point, avant qu’il n’eût vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple par l’Esprit, et comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui était en usage selon la loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; Car mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2:25-29). Il y avait aussi Anne, la prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser ; elle était fort avancée en âge. Elle était veuve, âgée d’environ quatre-vingt-quatre ans, et elle ne sortait point du temple, servant Dieu nuit et jour en jeûnes et en prières. « Étant survenue à cette heure, elle louait aussi le Seigneur, et elle parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance d’Israël » (Luc 2:38).

Finalement, sans doute deux ans plus tard, il est écrit, dans Matthieu 2:1-7 : « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. »

Hérode était sûrement troublé, car il ne voulait pas perdre sa place comme roi des Juifs. Regardez maintenant la réaction d’Hérode face aux mages. Au verset 8, nous lisons : « Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore. » Son vrai but était d’assassiner Jésus, le Conducteur qui paîtra Israël. Au verset 9 : « Eux donc, ayant entendu le roi, s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. » Notez que Jésus n’est plus un bébé, mais un petit Enfant qui Se déplaçait tout seul.

Continuons aux versets 10-11 : « Or à la vue de l’étoile [qui s’arrêta à la maison où Jésus et Ses parents demeuraient] ils furent remplis d’une très grande joie. Et étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, et se prosternant devant lui ils l’adorèrent ; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » Sont-ils par la suite revenus vers Hérode pour lui annoncer l’endroit précis où il trouverait Jésus ? Pas du tout ! « Puis, ayant été divinement avertis par un songe de ne pas retourner vers Hérode, ils se retirèrent en leur pays par un autre chemin » (v. 12). Donc, des bergers juifs venus des champs avoisinants, des mages païens venus de loin, puis un prêtre et un prophète, et trois dames choisies de Dieu, tous ont loué Dieu pour le précieux cadeau de Son Fils unique, pour sauver le monde et pour L’adorer.

Jésus aurait pu descendre du ciel en grand conquérant sur un cheval blanc avec Son armée d’anges et établir le Royaume de Dieu sur cette terre lors de l’Empire romain. C’est d’ailleurs ce que les Juifs désiraient. Mais Jésus est né en petit enfant, sans force et sans puissance. Il est venu leur apporter le salut. « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11). Paul nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [i.e., S’accrocher au pouvoir] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Voilà le choix que Christ a fait afin de nous sauver.

Mais un jour, la méchanceté de ce monde sera à son comble et l’humanité sera sur le bord de sa propre destruction, avec ses armes nucléaires et chimiques. C’est alors que Jésus reviendra, mais cette fois avec énormément de puissance. Il provoquera : « des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler [avec toutes leurs armées] pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 6:14). « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (v. 16). Ces rois et leurs armées auront vu les signes dans le ciel, croyant que la terre est attaquée par des extraterrestres.

Jean nous raconte sa vision du retour de Christ en puissance : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:11-14).

Jean nous raconte les évènements de la plus courte guerre de l’histoire de l’humanité. Dans les versets 19 à 21, Jean dit : « Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. [Seuls ces deux-là sont jetés vivants dans le feu.] Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de Celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. »

Allons voir la simplicité avec laquelle Jésus détruira en très peu de temps toutes ces armées réunies par cette épée qui sortait de Sa bouche. « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche » (Zacharie 14:12). Voilà pourquoi, dans Apocalypse 19:17-18, Jean dit : « Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. »

À partir de ce moment, la véritable paix mondiale sera installée sur la terre entière pendant mille années, avec Jésus établi comme ROI des rois. Et Jésus placera Lui-même Ses Élus dans Son Royaume. Fini les élections où ceux qui convoitent le pouvoir tentent toujours d’être les premiers. Ces premiers seront alors les derniers et apprendront à obéir à Dieu, s’ils veulent accéder à l’immortalité. Le prophète Daniel a reçu directement de Dieu cette vision sur les temps de la fin. « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44),

Louons notre Dieu qui a consenti à Se faire homme afin de mourir pour nos péchés alors qu’Il n’avait jamais péché. Louons notre Dieu parce que Jésus a permis que nous ayons le salut gratuitement, si nous acceptons Son sacrifice sur la croix et que nous sommes prêts à persévérer dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. Louons Dieu, parce que ce salut nous promet de vivre éternellement dans l’immortalité en tant que cohéritiers de tout cet univers que Jésus possède déjà et qu’Il veut bien partager avec nous, Ses chers Élus. Rappelez-vous toujours que vous avez une grande valeur à Ses yeux.

Dans Matthieu 10:29, Jésus a déclaré : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. » Ce petit bout d’information, si minime, sur le prix d’un oiseau nous fournit une vision merveilleuse du cœur de notre Créateur. De tous les oiseaux qu’on utilisait pour nourriture dans le temps de Jésus, les passereaux étaient les moins chers au marché, ne se vendant qu’une pite la paire. En réalité on pouvait payer encore moins, lorsqu’on en achetait plusieurs. Lors d’une autre occasion, Jésus a dit : « Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites ? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul » (Luc 12:6).

Une pite était une petite pièce en cuivre de très peu de valeur, donc un passereau était sans valeur en terme humain. Et pourtant, Jésus a déclaré que Dieu connaît la valeur de chaque petit passereau. Dieu a une raison pour tout ce qu’Il a créé ; chaque animal fut conçu selon Son dessein et pour une intention particulière. Les biologistes modernes perdent un temps fou à imaginer toutes sortes d’histoires pour décrire comment toutes ces créatures différentes ont réussi à évoluer à partir d’un seul ancêtre commun. Ces évolutionnistes scientistes feraient beaucoup mieux de chercher un Créateur pour comprendre la raison de la création de chaque créature plutôt que de spéculer sur son évolution imaginaire.

Mieux nous comprenons la complexité fabuleuse et le dessein unique de chaque créature, mieux nous venons à saisir l’infinie sagesse et la puissance de son Créateur. C’est alors que nous réalisons que son Créateur est aussi notre Père ! Dieu les a toutes créées pour les placer sous notre charge. Jésus a déclaré, dans Matthieu 10:31-32 : « Ne craignez donc rien ; vous valez mieux que beaucoup de passereaux. Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Donc, nous, les chrétiens, avons des fruits à produire dans la prédication pour notre Seigneur. Et cette prédication doit se faire selon la volonté de Dieu.

Dans Philippiens 4:15-18, Paul leur déclare : « Vous savez bien aussi, vous Philippiens, que, au commencement de la prédication de l’Évangile, quand je partis de Macédoine, il n’y eut aucune Église qui me donnât, ou de qui je reçusse quelque chose, que la vôtre ; et même, quand j’étais à Thessalonique, vous m’avez envoyé une et même deux fois de quoi fournir à mes besoins. Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. » D’après ce texte, seuls les Philippiens aidaient Paul à défrayer ses dépenses dans ses nombreux voyages missionnaires.

Paul appelle ces « fruits » un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté et agréable à Dieu. Ainsi, Dieu considère des offrandes d’argent pour Ses ministres afin de défrayer leurs dépenses de déplacements comme des fruits sur une vigne en santé. Il y a d’autres sortes de fruits que le ministre chrétien doit produire. Paul considérait ceux qu’il avait conduit vers Christ comme des fruits, dans Romains 1:13, lorsqu’il leur dit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. » Les traits de caractère divin chez les convertis sont également appelé fruits. « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9).

Le passage classique pour énoncer le fruit produit par le Saint-Esprit chez le chrétien se trouve dans Galates 5:22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est point contre ces choses. » Notez que les neuf attributs nommés dans ce passage constituent un seul fruit et non neuf. Ce qui nous montre à l’évidence que tous les attributs de ce fruit sont indissociables les uns des autres et que le véritable chrétien doit donc s’attacher à développer en même temps tous les aspects du fruit de l’Esprit sans en négliger un seul. L’éminente importance de porter du fruit dans la vie du chrétien fut citée spécifiquement par Jésus lors de Son fameux discours sur le Cep et Ses sarments. Allons voir ce merveilleux passage biblique dans Jean 15:1-16. Dans ce passage le mot fruit paraît huit fois.

Dans Jean 15:1-2, Jésus nous affirme : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. » Jésus nous avertit que tout sarment sans fruit sera éventuellement coupé, car s’il ne porte aucun fruit, ou que le fruit soit corrompu, il n’y a pas d’assurance qu’il y ait possibilité de vie du tout. Dans les versets 3 à 6, nous lisons : « Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. » Encore un avertissement pour ceux qui ne portent pas de bons fruits.

Dans Jean 15:7-16, Jésus continue en disant : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Qu’attendez-vous, chers amis, pour prêcher Sa Parole dans votre entourage ?

Nous devons apprendre à voir chaque chrétien au travers de Ses yeux, si nous voulons être de bons serviteurs dans Son Royaume, qu’Il a bien voulu nous confier plus tard. Seul le Dieu Créateur peut faire de telles promesses. Et c’est ce que je désire pour chacun et chacune d’entre vous qui lisez ce message.




D.369 – Être un avec Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Sa dernière prière au Père, avant d’être crucifié, Jésus, en parlant de Ses disciples, a dit : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:22-26).

Dans cette prière émouvante, Jésus nous ramène en arrière dans l’histoire, avant que le temps existe, pour nous faire découvrir l’amour de Dieu le Père pour Celui en qui Dieu allait venir se manifester en chair dans la personne de Jésus (Sauveur) et EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Jésus confirmait donc qu’Il nous a fait connaître le Nom du Père afin que l’amour par lequel le Père L’aimait soit le même en nous et que Jésus Lui-même soit en nous. Cet amour était l’amour initial, la source première de  laquelle jaillissent toutes les autres formes du véritable amour, comme les amours conjugal, maternel, fraternel, de la patrie, de ses amis et tout autre amour réel.

Il est donc tout à fait approprié que la première mention de l’amour, dans l’Ancien Testament, nous réfère à l’amour d’un père (Abraham) pour son fils (Isaac), et où Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Genèse 22:2). Ensuite, nous voyons la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament dans Matthieu 3:17, où nous lisons : « Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans les deux cas, il est question d’un fils bien-aimé. Dans les deux cas, le père et le fils sont préparés à se rendre à l’autel du sacrifice afin que la volonté de Dieu soit faite. Donc, le sacrifice d’Isaac était le symbole précurseur du sacrifice de Jésus pour le salut des pécheurs.

Dans le cas d’Isaac, Dieu a sauvé sa vie quand Il a vu la foi d’Abraham. Dans le cas de Jésus, le sacrifice fut accompli pour le salut de tous ceux qui, par la foi, accepteraient Son sacrifice comme la rançon de leurs péchés. Croyons-nous cela ? « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20). Avons-nous pris le temps de vérifier tout ce que nous croyons ? Ou croyons-nous ce que nos enseignants prêchent, prenant pour acquis que ces « hommes de Dieu » disent toujours la vérité ?

Pour être un avec Dieu, il faut penser comme Dieu. Pour être un avec Christ il faut penser comme Christ. Alors, Dieu et Christ sont-ils deux Personnes différentes et distinctes, ou la même Personne en deux manifestations différentes ? Le Saint-Esprit est-Il une autre personne distincte aussi, mais formant une Personne avec le Père et le Fils dans une trinité parfaite ? « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? » (Ésaïe 40:13). Ce verset nous indique clairement que l’Esprit de l’Éternel fait partie de l’Éternel, tout comme mon esprit fait partie de moi et n’est pas une autre personne distincte assise à ma droite, que je consulte au besoin.

Pour être « un » avec Dieu, il faut croire ce que Dieu dit, et non ce que les hommes ont décidé. Autant Abraham et Isaac sont demeurés fidèles à Dieu jusqu’à leur mort, autant le converti doit persévérer dans la foi jusqu’à la fin de sa vie pour être sauvé. Dans Matthieu 24:13, Jésus a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » Notez le futur employé par Jésus, car celui qui abandonne en chemin retourne dans le monde et ne peut faire partie des Élus. Dieu ne formera pas Son Gouvernement avec des humains séduits par Satan. Il utilisera seulement ceux qui sont prêts à sortir du monde de Satan en Lui demeurant fidèles pour partager Sa création. Car : « Dieu, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:32).

Regardons ensemble ce que le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire au sujet de ceux qui placent leur espoir totalement en Dieu. « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:30-31). Ces paroles sont une des plus belles promesses de la Bible, car il est facile de devenir fatigué et las dans notre corps physique, même en faisant l’œuvre du Seigneur. Mais le prophète nous donne la solution : il faut s’attendre à l’Éternel et à nul autre. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Le mot hébreux gavah ne veut pas dire « servir », mais bien « attendre » quelque chose. C’est le même mot utilisé par Jacob quand il a déclaré : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! »

Il est possible que la plus belle description du véritable sens de ce mot se trouve dans Psaume 40:2, une prophétie décrivant l’œuvre extraordinaire de Christ : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris. » Le Dieu éternel, Créateur de tout ce qui existe, ne Se fatigue jamais et ne Se lasse point. Sa magnifique promesse à Ses fidèles est qu’ils reprennent de nouvelles forces directement de Dieu Lui-même en attendant Son secours. Dans nos moments de détresse, nous crions au Seigneur, nous avons foi en Lui et c’est Lui qui renouvelle nos forces. Plus nous faisons cela, plus notre foi augmente et plus nous sommes sur la voie de devenir, vraiment et parfaitement, « un avec Dieu ».

Alors, je reviens à ma question de tantôt : avons-nous prouvé ce que nous croyons ? Par exemple, avons-nous prouvé qu’un chrétien puisse aller au ciel après sa mort ? Plus d’un milliard de fidèles catholiques et de chrétiens protestants et évangéliques en sont convaincus. Ainsi, je vous pose la question suivante : pouvons-nous être un avec Christ si nous ne croyons pas ce que Jésus a dit ?

Dans Jean 3:12-13, Jésus a déclaré : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme [Jésus] qui est dans le ciel [sous Sa forme de Dieu]. » Voilà ce qu’a dit Dieu dans la chair humaine — EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.

Devons-nous croire ce que Jésus dit, ou ce que plus d’un milliard et demi d’humains disent ? Avons-nous le choix ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge, » nous témoigne Paul, dans Romains 3:4. Alors, pourquoi tant de « convertis » croient-ils toujours aller au ciel ? Si nous préférons toujours croire ce que les hommes enseignent, comment pouvons-nous prétendre être un avec Dieu ? Instruisez-moi, s’il vous plait !

Avez-vous prouvé que nous avons une âme immortelle ? Afin de rassurer Ses disciples dans leur future prédication, Jésus leur dit ceci au sujet de ceux qui voudraient aller jusqu’à les tuer : « Ne les craignez donc point ; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres [en secret], dites-le dans la lumière ; et ce que je vous dis à l’oreille, prêchez-le sur les toits. Et ne craignez point ceux [les hommes méchants] qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui [Dieu] qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:27-28). Donc, même si les hommes peuvent faire mourir le corps sans toutefois pouvoir faire mourir l’âme, Dieu dit clairement que Lui peut faire périr les deux. N’est-ce pas assez clair ? Si quelqu’un refuse de croire cela, peut-il être un avec Dieu ? Pourtant, c’est ce que Jésus a demandé au Père pour nous, lors de Sa dernière prière avant de mourir.

Avez-vous prouvé que les pécheurs non repentants vont directement en enfer immédiatement après leur mort pour y brûler éternellement sans jamais se consumer, parfaitement conscients de toute la terrible souffrance qu’ils sont en train d’endurer ? Dieu a inspiré Salomon d’écrire ceci, dans Ecclésiaste 9:5-6 : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien ; il n’y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil. » Et, au verset 10, Salomon ajoute : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » C’est ce que mort veut dire, aucune activité vivante.

Donc, Dieu nous explique clairement que les morts ne savent rien et sont incapables d’aucune œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où ils vont, simplement parce qu’ils sont MORTS ! Voilà ce que Dieu nous déclare au sujet de la mort. Tout le monde va dans le sépulcre, symbole biblique d’un lieu où reposent tous les morts en attendant leur résurrection. Mais si quelqu’un veut croire que les morts sont vivants en enfer et souffrent dans un feu éternel, comment cet individu pourrait-il être un avec Dieu qui dit exactement le contraire ? De plus, comment, vous qui croyez en une âme immortelle, soit au ciel, soit en enfer, pouvez-vous expliquer les Résurrections ? Si une âme repose déjà au Ciel depuis longtemps, pourquoi Dieu a-t-Il planifié la Première Résurrection ? Qu’elle en est l’utilité et la pertinence ? Si une âme grille déjà en enfer depuis longtemps, pourquoi Dieu la ressusciterait-Il simplement pour lui annoncer qu’elle est condamnée à brûler en enfer. Elle y est déjà ! Ne voyez-vous pas l’absurdité de cet illogisme ? La doctrine de la résurrection entre en flagrante contradiction avec le concept d’une âme immortelle !

Dieu est-Il une trinité ? Dieu est-Il trois personnes distinctes, vivant depuis l’éternité, toutes les trois premières et dernières, sans commencement ni fin de jours ? Dieu était-Il obligé de Se séparer en trois pour accomplir tout ce qui existe ? Dans Ésaïe 44:6, nous lisons : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son [Sauveur] Rédempteur [à Israël], l’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Dans Ésaïe 44:24, nous lisons : « Ainsi dit l’Éternel, ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein maternel : C’est moi, l’Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre. » Notez qu’il n’est pas écrit : « Nous trois avons fait toutes choses, à trois nous avons déployé les cieux et à trois nous avons étendu la terre. » Pas du tout ! Il dit : « qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre. » Ah, que cela est donc facile à comprendre quand ça vient directement de la Source divine et non d’une invention humaine !

Si Dieu est une trinité, Il a sûrement manqué une belle occasion de nous le dévoiler plus haut. Et parce que je préfère croire ce que Dieu me dit, je ne crois pas ce qu’au-delà d’un milliard et demi de personnes prétendent, que Dieu est trois personnes tout en étant une personne. J’aime beaucoup mieux entendre : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Je vois déjà votre question : « Voulez-vous me faire croire qu’un milliard et demi de chrétiens seraient séduits au point de croire un mensonge ? » Regardons ensemble la révélation de Jésus à Jean au sujet de l’attaque de Lucifer et de ses anges pour détrôner Dieu au ciel. Dans Apocalypse 12:7-9, nous lisons : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Ce passage biblique nous indique clairement que Satan ne se donne pas seulement pour tâche de séduire les chrétiens, mais toutes les autres religions, tout le monde. Il y a un proverbe qui dit : « Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. » Alors, j’ajoute : il n’y a pas plus séduit que celui qui ne veut pas croire qu’il est séduit. C’est ainsi que Satan séduit tout le monde ! Donc, je pose la même question encore une fois : Comment quelqu’un, qui insiste sur la trinité alors que Dieu Lui-même nous déclare le contraire, pourrait-il être un avec Dieu ?

Est-ce que le vrai baptême est une simple formalité religieuse, devant des témoins, où on asperge un bébé avec quelques gouttes d’eau ? Ou est-ce que la véritable repentance est nécessaire avant que Dieu n’accorde un dépôt de Son Saint-Esprit à un converti ? Si oui, pourquoi un milliard et demi de personnes baptisent des enfants de quelques semaines à peine pour effacer les péchés qu’ils n’ont pas encore eu le temps de commettre ? Et puisque  l’enfant ne comprend absolument rien de ce qui se passe, il faut quelqu’un pour confesser ses péchés et se repentir à sa place ? Quelle confusion ! Pourtant : « Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 14:33. Mais pour toutes les autres églises, ce serait bienséant ? Je vous laisse le soin de tirer vos propres conclusions.

Est-ce que la fornication, l’homosexualité, le lesbianisme, la bestialité et toute autre déviation sexuelle est maintenant permise à cause de l’évolution de notre société moderne ? La société a vraiment évolué, au point de rendre légales toutes ces choses, mais Dieu a-t-Il changé pour accepter tous ces comportements défendus dans Lévitique et ailleurs dans la Bible ? Est-ce qu’un chrétien qui accepte ces pratiques, qui sont toujours défendues dans les Saintes Écritures, peut prétendre être un avec Dieu ? Dieu ne change pas ! Il incombe absolument aux humains de changer s’ils espèrent un jour faire partie de la grande famille divine avec qui notre Créateur veut partager cet univers extraordinaire qu’Il a créé pour Ses futurs enfants immortels.

Un jour, tel que promis, nous serons avec Jésus, et nous Le verrons tel qu’il est dans toute Sa gloire. Regardons ensemble ce qu’attendent ceux qui décident librement et volontairement d’obéir à Dieu. Dans Apocalypse 21:1-5, Jean a écrit ceci : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

À ce moment précis, il ne restera que la famille immortelle de Dieu avec qui Il partagera Son amour, tout en embellissant cet univers sans fin que Dieu a créé pour partager avec nous. Je ne vous ai cité seulement que quelques versets sur la façon d’être un avec notre Créateur. Alors, prenez l’habitude de plonger vos regards régulièrement dans la Parole de Dieu et de croire, sans crainte aucune, ce que Dieu déclare, afin d’être toujours branché sur Son Esprit. Ce qui est malheureux, c’est que nous vivons présentement dans un monde rempli d’orgueil, où chaque individu se prend littéralement pour un dieu et supposément en charge de son propre destin. Pourtant, quand nous regardons les résultats atteints par cette attitude hautaine, nous remarquons aussi que la réussite n’est pas vraiment impressionnante. Cependant, lorsque nous nous tournons vers Dieu pour réussir, nous apprenons soudainement que, laissés à nous-mêmes, nous ne sommes pas grand chose.

Paul ne se gêne pas pour nous dire : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-31).

Le mot grec traduit par « été fait » est très fascinant, car il veut également dire « devenir » ou « être fait », mais, la plupart du temps, il est traduit « être ». Fondamentalement, il signifie « commencer à être ». Il est appliqué pour expliquer l’œuvre de Christ en créant l’univers. Dans Jean 1:3, nous lisons : « Toutes choses ont été faites par elle [Sa Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Donc : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Tout fut créé à partir de rien, car c’est ce que « créer » veut dire. Cette expression est fréquemment utilisée pour décrire le travail merveilleux de Christ chez le chrétien converti et croyant.

Selon le texte, Christ devient sagesse pour ceux qui manquent de sagesse, de sorte que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. Christ est devenu notre justice lorsque nous étions encore pécheurs. Nous sommes donc sanctifiés par Son sacrifice sur la croix, par lequel Christ devint pareillement rédempteur pour nous lorsque nous étions perdus. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Cependant, pour accomplir cela : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Pour ceux qui prétendent que Jésus n’était qu’un prophète humain, que Dieu aurait utilisé pour faire une œuvre, ils réduisent Jésus au même niveau que Mahomet, un simple humain qu’Allah aurait utilisé comme son prophète pour fonder l’islam.

Par contre, tout ce que Christ est déjà, nous le devenons graduellement au travers de Son formidable sacrifice pour nous. Regardons dans la Bible pour découvrir quelques-unes des autres choses que nous devenons en Christ, par Sa grâce. Dans Éphésiens 2:13, Paul nous dit que : « Maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. » Dans Tite 3:7, nous apprenons : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance », et Hébreux 3:14 nous confirme : « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance. » Finalement, nous apprenons que nous faisons partie de : « Ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir » (Hébreux 6:4-5).

Rappelons-nous toujours ces paroles de Paul, dans 2 Corinthiens 5:17-21 : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui [Jésus] qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Pour être un ambassadeur de Christ, il faut exhorter comme Jésus l’a fait, par la parole de la réconciliation, en se souvenant que Dieu connaît nos cœurs. Dans la consécration du temple, Salomon prie pour le peuple et demande à Dieu : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre, que tu as donnée à nos pères. » Huit fois, dans cette prière de consécration, Salomon demande à Dieu d’écouter de Sa demeure au ciel, quand Son peuple confesse ses péchés et prie pour Sa délivrance. Il est merveilleux de nous rendre compte que Dieu, qui habite au ciel, puisse écouter nos prières venant de cette terre, mais nous connaissons Son omniprésence au travers de Son Esprit. Encore plus merveilleux est le fait que Dieu puisse entendre les prières qui viennent de notre cœur, car nous savons que Dieu est omniscient et qu’Il connaît ainsi les prières générées par nos pensées.

Quand nous lisons au sujet de la colère de Jésus envers les vendeurs du temple, tentant de commercialiser leur religion, nous découvrons l’unicité de Jésus avec le Père pour reconnaître ce que chacun avait dans le cœur. Dans Jean 2:23-25 : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. » Oui, ils crurent en Son nom, mais refusaient de croire ce que Jésus disait. C’est merveilleux quand nous réalisons que Dieu connaît les pensées de notre cœur. Mais cela pourrait aussi nous effrayer si notre cœur n’est pas juste devant Dieu. Par contre, cela peut nous apporter aussi un grand réconfort, si notre motivation est dirigée vers Lui.

Comme disait David : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée » (Psaume 139:2). Armé de cette magnifique  connaissance, il devient très important pour le chrétien de veiller sur ses pensées, tout comme sur sa vie sociale. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Alors, demandons à Dieu d’être de bons ambassadeurs  pour Lui : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). C’est une chose formidable, quand nos pensées plaisent à Dieu.

Dans notre mission pour Christ, nous devons avoir assez de connaissance pour répondre correctement aux questions qui concernent les Écritures. Cela nécessite une étude régulière de la Parole de Dieu. Paul nous dit : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits » (1 Corinthiens 14:20). Salomon a pareillement déclaré : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir » (Proverbes 4:7). Cependant, il faut s’assurer que notre compréhension est acquise par la sagesse divine, et non par une compréhension pervertie venant de « l’esprit de ce monde ». Lorsque Paul a écrit aux Éphésiens, il a mis beaucoup d’emphase sur le contraste entre une compréhension impure et une compréhension spirituellement illuminée.

Voilà pourquoi l’apôtre Jacques fut inspiré de dire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Si tous les « évangélistes » autoproclamés mettaient ce verset en pratique, nous aurions moins de faussetés prêchées « au nom de Dieu ». Mais Jacques nous assure que, lorsque Jésus reviendra, ces individus seront jugés plus sévèrement. Dans Éphésiens 4:17-19, Paul déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Un cœur aveuglé engendre une compréhension obscurcie. Les pasteurs qui prêchent pour s’enrichir suivent la vanité de leur esprit charnel avec une ardeur insatiable, étant éloignés de la vie de Dieu à cause de l’endurcissement de leur cœur. Paul priait plutôt : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’Il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:17-20). Nous avons besoin d’une compréhension éclairée par le Saint-Esprit et non obscurcie par un cœur endurci.

Ce qui est primordial, c’est d’acquérir une compréhension enrobée de maturité concernant les doctrines de Dieu. Ce serait assurément dommage de demeurer stagnant au niveau élémentaire de la connaissance, comme un petit enfant qui demeurerait toujours au lait maternel. Ce serait déshonorant pour Dieu qui nous avait appelés dans Sa Famille spirituelle dans le but spécifique d’accomplir les bonnes œuvres qu’Il a préparées d’avance afin que nous y marchions. Nous devrions plutôt déployer une foi toujours grandissante pour la gloire de Dieu.

Paul a corrigé certains croyants qui tardaient de ce côté. Dans Hébreux 5:12-14, l’apôtre dit : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » C’est une exhortation à garder notre esprit ouvert pour une meilleure compréhension de ce que nous comprenons déjà afin de continuer à grandir dans cette connaissance divine.

Pierre nous exhorte avec ces paroles : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A Lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Tous ces merveilleux attributs nous sont disponibles immédiatement par la foi, mais ils ne seront accomplis en nous dans la perfection totale que lorsque Jésus reviendra. Ainsi, Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).




D.368 – Un serviteur fidèle, avec une bonne attitude ?

serviteur-fidele

Par Joseph Sakala

Nous vivons présentement dans une société où nous croyons avoir des droits sans réellement pouvoir les mettre à exécution. Dans les écoles, les lieux de travail et dans les réunions gouvernementales, soit municipales, provinciales ou fédérales, l’affichage du crucifix a été systématiquement aboli. Pourtant, la majorité de ceux qui ont permis cela prétendent toujours croire en Dieu. Qu’en est-il maintenant de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ? De plus en plus, nous voyons des accommodements religieux permis aux groupes minoritaires qui renient Jésus au profit de Bouddha, Allah, Krishna et même aux athées qui combattent continuellement contre tout enseignement religieux dans les écoles. Mais revenons à Jésus.

Jésus était-Il simplement un prophète rempli de compassion ? Ou était-Il Dieu dans la chair humaine ? Dès le premier siècle, l’apôtre Paul prévint les Corinthiens que plusieurs viendraient prêcher un autre Jésus que celui que Paul annonçait. Dans 2 Corinthiens 11:4, Paul leur dit : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Les ministres de Satan tentaient déjà de s’infiltrer dans l’Église pour confondre les nouveaux convertis. Imaginez maintenant, après vingt et un siècles de cette pratique malhonnête, si les fausses théories sur Jésus abondent encore davantage présentement !

De nos jours, certains érudits bibliques proclament que Jésus n’était qu’un paysan exploité avec une très bonne attitude [CNN.com, John Dominic, Crossan’s ‟blasphemous” portrait of Jesus, 27 février 2011]. Pendant près de 2 000 ans, plusieurs pasteurs ont caché les enseignements éclatants des Saintes Écritures afin de prêcher un autre Jésus. Pourtant, il était réellement indispensable de comprendre Jésus pour tout individu qui désirait se proclamer chrétien. Dans 1 Corinthiens 11:1, Paul nous déclare : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Paul n’avait pas peur d’exposer ses convictions au sujet de l’Évangile qu’il annonçait. Il exhortait même les nouveaux convertis à l’imiter comme lui-même imitait Christ.

Un chrétien doit alors marcher comme Christ a marché. Voilà pourquoi Paul, dans Colossiens 2:6, déclare : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui. » Comment pouvons-nous imiter Christ et vivre en Lui, en obéissant à Ses instructions, si nous ne connaissons vraiment pas qui Il était ? Les « érudits » continuent sans relâche à débattre pour savoir qui était réellement Jésus. Par exemple, John Crossan, précédemment cité, a eu son quinze minutes de célébrité en déclarant à CNN que Jésus « n’était qu’un paysan exploité avec une bonne attitude, qui n’a fait aucun miracle, n’est pas mort pour les péchés de l’humanité et n’est pas ressuscité après avoir passé trois jours et trois nuits dans la tombe » [CNN.com, 27 février 2011].

Dans son bouquin de 1991, Crossan affirme que Jésus était simplement un « prédicateur ambulant », agissant comme un effronté, qui se promenait en guenilles et portait des cheveux longs [Jesus: A revolutionary Biography]. De telles assertions contredisent carrément les Écritures. Jean nous dit que les soldats se disputaient la robe de Jésus parce qu’elle était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut (Jean 19:23). C’était donc une robe de haute qualité et les soldats l’ont tirée au sort. Matthieu nous dit que Jésus Lui-même avait prédit : « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40).

Lorsque les femmes sont venues voir le sépulcre, le dimanche matin, elles l’ont trouvé vide ! « Or l’ange, prenant la parole, dit aux femmes : Pour vous, ne craignez point, car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché » (Matthieu 28:5-6). Plusieurs autres versets bibliques nous déclarent que Jésus était vraiment ressuscité des morts.

En scrutant les Écritures, il est fort intéressant de noter que Jésus ne portait pas les cheveux longs. C’est César qui livrait le ton sur la longueur des cheveux dans l’Empire romain et César portait les cheveux courts. Dans 1 Corinthiens 11:14, Paul aussi nous déclare que : « La nature elle-même ne vous apprend-elle pas qu’il est honteux à l’homme de porter de longs cheveux… ». Pourtant, au v. 15, Paul dit : « …mais que si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile ? » Non, Jésus ne passait pas pour un efféminé aux yeux hagards de drogué, avec des cheveux longs, comme dépeint par M. Crossan. Il était charpentier et très viril, ayant une santé parfaite. Paul, qui commandait aux disciples d’imiter Christ comme lui-même L’imitait, aurait-il déclaré que c’est une honte pour les hommes de porter des cheveux longs, si notre Seigneur en avait eu Lui-même ? Bien sûr que non, et même il aurait commandé aux enfants de Dieu de tous porter des cheveux longs, comme lui-même en aurait porté.

Donc, Jésus portait également les cheveux courts et ressemblait aux autres Juifs typiques de Son époque, et Il pouvait aisément Se mêler à une foule en colère qui tentait parfois de Le lapider. Nous voyons un tel incident dans Jean 8:59 où les Juifs voulaient lapider Jésus. « Alors ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla. » La mode du temps était aux cheveux courts, comme César les portait, conséquemment, tous les rebelles étaient facilement reconnaissables.

Maintenant, qui était vraiment Jésus ? Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Et, au verset 14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Donc, nous constatons clairement que la Parole de Dieu est venue se manifester dans la chair pour habiter parmi les hommes, dans la personne qui portait le nom de Jésus (qui veut dire « Sauveur »). Regardons maintenant ce que Matthieu 1:22-23 nous dévoile : « Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. »

Alors, qui était Jésus ? Il était Dieu vivant dans une chair humaine parmi les humains. Le prophète Michée avait même prédit le lieu de Sa naissance. « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui est petite entre les milliers de Juda, de toi sortira Celui qui doit être dominateur [puissant] en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels » (Michée 5:2). Dans Apocalypse 1:8, Jésus S’identifie à l’apôtre Jean en lui déclarant : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. » Et, au verset 11 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. »

Ainsi donc, Jésus était l’Être Tout-Puissant : « lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [de S’accrocher ou] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé Lui-même [de Sa Toute-puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il [Jésus] s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Alors, laissons les incroyants croire ce qu’ils veulent au sujet de notre Jésus, nous allons nous en tenir à la Bible, et seulement à la Bible, en Lui rendant le même hommage que Paul.

L’apôtre Paul Lui rend ce témoignage dans 1 Corinthiens 15:3-8 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas [Pierre], puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. »

À ceux qui L’accusaient faussement avant de Le faire mourir, Jésus à prophétisé que : « Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu » (Luc 22:69). C’est là où Se trouve Jésus présentement, au ciel, attendant le moment précis de revenir affronter les armées de la terre et nous apporter enfin une paix sans fin. Dans Apocalypse 16:16, il est écrit : « Et on les rassembla [les armées], dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Et : « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14).

Non, Jésus n’était pas un hippie juif, un efféminé aux cheveux longs. Il était la Parole même de Dieu vivant dans un corps humain en tant que Fils unique de Dieu et qui, ayant vécu une vie parfaite, a jugé bon de prendre tous les péchés du monde sur Lui et de verser Son sang pur et sans tache pour les effacer afin de réconcilier l’humanité entière avec son Créateur. En parlant de David, voilà ce qui est écrit dans Actes 13:23-25 : « C’est de sa postérité que Dieu, selon sa promesse, a suscité Jésus, le Sauveur d’Israël. Avant qu’il parût, Jean avait prêché le baptême de la repentance à tout le peuple d’Israël. » Les Saintes Écritures proclament que ceux qui osent attaquer la Divinité de Christ soutiennent la doctrine de l’antichrist. Donc, l’apôtre Jean déclare ceci, dans 1 Jean 4:3 : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ [Sauveur-Oint] venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Dans le monde actuel, d’où la religion et la croix sont bannies de tous les endroits publics, la véritable connaissance de Jésus notre Sauveur devrait être le sujet vital pour toute personne qui se déclare chrétienne. Pourquoi ne pas nous mettre ensemble pour étudier la Bible afin de connaître ce Jésus qui sera le seul sur qui nous pourrons compter vraiment dans les moments difficiles pour accroître notre compréhension, avant qu’il soit défendu par la loi d’avoir une Bible ou d’en parler sous peine de persécution ?

Avant d’être appelés par Dieu, Paul nous explique la condition pitoyable dans laquelle nous étions. « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le « prince de la puissance de l’air », de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées : et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés), et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:1-6).

Dans ces merveilleux versets, le mot « ensemble » est utilisé trois fois, faisant référence chaque fois à notre union spirituelle avec Jésus-Christ. Trois autres mots sont utilisés et combinés avec « ensemble ». Le premier nous indique que nous sommes rendus à la vie immortelle ensemble en Christ. Le deuxième nous indique que nous sommes ressuscités ensemble en Christ. Le troisième indique que Dieu nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Vous noterez également que, dans les trois cas, le temps passé est utilisé, mettant l’emphase sur le fait qu’aux yeux de Dieu, les trois conditions sont déjà accomplies, alors que nous sommes toujours en vie dans la chair. Mais Dieu nous voit déjà rendus à la vie immortelle, ressuscités et assis ensemble dans les lieux célestes alors que Jésus est le seul qui est déjà rendu là.

Saviez-vous que la majorité des églises « chrétiennes » utilisent ce passage biblique pour « prouver » qu’il est possible pour un chrétien de monter au ciel ? Mais est-ce que ce passage nous dit bien cela ? Il faut véritablement se laisser emporter par nos émotions pour présumer une chose pareille. D’abord, si nous sommes encore vivants, dans la chair, il est impossible que nous  puissions être immortels, ni ressuscités ni dans les lieux célestes. Alors, que déclare Paul, sous l’inspiration divine ? Il nous explique simplement qu’étant convertis au Christ, Dieu nous donne ces acquisitions en Jésus-Christ et non avec Jésus. D’abord, Dieu ne change pas, et Dieu ne peut mentir. Et Dieu, vivant Lui-même dans la chair, avait clairement dit : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13).

Il est extrêmement encourageant pour nous de reconnaître que toutes ces bénédictions étonnantes étaient préparées pour nous alors que nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés, dans lesquels nous marchions autrefois, selon le train de ce monde. Aucunement à cause de nos bonnes œuvres, comme certains groupes religieux le prétendent, ni à cause de nos bonnes intentions, mais par la grâce de Dieu. La vérité remarquable dans notre union éternelle avec Christ est maintenue exclusivement par Sa grâce. Cela ne nous donne néanmoins aucunement le droit de commettre n’importe quel péché sous prétexte que la grâce efface toute faute immédiatement et continuellement, au fur et à mesure que nous péchons.

C’est pourtant ce que certaines religions affirment avec leur doctrine « d’une fois sauvé, toujours sauvé ». Paul avait déjà ce problème, au premier siècle, dans la congrégation de Rome, où des ministres de Satan commençaient à embrouiller l’esprit des nouveaux convertis par cette fausse croyance. Alors, dans Romains 6:1-4, nous voyons Paul les exhorter ainsi : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous, qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. »

Regardons collectivement ce formidable témoignage de Paul : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous, de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, afin que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:4-9). Quand nous plaçons notre foi en Jésus, en tant que Créateur et Rédempteur tout-puissant, Il entreprend fidèlement de nous combler de tout ce qui est nécessaire pour vivre une vie chrétienne victorieuse, porteuse de fruits efficaces.

Par exemple, si nous sommes tentés de pécher ou éprouvés de n’importe quelle façon, Dieu a déjà fait en sorte que : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Dans un tel cas, Dieu nous fortifiera dans Sa vérité afin de nous préserver de tout danger spirituel pour que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants. Car tous n’ont pas la foi. Mais : « Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:3).

Si toutefois nous péchons, Dieu nous assure que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Parce que Dieu, lors de notre conversion, a entrepris de nous perfectionner en Christ et Il continuera jusqu’au moment où tout sera accompli. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, [nous dit Paul], et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Tout ce que Dieu a promis, Il le fera et, même si nous flanchons, Dieu demeurera toujours fidèle envers nous. Et même : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier Lui-même » (2 Timothée 2:13).

Le passage biblique précédent nous rassure quant à la fidélité de Dieu : « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). Alors, à nous de faire les efforts nécessaires pour Lui demeurer fidèles. « Retenons sans fléchir, la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:23-24). En parlant de fidélité regardons la déclaration de Dieu à la nation d’Israël.

Dans Jérémie 31:35-37, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel, qui donne le soleil pour être la lumière du jour, et qui règle la lune et les étoiles pour être la lumière de la nuit ; qui agite la mer, et ses flots grondent ; celui dont le nom est l’Éternel des armées : Si ces lois-là viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera d’être une nation devant moi pour toujours ! Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel. » Les Israélites, malgré tout ce que Dieu a fait pour eux, se sont continuellement rebellés contre l’Éternel, en virevoltant vers d’autres dieux. On eut pu croire que Dieu aurait complètement anéanti cette nation pour recommencer à neuf. Mais Dieu a fait une promesse à Abraham, ensuite à Isaac et a Jacob que cette nation serait un peuple spécial pour Lui, et Dieu ne briserait pas Sa promesse.

Dans le passage plus haut, Dieu nous révèle les conditions pour lesquelles il rejetterait Israël, mais elles sont telles qu’il n’y a aucune possibilité que ces conditions s’accomplissent. Si les cieux en haut peuvent être mesurés : Ni Abraham, ni Jérémie ne pouvaient imaginer le nombre d’étoiles et la profondeur de l’espace dans l’univers. Avec nos télescopes modernes nous découvrons des distances impensables qui augmentent sans cesse au fur et à mesure que la technologie s’accroît. Les derniers estimés placent le diamètre de l’univers à environ 15 à 20 milliards d’années lumière et aucune limite n’est établie présentement. L’autre condition serait que : Si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés. Parfois, nos hommes et femmes de science admettent qu’ils en savent plus sur le soleil que sur la terre. Mais en réalité, à peine 1 % des attributs de la terre ont été explorés jusqu’à présent. Les grands fonds abyssaux de l’océan n’ont pas encore été sondés.

Les pressions et les températures qui existent dans les profondeurs de la terre sont inconcevablement énormes et les scientifiques ne savent même pas comment la matière agit dans ces conditions. Donc, la promesse faite à la nation d’Israël est en sécurité. Les Écritures abondent en paroles : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4). Nous n’avons pas à craindre, car Dieu gardera Ses promesses envers nous. Son attitude et Sa fidélité ne changent pas.

Alors, la régénération implantée en nous par l’Esprit de Dieu lors de notre baptême suscite toute notre gratitude envers le sacrifice extraordinaire de la mort de Jésus sur la croix. Lui qui n’avait jamais commis de péché a été fait péché à notre place, afin de pouvoir payer la rançon pour toutes les transgressions du monde. Son sacrifice a permis de transformer nos vies en Christ, faisant de nous des créatures nouvelles selon Sa volonté. Un jour, à cause de Son amour, nous recevrons également Sa promesse : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs [pas au ciel] et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Les pré-tribulationnistes utilisent ce verset pour identifier la descente du Seigneur pour les enlever en secret au ciel, pendant sept ans, avant la tribulation. Relisez ce verset lentement pour vous apercevoir que le Seigneur va descendre du ciel à un moment donné au son d’une trompette de Dieu. Est-ce que cet événement vous donne vraiment l’impression que tout se fera dans le secret et en cachette ? Ne croyez pas ces gens qui parlent de trompettes silencieuses. Car pour eux, c’est toujours un mystère. Ils s’en vont au ciel alors que Jésus a bien dit que : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Ils font donc mentir Jésus.

Mais dans 1 Corinthiens 15:51-52, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Notez bien à quel moment ceci arrive : « à la dernière trompette, » alors qu’eux s’en vont au ciel sept années avant la première trompette. Continuons maintenant : « Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (vs 53-54). Cela aura lieu à la fin de la tribulation et ce sera la seule fois que Jésus viendra et tous Ses saints l’attendront, car leur salut sera proche. Non, Jésus n’agira pas en cachette, mais je vous souhaite de tout cœur d’être parmi Ses Élus qui l’attendront avec une grande anticipation.




D.367 – Connaissance limitée de Jésus

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Par Joseph Sakala

Dans Marc 13:31-32, Jésus a affirmé : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. » Ce verset a toujours été difficile à comprendre. Si Jésus était Dieu, comment pouvait-Il ignorer le moment de Son Second Avènement ? En effet, Il était Dieu. Mais Il était également un homme. Cela explique une partie du mystère de la nature divine/humaine de Christ. Dans les Évangiles, nous découvrons des preuves fréquentes de Son humanité. Il était inquiet, par exemple, et pouvait souffrir de douleur. Mais il existe aussi des preuves de Sa divinité. Sa naissance d’une vierge, Sa résurrection et Son ascension, ainsi que Ses paroles parfaites et Ses actions.

Jésus fut dans la gloire avec le Père depuis l’éternité. Notez Ses paroles, dans Jean 17:24, où Jésus déclare : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Mais lorsque Christ devint un homme : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). En tant qu’enfant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes, » nous dit Luc 2:52, mais sans péché.

En tant qu’homme, Jésus acquit par l’étude une grande sagesse à l’égard des Écritures concernant le Plan de Dieu. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Christ a continuellement manifesté plusieurs aspects de Sa divinité, tout en demeurant entièrement humain. Pour ce qui a trait aux temps de la fin, cela dépendait de l’activité humaine. Par exemple, Jésus a déclaré : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). Seul Dieu le Père pouvait prévoir à quel moment les Élus de Dieu accompliraient cette tâche. Présentement, Christ glorifié partage cette connaissance, mais dans Son état humain, avec toutes Ses limitations, Il ne le savait pas.

Cela n’a aucunement compromis Sa divinité, même si nous ne pouvons pas comprendre le mystère de la nature divine/humaine de Christ. Mais Il nous a donné suffisamment d’exemples pour croire en Sa Parole. Il a même admis ne pas tout savoir sur Son avènement afin que, par la fraternisation au moyen de l’Évangile, nous puissions grandir ensemble avec Lui dans l’attente de ce jour merveilleux.

Dans Philippiens 1:2-6, Paul déclare : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. »

Cette épître émouvante fut écrite à une congrégation que Paul avait fondée : « à Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours. Le jour du sabbat nous allâmes hors de la ville, près d’une rivière, où l’on avait accoutumé de faire la prière ; et nous étant assis, nous parlions aux femmes qui y étaient assemblées. Et une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous fit cette prière : Si vous m’avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez ; et elle nous y obligea. »

Paul endura beaucoup d’opposition à Philippes de la part d’une jeune fille possédée d’un démon. « Or, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra. Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant. Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:16-23).

Mais ce n’est pas la fin de l’histoire : « Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille » (Actes 16:24-34).

C’est à ces saints, ces évêques et ces diacres à Philippe que Paul écrit. L’Église avait assez maturé au fil des années en l’absence de Paul pour établir un leadership avec un puissant témoignage dans cette ville, jadis païenne. Le souvenir de ces hommes et de ces femmes fidèles fait en sorte qu’il remercie Dieu pour leur fraternisation dans l’Évangile. Ne prenons jamais pour acquis les amis que nous avions connus dans les églises. Leur fraternisation est plus valable que nos contacts politiques ou d’affaires. « Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur ; mais il y a tel ami plus attaché qu’un frère » (Proverbes 18:24). L’apôtre Jean comprenait très bien cela : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite » (1 Jean 1:3-4).

Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché, nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 1:7. Et si nous marchons dans la lumière, Paul aussi : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6). Les hommes des églises peuvent nous rejeter, mais Dieu nous voit et nous aime. Dieu nous a donné cette puissante promesse de poursuivre jusqu’au bout les bonnes œuvres qu’Il a aussi commencées en nous. C’était une promesse temporelle de rendre parfaite Son œuvre jusqu’au jour où Jésus reviendra. Jésus avait sûrement en tête Son assurance qu’II avait donnée à Pierre : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [Jésus-Christ Lui-même] je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

Mais il y avait certaines congrégations qui étaient en danger de perdre leur chandelier. « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:4-5). Il y a plusieurs congrégations, de nos jours, qui sont coupables d’avoir perdu leur premier amour sans s’en apercevoir. À Laodicée Jésus a dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:16-17).

Mais que pouvons-nous apprendre d’une telle promesse ? Peut-être que les bonnes œuvres auxquelles Christ fait référence nous sont données dans les exhortations exprimées aux Églises de l’Apocalypse et pas nécessairement dans les œuvres personnelles de ceux qui les dirigeaient. Chaque Église avait quelques bonnes œuvres. Mais à Sardes, dans Apocalypse 3:2-3, Jésus a dit : « Sois vigilant, et affermis le reste qui s’en va mourir ; car je n’ai point trouvé tes œuvres parfaites devant Dieu. Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai vers toi. »

Notre Seigneur connaît bien Ses œuvres du début et : « Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité » (Actes 15:18). Et Il voit le fruit éternel de notre ministère bien au-delà de notre vie terrestre. « Et j’entendis une voix du ciel qui me disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent. » nous déclare Jean, dans Apocalypse 14:13. Christ nous a prouvé, en S’humiliant, qu’Il ne savait pas tout dans Son corps humain, en nous enseignant que nous devrions continuellement chercher à apprendre, afin de nous instruire aussi.

Il y a également le mystère : « En qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:21-22). Comment se fait-il qu’un frère ou une sœur, qui était considéré par le Seigneur comme faisant partie de la Maison de Dieu par l’Esprit, se fait soudainement bannir, lorsqu’il quitte une congrégation, par les mêmes hommes qui l’avaient accueilli auparavant ? Était-il le seul à appartenir à Dieu ? Une maison spirituelle qui produit des sacrifices spirituels ? « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5). Tout cela est ce que le Seigneur avait à l’esprit lorsqu’Il a promis d’accomplir la bonne œuvre qu’Il avait commencée à Philippe.

Dans Philippiens 1:8-11, Paul déclare : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. » Il y avait une certaine urgence dans le travail de Christ à cause de Son temps limité passé sur la terre.

Jésus marchait cependant avec Ses disciples : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:1-5). C’est vraiment remarquable le nombre de fois que Jésus a utilisé l’expression « il faut » en association avec les différents aspects du travail qu’Il est venu accomplir. Puisqu’Il est notre exemple, nous devons également agir avec urgence dans les œuvres que le Père a préparées pour nous.

Déjà, à l’âge de douze ans, après la Fête des Tabernacles, Ses parents le cherchaient partout, car ils croyaient qu’Il S’était perdu. « Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait » (Luc 2:46-50).

Très tôt dans Son ministère, comme Il Se déplaçait d’un endroit à un autre, Jésus disait : « Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Vers la fin de Son ministère sur terre, Jésus a un jour déclaré : « Cependant, il me faut marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant, parce qu’il n’arrive point qu’un prophète meure hors de Jérusalem » (Luc 13:33). Il a également déclaré à Ses disciples, dans Matthieu 16:21 : « Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. »

Jésus avait déclaré à Nicodème, dans Jean 3:7-8 : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Pourtant, que se prêche-il aujourd’hui dans les différentes congrégations sur le fait de « naître de nouveau » ? Les prédicateurs ont-ils vraiment compris ? Pour expliquer comment cela se pouvait, Jésus a dit, dans Jean 3:14-15 : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Avant de naître de nouveau, il faut que nous naissions dans l’immortalité, à la vie éternelle !

Cependant, dans Marc 14:49, Jésus a bel et bien déclaré : « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture disant qu’il fallait pourtant que Jésus ressuscitât des morts. Donc, afin que tout le travail de Jésus soit accompli par ceux qui se joindraient à Lui : « il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). Il faut alors que nous, Ses disciples, travaillions pour que toutes les nations de la terre reçoivent l’Évangile de Christ, chacun dans son pays, avant que l’opportunité nous échappe.

Combien de fois ai-je entendu quelqu’un dire : « Que ce serait dont plaisant de ne plus jamais travailler », comme si le travail était une plaie à fuir ? La majorité des gens ont sûrement pensé cela à un moment dans leur vie. Si nous devenions soudainement très riches, combien songeraient à quitter leur emploi et à cesser complètement de travailler ? Est-ce vraiment ce que Dieu désire de nous ? Être libres de tout lien associé au travail ? Un  rénovateur de maisons m’a fait l’aveu que si nous prenions le temps d’analyser la qualité de la construction de nos jours, on découvrirait que cette qualité diminue d’année en année. Ce monsieur m’a avoué qu’il doit souvent réparer un mauvais travail qui n’aurait jamais dû avoir existé. Il a dû refaire la poutre principale d’un toit de bâtiment prêt à s’écrouler. Il ne pouvait pas comprendre comment un employé s’était permis de faire un travail si inférieur, payé au salaire d’un professionnel.

Est-ce que travailler a été inventé simplement pour mettre de la nourriture sur la table ? Ou est-ce que Dieu attend quelque chose de plus de nous ? Dieu a beaucoup à nous dire au sujet du travail ! Nous découvrons dans la Bible que Dieu possède tout pouvoir. Dans Jean 1:1-4, nous voyons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Dieu avait tout, mais par Sa propre puissance : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Nous découvrons que Dieu voulait travailler même s’Il n’avait aucun besoin de le faire. Et quel travail gigantesque Il a accompli ! Alors, qu’est ce qu’est le travail ? C’est un don de Dieu très mésestimé.

Nous avons reçu une petite portion de la puissance même de Dieu. Il ne nous a pas donné le pouvoir de créer quelque chose à partir de rien, mais Il nous a donné l’imagination créative de faire beaucoup avec peu, car Il a l’intention de nous faire utiliser ce don. Dieu nous a laissé un exemple à savoir comment Il utilise ce pouvoir de créer. Par Son exemple, nous découvrons que nous devrions, tout comme Lui, admirer notre travail. Dans Genèse 1, à la fin de chaque jour, Dieu vit que ce qu’Il avait créé était bon. Est-ce que nous faisons cela aussi ? Bien sûr, et si nous ne le faisons pas, nous devrions ! Certaines personnes agissent comme si leur travail était inutile et sans aucun mérite. Cette attitude ne sied pas très bien avec les Écritures. Salomon a écrit, dans Ecclésiaste 9:10 : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. »

Regardons dans Matthieu 25:14-17, où Jésus nous dit : « Car il en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. » Bien que le talent représente ici une monnaie, le fait de l’avoir multiplié a demandé un effort spécial dont le serviteur pouvait être fier. Dieu nous a également donné des talents afin que l’on s’en serve, et non qu’on les cache. Il est évident que le mot « talent » employé aujourd’hui pour décrire des qualités de notre caractère a été tiré des « talents » de cette parabole de Christ. Donc, même le plus petit talent nous est accordé dans le but de l’augmenter.

« Mais celui qui n’avait reçu qu’un talent, vint et dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui recueilles où tu n’as pas répandu ; c’est pourquoi, te craignant, je suis allé et j’ai caché ton talent dans la terre ; voici, tu as ce qui est à toi. Et son maître lui répondit : Méchant et paresseux serviteur, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je recueille où je n’ai pas répandu ; il te fallait donc donner mon argent aux banquiers, et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec l’intérêt. Ôtez-lui donc le talent et le donnez à celui qui a les dix talents » (Matthieu 25:24-28). Dieu entend à ce que nous soyons bons dans ce que nous faisons et Il veut que nous aimions ce que nous faisons autant que Lui.

Et jusqu’à quel point Dieu a-t-Il aimé le monde qu’Il avait fait ? Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16). Voulez-vous exceller dans votre travail ? Méditez sur l’exemple de Dieu et réfléchissez à votre travail à la fin de chaque journée. Soyez fiers de votre bon travail et soyez prêts à faire encore mieux demain. Je peux vous assurer que votre patron s’en apercevra. Et Dieu S’en apercevra aussi. Quelle a été la réaction de Jésus lorsque Son Père Lui demanda d’aller porter le salut à de pauvres humains perdus dans leurs péchés. Pensez-vous que Jésus a hésité ?

Dans Hébreux 10:7-9, nous lisons : « Alors Jésus dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi : ) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. » Beau travail, non ? Il s’agit d’une interprétation du Psaume 40:7-8 annonçant la venue de Christ. « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. »

C’est un Psaume messianique cité plusieurs fois comme un témoignage du Fils de Dieu qui Se préparait à quitter le ciel et le sein du Père pour venir sur terre afin de nous Le faire connaître. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui L’a fait connaître » (Jean 1:18). Il est venu comme résident sur la terre, d’abord dans le sein de Marie, ensuite dans une maison à Bethlehem, puis à quelque part en  Égypte jusqu’à la mort du roi Hérode qui voulait le faire mourir, ensuite dans la maison de Son beau-père dans un village détesté, puis, éventuellement, sur une croix et, finalement, pendant trois jours et trois nuits dans un sépulcre emprunté.

Tout cela, Il l’a fait pour accomplir la volonté de Son Père, ce qui incluait une mort atroce sur la croix. « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père, » disait-Il, dans Jean 10:17-18. Nous ne pourrons jamais comprendre aujourd’hui un tel amour, mais nous pouvons y croire et le recevoir. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17).

Maintenant, nous pouvons aussi témoigner avec Paul, lorsqu’il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Voilà pourquoi celui qui refuse de croire cela est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Il faut utiliser la connaissance avec droiture, sans quoi elle ne sert à rien.

Certaines personnes veulent tout savoir ce qui touche à la Bible. Avoir un désir équilibré de grandir dans la connaissance spirituelle est bon si cela nous aide à grandir dans notre relation avec notre Créateur. Ce même désir devient cependant déséquilibré quand l’emphase de l’individu est centrée sur la tentative de comprendre les sujets où Dieu a délibérément retenu des détails clés pour le moment, ou quand la Bible est simplement silencieuse sur un sujet. Dans notre cheminement pour en apprendre davantage sur Dieu et sur Sa façon de vivre, nous devrions également apprendre comment rechercher et utiliser adroitement la connaissance. Comment pouvons-nous faire cela ? Le point le plus important à retenir est de tenir ferme ce que nous savons déjà avec certitude. On pourrait appeler cela « rester collé au tronc de l’arbre ».

Les véritables ministres fidèles à Dieu ont enseigné ce concept depuis la fondation de l’Église que Christ a Lui-même fondée le Jour de la Pentecôte. Un des principes clés demeure toujours vrai : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21). Nous apprenons dans les Écritures à nous souvenir de ceux qui nous ont instruits dans la vérité. Nous saisissons leur sagesse pour nous en rappeler. Paul a déclaré à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-15 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. » Se souvenir de nos enseignants nous aide à rester humbles. Car nous n’avons pas reçu toute la connaissance par nous-mêmes ; il a fallu que nous soyons enseignés.

Les individus qui veulent tout savoir des saintes Écritures devraient admettre qu’étudier et apprendre les Écritures est un outil vital pour reconnaître le véritable Dieu, sachant très bien ce qu’Il attend de nous afin de maintenir une relation positive avec Lui. Il est très important de maintenir cet équilibre dans notre acquisition de Sa connaissance. Certains veulent simplement augmenter leur connaissance sans chercher à savoir comment ils vont l’utiliser. Juste la connaissance pour la connaissance. Le fait demeure que, quand même nous aurions toutes les réponses, nous ne pourrons jamais nous en rappeler. Dieu a fait nos esprits humains de façon telle que nous avons besoin de rappels et également la capacité d’oublier certaines choses. Nos cerveaux sont limités et il est impossible de retenir toute la connaissance et de se la rappeler parfaitement. Pourtant, acquérir la connaissance est une bonne chose, en autant qu’on s’en serve avec la bonne motivation.

Paul a parlé de connaissance dans 1 Corinthiens 13:1-3, et il dit : « Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. » Si nous manquons de motivation pour amener notre connaissance à faire du bien aux autres, celle-ci ne sert à rien.

Cependant, si elle sert à connaître les individus, à les aimer davantage, à être gentils avec eux, à l’image du caractère de Christ, là la connaissance prend toute sa valeur. Celui qui connaît mieux est celui qui sait également comme il connaît peu. Cette humble approche de la connaissance nous guidera dans notre étude des Écritures. Car nous saurons que, non seulement nous prêcherons la vérité, mais nous pourrons l’utiliser selon la volonté de Dieu afin d’édifier toute la Maison de Dieu dans Sa connaissance, ainsi que dans notre vie quotidienne. Voilà la véritable raison d’accumuler beaucoup de connaissance afin de la partager avec les autres, de la donner gratuitement, sans s’inquiéter du jour de l’avènement de Christ, mais en faisant la volonté de Dieu chaque jour dans l’attente de ce merveilleux moment. C’est cela, être un véritable chrétien.




D.366 – Un Créateur de précision

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Par Joseph Sakala

Tout ce qui existe dans l’univers fut créé par Dieu avec une précision telle qu’elle prouve que seul Dieu pouvait créer tout cela. Dans Ésaïe 40:12-15, nous voyons le prophète nous instruire à propos de Dieu sous la forme d’un questionnaire : « Qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris avec la paume les dimensions des cieux ? Qui a ramassé dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé au crochet les montagnes, et les collines à la balance ? Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui Lui a donné l’intelligence, et Lui a enseigné le chemin de la Justice ? Qui Lui a enseigné la science, et Lui a fait connaître la voie de la sagesse ? Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole. »

La réponse à toutes ces questions ne peut être personne d’autre que Dieu, le divin Créateur de tout ce qui existe dans l’univers de Sa grande création. Dans ce passage biblique, nous découvrons quatre disciplines de la science naturelle et, dans chaque cas, le principe clé de cette science est pressenti. Notez que l’emphase est toujours mis sur la précision des quantités divinement allouées dans chaque élément. D’abord, nous voyons la précision équilibrée des eaux de la terre partagées entre les océans, les rivières, les eaux souterraines et les eaux dans l’atmosphère. L’hydrologie, c’est la science qui explique les quantités d’eau, car la vie sur cette terre est entièrement dépendante de la précision de toutes les quantités d’éléments qui composent ce cycle hydraulique.

Job a reçu cette magnifique instruction divine : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est Lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, Lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, Il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:20-28).

Les dimensions du ciel atmosphérique furent également calculées afin de permettre l’existence de la vie sur terre. Cela n’est pas une coïncidence. Demandez aux scientifiques de la météorologie. La poussière de la terre n’est rien d’autre que les éléments de base chimiques desquels toutes choses sont bâties. La précision avec laquelle ces éléments sont combinés est fondée sur leurs valeurs chimiques. Le principe des « poids et mesures » est un principe fondamental de la géophysique qui comprend le poids des montagnes, des collines, des continents et le fond des océans. Dieu n’a pas utilisé le hasard ou Son caprice dans les systèmes physiques, tels les montagnes et les eaux. Tout fut inventorié à l’atome près. Dans Matthieu 10:29-30, Jésus a dit : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »

Cette connaissance nous est disponible dans le plus merveilleux des livres d’instruction : La Bible. Et la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. Dans 2 Corinthiens 5:1-5, Paul nous dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et Celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Ce concept d’avoir un dépôt de Dieu en nous est une merveilleuse réalité. La présence du Saint-Esprit vivant dans la vie du converti est l’ultime accomplissement d’une magnifique promesse venant de Dieu Lui-même. Le mot « arrhes » vient du grec arrhabon qui veut littéralement dire « dépôt ». Il est semblable au mot hébreu arabown traduit comme « gage » dans l’Ancien Testament. Dans Genèse 38:17-18, Juda dit à Tamar, sa belle-fille : « J’enverrai un chevreau du troupeau. Et elle répondit : Me donneras-tu un gage jusqu’à ce que tu l’envoies ? Et il dit : Quel est le gage que je te donnerai ? Et elle répondit : Ton cachet, ton cordon, et ton bâton, que tu as à la main. Et il les lui donna. »

Donc, si la présence de Dieu en nous par Son Esprit est simplement un gage ou un dépôt, l’accomplissement final doit être glorieux au-delà de toute compréhension. Notre texte du début nous annonce, en effet, que, si cette tente (notre corps, notre demeure terrestre) est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Donc, nous désirons avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel, dans l’immortalité que nous recevrons lors du retour de Christ. Ce dépôt ou gage apparaît également dans 2 Corinthiens 1:22, où Paul parle de Dieu : « Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Le gage est ici associé avec le sceau de Dieu et l’assurance que toutes Ses promesses se réaliseront. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20).

Regardons ensemble le bel hommage que Paul rend aux Éphésiens en leur déclarant : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance » (Éphésiens 1:13-17).

Lorsque nous avons accepté l’appel de Dieu et reçu le dépôt de Son Esprit, nous avons également été sanctifiés ou mis à part par Lui, afin de Le servir selon Sa volonté. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:16-19). Ainsi, le Saint-Esprit, vivant présentement en tous ceux qui appartiennent à Christ, est l’assurance d’un avenir glorieux pour nous dans un corps immortel, avec la promesse d’être héritier et cohéritier avec Christ de toute Sa création.

Nous vivons présentement dans une société où les gens sont prêts à faire des compromis et des concessions de toutes sortes pour atteindre leurs objectifs. Et les religions ne sont sûrement pas à l’abri des attaques de Satan qui cherche à discréditer Jésus et Son Évangile. Pour l’argent, bon nombre de ministres consentent à prêcher ce que leurs « fidèles » veulent bien entendre, afin de préserver leurs « brebis ». Sous prétexte que la société a beaucoup évolué « spirituellement », plusieurs prédicateurs tentent de nous présenter un Sauveur bien évolué aussi, toujours prêt à faire n’importe quelle concession afin de plaire à tous. Mais est-ce que Jésus a vraiment changé, tout au long des siècles, au point de faire des compromis avec Ses commandements ?

Peu importe ce que les gens proclament au sujet de Jésus, dans Hébreux 13:8-9, nous lisons que : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis. » Lorsque Jésus est ressuscité pour ensuite monter au ciel, Son corps était devenu immortel ; cependant, Il avait une apparence physique capable d’être reconnue, entendue et touchée par Ses apôtres. Jésus a même mangé du poisson et un rayon de miel avec eux, car ils croyaient que c’était une apparition, dans le sens de « fantôme ». Il était cependant clairement identifiable. Pourtant, dans ce corps glorifié, Il pouvait passer au travers des murs.

Comme Jésus Se déplaçait vers le ciel, le jour de Son Ascension, pour finalement disparaître dans les nuées, Ses disciples Le regardaient avec une grande intensité. « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Jésus était différent, après Sa résurrection, alors, Pierre put facilement proclamer : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Malgré cela, quand Il reviendra pour régner sur le trône éternel de l’univers, Jésus sera toujours Le même que lorsqu’Il a quitté la terre pour monter au ciel. « Et quant aux anges, il est dit : Il fait de ses anges, des vents, et de ses ministres, des flammes de feu. Mais quant au Fils : O Dieu ! Ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point. Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:7-14).

C’est le même Jésus que Jean le Baptiste avait identifié ainsi au début de son propre ministère : « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur Lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais Celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34). En effet, même avant Son baptême et Son incarnation en forme humaine, Jésus était la même Parole de Dieu. L’apôtre Jean Le décrit en toute simplicité lorsqu’il dit, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu [l’évidence même]. Elle [la Parole de Dieu], était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. »

Ce même Jésus, qui était la Parole vivante de Dieu dans la chair, a vécu parmi nous. Matthieu nous déclare : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23). Pour accomplir Son œuvre de Salut, il a fallu qu’Il verse Son sang pur et sans tache. Alors, dans cet état de faiblesse, Jean-Baptiste L’a identifié comme Fils de Dieu et Il est mort sur la croix pour nos péchés. Jésus demeure cependant la Parole éternelle de Dieu qui a parlé et tout fut créé. Par Son sacrifice extrême et par Sa résurrection, Jésus est devenu le Sauveur de l’humanité. Il ne Lui reste qu’à revenir en tant que Roi victorieux, le Roi des rois qu’Il établira en tant que Ses Élus pour l’éternité. Oui ! Jésus-Christ est véritablement le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Demeurons toujours près de Jésus afin d’être jugés dignes d’être parmi Ses Élus et de recevoir Sa récompense. Dans Apocalypse 22:12, Jésus déclare : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Viens Seigneur, afin de nous apporter Ta paix que l’humanité recherche continuellement et dont elle aurait pourtant besoin présentement. Cette paix ne viendra qu’avec Jésus qui a vaincu le monde. En attendant Son retour dans la gloire, le but de chaque converti à Christ est présentement de vaincre aussi le monde.

Au fil des siècles, plusieurs organisations religieuses ont cru bon de s’enfermer dans des monastères (pour les hommes) et dans des cloîtres (pour les femmes). Est-ce ce que Jésus voulait pour Ses disciples ? Pas du tout ! Jésus voulait que l’Évangile du Royaume soit prêché comme un témoignage dans le monde entier, ce qui est assez difficile quand on est enfermé dans une prison religieuse. Alors, dans Sa dernière prière au Père, avant de mourir, Jésus Lui a dit : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:14-18). Donc, les monastères et les cloîtres isolés n’étaient visiblement pas la solution. Jésus a envoyé Ses disciples dans le monde, mais demanda au Père de les préserver du malin.

Lorsqu’ils ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte, ils furent dès cet instant équipés pour faire ce merveilleux travail de prédication. Mais n’allez pas croire que le diable n’allait pas s’opposer violemment à cette Évangélisation. Alors, l’esprit du malin inspira ses faux apôtres pour contrer le message de Christ. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous indique une façon par laquelle on peut reconnaître les faux prophètes et l’esprit qui les anime. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:1-4).

C’est une des promesses les plus rassurantes pour le converti. Celle de savoir que nous sommes de Dieu et que nous avons vaincu parce que Celui qui est en nous est plus grand que Satan qui est dans le monde et continue de le séduire. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17). Qui, dans tout l’univers, peut vous donner une telle assurance ? Donc, tant et aussi longtemps que nous agissons selon cette promesse divine, nous sommes déjà vainqueurs aux yeux de Dieu.

Je crois sincèrement qu’il n’y a pas de promesses vides dans la Bible et je sais que ce qui est cité plus haut est vrai. Mais qu’est ce que cette promesse atteste ? Et qui sont ceux que je dois vaincre ? Pour commencer, le mot grec pour « vaincre » veut dire « conquérir », « prévaloir », ou « être victorieux ». Il est traduit de façon semblable à l’ultime victoire de Christ, alors que Jésus est assis sur Son trône au ciel à la fin des âges. « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux » (Apocalypse 5:5). C’est à cause de cela que nous régnerons dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Le Seigneur Jésus a vaincu le monde et Il nous le confirme dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Et puisque nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:5-7). Remarquez bien que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont un, pas trois, mais le même un du commencement. Remarquez également que la Parole ne portait pas le nom de Jésus (Sauveur) Christ (Oint de Dieu) ; cela est arrivé seulement lorsque Jésus est descendu du ciel pour entrer dans le monde.

Alors, ceux que je dois vaincre sont ceux qui sont portés à embrasser les doctrines de l’antichrist, qui ne prêchent pas que Dieu est UN, mais qui prêchent que Dieu est une trinité ; que la Famille de Dieu est exclusivement formée de trois personnes distinctes, sans donner accès à des Enfants de Dieu. Sachez que : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). Et des hommes et femmes adultères, dont l’amour du monde est une inimitié contre Dieu (Jacques 4:4). L’apôtre Jean nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

Paul nous dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:8). Nous, par contre : « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:20-21). Car, quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:3-5.

« C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, » déclare Paul dans Éphésiens 6:13-18.

Parce que, comme dit si bien David dans Psaume 5:10-13 : « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; leur cœur n’est que malice, leur gosier est un tombeau ouvert ; ils flattent avec leur langue. Condamne-les, ô Dieu ! Qu’ils échouent dans leurs desseins ; renverse-les à cause de la multitude de leurs crimes ; car ils se sont révoltés contre toi. Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » Pas moins de vingt Psaumes contiennent des prières à Dieu pleines d’imprécations à juger et à détruire les méchants, et ce passage en fait partie. Il établit un pattern nous aidant à comprendre qu’il est tout à fait correct de prier vers Dieu pour qu’Il vienne à notre secours lorsque nous sommes en danger de mort. C’est tellement vrai que Dieu l’a même inspiré dans Sa Parole.

Cela semble être en contradiction avec un Dieu d’amour et de miséricorde qui nous dit d’aimer nos ennemis, mais ces passages nous aident à comprendre que Dieu doit également juger le péché, spécialement le péché de la rébellion. Ces passages nous enseignent à voir la rébellion au travers des yeux de notre Créateur qui a été rejeté jusqu’au point de non-retour. C’est une chose de commettre un acte de méchanceté lorsque nous sommes tentés, mais c’est une autre chose que de se rebeller délibérément contre Dieu Lui-même, en en tournant d’autres contre Lui, ou, s’il était possible, de Le détruire, Lui et Sa Parole, complètement. C’est le péché de tous les âges de Satan et de tous ses leaders de l’ancien paganisme, ainsi que de ceux de l’évolution moderne. Tout comme David, nous devons prier Dieu de les vaincre ainsi que leurs conseillers. Sans quoi, ils vont sûrement continuer à amener les multitudes vers leurs propres transgressions.

Il y a toujours le pardon pour les individus qui pèchent ainsi, s’ils décident de se repentir avant de s’endurcir contre la Parole de Dieu. Dans un tel cas, la prière appropriée serait de demander à Dieu : « Ne les tue pas, de peur que mon peuple ne l’oublie ; agite-les par ta puissance, et précipite-les, Seigneur, notre bouclier ! Chaque parole de leurs lèvres est un péché de leur bouche ; qu’ils soient donc pris dans leur orgueil, à cause des imprécations et des mensonges qu’ils profèrent ! » (Psaume 59:12-13). Pour ce qui est des individus qui veulent obéir à Dieu, soyez certains et fidèles comme ceux qui ont traversé le Jourdain sur l’ordre du Seigneur.

Dans Nombres 32:21-24, nous lisons : « Et que chacun de vous passe, équipé, le Jourdain devant l’Éternel, jusqu’à ce qu’il ait chassé ses ennemis de devant lui, et que le pays soit soumis devant l’Éternel ; et qu’ensuite vous vous en retourniez ; alors vous serez innocents envers l’Éternel et envers Israël, et ce pays vous appartiendra pour le posséder devant l’Éternel. Mais si vous n’agissez pas ainsi, voici, vous aurez péché contre l’Éternel, et sachez que votre péché vous trouvera. Bâtissez donc des villes pour vos petits enfants, et des parcs pour vos troupeaux, et faites ce que vous avez dit. » La plupart des choses de cette vie sont incertaines ; cependant, il existe certaines choses dont nous pouvons être absolument sûrs. Tout comme Dieu avait dévoilé à Adam que, s’il désobéissait à Sa Parole et mangeait de l’arbre de la connaissance du bien et du mal : « …au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17).

Dieu nous avertit également que nous pouvons être certains que tous nos péchés seront ultimement exposés si nous ne nous en repentons pas. Par contre, si nous nous en repentons, nous pouvons être sûrs de la grande miséricorde de Dieu et de Sa fidélité, et de la vérité de Sa Parole. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Nous pouvons être également certains de Sa promesse de salut. « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20). Alors, nous pouvons Lui démontrer, au travers de notre paix et de notre patience : « la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que nous ne devenions pas paresseux, mais que nous imitions ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:11-12). Finalement, nous pouvons être sûrs que notre Seigneur Jésus, qui est venu une seule fois pour mourir pour nos péchés, reviendra une autre fois pour compléter Son travail de rédemption et de réconciliation. Sa toute dernière promesse dans la Bible est : « Oui, je viens, bientôt » (Apocalypse 22:20).

Cependant, chacun de nous doit d’abord Lui prouver que nous croyons en Sa Parole certaine, qui nous promet d’hériter Ses promesses. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente » (2 Pierre 1:10-12). Nous pouvons être certains que nos péchés seront jugés, mais également certains qu’ils seront pardonnés, si nous croyons à Ses promesses de salut éternel.




D.363 – La résurrection et le croyant

ressurection

Par Joseph Sakala

Pour le converti à Jésus, la résurrection de son Sauveur est aussi réfléchie que le salut. Car, si Jésus n’est pas ressuscité, comme certains le prétendent, notre espérance se situe dans cette vie uniquement. Selon Paul : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Parce qu’il faut se poser la question à savoir ce qui nous arrivera lors de notre mort. Néanmoins, l’apôtre Paul nous rassure en disant, dans 1 Corinthiens 15:20-22 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. »

Paul poursuit en disant : « Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Mais pour quelle raison Dieu a-t-Il fait cela ? « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). La résurrection de Jésus nous assure de notre justification devant Dieu. En parlant de la foi d’Abraham et de l’imputation de Sa justification sur lui, Paul déclare : « Mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:24-25).

Paul nous dit que Dieu vous accorde le pouvoir de Le servir efficacement par la promesse d’une résurrection afin : « Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:18-20). Paul continue de nous expliquer que, par la résurrection de Jésus : « Il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et [par le fait même] la plénitude de Celui [Dieu] qui remplit tout en tous » (vs 22-23). Avez-vous remarqué dans ce verset que ce sont les convertis qui forment le corps de Christ et non le petit pain de la communion catholique. Notez également que Jésus est la seule Tête de ce corps.

Jésus fut pendu à la croix pendant six heures, jusqu’à Sa mort, vers trois heures de l’après midi. Il fut ensuite descendu de la croix et enseveli dans une tombe pendant trois jours et trois nuits (72 heures). Après cette période de soixante-douze heures, même la mort ne pouvait plus Le retenir. Allons vérifier dans les Écritures ce qui est vraiment arrivé. Dans Jean 20:1, nous lisons : « Le premier jour de la semaine [dimanche], Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. » Tous les évènements entourant le ministère de Jésus sur terre ne sont pas inscrits dans la Bible, mais au moins trois nous révèlent que Marie de Magdala était au tombeau dès le dimanche matin. On peut les trouver dans Matthieu 28:1-10, Marc 16:9-11 et Luc 24:1-10.

Mais qui était cette femme à qui les Écritures accordent autant d’honneur ? Elle est décrite ainsi, dans Marc 16:9 : « Or, Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » L’évangéliste Luc nous dit : « Ensuite, Jésus allait de ville en ville, et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu ; et les douze étaient avec lui, ainsi que quelques femmes qui avaient été délivrées d’esprits malins et de maladies ; savoir, Marie appelée Magdeleine, de laquelle il était sorti sept démons » (Luc 8:1-2). Deux témoignages différents confirmant parfaitement que Jésus avait chassé sept démons qui la tourmentaient.

D’où vient alors cette fable urbaine voulant qu’elle soit une prostituée qui pleurait tout le temps, comme le veut la chanson ? Sûrement pas de la Bible. Néanmoins, la délivrance de sa malédiction, suivie de sa conversion, fut tellement marquée qu’elle et plusieurs autres femmes sont demeurées dans l’entourage de Jésus pendant Ses nombreux déplacements. Nous voyons donc : « Jeanne, femme de Chouza, intendant d’Hérode, et Suzanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens » (Luc 8:3). Lors de Sa crucifixion : « Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, en le servant ; entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée » (Matthieu 27:55-56).

Elle fut également présente lorsque Jésus fut descendu de la croix et mis dans un tombeau. « Joseph [d’Arimathée] ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (Marc 15:46-47). C’est elle qui organisa son embaumement. Dans Marc 16:1 nous lisons : « Après que le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps. »

Quelle fut sa récompense pour sa fidélité envers Jésus ? Dans Marc 16:9, il est écrit : « Or, Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » Elle eut le privilège d’annoncer aux disciples la bonne nouvelle qu’elle avait vu le Seigneur ressuscité. C’est l’apôtre Jean qui nous donne le compte-rendu, dans Jean 20:18 : « Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » Il devient donc évident qu’elle fut présente lors des multiples autres apparitions de Jésus pendant les quarante jours après Sa résurrection.

Au moment de monter au ciel, Jésus a dit à Ses disciples de ne pas quitter la ville de Jérusalem. Dans Actes 1:13-14, il est écrit : « Et quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute, où demeuraient Pierre, Jacques, Jean, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude, frère de Jacques. Tous ceux-là persévéraient d’un commun accord dans la prière et dans l’oraison, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. » Marie de Magdala était sûrement parmi eux aussi, lorsque les cent-vingt ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte. Donc : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu » (Actes 2:1).

Heureux ceux qui ont vécu cette magnifique expérience de la résurrection de Jésus et de Son Ascension au ciel ! Mais à cause de ce que notre Seigneur a accompli, nous pouvons pareillement expérimenter la présence de Son Esprit en nous. Une présence qui devrait nous pousser à participer à Son ministère en tant que Ses serviteurs, dans l’attente de l’accueillir dans la joie lors de Son retour. Beaucoup de gens instruits tentent de faire passer ces évènements pour de la fiction, en affirmant que Jésus n’est pas vraiment mort, mais fut dans un coma pendant trois jours. Il n’est pas monté au ciel, mais aurait épousé Marie de Magdala, pour Se former une descendance, pour préparer une apparition magistrale dans les derniers temps. Ce qui est déroutant dans ces histoires, c’est que ceux qui prétendent ces choses n’ont aucune preuve, admettant volontairement que c’est de la fiction. Malgré cela, beaucoup trop de gens sont très confortables avec cette fable juive.

Le converti doit pourtant tout vérifier dans les Saintes Écritures, afin de se  prouver à lui-même que Dieu sera toujours reconnu véritable et tout homme menteur. Jésus est subséquemment ressuscité et vit maintenant dans Son corps glorifié à S’occuper de Son Église à partir du ciel. Il le fait en guidant Ses disciples dans leur travail visant à instruire toutes les nations, en baptisant les convertis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et Jésus est avec nous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde. À nous alors la mission de subvenir aux besoins spirituels de ceux que Dieu appelle pour les diriger vers Christ.

Pendant ce temps, dans Son état glorifié, Jésus continue de S’occuper de nous, car, puisque : « Nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Cependant, même convertis, nous pouvons encore pécher. Alors, quel est notre réconfort ? Paul fut inspiré de nous donner la solution au v. 16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. »

Le chrétien converti, disciple de Christ, ne va pas se confesser à un homme aussi faillible que lui. Dieu nous dit que nous avons accès au Trône même de Dieu, en confessant nos péchés à Dieu, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. Quel bonheur de découvrir que nous avons ce merveilleux avantage de recevoir le pardon de nos péchés directement de Celui qui a versé Son sang pur et sans tache pour les effacer et de nous accorder ce privilège ! Finalement, la résurrection de Jésus nous réconforte dans l’assurance qu’un jour, même si nous mourons avant Son retour dans la gloire, nous aussi ressusciterons. « Sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 4:14-15).

Mais revenons à cette histoire inventée de toute pièce que Jésus ne serait pas monté au ciel, mais qu’Il avait une épouse. Chers amis, imaginez-vous donc qu’un papyrus dévoilé pour la première fois en 2012 vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom de « Évangile de l’épouse de Jésus », et contient la phrase écrite en copte « Jésus leur dit : Ma femme ». (New York Times, 10 avril 2014). Les experts datent ce papyrus entre 500 et 900 après J.-C., basé sur l’écriture et la grammaire. (The Telegraph, 10 avril, 2014).

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Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert a été forgé, car il contient de grandes erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des Gnostiques considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle après J.-C.

Alors qu’aucun des récits bibliques ne nous donne une indication que Jésus Se soit marié, les écrits des gnostiques contiennent des idées hérétiques. L’apôtre Paul nous a mis en garde d’éviter « les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines » (Tite 3:9). Quelques idées les plus « progressives » du christianisme sont enracinées dans des hérésies enseignées par de faux enseignants qui s’opposent à l’Évangile de Christ. Le gnosticisme n’est pas seulement une fausse philosophie, c’est une force qui a corrompu le véritable christianisme dès ses débuts et pourrait affecter la religion que vous pratiquez présentement. Aujourd’hui, près de deux milliards d’individus professent croire en Jésus. La religion chrétienne qui a commencé à Jérusalem est prêchée mondialement et atteint le tiers de l’humanité.

Cela semble un accomplissement magnifique, mais il y a une complication évidente, car Jésus a bien dit : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:5). De quelle façon ? « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11). Mais pire encore : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). L’apôtre Paul était étonné de voir que certains convertis chez les Galates se tournaient déjà vers un autre évangile. Regardons ce qu’il leur déclare, dans Galates 1:6-9 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

L’apôtre Jean a enregistré une prophétie exposant que Satan séduirait le monde entier (Apocalypse 12:9). Est-ce que ceci pourrait vous inclure, ainsi que l’église que vous fréquentez ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, le christianisme embrassé par des millions de gens aujourd’hui n’est pas le même qu’au début. Jude nous dit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4). Dès le premier siècle, des faux enseignants s’opposaient à l’Évangile proclamé par Jésus et les apôtres.

Il est évident pour les historiens que la foi donnée une fois pour toutes aux saints n’est pas restée pure. C’est pourquoi certaines églises admettent que leurs croyances sont fondées sur la Bible et des traditions qui, dans bien des cas, ne s’accordent pas avec l’Écriture. Parmi les premiers à semer l’opposition chez les chrétiens apostoliques, il y a eu les Gnostiques, adeptes d’un système de croyances radicales mêlées d’idées païennes, de philosophie grecque, de mysticisme et de raisonnements humains avec des explications tordues de l’Écriture. Malgré que le gnosticisme soit disparu après le 2ème siècle, plusieurs de ses idées hérétiques furent absorbées dans le christianisme populaire, le genre de christianisme qui devait éventuellement donner naissance au catholicisme. Encore plus remarquable de nos jours, c’est que plusieurs érudits acceptent d’admettre que les idées gnostiques ont refait surface dans les églises chrétiennes et les séminaires de théologie. Plusieurs professeurs ont noté un parallèle frappant entre les anciennes hérésies du gnosticisme et la spiritualité du Nouvel Age que les leaders raniment avec véhémence. Pourtant, la personne moyenne n’est pas au courant de la vraie source des idées promulguées sous le voile de « la chrétienté progressive ».

Regardons brièvement ce qu’enseignait l’église primitive et ce qui est prêché aujourd’hui pour découvrir des faits qui vous ouvriront les yeux. Le gnosticisme s’est développé aux mêmes endroits que le christianisme. Les enseignants gnostiques prétendaient posséder une connaissance secrète au sujet de la création du monde et du but de la vie sur terre. Elle était donc en compétition avec ce que les Apôtres enseignaient. Dans le but de le détruire, les gnostiques prétendaient que le christianisme enseignait le cannibalisme. Paul a combattu fortement contre eux. Un des premiers enseignants gnostiques était Simon le Magicien — celui qui est mentionné dans Actes 8 — qui avait utilisé la sorcellerie pour séduire les gens de Samarie. Malgré que Simon ait continué à suivre les apôtres pendant un temps : « Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné » (Actes 8:13).

Mais c’était une fausse conversion qui a vite été repérée par les apôtres, car Simon était attiré par les miracles de Philippe et voulait acheter ce pouvoir. Alors que Simon professait être chrétien, Pierre et Jean l’ont rejeté : « Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité. Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit » (Actes 8:23-24). La nature subversive et radicale des gnostiques peut être repérée lorsqu’elle est mise en contraste avec la Bible qui révèle qu’un Dieu tout-puissant a créé la terre et l’univers (Genèse 1:1). Cette magnifique création fut produite selon un Plan établi bien pensé et David Lui rend gloire en disant : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre » (Psaumes 139:13-15).

Dans Proverbes 8:21-28, au sujet de la sagesse de Dieu, nous apprenons que : « …pour donner en héritage des biens à ceux qui m’aiment, et pour remplir leurs trésors. L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre. »

Et lorsque Dieu interrogea Job en lui demandant : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:2-7). Dieu a créé les humains, les animaux et tout ce qu’Il a créé était beau et merveilleux. Dieu l’avait fait dans le but de Se former une grande famille avec qui Dieu voulait partager tout ce qu’Il avait créé. Satan, sous la forme d’un serpent, a laissé croire aux humains que Dieu était un menteur et qu’Il retenait certaines vérités.

L’enseignement gnostique veut renverser chaque détail biblique de la création, laissant croire que Dieu n’est pas reconnaissable et totalement incompréhensible. La création du monde fut une erreur stupide, créée par un dieu vicieux. Les humains ne sont que des fragments dans l’univers, sédiments d’un ciel perdu. Ce méchant dieu fut conçu par Sophie (déesse de la sagesse) qui, plus tard, séduisit Ève, après avoir donné naissance à Adam et Ève. Le serpent fut envoyé par le « vrai Dieu » pour enseigner la sagesse à Adam et Ève avant qu’ils soient exclus du Jardin d’Éden. Ce méchant dieu, le Jéhovah des Hébreux, a séduit le monde pour qu’il l’adore comme le vrai Dieu de l’Ancien Testament, qui est l’histoire véhiculée de cette tyrannie et de cet égoïsme. Les vilains de la Bible, Caen, Ésaü, les Sodomites etc., sont regardés comme les héros des gnostiques pour avoir résisté à ce méchant dieu.

Une autre de leurs croyances est que le salut ne vient pas en acceptant le sacrifice de Jésus pour nos péchés et en changeant nos vies, mais en apprenant la connaissance secrète. Pour les gnostiques, la connaissance vient de l’intérieur de soi et non de la Bible. Pourtant, les Écritures nous disent justement le contraire. « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). Et : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (Jean 17:16-19). Pour les gnostiques, ce monde est méchant et ce corps est la prison corrompue de laquelle un individu doit chercher à s’évader. Le mariage et la procréation sont également vus comme un mal inventé par ce méchant dieu.

Le véritable espoir des gnostiques n’est pas de voir le Royaume futur de Dieu, mais de regagner un passé imaginaire, libéré de ce monde, l’esprit du corps, la lumière des ténèbres, dans un royaume de lumière sans fin. Il n’est pas difficile de voir pourquoi les disciples de Simon s’opposaient à la doctrine apostolique, telle qu’enseignée par Christ. Ils ont littéralement tourné la Bible à l’envers. Le gnosticisme est anti-Bible, anti-Dieu, anti-Loi et anti-Christ ; pourtant, leurs adhérents se réclament d’être de véritables chrétiens. Marcion, un homme très intelligent et originalement membre de la communauté chrétienne, a écrit et voyagé au 2e siècle en prêchant des idées gnostiques pleines de faussetés et de séductions. Son œuvre majeure, Antithèse, contient des idées qui ont pour but de renverser les Écritures.

Marcion avait même produit un canon dans lequel il avait éliminé l’Ancien Testament au complet, parce qu’il pensait y voir des crimes contre l’humanité. Il avait rejeté les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Jean parce qu’il croyait que ces Évangiles furent corrompus par l’influence juive et penchaient trop vers l’Ancien Testament. Marcion avait éliminé six Épîtres de Paul pour les mêmes raisons. Il se croyait meilleur juge des Écritures que les apôtres et même Jésus. Quelques-uns des enseignements des gnostiques menaient à des extrêmes drastiques. Le mariage était défendu et Marcion, ainsi que Valentin, prêchaient le célibat et ceux qui étaient déjà mariés devaient s’abstenir de sexe pour la balance de leur vie. Simon le Magicien avait rejeté le mariage pour promouvoir l’amour libre. Dans la promiscuité entre hommes et femmes, se trouve la véritable communion en libérant la spontanéité de l’amour. D’autres se livraient à des orgies avec des perversions indescriptibles.

Ces perversions existaient déjà au premier siècle et Paul a été obligé d’intervenir chez les Corinthiens en leur déclarant : « Fuyez la fornication. Quelque péché qu’un homme commette, c’est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du SaintEsprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:18-20). Abstenez-vous de toute apparence de mal. On aurait cru que ces pratiques extrêmes auraient disparu de la communauté chrétienne, spécialement après avoir été étiquetées comme hérétiques dans l’Église primitive. Cependant, malgré l’opposition considérable parmi les leaders de l’Église, cette religion gnostique a eu un impact néfaste sur le christianisme.

Le gnosticisme servit de pont par lequel le paganisme traversa pour se rendre au christianisme. L’idée gnostique que la foi avait besoin d’un supplément de  philosophie paraît dans ces traditions. L’idée gnostique que le Royaume est « en vous » plutôt que d’être un événement futur semble influencer plusieurs chrétiens, même aujourd’hui. Les pharisiens avaient demandé à Jésus quand le règne de Dieu viendrait ; Il leur répondit que le règne de Dieu ne viendrait point avec éclat. « Et on ne dira point : Le voici ici, ou : Le voilà là ; car voici, le règne de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21). Christ parlait de Lui-même, voie suprême du Royaume, mais les gnostiques avaient compris que le Royaume était « en vous ».

Dans Actes 1:6-8 : « Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient [Jésus] en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Donc, un événement encore à venir.

Jésus en a mis cependant certains en garde, qui se font passer pour chrétiens et ne prêchent pas ce que Jésus prêchait. Dans Matthieu 19:28-30 « Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle. Mais plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers. »

Nous voyons de plus en plus un renouveau vers cette doctrine gnostique de libération sexuelle. Son but est de briser les liens, ce qui permettrait une liberté humaine illimitée. L’insubordination totale serait le chemin vers la libération totale. Refuser de travailler, liberté sexuelle, vivre comme des vagabonds philosophes, ça vous rappelle les hippies des années 1960 ? John Lennon des Beatles a déclaré, un jour : « Il me semble que les véritables chrétiens étaient les gnostiques. » Beaucoup de chrétiens ne semblent pas réaliser que leurs idées progressives sont enracinées dans les hérésies anciennes. Dans les débuts du 21ème siècle, plusieurs mouvements sociaux font revivre les idées des gnostiques. Comme le mouvement visant à renverser le masculin dans le divin. Pourquoi Dieu ne serait-Il pas une femme ? Par là, on prend pour acquis que Dieu est un « homme », alors qu’il n’en est rien. La théologie féministe se doit donc de créer un nouveau texte de base, un nouveau canon.

Une théologienne féministe, Chung Hyun Kyung, a déclaré : « Les féministes sont libres d’utiliser les anciens textes gnostiques, originalement rejetés comme hérétiques, parce que le Canon chrétien fut créé par des hommes. Et les femmes ne sont pas obligées d’accepter un livre dont elles n’ont pas participé à la formation. » Les féministes regardent la Bible comme un outil de contrôle social de suppression des femmes par les hommes. Donc, l’évangile gnostique de Marie place Marie de Magdala à la fondation de l’Église de Christ, plutôt que les Apôtres et les Prophètes. Tandis que Paul, dans la Bible, nous dit : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Dans Matthieu 16:15-19, Jésus Lui-même avait demandé à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Paul aussi fait cet aveu, dans Galates 1:17-20, au sujet de son ministère : « Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. »

Aujourd’hui, les femmes théologiennes ont développé ce qu’elles appellent le « rituel de l’exorcisme » pour combler le rôle des hommes et des femmes dans la Bible, comme dans Éphésiens 5:22-24 où Paul déclare : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. »

Et également dans 1 Pierre 3:1-6, où Pierre dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

En d’autres mots, tout dans la Bible doit être réinterprété par les interprètes féministes, comme le faisaient les gnostiques. Naomi Goldberg blâme Dieu le Père d’être l’architecte d’une société patriarcale et déclare que : « Tout dans Sa société de Dieu devra partir. Nous, les femmes, allons mettre fin à Dieu ». Mme Goldberg a prédit : « Lorsque les féministes réussiront à changer la position des femmes dans le christianisme et le judaïsme, elles auront ébranlé ces religions jusqu’à leurs racines ». Curieux, mais très peu de théologiens réalisent que Dieu avait depuis longtemps prévu leur petit jeu en déclarant : « Mon peuple a des enfants pour oppresseurs, et des femmes dominent sur lui. Mon peuple, tes guides t’égarent et t’ont fait perdre le chemin que tu dois suivre » (Esaïe 3:12).

Les lesbiennes déclarent que l’hétérosexualité obligatoire est ce qui tient la patriarchie ensemble et que l’homosexualité va briser leur colonne vertébrale, et que les idées lesbiennes, bisexuelles et gaies seront comme des triangles enfoncés dans la superstructure du système hétéro-patriarcal. Ce que ces gens veulent faire dans la société occidentale, c’est d’éliminer la fondation biblique et, tout comme les gnostiques, amener la libération sexuelle. Jésus nous a mis en garde contre ça : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:11-13). Paul en parle également, dans 2 Thessaloniciens 2:7-8 : « Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. »

Les gnostiques étaient les antagonistes majeurs des apôtres tout comme les libéraux le sont aujourd’hui en prêchant un message de séduction. Voilà pourquoi Paul avait dit aux Galates : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ » (Galates 1:6-10).

Et à Timothée, Paul déclarait : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21). Les mouvements sociaux bâtis sur ces idées perverties sont voués au désastre. Les sociétés secrètes qui rejettent la morale de Dieu en faveur des désirs humains s’en vont vers la ruine. Car le Dieu de la Bible leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! Ils se nourrissent des péchés de mon peuple ; ils sont avides de ses iniquités. Aussi il en sera du sacrificateur comme du peuple ; je le punirai selon ses voies et lui rendrai selon ses œuvres » (Osée 4:6-9).

La vérité biblique a pour but de diriger les croyants vers une résurrection dans le Royaume, pour faire partie de la Famille éternelle de Dieu, tandis qu’accepter le gnosticisme est un retour en arrière pour amener les croyants vers un évangile de dispute et une fausse connaissance. Ne soyez pas séduits par des évangélistes dirigés par Satan lui-même. Ouvrez vos yeux et croyez à la Parole véritable de Dieu et aux messages de Ses Apôtres.




D.360 – Ceux qui veillent sur les brebis

ange

Par Joseph Sakala

Dans Daniel 4:13, le prophète nous fait part d’une de ses visions. « Je regardais, dans les visions de ma tête, sur ma couche, et voici un des saints qui veillent descendit du ciel. » C’est uniquement dans ce chapitre du livre de Daniel que nous trouvons dévoilées des créatures angéliques appelées « des saints qui veillent ». Est-ce que ce terme s’applique à tous les saints anges de Dieu ou seulement à une hiérarchie particulière d’anges ? Ce n’est pas révélé dans les Écritures. Par contre, ce que nous savons, c’est qu’un bon nombre, sinon tous, sont intensément occupés à surveiller les activités des humains sur la terre. Nous voyons dans ce contexte que : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes » (Daniel 4:17). Nos politiciens devraient méditer sur ce passage biblique.

Dans Daniel 4:23, nous découvrons qu’il y a une sentence attachée à une décision prise par ces anges. « Quant à ce que le roi a vu un des saints qui veillent, descendre du ciel en disant : ‟Coupez l’arbre et le détruisez ; toutefois laissez en terre le tronc de ses racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d’airain parmi l’herbe des champs ; qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et qu’il ait sa portion avec les bêtes des champs, jusqu’à ce que sept temps aient passé sur lui”. » Dans Daniel 4:24-26, le prophète dit : « En voici l’interprétation, ô roi ! C’est la sentence du Souverain qui va atteindre le roi, mon seigneur. On te chassera du milieu des hommes, et ton habitation sera avec les bêtes des champs. Tu seras nourri d’herbe comme les bœufs, et tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Souverain domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît. »

Dans les versets 26 et 27, Daniel ajoute : « Et s’il a été dit de laisser le tronc des racines de l’arbre, cela signifie que ton règne te sera restitué dès que tu auras reconnu que les cieux dominent. C’est pourquoi, ô roi ! agrée mon conseil, et mets un terme à tes péchés par la justice, et à tes iniquités par la miséricorde envers les pauvres, si ta prospérité doit se prolonger. » Le roi de Babylone a-t-il pris la peine de méditer sur cette prophétie que Daniel venait de lui donner ? Pas du tout ! Car : « Au bout de douze mois, comme il se promenait sur le palais royal de Babylone, Le roi prit la parole et dit : ‟N’est-ce pas ici la grande Babylone, que j’ai bâti pour être la demeure royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? »

La parole était encore dans la bouche du roi qu’une voix descendit du ciel : « Roi Nébucadnetsar, on t’annonce que ta royauté va t’être ôtée. On te chassera du milieu des hommes et ton habitation sera avec les bêtes des champs : tu seras nourri d’herbe comme les bœufs, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’Il le donne à qui il Lui plaît. » Au même instant, la parole s’accomplit sur Nébucadnetsar ; il fut chassé du milieu des hommes et il mangea l’herbe comme les bœufs ; son corps fut trempé de la rosée du ciel jusqu’à ce que ses cheveux crussent comme les plumes de l’aigle et ses ongles comme ceux des oiseaux. C’est l’orgueil de Nébucadnetsar qui a déclenché la prophétie qu’il aurait pu facilement éviter.

Les anges font un travail de surveillance superbe auprès de ceux à qui Dieu confie des responsabilités dans l’accomplissement de Sa volonté. Prenons comme exemple ce que Paul a déclaré aux Corinthiens : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur, mais nous sommes dans le mépris » (1 Corinthiens 4:9-10). Le mot « spectacle » est utilisé dans le sens de faire du théâtre.

Il est également employé dans Actes 19:29-31, où nous lisons : « Et toute la ville fut remplie de confusion ; et ils coururent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. Or Paul voulait se présenter devant le peuple ; mais les disciples ne le lui permirent pas. Et même quelques-uns des Asiarques, qui étaient ses amis, l’envoyèrent prier de ne point se rendre dans le théâtre. » Il est surprenant de réaliser jusqu’à quel point Dieu permet à certains dirigeants chrétiens d’être exhibés en spectacle pour accomplir l’œuvre de Dieu, et être surveillés par un auditoire qui pourrait même inclure des anges.

Dans 1 Corinthiens 11:9-10, à cause des anges, Paul va jusqu’à établir une hiérarchie de bienséance dans les assemblées en disant : « Et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme a été créée pour l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est. » Notez que Paul n’essaie pas de diminuer la femme en exprimant qu’elle doit se couvrir la tête dans les assemblées, mais c’est à cause des anges qui ont besoin de voir cette marque d’autorité sous laquelle elle est placée. « Toutefois, l’homme n’est point sans la femme, ni la femme sans l’homme, dans le Seigneur. Car comme la femme a été prise de l’homme, aussi l’homme naît de la femme ; et tout vient de Dieu. Jugez-en vous-mêmes ; est-il bienséant qu’une femme prie Dieu sans avoir la tête couverte ? La nature elle-même ne vous apprend-elle pas qu’il est honteux à l’homme de porter de longs cheveux ? Mais que si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile ? » (vs 11 à 15).

Voilà le point que Paul voulait faire valoir ! Il semblerait qu’à Corinthe, les femmes portaient des cheveux courts et les hommes des cheveux longs. Paul ne pouvait pas dicter aux non convertis comment porter la coiffure. Mais le fait de déclarer qu’il est honteux pour un homme de porter des cheveux longs indique clairement que Jésus portait Ses cheveux courts, sinon Paul venait d’insulter son Seigneur. Par contre, les femmes converties qui avaient des cheveux courts devaient se couvrir la tête dans les assemblées. Mais qu’en était-il de la femme aux cheveux longs ? Mais si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile. Assez clair merci ! Et, au verset 16, Paul ajoute : « Que si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette coutume, ni les Églises de Dieu non plus. » Dieu S’organisera avec les contestataires.

Est-ce possible que ces anges qui surveillent notre cheminement soient également inclus en tant que témoins dans Hébreux 12:1-2, alors que Paul atteste : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » ? Alors, pourquoi ces saints anges puissants qui nous surveillent ont-ils autant intérêt à voir ce qui se passe chez les humains habitant sur la terre ?

Ils veulent apprendre le processus par lequel les humains pécheurs sont littéralement arrachés des griffes de Satan : « Remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:9-12).

Il paraît évident que ces anges veulent découvrir précisément, comme nous d’ailleurs, comment fonctionne cette grâce d’annoncer parmi les Gentils les richesses incompréhensibles de Christ : « Et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui » (Éphésiens 3:9-12).

Dieu connaît le cœur de Ses enfants, et le processus de salut se poursuit et continuera jusqu’à la fin du Plan de Dieu. Aux Thessaloniciens, Paul a dit : « Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire. Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:8-10). Dans le monde actuel, les gens se sont créée une foule d’idoles et adorent plusieurs dieux, sans oublier un grand nombre de seigneurs, tout comme dans le paganisme ancien.

Paul fut obligé de rassurer les nouveaux convertis à Corinthe, à cause du harcèlement des Juifs au sujet des viandes pures et impures. « Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour Lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par Lui » (1 Corinthiens 8:4-6).

En effet, nous voyons de plus en plus l’adoration de ces dieux anciens prendre de l’ampleur dans les prétendus mouvements Nouvel Age. Cette adoration d’idoles peut être identiquement dirigée vers des hommes et des femmes, tels que les vedettes de la musique, les athlètes professionnels, ainsi que les étoiles du cinéma. Cette idolâtrie est également dirigée vers les leaders politiques et religieux, comme les Lénine, Mao, Hitler, Khomeyni, Bouddha, Mahomet et certains papes, sans oublier le nombre croissant de gurus et de faux prophètes louangés ouvertement à la télévision.

Peu importe, car il n’y a qu’un seul Dieu, Créateur de tout ce qui existe, Dieu le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui. Malheureusement, tous n’ont pas cette connaissance. La seule chose que ces faux dieux et ces fausses religions ont en commun, c’est le rejet du véritable Dieu et Créateur omnipotent. Pour justifier une telle idolâtrie, ces gens n’ont aucune excuse légitime. Une idole sans vie n’a aucune valeur, même pour celui qui l’adore. Le test infaillible à savoir qui est le véritable Dieu est incontestablement le fait qu’Il est le seul Dieu Vivant. Il est mort pour nos péchés et Il vit éternellement comme Roi sur toute Sa création. Le chrétien se doit de se détourner de toutes ces idoles de fabrication humaine afin de servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux le second avènement de Son Fils qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivrera de la colère à venir.

Selon les différents passages cités dans ce message, nous avons vu que les anges ne sont pas une invention euphorique, mais bel et bien des êtres spirituels créés par Dieu dans un but spécifique. Ils ont été créés d’abord pour servir Dieu. Nous les voyons mentionnés par Dieu lorsqu’Il décrit la création de la terre. Dans Job 38:4-7, Dieu lui demande : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » Cela nous dévoile clairement que les anges existaient avant la création de l’univers, puisqu’ils poussaient des cris de joie et des acclamations à la vue de toute cette beauté.

Un autre endroit où nous les voyons au service de Dieu se trouve dans la Genèse où Isaac fit partir Jacob vers Laban, fils de Béthuël, l’Araméen, le frère de Rébecca, mère de Jacob et d’Ésaü. Isaac avait béni Jacob et l’avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme, en le bénissant. Dans Genèse 28:10-12, nous lisons que : « Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. » Cela nous donne une bonne idée des activités de certains anges qui descendent et remontent constamment au ciel afin de rapporter à Dieu tout ce qui se passe sur la terre. Ils n’utilisent pas une échelle, bien sûr, car les anges se déplacent à la vitesse de la pensée, énormément plus vite que la vitesse de la lumière.

Dans Hébreux 1:13-14, nous découvrons pareillement que les anges sont, pour le moment, supérieurs aux humains, mais : « auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Donc, même en étant supérieurs à nous, les anges sont destinés à servir les futurs Élus qui doivent hériter du salut. Ils sont nos protecteurs dans toutes nos activités durant notre cheminement vers ce salut. Toutefois, ils auront également un rôle de défenseurs, tout en nous protégeant durant la Tribulation de trois ans et demi, prophétisée par Dieu, avant le retour de Jésus.

Dans Apocalypse 3:10, Jésus promet ceci à Ses Élus : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Il y a présentement des faux prophètes qui vendent des places dans des lieux de refuge, en prévision du moment de la Tribulation. D’autres vous offrent de vous amener au ciel pendant sept ans avant le début de la Tribulation, alors que vos familles non converties souffriront sur la terre tandis que vous vous baladerez avec vos harpes en toute tranquillité dans les nuées. J’aimerais voir un seul verset dans la Bible où Dieu nous a fait de telles promesses.

Je parle d’un enlèvement des Élus décrit distinctement avant le début de la tribulation. Ça n’existe pas dans la Parole de Dieu. Pourtant, les faux prophètes le prêchent ouvertement pour vendre leurs pamphlets, leurs livres, leurs vidéos, leurs films et s’enrichir ; mais pas Dieu. Jésus a plutôt prêché, dans Matthieu 24:14, que : « Cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Pour prêcher l’Évangile du Royaume sur toute la terre comme un témoignage à toutes les nations, il faut être sur la terre et non pas à s’amuser en quelque part dans les nuages, non ? Un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela. Ce sont les « érudits théologiens » à la télévision qui semblent avoir encore de la difficulté à comprendre ce grand « mystère ».

Mais comment Dieu pourra-t-Il nous donner cette protection ? Nous donne-t-Il la réponse dans la Bible ? Dans Psaume 91:5-8, Dieu nous dit : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle [la terreur] n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. » Alors, cette protection se fera de quelle façon ? Dans les versets 10 et 11, Dieu le confirme : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à ses anges de te garder [protéger] dans toutes tes voies. »

Exactement la promesse de Jésus faite aux Élus dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Regardez maintenant ce que Dieu ajoute afin de rassurer Ses Élus : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours [l’immortalité], et je lui ferai voir ma délivrance » (Psaume 91:14-16).

Voilà pourquoi, dans Apocalypse 3:11-12, Jésus a dit : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. » Oui, Dieu est puissant et parfaitement capable de nous protéger sur la terre pendant la grande tribulation afin que nous évangélisions pour Christ sous la protection directe d’anges puissants qui veilleront sur nous alors que nous accomplirons les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions.

Connaissez-vous des églises qui prêchent présentement cette vérité ? Non, elles prêchent toutes que leurs membres seront enlevés au ciel pendant sept ans pour voir Jésus alors que ce même Jésus qu’ils professent a déclaré : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Et Paul nous dit : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! » (1 Timothée 6:14-16). Alors que ces faux-ministres font de Jésus un menteur en disant qu’ils peuvent y aller.

Jésus avait prophétisé contre ces faux-ministres lorsqu’Il a dit : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? [sûrement, ils prophétisent au nom de Jésus] et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? [bien sûr, ils ont chassé des démons au nom de Jésus] et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? [ah oui, des miracles, ils en ont fait au nom de Jésus]. Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Oui, ils prêchaient au nom de Jésus tout en Le traitant de menteur pour vendre leurs pamphlets à la télévision chaque semaine. Mes amis, gardez-vous de ces hommes mesquins et hypocrites. Demeurez proches de Jésus et que Dieu vous bénisse grandement dans votre cheminement personnel, non vers le ciel, car aucune personne n’y a accès, mais vers Son Royaume à venir bientôt !

Nous savons que Nébucadnetsar avait eu un songe, au chapitre 2 du livre de Daniel, et qu’il avait vu une grande statue. Daniel lui a signifié ce que cela voulait dire et que ce songe venait de Dieu qui voulait nous faire comprendre quelque chose. Donc, la statue de la Grande Babylone est un symbole inspiré par Dieu comme prophétie du cheminement de la Grande Religion à Mystères à travers les âges. Au chapitre 3, nous voyons que Nébucadnetsar s’est monté la tête et a fait fabriquer une statue à son effigie, probablement selon des plans fidèles au songe qu’il avait eu.

Je suis maintenant sûr que ce chapitre est une prophétie pour nos temps de la fin. Voici pourquoi. La statue représente donc Babylone, ses mystères et son adoration de Satan. Nébucadnetsar commande à tout le peuple de l’adorer sous peine de mort. Aujourd’hui, Babylone est plus forte que jamais elle ne l’a été. Bientôt, elle commandera à tous les peuples de l’adorer ainsi que son roi (l’Antichrist), sans doute par l’intermédiaire de son faux prophète (comme les mages chaldéens).

Ces mages de Babylone dénoncèrent les trois amis de Daniel (Shadrac, Méshac et Abed-Négo) qui refusaient d’adorer la statue. Aujourd’hui, les véritables chrétiens refusent d’adorer Satan et d’adhérer aux milliers de mensonges perpétrés dans les fausses églises. Nébucadnetsar ordonna que l’on mette Shadrac, Méshac et Abed-Négo dans la fournaise ardente pour les faire mourir. Aujourd’hui, de nombreux camps de concentration sont érigés un peu partout en Amérique et dans le monde en vue de l’emprisonnement des réfractaires au régime babylonien. De plus, on a fait construire des guillotines pour l’exécution des saints.

Dieu a protégé Shadrac, Méshac et Abed-Négo du feu de la fournaise et a même envoyé un ange pour leur tenir compagnie. Aujourd’hui, en tout cas, pour bientôt, Dieu mettra un signe spécial sur ses saints durant la tribulation et nous serons aussi sûrement protégés que le furent Shadrac, Méshac et Abed-Négo. Il y aura vraisemblablement des anges qui veilleront à nos côtés.

Il y aurait place à élaboration, bien sûr, mais je voulais simplement vous donner ce flash qui m’est venu juste avant de terminer ce message. J’ai l’impression qu’il y aurait d’autres éléments qu’on pourrait y insérer au fur et à mesure que l’inspiration nous viendra du Saint-Esprit. Mais ce sera pour de prochains messages.




D.358 – Jésus est venu pour mourir

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Par Joseph Sakala

Quand un enfant naît, les parents, tout joyeux, énoncent déjà des plans pour son avenir ! Ils planifient sa croissance, son éducation, son travail futur et éventuellement son mariage pour établir sa propre famille. Et je crois qu’il en est ainsi dans toutes les familles, ou, du moins, cela devrait l’être. Cependant, quand Jésus est né, le but de Sa naissance avait déjà été prédestiné d’une façon totalement différente. Jésus Lui-même a déclaré de manière très claire : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Notez que Sa vie était déjà prédestinée à être une rançon servant à payer les conséquences des agissements commis par d’autres alors qu’Il était parfaitement innocent.

Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons plusieurs raisons pour lesquelles Sa naissance fut absolument nécessaire. Allons voir quelques références. En premier lieu, Jésus est venu pour sauver ceux qui croiraient en Lui. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui » (Jean 3:16-17). Mais sous cette ombrelle de rédemption, plusieurs autres aspects font surface. En parlant au peuple : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34). Faire la volonté de Son Père était primordial et cela transparaissait dans tout Son comportement.

Jésus a même déclaré Sa dépendance totale à Dieu quand Il a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30). Jésus a également dit : « C’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et Je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40). Cette parole a eu pour effet d’en choquer plusieurs. « Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel. Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? » (vs 41-42).

Selon eux, comment Jésus pouvait-Il prétendre être descendu du ciel alors que ces gens connaissaient bien Son père Joseph, Sa mère Marie ? « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » (Matthieu 13:55-56). Ce seul verset nous dévoile clairement qu’après la naissance de Jésus, Joseph et Marie ont eu quatre autres garçons et au moins deux filles, car « ses sœurs » nous en indiquent au moins deux. Donc, Marie a donné naissance à au moins sept enfants, prouvant sans aucun doute qu’elle n’a pas pu continuer à demeurer vierge.

Jésus a même blessé ceux qui croyaient pouvoir venir d’eux-mêmes vers Lui en déclarant : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Ce n’était pas une déclaration populaire, mais elle nous montre que c’est Dieu qui nous appelle, et quand nous acceptons, librement et volontairement, Dieu nous donne à Christ. La dépendance totale de Jésus à Dieu dirigeait Son enseignement aussi. Dans Jean 7:16-18 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Tout ce que Jésus faisait était orienté à glorifier Son Père qui L’avait envoyé.

Cette même mission fut transmise plus tard à Ses disciples, lors de Son Ascension au ciel. Ayant rassemblé Ses disciples : « Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Jésus nous a rassurés en disant : « Je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11).

C’est d’ailleurs ce qu’Il a fait pour nous tous. Son premier désir fut que nous ayons une relation spirituelle éternelle avec le Père, comme Il le dit si bien dans Jean 17:3-6 : « Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. » Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Il était Dieu dans la chair humaine : Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Mais le sommet de Son but fut Sa merveilleuse stratégie de rédemption. Jésus savait fort bien qu’aucun autre aspect de Son œuvre ne pouvait s’accomplir sans le sacrifice de la réconciliation des humains avec leur Créateur. Ceci n’était possible seulement que par Son sang versé pour effacer le péché. Dans Jean 15:13-14, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez Mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Remarquez maintenant ce que Jésus ajoute dans Jean 15:15 : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait. Mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. » Notez comment Jésus S’exprime : Il ne déclare seulement que ce que Son Père Lui dit de dire. Jésus devient la bouche du Père et, pourtant, Il est héritier de tout ce qui appartient au Père, avec qui Jésus est un seul Dieu.

Jésus a déclaré que nul ne vient au Père que par Lui. Vous ne trouvez pas qu’il y a une unicité évidente entre Lui et le Père ? Et, au verset 16, Il déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Et, dans Actes 4:12, nous en avons la confirmation : « Qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pas Mahomet, ni Bouddha, ni aucun autre ! Quelle belle promesse venant directement de notre Sauveur qu’en cas de besoin, tout ce que nous demandons au Père, au nom de Jésus, nous sera donné. Jésus termine néanmoins en nous donnant un commandement qui doit primer dans la vie de chaque converti à Christ.

Au verset 17, Jésus déclare : « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Donc, chaque fois que vous prenez la Pâque, souvenez-vous de Jésus et de Son dernier repas avec les Siens avant de mourir pour nous. « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est Mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de Moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en Mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:19-20). Jésus qui n’a jamais péché avait consenti à prendre sur Ses épaules tous les péchés du monde, en acceptant de devenir péché pour nous. C’est ainsi qu’en versant Son sang pur et sans tache, Jésus a pu réconcilier au Père tous ceux qui accepteraient volontairement et en toute liberté Son sacrifice de rédemption. Voilà pourquoi l’apôtre Paul nous le confirme, dans 2 Corinthiens 5:21, en déclarant : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Mais suite à Son sacrifice, Jésus est devenu le seul Sauveur des humains, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Rappelons-nous toujours ces paroles de Jésus : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11). Mahomet et Bouddha ont-ils fait pareil ? Voilà la principale raison pour laquelle Jésus est venu vivre pendant trente-trois années et demie parmi les hommes avant de remonter au ciel. Nous attendons maintenant le moment où Il reviendra en Toute-Puissance pour anéantir toutes les armées de la terre et établir une paix mondiale de 1 000 ans.

Mais avant cette démonstration de puissance, Jésus a déclaré certaines choses que bon nombre de prédicateurs feraient bien d’écouter. Parmi celles-ci, Jésus a  clairement dit, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Arrêtons-nous un instant pour bien analyser ce verset. Jésus, à l’âge de trente ans, répète seulement ce que le Père Lui dit de dire et déclare que personne n’est monté au ciel, ni Énoch, ni Élie, ni personne. Car Lui, qui est descendu du ciel, aurait sûrement rencontré Énoch et même Élie, si ces deux-là étaient au ciel, non ? Paul, en parlant de Jésus, dit ceci : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! » (1 Timothée 6:15-16).

Ces versets établissent deux grandes vérités qui, par un phénomène étrange, échappent complètement à la très grande majorité des « chrétiens » qui disent croire en la Bible. En parlant de Jésus-Christ (le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs), Paul démontre impérativement que Jésus est le seul à posséder l’immortalité. Paul n’aurait pas pu parler de cette manière si le Père et Jésus étaient deux Personnes séparées ! Car il lui aurait fallu spécifier que « seuls Jésus et le Père possèdent l’immortalité ». Et ensuite, Paul déclare que les hommes n’ont pas d’affaires au ciel. Point. Ce n’est pas leur place et ça ne le sera jamais.

Avons-nous besoin d’autres preuves pour démontrer la véracité de la Bible, ou doit-on encore croire tous ces menteurs et toutes les religions qui prêchent qu’après la mort on peut monter au ciel ou aller en enfer ? Vous avez, d’une part, la Parole de Jésus qui dit que personne n’est monté au ciel et Paul qui déclare que nul homme n’a vu ni ne peut voir le ciel, contre, d’autre part, les ministres de Satan et leurs brebis qui pensent pouvoir y aller. Sur qui allez-vous placer votre argent ? Moi je décide de croire en Jésus. Et pour mettre un sceau à leur fausse doctrine, il y a ceux qui prêchent ouvertement que Jésus va revenir sept années avant la grande tribulation pour enlever leurs prosélytes.  ? Bien oui, au Ciel, où personne n’est monté et qu’aucun être humain ne peut voir ! Et tout ce que cela va vous coûter, c’est d’acheter leurs mensonges chaque semaine dans un pamphlet bien préparé pour 24,95 $, pendant qu’ils s’enrichissent en cherchant à plaire à leurs disciples qui veulent sauver leur peau.

Paul avait tellement raison de prêcher à Timothée, son jeune évangéliste : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs [notez que les prédicateurs ont tous des doctorats, de nos jours], selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:1-4). Ne leur dites pas ce qu’enseigne la Bible sur les temps difficiles, mais dites-leur d’acheter un livret qui va leur expliquer comment aller se cacher au Ciel !

Dans Deutéronome 32:6, Dieu déclare : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? » Cette réprimande fut faite par Moïse, juste avant l’entrée d’Israël dans la terre promise. Elle contient le premier usage du mot nabal en hébreu, traduit comme « fou » ou « folie » dans la Bible. Ce mot est appliqué au peuple de Dieu après sa rédemption de l’esclavage des mains des Égyptiens par Dieu. Cela implique que la plus grande folie chez un peuple est celle d’avoir connu Dieu et Sa rédemption et, malgré cela, de se détourner de sa Parole.

Paul utilise aussi de pareils termes lorsqu’il s’adresse à ceux qui ont connu la délivrance de leurs pères de la méchanceté du monde avant le déluge et qui l’ont quand même abandonnée pour l’idolâtrie. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même mot pour identifier ceux qui décident d’expliquer quelque chose sans consulter Dieu, comme bon nombre d’intellectuels de nos jours. « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Mais ces intellectuels se jettent dans les griffes d’enseignants malhonnêtes pour les instruire.

Même des prophètes et des prédicateurs peuvent devenir des insensés, s’ils persistent à suivre leur propre sagesse au lieu de celle de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision. Comme des renards dans des ruines, tels sont tes prophètes, ô Israël ! Vous n’êtes point montés sur les brèches, et vous n’avez point entouré d’un rempart la maison d’Israël, pour demeurer fermes dans le combat au jour de l’Éternel. Leurs visions sont trompeuses, leurs oracles menteurs, quand ils disent : L’Éternel a dit ! tandis que l’Éternel ne les a point envoyés ; et ils ont fait espérer que leur parole aurait son accomplissement » (Ézéchiel 13:3-6). Eh oui, attendez de vous faire enlever au ciel lors d’une « parousie » secrète, alors que Dieu dit clairement que personne ne peut aller au ciel, et qu’Il ne les a pas envoyés.

Jésus a également corrigé ceux qu’Il aimait bien, parce qu’ils ont été surpris et même découragés d’apprendre qu’Il serait crucifié. « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). Que Dieu nous garde afin de maintenir à Son service des cœurs croyants et non des cœurs insensés,. Il faut entretenir notre clairvoyance dans ce que la Bible nous enseigne et ne pas nous laisser entraîner dans le même aveuglement qu’Israël.

Dans Romains 11:6-8, on peut lire : « Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus une grâce ; au contraire, si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement les œuvres ne seraient plus des œuvres. Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour. » Un des aspects les plus tristes de ce monde, c’est l’aveuglement d’Israel. Je vous rappelle que l’Israël de l’époque de Paul et « l’Israël » d’aujourd’hui n’ont aucun rapport. Ils ne sont pas de la même race. Les Juifs d’aujourd’hui sont de « faux Israélites », de « faux Juifs ». De plus, les Juifs orthodoxes ne croient pas à l’Ancien Testament. Ils enseignent le Talmud et la Kabbale (Babylone), tandis que les autres Juifs sont en grande partie athées ou satanistes.

Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). Les anciens commentateurs juifs s’entendent sur le fait que « Silo » était un autre nom pour le Messie et ce fait devrait prouver aux Juifs modernes que le Messie est déjà venu, car le sceptre (symbole national d’autorité) est en effet parti de Juda, peu de temps après que le Christ fut crucifié. Le roi David fut le premier descendant de la tribu de Juda à avoir atteint le leadership au sein des tribus d’Israel. Et les promesses divines disaient clairement que le Messie serait de la lignée de David. Que Son père légal, Joseph, et Sa mère humaine, Marie, aient été tous les deux de cette lignée est clairement indiqué dans les généalogies de Matthieu 1:1-17 et de Luc 3:23-38. Ces deux généalogies furent écrites dans les dossiers du Temple lorsqu’ils étaient encore intacts.

Et personne n’osa contester leur validité en dépit de l’intense opposition des Juifs niant que Jésus était le Messie. En l’an 70 apr. J.-C., les dossiers du Temple furent détruits de façon telle qu’aucun autre ne put prouver son droit au trône. Le Messie est venu, Il fut tué et le sceptre est parti de Juda jusqu’à ce qu’il revienne encore. Il est donc certain que Jésus était en effet le Messie promis aux Juifs, et nous devrions prier pour que Dieu leur ouvre les yeux pour voir et pour croire, même s’ils ne sont pas les vrais descendants d’Israël, mais d’anciens païens judaïsés.

L’apôtre Pierre nous parle de la mort de : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:20-25).

Notre possibilité de naître de nouveau est complètement différente de notre naissance naturelle. Toute naissance humaine, à cause du péché de nos premiers parents vient d’une semence corruptible. « En effet, la création attend, avec un  ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Donc, à cause du péché, toute chair est comme l’herbe et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche et sa fleur tombe. Mais à cause du sacrifice de Christ, nous avons la promesse de naître de nouveau dans la Famille divine et la Parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette Parole dont la bonne nouvelle nous a été annoncée, d’abord par Jésus et ensuite par les apôtres. Notre esprit, lié à l’Esprit de Dieu au baptême, nous a ouvert la possibilité de recevoir le don gratuit de l’immortalité par la mort de Christ, afin de renaître incorruptible, avec un corps glorieux contre lequel la seconde mort sera impuissante. Sa mort sacrificielle nous fournit la vie éternelle. Notez cette vérité précieuse : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

La Parole possède deux puissances. D’abord, elle ne changera jamais pour l’éternité ; puis, il est dans la nature même de la Parole de pouvoir se multiplier en donnant la vie. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). C’est par cette Parole que nous serons nés de nouveau dans l’incorruptibilité et l’immortalité. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Dans Romains 16:25-27, nous lisons : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen. » Cette révélation fut écrite par Paul comme conclusion à son épître aux Romains. Elle fut rendue manifeste aux nations après avoir été gardée secrète durant plusieurs siècles, et c’était essentiellement la simple vérité de la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché. Il s’agissait de l’offre aux peuples de toutes nations du merveilleux don du salut et de la vie éternelle par Jésus-Christ.

Notez que ce fut rendu manifeste, pas seulement par les prédicateurs des Écritures du Nouveau Testament, mais également par les Écritures de l’Ancien Testament aussi. Il y en a quelques-uns aujourd’hui qui pensent que l’Ancien Testament n’a aucune valeur pour les chrétiens. Mais ils ont tort. Rappelons-nous qu’après la résurrection de Jésus, lorsqu’Il a repris deux de Ses disciples : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). L’Ancien Testament abonde de merveilleuses promesses et d’exemples qui sont pratiques et profitables dans la vie du chrétien.

Regardons dans Romains 15:4-7, où Paul déclare : « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. » En effet, chaque Écriture de l’Ancien Testament : « est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16).

Donc, pour résumer, Jésus est descendu du ciel et a consenti à vivre dans un corps physique pour servir d’Agneau de Dieu et être immolé afin que Son sang pur et sans tache serve à effacer les péchés du monde entier et à réconcilier l’humanité avec Son Créateur. Ayant fait cela, Jésus est retourné au Père pour reprendre sa place comme Parole de Dieu. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Si Dieu a toujours existé, la Parole et Dieu sont Un. Pas deux ! Et, aux versets 2 à 5, nous voyons : « Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » Tournez et retournez ces versets comme vous voulez, vous ne pourrez jamais prouver qu’il s’agit de deux personnes distinctes, ici.

Sachant cela, comment croire ces menteurs des sociétés secrètes qui ont semé des ragots insinuant que Jésus n’est pas mort pour l’humanité entière, mais qu’Il aurait survécu à Sa mort, Se serait marié avec Marie de Magdala et aurait eu Sa propre descendance ? C’est vraiment rejeter le sacrifice du Seigneur Jésus que de croire à n’importe quelle stupidité inventée de toute pièce par certains hommes méchants. Surveillez les nouvelles, car vous n’avez pas idée des ragots qu’on tentera de vous passer pour des vérités au sujet de Jésus. Chers amis, imaginez un seul instant qu’un papyrus, dévoilé pour la première fois en 2012, vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom « d’Évangile de l’épouse de Jésus » et contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! [New York Times, 10 avril 2014]. Les experts croient que ce papyrus serait daté entre 500 et 900 apr. J.-C.. en se basant sur l’écriture et la grammaire [The Telegraph, 10 avril, 2014].

Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert est falsifié, car il contient de graves erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des gnostiques, considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle apr. J.-C.. Ce document passera peut-être pour faux, mais il ouvre la porte à ceux qui cherchent des nouvelles à sensation menant au prochain document qui passera pour vrai.

Imaginez que nous avons le Texte Reçu de la Parole de Dieu, inspiré à tous Ses  serviteurs, par le Dieu qui l’a rendu comme seule autorité. Il déclare ensuite : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). Et dire qu’il y a des gens qui ne cherchent qu’à confirmer un fragment apocryphe daté entre 500 et 900 apr. J.-C., un bout de papyrus de quatre par huit centimètres qui contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! Faut vraiment ne pas avoir grand chose à faire ! Restons-en plutôt à la vérité que toute Écriture est inspirée de Dieu.




D.355 – Je suis Celui Qui suis

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 30:4, Dieu nous pose cette question : « Qui est monté aux cieux ou qui en est descendu ? Qui a assemblé le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans sa robe ? Qui a dressé toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de Son fils ? Le sais-tu ? » La réponse à cette question est évidente, car elle est centrée sur Dieu, le Créateur de toutes choses. Mais la révélation fascinante de ce passage de l’Ancien Testament est que, dans Son plan extraordinaire, Dieu nous révèle qu’Il a un Fils et les deux sont un, et portent le même Nom. Celui de Je Suis !

Lorsque Dieu décida de sortir les enfants d’Israël qui étaient esclaves en Égypte, Il a choisi Moïse pour aller vers Pharaon afin d’accomplir cette fonction. Dans Exode 3:9-14, Dieu dit : « Et maintenant, voici, le cri des enfants d’Israël est venu jusqu’à moi, et j’ai vu aussi l’oppression dont les Égyptiens les accablent. Maintenant donc, viens, que je t’envoie vers Pharaon, et fais sortir mon peuple, les enfants d’Israël, hors d’Égypte. Alors Moïse répondit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël ? Et Dieu dit : Je serai avec toi. Et voici pour toi le signe que c’est Moi qui t’envoie : Quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. Et Moïse dit à Dieu : Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Avant de continuer, j’aimerais clarifier quelque chose au sujet de ceux qui insistent à dire que Dieu est une trinité. Si Dieu était trois personnes distinctes ne formant qu’un seul Dieu, Il a sûrement manqué une très belle occasion pour nous le prouver ici. Dieu S’identifie à Moïse comme : Je Suis Celui Qui Suis, et non « Nous sommes Ceux qui sommes ». Dieu insiste sur le « JE SUIS », au singulier. D’ailleurs la Parole de Dieu ne contient nulle part le mot « trinité » pour identifier Dieu, pas plus que le mot « évolution » pour remplacer « création ». Mais Satan a tellement bien séduit le monde entier qu’il lui a fait croire que Dieu S’est limité à une famille de trois personnes, au lieu d’une énorme famille éventuelle où Dieu serait le Père de milliards d’enfants de Dieu, immortels, tous faits à Son image et à Sa ressemblance.

Retournons maintenant au travail que Moïse devait accomplir. Ce nom unique — JE SUIS — fut donné pour mettre l’emphase sur la vérité que Dieu n’est pas limité par le temps. Dieu a toujours existé, sans aucun début. Notre Seigneur Jésus S’est approprié ce même nom divin lorsqu’Il a dit aux Juifs : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait Mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût [né]Je Suis » (Jean 8:56-58). Nous avons ici une preuve évidente que Jésus S’identifiait comme étant Dieu, vivant parmi nous dans la chair humaine (Emmanuel). « Alors [les Juifs] prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla » (v. 59).

Jésus avait-Il raison de faire une telle déclaration sur Abraham à ces Juifs ? Dans Genèse 15:6-7, nous lisons : « Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Nous découvrons l’expression « Je Suis » sept fois dans le livre de la Genèse. Le premier se trouve dans Genèse 15:1, où il est écrit : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, Je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. » Chaque fois, ce nom identifie Dieu avec une puissance attachée à Lui. Par exemple, dans Genèse 17:1, nous lisons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant [El Shaddaï] ; marche devant ma face, et sois intègre. Et j’établirai Mon Alliance entre moi et toi, et je te multiplierai très abondamment. » Notez qu’il n’est pas question de « NOTRE Alliance » mais bien de « Mon Alliance », au singulier.

Dans le livre d’Exode, nous découvrons que Dieu Se présente comme « Je Suis » vingt et une fois. L’emphase est toujours mise sur le fait que Dieu est éternel. On pourrait reculer aussi loin que possible dans l’histoire et Dieu serait toujours là au PRÉSENT. « Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles. » Dans Ésaïe 44:6, Dieu dit : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Notez que cette affirmation de Dieu ne laisse aucune possibilité de même penser qu’il pourrait y en avoir plus qu’UN ! Dans Genèse 26:24-25, en parlant d’Isaac : « l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits. »

Plus tard, en parlant de Jacob, nous lisons, dans Genèse 28:12-15 : « Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, Je Suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

Lorsque le temps est venu de retourner dans son pays, Jacob raconte : « Et l’ange de Dieu me dit en songe : Jacob ! Et je répondis : Me voici ! Et il dit : Lève les yeux, et regarde : tous les béliers, qui couvrent les brebis, sont rayés, picotés et marquetés. Car j’ai vu ce que te fait Laban. Je suis le Dieu de Béthel, où tu oignis un monument, où tu me fis un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta parenté » (Genèse 31:11-13). « Béthel » veut dire « maison de Dieu ». Finalement, lors d’une famine, alors que le nom de Jacob fut changé en Israël, nous lisons, dans Genèse 46:2-6 : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. Alors Jacob partit de Béer-Shéba, et les fils d’Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter. Ils emmenèrent aussi leur bétail et le bien qu’ils avaient acquis au pays de Canaan. Et Jacob et toute sa famille avec lui vinrent en Égypte. »

Nous avons vu jusqu’ici plusieurs variations du nom de « Je Suis ». D’abord Dieu S’identifie comme « Je Suis Celui Qui Suis » et, dans Exode 8:22, comme « Je Suis au milieu du pays ». Dans Exode 15:26, Dieu dit : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à Ses commandements et si tu gardes toutes Ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car Je Suis l’Éternel qui te guérit. » Dieu S’identifie de la même façon comme : « Je Suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent Mes commandements » (Exode 20:5-6).

Pour terminer, dans Exode 22:27, Dieu dévoile, au sujet de Ses enfants : « S’il arrive qu’il crie à moi, je l’entendrai, car Je Suis miséricordieux. » Et, dans Exode 31:13 : « C’est Moi, l’Éternel, qui vous sanctifie Au-delà de toutes ces affirmations sur Lui-même, Dieu S’est servi de Jésus, qu’Il a Lui-même engendré par Son Esprit pour nous dévoiler que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Dans Lévitique 19:1-2 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car Je Suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Donc, si Dieu est Esprit et qu’Il est aussi Saint, il va de soi que Dieu est également le Saint-Esprit. Un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela ! Ce ne sont seulement que les théologiens qui voient deux personnes distinctes ici, au lieu de deux manifestations de la MÊME personne.

La trinité est carrément une invention humaine inspirée par Satan afin de limiter la Famille de Dieu à trois personnes, alors que Dieu avait préconçu de Se former une Famille composée de milliards d’enfants en créant les humains à Son image et à Sa ressemblance. Son but premier était et demeure toujours d’être le Père de milliards d’enfants, immortels, avec qui Dieu veut partager l’immense univers qu’Il a créé. Satan a séduit nos premiers parents à écouter ses instructions sur la façon de devenir des dieux, au lieu d’écouter leur Créateur sur la façon de devenir des Enfants de Dieu. Cette séduction a amené l’humanité, en 1 656 ans, au bord de l’autodestruction.

Donc : « l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:7-13). Le Déluge arriva et, avec ces huit humains et les animaux dans l’arche, Dieu commença à repeupler la terre.

Quelques temps plus tard, Dieu S’est choisi un homme, Abram, au travers duquel Dieu Se formerait une famille aussi nombreuse que le sable de la mer. Pour S’assurer qu’Abram, renommé Abraham qui veut dire « père d’une multitude de nations », serait fidèle à Dieu, Il lui demanda de sacrifier son fils Isaac. Dans Genèse 22:5, nous lisons : « Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. » Nous avons tous tendance à croire qu’adorer Dieu veut dire Lui chanter des cantiques, Lui faire des témoignages de fidélité ou écouter un puissant sermon sur le Plan de Dieu pour l’humanité. Il est évident que cela n’est pas le cas dans le verset que nous venons de lire.

Néanmoins, Abraham eut l’intention d’offrir son fils Isaac comme sacrifice sur un autel, en accord avec le commandement qu’il avait reçu de Dieu. Et de plus, Isaac était d’accord pour être sacrifié. Car : « Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac son fils ; puis il prit dans sa main le feu et le couteau, et ils s’en allèrent tous deux ensemble » (v. 6). Fait à noter ici, Isaac n’était pas un petit enfant, mais plutôt un jeune homme. La première fois que le mot hébreu traduit par « adorer » est utilisé, c’est dans Genèse 18:2, alors que : « Il [Abraham] leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre. » Ainsi, le mot « adorer » veut dire « se prosterner en toute obéissance à la volonté de Celui qui mérite d’être adoré ».

Donc, cet acte suprême d’adoration d’Abraham était de consentir volontairement à sacrifier son fils bien-aimé pour plaire à la demande de Dieu sans hésitation aucune. Il avait tellement de foi en cette demande de Dieu qu’Abraham : « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19). C’est pourquoi il avait dit à ses deux serviteurs « nous adorerons, puis nous reviendrons vers vous ». Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que : « Abraham reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée » (Romains 4:11). Abraham n’eut ni doute ni appréhension à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi et il donna gloire à Dieu. Cet homme était vraiment puissant dans la foi.

Dans le Nouveau Testament, le mot grec traduit par « adorer » veut essentiellement dire « se prosterner selon la volonté de Dieu ». Il apparaît pour la première fois lorsque Jésus naquit à Bethlehem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem. Dans Matthieu 2:2, ils dirent : « Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. » Donc, il y a bien longtemps de cela, un grand homme sur la terre s’est prosterné devant Celui qui est descendu du ciel avec deux anges à Ses côtés pour lui rendre visite. Dans le Nouveau Testament, des mages de l’Orient sont venus se prosterner devant Celui qui est descendu du ciel prenant une forme humaine, Lui apportant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Le seul qui soit digne d’adoration.

En tant que le « Je Suis », Jésus fut réellement tout ce que la Bible dit de Lui. Et Jésus S’est Lui-même révélé à nous sous plusieurs symboles merveilleux. Dans le seul Évangile de Jean, nous découvrons Jésus identifié comme le « Je Suis » à sept reprises, chaque fois dans une profondeur spirituelle de toute beauté. Regardons-les de près :

  1. Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Et, aux versets 50 et 51, Jésus a dit : « C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est Ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »
  2. Jean 8:12: « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
  3. Jean 10:7-9: « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité je vous dis, que Je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. »
  4. Jean 10:11: « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Aux versets 14 à 18, Jésus ajoute : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. »
  5. Dans Jean 11:25-27, Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. »
  6. Dans Jean 14:6-10, Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je Suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les oeuvres que je fais. »
  7. Dans Jean 15:1-5, Jésus a déclaré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire.»

Cette magnifique révélation faite par Jésus de Ses attributs ne devrait laisser aucun doute quant à qui est vraiment Jésus, car ces attributs inondent la Bible entière. On le voit dès Genèse 15:1 où : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. » C’est Dieu le Père qui parle à Abram dans une vision, parce qu’étant Esprit, Abram ne pouvait pas le voir. La dernière fois que cet attribut de Dieu est utilisé est dans Apocalypse 22:16 où : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Tous ces beaux attributs devraient nous servir avec zèle dans nos prières, car, dans 1 Corinthiens 15:20-28, Paul nous confirme : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. [Jésus est devenu le premier ressuscité immortel chez les humains]. En effet, puisque la mort est venue par un homme [Adam], la résurrection des morts est venue aussi par un homme [Jésus]. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement [les Élus]. »

Après cela viendra la fin, quand Jésus remettra le Royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance rebelles à Dieu, par le feu. Car Jésus doit régner jusqu’à ce qu’Il ait mis tous Ses ennemis sous Ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort, causée par le péché ; car Dieu a mis toutes choses sous Ses pieds. Or, quand Dieu dit que toutes choses sont assujetties à Jésus, il est évident que Dieu le Père, qui Lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses Lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti au Père qui Lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. C’est alors que tous les enfants immortels de Dieu Le verront exactement comme Il est. Méditez sur ces choses que Dieu nous a promises par Jésus depuis 2 000 ans et qui deviendront réalité bientôt.

Jésus avait dit à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est Esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:3-8).

Nicodème était quelque peu confus lorsque Jésus lui parla de la nécessité de naître de nouveau pour voir et ensuite pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu. Donc, Jésus établit ces deux conditions : celle de naître d’eau et d’esprit, car il est né chair, mais devra pouvoir se déplacer comme le vent, comme un esprit, et il en sera de même de tout homme qui est né de l’esprit. Le miracle de la régénération commence par le travail du Saint-Esprit au baptême. « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Le miracle de la régénération sera rendu complet lorsque, nous aussi, nous nous déplacerons un jour comme le vent, en tant qu’immortels dans le Royaume de Dieu.

Ce travail du Saint-Esprit, donnant le salut à quelqu’un de non converti, est tellement grand et complexe qu’il doit être expliqué de différentes façons pour qu’on puisse le comprendre dans toute sa réalité. Car, lorsque le Consolateur : « sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi [Jésus] ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:8-11). Comme le pécheur se repent et croit en Christ, le Saint-Esprit, ou le Consolateur, le baptise en Christ. « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 12:13.

Maintenant, en tant que membre converti du corps de Christ : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire » (Éphésiens 1:13). « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple, » nous confirme 1 Corinthiens 3:16-17. Tout cela se passe à cause du grand miracle de la conversion en vous. « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). Et cette parole est certaine.

Dans Éphésiens 4:22-25, Paul exprime : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. » Chaque individu mérite un nouveau départ. La nouvelle année, c’est un peu cela, où les gens s’établissent des nouvelles résolutions et se forment des idéaux à atteindre pour l’année qui vient de commencer. Mais ce qui est malheureux, c’est que ces résolutions sont souvent brisées.

Pour le converti, les idéaux établis sont néanmoins spirituels et doivent être fondés sur la ressemblance à Jésus. Peu importe l’idéal que l’on s’est fixé, nous pouvons monter encore et, peu importe combien de fois nous sommes tombés, nous avons le droit de recommencer encore. Comment cela peut-il être accompli ? C’est simple : il faut retourner à l’école de Christ ! « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:20-24).

Ensuite, il faut apprendre, littéralement, comme disait Jésus, dans Matthieu 11:29-30 : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Nous dépouiller du vieil homme et nous revêtir d’un nouveau fardeau offert par Jésus. Comme si c’était des vêtements nouveaux que nous mettons pour remplacer nos vieilles manières de vivre. Si, en tant que croyants, nous occupons toujours nos vieilles guenilles, faisant simplement un acte de foi, ce n’est pas assez. « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:14).

Ce seul acte de soumission résultera en un désir : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Le vieil homme ne sera pas enlevé ou changé dans le nouvel homme dès le baptême. Le nouvel homme est une nouvelle création de Dieu, modelée selon Lui : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).




D.354 – Évolution du commérage

commerage

Par Joseph Sakala

Avez-vous entendu la dernière nouvelle au sujet d’un tel ? » Aussitôt dit, les oreilles se dressent, les têtes se tournent vers le ou la commère qui vient de capter votre attention. Car nous savons que nous entendrons quelque chose de privé et de scandaleux au sujet de quelqu’un que nous connaissons. Les psychologues prétendent que le commérage tire ses origines de l’évolution chez nos ancêtres préhistoriques, puisque c’était la façon de répandre les nouvelles pour survivre chez les hommes des cavernes. Mais quelle est la vérité sur le commérage ? Depuis quelques décennies, les psychologues font beaucoup d’études sur le commérage, car cela leur sert à traiter leurs patients. Il ne faut donc pas être surpris que leur approche, comme dans tous les domaines de la science, débute avec la perspective de l’évolution.

Ces érudits de l’évolution spéculent, disant que, dans les débuts, les humains vivaient ensemble en petits groupes et rencontraient rarement des étrangers. Le commérage était alors une adaptation évolutionnaire qui permettait à nos ancêtres lointains de survivre dans ces environnements préhistoriques. Il semblerait que l’incessante poursuite de la vie privée des grandes célébrités serait simplement de nos jours la conséquence d’une collision inévitable entre les médias du 21ème siècle et la pensée chez les gens de l’âge de pierre. Par exemple, Robin Dunbar, directeur de l’Institut d’Anthropologie Évolutionnaire Cognitive à l’Université d’Oxford, a écrit un bouquin titré Grooming, Gossip, and the Evolution of Language (Apparence, commérage et évolution du langage). Ce monsieur suggère que le commérage est un mécanisme servant à unir des groupes sociaux, de manière analogue au dressage entre les primates. Cela expliquerait le manque de sérieux de cette activité.

Par contre, les psychologues évolutionnistes croient être tombés sur un aspect vital de la nature humaine, quand cette activité fut partagée par les cultures durant les différents âges de l’évolution sociale. Ils sont venus à la conclusion que le commérage fait simplement partie de la nature humaine au travers de l’évolution. Ils vont jusqu’à prétendre avec conviction que nos ancêtres de la préhistoire vivaient en petits groupes où tout le monde se connaissait, alors il était nécessaire de coopérer et, lorsque des ressources nouvelles étaient disponibles, il fallait forcément s’adapter. C’est ainsi que les différentes thèses sur l’évolution se sont créées sans aucune preuve à l’appui et ne sont toujours demeurées que des théories et non des réalités.

Prenons juste le fait de lancer des chiffres comme « un million d’années » pour prouver une théorie que tout le monde semble accepter sans le support de l’histoire écrite ou de document de valeur. Tout semble reposer sur des écrits rédigés par de soi-disant érudits qui ont vécu il y a cent ou deux cents ans. Où ont-ils pris leurs connaissances ? Sûrement fondées sur des documents inventés par des gens qui pensaient comme eux ? Ils ont donc accumulé des documents de personnes en qui ils ont eu « confiance » pour propager leur connaissance. Alors, nos premiers évolutionnaires inventaient leurs théories selon ce qu’on croyait d’eux. C’est ainsi que la « science » évolutionnaire a commencé.

Il paraît que la méthode scientifique de collecter des faits, spécialement sur l’évolution, s’est accumulée, car, bien que n’étant que pure spéculation, elle était fort populaire. Peut-être que les faits et les preuves n’étaient pas si importants puisqu’on se fiait au commérage. Proverbes 18:8 nous dit que : « Les paroles d’un médisant sont comme des friandises ; elles pénètrent jusqu’au-dedans des entrailles. » Il faut quand même faire une petite distinction entre « médisance » et « calomnie ». La médisance est une méchanceté que l’on dit de quelqu’un, mais elle est vraie, tandis que la calomnie est une méchanceté fausse que l’on colporte sur quelqu’un. Les deux ont pour but de détruire le caractère de quelqu’un. Dans ce sens, l’évolution n’est pas une médisance, mais ressemble beaucoup plus à une calomnie. Les deux sont cependant haïs de Dieu.

Dans l’épître de Paul aux Romains, il leur déclare : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Le livre des Proverbes nous offre de la sagesse en déclarant : « Celui qui va médisant, révèle le secret ; mais celui qui a un cœur loyal, le cache » (Proverbes 11:13). Un chrétien ne devrait jamais se laisser impressionner par des racontars. Par amour de son prochain, il ne devrait pas non plus s’adonner à semer des théories sur l’évolution. Éphésiens 4:29 nous dit : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » Il est évident que la Bible, qui est si précise dans toutes ses déclarations, s’oppose carrément aux déclarations de balivernes sans preuves, lancées par des « experts » pour mieux se faire connaître.

Proverbes 17:27 nous dit que : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. » Le péché de commérage est comme les petits renards qui gâtent les vignes depuis que nos vignes ont des grappes. Les Saintes Écritures nous mettent en garde contre ceux qui se plaisent en ce comportement. Salomon fut inspiré de dire ceci : « Celui qui dissimule la haine a des lèvres trompeuses ; et celui qui répand la calomnie, est un insensé. Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:18-19).

En effet, Salomon revient fréquemment sur ce thème. « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, [dit Salomon], et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles. Car, comme le songe naît de la multitude des occupations, ainsi la voix des fous se fait connaître par la multitude des paroles » (Ecclésiastes 5:2-3). Les apôtres mettent également dans le Nouveau Testament beaucoup d’emphase sur l’importance du chrétien à contrôler sa langue. Trop de paroles engendrent le commérage et la critique injuste. L’apôtre Jacques nous exhorte : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:19-20).

Regardons ensemble cette évaluation juste et précise de Jacques au sujet de la langue, dans Jacques 3:6-10 : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins se domptent et ont été domptés par la nature humaine. Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi. »

Aux Thessaloniciens, Paul déclare : « …et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:11-12). Paul enseignait aux nouveaux convertis de travailler afin de pourvoir à leurs besoins.  Aux Éphésiens, Paul leur dit de surveiller leur langue afin qu’il n’y ait : « Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes. Mais qu’on y entende plutôt, des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur ou impudique ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux » (Éphésiens 5:4-7).

Par conséquent, nous dit Paul, dans Éphésiens 4:29-32 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole. Mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » Que notre parole soit toujours accompagnée de grâce et assaisonnée de sel, de manière à ce que nous sachions répondre à chacun comme il faut, quand ils nous demandent la raison de notre foi.

Le Seigneur Jésus nous a avertis contre le péché du commérage et des fausses déclarations sur l’évolution. Dans Matthieu 12:36-37, Jésus a dit : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » De tels standards peuvent paraître impossibles à rencontrer, mais ils devraient demeurer nos standards quand même. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:21-22).

Dans Genèse 1:26-28, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Le premier chapitre du livre de la Genèse pose la fondation de la création divine ainsi que de la véritable science. Ce chapitre nous décrit la réorganisation de la terre qui était informe et vide, et des ténèbres qui étaient à la surface de l’abîme. Dieu nous donne en détail l’ordre précis des sept jours de Son travail.

Dans Genèse 2:1-3, Moïse a écrit : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite. Et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Malgré les déclarations des évolutionnistes, Dieu n’est pas en train de créer quoique ce soit dans le monde aujourd’hui, sauf les miracles enregistrés dans les Saintes Écritures. Simplement parce qu’à la fin de la période de sept jours tout fut terminé et Dieu Se reposa au septième jour de toute Son œuvre qu’Il avait faite. Ce que Dieu fait présentement, c’est de conserver ou de sauver ce qu’Il a d’abord créé.

Donc, il n’existe que trois actes de création spéciale, c’est à dire la création à partir de rien par Dieu, par l’omnipotence de Sa Parole. Les autres furent de faire ou de former les entités déjà créées dans des systèmes complexes et fonctionnels. Le premier acte fut de créer l’espace, la masse, le temps et le cosmos. Genèse 1:1 déclare carrément : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Une création à partir de rien par un Créateur tout-puissant. C’est le domaine que nous étudions présentement dans notre étude sur la création de tout ce qui est physique et scientifique.

Le deuxième est le domaine de la vie physique. Dans Genèse 1:21-23, nous découvrons : « Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le cinquième jour. » Tout était bien planifié jusqu’à nommer le jour où ce fut créé. Demandez à un évolutionniste de vous donner son plan de la création des grands poissons et de tout ce qui vit dans les eaux, ainsi que les oiseaux du ciel selon leurs espèces. Et écoutez sa réponse ! Mais Dieu poursuit Sa création dans Genèse 1:24-25 où Il déclare : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. » Dieu surveillait tout ce qu’Il créait et vit que c’était bon.

Il devient très significatif que le principe de vie a demandé un deuxième acte de création directe. Les animaux terrestres furent créés selon leur espèce tout comme les poissons et les oiseaux. Mais il y a eu une troisième création à l’image de Dieu. L’étude des humains tombe dans les sciences humaines. Nos corps peuvent être analysés chimiquement et nos vies biologiquement, mais notre schème de comportement ne peut être compris qu’à la lumière de notre relation avec Dieu, dont nous partageons l’image. Donc, l’évolution du singe à l’homme est impossible, selon la Bible, car le singe à été créé selon son espèce et l’homme à l’image de Dieu.

De plus en plus de personnes instruites remettent de nos jours en question l’évolution de l’humanité, et avec raison, puisque cette « théorie », qui demeure toujours une théorie, ne répond toujours pas à une grande panoplie de questions. Et chaque fois que les athées essaient d’introduire une preuve dans leur argument, ils ne la trouvent pas. Ils nous lancent des hypothèses comme un million d’années ou même un milliard sans aucun fondement et « arrangez-vous avec cela ». Pourtant, la Bible est très spécifique en allant jusqu’à citer la journée de la création alors qu’eux ne parlent que de « théories » que seuls les athées semblent comprendre.

J’ai un petit problème à poser à tous les partisans de l’évolution, qu’ils soient athées ou « chrétiens », comme ceux qui croient que Dieu a supervisé l’évolution. La population actuelle sur terre se situe aux environs de sept milliards de personnes. Cette croissance a débuté il y a à peu près quatre milles ans avec Noé, sa femme, leurs trois fils et leurs épouses, après le déluge. Cela nous donne une bonne idée du taux d’accroissement possible des êtres humains. D’Adam au Déluge, il s’est passé mille six cents cinquante six ans, selon la descendance d’Adam. Étant donné que les hommes vivaient près de mille ans, il ne serait pas si hasardeux de calculer que la population s’était élevée à plusieurs millions et même milliards de personnes.

Imaginez si les faussaires avaient eu raison et que le Déluge n’avait pas eu lieu. Les quelques milliards de personnes vivant avant le Déluge auraient continué à se multiplier jusqu’à aujourd’hui. Pouvez-vous vous imaginer à quel chiffre se monterait la population de 2016 ? Et cela en seulement 6 000 ans !

Alors, ceux qui croient, selon leur théorie, que l’homme est apparu sur terre il y a quelques millions d’années, à quel chiffre devraient-ils normalement s’attendre à ce que la population humaine s’élève aujourd’hui ? Un chiffre astronomique, assurément ! Je crois que cette simple réflexion devrait faire taire tous ceux qui croient en l’évolution, dirigée ou non par Dieu, et tous ceux qui pensent que le récit de la Genèse n’est que symbolique ou carrément un mythe. Le récit de la Création est littéral ! Et les chiffres de la population viennent le prouver.

Tout homme peut nous abuser par des mots destinés à rendre notre raison captive. Les mots qu’ils utilisent vont selon votre idée. « Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants, » nous déclare Paul, dans Colossiens 2:4. Le seul autre endroit où l’expression est utilisée dans le Nouveau Testament est dans Jacques 1:22, où l’apôtre déclare : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. » Les gens accomplissent cela en transformant une idée connue en quelque chose de différent. La séduction est accomplie en transférant une vérité en mensonge et vice versa.

Durant l’entraînement de Ses disciples, Jésus les a avertis qu’il serait possible à Ses disciples d’être séduits par ceux qui viendraient s’accaparer de Son rôle d’autorité. « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:5). Plusieurs faux prophètes viendraient et séduiraient beaucoup de gens. Dans Matthieu 24:11, Jésus nous a déclaré : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Ces faux prophètes peuvent donner plusieurs formes à leur séduction. Celle-ci pourrait éloigner les gens de leur Créateur pour faire croire à l’évolution. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit » (Matthieu 24:24-25). Ils viendront vous séduire par de grands signes de magie et des prodiges en faisant descendre le feu du ciel sur la terre.

Le but de nommer dans l’Église des leaders doués dans la prédication de la vérité était justement d’empêcher que des faux-christs s’infiltrent : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement. » Dieu a cependant fait provision pour la stabilité de Son peuple : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). Paul disait cela afin que personne n’abuse les convertis par les discours séducteurs de ceux qui utilisent des mots séduisants, par ceux qui reniaient Christ.

De nos jours, avec toutes les découvertes scientifiques, il devient de plus en plus clair que la « théorie » de l’évolution est devenue la religion moderne des gens instruits qui l’ont fait avaler à la majorité des gens moins instruits. Écoutons les « sages » paroles de Charles Darwin, reconnu par un grand nombre comme le « père » de l’évolution : « Lorsque j’étais jeune homme sans idée préconçue, je formulais constamment des questions et des suggestions sur tout ce qui existait et, à mon grand étonnement, mes idées furent adoptées sur le champ. Le monde en a fait une religion ». Charles Darwin a admis que ses théories et ses suggestions ont véritablement créé une religion.

On pourrait se demander : « Comment l’évolution peut-elle être considérée comme une religion ? N’est-elle pas basée sur la science ? » Cela devrait, mais voici le véritable problème. L’évolution est fondée sur une foi aveugle plutôt que sur l’évidence consistante de la science. Une religion est un intérêt, un principe, un système de croyances auxquels on s’attache par la foi. Si nous utilisons une définition populaire de la foi comme étant : « Une ferme croyance dans quelque chose, sans aucune preuve », alors même les évolutionnistes modernes sont remplis de foi. Par conséquent, la religion de l’évolution, fondée sur cette sorte de foi, est démunie de tout semblant de preuve, mais basée sur des théories humaines qui sont assurément sans dépositions certifiées. Ne tombez pas dans ce panneau, tenez ferme à ce que vous avez appris dans votre Bible et délaissez la théorie qui, après au-delà de deux cents ans, demeure toujours une… théorie !

Par contre, dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Voilà ce que Dieu nous promet comme récompense éternelle, si nous Lui demeurons fidèle en toute chose.