D. 337 – Un Esprit d’adoption

adoption

par Joseph Sakala

Dans Romains 8:14-16, nous lisons : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. » Nous sommes réconciliés à Dieu dans la joie du salut. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19).

Comme ce passage nous l’explique, une fois que nous avons reçu le Saint-Esprit, nous sommes enfants de Dieu, nous Lui appartenons comme enfants. C’est une chose nouvelle pour nous. Car étant étrangers, notre Créateur nous a réconciliés à Lui et l’esclavage de la crainte est passé. Le lien avec Dieu est tel qu’Il nous dit qu’Il ne nous abandonnera jamais. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a déclaré à ceux qui Lui appartiennent : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6). Maintenant qu’Il est notre Père, nous avons un accès direct à Lui. Approchez-vous de Dieu et Il S’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil et pleurez ; que votre rire se change en pleurs et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur et Il vous élèvera, nous déclare l’apôtre, dans Jacques 4:8-10.

Jésus Lui-même nous a déclaré : « Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! » nous dit Matthieu 7:11. L’apôtre Jean témoigne aussi en Sa faveur lorsqu’il nous dit : « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Cette relation Père/fils est très profonde, car le terme Abba (Père) dénote un lien sensible d’amour envers Lui. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Mais cette réconciliation nous vient par la rédemption.

Dans 1 Pierre 1:17-21, l’apôtre nous dit : « Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. » Nous utilisons avec aisance les termes « sauvés », « rédemption » et « rançon ». Mais que veulent dire ces mots ? Et, plus important encore, que veut dire l’acte de rédemption par Christ ?

Trois mots grecs sont utilisés dans le Nouveau Testament pour noter différents aspects de cette vérité. « Rédemption » vient du grec lutroo, qui veut dire « libérer », « racheter » ou « payer une rançon ». Le sang innocent de Christ, sacrifié pour nous, nous a rachetés. Dans Hébreux 9:11-12, nous lisons : « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » Mais la rédemption de quoi ? De l’esclavage du péché.

Dans Jean 8:34-36 : « Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous dis, que quiconque s’adonne au péché, est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; mais le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres. » Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand Il a été fait malédiction pour nous ; car il est écrit : « Maudit est quiconque est pendu au bois ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis, » nous dit Galates 3:13-14. Le mot grec utilisé ici est exagorazo qui veut dire « payer la rançon » qu’on payait au marché des esclaves pour racheter un esclave. Donc, le sacrifice de Jésus a payé la rançon des horreurs de l’esclavage du péché par Sa mort sur la croix. Certains groupes « chrétiens » prétendent que Jésus a payé la rançon que les Dix Commandements faisaient peser contre nous. Pas du tout, Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand Il a été fait malédiction pour nous.

Le troisième mot est apolutrosis ou « payer la pénalité au complet » de toute la loi de Moïse quand Il a déclaré du haut de la croix : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). Par cet acte, Jésus venait d’abolir la loi de Moïse, pour confirmer une nouvelle alliance avec Son peuple, la Loi de Christ, fondée sur l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. Voici ce que cette loi comprenait : « Or Jésus, voyant la multitude, monta sur une montagne ; et lorsqu’il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Et ouvrant sa bouche, il les enseignait, en disant : Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui sont dans l’affliction ; car ils seront consolés. Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Voilà la Nouvelle Alliance qui se poursuit jusqu’à Matthieu 5:48 où Jésus finit par nous dire : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Ces passages indiquent clairement que l’attitude du cœur a pris préséance sur la lettre de la loi. Qu’importe qu’une personne observe extérieurement un commandement à la perfection si l’attitude de son cœur est mauvaise ? Un cœur pur démontre une bonne attitude et va au-delà de la loi. Donc, Jésus n’est pas venu pour abolir la Loi, Il est d’abord venu l’accomplir dans tous ses détails à notre place, afin que Sa perfection nous accorde la vie éternelle ; puis, Il est venu pour la magnifier et l’amplifier dans la Nouvelle Alliance. Regardons ce que l’apôtre Jacques nous déclare : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Jésus Lui-même nous a dit : « Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien qu’à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:13-16).

Jésus a également déclaré, dans Matthieu 5:17-18 : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. » Regardons maintenant ce que Sa Nouvelle Alliance nous dit, dans Matthieu 5:21-22 : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais Moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Voilà une grande glorification du commandement auquel nous sommes tenus d’obéir.

Et sur l’adultère : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5:27-28). Une autre glorification du commandement original. Donc, en Lui seul nous avons la rédemption par Son sang et le pardon de nos péchés : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:6-10).

Nous avons tous besoin, sans exception, de Son Plan de salut : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

Pour le converti à Jésus, la résurrection de son Sauveur est aussi sérieuse que son salut. Car si Jésus n’est pas ressuscité, comme certains le prétendent, notre espérance ne se situe que dans cette vie-ci uniquement. Selon Paul : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Parce qu’il faut se poser la question, à savoir, ce qui nous arrivera lors de notre mort. Néanmoins, l’apôtre Paul nous rassure en disant, dans 1 Corinthiens 15:20-22 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. »

Paul poursuit en disant : « Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Mais pour quelle raison Dieu a-t-Il fait cela ? « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui [Jésus-Christ] ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). La résurrection de Jésus nous assure de notre justification devant Dieu. En parlant de la foi d’Abraham et de l’imputation de Sa justification sur lui, Paul déclare : « Mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:24-25).

Paul nous dit que Dieu nous accorde le pouvoir de Le servir efficacement par la promesse de la résurrection afin : « Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:18-20). Paul continue à nous expliquer que, par la résurrection : « Il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et [par le fait même] la plénitude de Celui [Dieu] qui remplit tout en tous » (vs 22-23). Avez-vous noté dans ce verset que ce sont les convertis qui sont le corps de Christ et non le petit pain de la communion ? Et Jésus est la seule Tête de ce corps.

Jésus fut pendu à la croix pendant six heures jusqu’à Sa mort, vers trois heures de l’après midi. Il fut ensuite enlevé de la croix et enseveli dans une tombe pendant trois jours et trois nuits (72 heures). Après cette période de soixante-douze heures, même la mort ne pouvait plus Le retenir. Il est donc ressuscité et vit maintenant dans Son corps glorifié à S’occuper de Son Église à partir du ciel. Il le fait en guidant Ses disciples dans leur travail d’instruction envers toutes les nations, en baptisant les convertis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et Jésus est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. À nous alors la mission de subvenir aux besoins spirituels de ceux que Dieu appelle pour les diriger vers Christ.

Pendant ce temps, dans Son état glorifié, Jésus continue de S’occuper de nous puisque : « Nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Cependant nous, même convertis, pouvons encore pécher. Alors, quel est notre réconfort ? Paul fut inspiré de nous donner la solution. Verset 16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. »

Le chrétien converti, disciple de Christ, ne va pas se confesser à un homme aussi faillible que lui. Dieu nous dit que nous avons accès au Trône même de Dieu, en confessant nos péchés à Dieu, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. Quel bonheur de découvrir que nous avons ce merveilleux avantage de recevoir le pardon de nos péchés directement de Celui qui a versé Son sang pur et sans tache afin de nous donner ce privilège !

Finalement, la résurrection de Jésus nous réconforte dans l’assurance qu’un jour nous aussi ressusciterons, si nous mourons avant Son retour dans la gloire. « Sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 4:14-15). Cette gloire nous est transmise par Sa puissance, Son amour et par un Esprit sain.

Paul, à un moment donné, a été obligé de stimuler son jeune évangéliste. Alors, dans 2 Timothée 1:6-8, Paul lui dit : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. » Ce petit commentaire biblique est débordant d’informations pour le chrétien. D’abord, Paul insiste pour que Timothée rallume le don qu’il avait reçu et qu’il l’utilise selon l’intention de Dieu, car il n’avait pas reçu un Esprit de crainte. La crainte implique la timidité et non la puissance. Alors, la puissance ne fonctionne pas très bien si nous sommes trop timides pour l’employer. Tout don de Dieu contient le pouvoir et l’amour pour le mettre à exécution avec un esprit sain.

Le don de par lui-même n’est pas une puissance, mais avec chaque don Dieu nous accorde également la capacité de l’accomplir. Alors, rendons gloire : « À Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:20). Paul nous explique bien que : « La manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11). Donc, avec chaque don, le converti reçoit pareillement la puissance nécessaire de mettre ce don en application.

Avec chaque don, nous recevons l’amour. Encore une fois, l’amour n’est pas le don, mais plutôt une partie du caractère de Jésus accompagné du fruit de l’Esprit. N’eut été de la manifestation en nous de l’amour de notre rédempteur, tous ces dons surnaturels pourraient être mal utilisés, tordus, et abusés pour une gloire personnelle. Jean nous cite un tel cas dans 3 Jean 1:9-10, en disant : « J’ai écrit à l’Église, mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église. »

Il y a un mot unique dans le grec (sophronismos) qui est utilisé pour décrire un « esprit sain », lequel nous est donné avec notre don. C’est une combinaison des verbes grecs traduits par « sauver » et « contrôler ». Son véritable sens serait « un contrôle qui sauve ». Avec nos dons spirituels, nous recevons une combinaison de capacités qui fortifient nos dons et l’amour qui garde le point focal de nos dons sur les autres, et un contrôle qui sauve contre les dommages que nous pourrions infliger sans le vouloir. C’est probablement cela que Jésus voulait empêcher lorsqu’Il a mentionné le plus petit dans Son Royaume. Sauvé quand même, mais déclaré le plus petit, ce qui ne serait pas ce que l’on voudrait recevoir comme récompense.

Dans Matthieu 5:19, nous lisons : « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. » Jésus ne parle pas ici de ceux qui seront sauvés, mais Il met plutôt l’emphase sur le degré de récompense dans Son futur Royaume. Le critère pour atteindre le Royaume est simplement de croire, d’enseigner et d’obéir à la Parole de Dieu, complètement dans cette vie, et enseigner les doctrines. Ceux qui méprisent le plus petit des commandements de Dieu, soit dans l’enseignement ou en pratique, seront relégués au poste le plus petit dans le Royaume. Ceci veut dire que : « Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:15).

Ainsi, il n’y a pas d’Écriture qui soit sans importance, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). En effet, le Seigneur nous met en garde de ne pas briser le plus petit commandement dans l’Écriture : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:18). Il existe beaucoup de chrétiens, spécialement parmi les intellectuels, qui prétendent croire la Bible, mais ils sont vite à lui adapter leurs propres interprétations de l’Écriture, ou même déclarer qu’il y a d’autres endroits où ils peuvent chercher la vérité. Alors, ils se fient aux déclarations d’hommes de science ou dans les faits courants de la vie pour se renseigner.

C’est insultant pour Dieu qui est sûrement capable d’exprimer ce qu’Il veut nous déclarer ! Alors, à ces intellectuels, répondez leur simplement : « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Si nous aspirons à la grandeur en tant qu’Élus dans le Royaume de Dieu, alors nous devons croire et enseigner tout ce qui se trouve dans la Bible et, comme disait si bien Paul : « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher » (Actes 20:27). Paul ne prêchait que la Parole inspirée de Dieu. Alors, votre compréhension de la Bible est très importante, surtout si vous voulez devenir un Élu dans le Royaume.

Dans Psaumes 119:73-76, David demande à Dieu : « Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements. Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront, car je m’attends à ta parole. Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. Oh ! que ta bonté me console, comme tu l’as promis à ton serviteur. » La compréhension de la vérité commence en voyant Dieu comme le Créateur de l’univers. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Le commencement de la foi demeure solidement ancré sur la croyance en la création. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous dit Hébreux 11:3. Et même l’Évangile éternel témoigne de la création de tout ce qui existe. « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7).

Dieu nous déclare carrément, dans Esaïe 45:5-9 : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. Cieux, répandez la rosée d’en haut, et que les nues fassent pleuvoir la justice ! Que la terre s’ouvre, et produise le salut, et qu’elle fasse germer la justice ! Moi l’Éternel, j’ai créé cela. Malheur à qui dispute contre Celui qui l’a formé, vase parmi des vases de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Ton œuvre dira-t-elle : Il n’a point de mains ? » Croyez-vous vraiment cela ? Si Dieu est Un, comment peut-Il être déclaré trois ou une trinité parmi tant de gens ? Répondez !

Les érudits qui modifient les Écritures font des compromis avec les athées du naturalisme, ou de la science évolutionnaire. Et, comme disait si bien Paul : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Que Dieu les réprime ! Le thème du Psaume 119:73-80 tourne autour de plusieurs modèles qui requièrent le leadership de David. Alors, dans Psaume 119:74-75, il insiste : « Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront, car je m’attends à ta parole. Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. » Et, dans les versets.79-80, il déclare : « Que ceux qui te craignent, reviennent à moi, et ceux qui connaissent tes témoignages ! Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, afin que je ne sois pas confus ! »

Bien qu’il eut reconnu que le Seigneur l’avait affligé dans le passé, il témoignait surtout de Sa fidélité dans Sa Parole. Car Sa loi faisait son plaisir. Nous voyons ici un leader établi pour la défense de l’Évangile. Un homme qui se plaçait parmi ceux à qui Pierre disait : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Finalement, dans Psaume 119:80, David déclare : « Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, afin que je ne sois pas confus ! »

Que Dieu redonne à nos cœurs ce niveau d’intégrité dans Ses statuts, pour comprendre vraiment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Et un jour, du haut du ciel, on entendra, comme Jean, ces mêmes paroles : « Et j’entendis une voix du ciel, comme la voix des grosses eaux, et la voix d’un grand tonnerre, et j’entendis une voix de joueurs de harpes, qui touchaient de leurs harpes. Et ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et les Anciens ; et personne ne pouvait apprendre le cantique que les cent quarante-quatre mille, qui ont été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:2-5).

Notez bien ce qui est dit dans ce passage. D’abord, « ils sont vierges ». Le mot est au masculin et ne peut pas parler de virginité charnelle. Dieu parle d’une virginité spirituelle qui s’applique aussi bien au masculin qu’au féminin. Ensuite, Dieu nous dit qu’ils ne se sont pas « souillés avec des femmes ». Que représente une « femme » dans la Bible ? Les différentes églises ! Donc, ce sont les Élus de Christ parmi lesquels il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche. Parce qu’ils n’ont prêché que la Parole de Dieu, ils sont sans tache devant le trône de Dieu.

Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau. Mes chers amis, si vous voulez être parmi ces prémices lorsque Jésus reviendra et recevoir l’immortalité dans l’éternité en tant qu’Élus de Christ, il faut absolument être de la Première Résurrection, car c’est la meilleure. « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:16).




D.336 – Une doctrine étonnante

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Par Joseph Sakala

Jésus enseignait le peuple sur différentes choses. « Or quand Jésus eut achevé ces discours, le peuple fut étonné de Sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:28-29). Nous voyons dans ce passage la première mention de doctrine dans le Nouveau Testament. Ceci est très intéressant pour nous puisque la doctrine fut dévoilée par Jésus Lui-même dans Son sermon sur le Mont des Oliviers. Ce qui est également significatif, c’est qu’il existe quatre autres mentions dans les Évangiles où ceux qui écoutaient Jésus furent étonnés par Sa doctrine.

Jésus venait de fermer la bouche des Sadducéens au sujet de la femme qui avait marié sept frères. « Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l’ont eue ? Mais Jésus, répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu. Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:29-33).

Dans Marc 1:23-27, nous lisons : « Or, il se trouva dans leur synagogue un homme possédé d’un esprit immonde, qui s’écria, et dit : Ah ! Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus Nazarien ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es ; le Saint de Dieu. Mais Jésus le tança en disant : Tais-toi, et sors de lui. Alors l’esprit immonde l’agitant avec violence et jetant un grand cri, sortit de lui. Et ils furent tous étonnés, de sorte qu’ils se demandaient entre eux : Qu’est-ce que ceci ? Quelle est cette nouvelle doctrine ? Car il commande avec autorité même aux esprits immondes, et ils lui obéissent. » Prenez le temps de noter de quelle façon Jésus S’y est pris pour chasser le démon qui possédait cet homme. Nous sommes vraiment loin des films d’exorcisme qui nous sont présentés au cinéma. Jésus le réprimanda en disant : « Tais-toi, et sors de lui. Alors l’esprit immonde l’agitant avec violence et jetant un grand cri, sortit de lui. » Assez clair, merci !

Dans Marc 11:15-18, il est écrit que Jésus et Ses disciples : « vinrent ensuite à Jérusalem ; et Jésus étant entré dans le temple, se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons. Et il ne permettait pas que personne ne portât aucun vaisseau par le temple. Et il les instruisait, en disant : N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prières pour toutes les nations ? Mais vous en avez fait une caverne de voleurs. Ce que les scribes et les principaux sacrificateurs ayant entendu, ils cherchaient les moyens de le faire périr ; car ils le craignaient, parce que tout le peuple était frappé de sa doctrine. »

Jésus avait ce don de prêcher au gens et le pouvoir de les étonner. Dans Actes 13:6-8, nous lisons que Paul : « Ayant ensuite traversé l’île jusqu’à Paphos, ils trouvèrent un certain Juif, magicien et faux prophète, nommé Barjésus, qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Celui-ci, ayant fait appeler Barnabas et Saul, désira entendre la parole de Dieu. Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi ». Ce faux prophète ne voulait pas que le proconsul entende la vérité et résistait à Paul. Cela a-t-il nuit à Paul dans sa mission ?

Nullement. « Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant rempli d’admiration pour la doctrine du Seigneur » (Actes 13:9-12).

L’aspect étonnant de la doctrine de Christ nous est dévoilé par Marc lorsqu’il dit : « Et ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Marc 1:22). Il n’était pas surprenant que Jésus puisse parler avec autant d’autorité. « Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean 7:15-18).

Paul aussi pouvait prêcher cette doctrine étonnante car il faisait attention d’enseigner seulement la Parole de Dieu. Ainsi, nous aussi pouvons prêcher la vérité dans un contexte innovant fondé sur la Parole de Dieu. Il est devenu populaire de nos jours dans plusieurs églises évangéliques d’éviter de plus en plus la doctrine en faveur d’une discussion qui nous amène vers une chrétienté personnelle. On pourrait même dire personnalisée, car chacun adapte la Parole à ses propres croyances. Ceci est une grande erreur puisque cela augmente la sécularisation de notre société et le faible témoignage de l’église chrétienne. Dans la Bible, l’enseignement avec doctrine est le même partout, afin que la vrai doctrine soit toujours enseignée de façon homogène et harmonieuse. Jésus a envoyé Ses disciples en leur disant : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Ceci faisait partie de la grande commande de Christ. Il est donc important que nous, comme Paul, ne prêchions que la vérité. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:27-30). Voilà la raison de ne prêcher que la vérité : empêcher les loups ravisseurs d’attirer les disciples après eux.

Dans 2 Jean 1:9-11, l’apôtre nous dit : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Est-ce possible que des gens aient réellement vu le Créateur de l’univers sans vraiment le reconnaître ? Nous savons que Jésus a Lui-même déclaré qu’Il était la lumière du monde. Pourtant : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:9-11). Ces versets sont sûrement des plus tristes versets de la Bible.

« Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:28-31).

Tous les atomes de notre corps sont maintenus par Lui. Dans Colossiens 1:17, nous lisons : « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » Pourtant, des multitudes l’ignorent, le ridiculisent et prennent Son nom en vain. Quelle folie ! Un jour, Il est même entré de manière visible dans le monde qu’Il avait créé afin que le monde puisse vraiment entendre Ses paroles de vie et voir Son œuvre d’amour. Mais ils ont refusé de L’accueillir et L’ont pendu sur une croix pour mourir. L’ironie et le comble de la folie sont atteints lorsque ceux dont le corps et l’esprit furent créés par Christ refusent même d’admettre le fait de la création. En effet, ils tournent Psaume 100:3 à l’envers et proclament : « Ce n’est pas Lui qui nous a fait, c’est nous-mêmes ! » Alors que le Psaumes 100:3 dit bien : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. »

Non seulement ces hommes nient-ils Sa création, mais ils nient aussi Son salut, pensant qu’ils peuvent se sauver eux-mêmes. Il est important de noter que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:9-11). Seul le Créateur du monde pouvait devenir son Sauveur, puisque personne dans toute Sa création n’était capable et digne d’accomplir pareille mission. Encore plus inexcusable que ceux qui vivaient dans Son temps, ce sont ceux qui savent ces choses et qui, malgré cela, Le rejettent aujourd’hui ! Avec toutes ces merveilleuses preuves révélées par la science moderne dans les desseins créateurs de la nature, ils sont davantage inexcusables.

Face aux évidences de Sa propre résurrection de la mort, qui durent depuis des siècles, ce serait de la folie pour l’homme moderne de rejeter le Seigneur comme Créateur et Sauveur du monde. Regardons ensemble ce qu’il DIT de Lui-même, dans Proverbes 8:23-28 : « J’ai été établie [la sagesse] depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. »

Ce chapitre contient une belle description de quelques travaux de Dieu durant la semaine de la recréation de la terre, lorsque Dieu, en Christ, était en train de faire ces travaux. Christ Lui-même, personnifié comme la sagesse divine, nous parle. Dans Proverbes 8:30, nous lisons : « Alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. » Le verset 27 parle de Sa préexistence avant même la création de l’univers. « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre » (Proverbes 8:27-29). C’est comme si Dieu fixait un compas au dessus de l’abîme.

Dans Ésaïe 40:21-22, nous pouvons lire : « N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est Lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est Lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter. » La découverte par les hommes que la terre est ronde est considérée comme un grand événement historique faussement attribué à Christophe Colomb. Colomb était en effet un penseur courageux et un explorateur aguerri, en plus d’être un chrétien, mais plusieurs avaient déjà conclu auparavant que la terre était ronde et ont visité le Nouveau Monde en tant qu’explorateurs.

Pour ce qui est de sa sphéricité, le mythe d’une « terre plate » de l’antiquité n’était pas la croyance de plusieurs érudits. La Bible en particulier ne parle jamais d’autre chose que d’une terre sphérique. Dans quelques références où la Bible parle des quatre bouts de la terre, comme dans Esaïe 11:12 : « Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre », il est évident que Dieu parle des quatre quartiers de la terre et/ou des quatre points cardinaux. Dans Proverbes 8:27 : « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme », il s’avère que Dieu parle des profondeurs de la mer. À d’autres endroits, comme dans Job 26:10, où Dieu : « décrit un cercle sur les eaux, au point où la lumière confine avec les ténèbres » et dans Job 22:14 : « Les nues sont pour Lui un voile, et il ne voit rien ; il se promène sur la voûte des cieux », nous voyons toujours une référence à la terre comme étant sphérique. Même le mot hébreu khug veut dire « cercle ».

Le mot pour « compas » est « globe », comme : « C’est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter » (Esaïe 40:22). Ensuite, Dieu a fixé les nuages, comme dans Genèse 1:7 lorsque : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. » Finalement, Dieu a fait jaillir les fontaines de l’abîme, quand Il imposait à la mer Sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre. Ces mêmes fontaines allaient être dégagées lors du Déluge. Dans tous ces travaux extraordinaires, le Seigneur nous assure qu’Il était bien là. Cela nous assure également qu’au travers tous les siècles à venir, Christ sera toujours là.

Ce remarquable huitième chapitre des Proverbes se termine par l’exhortation suivante, encore plus pertinente aujourd’hui que jamais auparavant. « Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort » (Proverbes 8:35-36). Tandis que tous ceux qui se tournent vers Lui sont exaucés dans leur demande. Le roi Ezéchias semblait être dans une situation désespérée. Les armées puissantes de l’Empire assyrien ravageaient les pays autour d’Israël dans une orgie de destruction et s’approchaient dangereusement de Jérusalem, demandant par une lettre au roi la soumission totale de la nation. Le choix d’Israël semblait de capituler ou mourir. « Or quand Ezéchias eut reçu la lettre de la main des messagers, et qu’il l’eut lue, il monta à la maison de l’Éternel ; et Ezéchias la déploya devant l’Éternel. Puis Ezéchias fit sa prière à l’Éternel et dit : Éternel, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins, toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; c’est toi qui as fait les cieux et la terre » (2 Rois 19:14-15).

Il restait cependant un autre choix, celui de prier. Rabshaké se vantait qu’aucun des dieux des autres nations n’aient pu les sauver de la puissance des Assyriens. Ces dieux n’étaient que des personnifications motivées par des mauvais esprits. Rabshaké n’était sûrement pas au courant que : « l’Éternel est grand et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux » (Psaume 96:4-5). Et ça incluait les dieux des Assyriens. Il est bon de noter ici que toutes les anciennes religions païennes étaient des religions évolutionnaires qui rejetaient le concept d’une véritable création issue d’un véritable Créateur. Ezéchias connaissait le vrai Dieu qui avait créé les cieux et la terre, et pouvait en toute assurance Lui adresser ses prières.

Dieu pouvait facilement envoyer un seul de Ses anges puissants pour exaucer la prière d’Ezéchias, en détruisant l’armée des Assyriens en une seule nuit. « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit, et s’en retourna ; et il resta à Ninive » (2 Rois 19:32-36). Sanchérib a dû faire un méchant saut en se levant ce matin-là ! Ce Dieu créateur du ciel et de la terre est continuellement sur Son trône et peut encore entendre et répondre aux prières de ceux qui invoquent Son nom. Et Il le fait par Son Esprit en nous.

Dans 2 Corinthiens 5:1-5, Paul nous dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. » Regardons également Jean 14:1 où il est écrit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. » Ces demeures sont les corps immortels célestes des Élus qu’ils recevront au retour de Christ.

Ce concept d’avoir un dépôt de Dieu en nous est une merveilleuse réalité. La présence du Saint-Esprit dans la vie du converti est l’ultime accomplissement d’une magnifique promesse venant de Dieu Lui-même. Le mot « arrhes » vient du grec arrhabon qui veut littéralement dire « un dépôt ». Il est semblable au mot hébreu arabown traduit comme « gage » dans l’Ancien Testament. Dans Genèse 38:17-18, Juda dit à sa belle-fille Tamar : « J’enverrai un chevreau du troupeau. Et elle répondit : Me donneras-tu un gage jusqu’à ce que tu l’envoies ? Et il dit : Quel est le gage que je te donnerai ? Et elle répondit : Ton cachet, ton cordon, et ton bâton, que tu as à la main. Et il les lui donna. »

Donc, si la présence de Dieu en nous par Son Esprit est simplement un gage ou un dépôt, l’accomplissement entier doit être glorieux au-delà de toute compréhension. Notre texte du début nous annonce, en effet, que si cette tente (notre corps), notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Donc, nous désirons avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel, notre corps spirituel, dans l’immortalité que nous recevrons lors du retour de Christ. Ce dépôt ou gage apparaît également dans 2 Corinthiens 1:22, où Paul parle de Dieu : « Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Le gage ici est associé au sceau de Dieu et à l’assurance que toutes Ses promesses seront réalité. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20).

Le troisième endroit où ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament est celui-ci : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Nous sommes tous cohéritiers de Christ : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:17). Ainsi, le Saint-Esprit est notre gage, à nous qui avons reçu Christ comme Sauveur, et Jésus est notre promesse d’un glorieux avenir. Un corps parfait, un merveilleux héritage et un accomplissement certain de gracieuses promesses de Dieu.

Mais rappelons-nous d’où nous vient cette rédemption. Dans Matthieu 16:20-21, nous lisons : « Alors il défendit à ses disciples de dire à personne que Lui, Jésus, fût le Christ. Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. » Le petit mot « fallait », venant du grec deon, nous indique une urgence et une nécessité, et il est fréquemment utilisé en rapport avec le travail de rédemption de Jésus. Lorsqu’Il était jeune homme, Ses parents Le cherchèrent et, lorsqu’ils Le trouvèrent parlant aux érudits du temple, Il leur déclara : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. »

Mais la première fois que Jésus a utilisé ce verbe, Il l’a fait dans le Nouveau Testament lors de Sa déclaration prophétique sur Sa mission. Qu’il fallait qu’Il allât à Jérusalem et qu’Il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, des principaux sacrificateurs et des scribes, et qu’Il y fût mis à mort, et qu’Il ressuscitât le troisième jour. Comme Jésus S’approchait de cet événement prophétique, Il leur dit : « Il faut que j’annonce aussi le Royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Lors d’une autre occasion, Jésus a déclaré : « Pendant qu’il est jour, il faut que Je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:4-5).

Jésus avait beaucoup de prédication et de travail à faire dans cette période de trois ans et demi de l’histoire du monde. Ensuite, Il devait mourir ! Mais pourquoi devait-Il mourir ? « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » (Marc 14:49). Puis, Il leur dit : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem » (Luc 24:44-47).

De quelle manière devait-il mourir ? « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). Mais Il devait ressusciter et vaincre la mort. « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts » (Jean 20:6-9).

Mais pour quelle raison devait-Il passer par toutes ces étapes avant de mourir sur la croix et ressusciter par la suite ? Simplement pour prouver ceci au monde entier : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Cette doctrine est vraiment étonnante, mais seulement pour ceux qui la connaissent, c’est-à-dire, Ses Élus. Un jour, bientôt cependant, tous les habitants de la terre seront choyés par cette merveilleuse connaissance, lors de Son retour en puissance, pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.




D.335 – Prêcher la vérité

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Par Joseph Sakala

Certaines églises connaissent la vérité, mais ne la prêchent pas, par crainte de perdre littéralement des membres. D’autres ne la connaissent même pas et s’enrichissent à prêcher des fables. Que pouvez-vous faire pour découvrir la vérité par vous-même ? La Bible est la source de la vérité et vous pouvez la prouver par et pour vous-même. Jésus n’a jamais exigé que Ses disciples soient dotés d’un doctorat en théologie pour comprendre Ses enseignements. Alors, pourquoi autant de millions de personnes se déclarant chrétiennes ne comprennent-elles pas le véritable message de Christ ? Notre société chrétienne entière change très rapidement. Plusieurs enseignants bibliques sincères sont stupéfaits de voir la rapidité avec laquelle les gens ont accepté les mariages gais, la légalisation de la marijuana et la persécution de ceux qui suivent les enseignements de la Bible qui, jadis, formaient le fondement même de notre société.

Pourtant, la majorité des églises « chrétiennes » ne s’opposent pas à ces idées et pratiques non bibliques. Au contraire, on les enseigne carrément. Alors, nous voyons des lesbiennes avouées se faire ordonner ministres dans un nombre croissant de congrégations. Et bon nombre de ministres, soi-disant chrétiens, participent aux cérémonies de mariages entre hommes. Sans compter que bon nombre de ces pasteurs et prêtres sont eux-mêmes homosexuels. Qu’allons-nous voir bientôt dans ces églises ? Des mariages de groupes où plusieurs hommes et/ou femmes se « marieront » pour vivre ensemble formant des unions à trois, quatre, cinq, etc. ? Si ces gens peuvent convaincre le monde que les animaux aussi possèdent une intelligence et des sentiments humains, la bestialité deviendra-t-elle également un droit civil ? Si vous suivez les idées et les raisonnements qui circulent présentement dans la société, la réponse sera probablement « oui » ! Car il ne faudrait pas discriminer ceux qui « aiment » leurs animaux, n’est-ce-pas ?

Qu’est ce qui manque dans ces raisonnements ? Le problème avec une telle argumentation humaine charnelle, c’est qu’elle met complètement au rancart le Créateur de l’humanité ainsi que Sa Parole. Et quand la Bible est mentionnée ou considérée, c’est toujours d’une façon dérisoire, utilisant des passages qui sembleraient être favorables à leurs arguments. Le vrai problème, c’est que la majorité des gens qui fréquentent les églises, et surtout leurs ministres, ne prennent pas la Bible littéralement. Les séminaires théologiques sont devenus des cimetières intellectuels où, depuis des décennies, les cerveaux des étudiants infusent dans des concepts où la critique de la Parole de Dieu est permise et où on vote sur une décision prise en groupe. Les étudiants sont continuellement bombardés par la notion qu’un véritable Dieu puissant, juste et personnel n’existe probablement pas. Tout au long des siècles, la Bible fut assemblée par certains individus confus et divisés entre eux, sans pour autant se conformer à la direction infaillible du Créateur. Évidemment, disent-ils, les « miracles » de Jésus et les autres serviteurs de Dieu n’étaient que des métaphores destinées à servir d’outils pour enseigner la miséricorde et l’amour de Dieu, si ce Dieu nébuleux existe vraiment.

Ces étudiants, démunis de leur foi antérieure, se mettent à instruire et à prêcher cette « nouvelle connaissance » à leurs congrégations. Il n’est donc pas surprenant que la brebis au sein de la majorité des congrégations est complètement ignorante de ce que la Bible dit réellement. Comment ce comportement pourrait-il affecter aussi votre vie ? D’une manière très grave, en effet ! Car plusieurs indicateurs prophétiques démontrent que nous sommes dans les derniers jours du règne de Satan sur cette terre. Christ reviendra durant la vie de plusieurs de ceux qui lisent ceci. Mais d’abord, pendant que les nations s’éloignent de Dieu et de tous les enseignements chrétiens, Dieu permettra qu’une tribulation puissante frappe les habitants de la terre non repentants et en rébellion contre un Dieu qui les aime.

Alors, comment se préparer pour éviter la tragédie épouvantable qui s’en vient ? Présentement sur la terre, il existe une Église fondée par Jésus le Jour de la Pentecôte. Jésus l’avait prédit dans Matthieu 16:18 lorsqu’Il a déclaré à Pierre : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Ceux qui seront fidèles à Dieu dans cette Église seront protégés durant cette tribulation. Jésus les appelle Ses « serviteurs ».

À l’Église de Philadelphie, Jésus a dit ceci : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom … Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:8,10-11). Cette grande tribulation doit venir sur le monde entier pour éprouver les « habitants de la terre », les non convertis, et non les serviteurs de Dieu.

En comparaison avec les autres églises du monde, cette Église est petite et sans force, mais parce qu’elle a peu de force et qu’elle garde Sa Parole et n’as point renié Son nom, Jésus lui dit : Je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre. C’est Jésus Lui-même qui va protéger Son Église durant cette grande tribulation. Certains groupes prêchent que leurs congrégations seront transportées au ciel hors de la tribulation. Mais Dieu nous dit clairement comment Il va protéger Son peuple. Psaume 91:3-7 déclare : « Certes, il [Dieu] te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Si nous étions enlevés avant la tribulation, nous ne serions pas à côté des mille et des dix mille qui tomberont ! Donc, nous serons gardés pendant la Tribulation.

Ça, c’est de la protection ! Et comment Dieu S’y prendra-t-Il ? Psaume 91:10-13 nous assure que : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [ou maison]. Car il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon. » Même Satan ne pourra vous faire du mal. Regardons ce que Dieu nous dit en cas d’agressions : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, Je le délivrerai ; Je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et Je l’exaucerai ; Je serai avec lui dans la détresse ; Je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et Je lui ferai voir Ma délivrance » (Psaume 91:14-16). Voilà une protection personnelle.

Cette Église, guidée par le Saint-Esprit, existe officiellement sur la terre depuis le Jour de la Pentecôte. Dans l’Ancienne Alliance, elle recule jusqu’à Abel le Juste ainsi que tous ceux que Dieu a appelés, dont fait mention Hébreux 11, et même Satan n’a jamais pu y mettre fin. Elle ne croit pas aux mensonges et aux fables véhiculés par ceux qui vendent un salut facile pour de l’argent. Les véritables convertis sont comme les Béréens qui prenaient le temps de vérifier dans les Saintes Écritures ce qui leur était prêché, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11). C’est ce que les vrais chrétiens font afin de prouver que la Bible est inspirée et que le vrai Dieu a une Église dans laquelle Il prépare Ses futurs Élus à régner éternellement. Alors chacun doit également agir selon cette information.

La procrastination n’est pas une excuse valable pour négliger son salut, car ceux qui négligent d’écouter les instructions bibliques risquent de souffrir dans la tribulation prédite par Jésus à l’Église de Laodicée. En parlant de cette période épouvantable, Jésus a prédit ceci, dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des Élus ils seront abrégés. » Ceux qui n’agiront pas selon ces instructions risquent d’être pris au piège avec ceux qui pensent que cela n’arrivera pas. Prenez le temps de prouver toute chose en vous posant régulièrement ces trois questions : Un vrai Dieu existe-t-il ? La Bible est-elle la révélation inspirée par Dieu à l’humanité ? Et finalement, existe-t-il une vraie Église sur la terre aujourd’hui, guidée directement par Dieu ? Il est primordial pour chaque individu de prouver cela en étudiant la Parole de Dieu.

Une pareille étude, appuyée par l’obéissance aux commandements de Dieu, déterminera si vous vivrez durant la grande tribulation sous la protection divine, ou si vous souffrirez durant la même grande tribulation où vous serez épurés. Alors, les chrétiens négligents de Laodicée seront épurés durant la tribulation, mais feront quand même partie de la première résurrection. Ensuite, éclatera la grande bataille d’Armaggedon où Jésus-Christ et Ses Élus combattront la Grande Babylone. Votre étude biblique vous donnera la connaissance du but de notre Créateur en créant l’humanité à Son image et à Sa ressemblance, pour devenir Ses fils et Ses filles dans Son Royaume éternel. Si vous n’agissez point, vous aurez perdu l’opportunité d’être parmi les « Élus », qui régneront sous Christ, dans le Royaume de Dieu. Car ce sont les Élus qui : « chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Oui, c’est dommage, mais vous manquerez toutes ces belles promesses si vous n’agissez point immédiatement selon le grand commandement de Christ de : « cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Il est prophétisé qu’un bon nombre d’êtres humains feront partie des « nations » au lieu des « Élus ». En effet, des millions de fidèles ainsi que leurs ministres vivent aujourd’hui dans l’ignorance totale du véritable but de Dieu et sans une véritable compréhension de Sa Parole inspirée. En décrivant les faux prophètes, Jésus a déclaré : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. »

Le ministre qui prêche comme vérité ce qui n’est pas inscrit dans la Bible comme vérité est un ministre qui porte de mauvais fruits. De nos jours, les églises sont des sociétés entières complètement voilées en ce qui a trait à la compréhension de la Bible. Elles prêchent un ministère fondé entièrement sur le travail social, faisant très peu pour instruire leurs brebis à comprendre Dieu et Son but pour le monde. Jésus a prêché l’avènement de Son Royaume sur cette terre et Il est en train de Se former des Élus pour régner pendant mille années et enseigner Son Plan aux rescapés de la Grande Tribulation. Combien de religions enseignent cela en ce moment ? Non, les ministres enseignent plutôt un grand enlèvement au ciel pour sauver leur peau au lieu de se préparer spirituellement dans ce domaine. Leurs ministres sont séduits, alors comment voulez-vous qu’ils enseignent la vérité ?

Se référant aux leaders religieux de Son époque, Jésus a déclaré : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:14). La Bible rend cette séduction extrêmement claire lorsqu’elle dit que Satan le Diable a « séduit le monde entier » (Apocalypse 12:9). Le monde est-il vraiment séduit ? Oui ! C’est la seule réponse qu’on puisse émettre, à voir les stupidités qui se véhiculent dans le monde présentement. Il n’y a personne de plus séduit qu’un ministre séduit, car s’il n’était pas séduit, il vérifierait toute chose avant de dire : C’est dans la Bible ! Une recherche entamée par The American Bible Society a conclu que 69 % des Américains croient que la Bible contient les réponses pour vivre une vie agréable. Mais, alors que 79 % ont affirmé connaître leur Bible, 54 % ne pouvaient même pas nommer le Pentateuque qui constitue les « cinq premiers livres » de la Bible.

Approximativement la moitié de la population ne peut pas décrire les différences fondamentales entre les enseignements de la Bible, du Coran, et du Livre des Mormons. De ceux-là, 46 % ont déclaré que les trois livres enseignent les même vérités spirituelles [American Bible Society, State of the Bible, 2012]. Avec une telle incompréhension avouée de la Bible, en 2012, il n’est pas surprenant que le monde puisse être manipulé si facilement. Mais dans les trois dernières courtes années, je me demande combien de personnes chrétiennes ont vraiment pris le temps de vérifier dans leur Bible tout ce qui leur a été prêché, ou si elles prennent pour acquis que le ministre va nécessairement vérifier toute chose avant de prêcher.

Il n’est pas surprenant que plusieurs de ceux qui lisent cet article n’ont pas reçu une grande compréhension de la Bible ou des prophéties spécifiques de la Bible dans les églises où ils assistent. Vous avez été gardés dans l’ignorance, même si vous avez assisté régulièrement à chaque semaine de votre vie. Vos ministres doivent se réveiller ! Je ne voudrais pas blesser les ministres et les prêtres du monde entier. Mais je dois déclarer, ou marteler, en tant que véritable serviteur de Dieu, que vous devez vous réveiller aussi et vérifier tout ce qu’on vous enseigne, pour vous assurer si c’est selon la Bible, comme le faisaient les gens de Bérée. « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11).

La plupart d’entre vous n’avez pas reçu la vérité biblique, surtout si la Bible n’est pas utilisée dans vos assemblées. Alors, vos congrégations sont dans la confusion. Le monde recherche aujourd’hui le confort dans les réunions. La raison pour laquelle les gens quittent leurs congrégations, c’est qu’ils se posent des questions à savoir où sont leurs morts ? Si les ministres leur ont prêché un mensonge, est-ce que leurs morts sont perdus par ce manque de connaissance ? Quelle est la vérité sur la fin du monde ? Les églises vous offrent de la belle musique et vont jusqu’à nourrir ceux qui ont faim, mais elles ne répondent pas à vos questions avec des preuves à l’appui. Des millions de personnes assistent aux assemblées, semaine après semaine, récitent les mêmes prières, chantent les mêmes cantiques et espèrent apprendre quelque chose pouvant vraiment les nourrir.

Mais ils ne reçoivent pas une compréhension de la Parole inspirée de Dieu. Ils ne reçoivent pas la connaissance révélant pourquoi ils sont nés, quel est le but ultime de la vie, et comment atteindre ce but. Ils ne reçoivent pas l’explication des douzaines de prophéties qui sont en train de se réaliser maintenant et qui vont affecter leurs vies d’ici quelques décennies. Dans Actes 20:27-28, Paul déclare : « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. » Les églises d’aujourd’hui ne reçoivent pas tout le dessein de Dieu comme Paul le prêchait.

Dans un passage inspiré du livre d’Osée, notre Dieu Tout-Puissant lance un avertissement à Son peuple lorsqu’Il dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce : puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! » (Osée 4:6-7). Au fur et à mesure que la richesse et le pouvoir des Américains et des Britanniques a augmenté, nous avons définitivement détourné notre face de Dieu. Et nous avons oublié la Loi de Dieu. S’adressant toujours à Son peuple, Dieu ajoute : « Que je lui multiplie mes enseignements par écrit, ils sont regardés comme une chose étrangère » (Osée 8:12).

« Mais c’est ici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31:33-34).

Dans les prochains versets, où Paul reprend les propos de Jérémie, l’apôtre démontre clairement que l’alliance en question est la Nouvelle Alliance et non pas l’Ancienne Alliance passée avec Moïse et que cette alliance est passée avec l’Église : « Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître (Hébreux 8:8-13).

Or, les Dix Commandements sont au centre de la première alliance, la vieille, celle qui est disparue ! Les membres de la véritable Église ne sont pas assujettis aux Dix Commandements. Ceux-ci ont été accomplis par Christ à leur place. Nous ne devons pas mélanger la Loi de Moïse et la Loi de Christ. La première était charnelle et la seconde est spirituelle. Les Dix Commandements ne sont pas une loi spirituelle ! Nous n’aurions qu’à prendre l’exemple du sabbat pour illustrer la chose. Le quatrième commandement stipule que l’Israélite devait adorer son Dieu une fois la semaine. Normal, car c’est tout ce qu’il pouvait arriver à faire, quand il ne succombait pas carrément à adorer de faux dieux ! Mais la Loi de Christ nous enjoint à adorer Dieu tous les jours de notre vie et Il nous donne Son Esprit pour y arriver. Donc, le Quatrième Commandement est nettement insuffisant. Je suis donc persuadé, par les écrits des apôtres, que les gens dans le Millénium vont observer la Loi de Christ et non pas la Loi de Moïse qui n’était destinée qu’à tenir en laisse un « cheval rétif », incapable d’obéir. Dans le Millenium, les gens vont se reposer spirituellement en Christ, 7 jours sur 7, et 24 heures sur 24.

La mauvaise compréhension des prophéties de l’Ancien Testament vient du fait que l’on interprète certains passages de manière strictement littérale en délaissant tout l’aspect symbolique. Or, quand les prophètes parlent de la loi qui sera installée dans le cœur des gens, c’est de la Nouvelle Alliance qu’ils parlent, pas de l’Ancienne. Quand ils parlent d’Israël ou de Juda, ou de Jérusalem, ils parlent de l’Église et des futurs convertis ! Pas des descendants physiques de l’ancien Israël ou de Juda. Rappelez-vous que ceux qui se disent actuellement descendants d’Israël et de Juda ne sont pas du tout descendants d’Israël et de Juda, ce sont des Khazars !

Le Plan de Dieu n’a rien à voir avec la chair et le sang ! Je vous rappelle affectueusement qu’Abraham n’a pas observé les Dix Commandements et que ceux-ci n’ont été donnés au peuple d’Israël que quatre cent trente années plus tard. Or, nous sommes appelés « enfants d’Abraham ». Vous apparaîtrait-il logique que Christ nous ait enseigné Ses commandements dans Matthieu 5-7, que Jésus nous ait ordonné de vivre par eux, de les enseigner aux autres, et qu’ensuite nous enseignions au peuple du Millénium autre chose que ce qu’Il nous a enseigné, en retournant aux faibles rudiments, comme le dit Paul ? Vous admettrez que ce serait inconséquent.

Votre propre Bible vous répète encore et encore que, lorsque le Royaume de Dieu sera établi sur la terre, toutes les nations de la terre afflueront vers Lui. Et la loi inspirée par Dieu sera le fondement de la société entière. Oui, mais quelle loi ? La loi de Moïse ou la loi de Christ ? À Esaïe, Dieu lui a dit d’écrire : « Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de Ses voies, et nous marcherons dans Ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:2-4). La loi sortira de Sion, mais de quelle loi s’agit-il ? Où est-il écrit qu’il s’agira encore de la vieille loi de Moïse qui est disparue avec la mort sur la croix de Jésus-Christ ?

Dans presque tout le christianisme, il existe la compréhension que, pour être un sacrifice acceptable pour les péchés du monde, Jésus-Christ a dû garder la loi parfaitement. Mais quelle loi a-t-Il gardée ? Et de quoi S’attendait-Il de Ses disciples ? Voici comment Jésus a décrit Sa mission, dans Matthieu 5:17-20 : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. »

La grande tâche de Christ sur terre fut celle-ci : « Je ne suis pas venu abolir [la Loi] mais accomplir [la Loi]. » Quand Jésus a-t-Il achevé d’accomplir toute la Loi et les Prophètes ? C’est lors de Sa crucifixion, alors qu’Il S’est exclamé du haut la croix : « Tout est accompli ! » (Jean 19:30)

Il n’y avait que Lui qui pouvait observer toute la Loi de Moïse sans faillir et Il est venu l’accomplir à notre place, pour nous ! Et si nous avons la foi pour croire en ce miracle, nous avons accès au salut. Dans le passage de Matthieu 5, Jésus ne nous a pas commandé d’observer la Loi de Moïse, mais Sa Loi, la Loi de Christ. La preuve en est que, dans les passages qui suivent ensuite, jusqu’au chapitre 7, Il nous explique les différences entres Sa Loi et la Loi de Moïse. On ne peut donc absolument pas se baser sur le passage de Matthieu, pour nous renvoyer à la vieille loi de Moïse clouée sur la croix.

Plusieurs aujourd’hui ne saisissent pas l’importance vitale de Ses mots : Il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Et, en effet, tout fut accompli par Christ jusque sur la croix. Et ce jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé. Puisque le ciel et la terre existent toujours, nous devons comprendre que la loi demeure toujours ! Saviez-vous ce qu’est le principal problème de compréhension ? C’est qu’on a tendance à penser que, partout où il est question de la Loi, il ne peut s’agir seulement que de la Loi donnée à Moïse. Or, l’apôtre Paul a passé de longs passages de ses épîtres à expliquer aux membres de l’Église que tel n’était pas le cas. Lui a fait la distinction entre la Loi de Moïse et la Loi de Christ. Il faut que nous établissions aussi la différence.

Christ a condamné ceux qui enseignaient faussement aux hommes de briser même le plus petit des commandements. Christ a expliqué que ceux qui auront observé Ses commandements et enseigné à leur obéir, ceux-là seront estimés grands dans le Royaume des cieux. Donc, il nous faudrait recommencer à observer le sabbat tel que stipulé dans les Dix Commandements, et à enseigner aux autres à retourner vers l’Ancienne Alliance ? Est-ce cela que Jésus voulait enseigner comme vérité ? Certains ministres enseignent que Christ a consenti à garder tous ces commandements pour nous, donc nous ne sommes pas obligés de les observer. Et ils ont raison ! Mais là où ils achoppent, c’est en ne parlant pas de la Loi de Christ ! Nous devons observer la Loi de Christ qui est différente de la Loi de Moïse.

Est-ce que le fait que Christ les a accomplis change quelque chose dans Son enseignement ? Non, mais Il ne nous a pas enseigné d’observer les Dix Commandements. Il nous a enseigné d’observer Sa Loi, la Loi de la Nouvelle Alliance dont ne font pas partie les Dix Commandements. Le ciel et la terre n’ont pas passé après Sa résurrection. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. » Et, comme je vous l’ai démontré plus haut, tout a été accompli sur la croix quand Il S’est écrié : « Tout est accompli » (Jean 19:30). 

« Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Si l’on n’observe que les Dix Commandements, on ne surpasse pas les Pharisiens. Mais Christ nous a fourni une Loi qui surpasse ce que les Pharisiens pouvaient accomplir eux-mêmes : la Loi de Christ de la Nouvelle Alliance ! Et Jésus savait ce qu’Il disait. En d’autres mots : « l’Éternel s’est plu, à cause de Sa justice, à donner une loi grande et magnifique » (Esaïe 42:21). Encore une fois, de quelle loi s’agit-il ? Je crois que vous commencez à comprendre que j’y vois la Loi de Christ et non pas la Loi de Moïse.

Ce que Christ est venu abolir ce sont les traditions des hommes, qui ont perverti la loi. Il est venu abolir l’Ancienne Alliance qui ne pouvait sauver personne, et Il a confirmé la Nouvelle Alliance qu’Il avait passée avec Abraham, pas l’Ancienne passée avec Moïse. Sa mort annulait les sacrifices des animaux dans le temple, et le lavement des mains. Mais Sa vie nous montre que la loi spirituelle demeurerait en vigueur pour ceux qui voudraient Lui obéir. La Loi de Christ est la Loi spirituelle, la Loi Royale, la Règle d’Or : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée … Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12:30-31).

La Loi de Moïse ne se trouve exclusivement que dans l’Ancien Testament. À quoi sert la Nouvelle Alliance ? Et pourquoi Christ a-t-Il élaboré Sa Loi nouvelle dans le Nouveau Testament ? Subtilement, Satan a séduit les ministres d’aujourd’hui à croire que le christianisme était une nouvelle religion. Cependant, les faits historiques nous démontrent que le véritable Christianisme est une continuation, une glorification des enseignements de Dieu. Le christianisme ne descend pas de l’Ancienne Alliance. Elle est formée sur la base des promesses faites à Abraham, et qui sont devenues la Nouvelle Alliance confirmée par Christ lorsqu’Il a cloué l’Ancienne sur la croix (Galates 3:17). Comme le dit Paul, il fallait que le Testateur meure pour que la Nouvelle Alliance prenne force (Hébreux 9:16-17).

Voilà pourquoi Paul fut inspiré d’instruire les chrétiens, jadis païens, à Éphèse : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Ce fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire est édifié sur la foi et non pas sur la loi. Notre héritage provient de la foi que nous partageons avec Abraham, pas de la loi de Moïse.

Alors, la fondation de base du véritable christianisme est fondé plutôt sur la foi d’Abraham, que les prophètes et les apôtres ont partagée dans leurs écrits. Des écrits que Jésus et Ses apôtres citaient comme « Écritures » encore et encore ! Jésus était descendant de la tribu de Juda, ayant été conçu directement du Saint-Esprit. Dans Luc 2:21-23, nous lisons : « Quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l’enfant, il fut appelé JÉSUS, nom qui lui avait été donné par l’ange, avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, on porta l’enfant à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice. » Mais selon la Nouvelle Alliance cette circoncision en est une du cœur et non de la chair.

Paul l’a d’ailleurs expliqué. Donc, si Christ a été circoncis mais que nous ne sommes pas obligés de nous faire circoncire physiquement, c’est que nous ne sommes pas obligés de faire tout ce qu’Il a accompli alors que Lui-même était sous l’Ancienne Alliance ! Il ne nous a pas commandé de nous faire circoncire physiquement. Pourquoi alors nous obligerait-Il à observer les Dix Commandements (avec le sabbat et tout le reste), quand Il nous a donné de biens meilleurs commandements qui sont, eux, du niveau spirituel ?

Regardons maintenant ce qui est écrit au sujet de Jésus dans Hébreux 7:13-19 : « En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, Qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. »

Remarquez bien comment Paul le dit : Jésus est « issu de Juda ». Puis, notez ce que Paul dit ensuite : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. » La première ordonnance, si on lit tout le contexte, est la Loi de l’Ancienne Alliance. Paul ne fait aucune distinction entre les rituels et les Dix Commandements. Et il dit qu’elle a été abolie ! Puis, une meilleure espérance, c’est-à-dire, la Nouvelle Alliance, a été mise en place.

C’était la coutume de Jésus de garder le sabbat du septième jour avec les Juifs. Bien sûr que c’était Sa coutume, Il était ici pour accomplir la Loi ! Mais Il nous a ensuite enlevé ce fardeau de sur le dos et nous pouvons adorer Dieu à longueur de semaine ! « Et Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon Sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : l’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:16-21).

Jésus leur dit: « Le sabbat a été fait pour l’homme, [pas seulement pour les Juifs] non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28). Jésus enseignait le jour du sabbat, mais Il enseignait également les autres jours de la semaine. Le sabbat ou repos doit être utilisé continuellement pour enseigner la Parole de Dieu aux païens qui ont soif de la vérité, et ce 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Alors, on doit enseigner les païens en tout temps.

Même Paul profitait du sabbat pour enseigner aux païens tout comme aux Juifs : « Paul et Silas, ayant passé par Amphipolis et par Apollonia, vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et pendant trois jours de sabbat, les entretint des Écritures, démontrant et faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts ; et disant : Ce Christ, c’est Jésus que je vous annonce. Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. Mais les Juifs incrédules, émus d’envie, prirent avec eux quelques mauvais sujets sur les places publiques ; et ayant excité un tumulte, ils troublèrent la ville, et se portant vers la maison de Jason, ils cherchaient Paul et Silas, pour les mener devant le peuple » (Actes 17:1-5).

Paul allait dans la synagogue le jour du sabbat pour une question essentiellement pratique : s’il était allé le vendredi, il n’aurait trouvé personne ! Paul n’a jamais enseigné qu’il fallait observer le sabbat. Si vous aviez des sermons à livrer dans des églises afin de faire des conversions, quand vous y rendriez-vous ? Probablement le dimanche, parce que vous êtes sûr de rencontrer des gens s’assemblant le dimanche dans les églises. Mais vous-même ne seriez pas assujetti au dimanche.

La véritable « Église de Dieu » est nommée ainsi douze fois dans le Nouveau Testament et a connu ses débuts le Jour de la Pentecôte. Nous savons que Christ reviendra lors de la septième trompette. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Dans l’Ancienne Alliance, une des sept Fêtes que les Juifs devaient célébrer était la Fête des Tabernacles qui représentait la période de règne de Mille Années, sur les survivants de la grande tribulation. « Mais tous ceux qui resteront, de toutes les nations venues contre Jérusalem, monteront chaque année pour se prosterner devant le Roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14:16).

Qu’est-ce que cela veut dire ? S’il ne s’agit pas d’un symbolisme, pourquoi les membres de l’Église ne sont-ils pas tenus d’observer la fête des tabernacles aujourd’hui ? Pourquoi Dieu ne l’a-t-Il pas commandée aux autres nations aussi, en plus d’Israël ? Parce que les Fêtes de l’Ancienne Alliance étaient l’ombre des choses à venir tout en servant de symbolisme servant à raconter le Plan grandiose de l’Éternel pour l’humanité. Mais la réalité, c’est Christ. Dans Colossiens 2:13-16, nous lisons : « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix. Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [la réalité] en est en Christ. »

Quand Il viendra, Christ va montrer deux choses aux survivants de la Tribulation. Premièrement, qu’ils seront, en effet, dans cette période de 1 000 années de règne du Seigneur, sur la terre, et deuxièmement que le Royaume ne sera pas au ciel, mais bel et bien sur la terre. Mais les Élus de Dieu auront une autre tâche à accomplir, parmi tant d’autres, celle de refaire et de rebâtir sur tous les ravages que la tribulation a causés. Ils auront à instruire ces humains en chair et en os qu’il sera possible pour eux de faire partie de ce Royaume en tant que « nations » converties. Regardez ce que nous annonce Apocalypse 21:24 : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [les élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. » Donc, voilà quelques-uns des versets que nous utiliserons pour les instruire.

En voici d’autres dans Romains 8:11, où nous lisons : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous. » Ici, nous voyons Dieu le Père qui répond à la demande de Dieu le Fils, accordant le salut aux pécheurs repentants, les adoptant dans Sa Famille. Le Père entend prier Son cher Oint et Il ne peut pas Se détourner de la présence de Son Fils. Donc, Son Esprit répond au sang et nous déclare que nous sommes nés de Dieu. Cependant, pendant que Christ, le Messie, était mourant sur la croix, Dieu le Père S’est détourné, n’étant plus capable de regarder Christ, alors qu’Il portait les péchés du monde entier. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

« Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? » S’écria-t-Il dans Son angoisse. Mais aussitôt que Sa justice fut satisfaite, le Père S’est retourné pour répondre à la prière de Christ, où Jésus a déclaré : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Et une fois la rançon du péché payée, il n’y avait plus de séparation entre le Père et le Fils. Alors, lorsqu’un pécheur vient à Dieu, réclamant le sang de Christ comme paiement complet pour ses péchés, Jésus Lui-même prie pour la rémission totale et l’acceptation du pécheur. Le Père ne peut plus Se détourner, car Dieu nous aime et : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10).

Alors, avec le même Esprit qui L’a ressuscité, Christ accordera aux morts une vie nouvelle et les déclarera nés de Dieu. « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3:7). Il faut littéralement naître d’en haut. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).

Mais ces survivants connaîtront Dieu et recevront Son Esprit, tout comme ceux qui ressusciteront à la seconde résurrection et qui Le connaîtront pour la première fois également. Parmi ceux qui ressusciteront à la deuxième résurrection, il y aura tous les enfants avortés, les enfants tués dans des accidents en bas âge, les enfants assassinés également et qui n’ont pas eu le privilège de se convertir. Toutes ces vies gaspillées sont très chères aux yeux de Dieu. Et j’en passe, car tout ce qui n’est pas Élu fera partie des nations qui seront sauvées, lorsqu’on se convertira à Christ pour servir Dieu durant l’éternité.




D.334 – Merveilleuses choses à venir

doctrine

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 2:9-10, Paul nous annonce : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Cette promesse fantastique nous réfère à une autre grande promesse de Dieu à Son peuple, dans Ésaïe 64:4-5, lorsque le prophète déclare : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à Lui. Tu viens au-devant de celui qui se réjouit en pratiquant la justice, de ceux qui marchent dans tes voies et qui se souviennent de toi. »

La promesse de l’Ancien Testament s’appliquait au début à la nation d’Israël, mais son extension dans le Nouveau Testament inclut une promesse globale à tous ceux qui ont accepté le sacrifice de Jésus sur la croix : « Et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8). Oui, en effet, Celui-ci est le Sauveur de la terre entière. En comparant ces deux promesses prophétiques, nous découvrons trois vérités vitales. La première se trouve dans Luc 1:69-71, où nous lisons que Dieu : « nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. De ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent. »

Deuxièmement, ceux qui attendaient Christ, dans l’Ancien Testament, sont synonymes de ceux qui l’aiment dans le Nouveau, comme nous dit si bien Paul, dans 2 Timothée 4:7-8 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » Finalement, nous ne pouvons même pas commencer à comprendre les choses glorieuses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment et attendent Son avènement. Dans un sens, le Saint-Esprit nous a révélé en partie ce qui s’en vient au travers des yeux de Jean lorsque, dans Apocalypse 21:2-3, l’apôtre nous dit : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

C’est alors que nos yeux verront pleinement, que nos oreilles entendront et que nos cœurs comprendront entièrement la plénitude de l’amour de Dieu pour nous, en Jésus notre Sauveur, le Christ, son Oint. Mais reculons dans l’histoire afin de découvrir comment Dieu fut Roi, même lors du Déluge. Dans Psaumes 29:9-11, nous lisons : « La voix de l’Éternel fait enfanter les biches ; elle dépouille les forêts ; et dans son temple chacun s’écrie : Gloire ! L’Éternel régnait au déluge; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix. » Il y a plusieurs mots différents en hébreu qui sont traduits par « déluge » dans l’Ancien Testament, alors que le mot hébreu mabbul utilisé dans ce passage est unique, car il est utilisé ailleurs seulement dans le récit de Noé et du Déluge. Ceci nous indique de manière concluante que les scènes dramatiques décrites dans ce Psaume se rapportent au temps du Grand Déluge.

Dans toute l’histoire, il n’y a jamais eu une époque comme celle-là, quand la méchanceté et : « la malice de l’homme étai[en]t grande[s] sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). Dans Genèse 6:13 : « Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. » Des millions d’hommes et de femmes impies furent noyés par ce grand mabbul. En dépit du fait que, dans presque chaque culture développée autour du globe par les descendants des huit survivants de ce Déluge, on se souvienne de ce terrible événement par le truchement de « légendes », le concept d’un jugement de Dieu sur le péché apparaît si offensant à l’esprit humain que les érudits modernes nient simplement ce fait et le qualifient de mythe historique.

Cependant, l’épitaphe du monde antédiluvien est écrit dans la pierre, dans les sédiments de roche et les fossiles enfouis dans le lit des rivières, partout où nous cherchons sur terre. La plus grande rébellion jamais montée contre le Créateur du monde par Ses créatures, tant les humains que les anges déchus, fut écrasée simplement par la puissance de Sa Parole. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux. La voix de l’Éternel est puissante ; la voix de l’Éternel est magnifique. L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement » (Psaume 29 :3-4,10). Dans tout le grand bouleversement du Déluge, Noé et ceux qui furent jugés justes étaient en sécurité dans l’arche. Alors, à chaque âge, même dans les temps de grand stress et de danger, le Seigneur bénira Son peuple avec Sa paix. C’est ainsi que Dieu S’est choisi ceux qui avaient foi en Lui en continuant à espérer dans les merveilleuses choses à venir.

Dans Genèse 15:3-7, regardons comment Dieu S’y est pris avec Abraham et sa foi. « Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Cela peut vous surprendre que, dans les deux Testaments, les croyants sont justifiés seulement par la foi.

Dans notre texte, nous découvrons qu’Abraham fut déclaré juste par sa foi. Ce verset est cité dans Romains 4:2-5 : « Car si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non pas devant Dieu. Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. » Alors, dans Romains 3:23-26, Paul déclare ceci : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. »

« C’est pourquoi ceux qui croient sont bénis avec Abraham qui a cru. Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles, » nous dit Paul, dans Galates 3:9-12.

Le livre de Jacques fut écrit afin d’encourager les croyants à faire de bonnes œuvres comme évidence de leur foi. « Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite ? » (Jacques 2:22). Mais n’oubliez jamais que ce que dit l’Écriture s’accomplit : « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:23-26).

L’autre passage de l’Ancien Testament traitant de la foi, et qui est cité trois fois dans le Nouveau Testament, est : « Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi » (Habaquq 2:4). Il est utilisé, dans Romains 1:17, « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi », juste avant la description du comportement des méchants avant le déluge. Dans Romains 1:18-21, Paul dit : « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Combien de ministres aujourd’hui retiennent la vérité dans l’injustice ? Et combien prêchent volontairement le mensonge parce qu’ils craignent de voir leurs églises se vider ? Alors ils prêchent ce que les brebis veulent bien entendre. Cela fut prédit par Paul à Timothée lorsqu’il lui déclara : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère » (2 Timothée 4:3-5).

Avez-vous remarqué combien de prédicateurs de nos jours se sont donné le titre de docteur ? Paul exhorte Timothée, son jeune évangéliste, à ne pas recommander à certaines personnes d’enseigner une doctrine étrangère. « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:4-5).

Dans Galates 3:11, le mot « foi » est éprouvé. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. » Mais, dans Hébreux 10:37-39, nous voyons que ceux qui sont déclarés justes par Dieu vivent éternellement dans la foi. « Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. »

« Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse, » nous dit Paul, dans Hébreux 10:34-36.

Ainsi, la doctrine de l’Ancien Testament, que nous sommes sauvés par la foi en Dieu pour résoudre notre problème du péché, s’applique dans chaque situation de notre vie, incluant nos péchés passés, notre présent travail saint, ainsi que notre vie future et éternelle. Car la terre entière sera remplie de la connaissance de Dieu. Dans Habaquq 2:13-14, nous lisons : « Voici, n’est-ce pas par la volonté de l’Éternel des armées que les peuples travaillent pour le feu, et que les nations se lassent pour le néant ? Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. » Le tout premier commandement donné à Adam et Ève fut : « Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:28). Notez que Dieu leur dit « remplissez la terre ». Cet ordre de Dieu exclut la possibilité qu’il y ait eu des êtres préadamites sur la terre lors de la création.

Même aujourd’hui, avec l’explosion de la population, la terre est loin d’être remplie de monde. Pensons aux vastes déserts, aux montagnes inaccessibles, et aux vastes glaciers de l’Antarctique, par exemple. La terre était remplie d’humains avant le Déluge : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:11-13). Mais le temps vient cependant, est-il écrit dans Daniel 2:35, où : « Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre, » dit le prophète à Nébucadnetsar.

C’est alors que la prédiction écrite par David deviendra réalité : « Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » (Psaumes 72:19). Le prophète Esaïe a également parlé de ce temps merveilleux où : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Esaïe 11:9). Mais comme toujours, les hommes ont préféré la parole des hommes aux enseignements de Dieu.

Dans Esaïe 1:3-7, Dieu dit à Son peuple : « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence. Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile. Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, l’étranger dévore vos campagnes sous vos yeux ; tout est dévasté comme après un ravage fait par l’étranger. »

Quelle accusation par Dieu, non seulement contre Son peuple d’Israël, mais contre les hommes et les femmes en général, partout ! Tous ont été créés à l’image de Dieu pour fraterniser avec Lui, mais Son peuple choisi Le rejeta et la majorité des peuples de partout le rejettent dans la vie quotidienne. Lorsque Dieu S’est fait homme : « Marie mit au monde son fils premier-né, elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2:7). Les animaux l’ont reconnu et les anges aussi, mais Son peuple l’a rejeté. « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11).

Lorsqu’Il est venu à Jérusalem : « Jésus, étant arrivé près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne appelée des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : Allez à la bourgade qui est devant vous, et quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a jamais monté ; détachez-le, et me l’amenez » (Luc 19:29-30). « Et ils l’amenèrent à Jésus ; et ayant mis leurs vêtements sur l’ânon, ils firent monter Jésus dessus. Et comme il passait, plusieurs étendaient leurs vêtements par le chemin. Et comme il approchait de la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, transportée de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Et ils disaient : Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts » (Luc 19:35-38).

Mais le peuple à Jérusalem cherchait seulement à le faire mourir. « Et quand il fut près de la ville, en la voyant, il pleura sur elle, et dit : Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:41-44). Cette accusation contre Jérusalem pourrait avec encore plus de justification être logée contre l’Amérique aujourd’hui et même contre le monde entier.

Dans Esaïe 1:2, nous lisons : « Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille ; car l’Éternel parle : J’ai nourri des enfants et je les ai élevés ; mais ils se sont rebellés contre moi. » La moralité du peuple semble être tournée à l’envers, et Dieu pourrait également nous dire : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:20-23).

Pourtant, en Amérique moderne, tout comme en Israël ancien : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Dans Romains 1:1-6, nous lisons : « Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qu’il avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures, touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ. »

Il est important de noter que l’identification de Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu est directement associée à Sa résurrection des morts. Car : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Vu que seul Dieu peut vaincre la mort, la résurrection corporelle de Jésus est l’affirmation conclusive de Sa divinité unique. C’est par l’inspiration divine que : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16). Sans le Saint-Esprit en soi, personne ne pouvait reconnaître Jésus comme étant le Messie, car tous sont voilés par Satan.

Plusieurs autres se sont déclarés fils de Dieu, mais tous sont morts attendant la résurrection. Seul Christ a validé cette déclaration ayant vaincu la mort. Parce que : « Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. C’est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : Tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption » (Actes 13:30-35).

Voilà pourquoi nous avons cette merveilleuse promesse de l’immortalité à la résurrection, nous dit Paul : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15:54-57). Jésus est précisément appelé le « Fils de Dieu », plus de quarante fois dans le Nouveau Testament. Néanmoins, cette extraordinaire vérité nous est enseignée de nombreuses autres façons par le Nom lui-même. C’est tellement important, qu’il n’y a pas de salut possible pour celui qui nie que Jésus est véritablement le Fils unique de Dieu, engendré par le Père Lui-même, pour nous apporter le salut.

Donc : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Parce qu’Il vit, nous qui croyons en Son nom vivrons aussi éternellement. « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5). Car celui : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:12-13).

Paul encourage les chrétiens à Corinthe en leur assurant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi, par Jésus, et nous fera comparaître avec Lui. « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent, produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18). Parmi les handicaps les plus difficiles à surmonter pour le chrétien, il y a la myopie spirituelle. Il est facile de voir les choses temporelles, mais difficile de se concentrer sur les choses éternelles.

Cependant, oeuvrant dans un milieu temporel extrêmement occupé et difficile, Paul trouvait le moyen de garder sa vision sur la vie éternelle pour laquelle il avait été appelé dans le but d’évangéliser. Car il savait fort bien que Christ : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:12). « Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9). « C’est pourquoi il [Jésus] est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:15-17).

Il est vraiment : « Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rendant parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Toutes ces choses éternelles — rédemption éternelle, salut éternel, héritage éternel, habitation éternelle et gloire éternelle — sont d’une plus grande valeur que les choses temporelles qui envahissent notre esprit et nous limitent dans nos buts. Elles ont toutes part dans la vie éternelle que nous avons déjà reçue par notre foi en Christ. Il devient significatif que l’expression « vie éternelle » paraît au moins 44 fois dans le Nouveau Testament. Dieu nous en parle souvent et nous devrions également en parler.

La première chose éternelle mentionnée dans la Bible est l’alliance éternelle que Dieu a faite avec tous les hommes. Dans Genèse 9:14-16, Dieu dit : « Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L’arc sera donc dans les nuées, et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance éternelle entre Dieu et tout être vivant, de toute chair qui est sur la terre. »

La dernière chose est l’Évangile éternel qui sera prêché à tous les hommes. « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7). C’est cet Évangile éternel que Dieu nous demande de prêcher aujourd’hui et nous demandera de prêcher dans le Millénium. Il sera également prêché par les Élus lors de la résurrection du Grand Trône Blanc à tous ceux qui ne l’ont pas entendu durant leur premier passage sur cette terre.




D.332 – Je serai semblable au Très-Haut

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Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 14:12-14, Dieu questionne Satan et lui demande : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. » Voilà ce que Satan croyait faire alors qu’il convoitait le trône de Dieu. Mais qu’est-ce qui a pu mettre une telle idée dans sa tête ? Allons voir qui était ce chérubin créé dans cette haute hiérarchie.

Dans Ézéchiel 28:12-17, Dieu déclare : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr, et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. »

Et c’est ce qui est arrivé dans Apocalypse 12:7-9 : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » Donc, non content de servir l’Éternel, ce grand chérubin de Dieu voulait Le détrôner et prendre Sa place. Il voulait devenir Dieu et son énorme orgueil devint sa condamnation pour l’éternité. Curieux mais, dans les débuts de l’Église, c’était la première faiblesse de caractère à surveiller avant de nommer un ministre dans une congrégation,. Pourquoi ? Dans 1 Timothée 3:4-6, Paul déclare qu’un futur ministre devait se montrer digne du poste en : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. »

Lucifer n’est pas le créateur, il fut créé. Pour réaliser son ambition d’être comme le très haut, Satan a dû se convaincre que Dieu fut aussi créé, comme lui, et pouvait être vaincu. Il ne possédait seulement que la Parole de Dieu pour se convaincre, exactement comme la multitude d’hommes et de femmes d’aujourd’hui. Malgré cela, les humains possèdent l’histoire de Lucifer pour comprendre, car Dieu lui pose la question : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! »

Les humains ont choisi quand même de croire que l’éternel cosmos les avait créés et leur avait accordé tout son pouvoir. Ce cosmos, appelons-le Mère Nature, aurait créé les êtres spirituels, ainsi que les êtres humains et toutes les autres planètes qui sont habitées par eux. Dans un tel scénario, le Véritable Créateur est considéré comme un dieu parmi beaucoup d’autres. Alors, Il serait vulnérable à la défaite, selon la croyance de Satan. Ainsi, Lucifer devint le premier évolutionniste et ce grand mensonge par lequel il s’est séduit lui-même est devenu la base sur laquelle Satan a séduit Ève, Adam et ensuite les fondateurs de toutes les religions du monde, ainsi que les évolutionnistes modernes et les philosophes du Nouvel Age. Mais Dieu est toujours sur Son trône, et un jour : « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles. »

Notre grand Dieu est Celui qui ose dire qu’Il est venu pour créer la division. Dans Luc 12:51-53, Jésus a déclaré : « Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je ; mais la division ; car désormais, dans une maison, ils seront cinq, divisés trois contre deux, et deux contre trois. Le père sera divisé d’avec le fils, et le fils d’avec le père ; la mère d’avec la fille, et la fille d’avec la mère ; la belle-mère d’avec la belle-fille, et la belle-fille d’avec la belle-mère. » Impossible de croire cela ? Pourtant, regardez dans les familles pour voir si ce n’est pas la religion qui les sépare. Dès les débuts du monde, Dieu a été un grand séparateur. Dès le premier jour de la re-création : « Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres » (Genèse 1:4). Et, au verset 7 : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. »

Lorsque Dieu créa l’homme à Son image, les deux ont marché ensemble en harmonie. Mais le péché est venu mettre fin à cette harmonie et a mis une grande division entre l’homme et Dieu. Toutefois, : « lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:10-11). Le prix fut payé pour obtenir une pleine réconciliation avec notre Créateur, mais les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

Subséquemment, c’est Christ Lui-même qui divise maintenant. Il a exprimé ceci : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Jésus a mis une division dans l’histoire, ainsi que dans toute sa chronologie. Les évènements sont, soit arrivés avant le Christ (av. J.-C.), soit après le Christ (apr. J.-C.). Les hommes sont sous l’Ancienne Alliance ou sous la Nouvelle Alliance. Dans Jean 7:43, nous apercevons que : « Le peuple était donc partagé à son sujet. » Voir également Jean 9:16 : « Alors quelques-uns des pharisiens disaient : Cet homme n’est point de Dieu, puisqu’il ne garde pas le sabbat. D’autres disaient : Comment un homme méchant peut-il faire de tels miracles ? Et ils étaient divisés entre eux. »

Ce qui a divisé les Juifs encore davantage, c’est quand Jésus a déclaré : « Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. Alors il y eut de nouveau une division entre les Juifs, à cause de ce discours » (Jean 10:16-19). Ces divisions provoquées à cause de Lui peuvent diviser profondément : « Le père sera divisé d’avec le fils, et le fils d’avec le père ; la mère d’avec la fille, et la fille d’avec la mère ; la belle-mère d’avec la belle-fille, et la belle-fille d’avec la belle-mère » (Luc 12:53).

Et finalement, lorsqu’Il viendra juger les nations : « Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25:32). La division s’établira entre la vie et la mort, entre la lumière et les ténèbres, entre le Royaume et les peines éternelles, entre Christ et l’antichrist. Et le choix entre les deux nous appartient toujours.

Alors, il faut continuellement se regarder dans le miroir. « Car, si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui, dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:23-25). La Parole de Dieu n’est pas un miroir magique, mais si nous cherchons la vérité sur nous-mêmes, le miroir biblique peut nous apporter de grandes bénédictions. Celui qui lit ou entend la Parole, mais ne fait rien pour y croire ou y obéir, est un auditeur oublieux. C’est comme s’il regardait à distance le miroir pour s’admirer plutôt que pour s’étudier.

Celui, par contre, qui plonge son regard dans la Parole et qui persévère, c’est lui qui recevra une bénédiction éternelle. Le mot « regard » indique un examen intense de la Parole. 2 Corinthiens 3:18 déclare qu’en laissant le miroir de la Parole de Dieu nous évaluer et corriger nos vies : « Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur. » Cependant, ce n’est qu’une infime partie de ce que nous pourrions expérimenter dans l’avenir. « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12).

Donc, nous pouvons nous reconnaître dans la Parole écrite. Et lorsque nous verrons la Parole vivante, nous verrons aussi : « Bien-aimés, [que] nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Dès les débuts de l’Église fondée par Christ, Satan faisait déjà son œuvre de destruction parmi les nouveaux convertis. Alors, Jude s’est empressé d’écrire aux chrétiens afin de les mettre en garde contre ces intrus. Dans Jude 1:3-4, il leur dit : « Bien-aimés, [je suis] plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, [et] j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Ces espèces d’individus ont toujours existé et Jude les appelle des impies qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, qui renient Dieu et Jésus-Christ, notre Seigneur. Nous devinons immédiatement qui inspirait ces gens dans leur travail. Paul les identifie également ainsi en s’adressant à son évangéliste Timothée : « De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:6-7). L’image implique une subtile hypocrisie chez ces impies, mais qui les mènera à des conséquences horribles, car ils modifient la grâce de Dieu en dissolution.

Jude étale le jugement terrible sur le peuple d’Israël qui refusa de croire au bon rapport de Josué et Caleb, lorsque les douze espions revinrent du pays de Canaan. Dieu a détruit ceux qui s’étaient liés au rapport des dix espions qui fut totalement négatif. Même les anges déchus qui avaient conduit les humains à pécher avant le déluge furent punis. « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement ; et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies… » (2 Pierre 2:4-5).

Sodome et Gomorrhe, Caïn, Balaam et Coré sont tous cités en exemple par Jude, comme récipiendaires d’un jugement sévère par Dieu, car ils auraient dû réfléchir avant de se rebeller contre le leadership du peuple de Dieu. Dieu ne prend pas à la légère le mauvais usage de Ses instructions. « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:19). Vaudrait mieux agir comme David qui louait Dieu ainsi : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:2-3).

Mais la poussée vers le mal est plus forte que celle vers le bien, et les humains ont choisi d’être sans affection naturelle. Dieu est amour et les humains ont été créés pour manifester Son amour dans leur cheminement pour devenir Ses enfants immortels. Mais depuis la séduction de nos premiers parents, leur caractère a dévié complètement. Dans Romains 1:29-32, Paul nous donne une bonne description montrant jusqu’où Satan les a amenés : « Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir ; que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, [pourtant] non seulement [ils] les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent. » Quelle belle description de la génération présente !

L’expression « sans affection naturelle » est une traduction du mot grec astergeo. Il définissait bien les païens de l’ancien monde avant le déluge. Curieux qu’il soit également utilisé par Paul pour décrire le comportement païen des humains dans les temps de la fin. En donnant ses instructions à Timothée, Paul déclare : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu » (2 Timothée 3:1-4). Ce sont les deux seuls endroits où cette expression est utilisée dans le Nouveau Testament.

Pourtant, stergeo, ou « affection naturelle », est un parmi quatre mots grecs pour exprimer l’amour, mais il n’est jamais utilisé dans le Nouveau Testament. Il définit l’amour naturel que les membres d’une même famille ressentent les uns pour les autres. Cette caractéristique est tellement commune chez tous les peuples que la Bible n’a apparemment pas d’occasion d’y référer, sauf quand elle est absente. Quand les gens perdent leur amour naturel envers leurs parents et leurs enfants, devenant ainsi sans affection naturelle, on n’a qu’à méditer sur l’augmentation épouvantable des avortements de nos jours ainsi que l’éclatement des familles en général par les divorces et la violence conjugale évidente dans les couples.

Un autre mot grec pour « amour » est eros, définissant un amour passionné et romantique. Tout comme le mot stergeo, eros n’est jamais utilisé dans le Nouveau Testament. Les deux autres mots grecs pour amour sont utilisés fréquemment. Phileo, ou « amour fraternel », est employé au moins trente fois. Il indique une affection éprouvée dans une communauté de personnes qui s’aiment d’un amour naturel. Le quatrième mot grec pour « amour » est agape qui est employé au moins 300 fois. C’est le genre d’amour qui jaillit du cœur de quelqu’un envers une personne qui lui est précieuse. Un amour qui fait qu’un individu est prêt à sacrifier ses propres intérêts pour le bien-être de la personne aimée.

C’est l’amour manifesté par Christ pour nous tous et qui a poussé Paul à déclarer : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est cet amour que le Saint-Esprit est en train de former en nous, car : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur et la tempérance » (Galates 5:22). C’est ce même amour qui changera un jour, non seulement le cœur des humains, mais également le comportement des animaux, afin que le loup et l’agneau paissent ensemble.

Lors du retour de Christ, on peut lire, dans Esaïe 11:5-6, que : « La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité sera la ceinture de ses flancs. Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un enfant les conduira. » Cette scène semble impossible ; est-ce seulement une allégorie ? Pas du tout ! Dans Esaïe 65:25, nous lisons : « Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel. »

Si tout cela vient à se passer littéralement — et il n’y a rien dans son contexte pour nous le faire questionner — cette description de Dieu nous montre une situation idéale au sein de la nature. En effet, dans la création initiale, tous les animaux étaient herbivores. Et Dieu dit : « Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:29-30).

Avec la chute de l’homme dans le péché et la malédiction de Dieu sur la terre, cet état idéal s’est détérioré. Les griffes et les dents, originalement destinées à creuser pour déterrer les racines, ont commencé à être utilisées pour déchirer et manger la chair. Même les humains n’ont été autorisés à manger la chair qu’après le Déluge. Car, dans Genèse 9:3, nous lisons : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. » Il est encore vrai que les humains, comme les animaux, pourraient facilement survivre avec une diète non-carnivore, lorsque nécessaire. C’est pour cette raison que, dans le dessein original, Dieu n’a pas permis que l’homme et les animaux se mangent entre eux. Mais après le péché, tout a changé.

L’affirmation de ceux qui veulent promouvoir l’idée de longues périodes géologiques, avec des milliards d’animaux qui auraient souffert durant ces âges, accuse notre Dieu de cruauté gratuite. Selon eux, dans un monde créé par un Dieu aimant, la mort n’aurait pas existé. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Mais l’apparition de Christ a changé tout cela et ceux qui ont accepté volontairement et librement de Le suivre doivent également se préparer à gouverner avec Lui.

Avant le début officiel de l’assemblée mensuelle à l’Hôtel-de-Ville, le maire d’une petite ville a invoqué une prière pour la bonne conduite de la réunion. La salle était bondée de citoyens prêts à discuter des problèmes financiers et autres avec les échevins pour la bonne administration de leur ville. Certains étaient là pour recevoir des honneurs pour leur bénévolat. D’autres pour signaler au maire leurs plaintes et leurs problèmes qu’on demandait de corriger. Les affaires se suivaient avec un ordre impeccable sous la direction d’un maire populaire, qui était en charge des procédures et qui traitait chaque item avec attention et bonne humeur. À la fin de l’assemblée, tous ne furent pas contents des résultats, mais chacun avait été entendu en recevant de l’attention pour son problème particulier.

Quelques items sur l’agenda n’ont pas reçu une décision finale, mais, au moins, ils furent inscrits pour considération à la prochaine réunion. En tout et partout, c’était une belle expérience positive et un exemple du genre de gouvernement local que la majorité des gens espère avoir, en paix, en examinant les complications locales à corriger par une administration communautaire responsable dans ses fonctions. En tant que chrétiens, voilà le genre de gouvernement que nous espérons voir au niveau de la terre entière. Une observation que plusieurs ne saisissent pas, spécialement ceux qui ne sont pas familiers avec les Écritures, c’est la récompense des Élus. La plupart des églises de ce monde proclament un évangile où nous serons bien avec Jésus, mais au ciel, ce qui n’est pas du tout le message de la Bible.

Les réunions municipales ne se feront pas au ciel, mais seront beaucoup plus orientées vers les messages de Christ au peuple qu’Il gérera sur la terre. Regardons ensemble une des paraboles de Jésus, dans Luc 19:12-19, où : « Il dit donc : Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir. Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes. »

Remarquez cependant ce qui arriva ensuite dans les versets 20-26 : « Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé enveloppé dans un linge ; car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé. Et son maître lui dit : Méchant serviteur, je te jugerai par tes propres paroles ; tu savais que je suis un homme sévère, qui prends où je n’ai rien mis, et qui moissonne où je n’ai point semé ; et pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ; et à mon retour, je l’eusse retiré avec les intérêts ? Et il dit à ceux qui étaient présents : Ôtez-lui le marc, et le donnez à celui qui a les dix marcs. Et ils lui dirent : Seigneur, il a déjà dix marcs. Je vous dis qu’on donnera à quiconque a ; mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a. » Voilà le genre de réunion municipale qui aura lieu dans le royaume, où chacun rendra compte de ce qui lui aura été confié.

Est-ce que vous saisissez l’ampleur de tout ça ? Le Messie nous a promis la gérance sur cette terre par des Élus fidèles. La bonne nouvelle, c’est que les véritables chrétiens immortels vont gouverner, travaillant avec des peuples encore mortels afin de résoudre des problèmes pour amener le genre de paix que Dieu veut que nous ayons. Dans d’autres passages, le message est encore plus clair. « Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent » (2 Timothée 2:12-14).

Dans le mystérieux livre de la Révélation prophétique, l’apôtre Jean fut inspiré d’écrire, dans Apocalypse 5:10 : « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Il y a plusieurs autres références sur le travail des Élus dans le Royaume de Christ. La référence aux rois veut dire que nous allons littéralement régner sur les survivants de la grande tribulation. La référence aux sacrificateurs démontre que nous aurons aussi pour tâche d’enseigner la vérité aux nations dans le but de leur ouvrir l’esprit pour mieux comprendre et réaliser pourquoi ils devront agir ainsi. Alors, préparez-vous à gouverner sur les municipalités que Jésus vous accordera.




L.04 – Les mensonges sur la dîme


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L’enseignement de Dieu concernant l’ordonnance de la dîme dans la Bible est on ne peut plus clair. La Bible démontre qui devait payer la dîme ; qui devait recevoir la dîme ; le genre de produits sur lequel on devait dîmer ; qui n’avait pas à dîmer ; comment la dîme devait être employée ; en plus de la révélation donnant les limites et les restrictions de son utilisation. Pourtant, ces lois de Dieu sont systématiquement violées par les prêcheurs, par les prêtres, par les évangélistes, par les pasteurs et par les théologiens qui veulent mettre la main sur un apport financier immédiat en retour de leur travail religieux et ecclésiastique. Ce faisant, ils commettent un péché incontestable, volontairement ou non.

« Je vous exhorte donc, mes frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre raisonnable service. Et ne vous conformez point à ce présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable, et parfaite. »

Romains 12:1-2

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D.329 – La racine du péché

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 3:1, nous lisons : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » La première entrée du péché dans le monde s’est faite par la suggestion subtile de Satan à Ève que la Parole de Dieu risquait de ne pas être vraie et manquait d’autorité. Aux versets 2 et 3 : « la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Ève a même ajouté qu’il ne fallait pas y toucher non plus.

Après cette réponse, vient l’accusation directe de Satan traitant Dieu de menteur : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (vs 4-5). Depuis ce temps, la racine fondamentale de tout péché est le rejet de la Parole de Dieu par incrédulité implicite. Donc, le jugement de Dieu sur les péchés des humains sera directement lié au rejet de Sa Parole. Aux Juifs incrédules, Jésus a déclaré ceci : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi » (Jean 5:43-46).

Jésus a également déclaré : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:47-50). À propos de la deuxième résurrection, nous lisons ceci, dans Apocalypse 20:11-12 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

Les livres mentionnés ici par lesquels ces morts seront jugés selon leurs œuvres sont les livres de la Bible qui contiennent la Parole de Dieu. Donc, vous avez ici l’accomplissement de la prophétie de Jésus, que la parole que Christ a annoncée, c’est elle qui les jugera au dernier jour, car ce sera le dernier jour avant la destruction des rebelles dans la troisième résurrection. Ce sera la deuxième mort de ceux-ci et de laquelle il n’y aura aucune possibilité d’une autre résurrection. Chacun sera jugé pour ses péchés, comme le dit si bien Abdias : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront, elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Personne ne se souviendra de ceux qui seront détruits par le feu.

En principe, ce que Jésus avait déclaré, c’est que l’Ancien Testament (la Loi de Moïse), comme le Nouveau Testament (la Loi de Christ) serviront comme Parole pour juger les nations devant le Grand Trône Blanc. C’est ce que nous lisons dans Apocalypse 20:12 où Jean déclare : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts … Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » La majorité des églises prêchent que cette résurrection sera pour la destruction des méchants. Mais ils omettent tous le petit bout de phrase qui dit : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Si cette résurrection n’était seulement que pour la destruction, pourquoi Dieu ouvrirait-Il le livre de vie ? Pour la réponse, je vous recommande d’étudier notre article D.025 Le Jugement du Grand Trône Blanc.

En parlant des Dix Commandements, l’apôtre Jacques a déclaré ceci : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Puisqu’une seule transgression nous rend coupable de péché et que le salaire du péché est la mort, il est évident qu’aucune œuvre humaine ne peut sauver une personne. Seul le sacrifice de Christ par Son sang versé a pu payer la rançon du péché, car Christ n’a jamais péché. Puisque l’incrédulité est l’essence du péché, la foi en la Parole de Dieu et au sacrifice de Christ conduit au pardon, au salut et à la justification de chaque converti à Christ.

Dans 1 Corinthiens 15:21-22, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Les évangélistes modernes ont trouvé bon d’accommoder leurs brebis en manipulant les Écritures. Ce comportement cause de sérieux dommages à la compréhension des Écritures en permettant un choix de compromis laissant au lecteur de décider si les passages qui parlent de science ne contiennent que la vérité. Selon cette hypothèse, le problème créé chez le chrétien est celui que la mort aurait précédé le péché. La Bible enseigne clairement : « Que le salaire du péché c’est la mort » (Romains 6:23). La mort est donc le résultat du péché. Dans Genèse 2:16 : « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Le péché amène toujours la mort. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, suite au péché : « …la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Il est évident que ce passage biblique ne parle pas de la mort spirituelle, puisqu’il est question ici de la résurrection et de la rédemption de nos corps. Tout comme le péché d’Adam a amené la mort à toute la création, ainsi la résurrection de Christ a apporté la victoire sur la mort. Mais il existe encore un problème pour ceux qui prêchent que la mort existait avant le péché. Si la mort existait avant Adam, alors la mort de Jésus n’est pas le salaire du péché. Comment donc la mort de Christ a-t-elle pu payer la rançon pour nos péchés ? Si la mort n’est pas directement liée au péché d’Adam, alors la vie n’est pas directement liée à la mort et la résurrection de Christ. Donc, la foi du chrétien serait vaine. Ne croyez surtout pas à cette doctrine de démon ! Je vais vous poser une seule question : quel péché existait avant la création du monde ? Le péché de Satan lorsqu’il a voulu saisir le trône de Dieu !

Ce n’est pas loin du blasphème que d’enseigner qu’un Dieu omniscient et omnipotent, d’amour et de grâce, aurait effectué Sa création au travers d’une « vérité » pareille. La Bible nous déclare : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

L’effet évolutionnaire des athées, qui prêchent une évolution naturelle de milliards d’années avant la rébellion d’Adam, est une doctrine cachée par laquelle Jésus aurait payé la rançon du péché de Satan et de ses démons aussi, ce qui n’est pas biblique du tout. Elle est carrément en contradiction avec la Parole de Dieu et Son caractère révélé. Satan est déjà jugé et son jugement de destruction est final. Nous sommes liés à ce que Dieu nous déclare, que cela plaise ou non à la majorité des gens qui sont passionnément en désaccord. Satan étant déjà jugé, l’autre domaine où il agit fortement est la perversion sexuelle pour détruire tous les humains de la terre.

En parlant de ceux qui ont perverti la bonne sexualité que Dieu avait établie dans Son merveilleux plan pour les humains, Jude parle d’un groupe d’individus : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Ces rêveurs pervertis, en plus de souiller la chair, sont devenus tellement arrogants qu’ils méprisent ouvertement ceux qui voudraient appliquer les instructions de Dieu dans les lois du pays. Même l’archange Michael a suivi les directives de Dieu à la mort de Moïse. Au v. 9, Jude déclare : « Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. »

Ces individus sont devenus complètement dépravés dans leurs agissements. Le message entier de Jude se concentre sur ceux qui résistent, distordent, endommagent et dénigrent le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte défini par Jude, ces « rêveurs » sont des aliénés inattentifs, se promenant dans les églises en tentant de légaliser leur pornographie pour se justifier ; ils atteignent souvent des postes d’autorité et d’influence pour mieux propager leur perversion. Ils agissent carrément en contrefaçon de la mission établie par le ministère de Dieu pour établir les pré-requis nécessaires afin d’arriver au Royaume de Dieu.

En parlant de ces individus, l’apôtre Pierre rassure les convertis en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité » (2 Pierre 2:9-12). Ce sont des paroles dures, mais une description juste de ceux qui osent se braquer contre notre Créateur omnipotent et omniscient.

Le roi David avait entièrement raison d’écrire que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux Son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent Mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaume 14:1-4). Il est complètement futile de dialoguer avec ces gens, car leur esprit tordu est loin de Dieu.

Cependant, en tant que ministres de Christ, notre mission est de suivre les instructions de Paul à Timothée lorsqu’il lui a dit : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:2-4). Avez-vous remarqué que ceux qui prêchent des fables aux brebis affichent tous des doctorats de nos jours ! Si vous voulez savoir qui ces docteurs prêchent, écoutez-les le dimanche à la télé, car la preuve est dans leur comportement. Ils prêchent tous la possibilité d’un enlèvement au ciel avant une tribulation de sept années, « prouvée » dans leurs brochures à 24,95 $. Voilà où nous en sommes rendus dans la société actuelle ; alors les derniers temps sont proches.

Dans 1 Jean 2:28-29, l’apôtre déclare : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en Lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant Lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui. » Ce livre, la Bible, nous fournit un trésor de preuves nous démontrant la réalité des changements invisibles acquis dans une vie renouvelée. Nous allons découvrir deux sortes de preuves : une basée sur l’expérience personnelle et l’autre basée sur la découverte spirituelle. Voici d’abord une liste fondée sur l’expérience acquise du converti en Christ.

  • L’obéissance aux commandements de Dieu tel que décrit par Jean : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:1-5).
  • Nous découvrons Dieu dans nos vies selon l’instruction de Jean dans 1 Jean 2:12-14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de Son nom. Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. »
  • Nous découvrons aussi ce qu’est un antichrist. Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous dit : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. »
  • La véritable connaissance nous est partagée de ce qu’est un chrétien. Dans 1 Jean 3:1-3, l’apôtre déclare : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »
  • Nous découvrons ce qu’est la justice de Dieu. « Quiconque demeure en lui, ne pèche point; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste » (1 Jean 3:6-7). Et, au verset 9, Jean ajoute : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Il y a dans ces magnifiques versets le véritable but de la vie du chrétien. Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Notez cependant que « soyez » est au futur, pas dans sa conjugaison, mais dans son implication comme un but fixé qui doit se réaliser éventuellement. Vous avez donc la solution ici pour accomplir cette mission. Pour naître de Dieu, il faut demeurer en Lui et, lorsque ce miracle sera accompli, c’est alors que nous ne commettrons plus de péché. En attendant, nous avons toujours le trône de la miséricorde de Dieu où nous pouvons approcher avec assurance pour obtenir Son aide.
  • Nous avons l’amour pour les frères et sœurs en Christ. Dans 1 Jean 3:16-21, nous lisons : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. »
  • Le Saint-Esprit en nous. Dans 1 Jean 4:13-19, l’apôtre nous dévoile : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. »
  • Notre amour pour Dieu se reflète dans notre comportement. Dans 1 Jean 5:2-7 : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

Et maintenant nous avons cette confidence spirituelle de Sa part :

1 Jean 2:20 « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. »

1 Jean 2:29 « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

1 Jean 3:1 « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. »

1 Jean 3:2 « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

1 Jean 3:15 « Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

1 Jean 5:13 « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. »

1 Jean 5:19 « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. »

1 Jean 5:20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Ces preuves sont dévoilées au converti. Elles sont données pour assurer le cœur et l’esprit du croyant de sa sécurité en Christ. Cette liste écrite par Jean n’est pas complète, mais peut absolument nous servir de référence, afin de garder notre concentration et nos pensées sur l’évidence tirée directement de la Bible. Alors, lorsque vous compterez vos bénédictions, souvenez-vous également de celles-ci.




D.327 – Créés pour Sa gloire

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Joseph Sakala

Dans Esaïe 43:7, Dieu nous dit : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour Ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » Il y a trois verbes différents en hébreu pour décrire l’ouvrage de la création dans la Genèse. Il y a d’abord « créer » (bara), puis « faire » (asah), et « former » (yatsar). Ces trois mots sont semblables, mais avec une nuance légèrement différente. Aucun cependant ne veut dire évoluer ou changer de son propre accord ou de par lui-même. Tous les trois sont utilisés dans la Genèse avec une référence à l’homme. Dans Genèse 1:26-27, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance … Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Et, dans Genèse 2:7 : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. »

Même si le sujet de la création est associé à la Genèse, la création est mentionnée beaucoup plus fréquemment par le grand prophète Ésaïe dans son livre. Les mots bara et yatsar sont utilisés deux fois plus souvent dans Ésaïe que dans tout autre livre de l’Ancien Testament, et sont appliqués uniquement aux travaux de Dieu. Les trois verbes sont utilisés dans Esaïe 45:18, où nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Dieu a créé, formé, fait et établi la terre afin qu’elle soit habitée par les hommes et les femmes. Mais dans quel but spécifique Dieu l’a-t-Il créée pour les êtres humains ? Ésaïe 43:7 répond à cette question en utilisant les mêmes trois verbes avec un ajout : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. » Cette perspective biblique nous fournit en elle-même la plus grande raison possible de décider de vivre selon Sa volonté. Car la raison principale pour laquelle nous avons été créés fut pour la gloire de Dieu. Et connaître l’amour de Christ suit de très près. Dans Éphésiens 3:18-19, Paul nous déclare : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. »

Un chrétien devrait habituellement oublier son passé et se concentrer sur son nouveau but. Comme disait si bien notre cher ami Paul : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13-14). Tout guerrier fidèle devrait toujours garder en mémoire qu’il combat pour le Roi. Voilà pourquoi Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5).

Plusieurs soldats de l’armée de notre Seigneur gagnent régulièrement de nouvelles victoires chaque jour, malgré que, dans l’ensemble de la guerre, ces victoires ne sont pas toujours reconnues par les autres convertis. Mais ces efforts seront récompensés un jour par Celui pour qui nous combattons. Nos efforts devraient toutefois être entourés de prières, alors que nous cherchons à gagner Sa faveur. Notre supplication devrait être : « Seigneur accorde-moi la victoire sur tout péché qui me talonne. Accorde-moi Ta faveur aujourd’hui, alors que je continue dans Ton service. Donne-moi l’opportunité d’enseigner Ta Parole à tous ceux qui en ont besoin. Et donne-moi le fruit qui durera pendant l’éternité. » Une telle prière pourrait toucher le cœur de Dieu et faire en sorte que votre prière porte beaucoup de fruits.

Dieu pourrait même ajouter à votre connaissance certaines choses personnelles que vous pourriez aussi partager en instruisant ceux avec qui vous entrez régulièrement en contact. Dans 1 Timothée 6:10-12, Paul annonce à son jeune évangéliste : « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Un chrétien ne devrait plus avoir le désir de retourner à son passé. Nous devrions plutôt fuir ces choses et saisir la vie éternelle à laquelle nous avons été appelés ; mettre de côté le vieux et nous concentrer sur le nouveau.

Une des plus précieuses promesses du christianisme se trouve dans 2 Corinthiens 5:17-18 où Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Nous n’avons plus à nous inquiéter du péché, parce que nous pouvons vivre dans la victoire sur lui. Même nos doutes et nos craintes peuvent être bannis. Car, dans Esaïe 41:10, Dieu nous dit : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice, »

Nous n’avons pas à chercher à être ailleurs, car notre prière est de marcher là où Dieu nous guide, et d’être là où Il veut que nous soyons. Car c’est seulement là que nous somme assurés de Lui plaire. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). La plus grande ambition de Paul était de plaire à Dieu.

Puisque cela devrait aussi être le désir de tout chrétien, allons voir d’autres passages où notre Seigneur nous déclare carrément comment Lui plaire. Par exemple, considérez Hébreux 13:16-19, où Paul dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. Et je vous prie d’autant plus vivement de le faire, afin que je vous sois plus tôt rendu. »

Et, dans Philippiens 4:18-19, Paul admet : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Paul rendait gloire à Dieu pour les dons qu’il avait reçus afin de les partager avec d’autres chrétiens. Dans un autre ordre d’idée, Paul exhorte également les enfants en disant, dans Colossiens 3:20 : « Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses ; car cela est agréable au Seigneur. » Mais, au verset 21, il dit aussi aux pères : « Pères, n’irritez point vos enfants, de peur qu’ils ne perdent courage. »

Pour ce qui concerne les adultes, Paul exhorte Timothée : « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:2-6). Enseigner la Parole de Dieu est très sérieux. Je me demande parfois, en écoutant certains télévangélistes, s’ils ont lu ce passage avant d’enseigner les fables qu’ils essaient de faire avaler aux brebis qui les écoutent.

À ces ministres, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Le fait commun à tous ces passages, c’est d’être plaisant à Dieu. Nous devrions être de bons serviteurs utilisant toutes nos acquisitions, pendant tous les jours de notre vie, en Le servant totalement. « Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes » (Romains 14:18).

Nous devrions tous avoir à cœur une seule récompense, celle où : « son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Car : « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36). Ceux qui prêchent des doctrines anti-bibliques désobéissent à Dieu en faisant de Jésus un menteur et, à moins qu’ils ne s’en repentent, ils ne verront point la vie éternelle. Ce ne sont pas ceux qui crient « Seigneur, Seigneur ! », mais ceux qui font la volonté du Père qui entreront dans Son Royaume.

Dans l’Évangile de Jean, nous voyons l’amour du Père pour Son Fils unique. Les mots « amour », « Père » et « Fils » paraissent plus souvent dans ce livre que dans tout autre Livre de la Bible et il y a au moins huit références à Son amour dans l’Évangile de Jean. Le premier se trouve dans le texte cité plus haut nous révélant que le Père a tant aimé le Fils qu’Il a confié toute chose entre ses mains. Et, dans Jean 5:20-22 : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. »

Le Père a également aimé le Fils à cause de Son désir de mourir pour les pécheurs perdus. Aux Juifs de Son époque, Jésus a déclaré : « Comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:15-18).

Lorsque Christ était dans la chambre haute, et qu’Il priait à Son Père, Il Lui fut révélé que cet amour divin existait dans l’éternité et devenait la mesure de toutes les formes d’amour véritable depuis ce temps. Dans Sa prière, Jésus dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître Ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). L’amour parental, l’amour marital, l’amour fraternel, l’amour de son pays et toutes les sortes d’amour dérivent finalement de cet amour éternel du Père envers le Fils.

C’est ce même amour qui peut vivre en nous, si nous le désirons vraiment, car Jésus nous affirme : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).

C’est ainsi que Jésus a prié et prie toujours pour nous. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde, » nous déclare Jésus dans Jean 17:21-24.

Paul aussi abonde dans le même sens lorsque, dans Colossiens 1:21-23, il nous confirme : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Si on pouvait Lui offrir l’univers en cadeau pour Son amour envers nous, ce ne serait pas suffisant : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16-17.

« Toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:6). Il est le Seigneur de tout ! Il nous connaît mieux que nous nous connaissons et, pourtant, Il nous aime. Dieu est notre grand Créateur et Il nous a fait connaître certains aspects de Son éternité en nous faisant à Son image afin de mourir pour nous. Il est notre Roi éternel et toute notre concentration doit être fixée sur la croix, cette majestueuse croix.

À Ses disciples, Jésus disait : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez » (Jean 14:27-29). Face à tout cet amour venant de la part de notre Seigneur, nous ne pouvons faire autrement que de déclarer : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:17). Car nous avons nos noms écrits dans le ciel.

Jésus envoya soixante-dix disciples pour prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume. Il leur dit : « Qui vous écoute, m’écoute ; et qui vous rejette, me rejette ; et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé. Or, les soixante et dix disciples revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Et il leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, sur les scorpions, et sur toutes les forces de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10:16-20).

Comme c’est bon d’expérimenter des victoires dans la guerre spirituelle dans laquelle nous sommes engagés et de voir triompher les valeurs de Dieu tout en voyant des embûches dans le plan de l’adversaire ! Et nous nous réjouissons encore davantage quand nous participons directement au processus. Le prophète Élie fut témoin de grandes victoires contre les forces du mal, comme la défaite des centaines de prophètes de Baal. Mais regardons ce qui lui arriva après sa confrontation avec Achab et Jézabel. Pour passer au test les prophètes de Baal, lisez 1 Rois 18 et 19. Dieu travaille dans les victoires spirituelles, mais Il travaille aussi dans ce qui semble les petits problèmes.

Dans Luc 12:22-31, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux ; ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’ont point de cellier ni de grenier, et Dieu les nourrit ; combien ne valez-vous pas plus que des oiseaux ! Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille ? Si donc vous ne pouvez pas même les plus petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Pourtant, notre besoin premier fut d’être créé, et notre plus gros problème fut le péché. Car les deux impliquaient l’apport d’une solution par Christ. Il est notre Créateur, car, en tant que la Parole : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Et Christ est notre Rédempteur : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:15-17). Donc, être en Christ est notre cause première de réjouissance. Notre victoire tient à Jésus seul et non aux changements de circonstances dans le monde.

Analysons, si vous voulez, les problèmes dans le monde et plaçons-les en perspective. Réjouissons-nous quand la victoire est gagnée et remercions Dieu. Mais mettez l’emphase sur Christ et grâces soient rendues à Dieu qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain dans le Seigneur. Rappelons-nous que nous avons une vocation céleste devant Dieu. Dans Philippiens 3:13-14, nous lisons : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Plusieurs chrétiens vivent sur un plateau d’argent, se réjouissant de la vie paisible qui les entoure, mais, intérieurement, ils recherchent quelque chose de plus profond afin de pouvoir faire une différence dans la vie de leurs amis non convertis. Ils voudraient ressentir avec eux une victoire sur le péché. Ils voudraient que leur témoignage porte plus de fruits. Ils aimeraient les voir marcher avec Dieu, vivre par la foi d’une manière qui plaise à Dieu. Les voir étudier la Bible et faire le ministère de Christ. Connaître Dieu comme Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:10-12).

Nous voulons, non seulement connaître Dieu, mais pouvoir Le servir avec efficacité comme chrétien. Nous sommes encouragés de l’épauler pour être éternellement dans l’abondance avec Christ. La meilleure façon d’accomplir cela, c’est d’avoir Dieu comme conseiller. David avait reconnu cela et a voulu partager cette connaissance avec nous, alors que, dans Psaume 1:1-6, il nous dit : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs ; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira. Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra. »

Donc, convertis à Christ, l’apôtre Pierre déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6). Dans l’Ancien Testament, c’était la responsabilité des Lévites de couvrir le péché par des sacrifices d’animaux, et ceci fut continué jusqu’à l’avènement de Christ. « De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:11-14).

La vieille prêtrise est maintenant mise de côté. Seul le sacrifice de Christ et notre identification à Lui, par la foi, sont acceptables pour notre salut. Néanmoins, il y a une nouvelle prêtrise, une spirituelle offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, Ses prêtres, offrions des sacrifices qui sont acceptables et qui plaisent à Dieu. Et le sacrifice de base nous est indiqué par Romains 12:1-2, où Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Trois autres sacrifices sont acceptables, selon Hébreux 13:15-17 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Par notre louange continuelle à Dieu, en toutes circonstances, reconnaissant Sa sagesse et Sa bonté, nous rendons grâce à Celui qui nous a créés pour Sa gloire.

Par la communication, en partageant ce que nous possédons avec les autres. Par les sacrifices et les souffrances de Christ, Dieu est glorifié par nous et nous accorde le privilège d’exercer notre Prêtrise afin d’offrir Sa vérité, et la communiquer au monde entier.




D.326 – À qui la faute ?

coupable
Par Joseph Sakala

Quand une tragédie marque soudainement une famille, une ville ou même une nation, les gens directement affectés ressentent inévitablement toutes sortes d’émotions : la tristesse, la souffrance, la privation de leurs biens et le chagrin. Quand l’ébranlement initial de l’incident s’apaise, il n’est pas anormal que les victimes ressentent un certain débordement de colère dans le cœur. C’est une exaspération souvent provoquée par la perte dévastatrice des choses précieuses qui pousse les victimes à se centraliser sur un objet à mépriser dans leur défoulement.

À qui la faute ? Qui doit-on condamner pour une telle atrocité ? Les conseillers voient ces transitions comme une part normale du processus de deuil. Mais peu importe la personne à qui nous concédons ce comportement, les gens cherchent à être réconfortés dans leur douleur. En faisant cela, leurs pensées se détournent de leurs pertes pour se transformer en colère envers ce qu’ils considèrent la cause de leur souffrance. Pour ne citer qu’un exemple, qui pouvons-nous blâmer pour la tragédie d’Aurora, au Colorado ? Qui est le véritable responsable de la tuerie insensée de nombreuses personnes dans un théâtre bondé de cinéphiles et le bouleversement cruel de tant de familles ?

On veut savoir si le tireur était l’unique coupable. Faisait-il partie d’un groupe extrémiste qui l’aurait influencé à commettre son acte inexplicable ? Peut-on condamner ses parents ? Ou hypothétiquement ses conseillers à l’université qui connaissaient très bien la déviation de son comportement, sans le dévoiler aux autorités ? L’ayant dévoilé, se pourrait-il que la tragédie ait pu être vraiment évitée ? Certaines personnes ont même visé l’industrie du cinéma comme étant l’instigatrice de son geste meurtrier. Dans notre système légal, des accusations criminelles seront sûrement portées contre le présumé tireur, mais aussi contre le propriétaire de l’établissement où la fusillade a eu lieu. Qui sait, peut-être on tentera de mettre la responsabilité sur les producteurs du film en question !

Les familles des victimes, ainsi que leurs supporteurs, ont sonné le cri d’alarme contre les législateurs, à savoir si on devait faire des lois plus strictes pour enquêter davantage sur l’acquéreur d’une arme à feu avant de la vendre. Les recherches sont déjà entamées pour blâmer quelqu’un au-delà du premier suspect. Une personne ou une agence quelconque ne devrait-elle pas payer rigoureusement pour avoir permis que cela se produise ? Tant de personnes ne pouvaient pas mourir en vain sans qu’il n’y ait un coupable ! Finalement, nous avons vu clamer l’inévitable par ceux qui regardaient vers le ciel en criant : « Pourquoi, Seigneur, as-tu permis que cela arrive ? » Quelle sorte de Dieu permet de telles fourberies ? Le vrai Dieu, Créateur des cieux et de la terre, a souvent reçu le blâme suite à des incidents horribles qui ont causé des dévastations terribles.

Pourtant, le véritable Dieu de la Bible, miséricordieux, promet d’exécuter Son jugement et Sa vengeance contre tout péché non repenti de ce monde. Ce Dieu au ciel, toutefois, n’est pas Celui vers qui nous devrions diriger notre colère et notre blâme. Très peu de gens réalisent qu’il y a un autre « dieu » dans ce monde, dont Jésus a fait mention à plusieurs reprises et auquel Il ne fut jamais soumis. Ce dieu est également un esprit, mais très différent de Jésus et de Dieu le Père. Il est : « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan envoie des ondes directement dans leur esprit pour les inspirer à commettre des crimes crapuleux inimaginables. Ce dieu possède pareillement un trône, mais d’une durée temporaire.

Aux Juifs qui L’accusaient, Jésus a dit ceci, dans Jean 8:44 : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Apocalypse 12:9, Satan est identifié comme : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde. » Au verset 10, il est nommé : « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu. » Dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. »

C’est par Satan que le péché est entré dans le monde via Adam et Ève. Lors de la création d’Adam : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Adam avait compris les conséquences s’il désobéissait à ce commandement de son Créateur. Pourtant, après : « l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Dieu avait décidé de lui donner une épouse, une aide semblable à lui pour cheminer ensemble, main dans la main, dans ce merveilleux jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder avec tous leurs descendants.

Ensuite, dans Genèse 2:21-23, nous lisons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de lhomme (en hébreu Ish). » C’est tellement simple qu’un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela. Mais pas un homme de science athée, car il préfère croire à une théorie de l’évolution où l’homme descend du singe au lieu d’avoir été créé par Dieu, à Son image et à Sa ressemblance. Vraiment malheureux ! Mais revenons à notre histoire du péché.

Adam a certainement dû instruire Ève au sujet de l’arbre défendu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » (Genèse 3:1-3) Adam avait très bien instruit sa femme au sujet de l’arbre défendu. Non seulement il fallait s’en abstenir, mais il ne fallait même pas y toucher. Regardons maintenant la réaction de Satan, le serpent ancien. « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement » (v. 4). Satan lui ment carrément en contredisant l’ordre de Dieu avertissant que manger de cet arbre amènerait la mort.

Puis, Satan pousse son arrogance au comble, en faisant passer Dieu pour menteur en disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Satan venait de réveiller en Ève le désir de convoiter devenir comme un dieu : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Les deux ont succombé ensemble aux mensonges de Satan. Ils ont rejeté la vérité de Dieu pour accepter de se faire instruire par Satan le menteur. Et aujourd’hui, nous vivons les conséquences du désir de nos premiers parents d’être intelligents à leurs propres yeux.

Oui, il y a quelqu’un que nous pouvons blâmer, quelqu’un qui a déjà été jugé coupable. Satan est jugé responsable pour la condition corrompue de toute notre société et demeure pour quelques temps le « dieu de ce siècle » méchant dans lequel nous vivons. Il est la seule source qui inspire tous les évènements horribles dont nous sommes continuellement témoins à la une de nos journaux quotidiens. Heureusement que son temps de règne se fait court et tire à sa fin. La Bible nous indique : « qu’un ange puissant, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main [descendit du ciel] ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3).

Les véritables convertis anticipent avec joie ce merveilleux moment lors du retour de Jésus pour établir le Gouvernement de Dieu sur cette terre. Un jour, bientôt, Jésus et Ses Saints Élus entretiendront une paix et une harmonie éternelle qui étonnera ce monde. La Bible nous dévoile ce destin ultime qui est réservé aux Élus de Dieu qui, tout au long des siècles, ont décidé de donner volontairement leur vie à Christ et de Le suivre jusqu’à leur mort. L’ennemi, qui tente toujours de piloter la société actuelle vers une destruction totale, sera bientôt enchaîné pour 1 000 ans et ne séduira plus personne à commettre les crimes crapuleux que nous voyons souvent dans les nouvelles quotidiennes. Il faudra cependant enseigner aux individus d’abandonner la désobéissance pour l’obéissance à Dieu et à Sa Parole.

Dans 1 Pierre 1:13-16, le chef des apôtres nous affirme : « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme Celui qui vous a appelés est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet, il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. » Une attribution souvent utilisée dans les Écritures est celle d’adapter des traits de caractère des enfants à ceux des parents. Dans ce passage, ceux qui honorent les lois de Dieu sont appelés des « enfants obéissants », un terme désignant des « enfants de la lumière ».

C’est d’ailleurs ainsi que Paul nous appelle dans 1 Thessaloniciens 5:5-6, lorsqu’il nous déclare : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. [Alors], ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » Jésus nous identifie ainsi dans Matthieu 13:38 : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume. » Notez bien comment Paul nous décrit la source d’une connaissance. « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à Sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:3-6).

Paul se spécialisait dans l’exhortation des saints, comme dans Éphésiens 5:1-5, où il nous affirme : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. » Car : « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:10.

Ceux qui sont par nature les enfants de la colère peuvent quand même devenir enfants de Dieu par une nouvelle naissance. « Parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:3). Donc, ceci devient la plus grande motivation pour nous de vivre une vie divine. Les termes « régénération » et « né de nouveau » sont mal utilisés de nos jours, parce qu’ils ne représentent pas une véritable conversion dans la vie. Paul nous dit : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Donc, pour faire partie de la famille divine, nous ne devons plus nous conformer à nos désirs anciens, mais à une nouvelle vie. « Ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Nous ne sommes plus dans les ténèbres et l’ignorance comme autrefois puisque Jésus nous dit : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux » (Jean 12:35-36). Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.

Malgré cela, le Fils de l’homme est venu mangeant et buvant ; et ils disent : « Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. » Mais la sagesse a été justifiée par Ses enfants. Donc, nous avons un grand appel, ce qui fait dire à Paul : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:1-4). En agissant ainsi, nous nous attirons des pluies de bénédictions.

Dans Ézéchiel 34:26-28, Dieu nous déclare : « Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel, quand je briserai le bois de leur joug, et que je les délivrerai des mains de leurs oppresseurs. Elles ne seront plus la proie des nations ; les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; elles demeureront en sécurité, sans que personne les épouvante. » Ce verset nous fournit l’inspiration de ce que Dieu peut faire à ceux qui veulent agir selon Sa volonté. Alors que, dans le contexte, ceci s’applique à Israël, le Plan de Dieu s’applique à l’humanité entière, car le principe est universel chez ceux qui mettent leur confiance en Lui.

Notez de quelle façon Ses bénédictions sont traduites dans nos vies. Par des pluies de bénédictions. Regardez ce qui se passe sur la terre aux endroits qui souffrent de sécheresse et qui apprécieraient un peu de pluie. Les arbres des champs produiront des fruits et la terre produira son revenu. Ne manquer de rien en nourriture ! Et finalement, comme il vaut d’être en sécurité dans son pays ! Dans les endroits de sécheresse, si les gens se tournaient vers Dieu, comme dans 1 Rois 18:41-45 où : « Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. »

Sans aucun doute, la plus grande bénédiction spirituelle de notre vie est la Parole de Dieu utilisée par Esaïe 55:10-11 comme suit : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. » La Parole de Dieu est venue, non seulement pour nous apporter des bénédictions, mais pour payer la rançon de nos péchés avant de les rendre disponibles. Dans Matthieu 20:28, Jésus a déclaré : « [L]e Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs. » Le fait que la mort de Jésus et Son sang versé aient pu servir de rançon pour les péchés du monde occasionna que Son sacrifice a été une pierre d’achoppement pour beaucoup de ces pécheurs.

C’est pourtant l’enseignement des Écritures, que cela plaise ou non. La rançon fut payée par le précieux sang de Christ, donc : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21). Dans l’Ancien Testament, les rançons furent payées pour diverses raisons, telles que la libération des esclaves. La dernière fois où une « rançon » est payée dans l’Ancien Testament semble être un précurseur de tout le concept du Nouveau Testament. Nous lisons clairement : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! » (Osée 13:14).

À qui la rançon devait-elle être payée ? Pas au diable, ni à un roi humain. Elle ne pouvait être payée qu’à Dieu Lui-même, car c’est Lui qui avait établi que le salaire du péché, c’est la mort. Pour un temps, ce salaire fut payé en partie par le sang des animaux offerts sur un autel pour couvrir temporairement les péchés. Mais ce ne fut que jusqu’au moment où la vraie rançon a pu être payée. « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie quant à la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:13-17).

Un tel sacrifice n’était pas de la folie, comme prêchent quelques-uns : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1:23-25). « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:5-6. Louange à Dieu, la rançon est payée et la rédemption nous appartient ! De nos jours, certains sont comme Thomas, ils ont besoin de voir, de toucher et, malgré cela, ils osent dire que Jésus n’a probablement pas existé.

Dans Jean 20:27-29, Jésus dit à Thomas : « Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » Il se peut qu’aucune exécution infligée à un humain ait pu causer plus de douleur physique qu’une crucifixion romaine. Il faut réfléchir sur le fait que, lorsque Jésus fut crucifié, une cruelle couronne d’épines Lui a été enfoncée sur la tête alors que Son corps fut suspendu en place par des clous au travers de Ses mains et de Ses pieds. Christ savait ce qui Lui arriverait. Car tout fut prédit d’avance dans Psaume 22. Pourtant, Il a tout enduré par amour pour nous.

Nous avons une clairvoyance de l’amour de Dieu pour Son Fils lorsqu’Il dit : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Ou encore, lorsque Jean nous dit : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Jésus a tout fait pour nous, car nous ne pouvions pas nous sauver tout seuls, mais nous avons une obligation de conformer nos vies à Son exemple, même jusqu’à Sa mort. Les Écritures nous informent que nous pouvons Le connaître ainsi que la puissance de Sa résurrection. Comme disait si bien Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:10-11). Sa mort sur la croix ainsi que Sa résurrection ont sûrement pavé le chemin à suivre pour nous. Demeurons alors fermes dans la foi afin de mieux le suivre.

Dans 2 Thessaloniciens 2:13-17, Paul nous dit : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Les chrétiens libéraux questionnent souvent l’autorité des Écritures en assumant qu’elles sont fondées sur d’anciennes traditions. Ils forment leur argumentation sur le fait que « les enseignements que Paul nous a donnés, étaient soit de vive voix, soit par ses lettres ou épîtres ». Pourtant, Paul nous rassure dans 1 Corinthiens 15:3 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » Paul ne parlait pas de son propre chef, mais enseignait avec fidélité ce qu’il avait aussi reçu directement de Dieu, selon les Écritures. Ainsi, dans Galates 1:11-12, Paul dit avec assurance : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. »

Paul faisait le même aveu aux chrétiens à Thessalonique où : « Paul et Silas, ayant passé par Amphipolis et par Apollonia, vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et pendant trois jours de sabbat, les entretint des Écritures, démontrant et faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts ; et disant : Ce Christ, c’est Jésus que je vous annonce. Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité » (Actes 17:1-4). Il leur rappelait continuellement qu’en tant qu’apôtre, il leur communiquait seulement ce qu’il avait reçu par révélation divine. Il était donc vital de demeurer ferme et tenir à ses grandes vérités enseignées. Paul nous assurait que c’est Dieu qui lui communiquait directement toutes ces nouvelles vérités qu’il voulait partager avec les chrétiens qu’il enseignait.

Avant la rédaction du Nouveau Testament, beaucoup de vérités furent révélées à l’Église verbalement, au travers des prophètes et des apôtres. Le résultat final de ce processus merveilleux fut la Bible que nous possédons aujourd’hui et c’est, dans Sa forme complétée, la révélation de Dieu à laquelle nous devons nous accrocher fermement. Au début, je vous ai demandé à qui la faute ? Ça dépend de chacun. Méditez perpétuellement de préférence sur notre rencontre avec Jésus dans les airs, Celui qui a pris tous les péchés du monde sur Ses épaules, à notre place, alors que Lui n’en avait commis aucun. Voilà où nous devrions nous concentrer alors que nous serons par la suite toujours avec Christ, notre Sauveur et Seigneur. Mes chers amis, consolez-vous les uns les autres par ces paroles. Que Dieu vous garde toujours dans Son amour.




D.324 – Nous ne fêtons pas les Pâques

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Par Joseph Sakala

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces 72 heures afin de Le restaurer à la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse, faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité pour vivre éternellement, comme Lui présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » de nos jours contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines chrétiennes des pratiques purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer de le suivre en toute vérité, je ne garderai jamais les Pâques (Easter).