D.327 – Créés pour Sa gloire

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Joseph Sakala

Dans Esaïe 43:7, Dieu nous dit : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour Ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » Il y a trois verbes différents en hébreu pour décrire l’ouvrage de la création dans la Genèse. Il y a d’abord « créer » (bara), puis « faire » (asah), et « former » (yatsar). Ces trois mots sont semblables, mais avec une nuance légèrement différente. Aucun cependant ne veut dire évoluer ou changer de son propre accord ou de par lui-même. Tous les trois sont utilisés dans la Genèse avec une référence à l’homme. Dans Genèse 1:26-27, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance … Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Et, dans Genèse 2:7 : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. »

Même si le sujet de la création est associé à la Genèse, la création est mentionnée beaucoup plus fréquemment par le grand prophète Ésaïe dans son livre. Les mots bara et yatsar sont utilisés deux fois plus souvent dans Ésaïe que dans tout autre livre de l’Ancien Testament, et sont appliqués uniquement aux travaux de Dieu. Les trois verbes sont utilisés dans Esaïe 45:18, où nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Dieu a créé, formé, fait et établi la terre afin qu’elle soit habitée par les hommes et les femmes. Mais dans quel but spécifique Dieu l’a-t-Il créée pour les êtres humains ? Ésaïe 43:7 répond à cette question en utilisant les mêmes trois verbes avec un ajout : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. » Cette perspective biblique nous fournit en elle-même la plus grande raison possible de décider de vivre selon Sa volonté. Car la raison principale pour laquelle nous avons été créés fut pour la gloire de Dieu. Et connaître l’amour de Christ suit de très près. Dans Éphésiens 3:18-19, Paul nous déclare : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. »

Un chrétien devrait habituellement oublier son passé et se concentrer sur son nouveau but. Comme disait si bien notre cher ami Paul : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13-14). Tout guerrier fidèle devrait toujours garder en mémoire qu’il combat pour le Roi. Voilà pourquoi Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5).

Plusieurs soldats de l’armée de notre Seigneur gagnent régulièrement de nouvelles victoires chaque jour, malgré que, dans l’ensemble de la guerre, ces victoires ne sont pas toujours reconnues par les autres convertis. Mais ces efforts seront récompensés un jour par Celui pour qui nous combattons. Nos efforts devraient toutefois être entourés de prières, alors que nous cherchons à gagner Sa faveur. Notre supplication devrait être : « Seigneur accorde-moi la victoire sur tout péché qui me talonne. Accorde-moi Ta faveur aujourd’hui, alors que je continue dans Ton service. Donne-moi l’opportunité d’enseigner Ta Parole à tous ceux qui en ont besoin. Et donne-moi le fruit qui durera pendant l’éternité. » Une telle prière pourrait toucher le cœur de Dieu et faire en sorte que votre prière porte beaucoup de fruits.

Dieu pourrait même ajouter à votre connaissance certaines choses personnelles que vous pourriez aussi partager en instruisant ceux avec qui vous entrez régulièrement en contact. Dans 1 Timothée 6:10-12, Paul annonce à son jeune évangéliste : « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Un chrétien ne devrait plus avoir le désir de retourner à son passé. Nous devrions plutôt fuir ces choses et saisir la vie éternelle à laquelle nous avons été appelés ; mettre de côté le vieux et nous concentrer sur le nouveau.

Une des plus précieuses promesses du christianisme se trouve dans 2 Corinthiens 5:17-18 où Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Nous n’avons plus à nous inquiéter du péché, parce que nous pouvons vivre dans la victoire sur lui. Même nos doutes et nos craintes peuvent être bannis. Car, dans Esaïe 41:10, Dieu nous dit : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice, »

Nous n’avons pas à chercher à être ailleurs, car notre prière est de marcher là où Dieu nous guide, et d’être là où Il veut que nous soyons. Car c’est seulement là que nous somme assurés de Lui plaire. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). La plus grande ambition de Paul était de plaire à Dieu.

Puisque cela devrait aussi être le désir de tout chrétien, allons voir d’autres passages où notre Seigneur nous déclare carrément comment Lui plaire. Par exemple, considérez Hébreux 13:16-19, où Paul dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. Et je vous prie d’autant plus vivement de le faire, afin que je vous sois plus tôt rendu. »

Et, dans Philippiens 4:18-19, Paul admet : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Paul rendait gloire à Dieu pour les dons qu’il avait reçus afin de les partager avec d’autres chrétiens. Dans un autre ordre d’idée, Paul exhorte également les enfants en disant, dans Colossiens 3:20 : « Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses ; car cela est agréable au Seigneur. » Mais, au verset 21, il dit aussi aux pères : « Pères, n’irritez point vos enfants, de peur qu’ils ne perdent courage. »

Pour ce qui concerne les adultes, Paul exhorte Timothée : « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:2-6). Enseigner la Parole de Dieu est très sérieux. Je me demande parfois, en écoutant certains télévangélistes, s’ils ont lu ce passage avant d’enseigner les fables qu’ils essaient de faire avaler aux brebis qui les écoutent.

À ces ministres, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Le fait commun à tous ces passages, c’est d’être plaisant à Dieu. Nous devrions être de bons serviteurs utilisant toutes nos acquisitions, pendant tous les jours de notre vie, en Le servant totalement. « Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes » (Romains 14:18).

Nous devrions tous avoir à cœur une seule récompense, celle où : « son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Car : « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36). Ceux qui prêchent des doctrines anti-bibliques désobéissent à Dieu en faisant de Jésus un menteur et, à moins qu’ils ne s’en repentent, ils ne verront point la vie éternelle. Ce ne sont pas ceux qui crient « Seigneur, Seigneur ! », mais ceux qui font la volonté du Père qui entreront dans Son Royaume.

Dans l’Évangile de Jean, nous voyons l’amour du Père pour Son Fils unique. Les mots « amour », « Père » et « Fils » paraissent plus souvent dans ce livre que dans tout autre Livre de la Bible et il y a au moins huit références à Son amour dans l’Évangile de Jean. Le premier se trouve dans le texte cité plus haut nous révélant que le Père a tant aimé le Fils qu’Il a confié toute chose entre ses mains. Et, dans Jean 5:20-22 : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. »

Le Père a également aimé le Fils à cause de Son désir de mourir pour les pécheurs perdus. Aux Juifs de Son époque, Jésus a déclaré : « Comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:15-18).

Lorsque Christ était dans la chambre haute, et qu’Il priait à Son Père, Il Lui fut révélé que cet amour divin existait dans l’éternité et devenait la mesure de toutes les formes d’amour véritable depuis ce temps. Dans Sa prière, Jésus dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître Ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). L’amour parental, l’amour marital, l’amour fraternel, l’amour de son pays et toutes les sortes d’amour dérivent finalement de cet amour éternel du Père envers le Fils.

C’est ce même amour qui peut vivre en nous, si nous le désirons vraiment, car Jésus nous affirme : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).

C’est ainsi que Jésus a prié et prie toujours pour nous. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde, » nous déclare Jésus dans Jean 17:21-24.

Paul aussi abonde dans le même sens lorsque, dans Colossiens 1:21-23, il nous confirme : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Si on pouvait Lui offrir l’univers en cadeau pour Son amour envers nous, ce ne serait pas suffisant : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16-17.

« Toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:6). Il est le Seigneur de tout ! Il nous connaît mieux que nous nous connaissons et, pourtant, Il nous aime. Dieu est notre grand Créateur et Il nous a fait connaître certains aspects de Son éternité en nous faisant à Son image afin de mourir pour nous. Il est notre Roi éternel et toute notre concentration doit être fixée sur la croix, cette majestueuse croix.

À Ses disciples, Jésus disait : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez » (Jean 14:27-29). Face à tout cet amour venant de la part de notre Seigneur, nous ne pouvons faire autrement que de déclarer : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:17). Car nous avons nos noms écrits dans le ciel.

Jésus envoya soixante-dix disciples pour prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume. Il leur dit : « Qui vous écoute, m’écoute ; et qui vous rejette, me rejette ; et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé. Or, les soixante et dix disciples revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Et il leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, sur les scorpions, et sur toutes les forces de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10:16-20).

Comme c’est bon d’expérimenter des victoires dans la guerre spirituelle dans laquelle nous sommes engagés et de voir triompher les valeurs de Dieu tout en voyant des embûches dans le plan de l’adversaire ! Et nous nous réjouissons encore davantage quand nous participons directement au processus. Le prophète Élie fut témoin de grandes victoires contre les forces du mal, comme la défaite des centaines de prophètes de Baal. Mais regardons ce qui lui arriva après sa confrontation avec Achab et Jézabel. Pour passer au test les prophètes de Baal, lisez 1 Rois 18 et 19. Dieu travaille dans les victoires spirituelles, mais Il travaille aussi dans ce qui semble les petits problèmes.

Dans Luc 12:22-31, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux ; ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’ont point de cellier ni de grenier, et Dieu les nourrit ; combien ne valez-vous pas plus que des oiseaux ! Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille ? Si donc vous ne pouvez pas même les plus petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Pourtant, notre besoin premier fut d’être créé, et notre plus gros problème fut le péché. Car les deux impliquaient l’apport d’une solution par Christ. Il est notre Créateur, car, en tant que la Parole : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Et Christ est notre Rédempteur : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:15-17). Donc, être en Christ est notre cause première de réjouissance. Notre victoire tient à Jésus seul et non aux changements de circonstances dans le monde.

Analysons, si vous voulez, les problèmes dans le monde et plaçons-les en perspective. Réjouissons-nous quand la victoire est gagnée et remercions Dieu. Mais mettez l’emphase sur Christ et grâces soient rendues à Dieu qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain dans le Seigneur. Rappelons-nous que nous avons une vocation céleste devant Dieu. Dans Philippiens 3:13-14, nous lisons : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Plusieurs chrétiens vivent sur un plateau d’argent, se réjouissant de la vie paisible qui les entoure, mais, intérieurement, ils recherchent quelque chose de plus profond afin de pouvoir faire une différence dans la vie de leurs amis non convertis. Ils voudraient ressentir avec eux une victoire sur le péché. Ils voudraient que leur témoignage porte plus de fruits. Ils aimeraient les voir marcher avec Dieu, vivre par la foi d’une manière qui plaise à Dieu. Les voir étudier la Bible et faire le ministère de Christ. Connaître Dieu comme Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:10-12).

Nous voulons, non seulement connaître Dieu, mais pouvoir Le servir avec efficacité comme chrétien. Nous sommes encouragés de l’épauler pour être éternellement dans l’abondance avec Christ. La meilleure façon d’accomplir cela, c’est d’avoir Dieu comme conseiller. David avait reconnu cela et a voulu partager cette connaissance avec nous, alors que, dans Psaume 1:1-6, il nous dit : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs ; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira. Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra. »

Donc, convertis à Christ, l’apôtre Pierre déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6). Dans l’Ancien Testament, c’était la responsabilité des Lévites de couvrir le péché par des sacrifices d’animaux, et ceci fut continué jusqu’à l’avènement de Christ. « De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:11-14).

La vieille prêtrise est maintenant mise de côté. Seul le sacrifice de Christ et notre identification à Lui, par la foi, sont acceptables pour notre salut. Néanmoins, il y a une nouvelle prêtrise, une spirituelle offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, Ses prêtres, offrions des sacrifices qui sont acceptables et qui plaisent à Dieu. Et le sacrifice de base nous est indiqué par Romains 12:1-2, où Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Trois autres sacrifices sont acceptables, selon Hébreux 13:15-17 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Par notre louange continuelle à Dieu, en toutes circonstances, reconnaissant Sa sagesse et Sa bonté, nous rendons grâce à Celui qui nous a créés pour Sa gloire.

Par la communication, en partageant ce que nous possédons avec les autres. Par les sacrifices et les souffrances de Christ, Dieu est glorifié par nous et nous accorde le privilège d’exercer notre Prêtrise afin d’offrir Sa vérité, et la communiquer au monde entier.




D.326 – À qui la faute ?

coupable
Par Joseph Sakala

Quand une tragédie marque soudainement une famille, une ville ou même une nation, les gens directement affectés ressentent inévitablement toutes sortes d’émotions : la tristesse, la souffrance, la privation de leurs biens et le chagrin. Quand l’ébranlement initial de l’incident s’apaise, il n’est pas anormal que les victimes ressentent un certain débordement de colère dans le cœur. C’est une exaspération souvent provoquée par la perte dévastatrice des choses précieuses qui pousse les victimes à se centraliser sur un objet à mépriser dans leur défoulement.

À qui la faute ? Qui doit-on condamner pour une telle atrocité ? Les conseillers voient ces transitions comme une part normale du processus de deuil. Mais peu importe la personne à qui nous concédons ce comportement, les gens cherchent à être réconfortés dans leur douleur. En faisant cela, leurs pensées se détournent de leurs pertes pour se transformer en colère envers ce qu’ils considèrent la cause de leur souffrance. Pour ne citer qu’un exemple, qui pouvons-nous blâmer pour la tragédie d’Aurora, au Colorado ? Qui est le véritable responsable de la tuerie insensée de nombreuses personnes dans un théâtre bondé de cinéphiles et le bouleversement cruel de tant de familles ?

On veut savoir si le tireur était l’unique coupable. Faisait-il partie d’un groupe extrémiste qui l’aurait influencé à commettre son acte inexplicable ? Peut-on condamner ses parents ? Ou hypothétiquement ses conseillers à l’université qui connaissaient très bien la déviation de son comportement, sans le dévoiler aux autorités ? L’ayant dévoilé, se pourrait-il que la tragédie ait pu être vraiment évitée ? Certaines personnes ont même visé l’industrie du cinéma comme étant l’instigatrice de son geste meurtrier. Dans notre système légal, des accusations criminelles seront sûrement portées contre le présumé tireur, mais aussi contre le propriétaire de l’établissement où la fusillade a eu lieu. Qui sait, peut-être on tentera de mettre la responsabilité sur les producteurs du film en question !

Les familles des victimes, ainsi que leurs supporteurs, ont sonné le cri d’alarme contre les législateurs, à savoir si on devait faire des lois plus strictes pour enquêter davantage sur l’acquéreur d’une arme à feu avant de la vendre. Les recherches sont déjà entamées pour blâmer quelqu’un au-delà du premier suspect. Une personne ou une agence quelconque ne devrait-elle pas payer rigoureusement pour avoir permis que cela se produise ? Tant de personnes ne pouvaient pas mourir en vain sans qu’il n’y ait un coupable ! Finalement, nous avons vu clamer l’inévitable par ceux qui regardaient vers le ciel en criant : « Pourquoi, Seigneur, as-tu permis que cela arrive ? » Quelle sorte de Dieu permet de telles fourberies ? Le vrai Dieu, Créateur des cieux et de la terre, a souvent reçu le blâme suite à des incidents horribles qui ont causé des dévastations terribles.

Pourtant, le véritable Dieu de la Bible, miséricordieux, promet d’exécuter Son jugement et Sa vengeance contre tout péché non repenti de ce monde. Ce Dieu au ciel, toutefois, n’est pas Celui vers qui nous devrions diriger notre colère et notre blâme. Très peu de gens réalisent qu’il y a un autre « dieu » dans ce monde, dont Jésus a fait mention à plusieurs reprises et auquel Il ne fut jamais soumis. Ce dieu est également un esprit, mais très différent de Jésus et de Dieu le Père. Il est : « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan envoie des ondes directement dans leur esprit pour les inspirer à commettre des crimes crapuleux inimaginables. Ce dieu possède pareillement un trône, mais d’une durée temporaire.

Aux Juifs qui L’accusaient, Jésus a dit ceci, dans Jean 8:44 : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Apocalypse 12:9, Satan est identifié comme : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde. » Au verset 10, il est nommé : « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu. » Dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. »

C’est par Satan que le péché est entré dans le monde via Adam et Ève. Lors de la création d’Adam : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Adam avait compris les conséquences s’il désobéissait à ce commandement de son Créateur. Pourtant, après : « l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Dieu avait décidé de lui donner une épouse, une aide semblable à lui pour cheminer ensemble, main dans la main, dans ce merveilleux jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder avec tous leurs descendants.

Ensuite, dans Genèse 2:21-23, nous lisons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de lhomme (en hébreu Ish). » C’est tellement simple qu’un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela. Mais pas un homme de science athée, car il préfère croire à une théorie de l’évolution où l’homme descend du singe au lieu d’avoir été créé par Dieu, à Son image et à Sa ressemblance. Vraiment malheureux ! Mais revenons à notre histoire du péché.

Adam a certainement dû instruire Ève au sujet de l’arbre défendu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » (Genèse 3:1-3) Adam avait très bien instruit sa femme au sujet de l’arbre défendu. Non seulement il fallait s’en abstenir, mais il ne fallait même pas y toucher. Regardons maintenant la réaction de Satan, le serpent ancien. « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement » (v. 4). Satan lui ment carrément en contredisant l’ordre de Dieu avertissant que manger de cet arbre amènerait la mort.

Puis, Satan pousse son arrogance au comble, en faisant passer Dieu pour menteur en disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Satan venait de réveiller en Ève le désir de convoiter devenir comme un dieu : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Les deux ont succombé ensemble aux mensonges de Satan. Ils ont rejeté la vérité de Dieu pour accepter de se faire instruire par Satan le menteur. Et aujourd’hui, nous vivons les conséquences du désir de nos premiers parents d’être intelligents à leurs propres yeux.

Oui, il y a quelqu’un que nous pouvons blâmer, quelqu’un qui a déjà été jugé coupable. Satan est jugé responsable pour la condition corrompue de toute notre société et demeure pour quelques temps le « dieu de ce siècle » méchant dans lequel nous vivons. Il est la seule source qui inspire tous les évènements horribles dont nous sommes continuellement témoins à la une de nos journaux quotidiens. Heureusement que son temps de règne se fait court et tire à sa fin. La Bible nous indique : « qu’un ange puissant, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main [descendit du ciel] ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3).

Les véritables convertis anticipent avec joie ce merveilleux moment lors du retour de Jésus pour établir le Gouvernement de Dieu sur cette terre. Un jour, bientôt, Jésus et Ses Saints Élus entretiendront une paix et une harmonie éternelle qui étonnera ce monde. La Bible nous dévoile ce destin ultime qui est réservé aux Élus de Dieu qui, tout au long des siècles, ont décidé de donner volontairement leur vie à Christ et de Le suivre jusqu’à leur mort. L’ennemi, qui tente toujours de piloter la société actuelle vers une destruction totale, sera bientôt enchaîné pour 1 000 ans et ne séduira plus personne à commettre les crimes crapuleux que nous voyons souvent dans les nouvelles quotidiennes. Il faudra cependant enseigner aux individus d’abandonner la désobéissance pour l’obéissance à Dieu et à Sa Parole.

Dans 1 Pierre 1:13-16, le chef des apôtres nous affirme : « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme Celui qui vous a appelés est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet, il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. » Une attribution souvent utilisée dans les Écritures est celle d’adapter des traits de caractère des enfants à ceux des parents. Dans ce passage, ceux qui honorent les lois de Dieu sont appelés des « enfants obéissants », un terme désignant des « enfants de la lumière ».

C’est d’ailleurs ainsi que Paul nous appelle dans 1 Thessaloniciens 5:5-6, lorsqu’il nous déclare : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. [Alors], ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » Jésus nous identifie ainsi dans Matthieu 13:38 : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume. » Notez bien comment Paul nous décrit la source d’une connaissance. « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à Sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:3-6).

Paul se spécialisait dans l’exhortation des saints, comme dans Éphésiens 5:1-5, où il nous affirme : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. » Car : « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:10.

Ceux qui sont par nature les enfants de la colère peuvent quand même devenir enfants de Dieu par une nouvelle naissance. « Parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:3). Donc, ceci devient la plus grande motivation pour nous de vivre une vie divine. Les termes « régénération » et « né de nouveau » sont mal utilisés de nos jours, parce qu’ils ne représentent pas une véritable conversion dans la vie. Paul nous dit : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Donc, pour faire partie de la famille divine, nous ne devons plus nous conformer à nos désirs anciens, mais à une nouvelle vie. « Ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Nous ne sommes plus dans les ténèbres et l’ignorance comme autrefois puisque Jésus nous dit : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux » (Jean 12:35-36). Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.

Malgré cela, le Fils de l’homme est venu mangeant et buvant ; et ils disent : « Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. » Mais la sagesse a été justifiée par Ses enfants. Donc, nous avons un grand appel, ce qui fait dire à Paul : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:1-4). En agissant ainsi, nous nous attirons des pluies de bénédictions.

Dans Ézéchiel 34:26-28, Dieu nous déclare : « Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel, quand je briserai le bois de leur joug, et que je les délivrerai des mains de leurs oppresseurs. Elles ne seront plus la proie des nations ; les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; elles demeureront en sécurité, sans que personne les épouvante. » Ce verset nous fournit l’inspiration de ce que Dieu peut faire à ceux qui veulent agir selon Sa volonté. Alors que, dans le contexte, ceci s’applique à Israël, le Plan de Dieu s’applique à l’humanité entière, car le principe est universel chez ceux qui mettent leur confiance en Lui.

Notez de quelle façon Ses bénédictions sont traduites dans nos vies. Par des pluies de bénédictions. Regardez ce qui se passe sur la terre aux endroits qui souffrent de sécheresse et qui apprécieraient un peu de pluie. Les arbres des champs produiront des fruits et la terre produira son revenu. Ne manquer de rien en nourriture ! Et finalement, comme il vaut d’être en sécurité dans son pays ! Dans les endroits de sécheresse, si les gens se tournaient vers Dieu, comme dans 1 Rois 18:41-45 où : « Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. »

Sans aucun doute, la plus grande bénédiction spirituelle de notre vie est la Parole de Dieu utilisée par Esaïe 55:10-11 comme suit : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. » La Parole de Dieu est venue, non seulement pour nous apporter des bénédictions, mais pour payer la rançon de nos péchés avant de les rendre disponibles. Dans Matthieu 20:28, Jésus a déclaré : « [L]e Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs. » Le fait que la mort de Jésus et Son sang versé aient pu servir de rançon pour les péchés du monde occasionna que Son sacrifice a été une pierre d’achoppement pour beaucoup de ces pécheurs.

C’est pourtant l’enseignement des Écritures, que cela plaise ou non. La rançon fut payée par le précieux sang de Christ, donc : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21). Dans l’Ancien Testament, les rançons furent payées pour diverses raisons, telles que la libération des esclaves. La dernière fois où une « rançon » est payée dans l’Ancien Testament semble être un précurseur de tout le concept du Nouveau Testament. Nous lisons clairement : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! » (Osée 13:14).

À qui la rançon devait-elle être payée ? Pas au diable, ni à un roi humain. Elle ne pouvait être payée qu’à Dieu Lui-même, car c’est Lui qui avait établi que le salaire du péché, c’est la mort. Pour un temps, ce salaire fut payé en partie par le sang des animaux offerts sur un autel pour couvrir temporairement les péchés. Mais ce ne fut que jusqu’au moment où la vraie rançon a pu être payée. « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie quant à la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:13-17).

Un tel sacrifice n’était pas de la folie, comme prêchent quelques-uns : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1:23-25). « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:5-6. Louange à Dieu, la rançon est payée et la rédemption nous appartient ! De nos jours, certains sont comme Thomas, ils ont besoin de voir, de toucher et, malgré cela, ils osent dire que Jésus n’a probablement pas existé.

Dans Jean 20:27-29, Jésus dit à Thomas : « Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » Il se peut qu’aucune exécution infligée à un humain ait pu causer plus de douleur physique qu’une crucifixion romaine. Il faut réfléchir sur le fait que, lorsque Jésus fut crucifié, une cruelle couronne d’épines Lui a été enfoncée sur la tête alors que Son corps fut suspendu en place par des clous au travers de Ses mains et de Ses pieds. Christ savait ce qui Lui arriverait. Car tout fut prédit d’avance dans Psaume 22. Pourtant, Il a tout enduré par amour pour nous.

Nous avons une clairvoyance de l’amour de Dieu pour Son Fils lorsqu’Il dit : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Ou encore, lorsque Jean nous dit : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Jésus a tout fait pour nous, car nous ne pouvions pas nous sauver tout seuls, mais nous avons une obligation de conformer nos vies à Son exemple, même jusqu’à Sa mort. Les Écritures nous informent que nous pouvons Le connaître ainsi que la puissance de Sa résurrection. Comme disait si bien Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:10-11). Sa mort sur la croix ainsi que Sa résurrection ont sûrement pavé le chemin à suivre pour nous. Demeurons alors fermes dans la foi afin de mieux le suivre.

Dans 2 Thessaloniciens 2:13-17, Paul nous dit : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Les chrétiens libéraux questionnent souvent l’autorité des Écritures en assumant qu’elles sont fondées sur d’anciennes traditions. Ils forment leur argumentation sur le fait que « les enseignements que Paul nous a donnés, étaient soit de vive voix, soit par ses lettres ou épîtres ». Pourtant, Paul nous rassure dans 1 Corinthiens 15:3 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » Paul ne parlait pas de son propre chef, mais enseignait avec fidélité ce qu’il avait aussi reçu directement de Dieu, selon les Écritures. Ainsi, dans Galates 1:11-12, Paul dit avec assurance : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. »

Paul faisait le même aveu aux chrétiens à Thessalonique où : « Paul et Silas, ayant passé par Amphipolis et par Apollonia, vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et pendant trois jours de sabbat, les entretint des Écritures, démontrant et faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts ; et disant : Ce Christ, c’est Jésus que je vous annonce. Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité » (Actes 17:1-4). Il leur rappelait continuellement qu’en tant qu’apôtre, il leur communiquait seulement ce qu’il avait reçu par révélation divine. Il était donc vital de demeurer ferme et tenir à ses grandes vérités enseignées. Paul nous assurait que c’est Dieu qui lui communiquait directement toutes ces nouvelles vérités qu’il voulait partager avec les chrétiens qu’il enseignait.

Avant la rédaction du Nouveau Testament, beaucoup de vérités furent révélées à l’Église verbalement, au travers des prophètes et des apôtres. Le résultat final de ce processus merveilleux fut la Bible que nous possédons aujourd’hui et c’est, dans Sa forme complétée, la révélation de Dieu à laquelle nous devons nous accrocher fermement. Au début, je vous ai demandé à qui la faute ? Ça dépend de chacun. Méditez perpétuellement de préférence sur notre rencontre avec Jésus dans les airs, Celui qui a pris tous les péchés du monde sur Ses épaules, à notre place, alors que Lui n’en avait commis aucun. Voilà où nous devrions nous concentrer alors que nous serons par la suite toujours avec Christ, notre Sauveur et Seigneur. Mes chers amis, consolez-vous les uns les autres par ces paroles. Que Dieu vous garde toujours dans Son amour.




D.324 – Nous ne fêtons pas les Pâques

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Par Joseph Sakala

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces 72 heures afin de Le restaurer à la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse, faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité pour vivre éternellement, comme Lui présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » de nos jours contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines chrétiennes des pratiques purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer de le suivre en toute vérité, je ne garderai jamais les Pâques (Easter).




D.323 – Nous servons l’Éternel

serviteur

Par Joseph Sakala

Dans Josué 24:14-15, nous pouvons lire : « Maintenant donc, craignez l’Éternel, et servez-le avec intégrité et fidélité ; éloignez les dieux que vos pères ont servis au delà du fleuve et en Égypte, et servez l’Éternel. Que s’il ne vous plaît pas de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels vous habitez ; mais pour moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » À l’approche de sa mort, Josué rassembla le peuple autour de lui pour lui adresser une dernière parole. Craignez l’Éternel, leur dit-il en toute sincérité, et éloignez-vous des dieux de vos pères. Son exhortation prévoyait la provision divine pour Israël. En effet, Dieu méritait leur adoration pour toutes les fois qu’Il est venu à leur aide dans un témoignage majestueux, étalant tous les travaux du Seigneur.

Il semble y avoir une ironie dans les mots de Josué. Malgré que le peuple maintenait que : « l’Éternel a chassé devant nous tous les peuples et les Amoréens qui habitaient le pays. Nous aussi, nous servirons l’Éternel ; car il est notre Dieu » (v. 18), Josué savait fort bien que le peuple avait décidé de ne pas suivre Dieu. Il ne leur offrit pas le choix entre le vrai Dieu et les faux dieux ; il leur offrit le choix entre les faux dieux, entre les dieux que servaient leurs pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels ils habitaient. Aucun de ces dieux ne pouvait se comparer au véritable Seigneur.

Le point de vue de Josué s’applique encore plus aujourd’hui. L’homme doit adorer et il lui faut un dieu. Il a le choix de reconnaître son Dieu comme véritable ou, comme nous voyons trop souvent aujourd’hui, un dieu fondé sur la raison humaine, un dieu de la science, de l’évolution, de l’humanisme, et l’adoration se fait volontairement. Notre témoignage doit pousser les sans salut à faire un choix selon la connaissance, en leur témoignant les conséquences de leur choix de dieux. Une telle comparaison devrait amener une personne a prendre la même décision que Josué : « mais pour moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. »

Ce devrait être le choix de tous ceux qui se disent de Christ. Dans 1 Pierre 4:16-17, le chef des apôtres déclare : « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Le mot « chrétien » ne paraît seulement que trois fois dans les Écritures et semble changer de sens. Dans le premier cas, il est utilisé dans Actes 11:25-26 où nous lisons : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

Le terme identifie les disciples de Christ, tout simplement. Le second usage eut lieu quelques années plus tard à un moment où le mot fut bien connu même parmi les non croyants. Lorsque Paul témoignait à Agrippa, dans Actes 26:28 : « Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuades presque d’être chrétien. » Une traduction littérale de ce verset nous indique Agrippa d’un ton supérieur et incrédule qui dit à Paul : « Tu essaie, en si peu de temps, de faire un chrétien de moi ». Mais comme les années avançaient, l’Église commença à être persécutée de plus en plus. Notre texte du début nous indique que même le nom de chrétien était utilisé avec mépris. Mais Pierre nous dit qu’il n’y a aucune honte d’être appelé chrétien en suivant Christ.

Pierre se rappelait sans doute d’avoir renié Christ, mais également ce qui est écrit dans Actes 5:38-42, lorsque Gamaliel déclara : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison. »

Aujourd’hui, nous pouvons glorifier Dieu en Son nom. Cela implique beaucoup plus qu’une louange en Son nom : nous pouvons glorifier Dieu dans ce que nous faisons. Nous pouvons également déshonorer le nom de chrétien par nos actions. La responsabilité solennelle repose maintenant sur nous de porter honneur et gloire à Dieu dans nos vies. Parce que nous préparons un monde sans fin dans lequel la joie de vivre ne sera pas enlevée par un individu ayant la rage au volant.

Dans Esaïe 64:4-5, nous lisons : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à lui. Tu viens au-devant de celui qui se réjouit en pratiquant la justice, de ceux qui marchent dans tes voies et qui se souviennent de toi. Voici, tu t’es irrité, et nous avions péché ; tu t’es irrité longtemps, et cependant nous serons sauvés. » Paul s’est approprié cette belle promesse de l’Ancien Testament et l’a appliquée au croyant du Nouveau Testament qui est guidé par le Saint-Esprit lorsqu’il dit : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

C’est une promesse pour les âges à venir quand toutes ces promesses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment leur seront données dans toute leur plénitude. Il est bien de noter que le commencement de ce monde et le monde sans fin, dans Ésaïe 45:17 : « Israël est sauvé par l’Éternel, d’un salut éternel ; vous ne serez ni honteux, ni confus, aux siècles des siècles, » sont des traductions de olam en hébreu. Ce mot veut dire essentiellement « indéfiniment loin arrière » où même « éternité ». Ainsi, le merveilleux plan de Dieu fut préparé pour Son peuple, afin qu’on s’y introduise dans la réjouissance pour l’éternité future, ayant déjà été formulé par Lui depuis l’éternité passée.

Paul nous dit : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu avait même planifié notre rédemption du péché par Son Fils : « par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).

Nous ne pouvons pas, dans cette vie, vraiment comprendre par notre esprit ces choses merveilleuses, mais nous, qui attendons sa venue, pouvons y croire avec la joie dans nos cœurs, car : « Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:10). Alors, nous pouvons également nous unir à Paul avec un gros merci dans le cœur pour sa louange, dans Éphésiens 3:21, afin de témoigner : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. »

Dans Michée 7:18-20, nous lisons : « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens. » Ce passage nous prépare à une double prophétie. D’abord sur le jugement imminent de la nation rebelle et pécheresse de Juda, puis l’avènement glorieux du règne de Jésus. Il résume la grâce de Dieu dans l’iniquité de Son peuple. Quelle grâce !

D’abord, Dieu pardonne l’iniquité. Nous sommes pécheurs, mais nous avons l’assurance de Sa miséricorde, au lieu de Son jugement seulement. Dieu pardonne notre iniquité, passe par-dessus nos transgressions et retient Sa colère. Pourquoi ? Parce que Dieu Se plaît à exercer la miséricorde. Ensuite, Il aura encore compassion de nous et mettra nos iniquités sous Ses pieds. Et finalement, lorsque nous nous repentons, Dieu jette tous nos péchés au fond de la mer pour nous prouver Sa fidélité et Sa miséricorde. En tant que pécheurs pardonnés, nous avons tous goûté à Sa grâce et Sa miséricorde. Nous avons également l’assurance de la délivrance dans nos tribulations à cause de Sa compassion pour nous. Dieu accomplit toujours Ses promesses.

Lorsque des circonstances négatives nous poussent au découragement, nous avons confiance en les promesses de Son Alliance avec Jacob et Abraham. Parce que Dieu l’a juré à nos pères, dès les temps anciens, et la réputation de notre Créateur n’est jamais en jeu. Néanmoins, Israël a refusé de prendre garde aux avertissements des prophètes de se détourner de sa conduite rebelle. En faisant ainsi, Israël s’est privé de grandes bénédictions pour récolter plutôt Sa colère. Que Dieu nous accorde la sagesse et la conviction d’accepter Sa miséricorde et Sa compassion ! Mais surtout de croire en Sa fidélité au sujet de Ses promesses.

La liberté que nous avons doit passer le test. Dans 1 Corinthiens 6:9-12, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu. Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. » Nous savons que le chrétien est sauvé par la grâce et non par les œuvres pour se justifier.

Dans un certain sens, les chrétiens sont libres de faire ce qui leur plaît. Tout est permis aux humains. Cependant, les humains ont également créé des lois qui leurs imposent des restrictions sur certains comportements. Le converti à Christ est néanmoins soumis à une loi supérieure à la loi des hommes. Une loi d’amour envers tous, dans le but ultime de plaire et honorer Son Sauveur et Seigneur. Alors, quand il est question de décider si un comportement est bon ou mauvais, la décision doit toujours être fondée sur les intention de Christ. Est-ce que la décision soutient ou offense pour gagner ceux qui étaient perdus, ou sert-elle à l’édification du croyant ? Est-ce que le Seigneur et Sa Parole sont honorés ? Ou bien est-ce que notre comportement provoque des reproches contre Sa vérité ?

Par exemple, Paul avait conclu que, même si toutes choses lui étaient permises, toutes ne sont pas profitables ; et si toutes choses lui étaient permises, il ne deviendrait esclave d’aucune. Au sujet des aliments, Paul avait conclu que les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. De nos jours, un ministre de Christ doit décider pareillement de ne jamais devenir esclave de l’alcool, de la cigarette et des casinos, car ces choses pourraient facilement limiter la puissance de Dieu dans ses actions et ses décisions.

Un autre passage semblable se trouve dans 1 Corinthiens 10:23-28 où Paul dit : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien, à cause de la conscience ; car : La terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle contient. Si un infidèle vous convie, et que vous vouliez aller chez lui, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien pour la conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été sacrifié aux idoles ; n’en mangez point, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience ; car : Au Seigneur appartient la terre, et tout ce qu’elle contient. »

Donc, tout est permis au converti, mais dans la mesure où cela en édifie un autre, spirituellement parlant, ainsi que le converti lui-même. Au sujet de la nourriture, Paul a également dit ceci, dans Romans 14:14-16 : « Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. » Car le Royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Il faut donc respecter le choix de celui qui veut s’abstenir des viandes impures selon l’Ancienne Alliance, même si nous savons que le Royaume de Dieu ne consiste pas dans le manger ou le boire. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix et à l’édification mutuelle.

Donc, ce test de la liberté du chrétien, s’il est appliqué dans le but de faire avancer l’Évangile de Christ, sert également aux disciples de Jésus pour prendre de bonnes décisions dans les situations douteuses. Comme disait Paul, dans Romains 14:20-23 : « Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère ou le scandaliser ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? Garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »

Voilà pourquoi, dans 2 Corinthiens 13:5, Paul nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » Cependant, Paul déclare avec jubilation : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ! De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:4-7).

Dans Philippiens 4:5-7, Paul nous dit : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Il y a trois aspects liés à cette instruction. D’abord, il faut être modérés dans nos actions. « Point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:3-5).

Une autre qualité très essentielle est : « De ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes » (Tite 3:2). Dans les deux cas, l’emphase est placée sur l’aspect douceur du terme. Dans Jacques 3:17-18, nous le voyons utilisé dans un éventail d’adjectifs désignant la sagesse d’en haut. « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix. »

En deuxième lieu, Paul nous demande de faire en sorte que notre modération soit connue de tous les hommes. Cela est difficile à accomplir puisqu’il est plus ardu d’appliquer cela envers tous les hommes plutôt que d’être doux et gentil avec certains individus dans nos contacts. Sûrement, le Saint-Esprit insiste pour que notre caractère intérieur soit modéré, afin que les actions qui découlent de notre caractéristique soient spontanées et non visibles seulement dans certaines circonstances. « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:3-4).

Nous sommes jugés par tous ceux qui viennent en contact avec nous. Donc, notre caractère doit inclure une bonne réputation ainsi qu’un comportement doux et juste. Finalement, la raison de cette conduite, c’est que le Seigneur est proche et Sa venue doit se faire sentir. David nous le dit si bien, dans Psaume 139:2-5, lorsqu’il déclare : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Que votre douceur soit connue de tous les hommes. L’avènement du Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.

Plusieurs parmi nous connaissons ce type de gens précieux qui se plaisent à rendre chaque détail correct. Ils s’occupent de nous, assurent notre sécurité, nous offrent des conseils pour nous aider dans nos projets. Jésus nous donne un exemple de ce genre de comportement dans Luc 10:40-41, en parlant de : « Marthe [qui] était distraite par divers soins du ménage. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc qu’elle m’aide. Et Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’agites pour beaucoup de choses ; mais une seule est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Marthe, Marie et leur frère Lazare connaissaient Jésus dès les débuts de Sa mission. Il avait passé plusieurs heures dans leur maison et les aimaient beaucoup. Sans aucun doute, Marthe pensait souvent aux visites de Jésus et s’occupait de garder la maison propre pour le Seigneur.

Mais Jésus voyait les circonstances qui contrôlaient Marthe et Jésus lui a alors doucement indiqué de ne pas perdre un objet d’une plus grande valeur en s’occupant des choses inférieures. Voilà la réprimande dans notre texte. Rien ne devrait nous absorber tellement que l’on veuille le résoudre seul, sans au préalable le soumettre au Seigneur. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui, par son souci, puisse ajouter une coudée à sa taille ? », nous dit Jésus dans Matthieu 6:25-27.

C’est vrai, regardez autour de vous ! Est-ce qu’on pourrait, par nos pensées, changer le comportement des oiseaux, à savoir, vers qui ils devraient se diriger pour manger ? Après tous les bons conseils que les amis de Job lui ont donnés pour « l’encourager », c’est notre grand Créateur qui lui a rappelé les merveilles qu’il aurait pu voir si seulement il avait porté attention. Rien n’est au-dessus du Seigneur et, quelques fois, nous aussi avons besoin de nous le faire rappeler aussi. L’apôtre Jean se réjouissait de voir son enfant marcher dans la vérité. « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères et pour les étrangers ; ils ont rendu témoignage à ta charité en présence de l’Église. Tu feras bien de pourvoir à leur voyage, d’une manière digne de Dieu » (3 Jean 1:3-6). Le mot « vérité » est un mot clé dans le vocabulaire de Jean. Il apparaît plus souvent dans ses écrits que chez tout autre auteur du Nouveau Testament.

Dans cette épître d’un seul chapitre, le mot « vérité » apparaît six fois. Il adresse son épître à : « L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime en vérité » (3 Jean 1:1). Jean s’est réjoui : « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité » (3 Jean 1:3). Il encourageait ses lecteurs à : « recevoir de telles personnes, afin de devenir ouvriers avec eux pour la vérité » (v. 8). « Tous et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous le lui rendons, et vous savez que notre témoignage est véritable » (v. 12). Mais Jean fut agréablement surpris d’entendre que son bien-aimé Gaius était obéissant. « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité » (v. 3).

Chaque parent, pasteur et enseignant chrétien sait exactement comment Jean se sentait. Il n’y a pas de plus grande joie pour ces croyants matures que de savoir que leurs enfants, soit physiques ou spirituels, grandissent et prospèrent et sont en bonne santé dans la foi chrétienne. Qu’ils comprennent et croient la vérité divine, obéissent à Sa vérité et vivent et marchent dans cette vérité. Mais ils ressentent beaucoup de peine lorsqu’ils ferment l’oreille à la vérité, se tournent vers des fables et se mettent à y marcher. Puisque : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité » (1 Jean 1:5-6).

Cette attitude amène la douleur et la tristesse dans le cœur de ceux qui les ont aimés et qui ont tenté de les conduire vers la lumière de la vérité de Dieu. Et c’est quoi, la vérité ? La première mention de Jean de la vérité fut en relation avec Jésus-Christ dont la gloire fut manifestée par Son incarnation, lorsque Jean nous déclare : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). En effet, Jésus Lui-même a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Mais d’où Lui venait cette sagesse ? Lorsque Jésus priait pour Ses disciples, Il a carrément avoué, dans Jean 17:16-19 : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »

« C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:6-7). Wow ! Avez-vous remarqué que c’est la Parole du Père qui est la vérité et Jésus, le Christ, est appelé la Parole, et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Plus haut, nous avons vu que la Parole du Père est la vérité, et nous apprenons maintenant que l’Esprit est la vérité. Quoi, la Bible est-elle en train de se contredire ? Pas du tout, elle s’explique plutôt en déclarant carrément que ces trois-là sont un.

Ceux qui veulent lire ces trois-là sont trois personnes distinctes, sont en contradiction avec la Parole de Dieu qui insiste en déclarant que ces trois-là sont un. Depuis que Satan fut expulsé du ciel dans la grande rébellion contre son créateur, Dieu nous dit : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Satan continue de séduire tout le monde à croire que Dieu est une trinité et non une Famille de milliards de sauvés. Dieu n’est pas une trinité, mais les membres de Sa famille ne seront pas Dieu, non. Nous serons Ses enfants pour l’éternité, mais nous ne serons jamais Dieu. Et le monde séduit croit ces mensonges jusqu’à ce jour. Mais nous ne le croyons pas, parce que nous préférons servir l’Éternel dans la vérité. Et le voir un jour tel qu’il est vraiment.




D.322 – Neuf périodes de quarante jours

9periodesde40jours

Par Joseph Sakala

Dans la Bible, le chiffre quarante est associé à l’épreuve. La plus grande de ces épreuves fut le Déluge. Cette catastrophe mondiale fut administrée comme punition à l’humanité entière, à cause de sa rébellion contre Dieu. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:5-8).

Dans Genèse 6:13-14, nous lisons : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Après Ses explications sur la façon de bâtir l’arche, nous voyons, dans Genèse 7:12-13 : « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche. » Cette partie fut dictée par Dieu à Moïse, avec juste assez de détails. Croyez-vous à Dieu, ici, et que la pluie tomba pendant quarante jours et quarante nuits ? Si oui, continuez à lire, si non, rangez votre Bible parce que vous ne croyez pas en Dieu. Vous croyez peut-être que Dieu existe, mais surtout pas à ce que Dieu dit.

Nous découvrons neuf périodes de quarante jours dans les Écritures, mais dans cinq seulement la notation « et quarante nuits » est ajoutée. Les quatre autres occasions sont les espions à Canaan, les menaces de Goliath, Jonas à Ninive et le ministère de Jésus après Sa résurrection. Dans ces quatre cas, il serait logique d’assumer que l’activité cessait la nuit. Mais, dans les cinq autres périodes, l’activité se poursuivait sans cesse. La première de ces activités fut le Déluge mentionné plus haut. Des pluies torrentielles telles que jamais vues auparavant s’abattirent sur la terre nuit et jour sans relâche. On ne peut que s’imaginer le stress enduré par Noé et sa famille. Sans oublier les cris de panique venant de ceux se noyant à l’extérieur de l’arche. Ajoutez à cela l’absence totale de la lumière du soleil ou de la lune pour percer la noirceur complète qui couvrait la terre. Par contre, la famille de Noé était entièrement en sécurité dans l’arche spécialement conçue par Dieu.

Plusieurs années plus tard, en deux occasions, Moïse a passé quarante jours et quarante nuits avec Dieu sur le mont Sinaï pour recevoir les Dix Commandements et toutes les Lois de Dieu. La montagne tremblait et tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette, et voyait les éclairs et la montagne fumante. Le peuple donc, voyant cela, tremblait et se tenait loin. La nuit le spectacle devait être encore plus terrible, mais Dieu était là pour les protéger. La troisième occasion fut lorsqu’Élie passa quarante jours et quarante nuits à voyager entre Beersheba et le Sinaï, même si, normalement, la distance ne prenait pas quarante jours à franchir. Il est évident qu’Élie a dû surmonter de grands obstacles sur son chemin, vivant sûrement plusieurs nuits sans dormir. Mais Dieu l’a rencontré au Sinaï et son épreuve en a valu la peine.

La cinquième occasion fut celle de Jésus-Christ avant de commencer Son Ministère. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim » (Matthieu 4:1-2). Voyant Jésus affaibli dans Sa chair humaine, sans nourriture et sans repos, le diable s’est acharné sur Lui pour tenter de Lui faire commettre un seul péché. Mais Jésus a complètement triomphé quand : « Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras Lui seul » (Matthieu 4:8-10). N’ayant aucune réplique possible à faire contre l’ordre de Jésus : « Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (v. 11).

Dans Actes 1:2-4, Jésus vient donner Ses dernières instructions à Ses disciples : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. » Il est très intéressant de se rendre compte combien de fois les Écritures mentionnent une période de quarante jours. Il y en a neuf de mentionnées et il est intéressant de noter que quarante jours représentent une neuvième partie de la période lunaire/solaire de l’année prophétique de 360 jours.

Dans Genèse 7:11-12, nous lisons : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » Notez comme Dieu est précis dans Ses détails, lesquels les hommes rejettent comme un mythe. Et dans Genèse 8:3-6, Dieu dit : « Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. Et les eaux allèrent diminuant, jusqu’au dixième mois. Au dixième mois, au premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes. Et il arriva qu’au bout de quarante jours Noé ouvrit la fenêtre qu’il avait faite à l’arche. » Encore une fois, remarquez la précision de Dieu dans le détail. Et que fait l’homme ? Il se moque à nouveau de Dieu en proclamant que le Déluge n’était qu’un phénomène local et que la terre entière ne fut pas recouverte.

Mais dans Apocalypse 11:2-4, Dieu parle à ces hommes, leur indiquant que le temps est arrivé et que le mythe est disparu. Dieu prend la mesure de Son Église : « Mais laisse le parvis extérieur du temple, et ne le mesure point ; car il a été donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte cité, pendant quarante-deux mois. Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, durant mille deux cent soixante jours. [Notez que le nombre de jours équivaut à 42 mois prophétiques de 30 jours]. Ce sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui se tiennent en présence du Seigneur de la terre. » Ces neuf périodes de quarante jours sont donc égales à une année prophétique idéale. Et afin de vous aider à les retrouver dans la Bible, les voici :

1- Genèse 7:12-17 « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche, eux, et tous les animaux selon leur espèce, et tout le bétail selon son espèce, et tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, et tous les oiseaux selon leur espèce, tout petit oiseau, tout ce qui a des ailes ; ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Remarquez bien que c’est Dieu qui met un point final au sort de tout ce qui devait survivre ou mourir sur la terre pendant cette période.

2- La première fois que la loi fut donnée aux hommes : Exode 24:17-18 « Et l’aspect de la gloire de l’Éternel était comme un feu dévorant, au sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël. Et Moïse entra au milieu de la nuée et monta sur la montagne ; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits. » Et comme si ce n’était pas assez, Dieu les a répétés une deuxième fois, dans Deutéronome 9:9-11 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. Et il arriva qu’au bout de quarante jours et quarante nuits, l’Éternel me donna les deux tables de pierre, les tables de l’alliance. »

3- La seconde fois que la loi fut donnée dans Exode 34:27-29 où : « L’Éternel dit aussi à Moïse : Écris ces paroles ; car c’est suivant la teneur de ces paroles que j’ai traité alliance avec toi et avec Israël. Et Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea point de pain et ne but point d’eau ; et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Or, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï, les deux tables du Témoignage étant dans la main de Moïse, qui descendait de la montagne, Moïse ne savait point que la peau de son visage était devenue rayonnante, pendant qu’il parlait avec Dieu. » Et il le répéta dans Deutéronome 9:18-19 : « Puis je me prosternai devant l’Éternel comme auparavant, quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain ni boire d’eau, à cause de tout le péché que vous aviez commis en faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, pour l’irriter ; car je craignais la colère et la fureur dont l’Éternel était enflammé contre vous pour vous détruire ; et l’Éternel m’exauça encore cette fois. »

4- Lorsque les espions sont allés à Canaan, dans Nombres 13:24-26 : « Et ils vinrent jusqu’au torrent d’Eshcol, et y coupèrent un sarment avec une grappe de raisins, et ils la portèrent à deux avec une perche, ainsi que des grenades et des figues. On appela ce lieu Torrent d’Eshcol (Torrent de la grappe), à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent. Or ils revinrent d’explorer le pays au bout de quarante jours. » Et lorsqu’ils n’ont pas cru que c’était un beau pays ou coulent le lait et le miel, Dieu leur a dit, dans Nombres 14:32-34 : « Mais vos cadavres, à vous, tomberont dans ce désert. Et vos enfants iront paissant dans le désert quarante ans, et ils porteront la peine de vos prostitutions, jusqu’à ce que vos cadavres soient consumés dans le désert. D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. »

5- Alors que David s’occupait des siens, Goliath lançait des défis à Israël. Dans 1 Samuel 17:15-18, nous lisons : « Et David allait et revenait d’auprès de Saül pour paître les brebis de son père, à Bethléhem. Et le Philistin s’approchait matin et soir, et il se présenta ainsi pendant quarante jours. Et Isaï dit à David, son fils : Prends-donc pour tes frères cet épha de froment rôti et ces dix pains, et porte-les promptement au camp, à tes frères ; tu porteras aussi ces dix fromages de lait au capitaine de leur millier ; et tu visiteras tes frères pour savoir s’ils se portent bien ; et tu m’en apporteras des nouvelles certaines. » Alors que Goliath défiait Israël pendant quarante jours, Dieu préparait David à s’occuper de lui.

6- Le séjour d’Élie à Horeb, comme nous le voyons dans 1 Rois 19:8-10 où : « Il se leva donc, et mangea et but. Et, avec la force que lui donna ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits, jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ? Et il répondit : J’ai été extrêmement ému de jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance ; ils ont démoli tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée ; et je suis demeuré, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. » Mais le Seigneur devait intervenir dans la vie d’Élie pour lui prouver qui serait le gagnant dans cette épreuve.

7- Lorsque : « Jonas se leva donc et alla à Ninive, suivant l’ordre de l’Éternel. Or Ninive était une grande ville devant Dieu, de trois journées de marche. Et Jonas commença de pénétrer dans la ville le chemin d’une journée ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! Et les gens de Ninive crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits. La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta de dessus lui son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. Puis il fit proclamer et dire dans Ninive, par décret du roi et de ses grands : ‟Que les hommes et les bêtes, le gros et le menu bétail, ne goûtent de rien ; qu’ils ne paissent point, et ne boivent point d’eau” » (Jonas 3:3-7). Ce jeûne d’une nation païenne a sauvé la vie de ce peuple, ce qui prouve encore une fois la grande miséricorde de Dieu envers ceux qui sont prêts a Lui obéir.

8- Lors de la tentation de Jésus, dans Matthieu 4:1-11 : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; Et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent. »

9- Le ministère de Christ après Sa résurrection, dans Actes 1:2-8 : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Aujourd’hui, les visionnaires essaient toujours de deviner les temps et les moments, et continuent de s’enrichir en prévoyant ce que Jésus n’a point annoncé aux apôtres.

Chacune de ces périodes en fut une de grand stress et de test intense pour Son peuple, sauf la dernière. Là, durant ces quarante jours, Jésus leur dévoile une période de victoire et de grande bénédiction. Il l’a fait en Se montrant toujours vivant et en leur promettant la même chose avec le Saint-Esprit pour les guider. Après Son ascension, la vie de Ses disciples fut simplement d’annoncer le Royaume à venir. Ce témoignage leur causerait peut-être beaucoup de tribulations, mais quelle joie et quelle bénédiction éternelle les attendaient à la fin de leur vie ! Il n’y avait pas de prix pour cela. Si Dieu a bien voulu nous donner neuf périodes de quarante jours, c’est qu’Il contrôle tous les évènements qui s’y rattachent. Donc, combien cela est-il plus vrai lorsqu’Il nous donne des signes pour les temps à venir.

Dans Matthieu 16:1-3, nous lisons : « Alors des pharisiens et des sadducéens vinrent à lui, et lui demandèrent en le tentant, qu’il leur fît voir quelque miracle du ciel. Mais il leur répondit : Quand le soir est venu, vous dites : Il fera beau temps, car le ciel est rouge. Et le matin : Il y aura aujourd’hui de l’orage, car le ciel est sombre et rouge. Hypocrites ! vous savez bien discerner l’apparence du ciel, et vous ne pouvez pas discerner les signes des temps ! » Cette correction effectuée par Christ fut bien méritée, car Ses critiques Le défiaient ouvertement de faire un miracle, alors qu’ils savaient fort bien qu’Il était leur Messie tant attendu. Pourtant, ils ont été témoins d’une foule de miracles comme preuves, d’abord dans les Écritures anciennes et ensuite par l’enseignement de Jésus, ainsi que de nombreux miracles prouvant sans l’ombre d’un doute qu’Il était bel et bien leur Messie. Ils avaient l’Ancien Testament rempli de prophéties sur Sa venue, jusqu’à la ville où Il devait naître.

Mais non, ils portaient une grande attention au ciel pour déterminer s’il ferait beau le lendemain, tout en rejetant le fait que Dieu Lui-même en la personne de Jésus leur Sauveur était parmi eux. Aujourd’hui, nous sommes encore plus préoccupés par la température avec les différents gadgets des météorologues. Ajoutez à cela l’armée grandissante des prédicateurs de la fin des temps, et surtout de l’avènement d’un hiver nucléaire, de la surpopulation, de la pollution, sans oublier une éventuelle attaque d’extra-terrestres de l’espace. Et nous cherchons encore des « signes des temps ». Oui les hommes continuent à ignorer les preuves de la science et des Écritures qu’un Créateur et Sauveur est toujours en contrôle et que ce sera Lui qui règnera.

Ils ignorent que Jésus-Christ va revenir bientôt pour accomplir Son grand but de la création et de la rédemption. Une liste des signes prendrait plusieurs pages pour tout les noter. Un signe très évident est l’augmentation de la connaissance prédite par le prophète Daniel. L’ange de l’Éternel lui dit : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. Et toi, Daniel, cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le parcourront et la connaissance augmentera » (Daniel 12:1-4).

Un autre signe sera la grande apostasie accomplie par les faux prophètes qui fermeront l’oreille à la vérité et se tourneront vers des fables (2 Timothée 4:4). La multitude des gens seront séduits par un enlèvement devant survenir soi-disant sept années avant la grande tribulation et ils se tourneront vers les prédicateurs qui leur vendront les informations pour s’en sortir. Selon eux, ils s’en vont tous au ciel, alors que Jésus avait bien déclaré : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Pourtant, les humains rejettent les Paroles de Jésus pour s’attacher aux paroles écrites par des hommes se disant des ministres de Christ. Hypocrites, leur dit Jésus, alors qu’ils rejettent les Paroles de Christ tout en croyant être Ses véritables ministres.

Dans Matthieu 16:26, Jésus leur pose la question : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? » Dans ces temps où le matériel compte pour tout, plusieurs individus sont devenus tellement préoccupés par leurs investissements, leurs gains en capital, leurs états de pertes et profits et leurs entrées de fonds, que ça n’en finit plus. Ce n’est rien de nouveau. La prévalence de convoitise en affaires est tellement mondiale, sous toutes les formes, que Dieu fut obligé d’y placer une prohibition dans les Dix Commandements.

Jésus a posé cette question aux riches, un jour, pour leur démontrer que toute la richesse du monde ne pouvait sauver une seule âme. Pourtant, les hommes sont prêts à sacrifier leurs âmes dans la poursuite de leurs richesses. Est-ce un bon investissement ? Simplement poser la question, c’est lui répondre. Gagner de l’argent est bon, s’il est acquis de façon honorable avec la volonté de Dieu. Mais convoiter des richesses pour en accumuler le plus possible est de la pure folie. Dans Proverbes 13:7, nous apprenons que : « Tel se fait riche qui n’a rien du tout ; et tel se fait pauvre qui a de grands biens. » La véritable mesure du chrétien est gardée au ciel.

Le chrétien doit venir vers Dieu les mains vides et espérer recevoir les dons de Christ, basés sur Ses vrais richesses. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Il est mort pour nous afin que nous puissions vivre par Lui. Alors, lorsque notre compte d’épargne au ciel sera établi, c’est alors que nous comprendrons Son précieux conseil dans Matthieu 6:19-21 qui dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

Les signes des temps ne nous annoncent rien de bon dans le monde, alors que l’écriture est déjà sur les murs, que tout va s’écrouler soudainement comme dans le temps de Belschatsar. La révolution est partout, les lois des pays ne sont plus respectées. Le terrorisme fait éclater des gouvernements, les préparant à l’avènement de la Bête politique qui aura toutes les « solutions » pour mieux diriger par le moyen d’un seul gouvernement mondial. Mais nous savons que ce système ne marchera pas non plus. Le seul Roi que nous attendons est le Christ, lorsqu’Il reviendra pour S’emparer de tous les gouvernements du monde entier, en nous apportant enfin une paix qui durera mille ans, dans un gouvernement qui sera sans fin.




D.321 – N’allez pas à Guilgal


guilgal

Par Joseph Sakala

Dans Amos 5:5, nous lisons : « …n’allez pas à Guilgal … Car Guilgal s’en ira en exil. » Guilgal était l’endroit des nouveaux débuts. Beaucoup de choses ont eu lieu à cet emplacement. Dans Josué 4:3, Dieu dit à Josué : « Et commandez-leur en disant : Prenez d’ici, du milieu du Jourdain, du lieu où les sacrificateurs se sont arrêtés de pied ferme, douze pierres que vous emporterez avec vous et que vous poserez au lieu où vous passerez cette nuit. » Car tout le peuple qui sortit était circoncis ; mais on n’avait circoncis aucun de ceux qui étaient nés au désert, en chemin, après être sortis d’Égypte. Dans Josué 5:10-12, nous découvrons que : « les enfants d’Israël campèrent à Guilgal, et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans les campagnes de Jéricho. Et ils mangèrent du blé du pays, le lendemain de la Pâque, des pains sans levain et du grain rôti en ce même jour. Et la manne cessa le lendemain, quand ils mangèrent du blé du pays ; et les enfants d’Israël n’eurent plus de manne, mais ils mangèrent, cette année-là, des produits de la terre de Canaan. »

Et lors de la bataille contre les Amoréens : « les gens de Gabaon envoyèrent dire à Josué, au camp de Guilgal : N’abandonne point tes serviteurs ; monte vers nous promptement ; délivre-nous, et donne-nous du secours ; car tous les rois des Amoréens, qui habitent la montagne, se sont assemblés contre nous. Josué monta donc de Guilgal, et avec lui tout le peuple propre à la guerre, et tous les hommes forts et vaillants. Et l’Éternel dit à Josué : Ne les crains point, car je les ai livrés entre tes mains, et aucun d’eux ne subsistera devant toi » (Josué 10:6-8). Ce fut une bataille étonnante car : « le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait exaucé la voix d’un homme ; car l’Éternel combattait pour Israël. Et Josué, et tout Israël avec lui, retourna au camp, à Guilgal » (Josué 10:13-15).

Lors de la bataille de Mérom : « Tous ces rois se réunirent et vinrent camper ensemble près des eaux de Mérom, pour combattre contre Israël. Mais l’Éternel dit à Josué : Ne les crains point ; car demain, environ ce temps-ci, je les livrerai tous blessés à mort devant Israël ; tu couperas les jarrets à leurs chevaux, et tu brûleras leurs chars au feu. Josué, avec tous ses gens de guerre, vint donc subitement contre eux, près des eaux de Mérom, et ils tombèrent sur eux ; et l’Éternel les livra entre les mains d’Israël ; ils les battirent et les poursuivirent jusqu’à Sidon la grande, et jusqu’à Misrephoth-Maïm, et jusqu’à la vallée de Mitspa, vers l’orient ; ils les battirent au point de n’en laisser échapper aucun » (Josué 11:5-8).

Saül, le premier roi d’Israël, fut couronné à Guilgal. « Et tout le peuple s’en alla à Guilgal ; et là ils établirent Saül pour roi, devant l’Éternel, à Guilgal, et ils y offrirent des sacrifices de prospérités, devant l’Éternel. Et Saül et tous les hommes d’Israël s’y réjouirent beaucoup » (1 Samuel 11:15). Mais avec le temps, les activités à Guilgal ont commencé a obscurcir la Parole de Dieu. Saül a fait un compromis avec le sacrifice à Guilgal pour tenter de se gagner la bénédiction de Dieu. Son désir de recevoir une faveur politique a résulté en désobéissance directe à Dieu. Un zèle pour réaliser une action paraissant juste à ses propres yeux, mais sans obéir à Dieu, peut résulter en échec.

Quand une action physique se substitue à la sainteté, l’individu commence à justifier l’occurrence de son activité. Il doit faire preuve de beaucoup d’enthousiasme pour préserver à la dédicace de son activité une cause spirituelle qui semble égale à la sainteté. Dans plusieurs cas, la conservation d’un événement mémorable dépasse même la vérité biblique. Regardons de près comment l’adoration de la Mère de Jésus, dans une grande religion, a complètement fait oublier la naissance d’un Sauveur pour l’humanité. On adore Sa naissance, mais, en quelque part, l’adoration de la mère a remplacé l’adoration du Sauveur.

Nous n’avons pas besoin des activités à Guilgal, autant que nous avons besoin de vivre en Christ, car Jésus Lui-même nous déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Dans Amos 5:5, nous lisons : « Et ne cherchez pas Béthel, n’allez pas à Guilgal, ne passez pas à Béer-Shéba. Car Guilgal s’en ira en exil, et Béthel sera réduit à rien. » Béer-Shéba est devenue un endroit d’importance dans l’histoire d’Israël. Dans Genèse 21:14-16, nous lisons : « Et Abraham se leva de bon matin, prit du pain et une outre d’eau, et les donna à Agar ; il les mit sur son épaule ; il lui donna aussi l’enfant [Ismaël] et la renvoya. Et elle s’en alla et erra dans le désert de Béer-Shéba. Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un des arbrisseaux. Et elle s’en alla, et s’assit vis-à-vis, environ à la distance d’une portée d’arc ; car elle dit : Que je ne voie pas mourir l’enfant. Et elle s’assit vis-à-vis, éleva la voix, et pleura. »

Mais : « Dieu entendit la voix du jeune garçon, et l’ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit : Qu’as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix du jeune garçon, là où il est. Lève-toi, prends le jeune garçon, et tiens-le par la main ; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau, et elle alla et remplit l’outre d’eau, et donna à boire au jeune garçon. Et Dieu fut avec le jeune garçon, qui devint grand, et habita dans le désert ; et il fut tireur d’arc » (vs 17-20). Et Abraham planta un tamarin à Béer-Shéba et il invoqua là le nom de l’Éternel, le Dieu d’éternité. Ce fut à Béer-Shéba que Dieu à éprouvé Abraham.

Dans Genèse 22:1-5, nous lisons : « Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit : Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai. Et Abraham se leva de bon matin, bâta son âne, prit deux de ses serviteurs avec lui, et Isaac son fils ; il fendit du bois pour l’holocauste ; puis il partit et s’en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. »

Béer-Shéba est devenue un endroit saillant pour Israël. C’est là qu’Isaac a fait une alliance avec les Philistins, a réparé le puits et a vécu pendant plusieurs années. « Et Isaac creusa de nouveau les puits d’eau qu’on avait creusés du temps d’Abraham, son père, et que les Philistins avaient bouchés après la mort d’Abraham ; et il leur donna les mêmes noms que leur avait donnés son père. Et les serviteurs d’Isaac creusèrent dans la vallée, et y trouvèrent un puits d’eau vive. Mais les bergers de Guérar se querellèrent avec les bergers d’Isaac, en disant : L’eau est à nous ; et il appela le puits : Esek (contestation), parce qu’ils avaient contesté avec lui. Ensuite ils creusèrent un autre puits, pour lequel ils se querellèrent encore; et il l’appela : Sitna (opposition) » (Genèse 26:18-21).

« Alors il partit de là et creusa un autre puits, pour lequel ils ne disputèrent point ; et il l’appela : Rehoboth (largeurs), et dit : C’est que l’Éternel nous a maintenant mis au large, et nous fructifierons dans le pays. Et de là il monta à Béer-Shéba. Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits » (Genèse 26:22-25). Historiquement, Béer-Shéba est reconnue pour ses alliances politiques, confirmées entre Israël et les nations des alentours.

À Béer-Shéba, la vérité est devenue synonyme de tradition. On substituait la sagesse de Dieu avec les traditions des hommes. Un peu comme dans Marc 7:3-5 où : « les pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans se laver les mains jusqu’au coude, gardant en cela la tradition des anciens ; et lorsqu’ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non plus sans s’être lavés. Il y a aussi beaucoup d’autres choses qu’ils ont reçues pour les observer, comme de laver les coupes, les pots, les vaisseaux d’airain et les lits. Là-dessus les pharisiens et les scribes lui demandèrent : D’où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, et qu’ils prennent leur repas sans se laver les mains ? »

C’est alors que Jésus les reprit fortement en disant : « Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition ; car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; mais vous, vous ajoutez : A moins qu’il n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu. Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ; anéantissant la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables » (Marc 7:6-13).

Paul se sert de cette exemple pour nous dire carrément : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:8-10). Car la vérité peut devenir très dangereuse pour ceux qui la méprisent par leurs traditions.

Dieu regarde devant Lui et non derrière. Les endroits historiques pour nous, sont des leçons et non des lois. Dieu exige l’obéissance présente et non des énergies passées. Des victoires passées doivent être des occasions de louange, non des modèles à répéter par tradition. Dieu demande la vérité et refuse les compromis. Des négociations dirigées avec succès doivent nous servir de directives et non de doctrines. Alors, dans Amos 5:14-15, Dieu déclare : « Cherchez le bien et non le mal, afin que vous viviez, et qu’ainsi l’Éternel, le Dieu des armées, soit avec vous, comme vous le dites. Haïssez le mal, et aimez le bien ; maintenez la justice dans le conseil. Peut-être l’Éternel, le Dieu des armées, aura-t-il pitié des restes de Joseph. »

Dieu nous a établis des signes à surveiller, pas des spéculations à imaginer. Certains individus sont tellement certains de pouvoir lire dans la Bible la date exacte du retour de Christ qu’ils oublient carrément où Jésus a déclaré à Ses disciples : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul. » Mais Dieu nous a laissés des signes pour les saisons, pour les jours et pour les années.

Dans Genèse 1:14-15, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. » Le secret du temps est incompréhensible. Tout le monde semble connaître ce que le temps veut dire, mais personne ne peut définir le temps. Nous pouvons nous plaindre parce le temps va trop vite ou trop lentement, mais le temps ne va nulle part. Par contre, le temps ne demeure pas immobile non plus. Au moins, nous pouvons en mesurer les intervalles — secondes, heures, jours, années, siècles etc. Dieu nous l’a accordé à cause de Son gracieux raisonnement pour nous organiser, car, pour Lui, le temps est toujours au présent.

Il n’était pas un horloger aveugle, comme l’accusent certains évolutionnistes. Dieu a vraiment créé le temps, comme nous voyons « au commencement ». Ensuite, Dieu établit le soleil et la lune, et Il a fait la terre ronde, mesurant ainsi la possibilité du temps en « jours ». Dieu a aussi établi le calcul d’une année. Ensuite, Il a placé la terre de façon à pouvoir mesurer les saisons. De cette façon nous, les hommes, avons pu en subdiviser et combiner les données pour établir les minutes, les décennies, l’été, l’hiver etc.

Mais qu’en est-il des signes ? Malgré que ce soit une question controversée, certains anciens érudits juifs croyaient que Dieu avait nommé les étoiles selon leurs groupes, comme pour nous dire : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Esaïe 40:26).

« Peux-tu resserrer les liens des Pléiades, ou détacher les chaînes d’Orion ? Fais-tu sortir en leur temps les signes du zodiaque ? Et conduis-tu la grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Ou disposes-tu de son pouvoir sur la terre ? Élèves-tu ta voix vers la nuée, pour que des eaux abondantes te couvrent ? Envoies-tu les éclairs ? Partent-ils, et te disent-ils : Nous voici ? Qui a mis la sagesse dans les nues, qui a donné au météore l’intelligence ? Qui compte les nuages avec sagesse, qui incline les outres des cieux, quand la poussière se délaie et se met en fusion, et que les mottes s’agglomèrent ? » (Job 38:31-38).

Ensuite, Il aurait révélé leur sens prophétique aux patriarches Seth et Énoch afin d’écrire Son grand Plan de la création d’une façon permanente dans les cieux. Si c’était le cas, ce n’est plus nécessaire de la réécrire, car dans Psaume 119:89-91, nous lisons : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. » Maintenant, cette information nous fut transmise, dans Hébreux 1:1-2, par : « Dieu, ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde. »

Et cette Parole ne passera point, comme nous le voyons dans Matthieu 24:35, où Jésus déclare : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Mais Jésus a dit à Ses disciples : « Soyez remplis du Saint-Esprit. » Ils devaient regarder en avant sans retourner en arrière dans leur mission. Et Paul aussi leur donne cette instruction, dans Éphésiens 5:17-21 : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. »

Une personne ne peut pas être remplie du Saint-Esprit, se laisser guider par Lui et vivre dans le dérèglement. Ce serait un non-sens, car être guidé par le Saint-Esprit n’est pas une expérience unique vécue dans un stade olympique. Elle devrait être une expérience continuelle, avec Dieu en contrôle de nos pensées et de nos actions. En pratique, cependant, c’est une expérience répétitive puisque très peu de véritables chrétiens la ressentent d’une façon continuelle. Comment un individu peut-il vivre une telle habitude, et quelle est la preuve que c’est vrai ? Être guidé par le Saint-Esprit veut dire être soumis entièrement à Lui et ne pas se laisser contrôler par aucun autre. Cela veut également dire croire et obéir à la Parole inspirée, se soumettant consciemment, aussi souvent que cela est nécessaire.

Jésus a promis que : « quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par Lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13). Il faut noter ici qu’être rempli du Saint-Esprit ne veut pas dire que la personne est nécessairement marquée par un sentiment d’extase ou par une expérience particulière, comme se rouler par terre dans une assemblée. La véritable preuve est dans sa vie personnelle, manifestée dans les caractéristiques telles que décrites dans le contexte des versets se référant au Saint-Esprit. Dans notre texte, nous découvrons que : « C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Encore un peu de temps et vous ne me verrez plus ; et de nouveau, un peu après, vous me verrez, parce que je m’en vais au Père » (Jean 16:14-16).

Pour annoncer cette vérité, Jésus ne S’est pas roulé par terre. Néanmoins : « quelques-uns de ses disciples se dirent les uns aux autres : Qu’est-ce qu’il nous dit : Dans peu de temps vous ne me verrez plus, et : De nouveau, un peu après, vous me verrez ; et : Parce que je m’en vais au Père ? Ils disaient donc : Qu’est-ce qu’il dit : Dans peu de temps ? Nous ne savons ce qu’il dit. Jésus donc, connaissant qu’ils voulaient l’interroger, leur dit : Vous vous interrogez les uns les autres sur ce que j’ai dit : Dans peu de temps vous ne me verrez plus ; et de nouveau, un peu après, vous me verrez. En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:17-20). Parce que le Saint-Esprit règlera tout cela.

C’est pourtant ce qui est arrivé après le Jour de la Pentecôte, lorsque les disciples ont vraiment compris en voyant le Saint-Esprit agissant en eux, comme nous pouvons le constater dans les témoignages rendus par les disciples pour Dieu. Dans Actes 4:29-31, nous lisons : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer Ta Parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. »

Lors d’une autre occasion, Élymas, le magicien, voulait empêcher Paul de prêcher. « Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide » (Actes 13:9-11).

La Parole de Dieu subsiste à jamais. Dans Psaume 119:88-91, il est écrit : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. » Ceci est le verset central du plus long chapitre du plus long livre de la Bible, et il est sûrement un des plus grands versets des Écritures. Il nous annonce la merveilleuse nouvelle que la Parole de Dieu a existé depuis l’éternité et continuera de toujours exister dans l’avenir. C’était éternellement fixé dans l’Esprit de Dieu, avant même de créer le monde et dévoilé graduellement par Dieu, ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes.

D’autres versets du Psaume 119 nous dévoilent l’éternelle conformité de Sa Parole. Dans Psaume 119:144, nous lisons : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Et, au verset 152 : « Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Et, aux versets.159 et 160, le roi David Lui témoigne : « Considère que j’aime tes commandements ; Éternel, fais-moi revivre selon ta bonté ! Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Et, dans Esaïe 40:8, nous voyons cette magnifique constatation : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement ! »

Ce contraste est amplifié par l’apôtre Pierre, lorsqu’il nous déclare : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:23-25). Pour garantir cette grande vérité, au-delà de tout questionnement, Jésus Lui-même a fait ce constat merveilleux : « Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Et, dans Matthieu 5:18 : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. »

L’univers entier est littéralement en dégradation, se dirigeant vers une mort certaine, avec une seule exception. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:1-5). Laissons ceux qui sont attachés à leurs traditions. Nous sommes attachés à La Parole de Dieu et à Ses promesses, car elles sont éternelles, immuables et certaines.




D.320 – Le seul fondement, c’est Christ

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fondation

Par Joseph Sakala

Chez les milliers de religions dans le monde, chacune a son fondement. La plupart d’entre elles, même si elles se cachent derrière une façade louant Dieu comme Fondateur, finissent par dévoiler leur véritable appartenance par les fruits qu’elles produisent. Paul va cependant directement au cœur du problème en nous dévoilant ceci : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Le seul vrai et durable fondement, que ce soit dans une institution chrétienne ou dans une vie individuelle chrétienne, se trouve en Jésus-Christ.

Parce que : « si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:12-14). Il est vital alors pour le chrétien de bâtir sur la fondation que Jésus Lui-même a posée, car elle devient essentielle pour sa permanence. Premièrement, il faut reconnaître que : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains » (Hébreux 1:10). Il est le Créateur de toutes choses, alors Il est Seigneur sur tout.

En second lieu, il nous faut reconnaître que nous avons été rachetés par le sacrifice de notre Sauveur. Pierre nous dit : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20). Notez que le sacrifice de rédemption pour nos péchés avait déjà été prédestiné avant la création du monde.

Finalement, en troisième lieu, il y a la Parole de Dieu qui demeure comme la fondation de toute chose depuis la création et la rédemption. Beaucoup de gens croyaient en Jésus le Seigneur, mais refusaient d’agir selon Ses instructions. Alors, Jésus leur dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. ll est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc » (Luc 6:46-48).

Le Seigneur Jésus est la véritable fondation, car Lui seul a posé cette fondation. Il a créé toutes choses, Il a versé Son sang pour payer la rançon de la rédemption et Sa Parole écrite, par Son Saint-Esprit, nous révèle tout ce que nous avons besoin pour bâtir une belle vie chrétienne dans Son ministère. Aucune autre fondation ne peut durer puisque : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face » (Psaume 11:3-7). Il faut comprendre ces choses pour ne pas souffrir d’entropie spirituelle.

Si votre fondement n’est pas Christ, où allez-vous vous tourner pour avoir une réponse ? Vers le monde ? Paul dit aux Corinthiens : « Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? Mais un frère a un procès avec un autre, et cela devant les infidèles ! C’est déjà un défaut parmi vous, d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu’on vous fasse tort ? Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt du dommage ? Mais c’est vous-mêmes qui faites du tort, et vous causez du dommage, et même à vos frères ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? » (1 Corinthiens 6:5-9). Le mot honte vient du grec entropê qui veut aussi dire « inversion » ou « se tourner vers l’intérieur ».

Le seul autre endroit où ce mot est utilisé se trouve dans 1 Corinthiens 15:34 où Paul leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. » Cette situation de honte est associée aux chrétiens qui provoquaient des controverses entre eux et allaient vers des juges païens. Dans l’Église, certains se disputaient même sur la résurrection et avec quel corps on ressusciterait. Alors, dans 1 Corinthiens 15:35-38, Paul déclare : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Au lieu de se tourner vers la sagesse de Dieu, ces chrétiens peut-être désordonnés se tournaient vers la sagesse du monde pour régler leurs problèmes spirituels, et ce comportement inversé n’amenait rien d’autre que la confusion spirituelle.

Le mot « entropie », dans son sens scientifique moderne, vient essentiellement du même mot grec. En science, « entropie » est une mesure de désordre dans un système quelconque. La loi universelle de l’entropie veut que tout système a tendance à se désagréger en désordre ou confusion, s’il est laissé à lui-même. Cette tendance ne pourrait être renversée que par une puissance hors du système, qui en prendrait la commande en ajoutant de l’énergie. Cette loi universelle scientifique a un parallèle étonnant avec le domaine spirituel. Cela veut dire qu’une personne qui se tourne vers l’intérieur, vers sa propre puissance, cherchant une source inefficace, finira inévitablement par se détériorer dans une confusion spirituelle. Mais lorsque Christ entre dans sa vie, cet individu devient une nouvelle création en Christ.

C’est ce que Paul nous explique quand il dit : « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:16-17). Par l’intermédiaire de Son Saint-Esprit et au travers des Saintes Écritures : « sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). La loi de l’entropie spirituelle se transforme alors en vie : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:2.

C’est ainsi que Jésus a appelé Simon Pierre par la pêche : « Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants. Et ayant ramené leurs barques à bord, ils abandonnèrent tout et le suivirent » (Luc 5:9-11). Peut-être que nous ne saisissons pas entièrement que les disciples ont tout abandonné pour suivre Jésus. Cette action implique deux aspects : ils ont laissé derrière eux leur vie passée en se séparant d’elle et ont placé toute leur loyauté ailleurs, en Jésus.

L’apôtre Paul utilise le mot « séparer » dans un contexte différent, mais qui veut dire la même chose, en parlant du mariage. Regardons ensemble ses paroles : « Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ; (et si elle se sépare, qu’elle demeure sans se remarier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme. Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur): Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point ; et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu’elle ne le quitte point » (1 Corinthiens 7:10-13). Même dans le mariage, la loyauté envers Jésus nous fait réagir et tout tenter pour sauver un mariage.

Alors, les disciples ont tout abandonné afin de suivre Jésus. Pour Pierre, Jacques, Jean et André, ils ont laissé derrière eux leur pêche prospère et, pour Matthieu, une position prestigieuse de collecteur de taxes. Ils ont sûrement délaissé leur position de sécurité, leurs possessions, leurs amis, tout. Jésus pouvait bien dire : « Ainsi quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple » (Luc 14:33). Ensuite, les disciples devaient restructurer leur vie et leur loyauté sur celles de Christ. Le mot « suivre » implique une unité de but et de direction. Au jeune homme riche, dans Marc 10:21 : « Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix. » Son problème était qu’il convoitait l’argent.

Or, regardez la réaction du jeune homme : « Mais affligé de cette parole, il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu ! Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » (Marc 10:22-24). Ce fut le contraire avec le choix de Ses disciples : « Alors Pierre, prenant la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; que nous arrivera-t-il donc ? Et Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle. Mais plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers » (Matthieu 19:27-30). Voilà la récompense qui attend ceux qui abandonnent leur vie passée afin de suivre Christ.

Néanmoins, avant de suivre Jésus, Dieu a tout d’abord annoncé la rédemption à ceux qu’Il appellerait. Cette rédemption fut annoncée depuis très longtemps : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15). Lorsqu’Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu, c’est alors que Dieu a prononcé une malédiction sur la terre entière : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:16-19).

À partir de cet instant-là, tout a commencé à mourir, mais au même moment, Dieu a promis un Rédempteur qui mettrait de l’ordre dans tout cela. L’humanité fut donc soumise à la mort et à l’humiliation. Mais Dieu a promis un Rédempteur qui descendrait du ciel. Et lorsqu’Il mourrait dans un jugement, Il vaincrait la mort et nous apporterait le repos et la paix éternels. Comment ? « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus » (Hébreux 10:19). Dans l’ancien tabernacle, seul le souverain sacrificateur avait le droit d’entrer dans le Saint des saints, une fois par année, pour couvrir les péchés du peuple. Ce lieu saint était séparé du reste par un gros voile. Quand Christ est mort par Son parfait Sacrifice : « En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent » (Matthieu 27:51-52).

Cet événement miraculeux du voile du temple qui se déchira en deux du haut jusqu’en bas nous annonçait la merveilleuse nouvelle que nous avons depuis ce temps un accès direct à Dieu : « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu » (Hébreux 10:19-21). Ainsi, nous n’avons plus besoin de passer par les prêtres, les ministres et les sacrifices d’animaux pour venir à Dieu. Nous pouvons entrer directement dans le Saint des saints par le sang de Christ. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Nous pouvons en toute confiance témoigner pour Christ. « Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus; et une grande grâce était sur eux tous. » (Actes 4:33). Tout comme les apôtres, nous aussi devons témoigner : « Selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:11-12). Cependant, il faut un changement du comportement et de l’attitude du chrétien. Un nouveau converti, étant baptisé et croissant dans une nouvelle vie, se doit de faire un changement et surmonter son comportement antérieur.

Le problème, c’est que la religion signifie différentes choses pour différentes personnes. Pour la plupart, c’est un nouveau nom sur la liste de membres de l’église, une association religieuse superficielle nécessaire au maintien de liens sociaux et d’une certaine tranquillité d’esprit. Les membres ne se rencontrent pas régulièrement ; pour certains, juste une fois ou deux par mois leur donne un sentiment de sécurité. Pourtant, c’est un faux sentiment d’appartenance. À l’autre extrême se trouvent les « amateurs religieux » qui se déplacent d’église en église en permanence pour étudier et apprendre des choses nouvelles, et toujours dans l’espérance de rencontrer une église qui a des croyances plus proches des leurs.

« Étudiant » toujours en fonction de leurs intérêts, ils s’opposent à l’idée d’être « enseignés » par une église qui pourrait comprendre plus de vérités que ce qu’ils ont maintenant. Alors, ils ne sont pas gênés de prêcher aux prédicateurs et sentent qu’ils sont liés au ciel pour leurs efforts. D’autres familles ont pour règle stricte que la religion et la politique ne doivent jamais être discutées lors des réunions de famille. Cela dans le but d’empêcher les réunions de famille agréables de se transformer en argumentations excitées où un membre essaierait de « convertir » les autres à sa façon de penser. Mais où est la vérité dans tout cela ? Considérez Jean 17:17 : « Ta parole est vérité. » Il n’est pas surprenant, que beaucoup aiment utiliser la Bible, pour tenter de prouver leurs points.

Il est fréquent de voir des gens « choisir » les parties de la Bible qui semblent soutenir leurs idées, tout en ignorant d’autres parties qui, si honnêtement examinées, sauraient prouver qu’ils ont tort. Toutefois, nous voyons que certains sont prêts à trafiquer même la Bible pour répondre à leurs idées préconçues. Du « nivellement par le bas » ! Mais au lieu de changer de Bible pour répondre à nos attentes, nous devrions être prêts à nous changer nous-mêmes pour nous conformer à la Parole de Dieu, lorsque nous sommes prêts à accepter que Dieu a un plan pour tout être humain, qui consiste à la fois à le changer et à lui amener les preuves pour l’aider dans ce changement.

L’apôtre Paul se retrouva face à un besoin de changement. Il avait reconnu la nécessité de lutter contre sa nature humaine. « En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres » (Romains 7:14-23).

Finalement, Paul déclare : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Seul, il ne pouvait pas le faire. Mais il s’est retrouvé immédiatement, au verset 25, lorsqu’il a saisi sa réponse et dit : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Paul avait compris, comme tous ceux qui veulent mettre en valeur la Bible qui est une source inépuisable de bons arguments.

Le monde actuel croit de moins en moins au véritable Dieu, Créateur de toutes choses. L’esprit des gens est envahi par toutes sortes d’activités, sauf par la splendeur et la magnificence de ce Dieu d’amour. Mais comme les humains ne peuvent vivre sans un dieu, ils se sont créés des dieux à leur image et à leur ressemblance. Nous n’avons qu’à observer ce qui se passe dans le monde pour constater quelle grande confusion ces dieux populaires ont réalisée pour l’humanité. Cependant, le temps approche où tous les humains diront : « Racontez Sa gloire parmi les nations, Ses merveilles parmi tous les peuples. Car l’Éternel est grand et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans Son sanctuaire » (Psaume 96:3-6).

Dans Habakuk 2:18-20, le prophète dit : « A quoi sert l’image taillée, pour que le sculpteur la taille ? A quoi sert l’image de fonte, docteur de mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance, en fabriquant des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : Réveille-toi ! et à la pierre muette : Lève-toi ! Enseignera-t-elle ? Voici, elle est couverte d’or et d’argent, et il n’y a aucun esprit au-dedans d’elle ! Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » Quelle folie chez ceux qui adorent des idoles de bois et de pierre sans vie en elles, même si on les recouvre d’or et d’argent ! Peuvent-elles vivre pour devenir des enseignants ? Même un enfant ne croirait pas cela.

Néanmoins, tel n’est pas le cas chez les professeurs d’université. Dans tous les pays, ces fiers pourvoyeurs de fausse science endoctrinent l’esprit des jeunes avec la croyance absurde que des substances inorganiques peuvent de quelque façon devenir des substances vivantes simples et, éventuellement, s’organiser par une évolution progressive pour finalement devenir sans cesse plus complexes et aboutir enfin aux humains. Ces érudits ne suggèrent aucunement que le bois et la pierre pourraient soudainement devenir humains. Même les anciens idolâtres ne l’ont pas prétendu. Ces érudits croient uniquement que le temps, beaucoup de temps, peut créer la possibilité de développer ces humains à partir de substances simples que même les anciens philosophes ne pouvaient imaginer. Leur notion arrogante débute comme ceci : « Au commencement, il y avait l’hydrogène… »

Mais ils ne se moqueront pas toujours de Dieu. La vie ne peut venir que de ce qui est déjà vivant, Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. L’idole en bois du païen est aussi « scientifique » que les modèles évolutionnaires de nos érudits intellectuels modernes. Aucun des deux n’a la prédisposition ni le pouvoir de créer la vie. « Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, un ouvrage de mains d’homme. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas. Elles ont des oreilles, et n’entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas ; des mains, et ne touchent pas ; des pieds, et ne marchent pas ; elles ne rendent aucun son de leur gosier » (Psaume 115:4-7). Et Dieu termine en disant : « Ceux qui les font, et tous ceux qui s’y confient, leur deviendront semblables » (v. 8).

Dieu seul peut créer la vie et peut même faire enseigner les pierres. Job 12:7-9 dit : « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? »

À un moment donné, l’apôtre Paul fut obligé de rappeler cela aux chrétiens à Corinthe : « Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:5-6). Chaque individu a son propre « dieu », même les athées qui façonnent leurs vies selon des principes de leur choix qui, en effet, deviennent leurs « dieux ». Des milliards de personnes adorent d’autres dieux que l’Éternel. Par exemple, les hindous ont d’innombrables dieux à leur portée. Les musulmans, par contre, adorent un seul dieu qu’ils appellent Allah, et qui « a fait les cieux ». La vérité révélée dans la Bible nous indique que c’est par le Fils bien-aimé de Dieu que tout fut créé dans les cieux et sur la terre.

Paul nous déclare ouvertement que c’est Jésus : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. [EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS]. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:13-17). Tandis qu’Allah dément avoir un fils et appelle ceux qui croient autre chose, c’est-à-dire, les chrétiens, des infidèles. Le Coran prétend aussi contenir les paroles inspirées d’Allah. Il révoque également la mort et la résurrection de Christ, et renie que le Fils de Dieu puisse offrir le salut à tous ceux qui croient en Lui. Ces déclarations suffisent amplement à prouver qu’Allah n’est pas le Dieu de la Bible.

Quant à ce qui en est du judaïsme, il y a trop de dieux pour parler de chacun. Quand on pense que cette religion se proclame monothéiste et fait croire à la face du monde qu’elle adore le Dieu de l’Ancien Testament ! Cette religion secrète, qui perpétue carrément la Religion à Mystères de Babylone, rejette ouvertement Jésus-Christ comme étant le Messie attendu et avoue avec réticence qu’elle adore un dieu qui se nomme Lucifer ! Si son dieu n’est pas de bois ou de pierre, c’est tout de même le plus grand ennemi du seul vrai Dieu !

Dans le texte biblique utilisé plus haut, le mot « idoles » veut simplement dire « vanités ». Donc, c’est de la pure vanité de mettre sa foi pour l’éternité dans un faux dieu. Seul le Seigneur Jésus, ayant créé toutes choses et ayant également payé la rançon du péché pour la rédemption du pécheur, peut aussi offrir le salut éternel. « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Si les non-chrétiens croient qu’il existe un salut dans un autre nom que celui de Jésus, montrez vos preuves. Les opinions personnelles ne suffisent pas.

Jésus venait d’annoncer à Ses disciples qu’après Sa résurrection Il partirait au ciel vers Son Père, mais pas sans leur faire cette belle promesse, dans  Jean 14:2-4 : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai [futur], vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. »

Dans 2 Corinthiens 13:12-13, l’apôtre Paul termine sa seconde épître de la façon suivante : « Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent. La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » Cette salutation est unique au christianisme. Et, malgré que bon nombre de groupes prétendent qu’elle nous prouve que Dieu est une trinité, cette salutation n’indique aucunement trois personnes distinctes formant un seul Dieu, mais carrément un seul Dieu Se manifestant de trois façons différentes. D’abord, aucun vrai chrétien ne tenterait de nier que Dieu est le Créateur Suprême de tout ce qui existe, également connu comme étant le Père.

Mais aucun humain n’a jamais vu le Père ! Pourquoi ? Simplement parce que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » nous dit Jésus Lui-même, dans Jean 4:24. Dans Lévitique 19:1-2 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car Je suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Donc, si Dieu est Esprit et qu’Il est Saint, n’est-il pas logique de conclure que Dieu est aussi le Saint-Esprit ? Pas deux personnes distinctes, mais un Seul Dieu pouvant Se manifester de deux manières différentes. Et notez bien qu’Il dit « Je suis Saint » et non « Nous sommes Saints ». Mais où est Jésus dans tout cela ?

Toutefois : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (vs 5-9). Jésus venait de lui confirmer qu’Il était la manifestation physique et visible du Père qui est Esprit et invisible. Donc, simplement dit : celui qui a vu Jésus, a automatiquement vu le Père. Jésus n’était pas une deuxième personne dans une trinité de trois personnes distinctes et séparées, mais bel et bien la manifestation de Dieu Lui-même dans une chair humaine.

C’était la seule façon par laquelle Dieu pouvait verser Son Sang pur et sans tache pour effacer les péchés du monde entier. La trinité est une invention de Satan afin de limiter la famille de Dieu à trois personnes. Tandis que Dieu nous annonce qu’Il est en train de Se former une famille de milliards d’enfants immortels pour hériter de Son univers sous Jésus et l’administrer pendant l’éternité. Dans Hébreux 9:14-17, nous lisons : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie. »

Notez maintenant, dans Galates 4:6 : « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » Si le Saint-Esprit est une personne distincte, alors l’Esprit de Jésus forme une quatrième personne ! Si le salut est confirmé par le baptême, il manque une personne dans Matthieu 28:19 où Jésus a dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Où est l’Esprit de Jésus dans tout cela ?! Le Jour de la Pentecôte, plusieurs furent touchés par le sermon de Pierre. Alors, dans Actes 2:38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » C’est curieux qu’on ne se pose pas la question ici à savoir où est le Père. Tous furent baptisés au nom de Jésus-Christ seulement.

Est-ce que Dieu Se manifeste en trois personnes, selon le besoin, tout en demeurant UN, et où le fondement n’est plus Christ ? Pourtant, le seul fondement est Christ, car Jésus : « en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui [Jésus] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. » Assez clair merci ! « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26).

En fin de compte, quel est le rôle du Saint-Esprit ? « Lorsque sera venu le Consolateur, que Je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi [Jésus] dès le commencement » (Jean 15:26-27). Il n’y a qu’un seul Dieu de qui est sorti Jésus (Sauveur) Christ (l’Oint), afin de nous apporter le salut par Son sang versé, et Jésus était l’image du Père sur la terre. Alors, la grâce nous vient du Père par l’amour qu’Il a mis en Christ et le tout est gardé dans une communion du Saint-Esprit. Mais quel est la voie du juste ? Quel est le chemin qui mène à la vie éternelle ? C’est encore Jésus qui nous donne la réponse, dans Jean 14:6, où Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Ceux qui vivaient selon l’Ancienne Alliance avaient le même conseil, dans Ésaïe 30:21 : « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y. »

 




D.319 – Le trône de la grâce

 –trone

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 4:14-16, nous découvrons : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Notre Seigneur Jésus peut amplement nous aider dans n’importe quelle situation, pour deux raisons. D’abord, en tant que la Parole qui a tout créé, Il peut tout faire. Ensuite, il a solutionné une fois pour toutes le dilemme du péché qui nous séparait de la sainteté de Dieu, en payant Lui-même la rançon pour notre salut.

Pour accomplir cela, Dieu fut obligé de Se faire homme afin, premièrement, qu’Il puisse vaincre les mêmes tentations auxquelles nous succombons. Dieu ne pouvait pas payer le prix pour nos péchés sans qu’Il devienne d’abord un homme. Ensuite, Jésus ne pouvait pas payer la rançon pour nos péchés s’Il avait Lui-même péché. Donc, Il devait être un homme, mais sans péché. Un critère qu’aucun homme ne pouvait satisfaire, car tous ont péché. Alors, Jésus fut tenté en tous points, comme nous. Cela ne voulait pas dire qu’à l’occasion Il avait le goût de succomber au péché. Ceci veut dire que Jésus fut tenté dans des circonstances les plus extrêmes, mais Il n’a jamais eu le goût de pécher. Il fut quand même tenté en toutes choses comme nous le sommes.

Jésus fut testé dans des circonstances extrêmes où les humains ne pouvaient être soumis, mais Il a toujours passé le test. Jésus ne pouvait pas flancher, parce qu’Il était Dieu et ne pouvait pas être tenté par le péché. Jésus n’était pas affligé de notre nature charnelle. Cela est maintenant connu des anges, des démons, et de Satan lui-même. Mais ça n’a pas empêché Satan d’essayer de le tenter. Néanmoins, Christ comprend chacun de nos besoins et Il est toujours capable de nous aider. Donc, allons avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Ainsi, n’ayons pas peur de Lui demander Son aide en toute chose. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Il est notre Souverain Sacrificateur : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26). Et ce d’autant plus que nous vivons dans le monde, dans la chair et avec le diable pour nous tenter.

L’apôtre Jacques nous demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:13-15). La véritable sagesse vient d’en haut. Elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. La fausse sagesse, par contre, est terrestre, car elle vient du monde et non de Dieu. Elle est animale, parce qu’elle est dirigée par les sens. Elle est aussi  diabolique, car elle nous vient des puissances des ténèbres pour nous tenter. Alors, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal venant de cette fausse sagesse.

Quant à la sagesse d’en haut, elle porte en elle le fruit de la justice et elle se sème dans la paix pour ceux qui s’adonnent à la paix. La bonne nouvelle est que Dieu Se trouve de notre côté et S’oppose à la fausse sagesse. Donc, Il peut facilement nous mener vers la victoire sur le monde. L’apôtre Jean abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Ainsi, pour vaincre le monde, nous devons continuellement cultiver l’amour de Dieu dans nos cœurs et dans nos vies.

De la même façon, pour vaincre les désirs de la chair, il faut laisser le Saint-Esprit nous guider : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez, » nous dit Paul, dans Galates 5:17. Et, au verset 16, Paul ajoute : « Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » Nous savons que le but de Satan et de ses démons est de détruire le peuple de Dieu ; alors : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3:8).

Jésus a assuré la défaite de Satan en payant la rançon du péché pour nous : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Donc, ne nous inquiétons de rien. « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:8-18).

Alors, le dernier des dix Commandements est possiblement le plus difficile à obéir, puisqu’il nous dit de ne pas convoiter tout ce qui appartient au voisin. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Même Jésus a mis Ses disciples en garde contre la convoitise. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Puis, Il dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). C’est la même chose pour celui qui convoite ce qui appartient à son prochain. Car cela commence par sa maison parce que la sienne n’est pas aussi belle, ensuite cela progresse vers sa femme, son serviteur et sa servante. « Pourquoi mon voisin a-t-il tant de choses alors que moi je dois me débrouiller avec si peu ? » Souvent, c’est que ses biens lui procurent une satisfaction temporaire, mais ne peuvent lui donner la vie éternelle. Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu.

Mais comment devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25, Jésus poursuit en disant : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, Jésus arrive à la véritable solution. « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Combien de fois avons-nous lu ces instructions ? Pourtant, croyons-nous vraiment que Jésus puisse nous exaucer ?

Nous, chrétiens, spécialement nous qui vivons dans une société comme la nôtre, pouvons facilement tomber dans le piège d’être possédés par nos possessions, croyant parfois qu’elles nous sont données par Dieu comme récompense de notre bonne attitude. Alors, on se met à raisonner à propos des « vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). Paul n’était pas vraiment impressionné par ceux qui étalaient leurs biens, comme le font certaines religions de nos jours.

Au contraire, car, dans Philippiens 4:11-13, Paul nous déclare : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie, » nous dévoile Paul. Dieu a promis de combler tous nos besoins. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Si nous sommes de fidèles dispensateurs de ce qu’Il nous a accordé, alors Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Alors que Paul s’adressait au peuple, « il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes qui était assis ; il était invalide dès sa naissance et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul qui, ayant arrêté les yeux sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt, il sauta et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul venait de faire, s’écria et dit en langue lycaonienne : ‟Des dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous.” Et ils appelaient Barnabas, Jupiter, et Paul, Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole. Et même le prêtre de Jupiter, qui était à l’entrée de leur ville, vint devant le porche avec des taureaux et des bandelettes et voulait leur sacrifier avec la multitude » (Actes 14:8-13).

« Mais les apôtres Barnabas et Paul l’ayant appris, déchirèrent leurs vêtements, et se jetèrent au milieu de la foule, en s’écriant, et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie » (vs 14-17). Paul et Barnabas avait bien compris qu’il ne fallait jamais prendre le crédit pour rien, mais de toujours rendre gloire à Dieu.

Il y a une vaste abondance de preuves de l’énorme puissance et de la sagesse divine dans le cosmos comme dans la complexité de ce monde. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). De sorte que ceux qui rejettent Dieu comme Créateur sont carrément inexcusables. Pour s’ajouter à toutes ces preuves de Sa sagesse et de Son pouvoir, il existe la magnifique évidence de la grâce de Dieu dans la nature. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23).

Tout est sous la malédiction du péché imposée par Dieu lorsqu’Il dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

Cette bonté de Dieu est évidente dans chaque victoire de la lumière sur les ténèbres, c’est-à-dire, du retour du printemps après l’hiver, ainsi que le triomphe de la vie sur la mort dans les arbres et dans l’herbe de la nature. Certains individus meurent et de nouvelles âmes naissent, et maintiennent   l’espérance. L’homme doit manger son pain à la sueur de son front, mais Dieu envoie quand même la pluie en son temps et la nourriture pousse. Malgré que l’homme doit manger les fruits avec peine tous les jours de sa vie, Dieu remplit son cœur de joie. Et Dieu fait tout cela afin que l’homme revienne vers son Créateur pour le salut.

Mais, pour le moment, l’homme agit comme s’il ne recevait rien et continue de tout juger, même Son Créateur. « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6).

Dans son épître aux Philippiens, Paul finit sa lettre en les saluant ainsi : que « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Philippiens 4:23). Cette forme de salutation paraît treize fois dans le Nouveau Testament. Ceux qui étudient régulièrement la Bible savent que, dans les Saintes Écritures, la répétition est une façon intentionnelle du Saint-Esprit de mettre l’emphase sur quelque chose. L’apôtre Pierre nous dit que Dieu répand Sa grâce sur la création entière, simplement en gardant l’univers ensemble. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole [de Dieu], et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7).

Dans Psaume 19:2-4, le roi David a écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. » La toute puissance du Créateur se voit partout, n’en déplaise aux athées et aux évolutionnistes en général : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:20-22).

Dans sept des treize fois, cette grâce de notre Seigneur Jésus-Christ est dirigée vers vous. La grâce de Dieu est très personnelle. Car tout ce que Dieu a fait, c’était parce que Dieu nous aime au-delà de tout ce que l’imagination humaine peut saisir. Personne n’est au-delà du déversement de la grâce de Dieu. « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:11-14). Et si vous aimez Dieu, sachez que : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Malgré cela, Dieu nous dit, par la bouche de Jude, que plusieurs viendront pour changer la grâce en dissolution. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Il ne faut pas être étonné lorsque Paul parle ainsi de ces individus : « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:16). Par deux fois, Dieu focalise Sa grâce sur nos esprits : « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints » (Romains 8:26-27).

Paul avait noté que : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:14). Mais il insistait en disant que Sa grâce était destinée à être glorifiée en nous, « Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:12). Vous noterez que la plupart des prières que nous faisons se terminent par « amen ». Et c’est ainsi que ce doit être.

Dans Actes 20:32, regardons ce que Paul fait : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Plusieurs belles descriptions sont utilisées dans le Nouveau Testament pour illustrer la puissance de la Parole de Dieu, soit parlée ou écrite. Par exemple, le Seigneur Jésus est appelé Parole de Vie. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la Parole de Vie » (1 Jean 1:1). Et même Paul, parlant des Écritures, a rappelé aux Philippiens : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de Vie » (Philippiens 2:15).

Même Jésus appelait les Écritures, qui devaient être répandues dans le monde, la Parole du Royaume (Matthieu 13:19). L’apôtre Paul l’appelait : « la Parole de la Foi que nous prêchons » (Romains 10:8). En tant que Ses témoins et ambassadeurs, les Écritures, selon les Paroles de Paul, sont des Paroles de réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). En Lui, vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et après avoir cru en Lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire.

En écrivant aux Hébreux, Paul leur dit : « Frères, je vous prie de supporter cette parole d’exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots » (Hébreux 13:22). Dans Sa lettre à l’Église de Philadelphie, Jésus leur dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Cependant, sans aucun doute, la plus belle manifestation de la Parole de Dieu se trouve dans Actes 14:3 : « Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. »

Il n’y a pas de thème plus grand dans la Bible que l’immérité, abondant et inépuisable salut par la grâce de Dieu en Christ. Et il est donc tout à fait correct que la Parole éternelle de Dieu soit reconnue comme la parole de sa grâce. Aucune autre religion ne peut promettre pareil don à ses fidèles. D’ailleurs le tout dernier verset de Sa Révélation se termine par ces mots : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). C’est le seul nom sous le ciel par lequel vous pouvez être sauvés.




D.316 – Le point crucial

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important

Par Joseph Sakala

Dans Galates 6:14, Paul nous dit : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » Lorsque les gens parlent d’un point crucial, ils admettent carrément, sans même s’en rendre compte, la centralité de la croix de Christ, car c’est du latin crux que vient le mot « croix ». La croix de Christ est placée en plein au cœur du christianisme, mais peut aussi être en opposition au même christianisme. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).

C’est sur la croix que Jésus a vaincu Satan, car ; « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant [ainsi] dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). C’est en effet sur cette croix que nous devons être crucifiés spirituellement, si Satan doit être vaincu dans nos vies. « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous dit si bien Paul dans Galates 2:20.

Or, ceux qui appartiennent à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. La crucifixion est extrêmement douloureuse. « Quant à moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc anéanti ! Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » nous déclare Paul dans Galates 5:11-14.

Plusieurs chrétiens résistent aux exigences de maîtrise sur l’esprit et sur le corps qu’un tel engagement entraîne par notre identification avec Christ. Ils voudraient plutôt se glorifier dans les choses terrestres. Néanmoins, comme il est préférable de ne se glorifier, comme Paul, que dans la croix et dans la foi au Fils de Dieu qui l’a aimé ! Pourquoi ne pas plutôt se tourner vers le bon Berger qui n’abandonnera jamais Son troupeau et qui était même prêt à donner Sa Vie pour lui ?

Dans Jean 10:14-16, Jésus a déclaré : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. » Le mot grec pour « berger » est le même que pour « pasteur ». Jésus disait, en effet, « je suis le bon pasteur, et le bon pasteur est prêt à donner sa vie pour ses brebis. » Un bon pasteur est prêt à diriger son troupeau dans de bons pâturages ; il connaît son troupeau et il est même prêt à donner sa vie pour lui afin de le protéger. Combien de pasteurs sont prêts à faire cela pour leurs troupeaux ?

Néanmoins, cela n’est pas simplement un terme utilisé pour le leader d’une congrégation religieuse. Le terme est suffisamment large pour inclure tous les individus, enseignants, officiers militaires, parents, professeurs etc., qui ont des responsabilités de leadership. Dans un tel cas, notre Bon Pasteur, notre Bon Leader, c’est Jésus-Christ. Avec ceci en mémoire, considérez quelques autres références bibliques qui s’attachent à notre bon Berger : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Notez également ce qui est écrit dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Chaque chrétien, du moins à l’occasion, doit assumer la fonction d’un berger spirituel envers un autre, donc, chaque chrétien devient une brebis spirituelle. Le Seigneur Jésus est notre bon Berger, et nous faisons bien de Le suivre en toute chose. Car il est impossible pour nous de réaliser jusqu’à quel point Dieu a de l’amour pour nous.

Dans Romains 5:7-9, il est écrit : « Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. » Pendant plusieurs générations, les « chrétiens » libéraux se sont moqués de la doctrine biblique voulant que la mort de Christ puisse servir comme sacrifice de substitution pour les péchés du monde entier. Car, comme la plupart des religions, leur croyance prend pour acquis que chaque individu est responsable de son propre salut qui doit être gagné par les bonnes œuvres.

Certains suivent un code éthique très rigide, d’autres invoquent une attitude mentale par la méditation vers une progression à un niveau supérieur. Alors que certains mettent toute leur emphase sur l’amour, d’autres croient simplement qu’éventuellement le bien vaincra le mal. Tous cependant dépendent des habiletés humaines pour gagner leur salut. Toutefois, la Bible enseigne catégoriquement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Selon la déclaration du début, « Christ est mort pour nous » et cette expression « pour nous » apparaît constamment dans le Nouveau Testament. En voici quelques exemples : « Lui [Dieu], qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:32).

Dans 1 Corinthiens 5:7, Paul dit : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. » Dans Galates 3:13, Paul déclare que : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous. » Alors, marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces.

Quand Paul parle de bouffonnerie et de plaisanterie, il n’entend pas l’humour bon enfant que nous pouvons partager les uns avec les autres devant une situation comique. Il faut comprendre que Paul parlait de ce genre de saletés que l’on entend trop souvent dans les shows télévisés ou les spectacles de nos humoristes modernes qui se permettent aujourd’hui de rire de tout et de n’importe quoi pour faire rire leur auditoire, quitte à lancer des insanités qui eussent été impensables il y a à peine quelques décennies. Les grosses farces sur Dieu et le sexe semblent particulièrement prisées d’un public de plus en plus païen. Mais revenons à notre sujet.

« En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, » déclare Paul dans Tite 2:13-15. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages et, maltraité, ne faisait point de menaces, mais S’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris.

Nous avons connu la charité en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6). Et c’est par Lui que nous sommes sauvés. Dans  Romains 5:8-9, nous lisons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. »

Des libéraux chrétiens ont donc, pendant plusieurs générations, ridiculisé la doctrine biblique affirmant que la mort de Christ a servi de sacrifice substitut pour le monde entier. Comme toutes les autres religions, leur forme prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut, lequel elle pourrait se mériter par ses bonnes œuvres et l’observance religieuse. Quelques-uns ont un code d’éthique très strict et parlent d’une attitude mentale qui doit atteindre des niveaux supérieurs par la méditation. D’autres ne mettent l’emphase que sur l’amour seulement, ou simplement que le bien fait par quelqu’un efface le mal. Tous prétendent que les œuvres humaines peuvent nous sauver.

Cependant, la Bible enseigne clairement que le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6:23), mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Il a fallu que Christ meure pour nous afin que nous recevions ce don, et cela est répété continuellement dans le Nouveau Testament. Romains 8:32 nous affirme : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » 1 Corinthiens 5:7 nous exhorte ainsi : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. »

Regardons ce que Paul nous déclare, dans Galates 3:13-14 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. » Il faut marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, » dit Paul à Tite dans Tite 2:14.

L’apôtre Jean nous dit que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Jésus est notre Roi et Il a autorité sur nous. Le roi Salomon a écrit, dans Ecclésiastes 8:4 : « Où est la parole du roi, là est la puissance ; et qui lui dira : Que fais-tu ? » En scrutant l’histoire, nous voyons que cette autorité fut transmise à tous ceux qui ont eu l’occasion de dominer sur des peuples ou des nations. Un exemple parfait d’un monarque absolu fut Nébucadnetsar, roi de Babylone. Voici comment le prophète Daniel s’est adressé à lui pour lui expliquer un rêve. « Toi, ô roi tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le règne, la puissance, la force et la gloire ; Il a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous » (Daniel 2:37-38).

Donc, ce roi de Babylone avait le droit de dominer sur tout, mais ce droit lui venait de Dieu. Car c’est le Dieu des cieux qui lui a donné le règne, la puissance, la force et la gloire. Alors, la parole de ce roi, comme d’ailleurs celle de tous les autres rois, avait beaucoup de pouvoir et le roi ne répondait à aucune autorité terrestre sauf celle de Dieu, qui lui a confié ce pouvoir. Paul nous le confirme en nous disant : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures : car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu, et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu » (Romains 13:1).

Plusieurs rois ont dû apprendre cette vérité suite à leur désobéissance à l’autorité reçue et en dominant en tyrans sur le peuple qui leur fut confié. Car ils ont découvert que Dieu peut également leur enlever rapidement le pouvoir quand ces dictateurs en abusent. Regardez simplement ce qui est arrivé en Égypte, en Libye et ce qui se prépare en Syrie. Même le grand roi Nébucadnetsar a dû s’humilier pour reprendre son pouvoir après une correction de sept ans envoyée par Dieu. Néanmoins, à ce roi, le prophète Daniel a expliqué ce qui arrivera un jour à tous ces rois.

Car il y a un Roi qui ne régressera jamais : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs » (1 Timothée 6:15). Jésus-Christ Lui-même a affirmé : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Et un jour tous les êtres au ciel et sur la terre Lui garantiront : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). En ce jour : « le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

Celui qui : « était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:13-16). La Parole de ce Roi est si puissante qu’Elle a pu amener à l’existence l’univers entier. Sa Parole pouvait calmer un vent violent et pouvait même appeler de la mort à la vie Lazare.

« Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en Lui, et Amen en Lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22.

Dans le premier chapitre de la Genèse, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » (Genèse 1:26-27). Pareillement, le septième jour, Dieu nous dit : « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3). Dieu est, non seulement le Créateur et le Faiseur de toute chose, mais Il est le Créateur de l’image de Dieu dans l’homme.

Ces deux termes — Créateur et Faiseur — ne sont pas synonymes, malgré que, quelques fois, ils sont interchangeables. Personne ne peut être l’auteur d’une chose créée sauf Dieu. Autrement dit, il n’y a personne d’autre que Dieu capable de créer. « Création », c’est appeler à l’existence une entité qui n’existait pas préalablement. Tandis que « faire une chose », c’est changer des entités déjà créées pour fabriquer des choses plus complexes. Il est quand même intéressant de voir Dieu appelé « Créateur » cinq fois dans la Bible, tandis que Dieu est appelé « Faiseur » seize fois. Dieu a créé Son image dans l’homme et la femme, mais Il les a faits à Son image. C’est-à-dire que Dieu a appelé à l’existence les éléments spirituels chez l’homme, non existants parmi les animaux. Mais Dieu a également organisé des éléments matériels de base pour en former un corps humain, le système le plus organisé dans l’univers, fait à l’image de Dieu Lui-même lorsqu’Il allait venir vivre en chair dans un corps incarné. De cette façon, Dieu devient, et le Créateur et le Faiseur de Sa propre image dans chaque personne.

Cette image fut ternie par le péché, mais, au travers de l’œuvre de Christ, : « ayant revêtu du nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). Et un jour Dieu : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Créer et recréer, faire et refaire, mettons-nous à genoux devant notre Seigneur, notre Créateur et Faiseur. Mais en attendant ce fameux moment : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19).

La clé de cette promesse se trouve dans Ses richesses que notre Grand Roi doit nous fournir alors que nous sommes à Son service en attendant l’immortalité dans Son Royaume. Combien vastes et différents ces besoins doivent être ! Des millions d’Israélites avaient besoin de nourriture dans le désert : « Et les enfants d’Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu’à ce qu’ils fussent venus dans un pays habité ; ils mangèrent la manne, jusqu’à ce qu’ils fussent venus à la frontière du pays de Canaan » (Exode 16:35). Gédéon avait besoin d’une victoire contre ses adversaires. Dans Juges 7:22-23 : « Les trois cents hommes sonnèrent encore des trompettes, et par tout le camp l’Éternel tourna l’épée de chacun contre son compagnon. Et le camp s’enfuit jusqu’à Beth-Shitta, vers Tseréra, jusqu’au bord d’Abel-Mehola, vers Tabbath. Et les hommes d’Israël, ceux de Nephthali, et d’Asser, et de tout Manassé, s’assemblèrent et poursuivirent les Madianites. »

Élie avait besoin, de Son Dieu, d’une grande démonstration de Son autorité divine. « Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:38-39). Dans le Nouveau Testament, un homme avait la main sèche. Jésus dit aux pharisiens : « Est-il permis de faire du bien dans les jours de sabbat, ou de faire du mal ? de sauver une personne, ou de la laisser périr ? Et ils se turent. Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre » (Marc 3:4-5).

Un aveugle avait besoin de voir et Jésus dit : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. » (Jean 9:5-7). Un mort avait besoin de vivre. « Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:41-45).

Jésus a fait le meilleur vin qu’on pouvait goûter. Aux noces à Cana, on a manqué de vin. Dans Jean 2:7-11 : « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. »

Jésus a calmé la mer durant un orage violent. « Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? » (Marc 4:38-41). Et lorsque Pierre a voulu marcher sur l’eau : « Jésus lui dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, et dit : Seigneur ! Sauve-moi. Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matthieu 14:29-31).

Peu importe notre besoin, Ses ressources sont plus que suffisantes. Bien plus souvent, ce sont des choses spirituelles dont nous avons besoin. « Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:17). Quand nous commençons à nous approcher du Royaume, nous avons besoin de « lait » spirituel. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Et c’est cette nourriture solide que tout chrétien doit rechercher afin de développer le jugement nécessaire à discerner le bien du mal. Nous avons tous besoin de sagesse afin de nous conduire honnêtement envers ceux du dehors et que nous n’ayons besoin de rien. Et notre Grand Dieu a toutes les ressources nécessaires pour combler nos besoins.

Mais le plus beau est à venir, puisque tout ce que Dieu a créé nous prépare pour notre héritage dans un univers merveilleux où : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:5-6). La Bible nous révèle que Dieu est lumière et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres.

À deux reprises il est écrit que : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:25-27). Et, dans Apocalypse 22:5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. » C’est la dernière référence à la nuit dans la Bible. Alors, pourquoi la nuit et les ténèbres ? D’où viennent-elles ? Dieu nous donne la réponse : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses » (Esaïe 45:6-7).

La lumière a toujours été avec Dieu, mais les ténèbres ont dû être créées. Et elles ont un but : créer un contraste avec la lumière. Les hommes et les femmes furent créés pour aimer et fraterniser avec leur Créateur, pas comme des robots, mais en toute liberté. Les ténèbres furent créées pour leur donner le choix contre Dieu et contre Sa lumière, pour ceux qui voudraient prendre ce choix. Satan et sa cohorte d’anges déchus sont devenus les ennemis de Dieu. Alors, voici le choix : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:11-12).

La tragédie, c’est que, depuis Adam et Ève, les humains ont préféré les ténèbres. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Cependant, dans Romains 13:13-14, Paul nous déclare : « Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. »

Notre Créateur est devenu également notre Rédempteur, et nous sommes transformés en Sa race élue, Sa sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; nous qui autrefois n’étions point un peuple, mais qui sommes maintenant le peuple de Dieu ; nous qui n’avions point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avons obtenu miséricorde (1 Pierre 2:9-10). En payant la rançon pour nous, notre Rédemption, le Père : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-14).

Non, Jésus n’était pas une deuxième personne distincte dans une trinité, Il était Dieu dans la chair, l’image du Dieu invisible. Le premier-né de toutes les créatures. Nous sommes maintenant libres d’entrer en fraternité éternelle avec Dieu, une chose que Dieu avait planifiée avant que le monde fut créé. Subséquemment : « ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret. Mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière. C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » (Éphésiens 5:11-17). C’est le point crucial de votre vie !




D.313 – Un mystère avoué

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mystere

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 3:16, nous apprenons : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » Une des raisons principales pour lesquelles Paul avait écrit cette épître à Timothée est divulguée dans son texte. L’Église devait dévoiler le mystère de piété contenu dans son message. Un « mystère », dans les Écritures, est quelque chose qui fut d’abord caché, mais qui est maintenant révélé ou dévoilé à la compréhension de tous. Voici le mystère que Dieu a bien voulu révéler : que Dieu S’est manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élèvé dans la gloire.

Est-ce que cela fut réellement accompli ? Absolument ! Mais seulement dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Christ vivant, la colonne et la base de la vérité. Étudions chacune des révélations de Dieu pour comprendre.

Dieu S’est manifesté en chair. Dans Jean 1:14, il est bien écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Combien de gens croient cela aujourd’hui ? Que : « la vierge fut enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23) ? Cette déclaration est pourtant très claire. Elle ne dit pas que Dieu S’est divisé en deux pour devenir deux personnes distinctes dans une trinité dans le but d’accomplir une œuvre. Dieu est tout-puissant et n’avait qu’a Se manifester en chair tout en étant Dieu.

Justifié par l’Esprit. Dans Romains 1:4, nous lisons : « Et, selon l’Esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur. » Ça déclare Son humanité évidente à tous ceux qui L’ont connu et Sa divinité proclamée par l’Esprit. Jésus n’a jamais disputé le fait qu’Il est sorti du Père. « Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père » (Jean 16:27-28). Son séjour sur la terre était passager et Il retournait au ciel pour redevenir ce qu’Il a toujours été, en forme de Dieu. La seule autre fois qu’Il sera manifesté dans Son corps glorieux, ce sera lors de Son retour pour Se saisir de tous les gouvernements du monde.

Vu des anges. Oui, les anges L’ont observé et ont même participé à Son ministère au début, en protégeant Jésus dans Sa jeunesse contre toute attaque de Satan. Pourtant, le salut que Jésus est venu offrir était pour les humains seulement : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:12). Dieu a envoyé Son Esprit Saint pour aider les disciples à dispenser le Salut aux humains. Pas par une troisième personne distincte, mais une autre manifestation de Sa puissance. « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8).

Prêché parmi les Gentils. Jésus a commencé par prêcher aux Siens, mais Son but était de prêcher également aux Gentils. Plusieurs enseignants se sont formé des congrégations qui prêchent d’aller au ciel, mais Christ est le seul à y être parvenu après Sa résurrection. Des confessions doctrinales et des hymnes chantés à la gloire de Dieu  peuvent  aider à leur rappeler la vérité, mais le but premier et véritable de l’Évangile, c’est de prêcher la Parole aux Gentils : « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:27).

Cru dans le monde. Ici les prédicateurs du monde ont manqué à leur tâche. Satan les a inspiré à se former des dénominations différentes, à prêcher seulement une partie de la vérité et une partie de mensonge. Ils utilisent tous la même Bible, mais avec des versions ajustées à leur connaissances. Et ainsi, ils sont tous en conflit les uns avec les autres. Dieu est-Il divisé contre Lui-même ? Dieu ne peut pas mentir, Il est toujours le même, hier, aujourd’hui et demain. Mais Dieu ne Se laisse jamais sans témoins. Autant Il a utilisé les premiers apôtres pour corriger les erreurs déjà prêchées au premier siècle, autant Il utilise Ses futurs Élus pour enseigner la vérité de nos jours. Et, lors de Son retour, Satan sera banni pour mille ans et seule la vérité sera prêchée dans le monde entier.

Élevé dans la gloire. Ce n’est qu’à ce moment que la vérité sera élevée dans la gloire. « Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, et de sa bouche on recherche la loi ; car il est le messager de l’Éternel des armées » (Malachie 2:7). « La parole de l’Éternel des armées me fut encore adressée en ces mots : Ainsi a dit l’Éternel des armées : Je suis jaloux pour Sion d’une grande jalousie ; je suis jaloux pour elle avec une grande indignation. Ainsi a dit l’Éternel : Je reviens vers Sion ; j’habiterai au milieu de Jérusalem ; et Jérusalem sera appelée la ville fidèle, et la montagne de l’Éternel des armées, la montagne sainte » (Zacharie 8:1).

Dans 2 Thessaloniciens 1:10-12, Paul nous parle de Jésus : « Lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage.) C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ. » La foi ne doit pas être vue comme le but ultime de notre appel, mais comme le début d’une formidable croissance dans la nature divine.

Pierre nous l’explique ainsi, dans 2 Pierre 1:2-9 : « La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par Sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. »

La foi nous préserve et nous protège. Jésus a fièrement déclare ceci : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a [présent] la vie éternelle, et il ne vient point [futur] en jugement, mais il est passé [passé parfait] de la mort à la vie » (Jean 5:24). Car : « Je disais dans ma précipitation : Je suis retranché de devant tes yeux ; mais tu as exaucé la voix de mes supplications, quand j’ai crié à toi » (Psaume 31:23). Assez clair merci. Soit que ces paroles sont vraies ou elles sont fausses. Il n’y a pas de zone grise.

La foi est notre bouclier contre l’ennemi. Plusieurs ont lu l’Écriture au sujet des armes de Dieu dans Éphésiens 6. Dans les sept pièces d’armure répertoriées dans ces versets, il est écrit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. » Et lorsque nous résistons au diable, Jacques nous affirme : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. » Et l’apôtre Pierre ajoute : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:9). La foi nous accorde également la puissance de prier efficacement.

Lorsque Jésus a envoyé Ses disciples prêcher : « Alors les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible » (Matthieu 17:19-20). Ce n’est pas la quantité, mais la qualité de la foi qui compte. Tout dépend de notre foi en Dieu. « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de Lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

Vivre selon Sa volonté, c’est mettre toute notre confiance en Lui. Dans Lamentations 4:19-20, nous lisons : « Nos persécuteurs étaient plus légers que les aigles des cieux ; ils nous ont poursuivis sur les montagnes, ils nous ont dressé des embûches dans le désert. Celui qui nous faisait respirer, l’oint de l’Éternel, a été pris dans leurs fosses ; lui de qui nous disions : Nous vivrons sous Son ombre parmi les nations. » Dans le désert chaud si familier aux Israélites, un endroit avec de l’ombre était considéré une bénédiction, là où on pouvait le trouver. Il était pris comme un symbole de la protection divine contre leurs ennemis. En effet, le mot hébreu pour « ombre » est utilisé douze fois dans la Bible pour annoncer la sécurité en présence de Dieu, dont une fois dans ce passage où Juda était aux prises avec l’armée babylonienne.

Les autres se trouvent dans Psaume 17:8-9 où David Lui déclare : « Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! » Trois autres fois « à l’ombre de Tes ailes » est utilisé dans Psaume 36:8 ; 57:2 et 63:8. Esaïe nous dit ceci de Sa présence : « Voici le roi régnera selon la justice, les princes gouverneront avec équité. Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé » (Esaïe 32:1-2). Et encore, Esaïe dit ceci : « Iles, écoutez-moi ! Peuples éloignés, prêtez l’oreille ! L’Éternel m’a appelé dès ma naissance ; dès le sein de ma mère il a prononcé mon nom. Il a rendu ma bouche semblable à une épée tranchante ; il m’a couvert de l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche aiguë, et m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai, »

Dans Esaïe 51:15-16, Dieu dit : « Car je suis l’Éternel ton Dieu, qui frappe la mer et fais mugir ses flots, de qui le nom est l’Éternel des armées. J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et t’ai couvert de l’ombre de ma main, pour rétablir les cieux et fonder la terre, pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! » Le Seigneur est comparé à un tabernacle : « Et sur toute l’étendue du mont de Sion, et sur ses assemblées, l’Éternel créera un nuage et une fumée pendant le jour, et pendant la nuit l’éclat d’un feu flamboyant. Car toute gloire sera mise à couvert. Et il y aura un abri, qui donnera de l’ombrage le jour contre la chaleur, qui servira de refuge et d’asile contre la tempête et la pluie. » Dans Esaïe 25:3-5, Dieu dit: « C’est pourquoi les peuples puissants te glorifieront ; les cités des nations redoutables te craindront. Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. Tu abats le tumulte des étrangers, comme tombe le hâle dans une terre aride ; comme le hâle sous l’ombre d’un nuage, le chant des puissants est rabaissé. »

Dans Actes 17:25-29, nous découvrons que Dieu : « n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. » Le mystère de Dieu est que toute race a droit au salut et Jésus l’offre gratuitement.

Ainsi, Christ ou Dieu dans la chair sera avec Son peuple, Juif comme Grec, alors qu’ils vivront parmi les païens sous Son ombre, durant la tribulation. Peu importe les circonstances, nous pourrons déclarer avec David : « Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure ! Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de Ses plumes, et tu auras retraite sous Ses ailes ; Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaume 91:2-7).

Plus nous approchons de la fin, plus il faudra développer une foi qui mène au salut : « Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:2-3). C’est le premier exemple de la foi dans ce chapitre sur la foi. Ce fait nous prouve que toute foi doit être fondée d’abord sur la foi dans la création par Dieu, et non une création provenant d’un procédé naturel ou imaginaire fondé sur l’évolution. Tout ce qui existe a été appelé à exister par la Parole omnipotente de Dieu. « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de son cœur durent d’âge en âge » (Psaume 33:9-11).

D’aucune façon Dieu fut-Il contraint de commencer avec une forme chaotique déjà en existence par un Big Bang. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Sans Lui rien n’existerait de ce qui existe. Et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. Il est même venu vivre parmi Sa Création afin que nous puissions, nous, contempler Sa gloire. Donc : « le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, Mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme » (Hébreux 10:38-39).

Ce qui suit immédiatement est une définition de la foi, suivi d’une liste de personnes nous servant d’exemples. En tête de liste, fut établi qu’il : « est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Il faut avoir foi en Dieu et que toutes choses ont été créées par la Parole de Dieu. La conclusion ici. exige qu’une foi « vivante » devrait être fondée sur une création surnaturelle de toutes choses dès le commencement par Dieu. L’évolution est également basée sur la foi, mais sur une foi contraire à l’Écriture et la vraie science. L’évolution théiste est une fausse foi, et les chrétiens qui croient ces choses devraient examiner leur cœur à la lumière de la Parole de Dieu.

Un véritable chrétien devient une nouvelle création fondée sur un Créateur. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:16-17). Et surtout la « théorie » de l’évolution, car Dieu a quelque chose de bien plus beau pour nous. Pour vraiment apprécier ce merveilleux verset, il serait bon de se rappeler deux choses. Dans le Nouveau Testament, « créature » et « création » viennent du même mot grec, alors ils sont interchangeables. La deuxième, c’est que, dans les deux Testaments, seul Dieu ou le Seigneur peut créer ou soutenir la création. Les hommes peuvent former des choses avec la matière déjà créée, mais seul Dieu peut créer la matière à partir de rien. Pour ce qui est de la création physique, ce travail est terminé depuis longtemps.

Dans Genèse 2:1-2, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. » Et, dans Hébreux 4:3 : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. » Dans les versets 10 et 11, il conclut en disant : « Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. »

La création physique étant terminée, Dieu S’est reposé. Mais Dieu est-Il inactif présentement ? Dieu demeure toujours le Créateur et ce qu’Il crée est le miracle de la régénération qui arrive chaque fois que le Saint-Esprit est accordé à quelqu’un. Et Dieu seul peut créer cela. Aucun psychologue, ou guru, ou médecin ne peut changer un vieillard en un homme nouveau. À Nicodème qui s’informait auprès de Jésus à savoir comment cela pouvait se faire : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:3-8).

Alors, vient la question à savoir comment y arriver. Paul nous l’explique : « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:20-24). C’est que le processus commence par un changement physique, en nous revêtant du nouvel homme créé à l’image de Dieu, dans la sainteté de la vérité.

Ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. » Vous voyez comme le changement physique est graduel pour aboutir finalement à une naissance spirituelle dans l’immortalité directement dans le Royaume de Christ.

Ce qui est né de la chair est chair et ne peut hériter le Royaume, mais ce qui est né de l’esprit est esprit. Paul était toujours dans la chair, mais il pouvait facilement dire : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:19-20). Cette inspiration divine est infaillible.

Dans Matthieu 5:18-19, Jésus a dit : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. » Voilà le commentaire de Jésus Lui-même sur la doctrine de sincérité de la Parole divine inspirée. Non seulement les paroles de la Bible furent divinement inspirées, mais également chaque iota et trait de lettre. Donc, un témoignage plus puissant sur l’infaillibilité de la Parole de Dieu ne peut pas être imaginé.

Selon Jésus, chaque mot et chaque lettre de la loi devait être accomplis, incluant le Pentateuque, même les premiers chapitres de la Genèse, souvent tordus par les moqueurs intellectuels. Et quand toute la lettre de la loi  a-t-elle été accomplie ? Lorsque, sur la croix, Jésus a dit : « Tout est accompli » (Jean 19:30). C’est alors que l’un des testateurs du premier Testament, Jésus-Christ, est mort, nous libérant du Testament ancien, qui était devenu caduque et devait être remplacé par le Nouveau Testament. Jésus a appliqué ce même principe à d’autres endroits dans l’Écriture. Dans Jean 10:34-38 : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que Je blasphème, Moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que J’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. »

Ce passage a été tiré du Psaume 82:6-8 où Dieu corrige les juges qui ont mal accompli leur travail alors qu’ils avaient un pouvoir de vie et de mort sur la population : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations. » Jésus supporte ici la doctrine vitale de Sa propre divinité.

Il est évident que Christ a prêché cette doctrine par l’inspiration du Saint-Esprit. Il est malheureux et inexcusable que tant de personnes qui s’appellent chrétiens répudient cet enseignement vital de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils rejettent, diluent et interprètent à leur façon la pure vérité sur la Parole de Dieu. Et si ces gens prétendent que les écrits originaux furent perdus et ne sont plus disponibles, qu’ils se rappellent plutôt de cette Parole de Christ : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).