D.283 – Conforme à Son image

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 15:48-49, Paul nous dit que : « Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » C’est une promesse étonnante de la Parole de Dieu, destinée à ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon Son dessein. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Adam et Ève furent créés à Son image. Genèse 1:27 nous le confirme : « Et Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Il s’agissait d’une situation temporaire, puisque Dieu voulait Se créer une Grande Famille. Cette image, cependant, fut entachée lorsqu’Adam et Ève ont commis leur péché. Cela perdurera jusqu’au moment où ils auront : « revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous » (Colossiens 3:10).

Mais ce n’est pas tout, car, comme nous l’avons appris au commencement, tous ceux qui, par l’homme renouvelé, sont devenus une nouvelle créature, recevront également, au moment approprié, Son image céleste. Cela se fera lors de Son avènement, comme nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:50-54 : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. »

De quelle façon serons-nous changés ? Paul nous l’explique dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Après Sa résurrection, Son corps immortel ressemblait drôlement à Son corps physique, mais il n’était plus assujetti à la douleur et à la mort, et pouvait passer au travers des murs sans se blesser.

Jésus pouvait également Se déplacer à la vitesse de la pensée, lorsqu’Il alla Se montrer au Père après Sa résurrection. C’est cela l’image céleste à laquelle nous serons conformes un jour, bientôt. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Mais cela n’est pas une mince tâche, car nous devrons développer la Foi de Christ en nous.

Dans 1 Corinthiens 2:3-5, nous pouvons lire : « J’ai été moi-même auprès de vous dans la faiblesse, dans la crainte et dans un grand tremblement. Et ma parole et ma prédication n’ont point consisté dans des discours pathétiques de la sagesse humaine, mais dans une démonstration d’esprit et de puissance ; afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu ». C’est Dieu qui nous accorde le don de la Foi : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:8).

Alors, il doit être utilisé en : « y apportant tout votre zèle ; ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés » (2 Pierre 1:5-9). La foi nous préserve et nous protège. Dans Jean 5:24, Jésus nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »

Ces paroles sont précises : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30). Cette vérité ne peut pas être plus claire. Du moment que la foi est établie, la transaction éternelle nous transfert de la mort spirituelle, à la vie éternelle. Dans une prière efficace, la foi devient le pouvoir. Elle devient comme la graine de moutarde de Matthieu 17:20, où : « Jésus leur dit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. » Donc, ce n’est plus la quantité qui compte dans la prière, mais la qualité.

La même chose s’applique dans Matthieu 7:7 : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. » Tout dépend de la confiance que nous plaçons dans le Père. La foi est notre bouclier contre l’ennemi. Les sept pièces de l’armure de Dieu identifiée dans Éphésiens 6:10-18 incluent ce qui suit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16). Ce bouclier est défensif, dans le sens qu’il nous protège seulement lorsque nous nous en servons pour bloquer les traits enflammés du malin. La foi active vient lorsque nous résistons à Satan, comme le dit si bien Jacques : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Pierre nous dit : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9). Utilisez-vous la Foi comme Dieu l’avait espéré ? Mais à la Foi il faut également ajouter le pardon. Dans Actes 26:17-18, le Seigneur déclare à Paul : « Je t’ai choisi d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. » Il y a véritablement un moment dans notre vie sur terre où le pardon de Christ nous fut offert, même si Son geste fut prédestiné : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29).

Christ a purifié et oublié nos péchés. Nos esprits humains ne pourront jamais comprendre comment : « Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer » (Michée 7:19). Comment est-ce possible qu’un Dieu omniscient puisse oublier nos péchés ? Pourtant, les Écritures nous le confirment clairement, dans Ésaïe 43:25, où il déclare : « C’est moi, c’est moi qui efface tes forfaits pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés. » Et encore, dans Esaïe 44:22 : « J’ai effacé tes forfaits comme une nuée épaisse, et tes péchés comme un nuage. Retourne à moi, car je t’ai racheté. »

Dans le Nouveau Testament, Pierre rappelle ces choses, dans Actes 3:18-21, lorsqu’il dit : « Mais c’est ainsi que Dieu a accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps. » Le pardon de Dieu est un don éternel de paiement et de propitiation. Jésus a remplacé nos péchés par Sa Sainteté.

Un Dieu Saint ne peut pas Se lier avec un être impur. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19). Dieu nous a rendus Ambassadeurs et : « Nous faisons donc la fonction d’Ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » (2 Corinthiens 5:20-21).

Pourquoi ? « Afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi » (Romains 3:26-27). Christ nous a donné la victoire sur le péché. Puisque tout cela est vrai, il doit y avoir en chaque converti à Christ une force pour parer les coups et pour éteindre tous les traits enflammés du malin. Sûrement, « Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14).

Puisque l’offense du péché fut réglée sur la croix : « Car, si par le péché d’un seul, la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! » (Romains 5:17). Réjouissez-vous dans le pardon des péchés. Or, Dieu nous l’a rendu possible par Sa grâce qu’Il nous a également accordée. Dans Éphésiens 3:6-7, il est écrit : « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. »

Dans le Nouveau Testament, les mots pour dons et la grâce sont étroitement reliés. Le mot grec charis est souvent traduit par « grâce » et charisma est traduit par « dons ». L’apôtre Pierre nous dit : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Paul abonde dans le même sens lorsqu’il dit que Dieu nous accorde la foi pour être sauvé par Sa grâce. Dans Éphésiens 2:8, il déclare : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Et, dans Éphésiens 4:24 : « Et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. »

À ce nouvel homme est accordé le potentiel de comprendre la grandeur de Son pouvoir et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, qu’Il a déployée en Christ, quand Il L’a ressuscité des morts et qu’Il L’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Nous participons également en Sa nature divine. « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Quand nous prêchons l’Évangile, nous nous servons de la Puissance de Dieu qui résultera dans le salut de ceux qui écoutent. C’est ce que Paul déclare aux Romains, lorsqu’il leur dit : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1:16). Tout de suite après le Jour de la Pentecôte, les apôtres ont rendu témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus dans une démonstration de cette puissance qui était en eux. Dans Actes 4:33, nous lisons : « Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. » Donc, le pouvoir et la grâce de Dieu sont inséparables.

Quand nos vies ont radicalement changé par le « nouvel homme » créé en nous par Dieu, elles l’ont été par la grâce de notre Seigneur et l’abondance de Son amour, comme le dit si bien Paul, dans 1 Timothée 1:14 : « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. » Lorsque nous accédons à la force qui nous élève au-dessus de nos infirmités ou de tout autre difficulté, nous saisissons le pouvoir de la grâce du Seigneur en nous, qui nous a dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités [dit Paul], afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10).

C’est ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Dans Colossiens 3:10-11, nous pouvons lire : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. »

Le corps de l’homme est fait avec le même matériel que les animaux, car : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). Cependant, alors que les animaux ont été créés chacun selon son espèce, nous voyons que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Depuis le péché d’Adam et Ève, tous les humains sont nés avec le cœur rempli de rébellion contre Dieu. L’image de Dieu en l’homme fut gravement ternie : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés » (Éphésiens 2:1).

Cependant, l’image de Dieu en l’homme peut être renouvelée, grâce au grand miracle d’une nouvelle création. Car : « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17), puisque : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21), quand Il reviendra.

Évidemment, Dieu avait planifié tout cela dans Son Esprit depuis le tout  début, lorsqu’Il créa : « le livre de la postérité d’Adam. Au jour où Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu » (Genèse 5:1). C’est-à-dire que Dieu savait d’avance qu’un jour Il deviendrait homme en la personne de Jésus-Christ. Donc, Il a créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance, dans une forme qu’Il assumerait Lui-même éventuellement.

D’une manière mystérieuse, Christ Lui-même, dans Son corps glorieux et éternel, est devenu ce que Paul nous explique si bien dans Colossiens 1:15 : « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Et : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:1-3). Dans le livre d’Exode 15:18, nous voyons que : « L’Éternel régnera éternellement et à toujours. » La Bible est un livre d’éternité et ces paroles le prouvent : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux » (Psaume 119:89).

Le thème de « l’éternité » est prééminent tout au long de ces passages. En effet les mots « éternellement, pour toujours » et d’autres semblables paraissent au moins 600 fois. Le second se situe dans notre texte : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Il est le Roi éternel de la Création. Il est donc tout à fait approprié de dire que Ses Saints : « verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles, » nous dit Apocalypse 22:4-5.

Juste pour noter quelques autres endroits où Il existe éternellement, regardons dans Psaume 148:3-6, où il est écrit : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

Non seulement le monde de Dieu, mais également la Parole de Dieu se reflètent dans Psaumes 111:7-9, où il est écrit : « Les œuvres de ses mains ne sont que justice et vérité, et tous ses commandements sont véritables. Ils sont stables à jamais, à perpétuité, étant faits avec vérité et droiture. Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi son alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable. » Par contre, voici pour ceux qui rejettent Dieu et Sa Parole : « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité. C’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri » (Psaumes 9:6-7). « Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles ; et ils n’auront aucun repos, ni le jour ni la nuit, ceux qui auront adoré la bête et son image, et quiconque aura pris la marque de son nom, » nous annonce Apocalypse 14:11.

« Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent Son alliance et se souviennent de Ses commandements pour les accomplir. L’Éternel a établi Son trône dans les cieux, et Son règne a la domination sur tout » (Psaumes 103:17-19). Et : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). Voilà ce qui attend ceux qui veulent mettre leur confiance dans le Seigneur.




D.282 – La trinité de la tentation

trois

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 3:6, nous lisons : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Satan a eu tellement de succès avec cette tentation, qui a persuadé Adam et Ève de se rebeller contre la Parole de Dieu dans le Jardin d’Eden, qu’il a continué à utiliser la même technique jusqu’à ce jour. Par cette tentation triple, Satan fait appel au corps, à l’âme et à l’esprit. La première déclaration fut dirigée vers l’appétit d’Ève. Le fruit était bon à manger. Ensuite, il s’est attaqué à ses émotions. Le fruit était agréable à la vue. Et finalement, à son esprit. Le fruit était désirable pour devenir intelligent.

Quatre mille années plus tard, l’apôtre Jean nous parle de cette technique utilisée par Satan, en déclarant aux élus : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde » (1 Jean 2:15-16). L’apôtre Jacques confirme les paroles de Jean en disant que : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:15). Satan a même eu le culot d’utiliser cette même technique contre Jésus lorsqu’il tenta notre Sauveur dans le désert.

Satan n’a pas tenté Jésus au début de Son jeûne de quarante jours, oh non ! C’est : « après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de Lui, le tentateur Lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains » (Matthieu 4:2-3). Autrement dit : « Si tu es le Fils de Dieu, dis aux pierres de devenir des pains pour satisfaire ta faim. » Ensuite, dans Matthieu 4:5-6, il est écrit : « Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il Lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. » En d’autres termes : « Jette-toi en bas du temple afin de ressentir la sensation merveilleuse d’être porté par des anges afin de ne pas te blesser. »

Finalement, dans Matthieu 4:8-9 : « Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » Satan tente d’implanter la convoitise dans l’esprit de Jésus en Lui offrant tous les royaumes du monde, à condition que Jésus consente à l’adorer. Jésus a résisté à chacune de ces tentations, tout en citant les versets bibliques appropriés. Jésus a donc vaincu Satan par la Parole de Dieu. La Parole de Dieu vainquit Satan par la Parole de Dieu ! Et le diable complètement écrasé, s’en alla et laissa Jésus. Et ensuite des anges vinrent, et le servirent.

Lorsque nous sommes tentés, nous pouvons toujours nous ressourcer dans Sa puissance, en suivant Son exemple. « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). Alors, n’oublions jamais : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Une bonne façon de profiter de toute épreuve qui survient dans notre vie est de nous analyser afin de découvrir ce que nous avons appris. Car, en tant qu’Élus de Christ, nous allons instruire les survivants de la grande tribulation. Donc, nos propres expériences nous serviront pour en instruire d’autres.

Paul avait cette habitude. Alors que Paul s’analysait lui-même pour tenter de comprendre et surtout d’éviter certains comportements, il a réalisé que, de lui-même, la chose était impossible. Regardons ensemble son analyse au sujet de la loi. Dans Romains 7:12-14, Paul déclare : « Ainsi la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c’est le péché, afin qu’il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement. En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. » Sans le Saint-Esprit, il est impossible de combattre continuellement contre les attraits de la chair.

Aux versets 15 à 20, Paul déclare carrément : « Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. » Paul dévoile la source de tous ses problèmes spirituels. Mais comment s’en sortir ?

Poursuivons aux versets 21 à 23 : « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. » Alors, dans un moment de frustration Paul s’écria : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Ce cri de désespoir suit son monologue dans lequel il tente de comprendre ses deux natures, la charnelle et la spirituelle. Mais le Saint-Esprit lui donne la réponse au v. 25, et Paul s’écrie avec joie : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Voilà le processus par lequel chaque chrétien passe après sa conversion, car Satan refuse de lâcher prise. Ce qui est malheureux dans la majorité des sermons prêchés dans les églises modernes, c’est que le péché a été relégué aux oubliettes comme une petite faute de parcours, et ce pour plaire à l’auditoire, à qui on insinue continuellement qu’il y a une puissance intérieure dans chaque chrétien, mais dans laquelle chacun semble avoir de la difficulté à puiser. Subséquemment, les pasteurs, et surtout les télévangélistes, encouragent le moral de leurs brebis chaque semaine dans leurs cathédrales, en les incitant à utiliser leur force intérieure pour devenir des chrétiens parfaits. Pendant ce temps, Romains 6:23 nous confirme que : « le salaire du péché, c’est la mort, » mais pour ceux qui croient que le péché existe vraiment. Et cette vérité ne changera jamais !

Alors, que le chrétien centré sur lui-même poursuit gaiement son existence, croyant aller au ciel à la fin de son périple sur cette terre, Jésus nous dit que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est [présentement] dans le ciel, » dans Jean 3:13. Le Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre, sous l’inspiration divine, a déclaré ceci, dans Actes 2:29 : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Donc, David non plus n’est pas monté au ciel et attend la première résurrection comme tous les Élus de Christ. Pourtant, les prédicateurs du monde continuent de prêcher cette fausse doctrine à au moins quatre milliards d’humains, séduits tout comme leurs enseignants. Mais qu’en est-il du péché ?

Des Bibles entières ont été changées pour éliminer le mot « péché » afin de le remplacer par des mots doux, comme des simples « errements » ou « manquer la cible ». Nous avons bien évolué disent, ces « ministres », « pasteurs » et autres théologiens, car c’étaient des expressions anciennes, passées de mode. Désolé, mais le Texte Reçu de la Parole de Dieu dit toujours : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » Le sacrifice de Jésus demeure toujours la porte unique du salut. Dans 1 Jean 3:4, l’apôtre déclare : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Et l’Écriture ne peut pas être anéantie.

En tant que convertis et futurs Élus, nous devons, comme Paul, combattre continuellement contre notre nature humaine, nous ayant dépouillé du vieil homme et de ses œuvres. Et comme disait si bien Paul, dans Éphésiens 4:24 : « Et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » Il faut donc être renouvelé dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créée. L’apôtre Jude louange Dieu ainsi : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

Cette belle louange est souvent citée par plusieurs congrégations à la fin d’une assemblée religieuse pour résumer les promesses ainsi que l’autorité vitale de notre Dieu, seul sage et Sauveur, car Il en est capable ! La précision des paroles inspirées par le Saint-Esprit est toujours parfaite. La capacité de notre seul Dieu de Sagesse n’est pas seulement omnipotente mais omnisciente aussi. Dieu ne possède pas seulement la toute puissance de terminer ce qu’Il entreprend, mais Il possède également la connaissance pour accomplir le travail correctement.

Un jour : « Quand Jésus fut descendu de la montagne, une grande multitude du peuple le suivit. Et voici, un lépreux vint se prosterner devant lui, et lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre » (Matthieu 8:1-3). Le lépreux n’a pas demandé à Jésus s’Il « pouvait ». Sa foi l’a poussé à dire « si tu le veux », et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : « Je le veux, sois nettoyé. » Jésus est tout aussi capable de nous empêcher de récidiver dans le mal, si nous le demandons avec des mots précis. Dans 2 Thessaloniciens 3:2-3, Paul demande avec précision : « que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. [Et] le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. » La puissance de Dieu peut facilement nous protéger, même contre une attaque de Satan.

Regardons ensemble la magnifique salutation aux convertis, dans Éphésiens 1:3-6 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Cette élection nous protège afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, une condition qui est sans défaut.

Seules l’omnipotence et l’omniscience de Dieu peuvent : « vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:24. Son dynamisme est tel que : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable » (1 Jean 3:9-10). Ceci nous confirme présentement que, lorsque nous serons nés de nouveau, immortels dans la Famille de Dieu, nous ne pourrons plus pécher. Cependant, si, dans cette chair, nous commettons un péché et nous le confessons, Dieu est toujours fidèle pour nous le pardonner par le sang précieux de Jésus, versé pour nous.

Voilà pourquoi : « Au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen, » déclare Paul, dans 1 Timothée 1:17. Nous sommes vraiment bénis en Jésus-Christ contre toute attaque par la trinité de la tentation, en autant que nous marchions fidèlement avec Jésus dans nos activités quotidiennes. Dans Éphésiens 1:3-7 Paul dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. »

Cette référence, affirmant que tout cela nous vient par le moyen de Jésus-Christ, dévoile une vérité doctrinale au croyant. C’est que, spirituellement parlant, Dieu : « nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6). En étant en Christ, Dieu nous voit déjà Élus dans un poste de commande avec honneur, dans le merveilleux Royaume qu’Il viendra établir sur la terre lors de Son avènement. Paul nous dit que nous sommes choisis : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5).

Nous avons été acceptés par Dieu : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (v. 6). « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » dit Paul, dans Éphésiens 2:10. N’oublions jamais que : « C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). Jésus est également Celui : « En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:22). Nous avons la promesse, future et glorieuse, que Dieu : « devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:10).

Cela nous prépare pour le couronnement de Son omnipotence qui : « est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Donc, dans la position exaltée en Jésus dans les lieux célestes, nous pouvons manifestement déjà nous réjouir dans Ses bénédictions spirituelles. Cette vérité doctrinale devrait constamment nous motiver à vivre notre vie selon l’appel à la grande position qui nous attend dans Son Royaume à venir.

Jésus est le fondement de plusieurs exhortations dans le Nouveau Testament, pour établir le facteur motivateur de chaque chrétien dans sa vie quotidienne. Par exemple, Paul nous dit : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7). Et, dans Colossiens 3:1-4, Paul ajoute : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnons-nous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car nous sommes morts, et notre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors nous serons aussi manifestés avec lui dans la gloire. »

Dans Philippiens 4:4-7, Paul nous commande : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Cette grande exhortation encourageante fut utilisée au cours de plusieurs générations comme un défi aux saints de résister au malin, et je suis certain qu’elle continue d’être utilisée présentement. La joie est une vertu divine !

À cause de notre condition charnelle, il ne nous est pas toujours possible de nous réjouir toujours dans le Seigneur. Nous vivons sûrement des moments de réjouissance par certaines expériences heureuses qui égaient nos cœurs de plaisir, mais la véritable joie et la capacité de vraiment nous réjouir ne viennent seulement que dans le Seigneur. Allons voir quelques exemples dans les Saintes Écritures sur la façon que les justes doivent se réjouir. Dans Psaume 32:11, David déclare : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! ». Et dans Psaume 33:1, David proclame : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel ! [Car] la louange convient aux hommes droits. » Il y a une paix et une joie intérieures indicibles qui nous habitent quand nous avons conscience de faire la volonté de Dieu et de marcher dans Sa droiture.

Dans Psaume 40:17-18, David lance cette louange au Créateur : « Que tous ceux qui te cherchent s’égaient et se réjouissent en toi ; que ceux qui aiment ta délivrance disent sans cesse : Magnifié soit l’Éternel ! Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » Et, lorsque le secours du Seigneur arrive, David s’exclame, dans Psaume 71:23-24, par ces paroles : « Mes lèvres, et mon âme que tu as rachetée, chanteront de joie quand je te psalmodierai. Ma langue aussi chaque jour redira ta justice ; car ceux qui cherchent mon mal seront honteux et rougiront. » Finalement, à ceux qui attendent patiemment le retour de Jésus, David déclare : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et célébrez son saint nom ! » dans Psaumes 97:12.

La joie et la réjouissance chez les futurs nés de nouveau produisent beaucoup d’émotion, mais l’expression de cette émotion doit toujours être dirigée vers la source de notre joie, vers Jésus notre Sauveur, notre Roi à venir et notre Créateur. Il n’est donc pas surprenant que nous lisions ceci, dans Psaume 37:3-7 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. »

Et, aux versets 8 à 11, il est écrit : « Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante, » nous déclare David. Satan déteste cette sorte de nouvelle, parce que son but est de séduire l’humanité par sa tentation triple où il continue de faire appel au corps, à l’âme et à l’esprit. Gardez toujours à l’esprit sa première tentation  dirigée vers l’appétit de la personne. Si c’est désirable et agréable, pourquoi serai-ce un péché ? Ensuite si c’est plaisant pour satisfaire ses émotions, pourquoi ne pas le convoiter au moins un peu ? Et finalement, si l’expérience nous rend plus intelligent pourquoi ne pas l’essayer ?

Mais David veut nous détourner de cette sorte d’approche satanique en nous disant : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira, » nous confirme Psaume 37:3-5. Lorsque nous sommes confrontés à une bataille spirituelle, le Psaume 37 nous fournit le remède divin. Ces beaux  conseils finissent par déborder du cœur d’un saint contre quiconque oserait lever la main contre notre Seigneur.

Si nous demeurons toujours fidèles au Seigneur, Paul nous dit que : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ, » dans Philippiens 4:19. Cette relation étroite avec Jésus nous fera encore davantage : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:19-21).

Dans Ésaïe 55:2-4, Dieu nous demande : « Pourquoi dépensez-vous l’argent pour ce qui ne nourrit pas, et votre travail pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi, et vous mangerez ce qui est bon, et vous jouirez à plaisir de ce qu’il y a de meilleur. Prêtez l’oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, selon les gratuités immuables données à David. Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et législateur des peuples. » Vous remarquerez que « David », ici, est le nom qu’Ésaïe utilise pour désigner Jésus.

Et, dans Ésaïe 66:10-13, Dieu ajoute : « Réjouissez-vous avec Jérusalem [l’Église], soyez dans l’allégresse à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ! Réjouissez-vous avec elle d’une grande joie, vous tous qui pleuriez sur elle ! Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations ; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem. »

Dans Matthieu 7:7-12, Jésus nous explique la profondeur de l’amour de Dieu pour Sa création. Christ nous a déclaré : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. »

Lorsque nous plaçons toute notre confiance en Dieu, Il nous donne tout ce dont nous avons besoin. Est-ce si surprenant que Celui qui sait tout et possède tout nous accorde les justes désirs de nos cœurs ? Si nous désirons vraiment faire partie du Royaume de Dieu et Sa justice, pourquoi serions nous surpris de voir le Roi des rois nous octroyer ce désir ? « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5:14-16).

Malgré les ravages que Satan a fait dans l’Église de Christ tout au long des siècles, il est encore possible de communiquer avec des frères et sœurs en Christ par téléphone ou par ordinateur pour demander des prières pour un malade. Et notez bien que c’est la prière de la foi de ceux qui prient qui sauvera le malade, car le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Dit simplement, le cœur humain qui est synchronisé avec le battement du Cœur divin recevra continuellement Ses bénédictions. Dans Deutéronome 5:29, Dieu Lui-même déclare : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

En conclusion, fuyons toujours cette trinité de la tentation que Satan utilise contre nous pour nous détruire ; et soyons toujours branchés sur ce Dieu d’amour qui veut notre bien afin que nous soyons heureux avec nos enfants à jamais. Soyons continuellement liés à ce Dieu omnipotent et omniscient qui est Esprit, qui est Saint et qui, avant de nous créer, avait déjà consenti à venir vivre dans une chair humaine, comme nous, afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour effacer nos péchés, alors que Lui n’a jamais commis aucun péché. Voilà le Dieu que tous ceux qui liront ce message décideront de suivre fidèlement jusqu’au Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre.




D.280 – Une création planifiée

creation

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 94:1-11, l’auteur proclame : « Dieu des vengeances, Éternel, Dieu des vengeances, fais briller ta splendeur ! Élève-toi, juge de la terre, rends la récompense aux orgueilleux ! Jusques à quand les méchants, ô Éternel, jusques à quand les méchants triompheront-ils ? Jusques à quand tous les ouvriers d’iniquité se répandront-ils en discours insolents et se glorifieront-ils ? Éternel, ils écrasent ton peuple, et ils oppriment ton héritage. Ils tuent la veuve et l’étranger, et mettent à mort les orphelins. Et ils disent : L’Éternel ne le voit pas, le Dieu de Jacob n’y prend pas garde. Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? L’Éternel connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. »

Le concept de l’évolution, selon ce passage biblique, n’est qu’un discours insolent émanant de gens qui se glorifient, les gens les plus stupides du peuple, sans intelligence, qui ne croient pas qu’il y ait un Créateur. Mais Dieu leur affirme : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? Dieu connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. » Si une auto présuppose un fabricant d’autos et qu’une horloge présuppose un horloger, alors, sûrement les choses infiniment plus complexes, comme des oreilles et des yeux sur des créatures vivantes, doivent présupposer un créateur d’oreilles et d’yeux. « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites, » dit Proverbes 20:12.

Le principe le plus fondamental de toute loi physique, celui de cause à effet, devient insensé si le cosmos est le produit du chaos et que l’univers a évolué par pure chance. Même le roi David nous confirme, dans Psaume 14:1, que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature, de l’amibe unicellulaire jusqu’au magnifique corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction surnaturelle. La notion que de telles structures complexes aient pu évoluer au hasard par une série de mutations naturelles est carrément une mesure audacieuse de la rébellion humaine et l’absurdité d’un raisonnement faussement érudit. Car une telle chose n’arrive jamais dans le monde réel et il n’existe aucune preuve, du côté scientifique, de l’évolution « verticale » d’une espèce simple vers une espèce supérieure.

L’unique « évidence » de l’évolution se situe dans l’esprit des intellectuels qui y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils refusent de croire en un Dieu Créateur pour expliquer tout ce qui existe. Comme disait si bien Paul, dans Romains 1:22 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. » L’oreille n’a pas évolué, elle fut plantée par Son Créateur au bon endroit. L’œil n’a pas évolué non plus, il fut formé par le même Créateur pour accomplir une fonction spécifique. Réjouissons-nous plutôt avec le roi David qui, dans Psaume 139:14, déclare : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. »

Les Saintes Écritures nous rassurent quant au fait que Dieu est, non seulement le Créateur de tout, mais Il est miséricordieux, compatissant, lent à la colère et grand en bonté. Le Créateur est bon envers tous et Ses compassions sont sur toutes Ses œuvres. O Éternel, toutes Tes œuvres Te célébreront et Tes bien-aimés Te béniront ! Aucun de nous ne méritons la miséricorde de Dieu, parce que nous étions tous errants comme des brebis, suivant chacun son propre chemin et, malgré cela, Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité que nous méritions tous. Et il n’y a point de distinction, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Ce que nous méritions était la mort et une séparation éternelle du Dieu compatissant qui nous a créés. C’est grâce aux bontés de l’Éternel que nous n’avons pas été consumés et que Ses compassions n’ont point défailli.

Pourtant, Dieu ne nous a pas punis selon nos péchés et ne nous a pas rendu selon nos iniquités. Au contraire, Il a éloigné de nous nos iniquités, tant Sa bonté est grande sur ceux qui Lui obéissent. Tout comme un père est touché de compassion envers ses enfants obéissants, l’Éternel est également ému de compassion envers ceux qui Le craignent. Car Dieu connaît très bien de quoi nous sommes faits et Se souvient que nous ne sommes que poussière. C’est par Sa miséricorde et non par nos œuvres que nous sommes sauvés. Tite 3:5-7 nous confirme que c’est : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Dieu aurait pu nous abandonner lorsque nous marchions selon le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Mais Dieu est riche en miséricorde, à cause de la grande charité dont Il nous a aimés et, lorsque nous étions morts dans nos fautes, Dieu nous a rendus à la vie ensemble en Christ, car c’est par la grâce que nous sommes sauvés. Et Il nous a ressuscités ensemble et nous fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Non que nous soyons déjà au ciel selon plusieurs prédicateurs, mais plutôt afin de dévoiler dans tous les siècles les immenses richesses de Sa grâce ; et également par Sa grande bonté envers nous en Jésus-Christ.

Souvenons-nous continuellement que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient même pas de nous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par nos œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Rappelons-nous constamment qu’un des titres de Dieu est le « Père des miséricordes ». C’est ce que Paul nous déclare dans 2 Corinthiens 1:3-4, lorsqu’il dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. » À maintes occasions, les Écritures nous assurent que l’Éternel est bon, car Sa miséricorde demeure à toujours ! Au moins 26 fois, juste dans les Psaumes. Et Sa miséricorde est éternelle ! Comment peut-on censément rejeter Sa miséricorde et Sa Bonté ?

Paul se posait la même question, dans Romains 2:3-5, quand il a écrit : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. » Malheureusement, la majorité le fait. Malgré cela, dans Romains 12:1-2,  Paul pousse sa prédication en disant : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Voilà quelle devrait être notre interaction avec la grande miséricorde de Dieu. Dans 2 Timothée 1:8-10, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. »

Il semble toutefois y avoir un conflit apparent entre le salut divin prédestiné avant la fondation du monde et l’exhortation de Paul de persuader le monde à croire à l’Évangile. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc, la crainte que nous devons au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Alors, qu’en est-il de la prédestination avant la fondation du monde ? Nous donne-t-elle automatiquement accès au Royaume, comme certains groupes « chrétiens » qui prêchent que nous sommes automatiquement prédestinés par Dieu avant de naître, soit au salut, soit à la géhenne ? Donc, peu importe la méchanceté que le « sauvé » fait durant sa vie, il est sauvé. Par contre, peu importe les efforts de quelqu’un pour vouloir obéir à Dieu, s’il est prédestiné à la géhenne, aucun salut possible pour cette personne ! Et dire que tous les adeptes de ces églises croient ferme à ce mensonge et vivent leur vie entière, soit dans le doute ou dans l’espoir d’être du bon côté.

Pourtant, Paul déclare ceci, dans Romains 8:28-30 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Où est le conflit apparent ici ? Il n’y a aucun conflit. Dieu juge au cœur et c’est Lui qui décide du moment précis pour accorder Son Esprit à quelqu’un. Jésus Lui-même a dit ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Subséquemment, d’où vient cette doctrine que celui qui ne se convertit pas immédiatement est destiné au feu de la Géhenne ? Elle ne vient sûrement pas de la Bible.

C’est Dieu qui appelle et celui qui est appelé doit accepter l’appel. Ayant passé par le processus du repentir et du baptême, alors Dieu lui donne Son Esprit et le confie à Jésus qui Se charge de l’amener au Royaume. À ces convertis, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de Mon joug, et apprenez de Moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). À ceux qui sont prêts à faire cela dans la persévérance jusqu’à la fin de leur vie, Jésus dit que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Mais ceux qui refusent l’appel de Dieu devront se débrouiller seuls sans le Saint-Esprit pour les guider.

À Ses propres disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent. Et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que même Ses disciples ne sont pas venus d’eux-mêmes vers Jésus, c’est le Père qui les a appelés ; ils ont accepté et Dieu les a  donnés à Christ. Dans Éphésiens 2:8-9, Paul nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Donc, même la foi est un don de Dieu.

Quelques-uns prétendent que le salut est une espèce d’association entre Dieu et l’homme, puisque notre salut n’est pas le résultat de nos efforts. Plusieurs passages bibliques sont utilisés pour étayer cet enseignement. Cependant, la Bible insiste sur le fait que notre salut est venu de Dieu selon Son propre Plan et Sa grâce. Donc, le salut doit rencontrer les exigences établies selon les standards de Dieu. Et qu’est-ce que cela requiert ? Simplement que Dieu doit demeurer Juste et Saint pendant qu’Il justifie ceux qui ne le sont pas. « Afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:26. La sainteté de Dieu ne peut pas être compromise.

Ainsi, notre Rédempteur incarné et sans péché devait être sacrifié afin de réconcilier l’homme pécheur avec un Dieu Saint. « Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). C’est ainsi que le processus de rédemption par la grâce fut déterminé pour les : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang, » déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:2. L’apôtre Paul abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il [Dieu] les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Le résultat de ce merveilleux sacrifice et sa conséquence devait être fixé de façon à ce que les prédestinés par Dieu soient aussi conformes à l’image de son Fils. « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » dit Paul, dans 2 Corinthiens 9:15. Car un si beau trésor ne peut venir que de la bonté du Dieu Tout-Puissant qui nous a créés afin de nous voir dans Son Royaume pour l’éternité. Nous avons beau naître dans une famille prospère, il n’est pas possible d’hériter d’un don par pure généalogie. Tout don vient de Dieu et Dieu ne fait pas acception de personne. Laissez-moi vous citer un exemple pour mieux établir mon point.

Lors d’une vente de « garage », un homme avait trouvé un beau vieux violon parmi les vieilleries étalées sur les tables. Il l’a acheté immédiatement, croyant qu’avec un peu de raccommodage, il pourrait apprendre à jouer de cet instrument qu’il avait toujours voulu maîtriser. Il apporta le violon chez un monsieur qui l’a assuré pouvoir le restaurer. L’expert a fait un travail incroyable de récupération et notre monsieur était enfin prêt à produire une musique au-delà de toutes ses espérances. Cependant, à sa grande surprise, il a découvert qu’il lui manquait un élément de grande importance. Il n’avait pas le don de vraiment comprendre la musique. À bien y penser, beaucoup de gens découvrent ce même phénomène en cheminant dans leur carrière de vie. Ils travaillent jour après jour à accomplir leur besogne machinalement, à moins que leur activité soit inspirée d’un don particulier.

De tous les dons disponibles, aucun n’est plus précieux que le don du Saint-Esprit qui attribue aux humains la force spéciale d’agir différemment de ceux dont la vie n’est motivée uniquement que par leur nature humaine. Car le Saint-Esprit bien utilisé porte des fruits en nous, et : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Mais plusieurs non chrétiens vous répondront qu’ils possèdent déjà ces attributs. Alors, qu’y a-t-il de si spécial avec cet « Esprit » ? Ce qu’il faut réaliser, c’est que le fruit de l’Esprit n’est pas simplement d’accomplir ces merveilleuses qualités machinalement. Ce n’est pas uniquement une sensation émotionnelle extérieure ; il s’agit plutôt d’une paix intérieure inexplicable qui surpasse toute compréhension humaine.

Paul l’explique ainsi, dans Philippiens 4:7 : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » C’est la paix qui est le don, et tout le reste découle de ce don sous forme de fruit. Le Jour de la Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de Jésus, les apôtres prêchaient à Jérusalem et, les ayant entendus, plusieurs furent touchés de contrition en leur cœur ; et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Alors, dans Actes 2:38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Donc, ce don nous est octroyé par Dieu après le repentir.

Le véritable repentir n’est pas simplement le fait de s’excuser ou avoir de la peine. Cette sorte de peine dans le monde vient du fait de s’être fait prendre, tandis que la véritable repentance implique un changement complet chez l’individu qui décide de se détourner de son comportement antérieur, pour vivre selon les instructions de Dieu. En apprenant à vivre selon la volonté de Dieu par l’étude de Sa Parole, par la prière et la méditation, nous apprenons comment faire les ajustements requis dans nos vies. Nous n’agissons plus machinalement, nous planifions notre comportement selon les instructions bibliques. Nous commençons à produire ce merveilleux fruit du Saint-Esprit dans notre conduite habituelle. Seul Dieu peut créer un arbre, alors seul Dieu peut nous accorder ce don qui nous place à part des autres.

Dans nos études bibliques, nous découvrons également qu’il y a une diversité de dons, mais toujours le même Esprit (1 Corinthiens 12:4). Donc, tous ne reçoivent pas les mêmes dons. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11). Avec Dieu, tout est planifié et bien organisé.

La capacité de répondre aux besoins des autres avec amour et douceur est également un don. Quand tous ces dons sont exprimés avec patience et humilité, pour l’utilité commune, vous disposez d’une Église extrêmement bien organisée, remplie de trésors pour Dieu. L’important, pour chacun des convertis, est de réagir positivement lorsque la situation se présente de mettre son don en évidence. C’est ainsi que chaque converti devient un beau trésor pour Dieu dans son propre cheminement vers le Royaume. En mettant Dieu au premier rang dans toutes nos activités, nous nous dirigeons aussi vers l’ultime destin que Dieu a déjà préparé pour nous dans Sa Famille divine dans l’immortalité durant l’éternité.

Si vous vous souvenez, la sagesse fut la première chose que Dieu a créée avant tout. En parlant de la sagesse, dans Proverbes 3:18, nous lisons : « Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. » L’arbre de vie, dans le Jardin d’Éden, était un arbre littéral dont le fruit merveilleux contenait la capacité d’éliminer le processus de vieillissement indéfiniment chez les hommes et les femmes. Malgré cela, nous savons que nos premiers parents ont péché en choisissant l’arbre de la connaissance du bien et du mal proposé par Satan. Cependant, même sous la malédiction divine, nous découvrons, dans Genèse 3:22-24, que l’Éternel Dieu avait dit : « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Il était impensable pour Dieu de garder Adam et Ève en vie éternellement dans le péché, suite à leur désobéissance consistant à avoir choisi Satan pour se faire instruire. Donc, Dieu chassa l’homme du jardin et plaça des chérubins pour garder le chemin de l’arbre de vie. Mais Dieu n’avait pas créé l’arbre de vie pour qu’il demeure éternellement hors de la portée des humains pour lesquels il avait été originalement créé.

Ainsi, nous revoyons cet arbre formidable dans Apocalypse 22:1-4, où Jean, dans sa vision, dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. »

Notez bien comment ce passage biblique est remarquablement formulé, en parlant de la Nouvelle Jérusalem maintenant sur la terre. Remarquez surtout qu’il y a un seul trône, et Dieu et l’Agneau assis dessus. Ses serviteurs verront Sa face et Son nom sera sur leurs fronts. Pas deux faces et deux noms, mais Dieu et l’Agneau, combinés en une seule personne. Revenons cependant à l’arbre de vie avec sa qualité de guérison. L’auteur du livre des Proverbes a utilisé l’arbre de vie et ses qualités comme un symbole de quatre attributs d’une vie spirituelle centrée sur Dieu, capable de bénir abondamment tous ceux qui pouvaient y toucher. Mais comment y parvenir ?

En passant absolument par le Prince de notre salut, Jésus, parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). D’abord, la véritable sagesse est comme un arbre de vie, fournissant le vrai bonheur à tous ceux qui participent aux fruits qu’elle procure. Cependant : « si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée, » nous dit Jacques 1:5. Ensuite, Proverbes 11:30 nous révèle que : « Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage gagne les cœurs, » en exhibant une véritable justice dans sa vie personnelle, tout comme la véritable sagesse produit une plénitude de fruits spirituels chez ceux qui la possèdent.

Le troisième attribut nous est révélé dans Proverbes 13:12, où nous lisons : « L’espérance différée fait languir le cœur ; mais le souhait accompli est comme l’arbre de vie, » et celui qui respecte le commandement en aura la récompense. Il n’y a rien qui réjouisse plus l’esprit du converti qu’un souhait qui devient soudainement réalité après une longue attente dans l’espérance. Finalement, Proverbes 15:4 nous dévoile ceci : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie ; mais une langue perverse est comme un vent qui brise tout. » Le véritable converti peut devenir un arbre de vie pour Dieu, en utilisant la parole que Dieu lui accorde sans se plaindre ni critiquer, mais plutôt pour aider, encourager, instruire et soulager les autres.

Que le Dieu Tout-Puissant et Créateur nous inspire à devenir un arbre de vie en grandissant dans Sa sagesse, en démontrant cette sagesse en vivant une vie juste et en maintenant toujours une attitude de confiance, et en évoquant des mots pour édifier seulement. Comme disait si bien Paul, dans Éphésiens 4:29-30 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »




D.279 – Ordre de Melchisédec

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 110:1-4, David déclare : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. » L’importance de ce passage intriguant nous indique, par sa structure, qu’il fait partie d’une prophétie messianique citée au moins douze fois dans le Nouveau Testament.

Le verset 4 où David a écrit : « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec, » constitue le thème majeur d’Hébreux, des chapitres  5 à 7. Dans Hébreux 5:5-6, nous lisons : « De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de Celui qui lui a dit : C’est Toi qui es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Au verset 10, en parlant de Jésus, il est écrit que : « Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. » Dans Hébreux 6:19-20, Paul parle de l’espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec.

Allons voir dans Hébreux 7:14-17, où nous découvrons : « Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Le sacerdoce qui appartenait aux Lévites est maintenant transféré à Jésus de la tribu de Juda dont Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce.

Donc, dans Hébreux 7:18-25, nous voyons : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (car la loi n’a rien amené à la perfection) ; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais Celui-ci l’a été avec serment, par Celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec), Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais Lui, parce qu’Il subsiste pour l’éternité, Il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. »

Reculons un peu dans l’histoire : « quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier. Il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu’à Dan. Puis, ayant partagé ses troupes, il se jeta sur eux de nuit, lui et ses serviteurs ; et il les battit, et les poursuivit jusqu’à Hoba, qui est à gauche de Damas. Et il ramena toutes les richesses qu’on avait prises ; il ramena aussi Lot son frère, ses biens et les femmes aussi, et le peuple » (Genèse 14:14-16). C’est ici que nous découvrons pour la première fois : « Melchisédec, roi de Salem, [qui] fit apporter du pain et du vin. Or, il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Et il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, fondateur des cieux et de la terre ! » (Genèse 14:18-19).

Chose curieuse cependant, que ce personnage, qui était roi de Salem (Paix), était également sacrificateur du Dieu Très-Haut. Pourtant, il n’existe aucun compte-rendu historique ou biblique, qu’il y eut une ville de Salem avec un roi de ce nom à l’époque d’Abram. D’abord, Melchisédec signifie roi de justice ; de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Toutefois, nous découvrons la clé de l’intrigue dans Hébreux 7:3, où il est dévoilé que : « Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il [Melchisédec] demeure sacrificateur pour toujours. » Il est apparu soudainement à Abraham, et il est disparu comme il est arrivé.

Certains érudits ont tenté d’expliquer Melchisédec comme étant le chef d’un petit peuple de qui il n’existe aucun registre officiel. Mais ceci ne lui rend aucune justice quand nous découvrons la description exaltée attribuée à cet individu dans les Saintes Écritures. Melchisédec était incontestablement plus grand qu’Abraham, et même Aaron. « Considérez combien est grand celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin. Et tandis que ceux d’entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham. Pourtant, Lui, qui n’était pas de la même famille qu’eux, il leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses. Or, sans contredit, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur » (Hébreux 7:4-7).

Et le fait que Melchisédec : « a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie et rendu semblable au Fils de Dieu, et qu’il demeure sacrificateur pour toujours, » nous indique clairement que ce roi n’était pas un simple humain. Tous les humains ont un père, une mère et une généalogie. Donc, si nous prenons la Bible littéralement, une telle description ne pourrait s’appliquer qu’à Dieu Lui-même, dans un état qui préincarnait Jésus en tant que le futur Roi de Paix et de Justice. « Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:24-26).

Que Melchisédec ait été Dieu Lui-même, explique aussi qu’Il était Roi de la JéruSALEM céleste. On peut lire, dans Psaumes 76:2-3 : « Dieu est connu en Juda, son nom est grand en Israël. Son tabernacle est en Salem, et son domicile en Sion. » Le tabernacle de Dieu se trouve en la Jérusalem céleste, où Il a Son trône. Salem veut également dire « sommet ». Le trône de Dieu est véritablement au sommet de tout l’univers.

D’autre part, nous savons que la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité en S’offrant Lui-même sur la croix pour payer la rançon de tous les péchés du monde, en versant Son sang pur et sans tache. Jésus est donc le Roi de Gloire à venir que nous attendons tous pour qu’Il établisse Son Royaume éternel sur cette terre. Dans Psaume 24:10, le roi David s’est posé une simple question : « Qui est-il, ce roi de gloire ? L’Éternel des armées ; c’est Lui qui est le roi de gloire ! (Sélah) ». Donc, l’Éternel des Armées et Melchisédec dans l’Ancienne Alliance sont la même personne. L’Esprit de Dieu avait dévoilé la réponse instantanément à David. Le mot Sélah veut dire « pause », c’est à dire un moment de méditation profonde pour bien comprendre ce qui fut dévoilé.

Dans la chambre haute, peu de temps avant Son reniement par Judas, Jésus a prié le Père, Se souvenant de ce qu’Il était avant de prendre une forme physique. S’adressant directement au Père, Jésus Lui dit : « Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de Toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût » (Jean 17:5). Pour le véritable converti, cette seule déclaration devrait amplement suffire pour accepter la divinité de Jésus. Combien de gens, se disant chrétiens, croient cela ? Avant que le monde fut, y avait-il deux personnes distinctes, le Père et la Parole, ou simplement un seul Dieu qui parlait et tout fut créé ? La Parole de Dieu fait partie de Dieu, tout comme votre parole fait partie de vous. C’est ce que l’apôtre Jean nous explique en toute simplicité lorsqu’il dit : « Au commencement était la Parole [de Dieu], [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). C’est l’évidence même.

Jésus (Sauveur), a quitté le ciel, sous forme d’un embryon, au moment où la Parole de Dieu fut faite chair, afin de vivre parmi les humains qu’Il avait créés. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Au tout début de Sa mission, Jésus fut invité aux noces à Cana, où Il a miraculeusement changé l’eau en vin d’une grande qualité. « Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:11). Durant cette période où Il vécut dans la chair, Sa véritable gloire était voilée, sauf dans Ses paroles de grâce et de vérité, dans une vie parfaite sans péché qu’Il a toujours vécue et dans les œuvres puissantes qu’Il a accomplies.

Jésus n’a pas déployé Sa toute puissante gloire lorsqu’Il vivait dans la chair : « Mais il s’est dépouillé lui-même [de sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8). Décidément, Sa gloire semblait disparue à tout jamais lorsque Son corps inanimé fut couché dans un sépulcre emprunté pendant trois jours et trois nuits. Mais soudainement, Christ est ressuscité et tout a changé.

Car Christ était déjà destiné à mourir pour nos péchés, avant la création du monde et Il s’est manifesté dans les derniers temps à cause de nous, qui, par Lui, croyons en Dieu qui L’a ressuscité des morts et L’a glorifié afin que notre foi et notre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié nos âmes en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimons-nous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu qui vit et qui demeure éternellement.

Présentement, notre Seigneur Jésus-Christ est glorifié : « Étant la splendeur [de Dieu] de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3). Après sa résurrection, Jésus a continué d’instruire Ses disciples pendant quarante jours et, le jour de Son Ascension, les myriades d’anges L’ont accueilli au ciel par des louanges de gloire, disant : « Portes, élevez vos linteaux ! Élevez-les, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui est-il, ce Roi de gloire ? L’Éternel des armées ; c’est Lui qui est le Roi de gloire ! » (Psaume 24:9-10). Jésus est également notre Seigneur. Avons-nous le droit de remettre en question une décision prise par Jésus ? Allons voir un beau passage où Pierre est poussé par le Saint-Esprit à aller vers Corneille, centenier dans l’armée de César.

Dans Actes 10:10-14, nous lisons : « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. Mais Pierre répondit : Non, Seigneur ; car je n’ai jamais rien mangé d’impur ou de souillé. » Cette réponse de Pierre au commandement du Seigneur était une contradiction de sa fidélité envers Lui. Comment Jésus pouvait-Il être le Seigneur de Pierre, si Pierre se croyait libre de désobéir au commandement de Son Seigneur ?

Plusieurs, qui appellent Jésus leur Sauveur et Seigneur, se sentent pourtant libres de questionner, ou même de se détourner de Sa Parole. On peut avoir une divergence d’opinion dans l’interprétation de la Parole de Dieu, mais nous n’avons jamais la justification de remettre en question Son autorité, en dépit des prétentions des intellectuels modernes, ou des pressions venant de l’opinion publique. C’est d’ailleurs ce que Jésus Lui-même a dit à ceux qui L’écoutaient : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » dans Luc 6:46. Il y a croire en Dieu, c’est à dire que Dieu existe. Mais vraiment croire en Dieu veut dire croire ce que Dieu dit, et surtout agir selon Sa Parole.

Si Jésus déclare que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), alors un prédicateur, qui se dit ministre de Christ, peut-il prêcher qu’il est possible pour un chrétien de monter au ciel ? Ce prédicateur est en contradiction avec sa prétendue fidélité envers Jésus. C’est la même chose pour celui qui prêche un enlèvement secret au ciel pendant sept ans avant la tribulation, alors qu’il tord plusieurs versets bibliques pour arriver à ses fins. C’est de ces faux ministres que Jésus parlait lorsqu’Il a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en Ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en Ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en Ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Il est défendu de prêcher des mensonges au nom de Jésus ! Ces gens auront des explications à donner au Seigneur.

Allons voir une autre circonstance où Pierre a démontré la même faiblesse ou inconsistance. Dans Matthieu 16:21 : « Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. » Quelle fut la réaction de Pierre ? « Alors Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et à lui dire : A Dieu ne plaise, Seigneur ! cela ne t’arrivera point » (v. 22). « Mais Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes » (v. 23). Plusieurs croient que Jésus a agi durement avec Pierre.

Notez cependant à qui Jésus S’adressait lorsqu’Il S’est tourné vers Pierre. Il a dit : « Arrière de moi, Satan ! » Jésus S’adressait directement au diable qui avait inspiré Pierre à remettre en question ce qui avait déjà été résolu dans le Plan de Dieu avant la fondation du monde. Le salut ne pouvait pas arriver sans le sacrifice de Jésus sur la croix par Son sang versé. Jésus avait entièrement raison de corriger Pierre, car ce n’était pas son droit, ni le nôtre d’ailleurs, de questionner la Parole de Dieu, même si nous ne la comprenons pas. Une telle attitude pourrait, dans certaines circonstances, mener un individu à des conséquences graves. Un ministre qui ne comprend pas certains passages prophétiques n’a aucun droit de questionner la Parole de Dieu en y donnant son interprétation personnelle faussée.

Plusieurs fausses doctrines circulent dans les églises et se font passer pour vraies, séduisant des milliards de personnes honnêtes qui cherchent la vérité. Une erreur demeure toujours une erreur, même si tout le monde y croit. Jésus jugera sévèrement les prédicateurs qui s’enrichissent sur le dos des pauvres brebis qu’ils séduisent par leurs mensonges. Dans Matthieu 7:22-23, Jésus a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. »

Pierre a appris sa leçon et, au lieu de questionner, nous le voyons déclarer ceci dans Actes 10:35-36 : « Mais qu’en toute nation, celui qui Le craint et qui s’adonne à la justice, Lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. » Et Jésus en a fait le chef de Ses Apôtres. Nous, qui croyons au Seigneur Jésus-Christ pour le salut, devrions sûrement croire et obéir à Sa Parole en toutes choses. Comme par exemple lorsque Paul nous déclare ceci, dans Éphésiens 4:17-19 : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Dans Éphésiens 4:1-3, Paul encourage les croyants de la prison où il était incarcéré, en disant : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » Cette conduite dans l’humilité, la patience, l’amour et la paix, contraste fortement avec celle du monde. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous », dit Paul, dans Romains 1:21-22.

Spirituellement parlant, ces gens sont ignorants et aveugles selon ce texte, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment envers leurs Créateur, ils se sont abandonnés à la dissolution pour commettre toutes sortes d’impuretés avec une ardeur insatiable. Le résultat d’une telle attitude est qu’ils ne ressentent aucune honte pour leur style de vie où tout est permis sans même chercher à s’en repentir. Tandis que, dans Éphésiens 4:20-23, Paul dit : « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement. »

Paul insiste, dans Éphésiens 5:2, à : « marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Et, au verset 8, Paul ajoute : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. » Aux versets 15 et 16, Paul nous exhorte en disant : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. » Regardons ce qui se passe un peu partout dans le monde présentement, pour avoir la confirmation de ces paroles de Paul. Alors, soyons remplis du Saint-Esprit dans tous nos comportements.

Christ, notre Seigneur, vous exhorte : « À vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4:23-25). Regardons ensemble le beau compliment que Jésus fait à l’Église d’ÉPHÈSE : « Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs » (Apocalypse 2:1-2). N’ayez jamais peur de dévoiler le menteur qui se dit ministre de Dieu et ne l’est pas. Un ministre de Dieu prêche la Parole de Dieu et non sa version de la Parole.

Cette Église fondée par Paul avait grandi dans sa précision doctrinale en faisant toujours attention pour vérifier les enseignements selon les Écritures, pouvant ainsi repérer les menteurs ambulants qui voulaient leur prêcher des erreurs, se faisant même passer pour apôtres. Les nombreux chrétiens des assemblées d’aujourd’hui feraient bien d’êtres vigilants en plaçant leur centre d’intérêt sur la pureté de la Parole enseignée par ceux qui les instruisent en suivant l’exemple de ces Éphésiens. Il serait vraiment rafraîchissant de constater le zèle des différentes congrégations qui recevraient enfin la vérité comme instruction au lieu d’une formation en une théologie diluée et trop souvent hérétique.

Regardons la belle exhortation de Pierre aux véritables ministres de Christ, lorsqu’il leur dit : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4). Les Élus seront les sacrificateurs de Dieu et non des dominateurs sur le peuple de Dieu. Toutefois, il y a une leçon pour nous dans cette lettre à l’Église d’Éphèse. Dans Apocalypse 2:4, Jésus lui dit : « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité. »

Avec le temps, ils avaient perdu leur chaleur du début, devenant comme plusieurs congrégations de nos jours, où les gens se réunissent une fois par semaine, pendant quelques heures, se font raconter de belles fables où tout est beau et merveilleux et, comme récompense, ils monteront au ciel à leur mort pour jouer de la harpe devant Dieu pendant l’éternité. Le Seigneur n’était pas prêt à accepter le déclin de l’Église d’Éphèse. Ainsi, au verset 5, Jésus lui dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place. » Jésus ne plaisante pas avec la vérité ! La vérité est toujours la vérité, même si tout le monde la rejette. Une église qui rejette la Parole de Dieu pour prêcher « sa vérité » risque d’être rejetée à son tour par Christ, si elle ne se repent pas.

Paul essaya d’éviter que cela se produise parmi les élus en réunissant les anciens, avant d’être lui-même jeté en prison. Dans Actes 20:28-30, Paul les exhorte fortement en déclarant : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par Son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. » Dans les versets 36 à 38, nous lisons : « Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Un chrétien ne devrait jamais penser à se détourner de son premier amour pour Christ. Les doctrines sans précision ne devraient jamais être admises dans l’esprit du chrétien pour brouiller la vérité de Christ. Dans 1 Pierre 2:2-6, le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. »

L’instruction de Pierre est simple. Les individus qui forment le corps de l’Église ont été formés dans le but principal de s’offrir comme des sacrifices vivants pour Dieu. Ce ne sont plus des sacrifices d’animaux selon l’Ancienne Alliance. Nous sommes des sacrifices vivants et spirituels au service de notre Souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, acceptables à Dieu par Jésus. Quelles sortes de sacrifices spirituels sont alors acceptables ? Le premier est la prière. Un étonnant modèle nous est donné au ciel par un ange près de l’autel, offrant de l’encens à Dieu. « Et la fumée des parfums, avec les prières des saints, monta de la main de l’ange, devant Dieu » (Apocalypse 8:4). Nos prières sont extrêmement précieuses aux yeux de Dieu, tel qu’indiqué dans Apocalypse 5:8. « Et quand il [Jésus] eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. »

Viennent ensuite nos offrandes qui, bien investies, servent à la propagation de l’Évangile du Royaume. Cela est expliqué simplement par Paul, dans Philippiens 4:17-19. « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Vient ensuite la louange selon l’instruction de Paul, dans Hébreux 13:15, où il déclare : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. » À ceci s’ajoute la bienfaisance dans les bonnes œuvres. Comme nous dit Paul, dans Hébreux 13:16 : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. » Gardons cependant en mémoire que ces choses ne nous donnent pas le salut. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10).

Finalement, il y a le don de nous-même. Dans Romains 12:1, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Dieu est un Père magnifique ! Il agrée nos prières, le fruit de nos offrandes, nos louanges, Se réjouit de nos bonnes œuvres et accepte nos vies en sacrifice. Son sacrifice parfait, vivant Lui-même dans la chair pour payer la rançon de nos péchés, fait en sorte que nos sacrifices Lui sont agréables. Il est impensable alors, que celui qui donne sa vie au Seigneur, pour prêcher Sa Parole, puisse par la suite questionner ou contester cette Parole, et prêcher autre chose. C’est un affront que Jésus n’acceptera jamais.

Dans Hébreux 2:2-3, Paul déclare : « Car si la parole annoncée par les anges a eu son effet, et si toute transgression, toute désobéissance a reçu une juste punition, comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ? » Un des plus merveilleux mots de la Bible est « salut ». Notre salut a tellement de valeur que son prix fut le sang versé du Fils unique de Dieu. « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

Notez l’emphase mise sur le mot salut avec son qualificatif de « si grand » afin de nous démontrer sa grande importance. Un autre endroit où Dieu a jugé bon de décrire ainsi un mot se trouve dans Apocalypse 16:18 où nous lisons : « Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un grand tremblement de terre ; un si grand tremblement, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre. » Cette fois, pour décrire un cataclysme si puissant que toutes les îles et les montagnes en seront affectées. Notre salut a, non seulement été acheté à grand prix, mais ce qui le rend unique, c’est qu’il sera sans fin. Car : « Bien qu’étant Fils, [Jésus] a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. »

Le salut n’est pas seulement l’application d’une meilleure façon de vivre dans cette vie physique, mais une vie éternelle future, en présence de son Auteur et Créateur. Cependant, nous découvrons le mot « salut » qualifié par un autre adjectif bien différent, dans Jude 1:2-3, où l’apôtre dit : « La miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées. Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Notez que l’emphase est carrément placée sur une exhortation à combattre en commun contre une attaque envers l’Église. Et quel était le problème ? « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes [dit Jude], dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).

Le mot « commun » est également utilisé par Paul dans sa lettre à Tite dans le contexte de la foi, lorsqu’il dit : « A Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu achèves de mettre en ordre ce qui reste à régler, et que tu établisses des anciens dans chaque ville, suivant que je te l’ai ordonné » (Tite 1:4-5). Ainsi, en dépit des valeurs infinies associées à notre si grand salut, ce salut est aussi un salut commun, car il est offert gratuitement aux gens ordinaires et honnêtes qui le cherchent avec un cœur disposé à obéir à Jésus-Christ, notre souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec.

N’oublions jamais que notre appel vient directement du Père à qui nous déclarons : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Pas selon l’ordre temporaire d’Aaron, mais selon l’ordre éternel de Melchisédec. Pour être Élus dans ce Royaume, les participants devront toujours suivre les lois et les commandements de notre Roi des rois, dans une évangélisation massive de tous les habitants survivants de la grande tribulation. « Alors Je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils Le servent d’un commun accord, » nous confirme Dieu, dans Sophonie 3:9. J’espère de tout cœur que tous ceux qui lisent ce message se préparent déjà avec zèle et ferveur à être dignes du poste que Jésus nous confiera, lorsqu’Il reviendra dans toute Sa gloire bientôt.




D.277 – L’Évolution est-elle une religion ?

evolution

Par Joseph Sakala

De nos jours, avec toutes les découvertes scientifiques, il devient de plus en plus clair que la « théorie » de l’évolution est devenue la religion moderne des gens instruits, qui l’ont fait avaler à la majorité des gens moins instruits. Écoutons les « sages » paroles de Charles Darwin, reconnu par un grand nombre comme le « père » de l’évolution : « Lorsque j’étais jeune homme sans idée préconçue, je formulais constamment des questions et des suggestions sur tout ce qui existait et, à mon grand étonnement, mes idées furent adoptées sur le champ. Le monde en a fait une religion ». Charles Darwin a admis que ses théories et ses suggestions ont véritablement créé une religion.

On pourrait se demander : « Comment l’évolution peut-elle être considérée comme une religion ? N’est-elle pas basée sur la science ? » Cela devrait, mais voici le véritable problème. L’évolution est fondée sur une foi aveugle plutôt que sur l’évidence consistante de la science. Une religion est un intérêt, un principe, un système de croyances auxquels on s’attache par la foi. Si nous utilisons une définition populaire de la foi comme étant : « Une ferme croyance dans quelque chose, sans aucune preuve », alors même les évolutionnistes modernes sont remplis de foi. Par conséquent, la religion de l’évolution, fondée sur cette sorte de foi, est dénuée de tout semblant de preuve, mais basée sur des théories humaines qui sont assurément sans dépositions certifiées.

Regardons ensemble une des principales doctrines de l’évolution formant une grande partie de sa fondation. On déclare : « Si le surnaturel ne peut pas être mesuré par les scientifiques, nous devons alors rejeter Dieu ou le surnaturel comme source possible de l’origine de la vie ». Cette déclaration s’avère aussi « logique » que de certifier : « Puisque vous ne pouvez pas mesurer où votre chat était la nuit derrière, vous devez alors conclure que votre chat n’existait pas pendant sa cavale nocturne ». Le fait que les hommes de science n’ont pas encore inventé les instruments pour pouvoir mesurer le Créateur Dieu, cela ne veut pas automatiquement dire que le Créateur Dieu n’existe pas ! Au contraire, l’évidence scientifique courante en physique et en astronomie dirige ces intellectuels, et la science elle-même, vers une origine surnaturelle de l’univers. Depuis dix ou quinze ans, même les plus sceptiques parmi les agnostiques ont dû admettre que l’univers ne pouvait pas exister par lui-même, uniquement selon les lois de la physique.

L’évidence d’un acte de création, que certains appellent le « Big Bang », va en augmentant, année après année. Même les hommes de science commencent à accepter qu’il n’y a pas eu d’éternité passée de la matière, ni d’éternité passée de l’univers. Il a fallu qu’il y ait un début, ou une détonation éventuelle, causant l’existence de notre univers à un certain moment. Pas comme nous voyons l’univers présentement, mais plutôt comme un premier pas dans la création. Tout ce que Dieu fait prend du temps même si ce n’est qu’un instant, selon Son bon plaisir. Pourtant, Dieu avait décidé de recréer la surface de la terre pendant six jours de 24 heures selon Son bon plaisir, avant de se reposer le septième, que Dieu a créé pour l’homme et qui se poursuit jusqu’à ce jour.

Même la création des anges a eu lieu avant la création de l’univers, si on se fie à Job 38:4-7, où Dieu questionne Job ainsi : « Où étais-tu quand Je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » Donc, si les anges ont savouré ce spectacle sensationnel en chantant, ces anges existaient déjà !

Les instruments à bord de la Station spatiale internationale, actuellement en orbite autour de la terre, semblent démontrer un univers rapidement en expansion (selon ces scientifiques, mais non prouvable). Si on pouvait calculer à reculons, jusqu’au moment précis de la création originale, les hommes de science estiment le temps à quelques 14 milliards d’années. Et si c’était 13 milliards ou 11 milliards ? Ils lancent des chiffres comme ça, tout bonnement, et les gens gobent ces « vérités » comme si c’était calculé avec précision. Peu importe, au moins ils acceptent qu’il y ait eu un début à un moment précis.

Donc, l’univers a définitivement eu un commencement et n’existait pas avant ce moment, comme nous venons de le confirmer bibliquement dans Job 38. La fameuse théorie de la relativité d’Albert Einstein démontrait que l’espace, le temps et la matière avaient un commencement. Durant la vie d’Einstein, ces choses étaient considérées prouvables à environ 90 %. De nos jours, les hommes de science considèrent le commencement de l’univers prouvable, même s’ils rejettent la possibilité d’un Dieu Créateur. Ceci veut dire clairement que l’univers a, en effet, eu un commencement.

La Bible nous dévoile formellement que la matière et l’énergie de l’univers ont soudainement été créées à partir de rien. Est-ce qu’une telle déclaration viole les lois de la physique ? Absolument ! Donc, ceci sollicite une origine surnaturelle et c’est exactement ce que Dieu nous déclare dans Sa Parole. Dans Hébreux 11:3, nous découvrons que : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient [l’univers], n’ont pas été faites de choses visibles [de matière préexistante] ». Ainsi, tout ce qui existe présentement fut créé par Dieu, par Sa puissance invisible et surnaturelle. Jérémie 10:12 nous confirme que : « C’est Lui qui a fait la terre par Sa puissance ; qui a fondé le monde par Sa sagesse ; qui a étendu les cieux par Son intelligence. »

La religion de l’évolution renie le surnaturel parce que les évolutionnistes prétendent qu’ils ne peuvent pas mesurer le surnaturel. Néanmoins, avant que les scientifiques puissent calculer la distance et la trajectoire de la lune, celle-ci existait déjà. Or, toutes leurs mesures scientifiques nous dirigent vers la preuve que l’univers a eu un début et son existence se situe hors des lois de la physique. Ceci en soi nous prouve le « surnaturel ». Si la conclusion logique des évolutionnistes est que le surnaturel n’existe pas, il faut également conclure que l’univers n’existe pas et, par le fait même, les évolutionnistes non plus. Donc, cette doctrine principale de la fausse religion de l’évolution est improuvable et se fonde sur une foi aveugle. Par conséquent, nous découvrons que la théorie de l’évolution demeure toujours une théorie et non un fait.

Par contre, la Parole de Dieu nous enseigne qu’à un moment donné après la création originale, la terre était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2). Dieu ne l’a sûrement pas créé ainsi, puisque, dans Ésaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte [tohu bohu], mais qui la forma pour être habitée: Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » ! Alors, Dieu a même recréé la surface de la terre en six jours pour l’homme et sa descendance. Après leur esclavage en Égypte, Dieu a donné dix commandements à Son peuple d’Israël, sur deux tables de pierre. Et, dans Exode 31:17-18, Dieu leur dit : « C’est un signe entre Moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. »

Ce repos ou Sabbat fut créé pour toute la Famille divine. Voilà pourquoi nous lisons ceci, dans Hébreux 4:9-11 : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. [Notez comment ces deux mots, qui veulent dire la même chose, sont maintenant dans la même expression.] Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos. » 2 Timothée 3:16-17 nous dit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. » Mais cette Écriture toute spéciale des Dix Commandements fut donnée directement à Moïse par Dieu, pour Son peuple. Alors, dans Deutéronome 9:10, Moïse leur déclare : « Et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. »

Ainsi, parmi toutes les Saintes Écritures, Dieu avait choisi d’écrire cette partie sur deux tables de pierre, non par un de Ses prophètes, mais par Son propre doigt ! Il est donc essentiel que ces paroles du Créateur Lui-même soient prises sérieusement et littéralement. Il est intéressant de noter que les Dix Commandements furent structurés autour d’une semaine, dans laquelle Dieu a tout recréé sur la terre pendant six jours, et S’est Lui-même reposé le septième jour, qui pourtant fut créé pour l’homme. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Depuis ce jour, tous les humains observent un calendrier hebdomadaire et comptent le temps en semaines, simplement parce que Dieu l’a fait ainsi ! Même ceux qui renient cette semaine de six jours de recréation, doivent l’observer, car leur rythme biologique fut construit ainsi par Dieu. Jésus Lui-même a déclaré, dans Marc 2:27, que : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. » Puisque Dieu a placé tellement d’emphase sur Sa création littérale, nous devrions également croire Sa Parole, pour mieux participer à cette création et rejeter carrément la théorie de l’évolution sans la nécessité d’un Dieu. Même David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 14:1 : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. [À cause de cela], ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. »

En dépit de toutes leurs prétentions et leur intellect scientifique, ceux qui renient l’existence d’un Dieu créateur sont, selon Dieu, des insensés. « Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaumes 14:3-4). Paul abonde dans le même sens, dans Romains 3:11-17, lorsqu’il déclare : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. »

Cette emphase à répétition nous indique ce que Dieu ressent envers ceux qui osent questionner Sa réalité, juste parce qu’Il est invisible. Dieu est même venu Se montrer à eux en chair humaine, et ils ne L’ont pas accepté. C’est déjà mal de désobéir à Ses Commandements et rejeter Son amour, mais c’est de la pure folie que de nier ouvertement que Dieu existe ! La Bible nous décrit les effets d’une chute affreuse par le rejet de la véritable création pour une évolution purement humaniste. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles, » nous dit Paul, dans Romains 1:21-23.

Et, dans les versets 24 à 27, Paul poursuit en affirmant : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre, qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. » Certains athées prétendent détenir une bonne moralité, malgré que leur critère de moralité soit bien différent de celui de la Bible.

Peu importe, lorsque certains de leurs agissements paraissent admirables et justes à leurs propres yeux, ils sont coupables du péché d’incrédulité, qui est le plus grand péché contre Dieu. Car la seule façon de pouvoir accéder au Royaume de Dieu, c’est par la foi. « Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Les athées ne cherchent pas Dieu, car, reniant Son existence, ils ne peuvent pas avoir foi en Lui. Avec toutes les innombrables preuves de l’existence de Dieu dans la création et au travers de l’histoire, et surtout dans Sa présence sur la terre en la personne de Jésus et Son œuvre de salut, il serait complètement insensé pour ces individus de plonger aveuglément dans l’éternité à la rencontre du Dieu qu’ils rejettent et renient.

Très peu de personnes semblent s’intéresser à l’histoire. La majorité vous dira : « À quoi ça sert ? » D’abord, ceux qui refusent cette connaissance sont condamnés à répéter les mêmes erreurs. C’est dommage que ce sujet soit sous-estimé par plusieurs. L’éducation moderne l’a relégué aux oubliettes, les étudiants craignent ce sujet et les politiciens, les intellectuels et les journalistes s’en servent très peu. Il est ironique que même les historiens et ceux qui valorisent l’histoire ne semblent pas toujours saisir l’importance véritable de ce merveilleux sujet. L’histoire est probablement le domaine le plus négligé au sein de notre société. Très peu de professeurs enseignent la vérité inspirante concernant le but définitif d’étudier l’histoire. Et quelle est cette vérité ? Simplement que l’histoire nous prouve l’existence de Dieu ! Est-ce que cette déclaration vous surprend ? Pourtant, Dieu nous déclare clairement que c’est Lui qui surveille et guide les évènements mondiaux. Par la bouche de Son prophète Ésaïe, Dieu dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme Moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore. Je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10).

Le roi David comprenait très bien le rôle prodigieux de Dieu dans l’histoire. Dans Psaume 33:8-11, David déclare: « Que toute la terre craigne l’Éternel ! Que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de Son cœur durent d’âge en âge. » Les Saintes Écritures sont pleines de prophéties dont certaines ont été accomplies, mais nous attendons l’accomplissement de beaucoup d’autres. Ainsi, le fait que les révélations de Dieu soient devenues des réalités tangibles nous prouve que Sa Parole a subsisté tout au long des siècles sans jamais régresser.

L’apôtre Paul a déclaré cette même vérité aux érudits grecs à Athènes. Dans Actes 17:22-25, nous lisons : « Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit : Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. » Et, au verset 26, Paul ajoute : « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation. »

Paul venait d’annoncer le véritable Dieu à ces athées qui, sans le dire ouvertement, devaient sûrement croire à l’évolution. Car ils se sont créé une multitude de dieux pour accomplir cette évolution et la soutenir. Ces hommes instruits comprenaient l’histoire ancienne de l’escalade et la chute de civilisations entières, déterminées par leurs dieux. Ils reconnaissaient que l’histoire était le produit de la puissance et la volonté de ces dieux. Ils acceptaient également qu’une bonne partie de leur histoire était écrite par ceux qui invoquaient ces dieux avant même son accomplissement, par des hommes choisis par leurs dieux pour la révéler. Ils avaient reconnu qu’à certains moments, même l’histoire fut modifiée au cours de son déroulement.

Mais Paul venait de les informer que toute cette histoire était contrôlée, non par leurs dieux, mais le Dieu Inconnu que Paul leur annonçait. Si les évènements historiques étaient quelque peu modifiés par Dieu, cela veut dire que lorsque nous étudions l’histoire, nous découvrons ce qui se passait dans l’Esprit de Dieu lors de son accomplissement. Ceci est une preuve évidente que les livres d’histoire dans les bibliothèques, les bouquins que nous avons compulsés et étudiés à l’école, ainsi que ceux qui sont oubliés sur des tablettes et qui accumulent la poussière, contiennent identiquement des preuves de l’existence de Dieu. Ainsi, lorsque nous regardons les choses selon cette perspective, l’histoire devient alors un fascinant et puissant instrument de croissance spirituelle. Mettons Dieu à l’épreuve pour prouver Sa puissance.

Considérons une étude en profondeur de la Babylone ancienne, de la Perse, de la Grèce et de l’Empire romain. Utilisons la Bible comme un livre de référence dans notre étude. Nous serons abasourdis de découvrir que les évènements historiques correspondent parfaitement avec ce qui avait été prédit des siècles auparavant dans la Bible. Concentrons-nous d’abord sur une prophétie écrite dans le livre de Daniel au chapitre 2, et comment elle s’est avérée dans le monde de la réalité. Il s’agit d’une succession d’empires dominants de la civilisation humaine, débutant au septième siècle avant Jésus-Christ, et qui est maintenant reconnue par la majorité des historiens.

Le premier fut l’Empire de Babylone, la puissance dominante de la terre au septième siècle avant Jésus. L’empire est soudainement devenu dominant lorsque son roi Nébucadnetsar a conquis les armées assyriennes et, par la suite, a envahi la Syrie et le royaume de Juda. Le second empire dominant fut l’Empire médo/perse qui, sous l’intendance innovatrice de Cyrus le Grand, a vaincu les Babyloniens pour ensuite dominer sur tout le territoire longeant la mer Méditerranée. La troisième civilisation dominante fut l’Empire grec par Alexandre le Grand au quatrième siècle avant Jésus, et qui fut maintenu par ses quatre puissants généraux après la mort subite d’Alexandre à Babylone, en l’an 323 av. J.-C.

La quatrième et la plus puissante civilisation mondiale avant la venue de Jésus, fut l’Empire romain devenu très puissant au premier siècle avant Jésus et qui a dominé sur la civilisation occidentale, prenant possession de tous les territoires accumulés par les trois royaumes précédents. Mais l’Empire romain avec toute sa puissance, s’est écroulé à son tour en l’an 476. Est-ce que Babylone a cessé d’exister pour autant à partir de ce moment ? Pas du tout ! Il reste encore les pieds de la statue avec leurs dix orteils, qui formeront une dernière résurrection de Babylone la Grande. Et lorsqu’elle paraîtra, ce sera pour trois ans et demi avant d’être anéantie pour toujours, par Jésus lors de Son avènement dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu. Dans Apocalypse 17:8 Jean écrit : « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme, et s’en aller en perdition ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’est plus [officiellement], bien qu’elle soit ». Mais où se cache-t-elle ? Poursuivons…

 Il n’y a plus d’Empire romain depuis des siècles. La succession de ces quatre empires fait néanmoins la chronique de nombreux livres dans les bibliothèques du monde. Il est évident que d’autres peuples, plusieurs influents et impressionnants, existaient en même temps que ces quatre. Mais ces quatre étaient les civilisations dominantes de leur temps, formant la colonne vertébrale de l’histoire ancienne. Un très grand nombre de livres nous dévoilent les détails précis de la montée et de la déchéance historique éventuelle de chacun de ces quatre  royaumes. Toutefois, la Bible avait prédit l’énorme puissance et la déchéance éventuelle de tous ces empires, et cela bien avant qu’ils deviennent une réalité. Le prophète Daniel a écrit son livre au sixième siècle avant Jésus.

Lisez le premier chapitre, et vous obtiendrez la description du saccage de Jérusalem par le roi Nébucadnetsar de Babylone, en 587 avant Jésus, et la déportation des Juifs comme esclaves vers Babylone. Les documents officiels d’historiens nous relatent ces mêmes évènements avec la même précision, mais cette fois d’une façon purement historique. Parmi les Juifs capturés par les armées du roi se trouvait un jeune garçon nommé Daniel, ayant un don pour interpréter les songes et qui est rapidement devenu un confident du roi.

Peu de temps après son retour à Babylone, le roi eut un songe troublant et en a demandé l’interprétation à ses prêtres et magiciens. Mais aucun ne put le faire. Daniel 2 explique comment Daniel fut amené auprès du roi afin de lui expliquer son rêve. Vous noterez que le roi avait refusé de dévoiler son rêve, car il ne voulait pas que Daniel, ni les prêtres et les magiciens inventent une interprétation quelconque du songe. Malgré cela, Dieu a révélé et le songe et son interprétation à Daniel, et le jeune prophète l’a expliqué en grand détail à Nébucadnetsar. Avant de commencer, Daniel lui dit : « Ce secret m’a été révélé, non qu’il y ait eu en moi plus de sagesse qu’en aucun des vivants, mais pour que l’interprétation en soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. » Prenez le temps de lire attentivement cette explication dans Daniel 2:31-35.

Le songe du roi était détaillé et très impressionnant. Il avait vu une statue immense d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant le roi et son aspect était terrible, et elle était divisée en quatre parties distinctes. Mais quelque chose saute aux yeux et je veux le partager avec vous. En réalité, si l’on compte bien en lisant le passage qui suit, la statue n’est divisée en quatre que de manière apparente. Car, remarquez bien, on dirait qu’il y a une cinquième division : 1) or ; 2) argent ; 3) airain ; 4) fer et 5) fer & argile. Plusieurs dénominations ont commis l’erreur de croire que cette cinquième partie était une extension de la quatrième, soit une émergence éventuelle de l’Empire romain. Mais c’est inexact. Il s’agit carrément de la cinquième émergence de Babylone et non une seconde émergence de Rome. La statue entière représente Babylone la Grande.

Dans Apocalypse, quand Christ dit que « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme… », Il ne parle pas de Rome, mais bien de Babylone la Grande. Donc, après que l’Empire romain eut disparu, en l’an 476, ce n’est pas Rome qui reçut la blessure mortelle, mais bien Babylone la Grande en son entier. Pendant des siècles, il n’y eut pas d’empire digne de ce nom, alors que l’Empire médo-perse avait succédé immédiatement à l’Empire babylonien ; que l’Empire grec eut succédé immédiatement à l’Empire médo-perse et que l’Empire romain eut succédé immédiatement à l’Empire grec. Il y a donc une cassure en 476, qui a fait croire au monde que Babylone était bel et bien morte. Cependant, à partir de ce moment, elle agissait et agit toujours en cachette jusqu’à aujourd’hui, dans les sociétés secrètes et surtout au sein de la société des talmudistes. Son projet clé sera de former un Nouvel Ordre Mondial afin de dominer cette fois sur toutes les nations de la terre.

Aux temps de la fin, c’est la Statue Entière qui ressuscitera au grand jour, sous une nouvelle forme, différente des autres bêtes, et réellement internationale. « Et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’était plus [officiellement], bien qu’elle apparaisse soudainement. » Elle sera plus puissante et terrible que les quatre empires précédents combinés. mais sa moralité sera vraiment infecte, sans aucune valeur spirituelle aux yeux de Dieu. Son Faux Prophète sera vraisemblablement l’empire financier juif et sioniste, dominé par un faux messie et son sanhédrin. C’est la grande prostituée que Jésus nomme la Synagogue de Satan, ou la juiverie internationale. La Bête politique qu’elle chevauchera, sera une alliance formée de dix rois puissants venant d’Europe et/ou d’ailleurs, pas précisément reconnaissables présentement.

Il y aura dix rois, ou dix royaumes, c’est biblique. Mais pourquoi ces dix royaumes doivent-ils nécessairement être restreints à dix pays modernes ? Un roi domine sur un royaume, toutefois un royaume peut contenir plusieurs pays (ex. : le Royaume-Uni, ou l’ancien Commonwealth). Les différents empires furent dominés par un roi (le ROI Nébucadnetsar, le ROI Cyrus, etc.). Dieu emploie le mot « roi » et non « empereur » pour décrire celui qui domine sur un empire. Or, ces rois régnaient sur bien plus qu’un seul pays. Sans savoir présentement qui seront ces dix rois, il est fort possible que la terre soit éventuellement divisée en dix territoires, sur chacun desquels régnera un roi qui ne sera rien d’autre qu’un des dix rabbins principaux du Grand Sanhédrin. Au-dessus de ces dix rois-rabbins, et élu par eux, il y aura le Moshiashl’Antichrist et homme de perdition. Apocalypse 17:13 nous confirme : ils ont un même dessein et donneront leur puissance et leur autorité à la bête politique et militaire. Pour une dernière fois, le pouvoir religieux dominera sur le pouvoir militaire, qui tentera même de combattre contre le Christ et Son armée lors de Son retour.

Tout nous indique que cette Bête religieuse sera sûrement appuyée par la puissance militaire des États-Unis, le plus fort empire que le monde ait jamais porté, sans oublier la force militaire européenne qui dort présentement. Regardez néanmoins comment Israël se sert continuellement de l’armée américaine pour faire son sale boulot un peu partout dans le monde ! Bientôt le continent européen se joindra à la super puissance militaire, qui sera tellement forte que, indirectement, les gens adoreront : « le dragon [Satan], qui avait donné son pouvoir à la bête [militaire] ; on adorera aussi la bête [militaire], en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? »+ (Apocalypse 13:4). Surveillons de près les évènements mondiaux, afin de pouvoir un jour reconnaître la formation officielle de cette résurrection finale.

Récapitulons : La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer. Quand l’Empire romain s’est écroulé en l’an 476, Babylone venait de recevoir sa blessure mortelle et n’était plus, mais attend toujours sa dernière résurrection, qui ne durera que trois ans et demi. Voilà l’effigie de ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile (voir versets 32-33). Mais, aux versets 34-35, Daniel déclare au roi : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. » Donc, le Système babylonien tout entier sera détruit d’un seul coup par Jésus, aux cris des lamentations de tous ceux qui marchandaient avec le système.

Apocalypse 18:9-11 nous le confirme : « Et les rois de la terre, qui ont commis fornication, et qui ont vécu dans les délices avec elle, la pleureront et se frapperont la poitrine à cause d’elle lorsqu’ils verront la fumée de son embrasement. Ils se tiendront loin, dans la crainte de sa torture, et ils diront : Malheur ! malheur ! La cité, la grande Babylone, la ville puissante, car sa condamnation est venue en une heure ! Et les marchands de la terre pleureront et se lamenteront à son sujet, parce que personne n’achètera plus leurs marchandises. » Prenez le temps d’étudier le chapitre 18 au complet pour découvrir l’ampleur de sa destruction en si peu de temps. Quand Dieu frappe, il frappe vite et fort. Ce passage biblique est devenu une prophétie mondiale, dont la plus grande partie n’est pas encore accomplie.

Cette prophétie de la statue était la vision d’un système politique qui débuta avec le plus puissant roi de Babylone et se terminera lors du retour de Christ pour installer le Royaume de Dieu sur la terre entière. Dieu décréta que Nébucadnetsar était la tête en or fin sur ce système appelé Babylone la Grande. Aux versets 41-43, Daniel poursuit : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Finalement, dans les versets 44-45, Daniel ajoute : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et son interprétation en est certaine. » C’est l’accomplissement de cette partie de la prophétie que les enfants de Dieu attendent patiemment dans la prière et l’espérance. La partie accomplie est un fait reconnu et confirmé dans les livres d’histoire. Dieu avait révélé au roi, par la bouche de Daniel, comment les 2 500 années suivantes de l’histoire se passeraient. Car les civilisations médo-perse, grecque et romaine, au moment de cette prophétie, étaient à peine au début de leur gloire future.

Toutefois, Dieu révélait à Nébucadnetsar, au travers de cette immense statue, quelles seraient les futures civilisations mondiales dominantes, portant des noms différents, mais qui dans l’ensemble s’appelleraient Babylone. Comment pouvons-nous savoir que Dieu faisait référence spécifiquement à ces quatre empires ? Parce que l’histoire documentée de plusieurs millions de pages sur ces quatre empires s’est déroulée exactement comme Dieu l’avait prophétisé dans Daniel 2, ainsi que dans d’autres prophéties dans le livre de Daniel. Prenons Daniel 8 comme exemple. Ici, Dieu nous révèle le 2ème Empire mondial décrit par une poitrine et des bras en argent dans Daniel 2. Cet empire serait formé par une alliance de deux peuples distincts, s’unissant pour établir la seconde civilisation dominante. Si vous connaissez l’histoire de Perse, vous savez que ce fut l’union des Mèdes et des Perses qui leur donna la puissance de vaincre les Babyloniens et ajouter tout leur territoire aux acquis déjà en place pour ainsi établir l’Empire perse. Néanmoins, sa valeur spirituelle aux yeux de Dieu était moindre que l’Empire babylonien, tout comme la valeur de l’argent est moindre que celle de l’or.

Dieu a révélé des détails similaires sur les Empires grec et romain, même si leur puissance mondiale dominante n’allait être évidente que deux ou trois cents ans plus tard. Si vous étudiez le livre entier de Daniel, vous découvrirez qu’il est plein d’histoire, écrite bien avant son accomplissement actuel. Non, mes chers amis, l’évolution ne réglera absolument rien dans la société actuelle. Par contre, la Bible est bondée de détails sur l’implication de Dieu dans les affaires humaines tout au long de l’histoire ; et Daniel 2 est simplement un exemple. Avec tout ce qui se passe un peu partout dans le monde présentement, préparons-nous à voir la réalisation impeccable d’un très grand nombre de prophéties anciennes, prédites par ce Dieu auquel les athées évolutionnistes ne croient pas, mais à qui ils devront entièrement se soumettre un jour.

Toutefois, l’avènement prochain de Jésus, cette pierre qui, dans Daniel 2, s’est détachée sans aucune aide pour frapper la statue dans les pieds, viendra détruire le système babylonien au complet, sans possibilité future de renaître. Cet étonnant événement à venir nous prouvera davantage, non seulement l’existence de Dieu, mais aussi la seule solution possible pour amener une paix mondiale sur cette terre pendant mille années sous la direction de Jésus et Ses Élus. Alors, la théorie de l’évolution disparaîtra, mais la réalité de la création se poursuivra telle que confirmée par la Parole de Dieu, dans Ésaïe 46:9-10, lorsque Dieu a dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme Moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore. Je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute Ma volonté ».

 




D.276 – Le voile sur les nations

 

Par Joseph Sakala

Le prophète Esaïe, dans son livre au chapitre 25 et aux versets 6 à 9, nous dévoile : « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations. Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en Lui : égayons-nous, et nous réjouissons de Son salut ! »

Beaucoup de peuples croient sincèrement que chaque nation devrait être encouragée à pratiquer simplement sa religion. La Parole de Dieu nous déclare toutefois clairement que toutes les nations sont voilées, coupées de la vérité divine. C’est particulièrement vrai des Juifs, car : « Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:15-16). C’est également vrai des Gentils : « Ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable » (Éphésiens 4:18-19).

Le voile qui les retient dans une telle obscurité, c’est le voile de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Et comment le diable a-t-il fait pour ainsi contrôler leurs esprits ? « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » nous déclare Paul, dans Romains 1:21-25.

Donc, aujourd’hui, hommes et femmes de toutes les nations, humanistes, communistes, nouvel-âgistes, bouddhistes, confucianistes, animistes, athées, hindouistes, taoïstes, shintoïstes, occultistes, et même les « libéraux » des religions dites monothéistes (judaïsme, islam, christianisme) croient tous et pratiquent tous la même religion, celle qui rejette Dieu comme Créateur et adore un homme quelconque, ou une philosophie évolutionnaire, ou encore Satan lui-même, bien souvent sans s’en rendre compte, car tous les faux dieux sont des démons déguisés. Un jour, Dieu détruira ce voile qui couvre toutes les nations, et il est déjà détruit pour Ses Élus qui ont bien voulu accepter Son Sacrifice.

Car, Dieu n’a-t-Il pas déchiré ce voile lorsque Jésus-Christ a rendu l’esprit sur la croix ? Le voile du Temple se déchira du haut jusqu’en bas, ouvrant symboliquement l’accès au trône de Dieu à tous ceux qui allaient accepter humblement le Sacrifice suprême du Fils de Dieu. En attendant le jour où Dieu ôtera le voile de sur les nations, nous prêchons le Christ ressuscité : « Et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les enfants d’Israël ne vissent pas la fin de ce qui devait disparaître. Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ » (2 Corinthiens 3:13-14). Alors, Christ est venu porter nos péchés en Son corps et demeure le seul par qui nous pouvons être sauvés.

Dans 1 Pierre 2:24-25, nous lisons : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » Quand Christ a souffert sur la croix pour nos péchés, Son corps entier a souffert. Lors de Son procès : « ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier » (Marc 15:17-20). Il était déjà faible et abattu quand Pilate fit prendre Jésus et Le fit fouetter.

Lors de Sa crucifixion, Psaume 22:15-19 dit ceci de Lui : « Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se sont déjoints ; mon cœur est comme la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma vigueur est desséchée comme la brique ; ma langue est attachée à mon palais, et tu m’as couché dans la poussière de la mort. Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. »

Finalement, Jésus est mort : « Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez » (Jean 19:32-35). En effet, il portait tous nos péchés dans Son corps sur la croix.

L’énormité de la rançon obligatoire nous est exposée comme une mesure de la surabondance de nos péchés, aux yeux de notre Dieu saint. « Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile » nous dévoile Esaïe 1:4-6.

A cela, Paul ajoute : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:13-18).

Mais malgré cela, Jésus a porté tous nos péchés dans Son corps et ainsi, aux yeux de Dieu, nous sommes tous coupables. « De même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:31-36).

Après la mort de David, Salomon régna sur le peuple. Au début, Salomon avait un cœur pur, prêt a tout faire pour plaire à Dieu. Mais soudainement, lorsqu’il devint vieux, tout a changé. Dans 1 Rois 11:9-11, il est écrit : « Et l’Éternel fut indigné contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois, et lui avait même donné ce commandement exprès, de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. »

Les Écritures ont un commentaire intéressant sur la vie de Salomon : « Et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur après d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas intègre avec l’Éternel son Dieu, comme le cœur de David, son père » (1 Rois 11:4). Comment est-il possible de commencer si bien sa vie et de la terminer si mal ? Il faut garder son cœur. Dans Proverbes 4:23-27, Salomon a lui-même écrit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Le mot hébreu pour « garder » est natsar. Le Psaume 119 utilise natsar dix fois pour demander de garder obéissance à la Parole de Dieu. La belle promesse de Psaume 119:2-3 est celle-ci : « Heureux ceux qui gardent ses témoignages et qui le cherchent de tout leur cœur ; qui ne commettent point d’iniquité, mais qui marchent dans ses voies ! » Tirer de bonnes choses de son trésor. Dans une de Ses confrontations avec les pharisiens, Jésus leur a donné plusieurs illustrations de l’impact que le cœur peut avoir sur la nature d’un individu. Dans Matthieu 12:35, Jésus leur dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. » Jésus parlait d’un arbre qui, s’il est bon, portera de bons fruits ; et qui, s’il est mauvais, portera de mauvais fruits ; car on connaît l’arbre par son fruit. Les vipères demeurent toujours des vipères.

D’autres tenteront de détourner votre cœur de Dieu. Jéroboam a mené Israël en rébellion contre Juda et contre Dieu. Pourtant, Dieu : « avait même donné ce commandement exprès [à Salomon], de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. Seulement, pour l’amour de David, ton père, je ne le ferai point pendant ta vie ; c’est des mains de ton fils [Réhoboam] que je l’arracherai » (1 Rois 11:10-12).

« Et Jéroboam fit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qu’on célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il fit ainsi à Béthel, sacrifiant aux veaux qu’il avait faits ; et il établit à Béthel les sacrificateurs des hauts lieux qu’il avait faits. Et le quinzième jour du huitième mois, du mois qu’il avait imaginé de lui-même, il offrit des sacrifices sur l’autel qu’il avait fait à Béthel, et il fit une fête pour les enfants d’Israël, et monta sur l’autel pour offrir le parfum » (1 Rois 12:32-33). L’apôtre Pierre nous met en garde, dans 2 Pierre 3:17-18, en déclarant : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. »

Proverbes 4:23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Tout chrétien veut vivre en paix, parce qu’il aime la vie et le bonheur qu’elle peut fournir. Malheureusement, pour plusieurs, cela semble difficile, sinon presque impossible. Pourtant, l’apôtre Pierre a été inspiré de nous donner la solution afin d’y arriver. Dans 1 Pierre 3:10-12, le chef des apôtres nous dit : « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. » Ce passage contient une formule merveilleuse, non seulement pour aimer la vie, mais pour saisir beaucoup de jours heureux.

Subséquemment, si quelqu’un veut vivre des jours heureux, il ou elle doit d’abord se détourner du mal et faire le bien. Le mot grec utilisé pour se « détourner » est ekklineo qui veut dire « s’incliner dans l’autre sens ». Cela veut simplement dire qu’au lieu d’avoir une attitude qui s’incline vers le mal à la façon du monde, l’inclination du chrétien doit être vers le pôle opposé. Ce mot ekklineo est utilisé seulement deux autres fois dans le Nouveau Testament. Le premier se trouve dans Romains 16:17-18 où Paul déclare :  « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde [ekklineo] à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. »

Il est carrément question de faux ministres qui utilisent la Bible pour prêcher des choses contraires à la doctrine de Christ pour s’enrichir aux dépens de ceux qui préfèrent entendre des paroles douces et flatteuses au lieu de la vérité. Et c’est ainsi qu’au travers ces faux ministres, Satan séduit le cœur des simples dans la connaissance biblique. Donc, la Parole de Dieu nous dit clairement de nous détourner, non seulement des paroles trompeuses, mais également de ceux qui prêchent des choses contraires à la Parole de Dieu. Le deuxième endroit où se « détourner » est utilisé fait référence aux gens méchants, dans Romains 3:11-18, où Paul dit : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la Paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. »

Dans ce passage, ekklineo est traduit « égarés » qui convient très bien à la description de leur comportement. Ceux qui rejettent Dieu se détournent du bien, tandis que ceux qui veulent aimer la vie et voir des jours heureux doivent garder leur langue du mal et leurs lèvres des paroles trompeuses ; ils doivent se détourner du mal et faire le bien en cherchant la paix et en la poursuivant. Le comportement du véritable chrétien ne se limite pas qu’au baptême et à se rendre à un service religieux le samedi ou le dimanche pour ensuite ne faire que sa volonté durant le reste de la semaine. L’engagement du vrai chrétien est un travail de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à fuir le mal et à faire le bien.

Une telle attitude honore Dieu et Lui plaît. Elle nous est rendue évidente en la personne de Job où Dieu dit : « Il y avait dans le pays d’Uts, un homme dont le nom était Job ; cet homme était intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal » (Job 1:1). Notons maintenant le verset 8 : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job a été durement éprouvé quand Dieu l’a livré entre les mains de Satan pour lui prouver qu’il n’y en avait pas comme Job sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Après avoir surmonté toutes les attaques de Satan sur son corps, Job en est sorti vainqueur. Avant d’être livré à Satan : « il lui naquit sept fils et trois filles ; et il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de serviteurs, et cet homme était le plus grand des enfants de l’Orient » (Job 1:2-3).

Par son intégrité et sa droiture, Job a plu à Dieu qui l’a comblé du double en bénédictions dans sa vieillesse. « Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses. Il eut sept [autres] fils et trois [autres] filles. Et il ne se trouvait pas de femmes aussi belles que les filles de Job dans tout le pays ; et leur père leur donna un héritage avec leurs frères. Job vécut, après ces choses, cent quarante ans, et vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération. Et il mourut âgé et rassasié de jours » (Job 42:12-17). Quand Dieu bénit, Il bénit au-delà de toute espérance ! Alors, cessez de dire « pauvre comme Job ». Ce n’était qu’une situation temporaire. Job est mort très riche en vivant selon la volonté de Dieu.

Il existe une vérité très peu connue de notre société présentement à cause de la cupidité qui envahit de plus en plus le monde. Cette vérité se trouve dans Proverbes 11:23-28 : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même. Celui qui retient le blé est maudit du peuple ; mais la bénédiction est sur la tête de celui qui le vend. Celui qui recherche le bien, acquiert de la faveur ; mais le mal arrivera à celui qui le poursuit. Celui qui se fie en ses richesses, tombera ; mais les justes reverdiront comme la feuille. »

Pour recevoir, il faut apprendre à donner. Ce n’est sûrement pas la méthode utilisée dans le monde présentement pour atteindre la prospérité. Or, c’est le message biblique cité plus haut tout comme pour le christianisme en général. Ce sont des paradoxes qui ne semblent avoir aucun sens, mais qui sont directement liés aux vérités fondamentales de la Bible. Voici quelques-unes de ces vérités bibliques :

Pour vraiment vivre, nous devons mourir. Voici ce que Paul a déclaré, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Pour sauver sa vie, il faut être prêt à la perdre. Regardez ce que Jésus nous déclare au sujet de l’enlèvement, dans Luc 17:33-36 : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux personnes qui seront aux champs, l’une sera prise et l’autre laissée. » Il serait bon que ceux qui s’en vont dans les nuages et même au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau, lisent ce passage.

Pour devenir sage, il faut être prêt à devenir fou. Voici ce que nous dit Paul dans 1 Corinthiens 3:18-19 : « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. » Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint et vous êtes ce temple, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 3:16-17.

Pour régner, il faut d’abord apprendre à servir. Jésus avait sévèrement corrigé les pharisiens qui cherchaient à être vus aux premières places dans les grands festins. Mais regardons ce que dit son maître à celui qui sert sans se vanter. Il lui annonce : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Pour être exalté, il faut d’abord devenir humble. Dans Matthieu 23:10-12, Jésus nous dit : « Et ne vous faites point appeler docteur ; car vous n’avez qu’un seul Docteur, le Christ. Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Je ne sais pas si tout ces « docteurs » en théologie qui prêchent le dimanche à la télévision ont lu ce verset.

Pour être considéré premier, il faut apprendre à être dernier. Dans Matthieu 20:16, Jésus dit bien à tous ceux qui enseignent le mensonge : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » Dieu appelle Ses élus présentement pour enseigner la vérité et plusieurs de ceux qui veulent profiter du système auront des surprises dans le Royaume lorsque Jésus reviendra.

Finalement, notez ce que la Bible recherche comme ministère du véritable chrétien. Dans 2 Corinthiens 6:4-7, Paul nous déclare : « Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche. »

Il faut développer une langue exercée comme Christ. Dans Esaïe 50:4-5, le prophète nous dit que : « Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples. » Les paroles prophétiques de ce texte furent également prononcés par Jésus dans Sa souffrance : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats » (v. 6). Ainsi que Son attention à la volonté de Son Père en dépit de Sa souffrance : « Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière » (Esaïe 50:5). L’amour merveilleux de Christ est montré dans le fait qu’au milieu de Sa douleur personnelle, Jésus pouvait encore, même sur la croix, prononcer des parole de réconfort à Sa mère. Il a aussi parlé de salut au voleur crucifié à Sa droite et a pardonné à Ses bourreaux.

Tout cela, Jésus l’a fait volontairement : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Comme c’est facile de nous plaindre et de nous rebeller lorsque nous souffrons. Nous cherchons réconfort et conseil ailleurs, alors que nous devrions nous tourner vers Dieu : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4). Malgré que nous ne comprenions pas entièrement, nous devons quand même croire au mystère de l’Incarnation. Dieu est devenu homme en Jésus-Christ et l’Omnipotent : « bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

Il était omniscient, pourtant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Et pendant que Jésus croissait en stature : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22). Que le Seigneur accorde à Ses futurs Élus, hommes et femmes, une langue exercée pour soutenir par la parole celui ou celle qui est abattu par une parole de consolation et de connaissance, à nous Ses Premiers-Nés, chaque matin en entendant Sa voix.




D.275 – Obéissance par la souffrance

souffrance

 

Par Joseph Sakala

En parlant de Jésus, Hébreux 5:7-9 nous révèle : « C’est Lui qui, pendant les jours de Sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent. » Ce passage est très difficile à comprendre. Le Seigneur Jésus était le Créateur de l’univers et, encore aujourd’hui, Il soutient toutes choses par la puissance de Sa Parole. Il est le Dieu omniscient, parfait en sagesse et en vérité. Comment alors, Celui qui connaît toutes choses, devait-Il apprendre quoi que ce soit ? Et, en particulier, comment pouvait-Il apprendre à obéir ?

Jésus était toujours obéissant à Son Père céleste. Dans Jean 8:28-29, Jésus a dit : « Lorsque vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez Qui Je Suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis les choses comme mon Père me les a enseignées. Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Donc, Son Père n’a jamais eu à Le corriger, comme on fait avec un enfant désobéissant afin de lui apprendre à obéir. Jésus était vraiment le Fils, jamais désobéissant, mais Il devait devenir obéissant par l’expérience. Dans Philippiens 2:8, il est écrit : « Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Les choses que Jésus a souffertes en tant « qu’Agneau de Dieu » sont au-delà de toute compréhension humaine, mais Sa volonté de vouloir obéir en disant : « Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne, » dans Luc 22:42, nous démontre, sans l’ombre d’un doute, Son ultime obéissance. Beaucoup de choses peuvent être apprises en théorie, mais ne peuvent réellement être comprises qu’en pratique. Jésus connaissait tout de par Son omniscience ; néanmoins, Il devait apprendre l’obéissance par l’expérience concrète.

Voici pourquoi : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai Ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2:10-12). Ayant passé ce test parfaitement : « Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9). Ainsi, aucun acte d’obéissance que Jésus nous demande ne pourrait être aussi difficile que les choses qu’Il a consenti à souffrir Lui-même afin de nous procurer à tous le pardon et le salut.

Aux Éphésiens, Paul leur dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence » (Éphésiens 1:3-8).

Des théologiens sincères et de grand talent ont tenté d’expliquer le sens de la prédestination pendant des siècles. Puisque la question implique un sujet venant directement de notre Créateur et qui couvre l’éternité, ils ont conclu qu’il était impossible aux humains, avec leur esprit limité, de comprendre son sens profond. C’est ce qui arrive trop souvent lorsque des érudits tentent de comprendre ce qu’un enfant de 10 ans, éclairé par le Saint Esprit, peut facilement saisir. Écoutez plusieurs théologiens parler de prédestination et vous entendrez autant de versions différentes sur son sens réel. Pourtant, si Dieu a créé les humains à Son image et à Sa ressemblance, ne serait-il pas logique que le Créateur les aient tous prédestinés à faire partie un jour de Sa grande famille divine ?

Néanmoins, nous savons également que Dieu nous a créés libres d’accepter ou de rejeter cet offre gratuite. Donc, on peut être prédestiné par notre Dieu à recevoir une grande récompense si nous acceptons d’obéir à Celui qui nous l’offre. Mais, étant libres, nous pouvons pareillement refuser cet même offre en persistant à désobéir au Créateur. Ainsi, prédestination ne veut pas dire une assurance automatique de participer à quelque chose. La condition d’obéir à Celui qui l’offre demeure également la conséquence de cette promesse. Et c’est ce que plusieurs grands prédicateurs très instruits n’ont pas encore compris.

Mais il n’est pas obligatoire de comprendre avant de pouvoir se réjouir dans l’espérance de la vérité de cette promesse divine. Les Saintes Écritures nous enseignent que la raison de l’œuvre de Dieu eu égard à la prédestination est là afin que nous glorifiions Jésus, en qui nous avons la rédemption par Son sang et la rémission des péchés selon les richesses de Sa grâce. Dans le Plan divin, tous les humains sont prédestinés à devenir un jour des enfants adoptés par Dieu dans Sa grande Famille divine. Dieu ne fait acception de personne. Ceux qui s’y rendront loueront la gloire de Sa grâce, tandis que ceux qui échoueront n’auront qu’eux-mêmes à condamner, à cause de leur rébellion persistante jusqu’à la toute fin.

Pour ceux qui ont accepté l’appel du Père à servir Jésus fidèlement, dans leur cheminement vers le Royaume jusqu’à la fin de leur vie, ils sont déjà assurés de cette prédestination : « Afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:12-14). Noter aussi, dans Éphésiens 1:5-6, comment Dieu : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs, par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. »

Et, dans Romains 8:29, Paul ajoute : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. » Sûrement, de telles bénédictions et de telles promesses devraient nous servir de motivation à louer Dieu à tout moment pour Ses bontés infinies. Donc, à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. Et puisque nous allons témoigner de Sa gloire et de Sa grâce éternellement, il serait tout à fait normal que nous le fassions déjà avec beaucoup de reconnaissance.

Demandez à n’importe quel converti à Christ ce qui prime dans sa vie et il vous dira que c’est le retour de Jésus dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu ici-bas, et dans lequel Il installera aussi Ses Élus comme rois et sacrificateurs. Pourtant, le désir de savoir ces choses date de très loin, alors que Dieu avait déjà établi Son alliance avec Abram Son serviteur en lui faisant de grandes promesses. Ainsi, dans Genèse 15:1-3, nous lisons : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, disant : Ne crains point Abram, Je Suis ton bouclier, et ta très grande récompense. Et Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants, et celui qui possédera ma maison est Eliezer de Damas. Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. »

Il est assez facile de se placer dans les sandales d’Abram et dire à Dieu : « C’est beau de me promettre une très grande récompense, mais c’est Eliezer, mon serviteur, qui sera mon héritier. » Abram ne le savait pas, mais il devait subitement découvrir la toute puissance de Dieu. « Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci [Eliezer de Damas] ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice » (vs 4-6).

Voilà la première fois que Dieu S’identifie comme le grand « Je Suis » dans les Écritures, et ce fut envers Abraham au terme d’une grande victoire, mais aussi d’une appréhension personnelle. Le Seigneur avait soutenu Abraham et sa petite armée pour vaincre l’armée plus nombreuse des Amorrites, mais, malgré cela, il n’avait pas de postérité et Abraham s’est senti soudainement seul et vulnérable dans un pays étranger. Cependant, Dieu l’a assuré que son héritier sortirait de ses entrailles et, par la foi, Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice.

Nombre d’années plus tard, Jésus est venu. Dans un discours fait aux Juifs, Jésus leur déclara : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, Je Suis » (Jean 8:56-58). La postérité promise à Abraham venait d’être concrétisée. Voilà maintenant que Jésus S’identifie comme le « Je Suis ». Peut-il y avoir deux « Je Suis », un nommé Dieu le Père et l’autre le Fils unique de Dieu ? Donc, si Jésus S’identifie Lui-même comme le Fils de Dieu, comment pouvait-Il avoir toujours existé ? Le Père vient avant le Fils, non ?

En tant que la Parole vivante de Dieu dans une chair humaine, Jésus n’a pas perdu Sa divinité, car Il était la manifestation personnifiée de Dieu dans une chair humaine. Dieu S’est carrément dépouillé de Sa Toute Puissance, dans cet embryon qu’Il a engendré et placé dans le sein de Marie, afin de devenir un simple homme, nommé Jésus (Sauveur) – Christ (Messie), et ainsi vivre les mêmes expériences que nous vivons. Paul nous l’explique ainsi : « Il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, » dans Philippiens 2:7-8.

Jean nous l’explique de cette façon, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [Pas un autre Dieu, le même Dieu]. Elle [Sa Parole] était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle [Sa Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » C’est l’évidence même, car Dieu a parlé et tout fut créé. Psaume 148:5 nous dit clairement : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. »

C’est ce même Dieu qui a assuré à Abram : « Je Suis ton bouclier, et ta très grande récompense ». Le Seigneur Jésus-Christ, la Parole éternelle, le Créateur et Rédempteur de toutes choses, est tout à fait capable d’être notre bouclier et notre grande récompense à l’heure actuelle. Puisque Jean 1:14 nous dévoile que : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle [devenue le] Fils unique venu du Père. » C’est cette même Parole de l’Éternel qui fut adressée à Abram dans une vision (Genèse 15:1). Donc, dans sa vision, Abraham a vu l’incarnation de la Parole de Dieu en tant que Dieu personnifié, en la personne de Jésus.

Tout comme Abraham, nous avons aussi un bouclier puissant, qui est nul autre que le même Dieu, devenu homme, afin de verser Son sang pur et sans tache, pour effacer nos péchés et nous racheter de la mort éternelle du péché. En parlant du retour de Jésus dans la gloire, le prophète Ésaïe a écrit : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés » (Ésaïe 11:9-11). Ce grand prophète a vécu à l’époque où les dix tribus d’Israël furent amenées en captivité par les Assyriens, environ cent ans avant que sa propre nation de Juda soit expatriée par les Babyloniens.

Pourtant, dans une des prophéties les plus remarquables de la Bible, Dieu, par la bouche d’Ésaïe, a promis que Son peuple reviendrait un jour à Jérusalem afin de rebâtir la ville et construire un nouveau temple. Dans Ésaïe 44:26-28, Dieu dit : « Qui confirme la parole de mon serviteur, et accomplis le conseil de mes envoyés ; qui dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : Elles seront rebâties, et je relèverai leurs ruines. Qui dis à l’abîme : Sois desséché, et je tarirai tes fleuves ! Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé » ! Et, dans Ésaïe 45:6, Dieu ajoute : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. » Notez le singulier !

Et, en plus, Dieu a même nommé Cyrus, le futur empereur de la Perse qui allait succéder à l’Assyrie et à la Babylonie en tant que puissance mondiale. Ce grand roi a accompli la prophétie d’Ésaïe environ 175 ans après sa prévision par ce grand prophète de Dieu. Non seulement Ésaïe avait prophétisé le retour de Juda à Jérusalem après son exil à Babylone, mais il prophétisa que, dans les derniers jours, Dieu étendra encore Sa main puissante pour sauver un reste de Son peuple.

Ésaïe 11:9-13 nous révèle que : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l’Assyrie, de l’Égypte, de Pathros, de Cush, d’Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer. Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre. Alors la jalousie d’Éphraïm disparaîtra, et les oppresseurs seront retranchés de Juda ; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda n’opprimera plus Éphraïm. »

Les exilés de Juda et d’Israël reviendront à Jérusalem de leur captivité dans le Moyen-Orient, de ces pays anciens. Pathos, Cush, Élam et Shinear sont identifiés présentement comme l’Éthiopie, l’Iran, l’Iraq, et la Syrie. Nous verrons des choses extraordinaires lorsque Jésus recueillera Ses Élus des quatre bouts de la terre. Dans Matthieu 24:31, nous lisons : « Il enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. » Une telle prophétie, donnée à Ésaïe à une époque si lointaine, ne pouvait venir que de Dieu Lui-même.

Revenons cependant à Jésus notre Sauveur, lorsque Dieu a décidé de devenir EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Dans Hébreux 2:7-9, nous découvrons que Dieu : « …l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains. Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. »

Il nous est impossible de comprendre comment l’infini Créateur Dieu a pu S’humilier ainsi pour devenir un simple humain. « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair » (Romains 8:3). Pourtant, avec le Saint-Esprit en nous, nous pouvons le comprendre, car : « Tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3).

Nous pouvons le comprendre, car nous avons discerné dans les Écritures comment Dieu a dû Se vider de Sa toute puissance, afin que Son incarnation soit possible, dissimulant par le fait même certains aspects de Sa divinité. « Ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:4). Cependant, il a fallu qu’Il soit fait, pour un temps, inférieur aux anges afin de pouvoir nous sauver en passant par la mort. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous, » nous dit Hébreux 2:9. Pierre nous l’explique ainsi : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Dieu avait tout créé, mais Il a consenti à vivre dans la chair afin d’être vu des hommes : « Et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire, » nous dit 1 Corinthiens 2:8. Pourtant, notre Créateur : « Étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu » (Philippiens 2:6). C’est-à-dire, Il n’avait aucune crainte de perdre Sa divinité, donc, Il n’était pas obligé de S’accrocher à Sa nature divine et Ses attributs en devenant homme. Alors, Il S’est vidé de Son apparence extérieure de Dieu, et : « Il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes » (v. 7).

Cependant, ceci n’était que le début : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Jésus a tout enduré pour nous, afin que nous puissions savourer le Royaume avec Lui. Mais, parce qu’Il a consenti à être humilié ainsi : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans Jean 3:14-17, Jésus nous dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Celui qui place sa foi en Jésus comme Sauveur et Seigneur possède déjà des promesses merveilleuses qui ne sont pas visibles présentement, mais qui sont permanentes dans le ciel pour nous. Regardons ensemble quelques-unes de ces promesses.

La première se trouve dans le texte cité plus haut et provenant directement de Jésus. Si nous croyons en Lui en persévérant dans la foi jusqu’à la fin de notre vie physique, la vie éternelle nous est déjà assurée. Car le pardon de nos péchés fut réglé par la mort et le sang versé de Christ sur la croix : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Par cette promesse, Dieu ne Se souviendra plus de nos péchés pardonnés, car leur rédemption est éternelle. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2).

Une des grandes ressources que nous avons maintenant, et que nous utilisons si peu, c’est la pensée de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:16. Avoir la pensée de Christ devrait sûrement nous aider à éviter de pécher. Néanmoins : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). Non seulement avons-nous un avocat pour nous défendre, nous avons également un grand Sacrificateur comme Médiateur devant Dieu. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Finalement, nous savons que nous avons déjà un corps glorieux qui nous attend lors de la résurrection, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel » (2 Corinthiens 5:1-2). Et tout cela n’est que le commencement, car : « Comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Alors rêvons, obéissons aux commandements de Dieu et marchons selon Son Esprit, afin que Son Esprit nous les révèle en temps et lieu, selon Son bon plaisir. Car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu.




D.271 – Renverser le processus

possible

Par Joseph Sakala

Dans 2 Samuel 14:14, nous lisons : « Car certainement nous mourrons, et nous sommes semblables aux eaux qui s’écoulent sur la terre et qu’on ne recueille point. Or Dieu ne lui ôte pas la vie, mais il médite les moyens de ne pas repousser loin de lui l’exilé. » Ces sages paroles de la femme thékoïte au roi David, au sujet d’Absalom, son fils, contenaient plus de sagesse qu’elle ne se doutait, car elles reflètent un principe complexe de l’existence humaine qui nous affecte tous. La vie humaine devra éventuellement se terminer et nous devrons mourir. Ce processus ne peut pas être renversé, pas plus que l’eau versée sur la terre peut remonter vers la coupe qui l’a contenue. Ce principe s’appelle la loi de l’entropie. Les systèmes physiques s’affaiblissent, les organismes biologiques vieillissent et meurent. Les grandes sociétés et les grands empires tombent et disparaissent.

Tous ces phénomènes font partie de la malédiction universelle de Dieu sur l’homme à cause du péché. « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

Ainsi, ce processus de détérioration maléfique, mais naturelle, s’applique à tout sans aucune exception. Cependant, le fait que la loi de l’entropie existe nous dirige inévitablement vers un Créateur, puisque les systèmes qui s’usent devaient sûrement être neufs avant de commencer à se détériorer. Et les créatures qui meurent devaient auparavant recevoir la vie. Donc, même l’idée d’une évolution naturelle de tout ce qui existe vers un système plus complexe tout au long des millénaires, va complètement à l’encontre de toute connaissance scientifique et contredit toute expérience et croyance humaine dans ce domaine très controversé. Malgré cela, seul Dieu, qui a créé toutes choses, peut renverser le processus de détérioration. Par exemple, l’énergie solaire avec son cycle hydrologique peut facilement évaporer l’eau versée par terre pour la retourner éventuellement dans la coupe.

Une vie de péché peut également être purifiée par la grâce de Dieu et le sang pur de Christ. Et les morts peuvent ainsi revenir à la vie par la résurrection de Jésus qui fut le premier par lequel ce processus fut renversé. Un jour, la malédiction universelle sera enlevée : « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

La doctrine d’une création spéciale veut simplement dire que la création a eu lieu par un processus surnaturel par lequel chaque entité fut spécifiquement planifiée et formée par Dieu. Alors : « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux, » dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:39. Cette doctrine est aussi clairement enseignée dans la Genèse où l’expression « selon son espèce » est utilisée au moins dix fois dès le premier chapitre. Une référence remarquable nous est donnée par Paul dans 1 Corinthiens 15.

La distinction particulière de plusieurs aspects de la création se trouve dans 1 Corinthiens 15:37-44, où Paul déclare, pour ce qui tient de la botanique, que : « quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Dans le verset 39, Paul explique ainsi l’aspect zoologique : « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. » Au verset 40, Paul explique l’aspect physique en disant : « Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » Donc, malgré que les corps célestes soient composés des mêmes éléments chimiques, la terre demeure unique dans sa complexité et son but éventuel.

Ensuite Paul nous parle de l’aspect astral, au verset 41, en déclarant que ; « autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; car une étoile est différente d’une autre étoile par son éclat. » Ainsi, même parmi les étoiles, chacune se distingue des autres par son éclat. Et finalement, Paul termine par le côté spirituel, disant : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (vs 42-44). Les Saintes Écritures nous indiquent clairement que, même si nos corps sont présentement physiques et charnels, ils sont destinés à devenir un jour surnaturels et immortels, n’étant plus contrôlés par les forces naturelles du système présent.

Dieu avait un but noble et spécifique en créant chaque système et chacun avait sa raison d’être. Nonobstant, Dieu a amplement pourvu à ce qu’il y ait une certaine latitude pour des changements mineurs dans chacun des systèmes, mais jamais, au grand jamais, Dieu n’a permis que le système physique humain puisse « évoluer » vers un système complexe supérieur et spirituel. C’est un droit que Dieu S’est réservé exclusivement pour Lui-même. Car le but éventuel de Dieu était de Se former une Famille divine avec laquelle Dieu partagerait Sa Création entière pendant l’éternité.

Un jour, Jésus questionna Ses disciples. Dans Matthieu 16:15-18 : « Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais Mon Père qui est dans les cieux. [Un athée n’aurait jamais reconnu cela]. Et moi [continua Jésus], je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Ceci est le premier de 115 endroits où le mot ekklesia est utilisé dans le Nouveau Testament. Quatre fois, il est traduit par « assemblée » et les autres comme « Église ». Le mot veut simplement dire « mis à part » par Dieu pour une raison spéciale.

Trois fois nous référant à une réunion à Éphèse, dans Actes 19:32, lors d’une réunion municipale, où nous lisons : « Cependant, les uns criaient d’une manière, et les autres d’une autre ; car l’assemblée était tumultueuse, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils étaient assemblés. » Nous voyons les deux autres dans les versets 39 et 40 où Paul leur dit : « Et si vous avez quelque autre chose à réclamer, on pourra en décider dans une assemblée légale. Car nous risquons d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, n’ayant aucune raison pour justifier ce rassemblement. Et quand il eut dit cela, il congédia l’assemblée. »

La quatrième fois que nous le voyons traduit comme « assemblée », c’est en parlant de Moïse, dans Actes 7:36-38, où nous lisons : « C’est celui qui les fit sortir, en faisant des prodiges et des miracles au pays d’Égypte, dans la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans. C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » Les autres fois, le mot ekklesia identifie des églises ou des groupes de chrétiens ayant une réunion, soit en petits groupes, soit plus nombreuse dans le but de grandir ensemble en cheminant vers le Royaume de Dieu.

Néanmoins, en aucune occasion dans l’histoire, cette Église fondée par Christ  ne devait cesser d’exister jusqu’au retour de Jésus. Dans le dernier chapitre de la Bible, alors que Jésus nous dévoile le formidable avenir préparé pour les enfants de Dieu, Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin » (Apocalypse 22:16). Donc, à part les Élus de la première résurrection, tous les membres de toutes les églises du monde entier, auront un jour, au retour de Christ, l’occasion d’être instruits dans la vérité divine et d’entendre les promesses extraordinaires qui sont destinées à ceux qui se convertiront à Christ.

C’est la dernière mention des Églises dans la Bible, mais elles auront un jour une dimension éternelle, en ce sens que jamais les portes de l’enfer ne prévaudront contre elles. Si le Gouvernement de Dieu doit couvrir la terre entière, Son Église sera également mondiale. Ainsi, Hébreux 12:22-24 nous déclare : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. »

Imaginez un instant la joie que l’apôtre Jean a dû ressentir quand il fut inspiré de nous dévoiler, dans 1 Jean 3:1-2 : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Le mot « voyez » que Jean a utilisé veut dire, en effet, gardez votre concentration sur ce qui suit, car c’est très important. Nous sommes appelé enfants de Dieu ! Le monde ne peut pas reconnaître cela, car le monde ne connaît pas Dieu présentement.

Nous avons été choisis par Dieu : « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté » (Éphésiens 1:4-5). Nous sommes choisis parmi un grand nombre : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, » nous dit Jésus, dans Matthieu 22:14. Nous avons été adoptés au sein de la Famille du Créateur omnipotent : « Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de Son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:5-6).

Mais dans quel but Dieu a-t-Il fait cela ? « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Alors, Paul nous exhorte fortement, dans Éphésiens 4:23-24 : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » N’oublions jamais qui nous sommes. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui » (Romains 8:16-17).

Ce don unique d’être enfants de Dieu porte avec lui des responsabilités ainsi que des privilèges. Il est vrai que : « Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). Rappelons-nous cependant que : « Dieu, en effet, ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sainteté. C’est pourquoi, celui qui rejette ceci, ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui nous a aussi donné son Saint-Esprit » (1 Thessaloniciens 4:7-8). Alors, dans Philippiens 2:12-13, Paul ajoute : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. »

En parlant des Élus, Paul nous confirme, dans Éphésiens 2:6-7, que : « Dieu nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. » Certains groupes religieux utilisent ce passage biblique pour tenter de prouver que nous pouvons maintenant aller au ciel après notre mort. C’est faux, car l’Écriture ne peut pas être anéantie et Jésus a clairement dit que personne n’est monté au ciel, sauf Lui qui est descendu du ciel (Jean 3:13). Ce passage nous déclare simplement que, spirituellement parlant, nous sommes déjà assis sur les trônes, présentement au ciel, qui sont destinés aux Élus dans le Royaume que Jésus viendra établir sur cette terre, lors de Son avènement.

Pour maintenir votre accès au trône qui vous est réservé : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes » (Éphésiens 6:11-13). Satan nous déteste et fera tout en son pouvoir pour nous enlever notre couronne de gloire, mais en obéissant aux instructions de Jésus, même Satan ne pourra nous arracher de Sa main puissante.

Dieu est jaloux de Ses enfants et doit parfois les châtier pour les ramener au bercail. « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:6-8). Toutefois, nous sommes des fils légitimes, ayant continuellement besoin d’augmenter notre foi et améliorer notre caractère par la discipline, la vertu, la connaissance : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:4-7).

Alors : « croissez dans la grâce [nous dit Pierre], et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). La meilleure façon d’y arriver, c’est de se nourrir régulièrement de la Parole de Dieu. Dans Psaume 119:1-2, nous lisons : « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! Heureux ceux qui gardent Ses témoignages et qui le cherchent de tout leur cœur. » Ce Psaume remarquable contient 176 versets. C’est le plus long de la Bible et il fait continuellement référence à la Parole de Dieu, en plus des 28 exhortations de « garder Sa Parole ».

Le premier se trouve dans les deux versets cités plus hauts, où nous sommes exhortés a garder les témoignages de Dieu. En voici quelques autres pour nous aider à demeurer dans cette voie qui mène au Royaume. « Tu as prescrit tes ordonnances pour qu’on les garde soigneusement. Oh ! que mes voies soient bien réglées, pour observer tes statuts, » dans Psaume 119:4-5. « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles. Fais ce bien à ton serviteur, que je vive et que je garde ta parole, » nous dit Psaume 119:16-17. « Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur. Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements ; car j’y prends plaisir » (vs 34-35). Disons-lui souvent : « Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole » (vs 66-67).

Ceci veut dire beaucoup plus que de simplement observer et croire en Ses commandements. Le véritable chrétien n’observe pas les commandements par crainte de pécher. Nous les observons parce que nous les aimons et par amour pour Dieu. À celui qui obéit par amour pour Dieu : « L’Éternel le gardera et conservera sa vie ; il sera heureux sur la terre ; tu ne le livreras point au désir de ses ennemis » (Psaume 41:3). Qui pourrait nous promettre une telle protection ? Seul Dieu a le pouvoir et le désir de le faire, selon Son bon plaisir.

Dans Ésaïe 42:5-8, nous lisons : « Ainsi a dit le Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec tout ce qu’elle produit ; qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et le souffle à ceux qui y marchent : Moi, l’Éternel, je t’ai appelé dans la justice ; je te prendrai par la main, je te garderai ; je te donnerai pour alliance au peuple, et pour lumière aux nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles. »

Dieu est très bien identifié ici comme étant le Créateur de l’univers entier et le planificateur de tout ce qui s’y trouve intérieurement. Dans ce passage, Dieu nous dévoile également la venue future du Messie pour accorder une Nouvelle Alliance au peuple, ainsi que pour être la lumière aux nations, puisque Lucifer, dont le nom signifie « porteur de la lumière», a  complètement raté cette merveilleuse mission lorsqu’il s’est révolté contre Son Créateur avec les anges étant sous sa charge. Donc, Jésus devait aussi ouvrir les yeux des aveugles spirituels, faire sortir de prison les captifs du péché et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres, loin de la vérité.

Celui qui fait toutes ces choses donne également à tous ceux qui naissent le souffle de vie. Peu importe si la personne croit ou non en Dieu, elle doit se fier sur Dieu pour respirer. Car : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:24-28).

Dieu a aussi mis un esprit dans chaque humain, mais inférieur à l’Esprit de Dieu. C’est avec cette caractéristique particulière que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Les animaux de la terre possèdent tous le souffle de vie, mais seuls les êtres humains furent créés de la poussière, avec un esprit auquel le Saint-Esprit de Dieu vient se jumeler lorsqu’une personne se convertit à Christ. C’est cet Esprit de Dieu qui guide ensuite le converti dans son cheminement personnel vers le Royaume. Et il le fait pendant le reste de sa vie physique : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12:9).

Parmi les membres de la congrégation à Thessalonique, certains ont posé la question à savoir ce qui arrivera aux convertis à Christ qui sont morts avant Son avènement pour établir Son Royaume. Paul a sûrement sauté sur l’occasion en leur disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-18).

Incidemment, Paul aurait-il eu besoin de déclarer cela s’il leur avait déjà enseigné que les saints « vont au ciel » tout de suite après leur mort ? Les Thessaloniciens n’auraient sûrement pas été inquiets du sort des morts.

Chers disciples de Christ, sachez qu’il y a deux plans en marche sur la terre présentement. Le premier implique des êtres humains qui croient pouvoir améliorer l’évolution lente et graduelle de l’univers, développée sur des milliards d’années, en créant une technologie tellement perfectionnée qu’ils pourront créer un Nouvel Ordre Mondial de paix, où la médecine éliminera toute maladie et contrôlera même le nombre d’années de vie allouées aux humains, selon leur soumission au système établi.

L’autre plan implique un Dieu Créateur qui nous assure, dans Sa Parole, d’avoir tout créé et qui va identiquement établir, un jour, Son Royaume de paix qui sera éternel et dans lequel c’est la médecine qui sera abolie. Car les humains seront immortels, et auront comme besogne la présentation et l’embellissement perpétuel et éternel de l’univers entier. Pour ceux et celles qui seront soumis au Créateur, Dieu partagera toute Sa création avec Ses enfants divins devenus réellement à Son image et à Sa ressemblance, dans la paix, le bonheur et la joie.

Subséquemment, à chaque individu de choisir le plan dans lequel il veut s’engager. Je souhaite de tout cœur que le Saint-Esprit vous guide afin que chacun et chacune prenne la bonne décision.




D.270 – Le champ du potier

champs

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 27:7-9, il est écrit : « Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d’un potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à aujourd’hui le Champ du sang. Alors s’accomplit ce qui avait été dit par Jérémie le prophète en ces termes : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix de celui qui a été évalué, de celui que les enfants d’Israël ont évalué ; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné. » Dans les versions bibliques qui affichent des tableaux de références, on signale que le passage cité par Matthieu proviendrait de Zacharie 11:12-13 qui se lit comme suit : « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier. »

Dans la version Louis Segond comportant les commentaires de C. I. Scofield, on accorde une note explicative devant le nom de Jérémie écrit dans Matthieu 27:9. La voici : « Ce verset se réfère sans doute à Za. 11:12-13, avec peut-être une allusion à Jé. 18:1-4 et 19:1-3. Plusieurs manuscrits hébreux suivent l’ordre de la tradition talmudique pour le classement des écrits prophétiques : Jérémie, Ézéchiel, Ésaïe, etc. Matthieu ne cite donc pas ici un passage du livre même de Jérémie, mais un passage du rouleau des prophéties commençant par le livre de Jérémie. »

Vous avez donc ici un exemple d’explication qui ne satisfait personne et ne répond à rien. Il s’agit plutôt d’une tentative maladroite d’excuser Matthieu d’avoir commis une « erreur ». Les contradicteurs de la Bible ont alors beau jeu pour critiquer les Écritures en croyant y trouver une preuve que la Bible contient des erreurs et qu’on ne peut pas s’y fier.

Mais est-ce le cas ? Est-ce une erreur ? Si non, serait-il possible que les érudits théologiens aient manqué quelque chose ? Comment alors expliquer l’apparente contradiction, si l’inspiration de Dieu est infaillible et qu’il est impossible qu’Il Se contredise ? Matthieu a-t-il confondu les passages de Jérémie 18 et 19 avec celui de Zacharie 11 ? Dieu aurait-Il laissé passer pareille coquille ?

Pour commencer, étudions d’abord Jérémie 18 et 19. Cependant, avant de continuer, souvenons-nous que les dix tribus de la Maison d’Israël, vivant au nord de la Palestine, en Samarie, sont alors déjà en captivité depuis plus d’un siècle et, selon Dieu, leur cas est déjà réglé. Elles sont considérées comme perdues, car elles ne sont jamais retournées en Samarie et sont demeurées dispersées jusqu’à ce jour. Dieu seul peut les reconnaître.

Dans ces chapitres de Jérémie, Dieu S’adresse principalement à la Maison de Juda dont la capitale est Jérusalem. Connaissant l’histoire de leurs frères et sœurs en captivité, la Maison de Juda aurait dû demeurer très près de l’Éternel afin de ne pas subir le même traitement. Allons voir.

Jérémie 18:1-6 : « La parole qui fut adressée par l’Éternel à Jérémie, en ces termes : Lève-toi, et descends dans la maison du potier ; et là je te ferai entendre mes paroles. Je descendis donc dans la maison du potier, et voici, il travaillait sur son tour. Et le vase qu’il faisait avec l’argile qu’il tenait en sa main, fut manqué ; et il en refit un autre vase, comme il lui sembla bon de le faire. Alors la parole de l’Éternel me fut adressée en ces mots : Maison d’Israël, ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier ? dit l’Éternel. Voici, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël ! » Dieu commence par S’adresser à toute la Maison d’Israël, les comparant à ce vase manqué, forçant le potier à en refaire un autre.

Dieu poursuit en leur démontrant Sa puissance, mais aussi Sa compassion et Son pardon, si repentir il y a. Alors, Dieu leur dit : « Au moment où j’aurai parlé d’une nation, d’un royaume, pour arracher, pour démolir et pour détruire, si cette nation dont j’aurai parlé, revient de sa méchanceté, je me repentirai aussi du mal que je pensais lui faire. Et au moment où j’aurai parlé d’une nation, d’un royaume, pour édifier et pour planter, s’il fait ce qui est mal à mes yeux, et n’écoute point ma voix, je me repentirai aussi du bien que j’avais dit vouloir lui faire » (vs 7-10). Voilà ce qu’avaient fait les dix tribus en suivant Jéroboam qui leur a fait abandonner Dieu pour se tourner vers Baal. Pour les punir, Dieu a utilisé les Assyriens qui les amenèrent en captivité.

Dieu S’adresse maintenant à Juda qui aurait dû saisir la leçon, mais qui, malheureusement, a fait pire, en toute connaissance de cause. Regardons ce qui suit : « Maintenant donc parle ainsi aux hommes de Juda, et aux habitants de Jérusalem, et dis leur : Ainsi a dit l’Éternel : Voici, je prépare du mal, et je forme un dessein contre vous. Détournez-vous donc chacun de votre mauvais train, et amendez vos voies et vos actions. [En bon Père, Dieu plaide avec eux.] Mais ils disent : C’est inutile ! Car nous suivrons nos pensées, et chacun de nous fera selon la dureté de son mauvais cœur » (vs 11-12). Voilà qui est assez arrogant, merci, comme réponse à leur Dieu !

« C’est pourquoi ainsi a dit l’Éternel : Demandez donc chez les nations, qui entendit rien de pareil ? La vierge d’Israël a fait une chose très énorme. La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs ? Ou voit-on tarir les eaux venues de loin, fraîches et ruisselantes ? » (vs 13-14). Quelle belle façon poétique de leur faire comprendre que la nature, réduite à son plus simple dénominateur, s’avère plus intelligente que la Maison de Juda. Alors, Dieu leur déclare : « Cependant mon peuple m’a oublié. Il a offert des parfums au néant. On les a fait chanceler dans leurs voies, quitter les sentiers anciens, pour suivre les voies d’un chemin non tracé, pour faire de leur pays une désolation, une dérision perpétuelle, en sorte que tous ceux qui y passent, s’étonnent et branlent la tête. Je les disperserai devant l’ennemi, comme par le vent d’Orient ; je leur tournerai le dos, je ne les regarderai pas, au jour de leur calamité » (vs 15-17). Alors, le peuple se tourne-t-il vers Dieu ?

Pas du tout, il s’en prend au prophète ! « Et ils disent : Venez, et formons des complots contre Jérémie ! Car la loi ne se perdra pas chez le sacrificateur, ni le conseil chez le sage, ni la parole chez le prophète. Venez, et frappons-le de la langue, et ne faisons attention à aucun de ses discours ! » (v. 18). Jérémie perd patience et s’adresse directement à Dieu : « Éternel ! Fais attention à moi, et entends la voix de mes adversaires ! Le mal sera-t-il rendu pour le bien ? Car ils ont creusé une fosse pour mon âme. Souviens-toi que je me suis tenu devant toi, afin de parler pour leur bien, afin de détourner d’eux ta colère. C’est pourquoi livre leurs enfants à la famine, et abandonne-les à l’épée ; que leurs femmes soient privées d’enfants et veuves ; que leurs maris soient enlevés par la peste, et leurs jeunes gens frappés de l’épée dans le combat ; que de leurs maisons on entende des cris, quand tu feras soudain venir des troupes contre eux. Car ils ont creusé une fosse pour me prendre ; ils ont caché des filets sous mes pieds. Et toi, Éternel, tu sais que tout leur dessein contre moi, est de me mettre à mort. Ne couvre point leur iniquité, et n’efface point leur péché de devant ta face. Qu’ils soient renversés en ta présence ; agis contre eux au temps de ta colère » (vs 19-23).

Dieu répond au prophète. « Ainsi a dit l’Éternel : Va, et achète d’un potier un vase de terre ; et prends avec toi des anciens du peuple et des anciens des sacrificateurs, et sors à la vallée du fils de Hinnom, qui est à l’entrée de la porte de la Poterie ; et crie là les paroles que je te dirai. Dis : Rois de Juda, et vous, habitants de Jérusalem, écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici, je vais faire venir sur ce lieu un mal tel que les oreilles en tinteront à quiconque l’apprendra ; parce qu’ils m’ont abandonné, et qu’ils ont profané ce lieu, et qu’ils y ont fait des encensements à d’autres dieux que ni eux, ni leurs pères, ni les rois de Juda n’avaient connus ; et qu’ils ont rempli ce lieu du sang des innocents, et ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler au feu leurs fils, en holocaustes à Baal, ce que je n’ai point commandé, et dont je n’ai point parlé, et à quoi je n’ai jamais pensé » (Jérémie 9:1-5).

Cette tribu de Juda, que Dieu S’était mise à part à cause de David, son serviteur, a fait exactement, sinon pire que ce que les dix tribus du nord avaient fait en suivant Jéroboam. « C’est pourquoi, voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où ce lieu-ci ne sera plus appelé Thopheth, ni la vallée du fils de Hinnom, mais où on l’appellera la vallée de la tuerie. Et j’anéantirai en ce lieu le conseil de Juda et de Jérusalem ; je les ferai tomber par l’épée devant leurs ennemis, et par la main de ceux qui cherchent leur vie, et je donnerai leurs cadavres en pâture aux oiseaux des cieux et aux bêtes de la terre. Et je ferai de cette ville un sujet d’étonnement et de moquerie ; quiconque passera près d’elle, sera étonné et sifflera à cause de toutes ses plaies. Et je leur ferai manger la chair de leurs fils et la chair de leurs filles ; et ils mangeront la chair l’un de l’autre, dans le siège et dans l’extrémité où les réduiront leurs ennemis et ceux qui cherchent leur vie » (vs 6-9).

Dieu S’adresse ensuite à Jérémie et lui dit : « Ensuite tu briseras le vase sous les yeux de ceux qui seront allés avec toi. Et tu leur diras : Ainsi a dit l’Éternel des armées : Je briserai ainsi ce peuple et cette ville, comme on brise un vase de potier, qui ne peut être réparé ; et faute de place pour ensevelir, on ensevelira à Thopheth. C’est ainsi que je ferai à ce lieu, dit l’Éternel, et à ses habitants ; je rendrai cette ville semblable à Thopheth. Et les maisons de Jérusalem et les maisons des rois de Juda seront impures comme le lieu de Thopheth, toutes les maisons sur les toits desquelles ils ont offert des parfums à toute l’armée des cieux, et fait des libations à d’autres dieux » (vs.10-13).

« Puis Jérémie revint de Thopheth, où l’Éternel l’avait envoyé prophétiser ; et il se tint debout dans le parvis de la maison de l’Éternel, et il dit à tout le peuple : Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici, je vais faire venir sur cette ville, et sur toutes ses villes, tout le mal que j’ai prononcé contre elle, parce qu’ils ont roidi leur cou, pour ne pas écouter mes paroles » (vs 14-15). Dès ce moment-là, le sort était jeté contre Juda et Jérusalem et ce ne fut plus qu’une question de temps avant que, soit qu’ils se repentent et que Dieu enlève la punition prévue, ou soit qu’ils persistent dans leurs péchés et aillent eux aussi en captivité. Cette déclaration de Dieu a sûrement dû toucher le cœur de Juda qui s’est soudainement prosterné à genoux pour implorer la miséricorde et le pardon de Dieu en Lui promettant obéissance, n’est-ce pas ? Ah oui ? Eh bien non ! Quand Dieu dit que ce peuple a le cou raide, Il parle en pleine connaissance de cause !

Continuons dans le livre de Jérémie pour voir la réaction de la Maison de Juda : « Alors Pashur, fils d’Immer, sacrificateur et surintendant dans la maison de l’Éternel, entendit Jérémie qui prophétisait ces choses. Et Pashur frappa le prophète Jérémie, et le mit dans la prison qui était à la porte supérieure de Benjamin, dans la maison de l’Éternel. Mais, le lendemain, Pashur fit sortir Jérémie de la prison. Et Jérémie lui dit : L’Éternel ne t’a pas appelé Pashur (en sécurité tout autour), mais Magor-Missabib (frayeur de tous côtés ! ) Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je te livrerai à la frayeur, toi et tous tes amis ; ils tomberont par l’épée de leurs ennemis, et tes yeux le verront. Je livrerai aussi tout Juda entre les mains du roi de Babylone. Il les transportera à Babylone, et les frappera de l’épée. Et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu’elle a de précieux, je livrerai tous les trésors des rois de Juda aux mains de leurs ennemis, qui les pilleront, les enlèveront et les emporteront à Babylone. Et toi, Pashur, et tous ceux qui demeurent dans ta maison, vous irez en captivité. Tu iras à Babylone, et là tu mourras ; là tu seras enseveli, toi et tous tes amis, auxquels tu as prophétisé le mensonge » (Jérémie 20:1-6). C’est ainsi que Dieu ouvrit la porte à Nébucadnetsar pour amener en captivité la Maison de Juda et la petite tribu de Benjamin associée à Juda à cause de l’alliance entre David et Jonathan de ne jamais se quitter.

Ainsi, Dieu Se compare au potier qui peut faire un beau vase, mais qui peut aussi le briser. Ici, dans Jérémie, il est question du potier, mais aucun montant d’argent n’est mentionné, alors que Dieu S’adresse à la Maison de Juda avant de l’envoyer en captivité. Maintenant, retournons voir le passage de Zacharie où Dieu S’en prend à un autre groupe qui devait Le servir. Cette fois, il s’agit des pasteurs infidèles et le troupeau. Zacharie 11:1-2 : « Liban, ouvre tes portes, et que le feu dévore tes cèdres ! Cyprès, gémissez ! Car le cèdre est tombé, car les plus magnifiques sont ravagés. Gémissez, chênes de Bassan ! Car la forêt inaccessible est abattue. » Quelle façon poétique magistrale utilisée par Dieu pour nous annoncer un de Ses jugements !

Continuons : « On entend gémir les bergers, car leur magnificence est dévastée ; on entend rugir les lionceaux, car la parure du Jourdain est dévastée. Ainsi a dit l’Éternel mon Dieu : Pais les brebis destinées à la boucherie, que leurs acheteurs tuent sans être coupables, et dont les vendeurs disent : « Béni soit l’Éternel ! je m’enrichis« , et qu’aucun de leurs bergers n’épargne » (vs 3-5). Assez particulier comme comportement, au sein de ces religions qui s’enrichissent au détriment des pauvres brebis, et tout ça au nom de Dieu ! À ces pasteurs, Dieu dit : « Car je n’épargnerai plus les habitants du pays, dit l’Éternel. Et voici, je livrerai les hommes aux mains les uns des autres et aux mains de leur roi ; ils écraseront le pays, et je ne délivrerai pas de leurs mains » (v. 6).

Dieu prend alors la relève et déclare : « Je me mis donc à paître les brebis destinées à la boucherie, assurément les plus misérables du troupeau. Et je pris deux houlettes dont j’appelai l’une Faveur, et l’autre Liens, et je fis paître les brebis. Et je retranchai trois bergers en un seul mois ; car mon âme s’était fatiguée d’eux, et leur âme aussi s’était dégoûtée de moi. Et je dis : Je ne vous paîtrai plus ! Que la brebis mourante, meure ; que celle qui doit périr, périsse, et que celles qui restent, dévorent la chair l’une de l’autre. Et je pris ma houlette Faveur, et je la brisai pour rompre mon alliance, que j’avais traitée avec tous les peuples. Elle fut rompue en ce jour-là, et ainsi les plus misérables du troupeau, qui regardaient à moi, reconnurent que c’était la parole de l’Éternel » (vs 7-11).

Cela devenait une préfigure de Jésus (la Parole de l’Éternel dans la chair) qui viendrait apporter une Nouvelle Alliance spirituelle ouvrant la porte au salut. « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent » (v. 12). Jésus avait déclaré qu’un ouvrier est digne de son salaire. Il ne parlait pas de dîme, car le peuple avait aussi le choix de ne pas Lui donner Son salaire. La vérité qu’Il est venu apporter était gratuite. Ce qui suit est donc une prophétie : 1) d’abord sur le rejet de Son offre de salut par la majorité à qui Jésus était venu l’annoncer ; 2) mais aussi le prix crapuleux de trente pièces d’argent qu’ils devaient fixer pour trahir le BON BERGER en le dévoilant à ceux qui avaient décidé de le tuer.

« Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier. Puis je brisai ma seconde houlette, les Liens, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël. Puis l’Éternel me dit : Prends encore l’équipement d’un berger insensé. Car voici, je vais susciter dans le pays un berger qui ne visitera pas celles qui périssent, qui ne cherchera pas celle qui s’égare, qui ne guérira pas la blessée, et ne nourrira pas celle qui est saine ; mais il mangera la chair des plus grasses, et il rompra leurs ongles. Malheur au pasteur de néant, qui abandonne le troupeau ! Que l’épée tombe sur son bras et sur son œil droit ! Que son bras se dessèche, et que son œil droit s’éteigne entièrement ! » (vs 13-17). Que ceux qui prêchent un autre évangile que celui de Jésus en prennent note !

Donc, Matthieu ne s’est pas trompé et il n’y a pas de contradiction entre les deux passages. Au contraire, l’un vient compléter l’autre. Dans le livre de Jérémie, Dieu prédit la déportation de Juda et la petite tribu associée, Benjamin, vers une captivité en Babylonie, à cause de leur péché contre l’Éternel en se tournant vers Baal (Satan), ainsi que tous les autres faux dieux que les païens adoraient. Dans le livre de Zacharie, Dieu vient porter un jugement contre tous les pasteurs infidèles se disant de Dieu. Il y en avait du temps de Jésus, puis il y a eu ceux qui ont pris la relève pour s’engraisser depuis lors jusqu’à aujourd’hui, au détriment du peuple. Cette prophétie sur les trente pièces d’argent est double. Puisqu’elle est liée directement au ministère de Christ, ce fut aussi une autre preuve irréfutable que, non seulement Jésus était le Messie qu’ils attendaient, mais aussi de Son rejet par le peuple même qui devaient L’accueillir à bras ouverts.

Matthieu n’a pas confondu les deux passages où Dieu Se compare à un potier pétrissant des vases, dans Jérémie 18 et 19, avec le passage de Zacharie 11. Le passage de Jérémie est crucial pour comprendre ce que nous voyons dans Zacharie où Dieu déclare rompre Son alliance avec la Maison d’Israël physique. « Puis je brisai ma seconde houlette, les Liens, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël » (Jérémie 11:14). Tout cela pour nous apporter une Nouvelle Alliance ouvrant la porte à toutes les nations, Israël comme les païens, pour qu’elles fassent partie d’Israël de Dieu, une Maison constituée de personnes immortelles devenant la Maison de Dieu.

Il n’y a donc pas de coquille dans le texte de Matthieu. Les exégètes et les érudits devraient peut-être relire ces passages avec un esprit ouvert et non avec des préjugés personnels. Ceux qui ont l’Esprit de Dieu pour comprendre les profondeurs de Dieu saisiront ce que Dieu cache aux habitants de la terre et ne révèle qu’à Ses enfants.




D.267 – Des nuées sans eau

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Par Joseph Sakala

En parlant de certains ouvriers de Satan qui, dès les débuts de l’Église, s’infiltraient dans les congrégations pour essayer d’embrouiller l’esprit des nouveaux converties avec leurs fausses doctrines, l’apôtre Jude déclare : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:11-12). Ce passage biblique semble être le seul dans le Nouveau Testament qui compare des nuages aux personnes rebelles à Dieu.

Pourtant, plusieurs références dans la Bible utilisent les nuages pour indiquer la présence de Dieu dirigeant Israël, comme nous voyons dans Exode 13:21-22 où : « l’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée, pour les conduire par le chemin, et la nuit dans une colonne de feu, pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit. »

Un autre exemple se trouve dans Exode 16:10-12 où le peuple réclamait de la viande à manger. « Et comme Aaron parlait à toute l’assemblée des enfants d’Israël, ils se tournèrent vers le désert, et voici, la gloire de l’Éternel se montra dans la nuée ; et l’Éternel parla à Moïse, en disant : J’ai entendu les murmures des enfants d’Israël. Parle-leur, et leur dis : Entre les deux soirs vous mangerez de la chair, et au matin vous vous rassasierez de pain, et vous saurez que je suis l’Éternel votre Dieu. »

Nous le voyons également lors de l’onction du tabernacle, dans Exode 40:34-38 : « Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure. Or, pendant toutes leurs marches, quand la nuée s’élevait de dessus la Demeure, les enfants d’Israël partaient ; mais si la nuée ne s’élevait point, ils ne partaient point, jusqu’au jour où elle s’élevait. Car la nuée de l’Éternel était sur la Demeure pendant le jour, et le feu y était la nuit, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches. »

Dans 1 Rois 8:10-13, nous lisons ceci, lors de la consécration du temple : « Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint, que la nuée remplit la maison de l’Éternel ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel. Alors Salomon dit : L’Éternel a dit qu’il habiterait dans l’obscurité. J’ai achevé de bâtir une maison pour ta demeure, un domicile afin que tu y habites à toujours ! »

Il y a un excellent passage dans Matthieu 17:5-8, lors de la transfiguration de Jésus devant Ses disciples : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. »

Le jour de Son Ascension au ciel, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Mais vous recevrez la puissance du Saint Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:8-11).

Luc nous confirme cette prophétie de l’ange en disant : « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Donc, le retour du Christ sera comme le film de Son ascension, mais à la renverse. Autant Jésus est monté au ciel dans une nuée, autant Jésus reviendra-t-Il également du ciel sur une nuée, et tout œil le verra dans toute Sa splendeur. C’est le seul avènement de Christ décrit dans la Bible. Vérifiez toute chose et vous ne trouverez aucun avènement de Jésus en secret, comme plusieurs groupes « chrétiens » le prêchent, soi-disant pour ne ravir que leurs membres seulement et les amener au ciel pendant sept ans avant la tribulation.

Cependant, l’image des nuées utilisée par Jude est négative, car ceux qui introduisent le mal dans les congrégations chrétiennes semblent donner l’impression de représenter Dieu, mais la vapeur de leur nuée est carrément sans eau et leur présence obscurcit l’éclat de la lumière de la vérité. Elle assombrit la propagation d’un Évangile contenant la Bonne Nouvelle en scandalisant le véritable climat de l’environnement des assemblées. Une nuée qui ne contient pas d’eau est constituée de poussière. Une nuée de poussière étouffe, alors que dans une économie agraire, les nuages étaient des signes de pluie en leur saison et rafraîchissaient la terre. Cette vérité s’est éventuellement perdue dans les sociétés urbaines qui voient la pluie plutôt comme un inconvénient à leurs loisirs et leurs autres activités sociales.

L’imagerie du Nouveau Testament associe l’eau avec la vie spirituelle émanant du Saint-Esprit afin de purifier les paroles des Écritures. Regardons ce que Jésus a déclaré dans Jean 4:14 : « Mais celui qui boira de l’eau que Je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Paul abonde dans le même sens en parlant aux maris et en leur disant, dans Éphésiens 5:25-27 : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré Lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant Lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »

Pour choisir un pasteur, Paul dit à Tite : « Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête. Mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent. Il y a, en effet, principalement parmi ceux [Juifs] de la circoncision, beaucoup de gens indisciplinés, de vains discoureurs et d’imposteurs, auxquels il faut fermer la bouche ; qui pervertissent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qui ne convient pas. Quelqu’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit : Les Crétois sont toujours menteurs ; de méchantes bêtes, des ventres paresseux. Ce témoignage est véritable. Pour cette raison, reprends-les sévèrement, afin qu’ils deviennent sains dans la foi » (Tite 1:7-13).

Ainsi, Jude compare ceux qui viennent embrouiller la foi des chrétiens honnêtes à ceux qui, en apparence, paraissent représenter des ministres de Christ, mais qui sont inoccupés du véritable pouvoir éclairant venant du Saint-Esprit et démunis de Sa sagesse et de Sa vision. Ils sont comme des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie de Satan et par leur adresse à séduire artificieusement. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples, » dit Paul, dans Romains 16:18. Jude les appelle des arbres ne portant aucun fruit pour le Seigneur. « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:12).

Plusieurs passages dans les Écritures comparent la responsabilité des arbres à porter des fruits, à celle des chrétiens de porter le fruit de l’Esprit. La raison principale étant que, selon Jésus : « Il n’y a point de bon arbre qui produise de mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise de bon fruit » (Luc 6:43). Il est relativement simple pour les humains de reconnaître les sortes d’arbres : « Car chaque arbre se connaît par son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne cueille pas des raisins sur un buisson » (v. 44). Il devient donc évident que l’on peut reconnaître les hommes de cette même façon, puisque : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (v. 45).

Jude souligne le point qu’il existe des églises (arbres) plantées dans le verger qui deviendra un jour le Royaume de Dieu et qui ne portent pas de bon fruits. À la longue, ces églises sèchent, spirituellement parlant, et ne portent plus de fruits, devenant inutiles dans le verger de Dieu, deux fois morts. Et comme dans tout bon verger, ces arbres n’ont pas de place parmi les bons arbres et doivent être coupés et brûlés, car ils répandraient leur pourriture parmi les bons. Un autre point important soulevé par Jésus, c’est que ces arbres sans fruits ne sont pas récupérables. La nature elle-même nous démontre ce principe éternel. « Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:17-20).

Jean le Baptiste avait entièrement raison de déclarer leur véritable valeur, au sujet des arbres, dans Matthieu 3:10 : « Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit est coupé et jeté au feu. » Jude aussi met beaucoup d’emphase sur cette comparaison entre les arbres et les humains, pour démontrer jusqu’à quel point un faux chrétien ou un faux ministre peut endommager l’œuvre de Dieu. Il serait bienveillant que certains télévangélistes méditent cette vérité pour développer assez d’humilité dans le but de reconnaître qu’ils devraient changer beaucoup de choses dans leur prédication faussée, avant qu’il soit trop tard. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres, » dit Paul, dans 2 Corinthiens 11:13-15.

Christ l’expliqua très bien à ceux qui Le suivaient, dans Matthieu 13:24-30, où Jésus leur proposa une autre parabole, en disant : « Le royaume des cieux est semblable à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, qui sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Et après que la semence eut poussé, et qu’elle eut produit du fruit, l’ivraie parut aussi. Alors les serviteurs du père de famille lui vinrent dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Et il leur dit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui répondirent : Veux-tu donc que nous allions la cueillir ? Et il dit : Non, de peur qu’en cueillant l’ivraie vous n’arrachiez le froment en même temps. Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu’à la moisson ; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Cueillez premièrement l’ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler ; mais assemblez le froment dans mon grenier. »

Ainsi, au sujet de ceux qui travaillent contre le Seigneur et qui utilisent leur hypocrisie pour séduire des gens honnêtes, ils peuvent être reconnus par leur comportement, sans oublier leur façon de tordre la Parole de Dieu pour leur propre profit. Donc, Jésus nous dit clairement, dans Matthieu 7:20 : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. » Mais Christ nous dit également comment Lui, Il les dévoilera ouvertement au monde entier lorsqu’Il reviendra. Alors, dans le verset 21, Jésus déclare : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Écoutez tous ces grands télévangélistes qui prêchent sur le grand écran chaque dimanche et qui, à chaque « vérité » qu’ils proclament, exigent des « amen » à profusion. Ceci a pour but de déjouer les brebis et les empêcher de vérifier dans leur Bible si ce qu’ils disent est vrai.

En conséquence, dans Mathieu 7:22-23, Jésus nous dévoile qu’au moment de Son retour dans la gloire : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en Ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Est-ce possible qu’un ministre puisse prophétiser, chasser des démons et faire des miracles au nom de Jésus et faire métier d’iniquité ? D’abord, le dictionnaire Larousse définit iniquité comme une injustice grave envers quelqu’un. Puisqu’il est question de Jésus, que serait au juste une injustice grave envers Lui ? La plus grande injustice envers Jésus, de la part d’un ministre qui se dit ministre de Christ, serait de prêcher le contraire de ce que Jésus a prêché, Le faisant donc passer pour menteur.

Pourtant, la Bible elle-même nous confirme que Dieu ne ment point et ne peut pas mentir, car le mensonge est un péché et mentir va à l’encontre de la nature même de Dieu. La Parole de Dieu est la vérité. Hébreux 6:18 le confirme, en déclarant : « Qu’il est impossible que Dieu mente. » Allons voir dans la Bible comment Dieu dévoile ceux qui font métier d’iniquité, en tentant de faire mentir Dieu. La Bible dit que Jésus était nul autre que Dieu vivant dans la chair humaine parmi Sa création. Dans Matthieu 1:23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Dans Jean 3:13, Jésus, le Dieu incarné, a clairement déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Si nous croyons que Jésus est descendu du ciel pour être parmi nous, Il devait sûrement savoir si un humain était déjà monté au ciel, non ?

Comment se fait-il que la plupart des ministres, se disant chrétiens, prêchent qu’après la mort on peut aller au ciel ? Enseigner une telle « vérité », c’est faire mentir Jésus. Ces ministres ont-ils reçu la permission de Dieu de prêcher pareille chose ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. » (Romains 3:4). Dans 1 Timothée 6:16, Paul nous parle de Jésus : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible [au ciel], et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Si Jésus est le seul à posséder l’immortalité présentement, ce verset détruit également la fausse doctrine de l’immortalité de l’âme répandue chez les humains actuellement.

La deuxième façon de faire mentir Jésus est de nier que Jésus est le Messie. Durant Son ministère, Jésus a fait de nombreux miracles ouvertement, sans rien cacher. Mais les chefs religieux pharisiens et saducéens en voulaient un autre pour « prouver » qu’Il était le Messie. Mais Jésus, répondant, leur dit : « Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:39-40). Si une journée complète est composée de 24 heures, n’importe quel enfant de 12 ans pourrait facilement vous confirmer que 3 jours et 3 nuits seraient égaux à 72 heures.

Pourtant, des intellectuels et des érudits bibliques ont réussi à séduire beaucoup de gens honnêtes pendant des siècles à croire naïvement que Jésus fut déposé au sépulcre le vendredi avant le coucher du soleil, pour ressusciter le dimanche matin au lever du soleil. Ceci nous donne à peine 36 heures. Jésus Se serait-Il trompé, ou ces érudits essaient-ils de le faire mentir ? Or, c’est la seule preuve biblique donnée par notre Sauveur pour prouver aux hypocrites de Son temps qu’Il était incontestablement le Messie. Donc, ceux qui prêchent cette « vérité » sont parmi ceux qui font métier d’iniquité, selon Jésus. Examinons encore une autre façon de faire mentir Dieu dans Ses prophéties.

Dans Matthieu 24, Jésus a donné une description détaillée des événement qui précèderaient Son retour sur la terre afin d’établir le Royaume de Dieu avec Ses Élus. Dans Matthieu 24:21-22, Jésus annonce la grande tribulation à Ses disciples, disant : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des Élus, ils seront abrégés. » Donc, à la fin de cette tribulation, Jésus dit aux disciples : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31).

Notez que cela arrivera avec un grand éclat de trompette. Dans Matthieu 24:40-42, Jésus ajoute : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. » Au risque de me répéter, aucune cachette ici, tout se fera à la vue du monde entier. Est-ce que cette déclaration de Jésus vous donne l’impression que ceux qui seront enlevés seront tous au même endroit ? Pas du tout ! Nous venons de voir clairement qu’au son d’une trompette, les anges de Dieu se mettront à rassembler Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Donc, un peu partout sur la terre où chacun sera en train d’évangéliser parmi les nations en faisant la volonté de Dieu. Ainsi, l’élu sera pris, et les autres laissés.

Alors, d’où vient cette « doctrine » d’un enlèvement secret en cachette d’un groupe spécial, avant le début de la grande tribulation, pour les amener au ciel pendant sept ans hors de cette terrible tribulation qui ne durera que trois ans et demi selon la prophétie de Daniel ? Dans Daniel 12:6-7, nous lisons : « Et on dit à l’homme vêtu de lin, qui était au-dessus des eaux du fleuve : Quand sera la fin de ces merveilles ? Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui était au-dessus des eaux du fleuve ; il leva sa main droite et sa main gauche vers les cieux, et il jura par Celui qui vit éternellement que ce sera pour un temps, des temps et la moitié d’un temps, et que quand il aura achevé de briser la force du peuple saint toutes ces choses seront accomplies. » Alors, l’ange jure au nom de Dieu que ce sera trois ans et demi. Par qui jurent ceux qui prêchent une tribulation de sept ans ? Sont-ils parmi ceux qui, selon Jésus, font métier d’iniquité ?

Le fait de « prêcher », chasser des démons, ou faire des miracles au nom de Jésus, n’excuse pas un pasteur d’enseigner ses propres convictions. La vérité demeure et ne peut être altérée, modifiée ou changée pour accommoder le prédicateur dans son évangélisation. Un figuier fut crée afin de fournir de bonnes figues pour ceux qui en mangent. Alors que Jésus prêchait : « Il dit aussi cette similitude : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne, et il y vint chercher du fruit, et n’en trouva point. Et il dit au vigneron : Voici, il y a déjà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point : coupe-le, pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé, et que j’y aie mis du fumier. Peut-être portera-t-il du fruit, sinon, tu le couperas ci-après » (Luc 13:6-9). Dieu est patient, mais Il S’attend à de bons résultats, éventuellement, sinon Il devra sévir.

Le bon pasteur doit enseigner la vérité coûte que coûte et Dieu pourvoira au reste. Car : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20). Voilà ce que Dieu veut voir chez ceux qui se disent ministres de Christ, car Jésus est venu afin que Ses ministres soient dans l’abondance de toutes choses, ainsi que Ses brebis qui reçoivent cette Parole de vérité. Et pour y parvenir, celui qui instruit doit avoir l’esprit très ouvert à la correction quand il se trompe, toujours prêt à corriger ses lapsus. Sinon, on le reconnaîtra à ses fruits.

Ceux qui enseignent doivent continuellement sa rappeler les instructions de l’apôtre Jacques lorsqu’il déclare : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride » (Jacques 3:1-2). Le ministre n’est pas parfait, mais s’il développe l’humilité, le Saint-Esprit le guidera dans toute la vérité en le protégeant contre le levain que Satan tente toujours d’injecter lorsque la Parole de Dieu est enseignée. Parce que, sans surveillance : « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9).

Le véritable but de ce message n’est pas de décourager qui que ce soit dans l’évangélisation, mais plutôt d’encourager à faire attention de ne pas imiter ceux qui prêchent un autre Jésus que Celui que nous avons connu par la Bible. Avant de monter au ciel, Jésus a réuni Ses disciples pour leur donner l’instruction suivante : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:19-20). Notez l’emphase de Jésus, leur commandant à garder tout ce que Christ leur a enseigné et non leur interprétation de ce que Jésus leur a enseigné. Alors, que le Saint-Esprit guide tous ceux et celles qui appartiennent à Christ dans leur évangélisation sur le salut et le Royaume à venir, afin que nous soyons tous un jour des Élus de Christ.