D.041 – La loi royale de la liberté

 

Épître de Jacques

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jacques, évêque de Jérusalem et frère physique de Jésus, savait-il que l’ancienne alliance était terminée ? Absolument ! Il savait que le Seigneur était venu pour établir une alliance nouvelle, complètement différente de cette alliance physique que Dieu avait traitée avec Israël dans le désert. Celle-ci avait été écrite sur des tables de pierre et conservée dans le tabernacle qu’on transportait partout durant les processions. Ce qui rendait la nouvelle alliance spéciale, c’est qu’elle devait être écrite dans le cœur de chaque croyant ou croyante et conservée dans ce tabernacle qu’est notre corps. Et là où nous nous déplaçons, l’alliance nous suit.

Jacques a justement écrit son épître sur ce sujet. Mais à cause d’une déclaration qu’il fait au chapitre 2, verset 10, il semble enseigner aux chrétiens d’observer la loi de l’ancienne alliance. Dans ce chapitre 2, au verset 10, il écrit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. » Ensuite, au verset 11, il nous cite deux des Dix Commandements comme exemples de cette loi entière. Il déclare : « En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. »

Voici ma question : à quoi Jacques faisait-il allusion quand il déclara que les chrétiens sont tenus de garder toute la loi, sans briser une seule de ses exigences ? Cette loi entière est-elle toujours ce système de règlements religieux, incluant les Dix Commandements, qui ceinturaient l’ancienne alliance ? Si la réponse à cette question est oui, Jacques serait alors en train de nous dire qu’il est insuffisant pour les chrétiens de garder seulement neuf des Dix Commandements, nous devons aussi garder le quatrième Commandement en sanctifiant le jour du sabbat d’un coucher de soleil à un autre, selon l’instruction d’Exode 20, aux versets 8 à 10. Il nous faut garder la loi entière ! Si nous brisons un seul des Dix Commandements, nous sommes alors coupables comme si nous les avions tous brisés !

Est-ce bien ce que Jacques veut nous dire ? Avant de former nos propres conclusions, je crois qu’il serait plus important de saisir ce que Dieu veut nous donner comme instruction. Le chrétien doit donc garder son esprit ouvert à la Parole de Dieu et seulement à la Parole de Dieu, sans former ses propres conclusions ou opinions. Dans cet article, nous allons analyser cet épître de Jacques en profondeur. Plus nous prenons le temps d’étudier cette lettre de près, plus nous sommes surpris de découvrir qu’il nous enseigne quelque chose de très différent. En étudiant cette épître, nous allons voir les nombreuses choses qui préoccupaient Jacques et qu’il voulait souligner. Il faut noter, cependant, son emphase quasi totale sur la conduite morale humaine.

Dès le début, Jacques veut nous mettre au courant du danger de l’orgueil dans le comportement humain. Au chapitre 1, verset 10, il dit : « Et le riche [se glorifie] dans son humiliation, car il passera comme la fleur de l’herbe. » C’est comme s’il nous disait : « Vous pouvez vous glorifier de votre humiliation, mais jamais de votre orgueil. » Regardez avec quelle simplicité il définit le destin de cette fleur de l’herbe au verset 11 : « En effet, le soleil s’est levé avec son ardeur, et il a séché l’herbe, et sa fleur est tombée, et la beauté de son éclat a disparu ; ainsi le riche se flétrira dans ses voies. » Adieu orgueil.

Au chapitre 4 de Jacques, au verset 6, il revient sur ce sujet quand il déclare, dans la deuxième partie du verset : « …Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » Et au verset 10 : « Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » C’est pourquoi, dans Jacques 1:9, il peut, en toute confiance, nous dire : « Que le frère d’humble condition se glorifie dans son élévation. » Vous n’avez pas à avoir honte de la gloire que Dieu vous accorde, quand c’est Lui qui vous élève. Mais ceci ne veut pas dire que cette personne a maintenant le droit de redevenir orgueilleuse. Jacques a aussi quelque chose à nous dire au sujet de la colère, au chapitre 1, verset 19 : « …que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, [et surtout] lent à se mettre en colère ; 20Car la colère de l’homme [et de la femme] n’accomplit point la justice de Dieu. » Au verset 21, Jacques désire aussi que les chrétiens se débarrassent de toute souillure morale afin de recevoir plutôt, avec douceur, la Parole qui a été plantée en nous pour sauver nos âmes.

Au verset 22, il nous dit de ne pas simplement nous borner à écouter la Parole de Dieu, mais de la mettre en pratique dans notre vie, sinon, c’est comme si Dieu parlait à un mur ! Aucune réaction ! Et au verset 23, il déclare qu’écouter sans mettre en pratique ce qu’on entend est semblable à une personne qui se regarde dans un miroir et qui oublie ensuite de quoi elle a l’air et ce qu’il faut changer et corriger dans sa vie. Jacques nous dit de faire davantage que de seulement croire que l’orgueil, la colère et la souillure morale vont à l’encontre de la voie de Dieu. Il nous faut confirmer cette croyance par des actions positives, en refusant de laisser à l’orgueil, à la colère et à la souillure morale de prendre racine en nous. On reconnaît le chrétien par les fruits qu’il porte et non par ce qu’il dit.

Jacques continue à définir ce à quoi une vraie vie religieuse devrait ressembler. D’abord, au verset 26, il déclare que, si un chrétien ne peut pas tenir sa langue en bride, sa religion est vaine. Est-ce qu’on réalise pourquoi Dieu déteste tellement le commérage ? Allons voir un passage au chapitre 3, où Jacques revient sur ce sujet avec beaucoup plus de détails. Au chapitre 3, verset 2, Jacques nous dit que « nous bronchons tous en plusieurs choses. » Voilà ce que nous sommes à l’état naturel. « Si quelqu’un ne bronche point en paroles [i.e., s’il laisse le Saint-Esprit guider sa langue], c’est un homme [ou une femme] parfait[e], qui peut tenir aussi tout son corps en bride. » Ce que Dieu nous dit ici, par la bouche de l’apôtre, c’est que la personne qui peut contrôler sa langue est disciplinée, capable de contrôler toutes ses émotions et ses actions. Et, aux yeux de Dieu, cette personne frôle la perfection. Mais, guidée par la nature humaine, la langue d’une personne a un fichu de problème !

Au chapitre 3, verset 5, il nous dit : « La langue de même est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. » Jacques frappe en plein dans le mille, ici. Dans la deuxième partie du verset 5, il explique que, comme un petit feu, elle peut embraser une grande forêt. Un petit commérage peut polluer toute une congrégation. Au verset 8, on voit que, laissée à sa nature humaine, aucune personne ne peut dompter sa langue parce qu’« elle est pleine d’un venin mortel. » La preuve ? Regardez le verset 9 : « Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle [non contrôlée] nous maudissons les hommes, faits à l’image de [ce même] Dieu. » Au verset 10, il nous met en garde en confirmant que « de la même bouche sort la bénédiction [i.e., quand nous agissons en chrétien] et la malédiction [i.e., quand nous manquons de discipline]. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi. »

Ce qu’il nous dit, c’est que le chrétien converti ne peut pas marcher sur les deux côtés de la clôture en même temps. Notez, cependant, que ceci se passe au premier siècle. Donc le problème de contrôle de la langue date de très loin ! Jacques est tellement préoccupé par ce problème, qu’au verset 11 du chapitre 4, il revient sur cette question de la langue pour une troisième fois en insistant : « …ne médisez point les uns des autres. » Nous n’avons pas le droit d’accuser ou de juger un frère ou une sœur. Seul Dieu est au courant de tous les détails dans chaque situation. Ce que nous disons est très important pour Dieu, et un jour, nous aurons à répondre de nos paroles.

Dans cette lettre, Jacques définit le genre de religion qui plaît à Dieu. Au chapitre 1, verset 27, il nous dit : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde. » Donc, être religieux, si vous voulez avoir une définition, c’est faire du bien aux autres, particulièrement à ceux qui sont dans le besoin, et se mettre en garde contre les plaisirs temporaires qu’apportent les souillures de ce que ce monde peut inventer et nous offrir. Jusqu’ici, il semble que Jacques soit exclusivement intéressé à un seul principe. Il veut faire comprendre à son auditoire qu’il doit exprimer l’amour que Dieu a manifesté dans leur vie, en démontrant ce même amour envers les autres humains. Il continue à développer ce thème jusqu’à la fin de sa lettre.

Au chapitre 2, verset 1, Jacques nous explique de ne pas pratiquer le favoritisme ou le racisme. Faire acception de personne inclut les deux. Les chrétiens à qui Jacques écrivait semblaient souffrir d’élitisme dans leur attitude envers les autres. Dans leurs réunions, il est possible qu’ils s’occupaient davantage des riches, tout en négligeant les frères et les sœurs démunis. Il n’est pas du tout d’accord avec ce comportement dans l’Église. Au verset 5, il corrige avec douceur ces chrétiens quand il leur dit : « Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde pour qu’ils soient riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » Dieu ne fait pas acception de personne.

Jacques veut aussi voir les chrétiens démontrer une sagesse spirituelle par leur bonne conduite. Au chapitre 3, verset 13, il nous dit : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. » J’aime beaucoup cette expression. Remarquez qu’il n’a pas dit « la douceur et la sagesse », mais plutôt « la douceur de la sagesse ». Le contraire serait d’avoir « un zèle amer et un esprit de contention ». Au verset 14, il nous met en garde contre une telle attitude : « Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention [ou de dispute] dans votre cœur, [de grâce] ne vous glorifiez point et ne mentez [surtout] point contre la vérité. » Pourquoi ? Verset 15 : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique, » c’est-à-dire, inspirée par Satan lui-même !

Au verset 16, nous en voyons les conséquences : « Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. » Que c’est donc vrai ! Au chapitre 4, verset 1, Jacques se lance dans une exhortation contre les luttes et les querelles qui semblaient exister parmi ces chrétiens à qui cette épître était adressée. Vous voyez comme cela peut mener loin. Au verset 2, il met le doigt en plein sur le problème : « Vous convoitez, et vous n’obtenez pas… » Imaginez qu’au premier siècle, dès les débuts de l’Église, certains chrétiens souhaitaient peut-être la mort de ceux dont ils convoitaient les possessions ! Voilà pourquoi il leur dit : « …vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; [et, comme résultat] vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas, » c’est-à-dire, ils ne demandaient pas à Dieu de régler leurs problèmes. Au verset 3 : « Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal [avec une mauvaise attitude], et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. » Oui, Satan les inspirait assez bien, merci !

Ceux qui étaient remplis d’amertume essayaient de régler leurs problèmes à leur façon. Ces pauvres chrétiens, comme on peut le voir au verset 4, avaient temporairement perdu leur amour pour Dieu en s’engageant dans l’amour du monde. Mais il y a un prix à payer. Dans la deuxième partie du verset 4, Jacques leur dit : « Qui voudra donc être ami du monde, se rendra [par le fait même] ennemi de Dieu. » Je vous pose la question : est-ce que cela vaut la peine ? Au chapitre 5, versets 1 à 3, il continue à élaborer son point en exhortant les riches avec puissance. Est-ce mal d’être riche ? Mais pas du tout ! Abraham était très riche, car Dieu le bénissait. Alors, quel était le problème, ici ? C’est la façon dont ils sont devenus riches ! Au verset 4, on voit qu’ils n’avaient pas payé les salaires des ouvriers qui avaient moissonné. Pendant que ces pauvres frustrés criaient à Dieu de les secourir, que faisaient ces riches, avec cet argent ? Verset 5 : « Vous avez vécu dans les voluptés et dans les délices sur la terre, et vous vous êtes rassasiés comme en un jour de sacrifice, » au jour où vos employés crevaient de faim ! Verset 6, donc, par votre égoïsme et votre cœur endurci, « vous avez condamné, vous avez mis à mort le juste, qui ne vous a point résisté. » Peut-être quelques-uns sont-ils morts de faim.

Faisons une courte pause, ici, pour considérer l’orientation générale de cette épître de Jacques. Comme nous avons vu, il a dénoncé la colère, l’envie, l’orgueil, l’ambition égoïste, la tentation, la souillure morale, la langue débridée, le fait de maudire quelqu’un, de ne pas aider ceux dans le besoin, le favoritisme, les luttes et les querelles, se laisser polluer par le monde, et les riches qui retiennent injustement le salaire de leurs employés. Il y a quelque chose de très intéressant, dans cette liste, qui nous révèle sa ligne de pensée. Jusqu’ici, il met en évidence presque exclusivement des considérations morales, c’est-à-dire, comment les chrétiens devraient se comporter avec les autres. C’est le but principal de sa lettre. Il n’y a pas un seul mot, jusqu’ici, sur les pratiques d’adoration formelle, sur l’observance du sabbat et les fêtes annuelles, au sujet des lois sur les viandes pures et impures, sur les dîmes, la circoncision et le reste.

Dans sa référence sur l’observance de toute la loi, il n’y a jusqu’ici aucune indication, dans le contexte, qu’il soit question de ces choses (c’est-à-dire, du sabbat, des fêtes, des viandes pures et impures, la circoncision et les dîmes). Nous devons alors reconsidérer les endroits où Jacques fait mention de loi, surtout dans ce passage principal au chapitre 2, dans les versets 8 à 13, où il mentionne toute la loi.

Allons au chapitre 1, au verset 25, où Jacques nous déclare : « Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté [notez bien le mot liberté, ici], et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait. » Avez-vous remarqué que la loi dont il parle ici est une loi qui procure la liberté ? Jésus a dit que la vérité nous rendrait libres. Donc il est question, comme on peut voir dans la deuxième partie du verset 21, de la Parole qui a été plantée en nous, qui peut sauver nos âmes.

Qu’est-ce que cette Parole plantée en nous et qui peut nous sauver ? Allons voir Hébreux 10:16 et regardons attentivement ce que Dieu nous dit ici : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. » C’est donc sans aucun doute à cette nouvelle alliance à laquelle Jacques fait allusion et par laquelle le Saint-Esprit nous renouvelle chaque jour. Jacques peut maintenant, en toute confiance, nous dire, au chapitre 1, verset 18, que Dieu « nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions [notez-le bien] comme les prémices de ses créatures. » La loi, ou la Parole de vérité, est simplement une autre façon de décrire le fonctionnement du Saint-Esprit qui nous éclaire pour développer cette nature divine du Père en nous. Parce que l’Esprit vit en nous, nous sommes spirituellement nés de nouveau avec les lois de Dieu plantées dans nos esprits.

Donc, Jacques utilise le terme loi comme un synonyme pour « Parole de Dieu » qui n’est rien d’autre que notre expérience intérieure avec la puissance du Saint-Esprit. Mais nous ne savons pas encore ce qu’il veut dire quand il fait spécifiquement référence à toute la loi. Voilà pourquoi le passage qui débute au chapitre 2, verset 8 devient très important. Il commence par nous dire, dans ce verset : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien… » Notez qu’il décrit le principe d’amour envers les autres et appelle ceci une loi royale, ou « digne d’un roi ». Quand il parle de cette loi royale d’amour envers notre prochain, Jacques est sur la même longueur d’ondes théologiques que Jésus et Paul. Allons voir Romains 13:8-10. Dans la deuxième partie du verset 8, Paul déclare : « …car celui qui aime les autres, a accompli la loi. 9En effet, les commandements : Tu ne commettras point adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne convoiteras point ; et tout autre commandement, tout cela se résume dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 10L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. »

Jésus a répondu pareillement quand on Lui a demandé quel était le plus grand commandement. Dans Matthieu 22:37, Il a dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. 38C’est là le premier et le grand commandement. 39Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la loi [remarquez cette expression, la même que Jacques utilise] et les prophètes. » Dans la marge de la plupart des Bibles, on indique que Deutéronome 6:5 et Lévitique 19:18 sont les deux sources d’où Jésus a cité ces deux commandements. Si nous nous reportons à Lévitique 19:18, dans la deuxième partie du verset, on peut lire cette loi que Jacques appelle la loi royale : « …mais tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Ce livre de Lévitique est rempli de toutes ces lois physiques qu’Israël devait observer. Mais même dans cette ancienne alliance, Dieu avait déjà placé le seul commandement qui importe pour Lui, cette loi d’amour qu’Il viendrait plus tard enseigner à l’humanité dans la personne de Jésus.

Donc, nous voici plongés dans cette merveilleuse loi régissant les relations d’amour entre individus, discrètement placée par Dieu en plein milieu de la loi de Moïse. Cela veut dire quoi ? Ceci veut dire que les Dix Commandements ne sont pas les seules lois de base qui gouvernent la vie humaine. Ils ne font qu’expliquer physiquement, tout comme les autres lois mosaïques, comment le principe de l’amour fonctionne dans les situations spécifiques de notre vie. Voilà pourquoi Jésus, dans Matthieu 22, au verset 40, a dit, comme nous avons vu, qu’au sens général, toute la loi et ce que les prophètes enseignaient pouvait donc se résumer dans ce principe d’amour : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » C’est la loi de base qui devait régir le comportement des humains afin de vivre dans le bonheur parfait.

L’intérêt dominant de Jacques dans sa lettre se situe dans la loi royale de l’amour, c’est-à-dire, celle qui prime dans les relations entre humains. C’est son thème et son sujet principal. Jésus Lui-même avait expliqué, dans Matthieu 25:34-40, que, quand nous aimons nos frères et sœurs en Christ, nous manifestons ainsi ouvertement notre amour envers Dieu. Lisez vous-mêmes le passage :

« 34Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde ;

Allons maintenant dans 1 Jean 4:20-21. Jean nous confirme les Paroles de Jésus quand il nous dit : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur [assez direct, merci !] ; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? 21Et nous tenons ce commandement de lui : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère. » Donc, le souci de Jacques est de voir les chrétiens démontrer de l’amour envers d’autres chrétiens afin de refléter les aspects de ce plus grand commandement. Mais il ne dit jamais qu’aimer son prochain nécessite une observance stricte et religieuse du sabbat, des fêtes annuelles, ou de ne manger seulement que des viandes pures !

Ayant compris ceci, nous sommes maintenant prêts à considérer ce que Jacques veut dire au chapitre 2, verset 10, quand il dit : « quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. » Il nous dit simplement que le principe d’aimer vraiment son prochain est une seule loi entière qui peut être brisée de plusieurs manières. Violer cette loi sur n’importe quel point, soit par la médisance, le meurtre, le commérage, l’adultère, le vol, la convoitise, le mensonge, ou de n’importe quelle autre façon qu’il décrit, c’est violer toute cette loi d’amour envers notre prochain ! Chaque transgression nous éloigne de la seule manière d’avoir une bonne relation avec les autres.

Avec l’observance des Dix Commandements, il y a des chrétiens qui croient qu’ils sont beaucoup mieux encadrés et plus près de Dieu. Je regrette, mais à ces gens je dis : étudiez ce livre attentivement pour découvrir que cette loi d’amour nous encadre encore plus que jamais auparavant ! Lorsqu’on comprend la profondeur de ce que Jacques nous enseigne et comment il est facile de pécher contre cette loi d’amour, nous réalisons comme il faut s’approcher du trône de Dieu encore plus qu’avant pour lui demander pardon de nos transgressions.

Il y a un dernier point dans cette épître qu’il faut résoudre. C’est le cas de la foi et les œuvres. Au chapitre 1, verset 3, Jacques commence sa lettre en disant : « Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. » La vraie foi, dit-il, a quelque chose à voir avec le fait de croire en Dieu, sans douter et sans se laisser emporter par toutes sortes de croyances instables, comme on peut voir au verset 6. Au chapitre 2, maintenant, dans les versets 14 à 26, il passe ensuite la foi au creuset. Au verset 14, il dit : « Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres ? Cette foi le peut-elle sauver ? » Au verset 18, dans la deuxième partie, il déclare : « Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres. » Et il conclut au verset 26 : « …la foi sans les œuvres est morte. » 

Saviez-vous que, à cause de ce passage, plusieurs religions rejettent ce livre, au complet, prétendant que Jacques prêche le salut par les oeuvres ? Mais est-il réellement en train de nous dire ceci ? Si oui, il serait alors en contradiction avec ce que Paul nous dit dans Galates 2:16 : « …l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ » car si c’était par les œuvres, l’homme pourrait se glorifier. Et dans Éphésiens 2:8, Paul le confirme : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don [gratuit] de Dieu. » Jacques savait ces choses. Voilà pourquoi il insiste sur l’importance de prouver notre foi par les œuvres. Il n’y a aucune approche légaliste de sa part au christianisme, ici ! Il veut nous expliquer ce que sont les œuvres de la foi en utilisant trois exemples.

Dans le premier, il nous demande de considérer le cas d’un frère ou d’une sœur qui n’a rien pour se vêtir et aucune nourriture à manger. Jacques, au chapitre 2, verset 16, cite les paroles de quelqu’un qui dit à ces pauvres dans le besoin : « Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, » et il nous dit « si vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour le corps, à quoi cela sert-il ? » Cette personne a beau prétendre qu’elle a la foi, mais aux yeux de Dieu, cette prétention n’a aucune valeur. Cette sorte de foi est morte ! Quand quelqu’un a faim, ce n’est pas le temps de lui parler du sacrifice de Jésus. Il faut lui donner de la nourriture ! En d’autres mots : « Arrête de me dire que tu m’aimes ! Montre-le moi ! » L’amour demande de l’action. Alors cette loi royale doit nous pousser à faire de bonnes choses, et non de n’avoir seulement que de bonnes pensées.

Il nous cite un deuxième exemple pour expliquer ce qu’il veut dire par œuvres de la foi. Jacques n’est pas du tout impressionné par ceux qui prétendent croire en Dieu en affirmant qu’Il existe. Au verset 19, il nous dit que même « les démons le croient aussi, et ils en tremblent. » Croire en Dieu, pour un chrétien, se manifeste d’une façon positive dans ses œuvres. Car croire en Dieu veut dire croire aussi ce qu’Il dit ! Jacques prend l’exemple d’Abraham qui était prêt à sacrifier son fils unique pour prouver sa foi en Dieu. Mettons-nous à la place d’Abraham. La demande de Dieu, humainement parlant, n’avait aucun sens ! Il lui promet une descendance par Sarah et lui demande ensuite de prendre ce seul descendant et de l’immoler comme un agneau. Belle descendance ! Mais Abraham était convaincu que Dieu ne peut pas mentir. Alors, il a donné son accord volontairement, car il savait que Dieu pouvait ressusciter son fils Isaac.

Voilà l’œuvre de sa foi ! Dieu lui avait promis une descendance, et Abraham L’a cru. Rappelons-nous que ceci se passe des centaines d’années avant que Dieu ait décidé d’établir l’ancienne alliance mosaïque avec toutes ses exigences légales. L’œuvre de foi d’Abraham était une réponse personnelle et unique à une demande spécifique de Dieu.

Le troisième exemple est celui de Rahab, la prostituée, au verset 25. La preuve de sa foi fut d’offrir un gîte aux espions israélites et de les aider à s’enfuir devant ceux qui les pourchassaient. Elle a accompli la loi royale d’amour en faisant du bien à ces étrangers. Elle croyait dans la puissance du Dieu d’Israël et ses actions témoignent de sa foi en Lui.

Ces exemples mettent en évidence, d’une façon quasi exclusive, les œuvres d’amour envers le prochain motivées par la foi en Dieu. Les gestes d’adoration ne sont même pas traités, ici. Jacques nous enseigne que la vie chrétienne est une vie d’action. Les œuvres que nous faisons sont une manifestation de ce que la loi royale et le pouvoir de l’amour peuvent opérer en nous. Et tout ceci se fait par le Saint-Esprit. Donc, il faut plus que seulement la foi. Nos œuvres sont l’évidence même que cette foi est vivante, c’est-à-dire que nous avons le Saint-Esprit !

Jacques est complètement opposés à ceux qui prêchent une fausse foi, basée seulement sur des slogans comme : « Viens donner ton cœur à Jésus et tu seras sauvé ! » Car donner son cœur à Jésus ne se limite pas à des mots ! C’est beau de crier Seigneur ! Seigneur !, mais qu’est-ce que cela donne s’il n’y a pas de fruits et qu’on refuse de faire la volonté de Dieu ? Ces gens se donnent simplement des excuses pour s’évader de leurs obligations morales qui, elles, identifient le vrai chrétien. Ces personnes se cachent derrière cet écran religieux pour faire leur propre volonté.

Dans Matthieu 7:21, Jésus nous dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Pas la sienne, mais la volonté du Père ! Car, au verset 23, Jésus dira ouvertement à ceux-là qui ne veulent faire que leur volonté, « Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité, » c’est-à-dire, « vos œuvres méchantes ».

Plus nous étudions cette épître de Jacques, dans son ensemble, plus nous comprenons ce que son contexte veut vraiment nous dire. Ce qui l’intéresse exclusivement, c’est l’amour envers le prochain. La loi codifiée (le sabbat, la dîme et les fêtes) ne font pas partie de sa lettre ! Il est bizarre de voir comme certains accusent Jacques d’être légaliste alors que c’est exactement le contraire qui est vrai ! Étudiez son livre et vous n’y verrez aucune mention de l’observance du sabbat, les fêtes, la dîme, les sacrifices, la circoncision ou les viandes pures et impures. Pourtant, pendant des siècles, on l’a accusé de légalisme parce qu’il parle d’œuvres. Mais ces œuvres sont exclusivement fondées sur l’amour et sont une extension de cet amour. C’est cette relation entre humains qu’il veut nous inculquer.

La conclusion est donc claire. La loi entière à laquelle Jacques fait référence est cette loi royale d’aimer son prochain. Même les Dix Commandements en tant que groupe ne sont pas le sujet de sa lettre ! Ce qui l’intéresse, c’est d’illustrer comment cette loi royale se manifeste en pratique dans notre vie. Finalement, il termine en nous encourageant, dans Jacques 5:16 : «  Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris… » Ceci veut dire d’aller voir ceux contre qui nous avons péché, peu importe de quelle façon, et d’être capables de leur demander pardon avec un cœur sincère. Ça, mes chers amis, c’est la loi royale en action !

Ensuite, il sera facile de prier les uns pour les autres. Un tel comportement, dit Jacques, apporte une guérison spirituelle qui va au-delà du physique, « car la prière fervente du juste a une grande efficace, » au point de soulager même la souffrance physique qui s’attache à nous. Laissez-moi illustrer mon point par une histoire.

Un jour, les outils du charpentier on décidé d’avoir une réunion. Le frère Marteau a décidé de présider la réunion. Dès le début, quelqu’un a suggéré qu’il devait quitter l’assemblée parce qu’il faisait trop de bruit et en dérangeait plusieurs.

— Si je quitte, répondit le Marteau, sœur Vis doit quitter aussi, car, pour accomplir quelque chose, cette pauvre doit tourner en rond plusieurs fois !

La Vis répond :

— D’accord, je quitterai. Mais sœur Varlope devrait faire la même chose. Tout son travail ne se fait qu’en surface. Il n’y a aucune profondeur dans ses efforts !

À cette accusation, sœur Varlope suggéra :

— Que le frère Pied de roi se retire, car il passe son temps à mesurer les autres comme s’il était le seul à être droit !

Le Pied de roi s’offusqua et porta plainte contre le frère Papier sablé.

— Tu devrais aussi quitter cette salle, lui dit-il, car tu es si rude ! Tu passes ton temps à frotter les gens dans le mauvais sens du poil !

En plein milieu de la discussion, le Charpentier de Nazareth entra doucement dans l’atelier pour faire Sa journée de travail. Il enfila Son tablier et Se mit à fabriquer un lutrin pour proclamer Sa bonne nouvelle du Royaume à venir. Il utilisa le Marteau, la Vis, la Varlope, le Pied de roi, le Papier sablé ainsi que tous les autres outils. Quand Il termina Son ouvrage, la sœur Scie était en admiration devant Son chef-d’œuvre. Elle se leva et déclara :

— Vous voyez, chers frères et sœurs, même si nous avons parfois des divergences d’opinion, nous pouvons quand même tout réussir lorsque nous travaillons ensemble avec le Seigneur.

Oui, nous sommes libres ! Mais notre liberté exige que nous soyons Ses disciples ! Jésus a dit : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35). Demandons au Saint-Esprit de chercher le moyen de nous guider individuellement dans la façon que nous allons utiliser pour aimer notre prochain. Et à nous de fournir notre effort ! Car même s’il est capable, rappelons-nous toujours que c’est l’esprit qui cherche, mais c’est le cœur qui trouve.




D.040 – Vieilles outres et vin nouveau

 

Luc 5:37

Par Joseph Sakala

Trois fois par année, dans l’ancien Israël, le peuple faisait ses valises, empaquetait de la nourriture, mettait tout cela sur le dos d’un âne et faisait route vers Jérusalem pour célébrer des fêtes religieuses. Le peuple les célébrait afin de se souvenir de ce que Dieu les avait sauvés de la destruction et de quelle façon Il les avait délivrés de l’esclavage dont ils étaient victimes en Égypte. Dieu les avait sortis en les faisant passer par le désert pour les amener finalement dans la Terre Promise.

Donc, ils se souvenaient de l’histoire de leur salut. Un salut qui était pourtant physique. Le but principal, pour nous, qui lisons ces Saintes Écritures, est de nous rappeler que Dieu est toujours disponible. Tout au long de l’histoire, nous pouvons voir comment Il est entré dans le cours des activités humaines pour sauver Son peuple. Ces événements constituent ce qu’on pourrait appeler le cœur et l’essence historique de la Bible.

Pendant qu’Israël errait dans le désert, Dieu était dans la nuée, c’est-à-dire, dans ce nuage qui se déplaçait le jour, pour les protéger contre la chaleur et les rayons du soleil. Il était aussi dans la colonne de feu, la nuit, pour les réchauffer. Le désert peut être froid et le même sable qui vous brûle les pieds le jour les glace la nuit. Au bout de quarante ans, ils sont finalement entrés dans la Terre Promise. Mais ces fêtes avaient un autre but. Israël devait les observer pour se rappeler d’un salut futur. Dieu avait beaucoup béni cette nation, mais plus Il les bénissait, plus ces gens semblaient oublier d’où leur venaient les bénédictions. Ils ont souvent brisé leur alliance avec l’Éternel en se livrant à la violence et à l’injustice. Tellement qu’après plusieurs années, Dieu a permis qu’ils soient attaqués par des nations païennes et amenés en captivité.

Mais, au travers de tout cela, ce Dieu de miséricorde leur dit, dans Ésaïe 59:20 : « Le Rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob [remarquez bien] qui se convertiront de leur péché. » Dieu leur promet un Rédempteur, un Messie, qui viendrait établir une alliance éternelle avec eux dans la justice pour ceux qui se convertiraient de leurs péchés. Jésus est venu pour leur annoncer qu’Il était bel et bien Celui que le Père leur avait promis. Jésus leur confirme cette promesse en disant : « C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé [le Père] que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40). C’est comme s’Il leur disait : « Soyez attentifs, c’est moi qui suis descendu du ciel pour accomplir cette volonté. Je suis ce Rédempteur, sorti du Père, et je suis la Porte par laquelle vous devez passer pour entrer dans ce Royaume. » Et Son travail se poursuit toujours jusqu’à ce jour.

Quand Dieu nous a appelés pour nous donner à Christ, Il est littéralement entré pour intervenir dans le cours de chacun notre vie. Suite à cet acte d’amour de Sa part, nous avons tous maintenant notre propre histoire de salut. Tout comme Israël célébrait les interventions divines pour leur salut physique, nous, en tant que chrétiens, nous réjouissons du salut éternel que Jésus a rendu possible par Son sacrifice sur la croix.

Nous voyons, dans Colossiens 2:17, que ces fêtes que les Juifs observaient « étaient l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [ou la réalité de ces fêtes] en est en Christ. » Jésus a, en effet, accompli tout ce que ces fêtes représentaient et le salut est maintenant une réalité. Pas seulement pour Israël, mais pour l’humanité entière. Donc, ayant nos vies transformées par le Saint-Esprit, nous pouvons maintenant nous réjouir dans la reconnaissance de ce que le Christ a accompli pour nous. Sous l’ancienne alliance, les fêtes étaient commandées à la nation d’Israël parce qu’elle représentait les éléments clés du salut spirituel à venir par le Messie.

J’aimerais que nous regardions ces fêtes de plus près afin de mieux comprendre ce qu’elles représentaient en Israël versus leur accomplissement en Jésus son Sauveur. La Pâque, incluant les Jours des Pains sans levain, signalait originalement le salut physique du peuple d’Israël ainsi que sa sortie d’Égypte. Le peuple mangeait des pains sans levain pour se rappeler sa sortie précipitée de l’esclavage sous la domination des Égyptiens. La Pâque du Nouveau Testament a été modifiée par Jésus Lui-même et elle est concentrée sur Son sacrifice, accompagné de Son œuvre de salut. Le soir avant de Se donner pour nos péchés, Christ a institué une nouvelle cérémonie qu’Il nous a commandé d’observer en souvenir de Sa mort.

Cette cérémonie s’appelle le Souper du Seigneur ou la Pâque du Nouveau Testament. Dans 1 Corinthiens 11:23, Paul nous dit : « J’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; 24Et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » Notez que c’est un commandement, pas une suggestion ! Verset 25 : « De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. » Un autre commandement. Verset 26, maintenant : « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »

Le lendemain, vers trois heures de l’après-midi, alors que les Juifs égorgeaient les agneaux pour leur repas du soir, Jésus, l’Agneau de Dieu, versait les dernières gouttes de Son sang sur la croix pour l’humanité. Et, au moment précis de Sa mort, l’ancienne alliance se terminait et la nouvelle alliance a commencé en Son sang ! Exactement comme Jésus l’avait déclaré à Ses disciples.

La Pâque est le seul signe que Jésus nous a laissé dans la nouvelle alliance par lequel nous déclarons ouvertement notre reconnaissance pour Son sacrifice de salut. Sa mort rendit la grâce disponible à tous ceux qui se convertiraient à Lui. Étant sous la grâce, nous ne sommes plus coupables aux yeux de Dieu, car nous sommes justifiés par Christ et irréprochables. Cependant, notre responsabilité consiste à confesser des péchés que nous commettons, pour réclamer le pardon toujours disponible par le sacrifice de Jésus. Mes chers amis, ne laissez personne vous faire croire que, parce que nous sommes sous la grâce, nous n’avons plus à nous repentir de nos péchés, et que le péché n’existe plus ! Dieu aime le pécheur, mais déteste toujours le péché.

Revenons à la Pâque de Christ. Le même soir, avant Sa crucifixion, Jésus a donné des instructions finales à Ses disciples sur la façon qu’ils devaient agir. Pendant trois ans et demi, Jésus, Dieu dans la chair, avait personnellement instruit Ses disciples. Maintenant, Il leur annonce qu’il va y avoir un changement ; que Sa relation avec eux va se renforcer. Il leur dit : « Je dois y aller afin que le Père vous donne un autre Consolateur. » Cette déclaration a dû troubler les disciples énormément. Qu’est-ce qui pouvait être mieux pour eux que d’avoir Jésus avec eux pour les consoler ? Une seule chose : avoir Jésus vivant au-dedans d’eux !

Même si Jésus était Dieu dans la chair, en les envoyant prêcher la Bonne Nouvelle dans le monde, Il ne pouvait pas être avec chacun d’eux en même temps, car Il était Lui-même limité par la chair et Il devait Se déplacer comme eux. Mais tout cela a changé le jour de la Pentecôte.

Dans l’Israël ancien, durant les Pains sans levain, il y avait un festival pour célébrer la première récolte du printemps. Allons voir le passage dans Lévitique 23. On devait prendre une gerbe, la prémisse de cette récolte du printemps, et l’agiter devant l’Éternel afin qu’elle soit agréée. Ceci se faisait, comme on peut le voir au verset 11, le lendemain du sabbat qui tombait durant la semaine des Pains sans levain. Cette gerbe représentait un événement futur, c’est-à-dire, Christ, le premier Ressuscité d’entre les morts, le samedi soir, si vous vous rappelez, alors que le sabbat hebdomadaire se terminait, et qui devait Se présenter le lendemain, c’est-à-dire, le dimanche, devant Son Père afin que Son sacrifice soit agréé. Tout comme cette gerbe que l’on agitait devant l’Éternel !

Vous vous souvenez, le dimanche matin, alors que Marie de Magdala s’est approchée de Jésus quand elle L’a aperçu. Jésus Lui a dit : « Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père » (Jean 20:17). Mais revenons dans Lévitique 23:16. On devait ensuite compter sept semaines entières, jusqu’au lendemain du septième sabbat. Donc, cinquante jours en tout ; « …et vous offrirez une nouvelle offrande à l’Éternel. » Laquelle ? Verset 17 : « Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour une offrande agitée ; ils seront de deux dixièmes de fleur de farine, cuits avec du levain. » Vous voyez ? On ne parle plus de « sans levain », on parle de pain fait avec levain. « …ce sont les prémices à l’Éternel. » Mais qui sont ces deux pains avec levain ?

Dans l’Ancien Testament, vous n’avez seulement que deux sortes de nations identifiées : Israël et les païens. Tout ce qui n’était pas descendant d’Israël était considéré comme païen. Puisque la gerbe agréée, que nous avons vue plus haut, était une préfigure de Christ ressuscité, les deux pains avec levain représentaient Israël et les païens qui auraient, tous les deux, maintenant accès au salut par le Messie ! Étant aussi les prémices de la première récolte, il s’agit donc de ceux de la Première Résurrection.

Regardons, maintenant, comment Jésus ressuscité a réalisé tout ce que cette Pentecôte annonçait. Jésus avait dit qu’Il bâtirait Son Église. Suite aux événements miraculeux qui se sont produits le cinquantième jour après Sa résurrection, la puissance du salut par la grâce était dès lors disponible. Les disciples devaient enfin voir ce Consolateur, promis par Christ, sous forme de langues semblables à des langues de feu. Actes 2:1 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. » Au verset 2, ils voient apparaître ces langues dont une se pose sur chacun d’eux. Ils étaient environ cent vingt, comme on peut voir dans Actes 1:15. Et tous furent dès ce moment remplis du Saint-Esprit. Et comme on peut voir, maintenant au verset 4, ils se mirent à parler en d’autres langues. Pas « en langues », mais en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Mais on peut se demander pourquoi. Simplement parce qu’aux versets 9 et 10, vous noterez qu’il y avait des gens à Jérusalem provenant de seize régions différentes, et chacun les entendait dans sa propre langue maternelle (v. 8) ! Il n’y avait aucune nécessité d’interprétation. Les langues que ces gens entendaient étaient des langues connues, c’est-à-dire, leurs langues maternelles !

Tout comme Jésus l’avait promis, le Saint-Esprit est venu pour commencer cette transformation miraculeuse dans chaque croyant. À partir de ce moment, tous pouvaient maintenant se déplacer et faire l’œuvre pendant que Jésus vivait dans chacun d’eux en même temps. Au fur et à mesure qu’il y en avaient d’autres qui se repentaient et acceptaient Christ comme Sauveur personnel, ils recevaient, comme on peut voir au verset 38 d’Actes 2, le don du Saint-Esprit. Mais il y a une promesse double, ici. Recevoir le Saint-Esprit est déjà un don. Plus que ça, toutefois, le Saint-Esprit fait aussi un don au converti qu’il doit utiliser pendant son cheminement chrétien au service de son Sauveur. La sanctification est un processus par lequel le chrétien doit grandir en connaissance et en grâce afin de ressembler de plus en plus à Christ en développant Son caractère.

Mais, étant encore dans la chair, nous sommes aussi pécheurs. Comme Paul nous l’explique si bien, nous faisons ce que nous ne voulons plus faire et nous avons souvent de la difficulté à faire ce que nous aimerions tant faire, c’est-à-dire, le bien ! Ce processus de changement est donc graduel et doit devenir pour nous le travail durant la balance de notre vie. Jésus nous voit cheminer. Il reconnaît nos efforts et nos faiblesses et Il nous juge au cœur. N’oublions jamais qu’étant dans la chair, Jésus a été, Lui aussi, tenté en toutes choses, avec l’exception que Lui n’a jamais succombé au péché. Mais Il peut compatir avec nous dans nos faiblesses. Vous verrez cela dans Hébreux 4:15.

À partir de cette première Pentecôte, Jésus a donné le pouvoir à Son Église qu’Il venait de fonder de commencer le travail de sa Grande Mission, c’est-à-dire, aller faire des disciples dans toutes les nations. Le salut ne devait plus être limité aux Juifs seulement, mais devait englober toutes les nations païennes aussi. Vous rappelez-vous de cette offrande nouvelle des deux pains avec levain que nous avons vu plus haut, dans Lévitique 23 ? Tout au long du livre des Actes, nous voyons comment le Saint-Esprit joue un rôle prépondérant dans l’inspiration des disciples sur leur rôle consistant à prêcher cette Bonne Nouvelle du Royaume.

Aujourd’hui, Son travail est aussi vital, car Il guide l’Église à comprendre plus clairement la Parole de Dieu afin de continuer cette mission de sanctification individuelle. Car l’Église, c’est l’ensemble de ces individus que Dieu Lui-même a appelés et qu’Il a sanctifiés pour les donner à Christ. Les jours saints de la saison du festival des Tabernacles étaient le point culminant de l’année religieuse dans l’ancien Israël. Lorsque Dieu leur a commandé cette célébration, Il leur a expliqué qu’elle devait leur rappeler leur arrivée en Terre Promise. Voilà pourquoi elle devait être entourée de grandes festivités, de grandes célébrations et fêtées avec beaucoup de joie. Cependant, par les prophètes Ésaïe et Zacharie, Dieu leur a plus tard révélé que ce festival représentait aussi le salut ultime de l’humanité, quand Jésus viendrait établir Son règne de justice sur toute la terre. Pour Dieu, ce temps est proche, et Jésus est allé à la fête pour le proclamer ouvertement.

Pendant les trois années et demi de Son ministère, quand Jésus leur annonçait l’établissement de ce Royaume, ce n’était pas du tout de la façon que le peuple l’attendait. Au lieu de le commencer, comme les Juifs le croyaient, par une rébellion violente pour renverser l’empire romain du temps, Jésus a prêché la repentance. Ce n’est pas du tout ce qu’ils voulaient entendre. Il a prêché l’amour et cela les choquait ! Christ prêchait le changement dans le cœur de chaque individu. Ce Royaume devait débuter petit, une personne à la fois, exactement comme le grain de moutarde dans la parabole et qui continue de grandir. Ce n’est qu’au retour de Jésus qu’il va englober la terre entière.

Au temps de Jésus, durant la fête des Tabernacles, les prêtres du temple observaient une cérémonie religieuse traditionnelle. Cette cérémonie consistait à puiser de l’eau dans une piscine et à l’apporter au temple dans un vase en or. Devant toute la congrégation, le prêtre versait cette eau, le dernier jour de la fête, comme une offrande à l’Éternel. On faisait ceci parce que, pour la nation d’Israël, en grande majorité agraire, les pluies durant la saison d’hiver étaient essentielles pour préparer le sol en vue du printemps. En tant que congrégation, le peuple remerciait Dieu ainsi. D’abord pour les récoltes abondantes de l’année qui venait de se terminer, et ensuite en priant pour sa bénédiction sur les récoltes de l’année à venir.

C’est au moment précis de cette cérémonie que Jésus S’est levé debout dans le temple et, dans Jean 7:37, S’est écrié : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. 38Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. » Et au verset 39, Jean explique : « (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) »

Quand nous recevons le Saint-Esprit, nous commençons une vie spirituelle nouvelle ; nous naissons de nouveau, et nous sommes consacrés citoyens dans le Royaume de Dieu. C’est précisément ce que Jésus voulait expliquer à Nicodème, dans Jean 3:5, quand Jésus lui a dit : « …si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

Lors de cette dernière fête, pour Jésus encore humain, Il leur a déclaré ouvertement qu’Il était Celui par Qui cette eau vive où l’immortalité par le Saint-Esprit serait disponible. Aujourd’hui, les chrétiens attendent Son retour avec anticipation. Nous attendons ce règne de mille années avec Lui, lequel est décrit dans l’Apocalypse dans le chapitre 20, des versets 1 à 6.

Cette fête nous rappelle les deux phases ou étapes du Royaume. D’abord la première phase comme étant déjà ici, sous forme embryonnaire et en action dans chaque disciple converti, mais pas encore dans sa plénitude. Ensuite, elle nous rappelle la deuxième étape à venir, quand il englobera tous les royaumes de la terre. En attendant le retour de Christ, notre travail est de proclamer ce Royaume en tant que lumière dans notre façon de nous comporter avec le monde.

Vous savez, une lumière ne s’impose pas, elle brille et elle éclaire ceux qui l’entourent ! Par notre exemple, nous devons inciter ceux qui nous observent à désirer, eux aussi, faire partie de ce Royaume. Et s’ils nous posent des questions, ahaa ! là, c’est le temps ! Nous devons être prêts à répondre selon les Saintes Écritures. Ça, mes amis, on appelle cela évangéliser !

Nous poursuivons présentement notre entraînement pour le Dernier Grand Jour qui représente la plus grande récolte de toutes, le Jugement du Grand Trône Blanc, alors que nous verrons la grande miséricorde de Dieu en action. Il va nous démontrer Son énorme amour en ouvrant la vérité à tous ceux qui, depuis Adam et Ève, sont morts sans jamais connaître Jésus ou qui n’ont jamais compris Sa Bonne Nouvelle. Notre travail sera de les enseigner. Comme nous venons de le constater, le Plan de salut est complet, grâce à notre Sauveur. Aucun autre sacrifice de Sa part n’est nécessaire pour ajouter quoi que ce soit à ce plan. Étant maintenant une réalité, réjouissons-nous pour ce repos que nous avons en Jésus ! Je dis bien « repos » parce que le travail spirituel est complet.

Aujourd’hui, nous comprenons que ces fêtes étaient l’ombre des choses que Jésus viendrait accomplir pour le salut de l’humanité. Car la réalité, ou le « corps de cette ombre », c’est Christ, comme on voit dans Colossiens 2:17. Rappelons-nous que, sous l’ancienne alliance, ces fêtes étaient commandées à Israël seulement. Pas aux nations païennes ! Dieu n’avait pas fait une alliance avec les païens, car ils avaient leurs propres dieux et en quantité industrielle ! Tandis que pour Israël, chaque fête annonçait une phase de leur salut lorsque le Messie viendrait. Voilà pourquoi celui qui refusait de les célébrer devait être exclu d’Israël et considéré comme un païen. Il y avait donc Israël et les païens.

Sous la nouvelle alliance, ceci n’existe plus ! Dans Actes 4:12, on peut lire que Jésus est le seul nom qui a été donné sous le soleil par lequel l’on peut être sauvé. N’en cherchez pas d’autres. « Chrétien » veut dire qui appartient à Christ. On passe par Jésus ou on ne passe pas. C’est aussi simple que ça. La porte, c’est Lui ! Et Lui seul ! Regardez ce que Paul nous dit, dans Romains 10:9 : « Si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Notez : il ne faut pas seulement le dire, mais il faut le croire dans son cœur ! Au verset 12, Paul nous dit que pour ceux qui ont cette conviction « il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec [i.e., le païen]. » Ce qu’il nous dit, c’est « Oubliez la distinction entre Israël et les païens ! » Pourquoi ? Verset 12 : « …parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. »

Alors, aujourd’hui, il y a chrétien et non chrétien. Vous avez « chrétien » qui fait partie d’Israël de Dieu, comme on peut voir dans Galates 6:16 ; et vous avez « non chrétien », c’est-à-dire, les habitants de la terre, une expression qui est utilisée six fois dans l’Apocalypse. Il y a ceux qui ont accepté le sacrifice de Christ comme étant le seul qui puisse les sauver, et il y a les autres qui ne se sont pas encore engagés. Et ceci inclut la majorité d’Israël physique ! Mais ce salut est toujours disponible à ces non chrétiens, au moment où ils seront réceptifs pour s’engager.

Vous savez, la nation d’Israël est tellement restée accrochée sur l’ombre qu’elle a complètement passé à côté de la réalité, quand Jésus est venu. Et ils observent toujours leurs fêtes à la lettre et attendent toujours leur Messie. Et plusieurs chrétiens, de nos jours, qui ne semblent pas avoir saisi la puissance de cette nouvelle alliance en Christ, observent toujours leurs fêtes anciennes à la lettre et attendent, eux aussi, leur Messie. Regardons ce que Paul nous dit au sujet de ces Juifs qui sont complètement passés à côté de la track, dans Romains 11:25 : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux… » Quel mystère ? Vous savez, il n’y pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Parce que ces gens ont préféré demeurer aveugles et ne pas reconnaître leur Messie, Paul nous explique ce mystère dans la deuxième partie du verset 25 : « …c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, [à cause de leur entêtement, Dieu a ouvert la porte du salut] jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église. »

Ça, mes amis, c’est l’amour de Dieu ! Quand Christ reviendra, avec force et puissance, à ce moment-là, les Juifs vont le reconnaître. Parce que c’est comme cela qu’ils L’ont toujours attendu ! Avec force et puissance ! Au verset 26, on peut lire : « Et ainsi tout Israël sera sauvé. »

Allons voir Galates 3:28, s’il vous plaît. Voici ce qui arrivera à ce moment-là : « Il n’y [aura] plus ni Juif ni Grec ; il n’y [aura] plus ni esclave ni libre ; il n’y [aura] plus ni homme ni femme [et je pourrais rajouter ni blanc, ni noir, ni jaune]; car [nous serons] tous un en Jésus-Christ. » Tous égaux, pas de discrimination ! Verset 29 : Étant de Christ, nous serons tous « la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse. » Quelles belles paroles encourageantes !

Qu’en est-il du chrétien aujourd’hui ? Peut-on demeurer dans les deux alliances en même temps ? Les pharisiens et les scribes murmuraient contre Jésus et Ses disciples parce qu’ils n’observaient pas leurs bonnes vieilles habitudes. Vous savez, on se sent si bien, et au chaud, quand on est encadré par nos « bonnes vieilles habitudes » et nos « bonnes vieilles traditions ». Jésus était en train de briser tout cela et ces gens n’étaient pas contents du tout. Ce qu’Il faisait et prêchait ne correspondait absolument pas à leur attente. Alors, dans Luc 5:37, Jésus leur dit : « Personne non plus ne met le vin nouveau dans de vieux vaisseaux [outres de cuir] ; autrement le vin romprait les vaisseaux, et se répandrait, et les vaisseaux seraient perdus. » Mais que voulait-Il dire ?

Ceux qui font leur propre vin savent que le vin nouveau contient certains gaz qui font partie de sa fermentation. Du temps de Jésus, cette fermentation continuait à se faire dans l’outre. Voilà pourquoi on utilisait des outres faites de peaux neuves, à cause de leur élasticité. Une vieille outre a tendance à sécher et perdre son élasticité. La fermentation pouvait donc les faire éclater et l’on perdait et l’outre et le vin. Peut-on combiner une vieille habitude avec une nouvelle pour en faire comme un genre de méli-mélo des deux ? Jamais ! Ou bien on accepte la nouvelle et l’on se défait de la vieille, ou on garde la vieille et l’on refuse la nouvelle. C’est cela, le problème, pour certains avec la nouvelle alliance ! On veut en faire partie tout en gardant un pied dans l’ancienne. Jésus dit : « Non ! Il faut faire le bris ! »

On ne pourra jamais accepter, ni comprendre les instructions de Jésus si l’on persiste à faire ce qui se faisait sous l’ancienne alliance. Celle-ci était basée sur des lois strictes et légalistes. La nouvelle est fondée sur l’amour et la grâce. Et tout ce qu’il y avait dans l’ancienne alliance pour développer cet amour, Jésus l’a amené dans la nouvelle et l’a même amplifié. Tout le reste ne devient maintenant pour le chrétien qu’une référence historique seulement. Ce n’est pas facile, mes chers amis, de briser une vieille habitude, parce que les chaînes d’une habitude sont tellement légères qu’on ne peut pas les ressentir. Jusqu’au moment où on veut les enlever. C’est alors que les chaînes deviennent tellement fortes qu’on ne peut plus les briser.

Le vin nouveau représente la nouvelle alliance, une alliance où la grâce est devenue disponible à tous ceux qui sont prêts à changer leur vie ancienne pour vivre, dorénavant, selon les enseignements de Jésus. Les vieilles outres, c’était nous avant la connaissance de cette nouvelle alliance. Mettre une telle connaissance dans l’esprit d’un non converti serait l’équivalent de mettre du vin qui fermente dans une outre sèche qui finirait par éclater sous la pression. Et l’outre et le vin seraient alors perdus.

Donc, il faut absolument une conversion à Christ pour devenir une outre neuve. Il faut que cette nouvelle connaissance soit reçue dans un esprit renouvelé par le Saint-Esprit qui agit maintenant dans ce nouveau converti. Regardons au verset 38 où Christ nous dit : « Mais le vin nouveau se met dans des vaisseaux neufs, et les deux se conservent ensemble. » Nous sommes ces vaisseaux neufs, nés de nouveau et régénérés jour après jour par le Saint-Esprit pour continuer à recevoir ce vin nouveau en grandissant dans la grâce et dans la connaissance de notre Sauveur Jésus. C’est la nouvelle alliance qui contient et la grâce et le salut ! Voici ce que Jésus déclarait aux Juifs : l’ancienne alliance achevait pour être remplacée par la nouvelle. Mais Jésus savait que ces Juifs tiendraient mordicus à leur ancienne alliance comme à un bon vieux vin.

Regardons ce que Jésus leur dit au verset 39 : « Et il n’y a personne qui, buvant du vin vieux, en veuille aussitôt du nouveau ; car, dit-il, le vieux est meilleur. » C’est la même chose avec quelqu’un qui découvre soudainement la vérité et doit maintenant prendre une décision : soit demeurer dans sa vie présente parce qu’il est bien confortable dedans, ou abandonner tout cela pour marcher avec Christ. Chose certaine, il ne pourra vivre les deux en même temps. Donc, on ne peut pas non plus observer les deux alliances en même temps. Les Juifs demeurent, jusqu’à ce jour, dans l’ancienne alliance, parce qu’ils ont complètement ignoré Celui qui est venu leur apporter la nouvelle. À l’exception, bien sûr, du petit nombre de Juifs qui ont reçu Jésus. Voilà pourquoi les autres attendent toujours le premier avènement de leur Messie.

Certains chrétiens, par contre, prétendent vivre sous la grâce dans la nouvelle alliance, mais continuent d’observer les fêtes légalistes de l’ancienne qui annonçaient la venue future de Christ. Bizarre que Christ, la réalité de ces fêtes, soit venu. Mais ces gens observent toujours l’ombre de cette réalité, car, selon eux, le vieux vin est meilleur. Quand Dieu nous instruit, Il le fait lentement, précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là (Ésaïe 28:10). Lisez vous-mêmes Hébreux, le 8e chapitre au complet nous expliquant comment Jésus est le Médiateur d’une alliance nouvelle. L’ancienne alliance devait donc se terminer avec la mort de Jésus. C’est exactement ce que nous voyons dans Hébreux 8:13. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare, par le fait même, la première alliance comme ancienne. « Or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. » Alors, soit que l’on demeure dans l’ancienne alliance, ou l’on s’engage dans la nouvelle. On ne peut pas observer les deux.

Cependant, quand le chrétien choisit de suivre la nouvelle alliance, Dieu Lui-même S’engage à terminer le travail qu’Il a entrepris dans ce nouveau-né spirituel. Devenu ainsi une « nouvelle outre », le chrétien est maintenant prêt à recevoir ce vin nouveau. Car, non seulement ce vin nouveau devient délicieux, mais il est aussi notre espoir et notre assurance d’une vie éternelle. Cette nouvelle alliance est tout d’abord notre source où puiser quotidiennement tout ce dont nous avons besoin dans notre cheminement vers le Royaume. Mais cette alliance est aussi une source de connaissance de choses à venir qui, pour le commun des mortels, demeurent toujours un mystère.

La vérité des Saintes Écritures nous libère vraiment des liens de l’esclavage spirituel qui est trop souvent imposé par certains hommes qui ont réussi à asservir ceux qui leur ont confié leur espoir de salut. Pour le chrétien, sa source principale où s’abreuver, c’est la Parole de Dieu. Mais nous devons garder notre esprit ouvert, car la vérité peut aussi nous venir par ceux que Dieu veut bien inspirer pour faire ce travail. Cette vérité doit être accueillie avec un cœur honnête, mais aussi avec beaucoup de discernement, car Dieu Lui-même nous déclare, par la bouche de Paul, d’éprouver toutes choses et de retenir ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5:21).

Vous noterez que l’on doit retenir ce qui est bon seulement et rejeter ce qui n’est pas biblique. Il faut étudier la Bible afin de pouvoir faire cela. Dans les temps où nous vivons, il faut garder cette soif d’apprendre des choses nouvelles. Et lorsque nous recevons une révélation nouvelle, il faut être prêts à nous ajuster à cette nouvelle connaissance. Le chrétien doit toujours garder son esprit ouvert.

Vous savez, il ne faut pas être insulté de découvrir que nous n’avons pas toute la connaissance. Cela est évident, même dans les Écritures, car Dieu a déclaré à Daniel, par la bouche de l’ange Gabriel de tenir secrètes les paroles qu’il venait d’entendre et même, remarquez bien, de sceller le livre jusqu’au temps de la fin (Daniel 12:4) ! Plusieurs alors, le liront et la connaissance augmentera. Regardez maintenant la deuxième partie du verset 10 : « …les méchants agiront avec méchanceté [comme toujours], et aucun des méchants ne comprendra, mais les intelligents comprendront. »

Je suis toujours étonné de voir cette obstination chez bon nombre de ministres à vouloir à tout prix rester accrochés à ce qu’ils croient déjà savoir. Ils refusent toute connaissance nouvelle qui ne vient pas de leur propre inspiration. Pourtant, Dieu n’a jamais donné toute la connaissance à une seule personne. Il en donne selon Sa volonté à plusieurs, afin que cette connaissance soit partagée pour le bien-être de tous Ses enfants. Paul nous déclare : « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12:7). Ceux qui prétendent avoir toute la connaissance font de Dieu un menteur ! Dieu nous dit que la connaissance augmentera dans les temps de la fin ! Donc, il est impossible de l’avoir au complet à l’heure actuelle. Mais ces gens persistent dans leurs prédications à dire les mêmes choses, ayant l’esprit fermé à toute nouvelle connaissance.

Mais il y a un prix à payer pour cette sorte d’attitude. En agissant ainsi, ces pasteurs manifestent ouvertement leur refus de se faire instruire par Dieu. Et parce qu’ils persistent à garder leur esprit fermé, Dieu leur dit, dans Ésaïe 29:11 : « Aussi toutes les visions [ou révélations, si vous voulez] sont devenues pour vous comme la parole d’un livre scellé, qu’on donnerait à un homme sachant lire, en lui disant : Lis ceci ! et répondrait : je ne puis, car il est scellé. » Ces gens lisent la Bible, mais la Parole de Dieu est scellée pour eux. Pourtant, ils savent lire, mais ils ne la comprennent pas. Voilà ce qui arrive aux enseignants qui refusent de prendre le temps de tout vérifier afin de s’engager à ne prêcher que la Parole de Dieu. Alors, ils sont très confortables à prêcher leurs bonnes vieilles connaissances actuelles. Et comme Jésus l’a déclaré dans Luc 5:39, ces gens disent : « Le vieux vin est meilleur ! » Alors le vieux vin les endort et l’amour de la vérité ne les réveille plus.

Prenons, par exemple, la question de l’observance des fêtes juives, selon certains chrétiens. Plusieurs de ceux qui insistent à observer ces fêtes de l’ancienne alliance se permettent même d’accuser les chrétiens qui ne les observent pas de manquer d’amour envers Jésus ! Vous savez, rien ne change en ce bas monde. Dans les années 60, dans la ville de Colosse, certains Juifs convertis qui s’abstenaient toujours de manger les viandes impures et qui observaient encore les fêtes juives se sont mis à accuser les nouveaux chrétiens. N’oublions pas que ces ex-païens n’avaient jamais observé ni ces traditions juives, ni leurs fêtes. Mais ces Juifs voulaient que les Colossiens nouveaux convertis fassent la même chose qu’eux. Donc, ces Colossiens, qui voulaient absolument obéir à Dieu, ont demandé à Paul de trancher sur cette situation afin qu’ils n’aient pas à se culpabiliser. Voici la réponse de Paul dans Colossiens 2:16 : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire [i.e., les viandes pures et impures], ou au sujet d’un jour de fête, ou d’une nouvelle lune, ou de sabbats. » Notez, s’il vous plaît, le pluriel à « sabbats ». Car il s’agit des fêtes juives, ici, qui étaient toutes des sabbats.

Regardez ce que Paul leur dit au sujet de toutes ces choses, au verset 17 : « C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [ou la réalité de toutes ces choses] en est en Christ. » Comprenez-moi bien. Si ces fêtes avaient été encore en vigueur pour ces chrétiens à ce moment-là, dans les années 60, comment Paul aurait-il pu leur donner une réponse pareille ? Une réponse qui est toujours là, dans les Saintes Écritures ! C’est que Paul savait que l’ancienne alliance s’est terminée avec le sang versé de Christ sur la croix. Avec Son sang, la nouvelle alliance a débuté. Et ces traditions, ainsi que les fêtes juives, ne font pas partie de la nouvelle alliance !

Vous noterez, dans Lévitique 23:41, que ces fêtes avaient été données à Israël comme une loi perpétuelle pour leur descendance. Dieu a bien dit « perpétuelle » et non « éternelle » ! Ces fêtes étaient une loi perpétuelle pour annoncer quelque chose que le Messie devait accomplir un jour. Elles n’étaient que l’ombre d’une réalité qu’en effet, Jésus est venu accomplir. C’est la reconnaissance de l’intervention de Jésus dans la vie personnelle de chaque converti qui doit primer, maintenant, dans notre esprit, car sans cette intervention, nous serions toujours sous la loi et l’obligation des ordonnances qui s’élevaient contre nous par cette loi. Mais grâce à l’intervention de Jésus, cette obligation des ordonnances a été entièrement annulée et attachée à la croix avec Jésus. Notez-le vous-mêmes dans Colossiens 2:14.

Voilà ce qui nous a permis d’être sous la grâce et de vivre dans la foi de recevoir l’immortalité un jour. Grâce au sacrifice de Jésus, nous pouvons cheminer dans ce monde qui est présentement un désert spirituel pour la majorité des humains. Mais ce monde n’est pas un désert pour nous qui cheminons vers notre Terre promise : le Royaume de Dieu pour l’éternité. Car cette grâce, obtenue gratuitement lors de notre conversion, a fait de nous des « outres neuves », et c’est ce que nous devons à tout prix demeurer, car le vin nouveau, nous dit Jésus, dans Luc 5:38, se met dans des vaisseaux neufs, et les deux se conservent ensemble ; des outres dans lesquelles le vin nouveau de la connaissance de la vérité peut donc demeurer sans danger de les faire éclater. Et c’est ce vin nouveau de notre alliance avec Christ, par Son sang, qui peut nous garder, maintenant, sur cette route extraordinaire vers la gloire à venir, celle que je souhaite à vous tous !




D.037 – La saine doctrine

 

Par Roch Richer

Doctrines à sensations

Vous connaissez l’expression : « Il ne faut pas croire tout ce qu’on raconte dans les journaux à sensations » ? Dans les magazines à potins, toutes sortes de nouvelles sont lancées, dont beaucoup sont fausses. Mais elles sont affublées d’un titre très accrocheur et les gens achètent ces journaux parce que ce qui leur est raconté « plaît à leurs oreilles ». La grande majorité des lecteurs ne prendront jamais la peine de vérifier si la nouvelle est vraie. Ils vont se contenter de la lire parce que cela les flatte et les émoustille. Il y aura même certaines personnes pour croire mordicus à tout ce qui est écrit. Et c’est ainsi qu’ils auront une perspective faussée des vedettes et des personnages importants. Les médias écrits, dirigés par des pouvoirs occultes, en profitent incidemment pour manipuler l’opinion publique.

Saviez-vous que le christianisme moderne souffre de la même maladie, aujourd’hui ? Beaucoup de doctrines à potins sont véhiculées au moyen de livres, de cassettes, de vidéos et même de grosses productions cinématographiques afin de berner les chrétiens sur ce que dit réellement la Bible. Et les pauvres crédules, pourtant animés de bonnes intentions, tiennent ces doctrines à sensations pour véritables, sans en vérifier la solidité dans la Parole de Dieu.

C’est ainsi que des personnes se disant chrétiennes croient à des doctrines comme le pré-tribulationisme, la trinité, le salut par les œuvres ou le salut inconditionnel, le feu d’un enfer éternel à tous ceux qui ne se convertissent pas à Christ aujourd’hui, l’adoration de la Vierge Marie, le parler en langue et bien d’autres doctrines plus loufoques les unes que les autres.

Or, si chaque chrétien prenait réellement la peine de vérifier sérieusement chacune de ces doctrines, les églises des hommes s’écrouleraient du jour au lendemain. Mais le système de vie actuel, patiemment instauré par Satan depuis des siècles, fait en sorte que les chrétiens se sont laissés distraire de l’étude de la Parole par les soucis de la vie. Il faut gagner son pain à la sueur de son front, en faisant des heures supplémentaires, car le coût de la vie grimpe sans cesse ; il faut se distraire par des amusements diversifiés et innombrables ; il faut prendre le temps de dépenser l’argent que l’on a si durement gagné et, au bout du compte, il reste combien de temps pour « éprouver toutes choses » (1 Thessaloniciens 5:21) ?

La majorité des chrétiens — je parle des chrétiens nominatifs — ne se rendent pas compte de la gravité de la situation et ne se contentent que du petit lait spirituel distribué au compte-goutte par leur pasteur, une fois la semaine, à heure fixe. Et encore, il faut espérer qu’il ne soit pas trop suri, ce lait.

Lorsqu’un enseignant de la Bible, qu’il ait obtenu le titre de manière divine ou humaine, nous expose une doctrine, soit qu’elle nous est connue depuis longtemps ou depuis peu, ou qu’elle nous soit nouvelle. Qu’est-ce qui peut nous garantir qu’elle soit vraie, c’est-à-dire, véritablement biblique ? Qu’est-ce qui en fait une saine doctrine ? Sommes-nous en mesure de déterminer si elle a de solides fondements scripturaires ?

« Mais, » me direz-vous peut-être, « qui sommes-nous, pauvres brebis, pour remettre en question l’expertise des personnes intelligentes qui ont passé souvent des dizaines d’années à scruter les Écritures ? Dieu ne donne-t-Il pas la connaissance d’abord à ceux qui sont en haut de la hiérarchie de l’Église ? À ceux qui ont la fonction de docteurs ? » Questions légitimes parce que les pasteurs, ministres et prêtres de toutes les religions dites chrétiennes se targuent d’être allés chercher l’expertise voulue pour dispenser à leurs ouailles toute la connaissance nécessaire pour qu’ils soient sauvés selon leurs critères ecclésiastiques. Ils ont si bien implanté cette idée dans la tête de leurs paroissiens qu’il est fort difficile à ces derniers de développer le sens du discernement enseigné dans la Parole. « Ne vous occupez pas de la recherche de la doctrine, laissez-nous cela entre les mains, nous vous dirons comment penser. Et surtout, ne questionnez pas notre enseignement, car nous devrions alors vous signaler comme rebelles à l’autorité divinement instituée dans notre congrégation ! » Et ainsi, leur contrôle est sauvegardé et protégé.

Prenez, par exemple, les pharisiens et les docteurs de la loi, au temps de Jésus. Ne devaient-ils pas être en mesure de connaître l’Ancien Testament sur le bout des doigts ? Pourtant, ils n’ont pas été fichus de reconnaître Jésus en tant que leur Messie, lorsqu’Il est venu sur terre pour la première fois ! Pourtant, le plus modeste étudiant de la Parole est capable de sortir les principales prophéties ayant prédit la venue de Jésus dans des détails précis !

Lorsque Dieu nous a dit, par la bouche de son apôtre, d’éprouver les esprits, ne parlait-Il qu’à Ses ministres ? « Bien-aimés [membres de l’Église !] ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits… » Pourquoi ? « …pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde [c’est aux membres à éprouver ceux qui se disent prophètes]. 2Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; 3Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu » (1 Jean 4:1-3). « Eh bien, voilà ! Pas de problème ! N’importe quel ministre qui dit que Jésus-Christ est venu en chair est nécessairement animé de l’Esprit de Dieu ! » Un instant, mes amis, ce n’est pas si simple. Ne nous en tenir qu’à cette base risquerait de nous amener de petits problèmes.

Jean avait posé un fondement pour la saine doctrine de Christ alors que le christianisme en était à ses tout débuts — la lettre a été écrite probablement quelques années après la rédaction de l’Apocalypse, en l’an 96. Depuis, le christianisme a subi de profondes mutations et une grande perversion s’y est installée. Les véritables chrétiens sont maintenant peu à peu évacués du « christianisme ». Les prédictions de Jean, de Paul, de Pierre et des autres apôtres se sont avérées justes. Les loups ravisseurs ont, par leurs doctrines à sensation, envahi la bergerie et ont fait de grands dégâts.

Or, que nous démontre Luc comme directive pour éviter ce genre de problème ? « Et aussitôt les frères firent partir de nuit, pour Bérée, Paul et Silas, qui étant arrivés, entrèrent dans la synagogue des Juifs. 11Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:10-11). D’après vous, comment ont dû réagir Paul et Silas ? Croyez-vous qu’ils se soient sentis insultés, ou blessés dans leur amour-propre de ce qu’on remettait leur parole en question, comme il arrive malheureusement souvent parmi les pasteurs et les prêtres des églises modernes ? Ont-ils fait comprendre avec condescendance à ces Judahites[1] qu’ils ne connaissaient pas encore grand-chose aux Écritures et qu’ils devaient tout simplement leur faire confiance ?

Ils ont trouvé leurs sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ! Sans doute les auraient-ils aussi trouvés plus nobles que bon nombre de ceux des congrégations et assemblées ayant feu et lieu dans nos salles modernes et aseptisées…

Quand avons-nous demandé à Dieu, pour la dernière fois, de nous éclairer de Son Saint-Esprit sur ce qui venait de nous être enseigné dans le dernier sermon du pasteur ou du prêtre ? Lui avons-nous demandé à ce que ne soit dispensée que Sa vérité, ou bien sommes-nous rendus au point de ne plus souffrir la saine doctrine, mais d’être plutôt désireux d’entendre des choses agréables provenant de docteurs à la voix obséquieuse nous susurrant des messages selon nos convoitises (2 Timothée 4:3) ? Ce n’est pas ce que Paul dit aux ministres de faire dans les versets précédents : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne [remarquez le sérieux de l’avertissement] 2Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » (versets 1-2). Des messages dispensés en suivant ces instructions ne sont pas toujours faciles à entendre et à écouter. Mais ils risquent bien plus d’être assis sur la vérité biblique !

« N’éteignez point l’Esprit. 20Ne méprisez point les prophéties. 21Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon, » nous recommande Paul, à nous les membres (1 Thessaloniciens 5:19-21). C’est notre responsabilité ! Ne prenez pas pour acquis tout ce que vous disent les beaux-parleurs, que ce soit en chaire, à la télévision, dans les croisades ou congrès évangéliques, les séminaires bibliques, dans les livres ou les cassettes audio ou vidéo ! Et ne prenez pas non plus leur richesse pour un critère de bénédictions divines ! La plupart du temps, cette richesse est suspecte, amassée au moyen de la fausse doctrine des dîmes et des offrandes prélevées sur le dos des chrétiens trop crédules qui aiment entendre ce qui est agréable à leurs tympans ! C’est d’ailleurs leur principal motif pour prêcher des doctrines à sensation : ça les rend riches à craquer ! Où ont-ils pris le droit de « vendre » la Parole de Dieu pour leur bénéfice personnel ? Et si seulement c’était la Parole véritable, on en retirerait un peu d’avantage, mais quand elle est pervertie et assaisonnée de mensonge en plus… !

Que doit donc faire le chrétien ? Car je sais que beaucoup se sentent démunis face à la pléthore de doctrines diverses disséminées au moyen des médias les plus disparates. Comment peut-on tester par quel esprit travaille un prêcheur donné ? Ne risque-t-on pas de se mélanger plus qu’autrement ?

Prier et étudier la Parole

Les premières conditions ont un rapport direct avec vous-mêmes en relation avec Dieu. Remarquez ce que l’apôtre Paul a écrit aux Thessaloniciens, quelques lignes auparavant : « Priez sans cesse. » (v. 17). Cela ne veut pas dire de prier à genoux des heures durant à chaque jour ; cela signifie que vous devriez avoir une attitude de prière constante, d’entretenir un contact permanent avec votre Seigneur et votre Dieu. Gardez en tête qu’Il marche constamment à vos côtés, quoi que vous fassiez. Il vous guide. Il vous habite ! Vous avez donc Son Saint-Esprit.

Ceci dit, ayez vraiment confiance en cette promesse de Jésus : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13). Croyez-vous que cela ne s’adressait qu’aux apôtres présents à ce moment-là ? « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; 17Afin que [le ministre de Dieu ? Non] l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16). Tous ceux qui ont l’Esprit de Dieu en eux sont « homme » ou « femme de Dieu ».

Ne croyez pas que l’âge et l’expérience font foi de tout dans la dispensation de la Parole. Celui qui a l’Esprit, si jeune soit-il, en remontrera à celui qui, plus âgé, n’a pas l’Esprit pour le conduire, ou s’en sert mal, se laissant plutôt guider par son orgueil et son intellect humain. Prenez exemple sur Élihu, le plus jeune des amis de Job. Celui-ci souffrait de terribles maux et se lamentait en se justifiant. Ses deux amis plus âgés le reprenaient en le réprimandant sur sa conduite. Aucun d’eux ne savaient voir clairement la situation. Mais, quoique plus jeune, Élihu, irrité devant la bêtise des propos tenus, se décida à prendre la parole : « Je me disais : Les jours parleront, et le grand nombre des années fera connaître la sagesse. » (Job 32:7).

Combien d’entre nous, nous laissons impressionner par ceux qui déploient des diplômes en études bibliques, des doctorats en théologie et autres certificats de cours donnés par des « réseaux officiels » d’enseignement de la Bible ? Celui-ci nous attestera qu’il a passé 20-30 ans à étudier la Bible des soirées entières, cet autre se vantera humblement de connaître 14 000 versets par cœur, ce troisième nous tendra sa dernière vidéo cassette (seulement 39,95 $ + taxes !), résultat de plus de 18 000 heures de recherches ! Refrain connu ?

Qu’a compris Élihu ? « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle [l’Esprit]du Tout-Puissant qui les rend intelligents. 9Ce ne sont pas les aînés qui sont sages ; ce ne sont pas les vieillards qui comprennent ce qui est juste. 10C’est pourquoi je dis : Écoute-moi ; je dirai mon avis, moi aussi » (vs. 8-10). La réponse est très claire : c’est l’Esprit de Dieu qui donne la véritable intelligence à l’homme. Voyez-vous, le nouveau converti qui a compris le salut de Dieu est déjà plus avancé que celui que l’on qualifie de plus grand évangéliste de tous les temps, i.e., Billy Graham, qui, aux dernières nouvelles, n’avait toujours pas compris le salut ! Vous pouvez vérifier vous-mêmes ! Comment cela se fait-il ? Tout simplement que Billy Graham ne peut pas avoir le Saint-Esprit en lui. Sinon, comment pourrait-il encore être Franc-maçon au 33e degré ? De plus, il prêche les doctrines du catholicisme, ce qui est anti-biblique. Est-ce donc son « expérience » que vous craignez de froisser ou de discuter ?

Je me suis permis de prendre un exemple flagrant pour bien vous démontrer que n’est pas évangéliste qui le prétend et que, bien souvent, celui qui crie le plus fort enseigne le moins. Appliquez ce principe à toutes les personnes qui enseignent des doctrines. N’ayez plus peur de les passer au test de la Parole. Étudiez la Bible et croyez que l’Esprit qui vous habite va vous guider.

Les fruits que porte l’enseignant dans sa vie sont-ils bons ? Il ne s’agit pas là de rechercher la perfection dans toute sa conduite. Personne n’est parfait. Mais il y a des critères que Dieu a exigés des personnes qui aspirent au rang de pasteur : « Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une oeuvre excellente. 2Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; 3Point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, 4Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. 5Car, si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:1-5).

Le pasteur qui rencontrera ces critères parce que rempli du Saint-Esprit ne craindra nullement qu’on le mette à l’épreuve. Conduit par Dieu et en paix avec Lui, il trouvera que celles de ses ouailles qui l’éprouveront — selon ces critères bibliques et avec respect — développent la même noblesse de sentiments que les Béréens et acquièrent ainsi le discernement, qualité nécessaire à tout chrétien.

Il est fort regrettable de constater qu’à notre époque, beaucoup de ceux qui se proclament pasteurs de Dieu font honte à ce poste. Non seulement ne l’ont-ils jamais été, pasteurs, n’ayant pas reçu cette fonction de Dieu Lui-même, mais ils discréditent cette fonction aux yeux des chrétiens et du monde par leurs excès, leurs péchés, leurs faiblesses flagrantes et leurs propos anti-bibliques. Les scandales qu’ils font sont portés dans les médias et c’est tout le christianisme qui en est entaché. Voyez comment l’apôtre Pierre les qualifia : « Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité. 13Ils aiment à être tous les jours dans les délices : ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leur tromperie, lorsqu’ils mangent avec vous » (2 Pierre 2:12-13). Lisez aussi les versets suivants, surtout de 20 à 22.

Quand vient ensuite l’occasion à un vrai chrétien d’évangéliser quelqu’un, certaines gens ressortent ces potins et raillent le christianisme. Recherchez donc les pasteurs dans la vie desquels le fruit de l’Esprit est évident.

Vérifier toutes choses

Puis, il faut vérifier si les doctrines enseignées proviennent de la Bible. Face à une doctrine qui vous est présentée, n’ayez crainte de vous enquérir de l’autre côté de la médaille. Vérifiez ce que disent ceux qui prêchent le contraire. « Celui qui plaide le premier, paraît juste ; mais sa partie [l’autre côté de la médaille] vient et l’examine » (Proverbes 18:17). Si vous avez peur d’être mélangés ou de ne pas être capables de voir l’évidence biblique au travers des arguments des deux parties, serait-ce la preuve qu’il y a un gros manque d’étude biblique de votre part ? Seriez-vous comme ceux à qui Paul reprochait de n’en être qu’au petit lait après plusieurs années de christianisme ? « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. 13Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant » (Hébreux 5:12-13).

Partez d’abord sur le principe que la Parole de Dieu a été écrite pour que les enfants de Dieu, Ses serviteurs, puissent la comprendre. La personne qui est née sans beaucoup d’intelligence et qui n’a pas reçu une grande instruction pourra, avec l’aide du Saint-Esprit, comprendre ce que Lui dit son Créateur et Rédempteur, alors que le plus grand théologien en sera incapable s’il n’a pas cet Esprit. Les saines doctrines apparaissent toujours simples à comprendre à celui qui est éclairé de l’Esprit.

« 9Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. 10Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. 11Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. 12Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; 13Et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. 14Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. 15Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. 16Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ. » (1 Corinthiens 2:9-16).

Mais comment savoir si une doctrine est biblique ? Si la doctrine s’assoit sur TOUTES LES ÉCRITURES et qu’aucun verset ne la contredit, c’est une vérité divine. Si plusieurs versets la contredisent (pas SEMBLENT la contredire), c’est que la doctrine risque d’être fragilement fondée sur un certain nombre de versets à qui l’on fait dire ce qu’ils ne disent pas en réalité. Une étude approfondie est alors exigée. Si vous disposez d’une concordance, tant mieux ; sinon, prenez le temps de scruter toutes les Écritures où le sujet est mentionné. Soyez prudent avec les livres qui se vendent sur le marché. Beaucoup de faussetés sont semées dans les librairies bibliques. Demandez à Dieu qu’Il vous guide spécifiquement dans le domaine doctrinal à étudier et Il mettra sur votre route les éléments dont vous avez besoin pour faire la lumière sur la Parole de Dieu. Ce peut être beaucoup de travail, mais ce travail est fascinant !

À mesure que vous prendrez de l’assurance dans vos études bibliques, vous vous familiariserez avec le Plan grandiose de notre Dieu et comprendrez ses paramètres et sa globalité merveilleuse ; vous vous rendrez aussi vite compte du mode opératoire par lequel sont souvent bâties les fausses doctrines. De plus, vous finirez par découvrir les motifs cachés et inavouables qui ont poussé certaines personnes à lancer de fausses idées qui ont fait beaucoup de chemin. (Ex. : le culte voué à la « Vierge » découle d’une idée qui date de plus de 4 000 ans. On adorait la Vierge longtemps avant… Marie !) Par ce processus d’étude, vous comprendrez le mécanisme des civilisations tel qu’inspiré par le diable. La perspective générale de l’histoire du monde vous apparaîtra plus clairement.

Mais d’où viennent les fausses idées et les fausses doctrines ? Du père du mensonge : Satan (Jean 8:44). Ses doctrines mensongères ont quelle fonction ? Détourner tout simplement le vrai chrétien du Plan de salut de Dieu, de la tâche d’évangélisation de l’Église, de la foi en Jésus-Christ Dieu/homme, etc. Ne soyez pas étonnés de ce que les fausses doctrines foisonnent aujourd’hui, car le temps des gouvernements humains achève et, de ce fait, le règne de Satan aussi. Il sait qu’il a peu de temps. Mais vous avez tout ce qu’il faut en la Parole de Dieu pour ne pas vous laisser prendre à ses mensonges. Si vous cherchez la vérité et que Dieu est en vous, comment pourra-t-on vous la cacher ? Dieu vous l’a promise !

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. 32Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32).

« Je suis le chemin, la vérité et la vie… » dit le Seigneur (Jean 14:6).

« Et en toute séduction d’iniquité, dans ceux qui périssent ; parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:10).

« L’ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité, 2À cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité » (2 Jean 1-2).

Êtes-vous de ceux qui ont soif de la vérité divine ?

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[1] Descendants de la tribu de Juda.




D.036 – Qu’est-ce que se reposer en Jésus-Christ ?

 

Matthieu 11:28-29

Par Joseph Sakala

Saviez-vous que le sabbat est une des plus vieilles institutions qui existent ? Il date de la période où Dieu a terminé sa re-création de la terre qui, à un certain moment, était devenue informe et vide de toute vie, comme on peut le voir dans Genèse 1:2. Dieu a créé le sabbat le jour qui a suivi la création de l’homme. Il est écrit que Dieu a béni le septième jour et Il l’a sanctifié, c’est-à-dire, Il l’a rendu saint.

Plusieurs siècles plus tard, Dieu a inclus le sabbat comme faisant partie des Dix Commandements qu’Il a donnés à la nation d’Israël du haut du Mont Sinaï. Nombreux sont les chrétiens, aujourd’hui, qui sont troublés par la question suivante : doit-on encore observer le sabbat, de nos jours, tel que commandé dans Exode 20, dans les versets 8 à 11 ? Il existe plusieurs groupes de chrétiens qui sont convaincus que oui. Ils insistent même à dire qu’une personne ne peut pas être un vrai chrétien s’il n’obéit pas au Commandement de Dieu de garder le sabbat du coucher du soleil, le sixième jour, au coucher du soleil le septième jour. Et plusieurs dénominations religieuses font partie de ces groupes chrétiens.

Nous allons nous concentrer précisément sur cette déclaration concernant la durée du sabbat afin d’étudier plus profondément le compte-rendu de ce septième jour dans la Genèse. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée » (Genèse 2:1). Soulignez, s’il vous plaît, le mot « achevés » dans vos Bibles, car c’est un mot clé. Verset 2 : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. » Au verset 3, Il ajoute une autre pièce d’information quand Il dit : « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia… » Mais pourquoi l’a-t-Il rendu saint ? La deuxième partie du verset nous donne la réponse. La raison pour laquelle Il l’avait sanctifié, c’est « …parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. »

C’est très simple comme explication, mais il y a une énigme dans ce passage ! Nous allons essayer, dans ce document, de résoudre cette énigme qui existe dans ces versets. C’est un des mystères que Dieu Se plaît à cacher par des mots simples et qu’Il veut que nous prenions le temps de découvrir dans Sa Parole.

Regardons ensemble sept points qui vont nous dévoiler la vérité remarquable, si bien cachée dans cette institution du sabbat. C’est étrange qu’après deux mille années d’enseignement chrétien, le sabbat soit très peu compris. Sa vraie signification est pourtant d’une importance cruciale pour nous.

Le premier point que l’on doit noter dans ce septième jour, et qui le rend complètement différent des six autres jours de la création, c’est l’absence de toute référence qu’il « y eut un soir et un matin » suite à sa création. La création accomplie dans les six autres jours se termine par une déclaration d’une période de temps écoulée. Mais au septième jour, aucune mention d’un soir et d’un matin. Et même la période de temps, mentionnée dans les six premiers jours, nous paraît d’une trop courte durée. Est-il possible que Dieu puisse créer quelque chose vitement et complètement, comme, par exemple, les arbres, les poissons, les animaux, les fleurs, ou même l’homme ? Et tout ça durant le temps d’un coucher de soleil à un autre en passant par un soir et un matin ? C’est pourtant ce qu’Il nous dit.

Dans Genèse 1:5, 8, 13, 19, 23 et 31, on voit la même expression utilisée par Dieu avant d’identifier le numéro du jour. Et cette expression est la suivante : « Et il y eut un soir, et il y eut un matin. » Remarquez que Dieu n’a pas dit : « Il y eut des soirs et des matins, » mais plutôt un soir et un matin, au singulier. Et au bout de chaque vingt-quatre heures, une autre sorte de création s’ajoutait à la précédente qui, elle aussi, était suivie par une autre. Saviez-vous que ceci exclut toute possibilité d’une évolution s’échelonnant sur des millions d’années ?

Mais au septième jour, il n’y a aucune mention d’un soir et d’un matin. Donc, le sabbat, comme nous allons le découvrir, est une création parfaite et sans aucune limite de temps attribuée à sa durée. C’est une période continuelle et sans fin dans laquelle Adam et Ève devaient entrer afin d’être près de leur Créateur, car le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat, comme nous l’a dit Jésus (Marc 2:27).

Maintenant, regardons notre deuxième indice. Il est évident, dans ce passage, que la signification principale de sabbat est « repos ». C’est tellement vrai que les mots « sabbat » et « repos » sont identifiés par le même mot hébreux shabbat. Donc, shabbat veut dire « sabbat » ou « repos ». Rappelons-nous, cependant, qu’au cœur du mot shabbat, vous avez sa signification première qui est « repos ». Dieu se reposa de Son œuvre.

J’aimerais vous expliquer quelque chose. Le mot repos, ici, n’a pas la même définition que nous avons tendance à lui donner, car, quand nous travaillons fort et que nous sommes fatigués et épuisés, nous avons besoin du repos pour reprendre nos forces. Cela n’est pas la signification de repos dans Genèse 2:2-3. Dans ce passage, Dieu nous dit qu’Il a cessé Ses activités parce que Sa création était achevée ! Vous rappelez-vous du mot que je vous ai demandé de souligner dans votre Bible ? « Achevé » ! Dieu n’était pas fatigué d’avoir tout créé dans les versets précédents. Il n’avait pas besoin de se reposer pour reprendre Ses forces. Il a simplement arrêté parce que c’était fini !

Je vous donne un exemple. Prenez un ébéniste qui décide de faire une belle table à café. Il termine son travail ; il est extrêmement heureux. Il s’assoit et contemple son chef-d’œuvre. Il n’arrête pas parce qu’il est fatigué. Il arrête parce que sa table est finie ! Terminée ! Et c’est exactement ce que Dieu a fait : Il a cessé de créer parce que c’était achevé et terminé ! Il avait fini de faire tout ce qu’Il voulait faire et Il S’est reposé, après cette création parfaite, pour la contempler.

Donc, le vrai sabbat, d’après cet indice, ne veut pas insister sur une journée spécifique. Il insiste plutôt sur la cessation d’une activité. Laquelle ? Celle de créer et qui s’est terminée ce septième jour. Voilà la signification de shabbat, ou « repos ». C’est très important.

Le troisième point ou indice, l’effort mentionné, ou l’activité de laquelle Dieu S’est reposé, était la création. Le verset 3 de Genèse 2 nous dit que Dieu se reposa de toute Son œuvre qu’Il avait créée. Dieu avait créé l’homme le sixième jour. L’homme était donc Sa dernière création physique. Comme c’était fini, Dieu S’est reposé. L’homme représenta alors le dernier effort de Dieu dans la création au niveau physique. Je souligne, au niveau physique. Ce sabbat, ou ce repos, dans lequel Dieu est Lui-même entré se poursuit donc jusqu’à ce jour ! Et il n’a jamais cessé ! Pourquoi ? Parce que Dieu n’a pas recommencé à créer des choses physiques depuis ce temps ! Alors, Son repos du début, c’est-à-dire, dès la cessation de Son œuvre de création, existe et se poursuit toujours. N’oubliez jamais cela.

Mais certains me diront : « Vous voulez me faire croire que, depuis cette re-création de la Genèse, Dieu ne fait plus rien ? » Je n’ai pas dit cela. Dieu est très actif, aujourd’hui, et ne cesse de l’être, dans une multitude d’activités. Mais pas dans la création physique ! Celle-là est finie.

Saviez-vous que même les évolutionnistes reconnaissent que la création physique sur cette terre est terminée ? Il est intéressant de voir qu’ils admettent que l’homme est le dernier échelon de l’échelle évolutive, et qu’il n’y a pas eu d’autre « évolution » depuis celle de l’homme. Il est vrai que nous ne pouvons pas être d’accord avec eux au sujet de la façon que l’homme, d’après eux, est venu à exister, c’est-à-dire, descendre du singe. Mais il est quand même remarquable de voir qu’ils sont d’accord qu’il n’y a eu aucune preuve d’évolution au-delà du développement de l’homme. Que fait Dieu, alors ?

Dans Jean 5, Jésus est dans la synagogue, et les Juifs sont très bouleversés de voir guérir un homme le jour du sabbat. Les pharisiens L’accusaient d’avoir transgressé le sabbat. Regardons ce que Jésus leur dit au verset 17 : « Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. » Que voulait-Il prouver ? Son argument était simple. C’est qu’il était tout à fait correct de faire cet acte de miséricorde envers cet homme, même le jour du sabbat. Jésus ne faisait qu’imiter Son Père qui ne cesse jamais d’être actif en miséricorde et en amour en faisant ce qui est bien. Et ce même durant Son propre sabbat qu’Il a établi dès le début ! Donc, Dieu est occupé de mille et une façons, même dans Son repos. Et Jésus, en guérissant ce malade, n’a pas transgressé le sabbat.

Le quatrième point. Les humains, en commençant avec Adam et Ève, se sont éloignés de Dieu par le péché et par la transgression continuelle de Ses lois. À un moment donné, Dieu a décidé d’utiliser la nation d’Israël comme modèle, ou exemple, pour leur enseigner la vraie nature de ce sabbat original. Pour ce faire, Dieu l’a inclus parmi les Dix Commandements qu’Il leur a donnés du Mont Sinaï. N’oublions pas que le Saint-Esprit ne leur avait pas été donné. Israël ne pouvait absolument pas comprendre l’aspect spirituel de ce sabbat. Alors, pour bien leur faire comprendre la leçon, Dieu leur a dit d’observer le septième jour de la semaine, d’un couché de soleil à un autre, comme un parallèle au septième jour de la création.

Dans Exode 20:8, Dieu leur dit, remarquez-le bien, de se souvenir de ce fameux jour du repos et de le sanctifier eux aussi parce que Dieu l’avait rendu saint. Au verset 9, regardez maintenant le parallèle : « Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre, » exactement comme Dieu a travaillé six jours pour terminer toute Sa création. Les mots clés, ici, sont toute ton œuvre. L’implication était qu’on devait s’organiser pour terminer littéralement tout ce qu’on avait entrepris durant la semaine. Pourquoi ? Parce qu’on devait subitement cesser toute activité pour se reposer ce septième jour et contempler tout son travail, exactement comme Dieu a cessé Son travail de création pour le contempler le septième jour.

S’il vous plaît, faites une étude biblique personnelle sur les versets 10 et 11 pour réaliser la profondeur de leur signification spirituelle au travers de ce quatrième commandement qui, pourtant, est purement physique. Car ce quatrième commandement n’était que l’ombre du vrai repos que Jésus rendrait disponible lors de Sa venue sur cette terre. Toutes les fêtes que les Juifs célébraient étaient aussi l’ombre de ce que Jésus accomplirait en tant que Messie, lors de Son premier avènement. Chaque agneau qu’on immolait était l’image du sacrifice de Christ et de Son œuvre de Rédemption. Chaque offrande d’holocauste et d’encens qu’on brûlait était un portrait de la senteur du parfum qui se dégagerait du sacrifice de Jésus aux narines de Son Père.

Le tabernacle était aussi l’ombre de Lui avec le Saint des saints où les péchés étaient pardonnés. Le grand prêtre, ses vêtements et son ministère étaient l’ombre de Christ, notre Grand Prêtre et Sacrificateur pour toujours. Toutes ces célébrations préfiguraient les événements futurs qui seraient tous accomplis par la mort de Jésus sur la croix. À Sa mort, Son œuvre de salut s’est terminée et Jésus S’est reposé. L’ancienne alliance avait pris fin et, à ce moment précis, le repos en Jésus-Christ était maintenant devenu une réalité. Le travail était terminé et le salut était rendu disponible à l’humanité entière.

Dans Colossiens 2:13, Paul déclare : « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, [remarquez de quelle façon] vous ayant pardonné toutes vos fautes. » Le don gratuit de la grâce ! Regardez ce que « faire grâce » veut dire, au verset 14 : « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix. » Certains groupes croient que ce sont les Dix Commandements qui ont été cloués sur la croix. C’est complètement faux ! Les Commandements ne sont pas péché ! Les Commandements sont saints, justes et bons ! Transgresser les Commandements est péché ! C’est à cause des transgressions que Jésus a été fait péché à la place des humains. Jésus est venu pour annuler cette obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous.

Il est venu pour effacer les péchés du monde et non pour abolir les Commandements. Parce qu’Il a été cloué sur la croix, lors de notre conversion, nos péchés ont aussi été cloués sur la croix. C’est ainsi que nous avons été crucifiés avec Christ, et si nous vivons, c’est parce que Christ vit maintenant en nous. Comme c’est simple !

Regardons maintenant le verset 15 : « Ayant [même] dépouillé les principautés et les puissances [des ténèbres] qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles [aussi] sur cette croix. » Donc, tout est maintenant sous la gouverne de Christ, même ces démons qu’Il a dépouillés de leur autorité et qui tremblent en attendant leur jugement final.

Le cinquième point. Le sacrifice de Jésus a créé la réconciliation si nécessaire entre Dieu le Père et nous pour nous ouvrir l’accès à ce même repos qu’Il avait créé dès la création. Alors, ce repos en Jésus n’est plus une période de vingt-quatre heures, le septième jour de la semaine. Puisqu’Il vit en nous, ce repos est donc devenu une réalité où la volonté de Dieu doit se faire sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans la vie du chrétien. Elle doit devenir notre mode de vie parce que nous sommes devenus le peuple de Dieu. Quand Dieu a créé ce repos, Il est Lui-même entré dedans. Et parce que Dieu est saint, ce repos aussi est saint. Il est réservé à tous ceux qui veulent y entrer pour se laisser complètement guider par l’Esprit de Christ. Ceci veut dire que l’on doit se soumettre entièrement à Jésus et laisser Son Esprit nous guider à faire les œuvres que Lui décide pour chacun de nous. Pas seulement durant une période de vingt-quatre heures, mais d’une façon continuelle. Le vrai sabbat est donc un mode de vie pour le chrétien.

Allons voir comment ce repos en Jésus et son application au peuple de Dieu est clairement défini dans Hébreux 4:9-10 : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. » Avez-vous remarqué qu’il n’est pas écrit « un jour de sabbat », mais plutôt « un repos de sabbat » ? Et ce repos se poursuit, que ce soit durant notre travail physique ou pendant une période réservée pour nous réunir afin de rendre gloire à Dieu, ce qui est très-très-très bien. Verset 10 : « Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. »  Nous voici dont rendus au sabbat original ! Et il faut y entrer en cessant de faire nos propres œuvres, notre propre activité et notre propre travail. Mais de quoi est-il question, ici ? Est-ce que nous devrions plaquer nos jobs, cesser toute activité physique et embarquer sur le bien-être social ? Pas du tout.

Ce que ces versets nous disent, c’est que nous devons cesser d’agir selon nos efforts et nos œuvres pour dépendre maintenant de l’œuvre d’un Autre. Voilà ce que le livre aux Hébreux nous explique et ça, ce n’est pas physique, c’est spirituel. Il n’est pas question d’arrêter de travailler pour gagner sa vie. Ça, c’est physique et très bien ! Il faut continuer. Ici, il est question que, même pendant que nous travaillons, l’on doit se soumettre à Dieu afin qu’Il puisse agir au travers de nous. Il faut être complètement centré sur Lui. Et ce travail, par Christ qui vit en nous, va se manifester d’abord spirituellement, mais aussi dans notre travail physique.

Lorsqu’on entre dans ce repos, l’on donne sa vie à Jésus et c’est Lui qui la guide. Pas nous. Dans Galates 2:20, Paul nous dit qu’il a été crucifié avec Christ, « et si je vis » dit-il, « ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi. » Paul ne travaillait plus selon sa volonté ; son travail se faisait par Christ, mais se manifestait au travers de Paul, dans ses œuvres. Cela était aussi le secret de la vie de Jésus. Il a Lui-même avoué : « C’est le Père qui vit en moi, qui fait les œuvres. Le Fils ne peut rien faire de Lui-même. » (Jean 5:19). C’est ça, le secret : la soumission entière à Dieu pour nous guider en tout selon Sa volonté.

Laissez-moi vous dire que ceci n’est pas facile à faire. La nature humaine veut être en charge et on connaît les résultats. Mais quand on se soumet entièrement à Dieu, regardons ce qui arrive, dans Philippiens 2:13 : « Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire selon son plaisir. » Le secret de la vraie vie chrétienne, c’est de cesser de dépendre de nous-mêmes pour dépendre entièrement de Jésus qui vit en nous, Lui demander de nous guider dans toutes nos activités. La personne qui peut faire cela entre littéralement dans le repos de Jésus tout en accomplissant son travail physique.

Le sabbat devait donc avoir un but. Dieu l’avait béni, dans Genèse 2:3, pour le rendre saint. Pourquoi ? Pour bénir et rendre sainte toute personne qui y entrerait aussi ! Vous rappelez-vous quand Jésus a dit que le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat, dans Marc 2:27 ? Jésus a dit qu’Il a vaincu le monde. Si nous entrons dans Son repos, avec Lui, nous pouvons le faire aussi. Seuls, jamais !

Le sixième point. Faisons une petite analyse pour voir si nous sommes disposés à vivre de cette façon. Pour ce faire, il faut se poser certaines questions honnêtement, comme, par exemple : « Suis-je capable d’affronter les situations que je dois vivre chaque jour en mettant toute ma confiance en Jésus ? Suis-je confiant de réussir tout ce que j’entreprends grâce à la puissance du Saint-Esprit ? Est-ce que j’ai cette assurance d’arriver au bout de mes projets sans craindre les embûches qui pourraient se dresser sur mon chemin ? Est-ce que je me sens utile en portant des fruits pour Dieu dans mon milieu de travail et ailleurs ? Suis-je confortable avec Dieu quand je m’approche de Son trône pour Lui parler ? Ou suis-je craintif ? Suis-je convaincu qu’Il me comprend, qu’Il me guide et qu’Il est toujours prêt à me pardonner mes péchés ? Ou ai-je encore des doutes ? »

Saviez-vous que le repos en Jésus est conçu pour faire tout cela ? Vaincre le monde veut dire vaincre toutes ces choses avec Jésus. Voilà la raison pour laquelle Il a créé ce repos et pourquoi Dieu l’a rendu disponible à Son peuple. C’est notre seule manière de réussir. Je regrette, mais il n’y a pas de substitut ! Laissés à nous-mêmes, à notre pauvre petite nature humaine, nous réussissons quand même, par nos efforts, à atteindre un certain niveau de ce que nous appelons succès. Mais nous sommes souvent incapables d’atteindre pleinement nos buts. Pourquoi ? Simplement parce que nous dépendons de nos efforts ; parce que nous comprenons mal ce que veut dire vraiment se reposer en Christ. C’est que, laissés à nous-mêmes, nous nous appuyons seulement sur notre vécu, nos ressources, notre entraînement, nos talents et notre puissance.

Ce genre de comportement produit souvent des moments de frustration, d’incertitude et pourrait même porter au découragement. Regardez ce qui motive ceux qui ne connaissent pas Dieu : c’est l’orgueil, la cupidité. Car, finalement, c’est tout ce qui leur reste comme outil.

Saviez-vous qu’un chrétien qui ne reste pas branché sur Jésus pourrait tomber dans ce même panneau ? Dieu savait que nous aurions des problèmes. Il nous comprend. Rien n’est caché à Ses yeux. Il sait exactement comment nous fonctionnons. Il nous a « tricotés » ! Donc, Il a préparé un plan destiné à nous fournir la solution pour contrer nos faiblesses. Il nous enseigne comment fonctionner d’une façon entièrement différente, de ne plus compter sur nous-mêmes, mais plutôt sur Celui qui vit en nous, d’avoir cette assurance que Jésus va agir au travers de nous, en utilisant notre esprit, nos talents, notre volonté, nos émotions et nos sentiments. Mais c’est Christ qui doit faire le travail. Facile et simple, comme solution, n’est-ce pas ?

Mais attention ! Nous arrivons au septième point. Voici maintenant le gros du problème. Si nous ne nous soumettons pas entièrement à Jésus, savez-vous qu’il est difficile de demeurer dans Son repos ? On entend souvent certains chrétiens déclarer : « Mais pourquoi est-ce si difficile d’être heureux ? Pourquoi ai-je tellement de problèmes. Pourquoi faut-il déployer tellement d’efforts pour réussir ? » Regardons ce qui est écrit dans Hébreux 4:11, où Paul nous déclare : « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos… » Il faut s’efforcer, c’est-à-dire, faire l’effort ultime d’entrer dans ce repos. De quelle façon ? Simplement en laissant Dieu diriger nos vies. Paul nous donne cette instruction pour nous éviter ce qu’il dit dans la deuxième partie du verset 11 : « …de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Quelle désobéissance ? Celle de ne pas mettre notre entière confiance en Dieu comme l’Israël ancien a fait. C’est aussi simple que ça.

Certaines personnes semblent l’avoir compris et cela se reflète automatiquement dans leur comportement chrétien quand ils utilisent ce principe avec foi. Certains ont appris à contrôler l’orgueil qui causait leurs problèmes ; d’autres ont réussi à mater ce sentiment d’être « né pour un petit pain ». Ces gens accomplissent, maintenant, des œuvres qui leur procurent de la joie tout en récoltant la bénédiction et l’excitation qui résultent du fait de vivre comme un chrétien. D’autres personnes les regardent aller et se disent : « Mais c’est comme ça que je veux vivre, moi aussi ! »

Ceux qui hésitent, cependant, à laisser Dieu guider complètement leurs pas sont parfois déçus et disent : « Pourtant, j’ai compris ce qu’on enseignait sur le repos. J’essaie très fort, mais ça ne marche pas ! Pourquoi cela ne réussit-il pas pour moi ? Pourquoi suis-je encore écrasé par mes problèmes ? » Jésus nous donne la réponse : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. 29Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-29). Avez-vous noté comment Jésus commence en nous donnant un soulagement ? Ensuite, nous pouvons trouver ce repos.

J’aimerais vous expliquer un peu plus en détail de quelle façon Jésus nous donne ce repos de notre âme. Vous rappelez-vous quand vous avez connu Jésus ? Quand vous avez compris et cru les Écritures qui disaient que Jésus avait pris notre place sur la croix ? Il est mort pour nous, Il a porté la punition pour nos péchés, et Il a été blessé pour nos transgressions. Sans plus douter, nous avons cru que nos iniquités sont tombées sur Lui. Et nous avons fait quoi ? Nous nous sommes fait baptiser. Nous lui avons donné notre vie, et nous avons ressenti ce sentiment de paix qui inondait notre cœur, une espèce de silence divin, accompagné d’un bonheur inexplicable. Nous étions soulagés !

Plus aucun sentiment de culpabilité ; aucune crainte de la mort ; fini, nos efforts et notre travail pour gagner notre propre salut, car nous reposions sur le travail d’un Autre. Jésus avait payé pour tout ! Vous rappelez-vous de la belle sensation de repos qui est venue avec ce pardon ? Et Il nous l’avait donné gratuitement.

Mais, après quelques temps, nous avons découvert que les problèmes revenaient, suivis de certains échecs. La vie du chrétien devenait parfois difficile, lourde, parsemée de baisse dans notre zèle du début. À l’occasion, on pouvait même éprouver un certain sentiment de stérilité, parce qu’on croyait faire du surplace, sans porter de fruit. Nous savions que ça n’allait pas et, pour corriger la situation, on avait décidé de prendre la résolution d’essayer plus fort, de servir davantage, avec plus de zèle et d’efforts pour rattraper le retard. Et, pour un temps, les choses se sont peut-être améliorées. Mais après une certaine période, nous avons sombré dans la même travée. Cette fois, nous sommes devenus fatigués, bouleversés, désenchantés et quelque peu découragés.

Où pouvait-on trouver la solution de notre problème ? Au verset 29 de Matthieu 11. Jésus nous dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi. » Il a bien dit « mon joug », notez-le ! Vous savez, dans le bon vieux temps, pour labourer, on utilisait des bœufs. Afin de travailler en équipe, on installait un joug de bois sur le cou des deux bœufs. Notez qu’un joug est toujours fait pour deux, jamais pour un. Jésus était charpentier et Il a dû en fabriquer plusieurs pour les fermiers de Son temps. Il utilise donc cette analogie et nous dit : « Entre dans mon joug avec moi ! Toi sur un côté, moi de l’autre. » Si nous faisons cela, regardez Sa promesse à la fin du verset 29 : « …et vous trouverez le repos de vos âmes. »

Vous savez, un joug est aussi un symbole de servitude dans lequel le travail et l’activité deviennent contrôlés. Ceci veut dire que l’on n’agit pas seul. Quand le bœuf reçoit le joug, il n’est plus libre de faire ce qu’il veut. Il travaille sous la direction de son maître, c’est-à-dire, celui qui le conduit. Prendre le joug de Jésus veut dire : « Fini de mener ma vie comme je le veux, à ma manière. » Nous devons maintenant désirer vivre à la manière de Christ. Jésus a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Il apprit à faire ce qu’Il n’aurait pas normalement choisi de faire Lui-même. Mais Il les a faites pour obéir à Son Père qui en avait décidé ainsi.

Entre vous et moi, quelqu’un peut-il aimer se faire crucifier ? Ou battre de verge ? Ou désirer se faire frapper au visage comme Christ ? Mais Jésus nous dit : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, c’est-à-dire, apprenez de moi. » Quand nous entrons sous le joug avec Jésus, nous devons nous attendre à ce que Dieu prenne charge du programme de notre vie. Et c’est très souvent surprenant de voir ce que Dieu en fait. Nous Lui léguons le droit de décider ce qu’Il veut en faire. Pour Dieu, ça n’a absolument aucune sorte d’importance à quelle âge nous décidons d’entrer dans ce joug. Qu’on soit jeune, ou dans la quarantaine, ou avancé en âge, peu importe. Nous Lui confions simplement de déterminer l’orientation future de notre existence. C’est Lui qui donne les ordres, pour nous faire comprendre ce qu’Il veut que nous fassions. Et nous nous fions maintenant entièrement à Lui.

Dans certains cas, Il peut amener des changements dramatiques ; dans d’autres cas, très peu. Il peut même vous laisser exactement où vous êtes, à faire le même travail, mais Il peut décider de nous faire cesser ce que nous faisons, même si ça entraîne certaines difficultés, pour nous amener à exercer une autre activité ailleurs. Il y a une chose, cependant, qui demeure certaine, quelle que soit Sa décision, Il nous demande de quitter ou abandonner cette position de vedettariat au centre de tout. Il va nous enrôler à l’école, dans une nouvelle carrière de vie. Exactement la même que celle de Jésus.

« Apprenez de moi, » dit-Il, « parce que je suis doux et humble de cœur. » Il va nous enseigner l’humilité, au lieu de chercher à être le centre de l’attention. Nous allons apprendre à donner crédit à ceux qui le méritent. Alors, cette école nous enseigne comment annuler l’orientation sur le soi. C’est exactement le contraire de la façon dont vit le monde. Le monde se nourrit d’illusions, sans réalité, et il est en train de détruire les individus. Chacun désire être un dieu, son propre dieu, diriger sa vie comme bon lui plaît. « I’m number One ! Je suis capable de décider n’importe quoi. »

Vous savez, cette sorte d’attitude ne peut pas attirer l’individu à Christ. Certains groupes, pourtant, prêchent cette sorte de doctrine et s’attirent beaucoup d’adeptes. Plus c’est facile, plus c’est populaire. Tout le monde est libre, avec une liberté, cependant, sans paix et sans repos. Quand nous venons à Christ, nous Lui appartenons, car nous avons été rachetés à grand prix ! Mais, même armés de cette connaissance, certains chrétiens ont encore de la difficulté à s’abandonner entièrement à Christ. Et la raison en est simple : c’est que, inconsciemment, ce chrétien ou cette chrétienne voudrait retenir ou protéger une partie du soi de sa vie personnelle. C’est comme si elle Lui disait : « Ceci est sacré, c’est à moi ! Jésus, ne touche pas à ma vie privée ! C’est mon droit ! »

Et quand ça ne fonctionne plus, on consulte les psychologues, les psychiatres, les psychanalystes pour tenter de régler les problèmes. Vous savez, ces individus ont définitivement leur utilité dans le monde. Ils sont éduqués pour aider les gens à régler certains problèmes d’ordre émotionnel ou psychosocial. Mais vous remarquerez que l’emphase, avec ces docteurs, revient souvent sur le choix à savoir comment s’en sortir. Dieu existe très peu, sinon pas du tout, dans leur façon de solutionner les problèmes. Et pourtant, les vrais problèmes sont toujours d’ordre spirituel.

Dieu nous dit, par la bouche de Jérémie, que « le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin, » (Jérémie 17:9). Voilà ce que nous sommes tous, à l’état naturel. Alors qui peut connaître le cœur ? Les psys ? Je croirais plutôt ce qui est écrit au verset 10 : « Moi, l’Éternel, je sonde le cœur… » Lui seul peut voir s’il y a de l’amour là-dedans ! Il continue : « …et j’éprouve les reins… » Dieu seul peut connaître et évaluer nos émotions. Ayant fait ces deux opérations spirituelles en profondeur, notre Docteur Tout-Puissant peut maintenant « rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Dieu seul peut faire ces choses. Il veut nous bénir selon le fruit de nos œuvres. Dieu seul peut guérir vraiment. Alors, comment s’en sortir ? Regardez ce qui est écrit dans Jean 12:24 : « En vérité, en vérité, » nous dit Jésus, « si le grain de froment ne meurt après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul… » Le grain de blé, c’est chacun de nous. Tant et aussi longtemps qu’on pense pouvoir tout régler en utilisant notre nature humaine, et nos propres moyens, on demeure seul. Deuxième partie du verset 24 : « …mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Cela veut dire quoi ?

Paul a dit : « Je suis mort avec Christ. » Il avait laissé mourir sa nature humaine et était maintenant revêtu de la nature divine parce que Christ vivait en lui. Il pouvait alors porter beaucoup de fruits. Lors de notre baptême, nous avons fait la même chose que Paul. Quand nous consentons volontairement à nous laisser guider par Dieu, une chose merveilleuse commence à se produire. Nous commençons à trouver ce repos que Christ nous a promis. En imitant Christ, après avoir reçu et accepté Ses instructions, nous pouvons maintenant travailler en paix et accomplir beaucoup plus avec moins d’efforts. Et tout ceci en menant une vie entièrement satisfaisante, paisible et heureuse.

Jésus a dit, dans Matthieu 16:25 : « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra… » C’est évident ! Quelqu’un qui veut parvenir au salut tout seul n’y arrivera jamais ! Mais regardons la deuxième partie du verset 25 : « …et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera. » Celui qui est prêt à abandonner sa vie pour la donner à Christ, à vivre selon Ses instructions, au point d’être même prêt à mourir pour Christ, s’il le fallait, celui-là retrouvera la vie dans une résurrection pour l’éternité. Mais cette personne trouvera le vrai repos de son vivant aussi ! Car elle vit le sabbat à la façon de Dieu ! Le joug devient alors doux sur son cou et le fardeau léger, car c’est Jésus qui le porte.

Quand nous avons cette attitude, nous ressentons continuellement Sa présence dans notre vie. Nous ressentons aussi cette paix qui vient de notre assurance que c’est Lui qui nous guide maintenant. Nous faisons équipe avec Lui, sous le même joug, et Jésus ne nous abandonnera jamais. Il a Lui-même déclaré : « Ceux que le Père m’a donnés, » c’est-à-dire, ceux qui ont décidé volontairement de se laisser guider par Moi, « personne ne pourra les arracher de ma main. »

Mes chers amis, ces paroles devraient nous rassurer énormément. Il faut avoir des plans et des projets dans la vie. Mais au lieu de les faire tout seul, il faut les présenter plutôt à Dieu en Lui disant : « Seigneur, me voici avec mes projets. Montre-moi comment les accomplir à Ta manière. Pointe-moi la direction que je dois emprunter pour réussir. »

Savez-vous qui a vécu la vie la plus réussie dans l’histoire de l’humanité ? C’est Jésus de Nazareth ! Et Il nous a donné le secret de Sa réussite. Il a dit : « Je fais toujours la volonté du Père et les choses qui Lui plaisent. Je vais là où Il M’envoie » (Jean 5:30 ; 6:39). Cela pourrait-il marcher pour nous aussi ? Le croyons-nous vraiment ? Le programme de notre vie doit être entre Ses mains. Notre responsabilité est de faire ce qu’Il veut que nous fassions. Si nous travaillons dans un bureau, nous devons donner notre maximum. Si c’est dans la restauration, nous devons préparer la nourriture comme si Jésus venait manger ce repas. Si c’est dans la construction, nous devons travailler comme si Jésus le charpentier était notre copain de travail. Peu importe le domaine, le chrétien doit être un exemple à suivre, à cause de son honnêteté, son enthousiasme, sa propreté dans ce qu’il fait, sa bonne disposition de caractère et la joie qu’il sème dans son entourage.

Alors qu’avons-nous appris dans tout ceci ? Quatre choses, au moins. Premièrement, c’est qu’avant de connaître Christ, nous faisions nos propres œuvres, croyant qu’elles nous procureraient le salut. Et pendant tout ce temps, Jésus avait déjà préparé notre salut en faisant Lui-même tout le travail. Deuxièmement, tout comme Dieu S’est reposé quand Sa création fut terminée, Jésus nous demande de nous reposer aussi en acceptant Son sacrifice comme un travail terminé. Troisièmement, autant Dieu a béni et rendu saint Son repos, autant Il bénit et rend saint le chrétien qui entre dans le repos de Jésus. Quatrièmement, autant ce repos de Dieu n’avait pas de limite de temps établi, autant le repos en Jésus doit se vivre sept jours sur sept par le chrétien.

Voulons-nous jouir de ce repos éternellement ? C’est en plein ce que Dieu veut pour nous ! Et c’est en plein ce que Jésus est venu nous donner !




D.030 – Examinez toutes choses

 

1 Thessaloniciens 5:20-22

Par Joseph Sakala

« 20Ne méprisez point les prophéties. 21Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. 22Abstenez-vous de toute apparence de mal. »

Vous savez, nous vivons en ce moment dans une époque très difficile qui est ponctuée d’incertitude. Peu importe le domaine vers lequel nous nous tournons, l’incertitude est incrustée partout. Au niveau du travail, vous admettrez que personne, de nos jours, n’oserait espérer dénicher un emploi où il passerait les quarante prochaines années de sa vie jusqu’à sa pension. C’est quasiment impensable. Au contraire, avec les restructurations, les consolidations et les fusions d’entreprises, de plus en plus d’employés perdent leur travail, et les familles souffrent. Au niveau familial, le mariage est devenu un simple engagement social qu’on peut facilement briser sans se préoccuper de la souffrance endurée par les enfants, ces éternelles victimes du divorce.

Quand j’étais jeune, une famille était composée de deux parents avec cinq ou six enfants. Aujourd’hui, une famille est composée de deux enfants avec cinq ou six parents en quelque part dans le décor. Et la société trouve ces ruptures familiales tout à fait normales. C’est devenu la mode. Peu importe le domaine, que ce soit dans la finance, dans les traités signés entre pays, ou dans l’administration des gouvernements, l’incertitude règne partout.

Au niveau religieux, la situation n’est pas plus rassurante. Il existe, à l’heure actuelle, des milliers de religions se disant chrétiennes et prétendant croire en Dieu. S’il en existe autant, c’est que, même si elles prêchent Dieu, elles sont en contradiction les unes avec les autres. Sur quoi ? Sur certaines choses qui furent déclarées par ce même Dieu qu’ils disent honorer et adorer. Quelle confusion !

Tous puisent pourtant leurs instructions dans le même Livre. Heureusement, la majorité admet que la Parole de Dieu est vérité. Certains, cependant, n’en sont pas sûrs. Et tout en se déclarant chrétiens, ils prétendent que la Bible contient plusieurs contradictions. D’autres vont jusqu’à déclarer ouvertement qu’elle contient des erreurs. Et pour corriger ces anomalies, quelques groupes ont même écrit leur propre version de la Bible et ce qu’elle devrait enseigner. Pourtant, ce même Livre nous dit que Dieu ne ment pas, et ne peut pas mentir ; simplement parce que ce n’est pas dans Sa nature !

Les Saintes Écritures nous disent aussi que Dieu n’est pas un Dieu de confusion. Alors pourquoi toute cette confusion ? La réponse est simple. Rares sont les religions qui acceptent de se faire instruire par tout ce qui se trouve dans Bible. Elles acceptent ce qui fait leur affaire et passent par-dessus le reste. Encore plus rares sont celles qui sont prêtes à admettre qu’une doctrine à laquelle elles tenaient mordicus avait été mal comprise. La doctrine ne change pas, mais leur compréhension de cette doctrine doit maintenant être modifiée.

Comment annoncer ceci aux fidèles ? Laissez-moi vous dire que ça prend du courage. Pourtant, la Bible elle-même donne cette instruction de vérifier toutes choses. Et, si l’on doit changer, l’on avale son orgueil et l’on change. C’est ce que Dieu veut.

Lors de notre conversion, nous avons reçu le Saint-Esprit qui agit en nous pour nous révéler les choses de Dieu. Jésus, donc, Se charge maintenant de nous instruire à Son rythme, pas à notre rythme. Le secret est de se laisser guider par le Saint-Esprit, sans nous y opposer. C’est ici la pierre d’achoppement pour tout prédicateur, peu importe son niveau académique, qui refuse de s’humilier devant ce Dieu qu’il prétend servir. Je dis bien ceux qui refusent de s’humilier. Personne n’a reçu toute la connaissance. Il faut que ce soit clair. C’est Dieu qui décide quelle quantité Il veut donner à quelqu’un et à quel moment.

« À qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? » (Ésaïe 28:9).

Pourtant, c’est ce que nous étions, spirituellement parlant, quand nous sommes venus à Christ. Des petits enfants qui avaient énormément à apprendre. Mais tout bon parent enseigne son enfant, avec douceur, patience et un peu à la fois. C’est exactement comme cela que Dieu a agi avec nous aussi.

« Car il donne loi sur loi, loi sur loi [vous savez, le mot loi, ou précepte, veut dire un enseignement particulier], règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (v. 10).

Répétition, répétition ! Et pour nous donner le temps de rentrer en profondeur, Il nous en donne un peu à la fois. Voici où certains enseignants ont fait fausse route. Au lieu de comprendre ceci, ils ont cru avoir tout reçu d’un seul coup. Quand nous sommes venus vers Christ, nous étions chargés de problèmes, fatigués, et peut-être même découragés. Alors Il nous dit de laisser notre fardeau à Ses pieds, afin que Lui S’en charge. « Entrez dans mon repos » nous dit-Il, et laissez-moi vous conduire. » C’est ce que Jésus dit aux convertis au verset 12 :

« C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. »

Jésus est ce repos ! Ceux qui veulent accepter cela, ne seront jamais pris au dépourvu. Car, quand Christ leur fait comprendre des choses nouvelles, ils les acceptent avec joie et beaucoup de reconnaissance. Ceci n’est malheureusement pas le cas de tous ceux qui se disent ministres de l’évangile. Regardez la fin du verset 12 d’Ésaïe 28 : « Mais ils n’ont pas voulu écouter. » Pour quelle raison ? C’est simple : l’orgueil ! L’orgueilleux veut instruire Dieu et non se faire instruire par Dieu. Voilà pourquoi il y a tant de confessions religieuses, toutes en contradiction les unes avec les autres. Elles refusent d’entrer dans ce repos de Jésus et de se laisser guider par Lui.

« Ceux qui ont écrit la Bible ont dû se tromper, » disent-ils. « Ce n’est pas vraiment ce que Dieu voulait dire. Nous, nous comprenons les Écritures beaucoup mieux que les autres. »

Je regrette, mais Dieu ne changera pas pour eux. Voilà pourquoi, au verset 13, Il leur dit :

« Aussi la Parole de l’Éternel sera pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là… »

En d’autres mots, Dieu dit : « Je vais continuer de les enseigner dans un domaine particulier dans mes préceptes, en leur répétant les mêmes règles, et ce même s’ils ne veulent pas écouter. » Mais il y a un prix à payer. Plus ils vont se croire justes à leurs propres yeux, plus ils seront mélangés ! Regardez la fin du verset 13 :

« …afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris. »

Mais oui, ils sont corrects, eux. C’est la Bible qui se contredit, et peut même contenir des erreurs… ! Dieu nous dit qu’ils vont se prendre dans leurs propres pièges :

« Aussi toutes les visions sont devenues pour vous comme la parole d’un livre scellé, qu’on donnerait à un homme sachant lire, en lui disant : Lis ceci ! et qui répondrait : Je ne puis, car il est scellé » (Ésaïe 29:11).

C’est que les gens voient les mots, mais ils ne les comprennent pas. Pourquoi ? Vérifiez toutes choses. Nous allons tout vérifier. Paul nous donne la réponse. Regardons d’abord ce qu’il déclare à ceux qui se plaisent dans le repos de Christ et qui veulent se laisser guider par Lui. Pour ceux-là, Paul nous dit :

« …ce sont des choses … que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. 10Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit [qui vit en nous] ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. 11Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? » (1 Corinthiens 2:9-11).

Il y a un esprit dans l’homme qui nous inculque l’intelligence. Les animaux, excusez-moi, mais ils ne l’ont pas. Ils sont munis d’instinct qui peut parfois donner l’impression de l’existence d’une certaine intelligence, mais l’animal ne fait pas de plan, il ne médite pas sur son avenir. Seul l’humain peut réfléchir, prendre des décisions, diriger des activités, faire des projets et les amener à leur exécution. Ceci est possible, nous dit Paul, par l’esprit que chaque humain possède. Regardons maintenant la deuxième partie du verset 11 :

« De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. »

Il est donc impossible pour l’homme, nous dit Paul, par son esprit seulement, de connaître les choses de Dieu. Pour connaître les choses de Dieu, il faut absolument que le Saint-Esprit, que l’Esprit de Dieu, vive en nous. Et parce que le Saint-Esprit sonde tout, Il peut révéler n’importe quoi à ceux qui aiment Dieu et qui veulent se laisser guider par Christ. Voulez-vous une preuve ?

Comment se fait-il qu’en écoutant un prédicateur à la radio ou à la télé, vous puissiez soudainement détecter une erreur dans ce que le prédicateur a déclaré ? Pourtant, il est peut-être beaucoup plus instruit que vous dans les Saintes Écritures. C’est que la connaissance des choses spirituelles revient toujours au Saint-Esprit. Je ne parle pas ici d’un lapsus de mémoire. Tout le monde en a. Je parle d’enseigner le contraire de ce que les Écritures disent. Je parle de déclarer des faussetés, pour mousser, peut-être, sa popularité, ou peut-être se bute-t-il tout simplement à Jésus. Si un prédicateur veut se buter à Jésus, il ne comprendra jamais les choses profondes de Dieu. Simplement parce que le Saint-Esprit ne les révélera pas à un tel homme. C’est ce que nous avons vu dans Ésaïe 29:11. Pour lui, la Bible demeure un livre fermé.

Ces gens, cependant, se forment des congrégations où ils prêchent leurs propres versions des Saintes Écritures. Et n’essayez pas, même avec votre Bible en main, de venir discuter sur un point de vérité avec eux, car ils vont vous indiquer la porte de leur église et ils vont vous dire de quitter les lieux sous prétexte que vous, vous êtes mêlés spirituellement. Celui qui est guidé par l’Esprit de Dieu est pourtant exhorté, au verset 19 de 1 Thessaloniciens 5 :

« N’éteignez point l’Esprit. 20Ne méprisez point les prophéties. »

Les prophéties sont très importantes. Au verset 21, Paul nous dit : « Éprouvez toutes choses » et, après avoir examiné, « …retenez ce qui est bon. 22Abstenez-vous de toute apparence de mal. » Donc, le chrétien se doit de ne pas gober tout ce qui est prêché, même si le monsieur qui prêche a peut-être son doctorat en théologie. Et alors ? Nous venons de voir que Dieu instruit ceux qui l’aiment. Les choses de Dieu sont spirituelles et non intellectuelles ! Savez-vous que certains théologiens ne croient même pas en Dieu ? Ce sont des athées ! Ils ont leur diplôme, par exemple, et savent décortiquer des versets.

Nous avons un autre critère : si l’on peut prouver par la Bible, tant mieux ! Sinon, de grâce, ne vous laissez pas emplir par un beau parleur. Nous ne sommes pas des valises. Nous avons la Parole de Dieu pour nous instruire. Je ne connais pas votre cheminement spirituel, mais je suis convaincu que chaque lecteur a eu un cheminement différent. Il n’y en a pas deux qui soient pareils. Dieu, cependant, connaît l’histoire de chacune de Ses prémices et Jésus nous suit de très près. Peu importe la confession chrétienne où Ses prémices se trouvent, si nous demeurons près de Lui, nous n’avons absolument rien à craindre.

Alors pourquoi sommes-nous où nous sommes ? Le Saint-Esprit a certainement fait Sa part pour nous y amener afin de mieux grandir spirituellement. Et nous ne sommes pas meilleurs que ceux que le Saint-Esprit a dirigés ailleurs. Dieu a placé chacun dans le Corps comme Il l’a voulu (1 Corinthiens 12:18). Mais nous avons le devoir de faire en sorte d’être heureux lorsque nous nous réunissons. Et ça, mes chers amis, cela prend des efforts. Quand une congrégation est heureuse, c’est toujours le résultat d’un effort collectif où chaque membre a contribué au bonheur des autres.

« Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres » (Hébreux 10:24).

Vous savez, il y a un proverbe chinois qui dit : « Rendre service aux autres, c’est se rendre service à soi-même. » Comme c’est vrai. Si chacun faisait cela, Paul n’aurait pas eu besoin d’écrire, au verset 25 : « N’abandonnons pas nos assemblées. » Parce que tous auraient hâte de se voir chaque semaine pour s’exhorter mutuellement. Jésus réfère à Son Église comme à un petit troupeau parce qu’Il savait que dire la vérité ne serait pas populaire. Faire la volonté de Dieu n’est pas toujours ce que les gens veulent entendre prêcher. Les mouvements les plus populaires, de nos jours, sont ceux qui prêchent ce qui fait plaisir. Il y a des ruées vers ces groupes, à l’heure actuelle.

Le Nouvel Âge est très populaire justement à cause de cela. Moi, personnellement, je n’ai rien contre le Nouvel Âge, mais j’ai aussi le devoir de vous expliquer ce qu’il prêche. Il est bon pour le chrétien de connaître quelques-unes de ses doctrines principales. En voici sept :

1.      Dieu, pour les adeptes du Nouvel Âge, est une énergie impersonnelle qui remplit l’univers. Tout ce qui existe fait partie de cette énergie. Tout est un. Ça va bien jusque là ? Voyez maintenant le raisonnement. Comme nous faisons partie de cette unité, nous sommes alors divins. Dieu est tout, et tout est Dieu, disent-ils. Chaque membre du Nouvel Âge est donc son propre dieu. Mais qu’en est-il de Jésus ?

2.      Jésus, d’après eux, était un grand maître spirituel inspiré par cette énergie divine disponible, cependant, à chacun de nous. Conclusion : vous êtes Christ, je suis Christ, nous sommes tous Christ dans notre for intérieur.

3.      Pour ce qui est de la Bible, elle n’est pas fiable. Les Apôtres, disent-ils, ont mal compris le message de Jésus et ont rajouté des enseignements qui ne sont pas endossés par Dieu. Oh, bizarre ! Nous avons vu plus haut que ce même Dieu n’était pourtant qu’une énergie impersonnelle… Là, ils l’appellent Dieu. Ils prétendent que la Bible a été manipulée pendant plusieurs siècles, durant lesquels elle est devenue victime d’innombrables additions et de suppressions de passages. Donc, elle n’est pas fiable.

4.      Dans le Nouvel Âge, il n’y a pas de place pour le concept de l’existence du péché. Il ne peut pas y avoir de péché, disent-ils, car si nous sommes Dieu, il n’y a donc pas de transgression possible contre Dieu. Car Dieu ne peut pas pécher. Biblique, Dieu ne peut pas pécher. Alors le péché n’existe pas et nous n’avons pas à nous en repentir. Jésus n’est donc pas mort pour nos péchés. Comme c’est simple, n’est-ce pas ?

5.      Le salut, pour eux, n’est même pas un sujet de discussion. Pourquoi ? Simplement parce que l’âme, faisant partie de l’univers, ne meure jamais. À la mort de l’individu, elle renaît et se réincarne dans une succession de corps physiques différents. Le bien ou le mal que vous faites déterminera votre prochaine réincarnation. Et comme le péché n’existe pas, c’est l’humain qui doit lui-même déterminer son cheminement. Car il n’existe pas qu’une seule voie qui soit bien ou mal pour tous. Donc, c’est vous qui décidez.

6.      Pour ce qui est de la croissance spirituelle, chacun peut se transformer lui-même, par la méditation transcendantale, l’hypnotisme, le yoga, la régression dans une vie antérieure, ou par une discipline spirituelle. Pour ce faire, l’aide des anges ou d’un guide en spiritisme peut s’avérer très utile. Un médium. On est très ouvert, choisissez ce qui fait votre affaire : un ange ou un médium. C’est la même chose pour eux.

7.      Finalement, le salut du monde dépend des humains. Regardez bien leur raisonnement. Quand assez de personnes seront branchées sur cette énergie positive universelle et tourneront leurs pensées vers la paix, comme cela pouvait être possible, le monde sera alors nettoyé de tous ses éléments négatifs. Voilà ce qui nous amènera éventuellement dans l’ère merveilleuse de la lumière. Comment ne pas aimer une telle religion où tout est beau et merveilleux !

Mes amis, c’est avec ces enseignements que des millions de nouveaux adeptes se joignent à eux chaque année. Heureusement, il y a un petit troupeau qui croit encore que la Bible contient la Parole de Dieu. Un petit troupeau engagé à faire la volonté de Dieu, coûte que coûte, et à qui Jésus déclare que sa récompense sera grande, dans le Royaume qui s’en vient.

Pouvez-vous encore croire ces évangélistes à la télé qui ne cessent de nous trompeter qu’aujourd’hui est le seul jour du salut ? Qui ne prennent pas le temps de vérifier, voulant plutôt croire ce qui fait leur affaire ?

En parlant de vérifier toutes choses, allons voir une instruction dans 1 Jean 3:24 :

« Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »

Merveilleux ! Ceci devrait nous équiper drôlement bien pour tout vérifier, n’est-ce pas ? Alors passons au test.

« Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu » (1 Jean 4:1).

Ce que Jean nous dit, ici, c’est que ceux qui prêchent ou qui enseignent sont tous guidés par un esprit. À nous de vérifier si c’est par l’Esprit de Dieu ou l’esprit de l’adversaire. Il faut éprouver les esprits ! Jean nous exhorte à ne pas tout gober ce qui est enseigné, mais à éprouver l’enseignant, afin de savoir quel esprit le guide. Qu’il soit sincère ou non n’a aucune espèce d’importance. Allons-nous croire un mensonge seulement parce que le ministre est sincère ? Nous savons que l’Esprit de Dieu nous guide dans la vérité, tandis que l’autre esprit nous guide dans l’erreur et le mensonge. Alors commençons par établir une vérité fondamentale que l’on trouve dans Deutéronome 6:4 :

« Écoute, Israël ! l’Éternel notre Dieu est le seul Éternel. »

Et, dans Deutéronome 4, un peu avant, au verset 35, Il dit :

« Tu en as été fait spectateur, afin que tu reconnusses que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre que lui. »

Dans Ésaïe, les chapitres 44 et 45, Dieu S’identifie de bien des façons (vous ferez votre étude vous-mêmes), mais Il S’identifie ainsi : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Il déclare aussi : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur. » Il S’identifie donc comme le Rédempteur, c’est-à-dire comme le Sauveur. Vous ne trouverez nulle part dans la Bible une indication que l’humanité devait être sauvée par un simple homme rempli du Saint-Esprit seulement. Ce qu’on voit plutôt, c’est l’annonce que la Parole de Dieu, de ce même Dieu Rédempteur, viendrait vivre dans la chair et mourir pour effacer les péchés du monde. Emmanuel. Dieu parmi les hommes pour leur apporter le salut.

C’est simple, me direz-vous, un enfant de dix ans peut comprendre cela. Pas si simple que vous pensez. Simple, si vous comprenez, mais pierre d’achoppement pour ceux qui ne comprennent pas. Il y a un groupe bien connu qui va vous parler de Jésus, mais qui n’accepte pas Sa divinité telle que déclarée dans Jean 1:1. Regardez leur raisonnement. Si la Parole était avec Dieu, disent-ils, et que la Parole était aussi Dieu, cela fait deux Dieux, et cela ne marche plus. Comment deux pourraient-ils être un ? Raisonnement logique, mais purement humain. Alors, ils identifient la Parole, dans leur bible, comme n’étant qu’une création de Dieu, avec un petit d pour « dieu ». Jésus, donc, a été créé et, tout comme nous, est simplement un enfant de Dieu. Si nous ne demeurons collé que sur les mots de ce seul verset, nous avons un fichu de problème. Mais la Parole de Dieu nous dit de vérifier toutes choses !

C’est ce que nous allons faire.

« Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous » (Jean 1:14). Alors laissons Jésus Lui-même nous instruire. Il nous dit que « Dieu est esprit » (Jean 4:24). Dans Lévitique 11:44, Dieu S’identifie en disant à Israël : « Car je suis l’Éternel votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. » Nous voyons donc que l’Éternel, tout en étant Dieu, est aussi saint. S’Il est esprit, comme on peut voir dans Jean 4:24, et qu’il est saint, Il est alors le Saint-Esprit, tout en étant Dieu ! C’est simple. Prenons un beau passage dans la Genèse. Regardons avec quelle simplicité Dieu S’identifie dès le début de la Bible : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Donc Dieu S’identifie comme l’Être suprême, Créateur de toutes choses, mieux connu comme le Père. Au verset 2, Dieu décrit une situation où la terre était devenue toute à l’envers : « …et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Donc, vous avez ici le Saint-Esprit, ou l’Esprit de ce même Dieu en action. Au verset 3, il est écrit : « Et Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. » C’était un ordre ! Ici, Dieu parle, et quand Il parle, quelque chose arrive. Il a dit : « Que la lumière soit » et, par l’Esprit de Dieu, pour obéir à la Parole de Dieu, « …la lumière fut. »

Nous avons alors un Dieu qui est saint, qui est esprit et qui parle. Combien de Dieux voyez-vous ? Moi, je n’en vois qu’un seulement. Poursuivons. Si Dieu est Dieu, tout ce qui sort de Lui est Dieu. Donc, Dieu est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu, et sa Parole est Dieu. Toujours le même Dieu qui S’identifie à nous de trois façons différentes. À un moment donné, il y a un peu plus de deux mille ans, selon une décision prise avant même la création du monde, Dieu est venu Se faire connaître à l’humanité. En tant que son Rédempteur ou Sauveur, Il a décidé de mettre Sa Parole dans le corps humain qu’Il a Lui-même engendré par son Esprit dans le sein d’une vierge nommée Marie.

« Ainsi en est-il [dit l’Éternel] de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:11).

Sa Parole dans la chair devait accomplir le plan de Rédemption et exécuter Sa volonté qui était de rendre le salut disponible à tous et ensuite, tel que prédit, retourner à Dieu. Et c’est précisément ce que Jésus a accompli. Regardons encore la simplicité avec laquelle Jésus décrit Sa mission sur cette terre. Dans la deuxième partie du verset 27 de Jean 16, Il déclare : « Je suis issu de Dieu. » La Parole de Dieu est sortie de Sa bouche. Jésus continue : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde. » Le Rédempteur est venu dans le monde pour lui apporter le salut. Puis Jésus dit : « …je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. » La Parole de Dieu, ayant accompli tout ce qu’Elle avait à accomplir, et ayant exécuté Sa volonté, est retournée à Dieu.

Saviez-vous que le nom de notre Rédempteur identifie aussi Sa mission ? Jésus veut dire Sauveur, et Christ veut dire Messie, le Oint de Dieu consacré pour accomplir cette mission. Quelqu’un m’a posé cette question, un jour : « Jésus avait-Il le choix de mourir ou de ne pas mourir ? Question inutile. Sa mission était déjà décidée avant même la création d’Adam et Ève. Sommes-nous assez naïfs pour croire que nos premiers parents, sans le Saint-Esprit, ne pécheraient pas ? Leur toute première décision a été de croire Satan et désobéir à Dieu ! Voilà pourquoi la mort de l’Agneau de Dieu était déjà prédestinée avant même leur création, comme on peut voir dans 1 Pierre 1, dans les versets 18 à 20.

« 18Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, 19Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, 20Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous. »

Revenons donc à Sa mission. La conception de Jésus fut immaculée, c’est-à-dire sans tache, sans intervention humaine. Le Saint-Esprit n’a pas placé un « sperme divin » dans l’ovule de Marie. Ce que le Saint-Esprit a placé en elle était un embryon complet dans lequel Dieu avait mis Sa Parole. Dans Luc 1:35, l’ange Gabriel dit ceci à Marie : « …la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu. »

Marie n’était seulement que porteuse du Fils de Dieu, et elle le savait. L’ayant compris, remarquez qu’au verset 38, Marie ne dit pas : « Je suis la mère de Dieu, » tel que proclamé par beaucoup d’églises. Non, en toute humilité, elle dit : « Je suis la servante du Seigneur. » Ce n’est pas la même chose. Elle était la servante du Fils de Dieu qu’elle portait en elle. Marie s’est occupé de Jésus, comme toute bonne mère s’occupe de son enfant qu’elle aime. Voilà pourquoi l’on voit beaucoup de références à Marie comme étant la mère de Jésus, mais jamais comme la mère de Dieu. Elle était la servante du Seigneur et heureuse de l’être.

Nous savons, selon le récit de Matthieu 1:25, que Joseph n’a pas connu Marie et n’a pas couché avec elle jusqu’à ce qu’elle eut enfanté un Fils auquel il donna le nom de Jésus. L’ange lui avait dit que l’Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous, devait naître d’une vierge. Et Joseph l’avait très bien accepté quand il a eu les preuves. Parce qu’il pensait qu’elle était tombée enceinte d’un autre. Il n’avait pas couché avec elle, mais là, il a accepté.

Vous rappelez-vous de la noce à Cana ? Allons voir dans Jean 2. Marie annonce à Jésus qu’il n’y avait plus de vin. Elle s’adressait au Dieu Jésus pour faire un miracle. Remarquez, au verset 4, que dans cette circonstance, Jésus n’a pas dit : « Écoute, Maman, mon heure n’est pas encore venue d’être glorifié. » Non, Il lui pose une question : « Femme [pas Maman], qu’y a-t-il entre moi et toi ? » Il y a une dame qui m’a dit, un jour : « Jésus-Christ a manqué de respect envers Sa mère, ici. » Jésus n’a pas manqué de respect envers sa mère physique. Il ne faisait que lui rappeler doucement que, sur le plan divin, il n’y avait pas de lien de parenté entre Jésus et Marie. On ne dit pas à Dieu de faire un miracle. Lui seul devait prendre cette décision. Marie l’a immédiatement compris et, reconnaissant son rôle, elle n’a pas été insultée. Au verset 5, elle fait quoi ? Regardez, elle dit au serviteur : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Et le Dieu Jésus a fait Son premier miracle.

Nous voyons la même chose se produire juste avant Sa mort, dans Jean 19:26. Ici, l’homme/Dieu confie Sa mère physique à Jean. « Jésus donc, voyant sa mère [lisez bien les mots] et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : [Maman, voilà ton fils ? Non] Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. » Aucun manque de respect, ici. Jésus, Dieu dans la chair, S’occupait de la sécurité de Marie. Et dès ce moment, Jean la prit chez lui.

Après Sa résurrection, lequel des disciples Jésus a-t-Il utilisé pour lui déclarer ouvertement qu’Il était Dieu ? A-t-Il choisi Pierre qui Lui avait, longtemps avant, déclaré qu’Il était le Christ, le Fils du Dieu vivant, comme l’on voit dans Matthieu 16:16 ? Pas du tout. Il a prit le plus incrédule, celui qui avait besoin de cinquante preuves avant de croire. Vous savez, Thomas me fait penser à certaines personnes que je connais. On ne peut jamais leur fournir assez de preuves pour les convaincre. Vous leur en donnez dix, ils en voudraient encore deux ou trois autres. Mais regardez la réaction de Thomas quand son incrédulité fut comblée, dans Jean 20, au verset 27, par Jésus. Au verset 28, Thomas Lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Il L’appelle son Dieu ! Croyez-vous que quelqu’un pouvait, par la suite, convaincre Thomas que Jésus n’était pas Dieu ? Ah non !

Retournons dans Jean 1:1, maintenant. Regardons de nouveau ce verset et comment il est structuré. Il n’est pas écrit : « Au commencement était Dieu. » Ceci aurait pourtant eu beaucoup de logique. Non, il est écrit : « Au commencement était la Parole. » La Parole est nommée en premier. Et « …la Parole était avec Dieu. » Si Dieu a toujours existé, il est impossible que la Parole, qui est ici nommée en premier, puisse exister avant Lui. Ça aussi, c’est logique. Il est donc évident qu’il est question ici de la Parole qui est sortie de la bouche de Dieu, comme nous avons vu dans Ésaïe 55:11, et cette Parole a été faite chair, comme nous avons vu dans Jean 1:14, pour habiter parmi les humains. Ayant accompli la volonté du Père par le salut, la Parole, c’est-à-dire Jésus, est retournée à Dieu le jour de l’Ascension.

Christ est maintenant au ciel et Il attend le moment précis pour revenir avec puissance, selon plusieurs prophéties, pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Essayez d’expliquer cela à ceux qui refusent de croire que Jésus était Dieu dans la chair… Vous ne réussirez jamais ! Aucun nombre de versets ne suffira pour les convaincre. Donc, si leur comportement vous dit : « Mon idée est faite, ne me mélange pas avec des preuves, » alors, de grâce, ne perdez pas votre temps. Laissez-les faire. « Hé, ce n’est pas grave, » allez-vous me dire, « ceux qui viennent parfois sonner chez moi, » et il y en a de plus en plus, maintenant, « ils sont sincères ! On doit les aimer. Ils le font pour nous faire part de leur croyance. »

Mes chers amis, paroles habiles n’égalent pas la vérité ! C’est un autre proverbe chinois, mais celui-là, il est biblique. Allez à 1 Jean 4, verset 1. Jean nous dit d’éprouver ceux qui viennent nous prêcher, pour voir quel esprit les anime. Mais pourquoi ? Regardez la fin du verset 1 : « …car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » Verset 2 : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu. » Cela veut dire quoi ? Jésus-Christ venu en chair veut dire que Jésus-Christ, le Sauveur/Messie, est littéralement descendu du ciel pour venir dans le monde afin de vivre dans la chair humaine.

Emmanuel, “Dieu parmi nous” ! Ceux qui confessent cette vérité sont guidés par l’Esprit de Dieu, nous dit Jean. Mais il nous met en garde, aussi. Au verset 3 : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair [comme au verset 2], n’est point de Dieu. Or, c’est celui de l’antichrist [oh, c’est fort, ça !] dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » L’esprit de l’Antichrist, Satan, faisait déjà son travail et ses ravages au premier siècle, en utilisant des faux prophètes qui prêchaient que Jésus n’était seulement qu’un homme, rempli du Saint-Esprit, avec qui Dieu travaillait. Mais pas Dieu dans la chair. Combien plus, de nos jours, Satan séduit des gens en utilisant encore des faux prophètes pour enseigner cette même doctrine. En prêchant que Jésus n’était qu’un homme, le salut nous vient donc par un homme et non pas par Dieu.

Voyez-vous l’hérésie que ces gens répandent ? Les temps changent, vous savez, mais ce sont toujours les mêmes fausses doctrines. M. Vaclav Havel, président de la République tchèque, a prononcé ces paroles, qui sont à la fois bibliques et prophétiques, dans l’un de ses discours : « Si le pilier d’un système [ou d’une religion] est fondé sur un mensonge, il est donc évident que la vérité deviendra sa plus grande menace et son plus grand ennemi. » Alors soyons sur nos gardes.

« Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » (2 Jean 7).

L’esprit de l’antichrist travaille en eux. Cela ne veut pas dire qu’ils s’en vont dans le feu de la géhenne. Comprenez-moi bien. Quelqu’un peut se repentir, et il y en a beaucoup qui vont se repentir. Mais l’esprit de l’Antichrist travaille. Si nous entretenons des relations avec ces gens, nous nous exposons à un grave danger. C’est aussi grave que cela, nous dit Jean. Regardons ce qu’il nous dit au verset 8 : « Prenez garde à vous, afin que vous ne perdiez point le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. » Au verset 10, Jean est encore plus catégorique : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine… » Quelle doctrine ? Mais nous venons de la voir. La doctrine que notre Rédempteur n’était nul autre que Dieu dans la chair. Remarquez bien que Jean n’a pas dit : « cet évangile. » Il a dit : « cette doctrine. » Dieu dans la chair est la doctrine de base de cette Église que Christ est venu fonder. Si ces individus ne prêchent pas cette doctrine, nous dit Jean, « …ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. »

Wow ! Ne le saluez pas ? Se peut-il que l’apôtre de l’amour manque d’amour ? Vous noterez que saluez se rapporte au mot « salut ». Salut, ici, ne veut pas dire : « Salut, comment ça va ? Es-tu allé voir les Expos, ou le Canadien se faire “planter” ? » Non, non. Salut, ici, veut dire que nous avons reconnu que Jésus est le seul nom sous le soleil par lequel le salut est possible. Salut, c’est ce que nous recevons lorsque nous acceptons Son sacrifice comme étant le seul disponible pour effacer nos péchés. Quand un chrétien disait : « Salut ! » à un autre chrétien, au premier siècle, il confirmait cette vérité. Si quelqu’un vient vous enseigner autre chose, ne le laissez pas entrer chez vous. Peu importe s’il secoue la poussière de ses souliers sur votre trottoir, vous passerez le balai plus tard.

De dire salut à une telle personne serait confirmer que vous êtes d’accord avec sa doctrine qui, elle, n’est pas biblique. C’est ce que Jean nous dit au verset 11 : « Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Donc, soyons gentils, aimons-les, mais, tout comme l’Extra 6/49, disons leur poliment : « Non, merci. »

Vous savez, je plaisante, ici, mais je ne veux ridiculiser personne. Chacun a droit à ses croyances. Si quelqu’un veut croire que Dieu est une puissance impersonnelle et que chacun est son propre dieu, c’est son droit. Si quelqu’un veut croire que Jésus n’était pas Dieu dans la chair, mais simplement un homme, c’est son affaire. De nos jours, on prêche que l’immortalité nous viendra par le clonage. Un Extra avec ça ? Non, merci !

Si quelqu’un veut croire qu’il a une âme immortelle qui, après la mort, peut aller au ciel, c’est aussi son affaire. Si quelqu’un veut croire qu’il doit se suicider afin d’être télétransporté sur l’étoile Sirius, c’est son droit. Il est libre. Sachez, cependant, que nous sommes libres aussi, et que nous avons le droit de croire ce qui se prouve dans les Écritures. « Oui, mais ils parlent d’amour, ces gens-là, ils nous parlent toujours de Jésus ! » Nous, nous parlons de qui ? Qui est le centre de notre foi et de notre croyance ? Tous nos messages sont orientés sur l’amour et sur Jésus qui est la personnification même de cet amour !

Dieu nous a donné les Écritures, et nous savons qu’il faut les sonder afin de découvrir Sa vérité, et quelle est Sa volonté, la volonté de Christ pour nous. Aimons tout le monde, oui. Soyons gentils avec les autres, rendons service à ceux qui en ont vraiment besoin. Voilà ce qui devrait nous intéresser en tant que chrétiens. Mais laissons Dieu S’occuper de ceux qui veulent prêcher leur doctrine. Demeurons dans la foi et recherchons toujours la vérité divine. Nous aurons alors une paix intérieure que personne ne pourra nous enlever. Soyons branchés sur Jésus. Lui nous guidera dans le cheminement vers le Royaume. Pour ce qui est du reste, rappelons-nous toujours de retenir ce qui est bien et de rejeter toute espèce de mal. Mais avant tout, chers amis, vérifions toutes choses.