D.036 – Qu’est-ce que se reposer en Jésus-Christ ?

 

Matthieu 11:28-29

Par Joseph Sakala

Saviez-vous que le sabbat est une des plus vieilles institutions qui existent ? Il date de la période où Dieu a terminé sa re-création de la terre qui, à un certain moment, était devenue informe et vide de toute vie, comme on peut le voir dans Genèse 1:2. Dieu a créé le sabbat le jour qui a suivi la création de l’homme. Il est écrit que Dieu a béni le septième jour et Il l’a sanctifié, c’est-à-dire, Il l’a rendu saint.

Plusieurs siècles plus tard, Dieu a inclus le sabbat comme faisant partie des Dix Commandements qu’Il a donnés à la nation d’Israël du haut du Mont Sinaï. Nombreux sont les chrétiens, aujourd’hui, qui sont troublés par la question suivante : doit-on encore observer le sabbat, de nos jours, tel que commandé dans Exode 20, dans les versets 8 à 11 ? Il existe plusieurs groupes de chrétiens qui sont convaincus que oui. Ils insistent même à dire qu’une personne ne peut pas être un vrai chrétien s’il n’obéit pas au Commandement de Dieu de garder le sabbat du coucher du soleil, le sixième jour, au coucher du soleil le septième jour. Et plusieurs dénominations religieuses font partie de ces groupes chrétiens.

Nous allons nous concentrer précisément sur cette déclaration concernant la durée du sabbat afin d’étudier plus profondément le compte-rendu de ce septième jour dans la Genèse. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée » (Genèse 2:1). Soulignez, s’il vous plaît, le mot « achevés » dans vos Bibles, car c’est un mot clé. Verset 2 : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. » Au verset 3, Il ajoute une autre pièce d’information quand Il dit : « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia… » Mais pourquoi l’a-t-Il rendu saint ? La deuxième partie du verset nous donne la réponse. La raison pour laquelle Il l’avait sanctifié, c’est « …parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. »

C’est très simple comme explication, mais il y a une énigme dans ce passage ! Nous allons essayer, dans ce document, de résoudre cette énigme qui existe dans ces versets. C’est un des mystères que Dieu Se plaît à cacher par des mots simples et qu’Il veut que nous prenions le temps de découvrir dans Sa Parole.

Regardons ensemble sept points qui vont nous dévoiler la vérité remarquable, si bien cachée dans cette institution du sabbat. C’est étrange qu’après deux mille années d’enseignement chrétien, le sabbat soit très peu compris. Sa vraie signification est pourtant d’une importance cruciale pour nous.

Le premier point que l’on doit noter dans ce septième jour, et qui le rend complètement différent des six autres jours de la création, c’est l’absence de toute référence qu’il « y eut un soir et un matin » suite à sa création. La création accomplie dans les six autres jours se termine par une déclaration d’une période de temps écoulée. Mais au septième jour, aucune mention d’un soir et d’un matin. Et même la période de temps, mentionnée dans les six premiers jours, nous paraît d’une trop courte durée. Est-il possible que Dieu puisse créer quelque chose vitement et complètement, comme, par exemple, les arbres, les poissons, les animaux, les fleurs, ou même l’homme ? Et tout ça durant le temps d’un coucher de soleil à un autre en passant par un soir et un matin ? C’est pourtant ce qu’Il nous dit.

Dans Genèse 1:5, 8, 13, 19, 23 et 31, on voit la même expression utilisée par Dieu avant d’identifier le numéro du jour. Et cette expression est la suivante : « Et il y eut un soir, et il y eut un matin. » Remarquez que Dieu n’a pas dit : « Il y eut des soirs et des matins, » mais plutôt un soir et un matin, au singulier. Et au bout de chaque vingt-quatre heures, une autre sorte de création s’ajoutait à la précédente qui, elle aussi, était suivie par une autre. Saviez-vous que ceci exclut toute possibilité d’une évolution s’échelonnant sur des millions d’années ?

Mais au septième jour, il n’y a aucune mention d’un soir et d’un matin. Donc, le sabbat, comme nous allons le découvrir, est une création parfaite et sans aucune limite de temps attribuée à sa durée. C’est une période continuelle et sans fin dans laquelle Adam et Ève devaient entrer afin d’être près de leur Créateur, car le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat, comme nous l’a dit Jésus (Marc 2:27).

Maintenant, regardons notre deuxième indice. Il est évident, dans ce passage, que la signification principale de sabbat est « repos ». C’est tellement vrai que les mots « sabbat » et « repos » sont identifiés par le même mot hébreux shabbat. Donc, shabbat veut dire « sabbat » ou « repos ». Rappelons-nous, cependant, qu’au cœur du mot shabbat, vous avez sa signification première qui est « repos ». Dieu se reposa de Son œuvre.

J’aimerais vous expliquer quelque chose. Le mot repos, ici, n’a pas la même définition que nous avons tendance à lui donner, car, quand nous travaillons fort et que nous sommes fatigués et épuisés, nous avons besoin du repos pour reprendre nos forces. Cela n’est pas la signification de repos dans Genèse 2:2-3. Dans ce passage, Dieu nous dit qu’Il a cessé Ses activités parce que Sa création était achevée ! Vous rappelez-vous du mot que je vous ai demandé de souligner dans votre Bible ? « Achevé » ! Dieu n’était pas fatigué d’avoir tout créé dans les versets précédents. Il n’avait pas besoin de se reposer pour reprendre Ses forces. Il a simplement arrêté parce que c’était fini !

Je vous donne un exemple. Prenez un ébéniste qui décide de faire une belle table à café. Il termine son travail ; il est extrêmement heureux. Il s’assoit et contemple son chef-d’œuvre. Il n’arrête pas parce qu’il est fatigué. Il arrête parce que sa table est finie ! Terminée ! Et c’est exactement ce que Dieu a fait : Il a cessé de créer parce que c’était achevé et terminé ! Il avait fini de faire tout ce qu’Il voulait faire et Il S’est reposé, après cette création parfaite, pour la contempler.

Donc, le vrai sabbat, d’après cet indice, ne veut pas insister sur une journée spécifique. Il insiste plutôt sur la cessation d’une activité. Laquelle ? Celle de créer et qui s’est terminée ce septième jour. Voilà la signification de shabbat, ou « repos ». C’est très important.

Le troisième point ou indice, l’effort mentionné, ou l’activité de laquelle Dieu S’est reposé, était la création. Le verset 3 de Genèse 2 nous dit que Dieu se reposa de toute Son œuvre qu’Il avait créée. Dieu avait créé l’homme le sixième jour. L’homme était donc Sa dernière création physique. Comme c’était fini, Dieu S’est reposé. L’homme représenta alors le dernier effort de Dieu dans la création au niveau physique. Je souligne, au niveau physique. Ce sabbat, ou ce repos, dans lequel Dieu est Lui-même entré se poursuit donc jusqu’à ce jour ! Et il n’a jamais cessé ! Pourquoi ? Parce que Dieu n’a pas recommencé à créer des choses physiques depuis ce temps ! Alors, Son repos du début, c’est-à-dire, dès la cessation de Son œuvre de création, existe et se poursuit toujours. N’oubliez jamais cela.

Mais certains me diront : « Vous voulez me faire croire que, depuis cette re-création de la Genèse, Dieu ne fait plus rien ? » Je n’ai pas dit cela. Dieu est très actif, aujourd’hui, et ne cesse de l’être, dans une multitude d’activités. Mais pas dans la création physique ! Celle-là est finie.

Saviez-vous que même les évolutionnistes reconnaissent que la création physique sur cette terre est terminée ? Il est intéressant de voir qu’ils admettent que l’homme est le dernier échelon de l’échelle évolutive, et qu’il n’y a pas eu d’autre « évolution » depuis celle de l’homme. Il est vrai que nous ne pouvons pas être d’accord avec eux au sujet de la façon que l’homme, d’après eux, est venu à exister, c’est-à-dire, descendre du singe. Mais il est quand même remarquable de voir qu’ils sont d’accord qu’il n’y a eu aucune preuve d’évolution au-delà du développement de l’homme. Que fait Dieu, alors ?

Dans Jean 5, Jésus est dans la synagogue, et les Juifs sont très bouleversés de voir guérir un homme le jour du sabbat. Les pharisiens L’accusaient d’avoir transgressé le sabbat. Regardons ce que Jésus leur dit au verset 17 : « Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. » Que voulait-Il prouver ? Son argument était simple. C’est qu’il était tout à fait correct de faire cet acte de miséricorde envers cet homme, même le jour du sabbat. Jésus ne faisait qu’imiter Son Père qui ne cesse jamais d’être actif en miséricorde et en amour en faisant ce qui est bien. Et ce même durant Son propre sabbat qu’Il a établi dès le début ! Donc, Dieu est occupé de mille et une façons, même dans Son repos. Et Jésus, en guérissant ce malade, n’a pas transgressé le sabbat.

Le quatrième point. Les humains, en commençant avec Adam et Ève, se sont éloignés de Dieu par le péché et par la transgression continuelle de Ses lois. À un moment donné, Dieu a décidé d’utiliser la nation d’Israël comme modèle, ou exemple, pour leur enseigner la vraie nature de ce sabbat original. Pour ce faire, Dieu l’a inclus parmi les Dix Commandements qu’Il leur a donnés du Mont Sinaï. N’oublions pas que le Saint-Esprit ne leur avait pas été donné. Israël ne pouvait absolument pas comprendre l’aspect spirituel de ce sabbat. Alors, pour bien leur faire comprendre la leçon, Dieu leur a dit d’observer le septième jour de la semaine, d’un couché de soleil à un autre, comme un parallèle au septième jour de la création.

Dans Exode 20:8, Dieu leur dit, remarquez-le bien, de se souvenir de ce fameux jour du repos et de le sanctifier eux aussi parce que Dieu l’avait rendu saint. Au verset 9, regardez maintenant le parallèle : « Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre, » exactement comme Dieu a travaillé six jours pour terminer toute Sa création. Les mots clés, ici, sont toute ton œuvre. L’implication était qu’on devait s’organiser pour terminer littéralement tout ce qu’on avait entrepris durant la semaine. Pourquoi ? Parce qu’on devait subitement cesser toute activité pour se reposer ce septième jour et contempler tout son travail, exactement comme Dieu a cessé Son travail de création pour le contempler le septième jour.

S’il vous plaît, faites une étude biblique personnelle sur les versets 10 et 11 pour réaliser la profondeur de leur signification spirituelle au travers de ce quatrième commandement qui, pourtant, est purement physique. Car ce quatrième commandement n’était que l’ombre du vrai repos que Jésus rendrait disponible lors de Sa venue sur cette terre. Toutes les fêtes que les Juifs célébraient étaient aussi l’ombre de ce que Jésus accomplirait en tant que Messie, lors de Son premier avènement. Chaque agneau qu’on immolait était l’image du sacrifice de Christ et de Son œuvre de Rédemption. Chaque offrande d’holocauste et d’encens qu’on brûlait était un portrait de la senteur du parfum qui se dégagerait du sacrifice de Jésus aux narines de Son Père.

Le tabernacle était aussi l’ombre de Lui avec le Saint des saints où les péchés étaient pardonnés. Le grand prêtre, ses vêtements et son ministère étaient l’ombre de Christ, notre Grand Prêtre et Sacrificateur pour toujours. Toutes ces célébrations préfiguraient les événements futurs qui seraient tous accomplis par la mort de Jésus sur la croix. À Sa mort, Son œuvre de salut s’est terminée et Jésus S’est reposé. L’ancienne alliance avait pris fin et, à ce moment précis, le repos en Jésus-Christ était maintenant devenu une réalité. Le travail était terminé et le salut était rendu disponible à l’humanité entière.

Dans Colossiens 2:13, Paul déclare : « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, [remarquez de quelle façon] vous ayant pardonné toutes vos fautes. » Le don gratuit de la grâce ! Regardez ce que « faire grâce » veut dire, au verset 14 : « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix. » Certains groupes croient que ce sont les Dix Commandements qui ont été cloués sur la croix. C’est complètement faux ! Les Commandements ne sont pas péché ! Les Commandements sont saints, justes et bons ! Transgresser les Commandements est péché ! C’est à cause des transgressions que Jésus a été fait péché à la place des humains. Jésus est venu pour annuler cette obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous.

Il est venu pour effacer les péchés du monde et non pour abolir les Commandements. Parce qu’Il a été cloué sur la croix, lors de notre conversion, nos péchés ont aussi été cloués sur la croix. C’est ainsi que nous avons été crucifiés avec Christ, et si nous vivons, c’est parce que Christ vit maintenant en nous. Comme c’est simple !

Regardons maintenant le verset 15 : « Ayant [même] dépouillé les principautés et les puissances [des ténèbres] qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles [aussi] sur cette croix. » Donc, tout est maintenant sous la gouverne de Christ, même ces démons qu’Il a dépouillés de leur autorité et qui tremblent en attendant leur jugement final.

Le cinquième point. Le sacrifice de Jésus a créé la réconciliation si nécessaire entre Dieu le Père et nous pour nous ouvrir l’accès à ce même repos qu’Il avait créé dès la création. Alors, ce repos en Jésus n’est plus une période de vingt-quatre heures, le septième jour de la semaine. Puisqu’Il vit en nous, ce repos est donc devenu une réalité où la volonté de Dieu doit se faire sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans la vie du chrétien. Elle doit devenir notre mode de vie parce que nous sommes devenus le peuple de Dieu. Quand Dieu a créé ce repos, Il est Lui-même entré dedans. Et parce que Dieu est saint, ce repos aussi est saint. Il est réservé à tous ceux qui veulent y entrer pour se laisser complètement guider par l’Esprit de Christ. Ceci veut dire que l’on doit se soumettre entièrement à Jésus et laisser Son Esprit nous guider à faire les œuvres que Lui décide pour chacun de nous. Pas seulement durant une période de vingt-quatre heures, mais d’une façon continuelle. Le vrai sabbat est donc un mode de vie pour le chrétien.

Allons voir comment ce repos en Jésus et son application au peuple de Dieu est clairement défini dans Hébreux 4:9-10 : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. » Avez-vous remarqué qu’il n’est pas écrit « un jour de sabbat », mais plutôt « un repos de sabbat » ? Et ce repos se poursuit, que ce soit durant notre travail physique ou pendant une période réservée pour nous réunir afin de rendre gloire à Dieu, ce qui est très-très-très bien. Verset 10 : « Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. »  Nous voici dont rendus au sabbat original ! Et il faut y entrer en cessant de faire nos propres œuvres, notre propre activité et notre propre travail. Mais de quoi est-il question, ici ? Est-ce que nous devrions plaquer nos jobs, cesser toute activité physique et embarquer sur le bien-être social ? Pas du tout.

Ce que ces versets nous disent, c’est que nous devons cesser d’agir selon nos efforts et nos œuvres pour dépendre maintenant de l’œuvre d’un Autre. Voilà ce que le livre aux Hébreux nous explique et ça, ce n’est pas physique, c’est spirituel. Il n’est pas question d’arrêter de travailler pour gagner sa vie. Ça, c’est physique et très bien ! Il faut continuer. Ici, il est question que, même pendant que nous travaillons, l’on doit se soumettre à Dieu afin qu’Il puisse agir au travers de nous. Il faut être complètement centré sur Lui. Et ce travail, par Christ qui vit en nous, va se manifester d’abord spirituellement, mais aussi dans notre travail physique.

Lorsqu’on entre dans ce repos, l’on donne sa vie à Jésus et c’est Lui qui la guide. Pas nous. Dans Galates 2:20, Paul nous dit qu’il a été crucifié avec Christ, « et si je vis » dit-il, « ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi. » Paul ne travaillait plus selon sa volonté ; son travail se faisait par Christ, mais se manifestait au travers de Paul, dans ses œuvres. Cela était aussi le secret de la vie de Jésus. Il a Lui-même avoué : « C’est le Père qui vit en moi, qui fait les œuvres. Le Fils ne peut rien faire de Lui-même. » (Jean 5:19). C’est ça, le secret : la soumission entière à Dieu pour nous guider en tout selon Sa volonté.

Laissez-moi vous dire que ceci n’est pas facile à faire. La nature humaine veut être en charge et on connaît les résultats. Mais quand on se soumet entièrement à Dieu, regardons ce qui arrive, dans Philippiens 2:13 : « Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire selon son plaisir. » Le secret de la vraie vie chrétienne, c’est de cesser de dépendre de nous-mêmes pour dépendre entièrement de Jésus qui vit en nous, Lui demander de nous guider dans toutes nos activités. La personne qui peut faire cela entre littéralement dans le repos de Jésus tout en accomplissant son travail physique.

Le sabbat devait donc avoir un but. Dieu l’avait béni, dans Genèse 2:3, pour le rendre saint. Pourquoi ? Pour bénir et rendre sainte toute personne qui y entrerait aussi ! Vous rappelez-vous quand Jésus a dit que le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat, dans Marc 2:27 ? Jésus a dit qu’Il a vaincu le monde. Si nous entrons dans Son repos, avec Lui, nous pouvons le faire aussi. Seuls, jamais !

Le sixième point. Faisons une petite analyse pour voir si nous sommes disposés à vivre de cette façon. Pour ce faire, il faut se poser certaines questions honnêtement, comme, par exemple : « Suis-je capable d’affronter les situations que je dois vivre chaque jour en mettant toute ma confiance en Jésus ? Suis-je confiant de réussir tout ce que j’entreprends grâce à la puissance du Saint-Esprit ? Est-ce que j’ai cette assurance d’arriver au bout de mes projets sans craindre les embûches qui pourraient se dresser sur mon chemin ? Est-ce que je me sens utile en portant des fruits pour Dieu dans mon milieu de travail et ailleurs ? Suis-je confortable avec Dieu quand je m’approche de Son trône pour Lui parler ? Ou suis-je craintif ? Suis-je convaincu qu’Il me comprend, qu’Il me guide et qu’Il est toujours prêt à me pardonner mes péchés ? Ou ai-je encore des doutes ? »

Saviez-vous que le repos en Jésus est conçu pour faire tout cela ? Vaincre le monde veut dire vaincre toutes ces choses avec Jésus. Voilà la raison pour laquelle Il a créé ce repos et pourquoi Dieu l’a rendu disponible à Son peuple. C’est notre seule manière de réussir. Je regrette, mais il n’y a pas de substitut ! Laissés à nous-mêmes, à notre pauvre petite nature humaine, nous réussissons quand même, par nos efforts, à atteindre un certain niveau de ce que nous appelons succès. Mais nous sommes souvent incapables d’atteindre pleinement nos buts. Pourquoi ? Simplement parce que nous dépendons de nos efforts ; parce que nous comprenons mal ce que veut dire vraiment se reposer en Christ. C’est que, laissés à nous-mêmes, nous nous appuyons seulement sur notre vécu, nos ressources, notre entraînement, nos talents et notre puissance.

Ce genre de comportement produit souvent des moments de frustration, d’incertitude et pourrait même porter au découragement. Regardez ce qui motive ceux qui ne connaissent pas Dieu : c’est l’orgueil, la cupidité. Car, finalement, c’est tout ce qui leur reste comme outil.

Saviez-vous qu’un chrétien qui ne reste pas branché sur Jésus pourrait tomber dans ce même panneau ? Dieu savait que nous aurions des problèmes. Il nous comprend. Rien n’est caché à Ses yeux. Il sait exactement comment nous fonctionnons. Il nous a « tricotés » ! Donc, Il a préparé un plan destiné à nous fournir la solution pour contrer nos faiblesses. Il nous enseigne comment fonctionner d’une façon entièrement différente, de ne plus compter sur nous-mêmes, mais plutôt sur Celui qui vit en nous, d’avoir cette assurance que Jésus va agir au travers de nous, en utilisant notre esprit, nos talents, notre volonté, nos émotions et nos sentiments. Mais c’est Christ qui doit faire le travail. Facile et simple, comme solution, n’est-ce pas ?

Mais attention ! Nous arrivons au septième point. Voici maintenant le gros du problème. Si nous ne nous soumettons pas entièrement à Jésus, savez-vous qu’il est difficile de demeurer dans Son repos ? On entend souvent certains chrétiens déclarer : « Mais pourquoi est-ce si difficile d’être heureux ? Pourquoi ai-je tellement de problèmes. Pourquoi faut-il déployer tellement d’efforts pour réussir ? » Regardons ce qui est écrit dans Hébreux 4:11, où Paul nous déclare : « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos… » Il faut s’efforcer, c’est-à-dire, faire l’effort ultime d’entrer dans ce repos. De quelle façon ? Simplement en laissant Dieu diriger nos vies. Paul nous donne cette instruction pour nous éviter ce qu’il dit dans la deuxième partie du verset 11 : « …de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Quelle désobéissance ? Celle de ne pas mettre notre entière confiance en Dieu comme l’Israël ancien a fait. C’est aussi simple que ça.

Certaines personnes semblent l’avoir compris et cela se reflète automatiquement dans leur comportement chrétien quand ils utilisent ce principe avec foi. Certains ont appris à contrôler l’orgueil qui causait leurs problèmes ; d’autres ont réussi à mater ce sentiment d’être « né pour un petit pain ». Ces gens accomplissent, maintenant, des œuvres qui leur procurent de la joie tout en récoltant la bénédiction et l’excitation qui résultent du fait de vivre comme un chrétien. D’autres personnes les regardent aller et se disent : « Mais c’est comme ça que je veux vivre, moi aussi ! »

Ceux qui hésitent, cependant, à laisser Dieu guider complètement leurs pas sont parfois déçus et disent : « Pourtant, j’ai compris ce qu’on enseignait sur le repos. J’essaie très fort, mais ça ne marche pas ! Pourquoi cela ne réussit-il pas pour moi ? Pourquoi suis-je encore écrasé par mes problèmes ? » Jésus nous donne la réponse : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. 29Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-29). Avez-vous noté comment Jésus commence en nous donnant un soulagement ? Ensuite, nous pouvons trouver ce repos.

J’aimerais vous expliquer un peu plus en détail de quelle façon Jésus nous donne ce repos de notre âme. Vous rappelez-vous quand vous avez connu Jésus ? Quand vous avez compris et cru les Écritures qui disaient que Jésus avait pris notre place sur la croix ? Il est mort pour nous, Il a porté la punition pour nos péchés, et Il a été blessé pour nos transgressions. Sans plus douter, nous avons cru que nos iniquités sont tombées sur Lui. Et nous avons fait quoi ? Nous nous sommes fait baptiser. Nous lui avons donné notre vie, et nous avons ressenti ce sentiment de paix qui inondait notre cœur, une espèce de silence divin, accompagné d’un bonheur inexplicable. Nous étions soulagés !

Plus aucun sentiment de culpabilité ; aucune crainte de la mort ; fini, nos efforts et notre travail pour gagner notre propre salut, car nous reposions sur le travail d’un Autre. Jésus avait payé pour tout ! Vous rappelez-vous de la belle sensation de repos qui est venue avec ce pardon ? Et Il nous l’avait donné gratuitement.

Mais, après quelques temps, nous avons découvert que les problèmes revenaient, suivis de certains échecs. La vie du chrétien devenait parfois difficile, lourde, parsemée de baisse dans notre zèle du début. À l’occasion, on pouvait même éprouver un certain sentiment de stérilité, parce qu’on croyait faire du surplace, sans porter de fruit. Nous savions que ça n’allait pas et, pour corriger la situation, on avait décidé de prendre la résolution d’essayer plus fort, de servir davantage, avec plus de zèle et d’efforts pour rattraper le retard. Et, pour un temps, les choses se sont peut-être améliorées. Mais après une certaine période, nous avons sombré dans la même travée. Cette fois, nous sommes devenus fatigués, bouleversés, désenchantés et quelque peu découragés.

Où pouvait-on trouver la solution de notre problème ? Au verset 29 de Matthieu 11. Jésus nous dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi. » Il a bien dit « mon joug », notez-le ! Vous savez, dans le bon vieux temps, pour labourer, on utilisait des bœufs. Afin de travailler en équipe, on installait un joug de bois sur le cou des deux bœufs. Notez qu’un joug est toujours fait pour deux, jamais pour un. Jésus était charpentier et Il a dû en fabriquer plusieurs pour les fermiers de Son temps. Il utilise donc cette analogie et nous dit : « Entre dans mon joug avec moi ! Toi sur un côté, moi de l’autre. » Si nous faisons cela, regardez Sa promesse à la fin du verset 29 : « …et vous trouverez le repos de vos âmes. »

Vous savez, un joug est aussi un symbole de servitude dans lequel le travail et l’activité deviennent contrôlés. Ceci veut dire que l’on n’agit pas seul. Quand le bœuf reçoit le joug, il n’est plus libre de faire ce qu’il veut. Il travaille sous la direction de son maître, c’est-à-dire, celui qui le conduit. Prendre le joug de Jésus veut dire : « Fini de mener ma vie comme je le veux, à ma manière. » Nous devons maintenant désirer vivre à la manière de Christ. Jésus a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Il apprit à faire ce qu’Il n’aurait pas normalement choisi de faire Lui-même. Mais Il les a faites pour obéir à Son Père qui en avait décidé ainsi.

Entre vous et moi, quelqu’un peut-il aimer se faire crucifier ? Ou battre de verge ? Ou désirer se faire frapper au visage comme Christ ? Mais Jésus nous dit : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, c’est-à-dire, apprenez de moi. » Quand nous entrons sous le joug avec Jésus, nous devons nous attendre à ce que Dieu prenne charge du programme de notre vie. Et c’est très souvent surprenant de voir ce que Dieu en fait. Nous Lui léguons le droit de décider ce qu’Il veut en faire. Pour Dieu, ça n’a absolument aucune sorte d’importance à quelle âge nous décidons d’entrer dans ce joug. Qu’on soit jeune, ou dans la quarantaine, ou avancé en âge, peu importe. Nous Lui confions simplement de déterminer l’orientation future de notre existence. C’est Lui qui donne les ordres, pour nous faire comprendre ce qu’Il veut que nous fassions. Et nous nous fions maintenant entièrement à Lui.

Dans certains cas, Il peut amener des changements dramatiques ; dans d’autres cas, très peu. Il peut même vous laisser exactement où vous êtes, à faire le même travail, mais Il peut décider de nous faire cesser ce que nous faisons, même si ça entraîne certaines difficultés, pour nous amener à exercer une autre activité ailleurs. Il y a une chose, cependant, qui demeure certaine, quelle que soit Sa décision, Il nous demande de quitter ou abandonner cette position de vedettariat au centre de tout. Il va nous enrôler à l’école, dans une nouvelle carrière de vie. Exactement la même que celle de Jésus.

« Apprenez de moi, » dit-Il, « parce que je suis doux et humble de cœur. » Il va nous enseigner l’humilité, au lieu de chercher à être le centre de l’attention. Nous allons apprendre à donner crédit à ceux qui le méritent. Alors, cette école nous enseigne comment annuler l’orientation sur le soi. C’est exactement le contraire de la façon dont vit le monde. Le monde se nourrit d’illusions, sans réalité, et il est en train de détruire les individus. Chacun désire être un dieu, son propre dieu, diriger sa vie comme bon lui plaît. « I’m number One ! Je suis capable de décider n’importe quoi. »

Vous savez, cette sorte d’attitude ne peut pas attirer l’individu à Christ. Certains groupes, pourtant, prêchent cette sorte de doctrine et s’attirent beaucoup d’adeptes. Plus c’est facile, plus c’est populaire. Tout le monde est libre, avec une liberté, cependant, sans paix et sans repos. Quand nous venons à Christ, nous Lui appartenons, car nous avons été rachetés à grand prix ! Mais, même armés de cette connaissance, certains chrétiens ont encore de la difficulté à s’abandonner entièrement à Christ. Et la raison en est simple : c’est que, inconsciemment, ce chrétien ou cette chrétienne voudrait retenir ou protéger une partie du soi de sa vie personnelle. C’est comme si elle Lui disait : « Ceci est sacré, c’est à moi ! Jésus, ne touche pas à ma vie privée ! C’est mon droit ! »

Et quand ça ne fonctionne plus, on consulte les psychologues, les psychiatres, les psychanalystes pour tenter de régler les problèmes. Vous savez, ces individus ont définitivement leur utilité dans le monde. Ils sont éduqués pour aider les gens à régler certains problèmes d’ordre émotionnel ou psychosocial. Mais vous remarquerez que l’emphase, avec ces docteurs, revient souvent sur le choix à savoir comment s’en sortir. Dieu existe très peu, sinon pas du tout, dans leur façon de solutionner les problèmes. Et pourtant, les vrais problèmes sont toujours d’ordre spirituel.

Dieu nous dit, par la bouche de Jérémie, que « le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin, » (Jérémie 17:9). Voilà ce que nous sommes tous, à l’état naturel. Alors qui peut connaître le cœur ? Les psys ? Je croirais plutôt ce qui est écrit au verset 10 : « Moi, l’Éternel, je sonde le cœur… » Lui seul peut voir s’il y a de l’amour là-dedans ! Il continue : « …et j’éprouve les reins… » Dieu seul peut connaître et évaluer nos émotions. Ayant fait ces deux opérations spirituelles en profondeur, notre Docteur Tout-Puissant peut maintenant « rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Dieu seul peut faire ces choses. Il veut nous bénir selon le fruit de nos œuvres. Dieu seul peut guérir vraiment. Alors, comment s’en sortir ? Regardez ce qui est écrit dans Jean 12:24 : « En vérité, en vérité, » nous dit Jésus, « si le grain de froment ne meurt après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul… » Le grain de blé, c’est chacun de nous. Tant et aussi longtemps qu’on pense pouvoir tout régler en utilisant notre nature humaine, et nos propres moyens, on demeure seul. Deuxième partie du verset 24 : « …mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Cela veut dire quoi ?

Paul a dit : « Je suis mort avec Christ. » Il avait laissé mourir sa nature humaine et était maintenant revêtu de la nature divine parce que Christ vivait en lui. Il pouvait alors porter beaucoup de fruits. Lors de notre baptême, nous avons fait la même chose que Paul. Quand nous consentons volontairement à nous laisser guider par Dieu, une chose merveilleuse commence à se produire. Nous commençons à trouver ce repos que Christ nous a promis. En imitant Christ, après avoir reçu et accepté Ses instructions, nous pouvons maintenant travailler en paix et accomplir beaucoup plus avec moins d’efforts. Et tout ceci en menant une vie entièrement satisfaisante, paisible et heureuse.

Jésus a dit, dans Matthieu 16:25 : « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra… » C’est évident ! Quelqu’un qui veut parvenir au salut tout seul n’y arrivera jamais ! Mais regardons la deuxième partie du verset 25 : « …et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera. » Celui qui est prêt à abandonner sa vie pour la donner à Christ, à vivre selon Ses instructions, au point d’être même prêt à mourir pour Christ, s’il le fallait, celui-là retrouvera la vie dans une résurrection pour l’éternité. Mais cette personne trouvera le vrai repos de son vivant aussi ! Car elle vit le sabbat à la façon de Dieu ! Le joug devient alors doux sur son cou et le fardeau léger, car c’est Jésus qui le porte.

Quand nous avons cette attitude, nous ressentons continuellement Sa présence dans notre vie. Nous ressentons aussi cette paix qui vient de notre assurance que c’est Lui qui nous guide maintenant. Nous faisons équipe avec Lui, sous le même joug, et Jésus ne nous abandonnera jamais. Il a Lui-même déclaré : « Ceux que le Père m’a donnés, » c’est-à-dire, ceux qui ont décidé volontairement de se laisser guider par Moi, « personne ne pourra les arracher de ma main. »

Mes chers amis, ces paroles devraient nous rassurer énormément. Il faut avoir des plans et des projets dans la vie. Mais au lieu de les faire tout seul, il faut les présenter plutôt à Dieu en Lui disant : « Seigneur, me voici avec mes projets. Montre-moi comment les accomplir à Ta manière. Pointe-moi la direction que je dois emprunter pour réussir. »

Savez-vous qui a vécu la vie la plus réussie dans l’histoire de l’humanité ? C’est Jésus de Nazareth ! Et Il nous a donné le secret de Sa réussite. Il a dit : « Je fais toujours la volonté du Père et les choses qui Lui plaisent. Je vais là où Il M’envoie » (Jean 5:30 ; 6:39). Cela pourrait-il marcher pour nous aussi ? Le croyons-nous vraiment ? Le programme de notre vie doit être entre Ses mains. Notre responsabilité est de faire ce qu’Il veut que nous fassions. Si nous travaillons dans un bureau, nous devons donner notre maximum. Si c’est dans la restauration, nous devons préparer la nourriture comme si Jésus venait manger ce repas. Si c’est dans la construction, nous devons travailler comme si Jésus le charpentier était notre copain de travail. Peu importe le domaine, le chrétien doit être un exemple à suivre, à cause de son honnêteté, son enthousiasme, sa propreté dans ce qu’il fait, sa bonne disposition de caractère et la joie qu’il sème dans son entourage.

Alors qu’avons-nous appris dans tout ceci ? Quatre choses, au moins. Premièrement, c’est qu’avant de connaître Christ, nous faisions nos propres œuvres, croyant qu’elles nous procureraient le salut. Et pendant tout ce temps, Jésus avait déjà préparé notre salut en faisant Lui-même tout le travail. Deuxièmement, tout comme Dieu S’est reposé quand Sa création fut terminée, Jésus nous demande de nous reposer aussi en acceptant Son sacrifice comme un travail terminé. Troisièmement, autant Dieu a béni et rendu saint Son repos, autant Il bénit et rend saint le chrétien qui entre dans le repos de Jésus. Quatrièmement, autant ce repos de Dieu n’avait pas de limite de temps établi, autant le repos en Jésus doit se vivre sept jours sur sept par le chrétien.

Voulons-nous jouir de ce repos éternellement ? C’est en plein ce que Dieu veut pour nous ! Et c’est en plein ce que Jésus est venu nous donner !




D.030 – Examinez toutes choses

 

1 Thessaloniciens 5:20-22

Par Joseph Sakala

« 20Ne méprisez point les prophéties. 21Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. 22Abstenez-vous de toute apparence de mal. »

Vous savez, nous vivons en ce moment dans une époque très difficile qui est ponctuée d’incertitude. Peu importe le domaine vers lequel nous nous tournons, l’incertitude est incrustée partout. Au niveau du travail, vous admettrez que personne, de nos jours, n’oserait espérer dénicher un emploi où il passerait les quarante prochaines années de sa vie jusqu’à sa pension. C’est quasiment impensable. Au contraire, avec les restructurations, les consolidations et les fusions d’entreprises, de plus en plus d’employés perdent leur travail, et les familles souffrent. Au niveau familial, le mariage est devenu un simple engagement social qu’on peut facilement briser sans se préoccuper de la souffrance endurée par les enfants, ces éternelles victimes du divorce.

Quand j’étais jeune, une famille était composée de deux parents avec cinq ou six enfants. Aujourd’hui, une famille est composée de deux enfants avec cinq ou six parents en quelque part dans le décor. Et la société trouve ces ruptures familiales tout à fait normales. C’est devenu la mode. Peu importe le domaine, que ce soit dans la finance, dans les traités signés entre pays, ou dans l’administration des gouvernements, l’incertitude règne partout.

Au niveau religieux, la situation n’est pas plus rassurante. Il existe, à l’heure actuelle, des milliers de religions se disant chrétiennes et prétendant croire en Dieu. S’il en existe autant, c’est que, même si elles prêchent Dieu, elles sont en contradiction les unes avec les autres. Sur quoi ? Sur certaines choses qui furent déclarées par ce même Dieu qu’ils disent honorer et adorer. Quelle confusion !

Tous puisent pourtant leurs instructions dans le même Livre. Heureusement, la majorité admet que la Parole de Dieu est vérité. Certains, cependant, n’en sont pas sûrs. Et tout en se déclarant chrétiens, ils prétendent que la Bible contient plusieurs contradictions. D’autres vont jusqu’à déclarer ouvertement qu’elle contient des erreurs. Et pour corriger ces anomalies, quelques groupes ont même écrit leur propre version de la Bible et ce qu’elle devrait enseigner. Pourtant, ce même Livre nous dit que Dieu ne ment pas, et ne peut pas mentir ; simplement parce que ce n’est pas dans Sa nature !

Les Saintes Écritures nous disent aussi que Dieu n’est pas un Dieu de confusion. Alors pourquoi toute cette confusion ? La réponse est simple. Rares sont les religions qui acceptent de se faire instruire par tout ce qui se trouve dans Bible. Elles acceptent ce qui fait leur affaire et passent par-dessus le reste. Encore plus rares sont celles qui sont prêtes à admettre qu’une doctrine à laquelle elles tenaient mordicus avait été mal comprise. La doctrine ne change pas, mais leur compréhension de cette doctrine doit maintenant être modifiée.

Comment annoncer ceci aux fidèles ? Laissez-moi vous dire que ça prend du courage. Pourtant, la Bible elle-même donne cette instruction de vérifier toutes choses. Et, si l’on doit changer, l’on avale son orgueil et l’on change. C’est ce que Dieu veut.

Lors de notre conversion, nous avons reçu le Saint-Esprit qui agit en nous pour nous révéler les choses de Dieu. Jésus, donc, Se charge maintenant de nous instruire à Son rythme, pas à notre rythme. Le secret est de se laisser guider par le Saint-Esprit, sans nous y opposer. C’est ici la pierre d’achoppement pour tout prédicateur, peu importe son niveau académique, qui refuse de s’humilier devant ce Dieu qu’il prétend servir. Je dis bien ceux qui refusent de s’humilier. Personne n’a reçu toute la connaissance. Il faut que ce soit clair. C’est Dieu qui décide quelle quantité Il veut donner à quelqu’un et à quel moment.

« À qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? » (Ésaïe 28:9).

Pourtant, c’est ce que nous étions, spirituellement parlant, quand nous sommes venus à Christ. Des petits enfants qui avaient énormément à apprendre. Mais tout bon parent enseigne son enfant, avec douceur, patience et un peu à la fois. C’est exactement comme cela que Dieu a agi avec nous aussi.

« Car il donne loi sur loi, loi sur loi [vous savez, le mot loi, ou précepte, veut dire un enseignement particulier], règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (v. 10).

Répétition, répétition ! Et pour nous donner le temps de rentrer en profondeur, Il nous en donne un peu à la fois. Voici où certains enseignants ont fait fausse route. Au lieu de comprendre ceci, ils ont cru avoir tout reçu d’un seul coup. Quand nous sommes venus vers Christ, nous étions chargés de problèmes, fatigués, et peut-être même découragés. Alors Il nous dit de laisser notre fardeau à Ses pieds, afin que Lui S’en charge. « Entrez dans mon repos » nous dit-Il, et laissez-moi vous conduire. » C’est ce que Jésus dit aux convertis au verset 12 :

« C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. »

Jésus est ce repos ! Ceux qui veulent accepter cela, ne seront jamais pris au dépourvu. Car, quand Christ leur fait comprendre des choses nouvelles, ils les acceptent avec joie et beaucoup de reconnaissance. Ceci n’est malheureusement pas le cas de tous ceux qui se disent ministres de l’évangile. Regardez la fin du verset 12 d’Ésaïe 28 : « Mais ils n’ont pas voulu écouter. » Pour quelle raison ? C’est simple : l’orgueil ! L’orgueilleux veut instruire Dieu et non se faire instruire par Dieu. Voilà pourquoi il y a tant de confessions religieuses, toutes en contradiction les unes avec les autres. Elles refusent d’entrer dans ce repos de Jésus et de se laisser guider par Lui.

« Ceux qui ont écrit la Bible ont dû se tromper, » disent-ils. « Ce n’est pas vraiment ce que Dieu voulait dire. Nous, nous comprenons les Écritures beaucoup mieux que les autres. »

Je regrette, mais Dieu ne changera pas pour eux. Voilà pourquoi, au verset 13, Il leur dit :

« Aussi la Parole de l’Éternel sera pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là… »

En d’autres mots, Dieu dit : « Je vais continuer de les enseigner dans un domaine particulier dans mes préceptes, en leur répétant les mêmes règles, et ce même s’ils ne veulent pas écouter. » Mais il y a un prix à payer. Plus ils vont se croire justes à leurs propres yeux, plus ils seront mélangés ! Regardez la fin du verset 13 :

« …afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris. »

Mais oui, ils sont corrects, eux. C’est la Bible qui se contredit, et peut même contenir des erreurs… ! Dieu nous dit qu’ils vont se prendre dans leurs propres pièges :

« Aussi toutes les visions sont devenues pour vous comme la parole d’un livre scellé, qu’on donnerait à un homme sachant lire, en lui disant : Lis ceci ! et qui répondrait : Je ne puis, car il est scellé » (Ésaïe 29:11).

C’est que les gens voient les mots, mais ils ne les comprennent pas. Pourquoi ? Vérifiez toutes choses. Nous allons tout vérifier. Paul nous donne la réponse. Regardons d’abord ce qu’il déclare à ceux qui se plaisent dans le repos de Christ et qui veulent se laisser guider par Lui. Pour ceux-là, Paul nous dit :

« …ce sont des choses … que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. 10Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit [qui vit en nous] ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. 11Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? » (1 Corinthiens 2:9-11).

Il y a un esprit dans l’homme qui nous inculque l’intelligence. Les animaux, excusez-moi, mais ils ne l’ont pas. Ils sont munis d’instinct qui peut parfois donner l’impression de l’existence d’une certaine intelligence, mais l’animal ne fait pas de plan, il ne médite pas sur son avenir. Seul l’humain peut réfléchir, prendre des décisions, diriger des activités, faire des projets et les amener à leur exécution. Ceci est possible, nous dit Paul, par l’esprit que chaque humain possède. Regardons maintenant la deuxième partie du verset 11 :

« De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. »

Il est donc impossible pour l’homme, nous dit Paul, par son esprit seulement, de connaître les choses de Dieu. Pour connaître les choses de Dieu, il faut absolument que le Saint-Esprit, que l’Esprit de Dieu, vive en nous. Et parce que le Saint-Esprit sonde tout, Il peut révéler n’importe quoi à ceux qui aiment Dieu et qui veulent se laisser guider par Christ. Voulez-vous une preuve ?

Comment se fait-il qu’en écoutant un prédicateur à la radio ou à la télé, vous puissiez soudainement détecter une erreur dans ce que le prédicateur a déclaré ? Pourtant, il est peut-être beaucoup plus instruit que vous dans les Saintes Écritures. C’est que la connaissance des choses spirituelles revient toujours au Saint-Esprit. Je ne parle pas ici d’un lapsus de mémoire. Tout le monde en a. Je parle d’enseigner le contraire de ce que les Écritures disent. Je parle de déclarer des faussetés, pour mousser, peut-être, sa popularité, ou peut-être se bute-t-il tout simplement à Jésus. Si un prédicateur veut se buter à Jésus, il ne comprendra jamais les choses profondes de Dieu. Simplement parce que le Saint-Esprit ne les révélera pas à un tel homme. C’est ce que nous avons vu dans Ésaïe 29:11. Pour lui, la Bible demeure un livre fermé.

Ces gens, cependant, se forment des congrégations où ils prêchent leurs propres versions des Saintes Écritures. Et n’essayez pas, même avec votre Bible en main, de venir discuter sur un point de vérité avec eux, car ils vont vous indiquer la porte de leur église et ils vont vous dire de quitter les lieux sous prétexte que vous, vous êtes mêlés spirituellement. Celui qui est guidé par l’Esprit de Dieu est pourtant exhorté, au verset 19 de 1 Thessaloniciens 5 :

« N’éteignez point l’Esprit. 20Ne méprisez point les prophéties. »

Les prophéties sont très importantes. Au verset 21, Paul nous dit : « Éprouvez toutes choses » et, après avoir examiné, « …retenez ce qui est bon. 22Abstenez-vous de toute apparence de mal. » Donc, le chrétien se doit de ne pas gober tout ce qui est prêché, même si le monsieur qui prêche a peut-être son doctorat en théologie. Et alors ? Nous venons de voir que Dieu instruit ceux qui l’aiment. Les choses de Dieu sont spirituelles et non intellectuelles ! Savez-vous que certains théologiens ne croient même pas en Dieu ? Ce sont des athées ! Ils ont leur diplôme, par exemple, et savent décortiquer des versets.

Nous avons un autre critère : si l’on peut prouver par la Bible, tant mieux ! Sinon, de grâce, ne vous laissez pas emplir par un beau parleur. Nous ne sommes pas des valises. Nous avons la Parole de Dieu pour nous instruire. Je ne connais pas votre cheminement spirituel, mais je suis convaincu que chaque lecteur a eu un cheminement différent. Il n’y en a pas deux qui soient pareils. Dieu, cependant, connaît l’histoire de chacune de Ses prémices et Jésus nous suit de très près. Peu importe la confession chrétienne où Ses prémices se trouvent, si nous demeurons près de Lui, nous n’avons absolument rien à craindre.

Alors pourquoi sommes-nous où nous sommes ? Le Saint-Esprit a certainement fait Sa part pour nous y amener afin de mieux grandir spirituellement. Et nous ne sommes pas meilleurs que ceux que le Saint-Esprit a dirigés ailleurs. Dieu a placé chacun dans le Corps comme Il l’a voulu (1 Corinthiens 12:18). Mais nous avons le devoir de faire en sorte d’être heureux lorsque nous nous réunissons. Et ça, mes chers amis, cela prend des efforts. Quand une congrégation est heureuse, c’est toujours le résultat d’un effort collectif où chaque membre a contribué au bonheur des autres.

« Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres » (Hébreux 10:24).

Vous savez, il y a un proverbe chinois qui dit : « Rendre service aux autres, c’est se rendre service à soi-même. » Comme c’est vrai. Si chacun faisait cela, Paul n’aurait pas eu besoin d’écrire, au verset 25 : « N’abandonnons pas nos assemblées. » Parce que tous auraient hâte de se voir chaque semaine pour s’exhorter mutuellement. Jésus réfère à Son Église comme à un petit troupeau parce qu’Il savait que dire la vérité ne serait pas populaire. Faire la volonté de Dieu n’est pas toujours ce que les gens veulent entendre prêcher. Les mouvements les plus populaires, de nos jours, sont ceux qui prêchent ce qui fait plaisir. Il y a des ruées vers ces groupes, à l’heure actuelle.

Le Nouvel Âge est très populaire justement à cause de cela. Moi, personnellement, je n’ai rien contre le Nouvel Âge, mais j’ai aussi le devoir de vous expliquer ce qu’il prêche. Il est bon pour le chrétien de connaître quelques-unes de ses doctrines principales. En voici sept :

1.      Dieu, pour les adeptes du Nouvel Âge, est une énergie impersonnelle qui remplit l’univers. Tout ce qui existe fait partie de cette énergie. Tout est un. Ça va bien jusque là ? Voyez maintenant le raisonnement. Comme nous faisons partie de cette unité, nous sommes alors divins. Dieu est tout, et tout est Dieu, disent-ils. Chaque membre du Nouvel Âge est donc son propre dieu. Mais qu’en est-il de Jésus ?

2.      Jésus, d’après eux, était un grand maître spirituel inspiré par cette énergie divine disponible, cependant, à chacun de nous. Conclusion : vous êtes Christ, je suis Christ, nous sommes tous Christ dans notre for intérieur.

3.      Pour ce qui est de la Bible, elle n’est pas fiable. Les Apôtres, disent-ils, ont mal compris le message de Jésus et ont rajouté des enseignements qui ne sont pas endossés par Dieu. Oh, bizarre ! Nous avons vu plus haut que ce même Dieu n’était pourtant qu’une énergie impersonnelle… Là, ils l’appellent Dieu. Ils prétendent que la Bible a été manipulée pendant plusieurs siècles, durant lesquels elle est devenue victime d’innombrables additions et de suppressions de passages. Donc, elle n’est pas fiable.

4.      Dans le Nouvel Âge, il n’y a pas de place pour le concept de l’existence du péché. Il ne peut pas y avoir de péché, disent-ils, car si nous sommes Dieu, il n’y a donc pas de transgression possible contre Dieu. Car Dieu ne peut pas pécher. Biblique, Dieu ne peut pas pécher. Alors le péché n’existe pas et nous n’avons pas à nous en repentir. Jésus n’est donc pas mort pour nos péchés. Comme c’est simple, n’est-ce pas ?

5.      Le salut, pour eux, n’est même pas un sujet de discussion. Pourquoi ? Simplement parce que l’âme, faisant partie de l’univers, ne meure jamais. À la mort de l’individu, elle renaît et se réincarne dans une succession de corps physiques différents. Le bien ou le mal que vous faites déterminera votre prochaine réincarnation. Et comme le péché n’existe pas, c’est l’humain qui doit lui-même déterminer son cheminement. Car il n’existe pas qu’une seule voie qui soit bien ou mal pour tous. Donc, c’est vous qui décidez.

6.      Pour ce qui est de la croissance spirituelle, chacun peut se transformer lui-même, par la méditation transcendantale, l’hypnotisme, le yoga, la régression dans une vie antérieure, ou par une discipline spirituelle. Pour ce faire, l’aide des anges ou d’un guide en spiritisme peut s’avérer très utile. Un médium. On est très ouvert, choisissez ce qui fait votre affaire : un ange ou un médium. C’est la même chose pour eux.

7.      Finalement, le salut du monde dépend des humains. Regardez bien leur raisonnement. Quand assez de personnes seront branchées sur cette énergie positive universelle et tourneront leurs pensées vers la paix, comme cela pouvait être possible, le monde sera alors nettoyé de tous ses éléments négatifs. Voilà ce qui nous amènera éventuellement dans l’ère merveilleuse de la lumière. Comment ne pas aimer une telle religion où tout est beau et merveilleux !

Mes amis, c’est avec ces enseignements que des millions de nouveaux adeptes se joignent à eux chaque année. Heureusement, il y a un petit troupeau qui croit encore que la Bible contient la Parole de Dieu. Un petit troupeau engagé à faire la volonté de Dieu, coûte que coûte, et à qui Jésus déclare que sa récompense sera grande, dans le Royaume qui s’en vient.

Pouvez-vous encore croire ces évangélistes à la télé qui ne cessent de nous trompeter qu’aujourd’hui est le seul jour du salut ? Qui ne prennent pas le temps de vérifier, voulant plutôt croire ce qui fait leur affaire ?

En parlant de vérifier toutes choses, allons voir une instruction dans 1 Jean 3:24 :

« Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »

Merveilleux ! Ceci devrait nous équiper drôlement bien pour tout vérifier, n’est-ce pas ? Alors passons au test.

« Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu » (1 Jean 4:1).

Ce que Jean nous dit, ici, c’est que ceux qui prêchent ou qui enseignent sont tous guidés par un esprit. À nous de vérifier si c’est par l’Esprit de Dieu ou l’esprit de l’adversaire. Il faut éprouver les esprits ! Jean nous exhorte à ne pas tout gober ce qui est enseigné, mais à éprouver l’enseignant, afin de savoir quel esprit le guide. Qu’il soit sincère ou non n’a aucune espèce d’importance. Allons-nous croire un mensonge seulement parce que le ministre est sincère ? Nous savons que l’Esprit de Dieu nous guide dans la vérité, tandis que l’autre esprit nous guide dans l’erreur et le mensonge. Alors commençons par établir une vérité fondamentale que l’on trouve dans Deutéronome 6:4 :

« Écoute, Israël ! l’Éternel notre Dieu est le seul Éternel. »

Et, dans Deutéronome 4, un peu avant, au verset 35, Il dit :

« Tu en as été fait spectateur, afin que tu reconnusses que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre que lui. »

Dans Ésaïe, les chapitres 44 et 45, Dieu S’identifie de bien des façons (vous ferez votre étude vous-mêmes), mais Il S’identifie ainsi : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Il déclare aussi : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur. » Il S’identifie donc comme le Rédempteur, c’est-à-dire comme le Sauveur. Vous ne trouverez nulle part dans la Bible une indication que l’humanité devait être sauvée par un simple homme rempli du Saint-Esprit seulement. Ce qu’on voit plutôt, c’est l’annonce que la Parole de Dieu, de ce même Dieu Rédempteur, viendrait vivre dans la chair et mourir pour effacer les péchés du monde. Emmanuel. Dieu parmi les hommes pour leur apporter le salut.

C’est simple, me direz-vous, un enfant de dix ans peut comprendre cela. Pas si simple que vous pensez. Simple, si vous comprenez, mais pierre d’achoppement pour ceux qui ne comprennent pas. Il y a un groupe bien connu qui va vous parler de Jésus, mais qui n’accepte pas Sa divinité telle que déclarée dans Jean 1:1. Regardez leur raisonnement. Si la Parole était avec Dieu, disent-ils, et que la Parole était aussi Dieu, cela fait deux Dieux, et cela ne marche plus. Comment deux pourraient-ils être un ? Raisonnement logique, mais purement humain. Alors, ils identifient la Parole, dans leur bible, comme n’étant qu’une création de Dieu, avec un petit d pour « dieu ». Jésus, donc, a été créé et, tout comme nous, est simplement un enfant de Dieu. Si nous ne demeurons collé que sur les mots de ce seul verset, nous avons un fichu de problème. Mais la Parole de Dieu nous dit de vérifier toutes choses !

C’est ce que nous allons faire.

« Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous » (Jean 1:14). Alors laissons Jésus Lui-même nous instruire. Il nous dit que « Dieu est esprit » (Jean 4:24). Dans Lévitique 11:44, Dieu S’identifie en disant à Israël : « Car je suis l’Éternel votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. » Nous voyons donc que l’Éternel, tout en étant Dieu, est aussi saint. S’Il est esprit, comme on peut voir dans Jean 4:24, et qu’il est saint, Il est alors le Saint-Esprit, tout en étant Dieu ! C’est simple. Prenons un beau passage dans la Genèse. Regardons avec quelle simplicité Dieu S’identifie dès le début de la Bible : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Donc Dieu S’identifie comme l’Être suprême, Créateur de toutes choses, mieux connu comme le Père. Au verset 2, Dieu décrit une situation où la terre était devenue toute à l’envers : « …et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Donc, vous avez ici le Saint-Esprit, ou l’Esprit de ce même Dieu en action. Au verset 3, il est écrit : « Et Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. » C’était un ordre ! Ici, Dieu parle, et quand Il parle, quelque chose arrive. Il a dit : « Que la lumière soit » et, par l’Esprit de Dieu, pour obéir à la Parole de Dieu, « …la lumière fut. »

Nous avons alors un Dieu qui est saint, qui est esprit et qui parle. Combien de Dieux voyez-vous ? Moi, je n’en vois qu’un seulement. Poursuivons. Si Dieu est Dieu, tout ce qui sort de Lui est Dieu. Donc, Dieu est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu, et sa Parole est Dieu. Toujours le même Dieu qui S’identifie à nous de trois façons différentes. À un moment donné, il y a un peu plus de deux mille ans, selon une décision prise avant même la création du monde, Dieu est venu Se faire connaître à l’humanité. En tant que son Rédempteur ou Sauveur, Il a décidé de mettre Sa Parole dans le corps humain qu’Il a Lui-même engendré par son Esprit dans le sein d’une vierge nommée Marie.

« Ainsi en est-il [dit l’Éternel] de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:11).

Sa Parole dans la chair devait accomplir le plan de Rédemption et exécuter Sa volonté qui était de rendre le salut disponible à tous et ensuite, tel que prédit, retourner à Dieu. Et c’est précisément ce que Jésus a accompli. Regardons encore la simplicité avec laquelle Jésus décrit Sa mission sur cette terre. Dans la deuxième partie du verset 27 de Jean 16, Il déclare : « Je suis issu de Dieu. » La Parole de Dieu est sortie de Sa bouche. Jésus continue : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde. » Le Rédempteur est venu dans le monde pour lui apporter le salut. Puis Jésus dit : « …je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. » La Parole de Dieu, ayant accompli tout ce qu’Elle avait à accomplir, et ayant exécuté Sa volonté, est retournée à Dieu.

Saviez-vous que le nom de notre Rédempteur identifie aussi Sa mission ? Jésus veut dire Sauveur, et Christ veut dire Messie, le Oint de Dieu consacré pour accomplir cette mission. Quelqu’un m’a posé cette question, un jour : « Jésus avait-Il le choix de mourir ou de ne pas mourir ? Question inutile. Sa mission était déjà décidée avant même la création d’Adam et Ève. Sommes-nous assez naïfs pour croire que nos premiers parents, sans le Saint-Esprit, ne pécheraient pas ? Leur toute première décision a été de croire Satan et désobéir à Dieu ! Voilà pourquoi la mort de l’Agneau de Dieu était déjà prédestinée avant même leur création, comme on peut voir dans 1 Pierre 1, dans les versets 18 à 20.

« 18Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, 19Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, 20Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous. »

Revenons donc à Sa mission. La conception de Jésus fut immaculée, c’est-à-dire sans tache, sans intervention humaine. Le Saint-Esprit n’a pas placé un « sperme divin » dans l’ovule de Marie. Ce que le Saint-Esprit a placé en elle était un embryon complet dans lequel Dieu avait mis Sa Parole. Dans Luc 1:35, l’ange Gabriel dit ceci à Marie : « …la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu. »

Marie n’était seulement que porteuse du Fils de Dieu, et elle le savait. L’ayant compris, remarquez qu’au verset 38, Marie ne dit pas : « Je suis la mère de Dieu, » tel que proclamé par beaucoup d’églises. Non, en toute humilité, elle dit : « Je suis la servante du Seigneur. » Ce n’est pas la même chose. Elle était la servante du Fils de Dieu qu’elle portait en elle. Marie s’est occupé de Jésus, comme toute bonne mère s’occupe de son enfant qu’elle aime. Voilà pourquoi l’on voit beaucoup de références à Marie comme étant la mère de Jésus, mais jamais comme la mère de Dieu. Elle était la servante du Seigneur et heureuse de l’être.

Nous savons, selon le récit de Matthieu 1:25, que Joseph n’a pas connu Marie et n’a pas couché avec elle jusqu’à ce qu’elle eut enfanté un Fils auquel il donna le nom de Jésus. L’ange lui avait dit que l’Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous, devait naître d’une vierge. Et Joseph l’avait très bien accepté quand il a eu les preuves. Parce qu’il pensait qu’elle était tombée enceinte d’un autre. Il n’avait pas couché avec elle, mais là, il a accepté.

Vous rappelez-vous de la noce à Cana ? Allons voir dans Jean 2. Marie annonce à Jésus qu’il n’y avait plus de vin. Elle s’adressait au Dieu Jésus pour faire un miracle. Remarquez, au verset 4, que dans cette circonstance, Jésus n’a pas dit : « Écoute, Maman, mon heure n’est pas encore venue d’être glorifié. » Non, Il lui pose une question : « Femme [pas Maman], qu’y a-t-il entre moi et toi ? » Il y a une dame qui m’a dit, un jour : « Jésus-Christ a manqué de respect envers Sa mère, ici. » Jésus n’a pas manqué de respect envers sa mère physique. Il ne faisait que lui rappeler doucement que, sur le plan divin, il n’y avait pas de lien de parenté entre Jésus et Marie. On ne dit pas à Dieu de faire un miracle. Lui seul devait prendre cette décision. Marie l’a immédiatement compris et, reconnaissant son rôle, elle n’a pas été insultée. Au verset 5, elle fait quoi ? Regardez, elle dit au serviteur : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Et le Dieu Jésus a fait Son premier miracle.

Nous voyons la même chose se produire juste avant Sa mort, dans Jean 19:26. Ici, l’homme/Dieu confie Sa mère physique à Jean. « Jésus donc, voyant sa mère [lisez bien les mots] et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : [Maman, voilà ton fils ? Non] Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. » Aucun manque de respect, ici. Jésus, Dieu dans la chair, S’occupait de la sécurité de Marie. Et dès ce moment, Jean la prit chez lui.

Après Sa résurrection, lequel des disciples Jésus a-t-Il utilisé pour lui déclarer ouvertement qu’Il était Dieu ? A-t-Il choisi Pierre qui Lui avait, longtemps avant, déclaré qu’Il était le Christ, le Fils du Dieu vivant, comme l’on voit dans Matthieu 16:16 ? Pas du tout. Il a prit le plus incrédule, celui qui avait besoin de cinquante preuves avant de croire. Vous savez, Thomas me fait penser à certaines personnes que je connais. On ne peut jamais leur fournir assez de preuves pour les convaincre. Vous leur en donnez dix, ils en voudraient encore deux ou trois autres. Mais regardez la réaction de Thomas quand son incrédulité fut comblée, dans Jean 20, au verset 27, par Jésus. Au verset 28, Thomas Lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Il L’appelle son Dieu ! Croyez-vous que quelqu’un pouvait, par la suite, convaincre Thomas que Jésus n’était pas Dieu ? Ah non !

Retournons dans Jean 1:1, maintenant. Regardons de nouveau ce verset et comment il est structuré. Il n’est pas écrit : « Au commencement était Dieu. » Ceci aurait pourtant eu beaucoup de logique. Non, il est écrit : « Au commencement était la Parole. » La Parole est nommée en premier. Et « …la Parole était avec Dieu. » Si Dieu a toujours existé, il est impossible que la Parole, qui est ici nommée en premier, puisse exister avant Lui. Ça aussi, c’est logique. Il est donc évident qu’il est question ici de la Parole qui est sortie de la bouche de Dieu, comme nous avons vu dans Ésaïe 55:11, et cette Parole a été faite chair, comme nous avons vu dans Jean 1:14, pour habiter parmi les humains. Ayant accompli la volonté du Père par le salut, la Parole, c’est-à-dire Jésus, est retournée à Dieu le jour de l’Ascension.

Christ est maintenant au ciel et Il attend le moment précis pour revenir avec puissance, selon plusieurs prophéties, pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Essayez d’expliquer cela à ceux qui refusent de croire que Jésus était Dieu dans la chair… Vous ne réussirez jamais ! Aucun nombre de versets ne suffira pour les convaincre. Donc, si leur comportement vous dit : « Mon idée est faite, ne me mélange pas avec des preuves, » alors, de grâce, ne perdez pas votre temps. Laissez-les faire. « Hé, ce n’est pas grave, » allez-vous me dire, « ceux qui viennent parfois sonner chez moi, » et il y en a de plus en plus, maintenant, « ils sont sincères ! On doit les aimer. Ils le font pour nous faire part de leur croyance. »

Mes chers amis, paroles habiles n’égalent pas la vérité ! C’est un autre proverbe chinois, mais celui-là, il est biblique. Allez à 1 Jean 4, verset 1. Jean nous dit d’éprouver ceux qui viennent nous prêcher, pour voir quel esprit les anime. Mais pourquoi ? Regardez la fin du verset 1 : « …car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » Verset 2 : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu. » Cela veut dire quoi ? Jésus-Christ venu en chair veut dire que Jésus-Christ, le Sauveur/Messie, est littéralement descendu du ciel pour venir dans le monde afin de vivre dans la chair humaine.

Emmanuel, “Dieu parmi nous” ! Ceux qui confessent cette vérité sont guidés par l’Esprit de Dieu, nous dit Jean. Mais il nous met en garde, aussi. Au verset 3 : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair [comme au verset 2], n’est point de Dieu. Or, c’est celui de l’antichrist [oh, c’est fort, ça !] dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » L’esprit de l’Antichrist, Satan, faisait déjà son travail et ses ravages au premier siècle, en utilisant des faux prophètes qui prêchaient que Jésus n’était seulement qu’un homme, rempli du Saint-Esprit, avec qui Dieu travaillait. Mais pas Dieu dans la chair. Combien plus, de nos jours, Satan séduit des gens en utilisant encore des faux prophètes pour enseigner cette même doctrine. En prêchant que Jésus n’était qu’un homme, le salut nous vient donc par un homme et non pas par Dieu.

Voyez-vous l’hérésie que ces gens répandent ? Les temps changent, vous savez, mais ce sont toujours les mêmes fausses doctrines. M. Vaclav Havel, président de la République tchèque, a prononcé ces paroles, qui sont à la fois bibliques et prophétiques, dans l’un de ses discours : « Si le pilier d’un système [ou d’une religion] est fondé sur un mensonge, il est donc évident que la vérité deviendra sa plus grande menace et son plus grand ennemi. » Alors soyons sur nos gardes.

« Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » (2 Jean 7).

L’esprit de l’antichrist travaille en eux. Cela ne veut pas dire qu’ils s’en vont dans le feu de la géhenne. Comprenez-moi bien. Quelqu’un peut se repentir, et il y en a beaucoup qui vont se repentir. Mais l’esprit de l’Antichrist travaille. Si nous entretenons des relations avec ces gens, nous nous exposons à un grave danger. C’est aussi grave que cela, nous dit Jean. Regardons ce qu’il nous dit au verset 8 : « Prenez garde à vous, afin que vous ne perdiez point le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. » Au verset 10, Jean est encore plus catégorique : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine… » Quelle doctrine ? Mais nous venons de la voir. La doctrine que notre Rédempteur n’était nul autre que Dieu dans la chair. Remarquez bien que Jean n’a pas dit : « cet évangile. » Il a dit : « cette doctrine. » Dieu dans la chair est la doctrine de base de cette Église que Christ est venu fonder. Si ces individus ne prêchent pas cette doctrine, nous dit Jean, « …ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. »

Wow ! Ne le saluez pas ? Se peut-il que l’apôtre de l’amour manque d’amour ? Vous noterez que saluez se rapporte au mot « salut ». Salut, ici, ne veut pas dire : « Salut, comment ça va ? Es-tu allé voir les Expos, ou le Canadien se faire “planter” ? » Non, non. Salut, ici, veut dire que nous avons reconnu que Jésus est le seul nom sous le soleil par lequel le salut est possible. Salut, c’est ce que nous recevons lorsque nous acceptons Son sacrifice comme étant le seul disponible pour effacer nos péchés. Quand un chrétien disait : « Salut ! » à un autre chrétien, au premier siècle, il confirmait cette vérité. Si quelqu’un vient vous enseigner autre chose, ne le laissez pas entrer chez vous. Peu importe s’il secoue la poussière de ses souliers sur votre trottoir, vous passerez le balai plus tard.

De dire salut à une telle personne serait confirmer que vous êtes d’accord avec sa doctrine qui, elle, n’est pas biblique. C’est ce que Jean nous dit au verset 11 : « Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Donc, soyons gentils, aimons-les, mais, tout comme l’Extra 6/49, disons leur poliment : « Non, merci. »

Vous savez, je plaisante, ici, mais je ne veux ridiculiser personne. Chacun a droit à ses croyances. Si quelqu’un veut croire que Dieu est une puissance impersonnelle et que chacun est son propre dieu, c’est son droit. Si quelqu’un veut croire que Jésus n’était pas Dieu dans la chair, mais simplement un homme, c’est son affaire. De nos jours, on prêche que l’immortalité nous viendra par le clonage. Un Extra avec ça ? Non, merci !

Si quelqu’un veut croire qu’il a une âme immortelle qui, après la mort, peut aller au ciel, c’est aussi son affaire. Si quelqu’un veut croire qu’il doit se suicider afin d’être télétransporté sur l’étoile Sirius, c’est son droit. Il est libre. Sachez, cependant, que nous sommes libres aussi, et que nous avons le droit de croire ce qui se prouve dans les Écritures. « Oui, mais ils parlent d’amour, ces gens-là, ils nous parlent toujours de Jésus ! » Nous, nous parlons de qui ? Qui est le centre de notre foi et de notre croyance ? Tous nos messages sont orientés sur l’amour et sur Jésus qui est la personnification même de cet amour !

Dieu nous a donné les Écritures, et nous savons qu’il faut les sonder afin de découvrir Sa vérité, et quelle est Sa volonté, la volonté de Christ pour nous. Aimons tout le monde, oui. Soyons gentils avec les autres, rendons service à ceux qui en ont vraiment besoin. Voilà ce qui devrait nous intéresser en tant que chrétiens. Mais laissons Dieu S’occuper de ceux qui veulent prêcher leur doctrine. Demeurons dans la foi et recherchons toujours la vérité divine. Nous aurons alors une paix intérieure que personne ne pourra nous enlever. Soyons branchés sur Jésus. Lui nous guidera dans le cheminement vers le Royaume. Pour ce qui est du reste, rappelons-nous toujours de retenir ce qui est bien et de rejeter toute espèce de mal. Mais avant tout, chers amis, vérifions toutes choses.