D.560 – Les cieux des cieux

Par Joseph Sakala

Dans 1 Rois 8:27-28 nous pouvons lire : « Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! Toutefois, ô Éternel, mon Dieu, aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse aujourd’hui. » Le terme « ciel » n’est pas l’endroit où les âmes des justes vont après leur mort, selon l’enseignement populaire répandu depuis des siècles dans toutes les religions du monde séduites par Satan. En plus du ciel étoilé au-dessus de nos têtes, la Bible nous parle également d’un troisième ciel, un royaume que Paul aurait visité temporairement dans un songe.

Nous voyons son témoignage dans 2 Corinthiens 12:1-5 : « Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. » Donc Paul aussi avait eu des visions qu’il était le seul à connaître, mais qu’il devait garder secrètes jusqu’au moment où Jésus les révélerait à Jean.

Néanmoins, à nous, Ses serviteurs, Dieu nous a révélé certaines vérités sur la création, comme par exemple, dans Genèse 1:14-19 où nous apprenons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. »

En effet, le mot hébreu shamayim est un nom pluriel, souvent traduit « cieux » tout comme « ciel ». Le concept d’un « premier ciel », d’un « deuxième ciel » et d’un « troisième ciel » peut nous annoncer autre chose, tout dépendant de son contexte. Par exemple, l’apôtre Pierre nous parle de certains individus, dans 2 Pierre 3:5-7 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. »

Mais, dans 2 Pierre 3:13-14, où l’apôtre nous parle d’une nouvelle terre : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » L’expression « cieux des cieux » paraît au moins six fois dans l’Ancien Testament. Cependant, dans le Nouveau Testament, nous apprenons, dans Éphésiens 4:9-10 : « Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. »

Afin d’être avec le Père, Jésus est monté au-delà des cieux, jusqu’au troisième ciel. C’est un endroit situé au-delà des étoiles et des galaxies, et d’où Dieu surveille toute Son œuvre. Un jour, tel que prédit, la Jérusalem céleste descendra du troisième ciel jusque sur cette terre. Dans Apocalypse 21:2-3 : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

Nous rêvons tous de ce moment, car : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles », nous dévoile ce merveilleux passage d’Apocalypse 22:3-5. Donc, la Nouvelle Jérusalem viendra se poser sur cette Nouvelle Terre et nous servirons notre Seigneur éternellement. Alors, tout les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix » (Psaume 68:33-34).

Pourtant, regardons ensemble ce que l’apôtre Paul nous déclare au sujet de nos corps, dans 1 Corinthiens 15:51-52 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Nous ne connaissons pas la date de l’avènement de Jésus, mais voici le signe très net. La dernière trompette sonnera et des morts ressusciteront immortels ou incorruptibles. Est-ce vraiment possible ? Allons voir une description détaillée de cet événement extraordinaire qui demeure toujours un mystère pour ceux qui n’acceptent pas la Parole de Dieu dans le but de prêcher leur propre « vérité ».

Voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 4:15-17 : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. [Notez que ce ne sont pas tous les morts, qui ressusciteront, mais seulement ceux qui sont morts dans le Seigneur]. Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Notez encore que ceux qui font partie de cette première résurrection ne montent pas au ciel (le troisième), ils montent dans les nuages (le premier ciel), à la rencontre de Jésus qui descend du ciel.

Allons voir le reste de cette prophétie fantastique, dans 1 Corinthiens 15:51-55, où Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette [la septième] ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. [Pourquoi ?] Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! Où est ton aiguillon ? O enfer [le séjour des morts] ! Où est ta victoire ? » Ce beau verset détruit à tout jamais la malédiction de souffrir en enfer (selon les catholiques et la plupart des protestants, ainsi que selon les musulmans) durant l’éternité !

Mais où seront ceux qui se trouveront encore vivants lors de la venue de Christ ? Cachés dans un lieu de refuge, comme certains groupes religieux veulent le faire croire ? « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête [vers le ciel], parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Le Seigneur : « enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). Les élus seront un peu partout dans le monde en train d’évangéliser pour Christ, sous Sa protection directe. Voilà ce que nous lisons dans Matthieu 24:40-41 : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. » Alors, veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra.

Lors de la consécration du temple, Salomon a déclaré, dans sa prière : « Et maintenant, ô Dieu d’Israël, je t’en prie, que la parole que tu as adressée à ton serviteur David, mon père, soit ratifiée. Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:26-27). Dans les Saintes Écritures, le premier ciel, où les oiseaux volent et où nous voyons les nuages qui arrosent la terre, est bien connu de nous tous. Au-delà de notre atmosphère toutefois, se trouve un deuxième ciel où nous voyons le reste de l’univers avec ses étoiles et ses galaxies. C’est de ce ciel dont il est question dans Genèse 1:14-15, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Paul nous parle d’un troisième ciel où le trône même de Dieu se situe, et d’où Il : « doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). C’est également dans ce ciel, où Paul, dans une vision : « Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer » (2 Corinthiens 12:4). Des prophéties ahurissantes et étonnantes qu’il nous a dévoilées seulement à la fin de son ministère avant de mourir décapité. Donc, Paul avait reçu de Jésus certaines prophéties avant même que Jean les ait reçues sur l’île de Patmos et que nous les découvrions dans l’Apocalypse.

Voilà pourquoi le mot « ciel », en hébreu, est shamayim, un mot indiquant le singulier ou le pluriel, souvent traduit, selon le contexte, « ciel » aussi bien que « cieux ». Comme je l’ai dit, le concept de trois cieux s’applique aussi à quelque chose de futur. Rappelons que, dans 2 Pierre 3:5-7, le chef des apôtres déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Puis, au verset 13, Pierre ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Donc, des cieux à trois époques différentes.

Tout démontre que le troisième ciel est l’endroit où se situe le trône de Dieu depuis toujours, étant officiellement et chronologiquement le premier, avant la Création. C’est de ce ciel dont discourt Paul en parlant de Jésus, lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Ce ciel est au-delà de toutes les étoiles et des galaxies, une lumière inaccessible, habité par Dieu que nul homme n’a vu, ni ne peut voir.

Un jour, cependant, un phénomène extraordinaire va se produire sur cette terre, car, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Puis : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Le trône de Dieu Lui-même sera établi sur cette terre-ci purifiée par le feu, et nous serons éternellement avec Lui. Alors, les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à Celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix. Rendez la force à Dieu ! Sa majesté est sur Israël, sa force est dans les nues. De tes sanctuaires, ô Dieu, tu te montres redoutable. C’est  lui, le Dieu d’Israël, qui donne force et puissance au peuple. Béni soit Dieu ! », nous déclare Psaume 68:33-36. Voilà l’honnêteté des Écritures.

Cependant, avant d’apprendre cette honnêteté, il va falloir que l’humanité apprenne certains principes de la vie. Dans Marc 7:10-13, nous lisons : « Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; mais vous, vous ajoutez : A moins qu’il n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu. Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ; anéantissant la parole de Dieu par votre tradition (le Talmud), que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. » Jésus avait déclaré ces dures paroles pour avertir les scribes et les pharisiens qui avaient changé les paroles simples et claires des enseignements des Écritures, par plusieurs « interprétations » afin d’ignorer les Paroles divines et enseigner à la place des choses qui faisaient leur affaire.

Le Seigneur Jésus a toujours utilisé les Écritures littéralement comme ayant autorité divine, et nous devrions également agir de même. Jésus enseignait que chaque mot était véritable et plein d’autorité. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux », nous assure Jésus dans Matthieu 5:18-19. Jésus a également déclaré que : « l’Écriture ne peut être rejetée » (Jean 10:35).

Les sceptiques pourraient dresser certains malaises face à la Bible, les évolutionnistes iront jusqu’à ridiculiser le récit de la création, les pécheurs pourraient en général s’éloigner de Ses contraintes morales, mais le fait incontestable demeure que les Écritures ne peuvent être brisées ou rejetées ! Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Jésus est Lui-même la Parole vivante de Dieu, et nous ne devrions jamais tenter de changer la Parole inspirée de Dieu par Son Esprit.

À bien y penser, Jésus était là lorsque l’Ancien Testament fut écrit, parce qu’Il a Lui-même été Son Auteur. Donc, Jésus n’a jamais questionné leur authenticité, et nous devrions agir dans le même sens aussi. Néanmoins, plusieurs chrétiens intellectuels suivent présentement l’exemple des pharisiens, plutôt que celui de Christ, en tentant de modifier les Écritures pour leur propre bien. Mais l’apôtre Pierre nous dit, dans 2 Pierre 3:15-16 : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. »

Dieu nous a parlé clairement dans Sa Parole. C’est alors notre responsabilité de croire et de faire selon Sa Parole. Tout comme Job a cru lorsque Dieu lui a parlé dans Job 38:4-11, lui déclarant : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »

Il est très important de réaliser qu’il y avait des chants au moment de la création. Les anges, les étoiles du matin, poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations. Et cette belle scène s’est passée bien avant la recréation de la terre par Dieu, afin d’accommoder les humains, créés à l’image de Dieu. Le premier chant par les humains est mentionné au moment de la délivrance d’Israël des mains de pharaon, et il fut composé par Moïse. Je vous cite ce merveilleux cantique au complet.

Dans Exode 15:1-21 nous lisons :

« Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. L’Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume. Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au cœur de la mer. L’ennemi avait dit : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s’assouvira sur eux, je tirerai l’épée, ma main les détruira. Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes. Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. Les peuples l’entendent, et ils tremblent ; l’effroi saisit les habitants de la Palestine. Alors les princes d’Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent. La frayeur et l’épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu’à ce qu’il ait passé, le peuple que tu as acquis. Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi. L’Éternel régnera éternellement et à toujours. Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant. Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. »

Il est donc très significatif que le dernier chant mentionné dans la Bible est cité par Jean dans Apocalypse 15:2-4, où, dans une vision, il nous déclare : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Ce chant des saints nous ramène au chant de Moïse, puisque leur délivrance de Pharaon fut spirituellement un type de la victoire sur la Bête et le Faux Prophète des derniers temps. Cependant, ce chant doit être combiné avec le chant dédié à l’Agneau, le nouveau chant des saints, dans Apocalypse 5:8-10, où nous lisons : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre », en louant le Seigneur pour Sa rédemption accordée par Son sang comme substitution à nos péchés.

Ces trois cantiques doivent sûrement fonder les thèmes de la musique chrétienne, car ils nous viennent de la Bible. Ils sont louables, car ils nous réfèrent au passé, au présent et aux œuvres futures de Christ dans le Millénium et au-delà, soutenant toute chose par la puissance de Sa Parole (Hébreux 1:3). Voici l’œuvre de Dieu qui, pour Paul, aurait commencé à Philippes. Regardons ensemble ce que Paul a écrit dans Philippiens 1:1-6 : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. »

L’Église à Philippes, petite ville de la région de la Macédoine, fut fondée lors des voyages missionnaires de Paul. Il y avait été appelé lors d’une vision : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile » (Actes 16:9-10). Le ministère européen avait commencé par la conversion de Lydie. Car : « une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous fit cette prière : Si vous m’avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez ; et elle nous y obligea » (Actes 16:14-15).

Ayant ouvert une porte devant Paul, Dieu lui permit de faire un miracle : « Or, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra. Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant » (Actes 16:16-18). Vous avez ici la façon d’exorciser une personne dans la véritable Église. Notez que Paul s’adresse directement au démon qui possédait cette sorcière. De beaucoup différent de ce qu’on nous présente dans les films de nos jours !

Tout le monde devait se réjouir en voyant cet exorcisme. « Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:19-23).

C’était l’occasion pour Dieu de faire un autre miracle. Car, dans Actes 16:24-30, nous pouvons lire : « Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

Lorsque le cœur d’une personne est touché par Dieu, le converti demande immédiatement ce qu’il faut faire pour être sauvé. Alors, Paul et Silas lui dirent : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix » (Actes 16:31-36).

Peu après, Paul se rendit en Thessalonique, à Bérée et à Athènes, où il rencontra beaucoup de difficultés et de persécution. Néanmoins, le travail qu’il avait commencé à Philippes se poursuivait graduellement dans tout le continent. Et l’épître très personnelle que Paul écrivit à l’Église philippienne contient quelques-unes des plus importantes doctrines de toutes les Écritures concernant Christ et notre vie victorieuse en Christ. Le souverain plan divin incluait l’Europe. Dieu a vu à ce que les empêchements gouvernementaux, ainsi que l’opposition personnelle, fussent anéantis. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens retracent leurs ancêtres en Europe.

De grands mouvements évangéliques, ainsi que leurs missions mondiales d’évangélisation retracent leurs racines en Europe. La préservation par Dieu de Ses Écritures s’est faite là aussi, car Dieu avait décidé que la prédication de Sa Parole commencerait également par l’Église occidentale. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier ; cependant, c’est à Philippes que le témoignage fidèle a commencé par la prédication pleine de sacrifices de Paul et de Silas concernant la bonne nouvelle à propos de Jésus-Christ et de Son œuvre de salut.




D.556 – Les vérités recherchées

Par Joseph Sakala

Il y a une instruction dans la Parole de Dieu que nous lisons très souvent, mais dont la signification échappe à la connaissance de la plupart des humains. Cependant, elle est d’une importance primordiale à la Famille divine. C’est que Dieu nous a tous créés entièrement libres de sonder, non seulement Ses Écritures, mais également toutes choses que Dieu a créées. Voilà pourquoi, dans Proverbes 25:2-3, nous pouvons lire : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. » L’éducation universitaire est souvent proclamée le meilleur moyen de rechercher la vérité et les hommes de science s’enorgueillissent de leurs « recherches ».

Déjà dans cette déclaration, il y a une vérité et une fausseté. La fausseté, c’est de croire que l’on a besoin de beaucoup d’éducation pour vraiment connaître la vérité, et les hommes de science s’enorgueillissent de leurs « recherches ». La vérité, cependant, c’est que Dieu nous a donné Sa vérité écrite de telle façon qu’elle peut être comprise avec un minimum d’éducation par celui ou celle qui cherche vraiment à connaître Sa Parole. Sans aucun doute, la méthode scientifique a mené certains à découvrir des inventions très profitables, et mêmes les gouvernements ont subventionné plusieurs recherches à cause de leur propre utilité. Mais qu’en est-il de la vérité divine ?

La Parole de Dieu nous déclare elle-même de façon catégorique qu’il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. Alors, il est inutile pour les hommes et les femmes de sonder ces choses à moins que Dieu veuille nous les révéler. Malgré cela, les humains ont « découvert » certaines vérités, qu’ils proclament comme étant véritables, et qui sont pourtant responsables de toute la confusion qui existe dans le monde simplement parce que ces « vérités » sont humaines et non divines. Car il n’y a pas de confusion en Dieu. Laissez-moi vous en citer quelques-unes.

La très grande majorité des religions enseignent que l’humain peut monter au ciel après sa mort. Ceux qui enseignent cela ne vous citeront jamais Jean 3:13 où Jésus Lui-même a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Et quand on leur montre ce passage biblique, ils sont rapides à répondre : « Mais c’est seulement avant le premier avènement de Christ ! » Pourtant, tous Ses disciples, Ses apôtres, Ses évangélistes et ceux qui ont écrit les épîtres et l’Apocalypse n’ont jamais mentionné qu’eux aussi pouvaient aller au ciel après l’ascension de Christ. Par quel tour de passe-passe expliquent-ils que les apôtres seraient allés au ciel, mais pas les patriarches comme Abraham, Isaac et Jacob ? Abraham est qualifié de « père de la foi » par Dieu Lui-même !

Combien d’églises enseignent que Christ va venir enlever Son Église pour l’amener au ciel sept années avant la grande tribulation ? Vérifiez dans vos Bibles et vous verrez que la tribulation entière ne durera que trois ans et demi, car : « si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:22). De plus, Christ a dit qu’Il ressusciterait Ses disciples au dernier jour : « Et c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6:39). Et pour S’assurer que les tenants du concept d’un enlèvement sept ans avant ce dernier jour aient l’air ridicule, Il le répète au verset 40, au verset 44 et au verset 54 !

Et qu’en est-il de l’immortalité ? Si l’âme est vraiment immortelle, pourquoi Jésus a-t-Il déclaré, dans Matthieu 10:28 : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » Pourtant, presque toutes les églises chrétiennes prêchent que nous avons une âme immortelle, sans se rendre compte qu’elles enseignent un vieux concept de la Kabbale juive tiré des Chaldéens et de leur religion à Mystères de Babylone, et qui s’est répandu jusqu’à aujourd’hui dans le christianisme moderne et dans les religions hindou, bouddhiste, confucianiste et autres, ainsi que dans toute la multitude des groupements du Nouvel Âge.

Il y a en ce moment un débat croissant entre la « science établie » qui prend pour acquis que la terre est ronde, et des gens qui disent que la surface de la terre est plate. Lequel des deux camps est inspiré par la Parole de Dieu ? Pourtant, Dieu ne déclare-t-Il pas : « Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre à cause de sa profondeur » ? On peut inventer toutes sortes de théories et leur donner des « fondations bibliques » accommodantes. L’homme aurait-il acquis plus de connaissance que Dieu ? Dans Jérémie 17:9, Dieu nous dit : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » Seul l’Éternel peut sonder le cœur. Seul Dieu peut inspirer ceux qu’Il veut dans cette connaissance profonde. Donc, vérifiez toute chose dans votre Bible comme les Béréens, afin de ne croire que la Parole de Dieu.

Dans Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » L’homme peut dominer sur la terre, mais seulement dans les paramètres établis par Dieu Lui-même. Il y a des choses qui vont bien au-delà des capacités de l’homme dans ses recherches humaines. Pourtant, elles sont comprises de la part d’un cœur qui se tient proche de Dieu, Lequel nous a créés selon Son image. Job Lui dit : « Mais moi, j’aurais recours à Dieu, et j’adresserais ma parole à Dieu, qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter » (Job 5:8-9). Cela s’applique certainement à bien des choses dont nous ne soupçonnons même pas encore qu’elles existent.

Malgré cela : « Chaque jour je te bénirai ; je louerai ton nom à toujours, à perpétuité. L’Éternel est grand et très digne de louange, et l’on ne saurait sonder sa grandeur. Une génération dira la louange de tes œuvres à l’autre génération, et elles raconteront tes hauts faits » (Psaume 145:2-4). « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? [Quelles sont les « extrémités » d’une terre « ronde » ? Sommes-nous en train de prouver que la Terre est plate ?] Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder Son intelligence » (Esaïe 40:28). Il y a beaucoup plus à découvrir concernant Dieu et Sa grande création que ce que les hommes peuvent découvrir durant toute leur vie.

Mais ceux qui l’aiment auront l’éternité pour découvrir les complexités majestueuses de Son univers infini, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10). Donc, si vous ne comprenez pas tout présentement, un jour, vous comprendrez parce que tout nous sera révélé par Son Esprit. Ce qui prime maintenant, c’est Son salut qu’on ne peut pas gagner par nos propres moyens, mais seulement par Sa mort pour nous, et qu’Il nous a offert gratuitement.

Quel merveilleux paradoxe ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été Son conseiller ? » (Romains 11:33-34). Mais comme le disait si bien Paul, dans Éphésiens 3:8 : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ. » Que la terre est ronde ou plate ? Savoir de quelle forme est la Terre n’est pas un prérequis au salut, mais cela vient démontrer que la Bible est bien plus scientifique que les savants modernes.

Ce que Paul nous exhorte plutôt, c’est : « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:9-12). Voilà ce que Ses disciples devaient savoir.

Ce que les disciples voulaient aussi absolument savoir, c’est que : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit ; Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9). Jésus Lui-même a déclaré : « je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11). Cette promesse bien connue est quelquefois mal comprise, étant interprétée à savoir que la vie chrétienne serait une vie de prospérité matérielle abondante et de joie continuelle.

Le mot « abondance » et autres mots semblables sont tous fondés sur le même mot grec qui veut vraiment dire « abondance », mais pourrait être appliqué autant aux sentiments de peine qu’aux sentiments de joie. La vie chrétienne, comme démontrée dans le texte plus haut, devrait nous pourvoir une abondance d’œuvres pour Christ, pour la simple raison que Dieu est puissant pour nous combler de toutes sortes de grâces, telles que manifestées envers nous. « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:6-8).

Les chrétiens devraient cependant abonder aussi en amour. « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13). Par contre, les chrétiens peuvent également subir de grandes peines et des difficultés dans cette vie.

Comme nous le déclare si bien Paul, dans 2 Corinthiens 11:23-28 : « je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises. »

Un chrétien pourrait abonder en pauvreté. Dans 2 Corinthiens 8:1-4, nous pouvons lire : « Or, nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. »

Cependant, une abondance de souffrance chez le croyant peut toujours être contrebalancée par la grâce abondante de Dieu. « Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Et, soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui s’opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; (Et l’espérance que nous avons de vous est ferme ;) sachant que comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation » (2 Corinthiens 1:5-7).

Parce que notre Dieu : « selon les richesses de sa gloire […] vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:16-21).

Dans Genèse 1:26-27, nous pouvons lire : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Alors, d’où vient aux hommes de science cette idée que l’homme descend du singe ? Combien d’humains ont été séduits par cette « théorie » ? Le premier chapitre de la Genèse est le chapitre fonctionnel de la Bible, et ainsi de toute vraie science. C’est le grand chapitre de la création, dévoilant les évènements originaux de la création de l’univers et la recréation de la terre suite à un événement catastrophique survenu à cause de Satan qui rendit la terre informe et vide. Donc, dès le verset 3, Dieu fut obligé de recréer la terre afin de la rendre habitable pour l’homme et tout ce qui existe.

Dieu est maintenant engagé à maintenir Sa création en dépit des déclarations des évolutionnistes qui voient l’univers en constante évolution. Non, Dieu S’occupe présentement à conserver et à sauver ce qu’Il avait jadis créé. Il n’existe que trois actes véritables de création spéciale, c’est-à-dire, de création à partir de rien, si ce n’est par l’omnipotente Parole de Dieu. Et cette création fut enregistrée dans la Genèse. Ses autres œuvres furent celles de faire ou de former les entités créées dans des systèmes fonctionnels complexes. Son premier acte de création fut d’appeler à l’existence le cosmos, l’espace, et le temps. « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). C’est ce que nous étudions présentement dans le domaine des sciences physiques.

Le second domaine que Dieu a créé fut celui de la vie. Dans Genèse 1:20-21, « Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon. » Il est très intéressant de noter que le principe de vie a requis un second acte de création directe. Donc, il ne sera jamais possible de décrire les systèmes vivants, en termes physiques et chimiques, comme faisant partie de l’évolution de la première création.

Le troisième acte de création fut l’image de Dieu dans l’homme et la femme. « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:26-27). L’étude des humains devient alors le domaine des sciences humaines. Nos corps physiques peuvent être analysés chimiquement, et nos corps vivants peuvent l’être biologiquement, mais notre comportement humain ne peut être compris qu’en terme de notre relation avec Dieu, dont nous partageons l’image. Oh, si seulement ceux qui pensent que nous descendons du singe savaient cela !

Et c’est justement la leçon que les pharisiens devaient également apprendre de Jésus, lors de Sa première venue sur la terre. « Les pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs » (Matthieu 9:11-13).

Jésus appelait tous ceux qui voulaient Le suivre librement et volontairement, et apprendre de Lui. « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger », disait-t-Il à ceux qui voulaient Le suivre (Matthieu 11:29-30). Mais malheureusement, après trois années et demie de prédication, de miracles et même après Sa mort par crucifixion, seules cent vingt personnes ont vraiment compris le message de Jésus. « En ces jours-là, Pierre se levant au milieu des disciples, assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes, leur dit : Hommes frères, il fallait que la prophétie que le Saint-Esprit a prononcée par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accomplie » (Actes 1:15-16).

Le Seigneur mettait énormément d’emphase sur le fait qu’Il ne désirait plus les offrandes des animaux comme telles, mais plutôt qu’Il désirait que nous ayons la compréhension de ce que ces sacrifices voulaient nous annoncer, accompagnée de la motivation de l’amour et de la foi d’un cœur repentant. Jésus les avait référés à l’Écriture d’Osée 6:6 qui dit : « Car c’est la piété que j’aime et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » Ce fut la leçon la plus difficile et, pourtant, la leçon de base qu’Il enseignait aux chefs religieux de Son temps pour qu’ils recherchent le pardon et le salut. Mais l’orgueil ne leur permettait pas de voir leur Messie dans ces leçons, et c’est pourquoi ils ne cherchaient qu’à Le faire mourir.

Il y a plusieurs autres leçons que le véritable converti doit apprendre. Paul nous en dévoile une qu’il avait apprise par l’expérience. « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Une autre leçon difficile, mais vitale pour le chrétien, c’est l’humilité dans le leadership. « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:6-7).

Même Jésus, dans Sa parfaite humanité, avait des leçons à apprendre. « Bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:8-10). Finalement, ayant appris toutes ces leçons, il ne faudrait pas les oublier. « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ », disait Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-15. Et cette instruction est pour chacun de nous.

Jésus nous a offert Sa protection durant la tribulation, car : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre », nous déclare Jésus, dans Psaume 91:10-12. Dieu a créé une quantité innombrable d’anges et : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges » (Hébreux 12:22). Et nous voyons beaucoup de références à ces anges dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments, mais très peu d’hommes et de femmes ont réellement vu ces êtres célestes. Cependant, dans Hébreux 13:2, nous pouvons lire : « N’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir. »

Ces anges peuvent à l’occasion, assumer l’apparence des humains, mais normalement, ils sont invisibles à nos yeux. Néanmoins, n’ayez crainte, car ils sont là ! « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Dieu les a créés afin de nous servir, nous qui sommes destinés à hériter le salut. Car : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant » (Psaume 91:1). Alors : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » (Psaume 103:20).

Le ministère de ces anges est très vaste, quand il s’agit des croyants. Dans Psaume 34:8 nous lisons : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. » Et dans Psaume 91:14-16, nous pouvons lire : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse [en référence à la tribulation] ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. » Le Psaume 91 fut donc écrit en entier pour nous assurer de la protection divine lors des tribulations.

Nous aurons sûrement la protection des anges durant la tribulation, mais nous serons guidés et encouragés spirituellement par ces êtres angéliques que nous ne voyons pas. Et nous aurons l’occasion de les rencontrer un jour afin de les remercier de leur ministère excellent exercé envers nous dans notre vie physique actuelle. Dans 1 Pierre 1:12, le chef des apôtres nous déclare : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Finalement, « quand le Fils de l’homme viendra dans Sa gloire avec tous les saints anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25:31-34). Ainsi commencera aussi le jugement des rescapés de la grande tribulation, durant le millénium, alors que Jésus commencera Son règne.

Cependant, reculons un peu dans l’histoire afin de comprendre comment Jésus va en arriver à juger les rescapés et non les élus. C’est que Ses élus auront entendu ce que Jésus enseignait. « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:2). Malgré que ce verset ait été utilisé par plusieurs comme un modèle de leur ministère, la Bible nous avertit que : « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? Le juste marche dans son intégrité ; heureux ses enfants après lui ! » (Proverbes 20:6-7).

Les hommes fidèles doivent être préparés dans le plan de Dieu. Et c’est à eux que Jésus a déclaré : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Car c’est ainsi qu’ils pourront comprendre la raison de la patience du Seigneur. Le chef des apôtres l’avait très bien compris, et c’est pourquoi, dans 2 Pierre 3:8-9, Pierre nous dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

Étant convaincus de cela, ils pourront prêcher le retour de Christ, car Jésus Lui-même nous a déclaré, dans Matthieu 24:42-47 : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens. »

De tels hommes et de telles femmes seront engagés dans l’œuvre de Christ, et conscients de leur évaluation spirituelle. « Car il en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:14-23).

Mais, dans Matthieu 5:19-20, Jésus déclare à ceux qui ne sont pas fidèles au Seigneur : « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Jésus insiste sur la fidélité de Ses disciples, surtout dans les mystères de Dieu. C’est pourquoi ceux qui ne pensent qu’à leur ventre et à s’enrichir auront de grandes surprises.

« Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain ; et je ne me juge pas non plus moi-même. Car je ne me sens coupable de rien ; pour cela, néanmoins, je ne suis pas justifié ; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 4:1-4. L’apôtre Pierre était entièrement d’accord, car il a lui-même déclaré : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11).

Ceux en qui Dieu mettait le désir de mener dans les Églises devaient également être des hommes exemplaires : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:4-5). « Et quant à Moïse, il a été fidèle dans toute la maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être annoncé ; mais Christ, comme Fils, est établi sur sa maison ; nous sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:5-6). Quant à Abraham, qui devait devenir une nation grande et puissante, et en qui toutes les nations de la terre seraient bénies, Dieu dit : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui » (Genèse 18:19).

Finalement, les hommes fidèles doivent être capables d’enseigner à d’autres. Ceci doit évidemment être un prérequis chez ceux qui doivent avoir des rôles de leadership dans les Églises. « Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:7-9). Le don de l’enseignement est enregistré dans toutes les listes bibliques, impliquant que le besoin d’hommes fidèles serait répandu.

Cependant, la capacité d’enseigner aux autres, bien qu’étant une habilité merveilleuse, devrait être exercée avec beaucoup de soin. Car Jacques, le demi-frère de Jésus, nous déclare, dans Jacques 3:1 « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. » Malgré cela, j’encourage tous ceux et celles qui en ont le goût de demander à Dieu de les guider dans ce domaine, car il y a un très grand nombre de gens qui prêchent des faussetés dans le monde présentement et qui en séduisent plusieurs.




D.553 – La Terre plate : une vérité biblique dans un monde instable

« Il est le plus sage, celui qui connaît le mieux sa Bible et vit selon son enseignement. Il y a plus de science réelle dans la Bible, particulièrement dans la Genèse, Job, les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste, Ésaïe et Ézéchiel que dans toutes les universités et tous les observatoires du monde. De grosses pépites de vraie connaissance y sont enfouies, mais elles doivent être recherchées dans un esprit respectueux, car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Notre Maître a dit : « je te célèbre, ô mon Père ! Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Il est ainsi, ô mon Père ! parce que telle a été ta bonne volonté » (Matthieu 11:25-26). [Terra firma : La Terre n’est pas une planète, prouvé par l’Écriture, la raison et les faits, David Wardlaw Scott, p. 166.]

Ci-dessous, nous allons souligner certains des points qui ont conduit Scott à adhérer à la « Terre Plate ». Il ne s’agit absolument pas d’une liste exhaustive de preuves ou d’évidences. Cela devrait cependant suffire à encourager chacun à entreprendre une enquête honnête sur ce sujet des plus intrigants et importants.

Il n’est pas facile de se débarrasser d’une vie entière de conditionnement incessant et de propagande trompeuse, mais, par la grâce du Père, cela peut être réalisé. Nous prions pour que vous mettiez vos préjugés et vos présuppositions à la porte de l’enquête et que vous preniez le temps d’étudier ceci avec un esprit ouvert et un cœur honnête.

« La vérité ne craindra jamais l’enquête la plus complète. » [David Wardlaw Scott]

Incidemment, nous le concevons : suggérer que la Terre est plate semble fou. C’est exactement ce que nous pensions quand le sujet nous a été présenté. Ne voulant rien rejeter, cependant, sans une enquête approfondie, nous avons commencé à étudier la question avec prière, en promettant que nous serions fidèles au poids de la preuve, et que nous irions là où elle nous conduirait. Après plusieurs semaines et mois de recherches passionnées et d’études diligentes, nous avons maintenant la ferme conviction que c’est le modèle du « globe » qui est fou.

« Celui qui répond à quelque propos avant que de l’avoir ouï, c’est à lui une folie et une confusion » (Proverbes 18:16).

Les preuves bibliques soutenant une Terre plate stationnaire

La Terre est stationnaire :

  • « Vous tous les habitants de la terre tremblez, tout étonnés pour la présence de sa face ; car la terre habitable est affermie par lui, sans qu’elle soit ébranlée » (1 Chroniques 16:30).
  • « L’Eternel règne, il est revêtu de magnificence, l’Eternel est revêtu de force, il s’en est ceint ; aussi la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaumes 93:1).
  • « Dites parmi les nations : l’Eternel règne ; même la terre habitable est affermie, et elle ne sera point ébranlée ; il jugera les peuples en équité » (Psaumes 96:10).
  • « Mon âme, bénis l’Eternel. Ô Eternel mon Dieu, tu es merveilleusement grand, tu es revêtu de majesté et de magnificence … Il a fondé la terre sur ses bases, tellement qu’elle ne sera point ébranlée à perpétuité » (Psaumes 104:1, 5).

La Terre et les corps célestes sont enclos par le firmament :

« Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue [“firmament” (KJV), “voûte” (d’Olivétan] entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Dieu donc fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec celles qui sont au-dessus de l’étendue, et il fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue [“firmament” (KJV)], cieux. Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le second jour » (Genèse 1:6-8, version David Martin).

Nous apprenons ici que Dieu a créé l’étendue des cieux en séparant « les eaux qui sont au-dessous de l’étendue [“firmament” (KJV)] d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. » On ne saurait être plus clair : il y a de l’eau à la fois au-dessous du firmament et au-dessus du firmament.

« Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux » (Psaumes 148:4).

Selon Genèse 1:6-8, il y a de l’eau au-dessous du firmament (« étendue », David Martin) et au-dessus du firmament.

Le mot traduit par « firmament » dans la King James est ici le mot Strong n° H7549 :

H7549 – râqiya’

BDB (Brown-Driver-Briggs) Définition :

1) La surface étendue (le solide), étendue, le firmament

1a) étendue plate comme base, support

1b) firmament (de la voûte des cieux supportant les eaux du dessus)

1b1) considérée par les Hébreux comme solide et retenant les eaux du dessus

Notez que la définition BDB reconnaît que l’étendue du firmament se réfère à la « voûte des cieux supportant les eaux du dessus » et ajoute qu’elle était « considérée par les Hébreux comme solide et retenant les “eaux” du dessus. »

La racine du mot H7549 (râqiya’) est H7554 (râqa’) qui est défini par Strong comme :

« une racine primitive : frapper du pied (comme un signe de passion), par analogie “étendre” (par martelage), par implication “superposer” (avec de minces feuilles de métal) : battre, élargir, répandre (étaler, recouvrir pour plaquer), forger, étendre » [Concordance de Strong].

Il apparaît donc que le firmament qui retient les eaux du dessus, selon sont mot racine, est solide, comme s’il était martelé comme une feuille de métal.

Les Écritures poursuivent en déclarant que les corps célestes ont été placés à l’intérieur de ce firmament.

« Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux, pour séparer la nuit d’avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qui soient pour luminaires dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux, afin d’éclairer la terre ; et il fut ainsi. Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux pour éclairer la terre, et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18).

L’Écriture déclare, en langage clair et simple, les faits suivants : (1) Il y a de l’eau à la fois au-dessous du firmament et au-dessus du firmament (Genèse 1:6-8). (2) Les corps célestes ont été placés à l’intérieur du firmament (Genèse 1:14-18).

 

Le firmament est de nature solide :

Dans le passage suivant, Élihu, dans sa conversation avec Job, confirme ce que nous avons déjà appris du récit de la création dans la Genèse, à savoir que le firmament qui sépare les eaux et abrite les corps célestes est solide. Notez qu’Élihu utilise H7554 (râqa’) le mot racine de firmament, qui signifie « par analogie, “étendre” (par martelage), par implication “superposer” (avec de minces feuilles de métal) : – battre, élargir, répandre (étaler, recouvrir pour plaquer), forger, étendre ».

« As-tu étendu [H7554 – “ râqa’ ”] avec lui les cieux, qui sont fermes comme un miroir de fonte ? » (Job 37:18).

Maintenant, examinons un passage clé souvent cité par ceux qui prônent le modèle du globe :

« C’est lui qui est assis au-dessus du cercle [H2329 – “chûg”] de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure » (Ésaïe 40:22, version Louis-Segond).

Le mot utilisé ici pour désigner « cercle » est H2329 – chûg. Il signifie littéralement « cercle, circuit ou boussole » et, par extension, peut se référer à la voûte des cieux. Il ne signifie pas « boule » ou « sphère ».

H2329 –chûg

BDB Définition :

  1. Cercle, circuit, compas
  2. (BDB) voûte (des cieux)

H2329 (chûg) n’indique en aucune façon une boule ou une sphère. Ésaïe, sous inspiration divine, a ici choisi son mot délibérément ; il ne lui manquait pas de mot pour « boule », comme on peut le voir clairement dans le passage suivant :

« Il te fera rouler fort vite comme une boule [H1754 – “dûr”] en un pays large et spacieux… » (Ésaïe 22:18).

En se référant à une boule, Ésaïe écrivit H1754 (dûr), pas H2329 (chûg). Ce sont des expressions mutuellement exclusives.

Il est important de noter ici que H2329 (chûg) peut se référer à « la voûte des cieux » qui, dans le contexte, semble l’application la plus appropriée de son utilisation dans ce passage. Regardons-le encore :

« C’est lui qui est assis au-dessus du cercle [H2329 – “chûg”] de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux [H8064 – shâmayim] comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure » (Ésaïe 40:22, version Louis-Segond).

Ce passage nous dit que Dieu est assis sur la voûte des cieux au-dessus de la Terre[1] et que, de Son point de vue, les habitants de la Terre apparaissent comme des sauterelles. Bien sûr, Dieu est omniprésent et n’a pas besoin de forcer Ses yeux pour voir les habitants de la Terre, mais le tableau qu’Ésaîe dépeint est très clair.

Ce passage nous dit aussi que Dieu étend le ciel [H8064 – shâmayim] comme une « toile » [rideau (KJV) ; voile (Ost)] et l’a déployé comme « une tente ». Le mot utilisé ici pour désigner « le ciel » [les cieux, (KJV, David Martin)] est le même mot utilisé dans Genèse pour identifier le firmament.

« Et Elohim nomma le firmament [H7564 – râqiya’], ciel [H8064 – shâmayim]. Et le soir et le matin furent le second jour » (Genèse 1:8, traduction de la KJV).

Ce qu’Ésaïe communique ainsi, c’est que Dieu le Père s’assoit sur le (ou au-dessus du) firmament qui est étendu au-dessus de la Terre comme une tente. (L’Écriture dit continuellement que Dieu étend les cieux, ou shâmayim : Psaumes 104:2 ; Job 9:8 ; Ésaïe 40:22 ; 42:5 ; 44:24 ; 45:12 ; 51:13 ; Jérémie 10:12 ; 51:15 ; Zacharie 12:1).

Ésaïe nous dit que Dieu le Père s’assied sur le (ou au-dessus du) firmament qu’Il étend sur la Terre comme « une toile » ou « une tente » (Ésaïe 40:22). Cette analogie n’aurait aucune sens dans le contexte d’un globe.

Dans le livre de Job, Éliphaz est d’accord avec cette interprétation, puisqu’il dit que Dieu marche sur le chûg (H2329), le même mot utilisé par Ésaïe pour désigner la voûte du ciel :

« Les nues sont pour lui un voile, et il ne voit rien ; il se promène sur la voûte [H2329 – chûg] des cieux [H8064 – shâmayim] » (Job 22:14).

La traduction littérale de J. P. Green de Job 22:14 : « et la voûte [h2329] – les cieux [H8064] – Il marche »

Éliphaz croyait clairement que Dieu habitait [habite] au zénith du firmament :

« Dieu n’habite-t-il pas au plus haut des cieux [H8064 – shâmayim] ? Regarde donc la hauteur des étoiles ; et combien elles sont élevées » (Job 22:12).

Dans son commentaire sur le récit de la Création, Salomon renforce ce que nous avons appris jusqu’ici de la plume de Moïse et de l’auteur de Job :

« Quand il disposait les cieux [H8064 – shâmayim; quand il traçait le cercle [H2329 – chûg] au-dessus des abîmes ; quand il affermissait les nuées d’en haut ; quand il serrait ferme les fontaines des abîmes ; quand il mettait son ordonnance touchant la mer, afin que les eaux ne passassent point ses bords ; quand il compassait les fondements de la terre » (Proverbes 8:27-29).

Ici encore, nous trouvons le même mot utilisé pour identifier le firmament, ou les cieux : chûg (H2329).

Dans le passage ci-dessus, Salomon reprend ce que Dieu a fait pendant la semaine de la Création (voir Genèse 1:2). Dans le contexte, il semble que Salomon parle spécifiquement de l’endroit où le firmament physique repose sur les profondeurs, car il dit clairement, après avoir parlé de l’agencement (la préparation – KJV) des cieux que le chûg (H2329) a été placé « au-dessus de l’abîme » (« sur la face des profondeurs » – KJV). Une autre interprétation très raisonnable est que Salomon, ici, se réfère au cercle extérieur de glace établi par Dieu pour contenir les mers, car il poursuit en disant que :

« Quand il mettait son ordonnance touchant la mer, afin que les eaux ne passassent point ses bords ; quand il compassait les fondements de la terre » (Proverbes 8:29). [Voir aussi : « Lorsqu’il a fixé une limite à la mer pour que l’eau n’en franchisse pas les bords, lorsqu’il a tracé les fondations de la terre » (Proverbes 8:29, S21).

« Louez-le, vous soleil et lune ; toutes les étoiles qui jetez de la lumière, louez-le. Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux … Qu’ils louent le Nom de l’Eternel ; car son Nom seul est haut élevé ; sa Majesté est sur la terre, et sur les cieux » (Psaumes 148:3-4, 13).

Indépendamment de laquelle de ces interprétations nous nous réclamons, une chose est certaine : il n’est absolument nulle part laissé entendre que la terre est un globe. Toutes les références bibliques examinées jusqu’ici représentent irréfutablement une terre plate enclose par le firmament du ciel.

Examinons maintenant une vision remarquable consignée par le prophète Ézéchiel :

« Or il arriva en la trentième année, au cinquième jour du quatrième mois, comme j’étais parmi ceux qui avaient été transportés sur le fleuve de Kébar, que les cieux [H8064 – shâmayim] furent ouverts, et je vis des visions de Dieu … Je vis donc, et voici un vent de tempête qui venait de l’Aquilon, et une grosse nuée, et un feu s’entortillant ; et il y avait autour de la nuée une splendeur, et au milieu de la nuée paraissait comme la couleur du Hasmal, lorsqu’il sort du feu. Et du milieu de cette couleur de Hasmal paraissait une ressemblance de quatre animaux [créatures vivantes – KJV ; êtres vivants – BDS], et c’était ici leur forme; ils avaient la ressemblance d’un homme … Et la ressemblance de ce qui était au-dessus des têtes des animaux [créatures vivantes (KJV)], était une étendue [firmament (KJV) – H7549 râqîya’] semblable à la voir à un cristal dont l’état remplissait de respect, laquelle s’étendait sur leurs têtes par dessus. Et leurs ailes se tenaient droites au dessous de l’étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’], l’une vers l’autre ; et ils avaient chacun deux ailes dont ils se couvraient, chacun, dis-je, en avait deux qui couvraient leurs corps. Puis j’ouïs le bruit que faisaient leurs ailes quand ils marchaient, qui était comme le bruit des grosses eaux, et comme le bruit du Tout-Puissant, un bruit éclatant comme le bruit d’une armée ; et quand ils s’arrêtaient, ils baissaient leurs ailes. Et lorsqu’en s’arrêtant ils baissaient leurs ailes, il se faisait un bruit au dessus de l’étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’] qui était sur leurs têtes. Et au dessus de cette étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’], qui était sur leurs têtes, il y avait la ressemblance d’un trône, qui était, à le voir, comme une pierre de saphir : et sur la ressemblance du trône il y avait une ressemblance, qui, à la voir, était comme un homme assis sur le trône. Et je vis comme la couleur du Hasmal, ressemblant à un feu, au dedans duquel il était tout à l’entour ; depuis la ressemblance de ses reins, et par-dessus ; et depuis la ressemblance de ses reins jusqu’en bas je vis comme qui verrait du feu, et il y avait une splendeur autour de lui. Et la splendeur qui se voyait autour de lui était comme l’arc qui se fait dans la nuée en un jour de pluie. C’est là la vision de la représentation de la gloire de l’Eternel ; laquelle ayant vue, je tombai sur ma face, et j’entendis une voix qui parlait » (Ézéchiel 1:1, 4-5, 22-28).

Ici, Ézéchiel nous dit :

  1. Les cieux [H8064- shâmayim] s’ouvrent (Ézéchiel 1:1).
  2. Un tourbillon de vent, une grosse nuée, une gerbe de feu qui répandait tout autour son éclat, venant du nord (Ézéchiel 1:4). Le « nord » dans le contexte ici, semble indiquer le zénith des cieux qui s’ouvrent à lui. Job est en accord avec cette compréhension : « Il étend le nord au-dessus de la place vide… » (Job 26:7, KJV traduction).
  3. De ce tourbillon de feu apparaissent quatre créatures vivantes (Ézéchiel 1:5).
  4. Après que les créatures vivantes soient apparues, Ézéchiel vit le firmament [H7549 –râqîya’] « qui s’étendait au-dessus de leurs têtes » (KJV traduction) ; « au-dessus de la tête de ces êtres vivants s’étendait quelque chose qui ressemblait à une étendue céleste et qui avait l’éclat éblouissant du cristal » (BDS) ; « Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal » (S21). Ézéchiel compare le firmament à un « cristal resplendissant » (Ézéchiel 1:22). Le mot traduit par « cristal », ici, est H7140 (qerach) qui signifie « gelée, glaçon, glace, cristal de glace ». Cela suggère que l’eau au-dessus du firmament est gelée (ou du moins a l’apparence de la glace). C’est probablement ce que l’apôtre Jean a également vu dans sa vision : « Et au-devant du trône il y avait une mer de verre, semblable à du cristal ; et au milieu du trône et autour du trône quatre animaux, pleins d’yeux devant et derrière » (Apocalypse 4:6). Le mot grec traduit par « cristal » ici est krustallos (G2930) qui est « utilisé en grec classique pour la glace » (Vincent’s Word Studies). On pourrait en dire beaucoup plus à ce sujet, mais il n’est pas dans le champ de cette étude de creuser plus loin dans cette mine d’or particulière.
  5. Une voix se fit entendre du firmament [H7549 – râqîya] qui était au-dessus des créatures vivantes (Ézéchiel 1:25).
  6. Ézéchiel voit Dieu sur Son trône au-dessus du firmament [H7549 – râqîya] (Ézéchiel 1:26-28).

Ici, Ézéchiel a dépeint une image remarquablement vivante de Dieu assis en gloire sur Son trône au-dessus du firmament, qui lui apparaît comme un cristal de glace.

Le prophète confirme encore une fois cette image dans une autre vision :

« Puis je regardai, et voici dans l’étendue [le firmament (KJV) ; la voûte céleste (S21) H7549 – râqîya’] qui était sur la tête des Chérubins parut au-dessus d’eux comme une pierre de saphir, qui, à la voir, était semblable à un trône » (Ézéchiel 10:1).

Ésaïe, Éliphaz, Élihu et Ézéchiel conviennent que Dieu trône au-dessus d’un solide firmament. Il semble que la Terre soit littéralement le marchepied de Dieu :

« Ainsi a dit l’Eternel : les cieux sont mon trône, et la terre est le marchepied de mes pieds ; quelle maison me bâtiriez-vous, et quel serait le lieu de mon repos ? » (Ésaïe 66:1).

La Terre est plate :

Dans le livre de Job, nous trouvons un monologue fascinant et perspicace. Au chapitre 38, Dieu apparaît à Job et commence à l’interroger. Une des questions est particulièrement pertinente pour cette étude :

« As-tu compris toute l’étendue [H7338 – rachab] de la terre ? si tu l’as toute connue, montre-le » (Job 38:18).

Le mot « étendue », ici, est rachab (H7338) qui signifie « largeur, vaste ou large étendue » dans le Lexique BDB. Cela semble une question parfaitement légitime sur une Terre plate. Cela n’a aucun sens, cependant, dans le contexte d’une Terre sphérique.

Dans le livre de Daniel, les détails du rêve prophétique de Nébucadnetsar indiquent que la Terre est plate :

« Les visions donc de ma tête sur mon lit étaient telles. Voici, je voyais un arbre au milieu de la terre, la hauteur duquel était fort grande. Cet arbre était devenu grand et fort, son sommet touchait les cieux, et il se faisait voir jusqu’au bout de toute la terre »  (Daniel 4:10-11, Ostervald). « …et il se faisait voir jusqu’au bout de toute la terre » (FMAR). « …et on le voyait des extrémités de toute la terre » (LSG).

Nébucadnetsar dit qu’il rêve d’un arbre qui avait grandi si haut qu’on le voyait « des extrémités de toute la terre ». Bien que ce n’était qu’un rêve, c’est encore indicatif d’une Terre plate, car c’est possible uniquement sur une Terre plate. Ce concept serait une impossibilité absolue sur un globe.

Voyons maintenant quelques-unes des glorieuses descriptions du retour de notre Sauveur aimant :

« Et je regardai quand il eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac fait de poil, et la lune devint toute comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsque le figuier étant agité par un grand vent, laisse tomber ses figues encore vertes. Et le ciel se retira comme un Livre qu’on roule ; et toutes les montagnes, et les îles furent remuées de leurs places. Et les Rois de la terre, les Princes, les riches, les capitaines, les puissants, tout esclave, et tout homme libre se cachèrent dans les cavernes, et entre les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car la grande journée de sa colère est venue ; et qui est-ce qui pourra subsister ? » (Apocalypse 6:12-17, David Martin).

« Voici il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux même qui l’ont percé ; et toutes les Tribus de la terre se lamenteront devant lui ; oui, Amen » (Apocalypse 1:7, FMAR).

Selon Jean le révélateur :

  1. Les étoiles tomberont sur la terre (Apocalypse 6:13). Comme les autres prophètes qui ont exposé ce sujet, Jean ne croyait clairement pas que les étoiles étaient des corps gigantesques (beaucoup plus grands que la Terre) à des millions de kilomètres de là. Si tel était le cas, comme le prétend l’astronomie moderne, une seule étoile serait suffisante pour anéantir la Terre entière à son impact. Notez également : Jean nous dit que les étoiles « tombèrent » sur la Terre ; il ne dit pas que les étoiles « foncèrent » sur la Terre.
  2. Les cieux se retireront alors comme un « rouleau qu’on enroule (Apocalypse 6:14). Ceci est cohérent avec la représentation à maintes reprises des cieux par l’Écriture comme étant étendus comme un voile (un rideau, KJV) ou une tente. Cette description n’aurait aucun sens si la Terre était une sphère.
  3. Tout le monde sur la Terre verra alors Jésus venir en gloire (Apocalypse 1:7). Cela se comprend parfaitement sur une Terre plate, mais serait impossible si la Terre était une sphère.
  4. Les méchants et impénitents chercheront à se cacher loin de « la colère de l’Agneau » et loin de « la face de celui qui est assis sur le trône » (Apocalypse 6:15-16). Quand les cieux seront enroulés « comme un livre », les méchants verront la face de Celui qui est assis sur le trône au-dessus de la voûte du ciel, ou cercle [H2329 –chûg] de la terre (Ésaïe 49:22, LSG, S21, BDS) et chercheront à se cacher.

L’Écriture déclare qu’à la seconde venue de Jésus, les cieux se retireront « comme un livre qu’on roule., et que « tout œil Le verra » (Apocalypse 1:7 ; 6:12-17). Il nécessiterait beaucoup de conjecture et de manipulation pour mettre ces passages en harmonie avec le modèle du globe. Quand le ciel s’enroulera, les méchants verront Jésus sur Son trône et chercheront à se cacher de Son impressionnante et redoutable présence.

Ce sont les corps célestes qui se déplacent, pas la Terre

« Alors Josué parla à l’Eternel, le jour que l’Eternel livra l’Amorrhéen aux enfants d’Israël, et dit en la présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi Lune, sur la vallée d’Ajalon. Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi s’arrêta, jusqu’à ce que le peuple se fût vengé de ses ennemis. Ceci n’est-il pas écrit au Livre du Droiturier ? Le soleil donc s’arrêta au milieu des cieux et ne se hâta point de se coucher environ un jour entier » (Josué 10:12-13).

Le texte ne pourrait pas être plus clair : « Le soleil donc s’arrêta au milieu des cieux ». Josué ordonne au soleil et à la lune de rester immobiles dans les cieux. Il ne commande pas à la Terre d’arrêter de tourner. En tant qu’étudiants honnêtes de la Bible, nous devons reconnaître la clarté de ce passage. Jésus nous défend de tordre les Écritures pour être en accord avec la théorie humaine pseudo-scientifique copernicienne (centrée sur le soleil) qui contredit l’Écriture dès le début de la Genèse. La véritable science (vérifiable et observable) revendique la réalité de la Terre stationnaire.

Dans le livre d’Ésaïe, nous avons un témoignage inspiré de la façon dont Dieu a fait reculer le soleil dans le ciel, faisant revenir en arrière l’ombre du cadran solaire :

« Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil ; et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:8)

Ésaïe nous dit, en langage clair, que « le soleil retourna de dix degrés ». Il n’y a aucune question à ce sujet : Ésaïe croyait que c’était le soleil qui se déplaçait, pas la Terre.

Le roi David croyait aussi que c’était le soleil qui se déplaçait :

« Les cieux racontent la gloire du Dieu Fort, et l’étendue [le firmament (KJV) H7549 – râqîya’] donne à connaître l’ouvrage de ses mains. Un jour fournit en abondance de quoi parler à l’autre jour, et une nuit montre la science à l’autre nuit. Il n’y a point en eux de langage, il n’y a point de paroles ; toutefois leur voix est ouïe. Leur contour couvre toute la terre, et leur voix est allée jusqu’au bout du monde habitable. Il a posé en eux un pavillon pour le soleil ; tellement qu’il est semblable à un époux sortant de son cabinet nuptial ; il s’égaie comme un homme vaillant pour faire sa course. Son départ [ou « il se lève » H4261 – mowtsa : venir, partir de] est de l’un des bouts des cieux, et son tour [son circuit (KJV), sa course (LSG) H4261 – tekuwphah] se fait sur l’un et sur l’autre bout, et il n’y a rien qui se puisse mettre à couvert de sa chaleur. » (Psaumes 19:1-6).

Plus de vingt-cinq fois dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon utilise l’expression « sous le soleil » en se référant aux activités terrestres. Salomon croyait clairement que le soleil se déplaçait au-dessus de la Terre.

Dieu nous défend d’asservir le témoignage des prophètes aux théories des hommes errants et trompeurs.

Preuves empiriques soutenant la Terre plate :

Ci-dessous, nous allons brièvement aborder quelques-unes des preuves empiriques soutenant la Terre plate. Il ne s’agit en aucun cas d’une liste exhaustive. Ce n’est pas notre but ici d’examiner en détails ces points, car il y a déjà pléthore d’information disponible en ligne pour ceux qui sont honnêtement à la recherche de la vérité.

  • L’absence apparente de courbure : Si la Terre était une boule de 40 000 kilomètres de circonférence, comme le prétend la NASA, alors la surface des eaux devrait se courber vers le bas de 12,6 cm par kilomètre multiplié par le carré de la distance. Cela équivaudrait à ce qui devrait être un abaissement observable du sommet des objets distants. D’innombrables expériences ont été faites pour tester cela, mais toutes ont échoué, aucune n’ayant pu démontrer l’existence d’une courbure terrestre. L’eau est toujours parfaitement à niveau. Elle ne courbe pas.
  • Le fait que les géomètres, ingénieurs, architectes, officiers de marine, etc. ne tiennent pas compte de la courbure terrestre lorsqu’ils planifient leurs projets. (Bien que certains prétendent que plusieurs ponts ont été construits avec une courbure à l’esprit, l’erreur de cette suggestion devient évidente quand on se rend compte que l’eau sous le pont ne suit pas la courbure du pont. L’eau trouve toujours son propre niveau : elle ne se courbe pas.)
  • Le fait que les pilotes d’avion ne doivent pas continuellement faire baisser le nez de leurs avions pour les maintenir à la même altitude et les empêcher de s’envoler dans l’espace (ce qui serait absolument nécessaire s’ils volaient des centaines de kilomètres par heure autour d’une sphère).
  • Le fait que les rivières suivent le moindre chemin de résistance, mais se retrouvent dans de nombreuses parties du monde à s’écouler vers le haut sur ce qui serait de nombreux kilomètres de courbure (ex. : le Mississippi aurait à monter dix-sept kilomètres avant d’atteindre le golfe du Mexique).
  • Alors que l’on pensait autrefois que c’était la courbure de la Terre (ou de l’eau) qui faisait disparaître la coque des navires lorsqu’ils s’éloignaient de l’observateur, nous savons maintenant que cela est simplement dû à la « loi de la perspective ». Des navires entiers qui ont disparu à l’œil nu depuis longtemps peuvent facilement être ramenés en vue à l’aide d’un télescope ou d’un dispositif de grossissement similaire.
  • La gravité n’a jamais été prouvée : elle doit être acceptée par la foi pour adhérer au modèle du globe. La gravité est quelque chose que nous avons prise pour acquise comme vérité depuis que nous sommes enfants (parce que nous étions endoctrinés et avons subi un lavage de cerveau par le système « éducatif »), mais en réalité, cette théorie n’a aucun sens. Devons-nous vraiment croire qu’il existe une force magique appelée « gravité » qui est si incompréhensiblement forte qu’elle peut fixer des océans entiers à la Terre, mais qui ne peut pas contraindre le plus petit nuage de fumée ou même le plus petit insecte ailé ? Devons-nous vraiment croire que cette force imaginaire appelée « gravité » peut faire pleuvoir à l’envers ou faire croître les cultures sur les côtés ?… tout cela sans que nous en soyons conscients ? (Incidemment, ceux qui font la promotion de la théorie de la gravité disent aussi que la Terre tourne à 1 600 km/h, tout en voyageant autour du soleil à 100 000 km/h, et filant à travers l’univers à 700 000 km/h. Pourtant, vous ne sentez pas même le moindre indice ou soupçon de mouvement pendant que vous êtes assis à votre ordinateur en lisant cet article. C’est absurde.) La pseudoscience moderne dit fondamentalement ceci : « ignorez vos Bibles, vos sens, votre raison et toutes les données reproductibles, vérifiables et observables… et ayez aveuglément confiance en vos manuels scolaires. » Ceux qui sont en autorité dans le monde savent bien que « si vous dites un mensonge assez gros, et si vous le répétez souvent, on le croira » [Adolf Hitler]. Ne vous méprenez pas : l’Adversaire a un plan bien déterminé.

  • L’horizon s’élève toujours au niveau de l’œil de l’observateur (même en vol dans un avion à 10 000 mètres au-dessus de la Terre). Il n’y a jamais un endroit où l’observateur doit regarder vers le bas pour trouver l’horizon d’une sphère à la courbure supposée continue.
  • L’horizon apparaît toujours parfaitement plat.
  • Les difficultés enregistrées par les capitaines de navires ayant essayé de naviguer dans « l’hémisphère sud » en supposant que la Terre est une sphère. (Si la Terre était un globe, les lignes de longitude seraient de plus en plus serrées lorsque vous vous déplacez de l’équateur vers le soi-disant « pôle sud ». Sur la Terre plate, au contraire, les lignes de longitudes s’étendent continuellement en ligne droite du Pôle nord (centre) vers l’extérieur, ce qui signifie qu’elles s’élargissent lorsque vous vous déplacez vers le sud.)
  • Les rapports des explorateurs des années 1700 et 1800, estimant qu’ils avaient parcouru plus de 80 000 kilomètres en essayant de faire le tour de l’Antarctique qui est, en réalité, l’anneau de glace extérieur sur la Terre plate. (Par exemple : James Cook, James Clarke Ross, l’expédition britannique Challenger.) Gardez à l’esprit que, selon la NASA, le globe a seulement 40 000 kilomètres de circonférence.
  • Les routes de vol absurdes des avions de ligne commerciaux.
  • Le fait que les objets lointains, même quand la perspective les fait apparaître au-delà de l’horizon à l’œil nu, ne semblent pas se pencher au loin au vu de l’observateur (ce qui devrait être le cas s’ils sont au-delà du prétendu point de courbure sur une Terre ronde). Sur une Boule-Terre sous la force de la « gravité », les ballons à air chaud devraient sembler basculer vers l’arrière lorsqu’ils volent dans le ciel lointain en s’éloignant de l’observateur, rendant le fond de la nacelle de plus en plus visible.
  • Des rapports indiquant que l’Étoile polaire (l’étoile du pôle nord) a été observée jusqu’à 20° de latitude sud ; pourtant, la prétendue Étoile du « pôle sud » (Sigma Octantis) n’est pas toujours visible de chaque méridien, même à l’équateur (et d’autres anomalies visibles se rapportant à d’autres constellations).
  • Les configurations météorologiques et les courants océaniques ont beaucoup plus de sens sur la Terre plate.
  • Le fait que la NASA (une société secrète militarisée) n’a jamais produit une photographie réelle de la Terre et travaille continuellement à tromper…

La NASA admet ouvertement que les images sont créées avec des données informatiques : ce ne sont pas des photographies. À la question posée au visualiseur de données et concepteur graphique de la NASA, Robert Simmon : « Quelle est la chose la plus “cool” que vous ayez jamais faite dans le cadre de votre travail à Goddard ? », il a répondu :

Photo de Robert Simmon devant la Blue Marble. Crédit : NASA/W. Hrybyk

« La dernière fois que quelqu’un a pris une photo de l’orbite basse terrestre, qui montrait un hémisphère entier (une moitié de globe), ce fut en 1972, lors d’Apollo 17. Les satellites de la NASA EOS (Earth Observing System : Système d’observation de la Terre) ont été conçus pour donner un bilan de la santé de la Terre. En 2002, nous disposions finalement de données suffisantes pour faire un aperçu de la Terre entière, ce que nous avons fait. La partie difficile a été de créer une carte plate de la surface terrestre avec quatre mois de données satellitaires. Reto Stöckli, qui est maintenant à l’Office Fédérale Suisse de Météorologie et de Climatologie, a effectué une grande partie de ce travail. Puis, nous avons enveloppé la carte plate autour d’une boule. Mon rôle a été d’intégrer la surface, les nuages et les océans pour correspondre aux attentes des gens sur la façon dont la Terre se voit depuis l’espace. Cette boule est devenue la célèbre Blue Marble (Marbre bleu). J’étais satisfait d’elle, mais n’avais aucune idée de la manière dont elle se répandrait. Nous n’avions jamais pensé que cela deviendrait une icône. Je n’ai jamais pensé que je deviendrais « Monsieur Blue Marble ». Nous avons depuis mis à jour les cartes de base en augmentant la résolution et, pour 2004, nous avons fait une série de cartes mensuelles. »

(https://www.nasa.gov/centers/goddard/about/people/RSimmon.html)

Comment l’image Blue Marble de la Terre a-t-elle été créée ? Selon la NASA, une « carte plate a été créée » à partir de données « satellitaires » présumées, puis enveloppées « autour d’une boule » ! L’image a ensuite été retouchée pour « répondre aux attentes des gens sur la façon dont la Terre se voit depuis l’espace ».

« Malheur à ceux qui veulent aller plus loin que l’Eternel, pour cacher leur conseil, et dont les œuvres sont dans les ténèbres, et qui disent : qui nous voit, et qui nous aperçoit ? Ce que vous renversez ne sera-t-il pas réputé comme l’argile d’un potier ? même, l’ouvrage dira-t-il de celui qui l’a fait : il ne m’a point fait ? et la chose formée dira-t-elle de celui qui l’a formée ; il n’y entendait rien ? » (Ésaïe 29:15-16).

En qui as-tu confiance ? Les prophètes de Dieu ou la société secrète militarisée de la NASA ?

« Ainsi a dit l’Eternel : maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Eternel. Car il sera comme la bruyère en une lande, et il ne s’apercevra point quand le bien sera venu ; mais il demeurera au désert en des lieux secs, en une terre salée et inhabitable. Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et duquel l’Eternel est la confiance. Car il sera comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines le long d’une eau courante ; quand la chaleur viendra, il ne s’en apercevra point ; et sa feuille sera verte, il ne sera point en peine en l’année de la sécheresse, et ne cessera point de porter du fruit » (Jérémie 17:5-8).

[1] Les cieux [H8064 – shâmayim] s’ouvrirent. (Voir Ézéchiel 1:1.)




D.552 – Une nouvelle terre à venir

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:13-14, nous lisons : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » Dans sa seconde épître, l’apôtre nous dévoile les quatre différentes approches de l’étude des prophéties. Une est fausse, tandis que les trois autres sont véritables, mais se succédant à des époques différentes de l’histoire.

La fausse approche est celle de l’évolution, cette doctrine théorique enseignée par les intellectuels qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » ou du Big Bang (2 Pierre 3:4). Mais cette attitude est tout à fait fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Le cosmos primitif que Dieu créa, : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut plus tard détruit par les eaux du grand Déluge.

Or, voici le présent cosmos : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Ce monde présent devait durer plusieurs longues années : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10).

Pierre poursuit son argument en déclarant, dans 2 Pierre 3:11-13 : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Le cosmos continuera d’exister, mais avec une terre purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste et la présence de Dieu sur la terre. Esaïe nous le confirme lorsqu’il nous cite les Paroles de Dieu : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Esaïe 66:22).

C’est alors que tous ceux qui auront écouté Christ revivront en Lui. « Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu » (Romains 6:7-10). La résurrection corporelle de Jésus-Christ suivant Sa mort physique nous donne également l’assurance de notre propre résurrection corporelle en nous associant avec Lui dès maintenant. Puisque Christ est mort pour nos péchés, nous sommes en effet morts avec Christ.

Par le fait même, lorsque Jésus a vaincu la mort, Il a ressuscité Son propre corps à l’immortalité, brisant ainsi toute domination de la mort sur Lui et ceux qui Lui appartiennent. Regardons ce que Paul nous déclare, dans Éphésiens 2:4-7 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Cela veut dire que nous avons été glorifiés pour régner avec Lui lorsqu’Il reviendra. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:16-18).

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). « Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous », nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 13:4.

Mais pour avoir droit à tout cela, il faudra éviter ceux que Jude décrit comme : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:12-13). Le mot traduit taches, ici, vient du grec spilas et n’est pas utilisé ailleurs dans le Nouveau Testament.

On voit donc du désordre dans un repas qui devait se prendre avec beaucoup de retenue, d’amitié et de respect. « Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n’est pas pour manger la Cène du Seigneur ; car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l’un a faim, et l’autre est repu. N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela » (1 Corinthiens 11:20-22).

Dans 1 Corinthiens 11:23-29, Paul leur indique la façon de prendre la Pâque : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur [l’Église]. »

Mais l’image semble également nous révéler le danger que ces taches représentent dans le contexte d’amour au sein de plusieurs Églises. Jude nous donne une vision du caractère de ceux qui résistent à la foi donnée une fois pour tous. Ces gens se sont établis dans les assemblées, se repaissant eux-mêmes, sans aucune retenue devant les autres frères et sœurs, sans crainte aucune. Le choix des mots est puissant. Ces taches se nourrissent (suneuocheo) et s’adonnent avec le reste de la congrégation en se repaissant eux-mêmes (poimaino). Ceci est fort mal, car ces personnes n’appartiennent pas au même groupe que les véritables fidèles !

Ces hommes méchants se terrent si bien qu’ils mènent leur propre cabale, sans crainte de résistance ni de confrontation. Le Seigneur Jésus a eu des paroles dures envers les Églises qui ont laissé des erreurs bibliques s’introduire dans les congrégations par de faux enseignants et des leaders incontrôlables. Allez voir dans Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, où je vous résume les résultats d’un tel comportement. « Tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. Tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi et fais tes premières œuvres. »

L’apôtre Pierre les décrits ainsi : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam » (2 Pierre 2:13-15).

Et Pierre continue dans 2 Pierre 2:17-22 : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu. En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Cependant, ceux qui demeurent fermes auprès de Christ prolongeront leurs jours. Esaïe 53:9-12 nous déclare : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. »

Dans ce beau passage, qui se trouve dans le merveilleux 53e chapitre d’Ésaïe, on retrouve la prophétie étonnante de la mort sacrificielle de Jésus-Christ pour nos péchés, Sa résurrection, ainsi que le Salut offert à plusieurs pécheurs perdus. Ce chapitre de l’Ancien Testament, écrit 600 années avant le premier avènement de Christ, contient probablement la plus complète présentation du travail de salut par Christ sur la croix de toute la Bible entière. Mais comment a-t-il plu à l’Éternel de frapper Son fils unique ? La seule raison, c’est le grand travail merveilleux que Sa mort pouvait accomplir pour l’Éternel.

En effet, Esaïe 53:11 nous assure qu’ : « Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de Lui, et lui-même portera leurs iniquités. » Après avoir permis à Ses ennemis de Le mettre à mort, on allait ensuite rapidement reconnaître que Sa mort était clairement une offrande pour le péché et, qu’ayant satisfait les exigences de la Sainteté du Père, le Fils prolongera Ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans Ses mains. Remarquez bien que, malgré qu’ : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, […] sa mort […] a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9). Jésus fut enseveli dans une tombe où personne n’avait été enterré, ni avant, ni après.

La mort ne pouvait pas le retenir. Car, dans Apocalypse 1:17-18, Jean nous déclare : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [le séjour des morts, la tombe] et de la mort. » Et parce qu’il a fait cela, Il verra Sa progéniture. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés » (Hébreux 2:10-13). Quel merveilleux Sauveur !

Regardons ensemble ce que David a écrit sur Jésus mille ans avant Son accomplissement. Dans Psaume 22:18-20, nous lisons : « Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! ». Ce Psaume nous décrit en détail les souffrances du Seigneur ainsi que les actions des spectateurs moqueurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes les plus odieux de la part des soldats romains fut de Lui enlever le linge qu’Il portait et de le diviser entre eux, au point de gager pour déterminer qui aurait Sa tunique sans couture. L’importance de cette scène scandaleuse se confirme par le fait que cet événement spécifique de la vie de Christ fut enregistré dans les quatre évangiles.

N’oublions jamais que Jésus portait des vêtements merveilleux. Car, dans Psaume 45:8-9, nous pouvons lire : « Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit. » Ce dernier passage dans les Psaumes est une vision future de Christ dans toute Sa gloire à venir.

Mais nous découvrons que Jésus portait des vêtements merveilleux même lors de Sa première venue, comme Sa tunique tissée d’une seule pièce, que Marie Lui avait confectionnée dès Sa naissance et qui a grandi sur Lui pendant tout Son ministère. Les soldats l’ont même mise en gage lors de Sa crucifixion. Il a été distinctif des autres hommes, mais le monde ne Le reconnaissait pas, et Il a passé pour un homme pauvre, alors qu’Il n’avait pas de toit où Se reposer la tête (Matthieu 8:20). Le prophète Ésaïe a dit de Lui qu’Il n’avait rien pour Se distinguer, à cause de Sa grande humilité (Ésaïe 53:2). Mais que dire de la femme qui a lavé Ses pieds avec du nard très dispendieux et Lui a essuyé les pieds avec ses cheveux ? Cet événement unique fut également inscrit dans la Bible.

Cependant, Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Quelle humilité que de Se dépouiller temporairement de Sa toute-puissance afin de mourir pour Sa création dans le but de lui apporter le salut !

Pour donner gratuitement le salut à des âmes qui ne le méritaient pas, Christ est mort. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Lui qui avait créé les cieux et la terre fut obligé de déclarer, dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer Sa tête. » Et Ses quelques possessions furent divisées entre Ses bourreaux lors de Sa mort. Cependant, malgré cela, Jésus nous a fourni des habitations éternelles ainsi que des bénédictions spirituelles en abondance. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:3-4). Nous sommes déjà assurés de notre élection dans Son Royaume à venir, si nous gardons Ses commandements jusqu’à la fin !

En effet, nous connaissons la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu avait déjà donné les prémices de cette fête à Israël, dans Exode 12:12-13, lorsqu’Il leur dit : « Cette nuit-là je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux bêtes ; et j’exercerai des jugements sur tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. »

Les Juifs du monde auraient dû garder cette fête annuelle de la Pâque pendant les 3 500 années suivantes en mémoire de cette prophétie ancienne :  « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. Alors le peuple s’inclina et se prosterna » (Exode 12:24-27).

Mais ils ne l’ont pas fait. Tout d’abord, on peut lire dans les livres des Rois et des Chroniques qu’Israël et Juda ont fort peu célébré cette fête. Même du temps de Néhémie, lors du retour des Israélites à Jérusalem, il y avait longtemps que le peuple n’avait pas célébré la Pâque. Quand les pharisiens sont apparus, la célébration s’est dénaturée pour faire place à une célébration empreinte de babylonisme. La Pâque telle que prescrite par le Talmud n’a plus rien à voir avec la fête de l’Ancien Testament. Les rabbins n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles. De plus, si vous regardez attentivement un calendrier, vous verrez que les Juifs modernes fêtent la Pâque une journée après la date prescrite par Dieu dans l’Ancien Testament.

Donc, après que Dieu ait prescrit la Pâque à Moïse, ce fut le début de la nation d’Israël, lorsqu’elle quitta l’esclavage égyptien pour commencer sa marche vers la terre promise. L’agneau avait été tué et mangé, le sang placé sur le linteau et les montants des portes, et le Seigneur avait épargné tous les fils premiers-nés du peuple d’Israël lorsque l’ange de la mort passa dans le pays d’Égypte. La fête n’était pas seulement pour se rappeler de leur ancienne délivrance, mais également en anticipation du jour où : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Le soir avant que Christ soit crucifié, Il a déclaré à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu » (Luc 22:15-16).

C’est à ce moment que Jésus a établi Sa Cène, que les chrétiens continueront fidèlement à observer chaque année jusqu’à Son retour. « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Lorsque Jésus a versé Son sang sur la croix, Il a accompli tout ce que la Pâque prescrite à Moïse avait prophétisé. « Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). Maintenant, nous attendons de manger le plus grandiose des soupers avec Christ lorsqu’Il reviendra. Apocalypse 19:9 nous dévoile : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »

Mais souvenons-nous de tous ces gens qui sont seuls. David nous dit : « N’incline point mon cœur à des choses mauvaises, pour commettre de méchantes actions par malice, avec les ouvriers d’iniquité, et que je ne goûte pas de leurs délices ! Que le juste me frappe, ce me sera une faveur ; qu’il me reprenne, ce sera de l’huile sur ma tête ; elle ne se détournera pas, car encore je prierai pour lui dans ses calamités » (Psaume 141:4-5). C’est un des versets les plus tristes de la Bible. Être seul, sans savoir où trouver le refuge dans nos problèmes, c’est le lot de ceux qui sont écartés.

Parfois, quelqu’un peut se sentir seul à cause d’un péché non confessé, comme lorsque David fut pris dans son crime d’adultère et de meurtre. Dans Psaume 32:3-4, David dit : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). » Extérieurement silencieux, mais bouleversé intérieurement, c’est comme cela lorsque le croyant tente de rationaliser et de cacher son péché. Mais le remède est simple dans un cas pareil. Dans Psaume 32:5, David déclare : « Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché. (Sélah). »

Mais lorsque le problème n’implique pas un péché non confessé, Dieu est toujours présent pour intervenir afin de nous réconforter et de nous guider, si nous Lui demandons de l’aide. Dans Psaume 32:7-8, David dit à l’Éternel : « Tu es ma retraite ; tu me garantis de la détresse, tu m’environnes de chants de délivrance. (Sélah). » Et l’Éternel lui répond : « Je te rendrai intelligent, m’a dit l’Éternel, je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conduirai ; mon œil sera sur toi. » Il y eut un temps où Jésus aussi S’est senti seul. « Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:56).

Mais il y eut encore pire. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mathieu 27:46). Jésus est mort seul sur la croix, dans la plus grande solitude et abandonné même de Son Père, lorsque Jésus a pris tous les péchés du monde sur Lui-même. Alors, Jésus comprend très bien ce que c’est d’être abandonné, et Il est toujours là. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Et que dire du Saint-Esprit qu’Il nous a donné pour nous consoler en tout temps ?

Dans 1 Chroniques 28:20 : « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. » Cette admonition de se fortifier et de prendre courage paraît onze fois dans la Bible. Trois fois par les lèvres de Moïse, cinq fois dans le livre de Josué, deux fois par David et une fois par Ezéchias. Malgré que ces onze fois aient été des moments spécifiques où le peuple de Dieu avait besoin de Son aide, le principe derrière tout cela nous indique que le besoin du peuple de Dieu d’avoir du courage se fait sentir en tout temps.

La première fois que Moïse l’a commandé aux Israélites fut juste avant sa mort, comme le peuple se préparait à entrer en terre promise. Dans Deutéronome 31:6, nous lisons : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. » Dans le verset suivant, Moise donne une exhortation similaire à Josué, le nouveau leader d’Israël. « Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession » (Deutéronome 31:7).

L’avant-dernière fois se trouve dans le texte plus haut où David exhorte son fils Salomon à construire le temple à Jérusalem. Que ce soit afin d’accomplir un nouveau projet pour Dieu ou dans le but de commencer un nouveau travail pour Dieu, Son peuple rencontrera toujours de l’opposition et devra donc être fort et courageux afin de l’accomplir. Le mot « courage » paraît plus souvent dans Josué que tout autre livre de la Bible. Trois fois par Dieu, une fois par le peuple à Josué, et une fois par Josué au peuple. Dans tous ces contextes, l’obéissance à la Parole de Dieu, spécialement en résistant au péché et aux systèmes païens, est en évidence. « Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:7).

La solitude n’a pas de place dans la vie du converti. Car, même dans le Nouveau Testament, si l’on veut recevoir la provision divine, « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus nous a avertis que : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20).

Cependant, regardons l’histoire du jeune homme dans la parabole de l’enfant prodigue. « Jésus dit encore : Un homme avait deux fils. Et le plus jeune dit au père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m’échoir. Et le père leur partagea son bien. Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays ; et il commença à être dans l’indigence. Et s’en étant allé, il se mit au service d’un des habitants de ce pays, qui l’envoya dans ses terres paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! Je me lèverai et m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes mercenaires » (Luc 15:11-19).

Malgré que ce fils ait tout gaspillé, Dieu a toujours pourvu à sa survie. Dieu attendait seulement que ce fils se repente et revienne vers son père. Il avait flambé son héritage, mais son père l’a quand même reçu avec joie. « Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez le veau gras, et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir » (Luc 15:20-24).

Mais est-ce que son autre fils s’est réjoui ? Regardons dans Luc 15:25-32 : « Cependant, son fils aîné qui était à la campagne, revint, et comme il approchait de la maison, il entendit une symphonie et des danses. Et il appela un des serviteurs, auquel il demanda ce que c’était. Et le serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. Mais il se mit en colère et ne voulut point entrer. Son père donc sortit et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils, que voilà, qui a mangé son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer le veau gras pour lui. Et son père lui dit : Mon fils ! tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. Mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »

Et si ce n’était pas de la délivrance de nos ennemis, si nombreux dans les Écritures, ne serait-ce pas par la foi que nous verrions notre délivrance ? « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaume 27:13-14). Et si ce n’était pas de la compréhension que les méchants seront détruits, nous serions constamment dans le tourment. Mais regardons Psaume 37:9-11 pour apprendre : « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. »

Dieu nous promet la victoire ! Dieu nous déclare qu’Il combattra toujours pour Ses enfants, et qu’Il ne nous abandonnera jamais. Regardez avec quelle assurance Jésus a envoyé Ses disciples prêcher Sa Parole au monde entier. Dans Matthieu 28:18-20, nous pouvons lire : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

Et lorsque Jésus établira Son Royaume sur la terre, nous verrons enfin la justice de Dieu, quand les guerres cesseront à tout jamais et que la terre connaîtra finalement une paix éternelle. La dernière chose qui restera à faire sera de purifier la terre par le feu et d’accueillir Dieu le Père ici-bas pour l’éternité. Dans Apocalypse 21:22-27, nous lisons : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »




D.551 – Une réponse de la Parole de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Les deux sectes dominantes chez les Juifs du temps de Jésus furent les Saducéens et les Pharisiens. Alors que les deux proclamaient croire à l’inspiration divine des Écritures, les deux refusaient de croire que Jésus était vraiment le Messie.

Durant la dernière semaine que Jésus passa à Jérusalem, il y eut une confrontation doctrinale majeure. Chaque groupe essayait de prendre Jésus au piège dans un débat doctrinal. Pour les Saducéens qui rejetaient la doctrine de la résurrection, Jésus leur dit, dans Matthieu 22:31-33 : « Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine. » Pourtant, ces trois hommes de Dieu étaient morts et Jésus devait alors les ressusciter !

« Les pharisiens, ayant appris qu’Il avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent. Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:34-40).

Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea également. (Voir le texte du premier paragraphe.) Ils n’osèrent plus le questionner parce que Jésus a utilisé le Psaume 110:1-6 de David pour leur clouer le bec. « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. »

Le mot Seigneur utilisé ici vient du mot Adonaï (Dieu Tout-Puissant), prouvant ainsi que Jésus était, non seulement le Messie, mais également qu’Il était humain et divin, descendant de David, mais aussi le Seigneur de David. L’argument de Christ était fondé sur une seule parole des Écritures, définitive et pleine d’autorité. Les pharisiens ne pouvaient pas rejeter Son argument sans pour autant rejeter les Écritures qu’ils affirmaient fermement croire devant toute la population.

En général, les parisiens ne croyaient pas que Jésus était le Messie, malgré qu’ils avaient toutes les preuves disponibles pour le prouver. Ils avaient le Psaume 118:26-28 qui disait : « Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! Nous vous bénissons, de la maison de l’Éternel. L’Éternel est Dieu, et il nous a éclairés ; liez avec des cordes la bête du sacrifice, et l’amenez jusqu’aux cornes de l’autel. Tu es mon Dieu, je te célébrerai. Mon Dieu, je t’exalterai. » Ce passage est une déclaration clé dans ce Psaume messianique qui fut accompli, du moins en partie, lorsque Jésus entra dans la ville de Jérusalem, assis sur un âne, une semaine avant Sa mort et Sa résurrection.

Jésus annonçait par cette entrée mémorable l’accomplissement de la prophétie de Zacharie 9:9 : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton Roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » « Le lendemain, une grande troupe qui était venue pour la fête, apprenant que Jésus venait à Jérusalem, prit des rameaux de palmiers, et sortit au-devant de lui, en criant : Hosanna ! béni soit le roi d’Israël, qui vient au nom du Seigneur ! » (Jean 12:12-13). Plusieurs chrétiens, encore aujourd’hui, commémorent cet événement le jour qu’ils appellent le Dimanche des rameaux.

Mais plusieurs personnes, aujourd’hui comme autrefois, doutent que Jésus était le Messie et Le répudient complètement en criant de Le mettre à mort. Mais Jésus savait que cela arriverait, et c’est pourquoi Il a déclaré, dans Luc 13:34-35 : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre habitation va vous rester déserte, et je vous dis en vérité, que vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

Cette prophétie s’appliquait spécialement à la nation dans son ensemble, mais ce principe s’applique également aux individus. Lorsque quelqu’un est appelé par le Père et L’accueille avec joie, l’Esprit de Christ pénètre dans son cœur, ce Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). Et ainsi cet individu pourra également proclamer « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Mais pour ce qui est des faux ministres qui viennent vous prêcher n’importe quoi, Jude nous déclare : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:11-13).

Jude compare ces trois mauvais exemples dans l’Ancien Testament à certains leaders dans les églises du Nouveau Testament qui utilisent leur influence pour faire le mal. Caïn fut le premier fils d’Adam et Ève, et il a eu toutes les opportunités nécessaires afin d’exceller. Malgré cela, il a choisi la voie qui, non seulement l’amena à tuer son frère, mais qui fut également responsable d’une culture de rébellion contre Dieu. Son meurtre fut précédé d’une désobéissance flagrante qui s’exprima lorsque la famille est venue offrir son sacrifice au Créateur.

Dans Genèse 4:3-7, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui. »

Pourquoi Dieu a-t-Il eu égard à l’offrande d’Abel et non a celle de Caïn ? La réponse se trouve dans Hébreux 11:4 : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle. » Abel offrit des premiers-nés de son troupeau, tandis que Caïn offrit des fruits de la terre. Il n’est pas écrit que les fruits offerts par Caïn étaient de mauvaise qualité. De plus, offrir des fruits n’était pas inférieur à offrir du bétail puisque les instructions de Dieu à Moïse au sujet des offrandes incluaient les prémices de la terre comme les prémices du bétail. Personnellement, je crois qu’il s’agissait de l’attitude de Caïn en opposition à celle d’Abel. Caïn aurait pu offrir la même offrande d’animaux que son frère qu’il n’aurait pas été plus agréé, car c’est son attitude qui était mauvaise. Mais c’est une spéculation de ma part fondée sur ce qu’on peut déduire de ce que Dieu a dit à Caïn dans le texte plus haut.

Le livre de la Genèse ne nous donne pas beaucoup de détails, mais il est très clair que la première famille devait suivre des instructions. Même après avoir péché contre Dieu, Genèse 3:21 nous dit que : « l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit. » Pour faire ces robes, Dieu a dû sacrifier des animaux afin de les revêtir. Caïn avait adopté un style de vie qui détourna son cœur de l’obéissance aux instructions de Dieu. Il était fermier et fournissait de la nourriture pour plusieurs, mais lorsque vint le temps d’offrir des sacrifices, il n’obéissait pas aux instructions divines. Je pense plutôt que Dieu savait que Caïn avait un mauvais cœur, car il était déjà prédisposé au meurtre. Ce genre de prédisposition ne survient pas tout d’un coup.

Et cette rébellion l’a amené à croire qu’ : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 14:12). Et finalement, il a tué son frère Abel.

Malheur à ceux qui ont suivi la voie de Coré (voir Jude 1:11). Jude nous décrit le comportement de Coré contre Moïse. Dans Nombres 16:1-5, nous lisons : « Or, Coré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, fit une entreprise avec Dathan et Abiram, fils d’Éliab, et On, fils de Péleth, enfants de Ruben ; et ils s’élevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël, des principaux de l’assemblée, qu’on appelait au conseil, des hommes de renom. Ils s’assemblèrent donc contre Moïse et contre Aaron, et leur dirent : Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés, et l’Éternel est au milieu d’eux ; pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ? Moïse, entendant cela, se jeta sur son visage. Et il parla à Coré et à tous ceux qui étaient assemblés avec lui, en disant : Demain matin, l’Éternel fera connaître qui est à Lui, et qui est consacré, et il le fera approcher de lui ; il fera approcher de lui celui qu’il aura choisi. »

Pendant cette période de temps, Moïse et Aaron étaient les porte-paroles de l’Éternel, exerçant autorité et pleines instructions venant de Dieu. Les Saintes Écritures prennent cette place aujourd’hui. Coré et les deux cent cinquante princes de l’assemblée qu’on appelait au conseil, des hommes de renom, avaient décidé qu’ils étaient aussi saints que Moïse. Ils disaient : « Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés » (Nombres 16:3). C’était beaucoup plus qu’un simple soulèvement pour le contrôle du leadership de l’assemblée. Car Israël venait tout juste de passer par des miracles majeurs, l’ouverture de la Mer Rouge, la manne qui descendait du ciel chaque jour pour nourrir le peuple, l’eau qui leur venait constamment du rocher, et ils venaient de recevoir les Dix Commandements, et ils construisirent le tabernacle pour Dieu.

Le peuple avait rejeté le compte-rendu de Josué et de Caleb au sujet de la terre promise par Dieu, et il rouspétait continuellement. Dans Nombres 14:3-4, ils disaient : « Et pourquoi l’Éternel nous conduit-il vers ce pays, pour y tomber par l’épée ? Nos femmes et nos petits enfants y seront une proie. Ne vaudrait-il pas mieux pour nous, de retourner en Égypte ? Et ils se dirent l’un à l’autre : Établissons un chef, et retournons en Égypte. » Un exemple parfait de la courte vue des hommes sans l’Esprit de Dieu. L’Éternel était vraiment en colère contre eux. Alors, Coré a tenté d’annuler le plan de direction de Dieu en se rebellant contre Moïse qui avait été établi sur le peuple par l’autorité divine. Aujourd’hui, cela serait l’équivalent d’insister pour que la science, ou la philosophie, ou la théologie, soient aussi saintes que le Texte Reçu des Écritures !

La méthode divine d’éprouver cette rébellion était assez simple. Chaque leader devait préparer sa propre interprétation de la Parole de Dieu, et l’Éternel ferait connaître qui est à lui et qui est consacré, et Il le fera approcher de Lui ; Il fera approcher de Lui celui qu’Il aura choisi. « Mais si l’Éternel crée une chose toute nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants au Sépulcre, vous saurez que ces hommes ont méprisé l’Éternel. Et dès qu’il eut achevé de prononcer toutes ces paroles, le sol qui était sous eux, se fendit ; et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec leurs familles, et tous les hommes qui étaient à Coré, et tout leur bien. Ils descendirent, eux et tout ce qui leur appartenait, vivants au Sépulcre, et la terre les couvrit ; et ils périrent du milieu de l’assemblée. Et tout Israël, qui était autour d’eux, s’enfuit à leur cri; car ils disaient : Prenons garde que la terre ne nous engloutisse ! Et un feu sortit, de la part de l’Éternel, et dévora les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum » (Nombres 16:30-35).

Dieu ne tolère aucun rejet de Son message. Mais comme le disait si bien David, dans Psaume 138:2 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. »

Et finalement : « Malheur à eux ! qui se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain » (Jude 1:11). Balaam était un caractère très complexe qui disait être habilité à communiquer avec Dieu. Alors : « les enfants d’Israël partirent, et campèrent dans les plaines de Moab, au delà du Jourdain de Jérico. Or Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu’Israël avait fait à l’Amoréen. Et Moab eut une grande peur de ce peuple, parce qu’il était nombreux ; et Moab fut effrayé en face des enfants d’Israël. Moab dit donc aux anciens de Madian : Maintenant cette multitude va tout dévorer autour de nous, comme le bœuf broute l’herbe des champs. Or, en ce temps-là, Balak, fils de Tsippor, était roi de Moab » (Nombres 22:1-4).

« Et il envoya des messagers à Balaam, fils de Béor, à Pethor, située sur le fleuve, au pays des enfants de son peuple, pour l’appeler, en disant : Voici, un peuple est sorti d’Égypte ; voici, il couvre la face de la terre, et il s’est établi vis-à-vis de moi. Viens donc maintenant, je te prie ; maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi. Peut-être que je pourrai le battre, et que je le chasserai du pays ; car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. Les anciens de Moab s’en allèrent donc, avec les anciens de Madian, ayant en leur main des présents pour le devin ; et ils vinrent à Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak » (Nombres 22:5-7).

Dans Nombres 22:8-13, Balaam leur répondit : « Demeurez ici cette nuit, et je vous rendrai réponse, selon que l’Éternel me parlera. Et les seigneurs de Moab demeurèrent chez Balaam. Or, Dieu vint à Balaam, et lui dit : Qui sont ces hommes que tu as chez toi ? Et Balaam répondit à Dieu : Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, a envoyé vers moi, pour me dire : Voici un peuple est sorti d’Égypte, et il couvre la face de la terre ; viens maintenant, maudis-le-moi ; peut-être que je pourrai le combattre, et que je le chasserai. Et Dieu dit à Balaam : Tu n’iras point avec eux, tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. Et Balaam se leva au matin, et dit aux seigneurs envoyés par Balak : Retournez en votre pays ; car l’Éternel a refusé de me laisser aller avec vous. »

Même l’apôtre Pierre nous parle de ces hommes : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:15). Allons voir le récit dans Nombres 22:20-23. « Et Dieu vint à Balaam la nuit, et lui dit : Si ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux ; mais tu ne feras que ce que je te dirai. Balaam se leva donc le matin, sella son ânesse, et s’en alla avec les seigneurs de Moab. Mais la colère de Dieu s’embrasa parce qu’il s’en allait ; et un ange de l’Éternel se tint dans le chemin pour s’opposer à lui. Or, il était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et l’ânesse se détourna du chemin et s’en alla dans les champs, et Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin. »

Dans Nombres 22:24-27, nous lisons : « Mais l’ange de l’Éternel se tint dans un sentier de vignes, qui avait un mur d’un côté et un mur de l’autre. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se serra contre la muraille, et elle serra contre la muraille le pied de Balaam, qui continua à la frapper. Et l’ange de l’Éternel passa plus avant, et s’arrêta dans un lieu étroit où il n’y avait pas de chemin pour se détourner à droite ni à gauche. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se coucha sous Balaam. Mais la colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un bâton. » Manifestement, Balaam ne voyait pas l’ange de Dieu qui était pourtant devant lui. Puis, Dieu montra un peu d’ironie.

« Alors l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies déjà frappée trois fois ? Et Balaam répondit à l’ânesse : C’est que tu t’es moquée de moi. Que n’ai-je une épée en ma main ! je t’aurais déjà tuée. Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis que tu existes jusqu’à ce jour ? Ai-je l’habitude d’agir ainsi à ton égard ? Et il répondit : Non. Alors l’Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et il vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et il s’inclina et se prosterna sur son visage. Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois ? Voici, je suis sorti pour m’opposer à toi, car tu suis un chemin pernicieux devant moi. Or l’ânesse m’a vu, et s’est détournée devant moi déjà trois fois ; et si elle ne se fût détournée de devant moi, je t’aurais même déjà tué et je l’aurais laissée en vie. Alors Balaam dit à l’ange de l’Éternel : J’ai péché ; car je ne savais point que tu te tinsses dans le chemin contre moi ; et maintenant, si cela te déplaît, je m’en retournerai » (Nombres 22:28-34).

Malgré cela, Balaam persista dans son projet de se rendre vers Balak. Ensuite, par trois fois il tenta de maudire Israël, mais chaque fois, au lieu de le maudire, il le bénissait, car cela venait de Dieu. Finalement, dans Nombres 24:12-13 : « Balaam répondit à Balak : N’avais-je pas dit aussi aux messagers que tu avais envoyés vers moi : Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Éternel, pour faire du bien ou du mal de moi-même ; je dirai ce que l’Éternel dira ? » Au lieu de se repentir, Balaam se vantait de son habilité à savoir ce que Dieu voulait de lui. Alors, dans Apocalypse 2:14, cette doctrine s’est répandue dans l’Église de Pergame, où Jésus lui dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. »

Ceux qui détournent les dons de Dieu pour leur propre profit tombent sous une condamnation plus sévère. Même Jacques nous met en garde en déclarant : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Que le Seigneur nous protège contre les Balaam des églises. Paul nous dit plutôt que : « La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » (2 Corinthiens 13:13).

Il n’y a qu’un seul Dieu, Qui Se manifeste cependant à nous de deux façons, selon Son vouloir et Son désir. Il existe plusieurs passages où Dieu Se manifeste dans la vie du chrétien. D’abord, il y a la manifestation du salut, par le sang de Jésus, car : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:14-15).

Ensuite, vient la régénération : « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). Le salut et la régénération sont témoignés publiquement par l’ordre de Christ, dans Matthieu 28:19 : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » La ressource principale du croyant, c’est la prière.

Car Jésus : « est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:17-22.

Nous devrions apprendre continuellement de Christ et témoigner pour Lui. Et : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Nous avons donc Son assurance éternelle que Sa grâce, Son Amour et Sa communion avec nous seront toujours là.

Nous vivons présentement dans un territoire bien choyé. Car : « vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Au cœur même de notre lutte continuelle pour notre survie et pour notre victoire dans ce monde, il serait bien de reconnaître que nous vivons présentement en territoire ennemi.

Alors que nous reconnaissons que c’est par la Parole de Dieu que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3), « nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais rappelons-nous que Satan demeure toujours : « le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:2-3). Le fait que nous soyons entourés de ténèbres ne devrait pas nous surprendre, car avant d’être délivrés par Sa grâce, nous aussi étions parmi ces ténèbres.

Jésus est venu : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:77-79). Mais ce qui fut malheureux : « c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19).

Cette confrontation, qui a lieu dans les ténèbres, n’abolit pas le conflit que nous, les humains, entretenons avec les esprits, mais nous devrions toujours considérer que : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Mais louons Dieu de nous avoir sortis des ténèbres pour nous amener dans Sa merveilleuse lumière.

Malgré que nous demeurions encore dans le monde, notre Roi : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Car dans cette lumière : « était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Dans Jean 13:34-35, Jésus nous déclare : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Aucun chrétien ne pourrait remettre en question la prééminente importance de l’amour. « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). La plus grande vertu chrétienne, c’est l’amour. Les premier et deuxième commandements de la loi nous déclarent l’amour pour Dieu et l’amour envers notre prochain. Au pharisien qui est venu Lui demander : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Le nouveau commandement de Christ nous donne toutefois la définition de l’amour ! « C’est que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés. » Nous devrions observer de quelle façon Christ a aimé. En premier lieu, Son amour n’était pas éphémère. « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour de cette façon : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses ennemis implacables. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection !

« L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11). La mesure de l’amour fut la mort de Christ, imméritée, mais joyeusement offerte par Lui en substitution à nos péchés. Lorsque nous pensons que Son commandement de nous aimer les uns les autres est trop exigeant pour nous, comparons-le à Son amour pour nous.

« Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous tenons ce commandement de lui : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère » (1 Jean 4:19-21). Donc, nous devrions constamment vivre pour Lui.




D.547 – La noirceur lors de la crucifixion de Christ

Par Joseph Sakala

Plusieurs se souviendront de la grande éclipse de 2017. Quelques-uns croyaient que c’était un signe venant de Dieu. Car plusieurs pensent qu’une éclipse solaire semblable a marqué la crucifixion et la mort de Jésus. Ce qui arriva lors de la mort de Jésus était extraordinaire et bien documenté, mais ce n’était pas une éclipse solaire ordinaire. En se basant sur la théorie d’une éclipse solaire, plusieurs personnes tentent de dater la Crucifixion de Jésus en 29 apr. J.-C. ou en 33 apr. J.-C. à cause des deux éclipses solaires connues en Judée pendant ces années.

Certains historiens lient la Crucifixion à une éclipse solaire totale d’une minute 59 secondes qui arriva en l’an 29 apr. J.-C., tandis que d’autres prétendent qu’une autre éclipse solaire totale eut lieu pendant quatre minutes six secondes en l’an 33 apr. J.-C., marquant la mort de Jésus. Même la NASA indique les années 29 apr. J.-C. et 33 apr. J.-C. comme des années possibles de la Crucifixion de Jésus sur leur liste de Solar Eclipses of Historical Interest (Éclipses solaires d’intérêt historique). Cependant, aucune des éclipses solaires, ni en 29 apr. J.-C. ni en 33 apr. J.-C., ne correspond au récit biblique.

Selon la NASA, la durée maximale d’une éclipse solaire est de 7,5 minutes. Mais la noirceur, lors de la mort de Jésus, dura trois heures ! Car, dans Marc 15:33, nous lisons : « Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. » Notez bien, cela dura trois heures pleines ! Bien que Dieu puisse faire durer une éclipse pendant trois heures, ce n’est pas ce qui est arrivé lorsque Jésus est mort. Regardons ensemble un vieux récit qui correspond précisément au compte-rendu biblique.

Un historien du troisième siècle, nommé Sextus Julius Africanus, cite les paroles de Thalès écrites aux environs de l’an 52 apr. J.-C.. Africanus écrit : « …dans le temps de César Tibère, lors d’une pleine lune, il y eut une éclipse solaire totale de la sixième heure jusqu’à la neuvième – manifestement celle dont nous parlons. Mais qu’est-ce qu’une éclipse peut avoir en commun avec un tremblement de terre, des rochers qui se fendent, une résurrection des morts, et une si grande perturbation dans l’univers entier ? … Mais ce fut une noirceur provoquée par Dieu, parce que le Seigneur souffrait à ce moment-là. » [The Ante-Nicene Fathers. Translations of The Writings of the Fathers down to A.D. 325, p. 137].

Remarquez bien que Thalès nous indique que cette « éclipse » a eu lieu pendant une « pleine lune » – et que ce n’était pas une éclipse normale – ce fut une noirceur provoquée par Dieu. Thalès avait bien compris, tout comme n’importe qui ayant une compréhension fondamentale, comment une éclipse solaire peut se produire. Une éclipse solaire ne peut pas arriver lors d’une pleine lune. Dans le grec ancien, le mot traduit comme éclipse ne veut pas toujours dire que la lune a bloqué le soleil. Le mot peut simplement dire défaillir, comme dans Luc 22:32 où Jésus déclare à Pierre : « Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point ».

Donc, les Évangiles, tout comme d’autres anciens documents, disent très clairement que la Crucifixion a eu lieu durant la Pâque de l’Ancienne Alliance, qui est toujours dans la période de la pleine lune. Une pleine lune arrive lorsque la terre est entre la lune et le soleil. Tandis que durant une éclipse solaire, c’est l’opposé ; c’est la lune qui est entre le soleil et la terre. Ainsi, la noirceur qui arriva le jour de la mort de Jésus ne pouvait pas être causée par une éclipse. Donc, « la théorie de l’éclipse solaire » est un mensonge propagé par le père du mensonge, le diable (Jean 8:44). Car : « il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Le diable tente toujours d’attaquer la vérité biblique ainsi que la divinité de Jésus. Dans 1 Jean 4:3, nous lisons : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Lorsque le Sauveur du monde est décédé, la création entière a souffert de Sa mort. « En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:51-53).

Au moment où notre Messie est mort, le Père au ciel a marqué Sa mort par des signes terrifiants et imposants, et non par une simple éclipse solaire habituelle. Pourtant, des milliards de personnes dans le monde entier, séduites par Satan lui-même, fêtent la résurrection de Jésus sans même réaliser que la Bible nous donne une histoire bien différente de ce qu’ils entendent prêcher du haut de la chaire. Quelle est donc la vérité concernant la Résurrection de Jésus ?

D’abord, des millions de chrétiens pratiquants se réunissent chaque année pour célébrer les pâques le dimanche matin. Même parmi ceux qui ne vont plus à l’église, plusieurs assistent aux services d’adoration, à l’église de leur choix, le dimanche des pâques. Mais saviez-vous que les services du Vendredi-Saint traditionnel renient le seul signe que Jésus avait donné aux chefs religieux de Son temps pour prouver qu’Il était le Messie ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est vrai et vous pouvez le prouver !

Saviez-vous que nulle part dans votre Bible vous trouverez une déclaration que Jésus-Christ soit ressuscité le dimanche matin ? En effet, les Écritures nous enseignent quelque chose d’entièrement différent. Alors, à quel moment a véritablement eu lieu la résurrection de Jésus ? Et qu’est-ce que les œufs de pâques, les lapins en chocolat et les petites filles en robes de dentelle ont affaires avec Jésus de Nazareth ? Quelle est le lien entre la chasse aux œufs de pâques et la résurrection de Christ ? Lisez attentivement votre Bible afin d’avoir la réponse à ces questions, ainsi qu’à d’autres questions également vitales !

Pour ceux qui veulent sincèrement comprendre la vérité, il y a beaucoup de preuves que Jésus de Nazareth était le véritable Messie promis dans l’Ancien Testament. Lorsque les disciples de Jean le Baptiste sont venus vers Jésus après que Jean fut arrêté et emprisonné par Hérode, remarquez bien ce que Jésus leur déclara. Dans Matthieu 11:2-6, nous lisons : « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres. Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi. »

Dans l’Évangile de l’apôtre Jean, nous apprenons que Jésus a opéré des signes remarquables, en commençant par le mariage à Cana. Durant la noce, le vin venait de manquer et : « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:5-11).

Remarquez bien pourquoi Jésus faisait tant de miracles. « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Ses disciples étaient donc témoins de ces signes qui confirmaient leur foi en ce que Jésus était vraiment le Messie promis. Dès le début de Son Ministère, les leaders religieux étaient très bien au courant du message et des signes qui confirmaient l’autorité de Christ.

Cependant, dans Jean 3:1-2, nous lisons : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Cela se passait lors de la première saison du ministère de Jésus, en l’an 28 apr. J.-C.. Durant les trois années de Son ministère, ces leaders religieux ont eu plusieurs opportunités de se familiariser avec le message de Christ, ainsi que d’entendre parler et de témoigner de ces signes miraculeux. Toutefois, aucun de ces miracles ne leur était satisfaisant.

En effet, ils sont venus vers Jésus en plusieurs occasions pour Lui demander un signe qui pourrait établir une fois pour toutes que Jésus était le Messie. À chaque occasion, Jésus leur dit qu’un seul signe leur serait donné. Jean nous déclare que le premier échange est arrivé lors de la Pâque, en l’an 28 apr. J.-C., lorsque Jésus nettoya le temple en chassant les changeurs d’argent. Se faisant aborder par les leaders religieux qui demandaient que Jésus leur montre un autre signe que les guérisons miraculeuses qu’Il avait faites dans le temple, dans Jean 2:19-21 : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. »

Notez les paroles de Jésus, qui a utilisé l’expression « relever ». Alors que Jésus parlait de Sa résurrection, les chefs religieux parlaient de rebâtir le temple. L’apôtre Matthieu nous raconte un échange similaire : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits », leur déclara Jésus, dans Matthieu 12:38-40.

Le voilà, le seul signe que Jésus a offert aux leaders religieux sceptiques de Son temps ! Qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe après Sa mort ! Ce signe a-t-il été accompli ? Absolument ! Notez le témoignage de l’ange parlant aux femmes qui sont venues embaumer le corps de Jésus tôt le dimanche matin. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit, » déclara l’ange, dans Matthieu 28:6-7. Jésus avait promis qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe, et Jésus ressuscita précisément comme Il l’avait dit.

Comment est-il possible de placer trois jours et trois nuits dans la période entre le vendredi saint et le dimanche matin de Sa résurrection ? Comptez-le vous mêmes. Cela ne fonctionne tout simplement pas ! Certaines religions se défendent en avançant l’étrange argument que, dans l’idiome grec, « trois jours et trois nuits » veut dire n’importe quelle portion de trois jours et trois nuits. Mais cette théorie devient fausse lorsque nous permettons à la Bible de définir ses propres termes. Notez, s’il vous plaît, que Jésus Se référait à l’usage hébreu et pas au grec. Jésus a spécifiquement relié Son séjour dans la tombe à Jonas. Et, dans Jonas 2:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. »

Cette même expression fut utilisée lorsque la reine Esther a dit à son cousin Mardochée : « Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé », dans Esther 4:16-17. Chacun de ces actes nous décrit clairement une période de soixante-douze heures, c’est-à-dire, trois jours et trois nuits.

C’est exactement ce que Jésus voulait dire, et les pharisiens le savaient. Cela est d’ailleurs tellement vrai qu’ils l’ont même cité à Pilate, le gouverneur romain : « Et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première » (Matthieu 27:63-64). Ces pharisiens savaient que Jésus ne leur parlait pas simplement d’une période d’une journée et demie, mais plutôt de trois journées pleines.

Alors, quand arriva la crucifixion ? Plusieurs vous diront : « La Bible ne dit-elle pas que Jésus fut crucifié et enterré le vendredi, et que Sa tombe fut vide le dimanche matin ? » Il est vrai que la tombe fut vide le dimanche matin, mais la Bible ne parle nulle part d’une crucifixion le vendredi, comme certaines grandes églises le prétendent. Les Saintes Écritures nous disent que Jésus fut crucifié le « jour de la préparation ». Dans Marc 15:42-45, nous lisons : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le Royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. »

Mais il faut nous rappeler de quel jour de préparation il était question. Souvenons-nous que la Bible parle de sabbats annuels, de jours saints spéciaux, en plus des sabbats hebdomadaires. Dans Lévitique 23:4 : « Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. » Au verset 7 : « Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. » Au verset 24 : « Parle aux enfants d’Israël, et dis : Au septième mois, au premier jour du mois, il y aura pour vous un jour de repos, une commémoration publiée au son des trompettes, une sainte convocation. »

Et dans Lévitique 23:27-32 : « Le dixième jour de ce septième mois sera le jour des expiations ; vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices faits par le feu. Vous ne ferez aucune œuvre ce jour-là ; car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel votre Dieu. Car toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera retranchée du milieu de son peuple. Et toute personne qui fera ce jour-là une œuvre quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucune œuvre ; c’est une ordonnance perpétuelle pour vos générations, dans toutes vos demeures. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. Le neuvième jour du mois, au soir, d’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre sabbat. »

Jésus fut crucifié le jour de la préparation, avant un sabbat annuel, durant la portion appelée Jour de la Pâque – le 14 abib, sur le calendrier hébreu. Le jour suivant – le 15 abib – est un Jour Saint annuel, le premier Jour de la Fête des Pains sans Levain. La Pâque tomba un mercredi soir, en l’an 31 apr. J.-C., l’année de la crucifixion de Jésus. Jeudi était un sabbat annuel, le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain. Jésus fut enseveli juste avant le coucher du soleil le mercredi après-midi, et Il fut dans la tombe du mercredi soir jusqu’au jeudi soir, donc un jour et une nuit. Du jeudi soir jusqu’au vendredi soir, un deuxième jour et une deuxième nuit. Et finalement, du vendredi soir jusqu’au samedi soir, un troisième jour et une troisième nuit. Donc trois jours et trois nuits, exactement comme Jésus l’avait prédit !

Jésus fut ressuscité juste avant le coucher du soleil le samedi, soit soixante-douze heures après Sa mise au tombeau. Le dimanche matin, lorsque les femmes sont venues pour embaumer Jésus, Il était déjà ressuscité. Les femmes n’ont pas vu Sa résurrection, elles ont vu un tombeau vide, et c’est l’ange qui leur annonça que Jésus était ressuscité tel qu’Il l’avait prédit. Jésus est venu comme l’Agneau de Dieu pour payer la rançon du péché. Jean le Baptiste avait raison de témoigner : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde », dans Jean 1:29. Paul avait donc également raison de déclarer : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5:7).

Une étude sérieuse des Évangiles nous montre que Jésus et Ses disciples ont mangé la Pâque après le coucher du soleil, le 14 abib. Dans Marc 14:16-18, nous lisons : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. » Voici une autre explication de cet événement, mais cette fois par Luc, le médecin choisi par Dieu à cause du détail qu’il a mis dans son Évangile.

Luc 22:13-21 nous dit : « Eux donc s’en étant allés, trouvèrent tout comme il leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit : Prenez-la, et la distribuez entre vous. Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Au reste, voici, la main de celui qui me trahit est à cette table avec moi. »

Voici maintenant ce que cette fête nous annonçait. Dans Exode 12:1-8 : « l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, au pays d’Égypte, en disant : Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël et dites : Qu’au dixième jour de ce mois ils prennent chacun un agneau ou un chevreau par maison de leurs pères, un agneau ou un chevreau par maison. Et si la maison est trop petite pour le manger, qu’on le prenne avec son voisin le plus rapproché de sa maison, d’après le nombre des personnes ; vous compterez pour l’agneau selon ce que chacun peut manger. Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et le mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau de la porte des maisons où ils le mangeront. Et cette nuit-là, ils en mangeront la chair rôtie au feu ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères. »

Maintenant, revenons à Jésus et à Son dernier repas avec Ses apôtres. Plus tard dans la soirée, après le repas, Jésus et Ses disciples se rendirent au Mont de Oliviers (Marc 14:26), où les soldats, conduits par Judas Iscariote, L’ont trouvé et emprisonné (vs 43-46). « Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate. Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses. Mais Pilate l’interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi. Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris » (Marc 15:1-5).

« Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus » (Marc 15:15-21).

Dans Marc 15:25-26, nous voyons : « Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS. » On devrait noter ici que, selon le calendrier ancien, les heures de la journée commençaient à se compter à partir du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil, donc selon nos heures, environ de six heures du matin à six heures du soir. Alors, à partir de six heures, la troisième heure nous donnerait neuf heures (9h00), pour la crucifixion de Jésus-Christ.

« De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages. Quand vint la sixième heure [midi (12h00) selon l’horaire d’aujourd’hui], il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure [trois heures de l’après-midi (15h00)]. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit, » nous déclare Marc 15:31-37.

Peu de temps après et : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus » (Marc 15:42-43). « Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph » (Marc 15:44-45). Et c’est encore Luc qui nous décrit avec précision ce qui arriva lorsque Joseph d’Arimathée prit le corps de Jésus.

« Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi » (Luc 23:53-56) c’est-à-dire, le sabbat hebdomadaire qui commence le vendredi soir. Dans Jean 19:41-42 : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ils y mirent donc Jésus, à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche. »

Cette emphase sur le fait que Jésus avait été rapidement enseveli, juste avant le sabbat, a confondu plusieurs personnes tout au long des siècles, à croire que la crucifixion de Jésus avait eu lieu un vendredi. Mais ces personnes ont manqué l’explication de Jean : « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un Grand Jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât » (Jean 19:31). Ce n’était pas le sabbat hebdomadaire, mais un sabbat annuel, un Grand Jour. Vous rappelez-vous du 15 abib, le jour après la Pâque, le premier jour des pains sans levain commandé par Dieu à l’ancien Israël dans Lévitique 23:5-7 ?

La variété des détails dans les quatre Évangiles nous montre clairement qu’il y avait en réalité deux sabbats cette semaine-là : un annuel, le Grand Jour, le jeudi, et le sabbat régulier hebdomadaire, le samedi. Remarquez maintenant le récit de Marc : « Après que le sabbat, (le Grand Jour annuel) fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps » (Marc 16:1). Les boutiques à Jérusalem avaient assurément été fermées pendant les deux sabbats. Or, Jésus fut mis au sépulcre juste avant que le grand sabbat annuel commence, et les femmes furent présentes lors de Son ensevelissement (Marc 15:47). Donc, leur seule opportunité pour acheter et préparer les aromates n’aura été que le vendredi dans la journée, avant le coucher du soleil, lorsque les boutiques étaient toujours ouvertes, avant qu’elles ne se referment encore le vendredi au coucher du soleil, puis encore dans la journée du samedi, soit le sabbat hebdomadaire.

Notez également le récit de Luc : « Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, [le vendredi] et elles se reposèrent le jour du sabbat [hebdomadaire], selon la loi » (Luc 23:55-56). La compréhension de ces deux sabbats dans la même semaine nous ouvre la connaissance de la période de temps que Jésus a passé dans le tombeau. Pourquoi alors les femmes sont-elles venues au tombeau le dimanche matin ?

Est-ce pour célébrer la cueillette de l’eau bénite le dimanche des pâques ? Pas du tout ! Elles sont venues à la première opportunité pour embaumer le corps de Jésus. Elles avaient une raison essentiellement pratique : le samedi soir, après le coucher du soleil, il aurait fait trop sombre pour entreprendre ce travail d’embaumement ! « Mais le premier jour de la semaine, elles vinrent de grand matin au sépulcre, apportant les parfums qu’elles avaient préparés ; et quelques personnes les accompagnaient. Et elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus. Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent de ses paroles. Et étant revenues du sépulcre, elles racontèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres » (Luc 24:1-9).

Pourquoi ce signe spécial fut-il nécessaire pour confirmer que Jésus était véritablement le Messie ? Les leaders religieux du temps de Jésus avaient déjà leurs témoins choisis en main pour témoigner des évènements concernant la mort et l’ensevelissement de Jésus. Souvenez-vous : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde » (Matthieu 27:62-66).

Ces gardes étaient des témoins de la mort de Jésus ainsi que des évènements qui suivirent, et ce furent eux qui ont informé ces leaders religieux de la résurrection de Jésus. « Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. Et si cela vient à la connaissance du gouverneur, nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine. Et les soldats, ayant pris l’argent, firent selon qu’ils avaient été instruits ; et ce bruit a couru parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui » (Matthieu 28:12-15).

Mais à ces Juifs : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits » (Matthieu 21:42-43). Cette nation, c’est Son Église ! Or, les anciens et les soldats savaient que Jésus avait accompli le seul signe qu’Il leur avait donné en accord avec le miracle de Jonas. Et Jésus avait accompli Sa promesse ! Et ces Juifs hypocrites ainsi que toute leur descendance attendent toujours leur Messie et écrivent toujours dans leur Talmud des mensonges honteux et des propos blasphématoires contre le Rédempteur du monde !




D.546 – Perversion de la sexualité

Par Joseph Sakala

Certaines personnes défendent les images de sexualité provocatrices comme étant une forme d’art qui favorise la beauté du corps humain. Une telle assertion cherche à séparer le travail de l’Artiste de Son intention et de Ses instructions. Dieu a créé le corps humain : « à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). En effet, Sa création était belle, et Dieu l’a organisée comme cela. Son intention, dès le commencement, était que l’homme et la femme soient unis pour ne former qu’une personne dans les paramètres du mariage et des sentiments humains. Dieu n’a pas créé le sexe uniquement pour la procréation, mais également comme une expression d’amour qui ramène le mari plus près de sa femme, physiquement et émotionnellement.

La pornographie offre le sexe à la place de l’intimité réelle. La sexualité véritable donne comme résultat la fidélité des époux qui ne peut être obtenue que dans un mariage d’amour, au sein d’une union dans laquelle Dieu devient le centre d’intérêt. Donc, un mariage à trois où Dieu dirige et bénit les deux époux. La pornographie, par contre, offre seulement le sexe, comme une illusion ou un mirage dans le désert. Plusieurs y sont attirés, mais découvrent par expérience qu’en réalité cette sorte d’union est vide, frustrante et perturbante.

Le roi Salomon nous avertit au sujet de la poursuite de la gratification sexuelle. Dans Proverbes 5:3-6, Salomon déclare : « Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants. Ses pieds conduisent à la mort ; ses démarches aboutissent au Sépulcre. Elle ne considère pas le chemin de la vie ; ses voies s’égarent, elle ne sait où. » Les actions d’un individu ont toujours des conséquences. Et les résultats d’un tel comportement aboutissent toujours à tout ce qui n’est pas plaisant.

Malgré qu’au début cela peut être agréable, le résultat final aboutit à l’amertume et même à la mort. La pornographie et le sexe illicite exploitent les individus en leur faisant miroiter une gratification momentanée, uniquement temporaire, et ceux qui se laissent exploiter le font pour leur propre malheur. Ceux qui sont pris dans cette illusion et cette imagerie illicite courent vers la promesse du plaisir. Proverbes 7:22 nous déclare : « Il s’en alla aussitôt après elle, comme un bœuf s’en va à la boucherie, et comme un fou qu’on lie pour être châtié. »

Tout comme le bœuf est attiré vers le boucher par un seau de grains, ainsi sont attirés ceux qui ne cherchent que la satisfaction sexuelle par la promesse du plaisir, vers leur propre destruction. Loin de n’être qu’un amusement sans conséquences, la pornographie est un cancer national qui attaque ce qui est le plus précieux dans notre société, c’est-à-dire la famille. Pour certains, la pornographie est la porte ouverte vers d’autres poursuites sexuelles illicites. Elle est fréquemment mentionnée dans les procédures de divorce comme étant le facteur principal de la rupture des mariages.

Une étude entreprise par The American Academy of Matrimonial Lawyers a conclu que deux tiers des 350 avocats participants ont indiqué que la pornographie sur Internet a joué un rôle significatif dans les divorces qu’ils ont traités. La souffrance endurée résultant de ce genre d’amusement affecte également la vie de toute la famille, des frères et des sœurs, de l’épouse et des enfants. Loin d’être sans conséquences, cette imagerie illicite vient avec des dommages incalculables.

Pendant ce temps, ceux qui fournissent des films à l’Internet, qui fabriquent les revues, les proxénètes et les filles de joie font des sommes d’argent énormes sur le dos des familles qui se privent des véritables joies de la sexualité qui leur seraient disponibles s’ils voulaient vivre selon la volonté de Dieu. Comment cela a-t-il pu arriver ? Psaume 9:16-18 nous donne la réponse : « Les nations sont tombées dans la fosse qu’elles avaient faite ; leur pied s’est pris au filet qu’elles avaient caché. L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains. – Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu. »

Je vous signale que le texte ci-haut semble donner au mot « enfer » le même sens que « géhenne ». Or, vous savez comme moi que l’enfer, dans la Bible, c’est le « séjour des morts » ou la « tombe », et non pas la « géhenne ». Dans le texte de Salomon, celui-ci ne parlait donc pas de la géhenne, mais du séjour des morts. Toutefois, le sujet de « la géhenne » est grandement oublié de nos jours, même parmi les évangélistes et pasteurs enseignants. Le ciel est souvent mentionné dans les enterrements, car presque tout le monde dans l’assistance désire que le décédé y soit monté. La géhenne, par contre, est rarement reconnue comme une possibilité pour le mort, même pour les criminels endurcis. Le Seigneur Jésus a pourtant dit, et Il devait sûrement le savoir : « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:12-14).

Mais qui sont ces méchants ? La Bible nous déclare, dans Romains 3:10-12 : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Malgré cela : « nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:18-20).

Selon ce principe, les méchants seraient ceux qui ont oublié Dieu. Est-ce que des nations entières pourraient être aveuglées au point de ne pas reconnaître le véritable Dieu de la Création, et continuer à poursuivre leur législature et conduire leurs affaires comme si Dieu n’existait pas ? Si c’est ainsi, ces nations ou les citoyens de ces nations seraient en danger mortel. Car Psaume 119:119-120 nous avertit que : « Tu réduis à néant comme de l’écume tous les méchants de la terre ; c’est pourquoi j’aime tes témoignages. Ma chair frissonne de la frayeur que j’ai de toi ; et je crains tes jugements. »

Mais Christ est venu et Il est mort pour les impies. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies », nous déclare Paul, dans Romains 5:5-6. Alors : « Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en Lui ! » nous assure David, dans Psaume 2:12. Nous devrions au moins prier pour ces nations afin qu’elles se repentent et reviennent au Seigneur qui les a créées.

« Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). De nombreux théologiens, doués de grandes habilités et de beaucoup de sincérité ont tenté d’expliquer la prédestination tout au long des siècles. Puisque la question implique l’Éternel, qui est le Créateur infini, il devient évidemment impossible pour de simples humains sans Son Esprit divin de comprendre son véritable sens.

Mais nous n’avons pas à le comprendre avant de nous réjouir en Sa vérité. Les Écritures nous enseignent que la raison de la prédestination divine, c’est que nous pourrions glorifier Dieu et Sa grâce merveilleuse. Nous avons été prédestinés à devenir Ses fils adoptifs afin de louer la gloire de Sa grâce. Ensuite, nous apprenons que : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

« En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Notez  également : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » nous déclare Paul, dans Romains 8:29-31. Sûrement, de tels cadeaux devraient être suffisants pour Le louer éternellement. Et c’est ce que nous allons faire dans les âges à venir. Car : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:21).

Puisque nous allons témoigner pour notre Seigneur durant le millénium, ne serait-il pas juste de commencer maintenant à le faire ? En parlant de sexualité, regardons un merveilleux passage de la Bible pour découvrir la relation qui devrait exister entre le mari et son épouse. Dans le Cantique des Cantiques 1:12-17, voici une conversation entre Salomon et sa belle épouse Naama. « Tandis que le roi était assis à table, mon nard exhalait son parfum. Mon bien-aimé est pour moi un sachet de myrrhe ; il reposera sur mon sein. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troène, dans les vignes d’En-guédi. Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont ceux des colombes. Que tu es beau, mon bien-aimé ; que tu es agréable ! Notre couche est un lit de verdure. Les poutres de nos maisons sont des cèdres, et nos lambris des cyprès. »

C’est par ces paroles que le roi Salomon exprimait son amour envers sa belle et jeune épouse, et elle à Salomon. 1 Rois 4:32 nous dit que Salomon : « prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq. » Mais, apparemment, celui-ci était son favori. Car il l’appela : « Le cantique des cantiques, qui est de Salomon » (Cantique des Cantiques 1:1). Ce cantique est centré sur sa bien-aimée, à qui Salomon déclare : « Tu m’as ravi le cœur, ma sœur, mon épouse ; tu m’as ravi le cœur par l’un de tes regards, et par l’un des colliers de ton cou. Que tes amours sont belles, ma sœur, mon épouse ! Combien ton amour est meilleur que le vin, et combien tes parfums sont plus suaves qu’aucun aromate ! Tes lèvres, mon épouse, distillent des rayons de miel. Le miel et le lait sont sous ta langue, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. Ma sœur, mon épouse, tu es un jardin fermé, une source fermée, et une fontaine scellée » (Cantique des Cantiques 4:9-12).

Et dans Cantique des Cantiques 5:1, Salomon lui dit : « Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse ; j’ai cueilli ma myrrhe, avec mes plantes aromatiques ; j’ai mangé mes rayons de miel et mon miel ; j’ai bu mon vin et mon lait. » Aux versets 2 et 3, son épouse lui dit : « J’étais endormie, mais mon cœur veillait ; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait : Ouvre-moi, ma sœur, ma bien-aimée, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, et mes cheveux des gouttes de la nuit. J’ai dépouillé ma robe, comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ? » C’est ainsi qu’ils échangeaient leur intimité tant spirituelle que conjugale.

Roboam était le seul fils de Salomon, selon la Bible, et sa mère s’appelait Naama, qui veut dire « plaisante ». « Le roi Roboam se fortifia donc dans Jérusalem, et régna. Il avait quarante et un ans quand il devint roi, et il régna dix-sept ans à Jérusalem, la ville que l’Éternel avait choisie, de toutes les tribus d’Israël, pour y mettre son nom. Sa mère s’appelait Naama, l’Ammonite » (2 Chroniques 12:13). Ainsi, Roboam avait 41 ans lorsqu’il hérita du trône de Salomon, et Salomon n’a régné que pendant quarante ans, comme on peut voir dans 2 Chroniques 9:30-31 : « Salomon régna quarante ans à Jérusalem sur tout Israël. Puis Salomon s’endormit avec ses pères, et on l’ensevelit dans la cité de David, son père ; et Roboam, son fils, régna à sa place. »

Donc, le mariage de Salomon et Naama a eu lieu lorsque Salomon était tout jeune, juste avant qu’il ne devienne roi et bien avant qu’il épousa ses sept cent femmes païennes. Alors, Naama est toujours demeurée son épouse favorite, malgré ses fredaines dans sa vieillesse. Mais son conseil aux jeunes hommes vers la fin de sa vie fut : « Vis joyeusement, tous les jours de la vie de ta vanité, avec la femme que tu aimes, qui t’a été donnée sous le soleil, pour tous les jours de ta vanité ; car c’est là ton partage dans la vie, et au milieu de ton travail, que tu fais sous le soleil » (Ecclésiaste 9:9). Notez de quelle manière Salomon appelle son épouse « belle » et « ma bien-aimée », et plus tard « plaisante ».

Le mot hébreu pour « plaisante » est similaire à Naama. C’est comme si Salomon l’appelait par son nom raccourci telle que « chère Naama ». Elle était sûrement sa bien-aimée, sa chère Naama, sa plaisante épouse, mais elle était également une femme forte d’esprit et de cœur, pour devenir sa reine. Le cantique sur sa personne fut inspiré pour témoigner de son véritable amour marital, qui devient un témoignage spirituel de l’amour que Christ affirme pour Son Église, Sa Bien-aimée.

La similitude entre ce récit de Salomon, qui nous témoigne son amour pour Naama, et l’amour spirituel de Jésus pour Son Épouse, qu’Il mariera pour l’éternité lorsqu’Il reviendra sur terre, est « l’amour » qui devrait être manifesté entre les couples mariés dans le monde aujourd’hui. Dieu nous commande de prier pour ces gens, mais la prière d’intercession n’est pas toujours facile, surtout lorsque nos prières ne sont pas appréciés par ceux pour qui nous prions. Peu importe, car cette sorte de prière plaît au Seigneur et elle est plus importante que la gratitude humaine.

L’apôtre Paul est également d’accord, car, dans 1 Timothée 2:1-6 : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » Paul avait même demandé de prier pour l’empereur Néron qui l’avait emprisonné et qui éventuellement le mettrait à mort.

Même Jésus a dit, dans Matthieu 5:44-45 : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Jésus est notre plus grand intercesseur, car lorsque nous péchons : « nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Ne devrions-nous pas intercéder par la prière pour d’autres, en marchant dans Ses pas ? Nous nous préparons, par la prière, à faire partie de l’époque de la restauration de toutes choses. Lorsque les premiers Européens arrivèrent sur le continent nord-américain, ils ont trouvé une terre remplie de ressources naturelles. En termes bibliques, elle aurait pu être décrite comme une terre où coulent le lait et le miel. Malheureusement, ces ressources ne furent pas gérées avec sagesse.

Toutes les ressources majeures, incluant l’eau, les forêts, la verdure, les animaux et j’en passe, furent mal utilisées et même dépensées avec abus. On pourrait même déclarer que toute la flore et la faune furent mal gérées. Mais pourquoi est-ce arrivé ainsi ? C’est arrivé parce que la motivation des hommes était fondée sur l’égoïsme et la cupidité. La façon divine de donner et d’aimer son prochain comme soi-même n’était pas pratiquée. Il est plutôt dans la pratique humaine de prendre, peu importe les conséquences. Pourtant, dès le commencement, Dieu avait instruit les humains de prendre soin de leur environnement.

Dans Genèse 2:15, nous pouvons lire : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. » Il avait accès à tous les arbres du jardin, sauf un. Et devinez lequel l’homme et la femme ont choisi. Pourtant, ils ont été bien avertis : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17). Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de cultiver et de garder la beauté de ce merveilleux jardin.

Malheureusement, l’homme a ignoré les instructions de son Créateur, et le résultat fut que la terre, les plantes et les animaux, et l’humanité entière en ont souffert les conséquences. Est-ce que les humains pourraient prendre soin de leur environnement ? Est-ce qu’ils pourraient prendre soin de la terre et de ses ressources ? Sûrement, mais il leur faudrait pratiquer l’amour envers Dieu et envers leur prochain, puis rejeter la voie qui les pousse à centrer leur intérêt sur eux-mêmes, ce qui n’est pas bon ni pour soi, ni pour personne ! Presque tous les dommages causés à l’environnement, ainsi qu’aux ressources naturelles renouvelables, pourraient être réparés. Même les animaux qui sont en danger d’extinction pourraient être sauvés, si seulement l’homme pouvait ne pas les chasser et laisser les quelques couples restants afin qu’ils puissent se reproduire. Ce ne sont donc pas la connaissance technique et les ressources financières qui manquent à l’homme pour résoudre ces problèmes, c’est la connaissance spirituelle et la volonté d’agir en conséquence.

Les chênes sont prédominants parmi les bois durs poussant présentement dans les Appalaches et les terrains avoisinants. Pourquoi citer les chênes ? La raison, c’est que, jusqu’au vingtième siècle, les châtaigniers ou les marronniers étaient prédominants dans cet endroit. Ce fut une ressource merveilleuse, utilisée principalement comme matériel durable dans la construction, mais les noix aussi étaient excellentes comme nourriture pour les humains, ainsi que pour les animaux. Malheureusement, la « rouille » (maladie provoquée par des bactéries) a détruit presque 100 % des marronniers américains durant la période se situant entre 1900 et 1950. Le châtaignier était un arbre magnifique qui pouvait vivre quatre ou cinq cents années.

Plusieurs châtaigniers pouvaient atteindre un diamètre de huit pieds [2,5 m] et une hauteur d’au-delà de cent pieds [30 m]. Quelle honte que ces arbres soient disparus du décor, mais actuellement, il y a une tentative de restaurer le châtaignier. Cependant, la restauration est lente et ne peut pas être efficace. La rouille qui fut responsable de la dévastation du châtaignier était probablement causée par des arbres importés de l’Orient. Même si ce n’était pas intentionnel, la rouille produite fut très négative, et les conséquences continuent jusqu’à ce jour. La leçon que nous devons en tirer, en tant que société, c’est que nous devrions être plus responsables dans la protection de notre environnement et de nos ressources. Négliger nos responsabilités risque d’être le scénario pour d’autres désastres futurs.

En général, l’humanité a toujours démontré son penchant pour l’abus des ressources naturelles et la pollution de l’environnement. Et les humains ont fait cela avec très peu ou aucune pensée pour le présent, et encore moins pour l’avenir. Dernièrement, j’ai vu un reportage sur le sauvetage du havre de New York en implantant un milliard d’huîtres, car l’eau est tellement polluée que la vie marine a été épuisée depuis des décennies [CNN, 17 janvier 2019]. Plusieurs idées furent avancées afin de restaurer la santé de l’eau du havre et, finalement, un organisme qui travaille activement dans la restauration se présenta en réintroduisant 30 millions d’huîtres dans les eaux locales.

Jusqu’à présent, la Billion Oyster Project n’a restauré qu’une fraction du nombre d’huîtres dans l’écosystème. Néanmoins, cet organisme espère restaurer un milliard d’huîtres dans le havre, les estuaires et les tributaires. Mais pourquoi des huîtres ? Saviez-vous qu’une huître adulte peut filtrer environ cinquante gallons d’eau par jour ? Dieu a créé ces puissants filtres marins pour enlever les débris, les métaux, les bactéries, les virus et d’autres toxines dans les fonds marins. Tous ces éléments nocifs furent envoyés au fond de l’océan en tant que sédiments, tandis que les autres, en majorité des produits chimiques, des métaux et des microbes dangereux sont maintenus dans la chair de l’huître.

Est-ce que cela vous surprend que Dieu nous ait commandé depuis des millénaires, alors que la pollution n’existait pas encore, d’éviter de manger des crustacés. Dans Lévitique 11:9-12, Dieu nous dit : « Voici ce que vous mangerez de tout ce qui est dans les eaux : Vous mangerez tout ce qui a des nageoires et des écailles, dans les eaux, dans les mers, et dans les rivières ; mais tout ce qui n’a point de nageoires ni d’écailles, dans les mers et dans les rivières, parmi tout ce qui fourmille dans les eaux, et parmi tout être vivant dans les eaux, vous sera en abomination. Ils vous seront en abomination ; vous ne mangerez point de leur chair, et vous tiendrez pour abominable leur cadavre. Tout ce qui n’a pas de nageoires et d’écailles dans les eaux, vous sera en abomination. »

Dieu nous a donné des instructions. Mais Dieu nous a également créé libres. On ne peut pas se servir de ce verset pour faire croire que l’on ne peut pas manger de crustacés. Car il faudrait alors observer toute cette loi donnée à Moïse, et ne pas manger de porc et de tous les animaux « impurs » de Lévitique 11. Paul a été clair. Tout ce que Dieu a créé est propre à la consommation. Lévitique 11 visait à faire une distinction entre Israël et les autres peuples, pas à faire une distinction entre les animaux propres à la consommation et les autres impropres à la consommation. Veuillez en tenir compte dans votre comportement, car vous êtes toujours libres.

Dieu, qui avait prévu la pollution que causerait l’humanité, avait créé des filtres vivants pour dépolluer l’eau. Alors, lorsque vous mangerez de ces fruits de mer sur un beau plateau, pensez à tous ces produits chimiques, les métaux et les microbes dangereux, qui sont maintenus dans la chair de ces huîtres, dans les eaux de la rivière Hudson et les tributaires. Vous êtes donc avertis des conséquences sur votre santé, tout en demeurant libres d’en manger si cela vous plaît.

Mais ne désespérez point, car un changement s’en vient par le retour de Jésus-Christ. « En disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. Les nations se sont irritées ; mais ta colère est venue, ainsi que le temps de juger les morts, et de récompenser tes serviteurs les prophètes, et les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre » (Apocalypse 11:17-18).

Dans Actes 3:18-21, nous lisons : « Mais c’est ainsi que Dieu a accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps. »

Donc, il y aura un rétablissement de toutes choses lorsque Jésus reviendra. La première chose que Jésus rétablira sera sûrement le mariage, qui a été tant chambardé pendant des siècles. Dans Romains 1:18-21, Paul déclare : « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Pour ce qui est de la prostitution mâle et femelle : « Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:24). Et maintenant, pour ce qui touche à l’homosexualité et au lesbianisme : « Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27). Oui, toutes les maladies sexuelles qui existent.

Après avoir réglé toutes les déviances sexuelles inspirées par Satan, Dieu va S’occuper de la nature qui aura été dévastée, pour en faire un jardin d’Éden. « Ainsi l’Éternel va consoler Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il fera de son désert un Éden, et de sa terre aride un jardin de l’Éternel ; la joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, la louange et le chant des cantiques » (Esaïe 51:3). Les gens écouteront finalement Dieu, prendront soin de la terre et ce sera une véritable bénédiction pour l’humanité et pour toute la création.

 




D.544 – Le Seigneur et l’inspiration

Par Joseph Sakala

Dans Lévitique 1:1-2, nous lisons ceci : « Or l’Éternel appela Moïse, et lui parla du tabernacle d’assignation, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Quand quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Éternel, il fera son offrande de bétail, de gros ou de menu bétail. » Ce verset d’introduction, qui est faussement considéré comme difficile à comprendre dans ce texte biblique, nous introduit en réalité vers un remarquable phénomène. Tout le reste de ce chapitre consiste en une citation directe de Dieu Lui-même. En effet, la majeure partie de ce livre consiste à citer les paroles venant directement de Dieu, excepté pour une interjection occasionnelle, mais Dieu parlait toujours.

En réalité, 717 des 832 versets du livre aux Lévites, c’est-à-dire 86 %, citent directement les véritables Paroles de Dieu. C’est plus que n’importe quel autre livre de la Bible, si l’on exclut les livres des prophètes, dont quelques-uns consistent à citer presque entièrement les Paroles de Dieu. La même situation se répète dans le Nouveau Testament où nous lisons des citations directes de Christ dans des sermons et des discours de Jésus inscrits dans les quatre Évangiles. Alors qu’il est vrai que le Saint-Esprit a utilisé plusieurs moyens pour nous donner les Écritures, dont toutes sont inspirées par écrit, il est également vrai qu’en beaucoup d’occasions, ce qui peut paraître comme une « dictée » fut également utilisé par l’Esprit de Dieu.

Les évangélistes ont souvent été tournés en ridicule par les hommes de science, pour cette soi-disant « théorie insensée » sur leur inspiration, mais ils ne devraient pas l’être. Dieu est parfaitement capable d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour nous révéler Sa Parole, et nous devrions simplement Le prendre au mot. Le livre aux Lévites doit nous servir de guide pour la consécration et le nettoyage de Son peuple, spécialement au niveau de Ses sacrificateurs. Dans la Nouvelle Alliance, tous les croyants sont des prêtres et se doivent d’être consacrés et purs. 1 Pierre 2:9-10 nous déclare : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. »

Alors, comment plaire au Seigneur ? « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). Dans ce passage, Paul exprime un désir ardent de plaire à Dieu et d’être accepté de Christ. Nous devrions pareillement avoir comme ambition que, quoique nous fassions, quoique nous soyons, nous cherchions ardemment à Lui plaire. Cela fera la différence entre ce que nous ferons et où nous irons !

Les Écritures nous donnent un bon nombre de moyens par lesquels nous pouvons être certains de Lui plaire. Par exemple, dans Romains 15:1 : « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. » C’est-à-dire, notre critère devrait être de Lui plaire à Lui, et non pas à nous-mêmes. Nous recevons donc l’avertissement, dans Romains 8:8-9 : « Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Nos pensées et nos actions ne devraient jamais être gouvernées par des considérations mondaines.

Je tiens à vous indiquer, pour ceux qui croient que Dieu est trois personnes distinctes, de bien vouloir noter qu’en plus de « trois personnes distinctes », nous voyons également l’Esprit de Dieu qui habite en nous, et l’Esprit de Christ aussi. Donc, nous sommes rendus à cinq personnes distinctes ! Est-ce là le seul vrai Dieu unique ?

En souffrant volontairement, pour Lui, nous pouvons Lui plaire. « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:20).

Hébreux 11:6 nous déclare : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Ceci ne veut pas dire qu’il faut avoir une foi abstraite comme le monde qui croit à tout, mais une foi spécifique, celle de croire en la Parole révélée par Dieu et d’agir selon cette foi. Dieu aime la générosité. Hébreux 13:16 nous dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. » « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs, » nous confirme Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:4.

Finalement, lorsque nos actions plaisent au Seigneur, nous avons cette gracieuse promesse : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24).

Cet Esprit nous garde dans la vérité. Donc, dans 1 Jean 4:6, l’apôtre nous confirme que : « Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. » Ici, nous recevons l’assurance que nous pourrions connaître la différence entre les gens, par la manière qu’ils réagissent à la Parole de Dieu. L’emphase, ici, est mise sur la capacité du croyant de pouvoir discerner entre l’Esprit de vérité et l’esprit d’erreur chez ceux envers qui nous témoignons.

Cela est très important parce que Jésus Lui-même nous dit : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). « Et quant à ceux qui ne vous recevront point, en partant de leur ville secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre ces gens-là, » nous déclare Jésus, dans Luc 9:5. D’autres se déguisent en ministres de Dieu, mais en réalité ce sont des ministres de Satan. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Alors comment faire pour les reconnaître ? Dans Marc 4:20, Jésus nous déclare : « Mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent. » Ce sont des Béréens spirituels, comme ceux qui : « eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre » (Actes 17:11-12). Ce sont ceux qui ne recherchent que la vérité, et comme le disait si bien Jésus à Pilate : « Tu le dis ; je suis roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jean 18:37).

Ces individus s’approchent volontairement de la lumière. Dans Jean 3:21, nous lisons : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 3:15-16.

L’esprit de l’erreur pourrait être plus difficile à discerner, car sa source provient de Satan. Aux Juifs de Son temps : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:42-47).

Vous direz que ces gens étaient séduits. C’est certain qu’ils furent tous séduits, mais une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite, car si elle le savait, elle réagirait et ne serait plus séduite. Et la seule façon de le découvrir, c’est par l’étude de Sa Parole. « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:13-15.

« Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu, » nous dit Pierre, dans 2 Pierre 2:18-19. Fuyez ces faux prédicateurs et ces pronostiqueurs, car ils sont esclaves de Satan qui les a vaincus. Ces gens sont tellement convaincus qu’ils prêchent la vérité qu’ils ne veulent même pas entendre parler de la vérité quand on la leur présente.

L’apôtre Jude les compare à : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:12-15).

Jésus les compare à l’ivraie, car, dans Matthieu 13:37-40 : « Il répondit, et leur dit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde. » Comment voulez-vous que Dieu travaille avec ces gens-là ? Ils ne veulent absolument pas entendre parler de vérité. Notre travail, en tant qu’Élu du Royaume, c’est de répondre à ceux qui ont le cœur disposé à entendre ce que Jésus est venu prêcher.

Jésus est venu pour apporter la paix de Dieu et, pour marcher dans Ses pas, il nous faut devenir Ses fidèles serviteurs. Alors, dans 1 Pierre 2:13-16, l’apôtre nous déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous n’avons pas le droit de dénigrer un individu que Dieu a mis en place afin de nous gouverner. Nous avons tous une bonne leçon à apprendre ici, car Dieu S’en chargera un jour, si cet individu accomplit mal son travail. Priez plutôt pour cette personne.

L’institution humaine, dans sa structure de système social, veut littéralement dire « créer pour les humains ». Car seul Dieu peut vraiment créer, ce qui veut dire que nous devrions regarder les lois de la législature ou les ordres d’un président, d’un premier ministre, ou un décret du roi comme ayant une autorité divine. Nous voyons par là que, même si Dieu a laissé pour l’instant la gouvernance du monde à Satan – et que celui-ci ne se gêne pas pour installer ses serviteurs aux postes les plus élevés de la société – l’autorité suprême demeure à Dieu qui empêche le chaos total de régner sur le monde.

Alors, afin de maintenir un bon témoignage devant les hommes, Dieu a pour attente que nous soyons soumis à toutes ces lois faites par les hommes. Ceci inclut également des lois non populaires, comme celles régissant les infractions contre la vitesse au volant. Les chrétiens ne devraient jamais tricher sur leurs impôts, ni faire quelque chose qui risquerait de miner l’autorité légitime, et ils ne devraient jamais transgresser un commandement de Dieu.

Nous devrions donc honorer nos dirigeants, pas seulement nos premiers ministres comme Sir Wilfrid Laurier, ou John A. MacDonald, mais aussi ceux qui ont des positions d’autorité maintenant. Dans Romains 13:1-6, Paul nous déclare : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures ; car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu ; et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu. C’est pourquoi, celui qui s’oppose à la puissance, s’oppose à l’ordre que Dieu a établi ; or ceux qui s’y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes. Car ceux qui gouvernent ne sont pas à craindre lorsqu’on fait de bonnes actions ; mais seulement lorsqu’on en fait de mauvaises. Veux-tu donc ne point craindre les puissances ? Fais le bien, et tu en seras loué. Car le prince est le ministre de Dieu pour ton bien ; mais, si tu fais le mal, crains, car il ne porte point l’épée en vain ; parce qu’il est ministre de Dieu, pour faire justice en punissant celui qui fait le mal. C’est pourquoi il est nécessaire d’être soumis, non seulement à cause de la punition, mais aussi à cause de la conscience. C’est aussi pour cela que vous payez des impôts, parce qu’ils sont les ministres de Dieu, en s’appliquant à ces devoirs. »

Et cela même si, à certaines occasions, Dieu accorde le pouvoir à des hommes qui n’en sont pas dignes. Car ces hommes seront jugés à leur tour par Dieu en Son temps, et à Sa manière. Romains 13:7-10 nous exhorte ainsi : « Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l’honneur, à qui l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres, a accompli la loi. En effet, les commandements : Tu ne commettras point adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne convoiteras point ; et tout autre commandement, tout cela se résume dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. »

La seule exception à ce principe, est lorsque les lois transgressent les lois de Dieu. Nous voyons un exemple parfait dans Actes 5:29-32, où : « Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés. Et nous lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Il faut cependant être prêt à subir les conséquences. 1 Pierre 4:16-17 nous dit : « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? »

Pierre et Paul connaissaient très bien les paroles de Jésus où Il nous a avertis que nous serions persécutés par les autorités, traînés devant les tribunaux, menés en prison, et cela parce que nous refusons de Le renier. Les autorités – que Dieu a mises en place – n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas toujours les bonnes choses à faire. Mais lorsqu’elles commandent les bonnes choses, nous devons y obéir.

En tant qu’Élus de Dieu, il nous faut prêcher la Parole de Dieu et rien d’autre. « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. Alors, si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici ; ou, il est là ; ne le croyez point. Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible » (Marc 13:19-22). Nous connaissons exactement la manière que Christ reviendra ; alors, pourquoi écouter ces faux Christs et ces faux prophètes ?

Le terme « depuis le commencement du monde », ou l’équivalent, paraît au moins six fois dans le Nouveau Testament, nous indiquant au-delà de tout doute que le monde fut créé à un certain moment donné dans le temps. Toutes autres cosmologies sont des cosmologies évolutionnaires qui renient le véritable début d’un temps/espace. Ce qui rend cette vérité que « Dieu a créé, jusqu’à maintenant » tellement évidente que Dieu voulait attirer notre attention sur cette affliction qui s’en vient. Que la création mentionnée dans ce verset nous réfère explicitement au « cosmos » est évident dans un passage parallèle, dans Mathieu 24:21, où nous lisons : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. » Ici, le monde est traduit du grec kosmos. Ainsi, selon la Bible, l’univers entier, incluant le temps et l’espace, fut créé au commencement, lorsque Dieu l’a créé, tel qu’inscrit dans Genèse 1:1.

Notez spécialement, dans Marc 10:6, que l’évangéliste nous déclare : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. » Jésus nous citait le moment de la création d’Adam et Ève (Genèse 1:27). L’homme et la femme n’étaient pas une arrière-pensée divine, comme l’évolution essaie de nous le faire croire, mais la raison même pour laquelle Dieu avait créé l’univers en premier lieu, afin de Se créer une famille avec qui Il partagerait tout ce qu’Il avait créé, et ce durant l’éternité.

L’apôtre Paul avait typiquement cette habitude de commencer ou de finir la plupart de ses épîtres avec des salutations aux saints, comme nous le voyons dans Philippiens 4:21 : « Saluez tous les Saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous saluent. » Le contexte dans lequel apparaît chaque salutation nous indique que celle-ci s’appliquait à ceux qui étaient « en Jésus Christ », c’est-à-dire, à tous les véritables chrétiens convertis. Le mot grec hagios voulait essentiellement dire « les gens ou les choses mises à part ou consacrées au Seigneur ». Le terme est appliqué aussi aux « saints » de l’Ancien Testament. Au moment de la résurrection de Jésus : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:52-53).

Même si les saints devraient toujours être divins et justes, en plus d’être mis à part pour le Seigneur, ils n’agissent pas nécessairement ainsi. Alors, Dieu S’est choisi certains hommes, des pasteurs, et des enseignants : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Puisque le seul critère selon la Bible pour être classé « saints », c’est de croire en Jésus, alors cela nous inclut ! Ceci étant le cas, ne devrions-nous pas être assez zélés « que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:3-4) ?

N’oublions jamais que nous faisons partie de Celui qui fut la sagesse incarnée. « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre » (Proverbes 8:22-23). Ce livre des Proverbes nous dévoile partout les vertus de la véritable sagesse fondée sur la crainte de Dieu. Ces versets furent pris par les Témoins de Jéhovah pour prouver que Jésus a été crée par Dieu dès le commencement. Et c’est pourquoi, dans Jean 1:1, leurs bibles contiennent l’altération suivante : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu », ou « un dieu » dans certaines éditions. Cela constitue une preuve évidente qu’il ne s’agit pas de la Parole de Dieu.

Je ne parlerai plus de ce groupe sauf pour vous dire que ce petit changement correspond à ce que Jésus avait dit à Jean dans Apocalypse 22:19 : « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Ceci est assez grave pour prendre le soin d’annoncer à leurs disciples de vérifier toute chose avant de croire ceux qui les enseignent. Allons vérifier dans la Parole de Dieu si c’est vraiment ce que Dieu nous atteste, ici.

Les déclarations des versets suivants doivent sûrement nous parler d’une Personne divine. Relisons Proverbes 8:22-36 pour voir de Qui il est question : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes. Maintenant donc, mes enfants, écoutez-moi. Heureux ceux qui garderont mes voies ! Écoutez l’instruction, pour devenir sages, et ne la rejetez point. Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille à mes portes chaque jour, et qui garde les poteaux de l’entrée de ma maison ! Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort. »

Dieu nous déclare que la sagesse fut la première chose qu’Il avait établie depuis l’éternité. Alors, dans le Nouveau Testament, en Jean 1:1-14 nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean [le Baptiste], qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Il devient alors évident que la sagesse divine de Proverbe 8:22-36, s’est manifestée dans l’incarnation de la Parole de Dieu. Et Jésus-Christ remplit parfaitement toutes les déclarations particulières Le concernant dans le livre des Proverbes. Ceci nous donne une compréhension nouvelle à propos de la création de Dieu et de la manifestation de Sa Parole, dans Jean 1:1. Cette doctrine profonde des générations éternelles par lesquelles le Fils, Jésus-Christ, est sorti du Père pour se manifester dans Sa création. Le Nouveau Testament rend de manière parfaitement claire que Jésus-Christ fut l’incarnation de la sagesse de Dieu. Jésus était la Parole par qui tout fut créé (Jean 1:1-3). Jésus était « la vérité » (Jean 14:6) et « la lumière » (Jean 8:12) par laquelle seule un humain peut venir au Père afin de pouvoir Le suivre.

Le Christ est appelé « la puissance de Dieu », dans 1 Corinthiens 1:24, et Il S’est Lui-même identifié comme « la sagesse de Dieu » lorsque, dans Luc 11:49, Jésus déclara : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres. » Toute la connaissance des penseurs du monde et des scientifiques est vide et futile comparée à celle de Jésus, la Parole vivante de Dieu, car : « En [Lui] sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).

Alors, lisez la Parole de Dieu et, comme le disait si bien Paul à son jeune évangéliste : « Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4:13-16). Ne serait-ce pas une exhortation de Paul à nous aussi ?




D.542 – Manifester les choses invisibles

Par Joseph Sakala

Dans Romains 1:19-21, Paul nous dit : « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. » Ce passage puissant nous donne une description flamboyante de la descente des anciennes sociétés israélites qui, connaissant pourtant Dieu, sont tombées dans le paganisme, l’idolâtrie et la méchanceté issue du modèle évolutionnaire.

Car la hiérarchie juive possédait les Écritures et devait les étudier quotidiennement. Mais au lieu de cela, les pharisiens, les sadducéens, les esséniens et autres prêtres juifs se sont créés des doctrines d’hommes et des rituels qui font de Satan l’objet de leur adoration au moyen d’une multitude invraisemblable de façades portant tous les noms de dieux et de déesses. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que le premier chapitre aux Romains ne concerne pas tous les hommes en général, mais bel et bien la hiérarchie juive, tel que démontré dans le chapitre 2. Les païens étaient excusables, car Dieu ne S’était pas manifesté à eux. Mais les chefs d’Israël possédaient les oracles de Dieu, les écrits de Moïse et des prophètes et les nombreux témoignages de manifestation divine de l’histoire d’Israël ; ils n’avaient donc aucune excuse. Et malgré cela, ils ont rejeté l’Éternel. C’est ce que Paul voulait faire comprendre.

Cette détérioration était volontaire et inexcusable, car ces individus avaient abondamment de preuves de la nature et de la puissance de Dieu dans les Écritures anciennes et dans la création, et ils avaient pourtant choisi d’adorer cette dernière au lieu du Créateur. Romains 1:25 déclare : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » Même si Dieu Lui-même était invisible, étant omniprésent, ils pouvaient facilement voir l’évidence de Son existence, et de Sa grâce dans Sa création. « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:19). David nous dit que : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains » (Psaumes 19:2).

Puisque ces choses étaient facilement visibles et comprises par ces hommes, dès la création du monde, il est donc évident qu’il y avait des hommes et des femmes pour voir et comprendre ces choses dès la création du monde. On ne parle pas de la création de l’univers, ici, mais bien de la création du monde et de sa société humaine. Il est donc certain que, dès la création de l’homme, celui-ci était au courant de l’existence de Dieu. Mais il a insisté pour mettre sa croyance dans une théorie de l’évolution provoquée par Satan lui-même, qui fut créée au 19e siècle apr. J.-C. Et cette nouvelle théorie persiste jusqu’à présent, parce qu’elle fournit à l’homme la solution pour résoudre le problème d’une création sans le besoin d’un Créateur.

Et Dieu a consenti à cette folie chez l’homme : « Afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:20-21). Ainsi, tous reconnaîtront et adoreront un jour le véritable Créateur, Dieu. En attendant les temps de rafraîchissement, les hommes demeurent inexcusables en s’accrochant à l’évolution moderniste, qu’elle soit athée, panthéiste, ou polythéiste, dans laquelle les humains rejettent, non seulement le témoignage de Dieu à propos de la création, mais également Son témoignage dans les Écritures concernant la personne et l’œuvre de Jésus-Christ.

Il y eut une époque, en Israël, où il n’y avait pas de roi, et regardez ce qui se passait. Dans Juges 17:1-6, nous lisons : « Il y avait un homme de la montagne d’Éphraïm, dont le nom était Mica. Il dit à sa mère : Les onze cents pièces d’argent qui te furent prises, et pour lesquelles tu fis des imprécations, même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains ; c’est moi qui l’avais pris. Alors sa mère dit : Que mon fils soit béni par l’Éternel ! Et il rendit à sa mère les onze cents pièces d’argent. Sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel pour mon fils, afin d’en faire une image taillée et une image de fonte ; et maintenant, je te le rends. Il rendit l’argent à sa mère ; et elle en prit deux cents pièces, et les donna au fondeur, qui en fit une image taillée et une image de fonte ; et elles furent dans la maison de Mica. Ainsi ce Mica eut une maison de dieux ; il fit un éphod et des théraphim, et consacra l’un de ses fils, qui lui servit de sacrificateur. En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon. »

Quatre fois dans le livre des Juges, il est écrit « qu’il n’y avait point de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon ». La première se trouve dans le texte plus haut. Les autres se trouvent dans Juges 18:1 : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël ; et la tribu de Dan cherchait en ce temps-là un domaine pour elle, afin d’y habiter ; car jusqu’alors il ne lui était point échu d’héritage parmi les tribus d’Israël. » Ensuite, dans Juges 19:1-2, nous voyons qu’ : « Il arriva, en ce temps-là, où il n’y avait point de roi en Israël, qu’un Lévite qui demeurait au fond de la montagne d’Éphraïm, prit pour sa concubine une femme de Bethléhem de Juda. Et sa concubine se prostitua chez lui, et s’en alla d’avec lui à la maison de son père, à Bethléhem de Juda ; et elle y resta l’espace de quatre mois. »

Et finalement, dans Juges 21:25 : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon. » Cela nous indique que le livre fut compilé, soit par Samuel, le dernier juge, ou bien quelqu’un de sa génération. Sans gouvernement central, il n’y avait que des chefs de tribus. Ce furent des juges que Dieu mit en place pour diriger le peuple hors de l’esclavage, lorsque le peuple se repentait dans la prière. C’était des périodes d’oppression par des ennemis, ainsi que de chaos spirituel au sein du peuple. Ils avaient pourtant un Roi, mais ils Le refusèrent, comme dans la parabole de Luc 19:14 : « Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. » Les peuples d’Israël et de Juda étaient encore imprégnés de la religion babylonienne des Égyptiens.

Quand le peuple se décida finalement à se donner un roi humain, Samuel s’empressa de le corriger en disant : « Mais, voyant que Nachash, roi des enfants d’Ammon, venait contre vous, vous m’avez dit : Non ! mais un roi règnera sur nous ; bien que l’Éternel, votre Dieu, fût votre Roi. Et maintenant, voici le roi que vous avez choisi, que vous avez demandé ; et voici, l’Éternel a établi un roi sur vous » (1 Samuel 12:12-13). Avant de critiquer les anciens Israélites d’avoir rejeté Dieu comme étant leur Roi pour faire chacun ce que bon lui semblait, rendons-nous compte que c’est essentiellement ce que le monde fait aujourd’hui ! « La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux », nous dit Paul, dans Romains 3:18.

« Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 3:2-5. Lorsque tout homme se croira confortable et fera tout ce qui lui plaira, il deviendra en effet son propre dieu, et cela n’est que de l’humanisme. Et tout comme l’ancien humanisme originel était vide et que le peuple demanda bientôt un roi humain, ainsi notre humanisme athée moderne se tournera vers le panthéisme, et le monde se soumettra à un roi humaniste afin de le mener vers une dernière confrontation avec le véritable Roi des rois.

Il faut alors que les véritables convertis se mettent à vaincre ces antichrists prophétisés dans la Bible. L’apôtre Jean nous déclare, dans 1 Jean 4:4-6 : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. » C’est l’une des promesses les plus rassurantes de la Bible pour le croyant.

« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple. Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:16-19). Je crois fermement qu’il n’y a pas de vaines promesses dans la Bible, et je suis convaincu que le passage cité plus haut est véritable. Mais parfois, nous avons le sentiment que nous n’avons rien vaincu.

Mais qui sont ceux que nous devrions vaincre continuellement, à part les antichrists des derniers jours ? D’abord, dans le grec, le mot veut dire « vaincre, prévaloir, frapper, afin d’avoir la victoire ». Dans Apocalypse 5:5, nous lisons : « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux. » Nous voyons, par ce verset, que Jésus a tout vaincu sur Son passage afin de pouvoir délier les sept sceaux.

« Car, si par le péché d’un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un Seul, savoir, par Jésus-Christ ! Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un Seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:17-19).

Parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est Jésus Lui-même qui nous confirme ceci. « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Et puisque nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, nous aussi aurons la victoire sur le monde. « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5). Donc, « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2).

Alors, « ceux » que nous devrons vaincre sont ceux qui embrassent les fausses doctrines de l’antichrist. Car : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie » (1 Timothée 4:1-6).

Jacques 4:4 nous dit : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. » Donc, fuyez les philosophies du monde. « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:8-9). « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien, » nous déclare Paul, dans Romains 12:18-21.

« Je vous prie, quand je serai présent, que je ne sois pas obligé de me servir avec confiance de cette hardiesse, avec laquelle j’ai dessein d’agir contre quelques-uns qui nous regardent comme marchant selon la chair. Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 10:2-6.

« C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:13-18).

« Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10. Ce sérieux avertissement concernant le diable fut donné, non seulement aux jeunes chrétiens facilement tentés, mais également aux anciens qui étaient parmi eux.

« Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau, » nous dit Pierre, dans 1 Pierre 5:1-3. Il semble, en effet, que les plus grandes victoires de Satan sont gagnées lorsqu’il peut faire tomber un leader chrétien. Car, par le fait même, il détruit l’influence de ce leader pour Christ, mais Satan donne aussi l’occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer.

Le diable est un lion rugissant, mais il ne se présente pas comme tel. Car, s’il le faisait, sa victime fuirait devant lui. Il est avant tout : « appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). « Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:14-15). Tout comme il l’a fait avec notre mère Ève, envers qui le diable a utilisé sa subtilité pour agir sur la fierté d’Ève. « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6).

Pierre pouvait très bien en parler, par son expérience avec Satan, où : « Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître » (Luc 22:31-34).

Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, et Pierre a sûrement appris une grande leçon par cette expérience. Car, dans 1 Pierre 5:1-4, il déclare : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. »

Pierre s’adresse ensuite aux jeunes en leur disant : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:5-7). Il ne faut pas laisser Satan avoir le dessus sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins.

Bien que Satan soit puissant, il n’est toutefois pas plus puissant que le Dieu que nous servons. « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4:7-10). Il faut avoir l’Esprit de Christ en vous pour agir ainsi. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).

L’esprit humain ne se soucie pas de connaître Dieu, comme le dit si bien Paul, dans Romains 1:28 : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. » « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu, » nous confirme Paul, dans Romains 8:7-8. « Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:15-16).

« Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:15-19.

Lorsqu’une personne est appelée de Dieu pour être donnée à Christ, elle devrait cesser de vivre dans le siècle présent. Comme nous le dit si bien Paul, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » La personne devrait se conformer à l’Esprit de Christ dans chaque attitude et dans chaque décision. Mais qu’est-ce que l’Esprit de Christ ? Romains 11:32-36 nous déclare : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! »

Il y a plusieurs aspects à Sa pensée infinie, mais la clé est sans aucun doute Sa merveilleuse attitude dans Son amour sacrificiel pour nous. « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:4-8).

Ainsi, en suivant Son exemple : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Vous devriez constamment : « considér[er] celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). Nous devrions recevoir la Parole comme les Béréens d’Actes 17:11, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. »

Ensuite, nous voyons Paul qui nous dit, dans Actes 20:17-23, qu’il : « envoya de Milet à Éphèse, pour faire venir les anciens de l’Église. Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie ; servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur. Et maintenant, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera ; si ce n’est que le Saint-Esprit m’avertit de ville en ville, que des liens et des afflictions m’attendent. » C’est cela que d’avoir l’Esprit de Christ.

Mais il faut aussi considérer certains hommes qui se sont infiltrés dans les congrégations pour changer la grâce de Dieu en dissolution. Jude, le frère de Jésus, nous écrit ceci, dans Jude 1:3-4 : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Jude parle très sévèrement de ces « certains hommes » déjà actifs dans les Églises primitives.

Voici comment Dieu jugeait ces hommes dans l’Ancien Testament. Dans Deutéronome 13:13-16, nous lisons : « Des gens pervers sont sortis du milieu de toi, et ont poussé les habitants de leur ville, en disant : Allons, et servons d’autres dieux que vous n’avez point connus ; tu chercheras, et t’informeras, et t’enquerras soigneusement ; et si tu trouves que ce qu’on a dit soit véritable et certain, et qu’une telle abomination se soit accomplie au milieu de toi, tu feras passer les habitants de cette ville au fil de l’épée ; tu la voueras à l’interdit, avec tout ce qui y sera, et tu en passeras le bétail au fil de l’épée. Puis tu rassembleras au milieu de la place tout son butin, et tu brûleras entièrement cette ville et tout son butin, devant l’Éternel ton Dieu, et elle sera à toujours un monceau de ruines ; elle ne sera plus rebâtie ». Dieu ne fait aucun prisonnier dans ces cas-là.

Jude nous parle de « certains hommes » dont la condamnation fut écrite depuis longtemps, afin de nous donner des exemples historiques parmi les « saints » dans le Nouveau Testament, où il y a des impies qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, ainsi que Notre-Seigneur Jésus-Christ. L’apôtre Pierre nous les décrit ainsi : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux » (2 Pierre 2:1-2).

« Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (v. 3). Alors, vérifiez toutes choses comme les Béréens. Ne vous laissez pas séduire par les beaux parleurs qui viendront vous dire que, parce que vous êtes sauvés, les commandements de Dieu ont été cloués sur la croix et tous vos futurs péchés sont automatiquement pardonnés. Le pardon existe toujours pour ceux qui se repentent de leurs péchés. Mais il n’y a jamais de pardon pour ceux qui commettent des péchés et ne se repentent pas.




D.541 – Comment identifier les Antichrists

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. » La majorité des évangélistes s’attendent à voir l’antichrist qui sera révélé dans un avenir éventuel ; mais dans notre verset plus haut, Jean nous met en garde contre « plusieurs » antichrists qui complotaient déjà le mal activement, pendant qu’il vivait. Et Jean nous désigne deux façons spécifiques d’identifier ces « anti » Christ.

La première se trouve dans 1 Jean 2:22-23 où l’apôtre nous dit : « Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. » Parce que Jésus veut dire « Sauveur » et Christ veut dire « l’Oint de Dieu ». Maintenant regardons le deuxième facteur, qui se trouve dans 1 Jean 4:3, où l’apôtre nous confirme que : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Je me pose la question suivante : est-ce que ceux qui croient en une trinité et qui donnent ainsi une fausse identité au Père et à Christ, pourraient être qualifiés d’antichrists ? Car ils refusent de croire que Jésus-Christ est Dieu dans la chair, une seule et même Personne que le Père.

Mais Jean rassure immédiatement les convertis en leur déclarant : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:4-6). Si vous êtes de Dieu, vous reconnaissez les antichrists parce que vous les avez déjà vaincus. Comment ? Par le Saint-Esprit qui vit en vous. Pour ce qui est des autres, Jean nous déclare simplement qu’ils sont du monde et parlent suivant le monde.

Donc, ceci est très clair. Toute personne qui refuse d’accepter que Dieu S’est incarné comme Christ, l’Oint de Dieu, et qu’Il est descendu du ciel et S’est manifesté en Fils de Dieu, est « anti » Christ ! Pour vous l’expliquer encore plus simplement, ceux qui s’opposent à Christ, et qui le rejettent sont des antichrists ! Or, croire en une image fausse de Christ est aussi s’opposer à Christ, même si c’est inconscient. Pierre nous déclare que les faux prophètes et les faux enseignants sont également des antichrists qui se font passer pour des enfants du Royaume.

Regardons ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 2:1-3 : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Ces gens prêchent leurs propres versions de la vérité tout en reniant Christ, en autant que c’est payant. La fausse doctrine de la trinité entre parfaitement dans cette description de Pierre.

« Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres, » nous confirme Paul, dans (2 Corinthiens 11:14-15). Cependant, Jésus, : « lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:6-11).

Dans l’Ancien Testament, les noms de Dieu sont Elohim et Adonaï. Dans le Nouveau Testament, Adonaï est traduit « Seigneur », kurios en grec et appliqué à Christ pas moins de 663 fois. Son nom humain fut Jésus, qui veut dire « Sauveur », et il est cité seulement vingt-deux fois dans les épîtres, avec une emphase spéciale sur Son humanité. Malgré que c’était un nom propre, utilisé à répétition dans les Évangiles, ce qui est significatif, c’est que Ses disciples et d’autres croyants s’adressaient à Lui comme Seigneur et jamais comme Jésus ; tandis que les démons ne L’ont jamais appelé Seigneur, mais plutôt Jésus. « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:31). Jésus-Christ, le Fils de Dieu, possédait une gloire incomparable qui Lui fut donnée par Dieu le Père avant la fondation du monde.

Comprenez bien qu’il ne s’agissait pas d’une autre Personne à qui le Père rendait gloire. Avant la fondation du monde, c’était la Parole et la Vie mêmes de Dieu ! Et Jésus le savait, car lors de Sa prière à Son Père avant de mourir, Il a dit ceci : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Donc, dans Jean 1:1-5, nous pouvons lire : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

Malgré cela : « lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:4-6). Pendant que Jésus vivait dans une forme humaine, Il préférait Se faire appeler Fils de l’homme, et Il a choisi de vivre une vie de pauvreté et de souffrance. « Or, Jésus, voyant une grande foule de peuple autour de lui, ordonna qu’on passât à l’autre bord du lac. Alors un scribe, s’étant approché, lui dit : Maître ! je te suivrai partout où tu iras. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:18-20).

Jésus pouvait susciter de l’excellent vin à partir d’eau pure (Cana) ; Il pouvait multiplier des pains et des poissons à l’infini ; Il pouvait faire surgir une drachme de la bouche d’un poisson, etc. Pensez-vous qu’Il n’aurait pas pu vivre dans l’opulence ? Mais Il avait choisi de souffrir ces choses afin de pouvoir S’identifier à nos problèmes et avoir de l’empathie pour Ses créatures. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15).

« Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous, » nous confirme Esaïe 53:4-6. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable, » nous déclare Hébreux 4:16.

Couronnons le Seigneur de la vie : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Oui, couronnons-Le avec plusieurs couronnes rendues disponibles par la mort du Créateur de la vie. Cela fut suivi par Sa résurrection et Sa victoire éternelle sur la mort. Il est mort afin de nous donner la vie éternelle, et Il vit maintenant afin de bannir la mort. Le don de Dieu, c’est la vie éternelle rendue possible par notre Sauveur Jésus-Christ.

« Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils, » nous confirme Paul, dans 2 Timothée 1:9-11. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6).

« Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:24-28).

« Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

« Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, » nous dit 1 Corinthiens 15:50-57.

Même si la mort éternelle due au péché fut vaincue par Christ, nous faisons toujours face à la mort physique. Mais il viendra un jour où : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » (Apocalypse 21:4-5). Avez-vous encore des doutes sur ce qui arrivera à ceux qui veulent suivre notre Seigneur ?

Couronnons le Seigneur avec la couronne d’amour. « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:38-39). L’amour de Dieu pour nous n’était pas un « amour sentimental qui fait du bien » comme nous le définissons de nos jours, mais ce fut un amour sacrificiel à notre égard. Car : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Peu de temps après Sa résurrection, Jésus apparut à Ses disciples qui furent très heureux de Le voir. « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jean 20:19-23).

« Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point. Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:24-29).

Un jour, le monde entier verra Ses plaies qui seront toujours visibles. « Et je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né », nous déclare Zacharie 12:10. Notre Rédempteur mérite toute la louange qu’Il recevra lors de Son retour : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

Cette louange ne cessera jamais. « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11). Couronnons-Le comme le Seigneur de la Paix. « Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! » (2 Thessaloniciens 3:16). Nous disons à plusieurs reprises : « Couronnons-Le comme le Seigneur »… Or, il est vrai que seul le Père a l’autorité et le pouvoir de couronner le Christ. Nous le faisons cependant, car étant Ses enfants, prédestinés au Royaume, nous manifestons notre accord entier avec tous ces couronnements.

La grande prophétie d’Esaïe sur le premier avènement de Jésus L’identifie ainsi : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:5-6). La Paix que Jésus apportera sera personnelle, car : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » nous déclare Paul, dans Romains 5:1-2.

Pourtant, cette paix sera répandue sur la terre entière. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:5-8). « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables » (Hébreux 1:8-9).

Le Roi de ce Royaume sera nul autre que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Tout comme l’ange l’avait prophétisé à Marie, Sa mère, lors de Sa naissance : « Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne. Alors Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? Et l’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:31-35).

Esaïe 2:4 nous prophétise que Jésus : « jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. » La meilleure chose qui ressort de ce Royaume de Paix, c’est que nous y serons. Alors : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7). « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5).

Couronnons le Seigneur du ciel : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:24-25). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

« En ce temps-là Jésus, prenant la parole, dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants. Oui, mon Père ! cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé bon. Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître » (Matthieu 11:25-27).

Pourtant, Jésus est monté au ciel, mais, avant de partir, Il réunit Ses disciples et leur déclara : « Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:16-19).

Durant tout Son ministère, Jésus a toujours prêché : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Malgré cela, il y a encore des ministres qui prêchent la trinité en Dieu. Et ils disent qu’ils ne sont pas séduits. Jésus a également promis à Ses disciples que le Saint-Esprit : « le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). À cette déclaration, Paul a ajouté que le Saint-Esprit établira Sa résidence en chaque chrétien. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20).

Notre réaction à tout ce que le Seigneur a fait pour nous devrait être de L’adorer et de Lui rendre honneur durant toute l’éternité. Nous allons un jour nous joindre aux : « vingt-quatre Anciens [qui] se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:10-11). C’est alors que nous nous souviendrons de Sa miséricorde envers Son peuple lorsque Dieu lui dit de construire le propitiatoire.

« Et les chérubins étendront les ailes en haut, couvrant de leurs ailes le propitiatoire, et leurs faces seront vis-à-vis l’une de l’autre. La face des chérubins sera dirigée vers le propitiatoire. Et tu poseras le propitiatoire en haut sur l’arche, et tu mettras dans l’arche le Témoignage que je te donnerai. Et je me rencontrerai là avec toi, et je te dirai, de dessus le propitiatoire, d’entre les deux chérubins qui seront sur l’arche du Témoignage, tout ce que je te commanderai pour les enfants d’Israël » (Exode 25:20-22). Dans le Saint des saints du Tabernacle, Dieu rencontrait le grand-prêtre une fois par année, au siège de la miséricorde, pour expier le péché du peuple.

Dans Lévitique 16:13-16, nous lisons qu’Aaron : « mettra le parfum sur le feu devant l’Éternel, afin que la nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le Témoignage, et il ne mourra point. Il prendra aussi du sang du taureau, et en fera aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’Orient ; et devant le propitiatoire il fera aspersion du sang sept fois avec son doigt. Puis il égorgera le bouc du sacrifice pour le péché, qui est pour le peuple, et il en portera le sang en dedans du voile. Il fera de son sang comme il a fait du sang du taureau, il en fera l’aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. Et il fera l’expiation pour le sanctuaire, à cause des souillures des enfants d’Israël, et de leurs rébellions en tous leurs péchés. Il fera de même pour le tabernacle d’assignation qui demeure avec eux au milieu de leurs souillures. »

Cette cérémonie annuelle préfigurait l’expiation par laquelle Christ : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie quant à la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:12-15).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:21-26.

C’est-à-dire que Christ Lui-même devient notre victime propitiatoire, par la foi en Son sang, afin de manifester Sa justice par le pardon des péchés et que nous puissions rencontrer Dieu à Son trône, là où Dieu rencontre ceux qui croient en Lui pour leur salut. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Si nous demeurons fidèles, tout ce qui nous reste à faire, c’est de participer à la Noce de l’Agneau.

Dans Apocalypse 19:7-9, on peut lire : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. » Les non croyants ont tendance à ridiculiser les chrétiens d’être à ce point spirituels qu’ils ne font aucun usage des choses terrestres. Ces remarques sont cependant non justifiées parce que le Seigneur Jésus, dans une de Ses paraboles, nous dit : « Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19:13).

Et, dans Colossiens 3:23-24, nous voyons : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur. » Un chrétien se doit de faire un meilleur travail dans son occupation qu’au moment où il était un non croyant. Ecclésiaste 9:10 enseigne au chrétien que : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » Combien de non convertis pensent ainsi ?

Malgré cela, il y aura une grande fête qui s’en vient lors du retour de Christ, et grande sera la bénédiction de ceux qui seront appelés à la Noce de l’Agneau. Et l’Église, qui est déclarée Son épouse, sera appelée à faire éclater sa joie par ces paroles d’Apocalypse 19:7-9 : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »