D.544 – Le Seigneur et l’inspiration

Par Joseph Sakala

Dans Lévitique 1:1-2, nous lisons ceci : « Or l’Éternel appela Moïse, et lui parla du tabernacle d’assignation, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Quand quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Éternel, il fera son offrande de bétail, de gros ou de menu bétail. » Ce verset d’introduction, qui est faussement considéré comme difficile à comprendre dans ce texte biblique, nous introduit en réalité vers un remarquable phénomène. Tout le reste de ce chapitre consiste en une citation directe de Dieu Lui-même. En effet, la majeure partie de ce livre consiste à citer les paroles venant directement de Dieu, excepté pour une interjection occasionnelle, mais Dieu parlait toujours.

En réalité, 717 des 832 versets du livre aux Lévites, c’est-à-dire 86 %, citent directement les véritables Paroles de Dieu. C’est plus que n’importe quel autre livre de la Bible, si l’on exclut les livres des prophètes, dont quelques-uns consistent à citer presque entièrement les Paroles de Dieu. La même situation se répète dans le Nouveau Testament où nous lisons des citations directes de Christ dans des sermons et des discours de Jésus inscrits dans les quatre Évangiles. Alors qu’il est vrai que le Saint-Esprit a utilisé plusieurs moyens pour nous donner les Écritures, dont toutes sont inspirées par écrit, il est également vrai qu’en beaucoup d’occasions, ce qui peut paraître comme une « dictée » fut également utilisé par l’Esprit de Dieu.

Les évangélistes ont souvent été tournés en ridicule par les hommes de science, pour cette soi-disant « théorie insensée » sur leur inspiration, mais ils ne devraient pas l’être. Dieu est parfaitement capable d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour nous révéler Sa Parole, et nous devrions simplement Le prendre au mot. Le livre aux Lévites doit nous servir de guide pour la consécration et le nettoyage de Son peuple, spécialement au niveau de Ses sacrificateurs. Dans la Nouvelle Alliance, tous les croyants sont des prêtres et se doivent d’être consacrés et purs. 1 Pierre 2:9-10 nous déclare : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. »

Alors, comment plaire au Seigneur ? « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). Dans ce passage, Paul exprime un désir ardent de plaire à Dieu et d’être accepté de Christ. Nous devrions pareillement avoir comme ambition que, quoique nous fassions, quoique nous soyons, nous cherchions ardemment à Lui plaire. Cela fera la différence entre ce que nous ferons et où nous irons !

Les Écritures nous donnent un bon nombre de moyens par lesquels nous pouvons être certains de Lui plaire. Par exemple, dans Romains 15:1 : « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. » C’est-à-dire, notre critère devrait être de Lui plaire à Lui, et non pas à nous-mêmes. Nous recevons donc l’avertissement, dans Romains 8:8-9 : « Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Nos pensées et nos actions ne devraient jamais être gouvernées par des considérations mondaines.

Je tiens à vous indiquer, pour ceux qui croient que Dieu est trois personnes distinctes, de bien vouloir noter qu’en plus de « trois personnes distinctes », nous voyons également l’Esprit de Dieu qui habite en nous, et l’Esprit de Christ aussi. Donc, nous sommes rendus à cinq personnes distinctes ! Est-ce là le seul vrai Dieu unique ?

En souffrant volontairement, pour Lui, nous pouvons Lui plaire. « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:20).

Hébreux 11:6 nous déclare : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Ceci ne veut pas dire qu’il faut avoir une foi abstraite comme le monde qui croit à tout, mais une foi spécifique, celle de croire en la Parole révélée par Dieu et d’agir selon cette foi. Dieu aime la générosité. Hébreux 13:16 nous dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. » « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs, » nous confirme Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:4.

Finalement, lorsque nos actions plaisent au Seigneur, nous avons cette gracieuse promesse : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24).

Cet Esprit nous garde dans la vérité. Donc, dans 1 Jean 4:6, l’apôtre nous confirme que : « Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. » Ici, nous recevons l’assurance que nous pourrions connaître la différence entre les gens, par la manière qu’ils réagissent à la Parole de Dieu. L’emphase, ici, est mise sur la capacité du croyant de pouvoir discerner entre l’Esprit de vérité et l’esprit d’erreur chez ceux envers qui nous témoignons.

Cela est très important parce que Jésus Lui-même nous dit : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). « Et quant à ceux qui ne vous recevront point, en partant de leur ville secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre ces gens-là, » nous déclare Jésus, dans Luc 9:5. D’autres se déguisent en ministres de Dieu, mais en réalité ce sont des ministres de Satan. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Alors comment faire pour les reconnaître ? Dans Marc 4:20, Jésus nous déclare : « Mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent. » Ce sont des Béréens spirituels, comme ceux qui : « eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre » (Actes 17:11-12). Ce sont ceux qui ne recherchent que la vérité, et comme le disait si bien Jésus à Pilate : « Tu le dis ; je suis roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jean 18:37).

Ces individus s’approchent volontairement de la lumière. Dans Jean 3:21, nous lisons : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 3:15-16.

L’esprit de l’erreur pourrait être plus difficile à discerner, car sa source provient de Satan. Aux Juifs de Son temps : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:42-47).

Vous direz que ces gens étaient séduits. C’est certain qu’ils furent tous séduits, mais une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite, car si elle le savait, elle réagirait et ne serait plus séduite. Et la seule façon de le découvrir, c’est par l’étude de Sa Parole. « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:13-15.

« Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu, » nous dit Pierre, dans 2 Pierre 2:18-19. Fuyez ces faux prédicateurs et ces pronostiqueurs, car ils sont esclaves de Satan qui les a vaincus. Ces gens sont tellement convaincus qu’ils prêchent la vérité qu’ils ne veulent même pas entendre parler de la vérité quand on la leur présente.

L’apôtre Jude les compare à : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:12-15).

Jésus les compare à l’ivraie, car, dans Matthieu 13:37-40 : « Il répondit, et leur dit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde. » Comment voulez-vous que Dieu travaille avec ces gens-là ? Ils ne veulent absolument pas entendre parler de vérité. Notre travail, en tant qu’Élu du Royaume, c’est de répondre à ceux qui ont le cœur disposé à entendre ce que Jésus est venu prêcher.

Jésus est venu pour apporter la paix de Dieu et, pour marcher dans Ses pas, il nous faut devenir Ses fidèles serviteurs. Alors, dans 1 Pierre 2:13-16, l’apôtre nous déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous n’avons pas le droit de dénigrer un individu que Dieu a mis en place afin de nous gouverner. Nous avons tous une bonne leçon à apprendre ici, car Dieu S’en chargera un jour, si cet individu accomplit mal son travail. Priez plutôt pour cette personne.

L’institution humaine, dans sa structure de système social, veut littéralement dire « créer pour les humains ». Car seul Dieu peut vraiment créer, ce qui veut dire que nous devrions regarder les lois de la législature ou les ordres d’un président, d’un premier ministre, ou un décret du roi comme ayant une autorité divine. Nous voyons par là que, même si Dieu a laissé pour l’instant la gouvernance du monde à Satan – et que celui-ci ne se gêne pas pour installer ses serviteurs aux postes les plus élevés de la société – l’autorité suprême demeure à Dieu qui empêche le chaos total de régner sur le monde.

Alors, afin de maintenir un bon témoignage devant les hommes, Dieu a pour attente que nous soyons soumis à toutes ces lois faites par les hommes. Ceci inclut également des lois non populaires, comme celles régissant les infractions contre la vitesse au volant. Les chrétiens ne devraient jamais tricher sur leurs impôts, ni faire quelque chose qui risquerait de miner l’autorité légitime, et ils ne devraient jamais transgresser un commandement de Dieu.

Nous devrions donc honorer nos dirigeants, pas seulement nos premiers ministres comme Sir Wilfrid Laurier, ou John A. MacDonald, mais aussi ceux qui ont des positions d’autorité maintenant. Dans Romains 13:1-6, Paul nous déclare : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures ; car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu ; et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu. C’est pourquoi, celui qui s’oppose à la puissance, s’oppose à l’ordre que Dieu a établi ; or ceux qui s’y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes. Car ceux qui gouvernent ne sont pas à craindre lorsqu’on fait de bonnes actions ; mais seulement lorsqu’on en fait de mauvaises. Veux-tu donc ne point craindre les puissances ? Fais le bien, et tu en seras loué. Car le prince est le ministre de Dieu pour ton bien ; mais, si tu fais le mal, crains, car il ne porte point l’épée en vain ; parce qu’il est ministre de Dieu, pour faire justice en punissant celui qui fait le mal. C’est pourquoi il est nécessaire d’être soumis, non seulement à cause de la punition, mais aussi à cause de la conscience. C’est aussi pour cela que vous payez des impôts, parce qu’ils sont les ministres de Dieu, en s’appliquant à ces devoirs. »

Et cela même si, à certaines occasions, Dieu accorde le pouvoir à des hommes qui n’en sont pas dignes. Car ces hommes seront jugés à leur tour par Dieu en Son temps, et à Sa manière. Romains 13:7-10 nous exhorte ainsi : « Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l’honneur, à qui l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres, a accompli la loi. En effet, les commandements : Tu ne commettras point adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne convoiteras point ; et tout autre commandement, tout cela se résume dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. »

La seule exception à ce principe, est lorsque les lois transgressent les lois de Dieu. Nous voyons un exemple parfait dans Actes 5:29-32, où : « Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés. Et nous lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Il faut cependant être prêt à subir les conséquences. 1 Pierre 4:16-17 nous dit : « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? »

Pierre et Paul connaissaient très bien les paroles de Jésus où Il nous a avertis que nous serions persécutés par les autorités, traînés devant les tribunaux, menés en prison, et cela parce que nous refusons de Le renier. Les autorités – que Dieu a mises en place – n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas toujours les bonnes choses à faire. Mais lorsqu’elles commandent les bonnes choses, nous devons y obéir.

En tant qu’Élus de Dieu, il nous faut prêcher la Parole de Dieu et rien d’autre. « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. Alors, si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici ; ou, il est là ; ne le croyez point. Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible » (Marc 13:19-22). Nous connaissons exactement la manière que Christ reviendra ; alors, pourquoi écouter ces faux Christs et ces faux prophètes ?

Le terme « depuis le commencement du monde », ou l’équivalent, paraît au moins six fois dans le Nouveau Testament, nous indiquant au-delà de tout doute que le monde fut créé à un certain moment donné dans le temps. Toutes autres cosmologies sont des cosmologies évolutionnaires qui renient le véritable début d’un temps/espace. Ce qui rend cette vérité que « Dieu a créé, jusqu’à maintenant » tellement évidente que Dieu voulait attirer notre attention sur cette affliction qui s’en vient. Que la création mentionnée dans ce verset nous réfère explicitement au « cosmos » est évident dans un passage parallèle, dans Mathieu 24:21, où nous lisons : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. » Ici, le monde est traduit du grec kosmos. Ainsi, selon la Bible, l’univers entier, incluant le temps et l’espace, fut créé au commencement, lorsque Dieu l’a créé, tel qu’inscrit dans Genèse 1:1.

Notez spécialement, dans Marc 10:6, que l’évangéliste nous déclare : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. » Jésus nous citait le moment de la création d’Adam et Ève (Genèse 1:27). L’homme et la femme n’étaient pas une arrière-pensée divine, comme l’évolution essaie de nous le faire croire, mais la raison même pour laquelle Dieu avait créé l’univers en premier lieu, afin de Se créer une famille avec qui Il partagerait tout ce qu’Il avait créé, et ce durant l’éternité.

L’apôtre Paul avait typiquement cette habitude de commencer ou de finir la plupart de ses épîtres avec des salutations aux saints, comme nous le voyons dans Philippiens 4:21 : « Saluez tous les Saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous saluent. » Le contexte dans lequel apparaît chaque salutation nous indique que celle-ci s’appliquait à ceux qui étaient « en Jésus Christ », c’est-à-dire, à tous les véritables chrétiens convertis. Le mot grec hagios voulait essentiellement dire « les gens ou les choses mises à part ou consacrées au Seigneur ». Le terme est appliqué aussi aux « saints » de l’Ancien Testament. Au moment de la résurrection de Jésus : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:52-53).

Même si les saints devraient toujours être divins et justes, en plus d’être mis à part pour le Seigneur, ils n’agissent pas nécessairement ainsi. Alors, Dieu S’est choisi certains hommes, des pasteurs, et des enseignants : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Puisque le seul critère selon la Bible pour être classé « saints », c’est de croire en Jésus, alors cela nous inclut ! Ceci étant le cas, ne devrions-nous pas être assez zélés « que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:3-4) ?

N’oublions jamais que nous faisons partie de Celui qui fut la sagesse incarnée. « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre » (Proverbes 8:22-23). Ce livre des Proverbes nous dévoile partout les vertus de la véritable sagesse fondée sur la crainte de Dieu. Ces versets furent pris par les Témoins de Jéhovah pour prouver que Jésus a été crée par Dieu dès le commencement. Et c’est pourquoi, dans Jean 1:1, leurs bibles contiennent l’altération suivante : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu », ou « un dieu » dans certaines éditions. Cela constitue une preuve évidente qu’il ne s’agit pas de la Parole de Dieu.

Je ne parlerai plus de ce groupe sauf pour vous dire que ce petit changement correspond à ce que Jésus avait dit à Jean dans Apocalypse 22:19 : « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Ceci est assez grave pour prendre le soin d’annoncer à leurs disciples de vérifier toute chose avant de croire ceux qui les enseignent. Allons vérifier dans la Parole de Dieu si c’est vraiment ce que Dieu nous atteste, ici.

Les déclarations des versets suivants doivent sûrement nous parler d’une Personne divine. Relisons Proverbes 8:22-36 pour voir de Qui il est question : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes. Maintenant donc, mes enfants, écoutez-moi. Heureux ceux qui garderont mes voies ! Écoutez l’instruction, pour devenir sages, et ne la rejetez point. Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille à mes portes chaque jour, et qui garde les poteaux de l’entrée de ma maison ! Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort. »

Dieu nous déclare que la sagesse fut la première chose qu’Il avait établie depuis l’éternité. Alors, dans le Nouveau Testament, en Jean 1:1-14 nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean [le Baptiste], qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Il devient alors évident que la sagesse divine de Proverbe 8:22-36, s’est manifestée dans l’incarnation de la Parole de Dieu. Et Jésus-Christ remplit parfaitement toutes les déclarations particulières Le concernant dans le livre des Proverbes. Ceci nous donne une compréhension nouvelle à propos de la création de Dieu et de la manifestation de Sa Parole, dans Jean 1:1. Cette doctrine profonde des générations éternelles par lesquelles le Fils, Jésus-Christ, est sorti du Père pour se manifester dans Sa création. Le Nouveau Testament rend de manière parfaitement claire que Jésus-Christ fut l’incarnation de la sagesse de Dieu. Jésus était la Parole par qui tout fut créé (Jean 1:1-3). Jésus était « la vérité » (Jean 14:6) et « la lumière » (Jean 8:12) par laquelle seule un humain peut venir au Père afin de pouvoir Le suivre.

Le Christ est appelé « la puissance de Dieu », dans 1 Corinthiens 1:24, et Il S’est Lui-même identifié comme « la sagesse de Dieu » lorsque, dans Luc 11:49, Jésus déclara : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres. » Toute la connaissance des penseurs du monde et des scientifiques est vide et futile comparée à celle de Jésus, la Parole vivante de Dieu, car : « En [Lui] sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).

Alors, lisez la Parole de Dieu et, comme le disait si bien Paul à son jeune évangéliste : « Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4:13-16). Ne serait-ce pas une exhortation de Paul à nous aussi ?




D.542 – Manifester les choses invisibles

Par Joseph Sakala

Dans Romains 1:19-21, Paul nous dit : « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. » Ce passage puissant nous donne une description flamboyante de la descente des anciennes sociétés israélites qui, connaissant pourtant Dieu, sont tombées dans le paganisme, l’idolâtrie et la méchanceté issue du modèle évolutionnaire.

Car la hiérarchie juive possédait les Écritures et devait les étudier quotidiennement. Mais au lieu de cela, les pharisiens, les sadducéens, les esséniens et autres prêtres juifs se sont créés des doctrines d’hommes et des rituels qui font de Satan l’objet de leur adoration au moyen d’une multitude invraisemblable de façades portant tous les noms de dieux et de déesses. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que le premier chapitre aux Romains ne concerne pas tous les hommes en général, mais bel et bien la hiérarchie juive, tel que démontré dans le chapitre 2. Les païens étaient excusables, car Dieu ne S’était pas manifesté à eux. Mais les chefs d’Israël possédaient les oracles de Dieu, les écrits de Moïse et des prophètes et les nombreux témoignages de manifestation divine de l’histoire d’Israël ; ils n’avaient donc aucune excuse. Et malgré cela, ils ont rejeté l’Éternel. C’est ce que Paul voulait faire comprendre.

Cette détérioration était volontaire et inexcusable, car ces individus avaient abondamment de preuves de la nature et de la puissance de Dieu dans les Écritures anciennes et dans la création, et ils avaient pourtant choisi d’adorer cette dernière au lieu du Créateur. Romains 1:25 déclare : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » Même si Dieu Lui-même était invisible, étant omniprésent, ils pouvaient facilement voir l’évidence de Son existence, et de Sa grâce dans Sa création. « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:19). David nous dit que : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains » (Psaumes 19:2).

Puisque ces choses étaient facilement visibles et comprises par ces hommes, dès la création du monde, il est donc évident qu’il y avait des hommes et des femmes pour voir et comprendre ces choses dès la création du monde. On ne parle pas de la création de l’univers, ici, mais bien de la création du monde et de sa société humaine. Il est donc certain que, dès la création de l’homme, celui-ci était au courant de l’existence de Dieu. Mais il a insisté pour mettre sa croyance dans une théorie de l’évolution provoquée par Satan lui-même, qui fut créée au 19e siècle apr. J.-C. Et cette nouvelle théorie persiste jusqu’à présent, parce qu’elle fournit à l’homme la solution pour résoudre le problème d’une création sans le besoin d’un Créateur.

Et Dieu a consenti à cette folie chez l’homme : « Afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:20-21). Ainsi, tous reconnaîtront et adoreront un jour le véritable Créateur, Dieu. En attendant les temps de rafraîchissement, les hommes demeurent inexcusables en s’accrochant à l’évolution moderniste, qu’elle soit athée, panthéiste, ou polythéiste, dans laquelle les humains rejettent, non seulement le témoignage de Dieu à propos de la création, mais également Son témoignage dans les Écritures concernant la personne et l’œuvre de Jésus-Christ.

Il y eut une époque, en Israël, où il n’y avait pas de roi, et regardez ce qui se passait. Dans Juges 17:1-6, nous lisons : « Il y avait un homme de la montagne d’Éphraïm, dont le nom était Mica. Il dit à sa mère : Les onze cents pièces d’argent qui te furent prises, et pour lesquelles tu fis des imprécations, même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains ; c’est moi qui l’avais pris. Alors sa mère dit : Que mon fils soit béni par l’Éternel ! Et il rendit à sa mère les onze cents pièces d’argent. Sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel pour mon fils, afin d’en faire une image taillée et une image de fonte ; et maintenant, je te le rends. Il rendit l’argent à sa mère ; et elle en prit deux cents pièces, et les donna au fondeur, qui en fit une image taillée et une image de fonte ; et elles furent dans la maison de Mica. Ainsi ce Mica eut une maison de dieux ; il fit un éphod et des théraphim, et consacra l’un de ses fils, qui lui servit de sacrificateur. En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon. »

Quatre fois dans le livre des Juges, il est écrit « qu’il n’y avait point de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon ». La première se trouve dans le texte plus haut. Les autres se trouvent dans Juges 18:1 : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël ; et la tribu de Dan cherchait en ce temps-là un domaine pour elle, afin d’y habiter ; car jusqu’alors il ne lui était point échu d’héritage parmi les tribus d’Israël. » Ensuite, dans Juges 19:1-2, nous voyons qu’ : « Il arriva, en ce temps-là, où il n’y avait point de roi en Israël, qu’un Lévite qui demeurait au fond de la montagne d’Éphraïm, prit pour sa concubine une femme de Bethléhem de Juda. Et sa concubine se prostitua chez lui, et s’en alla d’avec lui à la maison de son père, à Bethléhem de Juda ; et elle y resta l’espace de quatre mois. »

Et finalement, dans Juges 21:25 : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon. » Cela nous indique que le livre fut compilé, soit par Samuel, le dernier juge, ou bien quelqu’un de sa génération. Sans gouvernement central, il n’y avait que des chefs de tribus. Ce furent des juges que Dieu mit en place pour diriger le peuple hors de l’esclavage, lorsque le peuple se repentait dans la prière. C’était des périodes d’oppression par des ennemis, ainsi que de chaos spirituel au sein du peuple. Ils avaient pourtant un Roi, mais ils Le refusèrent, comme dans la parabole de Luc 19:14 : « Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. » Les peuples d’Israël et de Juda étaient encore imprégnés de la religion babylonienne des Égyptiens.

Quand le peuple se décida finalement à se donner un roi humain, Samuel s’empressa de le corriger en disant : « Mais, voyant que Nachash, roi des enfants d’Ammon, venait contre vous, vous m’avez dit : Non ! mais un roi règnera sur nous ; bien que l’Éternel, votre Dieu, fût votre Roi. Et maintenant, voici le roi que vous avez choisi, que vous avez demandé ; et voici, l’Éternel a établi un roi sur vous » (1 Samuel 12:12-13). Avant de critiquer les anciens Israélites d’avoir rejeté Dieu comme étant leur Roi pour faire chacun ce que bon lui semblait, rendons-nous compte que c’est essentiellement ce que le monde fait aujourd’hui ! « La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux », nous dit Paul, dans Romains 3:18.

« Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 3:2-5. Lorsque tout homme se croira confortable et fera tout ce qui lui plaira, il deviendra en effet son propre dieu, et cela n’est que de l’humanisme. Et tout comme l’ancien humanisme originel était vide et que le peuple demanda bientôt un roi humain, ainsi notre humanisme athée moderne se tournera vers le panthéisme, et le monde se soumettra à un roi humaniste afin de le mener vers une dernière confrontation avec le véritable Roi des rois.

Il faut alors que les véritables convertis se mettent à vaincre ces antichrists prophétisés dans la Bible. L’apôtre Jean nous déclare, dans 1 Jean 4:4-6 : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. » C’est l’une des promesses les plus rassurantes de la Bible pour le croyant.

« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple. Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:16-19). Je crois fermement qu’il n’y a pas de vaines promesses dans la Bible, et je suis convaincu que le passage cité plus haut est véritable. Mais parfois, nous avons le sentiment que nous n’avons rien vaincu.

Mais qui sont ceux que nous devrions vaincre continuellement, à part les antichrists des derniers jours ? D’abord, dans le grec, le mot veut dire « vaincre, prévaloir, frapper, afin d’avoir la victoire ». Dans Apocalypse 5:5, nous lisons : « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux. » Nous voyons, par ce verset, que Jésus a tout vaincu sur Son passage afin de pouvoir délier les sept sceaux.

« Car, si par le péché d’un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un Seul, savoir, par Jésus-Christ ! Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un Seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:17-19).

Parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est Jésus Lui-même qui nous confirme ceci. « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Et puisque nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, nous aussi aurons la victoire sur le monde. « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5). Donc, « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2).

Alors, « ceux » que nous devrons vaincre sont ceux qui embrassent les fausses doctrines de l’antichrist. Car : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie » (1 Timothée 4:1-6).

Jacques 4:4 nous dit : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. » Donc, fuyez les philosophies du monde. « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:8-9). « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien, » nous déclare Paul, dans Romains 12:18-21.

« Je vous prie, quand je serai présent, que je ne sois pas obligé de me servir avec confiance de cette hardiesse, avec laquelle j’ai dessein d’agir contre quelques-uns qui nous regardent comme marchant selon la chair. Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 10:2-6.

« C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:13-18).

« Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10. Ce sérieux avertissement concernant le diable fut donné, non seulement aux jeunes chrétiens facilement tentés, mais également aux anciens qui étaient parmi eux.

« Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau, » nous dit Pierre, dans 1 Pierre 5:1-3. Il semble, en effet, que les plus grandes victoires de Satan sont gagnées lorsqu’il peut faire tomber un leader chrétien. Car, par le fait même, il détruit l’influence de ce leader pour Christ, mais Satan donne aussi l’occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer.

Le diable est un lion rugissant, mais il ne se présente pas comme tel. Car, s’il le faisait, sa victime fuirait devant lui. Il est avant tout : « appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). « Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:14-15). Tout comme il l’a fait avec notre mère Ève, envers qui le diable a utilisé sa subtilité pour agir sur la fierté d’Ève. « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6).

Pierre pouvait très bien en parler, par son expérience avec Satan, où : « Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître » (Luc 22:31-34).

Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, et Pierre a sûrement appris une grande leçon par cette expérience. Car, dans 1 Pierre 5:1-4, il déclare : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. »

Pierre s’adresse ensuite aux jeunes en leur disant : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:5-7). Il ne faut pas laisser Satan avoir le dessus sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins.

Bien que Satan soit puissant, il n’est toutefois pas plus puissant que le Dieu que nous servons. « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4:7-10). Il faut avoir l’Esprit de Christ en vous pour agir ainsi. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).

L’esprit humain ne se soucie pas de connaître Dieu, comme le dit si bien Paul, dans Romains 1:28 : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. » « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu, » nous confirme Paul, dans Romains 8:7-8. « Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:15-16).

« Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:15-19.

Lorsqu’une personne est appelée de Dieu pour être donnée à Christ, elle devrait cesser de vivre dans le siècle présent. Comme nous le dit si bien Paul, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » La personne devrait se conformer à l’Esprit de Christ dans chaque attitude et dans chaque décision. Mais qu’est-ce que l’Esprit de Christ ? Romains 11:32-36 nous déclare : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! »

Il y a plusieurs aspects à Sa pensée infinie, mais la clé est sans aucun doute Sa merveilleuse attitude dans Son amour sacrificiel pour nous. « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:4-8).

Ainsi, en suivant Son exemple : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Vous devriez constamment : « considér[er] celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). Nous devrions recevoir la Parole comme les Béréens d’Actes 17:11, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. »

Ensuite, nous voyons Paul qui nous dit, dans Actes 20:17-23, qu’il : « envoya de Milet à Éphèse, pour faire venir les anciens de l’Église. Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie ; servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur. Et maintenant, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera ; si ce n’est que le Saint-Esprit m’avertit de ville en ville, que des liens et des afflictions m’attendent. » C’est cela que d’avoir l’Esprit de Christ.

Mais il faut aussi considérer certains hommes qui se sont infiltrés dans les congrégations pour changer la grâce de Dieu en dissolution. Jude, le frère de Jésus, nous écrit ceci, dans Jude 1:3-4 : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Jude parle très sévèrement de ces « certains hommes » déjà actifs dans les Églises primitives.

Voici comment Dieu jugeait ces hommes dans l’Ancien Testament. Dans Deutéronome 13:13-16, nous lisons : « Des gens pervers sont sortis du milieu de toi, et ont poussé les habitants de leur ville, en disant : Allons, et servons d’autres dieux que vous n’avez point connus ; tu chercheras, et t’informeras, et t’enquerras soigneusement ; et si tu trouves que ce qu’on a dit soit véritable et certain, et qu’une telle abomination se soit accomplie au milieu de toi, tu feras passer les habitants de cette ville au fil de l’épée ; tu la voueras à l’interdit, avec tout ce qui y sera, et tu en passeras le bétail au fil de l’épée. Puis tu rassembleras au milieu de la place tout son butin, et tu brûleras entièrement cette ville et tout son butin, devant l’Éternel ton Dieu, et elle sera à toujours un monceau de ruines ; elle ne sera plus rebâtie ». Dieu ne fait aucun prisonnier dans ces cas-là.

Jude nous parle de « certains hommes » dont la condamnation fut écrite depuis longtemps, afin de nous donner des exemples historiques parmi les « saints » dans le Nouveau Testament, où il y a des impies qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, ainsi que Notre-Seigneur Jésus-Christ. L’apôtre Pierre nous les décrit ainsi : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux » (2 Pierre 2:1-2).

« Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (v. 3). Alors, vérifiez toutes choses comme les Béréens. Ne vous laissez pas séduire par les beaux parleurs qui viendront vous dire que, parce que vous êtes sauvés, les commandements de Dieu ont été cloués sur la croix et tous vos futurs péchés sont automatiquement pardonnés. Le pardon existe toujours pour ceux qui se repentent de leurs péchés. Mais il n’y a jamais de pardon pour ceux qui commettent des péchés et ne se repentent pas.




D.541 – Comment identifier les Antichrists

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. » La majorité des évangélistes s’attendent à voir l’antichrist qui sera révélé dans un avenir éventuel ; mais dans notre verset plus haut, Jean nous met en garde contre « plusieurs » antichrists qui complotaient déjà le mal activement, pendant qu’il vivait. Et Jean nous désigne deux façons spécifiques d’identifier ces « anti » Christ.

La première se trouve dans 1 Jean 2:22-23 où l’apôtre nous dit : « Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. » Parce que Jésus veut dire « Sauveur » et Christ veut dire « l’Oint de Dieu ». Maintenant regardons le deuxième facteur, qui se trouve dans 1 Jean 4:3, où l’apôtre nous confirme que : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Je me pose la question suivante : est-ce que ceux qui croient en une trinité et qui donnent ainsi une fausse identité au Père et à Christ, pourraient être qualifiés d’antichrists ? Car ils refusent de croire que Jésus-Christ est Dieu dans la chair, une seule et même Personne que le Père.

Mais Jean rassure immédiatement les convertis en leur déclarant : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:4-6). Si vous êtes de Dieu, vous reconnaissez les antichrists parce que vous les avez déjà vaincus. Comment ? Par le Saint-Esprit qui vit en vous. Pour ce qui est des autres, Jean nous déclare simplement qu’ils sont du monde et parlent suivant le monde.

Donc, ceci est très clair. Toute personne qui refuse d’accepter que Dieu S’est incarné comme Christ, l’Oint de Dieu, et qu’Il est descendu du ciel et S’est manifesté en Fils de Dieu, est « anti » Christ ! Pour vous l’expliquer encore plus simplement, ceux qui s’opposent à Christ, et qui le rejettent sont des antichrists ! Or, croire en une image fausse de Christ est aussi s’opposer à Christ, même si c’est inconscient. Pierre nous déclare que les faux prophètes et les faux enseignants sont également des antichrists qui se font passer pour des enfants du Royaume.

Regardons ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 2:1-3 : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Ces gens prêchent leurs propres versions de la vérité tout en reniant Christ, en autant que c’est payant. La fausse doctrine de la trinité entre parfaitement dans cette description de Pierre.

« Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres, » nous confirme Paul, dans (2 Corinthiens 11:14-15). Cependant, Jésus, : « lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:6-11).

Dans l’Ancien Testament, les noms de Dieu sont Elohim et Adonaï. Dans le Nouveau Testament, Adonaï est traduit « Seigneur », kurios en grec et appliqué à Christ pas moins de 663 fois. Son nom humain fut Jésus, qui veut dire « Sauveur », et il est cité seulement vingt-deux fois dans les épîtres, avec une emphase spéciale sur Son humanité. Malgré que c’était un nom propre, utilisé à répétition dans les Évangiles, ce qui est significatif, c’est que Ses disciples et d’autres croyants s’adressaient à Lui comme Seigneur et jamais comme Jésus ; tandis que les démons ne L’ont jamais appelé Seigneur, mais plutôt Jésus. « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:31). Jésus-Christ, le Fils de Dieu, possédait une gloire incomparable qui Lui fut donnée par Dieu le Père avant la fondation du monde.

Comprenez bien qu’il ne s’agissait pas d’une autre Personne à qui le Père rendait gloire. Avant la fondation du monde, c’était la Parole et la Vie mêmes de Dieu ! Et Jésus le savait, car lors de Sa prière à Son Père avant de mourir, Il a dit ceci : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Donc, dans Jean 1:1-5, nous pouvons lire : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

Malgré cela : « lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:4-6). Pendant que Jésus vivait dans une forme humaine, Il préférait Se faire appeler Fils de l’homme, et Il a choisi de vivre une vie de pauvreté et de souffrance. « Or, Jésus, voyant une grande foule de peuple autour de lui, ordonna qu’on passât à l’autre bord du lac. Alors un scribe, s’étant approché, lui dit : Maître ! je te suivrai partout où tu iras. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:18-20).

Jésus pouvait susciter de l’excellent vin à partir d’eau pure (Cana) ; Il pouvait multiplier des pains et des poissons à l’infini ; Il pouvait faire surgir une drachme de la bouche d’un poisson, etc. Pensez-vous qu’Il n’aurait pas pu vivre dans l’opulence ? Mais Il avait choisi de souffrir ces choses afin de pouvoir S’identifier à nos problèmes et avoir de l’empathie pour Ses créatures. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15).

« Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous, » nous confirme Esaïe 53:4-6. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable, » nous déclare Hébreux 4:16.

Couronnons le Seigneur de la vie : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Oui, couronnons-Le avec plusieurs couronnes rendues disponibles par la mort du Créateur de la vie. Cela fut suivi par Sa résurrection et Sa victoire éternelle sur la mort. Il est mort afin de nous donner la vie éternelle, et Il vit maintenant afin de bannir la mort. Le don de Dieu, c’est la vie éternelle rendue possible par notre Sauveur Jésus-Christ.

« Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils, » nous confirme Paul, dans 2 Timothée 1:9-11. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6).

« Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:24-28).

« Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

« Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, » nous dit 1 Corinthiens 15:50-57.

Même si la mort éternelle due au péché fut vaincue par Christ, nous faisons toujours face à la mort physique. Mais il viendra un jour où : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » (Apocalypse 21:4-5). Avez-vous encore des doutes sur ce qui arrivera à ceux qui veulent suivre notre Seigneur ?

Couronnons le Seigneur avec la couronne d’amour. « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:38-39). L’amour de Dieu pour nous n’était pas un « amour sentimental qui fait du bien » comme nous le définissons de nos jours, mais ce fut un amour sacrificiel à notre égard. Car : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Peu de temps après Sa résurrection, Jésus apparut à Ses disciples qui furent très heureux de Le voir. « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jean 20:19-23).

« Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point. Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:24-29).

Un jour, le monde entier verra Ses plaies qui seront toujours visibles. « Et je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né », nous déclare Zacharie 12:10. Notre Rédempteur mérite toute la louange qu’Il recevra lors de Son retour : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

Cette louange ne cessera jamais. « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11). Couronnons-Le comme le Seigneur de la Paix. « Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! » (2 Thessaloniciens 3:16). Nous disons à plusieurs reprises : « Couronnons-Le comme le Seigneur »… Or, il est vrai que seul le Père a l’autorité et le pouvoir de couronner le Christ. Nous le faisons cependant, car étant Ses enfants, prédestinés au Royaume, nous manifestons notre accord entier avec tous ces couronnements.

La grande prophétie d’Esaïe sur le premier avènement de Jésus L’identifie ainsi : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:5-6). La Paix que Jésus apportera sera personnelle, car : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » nous déclare Paul, dans Romains 5:1-2.

Pourtant, cette paix sera répandue sur la terre entière. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:5-8). « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables » (Hébreux 1:8-9).

Le Roi de ce Royaume sera nul autre que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Tout comme l’ange l’avait prophétisé à Marie, Sa mère, lors de Sa naissance : « Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne. Alors Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? Et l’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:31-35).

Esaïe 2:4 nous prophétise que Jésus : « jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. » La meilleure chose qui ressort de ce Royaume de Paix, c’est que nous y serons. Alors : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7). « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5).

Couronnons le Seigneur du ciel : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:24-25). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

« En ce temps-là Jésus, prenant la parole, dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants. Oui, mon Père ! cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé bon. Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître » (Matthieu 11:25-27).

Pourtant, Jésus est monté au ciel, mais, avant de partir, Il réunit Ses disciples et leur déclara : « Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:16-19).

Durant tout Son ministère, Jésus a toujours prêché : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Malgré cela, il y a encore des ministres qui prêchent la trinité en Dieu. Et ils disent qu’ils ne sont pas séduits. Jésus a également promis à Ses disciples que le Saint-Esprit : « le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). À cette déclaration, Paul a ajouté que le Saint-Esprit établira Sa résidence en chaque chrétien. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20).

Notre réaction à tout ce que le Seigneur a fait pour nous devrait être de L’adorer et de Lui rendre honneur durant toute l’éternité. Nous allons un jour nous joindre aux : « vingt-quatre Anciens [qui] se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:10-11). C’est alors que nous nous souviendrons de Sa miséricorde envers Son peuple lorsque Dieu lui dit de construire le propitiatoire.

« Et les chérubins étendront les ailes en haut, couvrant de leurs ailes le propitiatoire, et leurs faces seront vis-à-vis l’une de l’autre. La face des chérubins sera dirigée vers le propitiatoire. Et tu poseras le propitiatoire en haut sur l’arche, et tu mettras dans l’arche le Témoignage que je te donnerai. Et je me rencontrerai là avec toi, et je te dirai, de dessus le propitiatoire, d’entre les deux chérubins qui seront sur l’arche du Témoignage, tout ce que je te commanderai pour les enfants d’Israël » (Exode 25:20-22). Dans le Saint des saints du Tabernacle, Dieu rencontrait le grand-prêtre une fois par année, au siège de la miséricorde, pour expier le péché du peuple.

Dans Lévitique 16:13-16, nous lisons qu’Aaron : « mettra le parfum sur le feu devant l’Éternel, afin que la nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le Témoignage, et il ne mourra point. Il prendra aussi du sang du taureau, et en fera aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’Orient ; et devant le propitiatoire il fera aspersion du sang sept fois avec son doigt. Puis il égorgera le bouc du sacrifice pour le péché, qui est pour le peuple, et il en portera le sang en dedans du voile. Il fera de son sang comme il a fait du sang du taureau, il en fera l’aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. Et il fera l’expiation pour le sanctuaire, à cause des souillures des enfants d’Israël, et de leurs rébellions en tous leurs péchés. Il fera de même pour le tabernacle d’assignation qui demeure avec eux au milieu de leurs souillures. »

Cette cérémonie annuelle préfigurait l’expiation par laquelle Christ : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie quant à la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:12-15).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:21-26.

C’est-à-dire que Christ Lui-même devient notre victime propitiatoire, par la foi en Son sang, afin de manifester Sa justice par le pardon des péchés et que nous puissions rencontrer Dieu à Son trône, là où Dieu rencontre ceux qui croient en Lui pour leur salut. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Si nous demeurons fidèles, tout ce qui nous reste à faire, c’est de participer à la Noce de l’Agneau.

Dans Apocalypse 19:7-9, on peut lire : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. » Les non croyants ont tendance à ridiculiser les chrétiens d’être à ce point spirituels qu’ils ne font aucun usage des choses terrestres. Ces remarques sont cependant non justifiées parce que le Seigneur Jésus, dans une de Ses paraboles, nous dit : « Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19:13).

Et, dans Colossiens 3:23-24, nous voyons : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur. » Un chrétien se doit de faire un meilleur travail dans son occupation qu’au moment où il était un non croyant. Ecclésiaste 9:10 enseigne au chrétien que : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » Combien de non convertis pensent ainsi ?

Malgré cela, il y aura une grande fête qui s’en vient lors du retour de Christ, et grande sera la bénédiction de ceux qui seront appelés à la Noce de l’Agneau. Et l’Église, qui est déclarée Son épouse, sera appelée à faire éclater sa joie par ces paroles d’Apocalypse 19:7-9 : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »




D.538 – Qui a fait la lune ?

Par Joseph Sakala

En regardant la lune, un soir cet été, j’ai pensé à ce que la Bible nous recommande de faire, c’est-à-dire de vérifier toute chose. De ne jamais prendre pour acquis que quelque chose existe, mais de vérifier pourquoi elle existe. J’ai pensé immédiatement à Dieu qui nous demande : « A qui donc me feriez-vous ressembler ? Et à qui serai-je égalé, dit le Saint ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir. Pourquoi donc dirais-tu, Jacob, et pourquoi parlerais-tu ainsi, Israël : Mon état est caché à l’Éternel, et mon Dieu ne soutient plus mon droit ? Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence » (Esaïe 40:25-28).

Le texte ci-dessus nous déclare trois vérités majestueuses sur notre cosmos, chacune reflétant une véritable organisation scientifique ainsi qu’une œuvre divine de notre Créateur. L’omniprésence de Dieu a créé les extrémités de la terre. Il a également créé l’univers, a organisé les systèmes dans le cosmos, c’est-à-dire les galaxies, les étoiles, les planètes, les animaux et finalement les humains. Et tous Lui rendent hommage, car aucun procédé connu ne peut générer une organisation ou une complexité telle qu’une création spéciale par Dieu. Et l’explication biblique disant qu’Il a créé en ordre leur armée, et les appelle toutes par leur nom, est tout à fait justifiée et légitime.

La lune est justement une des créations spéciales de Dieu impliquant aussi la Terre. En effet, la présence et le but de la lune sont, parmi les créations, quelque chose qui ne peuvent pas être expliqués par la chance pure ou par un processus d’évolution. Seul le Créateur peut expliquer leur présence. Il existe des hommes qui essaient de tout expliquer sans l’intervention divine et qui, par la suite, ont élaboré une série incroyable de « vérités » que ces pseudo-scientistes nous ont inculquées depuis notre enfance. Je sais que cela vous apparaîtra fou, mais l’univers des livres de science n’a rien à voir avec la vérité biblique et la réalité physique. Ce qui importe, c’est la façon et la raison pour lesquelles tout fut créé. Et la raison, c’est le magnifique Plan de Dieu qui veut que tout humain se convertisse à Lui pour faire partie de la Famille divine avec laquelle Dieu pourra tout partager un jour. Et c’est cette vérité que nous prêchons.

Il existe des versets bibliques qui nous donnent nettement l’impression qu’il n’y a pas de « système solaire » ; que la terre n’est pas ronde et que le soleil et la lune sont de dimensions semblables et tournent en circuit au-dessus d’une vaste terre plate, etc. C’est ce que les prophètes de Dieu croyaient ainsi que tout le monde qui vérifiait les Écritures avant la venue de Copernic. Parce que, selon ces croyants, c’est ce que la Bible dit. Il serait trop long d’expliquer les détails de tout ceci dans ce message-ci, alors, je suis sûr que vous serez éventuellement ouvert(e) à comprendre que Satan a su étendre un vaste tissu de mensonges dans tous les domaines afin de discréditer la Parole de Dieu et faire croire qu’Elle n’a rien de scientifique. Ce sera le sujet d’un sermon futur que vous pourrez consulter et y croire ou pas, car vous êtes entièrement libres. C’est comme cela que Dieu vous a créés.

Après tout, les hommes de science nous disent que le matériel qui forme la lune est aussi vieux que le système solaire, soit 4,6 milliards d’années, selon eux. De plus la lune serait faite de matériel de la même origine que la Terre, ce qu’on essaie de prouver par les compositions d’oxygène isotopique distinctif des roches lunaires comme celles de la terre. Cependant, il faut croire aussi que l’homme est vraiment allé sur la lune pour avoir amené des échantillons de roche. Encore là, je peux accepter ou rejeter cette « vérité », mais quel serait le but de ceci, si je mettais mon salut en péril. J’aime mieux demeurer près de Dieu, car c’est Lui qui nous révèle toute chose.

On nous raconte aussi que notre lune, selon les « études » des hommes de science, serait la cinquième en grosseur dans notre « système solaire ». La lune mesurerait plus d’un quart de la grandeur de la terre. Cela entre pourtant en contradiction avec les plus élémentaires observations visuelles. L’on dit aussi qu’aucune autre planète n’a un satellite aussi colossal en proportion de sa grosseur. Notre lune maintiendrait la vie sur la terre, en provoquant les marées, qui empêchent les océans de devenir stagnants, tout en nettoyant les bords de la mer et des océans. Or, l’influence des marées par l’attraction lunaire est une absurdité que les scientifiques n’ont jamais été en mesure de prouver. Car, si la lune exerçait une telle attirance par une force d’attraction, il y a longtemps qu’elle se serait écrasée sur la terre… Donc, la lune a d’autres fonctions que Dieu explique dans Sa Parole.

Le quatrième jour de la recréation, Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18). Ce passage nous déclare que les deux luminaires ne sont pas de la même dimension, car Dieu dit qu’un est grand et l’autre est petit. Mais cela ne veut pas dire que le soleil soit quatre cents fois plus gros que la lune et qu’il existe un système dit « solaire ».

La lune produit la lumière pendant la nuit, et devient ultimement notre lumière de nuit. Aucun autre astre ne possède une lumière aussi brillante que notre lune. Il est intéressant de remarquer que le rayonnement lumineux de la lune est différent de celui du soleil, car le sol lunaire contient des globules vitrés, selon les scientifiques, qu’on ne retrouve pas sur la terre. Dieu savait évidemment comment enluminer cet astre, afin qu’il puisse dominer sur la nuit avec juste assez de réflexion de sa lumière. Ce parfait synchronisme, devient très difficile à expliquer, sauf par une création divine.

Cette petite connaissance devrait nous équiper pour répondre à certaines questions qui pourraient nous être demandées. Comme le disait si bien Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Dieu désire que nous utilisions les choses qui se voient, afin de leur révéler les choses qui ne se voient pas.

« Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres », nous déclare Paul, dans Romains 1:19-21. Donc, ceux qui croient mordicus à l’évolution sont devenus vains dans leurs raisonnements, et Dieu résiste aux orgueilleux.

« Mais toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:15-18. Pour nous cependant, soyons assurés que Dieu a vraiment fait la lune pour éclairer la nuit.

Finalement, le Saint-Esprit est la puissance énergisante omnipotente qui active et fait agir chaque système créé pour une raison spécifique. La deuxième loi naturelle veut que l’énergie devienne moins disponible en s’atrophiant avec le temps. Il s’agit de la loi de l’entropie. Mais encore là, seul le Créateur peut fournir l’énergie nécessaire afin d’activer ce qu’Il avait originalement créé et reprogrammer l’univers comme au commencement. Alors, lorsque nous levons les yeux en haut et regardons, nous sommes obligés de voir Dieu, le véritable Créateur de tout ce qui existe. David était un de ces hommes qui voyaient la gloire de Dieu partout, et c’est pourquoi il était un homme selon le cœur de Dieu.

Regardons ensemble les origines de David. Dans Ruth 4:13-17, nous lisons : « Ainsi Booz prit Ruth et elle fut sa femme ; et il alla vers elle, et l’Éternel lui fit la grâce de concevoir, et elle enfanta un fils ; et les femmes dirent à Naomi : Béni soit l’Éternel, qui ne t’a pas laissée manquer aujourd’hui d’un homme qui eût droit de rachat ; puisse son nom être conservé en Israël ! Qu’il console ton âme, et qu’il soit le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t’aime, a enfanté, et elle te vaut mieux que sept fils. Alors Naomi prit l’enfant, et le mit dans son sein, et elle lui tenait lieu de nourrice. Et les voisines lui donnèrent un nom, et dirent : Un fils est né à Naomi ; et elles l’appelèrent Obed ; ce fut le père d’Isaï, père de David. »

Lorsque David est devenu roi, il a sûrement été intrigué par les circonstances providentielles qui l’ont mené à son onction. On suppose qu’il avait lu Genèse 49:8-12 où on peut lire qu’un membre de la tribu de Juda serait roi sur Israël un jour. « Toi, Juda, tes frères te loueront ; ta main sera sur le cou de tes ennemis ; les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion. Tu es revenu du butin, mon fils ! Il s’est courbé, il s’est couché comme un lion, comme un vieux lion ; qui le fera lever ? Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! Il attache à la vigne son ânon, et au cep choisi le petit de son ânesse ; il lavera son vêtement dans le vin, et son manteau dans le sang des raisins. Il a les yeux brillants de vin, et les dents blanches de lait. »

David a dû être étonné de la merveilleuse grâce de Dieu en Ruth, la Moabitesse, sur sa descendance, en dépit de ce qui est écrit dans  Deutéronome 23:3 : « L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Éternel. » Il a sans doute noté que Nahasshon, qui fut le grand-père de Booz, mari de Ruth, fut également le capitaine de la tribu de Juda, lorsque Moïse a mené les Israélites hors d’Égypte, dans Nombres 1:4-7. Et lorsque Moïse envoya douze espions pour évaluer la terre promise, il y eut avec eux un homme par tribu, le chef de la maison de ses pères. Et voici les noms des hommes qui les assistèrent : pour la tribu de Ruben, Elitsur, fils de Shedéur ; pour celle de Siméon, Shelumiel, fils de Tsurishaddaï ; pour celle de Juda, Nahasshon, fils d’Amminadab.

Or, Nahasshon avait donné un mauvais rapport sur les conditions concernant la terre promise et il a péri dans le désert avec les autres ; seuls Caleb et Josué, de cette génération, ont eu la permission d’entrer dans la terre promise. « Tous les hommes qui ont vu ma gloire et les signes que j’ai faits en Égypte et au désert, et qui m’ont déjà tenté dix fois, et qui n’ont point écouté ma voix, ne verront point le pays que j’ai promis par serment à leurs pères. Et tous ceux qui m’ont méprisé, ne le verront point. Mais parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et m’a pleinement suivi, je le ferai entrer au pays où il est allé, et sa postérité le possédera » (Nombres 14:22-24). Pourtant, c’est Nahasshon, plutôt que Caleb qui fut considéré comme l’ancêtre de David.

Cela nous prouve que David, comme Ruth, comme Nahasshon — et comme chacun de nous — furent amenés dans la grande Famille du Roi, pas à cause de leurs mérites, mais plutôt à cause de Sa merveilleuse grâce ! Nous allons naître de nouveau parce que nous l’avons reçu avec beaucoup d’humilité. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance », nous confirme Tite 3:5-7.

Tout au long des siècles, la Bible fut mal interprétée sous l’inspiration de Satan. Et cette confirmation nous vient du chef des apôtres lui-même, lorsqu’il nous déclare : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3:15-17).

Il est d’une importance vitale pour chaque chrétien qui se déclare converti, de sonder et d’étudier les Écritures, car elles constituent notre seule autorité. Voici des preuves : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli », déclare Jésus, dans Matthieu 5:18. Et aux Juifs de Son époque : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » (Jean 10:34-36).

Dans Jean 14:25-26, Jésus a déclaré : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Remarquez bien ce que Paul dit maintenant à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-17 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit, dans 2 Pierre 1:19-21 : « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. » En nous fiant aux Écritures, il est très important de ne pas les utiliser selon notre interprétation particulière, car ceci serait aussi dangereux que de les ignorer totalement.

Plusieurs prédicateurs ont tordu et tordent encore les Écritures en voulant leur faire refléter leurs propres sentiments, espérant ainsi se donner une autorité pseudo-biblique, selon leurs préjugés, au lieu de laisser le Seigneur dire ce qu’Il veut bien nous dire. Une telle distorsion des Écritures a généré une multitude de cultes et d’hérésies dans le passé, comme au présent. C’est essentiellement ce que Jésus voulait déclarer aux pharisiens, lorsqu’il leur dit, dans Matthieu 15:8-9 : « Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. »

Mais encore pire sont ceux qui enseignent avoir reçu une nouvelle prophétie directement de Dieu, alors qu’ils marchaient dans la forêt un matin, en affirmant ensuite avoir l’autorité de changer une prophétie déjà existante. « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris », confirme Dieu, dans Deutéronome 4:2. « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en Lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:5-6).

Les différents cultes du monde sont remplis d’hérétiques qui s’amusent à ajouter des passages bibliques selon leur volonté, afin de créer de la distorsion dans les Écritures. Mais ce qui est encore plus meurtrier, ce sont les libéraux qui tentent d’expliquer que certains éléments bibliques, comme la séparation de la Mer Rouge, ou le Déluge qui a réduit la totalité des humains à huit personnes seulement, ne sont que des mythes historiques. Apocalypse 22:18-19 nous dit pourtant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Cet acte de distorsion, qui renie la Parole de Dieu, fut l’équivalent du mensonge de Satan à nos premiers parents, lorsqu’il leur dit, dans Genèse 3:4-5 : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » C’est ainsi que le péché entra dans la vie des humains. Et la seule chose qu’ils on découvert par cette bizarrerie, c’est qu’ils étaient nus. Il ne faut pas être surpris que la Bible nous avertisse contre la sévérité de changer quelque chose dans la Parole de Dieu.

Ensuite, certains libéraux évolutionnistes ne croient pas que Dieu existe et se sont persuadés que la Bible est un livre rempli de mythes. Alors, voici un autre « mythe » sur la création par Dieu. Dans Job 38:2-7, nous lisons : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? », déclare Dieu à Job. Dieu aurait pu tout aussi bien poser ces mêmes questions aux athées d’aujourd’hui.

L’expression « poussaient ensemble des cris de joie » fut traduite de l’hébreu ruwa et peut signifier plusieurs choses. Il est traduit simplement par le mot « crier », comme dans Josué 6:20, lorsqu’il prit la ville de Jérico : « Le peuple poussa donc des cris, et l’on sonna des cors. Dès que le peuple entendit le son des cors, il jeta de grands cris, et la muraille s’écroula ; et le peuple monta dans la ville, chacun devant soi, et ils prirent la ville. » Dans Psaume 100:1-2, qui est un : « Psaume de louange. Vous, toute la terre, jetez des cris de réjouissance à l’Éternel ! Servez l’Éternel avec joie ; venez devant sa face avec des cris d’allégresse. » C’est un cri qui pourrait sûrement faire éclater une vitre, ou même des tympans d’oreilles.

Le contexte de Job 38 nous indique l’événement de la création de la terre par Dieu. Lorsque la terre, qui est destinée à recevoir un jour le trône de Dieu dans les âges éternels à venir, fut établie sur des fondations solides, le bruit colossal du chant des anges fut entendu dans l’univers entier. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Nous allons, un jour, entendre ces anges chanter leurs louanges à Christ lorsque Jésus reviendra sur la terre. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

« Et quand les animaux rendaient gloire et honneur et grâce à Celui qui était assis sur le trône, à Celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient Celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:9-11).

« Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. Et les quatre animaux disaient : Amen. Et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent et adorèrent celui qui vit aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-14).

« Louez l’Éternel ! Louez l’Éternel dans les cieux ; louez-le dans les plus hauts lieux ! Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:1-6). Un jour, nous allons nous joindre aux anges dans cette merveilleuse louange à notre Seigneur Jésus.

Quelle joie nous ressentirons lorsque Jésus reviendra, et c’est sur cela que nous devrions tous nous concentrer. « C’est pourquoi, laissant les premiers principes de la doctrine de Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel, et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet » (Hébreux 6:1-3). L’expression les « œuvres mortes » paraît seulement deux fois dans le Nouveau Testament. La première fois dans le texte plus haut où il y a une référence aux œuvres dont le converti doit se détourner afin d’être sauvé.

La deuxième fois, c’est dans la même épître, dans Hébreux 9:14-15, où nous pouvons lire : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. » Ici, il est question des œuvres non profitables accomplies par le converti, mais qu’il doit cesser de faire.

Les œuvres mortes ne sont pas de bonnes œuvres, mais elles ne sont pas nécessairement mauvaises. Elles sont plutôt inefficaces, inutiles et ne comptent pour rien dans la vie du converti. Paul nous en cite quelques-unes dans 1 Corinthiens 13:1-3, lorsqu’il dit : « Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. »

Le non converti pourrait même s’enorgueillir de toutes ses qualités, mais il devra s’en repentir lorsque le salut lui sera offert. Cependant, le converti devra remplacer ses œuvres mortes par de bonnes œuvres, par la puissance de l’Esprit du Dieu vivant. Dans Hébreux 9:14, nous lisons : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Puissions-nous Lui soumettre perpétuellement tous nos efforts en reconnaissance de ce que Lui, le Dieu vivant, ne prend pas plaisir dans nos œuvres mortes, mais dans celles que nous faisons dans la charité ou dans l’amour.

Dieu prend plaisir à la prédication de l’Évangile du salut éternel, comme le fit remarquer l’apôtre Paul, lorsque Jean le Baptiste achevait sa course et disait : « Qui pensez-vous que je sois ? Je ne suis pas le Christ ; mais après moi, vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers. C’est à vous, hommes frères, enfants de la race d’Abraham, et à vous qui craignez Dieu, que cette parole de salut est adressée. Car les habitants de Jérusalem et leurs magistrats, l’ayant méconnu, ont accompli, en le condamnant, les paroles des prophètes, qui se lisent chaque jour de sabbat. Et sans avoir aucun motif de le mettre à mort, ils demandèrent à Pilate de le faire mourir. Puis quand ils eurent accompli tout ce qui a été écrit de lui, on l’ôta du bois, et on le mit dans un sépulcre » (Actes 13:25-29).

« Mais Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. C’est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : Tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption » (Actes 13:30-35).

Voici une occasion évidente où l’Évangile fut prêché même dans l’Ancien Testament. Le Saint-Esprit, au travers de David, avait promis qu’un jour le Fils de Dieu ressusciterait des morts. « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Le Seigneur Jésus a effectivement utilisé certains Psaumes pour prouver qu’Il était vraiment Dieu. En voici seulement deux exemples.

Regardons d’abord le Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. » Cité également par Jésus, dans Matthieu 22:43-46 : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. »

Voici le deuxième exemple, dans Psaume 82:6, où nous lisons : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. » Jésus l’a cité dans Jean 10:34-36 : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? »

Ce passage unique dans le Livre des Actes nous offre un autre élément tout à fait fascinant comme information, qui est souvent négligé. En identifiant le Psaume second en tant que tel, l’auteur, guidé par l’Esprit, nous déclare, en effet, que le Livre des Psaumes est là par ordonnance divine dès le début. Néanmoins, puisque chaque Psaume est un poème, avec chaque verset clairement identifié, ce Livre, le plus long de la Parole de Dieu, fut évidemment subdivisé en chapitres et en versets, aussi par inspiration divine. Il n’est donc pas surprenant que nous trouvions des exemples remarquables de similitude de style dans la structure de chaque Livre des Psaumes. Par exemple, les vingt-deux subdivisions de huit versets chacune dans le Psaume 119.

Le deuxième Psaume est le premier Psaume messianique. Mais, en réalité, le Seigneur Jésus-Christ et Son glorieux Évangile du salut sont clairement présents dans chacun des cent cinquante Psaumes. Alors : « Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:11-12). Mais n’oublions jamais que Dieu a également fait la lune, la terre, les galaxies et l’univers entier qu’Il partagera un jour avec tous ceux qui se convertiront à Lui.

 




D.535 – Une grande lumière dans les ténèbres

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 9:1-2, nous lisons : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort. Tu as multiplié la nation ; tu as augmenté sa joie ; ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit dans la moisson, comme on s’égaie en partageant le butin. » Ce beau verset est cité dans le Nouveau Testament en tant que Prophétie messianique qui fut accomplie lorsque Jésus est venu dans le monde. Il est né à Bethléem, a grandi dans la ville de Nazareth et a vécu ensuite à Capernaüm.

Dans Matthieu 4:13-17, nous apprenons que : « ayant quitté Nazareth, il vint demeurer à Capernaüm, ville proche de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephthali ; en sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Pays de Zabulon et de Nephthali, sur le chemin de la mer, au-delà du Jourdain, Galilée des gentils ! Le peuple qui était assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort. Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche. »

C’était la région jadis occupée par les dix tribus du nord d’Israël, mais qui fut dévastée par l’invasion des Assyriens alors que ce Royaume du Nord fut amené en captivité. Cette région demeura, pendant des siècles, dans les ténèbres spirituelles, même après le retour de Juda qui fut amené également en captivité à Babylone, pour revenir ensuite. Mais Christ est venu, et : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4:17). Ainsi, le ministère public de Jésus a débuté dans ce territoire de ténèbres. Dans Jean 1:5, 9-11, nous découvrons : « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue … La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. »

Donc, partout où Christ Se manifeste, la lumière paraît aussi, car Il est la lumière. Christ a quitté le ciel pour descendre sur la terre disant, dans Hébreux 10:8 : « Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. » Cette étonnante volonté de Dieu : « a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 1:10-11.

Et pourtant, tragiquement : « la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Mais à ceux qui cherchent la lumière : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Donc : « la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle. Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent. Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés » (1 Jean 2:25-27).

La première petite épître de Jean nous offre un trésor de moyens qui nous fournissent les preuves de la réalité du changement spirituel invisible qui s’opère en vous par cette nouvelle vie. Cette réalité nous est donnée par deux moyens, un fondé sur nos expériences personnelles et l’autre fondé sur notre perception intellectuelle. Voici une courte liste des preuves de changement spirituel par nos expériences personnelles :

L’obéissance aux commandements de Dieu. « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:2-6 ).

Dans 1 Jean 2:13-14 : « Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. »

Par l’expérience, l’apôtre nous déclare, dans 1 Jean 2:18-19 : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. »

L’ignorance du monde en ce qui concerne ce qui arrivera à ceux qui appartiennent à Christ. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2).

Dans 1 Jean 3:6-8, l’apôtre nous confirme que : « Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste. Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. »

Maintenant, regardons ce qu’i1 nous déclare, dans 1 Jean 3:16-19 : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui. »

Dans 1 Jean 4:13-16, nous lisons : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. »

Et finalement : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Voici maintenant quelques preuves intellectuelles, par lesquelles nous savons que nous avons confiance en Lui :

Dans 1 Jean 2:20-21, l’apôtre nous déclare : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

N’oublions jamais la sainteté de Jésus. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).

Nos corps éternels seront comme le corps de Christ. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Haïr un frère ou une sœur sera comme devenir un meurtrier. 1 Jean 3:15 nous dévoile que : « Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

1 Jean 5:13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Donc, les Écritures nous annoncent déjà que nous avons la vie éternelle.

Nous avons l’assurance d’appartenir à Dieu. 1 Jean 5:19 : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. » 1 Jean 5:20 : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Ces révélations sont données principalement aux croyants afin de les rassurer dans leurs cœurs et dans leurs esprits quant à leur sécurité en Christ. La liste que Jean nous donne ici n’a pas la prétention d’être complète, mais seulement de porter notre attention sur l’évidence qui ressort de ces paroles. Donc, lorsque vous compterez vos bénédictions, pensez également à celles qui sont mentionnées ici. Car il y a une pénalité pour l’incrédulité. « Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas », nous déclare le frère de Christ, dans Jude 1:5. C’est le premier exemple fourni par Jude à ceux qui refuseront de réagir à la gracieuse provision de Dieu.

Israël fut témoin de miracles étonnants et de quelques jugements publics, avant même que les douze espions fussent envoyés pour parcourir et scruter la terre promise. Par exemple, la Pâque fut un événement merveilleux, car Dieu y exprima le salut par Sa main puissante au bénéfice de ceux qui ont obéi, mais Il manifesta également un jugement rapide sur ceux qui refusèrent. L’exode d’Israël de l’Égypte fut unique. Non seulement Dieu avait enrichi la nation en une seule journée, mais Dieu a également démontré Sa puissance énorme en ouvrant la Mer Rouge pour Son peuple, et en détruisant l’armée de Pharaon. Tout le monde en Israël en fut témoin. Tous ont visuellement expérimenté la puissance de Dieu.

Sur leur chemin vers le Mont Sinaï, l’eau amère de Marah fut rendue buvable même après leurs plaintes continuelles. Le miracle quotidien de la manne leur fut donné pour les nourrir, et Dieu fit jaillir de l’eau du rocher afin de les désaltérer ; ainsi, Sa grâce se voyait partout. Même lorsque la nation arriva à la montagne sainte et que les Dix Commandements furent donnés à la vue de tous, en l’absence de Moïse, Israël s’est rebellé par la célébration du veau d’or. Le jugement de Dieu a été rapide et des milliers de gens ont péri. Mais la nation n’avait toujours pas appris sa leçon.

Même après avoir eu un regain de foi, pendant qu’ils donnaient de leurs biens et qu’ils bâtissaient et dédicaçaient le tabernacle afin de pouvoir adorer leur Dieu. Après tout cela, Moïse envoya douze hommes pour espionner la terre promise. Lorsque la nation refusa d’avoir confiance en Dieu, Il condamna à mourir dans le désert chacun de ceux qui avaient vingt ans et plus, sauf Caleb et Josué. Dieu leur dit : « Vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Mais j’y ferai entrer vos petits enfants, dont vous avez dit qu’ils y seraient une proie ; et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. Mais vos cadavres, à vous, tomberont dans ce désert » (Nombres 14:29-32).

« Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31). Mais regardons ensemble la belle promesse que le prophète Esaïe nous rend compte : « En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l’Assyrie, de l’Égypte, de Pathros, de Cush, d’Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer. Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre. Alors la jalousie d’Éphraïm disparaîtra, et les oppresseurs seront retranchés de Juda ; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda n’opprimera plus Éphraïm » (Esaïe 11:11-13).

Le grand prophète Esaïe a vécu durant la période où les dix tribus du nord d’Israël furent amenées en captivité par les Assyriens et environ cent ans avant que la nation de Juda soit amenée en exil par les Babyloniens. Malgré cela, dans l’une des prophéties les plus remarquables de la Bible, Esaie a promis que son peuple reviendrait un jour à Jérusalem, afin de rebâtir la ville et reconstruire un temple. Dans Esaïe 44:26-28, nous lisons : « Qui confirme la parole de mon serviteur, et accomplis le conseil de mes envoyés ; qui dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : Elles seront rebâties, et je relèverai leurs ruines ; qui dis à l’abîme : Sois desséché, et je tarirai tes fleuves ! Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! »

« Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. Cieux, répandez la rosée d’en haut, et que les nues fassent pleuvoir la justice ! Que la terre s’ouvre, et produise le salut, et qu’elle fasse germer la justice ! Moi l’Éternel, j’ai créé cela, » nous déclare Esaïe 45:6-8. Et Dieu a même nommé le futur empereur de la Perse, Cyrus, chef de la nation qui succèderait à l’Assyrie et à Babylone comme la puissance dominante de la terre.

Ce grand roi a rempli la prophétie d’Esaie environ 175 ans après qu’elle ait été donnée. « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. Qui d’entre vous est de son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem qui est en Juda, et qu’il rebâtisse la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël ; c’est le Dieu qui est à Jérusalem. Et quant à tous ceux qui restent, en quelque lieu qu’ils séjournent, que les gens du lieu les assistent, d’argent, d’or, de biens et de bétail, outre ce qu’on offrira volontairement pour la maison du Dieu qui est à Jérusalem » (Esdras 1:1-4).

Mais Esaie a non seulement prophétisé le retour initial de l’exil, il a également prévu que dans un avenir rapproché, Dieu dirait de Cyrus : « Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). Ce passage ne prophétise rien d’autre que le retour glorieux du Messie pour régner sur toute la terre. « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l’Assyrie, de l’Égypte, de Pathros, de Cush, d’Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer » (Esaïe 11:9-11).

Mais Dieu les rassemblera des quatre coins de la terre. « Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre. Alors la jalousie d’Éphraïm disparaîtra, et les oppresseurs seront retranchés de Juda ; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda n’opprimera plus Éphraïm » (Esaïe 11:12-13). Le prophète Esaie a ainsi prédit un plus grand retour d’exil, un rassemblement mondial d’Israël, bien avant le retour de Juda de la captivité babylonienne. Une telle information ne pouvait venir que de Dieu Lui-même.

Il y a ici une grande leçon pour les chrétiens de la nouvelle alliance qui ont oublié que Satan n’avait pas négligé ces nouveaux convertis : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas ; et qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:4-6).

Le mot spécial choisi par le Saint-Esprit est très utile pour comprendre cet avertissement. L’expression « glissé parmi vous », en grec, fut traduit du mot pareisduno qui veut dire littéralement « se glisser à côté de quelqu’un ». Qu’est-ce qui pourrait être plus descriptif ? Ces gens s’introduisaient dans les assemblées et, aussitôt acceptés, transposaient la grâce de Dieu en convoitise incontrôlable, prétendant qu’elle était acceptable. Paul a utilisé une expression similaire lorsqu’il écrivit à Timothée au sujet des impies : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7).

L’image implique la subtilité et l’habileté de ces impies à séduire des femmes par la sexualité, mais il y a une horrible conséquence à ce remplacement de la grâce de Dieu par la convoitise. L’apôtre Jude nous parle du terrible jugement du peuple d’Israël qui refusa de croire le bon compte-rendu de Josué et de Caleb lorsque les douze espions revinrent du pays de Canaan. Dieu détruisit ceux qui avaient accepté l’exposé des dix espions dissidents.

Même les anges déchus, qui gouvernèrent par la corruption le monde du temps de Noé, eurent leur jugement. Dans Genèse 6:1-5, nous lisons : « Or, quand les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent des femmes d’entre toutes celles qui leur plurent. Et l’Éternel dit : Mon esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite, parce que les fils de Dieu venaient vers les filles des hommes, et elles leur donnaient des enfants : ce sont ces hommes puissants qui, dès les temps anciens, furent des gens de renom. Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. » Alors, Dieu venait d’annoncer qu’il ne restait que cent vingt ans avant le Déluge qui détruirait la race humaine, sauf Noé et sa famille.

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens, dans 2 Pierre 2:1-3, lorsqu’il écrit : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Avez-vous remarqué comment les prédicateurs se donnent, de nos jours, le titre de « docteur » pour mieux impressionner les gens ?

Sodome et Gomorrhe, Caen, Balaam et Coré sont tous cités en exemple par Jude pour ceux qui subissent un jugement sévère de la part de Dieu alors qu’en en sachant davantage, ils choisirent plutôt la rébellion contre le leadership de droiture du peuple de Dieu. Dieu ne prend pas à la légère ceux qui utilisent mal Ses instructions. « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux », nous déclare Jésus, dans Matthieu 5:19. Après tout : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai Ton Nom, à cause de Ta bonté et de Ta vérité ; car Tu as magnifiquement accompli Ta parole, au-delà de toute Ta renommée », déclare David, dans Psaume 138:2.

Revenons à Genèse 1:5 où : « Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour. » Plusieurs personnes, de nos jours, professant croire en la Bible, ont fait des compromis avec la philosophie évolutionniste qui domine notre société, en acceptant de prêter au mot « jour » la signification d’ères géologiques. Ce système interprète la durée des roches et des fossiles selon une période de temps supposée de 4,6 milliards d’années en ce qui concerne la terre, et d’environ un million d’années d’évolution quant à la vie des premiers humains. Afin de justifier ce compromis, ils disent que le mot « jour », dans la description de la création, correspond sûrement à des ères géologiques, arguant que le mot hébreu « jour » (yom) ne veut pas nécessairement dire une journée solaire.

Ah oui !? car dans Genèse 1, Dieu savait que les philosophes païens de l’antiquité tenteraient d’injecter une distorsion dans le compte-rendu de la création, en y insérant de longues périodes de leur évolution panthéiste. Comme dans les anciennes cosmogonies babyloniennes, égyptiennes, grecques et autres ! Donc, Dieu a pris grand soin de définir Ses termes ! Dieu a appelé la lumière jour. Et ce fut la première journée avec son soir et son matin. Et toutes les journées subséquentes ont suivi le même modèle, une période de noirceur (nuit), suivie d’une période de lumière (jour). Il n’y a aucune possibilité que cette définition puisse accommoder une ère géologique. Ceci est la première référence au « jour » ou « yom » dans la Bible par Dieu, notre Créateur.

Cela devrait régler la question pour quelqu’un qui croit véritablement à la Bible. Un individu peut décider de croire aux géologues évolutionnistes s’il le désire, au lieu de croire Dieu, mais il pourrait au moins laisser Dieu parler pour Lui-même. Dans Exode 31:17, Dieu dit : « C’est un signe entre moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. » Dieu a créé la terre pendant six jours, et non en six âges.

« Tout cela afin de donner la connaissance du salut à Son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix, » nous écrit Luc, au sujet de Jésus, dans Luc 1:77-79. Jésus est le nom magnifique donné par Zacharie au Sauveur, alors qu’il était rempli du Saint-Esprit et prophétisait. Dans la même prophétie, Zacharie dit : « Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies » (Luc 1:76). À peine six mois plus tard, Jésus naissait.

Le mot grec, traduit ici par « soleil levant », est défini ainsi une seule fois parce qu’il se réfère métaphoriquement à l’endroit où le soleil se lève chaque jour et qui est habituellement traduit « Orient ». Il est quand même intéressant qu’il soit utilisé trois fois dans le récit des mages. Dans Matthieu 2:1-2, nous lisons : « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le Roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer … Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore. Eux donc, ayant entendu le roi, s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. Or à la vue de l’étoile ils furent remplis d’une très grande joie. Et étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, et se prosternant devant lui ils l’adorèrent ; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Puis, ayant été divinement avertis par un songe de ne pas retourner vers Hérode, ils se retirèrent en leur pays par un autre chemin » (Matthieu 2:7-12). Avez-vous remarqué que le bébé, qui s’était sauvé avec ses parents, était devenu « un petit enfant » ? Donc, le voyage des mages a pris un certain temps. Et l’étoile qui se déplaçait devant eux était, en réalité un ange.

Il n’y a pas d’autre soleil levant convenablement présagé, ici. Plusieurs années plus tard, les femmes, qui avaient regardé le Seigneur Jésus Se faire crucifier et ensevelir, retournèrent à Son sépulcre afin de L’oindre avec des épices douces. « Et elles vinrent au sépulcre de grand matin, le premier jour de la semaine, comme le soleil venait de se lever. Et elles disaient entre elles : Qui nous ôtera la pierre de l’entrée du sépulcre ? Et ayant regardé, elles virent que la pierre avait été ôtée ; or, elle était fort grande. Puis, étant entrées dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis du côté droit, vêtu d’une robe blanche ; et elles furent épouvantées. Mais il leur dit : Ne vous effrayez point ; vous cherchez Jésus de Nazareth qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez, dites à ses disciples et à Pierre qu’il vous devance en Galilée ; vous le verrez là, comme il vous l’a dit » (Marc 16:2-7).

Néanmoins, il y aura un autre grand lever du soleil prédit par Malachie 4:1-3 : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées. »

Et Celui qui a déclaré Lui-même, dans Jean 8:12 : « Je suis la lumière du monde », reviendra un jour et remplacera le soleil dans la Nouvelle Jérusalem. Il n’y aura plus besoin de lever du soleil après cela. Car : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5).




D.534 – Mariage – physique vs spirituel

Par Joseph Sakala

Il y a tellement à découvrir sur Dieu et Sa création que tous les hommes de science ne pourraient jamais arriver à tout percevoir de leur vivant. Pourtant, ceux qui aiment Dieu ont eu la promesse de l’éternité afin de pouvoir vérifier la complexité de Sa création. Le roi David nous exhorte à rêver en ce sens en nous révélant que : « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie » (Psaume 147:5). L’apôtre Paul nous exhorte pareillement en disant : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Quel merveilleux paradoxe que de voir la futilité des hommes à rechercher, sans aucun succès, les choses mêmes que Dieu offre gratuitement à ceux qui veulent faire Sa volonté ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! », déclare Paul, dans Romains 11:33. Pourtant, Paul, dans Éphésiens 3:8, se sentait confortable à dire : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ. » Toutefois, nous reconnaissons que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 29:29).

Une des réalités les plus tristes au sein de notre monde moderne, c’est que plusieurs promoteurs de la pensée moderne furent eux-mêmes élevés dans un milieu chrétien où ils furent exposés dès leur enfance aux vérités des Écritures. Des témoignages innombrables existent où des professeurs athées ont enseigné aux étudiants universitaires à douter et, finalement, à rejeter les croyances que leurs parents leur ont inculquées et qui leur ont sans doute cité ces paroles de Salomon : « Garde-toi, mon fils, d’écouter les conseils qui pourraient te détourner des paroles de la sagesse. Un témoin pervers se moque de la justice, et la bouche des méchants se repaît d’iniquité. Les jugements sont préparés pour les moqueurs, et les coups pour le dos des insensés » (Proverbes 19:27-29).

Ces universitaires connaissaient les commandements à suivre sans peut-être accepter les raisons de les mettre en pratique. Mais il est également possible que ces foyers « chrétiens » ne mettent pas assez d’emphase sur la nécessité de se conduire selon les enseignements de Dieu. La responsabilité première des parents fut pourtant d’établir un héritage divin au sein d’une famille divine, en enseignant la Parole de Dieu de façon à ce que les enfants chérissent ces vérités, et de conserver ce dépôt en fuyant les discours vains et profanes.

Une manière efficace d’enseigner à nos enfants serait de les ramener constamment aux principes positifs de base, plutôt que de leur citer seulement les côtés négatifs. Notre enseignement devrait toujours trouver son fondement dans la Parole, afin que nos enfants prennent les bonnes décisions lorsqu’ils auront quitté le foyer familial. Les meilleures instructions sont disponibles à perpétuité dans les Saintes Écritures. « Car l’Éternel donne la sagesse ; de Sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité » (Proverbes 2:6-7).

Imaginez quelle richesse nous est disponible dans les Écritures et dont la majorité des humains se privent en voulant agir selon leur propre pensée. Considérons le cas du mariage, qui fut créé par Dieu, mais dont les hommes se sont appropriés et qu’ils ont manipulé comme bon leur semblait. Paul avait fondé une congrégation dans la ville païenne de Corinthe, et il devait leur enseigner la vérité sur le mariage et la raison pour laquelle Dieu l’avait créé. Du côté spirituel, Dieu avait créé le mariage pour Se former une grande Famille spirituelle qu’Il voulait bénir pour l’éternité.

Alors, dans Genèse 2:20, nous voyons Adam qui donna des noms à toutes les bêtes et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. « Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (vs 21-24).

Donc, dans les générations suivantes, l’homme devait quitter son père et sa mère pour s’attacher à sa femme – pas ses femmes – et ils allaient devenir une seule chair, manière polie de dire qu’ils allaient avoir des relations sexuelles ensemble. Alors, nous voyons que, dès le début, le mariage était une belle création faite par Dieu pour Se former cette grande famille physique qu’Il convertirait ensuite en famille spirituelle. Mais l’homme et la femme ont désobéi à Dieu et ont prouvé qu’ils aimaient mieux obéir à Satan qu’à Dieu, et Dieu les a laissé constater par eux-mêmes si la connaissance du bien et du mal leur serait bénéfique.

Nous connaissons la vérité sur ce qui est arrivé à nos premiers parents par la suite. Tout ce que leurs mains ont touché a tourné en confusion. Même leur mariage n’était plus aussi heureux par la suite, car Satan s’est organisé pour le dépouiller de son bonheur. Et il en fut ainsi jusqu’à présent. Cependant, Dieu n’a pas oublié Son Plan de Se former une Famille, mais Dieu devait envoyer un Sauveur – Jésus – pour convertir seulement ceux que Dieu appellerait, selon Sa volonté. D’ailleurs, Jésus Lui-même a déclare ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par Lui, vient à Moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est Celui qui vient de Dieu ; Celui-là a vu le Père » (Jean 6:44-46).

Jésus nous annonce plusieurs vérités dans ce merveilleux verset. D’abord que Jésus provenait du trône même de Son Père, et ensuite, que nulle autre personne n’avait accès au ciel. Car, dans Jean 3:13, Jésus nous annonce que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel ». Alors, d’où vient cette prédication qu’on pourrait y aller après notre mort ? Ne vient-elle pas de Satan qui a déjà voulu y monter et installer son royaume au-dessus de celui de Dieu ? Quel orgueilleux ! Dans Esaïe 14:12-14, Dieu le questionne : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

Satan fut banni du Ciel et abattu à terre, et depuis ce temps, ses ministres prêchent la possibilité que les hommes puissent y monter. Mais Paul nous confirme que c’est impossible, car, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). Mais revenons au mariage où, de Corinthe, une ville païenne, les nouveaux convertis avaient questionné Paul, car certains étaient déjà à leur septième ou huitième mariage.

Alors, Paul leur écrit : « Pour ce qui est des choses dont vous m’avez écrit, il est bon à l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit ; et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’est point maîtresse de son propre corps, mais c’est le mari ; de même aussi, le mari n’est point maître de son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence » (1 Corinthiens 7:1-5).

Certains ministres ont accusé Paul d’être contre le mariage ! Les versets plus hauts prouvent justement le contraire. Paul tente même de rétablir le plaisir dans les relations sexuelles entre mari et femme en leur déclarant que ni le mari ni la femme ne sont maîtres de leurs corps, et de ne pas se priver l’un de l’autre, à moins d’un consentement mutuel, pour prier et pour jeûner, et revenir ensuite ensemble, de peur que Satan ne les tente par leur incontinence. Satan n’aime pas les bons mariages où les époux s’aiment et règlent leurs problèmes avec Dieu, mais il se plaît à les ruiner, si les gens ne font pas attention.

Ce qui amène ces ministres à penser que Paul était contre le mariage, c’est probablement le fait qu’ils ignorent le contexte dans lequel Paul a écrit sa lettre. À cette époque, l’Église vivait de graves persécutions et les chrétiens étaient parfois martyrisés. Les apôtres ont écrit plusieurs fois qu’ils pensaient que le retour de Christ était imminent. Peut-être valait-il mieux ne pas s’engager dans le mariage au milieu des persécutions. Celles-ci ont duré longtemps, mais, au fil des siècles, les choses se sont peu à peu calmées. Donc, Paul n’était pas contre le mariage ; il voulait simplement éviter que l’on vive des misères. N’oublions pas qu’il a déjà écrit : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons … Défendant de se marier » (1 Timothée 4:1 et 3). Donc, l’apôtre Paul n’était certainement pas contre le mariage.

Néanmoins, Paul ne veut pas non plus forcer les gens à se marier. « Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement. Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre » (vs 6-7). Le mot « condescendance », ici, vient du grec suğgnōmē qui signifie « permission, concession ». Cependant, dans 1 Corinthiens 7:8-11 : « Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu’il leur est avantageux de demeurer comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler [d’envie ou de désir]. Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ; (et si elle se sépare, qu’elle demeure sans se remarier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme. »

Ces convertis recevaient une instruction claire et nette au sujet de leur mariage, tel que Dieu l’avait créé. Les deux membres du couple font partie de l’Église, là où il n’y a pas de divorce. Les deux disposent des outils spirituels nécessaires pour rétablir leur mariage s’il y a des conflits (le Saint-Esprit, les enseignements bibliques et pastoraux, etc.). Si le conflit est vraiment trop grave, qu’ils se séparent, mais sans avoir l’idée de se remarier ailleurs, ce qui constituerait un adultère.

Ensuite, Paul s’adresse à une autre catégorie de couples et va expliquer comment régler le problème entre une personne convertie mariée avec une personne non convertie. Regardez bien ce que Paul dit, dans 1 Corinthiens 7:12-14 : « Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur) : Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point ; et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu’elle ne le quitte point. Car le mari incrédule est sanctifié par la femme ; et la femme incrédule est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, au lieu qu’ils sont saints maintenant. »

L’instruction que donne Paul ici est un peu différente de celle qu’il a donnée auparavant au couple de convertis. Et pour bien comprendre la pensée de Paul, il est nécessaire de saisir le contexte dans lequel elle a été écrite. Les membres de l’Église primitive recevaient des enseignements de la part des apôtres et des pasteurs concernant les paroles de Christ et, à de nombreuses reprises, on leur disait que, s’ils étaient dans le monde, ils ne faisaient pas partie du monde ; qu’ils ne devaient pas participer au monde ; qu’ils ne devaient pas s’associer aux gens du monde, etc.

Il était donc normal que les nouveaux convertis qui entraient dans l’Église et qui étaient mariés avec une personne qui n’était pas convertie aient eu le réflexe de croire qu’elles étaient obligées de quitter leur conjoint non converti. Cela devait en chagriner plusieurs qui aimaient leur conjoint. La formulation de l’apôtre Paul nous le confirme et cela vient éclairer un passage qui a donné des maux de tête à bien des théologiens.

Remarquez bien ce que Paul dit : « Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point » (1 Corinthiens 7:12). Dans la Bible King James anglaise, le mot « consente » est traduit par « be pleased » et les deux proviennent du mot grec original suneudokeō qui signifie littéralement « penser bien ensemble », « être content ensemble ». Paul recommandait de ne pas briser un mariage où les deux conjoints étaient heureux de vivre ensemble. Mais, alors que Paul signifiait : « Vous n’êtes pas obligés de vous séparer », il y a trop de pasteurs d’églises qui préconisent plutôt : « Vous êtes obligés de ne pas vous séparer ». Ce n’est pas la même chose et ça a brisé des vies de convertis qui ont cru devoir demeurer avec un conjoint hostile et violent. Paul n’interdisait pas aux convertis de se séparer d’une personne non convertie et violente qui ne tient pas ses engagements maritaux, il encourageait plutôt les convertis à demeurer avec une personne heureuse de rester avec la personne convertie.

De plus, la personne non convertie, mais non hostile, devient sanctifiée aux yeux de Dieu à cause de la personne convertie. Et même, Paul dit ensuite qu’il y a de bonnes chances que l’exemple de la personne convertie influence la non convertie qui peut venir à Dieu par la suite comme nous allons le voir plus loin. Si seulement les parents peuvent sauver leur mariage à cause des enfants, même dans un couple où l’un n’est pas converti, aux yeux de Dieu, les enfants sont sanctifiés. Car Dieu promet une bénédiction dans un cas pareil sur les enfants. Mais qu’arrive-t-il si l’incrédule où le non converti veut absolument se séparer ?

Regardons ce que Paul déclare à ceux-là, dans 1 Corinthiens 7:15-17 : « Que si l’incrédule se sépare, qu’il se sépare ; le frère et la sœur ne sont pas assujettis [liés] dans ce cas ; mais Dieu nous a appelés à la paix. Car que sais-tu, femme, si tu ne sauveras point ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras point ta femme ? Au reste que chacun marche selon que Dieu lui a départi, et selon que le Seigneur l’a appelé. C’est là ce que j’ordonne dans toutes les Églises. » Comment une femme convertie, qui est mariée avec un non converti violent, qui la bat régulièrement, peut-elle vivre en paix selon l’appel de Dieu ? Le frère ou la sœur converti(e) n’est plus assujetti (lié) au non converti.

Paul fut instruit par Jésus après que Jésus soit retourné au Ciel, alors qu’il était en Arabie. Donc, Paul avait sûrement reçu cette instruction, qui s’ajoutait à l’adultère, comme cause de divorce. Mais regardez ce qui arrive à ceux qui sont mariés. « La femme est liée à son mari par la loi tout le temps qu’il est en vie ; mais si son mari meurt, elle est libre de se remarier à qui elle veut, seulement que ce soit selon le Seigneur. » (1 Corinthiens 7:39). Un tel remariage sera béni à la condition que le ou la converti(e) se remarie selon le Seigneur, c’est-à-dire, avec une autre personne convertie à Dieu.

Cependant, que dit Jésus au sujet du mariage ? Dans Matthieu 19:3-9 : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère. »

Jésus S’adressait à des pharisiens non convertis. Pourtant, Jésus a insisté sur cette vérité : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). L’apôtre Pierre a abondé dans le même sens quand il a déclaré : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Alors, d’où vient cette « vérité » disant que Jésus n’est pas le seul qui puisse sauver ? Le témoignage de Jésus ne peut être plus simple à comprendre ! Même aux philosophes sceptiques d’Athènes, Paul a déclaré : « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme [Jésus] qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31).

Mais qu’en est-il du mariage spirituel entre Jésus et Son Église qui se prépare pour le recevoir lors de Son avènement ? Dans Éphésiens 5:21-27, nous pouvons lire : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »

Voilà, dans un simple passage, une préparation spirituelle des femmes et des maris pour accueillir Jésus lors de Son avènement. Cette fois, Jésus S’en vient pour la noce avec Son Église, et regardez comment l’Église doit se préparer spirituellement pour la purification par l’eau de Sa Parole. Jésus S’est livré Lui-même pour Son Église afin de la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Jésus vit déjà en nous par Son Esprit et, contrairement à certains qui voudraient faire de ce mariage un mariage physique, il n’en est pas question. Ceci est un mariage spirituel où Ses Élus seront prêts pour enseigner les rescapés de la Troisième Guerre Mondiale, et leur montrer ce qu’ils n’ont jamais reçu comme instruction dans les différentes églises. Le mariage physique n’est, en quelque sorte, que l’ombre du mariage spirituel. À preuve, il disparaîtra aussitôt que l’Église sera présentée à Jésus, lors de la Noce de l’Agneau.

Il existe plusieurs autres vérités au sujet desquelles Dieu nous exhorte de ne pas être ignorants. Comme par exemple, dans 1 Corinthiens 12:1, Paul déclare : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance ». Au verset 3, Paul ajoute : « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. » Paul nous dévoile en toute simplicité qu’il est impossible pour quelqu’un de déclarer Jésus anathème, tout en prétendant être chrétien. Il va jusqu’à nous dire que celui qui dit que Jésus est le Seigneur, ne le fait pas de son propre chef, sans être poussé par le Saint-Esprit.

Paul dit : « Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités » (2 Corinthiens 12:2-5). Dans ce songe, Paul reçut des instructions qui ne lui étaient pas possible d’exprimer au moment de son épître aux Corinthiens.

Ces paroles prophétiques lui furent données pour sa compréhension sous l’inspiration de Jésus. Toutefois, le processus ne s’arrête pas là. « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce passage est le plus formel sur l’inspiration du contenu de la Bible. Cette confirmation répudie explicitement tous les faux concepts conçus par les hommes, inventés pour s’esquiver de cette doctrine vitale. Elle répudie la théorie de l’inspiration humaine qui prétend que ceux qui ont écrit la Bible reçurent la même qualité d’inspiration que nos bons écrivains de bouquins. Pourtant, le passage biblique indique clairement que « Toute l’Écriture est divinement inspirée » et non comme provenant d’une source humaine.

Or : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). C’est ainsi que nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, car Jésus vit en nous par Son Esprit. Combien d’individus connaissez-vous qui se posent vraiment les questions suivantes : « Pourquoi suis-je né ? Quelle est le but de mon existence ? Qu’arrivera-t-il après ma mort ? »

N’ayant pas les réponses à ces questions, bon nombre se tournent vers les écrits des philosophes et des sages du monde. Pourtant, la réponse à toutes ces questions se trouve dans un livre que très peu de gens consultent. Nous allons toutefois sonder ce livre pour savoir ce que Dieu veut nous donner comme instruction. Dans Marc 10:6, nous lisons : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9). Ces paroles de Jésus devraient régler, une fois pour toutes, les interrogations controversées qui existent depuis le temps de la création des humains. D’abord, Jésus dit bien : « au commencement de la création ».

Vous avez subséquemment deux témoignages, ici. Celui de Dieu confirmant une création par opposition à ceux qui prêchent une théorie humaine sur l’évolution. La Parole de Dieu réfute la parole des sages de ce monde. Or, les sages tiennent mordicus à leur « vérité » tout en rejetant la Parole de Dieu. Saviez-vous que la majorité du monde accepte la vérité des sages, et fait passer Dieu pour menteur ? Mais cette même Parole de Dieu nous informe que, lorsque nous sommes en face de deux « vérités » contradictoires, pouvons-nous croire un homme ? Paul nous dit : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4).

Ensuite, nous lisons dans Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » L’homme ne descend pas du singe ! Dieu nous a créés à Son image. Quand on rejette Dieu, on devient athée et, par le fait même, on rejette tout ce qui touche à un Dieu créateur.

Jésus est notre meilleur témoin pour affirmer qu’Il a créé l’homme et la femme et quelle était la raison de leur création. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Ce seul verset est une preuve irréfutable que Jésus notre Sauveur, n’était nul autre que Dieu le Père vivant dans une chair humaine, parmi les hommes, pour nous apporter le salut et l’immortalité. Il nous a ainsi ouvert la porte de Son Royaume, en tant que Ses enfants pour l’éternité.

Retournons au temps de Noé. Après le Déluge, regardons l’amour de Dieu manifesté envers les huit personnes qui devaient recommencer la multiplication des humains. Ayant passé l’éponge sur cette époque antérieure : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 9:1). C’était le premier commandement de Dieu aux humains dans ce nouveau monde après le Déluge. Mais, en réalité, ce n’était qu’un renouvellement du commandement donné à Adam et Ève lorsque : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:28). Donc, le premier ordre de Dieu aux humains était de se multiplier et de remplir la terre en la protégeant et en utilisant les poissons, les oiseaux et tous les animaux comme nourriture.

Mais il devait y avoir l’annonce de la future naissance de Jésus, qui fut également donnée à Joseph qui était fiancé à Marie. Cependant, lorsque Joseph a appris que Marie était enceinte, il voulut secrètement rompre les fiançailles. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie: DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:20-23).

Nous découvrons également que Marie était vierge. Alors, la conception de Jésus était une immaculée conception, car elle venait du Saint-Esprit. Elle ne procédait pas de la nature charnelle. Jésus n’a pas hérité de l’esprit physique que nous avons tous acquis à notre naissance. Son esprit était entièrement l’Esprit de Dieu. « Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme [Marie]. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS » (Matthieu 1:24-25). Donc, Joseph n’a pas eu de relations sexuelles avec Marie jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né. Même les bergers, qui avaient reçu cette nouvelle extraordinaire, étaient dans l’allégresse.

Si nous fixons notre attention uniquement sur la naissance de Jésus, nous risquons de passer par dessus la véritable raison de Sa naissance. Le processus naturel d’une naissance est une chose commune. Par contre, dans le cas de Marie : « L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). Ainsi : « La Parole [éternelle de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Donc : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, [S’est] manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:20).

Dieu n’a pas voulu venir en toute puissance, mais en prenant un corps d’homme : « il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8). Ah, si seulement les « savants » du monde qui prétendent que l’homme descend du singe, pouvaient lire ceci ! Voilà pourquoi il y a eu tant de réjouissance au ciel quand Dieu est venu sous forme d’un petit enfant.

Le souhait de voir la majorité des humains sauvés agit comme un remarquable motivateur chez le converti. C’était le but du ministère de Paul qui dit : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre » (1 Corinthiens 9:19). Toutefois, le plus grand motivateur de tous est l’amour de Christ. Pas notre amour, encore fréquemment faible à Son égard, mais plutôt Son amour pour nous. C’est la vigueur qui nous pousse à vivre, à aimer et à témoigner pour Lui.

Car Jésus nous a tant aimés que nous ne vivons plus pour nous, mais pour Lui, qui a donné Sa vie pour nous. Si Christ est mort pour tous, c’est que tous étaient morts à cause du péché. Alors, si nous vivons, c’est uniquement grâce à Jésus. « Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). Chaque vrai converti devrait alors attester sans crainte : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Philippiens 1:21).

L’homme n’a rien créé et l’évolution encore moins, c’est d’ailleurs pourquoi les athées l’appèlent toujours « une théorie » plutôt qu’une vérité. C’est très significatif que tous ces versets mettent l’emphase sur les activités de Dieu en tant que Créateur, qui a fait davantage que de créer. Dans le premier chapitre de la Genèse, les deux activités sont mentionnées, pour arriver à la même conclusion : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:2-3).

Ces activités sont presque synonymes puisqu’elles se rapportent aux activités divines. Car les trois actes de création sont : la création des éléments physiques du cosmos ; suivie de la vie biologique qui n’existe que sur la terre ; et finalement, la transmission de l’image même de Dieu dans Sa création humaine. Ces trois actes sont l’évidence de l’omnipotence de Sa Parole. Dieu est Celui qui a d’abord créé pour ensuite faire ce qu’Il désirait avec ce qu’Il a créé. Nous lui devons donc notre entière adoration en tant qu’Être omnipotent et omniprésent. Les athées évolutionnistes du monde devront l’apprendre un jour. Car une évolution sans organisation devient rapidement confusion. Et Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix.

Tout croyant a la conviction de la présence du Saint-Esprit en lui. En effet, si cette conviction n’existe pas, il ne peut y avoir une véritable relation avec Dieu. Paul nous le confirme dans Romains 8:9, en disant : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Donc, si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ en lui, il ne peut même pas se déclarer chrétien. Car être chrétien veut dire appartenir à Christ ! Alors, qu’est-ce qui constitue le ministère de l’Esprit de Dieu dans nos vies ?

Le but de Dieu dans tout cela était de nous donner le salut. Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération spirituelle, qui nous octroya le renouvellement du Saint-Esprit qu’Il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur. C’est l’Esprit Lui-même qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes présentement des enfants de Dieu. Alors, si quelqu’un est en Christ, il devient aussi une nouvelle créature. Les vieilles habitudes de notre vie antérieure sont finies et tout ce qui s’ajoute devient nouveau pour nous. Le Saint-Esprit procure l’énergie à notre esprit, nous dirigeant vers la vie éternelle dans l’immortalité, car l’Esprit nous guide dans la vérité. Il ne fait pas cela de son propre chef, mais il nous instruit selon le cœur de Dieu, qui lui commande comment nous instruire.

Il y aura toujours des gens qui rejetteront la Parole de Dieu et ne croiront pas à la possibilité d’une résurrection. « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? » Paul leur déclare : « Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre » (1 Corinthiens 15:35-38).

Notre corps actuel est sujet aux maladies et aux infirmités, mais ce ne sera pas le corps avec lequel nous ressusciterons. C’est Jésus qui va nous ressusciter et : « qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Dieu essuiera alors toute larme de nos yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses seront passées. Nous aurons l’immortalité dans une santé parfaite !

Voilà la connaissance qui nous est gratuitement disponible, si seulement nous prenons le temps d’accepter la vérité divine et de rejeter carrément toutes les « vérités mensongères » des intellectuels de ce monde. Quand Christ reviendra, toutes les nations de la terre seront sous Sa charge et seule la Parole de Dieu sera prêchée. C’est alors que la grande moisson des humains dont Jésus parlait commencera à se réaliser. Elle débutera dans le Millenium par l’enseignement des nations par les Élus de Dieu et se poursuivra lors de la deuxième résurrection, quand tous ceux qui n’ont pas reçu la vérité auront le privilège de connaître le véritable Évangile de Dieu, proclamé par notre Sauveur Jésus (Dieu dans la chair).

Alors, ce qui restera deviendra une grande Famille éternelle dans laquelle les Élus, ou les prémices de Jésus, seront les enseignants de l’Époux spirituel, pendant l’éternité : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Il ne restera que la Famille Divine pour l’éternité.

Et pour les rebelles qui refusèrent toujours l’offre du salut jusqu’à la toute fin, Apocalypse 20:13-15 nous confirme : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer [le séjour des morts] rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. [Notez bien que le Livre de Vie n’est plus ouvert.] Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » J’espère de tout cœur que personne parmi vous ne sera de cette résurrection.




D.533 – Fils de Dieu/Fils de l’homme

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 8:19-22, nous lisons : « Alors un scribe, s’étant approché, lui dit : Maître ! je te suivrai partout où tu iras. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Et un autre de ses disciples lui dit : Seigneur ! permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » Il est intéressant de noter que malgré que Jésus enseignait qu’Il était l’unique Fils de Dieu, Il a souvent fait allusion à Lui-même en tant que Fils de l’homme. Pourquoi a-t-Il fait cela ? Parce qu’Il désirait que l’humanité comprenne Sa véritable manifestation en tant qu’Humain.

La première fois que ce terme est utilisé, c’est dans Psaume 8:3-5 où David déclare : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? »

Bien que David ait pu penser, de façon générale, à tous les fils d’Adam, Paul applique ce passage spécifiquement à Christ lorsqu’il écrit : « Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous » (Hébreux 2:6-9).

En effet, Christ est mort pour toute l’humanité afin de couronner de gloire et d’honneur ce Jésus, par une incarnation surnaturelle. En tant qu’homme parfait, sans péché, Jésus pouvait enfin nous présenter à Dieu. Ce qui était d’une importance vitale au sujet de Son incarnation est confirmé par Jean lorsqu’il déclare, dans 1 Jean 4:2-3 : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci ; tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Il est évident que Satan et ses démons reconnaissent Christ en tant que Fils de Dieu, comme dans Matthieu 4:3 : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » Et dans Matthieu 8:28-29 : « Quand il fut arrivé à l’autre bord, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, étant sortis des sépulcres, vinrent à lui, si furieux que personne n’osait passer par ce chemin-là ; et ils se mirent à crier en disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » Mais eux ne le reconnaissent pas comme le Fils de l’homme !

Cette répugnance semble caractériser toutes les philosophies occultes comme le mouvement Nouvel Âge, ainsi que les religions panthéistes anciennes et modernes. Elles parlent avec aisance de Christ comme d’un Esprit qui pourrait se poser sur certaines personnes comme par un genre de possession, ce qu’ils appellent « adombrement », mais refusent amèrement de reconnaître que l’homme-Jésus était aussi le Fils de l’homme, Dieu incarné. Finalement, l’on réalise bien que Jésus est devenu le Fils de l’homme par l’incarnation, et Il demeurera toujours le Fils de l’homme ! L’apôtre Jean l’a vu dans toute Sa gloire, tel que nous Le verrons durant toute l’éternité comme : « quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Jean : « regardait encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante » (Apocalypse 14:14).

Dieu : « ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

Nous découvrons ici l’unique divinité du Fils de Dieu, par qui Jésus a, non seulement créé le monde, mais le soutient également par Sa Parole puissante. Notez que Jésus est identifié comme l’empreinte de la Personne de Dieu. Il n’y a rien de plus personnel que l’empreinte d’une personne. Donc, Jésus fut désigné l’héritier de tout ce qui existe. Ce chapitre nous démontre que le Fils de Dieu était reconnu même dans l’Ancien Testament, car, dans Psaume 2:7-12, nous pouvons lire : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! »

Et, dans Psaume 45:7, Dieu le Père déclare au Fils : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Et, dans Psaume 102:26-29, nous lisons : « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point. Les enfants de tes serviteurs habiteront en repos, et leur postérité sera affermie devant toi. » Et finalement, dans Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. »

Vous remarquerez également que Jésus est décrit comme étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne. Quelle belle description ! Jésus fut engendré par une conception miraculeuse dans le ventre d’une vierge afin que Son Père puisse Lui dire : « Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ». Regardons ce qui fut dit de Jésus dans Actes 13:32-34 : « Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. »

Regardons maintenant le beau témoignage qui Lui fut rendu par Paul, dans Romains 1:4-7, lorsqu’il déclara : « selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »

Et lorsque : « Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Le Père venait de confirmer Jésus comme le Fils bien-aimé, en qui Il avait pris plaisir. Et dans Son amour infini : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. »

Ce salut fut cependant annoncé bien avant par Dieu le Père, dans Zacharie 9:9, où nous lisons : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » Cette merveilleuse prophétie annonçait l’arrivée du Messie, monté sur un âne, entrant à Jérusalem. Cette prédiction fut accomplie par Jésus lorsqu’Il entra à Jérusalem, le dernier dimanche avant Sa mort. « Or, tout ceci arriva, afin que ces paroles du prophète fussent accomplies : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient à toi, débonnaire et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug » (Matthieu 21:4-5). Toutefois, cette prophétie est suivie d’une autre : « Et je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Zacharie 9:10).

Néanmoins, cette prophétie ne fut pas accomplie à ce moment-là. Il y a eu des guerres en divers endroits dans le monde pratiquement chaque année depuis ce premier avènement de Jésus. Malgré cela, Jésus reviendra et Il parlera de paix à toutes les nations de la terre. Il y eut un temps, au début du vingtième siècle, où les nations furent impliquées dans une grande guerre qui devait mettre un terme à toutes les guerres. Mais plusieurs autres guerres ont suivi la Première Guerre Mondiale, et le nom de la fête consacrée à sa commémoration fut changé pour honorer plutôt les vétérans qui ont combattu dans toutes les autres guerres qui ont suivi. Pourtant, il n’existe toujours pas de véritable paix sur la terre.

En effet, il ne peut y avoir de paix durable entre les hommes tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas de paix entre les hommes et Dieu. Seul le Seigneur Jésus-Christ peut établir une telle paix, car Lui seul est le Prince de la Paix. Il a déjà payé le prix pour rendre une telle paix éternelle possible : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20).

Lors du grand jour où Jésus reviendra sur terre, les humains de toutes les nations seront étonnés, car : « Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre » (Psaume 46:10-11). C’est ainsi que : « L’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront » (Ésaïe 2:17-18). Et nous Ses Élus nous aurons enfin notre cité permanente.

Dans Hébreux 13:13-15, Paul nous dit : « Sortons donc hors du camp, pour aller à Lui, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Il est vraiment intéressant de découvrir que les anciens explorateurs cherchaient continuellement un nouveau monde où ils pourraient établir une cité permanente pour le roi de leur pays d’origine. Le terme « nouveau monde » est habituellement associé aux trois parties du continent américain, celle du nord, celle du centre et celle du sud, ayant hérité du nom d’Amerigo Vespucci qui prétendait avoir été le premier à les découvrir.

Les historiens croient que c’est la raison principale pour laquelle les Amériques furent nommées d’après Amerigo Vespucci plutôt que Christophe Colomb. Pourtant, Colomb avait « découvert » quelques îles dans les Indes Occidentales, quelques années auparavant. En réalité, certains explorateurs nordiques et peut-être d’autres, avaient « découvert » ce nouveau monde plusieurs siècles avant ces deux messieurs, sans compter les « Indiens » américains qui étaient déjà établis dans ce monde nouveau pour les accueillir lors de leurs découvertes. Colomb a lui-même plusieurs lieux qui portent son nom. Pensons seulement aux villes de Columbus et de Columbia, ainsi que l’admirable Columbia River. Même l’Amérique elle-même fut appelée « Columbia » dans bon nombre de chansons et de poèmes.

Mais ce nouveau monde n’appartenait-il pas à notre Dieu qui l’avait créé et embelli afin d’accueillir ceux qui sont venu y demeurer ? Et ceux qui y sont venu et qui sont restés ont-ils été reconnaissants pour ce merveilleux cadeau reçu de la part du Créateur ? Rappelons-nous, cependant, qu’un nouveau monde s’en vient. À la nation d’Israël, constamment rebelle, Dieu avait prédit ceci, par la bouche de Son prophète : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, mes serviteurs mangeront, et vous aurez faim ; mes serviteurs boiront, et vous aurez soif ; voici, mes serviteurs seront dans la joie, et vous serez dans la confusion. Voici, mes serviteurs chanteront, de la joie qu’ils auront au cœur ; et vous, vous gémirez dans la douleur de votre cœur, et vous hurlerez dans le tourment de votre esprit ! Vous laisserez votre nom pour servir d’imprécation à Mes Élus ; et le Seigneur, l’Éternel te fera mourir ; mais il appellera Ses serviteurs d’un autre nom. Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire » (Ésaïe 65:13-17).

Jean, un prophète du Nouveau Testament, nous décrit cette merveilleuse époque que Dieu lui a accordé de voir dans une vision. Dans Apocalypse 21:1-5, Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, finies les souffrances, finis les deuils à cause de la perte d’un être cher, finis les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et de frayeur à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par une résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux et immortel qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus, touchant l’annonce de cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 ans avant la naissance de Jésus. Cependant, c’est Pierre qui nous a transmis la nouvelle extraordinaire au sujet de ce Nouveau Monde que Dieu prépare pour Ses serviteurs. Dans 2 Pierre 3:8-9, il déclare : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » Et, dans 2 Pierre 3:13-14, il ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix. » Et tous ceux qui, par la foi, sont justifiés par Jésus demeureront éternellement sur cette nouvelle terre où la justice habitera.

Avant d’en arriver là, dans 1 Pierre 4:17-19, le chef des apôtres déclare : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Alors que Pierre écrivait sa première épître, sa préoccupation primordiale était d’encourager les croyants à demeurer fermes, face aux nombreuses souffrances et aux épreuves parsemées sur leur chemin. Donc, à quatre occasions, il utilise l’expression « la fin » afin de centrer l’attention du lecteur sur la résolution finale de toutes choses. Une étude de ces situations nous donnera un bon aperçu du but réel de ce livre.

La première condition se situe au niveau de notre foi en l’avènement de Jésus-Christ : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, [en] remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (vs 13-16). Nous devrions orienter complètement notre esprit sur l’ultime résolution de toutes nos épreuves.

Et cette occasion pourrait se produire en tout temps : « Car l’Évangile a été aussi annoncé aux morts [non convertis], afin que condamnés quant à la chair selon l’homme, ils vécussent quant à l’esprit selon Dieu. Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières. Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:6-8). Être sobres et vigilants veut simplement dire de rendre des jugements altruistes, fondés sur de bonnes décisions bibliques et non carrément sur nos émotions, ayant toujours l’éternité à l’esprit dans nos prières. Finalement, c’est notre texte du début qui nous situe dans le quatrième contexte du jugement. Le temps du jugement des chrétiens et des non chrétiens arrive à grand pas. Mais le jugement du peuple de Dieu est déjà commencé et, parfois, son déroulement n’est pas constamment plaisant ; il est néanmoins bénéfique. Car rappelons-nous que Dieu châtie continuellement en bon Père.

Son jugement sur les non convertis sera beaucoup plus sévère s’ils refusent inlassablement l’offre de la réconciliation avec Dieu par Jésus. Cette information devrait nous motiver vigoureusement dans notre propre ministère à prêcher aux non convertis. Donc, chaque converti a reçu des instructions de Jésus sur le travail consistant à répandre l’Évangile de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre lorsque Jésus reviendra dans la gloire et en toute puissance.

En parlant du retour de Jésus, Zacharie 14:7-11 nous dit que : « Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel ; il ne sera ni jour, ni nuit, mais sur le soir il y aura de la lumière. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, une moitié vers la mer d’Orient et l’autre moitié vers la mer d’Occident ; et ce sera en été comme en hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul. Et toute la terre deviendra comme la plaine, de Guéba jusqu’à Rimmon, au midi de Jérusalem ; et la ville sera élevée et demeurera en sa place, de la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et de la tour de Hananéel jusqu’aux pressoirs du roi. On y habitera, et il n’y aura plus d’interdit ; mais Jérusalem demeurera en sûreté. » Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Peu importe les obstacles venant de tous côtés, Dieu ne peut être vaincu dans Son Plan de création pour la terre et pour Son peuple. Au commencement, Dieu était seul. Dans l’éternité il y aura un Dieu avec une famille immense qui sera composée de milliards d’individus immortels qui porteront tous Son nom. Dans l’attente de ce moment magistral, Dieu continue de travailler avec Ses futurs Élus en prêchant Son grand plan de réconciliation, tel que révélé dans Sa Parole. Dans le livre de l’Apocalypse, spécialement dans les deux derniers chapitres, nous sommes projetés dans une série de visions de gloires infinies montrant une terre renouvelée et purifiée sur laquelle notre Grand Créateur et Rédempteur viendra habiter éternellement avec Ses enfants glorifiés enfin devenus réellement à Son Image et à Sa Ressemblance.

Cependant, dans le dernier chapitre, nous avons des instructions finales de notre Seigneur afin de nous guider jusqu’à Son retour. Dans Apocalypse 22 :17, Jésus lance une invitation ouverte à l’humanité entière en disant : « Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Ensuite, Jésus lance un dernier avertissement à ceux qui oseraient tordre Sa Parole afin de l’utiliser à leur profit. « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (vs18-19).

Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. C’est un avertissement grave à tous ces ministres, pasteurs et apôtres autoproclamés qui s’enrichissent en prêchant les fables que le monde veut bien entendre. Inutile de jouer avec les énoncés de la Bible. Il n’y a de salut en personne, sauf par Jésus, la Parole vivante de Dieu. Ensuite, nous voyons une dernière promesse de Jésus : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et l’apôtre Jean ajoute] : Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (v. 20).

Voilà ce que nous attendons tous avec anticipation et avec joie. Finalement, le livre se termine par une dernière bénédiction, tout comme Paul l’a fait dans toutes ses épîtres. Que : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (v. 21).




D.532 – Christ, lors de la création

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 8:24-30, nous pouvons lire : « J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. »

Ce merveilleux chapitre contient une description de quelques-unes des œuvres de Dieu durant la semaine de la recréation, par la puissance de Christ. Alors que Dieu créait toutes choses, Christ Lui-même, personnifié par la Sagesse divine, la Parole de Dieu, parlait. Beaucoup de pasteurs d’églises ont utilisé ce passage pour prouver que Christ fut créé. Mais est-ce vrai ? D’abord, relisez le premier paragraphe pour découvrir que tout est au féminin, comme par exemple « son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence ». Nous voyons très bien que Dieu parle de Sa Sagesse divine qui fut toujours avec Lui dans toutes Ses œuvres. Si la Sagesse de Dieu a toujours été avec Lui, la Sagesse est donc éternelle et n’a donc pas été « créée ».

En parlant de Sa Sagesse, nous découvrons que : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il ne fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. » (Proverbes 8:22-23). La sagesse était là lorsque Dieu : « agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme » (Proverbes 8:27). Esaïe fut inspiré d’écrire : « N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est Lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter » (Esaïe 40:21-22).

Et lorsque Dieu parle des nuages, Il doit sûrement Se référer à Genèse 1:7 où : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. » Et finalement, lorsque toute Sa recréation fut terminée, Dieu nous déclara : « Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes » (Proverbes 8:31).

Dans toutes Son œuvre de création de toutes choses, le Seigneur Jésus nous affirme : « J’y étais ». Ceci nous assure sans aucun doute qu’au fil des âges à venir, Il sera toujours là. Ce remarquable huitième chapitre des Proverbes se termine avec une exhortation plus à point que jamais auparavant : « Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille à mes portes chaque jour, et qui garde les poteaux de l’entrée de ma maison ! Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort » (Proverbes 8:34-36).

Aux hommes qui étaient prêts à L’écouter, Jésus S’est mis à parler de Paix. Dans Zacharie 9:9-11, Jésus nous dit : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. Et je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. Et pour toi, en vertu de ton alliance scellée par le sang, je retirerai tes captifs de la fosse où il n’y a point d’eau. »

Cette merveilleuse prophétie nous annonce la venue du Messie à Jérusalem : « Or, tout ceci arriva, afin que ces paroles du prophète fussent accomplies : Dites à la fille de Sion : Voici ton Roi qui vient à toi, débonnaire et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug. Les disciples s’en allèrent donc, et firent comme Jésus leur avait ordonné ; et ils amenèrent l’ânesse et l’ânon ; et ayant mis leurs vêtements dessus, ils l’y firent asseoir. Alors des gens, en grand nombre, étendaient leurs vêtements par le chemin ; et d’autres coupaient des branches d’arbres, et les étendaient sur la route ; et la multitude qui allait devant et celle qui suivait, criait, en disant : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! » (Matthieu 21:4-9).

Mais la prophétie ne fut pas accomplie à ce moment-là, car nous avons continué à avoir des guerres en quelque part dans le monde pratiquement chaque année depuis la première venue du Messie. Cependant, le jour vient où Il parlera de paix à toutes les nations de la terre. Au début du vingtième siècle, le monde fut témoin d’une grande guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres. Elle s’est terminée le 11 novembre 1918 et une grande fête de l’armistice fut établie. Est-ce que les guerres ont cessé ? Non ! Plusieurs autres guerres ont suivi ; alors, la signification du mot « armistice » fut changée pour inclure l’honneur fait aux vétérans qui avaient combattu dans toutes les guerres passées et ceux qui se battront dans les guerres futures. Malgré cela, il n’y a pas de véritable paix dans le monde.

Le fait demeure qu’il ne peut pas y avoir la paix entre les hommes, tant que les hommes ne trouveront pas la paix avec leur Créateur, Dieu. Seul le Seigneur Jésus-Christ peut apporter la paix, car Il est le Prince de la Paix (Esaie 9:5). En effet, Jésus a déjà payé la rançon pour faire de cette paix une paix éternelle. « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20).

Lors du grand jour où Jésus reviendra sur terre pour établir Son Royaume, David nous dit : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu » (Psaume 46:9-10). « Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là » (Esaïe 2:17). Car c’est pour cette raison que Jésus est venu, puisque les hommes ne pouvaient pas apporter la paix sur la terre.

A cause de cela, Paul déclare aux Colossiens : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:9-14).

Dans cette prière, Paul recherchait, pour les chrétiens de Colosses, une pleine connaissance de la volonté du Père. Tandis qu’à Rome, Paul priait afin que les chrétiens soient remplis de joie et de paix. Dans Romains 15:13-14, Paul leur déclare : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres. »

Pour les Éphésiens, Paul priait : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). Ensuite, il leur a dit : « Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5:16-18).

Aux Philippiens, Paul leur déclare : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, Étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:8-11).

Et finalement, aux Colossiens, Paul écrit : « Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux de Laodicée, et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu en personne. Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:1-4).

Dans l’ensemble, toutes ces prières forment une description idéale d’un chrétien vraiment converti, un idéal pour lequel nous devrions tous prier, pour nous mêmes et pour les autres. « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4:12-15).

De plus en plus, nous remarquons que l’on nous présente un Christ sans puissance, genre de drogué avec des cheveux longs et dévirilisé. Car c’est la tendance, maintenant dans tout ce qui est enseigné, de voir cet air efféminé. Mais nous adorons l’Oint de Dieu. Le prophète Samuel nous cite une prophétie prononcée par Anne, sa mère : « L’Éternel appauvrit et enrichit, il abaisse et il élève ; il relève le pauvre de la poussière, il tire l’indigent du fumier, pour les faire asseoir avec les princes ; et il leur donne en héritage un trône de gloire ; car les colonnes de la terre sont à l’Éternel, et il a posé le monde sur elles. Il gardera les pieds de ses bien-aimés, mais les méchants périront dans les ténèbres ; car l’homme ne prévaudra point par sa force. Les adversaires de l’Éternel seront brisés ; des cieux il tonnera sur eux ; l’Éternel jugera les extrémités de la terre ; il donnera la force à son Roi, et il élèvera la corne de son Oint » (1 Samuel 2:7-10). Voilà le Christ que nous adorons.

C’est véritablement une prière remarquable, prononcée sous l’inspiration divine par Anne, en remerciement à Dieu pour la naissance miraculeuse de Samuel. La prière contient la première référence explicite au Messie dans la Bible. L’Oint, en hébreu, signifie Messie, équivalent au grec Christos ou Christ. La prière prophétique d’Anne prédit l’ultime exaltation du Messie au-dessus de tous les adversaires du Seigneur, jusqu’aux extrémités de toute la terre. Anne a également prophétisé la venue d’un Grand Roi. Pourtant, ceci fut rédigé pendant la période des Juges, bien avant que le peuple d’Israël commence à demander un roi.

En effet, cette prophétie tout entière est la première, parmi plusieurs prophéties similaires au travers de la Bible, qui dirige nos regards vers le ciel en vue du retour d’un Seigneur venant juger toutes les nations et détruire Ses ennemis, afin d’établir Son Oint en tant que Roi sur toute la terre. Il n’y a rien de comparable à cette prophétie dans les livres précédents de la Bible. Malgré cela, ce thème est souvent cité dans les Psaumes et dans les livres prophétiques, ainsi que dans le Nouveau Testament.

Par exemple, notez cette grande prophétie de David, dans Psaume 2:1-6 : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux. Alors il leur parlera dans sa colère ; il les épouvantera dans son courroux. Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte. »

Et en voici une autre, dans Psaume 2:7-12, où nous pouvons lire : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! »

Il y a plusieurs prophéties similaires dans la Bible, mais il est très significatif que la première mention du Messie nous vienne des lèvres d’Anne, une mère humble et dévouée. Il serait bon que nous fassions une étude sur Anne. Dans I Samuel 1:1-5, nous lisons : « Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d’Éphraïm ; son nom était Elkana, fils de Jéroham, fils d’Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien. Et il avait deux femmes ; le nom de l’une était Anne, et le nom de la seconde Péninna ; et Péninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point. Or, cet homme montait de sa ville, tous les ans, pour adorer et pour sacrifier à l’Éternel des armées, à Silo ; et là étaient les deux fils d’Héli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel. Et le jour qu’Elkana sacrifiait, il donnait des portions à Péninna sa femme, et à tous les fils et filles qu’il avait d’elle. Mais il donnait à Anne une portion double, car il aimait Anne ; mais l’Éternel l’avait rendue stérile. »

Néanmoins, Dieu a exaucé sa prière. « Et il arriva, dans le courant de l’année, qu’Anne conçut et enfanta un fils, et le nomma Samuel (Dieu a exaucé) ; car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel. Et Elkana, son mari, monta, avec toute sa maison, pour offrir à l’Éternel le sacrifice annuel, et son vœu. Mais Anne n’y monta pas ; car elle dit à son mari : Je n’irai point jusqu’à ce que l’enfant soit sevré ; alors je le mènerai, afin qu’il soit présenté devant l’Éternel, et qu’il y demeure à toujours. Et Elkana, son mari, lui dit : Fais ce qui te semble bon ; demeure jusqu’à ce que tu l’aies sevré. Seulement, que l’Éternel accomplisse sa parole ! Ainsi cette femme demeura, et allaita son fils, jusqu’à ce qu’elle l’eût sevré » (1 Samuel 1:20-23).

Ce nom magnifique, « l’Éternel des armées », paraît presque 240 fois dans la Bible, mais pour la toute première fois dans ce passage. Il est intéressant de noter également qu’Elkana, le père de Samuel, comprenait beaucoup mieux ce nom de Dieu que les deux fils méchants d’Héli le sacrificateur. À noter aussi que ce nom ne paraît qu’une seule fois dans le Nouveau Testament, et c’est dans Jacques 5:4 qui nous parle d’ouvriers opprimés. « Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie ; et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des armées. »

Le nom « Éternel des armées » est utilisé pour mettre de l’emphase sur la puissance de Dieu. Dans Psaume 103:19-22, nous lisons : « L’Éternel a établi son trône dans les cieux, et son règne a la domination sur tout. Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de son empire ! Mon âme, bénis l’Éternel ! » Non seulement Dieu est-Il omnipotent et omniscient, mais Il dispose d’un grand nombre d’anges à Son service, comme nous le voyons dans Hébreux 12:22.

Occasionnellement, cette foule magnifique d’anges s’est manifestée aux hommes, comme lors de la naissance de Jésus, lorsqu’un ange est apparu aux bergers, dans Luc 2:11-14, pour leur annoncer : « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! »

Dieu a même établi une hiérarchie parmi ces anges, comme nous pouvons le voir dans Genèse 3:24, lorsque Dieu : « chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » Ensuite, il y a : « Des séraphins [qui] se tenaient au-dessus de lui, et chacun d’eux avait six ailes : de deux ils couvraient leur face ; de deux ils couvraient leurs pieds ; et de deux ils volaient » (Esaïe 6:2). Il existe également des archanges, comme Michel que l’on découvre dans Jude 1:9 : « Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. »

Et n’oublions jamais l’archange qui est apparu à Zacharie, dans Luc 1:19 : « Et l’ange lui répondit : Je suis Gabriel, qui assiste devant Dieu ; et j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer ces bonnes nouvelles. » Cependant, le chef de cette armée d’anges est nul autre que Jésus Lui-même qui est apparu à Josué. « Or, il arriva, comme Josué était près de Jérico, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi » (Josué 5:13-15). Vous remarquerez que ce Personnage a permis à Josué de se prosterner devant Lui, ce que les anges n’ont pas le droit de permettre.

Nous avons découvert jusqu’ici que Dieu ne chôme pas, Il S’occupe toujours de Sa création, même si cette création s’approche à grand pas de ce qu’on pourrait appeler la catastrophe ou même le cataclysme des temps de la fin. Cependant, Dieu est continuellement en charge de sa Création. Dans 2 Pierre 2:4-6, nous lisons : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement ; et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies ; et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées à la destruction, les donnant en exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété… »

Ces versets nous parlent très clairement de différentes sortes de bouleversements physiques terribles, qui étaient pourtant des jugements divins. Les désordres volcaniques, les feux du ciel versés sur les villes méchantes furent toutes des catastrophes. Le mot grec utilisé est katastrophe, d’où nous tirons le mot « catastrophe » et qui inclut les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les ouragans, les tsunamis, etc. Mais ces évènements sont de nature locale ou régionale et arrivent présentement de plus en plus souvent. Néanmoins, il y eut un événement unique dans toute l’histoire du monde. Lorsque Dieu déclencha le déluge sur un monde impie, le mot utilisé pour décrire cet événement fut kataklusmos, et ce mot, dans les Écritures, n’est jamais utilisé à part que pour décrire le terrible Déluge de la Genèse. Le mot français est « cataclysme ».

Dans 2 Pierre 3:5-7, nous lisons : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Il n’y a jamais eu un déluge comme ce Déluge qui a complètement recouvert les montagnes. Et toute vie terrestre a péri, sauf les huit personnes que Dieu voulait sauver et qu’Il a mises dans l’arche que Noé a construite.

Nous avons eu un seul cataclysme mondial dans le passé, mais un autre s’en vient : un feu intégral au lieu d’un Déluge mondial. Jésus a déclaré ceci, au sujet de l’enlèvement des Élus : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vînt et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra » (Matthieu 24:37-42).

Voilà les Paroles du Seigneur ; mais est-ce que les humains les ont écoutées ? Non, les humains se sont inventé des paroles qui sont politiquement correctes. Mais est-ce que la Bible accepte ces concepts modernes ? En réalité, la Parole de Dieu nous donne des instructions spécifiques sur les motifs derrière des idées aussi stupides. Être politiquement correct donne l’impression d’une bonne communication, mais elle ne fait que mélanger les mots et les phrases pour accommoder celui qui parle.

Le roi Salomon a écrit sur ce sujet dans le livre des Proverbes : « Écoutez, car je dirai des choses importantes, et j’ouvrirai mes lèvres pour enseigner ce qui est droit. Car ma bouche dit la vérité, et mes lèvres ont en horreur le mensonge. Toutes les paroles de ma bouche sont selon la justice ; il n’y a rien en elles de faux ni de trompeur. Toutes sont claires pour l’homme intelligent, et droites pour ceux qui ont trouvé la science » (Proverbes 8:6-9).

Cette instruction ne laisse aucune possibilité de remanier la vérité. La Bible ne laisse aucune ouverture pour des « redéfinitions » ou des pratiques défendues, mais elle parle très clairement du comportement de compromission, ainsi que des conséquences pour ceux qui l’approuvent. Dans Deutéronome 18:9-13, nous lisons : « Quand tu seras entré au pays que l’Éternel ton Dieu te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Il ne se trouvera personne parmi toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille ; ni devin, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, ni personne qui use de maléfices, ni personne qui consulte un sorcier, ni aucun diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel ton Dieu chasse ces nations de devant toi. Tu seras intègre à l’égard de l’Éternel ton Dieu. »

Dans le Nouveau Testament, Paul donne aussi instruction à ceux qui pensaient être politiquement corrects : « C’est déjà un défaut parmi vous, d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu’on vous fasse tort ? Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt du dommage ? Mais c’est vous-mêmes qui faites du tort, et vous causez du dommage, et même à vos frères ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6:7-11).

Au travers les siècles, cette instruction n’a pas changé. Notez les paroles des disciples lorsque Jésus leur parla : « Ses disciples lui dirent : Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu ne dis point de similitude » (Jean 16:29). Jésus enseignait aux Siens de toujours parler clairement : « Mais que votre parole soit : Oui, oui, Non, non ; ce qu’on dit de plus, vient du Malin » (Matthieu 5:37). Si nous sommes toujours intéressés par la façon dont nous communiquons, les paroles de David dans Psaume 19:13-15 devraient nous servir de prière, dans notre comportement quotidien : « Qui connaît ses fautes commises par erreur ? Pardonne-moi mes fautes cachées. Préserve aussi ton serviteur des péchés d’orgueil ; qu’ils ne dominent point sur moi ; alors je serai intègre et innocent de grands péchés. Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur te soient agréables, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur ! »

Nous ne devrions jamais nous laisser piéger dans l’atmosphère ambiguë d’aujourd’hui, ou avoir peur de proclamer la Parole de Dieu, parce que cela ne semblerait pas « politiquement correct » dans certaines circonstances. Il existe un esprit de colère dans le pays, et il se voit partout. Il existe de la colère lorsque nos élus n’accomplissent pas les promesses concernant la réforme des règlements et des lois qui affectent les travailleurs et les petits commerçants. Pourtant, c’est la raison même pour laquelle ils ont été élus. Le langage politique entre les parties au gouvernement est carrément enflammé, et les partis politiques opposés ne sont d’accord sur rien.

Pendant que cette situation frustrante se poursuit, l’hostilité qui en résulte est répandue dans les rues des villes du pays, par toutes sortes de manifestations et de révoltes. Les tensions raciales, les guerres entre religions et l’hostilité parmi les citoyens en sont la conséquence. Presqu’à chaque semaine, nous entendons parler d’un individu, avec l’envie de meurtre dans le cœur, entrer dans une assemblée d’église, une boîte de nuit, ou une salle de concert et tuer autant de personnes qu’il peut. Des fanatiques religieux ont utilisé des véhicules pour écraser des piétons innocents dans une rue achalandée, simplement pour se venger. Et les mesures de sécurité pour tenter d’empêcher d’autres attentats, quoique nécessaires, causent de l’irritation dans la vie quotidienne des gens.

Dans ces endroits, les corps policiers sont souvent critiqués parce qu’ils ne peuvent empêcher cette violence gratuite et sournoise. Alors, nous voyons la rage s’emparer des agresseurs, tout comme de ceux qui ont pour fonction de protéger la société, ainsi que de la population en général en ces temps troublants. Les causes de ces problèmes complexes sont nombreuses. Car elles sont enracinées dans le rejet des lois trouvées dans la Bible, ainsi que dans l’effet de l’influence du malin, que la Bible identifie comme l’Adversaire, ou Satan le diable, et qui se plaît à causer des conditions chaotiques un peu partout sur la terre. Le prophète Esaïe décrit le problème ainsi : « Leurs pieds courent au mal, et se hâtent pour répandre le sang innocent ; leurs pensées sont des pensées d’iniquité ; le ravage et la ruine sont sur leurs sentiers. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, il n’y a point de justice dans leurs voies ; ils se font des sentiers tortueux ; tous ceux qui y marchent ne connaissent point la paix ! » (Esaïe 59:7-8).

Néanmoins, pendant que cette attitude prévaut dans le monde, il y a une approche biblique que chaque personne pourrait utiliser afin d’apaiser la rage, le stress et l’anxiété qui en résultent. Proverbes 17:14 nous déclare : « Commencer une querelle c’est ouvrir un passage à l’eau ; avant qu’on en vienne à la dispute, retire-toi. » Et Proverbes 17:27 nous dit : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. » Le mot « froid » veut littéralement dire « cool » que le langage usuel a adopté de l’anglais.

Le roi David qui, au début, avait un caractère bouillant, est venu à réaliser ceci, lorsqu’il a écrit dans Psaumes 37:8-9 : « Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. » Son fils Salomon a donné cette instruction, dans Ecclésiaste 7:9 : « Ne te hâte point dans ton esprit de t’irriter ; car l’irritation repose dans le sein des insensés. » Lorsque le calme est requis, rappelez-vous que : « L’homme violent excite les disputes ; mais celui qui est lent à la colère apaise les querelles » (Proverbes 15:18).

Finalement, il est bon de savoir qu’il y a un temps pour se mettre en colère et être parfois indigné, mais il faut régler promptement et rationnellement la situation, et non la laisser mijoter afin qu’elle se transforme en rage. L’apôtre Paul nous a donné cette instruction, dans Éphésiens 4:26-27 : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable. » Et, dans les versets. 31-32 : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. »

Et afin de vous choisir de bons amis, consultez Proverbes 22:24-25 : « Ne sois point le compagnon de l’homme colère, et ne va point avec l’homme furieux ; de peur que tu n’apprennes ses voies, et qu’elles ne soient un piège pour ton âme. » Oui, Jésus fut là dès la création de toutes choses, mais Il a encore à surveiller tout ce qui se passe sur la terre, jusqu’au moment de Son retour où Il viendra régler, une fois pour toutes, tous les problèmes qui se sont accumulés tout au long des siècles.




D.530 – Le plan stratégique de Satan

Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul déclare à tous les convertis du premier siècle : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Si Paul fut inspiré dès le premier siècle à écrire cela, cette mise en garde devient encore davantage dramatique au siècle actuel, alors que Satan se déchaîne de plus en plus.

Le magnifique livre de la Genèse établit la fondation des Écritures, nous révélant les chiffres romains sur lesquels le reste du message biblique est construit. Sans la description des évènements réels de la semaine de la recréation, de la chute de nos premiers parents Adam et Ève, et de la future croissance horrifique du péché, suivie du jugement de Dieu par le Déluge, le message de l’Évangile n’aurait que peu de sens. L’avertissement de Paul nous dévoile l’importance de la stratégie de Satan qui consiste à maintenir l’humanité dans le même piège. Les tactiques de Satan se modifient avec le temps et selon la culture du moment, mais sa stratégie et son but visé demeurent toujours les mêmes. Et ce but est de détruire tous les humains.

D’abord, Satan essaie continuellement de nous faire douter de la Parole de Dieu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5). Le premier piège était tendu, et l’humanité n’a cessé de s’y faire prendre depuis lors.

Si nous nous mettons à douter de l’exactitude, de la véracité, de la véritable signification, de l’authenticité, de la dimension historique, ou de tout autre sens donné à l’Écriture, alors nous nous précipitons sur la pente savonneuse qui ne nous mènera seulement que vers la prochaine étape de séduction. L’apôtre Paul nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Satan nous dit, par l’entremise de ses ministres, que la Bible peut se tromper parce qu’Elle fut écrite par des hommes, et la parole d’un homme ne vaut pas plus cher que la parole d’un autre homme. « Alors, » disent-ils, « ne croyez pas tout ce que vous lisez. La Bible ne doit pas être prise au pied de la lettre, nous devons faire la part des choses. Les traductions ont subi des modifications au fil du temps, etc. »

Satan affronte toujours celui qui doute par le biais du rejet de la Parole de Dieu. Regardons ce qu’il mentionne à Ève lorsqu’elle lui cite ce que Dieu avait dit. Dans Genèse 3:4-5 : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Dès qu’Ève s’est mise à douter de l’autorité, de la capacité ou de la volonté de Dieu d’exécuter Sa Parole, la glissade vers la phase finale est devenue inévitable. Et c’est pareil pour toute personne aujourd’hui qui doute de la Parole de Dieu.

Finalement, Satan se met à dénigrer la Personne de Dieu. Dans Genèse 3:5, Satan déclare : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À la minute où quelqu’un embrasse l’idée que la Parole de Dieu n’est pas fiable et que Dieu ne veut pas, ou ne peut pas, faire ce qu’Il a déclaré, il s’en suit inévitablement que Dieu soit trouvé menteur, un hypocrite, ou simplement un être capricieux. Que Dieu nous protège continuellement de cette sorte de pensée et, comme dit si bien Paul, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

La meilleure façon de nous protéger contre les machinations de Satan, c’est de connaître vraiment Dieu en lisant la Bible. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle, » nous assure l’apôtre, dans 1 Jean 5:19-20. Jean utilise deux mots dans cette courte épître pour « connaître » Christ. Le premier est ginosko utilisé vingt-cinq fois dans cette épître, mettant l’emphase sur la connaissance au travers de notre expérience personnelle. L’autre mot est ei’do, utilisé dix-sept fois, mettant l’emphase sur une compréhension intellectuelle de Christ.

Nous savons par notre connaissance intellectuelle que Jésus S’est manifesté pour enlever nos péchés. L’apôtre nous dit, dans 1 Jean 3:5 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Dans 1 Jean 3:14, nous apprenons que : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. » Dans 1 Jean 5:13, l’apôtre nous atteste ceci : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Un grand nombre de chrétiens semblent assis entre deux chaises. En effet, ils disent croire en Dieu et en Jésus-Christ, mais hésitent à croire en la Parole de Dieu dans sa totalité.

« Or, nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal », nous déclare 1 Jean 5:19. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable, Jésus-Christ ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle (1 Jean 5:20). Toute cette connaissance intellectuelle nous vient directement de la Parole de Dieu. C’est ce qui a formé en nous la croyance et la foi en l’œuvre de Christ.

Maintenant, par notre expérience personnelle, notre connaissance de Jésus nous vient de 1 Jean 2:3-5, où : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. » « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 2:18-20.

Il y a une erreur dans plusieurs versions de la Bible qui nous annoncent des antéchrists. Le mot « antéchrist » veut dire « qui précède » ou « qui vient avant », tandis que « antichrist » veut dire carrément « contre Christ ». Notre connaissance, avec l’onction que nous avons reçue du Saint-Esprit, a fait que nous devenons graduellement instruits en toutes choses. Finalement : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Ainsi, nous faisons l’expérience de notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu, alors que nous travaillons à notre salut. C’est ce que Paul nous dit dans Philippiens 2:12-13 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. » Être régénéré dans une nouvelle vie n’est que le début : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Par notre connaissance de Jésus, nous apprenons de Lui que : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme » (Luc 6:22). Ne trouvez-vous pas cela un peu invraisemblable d’être heureux lorsque les hommes nous persécutent ? La plupart des chrétiens sont extrêmement mal à l’aise de faire quoi que ce soit qui les ferait paraître moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela leur amenait de la souffrance physique. Pourtant, Jésus a dit que c’est ainsi que nous trouverons le véritable bonheur.

Jésus n’a cependant pas dit que la bénédiction venait au travers de la souffrance à cause du péché, ou de la négligence, ou à cause de quelque folie de notre part. Non ! Mais remarquez ce qu’Il a dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu 5:10). Ce principe est amplifié par Pierre : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Cela fait vraiment mal lorsque l’on se fait persécuter comme un méchant, alors que nous cherchons sincèrement à faire le bien en honorant Dieu. Ce fut le cas de l’homme aveugle à qui Jésus avait guéri la cécité qu’il endurait depuis sa naissance. Les autorités religieuses ont réagi ainsi à son témoignage : « Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles » (Jean 9:34-39). Vous connaissez sans doute le dicton qui dit qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Malgré cela, maintenant, cet aveugle pouvait voir ! Pareillement, les leaders religieux se mirent à persécuter Paul et Barnabas en les contredisant et les injuriant. « Alors Paul et Barnabas leur dirent hardiment : C’était à vous d’abord qu’il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils. Car le Seigneur nous a ainsi commandé : Je t’ai établi comme la lumière des Gentils, pour être leur salut jusqu’aux extrémités de la terre. Les Gentils, entendant cela, se réjouissaient, et donnaient gloire à la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent. Et la parole du Seigneur se répandait dans tout le pays » (Actes 13:46-49).

« Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit » (Actes 13:50-52). Ce même genre de situation existe aujourd’hui dans plusieurs pays, et, qui sait, elle existera peut-être bientôt au Canada et aux États-Unis. Prions le Seigneur afin que nous puissions honorer Son nom en souffrant dans la joie et sans compromis. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Jean, dans le but que nous nous entraidions, nous déclare, dans 1 Jean 5:16 : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. » C’est le péché contre le Saint-Esprit, car la personne s’attaque directement à Celui par qui elle a reçu le salut. C’est le seul péché que Dieu ne pardonnera pas.

Plusieurs pasteurs et autres leaders religieux ont été questionnés sur ce verset et on leur demanda de l’expliquer. Habituellement, la question est demandée dans une perspective personnelle : « Ai-je commis ce genre de péché ? » Et la référence ne semble jamais s’appliquer au péché impardonnable. Car, dans Matthieu 12:31-32, Jésus Lui-même a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le SaintEsprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. » Savez-vous pourquoi ? Laissons la Bible nous répondre elle-même.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie, » nous dit Paul, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires … De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10:26-27, 29).

Relisez ce passage lentement afin de bien le comprendre. Cet individu s’est converti et fut sauvé par l’Esprit, mais par la suite, il décide volontairement de le rejeter. Il recrucifie le Christ par le fait même et L’expose une autre fois à l’ignominie. Christ est mort une seule fois pour tous les humains, et cet individu, qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, n’a plus qu’à attendre le terrible jugement du feu ardent qui doit dévorer les adversaires de Jésus. Car il s’agit du rejet final de la vérité de Dieu transmise à l’humanité par Son Esprit. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Tout péché produit la mort, mais tout péché confessé à Dieu est effacé. Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Tandis que le péché impardonnable est commis volontairement sans aucune volonté de confession, après avoir tout reçu du Saint-Esprit qui permet pourtant d’aller chercher le pardon. Ce genre de personne recherche l’impiété ouvertement. Que Satan n’enracine jamais cette attitude en nous.

Mettons plutôt notre entière confiance en Dieu dans nos prières. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:14-15. Voilà la promesse conditionnelle classique. Notre confiance en priant est liée directement à Celui qui doit nous exaucer, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté. Il est alors important de comprendre quelle est la volonté de Dieu. « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17).

Plusieurs sondages ont été faits et ont démontré que la plupart du monde prient. Mais toutes ces études démontrent cependant que la majorité des prières sont dirigées vers une « grande puissance » inconnue. Les gens prient sans savoir qui ils prient ! Il est donc évident, que la première condition pour agir sous la volonté de Dieu, c’est : « que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé » (1 Jean 3:23). On demanda un jour à Jésus quel était le plus grand commandement. Sa réponse fut : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37).

L’amour intérieur et invisible du cœur est exprimé par l’obéissance aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean nous l’explique de cette façon : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).

Alors, la formule simple semble être, si nous obéissons à ce qu’Il nous a commandé, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, alors nous sommes assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prierons. Une fois notre confiance établie, nous pouvons savoir que Dieu répondra à nos prières. Notez ce que David nous déclare, dans Psaume 37:3 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. »

Ne réagissons pas comme certains des disciples de Jésus, dans Marc 4:37-41, qui ont eu peur lorsque : « s’éleva un grand coup de vent, et les vagues entraient dans la barque, en sorte qu’elle commençait à s’emplir. Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? »

Nous vivons présentement dans un monde rempli de toutes sortes de problèmes, et parfois nous doutons que Dieu pense toujours à nous. Il n’y a pas de quoi douter. Si pour quelque raison, Dieu ne répond pas à notre prière sur le champ, comme dans un cas où nous avons péché, alors c’est simplement, tel que dans le cas de Job, un test de notre patience. Lorsque Ses disciples se demandaient si Jésus ne pensait pas à eux, Il les a corrigés en leur disant : « Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:40).

Marie et Marthe Lui envoyèrent un mot disant que Lazare était mourant : « Néanmoins, quand il eut appris qu’il était malade, il demeura deux jours dans ce lieu où il était » (Jean 11:6). Mais rendu à l’endroit où Lazare fut enseveli : « Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44).

 « Un jour, une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:22-28).

Les disciples, les sœurs de Lazare, ainsi que la femme cananéenne se posaient la question à savoir si Jésus Se souciait d’eux. Mais Jésus a calmé la tempête, a ressuscité Lazare et a guéri la fille de la femme. Son délai avait pour but de tester la force de leur foi. Ne pourrait-t-Il pas également vous tester : « afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:7 ?

Dieu nous teste avant de nous bénir. En voici une preuve. « Ainsi Josaphat et son peuple vinrent pour piller leur butin, et ils trouvèrent parmi eux, au milieu des cadavres, des biens en abondance, et des objets précieux ; et ils en enlevèrent tant, qu’ils ne le pouvaient porter ; et ils pillèrent le butin pendant trois jours, car il était considérable. Et, le quatrième jour, ils s’assemblèrent dans la vallée de Bénédiction ; car ils bénirent là l’Éternel ; c’est pourquoi, on a appelé ce lieu, jusqu’à ce jour, la vallée de Bénédiction. Puis tous les hommes de Juda et de Jérusalem, et Josaphat, à leur tête, reprirent joyeusement le chemin de Jérusalem ; car l’Éternel leur avait donné de la joie au sujet de leurs ennemis » (2 Chroniques 20:25-27).

Le peuple de Juda avait sûrement raison de bénir le Seigneur. Les armées des Moabites, des Ammonites et de plusieurs autres avaient envahi leur territoire, et le roi Josaphat n’avait plus les soldats nécessaires pour les affronter. Mais Josaphat avait déjà ramené son peuple vers le Seigneur, et maintenant, il priait pour leur délivrance. Dans 2 Chroniques 20:6-7 : « il dit : Éternel, Dieu de nos pères ! n’es-tu pas Dieu dans les cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? Et n’as-tu pas en ta main la force et la puissance, en sorte que nul ne peut te résister ? N’est-ce pas toi, ô notre Dieu ! qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple d’Israël, et qui l’as donné pour toujours à la postérité d’Abraham, qui t’aimait? »

Ensuite, Jachaziel, un lévite d’entre les enfants d’Asaph, déclara : « Vous, tout Juda, et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat, soyez attentifs ! Ainsi vous dit l’Éternel : Ne craignez point, et ne soyez point effrayés à cause de cette grande multitude ; car ce ne sera pas à vous de combattre, mais à Dieu. Descendez demain contre eux ; les voici qui montent par la montée de Tsits, et vous les trouverez à l’extrémité de la vallée, en face du désert de Jéruël. Ce ne sera point à vous de combattre en cette bataille ; présentez-vous, tenez-vous là, et voyez la délivrance que l’Éternel va vous donner. Juda et Jérusalem, ne craignez point, et ne soyez point effrayés ! Demain, sortez au-devant d’eux, et l’Éternel sera avec vous. Alors Josaphat s’inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem se jetèrent devant l’Éternel, se prosternant devant l’Éternel » (2 Chroniques 20:15-18).

« Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. Les enfants d’Ammon et de Moab se levèrent contre les habitants de la montagne de Séir, pour les vouer à l’interdit et les exterminer ; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s’aidèrent l’un l’autre à se détruire. Et quand Juda arriva sur la hauteur d’où l’on voit le désert, ils regardèrent vers cette multitude, et voici, c’étaient des cadavres gisant à terre, sans qu’il en fût échappé un seul » (2 Chroniques 20:21-24).

Le mot hébreu berachah ou « bénédiction » est utilisé quelque soixante-huit fois dans l’Ancien Testament. Nous le voyons la première fois lorsque Dieu avait promis à Abraham, dans Genèse 12:2-3 : « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » La promesse à Abraham fut parfaitement gardée, mais il y a encore plus.

Comme le peuple dans la vallée des bénédictions, nous avons reçu beaucoup pour louer le Seigneur, car nous avons vu le salut de Dieu. « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-13).

À toutes ces louanges, le roi David ajoute également la sienne, dans Psaume 103:1-6 : « Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. » Et ce merveilleux Dieu, qui ne change point, nous couronne pareillement de bonté et de compassion, en attendant Son retour sur terre, afin d’établir le Royaume de Dieu avec Ses Élus.




D.529 – La science – vraie ou fausse ?

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » Il est manifeste que la première référence à la science, dans la Bible, concerne dès le départ la connaissance du bien et du mal. Le mot « science » vient du latin scientia qui veut dire « connaissance ». Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, les mots « science » ainsi que « connaissance » sont des traductions des mêmes mots grecs et hébreux. La science, proprement dite, est ce que nous connaissons, et non ce sur quoi nous spéculons, comme la « science » évolutionniste.

Adam et Ève connaissaient beaucoup de choses sur Dieu et Sa création, et ils savaient que tout était très bon. Ils n’avaient pas besoin de connaître ce qui était mal, car, dans Genèse 2:17, Dieu leur dit : « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Mais ils mangèrent quand même de cet arbre, et la connaissance du mal entra dans le cœur et l’esprit des humains. Au fil des siècles, la véritable science a apporté beaucoup de bien dans le monde, tandis que la fausse science a transmis beaucoup de mauvaise connaissance à l’humanité.

L’apôtre Paul nous donne un avertissement contre celle-ci. Dans 1 Timothée 6:20-21, Paul lui déclare : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. » Dans le contexte des époques, Paul mettait Timothée en garde contre le panthéisme évolutionniste des philosophes gnostiques. Or, regardez dans le monde et notez s’il y a plus de disputes que d’accords sur les mêmes sujets.

En contraste, la dernière référence de la Bible à la connaissance est l’exhortation de Pierre lorsqu’il nous dit : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Voilà la bonne connaissance qui nous fait croître dans la grâce., Cependant, regardons ce que Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction. » Tandis que c’est en Jésus-Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Alors, rejetons la connaissance conduisant à savoir comment faire le mal afin de grandir dans la connaissance de Christ en nous concentrant à savoir comment faire le bien.

Dans Jérémie 17:5-7, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Maudit est l’homme qui se confie en l’homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Il sera comme un homme dénué de secours dans la plaine stérile ; il ne verra point venir le bien ; mais il habitera au désert, dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitable. Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance ! » Jérémie nous fournit un contraste entre l’humaniste qui se fie en lui-même et l’homme qui place son entière confiance en Dieu. Celui qui se fie en ses propres moyens ou sur ceux de ses amis pour lui porter secours dans les moments de trouble est maudit. Son existence en sera une de futilité comme dans une plaine stérile. Pourquoi ? Simplement parce que son cœur a délaissé l’Éternel, sa seule source de force et de salut.

Jérémie joue sur les mots, ici. Le mot pour « homme » au début du texte est « guerrier », tandis que dans la deuxième partie du texte, il s’agit d’un « homme normal ». Le guerrier qui devrait être fort est maudit parce qu’il place sa confiance en un être faible, en quelqu’un ayant peu de sagesse et de force. Il n’a que l’apparence extérieure de force et de sagesse. Mais béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est sa confiance ! « Il sera comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines le long d’une eau courante ; qui, lorsque vient la chaleur, ne la craint point, mais dont la feuille est verte ; il n’est point en peine dans l’année de sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit » (Jérémie 17:8).

C’est un fait tragique que plusieurs chrétiens tombent dans le piège de tenter de vivre leur vie selon leur propre force. Essayons-nous de placer notre confiance en notre faiblesse ou en notre Seigneur ? Que nous soyons humaniste ou chrétien, notre cœur n’est pas fiable. Car : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Ne soyons pas séduits ! Dieu sonde nos cœurs et Il connaît nos pensées. Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance, et la seule espérance.

La bonne sagesse, d’où vient-elle ? Dans Job 28:20-24, nous lisons : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. » Dans un de ses monologues, le patriarche Job compare ses recherches d’exploration humaine des métaux et des pierres précieuses à la compréhension spirituelle. « Le fer se tire de la poussière, et la pierre fondue donne l’airain. L’homme dissipe les ténèbres ; il explore, jusqu’aux extrêmes limites, la pierre qui est dans l’obscurité et l’ombre de la mort » (Job 28:2-3).

La recherche de ces choses est plus facile que de trouver la véritable sagesse. « On ne la met pas en balance avec l’or d’Ophir ; ni avec le précieux onyx, ni avec le saphir. On ne la compare point avec l’or et avec le verre, et on ne l’échange pas pour des vases d’or fin. On ne parle ni du corail ni du cristal, et la possession de la sagesse vaut plus que des perles. On ne la compare pas avec la topaze d’Éthiopie ; on ne la met pas en balance avec l’or le plus fin » (Job 28:16-19).

Même les animaux ne l’ont pas découvert. Dans Job 28:8, il déclare : « Les bêtes féroces n’y ont point marché, le lion n’a point passé par là » Et, au verset 21 : « Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. » « L’abîme dit : Elle n’est pas en moi ; et la mer dit : Elle n’est pas avec moi » (v.14). « Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l’intelligence ? L’homme ne connaît pas son prix, et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants » (vs 12-13).

Ce n’est pas la sagesse de ce monde. « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.

Le gisement de l’évolution, qui domine sur l’éducation moderne et l’enseignement, ne fournit que l’or des fous que l’on place sur un bon fonds, mais il ne fournit pas la vraie sagesse. Paul dit cependant à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Même si elle est fausse, la sagesse humaine a quand même détourné de la foi quelques disciples qui n’ont rien vu venir.

Job n’a trouvé la véritable sagesse seulement qu’au travers de Dieu, et nous devons faire pareillement, car : « C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:23-28).

C’est en Jésus-Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science », nous déclare Paul, dans Colossiens 2:3. Le roi Salomon fut également mis à l’épreuve dans le but de voir s’il allait utiliser la sagesse de Dieu ; or, il l’a utilisée selon la volonté de Dieu. Dans 1 Rois 3:27-28, nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. »

Puisque la sagesse divine est démontrée en profondeur dans les Écritures, le terme « sagesse divine » n’est employé que sept fois comme indiquant qu’une pareille sagesse se manifeste dans l’inspiration que Dieu accorde à un humain. Le roi de Perse l’avait reconnue chez Esdras quand il a dit : « Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au-delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point » (Esdras 7:25).

La sagesse divine est donc consistante avec les lois de Dieu, c’est-à-dire, Ses Écritures. Dans le Nouveau Testament, la première référence vient de Christ lorsqu’Il dit, dans Luc 11:49 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres. » Ensuite, Paul l’utilise trois fois : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). La sagesse humaine ne peut jamais découvrir Dieu. Cependant : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:23-24).

« Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire » (1 Corinthiens 2:7). C’est-à-dire qu’au travers de la Parole écrite et de la Parole vivante, nous pouvons proclamer la véritable sagesse de Dieu. Finalement, avec la Sagesse de Dieu manifestée au travers des hommes choisis de Dieu, nous pouvons également prêcher la Sagesse divine : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes » (Éphésiens 3:10).

Dans Psaume 71:15-18, David déclare : « Ma bouche racontera chaque jour ta justice et tes délivrances ; car je n’en sais pas le nombre. J’irai louant tes grandes œuvres, Seigneur Éternel ; je célébrerai ta seule justice. O Dieu ! Tu m’as instruit dès ma jeunesse, et jusqu’ici j’ai annoncé tes merveilles. Et même jusqu’à la vieillesse, jusqu’à la blanche vieillesse, ô Dieu, ne m’abandonne pas ; jusqu’à ce que j’aie annoncé la force de ton bras à cette génération, ta puissance à tous ceux qui naîtront. » Puisque Dieu est omnipotent, et si nous marchons selon Sa puissance, il semblerait qu’il n’y a aucune limite à ce que nous pourrions accomplir.

Le livre des Psaumes, en particulier, témoigne continuellement que Dieu est notre force. David, le serviteur de l’Éternel, Lui adressa ces paroles lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! » (Psaume 18:2). Alors, de quelle façon pouvons-nous nous approprier de la force de Dieu, et comment se manifeste-t-elle dans notre vie ? La réponse n’est pas ce que plusieurs pourraient croire. Dans Psaume 147:10-11, il est écrit : « Dieu ne se complaît point en la force du cheval ; il ne fait point cas des hommes légers à la course. L’Éternel prend Son plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent à Sa bonté. » Zacharie abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Et l’ange qui me parlait répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur. Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées » (Zacharie 4:5-6).

Ce texte nous indique clairement que marcher dans la force de Dieu veut essentiellement dire de proclamer chaque jour Sa justice et Ses délivrances, car notre force est dans la force de Dieu, point à la ligne ! En parlant de Sa Justice, et non de la nôtre, dans la crainte de Dieu, le tout dirigé par Son Esprit, dans l’espérance de Sa miséricorde, il s’agit d’une véritable manifestation en nous de Sa puissance. Lors d’une fête, Néhémie, qui instruisait le peuple sur la loi, lui dit : « Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force » (Néhémie 8:9-10).

Finalement, l’apôtre Paul, qui exhibait quotidiennement la force de Dieu dans tout ce qu’il faisait, Lui demanda trois fois de le guérir d’une écharde que Satan lui avait mise dans la chair. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Sa grâce et Sa joie brillant au travers de notre faiblesse nous donne notre force. Comme le disait si bien David : « Heureux l’homme dont la force est en Toi, ceux qui aiment les chemins de ta maison ! » (Psaume 84:6).

L’humanité fait face présentement à une multitude de problèmes pour lesquels les dirigeants de ce monde n’ont aucune solution ! Qui est responsable de ces problèmes ? Dans un sens, c’est Satan qui en est responsable au travers de sa séduction. Satan séduit le monde entier. Mais l’humanité a librement accepté de suivre la voie de Satan. Donc, les humains n’ont pas d’excuses et ne peuvent être déclarés non coupables des problèmes auxquels ils font face. Jésus a été très clair quand Il a déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Donc, nos problèmes sont le résultat direct des choix que nous avons faits. Les problèmes de guerres, d’épidémies, de maladies, de pollution et de famines ne sont pas le résultat de coïncidences. Les humains ont choisi d’amener leurs propres solutions, et ils ont clairement prouvé qu’ils ne sont pas qualifiés pour ce faire. Le prophète Jérémie a crié vers Dieu : « Éternel ! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas » (Jérémie 10:23). Ainsi, la misère et les problèmes étaient prévisibles. En effet, suite à ses mauvaises décisions, l’homme lui-même est coupable et la cause de ses problèmes. Il n’a pas à chercher plus loin que son image dans un miroir pour identifier la source.

Maintenant que la source est identifiée, qu’en est-il de la solution ? La solution se trouve dans l’obéissance à Dieu qui a toutes les solutions. Lorsque les humains décideront librement et volontairement d’obéir aux commandements résumés dans l’amour envers Dieu et l’amour envers leur prochain, tous leurs problèmes disparaîtront. Tant que l’homme mettra sa confiance en l’homme, ses solutions seront vaines. « Ainsi a dit l’Éternel : Maudit est l’homme qui se confie en l’homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Il sera comme un homme dénué de secours dans la plaine stérile ; il ne verra point venir le bien ; mais il habitera au désert, dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitable ». (Jérémie 17:5-6). Par contre : « Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines le long d’une eau courante ; qui, lorsque vient la chaleur, ne la craint point, mais dont la feuille est verte ; il n’est point en peine dans l’année de sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit » (Jérémie 17:7-8).

Pourquoi ? Simplement parce que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. Celui qui acquiert des richesses, mais non point avec droit, est comme une perdrix qui couve ce qu’elle n’a point pondu ; il les laissera au milieu de ses jours, et à la fin il se trouvera qu’il est un insensé » (Jérémie 17:9-11). Alors, pouvons-nous mettre notre entière confiance en Dieu ? Plusieurs diront non, car ils ont choisi de croire que Dieu n’existe pas. Cependant, croyons-nous vraiment que la marée monte et descend quotidiennement par pur accident ?

Même l’athée, qui ne croit pas en Dieu, ne rejettera pas ce fait évident ! Est-ce que les étoiles et les planètes de notre système solaire continuent de se déplacer à l’unisson selon leur propre accord sans le secours d’une force intelligente ? Même les athées admettent que la terre, la lune et le soleil, dans leur interaction quotidienne, produisent les marées jour après jour et les saisons les unes après les autres. Seul un insensé pourrait croire que tout cet ordre fut produit par hasard. Remettons-nous en question l’existence de l’atmosphère terrestre, cette bulle d’air qui entoure la terre, rendant possible la vie physique ici et nulle part ailleurs ?

Souvenons-nous toujours que notre système solaire ne forme qu’un petit point dans notre galaxie, et notre galaxie ne forme qu’un petit point dans l’univers. Et toutes ces myriades de planètes, d’étoiles, de systèmes solaires et de galaxies, dans cet espace inimaginable et incalculable, se déplacent dans un ordre préconçu et prédéterminé depuis leur existence. Est-ce que tout cela serait le résultat d’une conception aveugle et désordonnée ? Jamais ! Seul « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, jette ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Psaumes 53:2-4).

Toutes ces merveilles prouvent l’existence d’un Grand Dieu qui a tout créé, et qui a donné tout ce pouvoir à Christ suite à Son sacrifice de salut et de rédemption sur la croix. Car, dans Matthieu 28:18, nous voyons : « Jésus, s’approchant [de Ses disciples], leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Ensuite, Jésus les envoya pour instruire toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et en nous assurant que « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (vs 19-20).

« Et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes » (Éphésiens 3:9-10). « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui », nous dit Paul, dans Colossiens 1:15-17.

C’est Lui qui est assis présentement à la droite du Père qui L’a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi Il a fait le monde ; « et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Alors, pouvons-nous avoir confiance en la Parole de Dieu ? Absolument ! Sa Parole est vraie et toute-puissante, et Jésus est le seul capable de résoudre tous les problèmes de l’humanité. Donc, ne vous inquiétez pas !

Récessions, chômage, saisies de propriété, faillites, endettement et pauvreté… Ces termes négatifs associés à l’économie paraissent de plus en plus dans les journaux quotidiens à la grandeur de la planète. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui ne va pas avec les économies mondiales ? Pourtant, l’économie est fondée sur la production de biens consommables et les multiples services qui les entourent. Nous avons beaucoup de biens et de services disponibles, et énormément de consommateurs grâce à une population mondiale d’au-delà de sept milliards de personnes. Or, les économies mondiales chancellent et, dans certains cas, frisent la faillite totale. Cette situation est la raison principale pour laquelle beaucoup d’individus vivent sans les nécessités de base.

Les preuves montrent de façon flagrante que les économies mondiales ont besoin d’être corrigées. Certains prétendent que la solution serait d’avoir plus de lois, plus d’intervention gouvernementale, plus de contrôle sur les prix de consommation, de meilleurs contrôles au niveau du fisc, etc. D’autres prétendent que les gens devraient dépenser davantage pour stimuler l’économie. Et d’autres disent, au contraire, que nous devrions avoir moins d’interférence de la part du gouvernement, moins de règles sur les dépenses afin de permettre à l’entreprise privée de contrôler le système par la compétition. Certaines personnes blâment les grandes corporations comme étant les coupables de la situation économique courante. Et encore d’autres blâment le gouvernement de ralentir les investissements en limitant l’embauche dans certains secteurs de la population, et on accuse les consommateurs d’être réticents et ne pas dépenser assez. Toujours des accusations, mais jamais de solutions.

Quelle est la vraie cause de tous ces problèmes économiques, et comment peuvent-ils être corrigés ? Il y a plusieurs raisons expliquant pourquoi nous trouvons autant de problèmes dans l’économie globale. Il existe des lois économiques de base ainsi que des principes qui, s’ils sont suivis, produisent des résultats positifs. Malheureusement, ces principes ne sont pas enseignés dans les écoles et les universités. Les professeurs voudraient bien rejeter ces lois comme étant naïves, non pratiques et surtout pas assez sophistiquées. Pourtant, ces lois se trouvent dans un livre qui, malgré le fait qu’il soit un best-seller, est ignoré et rejeté. Mais ce sont des principes qui fonctionnent parce qu’ils ont été mis en place par un Créateur qui l’a déclaré ainsi, et ce livre se nomme « La Bible ».

Contrairement aux lois des hommes, les lois de Dieu sont simples. En effet, toutes les lois de Dieu se résument en deux principes, 1) l’amour envers Dieu et 2) l’amour envers notre prochain. Ils sont pourtant dévoilés dans Matthieu 22:35-40 aux pharisiens qui, ayant appris que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent autour de Lui. « Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » Paul a dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35).

Cela se reflète sur la loi qui dit : « Et quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu n’achèveras point de moissonner le bout de ton champ, et tu ne ramasseras point la glanure de ta moisson ; tu ne grappilleras point ta vigne, et tu n’en recueilleras pas les grains tombés ; tu les laisseras au pauvre et à l’étranger : Je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lévitique 19:9-10). Et pareillement : « Quand tu feras ta moisson dans ton champ, et que tu y auras oublié une poignée d’épis, tu ne retourneras point pour la prendre ; elle sera pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve, afin que l’Éternel ton Dieu te bénisse dans toutes les œuvres de tes mains » (Deutéronome 24:19). Ces lois ainsi que d’autres que Dieu a données, changeraient les économies mondiales, si elles étaient suivies. Mais aujourd’hui, le riche grappille le moindre de ses petits sous et ne laisse rien au pauvre qu’il accuse d’être paresseux tout en lui enlevant même de quoi travailler.

Une loi de Dieu couvre les emprunts d’argent. « Si tu prêtes de l’argent à mon peuple, au malheureux qui est avec toi, tu n’agiras point avec lui comme un usurier ; vous ne lui imposerez point d’intérêt » (Exode 22:25). Mais les banquiers ont fait de l’usure un art satanique et, non seulement appauvrissent-ils les individus, mais aussi des pays entiers ! Et dans Lévitique 25:35-36 : « Si ton frère, qui est près de toi, devient pauvre et que sa main devienne tremblante, tu le soutiendras, étranger ou hôte, afin qu’il vive auprès de toi. Tu ne tireras de lui ni intérêt ni profit ; mais tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra auprès de toi. » Les manières de Dieu ne sont vraiment pas les manières des hommes. Et la meilleure manière de Dieu s’en vient ! Il y a un très vieux dicton sur l’argent qui dit : « Vous ne l’emporterez pas avec vous au paradis. » Vraiment, quand la vie est terminée, nous laissons tout derrière nous. Cette ancienne sagesse vient directement de la Bible. Et elle est destinée à ceux qui pensent qu’ils vont sauver la terre par leur Nouvel Ordre Mondial où seule une petite poignée d’élite dirigera d’une main de fer le reste des humains.

Les perles les plus simples, et pourtant les plus profondes de la vie et de la sagesse se trouvent dans les pages de la Bible, là où la synagogue de Satan n’ose pas vérifier. Mais en quelques jours à peine, ils seront vite instruits quand ils verront tout ce qu’ils ont rapaillé s’écrouler devant eux. La maxime des temps modernes, disant que nous ne pouvons pas l’emporter avec nous, se trouve dans le livre de l’Ecclésiaste, écrit par le roi Salomon d’Israël. Ecclésiaste est rempli de conseils éloquents, afin de partager les vérités de notre vie éphémère. Comme Salomon nous le rappelle, le travail et les plaisirs de notre vie sont bien trop courts.

À un certain moment, la plupart d’entre nous devrons réfléchir au véritable sens de notre vie. Beaucoup de personnes, surtout dans les pays occidentaux prospères, ont probablement fait de la poursuite de l’argent l’activité de leur vie. Certaines ont amassé des fortunes énormes à un point tel qu’ils pouvaient à peine dépenser les intérêts accumulés, dans une vie d’insouciance et de gaspillage. Mais même la plus grande fortune n’est que vanité et poursuite du néant à long terme. « Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent, et celui qui aime un grand train, n’en est pas nourri. Cela aussi est une vanité », nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 5:10.

« Où il y a beaucoup de bien, il y a beaucoup de gens qui le mangent ; et quel avantage en a celui qui le possède, sinon qu’il le voit de ses yeux ? Le sommeil du travailleur est doux, soit qu’il mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. Il y a un mal fâcheux que j’ai vu sous le soleil : des richesses conservées pour son malheur par celui qui les possède. Et ces richesses périssent par un mauvais trafic, et s’il a engendré un fils, il n’aura rien entre les mains. Et, comme il est sorti nu du sein de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu ; et il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main », déclare Salomon, dans Ecclésiaste 5:11-15.

Non, nous ne pouvons rien emporter avec nous. Paul répète cette vérité profonde dans sa lettre au jeune évangéliste Timothée. « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter », lui confirme Paul, dans 1 Timothée 6:6-7. Paul continue de partager un point de vue important sur l’argent, en notant que si nous avons les nécessités de base, nous devrions être contents. Il met également en garde contre le désir d’être riche.

Dans 1 Timothée 6:8-10, Paul lui déclare : « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »

Notez que d’avoir de l’argent n’est pas mal en soi, car il faut payer nos comptes et pourvoir au nécessaire ; ce qui est mauvais, c’est « l’amour de l’argent », c’est-à-dire, la poursuite déséquilibrée de l’argent, la recherche du pouvoir que donne l’argent. Toutefois, de toute évidence, la Bible n’est pas contre l’argent en lui-même. Abraham, Job, David et d’autres étaient tous très riches, après avoir reçu les bénédictions de Dieu. Ces patriarches adorèrent Dieu fidèlement et n’ont pas perdu la bonne perspective concernant l’argent. Dans Matthieu 6:24, Jésus nous rappelle que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »

Mammon signifie la richesse ou les possessions. Ces gens mettent leur confiance dans l’argent, la richesse ou les biens et en font une idole, à la place de Dieu. Pourtant, même si nous ne mettons pas notre confiance en l’argent, nous devrions l’utiliser de façon responsable. Et Dieu va nous bénir avec Ses vraies richesses. Il a sûrement comme attente que nous Lui soyons fidèles. « Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient tout cela, et se moquaient de lui. Et il leur dit : Pour vous, vous voulez passer pour justes devant les hommes ; mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé devant les hommes est une abomination devant Dieu » (Luc 16:14-15).

Considérez aussi l’exemple des paraboles de Matthieu 25 et Luc 19. Les chrétiens ne doivent pas être paresseux et insouciants au sujet de l’argent ; ils doivent être de rentables serviteurs et de fidèles utilisateurs de ce qu’on leur donne. La vie physique est éphémère. Jésus nous dit de ne pas amasser des trésors sur la terre. Dans Matthieu 6:19-21, Christ nous déclare : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Vraiment, nous n’avons pas besoin de prendre quelque chose avec nous. Nous allons hériter de l’univers !

Humainement parlant, les problèmes de l’humanité sont débordants, mais Jésus aura des solutions pour tous lorsqu’Il reviendra. Dans Apocalypse 11:15, nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » Les hommes apprendront à vivre comme Dieu l’avait initialement établi, avec de l’amour pour leur prochain. Avez-vous remarqué que Jésus ne règnera pas au ciel durant le millenium, mais bien sur la terre, car c’est là que les royaumes du monde se trouvent ?

Dans Hébreux 8:10-12, Jésus nous déclare : « Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. » Cette attitude amènera une solution aux problèmes, et elle durera éternellement. C’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ce message.