D.510 – L’amour du Père pour le Fils

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 3:16-17, nous lisons : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur Lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, parlant directement du ciel, présente Son Fils bien-aimé au monde. Ceci est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, précisément comme l’amour du Père pour le Fils fut le premier amour qui ait existé.

C’est ainsi que Jésus a prié pour Ses Apôtres : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:22-26).

Il y a plusieurs autres références à l’amour du Père pour le Fils. On peut les trouver dans Jean 10:17-18 où Jésus a déclaré : « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. » Avez-vous remarqué que Jésus avait entièrement le pouvoir de quitter Sa vie ainsi que le pouvoir de la reprendre ? L’étendue du pouvoir de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé fut si grande que : « celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:34-36). Que toutes les religions qui ne croient pas à Jésus prennent ce verset en note.

Subséquemment, dans Jean 5:20-22, nous apprenons ceci : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. » Avez-vous saisi quel pouvoir nous aurons, un jour, si nous Lui demeurons fidèles ? Dieu a donné tout pouvoir au Fils et le Fils le donnera à ceux qu’Il veut.

Dieu a également parlé de Son amour pour le Fils sur le Mont de la Transfiguration et cet événement fut tellement important qu’il est enregistré quatre fois dans la Bible. Dans Matthieu 17:5-9, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts. »

Nous voyons donc Marc 9:7 et Luc 9:35 témoigner de cette vérité, mais celui qui devait devenir leur chef nous en parle pareillement, dans 2 Pierre 1:16-18, lorsqu’il nous confirme cette merveilleuse vérité : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. »

Pareillement, il y a plusieurs passages où le Fils Lui-même témoigne de l’amour du Père. En plus de tous ces témoignages cités plus haut, Christ a dit : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:9-10). Avec autant de témoignages, nous voyons que le Père aimait sûrement le Fils et le Fils aimait le Père d’un amour parfait. Car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:10-11).

Pourtant, Jésus ne S’est pas enflé d’orgueil pour cela. Car, un tel amour pour nous ne mérite rien de moins que nous Lui témoignions notre reconnaissance totale aussi. « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements », lui dit Jésus, dans Matthieu 19:16-17. Le mot grec pour « garder », dans le Nouveau Testament, veut dire beaucoup plus qu’obéir, malgré que ce soit également très inclus. Mais « garder » veut aussi dire « préserver ». Ainsi, Christ nous déclare de préserver et d’obéir aux commandements de Dieu.

Le commandement que Dieu nous donne d’observer s’applique à bien d’autres Écritures. Par exemple, Paul insiste en déclarant : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). En d’autres mots, la fausse science de l’évolution et les discours profanes et vains, comme les philosophies humanistes, chercheront à détruire la vérité divine ; alors, Dieu nous commande d’être diligents et de bien protéger ces vérités.

L’apôtre Jacques demande à chaque individu de se conserver pur de la souillure du monde, puisque : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Paul instruit Timothée pareillement en déclarant : « N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui, conserve-toi pur toi-même. Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. Les péchés de certains hommes sont manifestes, même avant tout jugement ; mais il en est d’autres qui ne paraissent que dans la suite. De même les bonnes œuvres sont manifestes ; et si elles ne le sont pas d’abord, elles ne peuvent demeurer cachées » (1 Timothée 5:22-25).

Car les puissances des ténèbres attaquent perpétuellement la morale et l’intégrité spirituelle du chrétien ; donc, nous devons constamment être alertes afin de nous protéger contre de telles agressions. Alors, Paul nous dit de faire des efforts : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:3-4). Alors : « conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair » (Jude 1:21-23). Parce que l’ennemi va continuellement semer la discorde et l’amertume chez le peuple de Dieu.

Il existe plusieurs versets bibliques insistant à garder Ses commandements, comme dans Jean 14:15-17, où Jésus promet à Ses disciples : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même », nous affirme Jésus, dans 1 Jean 2:5-6.

Finalement, dans le tout dernier chapitre de la Bible, le Seigneur résume le tout, lorsque Jésus nous promet, dans Apocalypse 22:7 : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Mais l’humain a toujours préféré garder son ignorance tragique en se bâtissant une connaissance grâce à ses propres expériences et à sa propre intelligence charnelle : « Car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:3). Il y a plusieurs vérités doctrinales importantes sur lesquelles les non-croyants, et parfois même les croyants, semblent tragiquement ignorants, d’une ignorance qui affecte leur destinée, dans leur propre vie.

L’ignorance la plus tragique est peut-être celle mentionnée dans notre texte. Paul écrivait spécifiquement aux Juifs, mais la même ignorance se retrouve parmi bon nombre d’autres peuples qui cherchent à gagner leur salut aux travers de leurs propres œuvres religieuses ou morales, plutôt que par la foi et la droiture de Christ, qui est mort pour leurs péchés. Il y a également l’ignorance mondiale au sujet de la mort et de la vie après le tombeau. Tant de personnes qui se disent aujourd’hui chrétiennes craignent ce que les hommes pourraient penser ou dire d’elles ou de leurs croyances. Alors, elles se mettent à faire des compromis avec la doctrine et la prophétie de Dieu, craignant les hommes plus que l’Éternel. Pourquoi font-elles cela ?

Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans 1 Thessaloniciens 4:13-17 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Avec tout le respect que Paul pouvait avoir pour les chrétiens et leur ministère, il a déclaré ceci : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous » (1 Corinthiens 12:1-6).

Or, la grande majorité des chrétiens négligent de développer ou d’utiliser leurs dons, parce qu’ils sous-estiment leurs propres fonctions dans l’œuvre de Dieu. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ » (1 Corinthiens 12:7-12).

Est-ce que tous ces dons ne sont que l’exclusivité des gens du ministère, les pasteurs, les prêtres ? Ce n’est pas ce que Paul dit, ici. Il parle de tous les membres de l’Église. Alors, pourquoi les chrétiens négligent-ils de développer leurs dons spirituels ? Leurs pasteurs exercent-ils une emprise telle sur eux qu’ils les restreignent dans leur développement afin de garder le contrôle sur leur credo ?

Il faut prier le Saint-Esprit afin qu’Il nous dévoile le don ou les dons qu’Il nous a confiés, au lieu de convoiter les dons accordés à d’autres. « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien », nous dit Paul, dans Romains 12:3-9.

Vous remarquerez que Paul ne dit nulle part que l’on ait besoin d’un diplôme dans un Séminaire de Théologie pour avoir les dons qu’il mentionne. « Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses », nous confirme Paul, dans Éphésiens 4:7-10.

Mais pourquoi Paul prend-il le temps de nous expliquer toutes ces choses ? C’est pour nous faire connaître la raison pour laquelle Dieu avait établi une hiérarchie dans Son Église. Mais pour nous mettre en garde aussi contre la hiérarchie qui existe dans les églises fondées par Satan. Car le chrétien qui a développé ses dons spirituels est bien plus en mesure de discerner par quel esprit certains prédicateurs parlent.

« C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans Celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité », déclare Paul, dans Éphésiens 4:11-16.

Nous avons assurément besoin de nous faire instruire, concernant les multiples séductions du malin : « Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Pour tous ceux qui cherchent l’instruction plutôt que l’ignorance, qu’ils s’instruisent dans la Parole de Dieu. Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Gardez toujours à l’esprit Jésus : « Qui s’est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen », nous témoigne Paul, dans Galates 1:4-5. Pourquoi ? Parce que Paul était vraiment inquiet pour ceux qu’il avait gagné à Christ.

Voilà pourquoi il déclare, dans Galates 1:6-10 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Pourtant, il y a de nombreux « ministres » qui prêchent qu’il faut croire un évangile différent, où Jésus, en revenant sur terre, Se mettra à adorer Allah et son prophète Mahomet. D’autres prédicateurs monopolisent de plus en plus de gens qui rejettent la divinité de Christ et prétendent que Jésus n’est pas mort pour nos péchés, mais a sombré dans une espèce de coma pour se réveiller plus tard et vivre le reste de sa vie avec Marie-Madeleine qu’il a mariée, et dont on attend un éventuel descendant comme messie à paraître bientôt. Et le monde gobe cela et le prêche avec conviction. Paul pouvait bien déclarer ces hommes anathèmes !

Il ne pouvait exister de don plus magnifique que celui de Dieu venant vivre parmi les hommes et Se donner en sacrifice pour les péchés de Sa Création afin de la sauver de la mort et lui donner la vie éternelle. Jésus n’est pas seulement venu nous apporter le pardon de nos péchés et, par le fait même, le salut éternel pour ceux qui accepteraient Son sacrifice, mais Il nous a également apporté d’énormes bénédictions spirituelles. Il S’est donné Lui-même ! Le puissant et glorieux Fils de Dieu S’est donné à notre place afin de Se substituer à nous et souffrir le jugement que Dieu nous avait réservé pour nos péchés. Cette formidable affirmation peut être trouvée dans Sa Parole à plusieurs reprises.

La première se trouve dans notre texte, nous rassurant sur le fait que, lorsque Jésus S’est offert Lui-même, Il a payé la rançon qui nous libérait de ce monde du péché afin de nous offrir le monde éternel à venir. Dans le deuxième cas, cette promesse nous est faite d’une façon intensément personnelle. Galates 2:20 nous déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Ce cadeau de Jésus est plus que ce que le monde entier pouvait nous donner.

La nature suprême de Son cadeau sacrificiel est ensuite augmentée. Dans Éphésiens 5:2, Paul nous exhorte : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Le sacrifice de Jésus a amené les hommes vers Lui. C’est ce que l’apôtre veut dire lorsque Paul nous exhorte en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27).

L’offrande de Jésus fut suffisante pour payer la rançon de tous les péchés du monde entier par celui : « Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité, » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:6-7. Cette rançon n’est pas simplement une rédemption de la pénalité du péché lors du jugement, mais également de la puissance du péché dans notre vie courante, car c’est là le témoignage rendu en Son propre temps. Car Christ : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », lui dit Paul, dans Tite 2:14-15.

Voilà la raison pourquoi nous prêchons une résurrection. Lorsque mon frère est décédé, le curé a prononcé une brève homélie lors de l’enterrement. Il a déclaré que mon frère, étant une bonne personne, est mort dans la foi et qu’il était présentement au ciel en la présence du Père et de Jésus-Christ. Il a mentionné la résurrection à venir, mais il n’a pas expliqué pourquoi la résurrection des morts serait nécessaire puisque, basé sur ses commentaires, mon frère était déjà au ciel, ayant reçu sa récompense. Le service liturgique fut solennel, mais selon les Écritures bibliques, il manquait de vérité.

Par exemple, l’apôtre Paul avait clairement déclaré, dans Hébreux 9:27-28 : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Jésus a également clarifié l’histoire de « monter au ciel » lorsqu’Il a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Le roi Salomon avait compris qu’il n’y avait aucune activité spirituelle ou même physique après la mort, lorsque, dans Ecclésiaste 9:10, il certifia : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. »

Cependant, la mort des humains n’est pas la fin de l’histoire non plus. Paul avait écrit éloquemment sur une résurrection des morts. « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:19-23). Si « tous revivront en Christ, » c’est qu’ils sont sans vie en ce moment, et non pas « vivants au ciel ». La doctrine du « ciel et de l’enfer » contient beaucoup d’incohérences.

Mais quand cette résurrection aura-t-elle lieu ? Paul nous l’explique très bien lorsqu’il a déclaré : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

Avez-vous noté la mention de la dernière trompette ? Elle sonnera tellement fort que le monde entier l’entendra, car elle annoncera l’arrivée du Royaume de Dieu au même moment que Christ reviendra en puissance et en gloire. Paul nous explique ce qui arrivera, dans 1 Thessaloniciens 4:16-18 : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. »

Et que feront ces ressuscités, avec Jésus leur Roi ? « Ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Alors que les églises catholiques et protestantes vous enseignent et croient sincèrement qu’à la mort leurs disciples flotteront vers le ciel, ou quelque part de beaucoup moins désirable, la Bible nous enseigne clairement que la mort est peut-être la fin d’un chapitre, mais pas la fin de l’humanité. La mort physique n’est qu’une intermission, si vous voulez, dans laquelle les morts « dorment » jusqu’au retour de Jésus. C’est à ce moment que le reste du Plan de Dieu sera accompli. Lisez Apocalypse 20 et 21 pour en avoir l’eau à la bouche.




D.509 – La vie et l’immortalité

Par Joseph Sakala

Dans 2 Timothée 1:8-11, Paul instruit son jeune évangéliste ainsi : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

La plupart d’entre nous avons lu ou entendu le passage de 1 Corinthiens 15:54-57 où Paul déclare : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. » Ce passage défit directement la mort et l’enfer, avec la vérité de la résurrection de Christ et la promesse de notre propre résurrection, lorsque Jésus reviendra. La mort n’aura plus d’emprise sur nous et aucune loi ne saura plus nous faire déroger de notre salut, parce que le Seigneur Jésus nous a déjà acquis la victoire.

Jadis, un grand homme a fait face à ses détracteurs avec confiance en déclarant : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). Le prophète Osée, au milieu de temps difficiles et pendant une apostasie terrible, a entendu la promesse de Dieu à ceux qui Lui seraient fidèles : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! Quoiqu’il ait fructifié parmi ses frères, le vent d’orient viendra, le vent de l’Éternel, montant du désert, viendra, desséchera ses sources et tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous ses objets précieux » (Osée 13:14-15).

La bonne nouvelle de l’implantation du plan éternel de Dieu a mis en lumière la vie éternelle et l’immortalité. Tout au long de l’Ancien Testament, l’accomplissement des actions de Dieu fut inspiré au travers des sacrifices sur l’autel et promis très souvent dans les déclarations des prophètes. Mais lorsque le Messie fut incarné : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).

L’apôtre Jean, dont l’Évangile et les épîtres se couronnent de la magistrale déclaration de l’Apocalypse, pouvait facilement dire : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Jésus, qui a déclaré : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11:25-26), a également promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:24-26). Lorsque Jésus prononce « en vérité » deux fois, c’est que ce qui est annoncé par la suite devient très important.

Quant à Dieu, Sa voie est toujours parfaite. Le prophète Samuel nous le confirma, dans 2 Samuel 22:31-33, lorsqu’il a déclaré : « La voie de Dieu est parfaite, la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est le bouclier de tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? Le Dieu qui est ma forteresse assurée, et qui enseigne à l’homme intègre sa voie. » Une des excuses les plus souvent utilisées par les hommes qui rejettent le Dieu de la Bible, c’est qu’Il est injuste. Même certains chrétiens se plaignent de la façon dont Dieu agit avec eux. Mais le fait que nous ne comprenons pas la voie de Dieu ne nous donne pas le droit de passer un jugement sur Lui. Dieu nous rappelle souvent dans Sa Parole que Sa voie est parfaite et que Sa Parole fut éprouvée à maintes occasions.

« Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel, » nous déclare Psaume 33:4-5. Regardez maintenant ce merveilleux témoignage que Lui rend Psaume 19:8-11 : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. »

C’est un fait que nous devrions régler dans nos cœurs une fois pour toutes, que nous le comprenions ou pas. Les voies de Dieu sont toujours parfaites. Ce que Dieu fait est bon et ce que Dieu dit doit, par définition, être vrai aussi. Car Ses voies sont continuellement axées sur l’éternité, tandis que nous portons des jugements basés sur notre vision du présent. La voie parfaite de Dieu fut exposée pleinement en Jésus, et Sa vérité fut proclamée le plus clairement par Christ.

Lorsque Thomas Lui demanda : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:5-10).

Pourtant, la voie de Christ se fit par la croix et Sa vérité fut contredite et contrefaite par le père des mensonges. À l’élite religieuse de son temps : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:42-44).

La voie de Dieu, pour nous, pourrait nous mener dans des souffrances où une grande opposition, mais Sa voie est toujours parfaite et Sa Parole est vérifiée et véritable. Si nous avons confiance en Lui au travers de tout, Dieu nous amènera la solution, comme Il l’a fait à maintes reprises pour David. « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. Je t’ai demandé deux choses ; ne me les refuse pas avant que je meure. Éloigne de moi la vanité et la parole de mensonge. Ne me donne ni pauvreté ni richesses ; nourris-moi du pain de mon ordinaire ; de peur que dans l’abondance je ne te renie, et que je ne dise : Qui est l’Éternel ? De peur aussi que dans la pauvreté je ne dérobe, et que je ne prenne en vain le nom de mon Dieu » (Proverbes 30:5-9).

Il faut utiliser sa langue afin de prendre le nom de Dieu en vain. L’apôtre Jacques nous confirme que : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins se domptent et ont été domptés par la nature humaine ; mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:6-10).

Puisque la langue peut être un monde d’iniquité lorsqu’elle est enflammée par la géhenne, ceci implique que la géhenne n’est pas simplement un étang de feu, mais essentiellement un monde d’iniquité où celui qui est injuste et celui qui est souillé demeureront injuste et souillé, jusqu’à leur destruction totale. C’est pourquoi, dans Apocalypse 22:11, nous lisons : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage. » Les méchants seront séparés éternellement de la présence du Seigneur. Ils iront : « Dans un feu flamboyant, [préparé] pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans Ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage.) » (2 Thessaloniciens 1:8-10).

Leurs corps ressusciteront en chair et en os, ils recevront leur sentence et seront rapidement consumés. Apocalypse 21:8 nous confirme : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Ce ne sera pas une simple souffrance physique, ils deviendront comme : « s’ils n’avaient jamais été » (Abdias 1:16). L’enfer décrit dans le Coran comme d’ailleurs dans le Talmud et la Kabbale juive, ainsi que dans le catéchisme catholique et un grand nombre d’écrits protestants est tout à fait différent. Il consiste en toutes sortes de tortures physiques, décrites souvent dans ces livres comme le destin de tous les « infidèles », c’est-à-dire, tous ceux qui refusent de devenir musulmans, talmudistes, kabbalistes, catholiques ou protestants et se soumettre à leur dieu appelé Allah et son prophète Mohammed, ou au Serpent sacré des Juifs, ou au Pape, ou au dieu des protestants.

Cependant, un paradis très sensuel est continuellement promis à tout fidèle musulman mâle, avec des douzaines de nymphes disponibles pour le servir, mais aucune récompense pour les dames fidèles. Tandis que les catholiques passent Go et vont directement au ciel où Saint Pierre les attend à la porte du Paradis pour leur assigner un nuage et une harpe qu’ils apprendront à manier pendant toute l’éternité. Les protestants suivent sensiblement les pas des catholiques. Quant aux Juifs, le Talmud et la Kabbale ne disent pas grand-chose d’une vie après la mort, sauf que leur âme transmigre dans un autre corps, car les Juifs croient à la réincarnation.

Les chrétiens et les musulmans ont quelques croyances en commun, bien sûr, mais en les comparant, la chose la plus importante à considérer est le fait que Christ seul a vaincu la mort et peut sauver tous ceux qui viennent vers Lui par la foi. Christ nous promet la vie éternelle dans Son Royaume, ici-bas sur la terre où : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et Celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5).

Mais en attendant ce précieux moment : « la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:7-10). Nos dons deviennent alors notre style de vie. La grâce qui nous est donnée vient du grec charis, une distribution par le Saint-Esprit des dons à chaque croyant.

« Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 12:4-12.

Dix-sept dons différents sont cités dans trois passages du Nouveau Testament. Dans Romains 12:3-9, Paul nous en cite quelques uns : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. »

« C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:11-16).

Le but de tous ces dons était le perfectionnement des saints. C’est le procédé qui fait de quelqu’un, qui n’est pas encore adéquat, quelque chose d’utile. Regardons comment Jésus S’y est pris pour appeler Ses disciples. Dans Matthieu 4:21-22, nous lisons : « De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, avec Zébédée, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent. » Et Paul priait. « Nous le prions, avec une ardeur excessive jour et nuit, que nous puissions voir votre visage et combler les lacunes de votre foi. Que Dieu lui-même, notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur, conduisent nos pas vers vous » (1 Thessaloniciens 3:10-11).

Alors, les dons du Saint-Esprit servaient à combler ce qui manquait aux saints. Le travail du ministère était un effort de service. « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu » (2 Corinthiens 6:1). « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:1-2.

Dans 2 Corinthiens 6:3-7, Paul déclare : « Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé. Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche. » Dans 1 Corinthiens 14:5, Paul dit aux Corinthiens : « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète, afin que l’Église en reçoive de l’édification. »

« Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église. C’est pourquoi, que celui qui parle une langue, demande le don de l’interpréter. Car, si je prie dans une langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit. Qu’y a-t-il donc à faire ? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi par l’intelligence. Je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi par l’intelligence. Autrement, si tu bénis en esprit, comment celui qui tient la place d’un ignorant répondra-t-il l’Amen à ton action de grâces, puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ? Il est vrai que tes actions de grâces sont excellentes ; mais les autres n’en sont pas édifiés. Je rends grâces à mon Dieu, de ce que je parle plus de langues que vous tous ; mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue » (1 Corinthiens 14:12-19).

Le but était d’amener les saints vers un état doctrinal d’unité dans la foi, afin que notre maturité puisse être comparée à la plénitude de Christ. C’est ce que Paul nous dit, dans Éphésiens 4:13-16 : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. »

« Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » nous déclare Esaïe 52:7. C’est surprenant de voir qu’il y a plus de versets contenant le mot « paix » dans le livre d’Ésaïe que dans tout autre livre de la Bible. Celui qui proclame cet Évangile proclame également le salut, annonçant l’éminent et imminent règne de Dieu, le Sauveur de l’humanité entière. La première mention de paix dans Ésaïe nous parle de la venue du Roi dans Son règne, ainsi que la dernière mention. Dans Esaïe 9:5-6, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. »

Ensuite, dans le dernier chapitre, Ésaïe nous déclare : « Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem » (Esaïe 66:12-13). Ce merveilleux Évangile de paix est mentionné seulement deux fois dans le Nouveau Testament.

La première fois dans Romains 10:14-17 où Paul nous déclare : « Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. »

La deuxième fois, c’est quand Paul nous parle des armes de Dieu. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:13-16). C’est donc notre grand privilège d’être parmi ceux dont les pieds sont beaux sur les montagnes, les pieds dans les plaines de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut éternel, par Dieu notre Créateur.

Le temps approche, mes chers amis, où, comme Jean nous le dit, dans Apocalypse 19:11-13 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Voilà la dernière référence de la Bible où les cieux de Dieu sont ouverts. Quelquefois, comme dans ce verset, le ciel s’ouvre pour le jugement, d’autres fois en bénédictions. Parfois, les cieux s’ouvrent pour faire voir le trône de Dieu.

La première mention fut dans Genèse 7:11-12, lors du grand déluge. « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » La deuxième mention, cependant, nous parle de bénédiction. Dans Psaume 78:23-25, nous lisons : « Alors il commanda aux nuées en haut, et ouvrit les portes des cieux. Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, et leur donna le froment des cieux. Chacun mangea le pain des puissants ; il leur envoya des vivres à souhait. »

« Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à Lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). À Nathanaël, Jésus lui avait promis : « En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » (Jean 1:51). Etienne a réellement vu le ciel ouvert, comme nous pouvons le constater dans Actes 7:55-56 : « Mais rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »

L’apôtre Pierre a également vu le ciel ouvert, mais dans des conditions tout à fait différentes, dans Actes 10:10-13 : « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. » Finalement, l’apôtre Jean nous fait part d’une porte ouverte dans le ciel, dans Apocalypse 4:1-2 : « Après cela je regardai, et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. »

Avec toutes ces portes qui s’ouvrent dans le ciel, Jésus Lui-même nous a confirmé, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Alors, si nous ne pouvons pas y monter, il nous faut une preuve de ce qui arrivera dans la suite des temps. Puisque la grande majorité des gens ont été enseignés par des faux ministres qui affirment qu’à la mort tout le monde s’en va au ciel.

Dans Apocalypse 17:12-14, nous lisons : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles. »

Dans Daniel 2:44, nous voyons : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un Royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce Royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Cette prophétie fut déposée sur papier presque 600 ans avant la naissance de Jésus qui viendra susciter un Royaume sur cette terre et non au ciel, qui anéantira tous les royaumes du monde et lui-même subsistera éternellement. Voilà ce que les véritables Élus et fidèles attendent. C’est alors que s’accomplira la promesse de Jésus, dans Matthieu 6:9-10 : « Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »




D.499 – Une chrétienté humaniste

Par Anne-Gaëlle

Dans la commune où j’habite, une nouvelle médiathèque a vu le jour. Elle est prestigieusement construite et offre une panoplie de médias, ainsi qu’un éventail culturel important pour la population, qui s’est empressée d’aller consulter et emprunter des ouvrages. Friande de livres pour enfants et d’albums aux artistiques illustrations, je me suis attardée dans le secteur dédié à la jeunesse. L’univers des contes et des fables est comme un pinceau qui peint des toiles imaginaires parsemées de rêves enfantins, de ces paysages réjouissants qui ont bercé notre prime jeunesse. Je peux refermer ce genre de livre en retournant indemne dans la réalité ; les contes pour enfant me sont préférables aux polars tissés d’intrigues et d’épouvante qui œuvrent sournoisement dans l’esprit humain !

Vouloir user de son imagination est naturel. Quant au besoin de s’instruire, il est tout aussi humain. Un grand nombre de livres thématiques sont proposés pour tous les âges : des encyclopédies, des livres sur la science, sur la nature, sur les animaux… Des livres historiques offrant la vision de notre passé, de l’évolution de notre société… et aussi des livres sur les religions. J’ai bien sûr tressailli de joie en découvrant un très beau livre bien épais s’intitulant « La bible racontée et expliquée ». J’étais remplie de fierté à l’idée d’habiter dans une commune où les enfants et les adolescents peuvent avoir accès à la connaissance de la Parole de Dieu. J’ai donc emprunté ce livre, afin d’en apprécier la forme et les couleurs, ainsi que – je l’espérais – le contenu…

En découvrant les premières pages, j’ai rapidement compris pourquoi je tenais ce livre dans mes mains. Je fus prise à la gorge par une sorte de vertige ! Je ne savais si je devais rire ou pleurer, mais une chose était certaine : quelle que fut ma réaction, elle ne devait pas passer sous silence. Je me résolus donc à noter mes « découvertes » – ces gifles que je recevais à chaque page – afin de les exposer à la lumière ; pour que la tristesse du Saint-Esprit de Dieu puisse s’exprimer librement et reçoive peut-être un écho venant des cœurs amoureux de la Vérité.

Une note d’introduction assez burlesque :

L’auteur écrit que la bible est toujours traduite, commentée, retranscrite et que, de ce fait, aucune interprétation ne peut être neutre. En effet, les rédacteurs font toujours des choix, valorisant certains personnages, certains évènements, en fonction de leurs propres idées et de leur époque. Il déclare mot pour mot que « l’objectivité est illusoire ».

Il va de soi qu’implicitement, il affirme que la Parole de Dieu est une œuvre littéraire humaine, issue de plusieurs auteurs ; il ne semble pas avoir connaissance de l’Auteur véritable qui est le Saint-Esprit (Dieu agissant, parlant, offrant une vérité incorruptible). Il ne sait pas faire la différence entre le faux et le véritable, entre ce qui est pur et dilué. Il ne sait pas que, parmi ces traducteurs humains qui ont servi leur propre cause, ils s’en trouvent qui, habités par l’Esprit de Dieu, ont réellement et parfaitement œuvré pour Dieu, visant à transmettre d’une époque à une autre le texte reçu : les vraies Saintes Ecritures.

Ce qui est assez comique, c’est qu’inconsciemment, cet homme se décrit lui-même dans son propre ouvrage, dont il est exclusivement l’auteur : il choisit ses textes, il censure à sa guise, et il expose ses interprétations selon ses propres idées, les idées de son époque (l’ère humaniste) ; et tout ceci dans un but précis, un but qu’il ne peut ni ne veut avouer. De ce fait, en ce qui le concerne, sa bible n’est pas objective !

Les notes explicatives :

Je ne me suis pas attardée sur les récits bibliques qui, parce qu’ils sont destinés aux enfants et adolescents, sont rédigés de manière plus romancée et plus courte. Cette démarche n’est pas forcément condamnable, puisque les jeunes lecteurs – et surtout les très jeunes – ne sont pas en mesure de lire la Bible dans sa version originale ; la lecture de ces récits est une manière appropriée de leur apporter peu à peu des connaissances bibliques selon leur niveau de compréhension. Etant moi-même maman, je ne compte pas le nombre de « bibles pour enfant » que j’ai lu à ma fille…

Ce qui a fait tout l’objet de mon attention, ce sont les notes explicatives en marge des récits bibliques, environ quatre par page. Illustrées ça et là à la manière d’un dictionnaire, ces notes apportant un caractère encyclopédique… Le manuel prend une dimension pédagogique et scientifique ; le lecteur peut vite s’apercevoir que, machinalement, une entière confiance est accordée aux notes explicatives, plus qu’aux récits bibliques eux-mêmes, sensés être le cœur du livre.

A propos de la création du monde :

Une fois de plus, le sous-entendu est là : « les rédacteurs n’ont pas voulu que… ». Auteurs humains ? Pensées humaines ? Il est noté que si le soleil et la lune ne sont pas mentionnés lors de la séparation du jour et de la nuit, c’est probablement pour que les gens de l’époque, qui considéraient les astres comme des divinités, n’y attachent pas trop d’importance et comprennent que leur but n’est que d’éclairer la terre. Malgré la supposée sagesse de ce commentaire, je constate que l’ordre et la manière dans la création sont remis en question. Et pire encore, l’Auteur de la Genèse Lui-même – qui n’est autre que le Saint-Esprit de Dieu – est mis en quarantaine !

« Certains chrétiens fondamentalistes estiment que la création du monde est une vérité historique et scientifique. On appelle cette théorie « créationnisme », mais la majorité des croyants lit le texte de manière symbolique : Dieu crée par sa parole et il place l’homme au centre de sa création ».

Les termes « Certains chrétiens fondamentalistes » ont une consonance terriblement méprisante et arrogante. D’ailleurs, quelle marque d’orgueil que de prétendre que la création du monde, telle qu’elle est relatée dans les Saintes Ecritures, est une « théorie » ! Non seulement, elle n’est pas reconnue comme un fait véridique, mais, en plus, elle apparaît aux yeux de la chrétienté majoritaire comme démodée et ridicule. Alors, je suis plutôt fière de ne pas faire partie de cette majorité !

Et en opposition à cette « théorie fantaisiste » de la Création de Dieu, la solide certitude de la science basée sur la « vérité évolutionniste », qu’il semble impensable de remettre en question… C’est bien un tour de Satan que d’inverser les choses !

L’invitation faite au lecteur est claire : il est conseillé de lire le récit biblique de manière symbolique, comme lorsque nous lisons un conte ou une fable, le message central n’étant autre que la morale de l’histoire… Mais la Parole de Dieu est-elle une fable ? N’y a-t-il pas plus qu’une simple morale à tirer ? N’est-elle pas illimitée quant à Sa sagesse et à Son pouvoir d’instruction ?

Pour la « sage » majorité dont il est question – ceux qui empruntent la voie large et spacieuse qui mène à la perdition – l’homme est effectivement placé au centre de la création : là est la vérité qu’ils retiennent et qui les aveugle ! Quand c’est l’Homme, et non Dieu, qui est au centre de tout, cela ne peut être que déformé et vain : c’est ce que l’on appelle l’humanisme.

A propos du serpent :

Autre éclairage assez sombre que nous apporte le philosophe : « Le serpent n’est pas le diable, mais seulement une créature de Dieu, qui symbolise le mal ».

Dieu sait quand utiliser des symboles et pourquoi. Mais le diable, qui se plaît à parodier Dieu, incite les ignorants à mal les interpréter ou à en user à outrance.

Satan n’a-t-il pas le pouvoir de prendre toutes les formes ? Selon l’affirmation citée, non. Pourtant, la Bible dit qu’il peut prendre l’aspect d’un ange de lumière. D’ailleurs, on ne saurait compter le nombre d’apparitions surnaturelles, ces dernières décennies : le visage du Christ, la silhouette de la vierge Marie, etc. Ces visions sont bel et bien démoniaques, même si elles trompent les personnes pieuses.

Si le serpent qui a tenté nos ancêtres n’est vraiment qu’un animal, j’ai du mal à comprendre d’où lui est venue cette soudaine envie de plonger le premier couple – et avec, l’humanité toute entière – dans le péché et l’obscurité la plus totale. Quel avantage peut en tirer une si petite bête ?

D’autre part, la victoire finale promise par Dieu à la femme (par sa postérité) en ces mots « tu lui écraseras la tête » ne concerne-t-elle qu’un vulgaire serpent ?

Nous savons de toute évidence que nous n’avons pas à lutter contre un simple animal, aussi venimeux soit-il, mais contre Satan lui-même et ses légions démoniaques. Ce n’est donc pas une partie de chasse, mais un combat spirituel. Or, dans cette chrétienté étrange, il semble que l’on ne croit plus au diable : comme tout le reste, il n’est dans les consciences plus qu’un symbole.

Un manque de différenciation :

Dès l’introduction de ce bienveillant manuel – visant par-dessus tout à instruire la jeunesse actuelle – l’auteur explique que : « certains livres racontent des faits historiques tandis que d’autres, des histoires mythologiques dont les personnages ont été inventés ».

La Bible est donc mise au rang de la mythologie ! Les évènements du jardin d’Eden sont classés comme absolument fictifs, comme légende parmi les légendes !

D’ailleurs, j’ai sérieusement froncé les sourcils quand, dans cette « bible racontée et expliquée », j’ai commencé à lire des notes comparatives mettant en scène des récits mythologiques d’origine babylonienne et égyptienne sur la création ; le premier étant que l’homme fut créé avec la chair et le sang d’un dieu, ce qui est répugnant et absurde !

Un livre biblique a-t-il le droit et l’utilité d’évoquer des mythes païens ?

Si l’auteur veut à tout prix comparer des croyances, pourquoi choisir ces sources-là ? N’y-a-t-il pas une multitude de traditions païennes ? Or, cette source est la source : les forces occultes qui se cachent dans la magie babylonienne et dans la religion égyptienne sont indéniablement sataniques ; elles traversent les âges jusqu’à l’apparition de l’ère nouvelle et de son antéchrist.

« Bien avant que la bible soit écrite… » : Cela laisse fort supposer que ces récits païens présent depuis la nuit des temps aient préséance sur la Parole de Dieu qui, naturellement, perd de son importance, Dieu apparaissant comme un dieu parmi les dieux.

Une croyance parmi tant d’autres :

Mais l’auteur ne s’arrête pas là : il évoque d’autres mythes païens et d’autres religions. De nombreuse fois, le coran est cité afin de comparer la version biblique avec celle de l’Islam. Le lecteur curieux ou indécis aura tendance à s’intéresser aux autres livres « saints », et on lui fera croire que la vérité est partout, ou que personne ne la détient vraiment, ce qui revient au même : errance et perdition.

Le chemin de la facilité est de collectionner toutes ces connaissances, de les garder au niveau intellectuel, sans jamais engager son cœur ; et de se glorifier de cette diversité, considérée alors comme richesse. Il n’y a là aucune recherche de salut, aucune foi véritable et, pourtant, les personnes qui empruntent ce chemin écrivent des livres et prêchent. Ils deviennent des guides et des modèles pour ceux qui ont soif de connaissances et qui n’ont aucun repère.

Une fois de plus, l’aspect mythologique est mis en avant et la version divine est noyée dans les pratiques païennes ; l’auteur nous explique ce qu’est une offrande comme le fait un anthropologue :

« Les peuples de l’antiquité ont l’habitude de faire des cadeaux aux divinités en guise de remerciement lors des récoltes ou de la naissance dans le bétail d’un premier né ». Ainsi, cela suggère nettement que ce rituel ne vient pas de Dieu… Le Créateur de l’univers aurait-Il copié cette ordonnance aux autres dieux ?

Déformation de la nature de Dieu :

Une déclaration absolument choquante a failli me faire tomber de mon fauteuil : « le meurtre d’Abel est commis en l’absence de Dieu ».

Dieu est-Il une simple créature qui s’absente et réapparait ? N’est-Il pas Esprit ? N’est-Il pas omniprésent et omniscient ? Comment peut-on parler de l’absence de Dieu ?

Certes, le désespoir provoqué par de lourdes épreuves peut amener le croyant à se demander où est Dieu. Certains textes bibliques relatent ce cheminement humain et nous entendons même Jésus citer cette si lourde phrase « Pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Mais en rien la Bible déclare que Dieu a coutume de « S’absenter ». Au contraire, le Psaume 139 expose clairement l’impossibilité de sortir de l’omniprésence de Dieu.

C’est également valable pour Son omniscience. Si Dieu a demandé à Caïn où est passé son frère, ce n’est pas parce qu’Il ne savait pas ce qui s’était produit « en son absence », mais plutôt pour l’entendre de la bouche du meurtrier afin que celui-ci ait l’opportunité de prendre conscience de la gravité de son acte.

A défaut d’avouer son crime, Caïn refoule sa responsabilité et se tait ; alors c’est le sang versé sur la terre, qui parle, car rien n’échappe au regard et à l’ouïe de Dieu !

L’auteur prétend dans une autre de ses notes explicatives qu’Abel est le préféré de Dieu. Or, il s’agit bien évidemment d’un mensonge ! Dieu ne fait pas de « favoritisme » ; la Bible dit qu’Il ne fait pas acception de personne et certaines histoires nous montrent que Dieu ne regarde pas à l’apparence, mais au cœur.

La Bible comprend bon nombre de tragédies basées sur la préférence d’un père ou d’une mère pour l’un des enfants, qui a suscité la jalousie et la haine des autres. Il est évident que ces témoignages intemporels avertissent les parents du danger d’agir de la sorte ; Dieu réprime toute injustice.

Si l’offrande de Caïn n’a pas réjoui le cœur de Dieu comme celle d’Abel, c’est parce que le Dieu omniscient connaissait la pensée de Caïn et la distance établie entre le cœur de Caïn et son offrande : il se peut qu’il ait été à des années lumière de la volonté de réjouir Dieu, de Lui plaire. L’offrande faite par simple devoir ou par imitation n’avait donc aucune valeur aux yeux du Destinataire. Attristé par une telle attitude, Dieu l’encouragea toutefois à relever la tête, à persévérer, car tout n’était pas encore perdu. Mais la colère et la jalousie contenues dans le cœur de Caïn débordèrent et ces flots le submergèrent au point de commettre l’irréparable.

Un meurtre n’est pas une bêtise faite en cachette. Un meurtrier n’est pas excusable. Mais la société actuelle, qui inverse les valeurs, fait passer le bourreau pour la victime et la victime pour le bourreau. On voudrait faire croire que le réel bourreau, c’est Dieu ; que le meurtre a été commis par Sa faute, puisqu’en étant injuste envers l’un de Ses deux garçons, Il serait l’instigateur du drame.

On aurait même tendance à croire que le châtiment de Caïn est trop sévère. Je me souviens d’une chanson dans une comédie musicale sur la bible (« Dolly Bible »), chantée par le personnage de Caïn, le présentant comme un être pas vraiment mauvais, même sympathique, un homme dans le remord, qui a fait pénitence et souhaite se racheter auprès de son frère… Une vision bien humaniste !

L’obsession de l’enquête :

L’auteur de cette « bible racontée et expliquée » éprouve le besoin ardent de commenter la plupart des évènements bibliques d’un point de vue historique et scientifique, ainsi que de les  « rectifier ». Il tient particulièrement à tout vérifier, non pas par la Parole de Dieu comme nous l’enseignent les apôtres, mais par la science de ce monde et l’archéologie : des preuves, rien que des preuves, et un peu de « logique » (humaine).

Il suppose que le déluge a réellement eu lieu, s’appuyant sur des hypothèses scientifiques : fonte des neiges, choc de comètes, catastrophe climatique… L’auteur cherche à expliquer l’origine d’un fait biblique avant d’estimer s’il s’est réellement déroulé ou non, au lieu de tout simplement le croire. De ce fait, le lecteur est inconsciemment poussé à faire de même.

Dans cette démarche entêtée, concernant l’arche de Noé, il laisse place à l’incrédulité : « Aucune trace d’embarcation n’a été retrouvée sur le Mont Ararat, où le bateau se serait échoué ». Je pense que l’utilisation du conditionnel est une abomination aux yeux de Dieu !

Faut-il absolument retrouver des morceaux d’épave millénaires érodés, rouillés, méconnaissables, pour s’écrier qu’il y a bel et bien eu une arche ? Jésus n’a-t-Il pas dit que, dans notre monde terrestre, tout finissait toujours par s’altérer et disparaître ? Mais dans l’univers céleste, qui dépasse la matière et l’entendement humain, les choses véritables demeurent, elles perdurent ; et si l’arche terrestre n’existe plus, son souvenir et sa signification sont inaltérables. Car l’arche de Noé, c’est la miséricorde de Dieu, Son alliance avec ceux qui placent en Lui toute leur confiance et tout leur espoir.

J’ai trouvé des notes explicatives assez ironiques, qui dénotent un ton quelque peu moqueur. Et nous savons ce que Dieu pense des moqueurs, surtout de ceux qui rient de la Parole de Dieu.

Les humains peuvent trouver certaines choses comiques parce qu’à leur avis, elles sont invraisemblables, et c’est justement ce qui fait rire. Je me souviens d’une chanson qui m’amusait quand j’étais petite : c’était la chanson de l’éléphant qui se balance sur une toile d’araignée… Que c’était drôle ! Oui, c’était très drôle, car ça n’existe pas. Quelque chose d’immense et de terriblement lourd ne peut pas se balancer sur quelque chose de minuscule et de fragile. Et pourtant, aujourd’hui, je sais que si Dieu le voulait, Il pourrait rendre cela possible.

Si cette scène absolument improbable apparaissait sous mes yeux, je ne rirais plus. Au contraire, je me repentirais d’avoir autrefois cru cela impossible. J’aurais même peut-être honte d’avoir ri…

Comment réagiront-ils – les incrédules, les moqueurs – quand la puissance de Dieu sera si manifeste qu’il n’y aura plus besoin de preuve ? Que feront-ils quand la Vérité éclatera glorieusement comme un feu d’artifice sur toute la planète ? Iront-ils se cacher ? Continueront-ils à fermer les yeux ?

Il a du bien rire en écrivant dans son petit commentaire que le texte biblique est « démesuré ». Selon lui, les dimensions de l’arche (si elle a bien existé) sont exagérément trop grandes.

Sa référence : « les plus grands bateaux anciens retrouvés par les archéologues ». La référence du chrétien, c’est la Bible : la vraie Bible. Et ce qu’elle dit est vrai jusque dans les moindres détails.

Mais l’esprit moqueur dit que « les auteurs de la bible exagèrent certains détails : par exemple l’âge de Noé de plus de 500 ans ». Les habitants de la terre ne peuvent pas concevoir les vérités célestes !

A propos de la tour de Babel :

L’auteur explique ce que sont les ziggourats : des tours de 80 m qui deviennent de plus en plus étroites, des édifices dédiés au dieu de chaque cité, avec « au sommet un temple pour que les divinités fassent profiter la ville de leurs bienfaits ».

Une note des plus pragmatiques ! Où est l’Esprit de Dieu qui condamne le paganisme, l’idolâtrie, la servitude aveugle ?

Qui fait profiter qui ? Et de quelle manière ?

Il n’existe qu’un être divin : Dieu (avec un « D » majuscule). Toutes les entités répertoriées comme divinités sont des faux dieux (avec un « d » minuscules). Dans la sphère spirituelle, il n’y a – à part Dieu – que les anges ou les démons. Les anges sont au service de Dieu ; ils n’érigent pas des temples à leur propre gloire. Ces « divinités » ne sont autres que des esprits démoniaques qui se font passer aux yeux des humains pour des dieux.

Qu’ont-ils à apporter aux humains ? Il faut inverser la question pour pouvoir y répondre : Qu’est-ce que les humains ont à apporter aux démons ? Leur vie, leur sang, leur énergie, leur cœur, leur foi, leurs rêves, leur intellect et leur destin.

Dans quel but recherchent-ils tout cela ? Pour détruire et empêcher la vie, pour verser le sang, pour transformer et vider l’énergie, pour pourrir le cœur, pour corrompre la foi, pour limiter les rêves, pour contrôler l’intellect, pour travestir la destinée. Tout cela se résume en un mot : perdition, c’est ce que les faux dieux ont à apporter aux humains.

De quelle manière ? En leur « prodiguant leurs bienfaits »… Le mensonge, la manipulation, la servitude. Les foules accourent dans les temples, auprès des idoles et des sorciers – y compris les « sorciers modernes » – pour rechercher bénédictions, prospérité, guérison etc. Et ils repartent le cœur joyeux, car ils pensent avoir reçu tout ce que leur cœur désire ; mais bien assez tôt, leur sourire se change en grimaces, car les forces obscures auront vite fait de s’approprier tout ce qui leur revient.

Un véritable chrétien ne participe jamais à une célébration religieuse païenne ; il ne va jamais consulter des médiums, des devins, des astrologues ; il ne pratique pas le yoga, ni aucune activité en lien direct avec des traditions occultes païennes. Un véritable chrétien ne consulte jamais de sorcier, même si l’appellation de beaucoup dans le secteur de la médecine alternative et du bien-être ne laisse à priori pas penser qu’il s’agisse de sorciers… Un véritable chrétien se distingue et se détache du mouvement – aussi vaste soit-il – « new age » (nouvel âge).

Ni la curiosité, ni l’envie de s’instruire, ni la grandeur d’esprit, ni la fraternité, ni la souffrance n’ont le droit de convaincre le véritable chrétien de braver le dangereux interdit.

Le Seigneur Jésus a dit qu’on reconnaît un arbre à son fruit ; le fruit du démon ne pousse pas sur l’arbre chrétien. L’arbre chrétien n’appartient pas à la terre.

Pour ce qui est des habitants de la terre, ils sont influençables à toutes les échelles. Tandis que la mondialisation (la tour de Babel moderne et virtuelle) approche à grands pas, l’influençabilité prend une échelle mondiale. C’est effrayant, mais l’Esprit de Dieu a la puissance de nous garder de devenir les petits clones de Satan. Nous pensons autrement et librement, indépendamment du monde.

L’auteur, emprisonné dans son raisonnement d’historien, croit que : « les auteurs des récits de la création du monde, du déluge et de la tour de Babel ont certainement été influencés par l’exil en Mésopotamie en 597 av. J.C., lors du règne de Nabuchodonosor II », puisque d’après les « experts », les textes bibliques datent de cette époque.

Peut-on imaginer esprit plus captif ? Jésus n’a-t-Il pas dit : la vérité vous rendra libres ? Cette sublime vérité, c’est qu’il n’y a qu’un seul véritable Auteur, quel que soit le livre contenu dans la Bible. Certes, plusieurs mains ont tenu la plume – ou l’objet servant à écrire autrefois – des mains qui ont existé à diverses époques, dans divers pays. Mais le Saint-Esprit de Dieu est un, tout comme Jésus-Christ et notre Père éternel sont un. Un seul Auteur, une seule Vérité.

Alors, Dieu Se serait inspiré de la culture mésopotamienne pour écrire l’histoire de la tour de Babel…? N’a-t-Il pas plutôt transcrit le témoignage d’un évènement passé ? Est-ce trop dur à imaginer que toute l’humanité ait parlé une même langue ? D’une certaine manière, n’est-ce pas le cas encore aujourd’hui ?

Toute l’humanité parle la même langue universelle du mal, de la souffrance, de la misère et de l’idolâtrie. Un appel au secours est le même, de l’orient jusqu’en occident, dans les capitales comme dans la jungle ou dans le désert : le cri du cœur est le même.

Mais l’auteur de cette savante bible expliquée interprète l’histoire de Babel d’une façon bien surprenante… Selon lui, l’intervention de Dieu vise à « briser les tendances totalitaires » ! Le mal est donc seulement dans le dictateur et dans son pouvoir exclusif… S’il n’y avait pas eu de roi dictateur, il n’y aurait donc pas eu de tour de Babel et Dieu n’aurait pas eu besoin d’intervenir. C’est complètement faux !

S’il n’y avait pas eu ce roi narcissique assoiffé de pouvoir et de gloire, il y en aurait eu un autre ! Il y a toujours eu des despotes et il y en aura toujours, tant que le Roi des rois ne sera pas venu rétablir définitivement la Paix sur terre. La tendance totalitaire est dans l’Homme, tout comme la loi du péché est dans l’Homme.

Or, le monde avance et accélère dans l’illusion que le système est en tort, et non l’humain. La politique est mauvaise, on en cherche toujours une nouvelle, une meilleure, mais on ne la trouve pas. On pense à la mondialisation comme à une mère aimante qui serre dans ses immenses bras tous les continents, tous les pays et tous les individus, mais ce n’est pas une mère, c’est un monstre.

Un système monstrueux qui enlève le peu de bien que l’humanité avait acquis. Les valeurs transmises autrefois n’existent plus. On prône la richesse des différences, mais au fond, on veut que tous soient pareils, que tous marchent pareils, que tous pensent pareils : des clones de toutes les couleurs, mais des clones !

« La diversité des langues illustre la richesse des différences entre les sociétés » : est-ce là la raison pour laquelle Dieu a diversifié les langues ? Avait-il une vision si étroite qu’Il eut besoin de diversifier pour enrichir ?

Les humains étaient unis pour faire le mal. Dieu dut les désunir pour réduire le mal. Si le mal avait été seulement dans le nombre, la séparation des uns et des autres aurait suffit à anéantir le mal. Mais comme toute l’humanité peut en être témoin, le mal persiste. Même seul, l’être humain a un problème. L’être humain est un problème pour lui-même. Il ne pourra jamais puiser en lui-même – ni en quelque dieu que ce soit – sa solution, ni sa guérison, ni sa paix véritable.

Sur un même pied d’égalité :

L’auteur ne cesse de citer dans ses notes le Coran, mentionnant la version des récits bibliques selon la foi islamique. Il est dit, par exemple, qu’Abraham est un des cinq grands prophètes de l’Islam aux côtés de Noé, Moïse, Jésus et Mohammed, et qu’une sourate porte son nom. Cette façon de présenter la foi islamique, en mettant en évidence les « points communs » entre la Bible et le Coran, invite le lecteur à se pencher sur cette autre religion à priori tout aussi « bonne » que le christianisme.

D’autre part, les différences entre les textes bibliques et coraniques racontant un même évènement ne peuvent que troubler tout lecteur non affermi par la Parole de Dieu. Un exemple : pour les musulmans, ce n’est pas Isaac, mais Ismaël que Dieu demandait à Abraham de sacrifier. L’auteur explique que, lors du pèlerinage à La Mecque, les croyants imitent le geste d’Abraham prêt à immoler son fils.

Mettre les grandes religions mondiales sur un même pied d’égalité n’apporte ni la vérité, ni la lumière, ni la paix, mais uniquement la confusion et l’aveuglement.

Je n’ai jamais compris comment Jésus-Christ pouvait être un grand prophète aux yeux des musulmans qui croient historiquement à Son existence terrestre et Le mentionnent dans leur livre sacré ; et comment des milliers de chrétiens peuvent être mis en prison, torturés et tués par des musulmans à cause de leur foi en Jésus-Christ qui, finalement, dérange plus que tout. N’est-ce pas spectaculairement contradictoire ?

Ce n’est pas le Jésus historique – humble messager du Dieu d’amour – qui provoque tant de haine, mais c’est le Christ-Dieu ressuscité, Parole incarnée que peu de croyants peuvent entendre. La Vérité faite chair, cette Vérité qui contredit ouvertement les mensonges des autres religions.

J’ai une fois eu le privilège d’avoir une longue conversation avec un musulman très zélé dans sa foi. Il a essayé de me convaincre que Dieu ne pouvait pas être un homme. Cette pensée que le Dieu éternel, tout-puissant et majestueux devienne un homme avec un corps charnel et des besoins primaires comme d’uriner ou autre, le dégoûtait profondément ; cela équivalait pour lui à un blasphème. Cette insultante « impossibilité » faisait barrage à toute tentative de lui expliquer la vérité.

Même s’il exprimait avec douceur et humilité, et même si, voyant mon amour pour Dieu, il me témoignait beaucoup d’intérêt, j’ai retrouvé en lui la même arrogance et le même mépris que dans les pharisiens et scribes juifs, il y a deux mille ans, qui ne supportaient pas qu’un homme se dise sur terre le Fils de Dieu, celui-ci ne pouvant être qu’un imposteur. Cette haine persiste puisque les « Juifs » d’aujourd’hui ne supportent pas Jésus-Christ et voient les chrétiens comme leur étant absolument inférieurs.

Ce pied d’égalité entre les grandes religions mondiales est un mythe : chacun se voit supérieur à l’autre, chacun cache sa haine de l’autre, tout en exhibant le masque de la fraternité. Certains chrétiens font fuir les autres par leur orgueil démesuré ; et certains chrétiens sont captifs de leur fausse modestie, sous l’emprise de leur admiration pour le peuple juif. Ces derniers oublient que, même si nous avons soi-disant le même ancêtre Abraham, nous n’avons pas le même Père !

Tout est dans l’apparence : il faut que le monde croie à l’égalité pour que toutes les religions se fondent finalement en une seule, qui selon la promesse du faux prophète amènera la paix sur terre et le salut pour l’humanité entière. Quelle désillusion ce sera pour les uns et les autres ! Seule la Vérité – qui ne se trouve pas dans une religion – protègera les âmes du grand chaos final qui s’en vient pas à pas.

A propos de Jérusalem :

L’auteur présente Jérusalem comme saint lieu très particulier pour les trois grandes religions mondiales, chacun venant s’y recueillir à sa manière, selon sa foi. En effet, il y a un mur sacré en ruine, une mosquée et un grand édifice appelé « église ». Mais qu’en pense Dieu ? A-t-Il déclaré une de ces choses « sainte » ? Si oui, laquelle ?

Ce qui est « saint » pour Dieu, c’est Lui-même, et rien d’autre.

En effet, la Sainteté ne se trouve qu’en Lui ; et seule la manifestation de Sa Présence peut rendre un lieu « saint ».

Dieu sait que, sur terre, tout est corrompu et le mal empire de génération en génération. Il a semé Sa sainteté sur terre, mais elle est immatérielle : c’est Sa Parole, c’est pourquoi on l’appelle La Sainte Bible. Et Il a donné à ceux qu’Il a choisis d’avance le souffle de Sa force, le Saint-Esprit, qui est également immatériel. C’est pourquoi les enfants de Dieu sont déclarés être « des saints » – des temples vivants abritant ce qui est saint – quoique cet état de fait ne soit pas encore révélé, étant encore des êtres corruptibles dans un monde corruptible.

Voilà ce qui est saint pour Dieu, et non une place, un édifice ou une ville.

L’erreur est courante : la majorité des personnes pensent pouvoir se rapprocher de Dieu en faisant un voyage à Jérusalem, comme si l’arche de Son alliance s’y trouvait encore. Or Jésus ne nous a jamais invités à nous rendre à Jérusalem, ni à y attendre Son glorieux retour, mais Il nous demande de demeurer en Lui, en demeurant dans Sa Parole, c’est-à-dire, dans la Vérité.

Un voyage à Jérusalem devait m’être offert pour mon trentième anniversaire et, jusqu’à ce jour, ce cadeau n’est jamais arrivé. Lorsque j’étais moi-même dans l’erreur, je m’irritais du fait que la personne qui m’avait promis cela n’ait jamais tenu sa promesse. Je me sentais comme privée de l’essentiel, privée de la plus grande aventure de ma vie. Mais aujourd’hui, je sais que c’est la Bonté de Dieu qui a empêché ce dessein d’aboutir. Car il y a dans la Jérusalem actuelle une force obscure qui aveugle et emprisonne les esprits, au point de les perdre. Si j’étais allée là-bas, sans la Lumière dont Dieu m’a fait don – Lumière qui m’a été offerte par l’apprentissage de la Vérité et qui ne s’obtient pas par un pèlerinage – je serais probablement revenue de mon voyage dans un état de cécité spirituelle encore pire que lorsque j’étais athée. J’aurais emprunté des chemins absolument tortueux et j’aurais mis plus de temps encore à découvrir la Vérité.

Un Dieu manchot à qui on coupe les bras :

L’auteur s’unit aux historiens pour décréter que Joseph a séjourné en Egypte entre 1700 et 1550 av. J.C., une époque où des princes étrangers auraient régné sur le pays. Question de logique pour notre narrateur, qui explique la confiance du souverain envers l’hébreu Joseph, venu comme lui d’un autre pays ! Son analyse peut se traduire ainsi : « Entre immigrés, on se respecte, on est solidaires… ».

Cette façon de voir les choses est quelque peu naïve, puisqu’il ne s’agit pas de deux personnes de la classe moyenne, qui se rencontreraient et se lieraient d’amitié, mais il s’agit d’un roi (l’homme le plus haut) et d’un esclave détenu en prison pour délit majeur (la position la plus basse possible). Seul Dieu pouvait les réunir et tisser des liens de confiance.

Il est évident que cette analyse n’a tout simplement pas lieu d’être. La Bible offre la vue surplombante sur le parcours de Joseph et la main de Dieu qui a parfaitement agencé les évènements de manière à retourner la situation et à sauver tout un peuple de la famine ! Mais comme un simple historien, l’auteur ne voit pas la main de Dieu ; il interprète les choses à la manière d’un athée.

« Contrairement à une croyance très répandue, les esclaves sont rares en Egypte. Les grandes pyramides ne sont pas construites par des esclaves, mais par des milliers d’ouvriers et d’artisans de pays réquisitionnés ». Voilà une affirmation tout à fait surprenante !

A voir la taille des pyramides, édifices et nombreuses statues, c’est à se demander comment il était possible de payer chaque « ouvrier » et chaque « artisan » pour son travail. Cela représenterait des milliers et des milliers de salaires journaliers, sur une durée si longue, que soit le Pharaon possédait toutes les richesses de la terre (la Bible dit que Salomon le surpassait alors qu’il n’a fait bâtir qu’un temple et un palais), soit que la population égyptienne avaient les impôts les plus élevés de l’histoire du monde !

« Aucune source historique ne permet d’affirmer avec certitude que Moïse a existé. Il aurait vécu aux alentours de 1300 av. J.C. Comme souvent dans la bible, réalité et fiction se mélangent ».

Encore une fois, l’auteur nous montre clairement qu’il ne puise ses certitudes que dans une source historique – des dites « preuves » – écrits, objets ou ruines découverts puis analysés par des experts. Mais Dieu donne de meilleures certitudes, et Il les donne sur la base de la foi.

Un Juif ou un musulman n’oserait jamais remettre en question l’existence d’un grand prophète, et surtout pas quand celui-ci a transmis un texte sacré, à savoir les dix commandements ; alors, pourquoi est-ce à la mode de le faire dans la théologie chrétienne moderne ? De quoi a l’air la chrétienté avec une telle mentalité ?

Quelle est la réalité ? Où est la fiction ? N’est-il pas navrant de voir des théologiens perdus dans des interprétations et des doctrines fictives, ignorant tout de la réalité de Dieu ?

Pour l’auteur, Moïse n’est qu’un héros mythologique ou peut-être historique (ce qui reste à prouver), au même titre que Sargon, premier empereur de Mésopotamie, nous explique-t-il, « aussi abandonné dans une corbeille sur un fleuve ».

Le récit des dix plaies d’Egypte semble également être, selon lui, romancé à partir de faits divers et influencé par la culture mésopotamienne, qui « inspire beaucoup les rédacteurs de la bible ».

L’auteur désacralise la Parole de Dieu ; il la met au même rang que n’importe quel recueil de contes ou n’importe quel livre d’histoire. Il cherche inlassablement le contexte historique par rapport à la date de rédaction des textes, alors que ces dates ne sont que des spéculations, puisque seul Dieu sait quelle main humaine Il a utilisée, où et quand, pour mettre à l’écrit Sa Parole. Cette manière de faire équivaut à se mettre à la place de Dieu, décrétant que nous, humains du 21ème siècle, sommes capables de dater des écrits, des objets, des pierres, des incrustations etc., alors que nous n’étions pas là au moment où ces choses ont été conçues !

Je connaissais une chrétienne qui faisait des études de géologie et je lui demandais souvent comment elle faisait pour supporter que toutes ses études reposent sur un mensonge, et je ne comprenais pas pourquoi elle suivait cette filière. Mais elle me répétait qu’elle faisait « la part des choses ». En d’autres termes, elle séparait Dieu de ses études.

A force de chercher le contexte historique et culturel de la supposée date de rédaction, le théologien se perd dans des suppositions et des théories douteuses, dans lesquelles il ne reste plus aucune place pour Dieu, Personnage principal de la Bible, à qui on a coupé les bras !

« Les faits énoncés ont probablement été inspirés par des calamités habituelles dans le pays » ; « les invasions de sauterelles sont assez rares en Egypte, mais fréquentes en Mésopotamie, territoire qui inspire beaucoup les rédacteurs de la bible ».

Dans la lignée, l’eau du Nil changée en sang ne serait qu’une « prolifération d’algues rouges favorisée par une hausse de température » ; et la séparation des eaux, un « tsunami ».

Cela dit, l’auteur ne s’attarde pas sur le tsunami, car il note que l’intérêt du texte ne repose pas sur sa réalité historique, mais sur l’interprétation faite par les Hébreux : « Dieu les aide à retrouver leur liberté, c’est un Dieu-Sauveur ».

Donc, Dieu fait quand même quelque chose, peut-être avec Ses pieds… On lui a coupé les mains, mais il Lui reste Ses pieds pour « aider » Son peuple !

Curieusement, dans ma Bible, je lis les exploits que Dieu a faits et qu’Il a faits tout seul, sans l’aide de personne ! La Parole de Dieu dit que Son bras n’est pas trop court pour sauver. Non pas seulement aider, mais sauver ! Il est clair que tous les miracles et les calamités relatées dans la Bible sont issus de l’œuvre du Dieu Créateur qui tient l’histoire de Son peuple et du monde entre Ses mains.

Les héros bibliques :

L’auteur de « la bible racontée et expliquée » ne met pas les miracles sur le compte de faits purement biologiques ou climatiques (comme un tremblement de terre à Jéricho), donne aux personnages bibliques toute la gloire de leurs exploits. Il déclare : « Le prophète Daniel parvient à dompter cet animal sauvage, qu’est le lion ».

Il parle également de « l’exploit de David », alors que David, dans les Psaumes, loue le Seigneur pour Ses exploits, sans jamais se les approprier. Or, l’exploit en question (le combat contre Goliath) est quelque peu décrédibilisé puisqu’on peut lire la note suivante : « les rédacteurs exagèrent l’arsenal du géant pour rendre l’exploit de David plus extraordinaire ».

Samson aussi a fait des exploits, mais contrairement à David, il n’a pas la chance d’avoir le rang de personnage historique, en effet, l’auteur parle de « la légende de Samson ». Mais d’autres personnages peuvent compatir, puisque Jonas n’est probablement qu’un « prophète imaginaire » et Job n’a « sans doute pas existé » ; selon lui, il représente seulement tous ceux qui souffrent.

Cela dit, Job est encore plus à plaindre, car, non seulement on lui enlève son statut de personnage réel, mais en plus on lui ôte celui de héros :

« Dans le texte initial, Job se met vraiment en colère contre Dieu, mais les traductions en grec ont beaucoup atténué ces attaques pour présenter un Job patient, résigné, un modèle de foi ».

Si le texte initial était vraiment comme l’écrit l’auteur, et qu’il s’agissait vraiment d’une fable imaginée, où serait la morale ? Où serait l’utilité d’un tel livre pour les croyants, qui de plus se trouve être un des plus longs de la Bible (42 chapitres) ?

Quant au prophète Daniel, malgré ses dons de dompteur professionnel, il n’existe malheureusement pas de preuve qu’il ait vraiment vécu, « ni qu’un roi de Mésopotamie se soit converti au dieu d’Israël ».

De pire en pire, Dieu devient un dieu insignifiant, on ne Lui accorde même plus de majuscule, ni aucune crédibilité pour Lui-même comme pour Ses prophètes… Dans le récit de la fosse aux lions, l’auteur nous explique que « certains évènements ont été inventés, et d’autres ont eu réellement lieu » : le roi Nabuchodonosor II, qui accueille David adolescent, est selon les sources historiques bien réel ; mais le personnage de Daniel est « imaginaire », faute de source.

Par contre, l’ange de la fosse aux lions (que faisait-il dans l’histoire, si Daniel n’avait pas besoin de lui pour dompter les lions ?) a obtenu, semble-t-il, plus de considération que le prophète : il est devenu « l’ancêtre des anges-gardiens en floraison dans les récits chrétiens du 15ème siècle ».

Il va sans dire qu’un récit parlant d’anges gardiens rentrant en contact avec leurs protégés ne peut pas être chrétien, puisqu’il s’agit tout simplement de spiritisme déguisé. Les esprits impurs qui étaient des anges autrefois – avant leur chute – et qui ne le sont plus, se font passer pour des anges. Ils rentrent en communication avec des médiums, des devins et des personnes leur accordant foi et écoute.

Malheureusement, dans la jeunesse d’aujourd’hui, il est devenu monnaie courante de se réunir pour faire des expériences sensationnelles avec des tables qui tournent, des verres qui bougent, des stylos qui écrivent tout seul, etc., et cela dès le plus jeune âge lors des « pyjama-party ». J’étais moi-même perplexe lorsque ma fille m’a rapporté qu’au CE2 les enfants pratiquent cela.

Les esprits démoniaques se font passer pour des anges, ou des personnes défuntes (dans la croyance populaire, elles deviennent des anges) afin d’impressionner, de manipuler les humains et de leur dicter tout un tas de mensonges visant à semer la confusion.

Les anges sont à la mode et on trouve facilement dans les librairies ordinaires le livre d’Alan Kardek – Le livre des esprits – qui est le fondement du spiritisme ; un enseignement entièrement dicté par « des anges » lors de séances spirites, sous forme de question-réponse. Je dois avouer avoir lu entièrement ce livre, ayant été autrefois embobinée par cette doctrine séduisante, après avoir moi-même pratiqué l’écriture automatique et avoir eu bon nombre d’hallucinations, tandis que je cherchais des réponses à mon mal existentiel.

Les anges ne sont pas « nos amis » (et les anges déchus qui usurpent l’identité d’anges, encore moins !) mais des messagers au service de Dieu. Ils servent les humains sous la directive de Dieu. Ils ne s’adressent aux humains que si Dieu le leur ordonne, par exemple, pour annoncer un évènement spécifique en rapport avec le Plan de Dieu, ce qui arrive très rarement. Ils ne s’adressent donc pas aux hommes « sur commande », même quand on leur fait des prières émouvantes ; car Dieu veut que l’on s’adresse à Lui seul et les anges n’ont que faire de toute cette attention, dont ils n’ont pas besoin : ils siègent autour du trône de Dieu et contemplent Sa face !

Conflits avec les chiffres :

La Bible est très précise en ce qui concerne les chiffres. Ils peuvent certes avoir une valeur symbolique, mais, la plupart du temps, les durées et les dates relatées sont données à titre informatif par les bons soins de Dieu. Or, très peu de personnes estiment que la Parole de Dieu est fiable au point de prendre ces dates et ces durées pour des certitudes exactes. Si je crois que la Parole de Dieu ne ment pas, je suis catégorisé de « chrétien fondamentaliste », d’extrémiste et de naïf.

L’auteur fait un commentaire à propos de Jéricho, disant qu’elle fut fondée en 9000 av. J.C. et j’ai lu une autre note expliquant que les lentilles sont cultivées depuis 10 000 ans en Asie centrale. Or, d’après le calcul des années depuis Adam et Eve jusqu’à nos jours, il y a 10 000 ans l’homme n’existait pas, et il y a 9 000 ans, il n’existait pas non plus. Comment aurait-il pu construire une ville ou cultiver des lentilles ?

L’homme préhistorique est un mythe, mais on l’a fait passer pour une histoire vraie. Et les histoires réelles écrite dans la Bible, on les fait passer pour des mythes. Satan n’est-il pas le roi de l’inversion ? N’est-il pas le « prince de ce monde » ?

Tout comme les démons qui se font passer pour des anges, Lucifer se fait passer pour le dieu de la science, du savoir, du temps, le dieu des preuves… Les gens veulent du concret, alors il leur en donne : de l’absurdité concrète !

En y réfléchissant, le récit de la création dans la Bible est bien plus concret que celui du « Big-bang » et bien moins absurde puisqu’il admet qu’on ne peut pas créer tout un univers à partir du néant. Il a fallu l’existence de quelque chose : l’existence de Dieu ; et le néant, c’est l’inexistence.

Aux yeux de cette chrétienté humaniste, qui s’est placée au centre d’elle-même comme étant son propre dieu, toute la Bible n’a qu’une valeur symbolique. Cette chrétienté a choisi son guide : sa science, sa logique, sa manière de calculer. Elle a fait du savoir une idolâtrie, sans même s’inquiéter des sources de ce savoir corrompu. Et malheureusement, selon la prophétie, toutes les fausses vérités voyagent à travers le monde à la vitesse d’un claquement de doigt. Nous savons alors que c’est bientôt la fin.

Je me suis arrêtée là dans ma lecture de la « bible racontée et expliquée », car je ne voulais pas souffrir davantage. Même si je ne connais pas personnellement l’auteur, je sais par qui elle est « racontée et expliquée » : ce n’est pas mon Dieu, mais le dieu porteur de fausse lumière, celui qui prétend détenir la connaissance.

Je n’ai pas voulu étudier le Nouveau Testament au moyen de ce livre détestable ; car je suis sûre de ne pas y trouver l’Évangile, ni le Christ en qui j’ai foi. Je pense que, sensible comme je suis, je m’en serais trouvée très mal, car je n’ose imaginer les spéculations et les horreurs ; chacune aurait été comme un coup dans ma poitrine…

Je pense que le Seigneur sait pourquoi j’ai mis la main sur ce livre. Sa lecture m’a poussé à écrire et ce que j’ai écrit a soulagé et affermi mon cœur. Ainsi, j’espère que si d’autres personnes lisent ces pages, elles en seront fortifiées, réconfortées et trouveront, par la Grâce de Dieu, le discernement dont nous avons grand besoin dans ces temps de la fin.

« Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse ! Mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:2).

« Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu » (Psaume 91:3-4).

« Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connait mon nom » (Psaume 91:14).

Soyez bénis.




D.497 – Le doigt de Dieu

Par Joseph Sakala

À la pointe du jour, Jésus enseignait le peuple au temple : « Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et l’ayant mise au milieu, ils lui dirent : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, Moïse nous a ordonné dans la loi, de lapider de telles personnes ; toi donc qu’en dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de le pouvoir accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Et comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché, lui jette le premier la pierre. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, se sentant repris par la conscience, ils sortirent l’un après l’autre, commençant depuis les plus âgés jusqu’aux derniers, et Jésus fut laissé seul avec la femme qui était là au milieu. Alors Jésus s’étant relevé, et ne voyant personne que la femme, lui dit : Femme, où sont tes accusateurs ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus ; va et ne pèche plus » (Jean 8:3-11).

Durant Son ministère terrestre, Jésus n’a jamais écrit un livre, ni aucun document, à ce que nous sachions, mais nous voyons qu’Il a écrit avec Son doigt dans le sable, et ce que Jésus a écrit était assez pour faire sortir les plus âgés jusqu’aux derniers qui cherchaient à lapider cette femme qui avait transgressé un des dix commandements de Dieu. Chose curieuse, ils n’ont pas amené l’homme avec qui elle fut surprise en flagrant délit d’adultère. Cependant, la femme était repentante et Jésus lui a pardonné, indiquant par cela ce qu’Il avait écrit avec Son doigt sur la terre. Jésus pouvait le faire, car, en tant que Dieu, Il avait Lui-même écrit, bien avant, ce commandement avec Son doigt. « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:18).

Moïse a témoigné, dans Deutéronome 9:9-10 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. » Il y a seulement deux autres références au « doigt de Dieu » dans la Bible. Lorsque le Seigneur amena les grandes plaies sur l’Égypte, les magiciens de Pharaon pouvaient imiter les premiers miracles, mais bientôt leur magie trompeuse ne pouvait plus se comparer : « Alors les magiciens dirent à Pharaon : C’est le doigt de Dieu. Mais le cœur de Pharaon s’endurcit, et il ne les écouta point, comme l’Éternel l’avait dit » (Exode 8:19).

L’autre mention du doigt de Dieu se trouve dans le Nouveau Testament. Quand les pharisiens accusaient Jésus de chasser les démons par Satan : « Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert ; et toute maison divisée contre elle-même tombera en ruine. Si donc Satan est aussi divisé contre lui-même, comment son règne subsistera-t-il ? puisque vous dites que c’est par Béelzébul que je chasse les démons. Que si je chasse les démons par Béelzébul, vos fils par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront vos juges. Mais si je chasse les démons par le doigt de Dieu, il est donc vrai que le règne de Dieu est venu à vous » (Luc 11:17-20).

Jésus est capable de pardonner les péchés et de vaincre Satan, parce qu’Il est le Créateur de l’univers et de toutes ses lois. Donc, tous ceux qui suivent Jésus doivent exécuter leur hygiène spirituelle. Dans 1 Timothée 4:7-9, Paul dit à son jeune évangéliste : « Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance. » De nos jours, nous sommes bombardés de toutes sortes de diètes, d’exercices physiques, de nourriture spécialisée, d’aides esthétiques, etc., tous destinés à améliorer nos vies et notre style de vie. Ces choses peuvent profiter un peu et ne doivent pas être rejetées, mais il ne faudrait jamais permettre aux préoccupations physiques de prendre le dessus sur nos vraies priorités, les spirituelles.

L’hygiène spirituelle est de loin plus importante que l’hygiène physique. En tant qu’enfants de Dieu : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2:2-3). Mais en tant qu’adultes : « la nourriture solide est pour les hommes (et les femmes) faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:14). Parce que celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Si vous représentez ces choses aux frères et sœurs, vous serez un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que vous avez précisément suivie. Mais rejetez les fables profanes et extravagantes, et exercez vous à la piété.

Pour vous, enseignez les choses qui sont conformes à la saine doctrine. « Que les vieillards soient sobres, graves, prudents, sains dans la foi, dans la charité, dans la patience. Que les femmes âgées aient de même l’extérieur qui convient à la sainteté ; qu’elles ne soient ni médisantes, ni sujettes aux excès du vin ; qu’elles enseignent le bien ; afin qu’elles apprennent aux jeunes à aimer leurs maris, à aimer leurs enfants ; à être sages, chastes, à garder la maison ; à être bonnes, soumises à leurs maris ; afin que la parole de Dieu ne soit point calomniée. Exhorte de même les jeunes hommes à être sages, donnant toi-même en toutes choses l’exemple des bonnes œuvres, par la pureté de la doctrine et la gravité, une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:2-8).

L’exercice corporel ne doit pas être ignoré. « Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir » (1 Timothée 4:7-8). « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:11). Bien sûr, la propreté physique est importante. « Comment le jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? C’est en y prenant garde selon ta parole » (Psaume 119:9). Christ S’est donné également pour les femmes, alors : « maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27).

Tout bon conseil qui vient de la Parole de Dieu nous est salutaire et on devrait le prendre comme s’il avait été écrit symboliquement avec le doigt de Dieu. Mais il y a quelque chose qui s’emparait du peuple quand tout allait bien et il recommençait à se plaindre encore. Lorsque le peuple de Dieu sortit d’Égypte, il a constaté la puissance divine par la séparation de la Mer Rouge. « Alors ils crurent à ses paroles, et ils chantèrent sa louange. Bientôt ils oublièrent Ses œuvres ; ils ne s’attendirent point à Ses desseins. Ils s’éprirent de convoitise dans le désert, et tentèrent Dieu dans la solitude. Alors il leur accorda leur demande ; mais il envoya sur eux la consomption. Ils furent jaloux de Moïse dans le camp, et d’Aaron, le saint de l’Éternel » (Psaume 106:12-16). Les chrétiens qui se plaignent des circonstances qu’ils vivent feraient bien de se rappeler de cela et de ce qui a provoqué leur malheur. Dieu avait beaucoup béni Son peuple d’Israël en le délivrant d’une façon surnaturelle de l’esclavage en Égypte, le protégeant contre ses ennemis, et même en lui fournissant miraculeusement son pain quotidien et l’eau pendant que le peuple était dans le désert. Mais il se plaignait toujours de la nourriture, des biens imaginaires qu’il avait laissés en Égypte et même contre ceux que Dieu avait établis pour les conduire. « Or le peuple fut comme des gens qui se plaignent d’un malheur, aux oreilles de l’Éternel ; et l’Éternel l’entendit, et sa colère s’embrasa, et le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux et dévora à l’extrémité du camp. Alors le peuple cria à Moïse, et Moïse pria l’Éternel, et le feu s’arrêta » (Nombres 11:1-2).

Finalement, lorsque le peuple se mit à se plaindre de la manne : « Moïse entendit donc le peuple qui pleurait dans ses familles, chacun à l’entrée de sa tente ; et la colère de l’Éternel s’embrasa fortement, et Moïse en fut affligé. Et Moïse dit à l’Éternel : Pourquoi as-tu affligé ton serviteur ; et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce devant tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, ou l’ai-je engendré, que tu me dises : Porte-le dans ton sein, comme le nourricier porte l’enfant qui tète, jusqu’au pays que tu as promis par serment à ses pères ? D’où aurais-je de la chair pour en donner à tout ce peuple ? Car il pleure après moi, en disant : Donne-nous de la chair, que nous mangions » (Nombres 11:10-13).

Ainsi l’Éternel leur dit : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? Et Moïse dit : Il y a six cent mille hommes de pied dans ce peuple, au milieu duquel je suis ; et tu as dit : Je leur donnerai de la chair, et ils en mangeront un mois entier » (Nombres 11:19-21).

« Alors l’Éternel fit lever un vent, qui enleva des cailles de la mer, et les répandit sur le camp, environ le chemin d’une journée, d’un côté et de l’autre, tout autour du camp, et presque deux coudées de haut sur la terre. Et le peuple se leva, tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant, et ils amassèrent les cailles ; celui qui en amassa le moins, en avait dix homers, et ils les étendirent pour eux, tout autour du camp. La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:31-34).

Dieu a béni chaque chrétien avec le pardon de ses péchés et avec la promesse d’une vie éternelle. Chaque jour, Dieu remplit Ses promesses de nous fournir ce dont nous avons besoin, mais pas nécessairement tous nos désirs, et nous devrions Le remercier pour tout cela au lieu de nous plaindre, peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons dans ce monde. « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. N’éteignez point l’Esprit », que Dieu vous a accordé (1 Thessaloniciens 5:18-19). « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme », nous rassure Dieu, dans Hébreux 13:5-6.

Mais surtout : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain », nous dit Paul, dans Philippiens 2:14-16. Toujours nous plaindre de ce que nous avons pourrait faire en sorte que Dieu nous enlève ce que nous avons, et même pire. Ne prenons jamais prétexte d’une épreuve pour blâmer Dieu, car Dieu ne méprise personne. Regardons-nous dans le miroir afin de nous analyser pour découvrir le vrai coupable de nos problèmes.

Considérez de quelle belle façon Paul entame la deuxième lettre à Timothée : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, pour annoncer la promesse de la vie qui est en Jésus-Christ, à Timothée, mon fils bien-aimé. Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:1-7).

Des treize lettres écrites par Paul, seules les trois adressées à Timothée et à Tite contiennent ces trois salutations : « grâce, miséricorde et paix ». Les dix autres utilisent une salutation plus commune, grâce et paix. Pourquoi la distinction ? Le Saint-Esprit n’est jamais capricieux. Peut-être parce que ces trois lettres furent adressées aux pasteurs que Paul lui-même a entraînés et il a mis plus d’emphase dans sa salutation. La grâce est la fondation du don de salut accordé à ceux qui Lui font confiance. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie », déclare Paul, dans Éphésiens 2:8-9. C’est également l’essence des dons que nous avons reçus du Saint-Esprit. « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:10-11.

La grâce est le charisme que nous recevons, car ceux qui ont reçu le don de leadership comme responsabilité doivent aussi se rappeler que ce charisme vient de Dieu. « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi, que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter », admet Paul, dans Romains 12:3-7.

La miséricorde est souvent comprise au travers du pardon offert par Dieu dans la justice qui fut différée et la sentence qui fut annulée par Christ. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable », nous dit Hébreux 4:16. La véritable paix est beaucoup plus que la trêve d’anxiété à cause de ce qui se passe dans le monde. Jésus nous a déclaré : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27). Mais il s’agit plutôt d’une paix surnaturelle, un contentement qui n’est donné par Dieu qu’à ceux qui vivent en nouveauté de vie. Car : « la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », nous assure Paul, dans Philippiens 4:7-8.

Que cette grâce, cette miséricorde et cette paix soient ce qui vous identifie dans votre démarche vers le Royaume, en servant notre Seigneur Jésus. Ne soyez pas de ceux qui croient qu’après la mort tout est terminé, comme ceux qui questionnaient Jésus et à qui Il a été obligé de clouer le bec. Dans Marc 12:26-27, Jésus leur déclara : « Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, en disant : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est point le Dieu des morts ; mais le Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. » Le péché et la mort sont les réalités de ce monde, mais ne sont que des intrus temporaires. Le Dieu de la création est un Dieu vivant.

Remarquez la réponse de Pierre, lorsque Jésus posa le question suivante à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:15-18). Et, dans le v. 19, Jésus lui dit : « Et Je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Une clé est un instrument servant à ouvrir une porte, spirituellement, une porte vers la connaissance, donc Pierre se vit confier le choix des auteurs du Nouveau Testament pour montrer aux futurs élus comment parvenir au Royaume de Dieu qui sera établi sur la terre durant le Millénium. La Bible étant complète, les clés sont retournés à Jésus qui nous dit : « Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre » (Apocalypse 3:7). Personne ne peut empêcher Christ d’ouvrir la compréhension d’un de Ses enfants. De même, lorsqu’Il ferme l’esprit des rebelles, personne ne peut l’ouvrir.

Ne croyez pas ceux qui pensent pouvoir rajouter des versets et même des livres apocryphes à la Bible, ou bien enlever des Saintes Écritures qui furent inscrites dans le Texte Reçu sous la direction de Pierre. Car Jésus nous déclare majestueusement, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Il est question, ici, des prophéties, mais le même principe s’applique à toutes les Écritures. Alors, que ceux qui se disent ministres de Dieu réalisent que ces paroles sont les véritables paroles de Jésus, notre Sauveur, le Dieu vivant.

Par exemple, les Saintes Écritures sont appelées les Paroles de Vie, dans Actes 7:37-38, car : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » Le mot grec pour « vivant » est zao : alors, la Bible est la Parole vivante de Dieu. Jésus a Lui-même dit, dans Jean 6:51 : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »

Et, dans Jean 6:54-58 : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme vos pères qui ont mangé la manne, et ils sont morts ; celui qui mangera ce pain vivra éternellement. » Jésus a également promis : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture » (Jean 7:38).

Christ a ouvert pour nous, par Sa mort substitutive et Sa résurrection, un : « Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un Grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:20-22). À cela, Pierre déclare : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Le Seigneur Jésus est la fondation de la magnifique Maison de Dieu, par laquelle nous venons vers Lui. « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Dans Son saint temple, Paul : « vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:1-2).

Notre Dieu est en effet le Dieu des vivants et Il nous déclare : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira » (Psaume 1:1-3). Une des figures les plus tragiques des Écritures fut Lot, le neveu d’Abraham, qui renonça à la terre promise pour la société pécheresse de Sodome.

Dans Genèse 13:7-11, nous apprenons qu’il : « y eut une querelle entre les bergers du bétail d’Abram, et les bergers du bétail de Lot. Or les Cananéens et les Phéréziens demeuraient alors dans le pays. Et Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi ; si tu prends la gauche, j’irai à droite ; et si tu prends la droite, j’irai à gauche. Alors Lot, levant les yeux, vit toute la plaine du Jourdain, qui (avant que l’Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe) était arrosée partout, en allant vers Tsoar, comme le jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte. Et Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il partit du côté de l’Orient ; et ils se séparèrent l’un de l’autre. »

Mais Lot fut pris dans une guerre entre plusieurs rois. Dans Genèse 14:14-16, nous lisons : « Et quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu’à Dan. Puis, ayant partagé ses troupes, il se jeta sur eux de nuit, lui et ses serviteurs ; et il les battit, et les poursuivit jusqu’à Hoba, qui est à gauche de Damas. Et il ramena toutes les richesses qu’on avait prises ; il ramena aussi Lot son frère, ses biens et les femmes aussi, et le peuple. » Mais l’identification de Lot avec Sodome ne se termina pas là. Dans Genèse 19:1-2, nous voyons que : « sur le soir les deux anges arrivèrent à Sodome ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller au-devant d’eux, et se prosterna le visage contre terre. Et il dit : Voici, je vous prie, mes seigneurs, venez loger dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit et lavez vos pieds ; et demain matin vous vous lèverez, et vous continuerez votre chemin. Mais ils dirent : Non, nous passerons la nuit dans la rue. »

Ces anges sont venus pour détruire Sodome et Gomorrhe : « Et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions) » (2 Pierre 2:7-8). Lot voulut offrir ses filles aux hommes de la ville : « Mais ces hommes (les anges de l’Éternel), avançant leurs mains, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte. Puis ils frappèrent d’éblouissement les hommes qui étaient à l’entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; de sorte qu’ils se lassèrent à chercher la porte. Alors ces hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendre, fils, filles, et tout ce qui est à toi dans la ville, fais tout sortir de ce lieu. Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel, et l’Éternel nous a envoyés pour le détruire » (Genèse 19:10-13).

« Alors Lot sortit et parla à ses gendres, qui avaient pris ses filles, et leur dit : Levez-vous, sortez de ce lieu ; car l’Éternel va détruire la ville. Mais ses gendres crurent qu’il se moquait. Et dès que l’aurore se leva, les anges pressèrent Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans le châtiment de la ville. Et comme il tardait, ces hommes le prirent par la main ; ils prirent aussi par la main sa femme et ses deux filles, parce que l’Éternel voulait l’épargner ; et ils l’emmenèrent, et le mirent hors de la ville. Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (Genèse 19:14-17).

Pour ne pas avoir cru à l’Éternel, Lot a perdu les deux filles mariées à ses gendres et même sa femme qui a regardé en arrière. « Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre. Mais la femme de Lot regarda derrière elle, et elle devint une statue de sel. Et Abraham se leva de bon matin, et vint au lieu où il s’était tenu devant l’Éternel. Et il regarda vers Sodome et Gomorrhe, et sur toute la surface du pays de la plaine, et il vit monter de la terre une fumée comme la fumée d’une fournaise. Or, lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, Dieu se souvint d’Abraham, et il fit partir Lot du milieu de la ruine, quand il renversa les villes où Lot avait habité » (Genèse 19:25-29). Que Dieu nous accorde toujours la foi d’Abraham afin que nous puissions persévérer toujours, quoiqu’il arrive, comme Abraham l’a fait, sans se poser de question, mais en mettant notre entière confiance dans notre Chef et Sauveur Jésus-Christ.




D.496 – La clarté de l’Évangile

« Je vous rappelle, frères, l’Evangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain » (1 Corinthiens 15:1).

Nombreux sont ceux qui ont transformé l’Évangile.

Vivant sur une terre multiculturelle, je vois autour de moi des personnes qui baignent dans divers courants religieux, mais qui se disent majoritairement « chrétiens ». Par exemple : un mélange loufoque de religion hindouiste et catholique, parce que la grand-mère de la famille était hindoue. Ils envoient les enfants au catéchisme par devoir moral ou par tradition, puis ils accomplissent avec eux des rites païens propres aux coutumes des ancêtres… Qu’apprennent les enfants ? Ils apprennent que tout chemin mène à Dieu, que Dieu peut prendre toutes les formes et qu’une bonne dose de religiosité suffit pour aller au paradis !

Il y a ici une chanson très à la mode. Cette chanson est en créole, et elle dit : « Appelle-Le comme tu veux : appelle-Le Allah, appelle-Le Bouddha, appelle-Le Jésus, appelle-Le Krishna… C’est Lui-même qui va t’aider… ». Cette chanson passe souvent à la radio. On l’entend dans le bus, dans la rue lors des évènements et fêtes commerciales et elle s’imprègne avec magie dans les esprits humains. Je dis « avec magie », car, malheureusement, la musique est magnifique et la voix de la chanteuse, sublime… Même moi, qui hais ce mensonge, je me surprends à fredonner cet air ! C’est le nouvel âge qui s’installe sournoisement, balayant les frontières, poussant les portes des conventions morales et réduisant à néant la logique la plus basique.

Que nous dit l’Évangile ? Qu’il y a une seule porte : Jésus-Christ. Qu’il y a un seul chemin (étroit) : Jésus-Christ. Dieu nous dit qu’il n’y a qu’une seule Vérité : celle qui sort de Sa bouche et qu’Il a envoyée sur la terre pour sauver les hommes, Jésus-Christ. Comme le signifie ce nom que tant de personnes prononcent : « Messie-Sauveur ». Son autre nom, Emmanuel, nous dit clairement qu’Il est Dieu parmi nous, car Il est la Parole de Dieu incarnée. Mais l’humanité cherche d’autres vérités, d’autres sauveurs et d’autres rois.

La plupart des gens ne trouve pas que le seul vrai Dieu est suffisant, alors ils y ajoutent des idoles, à l’image du peuple hébreu de l’Ancien Testament. Je ne crois pas que Dieu fasse la différence entre une idole et une autre. Peu importe le nom de l’entité vénérée et peu importent les rites, il n’y a pas différents paniers pour dire qu’une tradition est pire qu’une autre. Si une prière est prononcée à l’adresse d’une tierce personne ou esprit, cette prière atterrit directement dans la boîte aux lettres spirituelle des prières païennes, sur laquelle est inscrit « Lucifer ».

Car comment Dieu pourrait accueillir une prière qui n’est pas à Son intention ? Même si la prière est « gentille » et la requête honorable, et même si elle est faite avec un signe de croix, un chrétien qui s’adresse à « la Reine du Ciel » ou à un esprit défunt ne peut obtenir grâce aux yeux de Dieu, à moins qu’il ne se repente en se tournant réellement vers la Vérité.

Le repentir n’est pas seulement de reconnaître que l’on est dans l’erreur, mais c’est d’essayer de la corriger.

La largesse de Dieu ne se traduit pas en tolérance pour le paganisme, mais en profonde compassion envers ceux qui Le cherchent réellement. Il entend les prières maladroites et incertaines de ceux qui ne Le connaissent pas encore et admettent leur ignorance, leur petitesse et leurs éventuelles erreurs. C’est pourquoi des païens qui reçoivent l’appel de Dieu sortent de leur religion ou de leur athéisme et trouvent grâce auprès de Dieu.

Le Seigneur ne peut compter parmi Ses élus des personnes qui ont deux Maîtres, et qui jusqu’à leur dernier souffle se refusent à choisir l’Unique.

Malheureusement, l’Evangile n’est pas seulement changé dans les mœurs populaires, au sein de l’église catholique. Si c’était le cas, il y aurait beaucoup d’élus, mais la Bible dit qu’il y en a peu. Le monde regorge d’églises locales et d’assemblées (plus ou moins sectaires) où des hommes et des femmes se réunissent et se confortent dans un étrange mélange de vérité et de compromission. Ils disent croire en la vérité et ils croient la prêcher, mais ils se basent sur un fondement qui penche comme la tour de Pise. Or, quand le sol est bancal, rien n’est assuré.

« Et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 15:8-10).

Dieu a montré à de nombreuses reprises combien Il Se plaît à choisir la petitesse pour manifester Sa Grandeur, à choisir la médiocrité pour manifester Son Excellence. Il puise dans un univers plein de haine pour y déverser Son Amour. Il choisit des étrangers pour en faire Ses intimes. Il plonge Sa main dans l’ignorance humaine pour semer ça et là des graines incorruptibles.

A l’image de Paul, je comptais aussi parmi ces vases poreux et fêlés, dans lesquels il n’y avait rien de bon ; et, malgré la mauvaise opinion que j’ai de moi, je suis devenue autre chose. La graine divine plantée dans mon cœur produit un fruit dont le jus étanche ma soif et calme mes frayeurs. Je ne suis plus un vase d’argile, mais une coupe royale qui doit contenir l’élixir que le Roi des rois réclame.

La grâce de Dieu envers l’apôtre Paul n’a pas été vaine, et je pense que, s’il l’a mentionné ainsi, c’est que de toute évidence, ce n’est pas toujours le cas.

Dans l’église évangélique à laquelle j’avais adhéré lors de ma conversion, on me disait que le salut ne peut pas se perdre : une fois sauvé, toujours sauvé ! Et pourtant, j’entendais les membres de l’assemblée parler de « chrétiens rétrogrades ». Je demandais ce que cela signifiait ; il s’agissait de ceux qui étaient revenus à leur état antérieur, c’est-à-dire, retournés dans leur vie de péché. N’est-ce pas là une incohérence ?

Dieu garderait-t-Il parmi Ses élus des êtres qui foulent Sa Grâce comme des pourceaux les perles qu’on leur offrirait ?

Mais on m’expliqua que ces personnes dites « faibles » iront au paradis, quoique nues et sans aucune récompense, telles des rescapées d’un bateau qui aurait pris feu. Car, selon leur doctrine, ce qui compte est le fait d’avoir oui ou non « accepté Jésus » au cours de leur vie terrestre. Ainsi expliquent-ils leurs propos contradictoires.

Je crois plutôt que la grâce de Dieu peut être vaine si un chrétien s’entête délibérément à s’attacher à autre chose qu’à la Vérité et à préférer cette chose à la Vérité, ce qui serait pour Dieu, à la longue, comme un blasphème. L’Esprit de Dieu dans le cœur du croyant n’est pas une garantie totale, mais plutôt une aide, un guide et un consolateur.

La force agissante de Dieu est-elle encore agissante si on la refoule et si on lui préfère d’autres forces agissantes ?

Le fils prodigue pourrait ne jamais revenir chez son père. Il peut continuellement choisir une autre solution et finir dans la fosse, contaminé par toutes sortes de maladies. Jésus a centré l’histoire sur les retrouvailles et le pardon, car Il S’adressait aux péagers, aux gens de mauvaise vie, pour leur lancer une invitation attractive, non pas en les menaçant, mais en leur expliquant la grande miséricorde et l’immense générosité de Dieu ; le deuxième volet de l’histoire sur la rivalité de l’aîné devait concerner les hommes religieux (pharisiens, scribes) orgueilleux qui se trouvaient dans l’auditoire.

Si le fils prodigue ne retourne pas chez son père, ou si l’aîné – qui croyait connaître ce père – s’enfonce indéfiniment dans sa mauvaise conception basée sur le mérite et dans sa rancœur, ils n’accèderont ici-bas ni l’un ni l’autre à la grâce du Père.

Or, sans la grâce de Dieu, tout n’est que difficulté et vanité.

Mon travail ne me procurera de la joie que s’il me rapporte un gain ou de l’honneur. Ma personnalité sera fondée sur ce que j’aurai acquis en termes de richesse ou de compétences. Toute ma vie ne sera qu’un château de sable… Et toutes mes petites gloires ne seront que les prémices de ma chute.

La grâce de Dieu, au contraire, me donnera une force qui se renouvelle : la force de braver les difficultés, la force de faire face à mes ennemis (visibles et invisibles), la force de me relever après chaque déception, chaque échec et chaque faux pas.

Quand un chrétien a compris combien la grâce de Dieu est indispensable, il ne se vante pas de ne pas pouvoir la perdre, mais vit plutôt dans une attitude repentante, car on ne peut jamais trop se repentir.

Si j’ai expérimenté la vie sans la grâce de Dieu et que j’ai été appelée et conquise par Sa grâce, je ne peux que m’émerveiller des changements que Dieu a opérés en moi, de l’endurance dont Il m’a parée et de tout ce qu’Il me permet de réussir par Sa grâce, puisqu’il n’y a rien en moi de méritoire qui n’ait été reçu de mon Créateur et Rédempteur : « non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi ».

« S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ aussi n’est point ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine […] et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:13, 19).

N’est-ce pas là une invitation à plonger notre regard dans une sphère ô combien plus élevée que notre condition terrestre ?

Il arrive parfois que la grâce de Dieu disparaisse de mon champ de vision. Elle a beau être là, je ne la perçois plus ! Il m’arrive de me sentir plus misérable qu’une personne athée qui se fiche de toutes les conventions et lois morales. Mais Paul me fait comprendre que ma misère n’est due qu’à ma limitation de pensée : si je vis avec un champ de vision uniquement terrestre, quelque chose en moi se demande à quoi bon les souffrances, les privations et sacrifices que j’endure. La vie perd de sa saveur, elle devient comme une contrainte, ainsi que mon appartenance à Dieu. Alors, oui, je vis de manière misérable !

Et pourtant, qui sont en réalité les plus misérables ?

Ceux qui croient en Jésus sans croire à Sa résurrection ou aux conséquences de Sa résurrection, donc, sans connaître le plan extraordinaire de Dieu qui se réalisera sous peu, sont misérables.

Ceux qui sont aveuglés par leur vie terrestre, leur matérialisme, les diverses attentes de la société, leur ensorcellement opéré au travers des médias – sous la coupe du prince de ce monde – sont misérables.

Mais moi qui suis affranchie par la Vérité, moi qui suis élue de Dieu, choisie par Lui pour connaître Sa mystérieuse Sagesse, je n’ai pas le droit de me croire misérable !

Selon la science, ressusciter est impossible. Nous vivons dans un monde où l’expérience des apôtres a été bannie du réel. Mais c’est Dieu seul qui, par Sa Parole, définit la réalité.

Dans ce monde si contradictoire, on crée des chimères, on invente des fables et des légendes, on laisse au peuple un espace sans frontière pour explorer l’inconnu : ésotérisme, religions transcendantales, spiritisme, divination, pratiques orientales issues de traditions occultes… Tout semble permis pour encourager la recherche frénétique de forces cachées et du développement intérieur. Toutes cette panoplie d’apprentissages mystérieux est devenue si accessible, si attrayante !

Mais le vrai Dieu – Celui-là seul qui possède la connaissance – n’est accessible et attrayant que pour celui ou celle qu’Il appelle.

Dans l’immense masse informe de fausses vérités, de fausses promesses, de troubles compromis, je dois considérer ma fortune, moi qui préfère attendre avec foi le retour du Christ en tenant fermement ce qu’Il m’a appris, sans m’empresser de chercher le bonheur et sans jamais plus chercher la vérité ailleurs.

« Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémisses, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement. Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance ; car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:22-26).

La définition de « prémisses » dans mon dictionnaire de mots anciens est « premiers fruits de la terre ou du bétail ».

La glorieuse résurrection de Jésus est le commencement.

Jésus a expliqué que le grain doit mourir pour donner la vie. Il est Lui-même ce grain mis en terre – la semence incorruptible – mort pour ressusciter ensuite dans la Gloire. Il a parlé en paraboles, dont celle qu’Il a expliquée en détail à Ses disciples : « la semence est la Parole de Dieu ». Cette Parole incarnée est la graine qui devait être mise en terre pour revenir à la vie sous forme glorifiée et éternelle.

Cette nouvelle forme de vie glorieuse que, dans notre condition actuelle limitée, nous ne pouvons pas encore concevoir, est le premier fruit issu de la semence divine : « le premier fruit de la terre ».

Mais partout, on enseigne que ceux qui se sont éteints dans la foi en Jésus-Christ – les croyants de l’Ancien Testament – ont déjà eu droit à la glorieuse résurrection et à la nouvelle forme de vie glorieuse et éternelle. Or, rien ne peut venir avant le commencement : aucun fruit ne peut pousser avant le premier fruit. De même, la croyance populaire s’appuie sur la certitude que les disciples de Jésus, les martyres, les chrétiens décédés ont directement accès au Royaume de Dieu et sont « auprès du Seigneur à présent ». Mais Paul nous affirme avec assurance que ce ne sera vrai que le jour de l’avènement du Roi des rois !

La majorité des chrétiens pensent pouvoir « déballer » leur cadeau de la vie éternelle avant l’heure. N’est-ce pas là un trait enfantin de ne pas vouloir attendre ? Faut-il vraiment se mentir pour se rassurer ou pour se consoler ? Tout le monde se ment à un moment ou à un autre ; il y a toujours un sujet dans nos vies à propos duquel nous ne sommes pas honnêtes avec nous-mêmes : c’est typiquement humain et propre à nos mécanismes psychologiques. Mais Dieu nous donne des paroles précises et claires pour ne pas nous mentir à propos de notre foi, afin que nous soyons inébranlables au-dedans, et non en proie aux courants extérieurs.

« Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après » (1 Corinthiens 15:42-46).

Je déteste la corruption et toute forme de déclin, y compris le déclin en tant que phénomène naturel. Quel ouvrier ou quel artiste aime voir son œuvre s’altérer et se détériorer ? Qui aime voir ses parents vieillir ? Moi-même, je suis une création et la vieillesse se tapit à ma porte, toujours plus menaçante au fur et à mesure que de nouvelles maladies et de nouveaux risques sont annoncés, offrant une vision déprimante de mon avenir ici-bas. Mais est-ce nécessaire de me lancer dans la quête éphémère de l’incorruptible santé, de l’incorruptible beauté, de l’incorruptible bien-être ? Non. La nouvelle forme de vie glorieuse qui m’attend, si je demeure en Jésus-Christ, sera au-delà de tout ce que je peux imaginer. Mon infirmité ne sera plus. Tout ce qui est charnel aura disparu.

La croyance populaire – toutes religions confondues – est basée sur l’inversion de la vérité que Paul énonce.

La chronologie de Dieu est simple : d’abord la création terrestre avec la vie animale, puis la nouvelle création, cette fois céleste et donc incorruptible, avec la vie spirituelle.

Mais le monde croit en une création spirituelle (âme ou esprit) venue s’incarner dans un corps – création terrestre – pour retourner à Dieu, ou aller en enfer, ou bien se réincarner indéfiniment…

En y réfléchissant, pourquoi Dieu créerait des entités spirituelles pour les « injecter » dans des corps terrestres ? Puisque le céleste est infiniment plus noble et plus merveilleux que le terrestre, pourquoi faire connaître à Sa créature la condition céleste (libre, incorruptible) pour l’envoyer dans une condition infiniment inférieure,  et être soumis à des contraintes pénibles et à la captivité ? Ce pourrait être éventuellement une forme de pénitence, mais si l’âme humaine était avant tout une création céleste, elle ne serait pas en proie au péché. Or, c’est notre esprit charnel qui nous conduit dans le péché.

Le seul cas où le céleste est devenu terrestre, c’est le Seigneur Lui-même qui se l’est imposé par amour pour Ses créatures : lorsque Dieu a quitté Son Royaume incorruptible pour rejoindre la création terrestre et devenir l’un des nôtres, ceci afin de porter nos souffrances et de mourir pour nous.

Les seules entités spirituelles que Dieu a créées, ce sont les anges. Et Il ne les a jamais créés dans le but de leur donner une vie terrestre. Même ceux qui sont tombés – et ne peuvent faire pénitence – sont restés entités spirituelles, quoique impures, errantes et condamnées à perpétuité. Le jugement de Dieu est juste et il s’opère en fonction de la nature de l’accusé et à la dimension de sa faute.

Ainsi, le plan de Dieu n’est pas de faire du yoyo avec Ses créatures en les faisant descendre du milieu divin où elles auraient été engendrées vers un milieu terrestre bien fragile, pour remonter ensuite ou descendre encore plus bas dans un gouffre de feu logé au centre de la terre…

Le plan du Seigneur est bien d’élever la condition de Ses créatures terrestres au niveau céleste en leur offrant de participer à Son Royaume incorruptible, et d’élever leur statut de simple créature au rang d’enfant de Dieu.

Le premier Adam, qui fut comme nous tous un être humain, était, comme nous tous, une âme vivante : une vie humaine, un organisme biologique doté d’un esprit intelligent. Il fut comme l’esquisse terrestre de la création définitive qui doit venir, une esquisse assez pâle et bien moins glorieuse que l’originale. Le second Adam ne pouvait que le surpasser : Jésus-Christ le Juste, ressuscité, entré dans Sa Gloire éternelle, Esprit vivifiant, Etre spirituel et incorruptible.

Ainsi, attendant notre glorieuse résurrection, nous ne serons plus les fils et les filles d’Adam, nous serons de la race du nouvel Adam, quand Il nous revêtira de Sa nature céleste.

Où donc se trouve la fable de l’âme immatérielle et immortelle ? L’âme vivante que Dieu a créée à partir de la poussière de la terre et de la respiration insufflée dans ses narines – prévue initialement pour demeurer vivante – a été piquée par l’aiguillon du puissant insecte qui envahit la terre : la mort.

« L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi » (1 Corinthiens 15:56).

L’humanité ne semble pas avoir pris conscience qu’elle est sous la loi du péché.

Un esclave ne connaît-il pas son maître ? Lorsque l’esclavage est déguisé en liberté, il oublie sa condition et croit ne pas avoir de maître. Mais, soit que nous appartenions au mensonge, soit que nous appartenions à la vérité, il y a toujours une appartenance, il y a toujours un maître.

La plupart des chrétiens pensent être complètement libres : « je ne vis plus dans le péché », témoignent-t-ils. Sans doute pensent-ils que la loi du péché n’a plus de pouvoir sur eux. S’il en était ainsi, la vie chrétienne ne serait pas un combat ! Je trouve ce point de vue quelque peu superstitieux, comme si la foi en Jésus-Christ était une amulette magique qui anéantirait d’ores et déjà ici-bas la loi du péché, cette loi qui agit dans la nature charnelle de chaque être humain depuis la chute d’Adam et Eve.

« Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur, mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. […] Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:21-23, 25).

L’apôtre Paul n’est pas trop fier pour nous faire part de sa dualité. Se qualifiant lui-même comme le moindre des apôtres, mot par lequel il a du mal à s’identifier, il est avant tout un homme, comme Adam. Et connaissant ses travers, il doit avouer de son vivant qu’il est loin d’être « quelqu’un de bien ».

Contrairement à ceux qui se croient libres, il a conscience de sa captivité dans le péché, due à sa condition humaine. Il reconnaît simplement qu’il y a deux forces distinctes et totalement opposées qui agissent en lui, ceci étant vrai pour chaque personne convertie.

L’Esprit de Dieu n’est pas une garantie « anti-péché », mais une force divine qui va à l’encontre de notre tendance naturelle à pécher et à choisir la mauvaise voie. Sans cette force surhumaine, nous sommes perdus et voués à la destruction. Car la force ennemie que nous abritons en notre propre chair est puissante au point de nous rendre incapable de faire le bien et de nous pousser à penser mal et à agir mal.

Le diable sait si bien ce que nous convoitons, ce qui nous stimule, ce qui nous manque. Il sait quelle partie de nous-mêmes chatouiller. Il sait comment provoquer la tentation pour laquelle la loi du péché, qui est dans nos membres, sera trop forte.

Mais si nous gardons l’esprit enraciné dans la loi de Dieu, le secours divin arrivera à temps. Soit que nous ayons trempé le doigt dans le poison, soit que nous en ayons bu une goutte, le Saint-Esprit de Dieu nous donnera le courage de renverser la coupe et de nous repentir.

« Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. » (1 Cor 15 ; 57-58)

Le travail pour le Seigneur peut revêtir plusieurs formes : partager la vérité avec qui veut bien l’entendre, faire le bien autour de soi, travailler sur soi, sur son caractère, faire le ménage dans sa vie de manière à vivre plus en harmonie avec la Loi de Dieu, accomplir la justice de Dieu en visitant la veuve et l’orphelin – c’est-à-dire, ceux qui sont seuls et désemparés – et surtout croire en Jésus-Christ avec une foi vivante, inébranlable et renouvelée de jour en jour.

Il y a beaucoup d’autres choses que l’on peut faire pour servir Dieu et souvent, on pense aux grands ministères implantés ça et là dans divers pays, ces immenses entreprises qui œuvrent pour la gloire de Dieu. Mais sommes-nous tous prédestinés à œuvrer dans les mêmes domaines ? Si notre Créateur a mis des dons différents en chacun de nous, si nos aptitudes et nos talents divergent, ainsi que nos lacunes, il est fort probable que le Dieu de la créativité ne tienne pas à œuvrer au travers de Ses enfants d’une seule et même manière.

La Bible dit qu’il y a un temps pour tout.

Un jour, Dieu me montrera clairement ce qu’Il attend de moi à une plus grande échelle. Ainsi, la véritable foi est celle qui attend, non pas de manière passive, mais en suivant les signes de l’avènement du Seigneur et en restant spirituellement éveillé et actif, afin de ne pas se trouver sans huile le jour venu.

Que l’amour de notre Dieu et l’attachement à Sa Vérité vous gardent dans les parvis de Sa Grâce.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle




D.494 – Mon heure n’est pas encore venue

Par Joseph Sakala

Aux pharisiens de son temps, Jésus a déclaré : « C’est moi qui rends témoignage de moi-même ; le Père qui m’a envoyé, rend aussi témoignage de moi. Ils lui disaient donc : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Jésus dit ces paroles dans le lieu où était le trésor, enseignant dans le temple ; et personne ne se saisit de lui, parce que son heure n’était pas encore venue. Jésus leur dit encore : Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez venir où je vais » (Jean 8:18-21). Ce passage est la septième fois dans l’Évangile de Jean où Jésus utilise l’expression « mon heure n’est pas encore venue », annonçant Sa mort prochaine. Même si c’était la raison première de Sa venue dans le monde, cet événement ne pouvait pas être précipité.

Lorsque Sa mère Lui dit : ils n’ont plus de vin, lors de la noce de Cana, Jésus lui répondit : « Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue » (Jean 2:4). Lorsque : « la fête des Juifs, appelée des Tabernacles, approchait … ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps est toujours venu. Le monde ne peut vous haïr ; mais il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Pour vous, montez à cette fête ; pour moi, je n’y monte pas encore, parce que mon temps n’est pas encore venu » (Jean 7:2-8).

Lorsque Ses ennemis ont tenté de se saisir de Lui à la fête des Tabernacles : « Jésus s’écriait donc dans le temple, enseignant, et disant : Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis. Je ne suis pas venu de moi-même, mais celui qui m’a envoyé est véritable, et vous ne le connaissez point. Moi, je le connais ; car je viens de sa part, et c’est Lui qui m’a envoyé. Ils cherchaient donc à se saisir de lui ; mais personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue. Cependant, plusieurs du peuple crurent en Lui, et disaient : Quand le Christ viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en fait celui-ci ? » (Jean 7:28-31). Même ceux qui croyaient en Lui disaient pourtant « quand le Christ viendra… » alors que Jésus était devant eux.

Même : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié). Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). Mais Son heure étant venue, Ses ennemis ont mis la main sur Lui et L’ont mis à mort. C’est alors que Jésus fut glorifié et que le Saint-Esprit fut donné.

Présentement, nous attendons un autre grand événement qui n’est pas encore venu. C’est encore Jean qui nous dit : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:1-3).

Lors de ce merveilleux moment à venir, Dieu aura : « mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:8-10).

Ces grandes promesses et d’autres également qui Lui sont associées n’ont pas encore été accomplies et le monde en général est loin de Lui être assujetti, et nous sommes loin d’être semblables à lui. Mais l’heure vient, tout comme au début : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » nous dit Jean 4:23-24. Le mot « adorateurs » est souvent utilisé dans les milieux qui se disent chrétiens. Il existe des services d’adorateurs, des chœurs de chant adorateurs, des équipes d’adorateurs, des manuels d’adorateurs, des séminaires d’adorateurs, etc. Cependant, l’instruction originale d’adoration biblique est très mal comprise. Dans les originaux grecs et hébreux, le mot « adoration » veut simplement dire « se prosterner ». Il est traduit de l’hébreu la toute première fois qu’il est utilisé.

Lorsqu’Abraham : « leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre ; et il dit : Mon Seigneur, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point outre, je te prie, devant ton serviteur » (Genèse 18:2-3). Abraham reconnut immédiatement qu’il devait adorer Dieu et se soumettre à Sa volonté. La dernière fois que le mot « adorer » est utilisé, c’est dans Apocalypse 22:8-9 : « Et moi, Jean, je suis celui qui ai vu et entendu ces choses. Et après les avoir entendues et vues, je me jetai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit : Garde-toi de le faire ; car je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. » Seul Dieu, notre Créateur et Sauveur, est digne d’adoration et cette adoration doit se faire dans une soumission totale à Sa volonté.

Voilà pourquoi notre adoration doit être faite en esprit et en vérité. Notre esprit doit se soumettre à Dieu qui est Esprit, et ceci ne peut se faire que dans la vérité. Souvenez-vous des paroles de Jésus concernant le Saint-Esprit qu’Il a promis d’envoyer afin de vivre dans Ses disciples. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Le Saint-Esprit allait exécuter cela en révélant la Parole de Dieu aux auteurs du Nouveau Testament, exactement comme Il l’a fait aux auteurs de l’Ancien.  « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Dans Sa dernière prière au Père enregistrée par Jean, Christ a prié pour nous en disant : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Donc, la vraie adoration est simplement de se soumettre à faire la volonté de Dieu telle qu’écrite dans Sa Parole, la Bible, en étant guidé par Son conducteur, le Saint-Esprit, et en glorifiant Christ.

« Jean lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce. Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1:15-17). Il est impossible d’épuiser les richesses de la grâce offerte par notre Seigneur Jésus-Christ. D’abord, nous avons reçu le salut. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:21-24). « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance », nous confirme Paul dans Romains 5:1-4.

Paul nous déclare également, dans 1 Corinthiens 15:10-11 : « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi. » « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant », nous déclare Hébreux 12:28-29.

Mais il y a encore plus, car nous avons besoin de la grâce dans les moments d’épreuves et d’opposition, afin de bien servir. Alors, dans ces moments : « … il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous », nous déclare Jacques 4:6-7. Les chefs des nations, les orgueilleux, devraient se rappeler que Dieu leur résiste, même s’ils ne s’en aperçoivent pas.

Tandis que, dans le cas de Paul, Dieu lui a dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Par la grâce, Dieu nous donne la force suffisante pour chaque nécessité et chaque besoin. « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9).

« C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour », nous exhorte Paul, dans 2 Corinthiens 8:7-8. L’apôtre Pierre se joint à Paul pour déclarer : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18).

« C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). La foi en Christ ne nous immunise pas contre les inquiétudes spirituelles ou la défaillance de l’esprit. Car cette condition pourrait être le résultat d’une frustration de notre propre nature, notre incapacité à aimer Dieu autant que nous devrions, de prier efficacement, de comprendre les Écritures, ou simplement de porter assez de fruit pour Lui. Nous pourrions avoir le sentiment que nos meilleurs efforts pour représenter Dieu dans notre entourage n’ont pas été efficaces et que très peu de gens, par leur comportement, témoignent en faveur de Christ par leur ministère. Parfois, nous questionnons Dieu à savoir pourquoi Dieu ne favorise pas ceux qui Lui obéissent, avec toutes les bénédictions et les circonstances plaisantes, alors que nous voyons les méchants prospérer. Et cela nous laisse frustrés et découragés.

Cependant, la réponse à notre dilemme est Christ ! Regardez vers Lui et Jésus peut régénérer le plus découragé des saints, car : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Cela nous aidera à persévérer lorsque nous apercevrons ce que Jésus a enduré : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes », nous déclare Pierre, dans 1 Pierre 2:23-25. Et Jésus a enduré tout cela, pas pour Lui-même ou juste pour Ses disciples, mais également pour nous : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:10). Oui, par Sa résurrection !

« Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Dans ce seul verset, nous découvrons quatre aspects du travail de Christ à notre égard. Alors que nous regardons chaque aspect, notons d’abord que c’est par Lui que nous sommes en Jésus qui est devenu toute chose pour nous.

La sagesse de Dieu. Paul écrivait à l’Église de Corinthe en Grèce. Les Grecs étaient très impressionnés par la sagesse, mais Paul leur déclare que Christ était la sagesse de Dieu. Une telle sagesse est également transmise à : « ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1:24-25).

La justice. Christ étant fait justice, Il devient une justice tout à fait suffisante pour nous. Cette justice imputée devant Dieu nous accorde également un accès devant Lui, une paix avec Lui et l’ultime gloire avec Lui.

La sanctification. En Christ, nous bénéficions, non seulement de Sa justice, mais nous sommes assurés aussi de Sa sainteté. Au travers de la puissance du Saint-Esprit, nous savons que nos vies seront constamment formées pour ressembler à Jésus-Christ, si nous demeurons fermes en Lui.

La rédemption. Christ fut fait rédemption pour nous, et c’était Son but  premier pour Ses disciples. Au travers de Son travail de rédemption, nous avons été complètement délivrés de la puissance du péché et nous serons un jour complètement délivrés aussi de la présence du péché.

Lorsque nous voyons ce que Jésus a fait pour nous, nous réalisons combien nous étions impuissants et comment Christ a agi fortement à notre égard : « Afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (v. 31). Alors : « pourquoi regardes-tu une paille qui est dans l’œil de ton frère, et tu ne t’aperçois pas d’une poutre qui est dans ton propre œil ? Ou, comment peux-tu dire à ton frère : Mon frère, souffre que j’ôte la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas une poutre dans le tien. Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment tu ôteras la paille qui est dans l’œil de ton frère », nous dit Jésus, dans Luc 6:41-42.

Cette question rhétorique posée par Jésus nous montre d’une façon incisive un péché commun à la plupart des chrétiens. Je parle du péché de notre propre justification, commis au nom de la moralité. Il est très facile de critiquer des frères et des sœurs chrétiens pour leurs déficiences morales ou éthiques, alors qu’on se justifie simultanément pour les mêmes déficiences ou encore pires. Paul avait saisi ce comportement et ne se gêna pas de dire : « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses » (Romains 2:1).

La véritable moralité est générée intérieurement, du cœur, par la gratitude et l’amour pour Jésus et Sa Parole, puis manifestée extérieurement dans une vie orientée sur Jésus et non centrée sur nous-mêmes. L’autojustification, par contre, est générée par un cœur orgueilleux et manifestée dans un esprit de critique. La moralité se juge, alors que ce genre de justification juge les autres. Cette inconsistance afflige tous les chrétiens jusqu’à un certain degré ; alors, il nous faut être spécialement alertes pour ne pas que cela se produise dans notre vie. Nous devrions condamner le péché, bien sûr, mais nous devrions au moins être intéressés à le corriger en nous, comme nous le sommes pour le corriger chez un frère.

« Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », dit Paul, dans Romains 14:10-13. Mais si, en fait, il faut ôter la paille qui est dans l’œil d’un frère, Paul nous déclare, dans Galates 6:1 : « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. »

« Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres », nous confie Paul, dans Galates 5:24-26. Lorsqu’une personne accepte Jésus comme Son Sauveur et Rédempteur, Celui qui le sauve de ses péchés, une merveilleuse chose a lieu. L’Esprit de Dieu entre littéralement dans son corps pour y vivre et pour guider cette personne dans sa nouvelle vie en Christ. Alors, cet individu est en Esprit, qu’il le ressente ou non. Dans Romains 8:9-10, Paul nous assure que : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. »

Le corps du croyant devient le temple dans lequel l’Esprit peut régner sur sa vie. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20. En plus de nous guider au travers des Écritures qu’Il a Lui-même inspirées et au travers des circonstances qu’Il ordonne : « l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Dans 1 Jean 4:13, l’apôtre nous confirme : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit. » Regardons cette belle promesse que Jésus nous a faite avant de monter au ciel : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:16-20).

C’est ainsi que nous pouvons être remplis de toute la plénitude de Dieu. Une relation si merveilleuse transformera sûrement nos vies. Comme le dit si bien Paul, dans Galates 5:16-18 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. » Jésus nous voit du haut du ciel et Il S’occupe de nous avec le Père. « Car le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père ; car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement » (Jean 5:19).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait, le Fils le fait aussi, car : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Dieu voit tout et : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons » (Proverbes 15:3). Mais il est intéressant de noter qu’il n’y a que sept occasions dans son Évangile où l’apôtre Jean identifie spécifiquement que Jésus a vu un événement particulier et qu’Il a fait une action spéciale pour le régler. La première, ce fut lors de Son baptême où : « les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure » (Jean 1:37-39).

On voit la deuxième occasion dans Jean 1:45-51, où : « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

La troisième occasion se trouve dans Jean 5:5-9, où nous voyons qu’il : « y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. »

La quatrième occasion se passe lors de « la Pâque, la fête des Juifs, [qui] était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde » (Jean 6:4-12).

La cinquième occasion fut lorsque : « Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. Or, les voisins et ceux qui avaient vu auparavant qu’il était aveugle, disaient : N’est-ce pas là celui qui se tenait assis, et qui demandait l’aumône ? Les uns disaient : C’est lui ; d’autres : Il lui ressemble ; lui disait : C’est moi-même. Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : Un homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, et en a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé, et t’y lave. Je suis donc allé, et me suis lavé, et je vois » (Jean 9:1-11).

La sixième intervention de Jésus fut lorsque Lazare, le frère de Marie, est mort et Jésus a vu pleurer celle-ci. Et Jésus pleura aussi. Dans Jean 11:34-44, Jésus lui dit : « Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. »

Finalement, la septième intervention est arrivée lorsque Jésus, mourant sur la croix : « voyant Sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19:26-27). Jésus voit toujours ceux qui souffrent, ceux qui ont de la peine, ceux qui ont faim, et c’est toujours Son heure pour intervenir dans la vie de Ses enfants. Après tout, Il est notre Père.




D.492 – La loi de liberté

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 2:10-12, nous lisons : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. » Nous avons donc le privilège de vivre en liberté où nous pouvons adorer Dieu en toute liberté, en accord avec Sa Parole. La liberté ne nous donne pas le droit de pécher, car même la loi du pays nous défend certaines choses. Fondamentalement, la loi des gouvernements est fondée sur la loi naturelle de Dieu telle que dévoilée dans la Parole de Dieu. Dans ce contexte, nous avons la liberté, mais pas la liberté de défier la loi physique de la gravité, ni la loi spirituelle de la liberté.

De nos jours, certains individus recherchent la licence plutôt que la liberté, ce qui est une contradiction de termes, car la licence n’est pas la liberté. Jésus Lui-même a déclaré aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32). Nous affranchir de quoi ? Du péché. Or, la licence, c’est la soumission à l’esclavage du péché. Oui la vérité vous rendra libre, mais pas de transgresser la vérité que l’on vient de voir. Dans 1 Jean 3:4-6, nous apprenons que : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. » Et comme personne n’est parfait : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Mais cette déclaration de Jean ne l’a pas empêché de dire, dans 1 Jean 3:8-10 : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. » C’est pourquoi Jacques dit bien : « Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort », et non la liberté (Jacques 1:15). Personne ne peut être sauvé par la loi ; cependant, ceux qui sont sauvés le sont par la grâce. Et cette grâce nous vient de Dieu par la foi en Christ. Ainsi, la loi est sainte et le commandement est saint, juste et bon.

On pourrait donc se joindre à David et proclamer : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. Je marcherai au large, parce que j’ai recherché tes commandements. Je parlerai de tes témoignages devant les rois, et je n’aurai point de honte » (Psaume 119:44-46). Il y a vraiment une loi de liberté et quiconque voudra y marcher le fera selon la volonté de Christ. « Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25).

C’est cette loi de la liberté qui doit amener la paix sur la terre. Mais avons-nous vraiment la paix sur la terre ? Les hommes connaissent une sorte de paix qui peut se résumer à une trêve fragile entre deux guerres, mais maintenant, cette paix n’est pas disponible à cause de toutes les petites guerres éclatant un peu partout sur la terre, les actes de terrorismes, les assassinats politiques et j’en passe. Jérémie avait si bien prophétisé : « Et ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple, disant : Paix, paix ! et il n’y a point de paix. Sont-ils confus d’avoir commis des abominations ? Ils n’en ont même aucune honte, et ils ne savent ce que c’est que de rougir. C’est pourquoi ils tomberont parmi ceux qui tombent ; quand je les visiterai, ils seront renversés, dit l’Éternel » (Jérémie 6:14-15).

Ce jugement écrit par le prophète Jérémie sur les faux prophètes de son temps pourrait bien trouver un parallèle aujourd’hui. Le même embarras fut prononcé par Jérémie, au chapitre 8, verset 11 ; alors, incontestablement, il devait le considérer important. Le prophète Ézéchiel a lancé le même jugement contre les faux prophètes de son temps. « Et ces choses arriveront parce que, oui, parce qu’ils égarent mon peuple, en disant : Paix ! quand il n’y a point de paix. Mon peuple bâtit un mur, eux ils le recouvrent de mortier. Dis à ceux qui le recouvrent de mortier, qu’il s’écroulera. Une pluie violente surviendra, et vous, grêlons, vous tomberez, et un vent de tempête éclatera. Et voici, le mur s’écroule. Ne vous dira-t-on pas : Où est le mortier dont vous l’aviez couvert ? Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Dans ma fureur, je ferai éclater un vent de tempête ; dans ma colère il surviendra une pluie torrentielle, et dans mon indignation des grêlons tomberont, pour tout détruire. Et je renverserai le mur que vous aviez recouvert de mortier ; je le jetterai à terre, tellement que ses fondements seront mis à nu ; il s’écroulera, et vous serez entièrement détruits sous ses décombres, et vous saurez que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 13:10-14).

Presque chaque individu préférerait vivre en paix, mais le mot lui-même est devenu un cliché ironique. L’observance annuelle de la Journée des Vétérans, originalement appelée « Jour de l’Armistice », exprimait l’espérance que, lorsque la guerre courante serait réglée, elle deviendrait la guerre finale et alors, il y aurait « paix, paix ». Le mot « armistice » vient du latin qui veut dire « armements au repos ». Mais il n’y a pas de paix ; il y a eu de nombreuses guerres à l’époque des Babyloniens, au temps des Romains, à l’ère médiévale et durant toutes les époques. Même aujourd’hui, il existe des douzaines de petites « guerres et de bruits de guerres » à n’importe quelle année (Matthieu 24:6) et ces petites guerres continueront jusqu’à l’avènement de Christ, le « Prince de Paix ». Il parlera de paix aux nations, Il dominera d’une mer à l’autre et du fleuve aux extrémités de la terre (Zacharie 9:10).

Pendant ce temps, l’apôtre Jacques nous rappelle notre culpabilité personnelle. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:1-7).

Et Paul nous exhorte ainsi : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous » (2 Corinthiens 13:11). Tout le monde veut vivre en paix, mais à quel prix ? Le 6 juin 2014 a eu lieu le 70ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie. Aux célébrations, on pouvait remarquer la présence d’une vingtaine de leaders mondiaux dont Barack Obama (USA), Vladimir Poutine (Russie), le nouveau président de l’Ukraine Petro Poroshenko, ainsi que sa Majesté la Reine Elizabeth (Royaume-Uni). François Hollande, alors Président de France, agissait comme maître de cérémonies pour cette journée remplie d’émotions. Le respect, l’appréciation et les honneurs furent rendus, particulièrement aux États-Unis et à l’Angleterre, pour leur engagement à la paix, à la liberté et à la démocratie. On a aussi abondamment signalé la bravoure, le courage et le sacrifice de tous ceux qui ont participé à cette Campagne en Normandie.

C’est un fait historique attristant, lorsque les Alliés ont tenté de libérer l’Europe, plusieurs milliers de citoyens français furent tués par ces mêmes Alliés qui tentaient de les libérer. Quelques 15 000 personnes ont perdu la vie dans les jours qui ont précédé le Jour-D par le bombardement intense de Normandie. 5 000 citoyens furent tués lorsque les Alliés libérèrent le seul village stratégique de Caen. Peut-être qu’au moins 57 000 personnes ont perdu la vie durant la guerre entière, un peu moins que les 60 000 citoyens anglais tués pendant le blitz allemand de Londres. Plusieurs français furent attristés par un tel sacrifice. Mais tous les Alliés qui ont payé le prix ultime de leur vie dans la bataille de Normandie ont aussi sacrifié leur vie pour la France.

Le nombre de décès durant la campagne continue d’augmenter au fur et à mesure que les historiens tentent d’en déterminer l’exactitude. La dernière estimation évalue à 6 500 le nombre d’Alliés, soit blessés, morts ou disparus en moyenne, par jour durant cette campagne qui a duré soixante-dix sept jours. Cela nous donne au-delà d’un demi-million d’hommes. Aujourd’hui, quelques 110 000 soldats, morts dans cette guerre, reposent en paix dans vingt-sept cimetières bien entretenus en Normandie, dont 77 866 Allemands, 9 386 Américains, 17 769 Anglais, 5 002 Canadiens et 650 Polonais. Ils nous fournissent un rappel silencieux du coût horrifique de la guerre pour défendre la paix et la liberté. En 1944, l’enjeu était très élevé, car c’était un cas de vie ou de mort pour ceux qui cherchaient la paix et la liberté.

Les Alliés savaient qu’ils devaient lancer tout ce dont ils disposaient comme armements contre l’ennemi afin de gagner à tout prix, sachant fort bien qu’il n’y aurait pas une seconde chance. Le continent européen fut libéré d’une autre guerre mondiale jusqu’à ce jour. Ceci a permis à l’Europe de rebâtir une civilisation. La prospérité du continent d’aujourd’hui peut directement être retracée aux efforts des Alliés au moment crucial du continent. Nous ne devrions jamais oublier le sacrifice ultime des hommes et des femmes prêts à combattre et à mourir afin de ramener la paix dans le monde. Nous leur devons une profonde dette de gratitude sans fin. Pour ceux qui sont nés après la guerre et qui n’ont jamais vécu au travers d’une guerre en Europe, soyons reconnaissants. Notre liberté est un don sans prix que nous ne devrions jamais sous-estimer.

Rappelons-nous toujours que la paix relative dont nous jouissons aujourd’hui est transitoire. C’est ce que nous prédit la Bible. Un énorme conflit mondial nous est annoncé pour les derniers jours de notre société actuelle, dans Matthieu 24:6-10, lorsque Jésus Lui-même nous dit : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. »

Et dans Matthieu 24:21-25, Jésus ajoute : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. » Il est question d’une grande tribulation mondiale comme la terre n’en a jamais connue auparavant et, heureusement, n’en connaîtra plus jamais. Mais l’humanité entière devra voir des atrocités inimaginables avant le retour de Christ pour mettre fin à cette société en rébellion constante et complètement détachée de Son Créateur.

Jésus commence par nous décrire la première guerre dirigée par Lucifer et ses anges en rébellion contre Dieu pour s’emparer de Son trône. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Donc, Lucifer, qui devait porter la lumière de Dieu aux humains, est devenu, par sa rébellion, l’ennemi de Dieu et Son adversaire nommé Satan, ayant maintenant comme but unique de détruire les humains. Alors, depuis Adam et Ève, le diable sème la division parmi les humains en leur inspirant de se détruire les uns les autres par les guerres, le terrorisme international, le racisme de plus en plus violent et en les amenant finalement dans un conflit mondial tel que, si ces jours n’étaient pas abrégés, aucun humain ne pourrait survivre. Mais à cause de Ses Élus, Jésus nous dit que ces jours seront raccourcis.

Mais Satan aura la possibilité de séduire un très grand nombre par une apostasie mondiale, par une dictature militaire (appelée la Bête) appuyée par un faux prophète (religieux) que les gens associeront au Messie. Cette séduction sera si puissante qu’Apocalypse 13:4 nous révèle : « Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête ; on adora aussi la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? » Ce chef militaire sera tellement enflé d’orgueil qu’il s’opposera directement à Dieu. Alors, aux versets. 5 et 6 : « On lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes ; et on lui donna le pouvoir de faire la guerre pendant quarante-deux mois [trois ans et demi]. Et elle ouvrit la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer contre Son nom et Son tabernacle, et contre ceux qui habitent dans le ciel [les anges de Dieu]. »

Mais le règne de la Bête militaire sera de courte durée, comme Jésus l’avait si bien prédit. Alors, vers la fin de cette tribulation épouvantable de trois ans et demi, la septième trompette annoncera le retour de Christ. Dans Apocalypse 11:15-17, nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu TOUT PUISSANT, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. »

Alors que Jésus revient sur les nuées pour chercher Ses Élus, la Bête militaire et les armées croiront que la terre est attaquée par des extra- terrestres. Nous voyons dans Apocalypse 16:16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Les armées se croyant menacées : « …combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14).

Jean poursuit en disant : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout Puissant » (Apocalypse 19:11-15).

Notez bien ce qui arrive maintenant : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste [des armées] fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:16-21).

Apocalypse 16:16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Mais comment ces armées à Armageddon seront-elles tuées pour rassasier les oiseaux de leur chair ? Zacharie 14:12 nous déclare : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. »

Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu amènera une paix complètement exempte de guerre pendant mille ans. « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:19). « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse » (Hébreux 12:14-16). « Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix », nous déclare Jacques 3:18. « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:10-12).

Nous n’avons qu’à lire la première page de n’importe quel journal local pour nous apercevoir que ça ne va pas vraiment bien dans le monde. Les guerres, les révolutions, les sécheresses, la faim, les ouragans, les tremblements de terre, le terrorisme, la drogue illégale, les vols, les meurtres augmentent d’année en année et il ne semble pas y avoir de fin. « Mais il y a toujours eu ces choses dans le monde, » me direz-vous. D’accord, mais avec autant de fréquence et autant de violence ? Je me souviens d’une époque où on pouvait encore se promener le soir en paix. Aujourd’hui, regardez autour de vous et notez les caméras accrochées un peu partout, destinées à surveiller chaque action humaine, entièrement hors de notre vue. Il n’y a pas si longtemps, on pouvait laisser notre maison sans verrouillage. Essayez de faire cela maintenant et voyez. Non, il faut être vraiment aveugle pour ne pas voir que ça ne va plus.

Depuis le début des temps, les hommes nous ont toujours promis la paix par leur gouvernement, à chaque élection. Et c’est toujours pareil, rien ne change, les visages sont différents, mais le système reste inchangé. Parce que ce que les humains en général ne savent pas, c’est que notre système en entier est pourri, parce que les hommes ne sont que des marionnettes dirigées par un grand chef qui s’appelle Satan et qui séduit la terre entière. Allez n’importe où sur la terre et remarquez que c’est le même système qui marche partout ; chacun pour soi, voler son prochain sans se faire prendre et dominer sur l’autre. Et de nos jours, nous entendons parler d’un Nouvel Ordre Mondial où l’humanité souhaite contrôler son destin avec un gouvernement unique, sans se demander ce qui se passerait si l’élite de ce Gouvernement Mondial était entièrement dirigée par Satan. Pensez-vous qu’il y aurait vraiment la paix dans le monde ?

Mais voici une bonne nouvelle. L’humanité aura finalement un gouvernement mondial de paix. Pouvez-vous imaginer un monde où toutes les nations vont coopérer ensemble à travailler en paix ? Où aucune famille n’aura à agoniser au sujet d’un fils ou d’une fille perdu sur un champs de bataille, laissant derrière des orphelins ? Un temps où on n’entendra plus les mots « char d’assaut », « bateaux de guerre », « bombes », « ogive nucléaire » et « beaucoup de morts », car ils ne feront plus partie du vocabulaire. « Impossible ! » me direz-vous, « Ce n’est pas la réalité ! » Jadis, les prophètes bibliques ont prédit des conditions utopiques. Un monde avec des surplus de nourriture pour fournir aux besoins de la population de la terre entière, où les fermiers prospèreront. Un monde dans lequel les hommes et les femmes apprendront à vivre sans haine et sans bigoterie raciale ou religieuse. Un monde où les habitants apprendront à respecter la culture, les habiletés, les talents et surtout les uns les autres. Un monde où on apprendra à s’aimer et à se comprendre.

Dans ce nouveau monde, les habitants deviendront des pionniers dans une découverte nouvelle quelconque. Les sociétés apprendront à unir leurs valeurs communes dans le but d’amener la paix d’esprit, la satisfaction et l’accomplissement. Il n’y aura plus de meurtres, de viols, de drogue, d’abus d’enfants, de répression, de convoitise ou de corruption. On enseignera aux habitants à vivre en paix et à s’aimer les uns les autres sur une planète complètement revitalisée. Trop beau pour être vrai ? Pas si vous comprenez le travail que Dieu prépare actuellement pour chacun de vous. Ses plans sont inscrits dans la Bible depuis plusieurs siècles.

La Bible nous donne en détail ce que les Élus de Dieu feront comme travail dans le merveilleux Royaume de Dieu, pendant le Millenium, lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas sur cette terre. Mais ils ne règneront pas seulement pendant mille ans, mais je vous laisse saliver. Avant de vous dévoiler toute cette magnifique beauté dans une coopération et une joie sans pareilles, il faut d’abord que je vous fasse comprendre ce qui doit se passer sur cette même terre au sujet de la destruction et du cahot de Satan qui va tenter de détruire la population entière. Pourtant, Jésus a donné à tous ceux qui voulaient le savoir, un compte-rendu détaillé dans les quatre Évangiles pour ceux qui auraient soif de la vérité.

Dans Matthieu 24:1-2, Nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dès le premier siècle, Jésus les avertit que le temple serait détruit. Mais pourquoi ? Cela vous montre que, depuis les débuts, Satan s’opposait à Christ dans l’enseignement de l’Évangile du Salut que Jésus est venu nous apporter et que la grande majorité des gens ont tout simplement refusé d’accepter. Ce rejet a-t-il découragé notre Seigneur ? Pas du tout, Il avait une mission et Il l’a exécutée sans dire un mot.

Savez-vous combien de sauvés Jésus a laissés sur la terre lorsqu’Il est monté au ciel ? Tenez vous bien ! Aucun, car personne n’avait encore reçu le Saint-Esprit à ce moment-là, pas même les apôtres ! Mais, le jour de la Pentecôte, Pierre se leva au milieu des disciples assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes (Actes 1:15). Trois ans et demi de mission et cent vingt (120) convertis vivants… Mais quel beau commencement ! Revenons dans Matthieu et aux disciples. « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde. Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:3-5). Déjà, Jésus les avertissait qu’il y aurait des prédicateurs qui prêcheraient au nom de Jésus et malgré cela séduiraient beaucoup de gens. Certains diront suivre le Christ, d’autres diront être le Christ.

Mais comment pourront-ils réussir ? C’est ici que nous voyons vraiment ceux que Dieu appelle. Depuis les débuts de l’Église, beaucoup de gens vont au service pour passer le temps, car rares sont ceux qui vérifient tout ce qui est prêché pour s’assurer que c’est vrai. On dit que l’habit fait le moine. Surveillez ceux qui ont les plus grandes congrégations, pour voir la variété des habits, mais le manque de contenu des sermons ! Et c’est ainsi que les pauvres brebis se font endormir par celui qui instruit au nom de Jésus. « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs » (Matthieu 24:6-8).

Environ soixante-dix ans plus tard, JÉSUS revient sur ce qui se passera dans les derniers jours, mais, cette fois, dans une vision apocalyptique donnée à Jean, le disciple que Jésus aimait. Mais cette fois-ci, nous recevons également la prophétie de la grande tribulation des trois ans et demi, où mille deux cent quatre-vingt-dix jours. Où sera Dieu lors des futures guerres ? Il délivrera, comme par le passé, mais ce sera différent cette fois ! Nous venons de voir que ce sera très différent cette fois, car il faut mettre un terme une fois pour toutes aux guerres sans fin pour avoir finalement la paix pendant mille années sur cette terre.




D.491 – Les origines de la souffrance

Par Joseph Sakala

Les guerres, le terrorisme, les enlèvements, les meurtres, les épidémies, les atrocités un peu partout dans le monde, portent les individus à demander pourquoi il y a tant de souffrance. Pourquoi un Dieu aimant permet-Il les tortures, les enlèvements, les viols, les meurtres et les guerres ? Pourquoi Dieu permet-Il la mort et les dommages causés par les tremblements de terre, les tsunamis et les autres désastres violents causés par la mauvaise température ? Pourquoi permet-Il les ravages résultant des maladies et comment permet-Il que des millions de gens meurent de faim ? Le monde a depuis longtemps tenté d’expliquer la raison des souffrances humaines. Mais la Bible définit clairement, et les origines, et les souffrances à venir.

La première correction à apporter dans la fausse vision du monde vis-à-vis de Dieu, c’est de faire la différence entre « permettre » et « ne pas empêcher ». Car, en fait, Dieu ne permet pas les guerres, le terrorisme, les enlèvements, les meurtres, les viols et les atrocités un peu partout dans le monde. Au contraire, Il interdit ces actions parce qu’elles sont contre Sa loi et donc, contre Sa volonté. Cependant, Il ne les empêche pas toujours d’arriver, ce qui n’est pas pareil. Dieu n’est pas responsable du mal que les hommes font ; Satan, si.

Peut-être que je vais choquer plusieurs lecteurs, mais la majorité du monde ne réalise pas que nous ne vivons pas dans le monde de Dieu aujourd’hui. Oui, Dieu est beaucoup plus puissant que Satan et Dieu intervient dans les affaires humaines comme Il lui plaît. Voici ce qu’Esaïe fut inspiré d’écrire : « Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau, ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole » (Ésaïe 40:15). Et, aux versets 17-18 : « Toutes les nations sont devant lui comme un rien. Elles ne sont à ses yeux que néant et que vanité. A qui donc feriez-vous ressembler Dieu, et par quelle image le représenterez-vous ? »

« N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter ; c’est lui qui réduit les princes à rien, et qui anéantit les gouverneurs de la terre » (Esaïe 40:21-23). Dans Daniel 4:17, nous apprenons que : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes. » Donc, Dieu intervient dans les affaires des hommes comme Il le juge bon. Regardez autour de vous et ne vous posez plus de questions en vous demandant pourquoi un tel fut « élu » président ou dictateur d’un pays.

C’est pourquoi Jésus nous dit, dans Matthieu 5:43-45 : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Mais jusqu’au moment du retour de Christ, la Bible rend très clairement que c’est Satan qui est le « dieu de ce monde ». À Ses disciples, Jésus a déclaré : « Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince de ce monde vient ; mais il n’a rien en moi. »

Et, dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul nous confirme : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. » Satan est plein de violence et de péchés, comme le déclare Ézéchiel 28:15 : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. » Beaucoup de souffrances sur la terre sont le résultat direct de la malveillance de Satan et de son influence meurtrière, parce que le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion, Satan, fut meurtrier et menteur depuis sa rébellion, car : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? », nous dit Jacques 4:1.

En plus de l’implication de Satan dans notre société, il devient très important de comprendre que le monde entier souffre présentement des effets du péché individuel et national. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché », déclare Paul, dans Romains 5:12. Alors, si une personne souffre à cause d’un péché qu’elle a commis, ou à cause des péchés commis par d’autres, le péché amène la mort, parce que : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Et puisque tout le monde pèche, tout le monde souffre et meurt des conséquences du péché.

En plus de la souffrance causée par le péché, Dieu nous déclare, par Jérémie 18:11-12 : « Maintenant donc parle ainsi aux hommes de Juda, et aux habitants de Jérusalem, et dis leur : Ainsi a dit l’Éternel : Voici, je prépare du mal, et je forme un dessein contre vous. Détournez-vous donc chacun de votre mauvais train, et amendez vos voies et vos actions. Mais ils disent : C’est inutile ! Car nous suivrons nos pensées, et chacun de nous fera selon la dureté de son mauvais cœur. »

Jésus avait envoyé Ses disciples pour prêcher et, en plus de cela, Jésus leur dit : « Guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous. Mais dans quelque ville que vous entriez, si l’on ne vous reçoit pas, sortez dans les rues, et dites : Nous secouons contre vous la poussière qui s’est attachée à nous dans votre ville ; sachez pourtant que le règne de Dieu s’est approché de vous. Je vous dis qu’en ce jour-là le sort de Sodome sera plus supportable que celui de cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin ; malheur à toi, Bethsaïda ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, avaient été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient converties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au Jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer » (Luc 10:9-15).

Dans Lévitique 26:1, Dieu déclare : « Vous ne vous ferez point d’idoles, et vous ne vous dresserez ni image taillée, ni statue, et vous ne mettrez pas de pierre ornée de figures dans votre pays, pour vous prosterner devant elle ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. » Et, dans Deutéronome 28:1, Dieu dit également à Son peuple : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Ont-ils écouté ? Dans Matthieu 24, dans le livre de l’Apocalypse et dans plusieurs autres Écritures, Jésus nous instruit que, lorsque le peuple ou les nations pêchent, Dieu permet que la punition leur arrive afin que tous viennent à la repentance.

Même les justes ont péché et souffrent des conséquences d’un monde en rébellion contre Dieu. Nous nous souvenons également que, même si nous ne souffrons pas présentement à cause d’un péché que nous aurions commis directement : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:10). Et Son sacrifice sur la croix nous permettra de revivre par une résurrection. Mais quand nous souffrons pour Christ, nous glorifions Dieu.

Alors, l’apôtre Pierre nous déclare : « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:12-17).

Voilà l’origine de la souffrance. Mais qu’en est-il de la souffrance future ? Malheureusement, Jésus a prédit qu’à la fin des temps, le monde ne comprendra pas ; et le péché ainsi que la souffrance augmenteront. « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). Mais au-delà des mauvaises nouvelles, il y a de bonnes nouvelles. Car Dieu nous a promis que : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Jésus a aussi prédit qu’à cause du péché : « il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Dieu ne permettra point à la terre de souffrir au-delà de ce qu’elle pourra endurer. Dieu ne laissera pas la domination de la terre à Satan pour toujours. Dieu a un plan de 7 000 années. Il avait créé l’homme et la femme libres de Lui obéir volontairement, tout en les créant à Son image et à Sa ressemblance. Mais ils se sont laissés séduire par Satan et c’est ainsi que le péché est entré dans le monde. Et Dieu n’essaie pas de sauver toute l’humanité en ce moment, car il faut que l’humanité apprenne par elle-même que, sans Dieu, elle est complètement perdue en écoutant le plan de Satan.

En tant que chrétiens convertis à Christ, nous sommes peinés de voir tant de souffrance autour de nous. Nous prions : « Que ton règne vienne. » Et nous prêchons l’Évangile du Royaume de Dieu à venir bientôt, annonçant la bonne nouvelle de l’avènement de Christ comme Roi et l’anéantissement de la domination de Satan. Cela arrivera lors de la septième trompette. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Mais : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

Alors, pendant cette espérance, nous savons également que le monde devra souffrir, car la conséquence du péché, c’est la souffrance et la mort. Il y a un vieux proverbe qui dit : « Vous ne manquerez pas d’eau jusqu’à ce que le puits s’assèche. » Dans notre société contemporaine, nous sommes tellement habitués d’avoir tout à la portée de la main, qu’il est difficile de supposer que toute cette abondance pourrait cesser un jour. Plusieurs diront : « Mais nous avons l’argent et les épiceries sont bondées de nourriture ! » Et si un jour toute cette abondance disparaissait ? Nous sommes parfois très surpris par un évènement ou un développement qui aurait dû être évident, mais qui fut quelque peu négligé ou tout simplement non reconnu, jusqu’à ce qu’il éclate soudainement et devienne réalité.

Par exemple, les pénuries d’énergie sont très prévisibles, compte tenu de notre forte demande en consommation et une production contrôlée. Mais, je vous informe également que les pénuries d’énergie sont un canular propagé par l’élite mondiale pour installer la peur et la servitude chez les gens. Il y a de l’énergie et de la nourriture en abondance, mais elles ne sont concentrées qu’entre quelques mains d’hommes avides qui empêchent leur saine distribution. Ils sont la cause des pénuries et de l’augmentation des coûts.

Les pénuries d’eau, combinées à un assainissement insuffisant, ouvrent la voie à la propagation rapide de la maladie et plusieurs virus dans les communautés pauvres densément peuplées. Le VIH/sida continue de se propager, même s’il est occulté dans les journaux, donnant l’impression d’être de plus en plus sous contrôle. Le transport aérien international risque de propager des maladies très rapidement partout dans le monde entier. Dans le sillage des catastrophes naturelles, dont beaucoup sont le fait d’apprentis sorciers qui jouent avec une science pervertie et qui affectent l’humanité d’aujourd’hui, nous constatons aussi plus que jamais la flambée de toutes sortes de maladies, souvent sans la disponibilité immédiate d’un remède.

Beaucoup diront fièrement : « Nous avons éliminé la variole, la rougeole, la poliomyélite, la tuberculose, le paludisme et d’autres maladies dévastatrices qui prévalaient il y a une génération à peine. » Certes, de grands progrès ont été accomplis, en grande partie par une meilleure hygiène et une alimentation améliorée, mais sommes-nous vraiment sécurisés dans notre santé publique ? Ou si nous comptons simplement les jours avant d’être confrontés à une terrible catastrophe avec un virus sans médicament ?

Remarquez attentivement que cela est prévu et planifié pour bientôt par l’élite cachée mondiale (la Synagogue de Satan) qui prévoit opérer une réduction massive de la population. Mais tout se passe si vite, de nos jours, que les gens ne prennent pas vraiment le temps de méditer et de faire des recherches sur ces choses. Nous prenons pour acquis que nous aurons toujours toutes sortes de pilules ou de médicaments pour contrer chaque maladie.

Des pandémies dévastatrices ont eu lieu tout au long de l’histoire. De 1347 à 1351, la peste bubonique a balayé l’Europe, l’Asie et l’Afrique, et elle est soupçonnée avoir causé la mort de plus de cent millions de personnes. Une pandémie de grippe mortelle a balayé le globe à partir de juin 1918 à décembre 1920, entraînant la mort d’environ cinquante à cent millions de personnes. Il y a eu une foule d’autres épidémies plus petites, mais toutes aussi mortelles. Lorsque la souche H1N1 du virus de la grippe, connue aussi sous le nom de la grippe porcine, a fait ses ravages, elle a causé quelques 18 000 décès dans le monde en 2009.

Les émeutes récentes au Moyen-Orient, en Europe, en Angleterre et aux États-Unis nous révèlent avec quelle rapidité on peut contourner la loi et l’ordre. Ces perturbations violentes peuvent rapidement couper les voies d’approvisionnement, interrompre la fourniture de nourriture saine, d’eau, de carburant et d’électricité. Les magasins seront rapidement vidés de leur nourriture et de leurs fournitures. Les établissements de soins médicaux seront débordés, et les forces de l’ordre et militaires ne pourront tout simplement pas faire face à la demande soudaine pour combattre les maladies.

La panique peut aggraver aussi la situation et le tissu fragile d’une société ordonnée qui pourrait très rapidement se détériorer. Il semble que la scène internationale soit maintenant réglée pour la propagation rapide de maladies dévastatrices. La Synagogue de Satan a déjà commencé le processus en rendant de plus en plus obligatoires les vaccins par lesquels ces maladies sont propagées. Beaucoup de maladies aujourd’hui n’existaient pas il y a cent ans. Pourquoi, pensez-vous ? Comment ont-elles fait leur apparition ? Vous posez-vous ce genre de questions ?

Les étudiants de la Bible ne sont pas surpris par ces développements. Dans un bon nombre de prophéties se rapportant à la fin des temps, la maladie et la souffrance humaine sont décrites en détails. Dans un passage bien connu, l’image d’un monde inquiétant est dessinée : « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer [l’Hadès, le séjour des morts] marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8). Veuillez reconnaître ici que ce n’est pas un acte de Dieu, mais ce que Dieu voit dans l’avenir de l’homme. Un acte provoqué par Satan et les hommes à sa solde.

Notez que la Bible dit bien la « quatrième partie de la terre » et non le quart de la population de la terre. On parle ici d’une surface terrestre et non de gens. Si ce quart de la terre s’avérait être la partie la plus peuplée, cela voudrait dire qu’au-delà du quart de la population terrestre pourrait mourir en très peu de temps par l’épée (les guerres), par la famine (récoltes détruites par les tornades, des ouragans, des inondations et l’avidité de la Synagogue de Satan), par la mortalité (pandémies et pestes de toutes sortes) et par les bêtes sauvages de la terre (vermine). Nous sommes présentement près de huit milliards d’êtres humains sur cette terre… alors, faites votre propre  calcul.

Regardez les nouvelles quotidiennes à la télé et les journaux, et que voyez-vous ? Le second renversement du gouvernement en Égypte après à peine deux ans. Des manifestations meurtrières au Brésil réclamant des services publics fonctionnels plutôt que des stades de soccer. Des mises à feu en Turquie contre un gouvernement jugé « islamisant » et trop conservateur, causant plusieurs morts et des milliers de blessés. La tentative de renverser la dictature en Syrie, causant des dizaines de milliers de morts, et le dictateur est toujours en place. L’assassinat du dictateur Kadhafi en Libye par son peuple, dans l’espoir d’établir une démocratie au pays. N’oublions surtout pas les deux conflits en Irak et en Afghanistan qui perdurent depuis au-delà de dix ans et dont la fin n’est pas évidente. Et finalement, la Corée du Nord qui fait des menaces à ses ennemis, prétendant avoir même plusieurs bombes nucléaires. Et j’en passe…

Ces manifestations sanglantes laissent une plaie impressionnante sur tout le système politique et écologique dans ces pays. C’est le nombre croissant de ces conflits qui nous indiquent clairement et résolument que ce n’est qu’une question de temps avant que la promenade réelle du cheval pâle, avec la souffrance et la mort, paraisse bientôt.  Néanmoins, les chrétiens ne devraient pas craindre cette époque terrible. Car Jésus a clairement prédit ces choses, tout en nous donnant des instructions réconfortantes.

Dans Apocalypse 3:10-12, Jésus a déclaré ceci à Son Église : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. »

Dans Matthieu 24:6-7, Jésus a déclaré ceci : « Et vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car toutes ces choses doivent arriver, mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un autre royaume. Et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. » Depuis quelques années, ce que nous voyons n’est qu’un prélude de ce qui est prophétisé, mais Dieu nous dit de ne pas nous troubler. Voici ce qui est promis à : « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut et qui repose à l’ombre du Tout Puissant. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint. De tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente [demeure]. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11). Avez-vous encore peur ?

Sommes-nous prêts à croire les promesses de Dieu ou faudra-t-il nous bâtir des abris remplis de nourriture pour trois ans et demi ? Avez-vous déjà fait le calcul de la quantité de nourriture et d’eau qu’il faudrait mettre dans cet abri, ainsi que sa grandeur pour accueillir votre famille ? Nous vivons donc à une époque qui donne à réfléchir. Et pourtant, en tant que chrétiens, nous avons la promesse de l’intervention directe de Dieu pour Ses « Élus ». Je parle de ceux qui sont appelés et choisis dans cette ère-ci, pour la paix de l’esprit et la protection divine. Vous pouvez avoir cette assurance et la paix qui en résulte. Prenez le temps d’étudier votre Bible pour découvrir ce qu’est un véritable chrétien, et ce merveilleux Livre vous orientera sûrement dans la bonne direction.

Satan a tellement bien séduit le monde que la majorité des humains croit aller au ciel, alors que Jésus est venu annoncer l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas. Pourtant, cette prophétie existe depuis au moins 2 600 ans et se trouve dans le livre de Daniel. Allons voir cette prophétie que Daniel a pourtant clairement expliquée au roi Nébucadnetsar de Babylone, près de six cent ans avant la naissance de Jésus. Le roi avait eu un cauchemar et, dans son rêve, il voyait une grande statue avec une tête en or, une poitrine en argent, les hanches et les cuisses en bronze et les jambes en fer avec des orteils faits d’un mélange de fer et d’argile. Il a fait venir Daniel pour lui expliquer son rêve.

Dans Daniel 2:37-38, le jeune prophète dit : « O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire. Il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or. »

Mais : « Après toi, il s’élèvera un autre royaume [médo-perse] moindre que le tien ; puis un troisième royaume [grec], qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre » (v. 39). « Il y aura un quatrième royaume [romain], fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (v. 40). Notez maintenant ce qui suit dans les versets 41 à 43 : « Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé : mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Vous avez ici une description de la dernière résurrection de la statue en commençant par Babylone jusqu’à l’Empire mondial final. Donc, la bête de l’Apocalypse avec les sept têtes et les dix cornes. La dernière apparition de cette bête est présentement en préparation partout dans le monde ! Ici, je tiens à vous mettre en garde contre une interprétation courante dans un bon nombre d’églises qui parlent d’un Empire romain ressuscité. Ce n’est pas ce que la Bible dit et ce n’est pas ce que les paramètres mondiaux nous montrent. L’élite mondiale dont parle la Bible en la nommant « Synagogue de Satan » n’a rien à voir avec Rome ou même l’Europe. Il est question d’un Gouvernement Mondial (la Babylone ancienne ressuscitée) dirigé par les Illuminati juifs. Le chercheur vraiment sérieux découvrira en étudiant convenablement que le monde actuel est dirigé par une élite juive dont le gouvernement est de nature bien différente de ce que nous avons connu auparavant.

C’est ce que le prophète Daniel a constaté dans la vision que Dieu lui avait donnée : « Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes » (Daniel 7:7) et au verset 19 : « Alors je voulus savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres et extraordinairement terrible, dont les dents étaient de fer et les ongles d’airain, qui mangeait, brisait et foulait aux pieds ce qui restait… » Les Illuminati ont déjà commencé à séparer la terre entière en dix super régions économiques. L’Aléna (Alliance de l’Amérique-du-Nord) en est une. L’Union européenne en est une autre.

Le système bancaire a été créé et implanté par les Juifs depuis des siècles et n’a cessé d’accroître sa puissance et son influence dans tous les pays. Les gouvernements nationaux d’aujourd’hui sont occupés par les pantins des Juifs et leur obéissent. Dans leurs livres sacrés, le Talmud et la Kabbale, les Juifs ont pour mandat de s’emparer sournoisement du monde entier et de le dominer. Ces écrits qui datent de plusieurs millénaires, descendent directement des enseignements de la Religion à Mystère de Babylone que les rabbins ont assimilés à la même période que Daniel a écrit son livre, c’est-à-dire, durant la captivité de Juda en Babylonie. Mais Dieu a quelque chose en réserve pour eux.

Au v. 44 de Daniel 2, Dieu déclare par la bouche de Daniel : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Et, au v. 45, Dieu dévoile : « C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine. »

Donc, au retour de Christ, le système babylonien au complet sera anéanti et Dieu suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit. Il sera dirigé par Jésus et Ses Élus et ne passera point sous la domination d’un autre peuple. Et dire que les Illuminati croient toujours, sous l’inspiration de Satan, que ce sont eux qui apporteront la paix et le bonheur sur cette terre avec leur Nouvel Ordre Mondial ! Pourtant, la Bible nous indique clairement que l’explication de Daniel est véritable et certaine. Donc, selon vous, qui sera vainqueur, l’homme ou Dieu ? À vous de choisir !

Êtes-vous intéressé à devenir un Élu éternel dans le Royaume de Dieu sous Jésus-Christ ? La Parole de Dieu est continuellement disponible à tous ceux qui veulent obéir à Dieu et se laisser guider par Son Esprit sur la seule voie qui mène au Royaume que Jésus viendra établir bientôt sur cette terre. Un Royaume qui ne passera jamais sous la domination d’un autre peuple. Fini les élections aux quatre, cinq ou sept ans pour élire les mêmes marionnettes que Satan manipule comme bon lui semble. C’est ce que Jésus voulait dire quand Il a déclaré que les premiers aujourd’hui seront les derniers, alors que les Élus de Dieu, qui passent pour les derniers aujourd’hui, administreront l’univers pour l’éternité.




D.490 – Faire sortir et entrer

Par Joseph Sakala

Le moment de la mort de Moïse approchait : « Puis l’Éternel dit à Moïse : Monte sur cette montagne d’Abarim, et regarde le pays que j’ai donné aux enfants d’Israël. Tu le regarderas ; puis tu seras, toi aussi, recueilli vers tes peuples, comme a été recueilli Aaron, ton frère. Parce que vous avez été rebelles à mon commandement au désert de Tsin, lors de la contestation de l’assemblée, et que vous ne m’avez point sanctifié au sujet des eaux, devant eux. Ce sont les eaux de la contestation de Kadès, au désert de Tsin. Or Moïse parla à l’Éternel, en disant : Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte et entre devant eux, et qui les fasse sortir et entrer, afin que l’assemblée de l’Éternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger » (Nombres 27:12-17).

Dieu a exaucé la requête de Moïse, dans ce passage biblique, en désignant Josué pour diriger les enfants d’Israël. Josué allait être leur nouveau berger, les guidant et les protégeant dans leur démarche vers la Terre promise. En réalité, Dieu demeurait leur Berger, alors que Moïse et Josué étaient leurs pasteurs. David avait la bonne attitude lorsqu’il a écrit : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est Ton bâton et Ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:1-4).

Le nom de Josué est le même que celui de Jésus et Josué, en tant que le sous-berger de Christ, était vraiment bien choisi par Dieu pour mener la nation vers la Terre promise. Jésus avait Lui-même déclaré : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture » (Jean 10:9). Le berger des brebis est également la porte des brebis, se tenant à l’entrée du troupeau. Les brebis ne peuvent quitter le troupeau, ni les intrus entrer, parce que Jésus est là, à la porte du troupeau. Les brebis viennent au troupeau pour se reposer et pour fraterniser. Elles viennent également pour être sauvées, pour sortir ensuite afin de servir le Pasteur. Josué était ce berger d’Israël, mais Jésus est notre bon Berger.

Dans Jean 10:11, Jésus nous déclare : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Et, dans Jean 10:14-18, Jésus répète : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. »

Tous ceux qui sont véritablement de Son troupeau doivent servir : « l’Éternel avec joie ; venez devant sa face avec des cris d’allégresse. Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes Son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans Ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge », nous instruit Psaume 100:2-5. Ensuite, sortons avec Lui pour instruire le monde.

Regardons le merveilleux miracle que Christ a accompli chez Paul qui persécutait l’Église. Après sa conversion, il retourna en Judée où il avoua : « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est la merveilleuse vérité que le Seigneur Jésus vit dans chaque converti, par le Saint-Esprit. « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi », nous avoue Paul, dans Galates 2:20.

Et puisque c’était vrai, doctrinalement parlant, Paul invitait les gens à voir Christ, à entendre Christ et à suivre Christ, en voyant et en suivant Paul. Cela pourrait paraître incroyablement arrogant, si ce n’était pas vrai. Paul pouvait déclarer, par exemple : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » (Galates 1:15-17).

Il pouvait également déclarer que ceux qui l’entendaient : « glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:24). Paul a aussi commandé, dans Philippiens 4:8-9 : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. »

Jésus pouvait facilement dire à Ses disciples : « celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:9). Et personne ne pense que ce soit inapproprié. Parce que Jésus était vraiment la manifestation humaine du Père, en Parole et en comportement. Jésus savait-Il qu’Il était Dieu le Père manifesté en chair et en os ? Absolument, car Dieu ne peut mentir. Paul aussi a déclaré : « J’en atteste la vérité de Christ, qui est en moi, ce sujet de gloire ne me sera point ôté dans les contrées de l’Achaïe » (2 Corinthiens 11:10). Et : « J’ai déjà dit, et je le dis encore pour la seconde fois, comme si j’étais présent, et maintenant étant absent, je l’écris à ceux qui ont péché antérieurement, et à tous les autres, que si je reviens, je ne les ménagerai pas, puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi, Lui qui n’est point faible à votre égard, mais qui est puissant en vous. Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous » (2 Corinthiens 13:2-4).

Paul voulait dire que Christ était puissant en lui envers les Gentils : « (Car celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des Juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour les Gentils,) ayant reconnu la grâce qui m’avait été donnée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les Gentils, et eux vers les circoncis » (Galates 2:8-9). Paul ne se vantait pas, car il a lui-même admis, dans Romains 7:18 : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. »

Malgré cela, Paul était fier d’exhorter ceux qui le suivaient en leur disant : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Or, le même Esprit de Christ qui vivait en Paul vit aussi dans chaque véritable chrétien, car : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Donc, chaque converti devrait être capable de dire avec Paul qu’en effet, Christ vit en nous.

Et s’il vit en nous, nous devrions aussi être capables, comme Pierre, de proclamer ouvertement, en parlant de la fin du monde : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13).

Pierre parle de sainteté dans votre conduite envers les autres personnes. Le mot grec traduit « sainteté » indique « consacré à Dieu ». Ainsi, votre comportement saint veut simplement dire vivre et vous comporter de façon que toute votre vie soit orientée à rendre honneur à Dieu et à influencer les autres personnes à honorer Dieu aussi. Ces deux exhortations de Pierre nous disent pourquoi nous devrions vivre de cette façon. La première exhortation est simplement reliée à la sainteté de Dieu Lui-même : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:16). Nous sommes devenus des enfants de Dieu, au travers de notre foi en Christ, et nous devrions alors nous comporter : « Comme des enfants obéissants, [et] ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois » (1 Pierre 1:14).

La seconde initiative nous est donnée à cause de l’imminent retour de Jésus, qui sera éventuellement suivi par la purification de la terre entière. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Donc, les deux initiatives devraient nous servir afin de vivre présentement en sainteté. Comment le démontrer mieux dans notre entourage que par notre comportement de tous les jours ?

Regardons un incident où Jésus a été obligé de clouer le bec des sadducéens. « Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera [une] lignée à son frère. Or, il y avait parmi nous sept frères, dont le premier, s’étant marié, mourut ; et n’ayant point eu d’enfants, il laissa sa femme à son frère. De même aussi le second, puis le troisième, jusqu’au septième. Or, après eux tous, la femme aussi mourut. Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l’ont eue ? » (Matthieu 22:23-28).

« Mais Jésus, répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu. Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:29-33). Notez que Jésus déclare qu’à la résurrection, les humains seront comme les anges de Dieu. Il n’y aura plus de sexe. Les chrétiens qui croient que, dans Genèse 6:2, les « fils de Dieu » étaient des anges déchus venus sur terre pour procréer une race de géants mi-hommes, mi-démons devraient relire attentivement cette explication de notre Seigneur dans Matthieu !

Les sadducéens étaient reconnus comme l’élite théologique, philosophique, et scientifique de leur temps, et ils tentaient de Lui poser une colle afin de Le discréditer. Mais Jésus a si bien répondu que, même le peuple entendant cela, admirait Sa doctrine. Alors que Sa réponse traitait de la résurrection et de la nature de l’après vie, Son évaluation de cette élite était parfaite, même aujourd’hui, particulièrement avec leurs spéculations évolutionnaires. Lorsque Darwin a publié son livre Origine des espèces, attribuant à l’évolution la progression de la sélection naturelle, il était déjà athée et s’est mis à attribuer la création à des causes naturelles, c’est-à-dire, entièrement physiques. Il octroyait à la nature des pouvoirs qui n’appartiennent qu’à Dieu. Darwin connaissait un peu les Écritures, mais ses mémoires dénotent qu’il avait une connaissance très limitée de l’enseignement biblique. Il croyait que si Dieu existait, Il avait très peu de pouvoir et n’était pas impliqué dans les affaires de la terre. La plupart des évolutionnistes athées d’aujourd’hui marchent dans les pas intellectuels de Darwin.

Mais qu’en est-il des intellectuels chrétiens, évolutionnistes théistes, des créationnistes progressifs, qui prétendent connaître Dieu, mais rejettent Son pouvoir tout puissant terrifiant et très imposant dans la Création ? Eux aussi rejettent l’enseignement clair des Écritures sur la création, en reléguant Dieu à la tâche mondaine de surveiller le processus de l’évolution, réduisant ainsi Son pouvoir à quelque chose qu’un homme pourrait accomplir. L’apôtre Pierre décrit très bien cette attitude dans 2 Pierre 3:5-6 où il déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. »

Toute cette erreur humaine pourrait être classée dans une de ces deux catégories : 1) ne pas connaître ou croire les Saintes Écritures, et 2) sous-estimer la puissance de Dieu. Pierre nous dit : « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6). En comparaison avec l’intensité et l’étendue globale du jugement futur de l’humanité pécheresse où : « les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:7-10).

Donc, en ce qui concerne l’historique jugement des pécheurs au moment du Déluge, ces gens ignoraient volontairement ce qui leur arrivait. Pierre utilise un langage extraordinaire, ici. Le mot submergé vient du grec katakluzo d’où nous vient le mot cataclysme. Dans le grec du Nouveau Testament, ce mot est utilisé seulement en référence au déluge de Noé. Voici quelques références. Dans Matthieu 24:38-39, nous lisons : « Car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Et dans Luc 17:27 : « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr. »

Même l’apôtre Pierre en fait mention dans 2 Pierre 2:5 : « Et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies. » D’autres mots sont utilisés pour décrire des inondations locales. Comme dans Luc 6:48 : « Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. » Et dans Apocalypse 12:15 : « Et le serpent, de sa gueule, lança de l’eau, comme un fleuve, après la femme, afin qu’elle fût entraînée par le fleuve. »

Même dans l’Ancien Testament, de tels distinctions sont évidentes. Le mot pour « déluge » en hébreu est mabul. Dans Genèse 6:17, nous lisons : « Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera. » Et dans Psaume 29:10, nous lisons : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. » Qualitativement, le déluge est distinct des plus petites inondations de l’eau et même de la traversée de la Mer Rouge. En effet, Dieu avait promis que le déluge de Noé serait différent de tout autre déluge. Dans Genèse 9:11, Dieu établit Son Alliance avec Noé et ses fils : « J’établis donc mon alliance avec vous, et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. » Cependant, depuis ce temps, on n’a pas manqué d’inondations de toutes sortes.

Et c’est justement le point que Dieu veut amener. Dans Romains 6:23, nous découvrons : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Cela a toujours existé et existera toujours. Dieu n’est pas un Dieu qui va permettre au péché de demeurer impuni. Sa nature sainte exige la punition de mort pour le péché. Mais, tout comme : « Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:8), la grâce est également disponible aux croyants d’aujourd’hui. La pénalité pour le péché est, en effet, la mort : « mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

La première chose que Dieu a créée, dans la recréation de la terre, ce fut la lumière. Car nous découvrons, dans Genèse 1:3-4, que : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Dieu avait-Il initialement créé les ténèbres ? Non ! C’est Satan qui est le Prince des ténèbres, Dieu est lumière ! Dans 1 Jean 1:5, nous découvrons que : « le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Dans Esaïe 45:6-7, Dieu nous dit : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. »

Les ténèbres ont été créées à cause de la rébellion de Satan et de ses anges contre Dieu, lorsque Satan voulut détrôner Dieu afin de Le remplacer. Nous en avons la preuve dans Esaïe 14:12-14, où Dieu lui demande : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

« Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens 4:6). La lumière entre dans notre âme par Sa Parole. « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples », nous dit Psaume 119:130. Ce grand thème — qui contraste avec les ténèbres, une âme sans Christ, nous montrant la glorieuse lumière que Jésus est venu apporter lorsque l’âme Le reçoit avec la foi — est souvent mentionné dans les Écritures.

Regardons ces belles paroles de l’apôtre Pierre : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà », nous déclare 1 Jean 2:8. Jésus Lui-même avait ceci à dire en parlant de Lui : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Et parce que nous avons reçu la véritable lumière, nous devrions dorénavant vivre dans la lumière de Sa vérité. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:8-9. « La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises », nous dit Paul, dans Romains 13:12-14.

La lumière de Dieu est bonne. Dans la Cité Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:5-6).

Mais l’humanité se pense sage et ne veut pas écouter la lumière apportée par Dieu. « La souveraine sagesse crie hautement par les rues, elle fait retentir sa voix sur les places ; elle crie dans les carrefours, où on fait le plus de bruit, aux entrées des portes ; elle prononce ses paroles par la ville : Stupides, dit-elle, jusques à quand aimerez-vous la sottise ? Jusques à quand les moqueurs prendront-ils plaisir à la moquerie, et les insensés auront-ils en haine la science ? Étant repris par moi, convertissez-vous. Voici, je vous communiquerai de mon esprit en abondance, je vous ferai comprendre mes paroles. Puisque j’ai crié, et que vous avez refusé d’entendre ; que j’ai étendu ma main, et que personne n’y a pris garde ; puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, Je me rirai, moi, de votre calamité, je me moquerai quand votre effroi surviendra ; quand votre effroi surviendra comme une ruine, et votre calamité comme une tempête ; quand la détresse et l’angoisse viendront sur vous », nous déclare Proverbes 1:20-27.

Cette ancienne question fut posée par Salomon, il y a presque 3 000 ans de cela, et elle est toujours pertinente aujourd’hui. Combien de temps encore l’homme continuera-t-il de rejeter la véritable connaissance ? « Pour faire connaître la sagesse et l’instruction, pour faire comprendre les discours d’intelligence ; pour faire recevoir une instruction de raison, de justice, de jugement, et d’équité ; pour donner du discernement aux simples, de la connaissance et de la réflexion au jeune homme. Le sage écoutera et deviendra plus instruit, et l’homme intelligent acquerra de la prudence, afin d’entendre les sentences et les énigmes, les paroles des sages, et leurs discours profonds. La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:2-7).

Cela fait déjà 3 000 ans et ce n’est pas fini, car Pierre a prophétisé : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Et Paul aussi a prédit, dans 2 Timothée 3:1-7 : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. »

Au travers de toute l’histoire, il y a eu des moqueurs pour rejeter la véritable connaissance de Dieu. Pierre nous déclare qu’ils l’ignoraient volontairement (2 Pierre 3:5), et Paul nous dit qu’ils sont inexcusables (Romains 1:20) : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:21). Il est remarquable, quand même, que leur haine de la véritable connaissance de la vérité de Dieu soit voilée dans une robe de scientisme et d’une pseudo-connaissance qui séduit même des chrétiens. car « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23).

« A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut », nous dit Esaïe 8:20-21. « Les sages tiennent la science en réserve ; mais la bouche de l’insensé est une ruine prochaine. Les biens du riche sont sa ville forte ; mais la pauvreté des misérables est leur ruine. L’œuvre du juste conduit à la vie ; mais le fruit du méchant est le péché. Celui qui garde l’instruction, est dans le chemin de la vie ; mais celui qui oublie la correction, s’égare » (Proverbes 10:14-17).

Mais nous, nous sommes le peuple de Dieu et nous avons toutes les instructions, dans la Bible, de ne pas suivre les gens qui se pensent sages d’agir comme ils agissent. Mais Dieu est patient et Il attend qu’ils se convertissent, de façon que personne ne pourra blâmer Dieu de ne pas avoir eu sa chance au salut.




D.488 – La foi dans tous les âges

Par Joseph Sakala

En lisant la Bible, nous découvrons avec joie que la foi a toujours existé, dès les débuts d’Israël. Car nous pouvons lire que : « Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés. Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix. Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait, pour parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes ; qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères » (Hébreux 11:28-34).

Hébreux 11 est un répertoire merveilleux de serviteurs honnêtes de Dieu, dans les âges anciens. Il y avait également Abel, Énoch et Noé avant le Déluge ; suivis d’Abraham, de Sarah, d’Isaac, de Jacob et de Joseph, dans l’ère des patriarches, pour nous amener à Moïse, Josué et Rahab, au temps de la conquête de la Terre promise. Et finalement, aux temps des juges, (Gédéon, Barak, Samson et Jephté), au roi David, ainsi qu’aux prophètes. Tous des hommes et des femmes d’une grande foi, malgré les épreuves qu’ils et elles ont endurées. Nous voyons que : « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:35-40).

Dans chaque ère, des hommes et des femmes de foi furent détestés et persécutés par le monde, même par le monde religieux, mais la Bible nous mentionne que c’était par ceux du monde qui n’en étaient pas dignes. Mais ils ont obtenu de Dieu un bon témoignage par leur foi et ils se reposent dans leurs cercueils, présentement, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. Néanmoins, tous ces persécutés : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3).

Le temps était venu pour Christ d’entrer dans le monde pour Se choisir douze personnes honnêtes à qui le Seigneur allait enseigner à développer la foi nécessaire pour continuer Son œuvre de salut. « Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher, et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons. C’était Simon, auquel il donna le nom de Pierre ; puis Jacques fils de Zébédée, et Jean frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanerges, c’est-à-dire, enfants du tonnerre ; et André, Philippe, Barthélemi, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Cananite, et Judas l’Iscariote, qui fut celui qui le trahit » (Marc 3:14-19).

« Alors, Jésus se retira avec ses disciples vers la mer, et une grande multitude le suivait de la Galilée, de la Judée, de Jérusalem, de l’Idumée et d’au-delà du Jourdain. Et ceux des environs de Tyr et de Sidon, ayant entendu parler des grandes choses qu’il faisait, vinrent aussi vers lui en grand nombre. Et il dit à ses disciples qu’il y eût une petite barque toute prête auprès de lui, à cause de la multitude, de peur qu’elle ne le pressât trop. Car il en avait guéri plusieurs, de sorte que tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher. Et quand les esprits immondes le voyaient, ils se prosternaient devant lui et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu ! Mais il leur défendait, avec menace, de le faire connaître », nous déclare Marc 3:7-12.

Une telle sélection de disciples ne pouvait pas être choisie à la légère et nous ne devrions pas non plus passer par-dessus ce choix ; alors, Luc nous donne des informations additionnelles : « En ce temps-là, Jésus alla sur la montagne pour prier ; et il passa toute la nuit à prier Dieu » (Luc 6:12), avant d’en choisir douze. Il serait bon de mentionner que, si Dieu le Fils S’en remettait tant à la sagesse de Dieu le Père avant de prendre des décisions si importantes, pouvons-nous également négliger la prière, comme nous le faisons si souvent ?

Quatre buts sont enregistrés pour Ses disciples, mais les trois derniers découlent du premier : que les disciples soient constamment avec Lui. Les disciples ont vu Jésus en action, ils ont appris la vérité de Lui, ils L’ont assisté dans Son travail ; mais le plus important de tout, ils ont vu Son caractère et Son comportement, et ils n’allaient plus jamais être pareils. Une partie de Leur entraînement comprenait qu’ils soient envoyés afin de mettre en pratique ce qu’ils avaient appris. Marc 3:14-15 nous dit : « Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher, et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons. » Jésus leur donna un message à prêcher et le pouvoir de le rendre authentique.

Une étude de Ses disciples, telle que révélée dans les Évangiles, nous porte à examiner si Jésus avait fait le bon choix. Néanmoins, dans le Livre des Actes, une fois Jésus monté au ciel et les disciples régénérés par le Saint-Esprit, nous reconnaissons que leur entraînement était alors parfaitement complété. Car nous sommes le résultat direct de leur ministère efficace. À un moment donné, Jésus : « prêchait dans leurs synagogues, par toute la Galilée, et il chassait les démons. Et un lépreux vint à lui, se jeta à genoux, le pria et lui dit : Si tu veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et dès qu’il eut dit cela, la lèpre quitta aussitôt cet homme, et il fut nettoyé. » (Marc 1:39-42). Ses disciples ont vu la réaction de Jésus.

Quand le Seigneur fait une promesse, nous pouvons être certains qu’elle sera accomplie. Lorsque Jésus a fait la promesse à ce lépreux, la lèpre quitta aussitôt cet homme et il fut nettoyé. Sa promesse ne sera pas toujours réalisée si rapidement, mais nous sommes sûrs qu’elle le sera. Examinons ensemble quelques merveilleuses volontés de Christ. Dans Matthieu 4:18-21 : « Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent. De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, avec Zébédée, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent. »

Mais il faut d’abord venir à Lui, car Il ne force personne. Jésus Lui-même a déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40).

Une autre promesse gracieuse lancée à tous ceux qui viennent vers Lui se trouve dans Matthieu 11:28-30 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Jésus promet un amour spécial à ceux qui Lui obéissent. « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21).

Jésus nous fait également une promesse merveilleuse dans Jean 14:13-14 : « Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Mais Sa plus belle promesse fut de revenir un jour et nous pouvons être certains que Christ le fera. Car Jésus a déclaré : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Sa plus grande promesse fut faite à Son Père, lorsque Christ Lui a exprimé, dans Jean 17:24-26 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. »

Alors, Pierre nous lance ses salutations, dans 2 Pierre 1:1-2 : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. »

Nous remarquons un étrange paradoxe dans la manière que Pierre a de s’identifier lui-même. Il s’identifie d’abord par un nom changé de Simon à Siméon, sans doute pour se différencier de Simon le magicien qui faisait déjà ses ravages, et ensuite comme serviteur de Jésus, Son esclave en quelque sorte. Historiquement parlant, nous savons que Pierre fut celui qui a renié Christ à Son procès. Pourtant, Christ l’a racheté par Son sang, comme un esclave serait racheté, lui pardonnant beaucoup avant de l’envoyer accomplir sa mission. Ensuite, Pierre s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, ayant reçu de Christ les clés du Royaume. Sa mission officielle comme ambassadeur de Jésus fut de mettre ensemble tous les écrits du Nouveau Testament afin que tous ceux qui seraient appelés à servir aient la même vérité en main, et seulement la vérité.

Cette épître fut écrite à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la sienne, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. C’est-à-dire, la même précieuse foi possédée par les apôtres, impliquant le même statut et les mêmes privilèges devant DIEU, obtenus au travers de Sa droiture. Pierre utilise deux noms pour décrire Christ : « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », nous définissant ainsi Sa double nature divine/humaine. Sa prière faite à notre égard est très émouvante aussi. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

Une bonne partie de son épître nous met en garde contre les faux prophètes : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3).

« Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement ; et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies ; et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées à la destruction, les donnant en exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété ; et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions ;) le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement » (2 Pierre 2:4-9).

Ce que Dieu prépare en nous, ce sont des chrétiens qui portent beaucoup de fruit. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Il existe, en effet, plusieurs sortes de fruits spirituels mentionnés dans les Écritures. Le plus important est de développer le caractère de Christ : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité », nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:9. La sainteté est le sceau d’une vie consacrée à Dieu. Puisque : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). « Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu », nous déclare Paul, dans Philippiens 1:9-11.

Cela implique nécessairement de faire de bonnes œuvres au nom de Christ : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:10-15).

L’habitude de dire « merci » et de louer quelqu’un, plutôt que de se plaindre et critiquer, est un fruit chrétien de grande valeur. « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16). La générosité est un autre fruit important. Regardez ce que Paul déclare aux Philippiens : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:17-19).

Finalement, un fruit vital chez le chrétien, c’est son témoignage dans la vie des autres chrétiens. Le grand désir de Paul, c’était : « qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent » (Romains 1:12-13). Mais je vous mets en garde contre ceux qui utilisent l’Évangile pour en faire un évangile de prospérité pour ceux qui donnent le plus d’argent à leurs églises.

« Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis », nous dit Paul, dans Romains 1:9-11. Il est évident que Paul ne priait pas pour prospérer financièrement à partir de cette occasion favorable d’aller voir d’autres chrétiens, mais pour faire part de quelque don spirituel, afin qu’ils soient affermis. Mais avec le temps, le mot « don » en est venu à vouloir dire « une certaine richesse matérielle » parmi ceux qui prêchent la prospérité à ceux qui leur font des dons financiers. Leur verset favori est 1 Corinthiens 16:2 où Paul leur déclare : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. » Notez, cependant, que ces collectes étaient faites pour aider les chrétiens dans le besoin. Elles étaient faites sur une base strictement volontaire et selon les moyens de chacun.

Le mot « prospérer » peut aussi vouloir dire prospérité spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où Jean écrit : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité ». Malheureusement, certains ministres, dans ces derniers jours, ont décidé de prendre cette instruction biblique et de lui faire dire « prospérité financière », et c’est ce qu’ils enseignent comme étant le droit de chaque chrétien. Néanmoins, cet évangile de prospérité est si clairement anti-biblique qu’il est devenu un témoignage de cupidité pour les chrétiens qui veulent y croire. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 6:9-11.

Cependant, le but du chrétien devrait être l’amour agape et non l’amour de l’argent. Allons voir un belle histoire d’amour, dans l’Ancien Testament, qui est arrivée dans la vie de Jacob. Jacob aimait Rachel. Dans Genèse 29:20-21, nous pouvons lire : « Jacob servit donc sept ans pour Rachel ; et ils ne lui semblèrent que quelques jours, parce qu’il l’aimait. Et Jacob dit à Laban : Donne-moi ma femme ; car mon temps est accompli, et je viendrai vers elle. » Il est bien connu que le mot « amour », dans le Nouveau Testament, veut dire presque toujours un amour agape. Le grec pour l’amour sexuel ou romantique est eros qui n’est jamais utilisé dans tout le Nouveau Testament.

Même l’amour marital entre mari et femme est idéalement exprimé comme agape, comme dans l’exhortation de Paul aux Éphésiens lorsqu’il déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25). Dans l’Ancien Testament, par contre, il existe une douzaine de mots hébreux pour « amour » qui ont plusieurs variations, dépendant du contexte dans lequel ils sont utilisés. Par exemple, la volonté de Jacob de travailler pour Laban pendant sept ans pour obtenir la permission de marier Rachel nous indique clairement un très haut degré d’amour romantique de sa part. Jacob a également aimé sa sœur Léa après que Laban eût insisté pour qu’il l’épouse en premier. « Et Laban donna sa servante Bilha pour servante à Rachel, sa fille. Il vint donc aussi vers Rachel, et il aima Rachel plus que Léa, et il servit chez Laban encore sept autres années. Et l’Éternel, voyant que Léa était haïe, la rendit féconde ; mais Rachel était stérile » (Genèse 29:19-31).

Plusieurs mots différents sont utilisés dans le Cantique des Cantiques où Salomon et son épouse parlent fréquemment de leur amour romantique. Il n’y a aucun doute que Dieu approuve un tel amour quand il est véritable et pur, et qu’il implique un amour agape inconditionnel. Toutefois : « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères » (Hébreux 13:4). Cependant, le plus grand amour dans les deux Testaments est bien sûr l’amour de Dieu pour les hommes et les femmes qu’Il a créés et sauvés. Mais l’humanité n’a pas accepté la Parole de Dieu et a préféré recevoir son instruction de Satan, cet être qui, depuis le commencement, séduit la terre entière. Alors, pendant un temps, Dieu ne parla aux hommes que seulement par Ses prophètes, dont Moïse.

« C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner » (Actes 7:37-38). « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:18). Un autre mot pour « Parole » est « oracle » qui vient du grec logion, d’où nous vient le mot logos, la Parole. En parlant de circoncision, Paul déclare, dans Romains 3:1-2 : « Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. »

« Oracle » paraît encore deux autres fois ; une fois dans Hébreux 5:12, où Paul déclare aux convertis : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. » Et l’autre dans 1 Pierre 4:10-11, où le chef des apôtres nous déclare : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. »

Ces oracles sont des paroles vivantes précisément parce qu’ils nous viennent de Dieu et sont inclus dans toutes les Saintes Écritures. Il est bon de noter que ces oracles nous viennent de Jésus Lui-même, dans Matthieu 4:4, lorsque Jésus répondit à Satan : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Nous sommes vraiment régénérés par Sa parole. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte, nous dit Hébreux 4:12-13.

La Bible n’est pas juste un livre, mais Le Livre, dit David, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Comme le disait si bien Paul à Timothée, son jeune évangéliste : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15). « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », dit Paul, dans 2 Timothée 3:16-17. Subséquemment, les paroles de la Bible doivent guider nos propres vies, alors que nous cheminons vers le Royaume de Dieu.