D.491 – Les origines de la souffrance

Par Joseph Sakala

Les guerres, le terrorisme, les enlèvements, les meurtres, les épidémies, les atrocités un peu partout dans le monde, portent les individus à demander pourquoi il y a tant de souffrance. Pourquoi un Dieu aimant permet-Il les tortures, les enlèvements, les viols, les meurtres et les guerres ? Pourquoi Dieu permet-Il la mort et les dommages causés par les tremblements de terre, les tsunamis et les autres désastres violents causés par la mauvaise température ? Pourquoi permet-Il les ravages résultant des maladies et comment permet-Il que des millions de gens meurent de faim ? Le monde a depuis longtemps tenté d’expliquer la raison des souffrances humaines. Mais la Bible définit clairement, et les origines, et les souffrances à venir.

La première correction à apporter dans la fausse vision du monde vis-à-vis de Dieu, c’est de faire la différence entre « permettre » et « ne pas empêcher ». Car, en fait, Dieu ne permet pas les guerres, le terrorisme, les enlèvements, les meurtres, les viols et les atrocités un peu partout dans le monde. Au contraire, Il interdit ces actions parce qu’elles sont contre Sa loi et donc, contre Sa volonté. Cependant, Il ne les empêche pas toujours d’arriver, ce qui n’est pas pareil. Dieu n’est pas responsable du mal que les hommes font ; Satan, si.

Peut-être que je vais choquer plusieurs lecteurs, mais la majorité du monde ne réalise pas que nous ne vivons pas dans le monde de Dieu aujourd’hui. Oui, Dieu est beaucoup plus puissant que Satan et Dieu intervient dans les affaires humaines comme Il lui plaît. Voici ce qu’Esaïe fut inspiré d’écrire : « Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau, ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole » (Ésaïe 40:15). Et, aux versets 17-18 : « Toutes les nations sont devant lui comme un rien. Elles ne sont à ses yeux que néant et que vanité. A qui donc feriez-vous ressembler Dieu, et par quelle image le représenterez-vous ? »

« N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter ; c’est lui qui réduit les princes à rien, et qui anéantit les gouverneurs de la terre » (Esaïe 40:21-23). Dans Daniel 4:17, nous apprenons que : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes. » Donc, Dieu intervient dans les affaires des hommes comme Il le juge bon. Regardez autour de vous et ne vous posez plus de questions en vous demandant pourquoi un tel fut « élu » président ou dictateur d’un pays.

C’est pourquoi Jésus nous dit, dans Matthieu 5:43-45 : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Mais jusqu’au moment du retour de Christ, la Bible rend très clairement que c’est Satan qui est le « dieu de ce monde ». À Ses disciples, Jésus a déclaré : « Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince de ce monde vient ; mais il n’a rien en moi. »

Et, dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul nous confirme : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. » Satan est plein de violence et de péchés, comme le déclare Ézéchiel 28:15 : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. » Beaucoup de souffrances sur la terre sont le résultat direct de la malveillance de Satan et de son influence meurtrière, parce que le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion, Satan, fut meurtrier et menteur depuis sa rébellion, car : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? », nous dit Jacques 4:1.

En plus de l’implication de Satan dans notre société, il devient très important de comprendre que le monde entier souffre présentement des effets du péché individuel et national. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché », déclare Paul, dans Romains 5:12. Alors, si une personne souffre à cause d’un péché qu’elle a commis, ou à cause des péchés commis par d’autres, le péché amène la mort, parce que : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Et puisque tout le monde pèche, tout le monde souffre et meurt des conséquences du péché.

En plus de la souffrance causée par le péché, Dieu nous déclare, par Jérémie 18:11-12 : « Maintenant donc parle ainsi aux hommes de Juda, et aux habitants de Jérusalem, et dis leur : Ainsi a dit l’Éternel : Voici, je prépare du mal, et je forme un dessein contre vous. Détournez-vous donc chacun de votre mauvais train, et amendez vos voies et vos actions. Mais ils disent : C’est inutile ! Car nous suivrons nos pensées, et chacun de nous fera selon la dureté de son mauvais cœur. »

Jésus avait envoyé Ses disciples pour prêcher et, en plus de cela, Jésus leur dit : « Guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous. Mais dans quelque ville que vous entriez, si l’on ne vous reçoit pas, sortez dans les rues, et dites : Nous secouons contre vous la poussière qui s’est attachée à nous dans votre ville ; sachez pourtant que le règne de Dieu s’est approché de vous. Je vous dis qu’en ce jour-là le sort de Sodome sera plus supportable que celui de cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin ; malheur à toi, Bethsaïda ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, avaient été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient converties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au Jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer » (Luc 10:9-15).

Dans Lévitique 26:1, Dieu déclare : « Vous ne vous ferez point d’idoles, et vous ne vous dresserez ni image taillée, ni statue, et vous ne mettrez pas de pierre ornée de figures dans votre pays, pour vous prosterner devant elle ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. » Et, dans Deutéronome 28:1, Dieu dit également à Son peuple : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Ont-ils écouté ? Dans Matthieu 24, dans le livre de l’Apocalypse et dans plusieurs autres Écritures, Jésus nous instruit que, lorsque le peuple ou les nations pêchent, Dieu permet que la punition leur arrive afin que tous viennent à la repentance.

Même les justes ont péché et souffrent des conséquences d’un monde en rébellion contre Dieu. Nous nous souvenons également que, même si nous ne souffrons pas présentement à cause d’un péché que nous aurions commis directement : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:10). Et Son sacrifice sur la croix nous permettra de revivre par une résurrection. Mais quand nous souffrons pour Christ, nous glorifions Dieu.

Alors, l’apôtre Pierre nous déclare : « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:12-17).

Voilà l’origine de la souffrance. Mais qu’en est-il de la souffrance future ? Malheureusement, Jésus a prédit qu’à la fin des temps, le monde ne comprendra pas ; et le péché ainsi que la souffrance augmenteront. « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). Mais au-delà des mauvaises nouvelles, il y a de bonnes nouvelles. Car Dieu nous a promis que : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Jésus a aussi prédit qu’à cause du péché : « il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Dieu ne permettra point à la terre de souffrir au-delà de ce qu’elle pourra endurer. Dieu ne laissera pas la domination de la terre à Satan pour toujours. Dieu a un plan de 7 000 années. Il avait créé l’homme et la femme libres de Lui obéir volontairement, tout en les créant à Son image et à Sa ressemblance. Mais ils se sont laissés séduire par Satan et c’est ainsi que le péché est entré dans le monde. Et Dieu n’essaie pas de sauver toute l’humanité en ce moment, car il faut que l’humanité apprenne par elle-même que, sans Dieu, elle est complètement perdue en écoutant le plan de Satan.

En tant que chrétiens convertis à Christ, nous sommes peinés de voir tant de souffrance autour de nous. Nous prions : « Que ton règne vienne. » Et nous prêchons l’Évangile du Royaume de Dieu à venir bientôt, annonçant la bonne nouvelle de l’avènement de Christ comme Roi et l’anéantissement de la domination de Satan. Cela arrivera lors de la septième trompette. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Mais : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

Alors, pendant cette espérance, nous savons également que le monde devra souffrir, car la conséquence du péché, c’est la souffrance et la mort. Il y a un vieux proverbe qui dit : « Vous ne manquerez pas d’eau jusqu’à ce que le puits s’assèche. » Dans notre société contemporaine, nous sommes tellement habitués d’avoir tout à la portée de la main, qu’il est difficile de supposer que toute cette abondance pourrait cesser un jour. Plusieurs diront : « Mais nous avons l’argent et les épiceries sont bondées de nourriture ! » Et si un jour toute cette abondance disparaissait ? Nous sommes parfois très surpris par un évènement ou un développement qui aurait dû être évident, mais qui fut quelque peu négligé ou tout simplement non reconnu, jusqu’à ce qu’il éclate soudainement et devienne réalité.

Par exemple, les pénuries d’énergie sont très prévisibles, compte tenu de notre forte demande en consommation et une production contrôlée. Mais, je vous informe également que les pénuries d’énergie sont un canular propagé par l’élite mondiale pour installer la peur et la servitude chez les gens. Il y a de l’énergie et de la nourriture en abondance, mais elles ne sont concentrées qu’entre quelques mains d’hommes avides qui empêchent leur saine distribution. Ils sont la cause des pénuries et de l’augmentation des coûts.

Les pénuries d’eau, combinées à un assainissement insuffisant, ouvrent la voie à la propagation rapide de la maladie et plusieurs virus dans les communautés pauvres densément peuplées. Le VIH/sida continue de se propager, même s’il est occulté dans les journaux, donnant l’impression d’être de plus en plus sous contrôle. Le transport aérien international risque de propager des maladies très rapidement partout dans le monde entier. Dans le sillage des catastrophes naturelles, dont beaucoup sont le fait d’apprentis sorciers qui jouent avec une science pervertie et qui affectent l’humanité d’aujourd’hui, nous constatons aussi plus que jamais la flambée de toutes sortes de maladies, souvent sans la disponibilité immédiate d’un remède.

Beaucoup diront fièrement : « Nous avons éliminé la variole, la rougeole, la poliomyélite, la tuberculose, le paludisme et d’autres maladies dévastatrices qui prévalaient il y a une génération à peine. » Certes, de grands progrès ont été accomplis, en grande partie par une meilleure hygiène et une alimentation améliorée, mais sommes-nous vraiment sécurisés dans notre santé publique ? Ou si nous comptons simplement les jours avant d’être confrontés à une terrible catastrophe avec un virus sans médicament ?

Remarquez attentivement que cela est prévu et planifié pour bientôt par l’élite cachée mondiale (la Synagogue de Satan) qui prévoit opérer une réduction massive de la population. Mais tout se passe si vite, de nos jours, que les gens ne prennent pas vraiment le temps de méditer et de faire des recherches sur ces choses. Nous prenons pour acquis que nous aurons toujours toutes sortes de pilules ou de médicaments pour contrer chaque maladie.

Des pandémies dévastatrices ont eu lieu tout au long de l’histoire. De 1347 à 1351, la peste bubonique a balayé l’Europe, l’Asie et l’Afrique, et elle est soupçonnée avoir causé la mort de plus de cent millions de personnes. Une pandémie de grippe mortelle a balayé le globe à partir de juin 1918 à décembre 1920, entraînant la mort d’environ cinquante à cent millions de personnes. Il y a eu une foule d’autres épidémies plus petites, mais toutes aussi mortelles. Lorsque la souche H1N1 du virus de la grippe, connue aussi sous le nom de la grippe porcine, a fait ses ravages, elle a causé quelques 18 000 décès dans le monde en 2009.

Les émeutes récentes au Moyen-Orient, en Europe, en Angleterre et aux États-Unis nous révèlent avec quelle rapidité on peut contourner la loi et l’ordre. Ces perturbations violentes peuvent rapidement couper les voies d’approvisionnement, interrompre la fourniture de nourriture saine, d’eau, de carburant et d’électricité. Les magasins seront rapidement vidés de leur nourriture et de leurs fournitures. Les établissements de soins médicaux seront débordés, et les forces de l’ordre et militaires ne pourront tout simplement pas faire face à la demande soudaine pour combattre les maladies.

La panique peut aggraver aussi la situation et le tissu fragile d’une société ordonnée qui pourrait très rapidement se détériorer. Il semble que la scène internationale soit maintenant réglée pour la propagation rapide de maladies dévastatrices. La Synagogue de Satan a déjà commencé le processus en rendant de plus en plus obligatoires les vaccins par lesquels ces maladies sont propagées. Beaucoup de maladies aujourd’hui n’existaient pas il y a cent ans. Pourquoi, pensez-vous ? Comment ont-elles fait leur apparition ? Vous posez-vous ce genre de questions ?

Les étudiants de la Bible ne sont pas surpris par ces développements. Dans un bon nombre de prophéties se rapportant à la fin des temps, la maladie et la souffrance humaine sont décrites en détails. Dans un passage bien connu, l’image d’un monde inquiétant est dessinée : « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer [l’Hadès, le séjour des morts] marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8). Veuillez reconnaître ici que ce n’est pas un acte de Dieu, mais ce que Dieu voit dans l’avenir de l’homme. Un acte provoqué par Satan et les hommes à sa solde.

Notez que la Bible dit bien la « quatrième partie de la terre » et non le quart de la population de la terre. On parle ici d’une surface terrestre et non de gens. Si ce quart de la terre s’avérait être la partie la plus peuplée, cela voudrait dire qu’au-delà du quart de la population terrestre pourrait mourir en très peu de temps par l’épée (les guerres), par la famine (récoltes détruites par les tornades, des ouragans, des inondations et l’avidité de la Synagogue de Satan), par la mortalité (pandémies et pestes de toutes sortes) et par les bêtes sauvages de la terre (vermine). Nous sommes présentement près de huit milliards d’êtres humains sur cette terre… alors, faites votre propre  calcul.

Regardez les nouvelles quotidiennes à la télé et les journaux, et que voyez-vous ? Le second renversement du gouvernement en Égypte après à peine deux ans. Des manifestations meurtrières au Brésil réclamant des services publics fonctionnels plutôt que des stades de soccer. Des mises à feu en Turquie contre un gouvernement jugé « islamisant » et trop conservateur, causant plusieurs morts et des milliers de blessés. La tentative de renverser la dictature en Syrie, causant des dizaines de milliers de morts, et le dictateur est toujours en place. L’assassinat du dictateur Kadhafi en Libye par son peuple, dans l’espoir d’établir une démocratie au pays. N’oublions surtout pas les deux conflits en Irak et en Afghanistan qui perdurent depuis au-delà de dix ans et dont la fin n’est pas évidente. Et finalement, la Corée du Nord qui fait des menaces à ses ennemis, prétendant avoir même plusieurs bombes nucléaires. Et j’en passe…

Ces manifestations sanglantes laissent une plaie impressionnante sur tout le système politique et écologique dans ces pays. C’est le nombre croissant de ces conflits qui nous indiquent clairement et résolument que ce n’est qu’une question de temps avant que la promenade réelle du cheval pâle, avec la souffrance et la mort, paraisse bientôt.  Néanmoins, les chrétiens ne devraient pas craindre cette époque terrible. Car Jésus a clairement prédit ces choses, tout en nous donnant des instructions réconfortantes.

Dans Apocalypse 3:10-12, Jésus a déclaré ceci à Son Église : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. »

Dans Matthieu 24:6-7, Jésus a déclaré ceci : « Et vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car toutes ces choses doivent arriver, mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un autre royaume. Et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. » Depuis quelques années, ce que nous voyons n’est qu’un prélude de ce qui est prophétisé, mais Dieu nous dit de ne pas nous troubler. Voici ce qui est promis à : « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut et qui repose à l’ombre du Tout Puissant. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint. De tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente [demeure]. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11). Avez-vous encore peur ?

Sommes-nous prêts à croire les promesses de Dieu ou faudra-t-il nous bâtir des abris remplis de nourriture pour trois ans et demi ? Avez-vous déjà fait le calcul de la quantité de nourriture et d’eau qu’il faudrait mettre dans cet abri, ainsi que sa grandeur pour accueillir votre famille ? Nous vivons donc à une époque qui donne à réfléchir. Et pourtant, en tant que chrétiens, nous avons la promesse de l’intervention directe de Dieu pour Ses « Élus ». Je parle de ceux qui sont appelés et choisis dans cette ère-ci, pour la paix de l’esprit et la protection divine. Vous pouvez avoir cette assurance et la paix qui en résulte. Prenez le temps d’étudier votre Bible pour découvrir ce qu’est un véritable chrétien, et ce merveilleux Livre vous orientera sûrement dans la bonne direction.

Satan a tellement bien séduit le monde que la majorité des humains croit aller au ciel, alors que Jésus est venu annoncer l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas. Pourtant, cette prophétie existe depuis au moins 2 600 ans et se trouve dans le livre de Daniel. Allons voir cette prophétie que Daniel a pourtant clairement expliquée au roi Nébucadnetsar de Babylone, près de six cent ans avant la naissance de Jésus. Le roi avait eu un cauchemar et, dans son rêve, il voyait une grande statue avec une tête en or, une poitrine en argent, les hanches et les cuisses en bronze et les jambes en fer avec des orteils faits d’un mélange de fer et d’argile. Il a fait venir Daniel pour lui expliquer son rêve.

Dans Daniel 2:37-38, le jeune prophète dit : « O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire. Il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or. »

Mais : « Après toi, il s’élèvera un autre royaume [médo-perse] moindre que le tien ; puis un troisième royaume [grec], qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre » (v. 39). « Il y aura un quatrième royaume [romain], fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (v. 40). Notez maintenant ce qui suit dans les versets 41 à 43 : « Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé : mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Vous avez ici une description de la dernière résurrection de la statue en commençant par Babylone jusqu’à l’Empire mondial final. Donc, la bête de l’Apocalypse avec les sept têtes et les dix cornes. La dernière apparition de cette bête est présentement en préparation partout dans le monde ! Ici, je tiens à vous mettre en garde contre une interprétation courante dans un bon nombre d’églises qui parlent d’un Empire romain ressuscité. Ce n’est pas ce que la Bible dit et ce n’est pas ce que les paramètres mondiaux nous montrent. L’élite mondiale dont parle la Bible en la nommant « Synagogue de Satan » n’a rien à voir avec Rome ou même l’Europe. Il est question d’un Gouvernement Mondial (la Babylone ancienne ressuscitée) dirigé par les Illuminati juifs. Le chercheur vraiment sérieux découvrira en étudiant convenablement que le monde actuel est dirigé par une élite juive dont le gouvernement est de nature bien différente de ce que nous avons connu auparavant.

C’est ce que le prophète Daniel a constaté dans la vision que Dieu lui avait donnée : « Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes » (Daniel 7:7) et au verset 19 : « Alors je voulus savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres et extraordinairement terrible, dont les dents étaient de fer et les ongles d’airain, qui mangeait, brisait et foulait aux pieds ce qui restait… » Les Illuminati ont déjà commencé à séparer la terre entière en dix super régions économiques. L’Aléna (Alliance de l’Amérique-du-Nord) en est une. L’Union européenne en est une autre.

Le système bancaire a été créé et implanté par les Juifs depuis des siècles et n’a cessé d’accroître sa puissance et son influence dans tous les pays. Les gouvernements nationaux d’aujourd’hui sont occupés par les pantins des Juifs et leur obéissent. Dans leurs livres sacrés, le Talmud et la Kabbale, les Juifs ont pour mandat de s’emparer sournoisement du monde entier et de le dominer. Ces écrits qui datent de plusieurs millénaires, descendent directement des enseignements de la Religion à Mystère de Babylone que les rabbins ont assimilés à la même période que Daniel a écrit son livre, c’est-à-dire, durant la captivité de Juda en Babylonie. Mais Dieu a quelque chose en réserve pour eux.

Au v. 44 de Daniel 2, Dieu déclare par la bouche de Daniel : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Et, au v. 45, Dieu dévoile : « C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine. »

Donc, au retour de Christ, le système babylonien au complet sera anéanti et Dieu suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit. Il sera dirigé par Jésus et Ses Élus et ne passera point sous la domination d’un autre peuple. Et dire que les Illuminati croient toujours, sous l’inspiration de Satan, que ce sont eux qui apporteront la paix et le bonheur sur cette terre avec leur Nouvel Ordre Mondial ! Pourtant, la Bible nous indique clairement que l’explication de Daniel est véritable et certaine. Donc, selon vous, qui sera vainqueur, l’homme ou Dieu ? À vous de choisir !

Êtes-vous intéressé à devenir un Élu éternel dans le Royaume de Dieu sous Jésus-Christ ? La Parole de Dieu est continuellement disponible à tous ceux qui veulent obéir à Dieu et se laisser guider par Son Esprit sur la seule voie qui mène au Royaume que Jésus viendra établir bientôt sur cette terre. Un Royaume qui ne passera jamais sous la domination d’un autre peuple. Fini les élections aux quatre, cinq ou sept ans pour élire les mêmes marionnettes que Satan manipule comme bon lui semble. C’est ce que Jésus voulait dire quand Il a déclaré que les premiers aujourd’hui seront les derniers, alors que les Élus de Dieu, qui passent pour les derniers aujourd’hui, administreront l’univers pour l’éternité.




D.490 – Faire sortir et entrer

Par Joseph Sakala

Le moment de la mort de Moïse approchait : « Puis l’Éternel dit à Moïse : Monte sur cette montagne d’Abarim, et regarde le pays que j’ai donné aux enfants d’Israël. Tu le regarderas ; puis tu seras, toi aussi, recueilli vers tes peuples, comme a été recueilli Aaron, ton frère. Parce que vous avez été rebelles à mon commandement au désert de Tsin, lors de la contestation de l’assemblée, et que vous ne m’avez point sanctifié au sujet des eaux, devant eux. Ce sont les eaux de la contestation de Kadès, au désert de Tsin. Or Moïse parla à l’Éternel, en disant : Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte et entre devant eux, et qui les fasse sortir et entrer, afin que l’assemblée de l’Éternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger » (Nombres 27:12-17).

Dieu a exaucé la requête de Moïse, dans ce passage biblique, en désignant Josué pour diriger les enfants d’Israël. Josué allait être leur nouveau berger, les guidant et les protégeant dans leur démarche vers la Terre promise. En réalité, Dieu demeurait leur Berger, alors que Moïse et Josué étaient leurs pasteurs. David avait la bonne attitude lorsqu’il a écrit : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est Ton bâton et Ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:1-4).

Le nom de Josué est le même que celui de Jésus et Josué, en tant que le sous-berger de Christ, était vraiment bien choisi par Dieu pour mener la nation vers la Terre promise. Jésus avait Lui-même déclaré : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture » (Jean 10:9). Le berger des brebis est également la porte des brebis, se tenant à l’entrée du troupeau. Les brebis ne peuvent quitter le troupeau, ni les intrus entrer, parce que Jésus est là, à la porte du troupeau. Les brebis viennent au troupeau pour se reposer et pour fraterniser. Elles viennent également pour être sauvées, pour sortir ensuite afin de servir le Pasteur. Josué était ce berger d’Israël, mais Jésus est notre bon Berger.

Dans Jean 10:11, Jésus nous déclare : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Et, dans Jean 10:14-18, Jésus répète : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. »

Tous ceux qui sont véritablement de Son troupeau doivent servir : « l’Éternel avec joie ; venez devant sa face avec des cris d’allégresse. Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes Son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans Ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge », nous instruit Psaume 100:2-5. Ensuite, sortons avec Lui pour instruire le monde.

Regardons le merveilleux miracle que Christ a accompli chez Paul qui persécutait l’Église. Après sa conversion, il retourna en Judée où il avoua : « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est la merveilleuse vérité que le Seigneur Jésus vit dans chaque converti, par le Saint-Esprit. « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi », nous avoue Paul, dans Galates 2:20.

Et puisque c’était vrai, doctrinalement parlant, Paul invitait les gens à voir Christ, à entendre Christ et à suivre Christ, en voyant et en suivant Paul. Cela pourrait paraître incroyablement arrogant, si ce n’était pas vrai. Paul pouvait déclarer, par exemple : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » (Galates 1:15-17).

Il pouvait également déclarer que ceux qui l’entendaient : « glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:24). Paul a aussi commandé, dans Philippiens 4:8-9 : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. »

Jésus pouvait facilement dire à Ses disciples : « celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:9). Et personne ne pense que ce soit inapproprié. Parce que Jésus était vraiment la manifestation humaine du Père, en Parole et en comportement. Jésus savait-Il qu’Il était Dieu le Père manifesté en chair et en os ? Absolument, car Dieu ne peut mentir. Paul aussi a déclaré : « J’en atteste la vérité de Christ, qui est en moi, ce sujet de gloire ne me sera point ôté dans les contrées de l’Achaïe » (2 Corinthiens 11:10). Et : « J’ai déjà dit, et je le dis encore pour la seconde fois, comme si j’étais présent, et maintenant étant absent, je l’écris à ceux qui ont péché antérieurement, et à tous les autres, que si je reviens, je ne les ménagerai pas, puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi, Lui qui n’est point faible à votre égard, mais qui est puissant en vous. Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous » (2 Corinthiens 13:2-4).

Paul voulait dire que Christ était puissant en lui envers les Gentils : « (Car celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des Juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour les Gentils,) ayant reconnu la grâce qui m’avait été donnée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les Gentils, et eux vers les circoncis » (Galates 2:8-9). Paul ne se vantait pas, car il a lui-même admis, dans Romains 7:18 : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. »

Malgré cela, Paul était fier d’exhorter ceux qui le suivaient en leur disant : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Or, le même Esprit de Christ qui vivait en Paul vit aussi dans chaque véritable chrétien, car : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Donc, chaque converti devrait être capable de dire avec Paul qu’en effet, Christ vit en nous.

Et s’il vit en nous, nous devrions aussi être capables, comme Pierre, de proclamer ouvertement, en parlant de la fin du monde : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13).

Pierre parle de sainteté dans votre conduite envers les autres personnes. Le mot grec traduit « sainteté » indique « consacré à Dieu ». Ainsi, votre comportement saint veut simplement dire vivre et vous comporter de façon que toute votre vie soit orientée à rendre honneur à Dieu et à influencer les autres personnes à honorer Dieu aussi. Ces deux exhortations de Pierre nous disent pourquoi nous devrions vivre de cette façon. La première exhortation est simplement reliée à la sainteté de Dieu Lui-même : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:16). Nous sommes devenus des enfants de Dieu, au travers de notre foi en Christ, et nous devrions alors nous comporter : « Comme des enfants obéissants, [et] ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois » (1 Pierre 1:14).

La seconde initiative nous est donnée à cause de l’imminent retour de Jésus, qui sera éventuellement suivi par la purification de la terre entière. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Donc, les deux initiatives devraient nous servir afin de vivre présentement en sainteté. Comment le démontrer mieux dans notre entourage que par notre comportement de tous les jours ?

Regardons un incident où Jésus a été obligé de clouer le bec des sadducéens. « Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera [une] lignée à son frère. Or, il y avait parmi nous sept frères, dont le premier, s’étant marié, mourut ; et n’ayant point eu d’enfants, il laissa sa femme à son frère. De même aussi le second, puis le troisième, jusqu’au septième. Or, après eux tous, la femme aussi mourut. Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l’ont eue ? » (Matthieu 22:23-28).

« Mais Jésus, répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu. Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:29-33). Notez que Jésus déclare qu’à la résurrection, les humains seront comme les anges de Dieu. Il n’y aura plus de sexe. Les chrétiens qui croient que, dans Genèse 6:2, les « fils de Dieu » étaient des anges déchus venus sur terre pour procréer une race de géants mi-hommes, mi-démons devraient relire attentivement cette explication de notre Seigneur dans Matthieu !

Les sadducéens étaient reconnus comme l’élite théologique, philosophique, et scientifique de leur temps, et ils tentaient de Lui poser une colle afin de Le discréditer. Mais Jésus a si bien répondu que, même le peuple entendant cela, admirait Sa doctrine. Alors que Sa réponse traitait de la résurrection et de la nature de l’après vie, Son évaluation de cette élite était parfaite, même aujourd’hui, particulièrement avec leurs spéculations évolutionnaires. Lorsque Darwin a publié son livre Origine des espèces, attribuant à l’évolution la progression de la sélection naturelle, il était déjà athée et s’est mis à attribuer la création à des causes naturelles, c’est-à-dire, entièrement physiques. Il octroyait à la nature des pouvoirs qui n’appartiennent qu’à Dieu. Darwin connaissait un peu les Écritures, mais ses mémoires dénotent qu’il avait une connaissance très limitée de l’enseignement biblique. Il croyait que si Dieu existait, Il avait très peu de pouvoir et n’était pas impliqué dans les affaires de la terre. La plupart des évolutionnistes athées d’aujourd’hui marchent dans les pas intellectuels de Darwin.

Mais qu’en est-il des intellectuels chrétiens, évolutionnistes théistes, des créationnistes progressifs, qui prétendent connaître Dieu, mais rejettent Son pouvoir tout puissant terrifiant et très imposant dans la Création ? Eux aussi rejettent l’enseignement clair des Écritures sur la création, en reléguant Dieu à la tâche mondaine de surveiller le processus de l’évolution, réduisant ainsi Son pouvoir à quelque chose qu’un homme pourrait accomplir. L’apôtre Pierre décrit très bien cette attitude dans 2 Pierre 3:5-6 où il déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. »

Toute cette erreur humaine pourrait être classée dans une de ces deux catégories : 1) ne pas connaître ou croire les Saintes Écritures, et 2) sous-estimer la puissance de Dieu. Pierre nous dit : « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6). En comparaison avec l’intensité et l’étendue globale du jugement futur de l’humanité pécheresse où : « les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:7-10).

Donc, en ce qui concerne l’historique jugement des pécheurs au moment du Déluge, ces gens ignoraient volontairement ce qui leur arrivait. Pierre utilise un langage extraordinaire, ici. Le mot submergé vient du grec katakluzo d’où nous vient le mot cataclysme. Dans le grec du Nouveau Testament, ce mot est utilisé seulement en référence au déluge de Noé. Voici quelques références. Dans Matthieu 24:38-39, nous lisons : « Car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Et dans Luc 17:27 : « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr. »

Même l’apôtre Pierre en fait mention dans 2 Pierre 2:5 : « Et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies. » D’autres mots sont utilisés pour décrire des inondations locales. Comme dans Luc 6:48 : « Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. » Et dans Apocalypse 12:15 : « Et le serpent, de sa gueule, lança de l’eau, comme un fleuve, après la femme, afin qu’elle fût entraînée par le fleuve. »

Même dans l’Ancien Testament, de tels distinctions sont évidentes. Le mot pour « déluge » en hébreu est mabul. Dans Genèse 6:17, nous lisons : « Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera. » Et dans Psaume 29:10, nous lisons : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. » Qualitativement, le déluge est distinct des plus petites inondations de l’eau et même de la traversée de la Mer Rouge. En effet, Dieu avait promis que le déluge de Noé serait différent de tout autre déluge. Dans Genèse 9:11, Dieu établit Son Alliance avec Noé et ses fils : « J’établis donc mon alliance avec vous, et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. » Cependant, depuis ce temps, on n’a pas manqué d’inondations de toutes sortes.

Et c’est justement le point que Dieu veut amener. Dans Romains 6:23, nous découvrons : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Cela a toujours existé et existera toujours. Dieu n’est pas un Dieu qui va permettre au péché de demeurer impuni. Sa nature sainte exige la punition de mort pour le péché. Mais, tout comme : « Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:8), la grâce est également disponible aux croyants d’aujourd’hui. La pénalité pour le péché est, en effet, la mort : « mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

La première chose que Dieu a créée, dans la recréation de la terre, ce fut la lumière. Car nous découvrons, dans Genèse 1:3-4, que : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Dieu avait-Il initialement créé les ténèbres ? Non ! C’est Satan qui est le Prince des ténèbres, Dieu est lumière ! Dans 1 Jean 1:5, nous découvrons que : « le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Dans Esaïe 45:6-7, Dieu nous dit : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. »

Les ténèbres ont été créées à cause de la rébellion de Satan et de ses anges contre Dieu, lorsque Satan voulut détrôner Dieu afin de Le remplacer. Nous en avons la preuve dans Esaïe 14:12-14, où Dieu lui demande : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

« Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens 4:6). La lumière entre dans notre âme par Sa Parole. « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples », nous dit Psaume 119:130. Ce grand thème — qui contraste avec les ténèbres, une âme sans Christ, nous montrant la glorieuse lumière que Jésus est venu apporter lorsque l’âme Le reçoit avec la foi — est souvent mentionné dans les Écritures.

Regardons ces belles paroles de l’apôtre Pierre : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà », nous déclare 1 Jean 2:8. Jésus Lui-même avait ceci à dire en parlant de Lui : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Et parce que nous avons reçu la véritable lumière, nous devrions dorénavant vivre dans la lumière de Sa vérité. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:8-9. « La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises », nous dit Paul, dans Romains 13:12-14.

La lumière de Dieu est bonne. Dans la Cité Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:5-6).

Mais l’humanité se pense sage et ne veut pas écouter la lumière apportée par Dieu. « La souveraine sagesse crie hautement par les rues, elle fait retentir sa voix sur les places ; elle crie dans les carrefours, où on fait le plus de bruit, aux entrées des portes ; elle prononce ses paroles par la ville : Stupides, dit-elle, jusques à quand aimerez-vous la sottise ? Jusques à quand les moqueurs prendront-ils plaisir à la moquerie, et les insensés auront-ils en haine la science ? Étant repris par moi, convertissez-vous. Voici, je vous communiquerai de mon esprit en abondance, je vous ferai comprendre mes paroles. Puisque j’ai crié, et que vous avez refusé d’entendre ; que j’ai étendu ma main, et que personne n’y a pris garde ; puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, Je me rirai, moi, de votre calamité, je me moquerai quand votre effroi surviendra ; quand votre effroi surviendra comme une ruine, et votre calamité comme une tempête ; quand la détresse et l’angoisse viendront sur vous », nous déclare Proverbes 1:20-27.

Cette ancienne question fut posée par Salomon, il y a presque 3 000 ans de cela, et elle est toujours pertinente aujourd’hui. Combien de temps encore l’homme continuera-t-il de rejeter la véritable connaissance ? « Pour faire connaître la sagesse et l’instruction, pour faire comprendre les discours d’intelligence ; pour faire recevoir une instruction de raison, de justice, de jugement, et d’équité ; pour donner du discernement aux simples, de la connaissance et de la réflexion au jeune homme. Le sage écoutera et deviendra plus instruit, et l’homme intelligent acquerra de la prudence, afin d’entendre les sentences et les énigmes, les paroles des sages, et leurs discours profonds. La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:2-7).

Cela fait déjà 3 000 ans et ce n’est pas fini, car Pierre a prophétisé : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Et Paul aussi a prédit, dans 2 Timothée 3:1-7 : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. »

Au travers de toute l’histoire, il y a eu des moqueurs pour rejeter la véritable connaissance de Dieu. Pierre nous déclare qu’ils l’ignoraient volontairement (2 Pierre 3:5), et Paul nous dit qu’ils sont inexcusables (Romains 1:20) : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:21). Il est remarquable, quand même, que leur haine de la véritable connaissance de la vérité de Dieu soit voilée dans une robe de scientisme et d’une pseudo-connaissance qui séduit même des chrétiens. car « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23).

« A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut », nous dit Esaïe 8:20-21. « Les sages tiennent la science en réserve ; mais la bouche de l’insensé est une ruine prochaine. Les biens du riche sont sa ville forte ; mais la pauvreté des misérables est leur ruine. L’œuvre du juste conduit à la vie ; mais le fruit du méchant est le péché. Celui qui garde l’instruction, est dans le chemin de la vie ; mais celui qui oublie la correction, s’égare » (Proverbes 10:14-17).

Mais nous, nous sommes le peuple de Dieu et nous avons toutes les instructions, dans la Bible, de ne pas suivre les gens qui se pensent sages d’agir comme ils agissent. Mais Dieu est patient et Il attend qu’ils se convertissent, de façon que personne ne pourra blâmer Dieu de ne pas avoir eu sa chance au salut.




D.488 – La foi dans tous les âges

Par Joseph Sakala

En lisant la Bible, nous découvrons avec joie que la foi a toujours existé, dès les débuts d’Israël. Car nous pouvons lire que : « Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés. Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix. Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait, pour parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes ; qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères » (Hébreux 11:28-34).

Hébreux 11 est un répertoire merveilleux de serviteurs honnêtes de Dieu, dans les âges anciens. Il y avait également Abel, Énoch et Noé avant le Déluge ; suivis d’Abraham, de Sarah, d’Isaac, de Jacob et de Joseph, dans l’ère des patriarches, pour nous amener à Moïse, Josué et Rahab, au temps de la conquête de la Terre promise. Et finalement, aux temps des juges, (Gédéon, Barak, Samson et Jephté), au roi David, ainsi qu’aux prophètes. Tous des hommes et des femmes d’une grande foi, malgré les épreuves qu’ils et elles ont endurées. Nous voyons que : « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:35-40).

Dans chaque ère, des hommes et des femmes de foi furent détestés et persécutés par le monde, même par le monde religieux, mais la Bible nous mentionne que c’était par ceux du monde qui n’en étaient pas dignes. Mais ils ont obtenu de Dieu un bon témoignage par leur foi et ils se reposent dans leurs cercueils, présentement, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. Néanmoins, tous ces persécutés : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3).

Le temps était venu pour Christ d’entrer dans le monde pour Se choisir douze personnes honnêtes à qui le Seigneur allait enseigner à développer la foi nécessaire pour continuer Son œuvre de salut. « Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher, et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons. C’était Simon, auquel il donna le nom de Pierre ; puis Jacques fils de Zébédée, et Jean frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanerges, c’est-à-dire, enfants du tonnerre ; et André, Philippe, Barthélemi, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Cananite, et Judas l’Iscariote, qui fut celui qui le trahit » (Marc 3:14-19).

« Alors, Jésus se retira avec ses disciples vers la mer, et une grande multitude le suivait de la Galilée, de la Judée, de Jérusalem, de l’Idumée et d’au-delà du Jourdain. Et ceux des environs de Tyr et de Sidon, ayant entendu parler des grandes choses qu’il faisait, vinrent aussi vers lui en grand nombre. Et il dit à ses disciples qu’il y eût une petite barque toute prête auprès de lui, à cause de la multitude, de peur qu’elle ne le pressât trop. Car il en avait guéri plusieurs, de sorte que tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher. Et quand les esprits immondes le voyaient, ils se prosternaient devant lui et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu ! Mais il leur défendait, avec menace, de le faire connaître », nous déclare Marc 3:7-12.

Une telle sélection de disciples ne pouvait pas être choisie à la légère et nous ne devrions pas non plus passer par-dessus ce choix ; alors, Luc nous donne des informations additionnelles : « En ce temps-là, Jésus alla sur la montagne pour prier ; et il passa toute la nuit à prier Dieu » (Luc 6:12), avant d’en choisir douze. Il serait bon de mentionner que, si Dieu le Fils S’en remettait tant à la sagesse de Dieu le Père avant de prendre des décisions si importantes, pouvons-nous également négliger la prière, comme nous le faisons si souvent ?

Quatre buts sont enregistrés pour Ses disciples, mais les trois derniers découlent du premier : que les disciples soient constamment avec Lui. Les disciples ont vu Jésus en action, ils ont appris la vérité de Lui, ils L’ont assisté dans Son travail ; mais le plus important de tout, ils ont vu Son caractère et Son comportement, et ils n’allaient plus jamais être pareils. Une partie de Leur entraînement comprenait qu’ils soient envoyés afin de mettre en pratique ce qu’ils avaient appris. Marc 3:14-15 nous dit : « Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher, et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons. » Jésus leur donna un message à prêcher et le pouvoir de le rendre authentique.

Une étude de Ses disciples, telle que révélée dans les Évangiles, nous porte à examiner si Jésus avait fait le bon choix. Néanmoins, dans le Livre des Actes, une fois Jésus monté au ciel et les disciples régénérés par le Saint-Esprit, nous reconnaissons que leur entraînement était alors parfaitement complété. Car nous sommes le résultat direct de leur ministère efficace. À un moment donné, Jésus : « prêchait dans leurs synagogues, par toute la Galilée, et il chassait les démons. Et un lépreux vint à lui, se jeta à genoux, le pria et lui dit : Si tu veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et dès qu’il eut dit cela, la lèpre quitta aussitôt cet homme, et il fut nettoyé. » (Marc 1:39-42). Ses disciples ont vu la réaction de Jésus.

Quand le Seigneur fait une promesse, nous pouvons être certains qu’elle sera accomplie. Lorsque Jésus a fait la promesse à ce lépreux, la lèpre quitta aussitôt cet homme et il fut nettoyé. Sa promesse ne sera pas toujours réalisée si rapidement, mais nous sommes sûrs qu’elle le sera. Examinons ensemble quelques merveilleuses volontés de Christ. Dans Matthieu 4:18-21 : « Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent. De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, avec Zébédée, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent. »

Mais il faut d’abord venir à Lui, car Il ne force personne. Jésus Lui-même a déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40).

Une autre promesse gracieuse lancée à tous ceux qui viennent vers Lui se trouve dans Matthieu 11:28-30 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Jésus promet un amour spécial à ceux qui Lui obéissent. « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21).

Jésus nous fait également une promesse merveilleuse dans Jean 14:13-14 : « Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Mais Sa plus belle promesse fut de revenir un jour et nous pouvons être certains que Christ le fera. Car Jésus a déclaré : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Sa plus grande promesse fut faite à Son Père, lorsque Christ Lui a exprimé, dans Jean 17:24-26 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. »

Alors, Pierre nous lance ses salutations, dans 2 Pierre 1:1-2 : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. »

Nous remarquons un étrange paradoxe dans la manière que Pierre a de s’identifier lui-même. Il s’identifie d’abord par un nom changé de Simon à Siméon, sans doute pour se différencier de Simon le magicien qui faisait déjà ses ravages, et ensuite comme serviteur de Jésus, Son esclave en quelque sorte. Historiquement parlant, nous savons que Pierre fut celui qui a renié Christ à Son procès. Pourtant, Christ l’a racheté par Son sang, comme un esclave serait racheté, lui pardonnant beaucoup avant de l’envoyer accomplir sa mission. Ensuite, Pierre s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, ayant reçu de Christ les clés du Royaume. Sa mission officielle comme ambassadeur de Jésus fut de mettre ensemble tous les écrits du Nouveau Testament afin que tous ceux qui seraient appelés à servir aient la même vérité en main, et seulement la vérité.

Cette épître fut écrite à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la sienne, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. C’est-à-dire, la même précieuse foi possédée par les apôtres, impliquant le même statut et les mêmes privilèges devant DIEU, obtenus au travers de Sa droiture. Pierre utilise deux noms pour décrire Christ : « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », nous définissant ainsi Sa double nature divine/humaine. Sa prière faite à notre égard est très émouvante aussi. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

Une bonne partie de son épître nous met en garde contre les faux prophètes : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3).

« Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement ; et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies ; et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées à la destruction, les donnant en exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété ; et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions ;) le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement » (2 Pierre 2:4-9).

Ce que Dieu prépare en nous, ce sont des chrétiens qui portent beaucoup de fruit. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Il existe, en effet, plusieurs sortes de fruits spirituels mentionnés dans les Écritures. Le plus important est de développer le caractère de Christ : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité », nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:9. La sainteté est le sceau d’une vie consacrée à Dieu. Puisque : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). « Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu », nous déclare Paul, dans Philippiens 1:9-11.

Cela implique nécessairement de faire de bonnes œuvres au nom de Christ : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:10-15).

L’habitude de dire « merci » et de louer quelqu’un, plutôt que de se plaindre et critiquer, est un fruit chrétien de grande valeur. « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16). La générosité est un autre fruit important. Regardez ce que Paul déclare aux Philippiens : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:17-19).

Finalement, un fruit vital chez le chrétien, c’est son témoignage dans la vie des autres chrétiens. Le grand désir de Paul, c’était : « qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent » (Romains 1:12-13). Mais je vous mets en garde contre ceux qui utilisent l’Évangile pour en faire un évangile de prospérité pour ceux qui donnent le plus d’argent à leurs églises.

« Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis », nous dit Paul, dans Romains 1:9-11. Il est évident que Paul ne priait pas pour prospérer financièrement à partir de cette occasion favorable d’aller voir d’autres chrétiens, mais pour faire part de quelque don spirituel, afin qu’ils soient affermis. Mais avec le temps, le mot « don » en est venu à vouloir dire « une certaine richesse matérielle » parmi ceux qui prêchent la prospérité à ceux qui leur font des dons financiers. Leur verset favori est 1 Corinthiens 16:2 où Paul leur déclare : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. » Notez, cependant, que ces collectes étaient faites pour aider les chrétiens dans le besoin. Elles étaient faites sur une base strictement volontaire et selon les moyens de chacun.

Le mot « prospérer » peut aussi vouloir dire prospérité spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où Jean écrit : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité ». Malheureusement, certains ministres, dans ces derniers jours, ont décidé de prendre cette instruction biblique et de lui faire dire « prospérité financière », et c’est ce qu’ils enseignent comme étant le droit de chaque chrétien. Néanmoins, cet évangile de prospérité est si clairement anti-biblique qu’il est devenu un témoignage de cupidité pour les chrétiens qui veulent y croire. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 6:9-11.

Cependant, le but du chrétien devrait être l’amour agape et non l’amour de l’argent. Allons voir un belle histoire d’amour, dans l’Ancien Testament, qui est arrivée dans la vie de Jacob. Jacob aimait Rachel. Dans Genèse 29:20-21, nous pouvons lire : « Jacob servit donc sept ans pour Rachel ; et ils ne lui semblèrent que quelques jours, parce qu’il l’aimait. Et Jacob dit à Laban : Donne-moi ma femme ; car mon temps est accompli, et je viendrai vers elle. » Il est bien connu que le mot « amour », dans le Nouveau Testament, veut dire presque toujours un amour agape. Le grec pour l’amour sexuel ou romantique est eros qui n’est jamais utilisé dans tout le Nouveau Testament.

Même l’amour marital entre mari et femme est idéalement exprimé comme agape, comme dans l’exhortation de Paul aux Éphésiens lorsqu’il déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25). Dans l’Ancien Testament, par contre, il existe une douzaine de mots hébreux pour « amour » qui ont plusieurs variations, dépendant du contexte dans lequel ils sont utilisés. Par exemple, la volonté de Jacob de travailler pour Laban pendant sept ans pour obtenir la permission de marier Rachel nous indique clairement un très haut degré d’amour romantique de sa part. Jacob a également aimé sa sœur Léa après que Laban eût insisté pour qu’il l’épouse en premier. « Et Laban donna sa servante Bilha pour servante à Rachel, sa fille. Il vint donc aussi vers Rachel, et il aima Rachel plus que Léa, et il servit chez Laban encore sept autres années. Et l’Éternel, voyant que Léa était haïe, la rendit féconde ; mais Rachel était stérile » (Genèse 29:19-31).

Plusieurs mots différents sont utilisés dans le Cantique des Cantiques où Salomon et son épouse parlent fréquemment de leur amour romantique. Il n’y a aucun doute que Dieu approuve un tel amour quand il est véritable et pur, et qu’il implique un amour agape inconditionnel. Toutefois : « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères » (Hébreux 13:4). Cependant, le plus grand amour dans les deux Testaments est bien sûr l’amour de Dieu pour les hommes et les femmes qu’Il a créés et sauvés. Mais l’humanité n’a pas accepté la Parole de Dieu et a préféré recevoir son instruction de Satan, cet être qui, depuis le commencement, séduit la terre entière. Alors, pendant un temps, Dieu ne parla aux hommes que seulement par Ses prophètes, dont Moïse.

« C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner » (Actes 7:37-38). « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:18). Un autre mot pour « Parole » est « oracle » qui vient du grec logion, d’où nous vient le mot logos, la Parole. En parlant de circoncision, Paul déclare, dans Romains 3:1-2 : « Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. »

« Oracle » paraît encore deux autres fois ; une fois dans Hébreux 5:12, où Paul déclare aux convertis : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. » Et l’autre dans 1 Pierre 4:10-11, où le chef des apôtres nous déclare : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. »

Ces oracles sont des paroles vivantes précisément parce qu’ils nous viennent de Dieu et sont inclus dans toutes les Saintes Écritures. Il est bon de noter que ces oracles nous viennent de Jésus Lui-même, dans Matthieu 4:4, lorsque Jésus répondit à Satan : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Nous sommes vraiment régénérés par Sa parole. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte, nous dit Hébreux 4:12-13.

La Bible n’est pas juste un livre, mais Le Livre, dit David, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Comme le disait si bien Paul à Timothée, son jeune évangéliste : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15). « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », dit Paul, dans 2 Timothée 3:16-17. Subséquemment, les paroles de la Bible doivent guider nos propres vies, alors que nous cheminons vers le Royaume de Dieu.




D.487 – Celui qui a créé les étoiles

Par Joseph Sakala

Les humains perdent leur temps à chercher comment les étoiles sont venues à exister. Pourquoi ne pas chercher chez : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre, – l’Éternel est son nom » (Amos 5:8). Cette exhortation puissante est insérée par Dieu comme un avertissement à Son peuple d’Israël. Car le peuple sombrait rapidement dans l’idolâtrie païenne et Amos tentait de le ramener vers son Dieu.

Son exhortation, qui fut faite il y a presque 3 800 ans, est encore plus nécessaire aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été. Les scientifiques païens de nos jours ont développé des théories impossibles et absurdes sur l’origine de notre univers à partir de rien, par pure chance, et l’évolution des étoiles, des planètes et des peuples à partir de l’hydrogène primordial. Mais le grand cosmos et ses galaxies d’étoiles, même les constellations, comme l’Orion et les Pléiades, ainsi que le Système solaire furent créés. Toutes ces choses ont été faites par un Créateur omniscient et omnipotent qui avait un but défini en les créant. Car l’univers entier ainsi que la terre furent créés pour accommoder les humains que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance.

Pareillement, les évidences globales que l’eau ait couvert toutes les montagnes de la terre ne peuvent être expliquées, même si les géologues évolutionnaires essaient de le faire par un long processus de temps. Dieu, le Créateur, a dû appeler des volumes massifs d’eau de leurs réservoirs originaux pour ensuite les verser sur la terre dans Son Jugement de Déluge sur un monde en rébellion. Toutes ces choses témoignent d’une création et d’un jugement divin, et non de minables dieux impotents personnifiant des forces naturelles. Les humains ont besoin de chercher le véritable Dieu de la Création et du salut avant que le jugement ne tombe encore sur l’humanité entière. Car : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

Les humains qui ne cherchent pas Dieu n’ont que les choses corruptibles et corrompues en tête. L’apôtre Pierre nous déclare : « Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:17-21).

Aucune richesse du monde ne pourrait sauver une seule personne, car l’or et l’argent ne sont que des éléments corruptibles dans un monde sous esclavage. « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

Tout ce qui existe dans la création physique est assujetti à la vanité. En effet, un jour, tout ce qui existe sous forme d’élément physique devra mourir. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Mais vous : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:22-23). La science moderne reconnaît ce principe de corruption universelle comme une loi de base, celle de l’entropie.

Mais, même dans ce monde corruptible, il existe des choses incorruptibles. Comme la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Jésus nous l’a confirmé dans Matthieu 24:35. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Alors vous aussi : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

Dieu Lui-même est incorruptible. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice courent tous, mais un seul remporte le prix ? Mais vous, courez de telle sorte que vous le remportiez. Tout homme qui combat s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, comme les participants aux Jeux Olympiques, par exemple, qui courent après l’or, l’argent ou le bronze, mais nous, nous le faisons pour une couronne  incorruptible.

Finalement, nos corps mourants seront eux-mêmes ressuscités : « en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:52-53). Ces choses, vous les connaissez, car vous avez été appelés par Dieu et vous avez accepté l’appel. Mais imaginez un instant ceux qui ont rejeté l’appel de Dieu parce que l’attrait du monde est plus important pour eux présentement.

Dans 1 Jean 2:15-17, l’apôtre nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » En tant que chrétiens, nous devons être très prudents, car, bien que nous soyons dans le monde, nous ne devons pas en faire partie.

Lors de Sa prière au Père, avant de mourir, Jésus a dit : « Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. Lorsque j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en Ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite. Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde » (Jean 17:11-16).

Le commandement de Jésus est de ne pas aimer le monde et ce que le monde produit. Cela ne veut pas dire d’être naïvement ignorant de tout ce qui se passe autour de nous. Suivons plutôt l’instruction de Jésus, qui nous dit : « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10:16). Le monde contient de grandes choses, telles les nations et les royaumes, mais également des soucis et des richesses. « Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus », nous dit Jésus, dans Luc 12:30-31. Ces choses peuvent facilement affaiblir notre centre d’intérêt et notre loyauté envers Celui qui nous a appelés au salut.

Paul nous met en garde contre certaines doctrines du monde. « Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes : Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas ! Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair » (Colossiens 2:20-23). Prenez donc garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie humaine et par une vaine tromperie, s’appuyant uniquement sur la tradition des hommes et sur les rudiments du monde et non sur Christ. Souvenez-vous que c’est en Christ qu’habite corporellement toute la plénitude de la divinité.

L’apôtre Jacques nous déclare : « Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:3-6). C’est parce que : « nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

« Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur, » nous dit l’apôtre Jean, dans 1 Jean 4:5-6. Le peuple de Dieu peut sembler très faible maintenant, mais c’est avec intention, car : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:27-29).

Puisque le puissant Créateur Dieu nous a choisis pour ne plus être de ce  monde, alors le monde ne nous aime pas. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait » (Jean 15:19). Et nous ne devrions pas être surpris que le monde haïsse ceux qui appartiennent à Jésus, car : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde », nous déclare le Seigneur, dans Jean 17:14. « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement », nous dit Jean, dans 1 Jean 2:16-17.

Subséquemment, occupons-nous des choses que nous savons. Et l’apôtre Pierre nous déclare ce que nous savons. « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4). Dans cette époque de relativisme où chaque situation semble apporter de nouveaux changements d’éthique, cela fait du bien au chrétien de savoir que, par les Saintes Écritures, nous pouvons savoir beaucoup de choses sur lesquelles nous pouvons compter et qui ne changent pas.

Ce qui suit est un échantillonnage de ces vérités avec une petite explication dans l’intention d’encourager les chrétiens à en ajouter peut-être d’autres à cette liste.

Nous pouvons savoir que Christ est Dieu. « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Notez que Jésus ne dit pas que « nous sommes deux », mais un, le même.

Nous pouvons également savoir que nous sommes sauvés. « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6:47).

Nous savons que nous sommes Ses chers enfants. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Nous pouvons savoir que Dieu nous protège. « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:28).

Nous savons que Dieu répond à nos prières. « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai », nous dit Jésus, dans Jean 14:14.

Nous savons que Dieu nous aidera lorsque nous serons tentés. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés », nous rassure Hébreux 2:18.

Nous connaissons également la manière dont nous devrions agir. Dans Jean 13:15, Jésus nous dit : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. » Donc, en toute circonstance, Jésus nous sert d’exemple.

Nous pouvons savoir que Jésus désire toujours que nous parlions en Sa faveur. Donc : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Nous avons la certitude que Jésus va revenir. Car, dans Jean 14:2-3, Jésus nous a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »

Et finalement, nous savons quel sera notre héritage éternel. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Dans 1 Timothée 6:14-16, Paul lui déclare : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Dans le grec du Nouveau Testament, il y a deux mots qui sont traduits par « immortalité ». Un est athanasia (sans mort), qui fut utilisé plus haut pour décrire Dieu dans Son éternelle essence. L’autre est aphtharsia (sans corruption) utilisé dans 2 Timothée 1:10 où : « notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Il est également traduit « incorruptible » dans 1 Corinthiens 15:42, où Paul déclare : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible. »

La doctrine de l’immortalité intrinsèque de l’âme est une doctrine de l’ancien paganisme, de la kabbale juive et également du Nouvelle Âge. Ces gens croyaient, et croient toujours, en une forme d’évolution et rejettent la doctrine de la résurrection grâce au Créateur. Ces fausses religions croient qu’à la mort, le corps pourrit, mais l’âme continue d’exister dans un état éternel de réincarnation, dans une succession d’autres corps. Le faux christianisme, ayant tenté d’emprunter cette fausse croyance pour élargir son cheptel, l’a adaptée en faisant croire que les âmes immortelles vont au ciel ou en enfer pour l’éternité, rendant, par le fait même, la résurrection illogique. Les athées, par contre, croient que le corps et l’âme cessent d’exister à la mort. Pour eux, pas de résurrection, car tout est matière et le spirituel n’existe pas. Mais Christ, qui possède l’immortalité et qui est mort afin que le monde entier puisse triompher sur la mort, promet la résurrection à tous ceux qui croient en Lui. Ainsi, nous avons l’assurance de l’incorruptibilité et de l’immortalité pour l’éternité. « Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:53).

Sera alors abolie la loi de l’entropie que Dieu avait créée lorsqu’Il a : « dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). Mais présentement, nous attendons : « Dans l’espérance qu’elle [la terre] sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:21-25).

« Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et Ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son Nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles, » nous révèle Apocalypse 22:3-5. Alors, exhortons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le Jour. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

Ce passage demeure le plus controversé des Écritures, parce qu’en apparence, il semble en conflit avec l’enseignement sur le salut par la grâce qui est complètement isolé de la loi ou de toute sorte d’œuvres de salut. Comme, par exemple, dans Éphésiens 2:8-9, où Paul nous déclare : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Et dans Tite 3:5-7, où nous découvrons que ce n’est : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Et que dire de Jean 10:28-30 où Jésus a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Et dans Romains 8:35-39, où nous avons cette assurance : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Par contre, beaucoup de passages nous mettent en éveil contre les chrétiens qui agissent délibérément en péchant contre Dieu. « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché Lui-même » (1 Jean 2:4-6). Ces chrétiens : « font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:16). Peuvent-ils se voir accorder le salut dans un état pareil ?

Il ne peut y avoir de contradiction dans la Parole de Dieu, car le Seigneur doit avoir une bonne raison d’inspirer ce paradoxe apparent dans Son Livre. Il est néanmoins vital pour chaque véritable croyant en Christ de savoir qu’il est sauvé et qu’il a la vie éternelle. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » nous confirme Jean, dans 1 Jean 5:13. En contrepartie, il devient très dangereux pour une personne de croire simplement qu’elle ou il est sauvé quand il n’y a aucune évidence que cette personne ait eu, au cours de sa conversion, un changement dans sa vie.

De telles Écritures nous donnent le sobre avertissement que même un chrétien n’a pas l’assurance du salut s’il n’obéit pas à la Parole de Dieu. « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:3-6).

« Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous. Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 13:4-7.




D.485 – Reconnaître qui était le Fils de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 1:16-17, le chef des apôtres déclare : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » La majorité des individus d’aujourd’hui considèrent Jésus-Christ comme étant un grand homme, mais ils ne croient pas qu’Il incarne l’unique Fils de Dieu, engendré par Son Esprit. Avant Sa naissance en chair, l’ange Gabriel l’avait prédit à Marie en disant : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35).

Jean le Baptiste a déclaré : « Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:33-35). Ses disciples L’ont reconnu. Dans Jean 1:49 : « Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. » Dans Matthieu 16:16 : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » L’apôtre Jean a lui-même déclaré : « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie [éternelle] par son nom » (Jean 20:31).

Même le plus incrédule des disciples, Thomas, l’avait admis. Après Sa résurrection, Jésus S’est présenté devant Ses disciples. « Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et Mon Dieu ! » (Jean 20:27-28). Thomas venait soudainement de reconnaître que Jésus et le Père était la même personne. Même les puissances des ténèbres ont ouvertement admis qui était Jésus. Dans Marc 3:11, nous lisons : « Et quand les esprits immondes le voyaient, ils se prosternaient devant lui et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu ! »

Le centenier qui vérifiait la crucifixion a dû finalement l’admettre. « Quand le centenier et ceux qui gardaient Jésus avec lui, eurent vu le tremblement de terre et ce qui était arrivé, ils furent fort effrayés et dirent : Véritablement celui-ci était le Fils de Dieu » (Matthieu 27:54). Mais le témoignage le plus important est venu de Dieu le Père directement du ciel, lors du baptême de Jésus. « Et aussitôt, comme il sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir et le Saint-Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix vint des cieux, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Marc 1:10-11). Ce fut également le cas lors de la transfiguration de Jésus devant Ses disciples Pierre, Jacques et Jean. « Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le » (Matthieu 17:4-5).

Reculons un peu dans l’histoire pour découvrir comment Dieu a organisé l’ascendance de Son Fils bien-aimé. Dans Josué 2:18-21, les espions de Josué prononcèrent ces paroles à Rahab après qu’elle les eut protégés des responsables de Jérico : « Lorsque nous entrerons dans le pays, tu attacheras ce cordon de fil écarlate à la fenêtre par laquelle tu nous auras fait descendre, et tu réuniras chez toi, dans la maison, ton père, ta mère, tes frères, et toute la famille de ton père ; et si quelqu’un d’eux sort des portes de ta maison, son sang sera sur sa tête et nous en serons innocents ; mais pour tous ceux qui seront avec toi dans la maison, leur sang sera sur notre tête, si l’on met la main sur quelqu’un d’eux. Et si tu divulgues ce qui nous concerne, nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. Alors elle répondit : Qu’il en soit comme vous avez dit. Puis elle les renvoya, et ils s’en allèrent. Et elle attacha le cordon d’écarlate à la fenêtre. »

Rahab avait auparavant témoigné aux espions : « Car nous avons appris comment l’Éternel a tari devant vous les eaux de la mer Rouge, quand vous sortiez d’Égypte, et ce que vous avez fait aux deux rois des Amoréens qui étaient au-delà du Jourdain, à Sihon et à Og, que vous avez dévoués à l’interdit. Nous l’avons appris, et notre cœur s’est fondu, et le courage d’aucun homme ne se soutient encore devant vous ; car l’Éternel votre Dieu est Dieu dans les cieux en haut et sur la terre en bas. Maintenant donc, jurez-moi, je vous prie, par l’Éternel, que puisque j’ai usé de bonté envers vous, vous userez aussi de bonté envers la maison de mon père ; et donnez-moi une preuve assurée, que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs, et tous ceux qui leur appartiennent, et que vous garantirez nos personnes de la mort » (Josué 2:10-13).

Alors : « Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix » (Hébreux 11:31). Le salut spirituel de Rahab est venu par sa foi envers le vrai Dieu et elle est entrée dans la famille par l’alliance d’Israël, et Rahab est même éventuellement devenue membre de la lignée familiale qui nous a menés à Jésus-Christ. Car, dans Matthieu 1:5, nous pouvons lire : « Salmon eut Booz, de Rahab. Booz eut Obed, de Ruth. Obed fut père de Jessé. » Sa délivrance physique, par contre, ainsi que celle de sa famille fut dépendante du « fil écarlate » suspendu à sa fenêtre, identifiant sa maison comme étant « sous le sang », pour ainsi dire, lorsque Jérico tomba et que tous ses habitants périrent. Ce fil écarlate constituait, pour Rahab et sa famille, un espoir venant de Dieu dans cette scène de destructions totale, mais il a suffi.

Il est fascinant de noter que le mot hébreu pour « fil », utilisé ici pour la première fois dans la Bible, est partout ailleurs traduit par le mot « espérance ». Peut-être que « fil » est devenu « espérance » à cause de cette expérience à Jérico, lorsque l’expression d’une « espérance écarlate » s’entendit d’une pécheresse repentante jusqu’au trône même de Dieu au ciel. « Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » déclare Jean dans 1 Jean 3:3.

Donc, il est absolument primordial pour notre salut que nous croyions ceci a propos de Jésus : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Pierre, celui que Jésus avait placé comme chef des apôtres, nous a donné ce témoignage puissant à Son sujet : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, [et] qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). L’histoire est remplie de noms prestigieux d’hommes religieux qui ont littéralement changé la face du monde. Des noms comme Mahomet, Bouddha, Confucius, Joseph Smith, Hari Krishna, parmi une multitude d’autres. Tous furent adorés, et le sont encore, par une multitude de disciples qui, tout au long des siècles, rendaient hommage à leur nom et juraient d’être sauvés par ces hommes.

Mais la Bible nous déclare qu’il y a un seul nom qui sauve éternellement, le Seigneur Jésus-Christ. La citation est un témoignage direct de Pierre à qui Jésus avait confié les clefs du royaume. Dans son épître, Jean met également beaucoup d’emphase sur ce fait. Dans 1 Jean 5:12-13, l’apôtre nous dit : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Cette exclusivité est un résultat direct du fait qu’il n’y a qu’un seul Dieu et Créateur de tous les humains.

À partir du moment où le péché est entré dans le monde par la désobéissance de nos premiers parents, il devait y avoir des conséquences. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don [gratuit] de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Suite à cela, Dieu Lui-même est venu vivre dans une chair humaine en la personne de Jésus-Christ et S’est fait Rédempteur et Sauveur en mourant pour tous les péchés du monde et en ressuscitant, pour nous prouver qu’Il avait vaincu la mort. Donc, il ne peut y avoir aucun autre Sauveur que Dieu Lui-même. Tous les autres prétendants sont des imposteurs et des menteurs.

Notre Seigneur Jésus a continuellement soutenu cette vérité : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Moi » (Jean 14:6). Et, dans Jean 8:24, Jésus Lui-même déclare à ceux qui cherchent le salut ailleurs qu’en Lui : « C’est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » Il est alors primordial de savoir que quiconque désire recevoir le pardon de ses péchés et le salut éternel doit venir au Père par Jésus et aucun autre. Car : « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36).

Revenons alors à la superstructure que Jésus est venu fonder. Dans Jean 1:14-15, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Jean le Baptiste lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : « C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. » Ce passage biblique définit clairement l’incarnation divine, que Paul nous explique si bien quand il dit : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). Et le trésor de vérité inclus dans ce verset se situe au-delà de la simple compréhension humaine. Il nous est impossible de comprendre comment un Dieu illimité puisse être devenu un homme limité dans le but de sauver Sa Création. Mais là où l’intellect flanche, la foi prévaut.

C’est la Parole qui était également Dieu et « par Qui toutes choses ont été faites » (Jean 1:1, 3). C’est Lui qui S’est fait une chair humaine dans le sein de Marie, tout en la maintenant vierge et qui, neuf mois plus tard, est né par les voies naturelles pour habiter parmi les hommes pendant trente-trois ans et demi. Donc, Marie n’était plus vierge après la naissance de Jésus. Elle a eu, avec Joseph, quatre fils et au moins deux filles, comme nous pouvons le constater, dans Matthieu 13:55-56, où les gens se posaient la question : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » Marie était fiancée à Joseph et, après la naissance de Jésus, elle a eu au moins six enfants. Le mot grec utilisé pour « habiter » est littéralement le même que « tabernacle ». Donc, Dieu fut un tabernacle parmi les hommes pour nous apporter la vérité sur la salut et l’établissement éventuel de Son Royaume sur cette terre. Comment est-ce possible ?

C’est l’Église du Dieu vivant, qui est la colonne et la base de cette vérité. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » En effet, ce mystère est grand quant aux hommes et impossible à comprendre ; mais quant à Dieu, toutes choses sont possibles. Si Dieu a pu faire un corps pour Adam à partir de la glaise rouge, Il pouvait sûrement Se faire un corps parfait dans lequel Il a Lui-même habité « tabernaculé ». « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:3-4).

Regardons ensemble le processus que Dieu a utilisé et que Paul nous décrit avec précision dans Philippiens 2:5-8. « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Dans cet unique état de faiblesse humaine, Il aurait pu pécher. Voilà pourquoi : « nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Or, Dieu ne peut pas être tenté par le péché. Alors : « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (Jacques 1:13). La tentation vient de Satan qui plante une graine de convoitise dans notre esprit. Donc, : « Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort » (vs 14-15). Puisque la Parole, qui était Dieu, habitait temporairement dans une chair humaine, Elle devait servir de démonstration aux humains, et non à Lui-même, que Lui était sans péché et ensuite capable de sauver les pécheurs. Par conséquent, Jean pouvait facilement témoigner que nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. Jésus vit présentement dans un corps glorifié depuis Sa résurrection, un corps glorifié que Dieu veut nous donner aussi lorsque notre Seigneur reviendra en puissance. Mais dans le cas de Jésus, rappelez-vous toujours ceci : ni dans le sein de Marie, ni sur la croix, a-t-Il cessé d’être Dieu !

Alors, Paul nous déclare, dans Éphésiens 4:26-32 : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. »

Il y a sûrement plusieurs occasions où un chrétien pourrait se mettre en colère par quelque parole ou incident, et pourrait être tenté de réagir. L’instruction citée plus haut nous rappelle qu’une telle réaction chez un converti ou une convertie constitue un péché. C’est pourquoi on nous encourage à contrôler notre colère et à ce que le soleil ne se couche point sur notre colère. Un commandement similaire fut aussi donné aux croyants de l’Ancien Testament. Dans Psaume 4:4-5, nous lisons : « Sachez que l’Éternel s’est choisi un bien-aimé. L’Éternel m’entend quand je crie à lui. Tremblez, et ne péchez point ! Parlez en vos cœurs sur votre couche, et gardez le silence ! (Sélah). »

Quand nous nous mettons en colère, il est beaucoup mieux de communiquer avec Dieu sur le sujet de notre colère que de nous lancer en réprimandes contre ceux qui nous ont irrités. Le Seigneur Jésus demeure toujours notre exemple : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24).

La colère est une des choses les plus difficiles à vaincre dans la vie d’un chrétien ou d’une chrétienne. « Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). Toutefois, ce que l’homme ne peut apprivoiser, Dieu le peut ! Voilà pourquoi, dans Jacques 1:19-20, l’apôtre nous déclare : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu. »

Dans Romains 12:19-21, Paul nous dit également : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. » La colère peut se manifester, mais agir sous l’effet de la colère est péché, car c’est l’orgueil qui prend le dessus.

Jésus nous le prouve par un exemple, dans Luc 18:11-14 où : « Le pharisien se tenant debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni aussi comme ce péager ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le péager, se tenant éloigné, n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! Je vous le dis, celui-ci redescendit justifié dans sa maison préférablement à l’autre ; car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé. » Ce que Dieu recherche dans l’humain, c’est l’humilité.

Il y a des évangélistes qui encouragent les hommes et les femmes perdus à dire cette prière du péager afin d’être sauvés. Mais remarquez que ce péager, après avoir prié ainsi, redescendit justifié dans sa maison. Il y a donc ici plus que ce qui paraît en surface. Ce n’est pas seulement la justification de Dieu qui est nécessaire ici, car nous avons déjà été justifiés par le fait que Dieu continue de nous laisser vivre encore. Le mot traduit comme justification est utilisé seulement une autre fois dans le Nouveau Testament, dans Hébreux 2:17-18, où nous lisons : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. »

Cette parabole du pharisien et du péager en prière est placée dans le contexte de l’adoration des Juifs dans le temple où les pécheurs pouvaient apporter des offrandes en sacrifice pour couvrir leurs péchés. Sachant que ; « l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation » (Lévitique 17:11). De tels sacrifices étaient complètement inutiles, car ils étaient offerts dans un esprit d’orgueil religieux, comme le pharisien. Il aurait fallu que sa repentance et sa foi soient dans la promesse divine du pardon au travers de la mort d’un substitut innocent, qui préfigurait le véritable Agneau de Dieu dont la mort ferait la réconciliation éternelle pour les péchés du peuple. La prière du péager était dans cette veine et lui fut sauvé.

De nos jours, le pécheur devant la croix doit offrir une prière basée sur la mort de Christ pour ses péchés. Une telle prière, offerte avec une repentance sincère et la foi en la promesse divine, dévoile la justification devant Dieu. Et Dieu répond : « voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. » (Genèse 28:15). C’est la première de plusieurs promesses de Dieu en présence de ceux qui mettent leur confiance en Lui. Les paroles dans le texte cité plus haut furent dites à Jacob alors qu’il se sauvait de la rage non justifiée de son frère Ésaü.

Ceux qui accusent Jacob de fraude non justifiée alors qu’il s’est sécurisé le droit d’aînesse promis par Dieu avant même sa naissance devraient noter que Dieu n’a jamais corrigé Jacob à ce sujet. Regardons ce qui est vraiment arrivé : « Et Isaac pria instamment l’Éternel pour sa femme, car elle était stérile. Et l’Éternel fut fléchi par ses prières ; et Rébecca sa femme conçut. Mais les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je ? Et elle alla consulter l’Éternel. Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles. Un de ces peuples sera plus fort que l’autre ; et le plus grand servira le plus petit » (Genèse 25:21-23). Au contraire, Dieu a promis à Jacob Sa protection perpétuelle.

Notez également la protection promise à Josué par Dieu : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:5-7). Et n’oublions surtout pas Sa promesse à Son peuple choisi d’Israël.

« Alors, Samuel dit au peuple : Ne craignez point ; vous avez fait tout ce mal ; néanmoins ne vous détournez point d’après l’Éternel, mais servez l’Éternel de tout votre cœur. Ne vous en détournez point, car ce serait aller après des choses de néant, qui ne profitent ni ne délivrent, parce que ce sont des choses de néant. Car l’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom ; car l’Éternel a voulu faire de vous son peuple. Et pour moi, Dieu me garde de pécher contre l’Éternel, et de cesser de prier pour vous ; mais je vous enseignerai le bon et droit chemin. Seulement craignez l’Éternel, et servez-le en vérité, de tout votre cœur ; car voyez les grandes choses qu’il a faites en votre faveur. Que si vous faites le mal, vous serez détruits, vous et votre roi » (1 Samuel 12:20-25).

Il existe plusieurs autres assurances dans les Écritures. Une telle assurance nous révèle le cœur de Dieu. Dans Esaïe 41:17-20, nous pouvons lire : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

La plus précieuse de toutes ces assurances est celle que Jésus nous donne dans Hébreux 13:5-6 : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Après avoir dressé une liste exhaustive des possibilités de ce qui pourrait nous arriver, Paul conclut, dans Romains 8:38-39 : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Juste avant de monter au ciel, Jésus réunit Ses disciples pour la dernière fois. « Or les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde Amen ! » (Matthieu 28:16-20). Ses disciples étaient destinés à devenir Ses ministres jusqu’à Son retour.




D.484 – Art corporel ou sacrilège ?

Par Joseph Sakala

Avez-vous remarqué, depuis quelques années, l’accroissement du nombre de salons de tatouage pour combler la demande de ce que les gens appellent « l’art corporel » ? Il y en a pour tous les goûts. Il est vraiment surprenant de voir combien de personnes, jeunes comme plus vieux, hommes et femmes, indépendamment de la race ou du statut économique, qui portent des tatouages, souvent plusieurs, sur différents endroits du corps. Quelques-uns sont évidemment destinés à être provocants ou aguichants, puisqu’une partie seulement est visible, alors que le reste demeure caché sous les vêtements. Cette activité est devenue très populaire à cause de l’influence des « rock stars » et plusieurs athlètes professionnels qui les étalent à qui veut bien les regarder.

Les vedettes féminines ont aussi emboîté le pas, causant un accroissement de cette pratique alors que les jeunes tentent de copier leurs héroïnes. Pourtant, beaucoup d’articles existent, écrits par des experts en médecine, sur le danger potentiel causé par les tatouages. Les effets à long terme de l’encre dans le système humain n’est pas entièrement compris. Sans oublier la possibilité d’infection causée par des aiguilles non stériles. Il faut également considérer l’embarras social qui peut survenir plus tard dans la vie pour expliquer ces tatouages à ses enfants et petits-enfants.

Ce phénomène devenu si populaire a attiré ma curiosité par le biais d’un talk show populaire où une mère expliquait que sa fille fréquentait un salon de tatouage soi-disant chrétien et dans lequel seuls des thèmes chrétiens étaient envisagés. L’idée semblait être bonne, car, en étalant des tatouages chrétiens sur son corps, la personne « témoignait de Jésus ». En effet, la personne a déclaré que, si Salomon a décoré le temple à son époque, il est donc tout à fait correct de décorer un corps qui est également le temple du Saint-Esprit. Qu’en dites-vous ? Est-ce correct ? Est-ce que la Bible a quelque chose à dire sur le sujet ? Je vais vous surprendre, mais, dans Lévitique 19:28, Dieu nous dit :  « Vous ne ferez point d’incision dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de caractères sur vous : Je suis l’Éternel. »

Anciennement, on se faisait imprimer le corps pour des rituels païens et le symbolisme perdure toujours dans certaines cultures primitives, de nos jours. Cependant, si nous nous soucions de ce que Dieu dit, nous allons éviter de nous laisser marquer le corps. L’apôtre Paul a écrit à l’Église de Corinthe : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Alors, si nous devons glorifier Dieu en nos corps, nous n’allons certainement pas marquer ou barbouiller les murs du temple du Saint-Esprit. Il existe plusieurs mythes et traditions pratiqués de nos jours, et qui n’ont aucun rapport avec le christianisme original, ni avec la Bible.

Pour ce qui est de la cosmétologie en rapport avec la femme chrétienne, dans 1 Pierre 3:3-4, nous pouvons lire : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. » Il est vraiment fascinant d’apprendre que les deux mots grecs, traduits « parure » dans le Nouveau Testament, sont kosmos et kosmeo d’où viennent les mots « cosmos » et « cosmologie », en référence à l’univers comme d’un système organisé, par opposition à « chaos » un système désorganisé. Il est également surprenant que le mot « cosmétiques » vienne de la même source qui, techniquement parlant, constitue toute parure qui transforme quelque chose de déplaisant ou de désordonné en quelque chose de beau et d’ordonné.

L’apôtre Pierre, cependant, met l’emphase sur le fait que les cosmétiques réels ne sont pas utilisés pour embellir l’apparence extérieure, mais plutôt pour transformer la vie de la croyante par le Saint-Esprit. Lorsque le cœur d’une personne est changé d’un chaos spirituel en un cosmos ordonné au travers de la confiance en Christ, le changement extérieur devient aussi apparent. L’ornement d’une douceur délicate paraît soudainement dans une paisible et radieuse décence. Alors, l’apôtre Paul encourage les femmes chrétiennes à se parer modestement, en juxtaposition avec l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or et les perles.

Si les motifs qui vous poussent à vous maquiller sont provoqués par l’orgueil de bien paraître, d’avoir l’air plus jeune ou de cacher votre vraie apparence naturelle, vous devriez peut-être vous poser des questions afin de réviser vos motivations. La femme chrétienne doit d’abord plaire à son vrai Époux, Christ, à qui elle doit jurer fidélité et obéissance. C’est comme ça que Jésus vous aime. Ensuite, à son unique époux humain.

Ainsi, dans 1 Timothée 2:9-10, l’apôtre Paul ordonne aux femmes : « que pareillement les femmes se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non de tresses de cheveux, ni d’or, ni de perles, ni d’habillements somptueux ; mais de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Donc, la véritable cosmétologie chrétienne devient aussi un éventail de bonnes œuvres. Finalement, la femme chrétienne elle-même doit être un ornement d’une douceur délicate dans une radieuse décence, de sorte que, par son comportement, elle : « exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur complaire en toutes choses, à n’être point contredisants ; à ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur » (Tite 2:9-10).

N’oublions pas, cependant, que Satan est celui qui séduit la terre entière à l’heure actuelle. Allons voir comment les gens se comportaient dans les civilisations anciennes. Dans Genèse 10:8-10, nous lisons : « Et Cush engendra Nimrod, qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un puissant chasseur devant l’Éternel. C’est pour cela qu’on dit : Comme Nimrod, puissant chasseur devant l’Éternel. Et le commencement de son royaume fut Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de Shinear. » La Bible est aussi un livre d’histoire et fut très bien affermie par l’archéologie. Il existe d’autres « bibles », évidemment, dont la plus populaire est Enuma Elish, une histoire de la création de la Babylone ancienne écrite sur sept tablettes. Dans cette histoire, le dieu Mardouk combat contre la déesse Tiamat et finit par la vaincre avec ses armements supérieurs.

Mardouk devient alors le dirigeant des dieux et fait les cieux et la terre avec le corps de Tiamat, et l’humanité avec le sang et les os de Mardouk. Il est très intéressant de voir Nimrod assumer le nom de Mardouk dans l’accroissement de sa propre glorification. Nimrod se faisait vraiment adorer comme dieu. Il n’est donc pas étonnant que Dieu identifie ce moment de l’histoire comme : « Mystère : Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre » (Apocalypse 17:5). Par un tel début dans l’adoption des coutumes, dans l’élaboration des cosmétiques et de leur influence sur le comportement de ces gens-là, nous voyons qu’il était tout à fait normal que ce peuple ait également voulu se faire un nom et se bâtir une tour qui toucherait le ciel.

« Or toute la terre avait le même langage et les mêmes mots. Mais il arriva qu’étant partis du côté de l’Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear, et ils y demeurèrent. Et ils se dirent l’un à l’autre : Allons, faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume leur tint lieu de mortier. Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre », nous raconte Genèse 11:1-9. Mais leurs fins de réunification n’étaient que temporairement arrêtées.

Le but de Dieu en nous racontant cette histoire est double. D’abord, dans Actes 17:25-27, Dieu : « n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. » Et deuxièmement, pour nous montrer que Dieu a permis à l’humanité de poursuivre son chemin. « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9).

L’espérance de l’humanité demeure, non dans une tour qui pouvait toucher au ciel, ni dans un Nouvel Ordre Mondial pour amener tous les hommes sous un seul gouvernement humain, mais plutôt dans l’Évangile de Jésus-Christ. « Or, les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et leur serment pour confirmer une chose, termine tous leurs différends ; c’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:16-20).

Un jour, bientôt, toute l’histoire de ce monde en malédiction sera réglé et tout fonctionnera sous une sainteté parfaite et selon le dessein majestueux de notre Créateur. Car ; « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:9). Mais avant d’en arriver là, il y aura énormément de contestation. À son jeune évangéliste Timothée, Paul lui dit : « Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:22-26).

Une des plaies au sein du christianisme moderne est que plusieurs s’accrochent à des sujets qui causent des séparations entre les chrétiens. Les questions de la nourriture-santé, des codes vestimentaires, des différents règlements des diverses congrégations, peuvent être importants, mais les chrétiens peuvent quand même avoir des divergences d’opinions et marcher aussi avec Dieu. En autant que ces questions n’entrent pas en conflit avec la saine doctrine de Christ. Notons ce qui nous est donné en Hébreux 13:9 : « Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis. » « Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 2:23.

Par contre, il existe l’ordonnance d’être : « Attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:9). À Timothée, Paul déclare : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21). Plusieurs de ces points forment la véritable doctrine qui doit être enseignée et est absolument essentielle, telle que la divinité de Christ, l’autorité des Écritures, le salut par la grâce, la résurrection de Jésus et plusieurs autres points, clairement et spécifiquement enseignés dans la Parole de Dieu.

Peut-être que la logique devrait être, si la doctrine est essentielle, enseignez-là et défendez-là à tout prix, mais si c’est une doctrine secondaire, enseignez-là tout en : « Redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité » (2 Timothée 2:25). Mais si le sujet est non doctrinal, évitez les disputes et laissez aux frères et sœurs l’opportunité d’exercer leur liberté d’expression. La Création est-elle un sujet doctrinal ? Oui ! Très peu de doctrines sont si clairement enseignées dans les Saintes Écritures. Est-elle cruciale au salut ? Oui ! Mais il est essentiel qu’elle soit adéquatement comprise, car elle constitue le fondement de toutes ces doctrines. Parce qu’elle est le sujet des origines et la révélation d’un Créateur, et que l’ennemi a identifié ces origines comme le champ de bataille voué à détruire tous les chrétiens. Ici, nous devrions tenir ferme, si nous voulons garder notre foi.

Un autre domaine sur lequel il faut absolument porter notre attention, c’est le sujet des criminels et des enfants aux priorités tordues. La plupart des états aux États-Unis pratiquent un programme par étapes pour exécuter leurs plus violents criminels. Ils injectent un anesthésique pour enlever la douleur et pour endormir, puis une deuxième injection pour paralyser le corps et enfin une troisième pour arrêter le cœur de l’individu. C’est un procédé destiné à offrir au condamné l’opportunité de mourir sans douleur, avec dignité, comme s’il était mort dans son sommeil. Cela dit, certains législateurs effectuent des efforts continuels pour enrayer cette méthode de tuer. En se fondant sur la Constitution américaine qui garantit à chaque citoyen la liberté de ne pas recevoir une punition cruelle, certains prétendent que, même si la procédure est correctement exécutée, il y a une possibilité que le criminel puisse ressentir un peu de douleur avant de mourir.

Essentiellement, ces groupes argumentent que, s’il y a la plus petite possibilité de sensation de douleur ou de souffrance, alors la procédure devrait être déclarée cruelle et devrait donc être bannie. Pourtant, beaucoup de ces mêmes individus, qui invoquent l’abolition de la peine de mort sans douleur pour les criminels, n’ont aucun regret à passer des lois permettant de tuer un enfant par le biais d’un avortement très douloureux. Or, la science médicale admet de plus en plus que la douleur peut être ressentie chez l’enfant dans son cycle de développement bien avant ce qu’on croyait auparavant. La « sagesse commune » croyait que la sensation de douleur n’était pas possible avant le troisième trimestre ; cependant, dans un article du New York Times Magazine du 10 février 2008, intitulé « The First Ache », parlant du développement avancé du cortex cérébral, la médecine croit qu’un enfant en développement dans le sein de sa mère peut ressentir la douleur presque treize semaines après sa conception, c’est-à-dire, dès le premier trimestre.

Selon des observations chirurgicales effectuées sur des fœtus souffrant de manques au niveau du cortex cérébral, les chercheurs commencent à réviser leurs vieilles assomptions. Certains se mettent enfin à croire que la douleur endurée par le fœtus est encore plus intense. En effet, dans la pratique horrifique appelée « avortement naissance-partielle », ayant lieu aussi tard que vers la fin du troisième trimestre de la grossesse, toutes ces questions qu’on se posait aux étapes antérieures de la grossesse deviennent encore plus théoriques. Pardonnez-moi de vous donner des descriptions aussi crues, mais la vérité est crue ! Comment se fait-il que ceux qui acceptent de plonger des ciseaux dans l’arrière de la tête d’un enfant partiellement développé, afin de lui extraire le contenu du cerveau par succion, sont les mêmes individus prêts à protester férocement si la même procédure était pratiquée sur des meurtriers et des violeurs ?

Pourquoi seraient-ils prêts à combattre pour que les plus violents des meurtriers aient le droit de s’endormir en paix, mais permettraient-ils d’arracher les entrailles du corps des plus innocents parmi nous ? Est-ce parce qu’ils ne craignent pas Dieu ? Ils ne le connaissent même pas ! Ils ne connaissent pas Ses lois, Sa façon d’agir, Sa pensée ou Sa justice. Mais ils le sauront un jour. Plusieurs dans le monde ne connaissent pas le Dieu qui crée le fœtus dans le sein de la mère, mais le jour vient où Dieu Se fera connaître à eux. « Jusques à quand serez-vous des juges pervers, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:2-4).

Mais vous n’avez pas à attendre ce jour pour connaître le Grand Dieu. Lisez votre Bible et connaissez Celui qui forme une vie nouvelle dans le sein d’une mère et prenez conscience du Messie qui viendra bientôt établir Son gouvernement de gloire et de paix ici-bas et qui saura différencier entre les criminels et les enfants innocents.

Un autre danger bien évident de nos jours, c’est l’accroissement de la pornographie dans la vie sexuelle des gens. Notre société actuelle est inondée d’images de sexualité visuelle par le biais des films pornographiques, au théâtre et à la télé. Nous les voyons partout dans les annonces de journaux, les scènes à la télé, les théâtres, les magazines, sur Internet et même dans les multiples parades où des corps de femmes sont exhibés ouvertement avec les participantes qui crient « Regardez-moi ! » Ces exhibitions sont devenues monnaie courante, comme étant sans danger et tout à fait normales. Mais y a-t-il un danger caché si ces habitudes ne sont pas enrayées ?

Voici ce que Jésus a déclaré, dans Matthieu 5:28 : « Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. » Quelques-uns diront : « Quel est le problème ? On ne blesse personne, c’est seulement dans votre esprit ! » Plusieurs dames diront : « Les femmes n’ont pas ce problème, c’est un problème d’hommes. » Pourtant, plusieurs femmes deviennent accrochées aux bouquins romantiques, aux opéras-savons pleins de scènes impliquant le sexe, parfois explicite. Mais plusieurs individus de notre société diront : « Où est le mal ? Ils ne font de mal à personne ! »

Regardons ce sujet d’immoralité visuelle. Le Créateur savait-Il de quoi Il parlait, lorsque Dieu nous a avertis que regarder une autre femme que la sienne, en la convoitant, était de commettre l’adultère avec elle dans son cœur ? En plus des images de sexualité déjà mentionnées, Satan a inspiré les hommes par une nouvelle frontière technologique sur Internet. Il paraîtrait que plus de 60 % du trafic pornographique aujourd’hui est disponible sur le World Wide Web. Alors, répondons à la question : pourquoi l’immoralité visuelle devient-elle si dangereuse et comment porte-t-elle atteinte à notre bonheur ? Le constant bombardement d’images de sexualité provenant de toutes les directions bâtit en nous des banques de mémoire faisant en sorte que nous produisons constamment des comparaisons entre les corps mâles et/ou femelles. La vision de ces corps parfaits vient à s’ériger en modèles de comparaison tout au long de la vie de l’individu.

Ceux qui se font stimuler continuellement par des visions d’immoralité s’aperçoivent assez vite que leur mari ou leur femme n’ont pas des corps parfaits. Chacun a ses imperfections physiques et personne n’a un corps sans défaut. Trop gras, trop maigre, trop vieux, trop ci et trop ça. Aucun homme ni aucune femme ne peut se mesurer à l’idéal fantasmé. Tandis que, lorsque le mari et sa femme n’ont d’yeux que l’un pour l’autre, leur amour devient plus complet, plus profond et beaucoup plus grand, comme Dieu l’avait créé. Un deuxième problème avec l’immoralité visuelle, que ce soit avant ou même durant le mariage, c’est qu’il mène à des expériences pseudo-sexuelles de l’esprit humain. Ce type d’expérience produit une réaction psychologique, comme une augmentation du pouls, une augmentation de la pression sanguine et une réponse neurochimique au niveau du cerveau.

Et au fur et à mesure que les gens s’impliquent dans cette imagerie mentale et visuelle, les humains deviennent accrochés, avec le temps, à la sensation produite dans le corps et dans l’esprit de la personne. En recherchant continuellement cette sensation physique, leur sensation émotionnelle se refroidit. L’homme par exemple, perd son habilité à avoir une relation émotionnelle chaleureuse, amoureuse et physique avec son épouse. La vigueur du lien du mariage se perd lentement et le lien entre le mari et son épouse s’effrite, et les enfants en deviennent les éternelles victimes.

Comme troisième aspect de l’immoralité visuelle, ce sont les dommages causés au bonheur du couple dans sa progression naturelle. Presque inévitablement, un niveau de l’immoralité visuelle mène à un autre niveau. Et quand une personne atteint un niveau de convoitise sexuelle, elle veut ensuite atteindre un niveau plus élevé ; et cela ne finit plus, car la personne ne recherche que l’autre niveau de stimulation sexuelle. Et l’amour profond que partageaient deux personnes qui s’aimaient au début…où est-il rendu ? Le couple se met a examiner le comportement d’autres couples, pour discerner comment ils s’habillent, se maquillent, se couvrent le corps d’une variétés d’imageries, et j’en passe. Leur convoitise devient telle qu’ils recherchent les magazines et les films pour adultes, les boutiques érotiques et les clubs de nuits pour satisfaire leurs goûts.

Et avec la constante inspiration de Satan, la progression continue vers d’autres étapes sans cesse plus perverses, incluant la pornographie infantile, l’asservissement ou esclavage sexuel, la violence sexuelle avec douleur qu’on appelle sado-masochisme, la prostitution et, quelquefois, cela va jusqu’aux crimes violents, comme le viol et les meurtres en série. Mais le sceptique dira : « Une minute, il est impossible qu’un peu d’immoralité visuelle puisse mener à tant d’activités criminelles ! » Peut-être pas chez tous, mais c’est le premier pas qui pourrait nous mener à porter atteinte à notre bonheur avec une épouse, à un mariage heureux avec des enfants bien élevés, le bonheur que Dieu à préparé chez vous, au lieu de toujours chercher ailleurs. C’est Dieu qui nous a créés et Dieu sait parfaitement de quoi Il parle quand Il nous dit de nous occuper les uns des autres avec un esprit pur et de bien-être, au lieu de convoiter ce qui appartient au prochain.

Pourtant, le meilleur livre d’instruction pour un mariage heureux fut écrit par le Créateur de toutes choses Lui-même, qui nous connaissait bien avant que nous naissions et qui S’attend de chacun qu’il vienne vers Lui pour recevoir l’abondance de joie et de bonheur dans sa vie.




D.483 – Doit-on obéir à Dieu pour être sauvés ?

Par Joseph Sakala

Après avoir accepté la grâce de Dieu, est-ce que Dieu demande autre chose ? Dieu nous dit qu’il faut se repentir et être baptisé. « Mais c’est le salut par les œuvres ! » prétendent quelques « chrétiens ». Donc, est-ce que l’obéissance contredit la grâce ? Qu’est-ce que la Bible enseigne vraiment au sujet de l’obéissance à Jésus-Christ ? Même s’ils trouvent cela un peu embarrassant de le dire, plusieurs chrétiens déclarent qu’ils n’ont rien à faire pour être sauvés. Venez comme vous êtes et acceptez Jésus. Quelques-uns vous diront que tout ce que vous avez à faire, c’est de croire et c’est tout, car faire autre chose serait chercher le salut par les œuvres. Mais est-ce vraiment ce que la Bible nous enseigne ?

À un certain moment dans votre vie, quelqu’un vous a probablement demandé la question : « Avez vous été sauvé ? » Qu’avez-vous répondu ? Nous savons que tous ceux qui répondent à l’appel de Dieu et qui se repentent vraiment et sont baptisés auront leurs péchés pardonnés, et ils recevront le don du Saint-Esprit, ce pouvoir spirituel qui leur permettra de vivre dans une nouvelle vie. Néanmoins, que veut vraiment dire répondre à l’appel de Dieu ? Le Jour de la Pentecôte, en l’an 31 apr. J.-C., dans la première exhortation inspirée à l’Église du Nouveau Testament, l’apôtre Pierre a prononcé un sermon à Jérusalem devant plusieurs milliers de personnes.

Au cours de ce sermon, dans Actes 2:36-39, Pierre leur dit : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:38-39). Voilà une belle occasion pour Pierre de leur déclarer qu’ils n’avaient plus rien à faire.

Mais qu’est-ce que Pierre leur attesta ? Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Pierre leur a plutôt annoncé de magnifiques nouvelles : qu’ils pouvaient d’abord recevoir le pardon de tous leurs péchés et, en plus, recevoir le don du Saint-Esprit. Mais il a insisté sur deux points : qu’ils se repentent et qu’ils soient baptisés. Si vous aviez été là, à entendre Pierre vous raconter votre part dans la mort de Christ et à vouloir changer votre vie afin de recevoir Son pardon, qu’auriez-vous faits ?

Vous seriez-vous obstiné avec Pierre en proclamant fièrement : « Non, je ne me repentirai pas ! Je ne serai pas baptisé ! Ce sont des œuvres et je ne veux pas gagner mon salut ! » ? Si vous l’aviez fait, vous vous seriez opposé à l’instruction directe de Dieu et à l’enseignement de base du Nouveau Testament. En vérité, personne ne peut gagner son salut. Mais désobéir volontairement à une instruction de Dieu, c’est un signe évident que vous ne vous êtes pas repenti, ni vraiment converti. Alors, en ce premier Jour de la Pentecôte dans l’Église du Nouveau Testament, comment cette foule a-t-elle réagi ? Les Écritures partagent ces magnifiques nouvelles. « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2:41-42). Remarquez bien : « ils persévéraient dans la doctrine des apôtres… » Mais ce n’était pas un salut par les œuvres.

En ce même jour, environ trois mille personnes se sont converties et sont devenues de nouveaux chrétiens en obéissant à l’instruction de Dieu. Et ils ont fait tout ce que Jésus leur a commandé. « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Voilà ce que Jésus prêchait. D’abord, la repentance et, ensuite, que le Royaume de Dieu approchait. Ceux qui veulent être sauvés ne veulent pas nécessairement prêcher l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre, car pour eux, ce sont des œuvres. Pourtant, c’est ce que Jésus a fait et a commandé à Ses disciples de faire.

Qu’est-ce que la repentance ? Le mot grec est metanoeo, qui veut dire « penser différemment ». Il faut donc se repentir du péché. Mais qu’est-ce qu’un péché ? Voici la définition biblique du péché. « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Quelle loi ? Lorsqu’on transgresse un des Dix Commandements, nous avons péché. D’abord établissons que la Bible est divisée en deux Alliances, l’Ancienne et la Nouvelle. Soit que nous suivons l’Ancienne ou que nous suivons la Nouvelle, mais on ne peut avoir un pied dans une et l’autre pied dans l’autre. Notez bien ceci : « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde » (Hébreux 8:6-7).

Christ est donc venu afin d’établir une alliance plus excellente qui a été établie sur de meilleures promesses. La première alliance fut faite avec Israël physique qui a rejeté le Messie ; alors, Jésus est venu pour établir une seconde alliance avec Israël de Dieu, un peuple spirituel. « Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16). Et les Dix Commandements ? Ont-ils été cloués sur la croix, comme certains « chrétiens » le prétendent ? Au contraire, vérifiez vous-mêmes dans Matthieu 5:1-48 pour voir comment Jésus en a fait la Loi de liberté. Je vous recommande de lire Matthieu 5 au complet.

La confusion des gens d’église provient justement de ce qu’ils n’arrivent pas à faire la différence entre la Loi de Moïse, qui a été abolie parce qu’elle n’amène pas le salut, et la Loi de Christ, celle de la Nouvelle Alliance et qui devient le résultat de notre salut. Comme l’apôtre Jacques l’a si bien déclaré : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté » (Jacques 2:10-12).

Lorsque nous nous repentons d’un péché, nous sommes vraiment peinés d’avoir transgressé la loi de Dieu. Nous n’avons plus une attitude hostile envers Dieu et Sa loi de liberté. Nous n’avons plus une attitude charnelle. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). Une fois que nous nous sommes repentis, nous voulons être en harmonie avec la loi d’amour de Dieu. La repentance amène un profond changement dans notre façon de penser, ainsi que notre manière de vivre par chaque Parole de Dieu. Comme Jésus l’a si bien dit, dans Luc 4:4 : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu. »

La repentance est beaucoup plus que la compréhension intellectuelle du péché. La véritable repentance produit un grand chagrin provoqué par nos péchés. Pensons à : « une femme de la ville, qui était de mauvaise vie, ayant su qu’il [Jésus] était à table dans la maison du pharisien, y apporta un vase d’albâtre, plein de parfum. Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds, et les oignait de parfum » (Luc 7:37-38). Ça, c’est de la repentance profonde. Mais il y a une tristesse du monde qui ne produit par une repentance sincère. Remarquez comment Paul a reconnu la repentance des Corinthiens lorsqu’il leur déclara : « Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7:9-10).

Certains criminels manifestent une tristesse du monde, déclarant qu’ils sont peinés d’avoir commis leurs crimes quand, en réalité, ils pensent en eux-mêmes : « J’ai de la peine de m’être fait prendre » ou « Je suis peiné pour la culpabilité que je ressens, qui vient de ce que je devrai subir la pénalité pour mon crime. Mais dans le fond, si j’ai une autre chance de commettre un crime, je le ferai. » Ce ne sont pas que les criminels qui ressentent cette tristesse du monde. Plusieurs qui se lancent dans les crimes sexuels, la drogue, l’alcool à outrance, ou d’autres comportements malsains, peuvent aussi ressentir une tristesse du monde. Mais sans un véritable changement de cœur et de comportement, leurs transgressions continuelles pourraient les mener à la mort. Parce que la tristesse du monde produit la mort !

La tristesse selon Dieu rapporte de bien meilleurs fruits, car notez ses caractéristiques, telles que décrites dans les Écritures. « Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. Ainsi, lorsque je vous ai écrit, ce n’a pas été à cause de celui qui a fait l’injure, ni à cause de celui à qui elle a été faite, mais pour vous faire connaître notre zèle pour vous devant Dieu » (2 Corinthiens 7:11-12). Ceux qui se repentent de cette façon pensent différemment et se comportent aussi différemment. Ils sont sérieux dans leurs engagements à vouloir vraiment changer leurs vies. Ces individus vont jusqu’à faire des modifications dramatiques.

Vous souvenez-vous de ce que Jean le Baptiste a déclaré aux pharisiens et aux sadducéens lorsqu’ils sont venus vers lui pour être baptisés ? « Alors Jérusalem, et toute la Judée, et tous les environs du Jourdain, venaient à lui ; et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en confessant leurs péchés. Mais quand il vit venir à son baptême plusieurs des pharisiens et des sadducéens, il leur dit : Race de vipères ! qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits convenables à la repentance. Et ne pensez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit est coupé et jeté au feu » (Matthieu 3:5-10).

Si nous continuons à pratiquer le péché sans aucun changement d’attitude dans notre vie, il n’y a pas de repentance réelle. Regardons l’attitude de David : « Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba. O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. Voilà, j’ai été formé dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. Voilà, tu aimes la vérité dans le cœur, tu m’as fait connaître la sagesse au-dedans de moi. Purifie-moi de mon péché avec l’hysope, et je serai net; lave-moi et je serai plus blanc que la neige. Fais-moi entendre la joie et l’allégresse ; que les os que tu as brisés, se réjouissent ! Détourne ta face de mes péchés ; efface toutes mes iniquités ! O Dieu, crée en moi un cœur pur, et renouvelle en moi un esprit droit ! Ne me rejette pas loin de ta face, et ne m’ôte pas ton esprit saint ! Rends-moi la joie de ton salut, et que l’esprit de bonne volonté me soutienne ! J’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les pécheurs se convertiront à toi. Délivre-moi du sang versé, ô Dieu, Dieu de mon salut ! Ma langue chantera hautement ta justice. Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Car tu ne prends pas plaisir aux sacrifices, autrement j’en donnerais ; l’holocauste ne t’est point agréable. Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé. Fais du bien à Sion dans ta bienveillance ; édifie les murs de Jérusalem. Alors tu prendras plaisir aux sacrifices de justice, à l’holocauste et à la victime entière ; alors on offrira de jeunes taureaux sur ton autel » (Psaume 51:2-21).

Notez que David n’a pas demandé que Dieu lui rende justice. Car lui rendre justice était de le faire mourir. « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Alors, dans son attitude repentante, David a demandé de la miséricorde. Psaume 51:3 : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! » Après avoir reconnu son péché, il demande, dans Psaume 51:4 : « Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! » Regardez maintenant ce que David déclare, dans Psaume 51:6 : « J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. »

Comment David a-t-il péché seulement contre Dieu ? David avait commis l’adultère avec Bath Shéba. Ensuite, pour cacher son péché, il envoya Urie, son mari, sur la ligne d’attaque pour se faire tuer. David a sûrement péché contre Urie et Bath Shéba. Mais Dieu lui a commandé : « Tu ne tueras point. Tu ne commettras point adultère » (Exode 20:13-14). David avait péché contre le Législateur et méritait la peine de mort. La repentance de David donne un exemple à tous les chrétiens, car nous avons tous besoin d’être humiliés pour avoir un cœur contrit. Alors, David Lui dit : « Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Car tu ne prends pas plaisir aux sacrifices, autrement j’en donnerais ; l’holocauste ne t’est point agréable. Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaume 51:17-19).

Lorsque nous arrivons au point de la repentance, comme David, et que nous obéissons aux instructions de Christ d’être baptisés, Dieu nous pardonne tous nos péchés passés et nous commençons à marcher en nouveauté de vie. Maintenant que tous nos péchés passés sont pardonnés, pourrions-nous maintenant continuer à pécher parce que nous sommes sous la grâce ? Notez bien ce que Paul nous dit : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Un nouveau converti à Christ, à qui Dieu a accordé la grâce du pardon non mérité, pourrait-il recommencer à transgresser les lois de Dieu et Lui désobéir ? Certainement pas ! Nous ne pouvons pas désobéir à Dieu et recevoir le don du salut. Paul s’adressait à de faux chrétiens qui tentaient de prêcher, comme plusieurs ministres de nos jours, « qu’une fois pardonnés toujours pardonnés », c’est-à-dire que les péchés que nous n’avons même pas encore commis sont déjà pardonnés d’avance ! L’apôtre Jude avait déjà confronté ce problème dès le premier siècle : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).

Combien d’impies prêchent ouvertement de nos jours qu’ils sont libres de transgresser les Dix Commandements parce qu’ils ont été cloués sur la croix et que nous n’avons plus à les observer ? C’est de la rébellion et de l’ignorance incitées par un esprit charnel non converti. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas du tout]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu », nous déclare Paul, dans Romains 8:7-8. La vérité demeure qu’il faut garder La loi de Christ qui est une expression ouverte d’amour envers Lui.

Comme l’apôtre Jean a si bien témoigné dans 1 Jean 5:3-4 : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions Ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. » La Loi de Christ n’est pas pénible comme le fut la Loi de Moïse que le peuple n’arrivait pas à observer. Voilà pourquoi Jean a fortement déclaré qu’il était impossible de vivre sous la grâce et de pratiquer le péché en même temps. Aucun véritable chrétien ne voudrait pratiquer le péché alors qu’il réclame la grâce de Dieu.

Paul aussi nous confirme : « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:3-7).

Votre Bible vous révèle l’impressionnant Plan de Salut divin. Le salut est un don gratuit de Dieu qu’on ne peut jamais se mériter par les œuvres. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Par contre, une fois sauvés nous Lui appartenons : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (v.10). Donc, nous devrions produire de bonnes œuvres, les fruits permanents, dignes de notre conversion. Nous ne pourrions pas grandir spirituellement sans l’Esprit de Dieu. Et remarquez comment les premiers apôtres s’y prenaient pour passer le Saint-Esprit. « Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (Actes 8:17). Mais pourquoi ?

Parce que, dès les débuts de l’Église, Satan inspirait déjà ses ministres à s’infiltrer parmi les véritables chrétiens. Alors, dans Actes 8:18-23, nous lisons : « Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent. Il n’y a pour toi ni part, ni lot en cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité. »

Le Saint-Esprit est la puissance spirituelle de Dieu par laquelle Il Se crée des enfants et les fait grandir spirituellement vers Son Royaume. Lorsque nous avons besoin du Saint-Esprit pour vaincre l’attrait de notre nature humaine, Paul nous déclare : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:25). Vous remarquerez l’attitude obéissante de Paul. Dieu donnera-t-Il Son Saint-Esprit à quelqu’un qui aurait une attitude de désobéissance ? Jamais, car Pierre nous dit clairement, dans Actes 5:32 : « nous Lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »

Pierre et les apôtres démontraient continuellement une attitude d’obéissance envers Dieu. Notez la fermeté de Pierre lorsqu’il s’adressait au sanhédrin. Ce Conseil juif avait commandé aux apôtres de ne pas prêcher au nom de Jésus. Quelle fut leur réponse ? « Mais Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Un des thèmes de la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, est que l’obéissance à Dieu apporte des bénédictions, tandis que la désobéissance à Dieu apporte des malédictions. Vous pouvez recevoir de magnifiques bénédictions de Dieu, ainsi que Son don de vie éternelle au travers de Jésus-Christ notre Seigneur. Mais Dieu donne ces bénédictions seulement à ceux qui sont prêts à se repentir, à croire en Lui, et à Lui obéir.

Comme le disait si bien Pierre : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:17-19). Jésus est notre Sauveur vivant et nous serons sauvés par Sa vie. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:10). Je prie que, vous aussi, vous participiez au merveilleux plan de salut de Dieu.




D.481 – Ce qui tient l’univers ensemble

Par Joseph Sakala

Le débat est engagé depuis au-delà d’un siècle sur les origines de l’univers. Est-ce que l’univers a toujours existé ? Si non, quand a-t-il commencé et comment est-il venu à exister ? Les réponses à ces questions ont une signification énorme pour tous les humains. Si l’univers a toujours existé, alors il y a une nette imputation qu’un designer ou créateur n’était pas nécessairement impliqué. Cela sous-entendrait aussi que la matière physique est éternelle. Tandis que si, à un certain moment, l’univers a eu un commencement, la logique nous indiquerait qu’un Créateur fut impliqué. Lorsque nous regardons une très belle peinture, par exemple, nous savons qu’elle n’a évidemment pas toujours existé. Scientifiquement parlant, on peut dater le cadre en bois, tout comme la pigmentation de la peinture employée, et il deviendrait rapidement évident qu’il y a eu un moment précis où cette peinture fut amenée à l’existence. Un peintre s’est sûrement assis pour la mettre sur une toile.

Dans la dernière décennie, le télescope Hubble, orbitant au-dessus de la terre, nous a amené une preuve évidente que l’univers n’a pas toujours existé. Nous voyons néanmoins, que même si, selon les scientifiques, l’univers est constamment en expansion, les scientifiques n’ont absolument aucune preuve de l’expansion de l’univers et ils ne peuvent en avoir. La soi-disant expansion de l’univers fait partie de la théorie de l’évolution afin de faire croire que l’on peut dater le Big Bang à quinze milliards d’années. C’est pourquoi il faut faire très attention avec les données scientifiques des magazines spécialisés qui sont bourrés de mensonges.

La plupart des scientifiques disent maintenant que l’univers a virtuellement explosé à l’existence, il y a quelques quinze milliards d’années de cela. Certains appellent cet événement le « Big Bang », théorie soutenue d’année en année. Il n’y a aucune éternité de la matière ! Ceci est également appuyé par l’existence des éléments radioactifs qui tombent en décadence et diminuent en masse au fil du temps. Les matériaux radioactifs ont une demi-vie, ce qui veut dire qu’après une période de temps, la moitié de leurs éléments radioactifs tombent en ruine et disparaissent.

Si l’univers avait toujours existé, les éléments radioactifs, selon les hommes de science, seraient tous tombés en décadence et auraient cessé d’exister. Il est étonnant que même Albert Einstein, le supposé plus brillant scientifique de notre époque, a posé un fondement de connaissance présumant que la matière n’a pas toujours existé, avec sa fameuse « théorie de la relativité ». Cette théorie bien acceptée fut utilisée pour démontrer mathématiquement que l’univers a eu un commencement et que toute matière est entrée en existence en dehors du domaine physique et en dehors des lois physiques. Dans Hébreux 11:3, nous lisons que : « Par la foi, nous savons que le monde [incluant l’univers et les galaxies, les étoiles et les planètes], a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient [l’univers entier], n’ont pas été faites de choses visibles [la matière]. » Alors, qui a posé le véritable fondement de la connaissance ?

Subséquemment, si l’univers n’a pas été fait de matériel préexistant, comment est-il venu à l’existence ? Cela veut dire qu’il y a eu un moment dans le temps où l’univers a éclaté à l’existence avant qu’il y ait eu de la matière. La science ne peut pas répondre à cela, mais Dieu nous dévoile précisément Sa méthode de création, dans Jérémie 10:12-13, où le prophète nous déclare : « C’est Lui qui a fait la terre par sa puissance ; qui a fondé le monde par sa sagesse ; qui a étendu les cieux par son intelligence. Au son de sa voix les eaux s’amassent dans les cieux ; il fait monter les vapeurs du bout de la terre ; il produit les éclairs et la pluie, et tire le vent de ses trésors. » Ici, Dieu nous révèle l’ultime origine de l’univers : Dieu créa la terre et l’univers par Sa puissance, Sa sagesse et Son énergie.

Les physiciens nucléaires savent depuis plusieurs années que l’énergie peut théoriquement être convertie en masse et la masse peut être convertie en énergie. C’est de cette manière que la masse de la bombe nucléaire fut convertie en énergie. Donc, dans l’événement de la création, le Créateur Dieu amena l’univers en existence par Sa puissance et Son énergie. Voilà l’élément manquant qui explique ce que les astrophysiciens sont en train d’observer dans l’univers. Il existe maintenant un autre morceau crucial de l’étonnante information au sujet de la création et de l’origine de l’univers, que nous pouvions trouver dans la Parole de Dieu, et qui ne fut démontrée que récemment par l’astronomie et la physique.

Dans Esaïe 40:22, nous pouvons lire : « C’est Lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter. » Le verbe hébreu traduit par « étend » est au présent, ce qui pourrait vouloir dire que Dieu étend toujours l’univers.

Dans le même verset, nous voyons que Dieu les déploie comme une tente pour y habiter. Dans ce cas, Dieu nous déclare-t-Il que, lors de la création originale, Il aurait déployé les cieux de la façon qui est probablement observée par le télescope Hubble ? Ce que Dieu a inspiré à Ésaïe peut être compris d’autres façons et on ne peut l’utiliser pour étayer un mensonge « scientifique » aussi grossier que le Big Bang. Dieu nous a révélé des informations, il y a de nombreuses années de cela, dans Sa Parole. La science est-elle en train de rattraper son retard vis-à-vis de la compréhension que le Bible nous a déjà donnée sur l’origine de l’univers, ou cherche-t-elle encore à nous embrouiller davantage ? Mais, à la fin, qu’est-ce qui tient tout l’univers ensemble ?

C’est seulement récemment que les astrophysiciens ont pu offrir une hypothèse substantielle sur ce qui tient l’univers ensemble et l’empêche de se séparer. Mais vous n’avez pas à être un physicien pour connaître la simple réponse. Les astrophysiciens scrutent les cieux pour capturer des images avec des instruments scientifiques variés. Ils savent que la masse totale de toute matière n’est pas suffisante pour fournir la gravité nécessaire afin de garder tout ce qui existe dans l’univers ensemble. Alors, ils se posent encore la question : « Qu’est-ce qui peut bien tenir l’univers ensemble ? » Des équipes internationales d’astronomes scrutent les étoiles et les galaxies qui sont à des distances inimaginables. En utilisant des instruments modernes, ils disent avoir détecté une force mystérieuse cosmique et ont conclu qu’elle pourrait être la réponse à leur question. Ils l’ont nommé « matière noire ».

Pensez-vous qu’il serait irréaliste de croire que ces scientifiques nous lancent de la poudre aux yeux et qu’ils ne peuvent disposer des instruments nécessaires à une pareille enquête ? Il est de plus en plus évident que le monde scientifique fait semblant de comprendre les mystères cosmiques en tablant sur le fait qu’il nous est impossible de vérifier nous-mêmes par des moyens physiques. Qu’est-ce que cette « force mystérieuse cosmique » et cette « matière noire » ?

En même temps, les physiciens du domaine astrophysique sont en désaccord avec le domaine de la physique atomique. En passant, saviez-vous qu’Albert Einstein n’était pas du tout le génie que l’on a voulu nous faire croire ? Ce Juif khazar ashkénaze (à qui l’on avait offert la présidence du nouvel État d’Israël, en 1948) n’a rien trouvé ni inventé. Il a volé et plagié toutes ses découvertes chez d’autres qui sont passés incognito ; même sa fameuse théorie de la relativité n’est pas de lui !

Ce monsieur Einstein a passé la fin de sa vie à chercher une théorie pour unifier le champ qui pourrait décrire les forces de la nature et les particules élémentaires d’une manière unifiée, mais les équations pour tenir les deux ensemble sont incompatibles. Les équations ne fonctionnent pas lorsque les deux sont amenées ensemble. Ainsi, il y a un besoin d’une théorie unificatrice qui harmoniserait les matières incroyablement petites avec les matières incroyablement larges. La réponse n’est pas venue du temps d’Einstein, ni même de nos jours. Mais présentement, il y a encore une théorie qui cherche à unifier les principes physiques aux cosmiques et aux niveaux moléculaires. Pour ne pas déclarer qu’elle est réelle, elle porte le nom de « théorie super string ».

La théorie super string serait un avancement vers la théorie d’unification. Elle redéfinit quelques-uns des concepts existants scientifiques du temps et de l’espace. Avec ceci, la compréhension scientifique de la lumière, de la gravité, des trous noirs, de la matière noire et des dimensions de l’univers augmentent. En même temps, déclare-t-on, la science acquiert une meilleure compréhension des forces, des propriétés et du comportement des particules subatomiques, telles les protons, les neutrons, les électrons, les quarks, les neutrinos, les positrons, les muons, les photons, les bosons et les gluons, avec une particule non confirmée appelée graviton. Toutes ces particules ont une force ou un pouvoir. Quelques-unes sont faibles, d’autres sont fortes, dans la mesure où elles s’attirent ou se repoussent.

Mais elles sont si parfaitement équilibrées qu’aucune petite molécule, ni galaxie géante ne se repoussent. Elles demeurent harmonieusement en rotation et intactes. Pourquoi tout demeure-t-il ainsi, les hommes de science ne l’ont pas encore compris. Mais la théorie super string pourrait leur donner la réponse. Par contraste, la Bible nous offre une réponse simple sur ce qui tient tout ensemble. Dans Colossiens 1:15-17, nous pouvons lire : « C’est Lui [Jésus] qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Tout est tenu ensemble et subsiste par la Parole de Dieu, et cela nous sera expliqué en temps et lieu lorsque nous ferons partie du Royaume.

En effet, pendant que les hommes de science continuent à explorer les principes mathématiques et physiques derrière le fonctionnement de l’univers, les chrétiens peuvent voir l’univers entier, de la plus grosse galaxie à la plus petite particule subatomique, qui subsiste et continue d’exister comme il se doit par Jésus-Christ. « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:36). Saviez-vous que cet univers magnifique et mystérieux est actuellement notre héritage en Christ. Il fait partie de notre destin ultime en tant qu’enfants élus de Dieu.

Nous vivons à une époque où regarder l’univers est possible par bien plus qu’un inspirant regard au ciel la nuit. Des outils comme le télescope Hubble ont amené à nos yeux des images de planètes, de galaxies et de nébuleuses nous rappelant que l’univers que notre Père au ciel a créé est véritablement une vaste étendue de variétés et d’émerveillement. Pourtant, les physiciens et les cosmologues suggèrent qu’au-delà de notre capacité de percevoir, il existe des univers multiples en plus du nôtre. De telles théories sont plus science-fiction que science, supposant une possibilité d’innombrables univers où toute chose concevable pourrait arriver.

Dans de telles théories, il existe un univers où vous pourriez être un athlète olympique, et un autre où vous pourriez être un meurtrier ! Ce sont des idées absurdes, mais les hommes de science les regardent comme plausibles. Une telle théorie prétend que notre vaste univers est simplement une collection de multiples univers appelés « multivers ». Alors, quoi penser de telles théories sur la création ? Y a-t-il une raison de croire que nous vivons dans un multivers ? Et pourquoi tant de scientifiques font la promotion d’une telle idée de nos jours ? Serait-ce parce qu’ils ont instruction de nier l’existence d’un Créateur et que, pour ce faire, ils inventent des théories toutes plus farfelues les unes que les autres ? Science à part, un des plus grands buts de la science est de découvrir une théorie qui pourrait décrire l’univers entier avec une simple série d’équations.

Les équations de la théorie super string sont des candidats populaires, mais avec un défaut majeur. Au lieu d’arriver à une seule solution, les équations en ont 10 500. Alors que, pendant un temps, la « théorie super string » était considérée avec son défaut majeur, les physiciens ont commencé à suggérer que l’on devrait peut-être voir le vaste nombre de solutions possibles comme la suggestion qu’il y a plusieurs univers qui existent avec chaque solution représentant un univers différent, comportant des lois différentes de la physique. Cette suggestion, cependant, malgré qu’elle soit populaire chez plusieurs physiciens, représente néanmoins plus de fantaisie que de science. Dit simplement, le grand nombre d’univers de la « théorie super string » ne s’appuie sur aucun fait, aucune preuve et aucune donnée.

Les scientifiques ont « découvert » que notre univers en expansion a débuté avec un commencement, ce qui implique clairement un Créateur. Ces hommes quelque peu frustrés, avaient probablement besoin d’une brève période d’hypotension lorsque l’univers a grandi à une vitesse inimaginable. Mais pourquoi en avaient-ils « besoin », d’après vous ? C’était pour étayer leur théorie de l’évolution. Ils avaient besoin d’un long laps de temps pour faire croire au lent processus de l’évolution des espèces. Le chiffre de quinze milliards d’années est une fabulation qu’il leur est impossible d’avoir pu observer.

Alors, que ce concept « d’expansion » pouvait régler quelques problèmes, il a également ouvert la possibilité que, plutôt qu’un événement unique, le Big bang pourrait être un processus continuel dans lequel les autres univers furent formés et continuent de l’être. Et comme d’habitude, les physiciens et les astronomes ont « examiné » les mesures de l’espace pour déterminer s’il y a des univers hypothétiques en existence proches du nôtre. Je vous pose la question suivante : pensez-vous vraiment que ces scientifiques possèdent les outils nécessaires pour prendre la mesure de l’univers ? Voyez-vous l’attrape-nigaud ? Jusqu’à ce jour, ils n’ont trouvé absolument rien. Et c’est très frustrant pour eux !

Dans une chanson sur des univers multiples, chaque verset finit comme le précédent : « Aucune preuve, aucune donnée, rien que conjecture et spéculation. » Donc, avec très peu de science pour justifier la dévotion religieuse de plusieurs scientifiques pour des univers multiples, pourquoi autant de personnes sont-elles si attachées aux multivers ? La réponse pourrait se trouver dans le titre d’un article d’une revue de 2008 appelée Discover Magazine : « Science’s Alternative to an Intelligent Creator : The Multiverse Theory » (Alternative scientifique à un Créateur intelligent : la théorie du multivers). Les scientifiques savent depuis longtemps qu’ils ne peuvent pas expliquer pourquoi notre univers est si bien affiné pour permettre que la vie puisse y exister. Tim Folger écrivait dans un article : « Jouez avec les lois de la physique tant que vous voulez, la vie telle que nous la connaissons ne peut pas exister. Étrangement, il semble que nous ne sommes pas adaptés à l’univers ; c’est l’univers qui est adapté à nous. »

Une telle vérité, que l’univers semble adapté seulement à nous, implique qu’il n’existe seulement que deux options, une que les scientifiques ne veulent simplement pas accepter : un Créateur ; et l’autre qui est fausse. La raison principale pour croire qu’il y ait un ensemble d’univers, c’est que cela pourrait, en théorie, expliquer pourquoi les lois qui gouvernent notre univers sont si bien affinées en vue de notre existence. Donc, soit que l’univers fut créé spécifiquement pour nous par un Créateur, ou bien, il y a une multitude d’univers, ou un multivers [Anything goes, 6 juin 1998]. Pour plusieurs, l’idée d’un multivers est avancée, non par des découvertes scientifiques, mais plutôt par le désir d’empêcher l’implication évidente que l’univers a eu un Créateur.

La chose fut honnêtement résumée par le cosmologue Bernard Carr qui a déclaré : « Si vous ne voulez pas d’un Dieu, vous serez forcé de croire à un multivers ». Ne vous y trompez pas ; pour beaucoup de scientifiques, embrasser l’idée d’un multivers relève beaucoup plus de la religion que de la science. Bien sûr, pour ceux qui croient à la Bible, ils n’ont aucun problème avec un univers bien affiné juste pour nous. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée ; Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Esaïe 45:18). Et dans Apocalypse 21:7, Dieu nous déclare : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

En attendant, Dieu travaille avec vous : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:17-21).

Puisque beaucoup de gens sont en contradiction, certains croyant que l’univers s’est développé sur un période de quinze milliards d’années, tandis que d’autres prétendent qu’il fut créé par Dieu, il y a 6 000 ans, la vérité demeure que l’univers fut créé. Mais comment une galaxie située à onze milliards d’années lumières peut-elle être réconciliée avec la théorie d’une période de 6 000 ans à peine pour la création de notre univers ? Eh bien, il faut tout d’abord savoir que la dimension de l’univers est beaucoup plus petite que ce que les pseudo-scientistes prétendent. Des scientistes chrétiens (vous savez, ceux qui n’ont pas le droit de publier dans les magazines scientifiques) possèdent des preuves irréfutables que l’univers est au moins vingt-cinq fois plus petit que ce qu’on nous raconte dans les livres.

L’univers n’est pas en expansion. Il est comme il fut créé dès le début. Je voudrais vous rappeler que Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles le quatrième jour de la création dans la Genèse : « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire [le soleil], pour dominer sur le jour, et le petit luminaire [la lune], pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles … Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour » (Genèse 1:16, 19). Vous remarquerez que le soleil et la lune furent créés avant les étoiles, selon la chronologie de ce verset. Donc, pas la moindre supposition possible d’un Big Bang ou d’un univers de quinze milliards d’années…

Malgré sa popularité chez plusieurs cercles religieux où l’on croit que la science a démenti la Bible en nous révélant un univers plus vieux, vous serez surpris d’apprendre que les faits scientifiques et la connaissance biblique ne sont pas si exclusives. Sauf que les faits scientifiques ne sont pas révélés par la « science moderne ». Ainsi, la nouvelle « découverte » d’un rassemblement de galaxies, CL J1001, reculerait le groupement des galaxies d’environ 700 millions d’années et elle nous révélerait ainsi des surprises scientifiques. Cette découverte nous présente-t-elle l’opportunité de considérer la puissance de Dieu, puis le Plan de Dieu qu’Il a mis en place pour ceux qui aiment Dieu ? Ou nous éloigne-t-elle plutôt de la véritable séquence créatrice de Dieu ? Confrontés à cette « nouvelle donnée » d’une découverte d’un rassemblement de galaxies, les scientifiques disent que cela leur fournira une nouvelle vérification sur la formation des galaxies à des époques anciennes et devra lancer un défi à leur compréhension sur la formation massive des galaxies.

Si nous considérons l’énormité de l’univers qui contient des trillions de galaxies, et que chaque galaxie typique contient des centaines de milliards d’étoiles, nous devrions être épatés, non seulement par la grandeur de la création, mais encore plus par le Créateur de tout cela. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

Tandis que Psaume 19:2 nous instruit ainsi : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Pourtant, plusieurs ont décidé de renier cette vérité. Alors, qu’est-ce que la Bible nous dit au sujet de l’univers ? Écrite depuis plusieurs milliers d’années, bien avant toute découverte astronomique moderne, les Écritures nous déclarent : « Ainsi a dit le Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec tout ce qu’elle produit ; qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et le souffle à ceux qui y marchent : Moi, l’Éternel, je t’ai appelé dans la justice ; je te prendrai par la main, je te garderai ; je te donnerai pour alliance au peuple, et pour lumière aux nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles » (Esaïe 42:5-8).

Et dans Jérémie 51:15-18, nous lisons : « C’est lui qui a fait la terre par sa puissance, qui a fondé le monde par sa sagesse, qui a étendu les cieux par son intelligence. Au son de sa voix, les eaux s’amassent dans les cieux ; il fait monter les vapeurs du bout de la terre, il produit les éclairs et la pluie ; il tire le vent de ses trésors. Tout homme est abruti dans sa science ; tout orfèvre est honteux de son image taillée ; car ses idoles ne sont que mensonge, il n’y a point de respiration en elles ; elles ne sont que vanité, une œuvre de tromperie. Elles périront, au temps où Dieu les visitera. »

Dans Zacharie 12:1-3, Dieu nous prédit même l’avenir. « La parole de l’Éternel prononcée sur Israël : Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui : Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour ; et ce sera aussi contre Juda, dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui en porteront le poids, seront meurtris, et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle ».

Même si ce fait n’était pas compris jusqu’à récemment, cette vérité fut contenue dans les Écritures pendant des milliers d’années. Mais Dieu nous enseigne-Il qu’il aurait créé tout ce qui existe depuis 6 000 années ? Absolument pas ! La plupart des hommes de science sont d’accord pour dire que notre univers existe depuis bon nombre d’années, et cet estimé ne contredit pas les Écritures. Avant la création de l’univers, la Parole de Dieu le Père existait déjà. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Mais nous découvrons également qu’avant de créer l’univers physique, Dieu avait créé les anges pour Le servir.

C’est ce que Job a appris, lorsque Dieu le questionna, dans Job 38:2-11 : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »

La Bible a longtemps révélé qu’il existe un laps de temps entre la création de l’univers physique dans Genèse 1:1 et la recréation de la terre afin de la préparer pour l’homme et la femme dans Genèse 1:2, où nous lisons : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Vous êtes-vous déjà posé la question suivante : si Dieu nous déclare dans Esaïe 45:18 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! », pourquoi, au verset 2 de Genèse, était-elle informe et vide, une nette contradiction ? Pourtant, ce n’est pas une contradiction, mais fera le sujet d’un futur message.

La Bible nous révèle que nous aurons un avenir prodigieux, pour ceux que Dieu appelle maintenant et qui répondent à Son appel. Notre espoir demeure dans une résurrection à l’immortalité, au moment de la septième trompette. Lors de cette trompette, Paul nous déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

Regardons ensemble ce qui arrivera lors de cette dernière trompette : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. » (Daniel 12:2-3). Voilà la première résurrection des Élus qui régneront sur les nations de la terre avec Jésus pendant mille ans.

« Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances », nous déclare Hébreux 2:6-10.

Nous voyons ces élus qui chantent un cantique très spécial à Dieu qui : « nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Voilà où les élus vont régner, sur la terre, car : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel », nous dit Jean 3:13. Je m’excuse de toujours ramener ce verset, mais Satan a tellement séduit l’humanité que la majorité des humains croient sincèrement pouvoir aller au ciel après leur mort. Mais ce qui est encore plus vrai, c’est que Dieu qui a créé tout ce qui existe présentement nous offre l’univers entier comme héritage sous Christ, le premier-né parmi plusieurs frères et sœurs. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Pour ceux qui seront de la première résurrection, partager tout l’univers ne sera qu’une activité parmi des millions de rassemblements potentiels entre les héritiers de Christ qui pourront explorer à souhait les galaxies. La terre est actuellement la seule planète habitée, où Dieu a décidé de Se former une énorme famille, et c’est ce qu’Il est en train de faire. Lorsque tout le monde sera immortel et pourra se déplacer à la vitesse de la pensée, c’est alors que l’univers entier fera partie de notre héritage. Pendant des siècles, une création à partir de rien fut considérée comme impossible, mais maintenant, elle est devenue une réalité. La vraie science a aujourd’hui prouvé que l’univers est venu à l’existence à partir de rien. Cependant, la majorité des scientifiques tardent à accepter que Celui qui l’a créé à partir de rien est nul autre que Dieu Lui-même, très bien identifié dans la Bible qu’Il nous a donnée comme livre d’instruction.




D.477 – La Parole divine/humaine

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 1:1-4, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » L’empreinte de Sa Personne est équivalent à copie conforme.

Le titre « Parole de Dieu » fut donné à Jésus-Christ en tant que Parole Vivante, comme dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Et, dans Apocalypse 19:11-13 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. »

Ensuite, il fut donné aux Saintes Écritures en tant que Parole Écrite, comme dans Éphésiens 6:17 où nous lisons : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et également, dans Hébreux 4:12, où nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Ils sont si parfaitement synchronisés que ce qui est dit de l’Un peut également être applicable à l’Autre. Jésus était humain, mais sans faute. Jésus était aussi divin, mais pouvait être compris par les humains. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

« Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé », déclare l’apôtre, dans 2 Pierre 1:21. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui », nous confirme 1 Jean 3:5. Regardons maintenant ce que Jésus a répondu aux Juifs qui voulaient Le lapider : « Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui » (Jean 10:33-38).

Même Paul est d’accord en déclarant que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). En plus, Jésus est éternel : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Et, dans Psaume 119:89, nous lisons : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Les deux Paroles, Vivante et Écrite, amènent la régénération et la vie éternelle à tous ceux qui croient. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7).

« Celui qui croit au Fils de Dieu a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils, » nous dit Jean, dans 1 Jean 5:10-11. Et l’apôtre Pierre ajoute : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:22-25).

Regardons ce que Jésus a déclaré aux Juifs de Son temps : « Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean [le baptiste] ; car les œuvres que mon Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à celui qu’il vous a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:36-40).

Finalement, le jugement viendra par Christ et les Écritures. Dans Jean 5:22-24, nous voyons que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Et, dans Apocalypse 20:11-12, nous pouvons lire : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

Certaines religions croient que les livres, ici, sont les livres indiquant les activités de chacun. Puisque tous ont péché pourquoi ouvrir le livre de vie ? Non, les livres qui seront ouverts, ce sont les livres de la Bible afin de les instruire dans la vérité qu’ils n’ont pas eue par les faux pasteurs. Le Christ et la Bible sont donc d’une importance vitale pour chaque chrétien et doivent être étudiés, compris, connus, aimés et acceptés comme dignes de confiance dans chaque expérience humaine. Car : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même », nous dit Dieu dans Proverbes 11:23-25.

Pour recevoir, il faut d’abord donner. Ce n’est pas la méthode du monde pour atteindre la prospérité, mais c’est le message paradoxal de la Parole de Dieu et de la chrétienté en général. Notons également quelques autres paradoxes bibliques en relation avec cette vérité de base. Pour vraiment vivre, il nous faut mourir. Voici ce que Paul a dit, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Pour sauver sa vie, il faut la perdre. Dans Luc 17:33, Jésus nous révèle que : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. » Pour devenir sage, il faut d’abord devenir fou. « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:18-19).

Pour régner, il faut d’abord servir. Regardons ce que Jésus déclare à celui qui avait reçu cinq talents : « Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ;  entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:20-21). Pour être élevé, il faut apprendre à s’abaisser. Dans Matthieu 23:11-12, nous apprenons de Jésus : « Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Et pour ceux qui cherchent toujours les premières places : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus », nous déclare Jésus, dans Matthieu 20:16.

« Nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:4-10.

Dans Colossiens 2:16-17, Paul nous déclare : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Ces fêtes de l’Ancien Testament avaient été créées pour témoigner (l’ombre) de la présence éventuelle d’un Sauveur (le corps), qui donnerait Sa vie comme rançon pour tous les péchés du monde. La maison d’Israël devait les célébrer chaque année comme l’ombre d’un événement futur qui serait accompli en Christ (le corps). L’observance de chaque fête était une loi perpétuelle pour chaque Israélite. Alors, tant que Christ ne serait pas venu pour accomplir la rédemption du peuple, la loi perpétuelle devait subsister chaque année.

Dans les siècles à venir, il y aura beaucoup d’ouvrage à exécuter pour le Seigneur, mais : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22:3). « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:58. Dans 2 Jean 1:8-11, l’apôtre nous exhorte à garder les doctrines de Christ : « Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Il est évident, par ce passage, que « la doctrine de Christ » est d’une importance vitale pour une personne qui continue dans cette doctrine, car elle connaît Dieu.

En effet, Jésus nous défend de recevoir une telle personne chez soi. Dans 2 Jean 1:10-11, l’apôtre nous dit : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Pourquoi Jésus permettrait-Il à un faux ministre de venir prêcher ses fausses doctrines chez vous ? Mais quelle est la doctrine de Christ ? Elle doit certainement inclure l’incarnation de Dieu en Christ, dans la chair humaine. Regardez ce que 2 Jean 1:7 nous annonce. « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » C’est Jésus Lui-même qui nous met en garde contre l’antichrist, car il y en aura beaucoup dans les derniers jours. Ils sont déjà nombreux à l’heure actuelle à faire l’œuvre de Satan.

La doctrine de Christ englobe tout ce que la Parole de Dieu enseigne au sujet de la personne de Christ, ainsi que tout ce qu’Il a enseigné Lui-même. Des questions pourraient surgir au sujet de l’interprétation d’une portion de la doctrine de Christ, mais jamais au sujet de Sa validité ou de Son autorité. Une fois que l’enseignement est clairement compris, il n’est plus permis de le questionner ou de diluer son contenu. Il faut le croire tout simplement, le pratiquer et le proclamer. Car : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu » (2 Jean 1:9). C’est très sérieux pour Dieu qui nous déclare par la bouche de Jésus : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:12-13). Demandez à dix personnes si elles peuvent aller au ciel et notez combien vous diront que oui. Il faut alors fuir ceux qui prêchent cette fausse doctrine. La Bible est très précise !

Plusieurs de ceux qui professent être des chrétiens intellectuels, de nos jours, proposent que nous devrions suivre les évolutionnistes en matière de science ou d’histoire, puisque le véritable message de la Bible est spirituel. Selon eux, la Genèse ne nous donne pas assez de détails sur la création, alors que les hommes de science peuvent convenablement nous fournir l’information. Toujours selon eux, la Genèse nous assure simplement que Dieu est derrière tout cela. Or, si c’est tout ce que Dieu voulait nous déclarer, le tout premier verset aurait été suffisant ! Quelle est l’utilité de nous décrire les jours de la recréation de la terre, puisque le compte-rendu enregistré n’a aucune pertinence en regard de l’histoire ou de la science ?

Comme Jésus l’a déclaré à Nicodème : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? » (Jean 3:12). Dans un sens, nous pourrions vérifier nous-mêmes si une chose est juste et exacte lorsqu’un truc est enregistré comme historique et provient de la nature, mais nous n’avons aucune manière de déterminer si la chose est vraie lorsqu’elle parle du ciel et de l’enfer, ou du salut et de la vie éternelle, ou du but de Dieu pour le monde dans les âges à venir. Le fait demeure que la Bible est précise dans toutes les matières scientifiques et historiques, tout comme spirituelles et théologiques. Il est très dangereux d’écouter ces troubadours modernes de l’évangélisme avec leurs compromis et leur science évolutionniste qui mènent des multitudes de jeunes gens à l’écart de la vérité, dans les collèges et les séminaires chrétiens.

Présentement, nous n’avons pas toutes les réponses aux problèmes de compréhension que pose la Bible, mais nous pouvons être très sûrs de la Parole de Dieu. Et lorsque nous trouverons les réponses, elles ne feront que confirmer ce que Dieu nous a toujours déclaré. Il est capable et désireux de dire la vérité, et Il nous assure de ce qu’Il dit. Prenons le cas de la femme samaritaine à qui Jésus demanda de l’eau à boire. « Elle répondit : Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains). Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:10-15).

L’eau est nécessaire pour vivre et personne ne peut s’en passer pendant longtemps. Mais lorsque Jésus parlait avec la Samaritaine au puits, Il utilisa ce simple fait très connu pour lui enseigner une vérité éternelle, à elle et à nous. Le verbe « boire » est utilisé ici sous deux formes. Le fait de boire l’eau physique dénote une action continuelle, tandis que l’eau spirituelle offerte par Jésus à la Samaritaine dénotait une action unique. Pareillement, tandis que la femme parlait de l’eau du puits (un trou dans la terre), Christ lui parlait d’une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. Et celui qui en boira une fois n’aura plus jamais soif. Une personne qui boit aux puits de ce monde aura toujours soif, car les plaisirs de la chair ne peuvent satisfaire. Alors qu’une seule gorgée de l’eau vive élimine la soif pour toujours. Dans   Jean 4:10 : « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. »

Lors du dernier et grand jour de la fête, Jésus se trouvait là et S’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Voilà l’eau vive que Jésus leur offrait et qui éliminerait leur soif spirituelle pour l’éternité. Chez le croyant, cette eau vive devient une véritable source qui est inépuisable en quantité et en qualité. Cette eau fait allusion au travail de l’Esprit-Saint en nous, envoyé par Jésus à Ses ministres et à Ses disciples.

Dans 1 Jean 2:1-6, l’apôtre nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

Le vocabulaire de Jean, dans son Évangile, ses épîtres et même dans l’Apocalypse, est assez particulier. Le verbe « savoir », par exemple, paraît plus souvent dans l’Évangile de Jean que dans les trois autres. En plus, dans sa première épître plus que dans toute autre épître. Il met l’emphase sur le fait que la vie chrétienne est basée sur la connaissance. Selon Jean, nous pouvons tester notre connaissance de Christ en tant que notre Sauveur si nous gardons Ses commandements. Vous noterez quelques autres tests dans sa première épître. Dans 1 Jean 2:29, nous lisons : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:5).

Jean nous déclare que : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce, » nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:13-14. Il y a d’autres petits tests, mais ceux cités plus haut sont convaincants. Une personne vraiment engendrée par Dieu dans le but de faire l’œuvre de Christ peut avoir l’assurance de son salut si elle croit véritablement au Seigneur Jésus-Christ, si elle prêche et honore la Parole de Dieu, si elle manifeste la présence du Saint-Esprit dans sa vie, si elle vit selon les commandements et manifeste l’amour envers ses frères et sœurs chrétiens. Cela ne veut pas dire que si elle manque un de ces tests qu’elle n’est pas sauvée.

Mais Paul nous donne une façon de veiller sur notre comportement et de corriger tout écart dans notre conduite. Dans 2 Corinthiens 13:5-8, il nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes. Car nous n’avons aucune puissance contre la vérité, nous n’en avons que pour la vérité. »




D.475 – L’immortalité conçue par l’homme

Par Joseph Sakala

Un article paru dans le Time Magazine portait le titre « 2045 : L’année où l’homme devient immortel ». Cet article ne fait aucunement référence à la transformation divine de l’homme à la vie spirituelle, mais plutôt à une transformation appelée « singularité ». C’est le moment où les ordinateurs deviendront hyper intelligents et, soit qu’ils règlent le cas du vieillissement, ou s’unissent à l’homme pour le transformer en cyborg. Toutefois est-ce vraiment l’immortalité ? Nous voulons tous vivre éternellement. Depuis le Jardin d’Éden, quand l’homme reçut la pénalité de mort pour le péché, l’humanité a toujours cherché un moyen pour tricher la mort et vivre éternellement.

Nous sommes tous émerveillés par les robots, les cyborgs et les androïdes dans les différents films et programmes télés. Il y avait un robot dans la série télévisée Perdu dans l’espace qui criait constamment « Danger, Will Robinson » dans les années 1960. Plus tard, l’aimable R2D2 et son compagnon robotisé C3P0, dans la série Star Wars, sont apparus dans les films. Ils étaient beaucoup plus sophistiqués. Ensuite, nous avons eu les robots Terminator, chacun encore plus sophistiqué que le précédent. Ceux-ci ont été suivis par l’androïde presqu’humain, le Lieutenant-Commandant Data de la série Star Trek. L’idée de « singularité » n’est pas si éloignée quand nous pensons à Watson, un ordinateur inventé par IBM qui a réellement vaincu ses adversaires humains dans le programme Jeopardy. Et ses adversaires humains étaient tous des champions au programme.

Vous souvenez-vous du temps où un ordinateur nommé Deep Blue a vaincu Gary Kasparov, le champion au jeu d’échec de son temps ? Ensuite, nous avons vu le nouveau robot HRP-4C qui pouvait presque marcher comme un humain. L’ordinateur fut conçu pour ressembler à une femme japonaise qui faisait des clins d’œil, souriait et parlait. Toutefois, je ne crois pas qu’elle pouvait postuler pour un emploi. Mais ce n’est qu’une question de temps où l’on finira par inventer un ordinateur qui ressemblera, agira et se comportera comme un humain. Est-ce que l’immortalité des ordinateurs s’en suivra ? Même si un androïde parfait pouvait être fabriqué, il serait toujours physique, avec beaucoup de pièces fabriquées de matières physiques et ainsi sujet à ne pas fonctionner correctement, avec des morceaux qui s’useraient éventuellement et cesseraient finalement d’opérer complètement.

Jusqu’à présent, les ordinateurs ont été des outils très utiles. Je travaille sur un ordinateur quasiment chaque jour. Une chance que mon ordinateur ne me parle pas. Mais lire des articles sur l’intelligence artificielle et des idées théoriques sur le scanning de notre connaissance pour l’injecter dans un ordinateur afin que je puisse vivre éternellement ne répond absolument pas à mon désir de vivre. Dans Genèse 1:26-27, nous voyons en toute simplicité que : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Mais Dieu nous a fait à partir de la poussière de la terre.

Maintenant, remarquez bien ce qui est arrivé : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » Ce qui était simplement poussière devint soudainement une âme vivante. Cependant, après le péché de désobéissance, Dieu dit à Adam, dans Genèse 3:19 : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Donc, à partir de ce moment précis, notre vie physique ne fut que temporaire. Néanmoins, Dieu est Esprit et Il est celui : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16).

Si Dieu est Esprit, Il est éternel, mais ici, il est écrit que Lui seul possède l’immortalité, ce qui veut dire qu’il a fallu que Dieu devienne mortel pour ressusciter et ainsi posséder l’immortalité. Cela, Dieu l’a fait en prenant un corps humain dans la personne de Jésus-Christ que Dieu a Lui-même engendré, afin de donner aussi l’accès à l’immortalité aux humains qu’Il avait créés à Son image. Nous apprenons, dans Romains 6:23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » Nous savons également que ce don de vie éternelle, la véritable immortalité, nous sera accordé : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:52-53).

Par la bouche de Son prophète, Dieu avait déjà prédit ce grand moment d’exceptionnelle allégresse. « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? » (Ésaïe 66:8-9).

J’aime beaucoup mieux le Plan de Dieu pour l’immortalité, beaucoup mieux. Il n’y a pas de comparaison entre cette sorte d’immortalité et celle des hommes par l’entremise d’une sorte de bio-électro-mécanique. Il y a néanmoins une raison et un but à notre existence physique. Et pourquoi Dieu nous offre-t-Il gratuitement l’immortalité ? Dieu a créé l’univers afin de le partager avec Sa Famille. Et cet univers sera notre partage éternel. Mais en attendant ce merveilleux moment, regardons simplement comment Dieu nous a fabriqués pour survivre physiquement sur cette terre. Regardez votre main comme exemple. Elle n’était auparavant qu’un petit bout de code dans la séquence d’ADN. Maintenant, nous découvrons qu’elle est une merveille, pleinement opérationnelle sur le plan du design, de l’ingénierie et de la construction. Et il en est ainsi avec le reste du corps. L’humanité commence à peine à comprendre les secrets des procédés de développement prénatal.

Tout cela m’a été offert pendant la « production » d’une jolie petite fille née en 2015 à nos arrières-enfants. Le système et le processus pour créer un corps humain se situe bien au-delà de tout système automatisé des techniques connues de l’homme. C’est un processus moléculaire et biologique incroyable et qui n’a pas changé depuis 6 000 années. L’humanité a cherché pendant des décennies à en découvrir les secrets, mais n’a à peine que commencé à gratter la surface. Il n’y a aucun rival à ce processus prodigieux. Même des vidéos de quelques étapes de production furent produites et sont disponibles dans plusieurs livres et sites variés, tel  http://www.ehd.org/science. Des photos nous révèlent les changements miraculeux par lesquels le corps d’un petit bébé doit passer dans les intervalles variés de son développement. Il y a plusieurs parties et plusieurs systèmes dont chacun est une merveille.

Il y a un processus de formation du système cardiovasculaire, un système gastro-intestinal, un système d’endoctrine et un système de reproduction. Les yeux et les oreilles sont des créations extraordinaires. Les muscles, les nerfs et organes variés, et le cerveau humain prodigieux… chaque étape est ahurissante par sa complexité, son design et son détail. Et tout commence par un petit embryon rempli d’un montant extraordinaire d’informations dans une structure microscopique qui détermine ce que le bébé sera. Son sexe, la couleur de ses yeux, la couleur de ses cheveux, ses talents innés etc. Si vous êtes intéressés à voir à quoi vos débuts ressemblaient, visitez le site Internet Endowment for Human Development où vous pourrez voir une interaction prénatale du développement humain, avec de courtes vidéos et images. On ne peut qu’être étonné du développement quotidien des petites structures humaines jusqu’à la formation d’un bébé, garçon ou fille.

À deux semaines, nous voyons apparaître le cerveau et le début des yeux. À trois semaines, le cœur commence à se former. À cinq semaines, les mains et les jointures des poignets se forment. À dix semaines, les ongles des doigts et des orteils commencent à pousser et les empreintes digitales sont arrivées. À douze semaines, les papilles gustatives sont déjà là et, à treize semaines, les dents commencent à pousser. À dix-huit semaines, les glandes qui produisent la sueur apparaissent et, à vingt-six semaines, le petit commence à ressentir. Quelle merveille ! Il y a environ 3 000 ans de cela, David était également émerveillé de ce processus. Dans Psaume 139:13-16, il déclara : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. »

Le livre de la Genèse nous dit que : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Le livre nous explique que : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). Le prophète Esaïe nous décrit Dieu de cette façon : « Ainsi dit l’Éternel, ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein maternel : C’est moi, l’Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre ; Qui dissipe les présages des menteurs, et rends insensés les devins ; qui fais retourner les sages en arrière, et change leur science en folie ; Qui confirme la parole de mon serviteur, et accomplis le conseil de mes envoyés ; qui dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : elles seront rebâties, et je relèverai leurs ruines ; Qui dis à l’abîme : Sois desséché, et je tarirai tes fleuves ! Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Esaïe 44:24-28).

Salomon nous dit : « Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le sein de celle qui est enceinte ; de même tu ne connais pas l’œuvre de Dieu, qui a fait toutes choses » (Ecclésiaste 11:5). Aussi étonnant que la création physique de l’humanité puisse paraître, le but de Dieu en la créant est encore plus prodigieux. Pour en savoir plus, lisez régulièrement votre Bible afin de l’apprendre. Voulez-vous vraiment le savoir ? Les jeunes enfants possèdent une sorte de curiosité. Ils regardent leur environnement avec émerveillement, impressionnés par la beauté et la variété des plantes et de la vie animale qu’ils perçoivent. Ce qu’un enfant voit est non filtré et pas tout a fait catégorisé, faisant en sorte que ce qu’ils voient est neuf et captivant. Peut-être qu’une pensée vague traverse occasionnellement  leur esprit, comme « Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Pourquoi tout cela existe ? » Peu importe, un autre item d’intérêt les distrait et attire leur attention ailleurs.

Étant donné que la petite personne devient préoccupée par certaines choses, comme le fait de grandir, d’apprendre des choses sur elle-même et la société en général, elle passe moins de temps et d’énergie à se demander pourquoi ? Pour quelle raison telle ou telle objet existe-t-il ? Y a-t-il quelqu’explication cosmique qui pourrait lui transmettre ce qu’elle recherchait instinctivement auparavant, mais n’avait aucune manière de le découvrir ? L’homme est beaucoup plus soucieux de la raison de sa vie que du plaisir qu’il peut en découvrir, ou d’éviter de souffrir. Les spéculations venant de plusieurs autorités ne font que créer la confusion dans sa vie. Alors, plusieurs sont attirés par les idées des philosophies orientales ou par la méditation transcendantale, par l’émotivité charismatique, le spiritualisme (comme parler aux morts), l’astrologie, les cartes du tarot, la lecture des paumes de la main, etc.

Les recherches humaines se sont avérées futiles. Se fier aux philosophes ne produit aucune satisfaction et encore moins des réponses objectives et véridiques à la question : pourquoi existons-nous ? Un des hommes les plus sages qui ait vécu, le roi Salomon, a écrit ceci. Dieu : « a fait toute chose belle en son temps ; même il a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait » (Ecclésiaste 3:11). Regardons la masse de preuves. Il est évident que des choses existent ; pourtant, elles ne sont pas venues à exister à partir de rien ! Il a fallu qu’elles soient créées, alors Qui est la cause de leur création ? L’apôtre Paul nous donne la réponse : le Créateur Se révèle à nous.

« Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles, » nous déclare Paul, dans Romains 1:18-23.

J’aimerais que vous notiez que ce passage ne s’adresse pas aux hommes en général, car Dieu ne S’est pas manifesté à tous les hommes en général. Si vous lisez attentivement le chapitre deux, vous allez vous apercevoir que Paul parlait aux pharisiens qui possédaient les Écritures par lesquelles Dieu S’était manifesté à eux. La majorité des humains n’ont jamais eu accès aux Écritures. Mais les Juifs avaient les oracles de Dieu et auraient dû les enseigner. Mais ce sont eux qui ont retenu la vérité dans l’injustice et l’on cachée au monde. Aujourd’hui, par contre, tout le monde dit « chrétien » a accès à la vérité. Dans les milliers de confessions qui se disent chrétiennes, il n’y a, théoriquement parlant, aucune raison de ne pas connaître les manifestations de Dieu, car l’on possède la Bible. Pourtant, chacune de ces confessions enseigne un évangile différent de celui de la Parole de Dieu. Ne sont-elles pas inexcusables ?

Dieu nous parle également au travers de Son prophète. « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10). Dieu a un Plan et un but, malgré qu’Il ait donné à certains de le comprendre tandis que d’autres ont préféré demeurer volontairement aveugles. L’humanité et toute la création existent pour un but spécifique, mais ce but fut déterminé par un Créateur. Quelques hommes de science examinent le monde matériel et viennent à la conclusion que les paroles de Paul, les Paroles inspirées de Dieu, sont en effet une réalité. Mais malheureusement, plusieurs autres les contredisent ou les ignorent.

Prenons l’exemple de Francis Crick, biologiste moléculaire, biophysicien et neuroscientifique, codécouvreur de la structure de la molécule de l’ADN, en 1953, avec James Watson, qui a déclaré ceci, dans son livre The Astonishing Hypothesis : « L’hypothèse merveilleuse, c’est que vous, vos joies et vos peines, vos souvenirs et vos ambitions, votre sens d’identité personnelle et votre libre volonté ne sont en effet rien d’autre qu’un comportement dans un vaste ensemble de cellules et leurs molécules associées ». C’était sa manière intelligente de déclarer qu’il n’avait aucune réponse à offrir quant à savoir pourquoi l’homme existe. Carl Sagan a déjà déclaré : « Le cosmos est tout ce qui existe, ou existait, ou existera. » Comme disait si bien Paul : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. »

Il n’y a qu’une seule source d’information qui peut expliquer pourquoi vous et moi respirons ; et la réponse que l’humanité cherche se trouve dans les pages de votre Bible. Si vous voulez vraiment savoir, lancez-vous un défi et faites votre étude personnelle de la Parole de Dieu. « Et si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 8:2-3. Il y a plusieurs choses qu’aucun de nous ne peut savoir, même pas l’apôtre Paul. Mais même avec sa modestie, il y a certaines vérités clés que Paul pouvait affirmer avec certitude, et nous aussi, en nous fondant sur les mêmes bases que lui.

Une chose essentielle que chacun de nous devrait reconnaître, c’est notre besoin continuel du Seigneur. « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? », a déclaré Paul, dans Romains 7:18-24. Mais, au verset 25, il reconnaît son Vainqueur : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Nous devons d’abord reconnaître que nous sommes pécheurs et sans espoir avant de venir réellement vers Christ pour notre salut. Mais une fois que le pécheur reçoit Christ comme Sauveur, il devrait aussi déclarer avec Paul la certitude de son salut. « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Une fois commencée, la vie chrétienne n’est pas nécessairement facile. Selon Paul, elle implique beaucoup de travaux et même des souffrances. « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité » (2 Corinthiens 11:23-27).

Pourtant, Paul pouvait déclarer en toute confiance : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:28). À cause d’une telle assurance, il pouvait aussi déclarer : « Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:10-13). Peu importe ce que la vie lui apportait, cela ne pouvait jamais lui enlever la certitude de la vie à venir. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1).

La certitude de notre salut nous était prophétisée dès l’Ancien Testament. « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards », nous garantit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:10-12. Ce verset et ceux qui suivront nous en disent beaucoup au sujet des prophéties de l’Ancien Testament et, lorsqu’elles sont bien comprises, elles peuvent répondre à beaucoup de questions posées par nos épicuriens modernes qui se moquent de l’autorité divine des Écritures.

D’abord, nous pouvons voir que plusieurs prophéties furent vouées aux souffrances de Christ et à la gloire qui doit suivre, bien avant que ces évènements aient lieu. Ensuite, que ces prophéties n’aient pas été simplement le résultat d’une connivence ou d’une complicité humaine, cela se voit par le fait qu’elles leur furent révélées, que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous qu’ils étaient dispensateurs de ces choses qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, qui était en eux. De plus les prophètes comprenaient entièrement ce qu’ils écrivaient.

Par exemple, Esaïe parlait de la gloire du Messie à venir dans Esaïe 11:1-3 : « Mais il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et un surgeon naîtra de ses racines. Et l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de science et de crainte de l’Éternel. Il prendra son plaisir dans la crainte de l’Éternel ; tellement qu’il ne jugera pas d’après l’apparence, et ne décidera pas sur un ouï-dire. »

Ensuite, il nous parle de la souffrance de Christ, dans Esaïe 53:1-5 : « Qui a cru à notre message, et à qui le bras de l’Éternel a-t-il été révélé ? Il est monté devant l’Éternel comme un rejeton, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Il n’a ni beauté ni éclat qui nous le fasse regarder, ni apparence qui nous le fasse désirer ; méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. »

Nous voyons une indication qu’Esaïe savait comment mettre ces deux textes ensemble. L’apôtre Pierre nous écrit, dans 1 Pierre 1:10-11 : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. » En effet, même les anges désiraient plonger leurs regards dans la façon que Dieu procédait pour établir notre salut (v. 12). Finalement, les prophètes savaient que ces prophéties mystérieuses ne leur étaient pas destinées, mais à nous. « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel » (1 Pierre 1:12).

À cause de la puissance du Saint-Esprit et l’éventuelle explication par le même Esprit, ces prophéties se sont toutes réalisées. Elles nous prouvent irréfutablement que les Écritures furent inspirées et nous donnent des raisons éclatantes d’avoir foi dans le message des Écritures, et une foi incontestable en l’accomplissement du Plan de Dieu durant tous les âges. Car : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9). Lorsque nous plaçons notre confiance en Jésus comme Créateur omnipotent et Rédempteur gracieux, Il entreprend de nous fournir fidèlement tout ce dont nous avons besoin pour vivre une vie fructueuse en chrétien victorieux.

Par exemple, lorsque nous sommes tentés de pécher ou éprouvés de toute autre manière, rappelons-nous toujours ceci : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Par rapport au péché, Dieu entreprend de nous former fermement dans Sa vérité et de nous garder de tout mal moral et spirituel. « Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. Et nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur, que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous recommandons. Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ », nous assure Paul, dans 2 Thessaloniciens 3:3-5.

Et supposé que nous péchions malgré cela, Dieu nous garantit que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Avec toutes nos faiblesses, Dieu a entrepris de nous perfectionner en Jésus-Christ et Il continuera fidèlement de le faire jusqu’à la fin. Regardons ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24 : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. »

Tout ce que Dieu a promis, Il le fera. Même si nous sommes infidèles envers Lui, Il demeure fidèle envers nous. « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13). Ce verset nous rassure également lorsqu’il nous déclare, dans 1 Corinthiens 1:8 : « Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. » Alors, cherchons aussi à Lui demeurer fidèles. « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:23-24).

Et : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:15-17). Normalement, on ne devrait pas s’attendre à avoir de l’opposition à faire le bien, donc : « qui est-ce qui vous fera du mal, si vous vous conformez au bien ? Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés », nous dit l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 3:13-14.

Car de telles personnes sont aussi vouées à leur cause, pas d’une manière irrationnelle, mais de bon cœur, et la vérité pourrait les intimider où les rendre furieuses, car : « c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19). Alors, quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Mais sanctifiez le Seigneur et soyez toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs.