D.473 – Ce qui arriva à la mort de Christ

Par Joseph Sakala

Plusieurs se souviendront longtemps de la grande éclipse de 2017. Certains croient que c’était un signe venant de Dieu. D’autres croient qu’une éclipse solaire pareille avait marqué la crucifixion et la mort de Jésus. Mais ce qui est vraiment arrivé lors de la mort de Jésus est étonnant et bien documenté, toutefois, et ce n’était pas une éclipse solaire ordinaire. En se basant sur la théorie d’une éclipse solaire, plusieurs tentent d’établir la crucifixion vers l’an 29 ou l’an 33 apr. J.-C. à cause des éclipses solaires connues en Judée en ces années-là. Une étude spécifie que quelques historiens relient la crucifixion à une période totale d’éclipse d’une minute et 59 secondes qui aurait eut lieu en l’an 29, tandis que d’autres disent qu’une seconde éclipse, couvrant le soleil pendant quatre minutes et six secondes, en l’an 33, aurait marqué la mort de Jésus.

Même la NASA déclare 29 et 33 apr. J.-C. comme dates possibles de la Crucifixion de Christ sur leur liste Éclipses solaires d’intérêt historique. Mais ni l’éclipse solaire de 29 apr. J.-C., ni celle de 33 apr. J.-C. ne correspondent à ce que la Bible nous déclare. Selon la NASA, la plus longue durée d’une éclipse solaire est à peu près de 7,5 minutes. Tandis que les ténèbres qui ont couvert la terre entière lors de la mort de Jésus furent de trois heures ! Dans Marc 15:33-34, nous découvrons que : « Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte: Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Alors que Dieu pouvait facilement faire durer une éclipse pendant trois heures, ce n’est pas ce qui est arrivé lors de la mort de Jésus. Notez maintenant un ancien rapport qui précise exactement le compte-rendu biblique. Un historien du troisième siècle, nommé Sextus Julius Africanus, invoque un autre historien, nommé Thallus, qui écrivit autour de 52 apr. J.-C.. Africanus enregistre les écrits de Thallus ainsi : « …dans le temps de César Tibère, lors d’une pleine lune, il y eut une éclipse solaire complète de la sixième heure à la neuvième, » manifestement la période dont nous parlons. Mais qu’est-ce qu’une éclipse solaire peut avoir en commun avec un tremblement de terre, une résurrection des morts et une si grande perturbation sur toute la terre ? C’était la noirceur induite par Dieu, parce que ce fut au moment précis où notre Seigneur a souffert et a crié à Son Père « Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? »

Notez que Thallus précise que l’éclipse a eu lieu à l’époque d’une pleine lune et que ce n’était pas une éclipse normale. C’était des ténèbres provoquées par Dieu. Thallus avait très bien compris, tout comme quiconque possédant une compréhension de base sur les éclipses solaires, que celles-ci ne peuvent pas arriver durant une pleine lune. Dans le grec ancien, le mot traduit « éclipse » ne veut pas toujours dire que la lune a bloqué le soleil. Le mot veut simplement dire « ne pas défaillir », comme nous pouvons le constater dans Luc 22:32 où Jésus dit à Pierre : « Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point [ou « ne s’éclipse pas »]. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. » Dans les comptes-rendus bibliques, tout comme les histoires anciennes le rendent très clairement, la crucifixion a eu lieu durant la Pâque, qui tombe toujours pendant une pleine lune.

Une pleine lune arrive lorsque le soleil frappe la lune de plein front, étant du côté opposé de son circuit. Mais durant une éclipse solaire, c’est le contraire qui arrive, car la lune est du même côté que le soleil qui passe directement derrière elle. Ainsi, les ténèbres au moment de la mort de Jésus ne pouvaient pas être causées par une éclipse ! La théorie de l’éclipse solaire est un mensonge propagé par le père des mensonges, comme Jésus l’a déclaré au peuple en S’adressant aux pharisiens. « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Satan est celui qui tente continuellement d’attaquer la vérité des Écritures et la divinité de Christ. Alors : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde », nous dit l’apôtre Jean, dans 1 Jean 4:3. Lorsque le Sauveur du monde mourut, la création entière a agonisé. « Et Jésus, ayant de nouveau crié d’une voix forte, rendit l’esprit. En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:50-53).

Lorsque notre Messie mourut, le Père a marqué Sa mort par des signes terrifiants et non pas par une éclipse solaire routinière. Chaque année, des milliards de personnes se réjouissent de la résurrection de Jésus. Pourtant, la plupart des gens ne réalisent pas que la Bible nous raconte une histoire bien différente que ce que nous entendons dans les églises du monde. Quelle est la vérité au sujet de la résurrection de Jésus ? Des millions de chrétiens pratiquants se réunissent chaque année pour fêter le lever du soleil à Pâques. Même ceux qui ont quitté les églises vont assister aux services d’adoration des Pâques dans l’église de leur choix, le dimanche matin. Mais saviez-vous que la tradition du Vendredi-Saint et de Pâques rejette le seul signe que Jésus avait donné aux leaders religieux de Son temps pour prouver que Jésus était vraiment le Messie ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est vrai et vous pouvez le prouver !

Saviez-vous que la Bible ne mentionne aucun verset pour déclarer que Jésus est ressuscité un dimanche matin ? En effet, la Bible nous enseigne quelque chose de complètement différent. Alors, comment l’observance des Pâques est-elle devenue quasi universelle chez les chrétiens pratiquants ? Quand la résurrection de Christ a-t-elle vraiment eu lieu ? Qu’est ce que les œufs de Pâques, les lapins en chocolat et les petites filles en robes de dentelle ont à faire avec Jésus de Nazareth ? Quel est le lien entre la chasse aux œufs le matin de Pâques et la résurrection de Christ ? Lisez pour apprendre les réponses à ces questions vitales ! Pour ceux qui veulent sincèrement comprendre la vérité, il existe plusieurs preuves que Jésus de Nazareth était le Messie promis dans l’Ancien Testament.

Lorsque les disciples de Jean le Baptiste sont venus vers Jésus, suite à l’arrestation de Jean par Hérode, remarquez bien ce que Jésus leur dit dans  Matthieu 11:2-6 : « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres. Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi. » Dans l’Évangile de Jean, Jésus a fait de nombreux miracles en commençant par celui des noces à Cana où Jésus et Marie furent invités.

À cette noce, à un moment donné, ils ont manqué de vin. « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:5-11).

Remarquez bien pour quelle raison Jésus fit ces miracles. « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Les disciples de Jésus étaient témoins de ces miracles qui confirmaient leur foi en ce qu’Il était en effet le Messie promis. Dès le début du Ministère de Jésus, les leaders religieux étaient au courant de Son message et des signes qui confirmaient Son autorité. L’apôtre Jean a écrit : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:1-2).

Cela se passa durant la première Pâque du ministère de Jésus, en l’an 28 apr. J.-C.. Durant les trois années suivantes, ces leaders eurent plusieurs opportunités de se familiariser avec le message de Jésus et d’entendre les témoignages au sujet de plusieurs signes miraculeux. Mais rien ne les satisfaisait. En effet, ils sont venu plusieurs fois pour Lui demander un signe qui établirait une fois pour toutes que Jésus était vraiment le Messie. À chaque occasion, Jésus leur dit qu’un seul signe leur serait donné. Jean a enregistré que le premier échange a eu lieu durant la première saison de la Pâque en l’an 28 apr. J.-C., lorsque Jésus nettoya le temple en chassant les changeurs d’argent. Les chefs religieux l’ont encore accosté pour Lui demander un autre signe en plus des guérisons miraculeuses qu’Il avait faites dans le temple.

Cette fois : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. » (Jean 2:19-21). Dans l’Évangile selon Matthieu, nous voyons un échange similaire, avec un peu plus de détails : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).

Enfin, le voici, le Signe ! Jésus a déclaré à ces leaders religieux sceptiques de Son temps, qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe. C’est le seul signe par lequel Jésus S’engageait à prouver qu’Il était le Messie. Est-ce que c’est arrivé ? Absolument ! Mais apparemment pas pour une grande majorité de membres d’églises. Toutefois, remarquez le témoignage de l’ange aux femmes venues le dimanche matin pour embaumer le corps de Jésus. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit. Alors elles sortirent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent l’annoncer à ses disciples. Mais, comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Jésus qui vint au-devant d’elles, en leur disant : Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds, et l’adorèrent. Alors Jésus leur dit : Ne craignez point ; allez et dites à mes frères de se rendre en Galilée, c’est là qu’ils me verront » (Matthieu 28:6-10).

Jésus avait promis qu’Il serait dans la tombe exactement trois jours et trois nuits, et Jésus est ressuscité exactement comme Il l’avait prédit. Comment est-il possible de placer trois jours et trois nuits entre le Vendredi-Saint et dimanche matin ? Comptez-le vous-mêmes, cela ne marche pas ! Quelques sceptiques déclarent que « trois jours et trois nuits » est un idiome ou une expression grecque qui pourrait vouloir dire une portion de trois jours et trois nuits ». Mais cette théorie est fausse lorsque nous laissons la Bible définir ses propres mots. Notez également que Jésus Se référait à la coutume hébraïque et non à la grecque. Jésus avait spécifiquement relié Son séjour dans le sépulcre au temps que Jonas avait passé dans le ventre du grand poisson. « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits » (Jonas 2:1). Pensez-vous que Jonas n’a passé qu’une portion de trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson ? Si Dieu voulait qu’Il passe un jour et demi dans le ventre du poisson, pourquoi n’a-t-Il pas dit « un jour et demi » ?

La même expression fut utilisée par Esther lorsqu’elle dit à son cousin Mardochée : « Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! » (Esther 4:16). Chacun de ces deux récits décrivait une période de 72 heures, trois jours et trois nuits. C’est exactement ce que Jésus voulait dire et les pharisiens le savaient. Remarquez comment ils ont cité Sa déclaration à Pilate, le gouverneur romain, dans Matthieu 27:63-66 où ils : « lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Ces pharisiens savaient que Jésus ne parlait pas d’une journée et demie, mais qu’Il indiquait plutôt trois journées pleines. Mais quand la crucifixion arriva-t-elle ? Plusieurs vous répondront, que la Bible ne dit-elle pas que Jésus fut crucifié et enterré le vendredi et que le sépulcre fut vide le dimanche matin ? Il est vrai que le sépulcre fut déjà vide le dimanche matin, mais la Bible ne parle nulle part d’une crucifixion le vendredi. La Bible dit que Jésus fut crucifié « le jour de la préparation ». Dans Marc 15:42-45, nous lisons : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille d’un sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. »

Mais il faut reconnaître quelle était ce jour de préparation. Souvenez-vous que la Bible parle aussi de Sabbats annuels, des jours saints qui s’ajoutent aux sabbats hebdomadaires. Alors : « Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-7). Donc, Jésus fut crucifié le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille de ce sabbat annuel, durant la portion du jour de la Pâque, le 14 d’abib dans le calendrier hébreu. Le jour suivant, le 15 d’abib, était un jour saint annuel, le premier Jour des Pains sans levain.

La Pâque de l’an 31 apr. J.-C. fut un mercredi, le jour de la crucifixion de Jésus. Jeudi était un sabbat annuel, le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain. Jésus fut enterré juste avant le coucher du soleil, le mercredi après-midi, et fut dans le sépulcre le mercredi soir, jeudi, jeudi soir, vendredi, vendredi soir et samedi jusqu’au coucher du soleil. Trois jours et trois nuits, exactement comme Il l’avait prédit. Jésus fut ressuscité le samedi juste avant le coucher du soleil, exactement 72 heures après Sa sépulture. Le dimanche matin, lorsque les femmes vinrent pour embaumer Son corps, Jésus était déjà parti. Les femmes n’ont pas vu la résurrection ; elles ont vu un sépulcre vide et un ange leur disant que Jésus était ressuscité exactement comme Il l’avait prédit.

Jésus est venu comme l’Agneau de Dieu, afin de payer la pénalité pour le péché. Dans Jean 1:29, Jean le Baptiste vit Jésus qui venait à lui, et il dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous, déclare aussi Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Une étude soigneuse des Évangiles nous révèle que Jésus et Ses disciples ont mangé la Pâque après le coucher du soleil, au commencement du 14 d’abib. Dans Marc 14:16-20 : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. Alors ils commencèrent à s’affliger ; et ils lui dirent, l’un après l’autre : Est-ce moi ? Il leur répondit : C’est l’un des douze qui met la main au plat avec moi. »

Dans Luc 22:8-16, nous avons encore plus de détails : « Et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Et il leur dit : Lorsque vous entrerez dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera ; et dites au maître de la maison : Le Maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, toute meublée ; préparez-y la pâque. Eux donc s’en étant allés, trouvèrent tout comme il leur avait dit, et ils préparèrent la pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. »

Plus tard dans la soirée, après avoir soupé : « Et après qu’ils eurent chanté le cantique, ils s’en allèrent à la montagne des Oliviers » (Marc 14:26). Rendus là, Jésus leur dit : « Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche. Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l’un des douze, vint, et avec lui une grande troupe de gens armés d’épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs, des scribes et des anciens. Et celui qui le trahissait avait donné ce signal : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le, et l’emmenez sûrement. Aussitôt donc qu’il fut arrivé, il s’approcha de lui et lui dit : Maître, maître ; et il le baisa. Alors ils jetèrent les mains sur Jésus, et le saisirent » (Marc 14:42-46).

« Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate. Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses. Mais Pilate l’interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi. Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris. Or, il avait coutume de relâcher, à chaque fête, celui des prisonniers que le peuple demandait. Et il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices qui avaient commis un meurtre dans une sédition. Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu’il leur fît comme il leur avait toujours fait. Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? Car il savait que c’était par envie que les principaux sacrificateurs l’avaient livré. Mais les principaux sacrificateurs incitèrent le peuple à demander qu’il leur relâchât plutôt Barabbas » (Marc 15:1-11).

« Et après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS. Ils crucifièrent aussi avec lui deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche. Ainsi cette parole de l’Écriture fut accomplie : Il a été mis au rang des malfaiteurs. Et ceux qui passaient par là lui disaient des outrages, hochant la tête et disant : Hé ! toi, qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours ; sauve-toi toi-même, et descends de la croix » (Marc 15:24-30).

« Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit » (Marc 15:33-37).

Peu de temps après : « Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. Et Joseph ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (Marc 15:43-47).

Regardons maintenant la version de Luc 23:53-56 : « Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. » L’emphase étant mis sur le fait que Jésus fut rapidement enseveli avant que le sabbat commence a semé la confusion parmi plusieurs à croire que la crucifixion a pris place le vendredi. Plusieurs lecteurs passent par-dessus l’explication de Jean que ce sabbat était un grand jour. Dans Jean 19:31, nous voyons clairement : « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. »

Ce n’était pas un sabbat hebdomadaire, mais un grand jour, un sabbat annuel. Vous souvenez-vous du 15 d’abib, le jour après la Pâque, qui était le premier grand jour saint de la fête des Pains sans levain, la première des sept fêtes annuelles commandées par Dieu à Israël ? Allons voir dans Lévitique 23:5-7 : « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. » La Bible dit clairement qu’il y avait vraiment deux sabbats durant cette semaine, un jour saint annuel (le jeudi) et un sabbat hebdomadaire (le samedi). Notez le rappel de Marc : « Après que le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps » (Marc 16:1).

Les boutiques à Jérusalem étaient sûrement fermées durant ces deux sabbats. Alors, analysons de nouveau la mort de Christ. Jésus fut enseveli juste avant le sabbat annuel, le mercredi de cette semaine-là, et les femmes qui y ont assisté, se reposèrent le jour du sabbat, (le jeudi) selon la loi. Leur première opportunité pour acheter et préparer leurs épices ne pouvait être que le vendredi, alors que les boutiques étaient rouvertes. « Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent encore le jour du sabbat [hebdomadaire, le samedi], selon la loi » (Luc 23:56). Donc, dimanche matin, elles se rendirent au sépulcre pour embaumer le corps de Jésus.

Mais : « elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus. Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour » (Luc 24:2-7).

Ce fut vraiment un signe spécial destiné aux leaders religieux pour confirmer que Jésus était le Messie. Ces leaders avaient leurs témoins choisis exprès pour témoigner de Sa mort et de la sépulture de Jésus. Souvenez-vous, dans Matthieu 27:62-64 : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. »

Mais, dans Matthieu 28:11-13, nous lisons : « Quand elles [les femmes] furent parties, quelques-uns de ceux de la garde vinrent à la ville et rapportèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. » De la bouche même des gardiens qu’ils avaient placés pour surveiller Jésus, ces chefs religieux ont appris que Jésus avait accompli le signe qu’Il leur avait donné en citant le grand poisson de Jonas, exactement comme Il l’avait prédit. Mais au lieu d’accueillir ce signe comme il se doit, ils soudoyèrent les gardes et voulurent enterrer la chose sous un vil mensonge qui s’est perpétué dans la tradition juive jusqu’à aujourd’hui.

L’Église primitive du premier siècle n’a jamais observé les Pâques le dimanche matin. Les chrétiens ont continué d’observer la Pâque comme les apôtres originaux en la présence de Jésus. L’apôtre Paul nous donne la façon de la célébrer. « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:23-26).

Que les chrétiens y croient ou non, le fait de célébrer la mort et la résurrection de Jésus du vendredi au dimanche matin a quelque chose de profondément pervers, parce qu’ils qualifient Jésus de menteur. Car, même s’ils s’en défendent, cette fausse observation sème un doute quant à la crédibilité des Évangiles. Et si le doute surgit en une matière aussi importante, qu’en sera-t-il du reste des Écritures ?




D.472 – Appelés avant votre naissance

Par Joseph Sakala

Dans Galates 1:15-20, Paul nous affirme : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. »

Il existe un grand mystère ici. Paul était l’écrivain humain de plusieurs livres du Nouveau Testament et il s’est également réclamé de l’inspiration divine. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Cependant, ce n’était que peu de temps après que Paul ait été amèrement opposé à l’Évangile. « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères » (Galates 1:13-14).

Mais Paul fut éventuellement converti et se mit à prêcher. « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ [nous dit Paul]. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Cependant, durant toutes ces années où il combattait la vérité de Dieu, il ne se doutait pas encore qu’il avait été séparé pour prêcher Jésus et Sa grâce, et ce avant même de naître, comme nous pouvons le constater dans le texte plus haut. Dans la synagogue, il eut Gamaliel pour professeur et même ses croisades antichrétiennes furent toutes orchestrées par Dieu pour développer en Paul l’unique personnage qu’il est par la suite devenu, c’est-à-dire, le grand chrétien que Dieu allait utiliser pour écrire Sa Parole.

Les épîtres de Paul furent vraiment ses épîtres, nous racontant ses expériences, ses recherches, ses études, ses raisonnements et tout ce qui concernait la Parole de Dieu qui lui avait été révélée. Voilà pourquoi toutes ces choses ont été enregistrées comme la Parole de Dieu inspirée par le Saint-Esprit, entièrement libre de toute erreur et parfaitement offerte par Dieu aux hommes et aux femmes. Car Paul fut ordonné par Dieu Lui-même qui avait planifié toutes les expériences et les habiletés de Paul, les ayant également implantées dans son cœur.

Et il en fut ainsi de tous les écrivains humains de la Bible. La Parole de Dieu, tout comme Christ Lui-même, fut engendrée humaine et divine pour accomplir tous nos besoins. Cela nous apparaît sans doute mystérieux, mais bien en dedans des capacités de notre gracieux Créateur omnipotent. C’est pourquoi, tout au long de la Bible, peu importe par qui elle fut écrite : « La voix de l’Éternel est puissante ; la voix de l’Éternel est magnifique », nous confirme David, dans Psaume 29:4. Cette expression, « la voix de l’Éternel », paraît sept fois dans ce Psaume 29 centré spécialement sur le jugement du Déluge aux jours de Noé. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux », nous instruit Psaume 29:3.

La voix de l’Éternel paraît beaucoup d’autres fois dans l’Ancien Testament, avec une grande variété d’applications et une multitude de circonstances. La toute première fois, c’est dans le Jardin d’Éden. Dans Genèse 3:8-10, nous lisons : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » C’est bel et bien la voix de Dieu et non la voix d’un homme que nous sommes obligés d’entendre si nous voulons être guidés pendant notre vie. L’humanité est présentement perdue et séparée de Dieu, mais Dieu nous appelle, chacun de nous, tout comme Il a appelé Adam, et nous avons désespérément besoin d’entendre Sa voix si nous désirons que nos vies soient spirituellement remplies de fruits pour Dieu.

En contraste à cette scène d’aliénation, la dernière fois que la voix du Seigneur se fit entendre dans la Bible, c’est dans la merveilleuse scène de réconciliation, lorsque Dieu S’adresse encore à l’humanité perdue, mais cette fois dans la glorieuse restauration des humains avec leur Dieu : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:3-4). Cependant, pour entendre Sa voix à ce moment là, il faut premièrement l’entendre maintenant au travers de Sa Parole. Jésus a déclaré ceci, dans Jean 5:24-26 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. »

Regardons ce que Dieu nous déclare au sujet de l’amour, dans l’Ancien Testament. Dans Lévitique 19:18, nous lisons : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de ressentiment contre les enfants de ton peuple ; mais tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis l’Éternel. » Plusieurs personnes ont rejeté ou négligé l’Ancien Testament parce qu’ils voient Dieu dans ces jugements en contraste avec le Dieu d’amour du Nouveau Testament manifesté en Jésus-Christ. Cette perspective est toutefois complètement fausse. Un jour, un avocat demanda à Jésus : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Ces deux commandements furent cités par Jésus de l’Ancien Testament, car le Nouveau Testament n’existait pas encore. Jésus est allé le chercher bien sûr dans Deutéronome 6:4 où nous lisons : « Écoute, Israël ! l’Éternel notre Dieu est le seul Éternel. Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force. » Le deuxième grand commandement se trouve dans Lévitique 19:18. Mais dans le Nouveau Testament, il est appelé la « loi royale ». Jacques 2:8 nous dit : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. »

Ainsi, nous découvrons que le thème de l’Ancien Testament est l’amour, l’amour pour Dieu et l’amour pour les autres, et cet amour est mis de l’avant par Christ Lui-même dans le Nouveau Testament. Encore plus fort, c’est l’amour éternel que Dieu a eu pour nous avant que le monde n’existe, et cet amour ne se terminera jamais. Dans Jérémie 31:3, le prophète nous révèle : « De loin l’Éternel m’est apparu, et m’a dit : Je t’ai aimée [vierge d’Israël] d’un amour éternel, c’est pourquoi j’ai prolongé envers toi ma bonté. » Ensuite, Dieu nous fait découvrir la définition de la foi. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). Cela veut simplement dire que c’est par la foi que nous découvrons que l’univers entier et tout ce qu’il contient fut créé par Dieu à partir de rien.

Ce formidable chapitre est un domaine vraiment étonnant, parce qu’il nous définit la foi, pas comme quelque chose d’intangible, mais plutôt comme une substance et une évidence palpable. Regardons ce chapitre de plus près. Premièrement, la foi doit avoir un thème légitime, c’est-à-dire, rien de moins qu’un Créateur puissant : « la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). À partir de rien, sauf de Sa Parole omnipotente. Au-delà de cela, la foi est définie, non pas par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle fait ! L’homme de foi vient vers Dieu par un sacrifice plus excellent, comme celui d’Abel, type du sacrifice de Christ. « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle [la foi] » (Hébreux 11:4).

La foi d’Hénoc a plu à Dieu. « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:5-6). Hénoc fut enlevé de l’endroit où il prêchait parce qu’il risquait de mourir par les mains de ceux qui en voulaient à sa vie. Mais ayant obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu, il fut enlevé, pas au ciel, car personne n’est monté au ciel, mais ailleurs dans un endroit de sécurité sur la terre. Dieu l’a également préservé de la seconde mort. Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait point encore, fut rempli de crainte et construisit une arche pour le salut de sa famille ; par elle il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi (Hébreux 11:7).

La véritable foi, comme celle d’Abraham, l’instruisit d’aller là où Dieu a bien voulu le guider pour recevoir Sa promesse et son héritage. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait. Par la foi, il demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la Cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur. Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:8-12).

Remarquez maintenant ce qui arriva à toutes ces personnes qui avaient la foi. « Tous ceux-là [incluant Hénoc] sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. Car ceux qui parlent ainsi, montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. En effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner ; mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:13-16).

« Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. Par la foi, Isaac bénit Jacob et Ésaü en vue des choses à venir. Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. Par la foi, Joseph, sur sa fin, rappela la sortie des enfants d’Israël, et donna des ordres touchant ses os. Par la foi, Moïse, étant né, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau ; et ils ne craignirent point l’édit du roi. Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération, » nous déclare Hébreux 11:17-26.

« Par la foi, il [Moïse] quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant Celui qui est invisible. Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés. Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix » (Hébreux 11:27-31).

« Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait, pour parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes. Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:32-40).

Puisque la perfection nous vient par le salut : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie, » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:8-9. Mais puisque : « nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:10-13).

Notre foi devrait nous pousser à l’action. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. », nous déclare Jacques 2:23-24. Alors, soyons heureux : « pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » déclare Paul, dans 1 Timothée 6:8. Dans les derniers jours, le commandement le plus difficile à obéir sera celui contre la convoitise. Selon la première série de loi de Dieu, dans Exode 20:17, Dieu déclare : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain. »

Mais Jésus a réformé ce commandement, pour devenir riche en Dieu. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens. Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:15-21).

Mais comment devenir riche en Dieu ? Voici trois conseils donnés par Jésus Lui-même. Dans Matthieu 6:20-21, Christ nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25 : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, il faut mettre notre entière confiance en Dieu. « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (vs 33-34).

Nous, les chrétiens, spécialement dans notre société d’influence, nous tombons trop facilement dans le piège d’être exaltés par nos possessions et pensons même que ces possessions sont la récompense de Dieu pour notre piété. Mais ce sont : « les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie », nous déclare Paul, dans Philippiens 4:11-13.

Dieu nous a promis de voir à tous nos besoins, si nous sommes de fidèles intendants dans ce qu’Il nous a confié. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Alors, Dieu nous commande : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6). C’est la seule voie à suivre, il n’y en a pas d’autres. Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Ce verset est sûrement le mieux connu, le mieux aimé, le plus important, le plus clair et le plus profond de la Bible. Il n’y a aucune autre façon de venir vers Dieu que par Christ. Il n’y a aucune autre vérité que celle qui est fondée et centrée sur Christ. Et aucune autre vie éternelle que la vie de Christ octroyée au croyant par sa foi en Christ. Tous ceux qui enseignent autre chose sont des voleurs d’âmes. « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis », nous confirme Jésus, dans Jean 10:8-11.

Il n’y a pas d’autres portes pour entrer dans le Royaume de Dieu, ni aucun autre berger. Jésus était la seule lumière pour illuminer le monde noirci par le péché. Aux pharisiens de Son temps, Jésus parla et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:6. Jésus a certifié : « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:48-51).

Durant la fête des Tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Aucune autre eau ne peut satisfaire comme l’eau vive de Christ. Il a aussi assuré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Les Écritures ont rendu les paroles de Jésus abondamment claires, en affirmant qu’il : « n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Il n’y a pas d’autre voie ; car le Seigneur Jésus est la voie toute suffisante et parfaite vers Dieu. Ce n’est pas qu’Il nous montre la voie ; Jésus est la voie et tous ceux qui veulent venir peuvent venir à Dieu par Lui. Alors : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu votre élection », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:2-4.

Nous avons tous reçu beaucoup de Lui, pour Le remercier. Et il est certainement bien approprié de Lui rendre gloire pour notre pain quotidien, soit en privé, soit en famille au repas, ou même en public dans un bon restaurant. En effet, Jésus nous a même donné l’exemple lorsqu’il a nourri une foule de personnes à la Mer de Galilée. « Et ayant pris les sept pains et les poissons, et ayant rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, et les disciples les donnèrent au peuple. Et tous en mangèrent et furent rassasiés ; et on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restèrent. Or, ceux qui en avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans compter les femmes et les petits enfants » (Matthieu 15:36-38).

Il est très bien de remercier Dieu pour notre nourriture, notre toit et nos vêtements, mais la bénédiction d’avoir des amis chrétiens convertis est encore plus gratifiante. Lorsque Paul a écrit aux Philippiens, il commença son épître ainsi : « Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:3-6).

Et aux Colossiens, Paul écrit : « Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, dans les prières que nous faisons sans cesse pour vous, ayant été informés de votre foi en Jésus-Christ, et de votre charité pour tous les saints ; à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et dont vous avez eu précédemment connaissance par la parole de la vérité de l’Évangile, qui est au milieu de vous, de même que dans le monde entier, où il fructifie, comme parmi vous, depuis le jour où vous l’avez entendu et où vous avez connu la grâce de Dieu dans la vérité » (Colossiens 1:3-6).

Et pareillement, lorsqu’il écrivit à l’Église de Corinthe. « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (Corinthiens 1:4-7).

Même lorsque Paul écrivait aux chrétiens à Rome, qu’il n’avait pas encore rencontré personnellement, il leur dit : « Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde. Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi » (Romains 1:8-12).

Paul a également remercié Dieu pour son évangéliste Timothée : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains » (2 Timothée 1:3-6). Et Philémon, à qui il écrit : « Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ. Car, mon frère, ta charité nous a donné une grande joie et une grande consolation, en ce que tu as réjoui les entrailles des Saints » (Philémon 1:4-7).

« Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Au travers de notre vie chrétienne, nous connaissons de véritables chrétiens et chrétiennes, et nous remercions Dieu pour les avoir connus. Quelle bénédiction, que d’avoir de tels amis et grâce soit rendue à Dieu pour chacun d’entre eux, en ce moment, où qu’ils ou qu’elles soient dans le monde entier.




D.465 – Une création instantanée

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 148:2-6, un commandement est ordonné : « Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. » Certains intellectuels chrétiens tentent, de nos jours, de promouvoir le concept de ce qu’ils appellent un processus de création, qui est simplement un euphémisme pour une évolution théiste. Mais c’est une contradiction flagrante, car la création, par définition, fut surnaturelle et instantanée. La Bible le rend très clairement.

Le texte plus haut vient du merveilleux Psaume dans lequel la création entière est exhortée à rendre gloire à Dieu. Le soleil, la lune et tous les cieux sont inclus. Et ensuite, le véritable témoignage est donné. Aussitôt que Dieu a commandé, ils furent tous créés, pas sur une longue époque, mais illico, instantanément ! Le Psaume 33 y met encore plus d’emphase : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de Sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaumes 33:6-9).

Il y a également le témoignage du grand chapitre sur la foi. Le tout premier objet de la foi est présenté ainsi : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). C’est-à-dire que le soleil, la lune, les étoiles et les galaxies n’ont pas été faits avec des matériaux préexistants qu’on peut voir, mais par la parole qui est sortie de la bouche de Dieu. Il n’y a pas lieu de faire des compromis avec l’omnipotence de Dieu, ou avec Sa Parole puissante, pour prouver des inventions comme l’évolution théiste, la création progressive, car aucun processus naturel n’aurait pu générer la complexité et la beauté d’un système organisé comme la création.

Les évangélistes scientifiques, ainsi que les théologiens qui se sont laissé intimider par la philosophie impie de l’évolution, devraient être corrigés et non accommodés. Il n’y a pas de place pour le compromis dans la création divine. Et ceux qui sont prêts à croire cela font partie de la race élue. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:9-10.

Il y a plusieurs choses merveilleuses qui nous attendent dans le royaume, si nous avons vraiment fait confiance à Jésus pour notre salut. Dans 1 Corinthiens 2:6-10, Paul nous confirme : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

Nous avons le salut éternel : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé » (2 Corinthiens 6:1-3). Cela veut dire que nous sommes libres de toute condamnation au jour du jugement. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous déclare Paul, dans Romains 8:1-2.

Nous avons déjà été justifiés par la mort de Jésus. Parce que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous certifie Paul, dans Romains 3:21-22. « Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:10).

L’apôtre Jean nous garantit de cette glorieuse vérité dans un merveilleux passage. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Finalement, nous avons la formidable assurance que Jésus est en train de prier pour nous. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel Souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux, » nous atteste Paul, dans Hébreux 7:25-26.

Jésus a fait cela pour tous ceux qui ont mis leur foi en Lui comme Sauveur et Seigneur. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Même une lecture superficielle de la création nous indique que tout a été créé d’une manière instantanée. Dieu a simplement créé l’univers à partir de rien, pour ensuite former rapidement sur la terre les éléments capables d’entretenir la vie pour l’homme, la créature que Dieu a voulu créer pour partager Son univers.

Tous les autres éléments, soit créatifs ou formatifs, semblent avoir été créés sur une courte période de temps, comme la formation des plants et les animaux. « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:16-18). Tout fut mis en place pour la création de l’homme, à l’image de Dieu, dans le but de partager Sa création. Même la création qui fut incontestablement formée, comme les continents et les océans, et surtout les humains qui, selon toute apparence, furent formés dans une seule journée de vingt-quatre heures. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante … Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish) » (Genèse 2:7, 22-23).

La création spontanée est particulièrement vraie lors de la création de la lumière. « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Aucune création lente et sporadique de la lumière venant des étoiles n’est mentionnée, ni un réchauffement graduel du soleil. Certains évangélistes qui prêchent le concept d’une vieille terre prétendent que Dieu avait lentement éclairé l’atmosphère de la poussière interstellaire, ce qui aurait permis à la lumière du soleil et des étoiles de pénétrer jusqu’à la terre. Mais si l’Écriture est notre autorité, tout s’est passé soudainement et surnaturellement, tout comme une nouvelle créature est créée à partir d’une créature morte spirituellement, lorsqu’une personne reçoit le salut.

La sanctification peut prendre une vie entière, mais : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19). Tout s’est fait instantanément, sans aucune transformation des ténèbres pour devenir lumière, au commandement de notre Créateur. Il faut être vraiment soumis à notre Créateur pour croire ces choses.

C’est ce que Pierre nous enseigne en commençant par les plus jeunes : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:5-9).

Malgré que ce livre ait été écrit aux chrétiens pendant un temps de persécution horrible, vous noterez que la plus grande partie concerne la soumission. Les croyants devaient être soumis aux gouvernements de ce monde aussi. Alors, dans 1 Pierre 2:13-17, l’apôtre déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi. »

Aux esclaves, Pierre dit : « Domestiques, soyez soumis à vos maîtres en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:18-20).

Aux épouses, Pierre leur dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte » (1 Pierre 3:1-6).

Regardez maintenant ce que le chef des apôtres déclare aux époux, dans 1 Pierre 3:7-9 : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées. Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. »

Remarquez pour quelle raison Pierre exige ce respect : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Nous pouvons trouver un résumé de cette instruction dans 1 Pierre 3:8-12 : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. »

Paul prêchait également dans ce même sens, lorsqu’il disait aux chrétiens à Rome : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:17-21).

Il y a cependant des exceptions à cette règle ; ce sont les doctrines primaires des Écritures. Le chrétien converti doit normalement rechercher la paix en toutes choses. Il devrait faire tout, sauf accepter le compromis, afin de vivre en harmonie. « Ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:9-12).

Un de ceux qui poursuivait la paix, et dont les oreilles du Seigneur étaient attentives aux prières, fut Jean le Baptiste. Car : « Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés. Et toute la Judée et les habitants de Jérusalem allaient à lui, et ils étaient tous baptisés par lui dans le fleuve du Jourdain, en confessant leurs péchés. Jean était vêtu de poils de chameau, il avait une ceinture de cuir autour de ses reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Et il prêchait en disant : Il en vient un après moi, qui est plus puissant que moi, et dont je ne suis pas digne, en me baissant, de délier la courroie des souliers. Pour moi je vous ai baptisés d’eau, mais Lui vous baptisera du Saint-Esprit » (Marc 1:4-8).

Parfois, nous avons tendance à croire que Jean le Baptiste était un homme sauvage qui offensait ceux qu’il essayait d’atteindre. Mais en réalité, le contraire était vrai, il était grandement respecté et très croyant. Certains se demandaient s’il devait être adoré. « C’est ici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des lévites pour lui demander : Qui es-tu ? Il le confessa, et ne le désavoua point ; il le confessa en disant : Je ne suis point le Christ. Qu’es-tu donc, lui demandèrent-ils ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent donc : Qui es-tu ? afin que nous rendions réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Il dit : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Ésaïe » (Jean 1:19-23).

Sa prédication sur le baptême de repentance pour la rémission des péchés était si efficace que tous venaient vers lui. « Alors le peuple lui demanda : Que ferons-nous donc ? Il leur répondit : Que celui qui a deux habits en donne à celui qui n’en a point ; et que celui qui a de la nourriture en fasse de même. Il vint aussi des péagers pour être baptisés ; et ils lui dirent : Maître, que ferons-nous ? Et il leur dit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Les gens de guerre lui demandèrent aussi : Et nous, que ferons-nous ? Il leur dit : N’usez point de violence ni de tromperie envers personne, mais contentez vous de votre paye. » (Luc 3:10-14). Il adressait encore plusieurs autres exhortations au peuple en lui annonçant l’Évangile de paix. Plusieurs de ceux qui venaient vers lui se repentirent et furent baptisés.

Loin de manquer de crédibilité, le style oratoire de Jean était ce qu’on s’attendait d’un prophète. En effet, son ministère et son message était l’accomplissement de Malachie 4:5-6 où le prophète nous déclare, de la part de Dieu : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Malachie nous parle d’Élie, dans 2 Rois 1:7-8, de qui le roi s’est informé : « Comment est cet homme qui est monté au-devant de vous et qui vous a dit ces paroles ? Et ils lui dirent : C’est un homme vêtu de poil, et ayant autour de ses reins une ceinture de cuir. Et il dit : C’est Élie, le Thishbite. »

Même les faux prophètes ont tenté d’imiter le style d’Élie et de Jean pour se gagner de la crédibilité. « Et il arrivera que si quelqu’un prophétise encore, son père et sa mère qui l’auront engendré lui diront : Tu ne vivras plus, car tu dis des mensonges au nom de l’Éternel ! Et son père et sa mère qui l’auront engendré, le transperceront quand il prophétisera. En ce jour-là, les prophètes seront confus, chacun de sa vision, quand ils prophétiseront ; et ils ne se revêtiront plus du manteau de poil pour mentir » (Zacharie 13:3-4). Le point étant que nous devrions passer notre message éternel de l’Évangile de Christ de manière à attirer le plus grand nombre de véritables convertis. Ce qui ne veut pas dire que nous devrions nous habiller comme Jean et Élie, car cela serait vraiment bizarre dans le monde d’aujourd’hui. Ni se pavaner avec nos richesses, comme certains faux prophètes, car les deux styles auraient pour conséquence de nous éloigner du véritable message de l’Évangile.

Le principe divin serait de s’habiller et d’agir comme des porte-paroles crédibles qui transmettent la vérité de la Parole en toute honnêteté. « A ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur » (Tite 2:10). Faire notre part dans cette création instantanée afin d’en être les héritiers avec Jésus dans le plan majestueux de Dieu. Un des arguments bibliques favoris utilisés par certains chrétiens qui insistent au sujet d’une « vieille » terre nous vient de leur interprétation du verset qui va suivre. Malgré que l’enseignement biblique nous indique une création spontanée, eux interprètent ce verset comme nécessitant une période de temps indéfinie, au moins assez longtemps pour que les semences deviennent des plants portant leur propre semence. « Les plants diffèrent grandement et doivent avoir évolué durant l’histoire de la terre. » Voilà leur argument.

Pourtant, dans Genèse 1:11-13, nous lisons : « Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le troisième jour. » Donc, nous rencontrons plusieurs problèmes bibliques avec l’argument de ces gens. En voici quelques-uns. Les Écritures nous enseignent, dans Exode 20:11 : « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Seule une journée solaire de vingt quatre heures est bibliquement défendable.

Dans Genèse 1:11 : « Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. » Et dans Genèse 1:24 : « Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. » Il n’y a aucune référence à faire pousser une semence dans la terre jusqu’à sa maturité, mais plutôt une création spontanée de plants et d’animaux en abondance. De tels compromis bibliques sont impossibles et sûrement pas nécessaires. Il n’y a aucun fait dans la science qui soit incompatible avec une création instantanée de tout ce qui existe, et nous pouvons en être certains dans l’instruction biblique que nous recevons.

Et Dieu prend bien soin de Sa création. Dans Psaume 65:10-14, nous lisons : « Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance. Elles la répandent sur les pâturages du désert, et les coteaux sont parés de joie. Les campagnes sont revêtues de troupeaux, et les vallées sont couvertes de froment ; elles en triomphent, et elles en chantent. » Quels beaux témoignages au sujet de la providence divine sur Sa création. Cette figure poétique serait encore mieux appréciée dans certains pays comme la Nouvelle-Zélande où les troupeaux de moutons sont tellement abondants qu’ils semblent couvrir littéralement les pâturages de laine. Les troupeaux fournissent premièrement un vêtement sur les pâturages et ensuite des habits pour les hommes et les femmes.

Les vallées fertiles sont partout couvertes de blé doré qui, plus tard, fournit la nourriture pour les animaux ainsi que pour les humains. Les bruits de la terre sont comme une chanson dont la musique exprime tout avec éloquence. Pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, la gloire est attribuée à notre grand Créateur et fidèle Souteneur de tout. Jésus a aussi parlé des beaux vêtements de la création. « Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? » (Matthieu 6:28-30).

Alors : « Chantez la gloire de son nom ; louez-le, et lui rendez gloire ! Dites à Dieu : Que tes œuvres sont redoutables ! A cause de la grandeur de ta force, tes ennemis viendront se soumettre à toi. Toute la terre se prosternera devant toi ; elle chantera en ton honneur, elle chantera ton nom. (Sélah.) Venez, et voyez les œuvres de Dieu ; il est redoutable dans ce qu’il fait envers les fils des hommes. Il a changé la mer en terre sèche ; on passait à pied dans le fleuve ; là nous nous sommes réjouis en lui » (Psaume 66:2-6). Voilà la raison principale de la création soudaine de l’univers entier, afin de donner aux humains un endroit ayant comme but de créer le caractère nécessaire pour en prendre soin, selon Sa volonté.




D.464 – Les conséquences du compromis

Par Joseph Sakala

Dans 2 Chroniques 19:1-3, nous lisons que : « Josaphat, roi de Juda, revint sain et sauf dans sa maison, à Jérusalem. Mais Jéhu, fils de Hanani, le Voyant, sortit au-devant du roi Josaphat, et lui dit : Est-ce le méchant qu’il faut aider ? Sont-ce les ennemis de l’Éternel que tu aimes ? À cause de cela, l’Éternel est irrité contre toi. Mais il s’est trouvé de bonnes choses en toi, car tu as ôté du pays les emblèmes d’Ashéra, et tu as appliqué ton cœur à rechercher Dieu. » Josaphat était un roi dévot de Juda qui craignait Dieu et Le servait fidèlement. Mais il a fait l’erreur tragique de faire une alliance avec Achab, le roi impie d’Israël, pour combattre contre la Syrie, leur ennemi commun. Après tout, il raisonna que lui et Achab étaient « frères », descendants d’Abraham, alors ils pouvaient bien s’unir pour combattre les Syriens.

Malgré que Dieu continua de bénir Josaphat durant sa vie, ce compromis avec Achab résulta en une grande tragédie dans sa famille lorsque son fils et successeur : « Joram se fut élevé sur le royaume de son père, et s’y fut fortifié, il fit mourir par l’épée tous ses frères, et quelques-uns aussi des chefs d’Israël. Joram était âgé de trente-deux ans, quand il devint roi, et il régna huit ans à Jérusalem. Il marcha dans la voie des rois d’Israël, comme avait fait la maison d’Achab ; car la fille d’Achab était sa femme, et il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. Toutefois, l’Éternel, à cause de l’alliance qu’il avait traitée avec David, ne voulut pas détruire la maison de David, selon qu’il avait dit qu’il lui donnerait une lampe, à lui et à ses fils, pour toujours » (2 Chroniques 21:4-7).

Le chemin du compromis finit éventuellement dans un précipice, surtout quand il nuit à l’intégrité de la Parole de Dieu et Son Évangile du salut. Le principe éternel pour les chrétiens d’aujourd’hui nous est donné par Paul, lorsqu’il a dit : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai. Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:14-18).

Cet avertissement précieux est aussi nécessaire de nos jours, sinon encore plus, qu’il l’était du temps de Paul. Le compromis spirituel et moral est devenu contagieux dans le domaine religieux de nos jours. Nous le voyons constamment dans les doctrines et les pratiques de beaucoup de congrégations dites « chrétiennes » et autres. Pourtant, Dieu nous avertit que ce comportement est voué à une tragédie imminente et des conséquences qui sont certaines sur notre génération. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (vs 17-18). Donc, les leçons sont là, c’est à nous de les mettre en pratique.

Dans Matthieu 9:10-13, nous lisons : « Et voici, Jésus étant à table dans la maison de Matthieu, beaucoup de péagers et de gens de mauvaise vie vinrent, et se mirent à table avec Jésus et ses disciples. Les pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs. » Jésus demandait de tous ceux qui voulaient être Ses disciples : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30).

Le mot clé pour devenir un chrétien est « apprendre » afin de pouvoir utiliser cette connaissance au service de Dieu. Jésus insistait sur le point que Dieu n’avait aucun intérêt pour les offrandes des animaux donnés comme tels en sacrifices dans les rituels, mais Il tenait plutôt en compte la compréhension de ce que ces sacrifices représentaient. Dieu est beaucoup plus intéressé par l’amour, la foi et la motivation derrière un cœur repentant. Jésus a référé Son auditoire aux Saintes Écritures dans lesquelles Dieu dit : « Car c’est la piété que j’aime et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Osée 6:6). C’est la plus importante et la plus difficile leçon fondamentale à apprendre par une personne recherchant le pardon et le salut. Il y en a sûrement plusieurs autres, souvent très difficiles, même pour un chrétien croyant et sincère.

Paul nous en cite une qu’il a apprise avec beaucoup de peine. « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Une autre leçon difficile mais vitale est celle du leadership dans l’humilité chrétienne. « C’est pourquoi, ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en évidence les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs ; et alors Dieu donnera à chacun sa louange. Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:5-7).

Même notre Seigneur Jésus, dans Son humanité parfaite, avait des leçons à apprendre. « Bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:8-9). Finalement, en ayant appris toutes ces leçons, il ne faut surtout pas les oublier. À son jeune évangéliste, Paul lui rappelle : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:14-17).

On doit devenir avant tout, saint pour Dieu. L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick, saint Barthélemy et j’en passe. Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints bien connus du monde et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » afin de reconnaître ceux qu’elle appelle « saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion tout au long des siècles et, en 1983, le Pape Jean-Paul II a établi un changement majeur dans la sélection, qui inclut normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de sa doctrine. Et en plus, s’ajoute l’évidence d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé a restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes concernant ce ministre, maintenant directement liées aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort vers l’an 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple décapité par Claudius II, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr. Donc, la Saint-Valentin est devenue la grande fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est devenue maintenant internationale ? Selon l’histoire, cet homme serait né de parents britanniques riches, vers la fin du quatrième siècle. Il fut fait prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze ans d’études en théologie dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée du culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qu’on appelle aujourd’hui la « Croix celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars – que les Irlandais croient être le jour de sa mort – est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter, cependant, qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick, pourtant l’église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme « Saint Patrick » et beaucoup d’autres « saints » ont des souvenirs colorées, intéressants et souvent embellis, présentés dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale, sans histoire, d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans Sa discussion sur les saints. Dans son épître aux Éphésiens, Paul leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20).

Plus loin, dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12). Dans la Bible, les saints sont simplement les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les comités qui surveillent leurs miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant  « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle aux commandements de Dieu, vous êtes déjà reconnus comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement du temps pour étudier le Nouveau Testament afin de découvrir quel est le critère de Dieu pour devenir un chrétien, un Élu de Dieu, ainsi qu’un saint, dans le but de régner dans le Royaume de Dieu lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas lors de Son Second Avènement.

Mais avant d’en arriver là, il faut passer par le Père pour venir à Christ. Saviez-vous qu’il faut recevoir une invitation de Dieu pour être donné ensuite à Christ et faire éventuellement partie de Son Royaume ? Dans Jean 1:36-42, nous lisons : « Et voyant Jésus qui marchait, il [Jean le Baptiste] dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus. André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint). Et il l’amena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, lui dit : Tu es Simon, fils de Jona ; tu seras appelé Céphas (c’est-à-dire, Pierre). »

C’était la première parmi plusieurs invitations de Jésus à venir vers Lui. Lors d’une autre occasion, Jésus venait d’être baptisé par Jean et Il invita deux disciples potentiels à Le suivre jusqu’à Son logement. Son séjour à cet endroit fut de courte durée, car, durant Sa mission d’évangélisation, Jésus S’est vu obligé de dire : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Cependant, dans le cas de Pierre et d’André, une nuit en présence de Jésus a complètement changé leur vie. Un peu plus tard, Jésus leur a lancé une autre invitation. « Or, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Alors Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (Marc 1:16-18).

Et ces deux disciples ne sont jamais retourné chez eux. Donc, nous voyons ici l’appel du Père et, si le disciple accepte l’invitation, Dieu le donne à Jésus pour mieux Le connaître et ensuite cheminer avec Lui pour gagner d’autres disciples au salut, pendant le reste de sa vie. Dans Matthieu 24:13-14, Jésus Lui-même nous a témoigné : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Donc, Jésus nous invite d’abord à venir vers Lui avec nos fardeaux. « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30).

Et notez maintenant Sa promesse à tous ceux qui acceptent Son invitation. « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour », nous déclare Jésus, dans Jean 6:37-40. À ceux qui Lui étaient destinés, Jésus a envoyé des invitations personnelles.

Dans Luc 19:5-10, nous lisons que : « Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger. Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

En rapport avec Son ami Lazare, mort déjà depuis quatre jours, Jésus répondit à sa sœur : « Ne t’ai je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:40-45). Car même la mort ne pouvait l’empêcher d’accepter Son appel.

Il y a eu d’autres invitations de la part de Jésus suivies de promesses gracieuses à ceux qui venaient, mais notez spécialement la dernière invitation de Jésus dans la Bible : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Cependant, malgré toutes ces promesses qui nous sont destinées, il faut s’attendre à certaines incertitudes qui vont former notre caractère durant notre vie.

Peu de temps avant Sa mort, Jésus explique à Ses disciples Son départ vers le ciel. Dans Jean 14:2-7, Jésus déclare : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

Plusieurs fois dans notre vie, nous rencontrons des incertitudes, de l’opposition et même du doute. Quand cela arrive, il serait bon de reconnaître que ceux qui vivaient avec Christ, lorsqu’Il était sur la terre, faisaient face aux mêmes hésitations. Ses réponses et Ses assurances à Ses disciples, dans Jean 14, nous sont aussi destinées. « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi, » nous dit Jésus, dans Jean 14:1. C’est un commandement qui pourrait être interprété ainsi : « Cessez d’être troublés ». La solution : « croyez en Dieu, croyez aussi en moi ». Nous croyons que Dieu peut nous amener les solutions à tous nos troubles. Pourquoi ? Parce que Christ est Dieu ! Il est la solution ! Le croyons-nous ? Quand Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » dans Jean 14:6, Le croyons-nous vraiment ? Car Jésus est la seule solution et personne ne peut venir au Père sans passer par Lui.

Jésus nous déclare que : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4). Peu importe ce qui nous arrive, notre destin est assuré, car Jésus nous a promis une place dans la maison de Son Père. Parce qu’Il est la vérité. « Pierre lui dit : Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi. Jésus lui répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité je te le dis, le coq ne chantera point que tu ne m’aies renié trois fois » (Jean 13:37-38). C’était des paroles dures à entendre de la part du Seigneur, mais elles étaient vraies.

Voici une autre vérité prononcée par Jésus. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils », nous confirme Jésus, dans Jean 14:10-13. Les paroles et les pensées qui ne concordent pas avec Jésus ne peuvent pas être la vérité ; ça, vous pouvez en être certain. Alors, les pasteurs qui enseignent n’importe quel compromis pour garder leurs brebis auront des comptes à rendre à Jésus lors du jugement.

Jésus est la vie ! Donc, en parlant de Sa mort incontestable : « Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant ; mais tu me suivras dans la suite » (Jean 13:36). Par ces paroles, Jésus leur indiquait leur propre persécution ainsi que leur martyre pour Jésus. Mais Jésus les rassure en déclarant : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Alors, soyez sans crainte car : « ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils », nous confirme Jésus, dans Jean 14:13.

Chaque chrétien doit cependant faire le test, à savoir ce qui est avantageux pour lui. Regardons ce que Paul nous déclare dans 1 Corinthiens 6:12-15 : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Or Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera aussi par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Nullement ! » Les chrétiens sont sauvés par la grâce divine et non par les œuvres. Alors, dans un sens, ils sont libres de faire ce qui leur plaît. Le chrétien doit néanmoins vivre sous une loi supérieure, la loi de l’amour, cherchant à plaire et à honorer notre Sauveur et Seigneur.

Alors, quand il est question de décider si une façon d’agir est bonne ou mauvaise, la décision doit toujours être fondée sur l’impact qu’elle aura sur Christ. Est-ce qu’elle aide ou nuit à édifier le croyant ? Est-ce que notre décision honore notre Seigneur ou cause un jugement contre Sa vérité ? Par exemple, Paul avait conclu qu’il ne pouvait pas être amené sous la puissance ou le pouvoir d’une pratique, comme les excès de boisson, fumer ou gager, qui pourrait limiter le pouvoir de Dieu sur ses agissements et ses décisions. Dans un autre passage biblique, Paul déclare : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui » (1 Corinthiens 10:23-24). Ainsi, rien n’est profitable pour le chrétien qui n’édifie pas spirituellement, soit lui-même ou bien un autre.

Dans un autre domaine, Paul a affirmé ceci : « Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve » (Romains 14:14-22).

Le véritable test de ce qui peut être profitable pour le chrétien, c’est d’appliquer par le croyant ce qui peut faire avancer le but de Dieu et notre Sauveur Jésus chez le non converti, afin de l’aider à prendre de bonnes décisions sur des sujets qui pourraient lui apparaître douteux. Nous savons tout ce que le compromis peut faire dans la vie du converti. Lisez simplement deux récits par Jésus, l’un pour nous instruire sur ce que l’Église de Philadelphie recevra comme protection, durant la grande tribulation, et ce que l’Église de Laodicée aura à subir durant la même tribulation. À chacun son choix personnel.

 




D.463 – Des vérités dont on ne peut se passer

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 2:19-24, l’apôtre nous informe : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite ? Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. » Il y a plusieurs choses dans la vie dont l’on pourrait bien se passer, mais il y en a au moins sept dont un véritable chrétien ne peut simplement pas se passer. Ce sont :

Le Seigneur Jésus Christ. En parlant des nations païennes avant Christ, Paul déclare : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps » (Éphésiens 2:12-16).

Le sang versé de Christ. « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:22-26).

À cela, l’apôtre Pierre ajoute : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

La vie sans péché de Christ. Jésus a été tenté en toutes choses comme nous. Alors, dans Hébreux 4:14-16, nous pouvons lire : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus pouvait donc mourir pour la rémission de nos péchés.

La foi en Christ. Il est écrit, dans Hébreux 11:6 : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

La foi par les œuvres. Nous savons que nous sommes sauvés par la foi et que c’est un don de Dieu. Mais, dans Jacques 2:20, nous apprenons également : « Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » Oui, nous sommes sauvés par la foi, mais pas seulement par la foi, par les œuvres de la foi aussi.

La véritable sanctification. Dans Hébreux 12:14-16, Paul nous exhorte à :  « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse. » La foi incontestable en Christ nous fournit Sa sainteté et génère en nous une sanctification convenable.

Le châtiment divin. Tout péché non confessé dans la vie du chrétien doit recevoir un châtiment par le Père. « Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:7-8). Sans la foi dans le Seigneur, nous ne possédons rien qui aurait une valeur éternelle, mais avec Lui, nous possédons tout. « Que personne donc ne mette sa gloire dans les hommes, car toutes choses sont à vous ; soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir ; toutes choses sont à vous, et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu » (1 Corinthiens 3:21-23).

Daniel aussi est devenu ministre durant sa captivité. Dans Daniel 6:1-3, il est écrit : « Il plut à Darius d’établir sur le royaume cent vingt satrapes, qui devaient être répartis dans tout le royaume, et au-dessus d’eux trois ministres, au nombre desquels était Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et que le roi ne souffrît aucun dommage. Or Daniel surpassait les ministres et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un esprit extraordinaire ; et le roi pensait à l’établir sur tout le royaume. » Très peu de gens réalisent que le prophète Daniel fut le premier-ministre du grand Empire médo-perse, directement sous Darius. En araméen, le titre était « Gouverneur ».

Peu importe, Daniel était un Hébreu plutôt qu’un Perse ou un Babylonien, et il s’attira bientôt l’envie et le ressentiment des autres ministres et princes du royaume. Il n’y avait aucun scandale ou corruption portant sur son caractère ou ses activités, comme les politiciens d’aujourd’hui ; la seule accusation qu’on a pu porter contre lui fut qu’il était trop religieux pour eux, adorant ouvertement le Dieu de la création au lieu des dieux païens. Dans Daniel 6:4, nous lisons : « Et les ministres et les satrapes cherchaient une occasion d’accuser Daniel, au sujet des affaires du royaume ; mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune malversation, car il était fidèle ; et il ne se trouvait en lui ni faute ni malversation. » Ils n’arrivaient pas à monter un dossier incriminant contre Daniel, comme le font les organisations de renseignement des temps modernes vis-à-vis les politiciens.

Alors, dans Daniel 6:5-7 : « Ces hommes dirent donc : Nous ne trouverons point d’occasion contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions contre lui dans la loi de son Dieu. Alors ces ministres et ces satrapes se rendirent en tumulte auprès du roi, et lui parlèrent ainsi : Roi Darius, vis éternellement ! Tous les chefs du royaume, les préfets, les satrapes, les conseillers et les gouverneurs sont d’avis d’établir une ordonnance royale et une défense expresse, portant que quiconque adressera une requête à quelque dieu ou à quelque homme pendant trente jours, excepté à toi, ô roi ! sera jeté dans la fosse aux lions. Maintenant, ô roi ! confirme la défense, et mets-la par écrit, afin qu’il n’y soit rien changé, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable. C’est pourquoi le roi Darius écrivit le décret et la défense. »

Et quand Daniel eut appris que le décret était écrit, il entra dans sa maison et, les fenêtres de sa chambre étant ouvertes du côté de Jérusalem, il se mettait trois fois le jour à genoux et il priait, et il célébrait son Dieu comme auparavant. « Alors ces hommes accoururent en tumulte, et trouvèrent Daniel priant et faisant des supplications à son Dieu. Puis ils s’approchèrent du roi, et lui dirent au sujet de la défense royale : N’as-tu pas rendu par écrit une défense, portant que tout homme qui adresserait une requête à quelque dieu ou à quelque homme pendant trente jours, excepté à toi, ô roi ! serait jeté dans la fosse aux lions ? Le roi répondit et dit : La chose est certaine, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable » (Daniel 6:11-12).

Alors, ils répondirent et dirent au roi : « Daniel, qui est l’un des captifs de Juda, n’a eu aucun égard pour toi, ô roi ! ni pour la défense que tu as écrite ; mais, trois fois le jour, il fait sa prière à son Dieu. » Le roi, ayant entendu cela, en eut un grand déplaisir ; il prit à cœur de délivrer Daniel et, jusqu’au coucher du soleil, il travailla à le sauver. Mais cause perdue, car ces hommes se rendirent en tumulte vers le roi et lui dirent : « Sache, ô roi ! que c’est la loi des Mèdes et des Perses que toute défense ou tout décret confirmé par le roi ne se doit point changer. » Donc, Daniel fut accusé par une loi que Darius avait lui-même signée.

« Alors le roi commanda qu’on amenât Daniel, et qu’on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers sans cesse, te délivrer lui-même ! » (Daniel 6:16). Et on apporta une pierre qui fut mise sur l’ouverture de la fosse et le roi la scella de son anneau et de l’anneau de ses grands afin que rien ne fût changé à l’égard de Daniel. Alors, le roi rentra dans son palais et il passa la nuit sans manger ; il ne fit point venir de femmes auprès de lui et il ne put point dormir.

« Puis le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et alla en toute hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal » (Daniel 6:19-22). Alors, le roi fut extrêmement réjoui et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu. Il fut sauvé par les œuvres de sa foi.

Et sur l’ordre du roi, ces hommes qui avaient accusé Daniel furent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; mais avant qu’ils eussent atteint le sol de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leurs os. Alors, le roi Darius écrivit à tous les peuples, nations et langues, qui habitent sur toute la terre: « Que votre paix soit multipliée ! De par moi il est ordonné que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur devant le Dieu de Daniel. Car c’est le Dieu vivant et Il demeure éternellement ; Son royaume ne sera point détruit et Sa domination durera jusqu’à la fin. Il sauve et il délivre ; Il fait des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre ; c’est Lui qui a délivré Daniel de la griffe des lions. Et ce Daniel prospéra sous le règne de Darius et sous le règne de Cyrus, roi de Perse.

Voilà la raison pourquoi Paul enseigna à Timothée de prier pour ceux qui nous dirigent, afin que nous puissions vivre en paix. « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:1-6).

Et parce que, de plus en plus, le peuple de Dieu aura besoin d’être protégé par Dieu, n’oublions jamais Sa promesse ouverte à Ses saints : « Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme [et la femme] qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » (Psaume 34:7-10). Je me demande combien de personnes croient vraiment à cette promesse ? Si oui, pourquoi Jésus a-t-Il posé la question à savoir s’Il trouverait la foi sur la terre lorsqu’Il reviendrait ? Jésus ne parlait pas du monde quand Il a posé la question, mais le monde d’à présent séduit de plus en plus les Laodicéens tièdes.

Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, la plupart des chrétiens n’arrivent que très peu à apprécier qu’ils soient intimement impliqués dans nos vies. Hébreux 1:14 nous affirme : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Très peu de gens réalisent qu’ils sont protégés par les anges qui les délivrent dans les moments de danger. « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Psaume 91:11-12). Les anges sont parfois appelés à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! » (Psaume 35:4-6).

Saviez-vous que les anges sont intéressés de manière intense dans le processus de salut et de croissance spirituelle des croyants ? L’apôtre Pierre nous déclare que : « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé [aux prophètes] que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. » (1 Pierre 1:11-12).

« Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 4:9. « N’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir, » nous confirme Paul, dans Hébreux 13:2. Mais lors de votre conversion à Christ : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel », nous affirme Paul, dans Hébreux 12:22-24.

Les anges sont des êtres d’une puissance suprême et pleins de sagesse. Dans  2 Rois 19:32-35, nous lisons : « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. »

Les anges ne sont pas omnipotents, omniprésents ou omniscients, car, comme nous, ils ont été créés par Dieu pour Le servir. Alors : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! » (Psaumes 103:20). Lors de l’avènement de Jésus, quand le Royaume sera établi, nous pourrons les remercier pour tous les magnifiques services qu’ils nous ont rendus sur la terre. Nous allons également nous rappeler vivement que l’Éternel règne à jamais. « C’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri. Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse » (Psaumes 9:7-10).

Le monde ancien passera éventuellement. La loi de l’entropie nous assure, en effet, que tout s’atrophie et meurt. Les scientifiques athées ont même calculé que les protons desquels la matière est composée vont éventuellement se désagréger. Même la Bible nous assure que tout passera dans le feu de la géhenne. « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais Tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et Tes années ne finiront point » (Hébreux 1:9-12).

Dieu Lui-même est éternel. « Caches-tu ta face ? ils sont éperdus ; retires-tu leur souffle ? ils expirent, et retournent en leur poussière. Envoies-tu ton esprit ? ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre. Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! » (Psaume 104:29-31). « Son nom subsistera toujours ; son nom se propagera tant que luira le soleil ; on invoquera son nom pour bénir ; toutes les nations le diront heureux. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » déclare avec joie David, dans Psaume 72:17-19. Cela veut dire que : « L’abondance et la richesse seront dans sa maison, et sa justice subsiste à toujours. La lumière se lève dans les ténèbres pour l’homme droit ; il est compatissant, miséricordieux et juste » (Psaume 112:3-4).

Si la justice parfaite de Dieu durera à tout jamais, Sa grande miséricorde devra durer éternellement, donc nous serons continuellement à Lui déclarer merci dans les âges à venir. Cela nous est confirmé par l’apôtre Pierre, lorsqu’il nous dit : « Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:24-25). Et puisque Dieu est éternel, nous serons immortels, puisque Dieu nous déclare : « J’ai une fois juré par ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi » (Psaume 89:36-37).

L’apôtre Jean nous certifie que : « le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17).  Nous demeurerons dans le Royaume que Jésus viendra établir ici-bas. Regardons ce que David a demandé à Dieu : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher » (Psaume 27:4-5). David est confiant que, dans la demeure de Dieu, il trouvera la sécurité de sa vie et la sûreté de son but. C’est là que David trouvera la beauté du Seigneur et s’instruira des instructions de Dieu. Psaume 90:16-17 nous dit : « Que ton œuvre se montre à tes serviteurs, et ta gloire sur leurs enfants ! Et que la bienveillance de l’Éternel notre Dieu soit sur nous ! Affermis pour nous l’œuvre de nos mains ; oui, affermis l’œuvre de nos mains. »

Voici l’instruction que donne Salomon à son fils au sujet de Dieu : « Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers conduisent à la paix. Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, et agencé les cieux par l’intelligence. C’est par sa science que les abîmes s’ouvrent, et que les nuées distillent la rosée. Mon fils, qu’elles ne s’écartent point de devant tes yeux ; garde la sagesse et la prudence, et elles seront la vie de ton âme, et un ornement à ton cou. Alors tu marcheras en assurance par ton chemin, et ton pied ne heurtera point. Si tu te couches, tu n’auras point de frayeur ; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux » (Proverbes 3:17-24).

Les descriptions des demeures de Dieu sont souvent données en termes militaires. David était un guerrier. Dans le Nouveau Testament, le chrétien est souvent comparé à un soldat. Alors, il est certainement bienséant que les Écritures soient pleines d’images de protection et de délivrance. Le Dieu du salut nous cache des yeux de l’ennemi. Alors, David lui demande : « Rends admirables tes bontés, ô toi, dont la droite délivre de leurs adversaires ceux qui se retirent vers toi ! Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! Ils ferment leur cœur endurci ; leur bouche parle avec fierté » (Psaume 17:7-10). « Et maintenant ma tête s’élèvera au-dessus de mes ennemis qui sont autour de moi ; j’offrirai dans son tabernacle des sacrifices de cris de joie ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel, » nous déclare David, dans Psaume 27:6.

Aujourd’hui, le saint désespéré n’a besoin que de s’enfermer dans un lieu secret pour être en contact avec Dieu et Son pavillon de protection, dans Son tabernacle secret. « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! Mon cœur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je cherche ta face, ô Éternel ! Ne me cache pas ta face ! Ne rejette pas ton serviteur dans ton courroux ! Tu as été mon aide ; ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! » Lui crie David, dans Psaume 27:7-9. Les prières de David étaient urgentes, demandant avec intensité la délivrance de Dieu pour le protéger des circonstances qui menaçaient sa vie. Malgré qu’il ne soit pas nécessaire de prier tout haut, il semble y avoir chez David un pattern consistant, dans ses prières, à crier pour avoir de l’aide dans les moments désespérés. En voici quelques exemples. « Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) » (Psaume 3:5). Dans Psaume 27:7, David Lui demande : « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! » Décidément : « Je crie, de ma voix, à l’Éternel ; de ma voix, je supplie l’Éternel. Je répands devant lui ma plainte ; j’expose ma détresse en sa présence » (Psaume 142:2). Peut-être que le besoin était si grand que David criait simplement sa plainte. Possiblement, l’urgence de la situation était si immédiate que toute retenue était oblitérée. Probablement, lorsque nous utilisons nos voix dans nos prières, que plus de sentiments s’impliquent dans nos méditations. Quelques soient les circonstances, les Écritures semblent indiquer notre besoin de crier nos plaintes.

Regardons ensemble l’histoire de cette veuve, dans Luc 18:2-8 : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et lui disait : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie d’égard pour personne ; néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne toujours me rompre la tête. Et le Seigneur dit : Écoutez ce que dit ce juge injuste. Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Et que dire : « Si l’un de vous avait un ami qui vînt le trouver à minuit, et qui lui dît : Mon ami, prête-moi trois pains ; car un de mes amis qui est en voyage est survenu chez moi, et je n’ai rien à lui présenter ; et que cet homme, qui est dans sa maison, lui répondît : Ne m’importune pas, ma porte est fermée, et mes enfants sont avec moi au lit ; je ne saurais me lever pour t’en donner. Je vous dis, que quand même il ne se lèverait pas pour lui en donner parce qu’il est son ami, il se lèverait à cause de son importunité, et lui en donnerait autant qu’il en aurait besoin. Moi aussi, je vous dis : Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte » (Luc 11:5-10).

Deux paraboles classiques pour nous encourager à insister et à persister dans nos prières devant le Seigneur. Même quand chacune de nos ressources à notre disposition nous manque et lorsque nos plus proches nous abandonnent, Dieu nous promet : « Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées que tu ne connais pas. Car ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, touchant les maisons de cette ville et les maisons des rois de Juda, qui seront renversées par les terrasses et par l’épée, quand on ira combattre les Caldéens et qu’elles seront remplies des cadavres des hommes que je frapperai dans ma colère et dans ma fureur, et à cause de toute la méchanceté desquels je cacherai ma face à cette ville : voici, je leur donnerai la guérison et la santé ; je les guérirai, je leur découvrirai une abondance de paix et de vérité ; Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël ; et je les rétablirai comme auparavant. Et je les nettoierai de toute iniquité qu’ils ont commise contre moi ; je pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils ont péché et se sont révoltés contre moi » (Jérémie 33:3-8).




D.461 – Les cœurs aveuglés

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 4:17-19, nous lisons : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. » C’est une tragédie pour une personne d’avoir les yeux aveugles, mais il est infiniment pire d’avoir un cœur aveuglé. Personne ne choisit de venir volontairement au monde aveugle. Mais l’aveuglement spirituel est le produit d’une volonté humaine.

Après que Christ eut recouvré la vue d’un homme né aveugle, les pharisiens continuèrent de refuser de croire en Lui. Alors, Jésus leur dit : « Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41). Tout comme ces anciens intellectuels, il semble vraiment que les intellectuels modernes soient aussi d’incurables aveugles.

Ils professent d’enseigner la science et la philosophie au plus haut degré, mais, spirituellement parlant, leur esprit et leur cœur souffrent d’une cécité intégrale, pour ce qui est de leur compréhension de l’Évangile du salut de Christ. Comme le disait si bien Paul : « si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Même parmi les gens religieux qui croient en Dieu comme Créateur, ils peuvent devenir aveugles lorsqu’ils sont confrontés à la vérité que le Créateur devait aussi devenir leur Sauveur. Dans 2 Corinthiens 3:14-16, nous lisons : « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté. »

Néanmoins, Jésus est venu comme la lumière, afin que ceux qui se tournent vers Lui et se convertissent au Seigneur voient leur voile ôté. Et soudainement, ils sont éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ. C’est à ce moment que Jésus Lui-même peut les instruire ainsi : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:15-20).

Il existe trois mots grecs pour traduire « gardez-vous ». Et les trois mettent beaucoup d’emphase sur un danger potentiel. Dans un monde sous le contrôle de Satan, il y a plusieurs astuces de séduction pour miner la foi et la vie du chrétien. Notre texte nous met en garde contre les faux prophètes qui paraissent être de véritables prophètes, ou enseignants, ou pasteurs, mais desquels les enseignements sont subversifs face à l’enseignement biblique. Jean nous met en garde en déclarant : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu » (1 Jean 4:1-3).

Ce sont des enseignants qui ne croient pas que Jésus était divin avant Sa naissance en chair et qu’il est venu du ciel dans le monde. Pourtant, ceux qui prêchent cela sont de Dieu. Par conséquent, ceux qui prêchent que Jésus est tout simplement né de Marie et n’est pas venu en chair du ciel, ne sont pas de Dieu. Jésus nous dit, dans Matthieu 24:11, que : « plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Christ a également mis Ses brebis en garde contre le levain des pharisiens et des saducéens, car ces sectes ont aussi leurs contreparties dans l’hypocrisie des légalistes et le scepticisme des libéraux, qui sont tous les deux destructifs en regard de la véritable foi biblique dans la vie du chrétien.

Regardons ce que Christ leur dit, dans Matthieu 16:11-14 : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. Et Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que Je Suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. » Tous ces hommes étaient nés de femmes et ne sont pas entrés dans le monde comme Jésus. Mais Jésus leur pose cette question : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (vs 15-17).

Dans notre société intellectuelle humaniste d’aujourd’hui, un avertissement nous est lancé par Paul dans Colossiens 2:8-9 : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. » C’est la seule référence biblique à la philosophie qui est comparée à de vaines tromperies. Finalement, l’apôtre Pierre nous dit : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:15-18).

Dans le contexte, ici, Pierre fait référence aux chrétiens qui ont changé ou tordu les versets bibliques à leur avantage pour rechercher l’accommodation avec les intellectuels établis dans ce monde naturel et mondain. Dans 2 Pierre 3:3-7, l’apôtre nous déclare : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Ainsi, Pierre, Jean et Christ Lui-même nous encouragent à être en garde contre ces choses.

Tenez fermes, car : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! » (Psaume 33:6-9). Plusieurs de nos évangélistes modernes ont tenté d’harmoniser la simplicité des Écritures avec la cosmogonie du Big Bang, en empruntant les concepts de l’évolution et de l’uniformité de l’histoire de la terre. Cet exercice sert rarement à tempérer les pensées des humains, mais compromet plutôt l’interprétation des Écritures en leur faisant dire ce qu’elles ne disent clairement pas. La Bible nous dévoile, dans Hébreux 11:3, que : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles. »

Cela veut dire que tout ce qui existe présentement fut simplement appelé à exister par un commandement de Dieu. Car Il parle et la chose existe ; Il commande et elle paraît. La création fut un véritable miracle. Elle ne fut pas, comme certains érudits insistent à dire, simplement une création par inadvertance des processus cosmiques agissant sur une matière éternelle. Ni une apparition graduelle, ou une disparition de matière dans un état continuel de transformation. Seule une piètre étude des Écritures, couplée à une haute croyance envers la théorie astronomique courante, pourrait interpréter Hébreux 11:3 comme l’explosion d’une quantité super dense de matière, qui existait à peine auparavant et, lorsqu’elle est apparue, a produit l’univers entier dans un Big Bang.

La Bible nous déclare en toute simplicité que tout fut créé par la puissante Parole de Dieu. Alors, notre réponse n’est pas de tordre la Parole, mais plutôt d’y croire et de louer Dieu. « Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! » (Psaume 33:8). Le Créateur de toutes choses, c’est Christ. Dans Marc 13:19-20, nous lisons que Dieu aura même permis qu’il y ait une tribulation. « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. »

En prédisant un jugement futur sur un monde non croyant, notre Seigneur Jésus a fait référence « que depuis le commencement du monde, que Dieu a créé » ne laisse aucun doute quant à Son affirmation biblique doctrinale d’une création soudaine. Dans le monde païen de Son temps, l’évolution était dominante presque partout. Les Épicuriens, par exemple, étaient des athées évolutionnistes. Les Stoïciens, les Gnostiques, les Platoniciens et d’autres furent des évolutionnistes panthéistes. Aucun des philosophes de Son temps ne croyait en un Dieu qui aurait créé toutes choses, même l’univers dans lequel ils vivaient. Cependant, Christ était le Créateur et les créationnistes scientifiques de nos jours tentent de suivre Son exemple et Son enseignement. En parlant d’Adam et Ève, Jésus avait dit : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9).

Les païens croyaient en un cosmos éternel, mais Jésus leur disait que ce cosmos avait eu un commencement et que l’homme et la femme faisaient partie de cette création. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28). Christ croyait que les deux récits de la création (Genèse 1 et 2) étaient complémentaires, et non contradictoires, car Jésus a cité les deux dans le même contexte. Dans Genèse 1:26-27, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Dans Genèse 2:21-24, nous découvrons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Il pourrait se trouver des chrétiens qui soient évolutionnistes, mais il n’y a pas d’évolution chrétienne, car Christ était un créationniste. Dieu est Créateur, et non pas « évolutionneur » !

C’est pourquoi : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même », nous confirme Jean, dans 1 Jean 2:6. L’idée de marcher comme Christ a marché pourrait être intimidante pour un chrétien. Après tout, le Fils de Dieu a marché sans jamais pécher, étant Lui-même pleinement Dieu qui a tout sacrifié afin de servir une humanité rebelle. Il nous a établi un très haut standard, rien de moins que la perfection totale, dans Son sacrifice. Cependant, alors que nous reconnaissons que nous ne serons jamais comme Christ dans la gloire : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7).

Notons plusieurs commandements spécifiques au Nouveau Testament et qui nous décrivent une telle marche. D’abord, dans Galates 5:16-18 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi, » nous déclare Paul. Et, aux versets 25 et 26, Paul ajoute : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. »

Regardons ce que Paul nous déclare, dans Romains 8:1-4 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. »

« Et vous savez que nous avons été pour chacun de vous, comme un père pour ses enfants ; vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:11-13. « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:1-4). Car nous marchons par la foi, et non par la vue.

« Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur, » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:2. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (v. 8). « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Nous saisirons toutes les opportunités pour nous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Car les temps sont mauvais. Il faut que nous marchions dans la vérité, comme nous le dit si bien Jean : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 1:4).

Les enfants de Dieu doivent également marcher dans l’honnêteté. « Afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:12. Et il le répète encore plus dans Romains 13:13 : « Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. » Cette marche sera évidente dans toutes nos bonnes œuvres. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Une telle marche victorieuse pourrait être facilement sa propre récompense, mais il y a encore plus. Notre Sauveur Jésus a déclaré à ceux qui marcheront avec Lui en vêtements blancs qu’ils en sont dignes : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges, » nous confirme Jésus, dans Apocalypse 3:5. Car souvenons-nous que la Parole : « était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:2-5).

Un grand nombre de biochimistes et d’autres scientifiques ont tenté, pendant au-delà d’un siècle, de déterminer comment la vie a pu évoluer de la non vie. Une telle recherche s’avère absurde et impossible, car le système imaginaire serait infiniment plus complexe que la machine la plus élaborée jamais inventée par l’homme. La vie ne peut venir que de la vie. Le premier humain vivant ne pouvait venir que de par une création spéciale de la part de Dieu. Notez avec quelle simplicité la Bible nous dévoile cette création. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » (Genèse 2:7). Avant de recevoir dans ses narines une respiration de vie, l’homme était toujours sans vie, mais, suite à cela, l’homme devint une âme vivante. En reconnaissance, le roi David a déclaré ceci, dans Psaume 139:14 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. »

Paul nous affirme, dans Actes 17:26-30 : « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent » s’ils veulent faire partie de la Première Résurrection.

Le Seigneur Jésus-Christ demeure toujours Celui dont Dieu : « nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa Parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:2-3). Le battement de notre cœur, la respiration de nos poumons et les atomes de notre corps sont continuellement soutenus par Lui. Si Jésus enlevait Son pouvoir un seul instant, toute vie sur la terre cesserait d’exister et toute lumière deviendrait noirceur et ténèbres. Même ceux qui Le rejettent et blasphèment Son nom Lui doivent leur existence, grâce à Son pouvoir infini.

Car, comme le Père a la vie en Lui-même, Il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en Lui-même, nous affirme Jean, dans Jean 5:26. La vie est en Jésus, Lui seul possède le pouvoir de vaincre la mort et de ressusciter les morts. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:21). « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:45. Ainsi : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:12). Donc, par la foi en Sa mort sacrificielle et Sa résurrection à la vie éternelle : « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:3-4).

Notre délivrance vient de Dieu. Comme le disait si bien David, dans Psaume 27:1 : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Ce sont des termes familiers dont la signification est souvent oubliée à cause de leur usage fréquent, mais la lumière est souvent associée à la vérité dans les Psaumes. Regardons quand même quelques Psaumes afin de nous rassurer. Dans Psaume 18:28, nous lisons : « Car c’est toi qui sauves le peuple affligé, et qui abaisses les yeux des superbes. » Et, dans Psaume 36:8-10 : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. » Et un troisième : « Envoie ta lumière et ta vérité ; qu’elles me conduisent, qu’elles m’amènent sur ta montagne sainte, vers tes tabernacles ! » (Psaume 43:3).

Mais les Psaumes nous promettent une provision de clarté. « Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:6). « Seigneur, tout mon désir est devant toi, et mon gémissement ne t’est point caché. Mon cœur palpite, ma force m’abandonne ; et la lumière de mes yeux même, je ne l’ai plus, » nous déclare Psaume 38:10-11. Et dans Psaume 112:4, nous lisons : « La lumière se lève dans les ténèbres pour l’homme droit ; il est compatissant, miséricordieux et juste. » Nous avons même une faveur avec Dieu, comme dans Psaume 4:6-9 : « Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en l’Éternel. Plusieurs disent : Qui nous fera voir du bien ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel ! Tu as mis dans mon cœur plus de joie, qu’ils n’en ont quand leur blé et leur vin sont abondants. Je me coucherai, je m’endormirai aussi en paix ; car toi seul, ô Éternel, tu me fais reposer en assurance. »

Ce Psaume est un chant de joie sur la délivrance merveilleuse de Dieu et s’étend sur la plus grande application possible. Le Seigneur nous fournit la vérité pendant que nous fouillons Sa Parole. Parfois Sa Vérité nous saute aux yeux et dans le cœur quand nous en avons le plus besoin. Il nous fournit la clarté et la compréhension. C’est le ministère premier du Saint-Esprit envers nous. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Et qui peut ignorer la faveur que nous recevons dans notre salut ? « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). La délivrance dans les Psaumes est souvent une délivrance militaire, mais elle est aussi applicable à la délivrance éternelle du péché, ce qui est le but premier de Dieu. Dans Psaume 18:2-4, nous lisons : « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! et je suis délivré de mes ennemis. » Toutes ces situations mettent l’emphase sur une délivrance soudaine physique du peuple de Dieu, face à une défaite certaine aux mains de l’ennemi. Pourquoi ne pas profiter de cette délivrance physique, offerte au peuple de Dieu ?




D.460 – Serez-vous prêts pour l’enlèvement ?

Par Joseph Sakala

Dans le monde religieux, de nombreuses histoires circulent sur un éventuel enlèvement secret des convertis, avant le début de la Tribulation. Selon les enseignants de cette théorie très populaire, cet enlèvement se fera d’une manière soudaine, en cachette et sans avertissement, en quelque part dans les nuages et même au ciel pour une durée de sept ans. Alors, est-il possible qu’un jour nous entendions dire qu’un pilote d’avion converti a disparu subitement, en plein vol et sans aucune trace, laissant les pauvres passagers non convertis de l’appareil s’écraser au sol dans une mort terrible ? Nos grandes routes deviendront-elles des endroits périlleux alors que les conducteurs convertis disparaîtront soudainement en laissant leurs véhicules faire des carambolages épouvantables ?

Avant de continuer, il serait juste de nous poser la question à savoir si la théorie de cette sorte d’enlèvement est biblique ou si la Bible nous révèle que le plan de Dieu pour les derniers jours est complètement différent de ce que bon nombre d’églises prêchent de plus en plus pour régaler leurs brebis. Le télévangéliste Tim LaHaye a écrit plusieurs bouquins sur cette « vérité » qui est devenue la plus grande séduction religieuse des temps modernes. Sa théorie — et je dis bien théorie — est fondée sur une fausse application de plusieurs passages bibliques rejetés par une vaste majorité de chrétiens. Ce qui est très important dans son enseignement, c’est que sa théorie demeure improuvable, parce qu’elle contredit directement ce que la Bible enseigne sur le second avènement de Christ.

Cette théorie farfelue de M. LaHaye nous présente un Dieu qui permettrait la mort de plusieurs milliers d’humains d’une manière irresponsable pour accommoder sa conception personnelle d’un enlèvement. Avez-vous déjà vu des autocollants sur des pare-chocs d’automobiles annonçant : « En cas d’enlèvement, cette auto sera sans conducteur » ? Cet enlèvement soudain et secret est décrit comme un événement où Dieu vient saisir Ses élus qui pilotent des avions, qui conduisent des autos, des autobus ou des trains, laissant les autres passagers innocents dans ces autos, avions, autobus et trains se diriger vers une mort atroce un peu partout sur la terre. Quelle sorte de Dieu ferait une chose pareille ?

Dans son plus récent bouquin, Revelation Unveiled (Révélation dévoilée), Tim LaHaye tente de « prouver » que la Bible enseigne un enlèvement. Jusque là, il a raison, car nous serons enlevés pour rencontrer Christ « dans les airs ». Alors, M. LaHaye commence par citer Apocalypse 4:1-2. Mais il admet rapidement que : « L’enlèvement de l’Église n’est pas explicitement enseigné dans Apocalypse 4. » [p.100]. Amen ! Dans Apocalypse 4:1-2, nous lisons : « Après cela je regardai, et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. » Pouvons-nous voir dans ce passage une seule indication d’enlèvement ? Absolument pas ! Et encore moins d’un enlèvement de l’Église !

LaHaye prétend que Jean représente l’Église et que la voix dans le ciel lui dit de monter ici. Relisez ce verset et vous verrez quelque chose de complètement autre. Jean fut « ravi en esprit », c’est-à-dire, il a eu une vision dans laquelle il a vu le trône de Dieu et quelqu’un était assis sur ce trône. LaHaye tente de raisonner que l’apôtre Jean représente l’Église, alors que jamais la Bible ne suggère une telle représentation. Rien ne permet une telle insinuation ! Voici les paroles de Paul : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste », dans 2 Corinthiens 11:2. Au contraire, la Bible symbolise l’Église par une femme, la fiancée de Christ. Ensuite, LaHaye offre un autre argument pour appuyer sa théorie en disant que l’absence d’une mention de l’Église après le chapitre 4 prouve que l’Église n’est plus sur la terre durant la tribulation. Il prétend qu’entre les chapitres 6 et 18 qui couvrent la tribulation, l’Église n’est pas mentionnée une seule fois.

Il a vraiment du culot pour faire une telle déclaration, car le chapitre 12 en entier est consacré à l’Église ! À la page 101 de son bouquin, LaHaye se tourne vers Paul pour prouver l’enlèvement de l’Église au ciel avant la tribulation pour être avec Christ. Dans 1 Thessaloniciens 4:16-17, nous pouvons lire : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Avez-vous vu une mention dans ce passage que cet événement se produit avant la tribulation ? Absolument pas ! De quoi Paul parle-t-il ici ?

Allons voir le contexte dans lequel Paul a prononcé ces paroles. Dans 1 Thessaloniciens 4:13, Paul déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. » Paul consolait la congrégation au sujet de ceux qui étaient morts récemment. Alors, au verset 14, Paul affirme : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. » Donc, au verset 15, Paul confirme : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts. » Au retour de Christ, nous monterons tous ensemble vers Lui. Cependant, aucune mention que ceci se passera avant la grande tribulation. Pour notre réponse, il faut aller ailleurs dans les Écritures.

Apocalypse 11:15 nous révèle que : « le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » La Bible nous annonce sept trompettes qui nous avertiront des sept malheurs jetés sur la terre. Le Christ ne revient qu’à la septième ou dernière trompette, à la fin de la tribulation. Pas en secret, sans bruit, avant le début de la tribulation, mais au son retentissant d’une trompette que tous entendront à la fin de la tribulation. Allons encore une fois vérifier ce que Paul nous dit là-dessus.

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare clairement : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Quelle explication claire et si simple qu’un enfant de dix ans avec un esprit ouvert peut la comprendre ! Mais apparemment pas un évangéliste qui persiste à vendre ses voyages pour le ciel aux pauvres brebis qui ne prennent pas le temps de vérifier toutes choses, et surtout les déclarations de LaHaye. D’autant plus que Jésus Lui-même nous déclare avec force que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). M. LaHaye, faites vos études de la Bible, car vous faites de Jésus un menteur !

Notez que les morts ressuscitent après que la dernière trompette ait sonné, ce qui détruit complètement la théorie d’un enlèvement au ciel pendant sept années avant le début de la tribulation. Dans Matthieu 24:3-33, Jésus nous décrit clairement les évènements qui précéderont Son Deuxième Avènement. Je vous exhorte à lire ces versets attentivement. En premier lieu, Jésus nous explique que des faux prophètes viendront et séduiront beaucoup de gens. Dans Matthieu 24:5, Jésus déclare : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » C’est la toute première chose que Christ nous avertit de surveiller dans les derniers temps. La séduction religieuse mondiale.

Ensuite, Jésus décrit qu’il y aura des guerres, de la famine, de la peste et des tremblements de terre qui suivront. Est-ce qu’Il nous déclare que Ses saints seront épargnés de tout cela ? Non ! Jésus nous met en garde plutôt dans Matthieu 24:9-10 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. » Plusieurs de ceux qui se déclarent chrétiens seront martyrisés avant le retour de Christ, non pas enlevés au ciel. Ensuite, Jésus nous déclare, dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Ce qui n’aurait pas lieu d’être si l’Église est déjà partie depuis sept ans.

Oui, il y aura une grande tribulation pendant laquelle aucune chair ne survivrait, si ce n’était pas des vrais élus, mais à cause des élus ces jours seront abrégés. Mais regardez, maintenant, ce qui arrivera, aux versets 29 à 31 : « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. »

Avez-vous remarqué à quel moment les élus seront rassemblés par les anges de Dieu, afin de les enlever avec tous ceux qui seront ressuscités pour la grande rencontre avec Jésus dans les airs ? Pas au ciel, mais dans les airs. Pas en secret, mais à la vue de tous, au son d’une trompette. Cela se fera pendant que Jésus descendra pour ensuite Se diriger vers le Mont des Oliviers. « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi » (Zacharie 14:3-4). « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:9).

En assumant que l’apôtre Jean représentait l’Église et en évitant le fait que tout arriverait à la dernière trompette, LaHaye fut capable de se construire une plate-forme de laquelle il a pu lancer sa théorie de l’enlèvement, sept ans avant la grande tribulation. Or, sa théorie est non biblique et non prouvable, mais il a quand même réussi à vendre cette idée à des millions de chrétiens honnêtes qui se cherchaient un lieu de refuge. Mais quelle est l’origine de cet enlèvement sept ans avant la tribulation ? En réalité, tous les étudiants de la Bible de jadis reconnaissaient que l’enlèvement sept ans avant la tribulation était inconnu jusqu’à l’arrivée sur scène de John Nelson Darby. Darby fut le fondateur de la Plymouth Brethren Church. Il avait décrit un système d’interprétation biblique appelé « dispensationalisme ». Il a inventé la théorie que Dieu a eu des règlements divers pour différents groupes à des moments variés de l’histoire. Darby s’est mis à enseigner que Dieu avait la « loi » pour les Juifs, mais la « grâce » pour l’Église. Et que c’était deux moyens de salut !

Plus tard, les idées de Darby devinrent plus raffinées et furent rendues populaires par C. I. Scofield, auteur de la Scofield Reference Bible. De cette source, les évangéliques protestants se sont amourachés de ses enseignements, malgré qu’ils étaient non bibliques. Dans son effort pour trouver des origines antérieures à sa théorie, LaHaye cite quelques vagues références bien avant le temps de Darby. Par exemple, LaHaye cite quelques écrits d’un dénommé « Pseudo-Ephrem », mais admet quand même qu’il est difficile de savoir qui fut cet homme lorsqu’il écrivit. Voici ce que cite LaHaye venant de « Pseudo-Ephrem », dans son livre Revelation Unveiled : « Pourquoi ne rejetons-nous pas toutes les actions terrestres, pour nous préparer à rencontrer le Seigneur Christ, afin qu’il nous tire de cette confusion qui domine sur le monde ? Tous les saints et élus de Dieu seront ramassés ensemble, avant la tribulation à venir, et transportés vers le Seigneur, afin qu’ils ne voient pas la confusion qui va dominer sur la terre à cause de nos péchés. »

Veuillez noter que cette citation ancienne ne mentionne aucune référence biblique pour valider ses idées, ni d’un enlèvement secret de chrétiens. Une autre vague de citations employée par LaHaye vient de Victorinus, un évêque catholique romain aux environs de 270 apr. J.-C.. Dans un commentaire sur le livre de l’Apocalypse, Victorinus discutait de ce que le peuple de Dieu pourrait être délivré des plaies, amenées par les deux témoins et décrites dans Apocalypse 11. LaHaye déclare, dans son commentaire sur l’Apocalypse, qu’il compare ces plaies à celles de la période de Lévitique, et déclare ensuite : « Ces plaies arriveront dans les derniers temps lorsque l’Église ne sera plus parmi eux. » Évidemment, l’évêque Victorinus de Peteau, un homme brillant du troisième siècle, voyait l’Église enlevée avant les plaies de la colère de Dieu, qu’il a interprétée comme étant de sept années. Mais que nous dit la citation de cet écrivain ancien, au sujet de l’enlèvement de l’Église ? Absolument rien !

Il ne parle pas d’enlèvement, il ne fait que remarquer que le peuple de Dieu serait épargné d’une situation dangereuse. En présumant que cet écrivain ancien ait parlé d’enlèvement, LaHaye réussit à placer des mots dans la bouche de l’évêque Victorinus pour mousser sa cause. Mais est-ce qu’il y a une véritable protection pour le peuple de Dieu durant la Grande Tribulation ? Qu’est-ce que la Bible nous dit clairement ? À l’Église de Philadelphie, la seule à laquelle Jésus ne fait pas correction, Il lui déclare ceci, dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Notez bien ce que Jésus déclare à Son Église, le petit troupeau qui a gardé la Parole de Sa patience. Jésus lui dit : « Moi-même je te garderai de l’heure de la tentation» Il parle de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je dois vous faire remarquer une distinction ici ! Vérifiez-la vous mêmes. Dans l’Apocalypse, vous avez deux sortes de personnes, les serviteurs de Dieu et les habitants de la terre ; les convertis et les non convertis !

Donc, Jésus Lui-même S’engage à nous protéger durant cette période de tribulation alors que nous allons témoigner pour Lui. Ainsi, ce ne sera pas un enlèvement secret dans les cieux pendant sept années, mais une protection divine ici sur la terre pendant trois ans et demi. Tout comme Dieu a protégé Israël lors de sa sortie d’Égypte, Jésus S’engage à protéger son Église sur terre durant la Grande Tribulation. N’ayant plus accès à l’Église, Satan sera enragé et : « Le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:17). Alors, ceux qui sont tièdes seront persécutés par Satan et ses laquais. Quelques ministres tentent d’appliquer ce verset 17 au peuple juif. Mais ce chapitre en entier nous dévoile clairement qu’il est question de « l’Israël de Dieu » (Galates 6 :16).

Donc, alors que Jésus prépare une protection pour les Philadelphiens, les tièdes ou Laodicéens devront passer par la tribulation afin de se réchauffer spirituellement. Dans Apocalypse 7:13-15, nous lisons : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Après les avoir avertis de leur tiédeur et leur avoir donné la solution à leur problème, pour ceux qui n’ont pas voulu écouter, Jésus leur déclare : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:19-20). Malheureusement, ces chrétiens n’ont pas voulu écouter Jésus.

Je regrette, mais ce ministère pour les temps de la fin n’appartient pas aux Juifs, car ils attendent toujours la première venue de leur propre Messie. Ils devront également passer par la Grande Tribulation. Jésus avait donné cette instruction vitale à ceux qui ont cru en Lui — l’Israël de Dieu : « Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme » (Luc 21:36). Très peu de « chrétiens » ont décidé d’obéir à ce commandement venu directement du Fils de Dieu. La plupart vont dans les églises où la prophétie est rarement discutée et certainement pas comprise. Ils ne savent pas ce que : « Veillez donc, et priez en tout temps » veut dire et n’ont aucun intérêt pour le faire. La plupart des « brebis » ne savent même pas comment prier. Mais : « Dieu ne vengera-t-il point Ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8).

La majorité du peuple de Dieu sera influencée par Laodicée, dans les derniers temps, à être tiède. Et Jésus parle fortement contre cette attitude. Dans Apocalypse 3:15-16, Jésus déclare : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Apparemment, ceux qui se disent chrétiens, mais qui sont tièdes, seront lancés dans la Grande Tribulation. « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies, » leur dit Jésus. (Apocalypse 3:17-18).

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », leur dit Paul, dans Romains 12:1-2. Mais ils n’ont pas voulu écouter. Alors, ils apprendront par le biais de la tribulation, pour laquelle Jésus leur dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens » (Apocalypse 3:19). Dieu ne les protègera pas et ils seront forcés de choisir entre la soumission totale à Dieu et le feu de la Géhenne. Tandis que les enfants obéissant à Dieu seront protégés, comme nous l’avons vu dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. »

Dieu nous décrit le mode de vie de Ses fidèles enfants : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12). Ce ne sont pas des chrétiens qui ont succombé aux enseignements de leurs ministres qui leur enseignaient que la loi spirituelle fut abolie, où « clouée à la croix ». La Bible est extrêmement claire là-dessus. Ne demeurez jamais avec cette attitude, mais plutôt quand vous transgressez un commandement, repentez-vous et le Seigneur qui est juste vous pardonnera, et effacera votre iniquité. Rappelez-vous toujours que nous avons un avocat auprès de Dieu. C’est Jean qui nous le confirme lorsqu’il nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3).

Alors, si vous cherchez la protection divine dans les moments traumatisants qui s’en viennent, soyez assurés que ce ne sera pas par les mensonges des faux ministres, qui vous vendent un enlèvement au ciel pendant sept années, alors que nous savons que : « nul homme n’a vu, ni ne peut voir [le Père] ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Mais croyez en Dieu qui nous assure que Jésus Lui-même nous protégera pendant les trois ans et demi de la Grande Tribulation que nous passerons à témoigner pour Jésus sur la terre. Et ce jusqu’à la dernière trompette. « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:51-52).

« Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Il n’y aura aucun enlèvement des saints fait en secret. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Que Dieu vous aide, ainsi que votre famille, à comprendre et à être consentants à vous soumettre au Christ vivant, afin qu’Il puisse vivre Sa vie en vous dans l’obéissance, au travers de la puissance du Saint-Esprit.

Et comme Paul fut si bien inspiré de nous dire : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Au travers de Christ en vous, que vous puissiez vraiment apprendre à marcher avec Dieu et à recevoir la protection du Dieu Tout-puissant qu’Il a promise à Ses véritables saints.




D.459 – Sept preuves que Dieu existe

Par Joseph Sakala

Votre foi est-elle fondée sur l’évidence ou est-ce une « foi aveugle » ? Saviez-vous que Dieu a donné aux chrétiens convertis des preuves encourageantes, non seulement qu’Il existe, mais qu’Il a également un merveilleux Plan pour l’humanité ? Est-ce rationnel de croire en Dieu ? Ou avez-vous une foi aveugle de Son existence sans trop savoir pourquoi ? Des millions de gens dans le monde croient qu’il n’y a pas de Dieu. Et plusieurs autres ne croient pas que la science et la religion peuvent coexister. Parmi ceux qui croient en Dieu, plusieurs déclarent qu’on doit simplement avoir la foi sans examiner l’évidence. Mais que nous déclare la Bible ? Contrairement à la croyance commune, la Bible ne prêche pas une foi aveugle. Le Dieu de la Bible nous demande de prouver toute chose pour voir si ce qu’Il dit est vrai. Dieu nous lance comme défi d’ : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21).

Donc, nous allons prouver que Dieu existe. Mais quelle évidence avons-nous pour croire une pareille chose ? Ceux qui croient en Dieu ont parfois des opinions différentes sur la nature de Dieu. Mais que nous révèle la Bible sur la véritable nature de Dieu ? Voici ce que Dieu nous révèle en parlant de Lui-même, à la première personne. « A qui donc me feriez-vous ressembler ? Et à qui serai-je égalé, dit le Saint ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est Lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de Son pouvoir et de Sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Esaïe 40:25-26). La Bible nous révèle un Dieu qui nous fournit l’évidence de Son existence, comme nous allons le découvrir en examinant les sept preuves de Son existence.

La première preuve. La création requiert un Créateur. Le télescope Hubble continue de nous révéler des galaxies inconnues. Notre univers ne cesse de nous émerveiller. Dans le ciel de la nuit, le roi David d’Israël a demandé à Dieu : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8:3-5). David appelle l’univers l’œuvre des doigts de Dieu, car il savait que Dieu avait créé l’univers. Mais l’univers a-t-il eu un commencement ? Que disent les hommes de Science ?

Le fameux astrophysicien Stephen Hawking, dans une conférence intitulée Le commencement du temps, a déclaré ce que la majorité des astronomes disent aujourd’hui : « L’univers n’a pas toujours existé. Au contraire, l’univers, ainsi que le temps, a en effet eu un commencement dans le Big Bang, il y a environ quinze milliards d’années de cela. » La science nous confirme donc qu’il n’y a pas eu une éternité de la matière. Il est étonnant que la science ait finalement rattrapé la Bible dans la reconnaissance que l’univers a déjà eu un commencement. La science est entièrement d’accord avec la Bible à savoir que l’univers n’a pas toujours existé. Mais comment l’univers est-il venu à l’existence ? Est-il survenu à partir de rien ? Et si oui, la science peut-elle nous donner une réponse ? Sir John Maddox, auteur de What Remains To Be Discovered, avait écrit un article dans le Time Magazine intitulé : « A Theorie of Everything ». Il y observe que, il y a à peine soixante-dix ans, l’univers semblait être en expansion, alors que maintenant, il existe un plan décrivant comment il a commencé par le Big Bang.

On y dit qu’au commencement il n’y avait littéralement rien, même pas l’espace. Mais où ont-ils pris cette théorie, puisque ces hommes de science ne croient pas en Dieu ? Pourtant, cette vérité était là, bien étalée dans la Bible, dans Genèse 1:1 où Dieu nous confirme : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Mais continuons selon leur théorie qui veut que l’univers de matière soit venu d’une petite quantité d’espace surchauffé qui contenait assez d’énergie pour créer toutes les étoiles et toutes les galaxies remplissant les cieux. Avec assez de reste pour maintenir l’expansion de l’univers depuis ce temps. Cependant, Maddox continue en disant : « Il y a de sérieux problèmes philosophiques créés par le Big Bang et qui ne peuvent pas être expliqués. »

Pire encore, personne n’a été capable de réconcilier le « grand triomphe » de la physique du 20ième siècle, i.e., la théorie d’Einstein sur la gravitation. Et puisque cela n’a pas été fait, la véritable nature de notre univers restera au-delà de leur connaissance. La candeur de Maddox est admirable. Il reconnaît que la vérité scientifique est valable, mais limitée. La science peut nous décrire le « comment » ou le mécanisme de la nature jusqu’à un certain point, mais ne peut absolument pas répondre aux questions plus profondes, comme « pourquoi l’univers » ? Et quel fut le but ultime de la création des humains. Mais la Bible peut répondre à toutes ces questions.

La science peut démontrer que l’univers a eu un commencement, mais ne peut pas nous révéler quoi ou Qui a causé ce commencement. Ici, la Bible est d’accord avec la science, mais elle ajoute une dimension vitale à notre compréhension d’un univers créé. Nous avons la Parole de Dieu qui nous confirme que : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Ensuite, nous avons la foi : « Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:2-3).

La deuxième preuve. La Vie demande nécessairement un Créateur de vie. Les savants ont tenté en vain de créer la vie à partir d’un objet sans vie, même à partir d’une « soupe » chimique en laboratoire. Ils ont raté lamentablement ! La loi de la biogenèse nous dévoile que la vie ne peut venir que de la vie. L’astrophysicien Hugh Ross nous décrit ce phénomène comme suit : « Même avec les conditions hautement favorables d’un laboratoire, ces “soupes” ont lamentablement échoué à produire quelque chose qui ressemblerait à une vie. Un de nos problèmes, c’est qu’elles produisent une distribution hasardeuse de molécules pré-biotiques de gauche ou de droite, alors que la vie chimique requiert que toutes les molécules soient de main gauche ou de main droite. Avec toute notre connaissance et notre technologie, nous n’arrivons même pas proche de créer la vie en laboratoire, » nous confirme M. Ross.

Malgré que, par la science, les hommes de science n’aient pas une seule fois créé la vie à partir d’un objet sans vie, quelques-uns parmi eux persistent à rejeter l’idée d’un Créateur Dieu, qu’ils mettent de côté en faveur de leur objectivité scientifique et de leur croyance scientifique qui, jusqu’à date, se sont avérées toujours impossibles. La méthode scientifique exige l’observation, l’expérimentation et le raisonnement humain. Aucune expérimentation  physique ne peut « prouver » l’existence de Dieu dans un sens scientifique, car elle doit se cantonner dans le domaine physique, alors que Dieu est Esprit. La science peut simplement produire des résultats expérimentaux qui sont, soit consistants, ou soit inconsistants avec l’hypothèse d’un Dieu Créateur.

Alors, qu’arrive-t-il lorsque des scientifiques rencontrent des faits qui sont consistants avec un Créateur ? Plusieurs déclareront dogmatiquement qu’il ne peut pas y avoir un Dieu, faisant ironiquement une « religion » de leur athéisme scientifique. Notez, s’il vous plaît, cette remarque venant d’un Prix Nobel scientifique, George Wald : « À première vue, il serait raisonnable de croire en une génération spontanée. La seule alternative serait de croire en un seul acte primaire de création surnaturelle. Il n’y a pas de troisième position. On n’a qu’à contempler la magnitude de cette tâche pour concéder que la génération spontanée d’un organisme vivant est impossible. Pourtant, nous voici comme le résultat, je crois, d’une génération spontanée. » [The origin of life, Scientific American, août 1954, p.46.]

Vraiment étonnant ! Un gagnant scientifique de Prix Nobel qui dit que la chose est impossible, mais qui croit pourtant qu’elle est vraie. Il ne faut pas être séduit par la théorisation scientifique qui n’a aucun fondement dans la réalité. L’expression « génération spontanée » utilisée par M. Wald peut paraître impressionnante, mais si érudite une expression pareille puisse-t-elle paraître, elle ne constitue pas une vérité scientifique et ne s’accorde point avec la véritable science et le vrai monde. La véritable science reconnaît que la vie ne peut venir que de la vie. « Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:26). Et Jésus a ouvertement déclaré : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » (Jean 11:25).

La Bible nous explique qu’originalement la vie est venue de Celui qui pouvait la donner. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). C’est Dieu qui a donné la vie physique aux humains, ainsi qu’aux animaux. Mais Dieu peut également nous donner une vie spirituelle, comme c’est très bien expliqué dans la Bible et nulle part ailleurs dans les livres de science.

La troisième preuve. La science a « découvert » que notre univers physique est apparu à partir de rien. Mais comment cela a-t-il pu arriver ? La science ne peut pas expliquer l’origine de l’univers, mais il doit certainement y avoir une réponse. Contrairement à ce que certains croient, la réponse biblique est consistante avec la vraie science : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Notez que la Bible ne nous dit pas quand cette création originale a eu lieu, mais simplement qu’il y a eu un début au temps, et un commencement à l’univers matériel. La science et la Bible sont d’accord pour dire que l’univers a eu un début et a immédiatement commencé à fonctionner selon des lois naturelles prédictibles. Dès le commencement, toutes les lois physiques et chimiques furent intactes, elles n’ont pas évolué.

Patrick Glynn, dans son livre God: The Evidence, déclare que « tout devait être parfait dès le commencement. « Tout, à partir des valeurs fondamentales comme l’électromagnétisme et la gravité de la masse relative de particules subatomiques variées, jusqu’au nombre de types neutrino, fois 1 seconde, que l’univers devait déjà savoir. La moindre variance dans les valeurs de base et sa relation dans la nature aurait eu comme résultat un univers très différent de celui que nous habitons présentement. Disons, un univers sans étoiles comme notre soleil, ou sans aucune étoile. Loin d’être accidentelle, la vie apparut comme étant le but vers lequel l’univers entier, dès le début de son existence, avait été orchestré à la fine pointe » [pages 7-8].

La science n’a trouvé aucune raison pour les nombreuses lois de la physique et de la chimie, ni pour les valeurs précises et réelles d’avoir existé  exactement comme elles le sont. D’un point de vue strictement mathématique, les chances pour que notre univers possède juste les bonnes lois pour maintenir la vie sont astronomiquement minimes. Rappelons-nous que ces lois ont existé dès le début de la création. Les scientifiques reconnaissent que cela devait être ainsi afin de bien fonctionner. M. Hawkins a reconnu, dans son bouquin The Nature of Space and Time : « La seule façon d’avoir une théorie scientifique est que les lois de la physique se maintiennent partout, incluant au début de l’univers » [p.40].

Est-il donc raisonnable de conclure que ces lois aussi furent mises en place à partir de rien, par pure chance ? Absolument pas ! L’existence de telles lois magnifiques et prédictibles dans la nature nous dirige inévitablement vers un Maître Législateur extrêmement intelligent. Ajoutez à cette preuve l’existence des lois spirituelles et vous doublez l’évidence d’un très grand Législateur. Quelle est l’origine de ces lois naturelles qui abondent dans l’univers entier ? L’apôtre Jacques nous le confirme : « Il y a un seul Législateur, qui peut sauver et perdre. Toi, qui es-tu, qui juges les autres ? » (Jacques 4:12). Oui, notre Créateur Dieu est le Législateur par excellence. « Car l’Éternel est notre juge, l’Éternel est notre Législateur, l’Éternel est notre Roi ; c’est Lui qui nous sauvera » (Esaïe 33:22).

Est-ce que certains scientifiques ont reconnu l’évidence significative de la grande intelligence derrière les lois naturelles dans l’univers ? Oui ! Albert Einstein, le grand physicien et gagnant du Prix Nobel, a remarqué une impressionnante intelligence révélée dans l’existence de la loi naturelle. Il a écrit : « que la sensation religieuse du scientifique prend la forme d’un ébahissement d’extase concernant l’harmonie de la loi naturelle qui nous révèle une intelligence d’une supériorité telle que, comparée au raisonnement systématique des humains, celui-ci n’est qu’une réflexion purement insignifiante » [Einstein: A Centenary Volume, éd. A. P. French, Harvard University Press, 1979, p. 305]. Einstein fut étonné de l’intelligence qu’il a vue dans la loi naturelle. Il qualifia l’intelligence humaine, comparée à l’intelligence supérieure révélée dans la loi naturelle, de réflexion purement insignifiante. Il a donc conclu que la supériorité derrière les lois universelles, c’est le Grand Dieu qui a créé l’univers, le Grand Législateur.

La quatrième preuve. Le dessein demande une intention du Concepteur. Non seulement trouvons-nous des lois physiques prédictibles dans la formation de l’univers, mais nous trouvons également l’évidence d’un magnifique dessein intelligent. Prenons le corps humain comme exemple. Même Darwin fut obligé d’admettre qu’un organe complexe comme l’œil serait difficile à expliquer en termes de procédé graduel de l’évolution, tel qu’il l’a avancé dans sa théorie. Si nous voyons une création, ou un but dans l’univers, il faut s’attendre à découvrir Celui qui a eu l’intention de la créer. Alors, on pourrait se demander : « L’a-t-Il conçu dans un but précis ? » Avant de répondre, regardons l’explication de quelques scientifiques.

La plus simpliste des explications en regard de l’univers serait qu’il semble être le processus orchestré afin d’atteindre la fin ou le but visant à créer les êtres humains. (Glynn, p.32). Il déclare ensuite : « Du point de vue du scientifique, le fait que l’univers semble avoir un commencement définissant un but peut être assez dérangeant pour nous. Mais ce qui paraît pousser les cosmologistes à la distraction est le principe anthropique que la terre et l’univers furent créés pour l’humanité » [ibid., p.42]. Quelle est donc l’alternative ? Certains hommes de science, comme le zoologue Richard Dawkins, tiennent mordicus à l’idée que les humains sont simplement des animaux sans aucun but dans un univers sans but. Il a déclaré : « L’univers que nous observons est sans dessein, sans but, sans méchanceté et sans bonté, rien que de l’indifférence sans but. Nous sommes des machines pour propager notre ADN, c’est le seul objet de notre vie. » [Science, 15 août 1997, p. 892].

On pourrait certainement ignorer le dessein derrière les lois qui gouvernent l’univers, ou derrière l’univers lui-même. Mais devant autant de preuves, cela prendrait une plus grande « foi » pour croire dans un univers sans Dieu que de suivre toutes ces preuves vers leur conclusion logique. L’existence d’un Créateur Dieu, qui a mis en place Ses lois dans un but spécifique, saute aux yeux. On pourrait se poser la question à savoir pourquoi autant de « foi » pour ignorer l’évidence qui nous saute aux yeux ? Mais certains athées et agnostiques admettent qu’en choisissant de demeurer ignorants, ils peuvent continuer à vivre leur vie sans Dieu, tout en reniant les conséquences. L’auteur anglais, Aldous Huxley, a très bien exprimé cette perspective en déclarant : « La plus grande ignorance est une ignorance vindicative. Nous ne savons pas, parce que nous ne voulons pas savoir. C’est notre volonté qui décide comment et sur quels sujets nous allons utiliser notre intelligence. Ceux qui ne détectent aucune raison d’être pour l’existence du monde le font en général parce que, pour une raison ou une autre, cela fait leur affaire que le monde soit ainsi. » [Ends and Means, p. 312.]

Quelle admission ! La déclaration d’Huxley est presque pareille à ce que l’apôtre Paul avait écrit, dans Romains 1:20-21 : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. » Ne devenez jamais comme ces soi-disant érudits. Examinez l’univers, la création et le but divin d’avoir créé la vie, et vous découvrirez que Dieu avait un dessein derrière Sa création, et c’était pour Se former une Famille divine à Son image.

La cinquième preuve. L’accomplissement des prophéties. Les étudiants des prophéties sont familiers avec leur réalisation. Des centaines de prophéties, échelonnées sur des milliers d’années, ont été réalisées à la perfection, ce qui nous indique que toutes les autres le seront dans les années à venir. Une telle prophétie impliqua le roi Nébucadnetsar de Babylone, qui eut un rêve qu’aucun de ses conseillers ne pouvait interpréter. Seul Daniel, par une révélation divine, a pu interpréter le songe du roi. « O roi ! tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile » (Daniel 2:31-33).

La tête d’or représentait le roi Nébucadnetsar. Le reste de l’image décrivait de futurs royaumes. Dans Daniel 2:39-41, le prophète lui révèle : « Et après toi il s’élèvera un autre royaume, moindre que toi ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. » Les historiens bibliques sont d’accord sur l’identité de ces empires.

Après l’Empire babylonien de Nébucadnetsar, de 625 à 539 av. J.-C., est venu l’Empire des Médo-perses, de 558 à 330 av. J.-C., suivi de l’Empire gréco-macédonien d’Alexandre le Grand, de 333 à 31 av. J.-C., et finalement l’Empire romain, de 31 av. J.-C. à 476 apr. J.-C.. Mais l’histoire ne se termine pas ici, car les dix orteils, un mélange de fer et d’argile, représentent une résurrection de tous ces royaumes, que Dieu appelle Babylone la Grande et, dans l’Apocalypse, la Synagogue de Satan Les prophéties de Daniel sont véritables, car ces quatre royaumes ont véritablement existé.

Il ne reste que la dernière résurrection de Babylone la Grande, lorsque nous verrons une résurrection des quatre royaumes combinés ensemble dans un seul royaume mondial. Car : « dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45).

Il existe, dans l’Ancien Testament, au-delà de cent prophéties accomplies prédisant l’arrivée du Messie. Parmi elles, regardons Esaïe 11:1-5 où le prophète a prédit : « Mais il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et un surgeon naîtra de ses racines. Et l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de science et de crainte de l’Éternel. Il prendra son plaisir dans la crainte de l’Éternel ; tellement qu’il ne jugera pas d’après l’apparence, et ne décidera pas sur un ouï-dire. Mais il jugera avec justice les petits, et décidera avec droiture pour les malheureux du pays. Il frappera la terre de sa parole, comme d’une verge, et fera mourir le méchant par le souffle de ses lèvres. La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité sera la ceinture de ses flancs. ».

Ce Messie allait naître d’une vierge. « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Esaïe 7:14). Il vivrait en Galilée. Dans Esaïe 9:1-2, nous lisons : « Car il n’y a point eu d’obscurité épaisse pour celle qui a été affligée, au temps que le premier se déchargea légèrement vers le pays de Zabulon, et vers le pays de Nephthali ; et que le dernier s’appesantit sur le chemin de la mer, au deçà du Jourdain dans la Galilée des Gentils. Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a relui sur ceux qui habitaient au pays de l’ombre de la mort » (version David Martin 1744).

Sa mission allait inclure les Gentils. Dans Esaïe 42:1-4, nous pouvons lire : « Voici mon serviteur, je le maintiendrai : c’est mon Élu, auquel mon âme prend son bon plaisir ; j’ai mis mon Esprit sur lui ; il manifestera le jugement aux nations. Il ne criera point, et il ne haussera, ni ne fera ouïr sa voix dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, et n’éteindra point le lumignon fumant ; il mettra en avant le jugement en vérité. Il ne se retirera point, ni ne se hâtera point, qu’il n’ait mis un règlement en la terre ; et les Iles s’attendront à sa Loi » (Version David Martin 1744). Il allait mourir parmi les méchants. « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9).

D’autres prophéties prédisaient que Jésus naîtrait à Bethléhem : « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels » (Michée 5:2). Qu’Il serait vendu pour trente pièces d’argent. « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier » (Zacharie 11:12-13).

Jésus entrerait à Jérusalem monté sur un âne. Dans Zacharie 9:9, nous lisons : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton Roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » Et finalement, que Jésus serait frappé. « Épée, réveille-toi contre mon pasteur, contre l’homme qui est mon compagnon, dit l’Éternel des armées ! Frappe le pasteur, et les brebis seront dispersées ; et je tournerai ma main contre les petits » (Zacharie 13:7). Voilà un petit échantillonnage des nombreuses prophéties accomplies sur la naissance, la vie et la mort de Jésus-Christ.

La sixième preuve. Les prières exhaussées. Ici les sceptiques et les douteurs ne pourront jamais expérimenter cette preuve, à moins qu’ils se mettent à étudier la Bible et à rencontrer ses critères. Cependant, la prière peut changer ce qui arrive dans la vie du converti. « Un jour que Jésus était en prière en un certain lieu, après qu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a aussi enseigné à ses disciples. Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ; ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin » (Luc 11:1-4).

La Bible nous donne également quelques conseils sur notre façon de prier. Dans Matthieu 7:7-11, Jésus Lui-même nous déclare : « Demandez, et on vous donnera ;  cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! »

Le chapitre sur la foi nous rappelle : « Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Car nous découvrons ce principe : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24). Dieu a exaucé beaucoup de mes prières tout au long des années, tout comme Dieu a exhaussé les prières de tous les véritables chrétiens, et Dieu répondra aussi à vos prières, si vous décidez de vivre selon Sa volonté.

La septième preuve. Vivre une vie qui fonctionne bien. L’histoire du monde est généralement une histoire où l’humanité a décidé de vivre selon ses désirs, loin des instructions de Son Créateur. Les humains ont expérimenté et continuent d’expérimenter par le biais d’institutions d’éducation faites de mains d’hommes, et c’est également ainsi pour la science, le gouvernement et les loisirs. Alors, quels progrès ont-ils générés ? Ont-ils apporté la paix mondiale ? Comme l’apôtre Paul le disait si bien : « Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:15-18). La voie de l’homme apporte la mort, non la vie : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort. Même en riant le cœur sera triste ; et la joie finit par l’ennui » (Proverbes 14:12-13).

Mais il y a une voie qui fonctionne et cette voie est révélée dans la Bible. Comme Messie, Jésus proclamait : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4). La Bible nous provoque à vivre cette sorte de vie et non à prendre la voie de la mort. La voie de Dieu produit une vie abondante et la véritable paix, pas la mort et la destruction. Jésus avait Lui-même proclamé : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11).

Que Dieu vous aide à prendre la bonne décision. Prenez le temps d’étudier la Bible. Commencez à vivre selon les instructions de notre Créateur pour Sa création. Que vous le réalisiez ou non, le but de Dieu est de créer en vous Son caractère d’amour, de joie, de paix, dans une vie abondante. « Pourquoi dépensez-vous l’argent pour ce qui ne nourrit pas, et votre travail pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi, et vous mangerez ce qui est bon, et vous jouirez à plaisir de ce qu’il y a de meilleur. Prêtez l’oreille, et venez à moi : écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, selon les gratuités immuables données à David. Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et législateur des peuples. Voici, tu appelleras la nation que tu ne connais pas, et les nations qui ne te connaissaient pas accourront vers toi, à cause de l’Éternel ton Dieu, et du Saint d’Israël qui t’aura glorifié. Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près ! Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées ; et qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, et à notre Dieu, car il pardonne abondamment » (Esaïe 55:2-7).

Que le Grand Créateur vous inspire à suivre Sa voie pour devenir un jour des Enfants de Sa Famille, les véritables héritiers de Son Royaume.




D.458 – La promesse se poursuit

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 4:26, il est écrit : « Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » La Bible est en réalité un Livre d’instruction donné par Dieu aux humains crées par Lui. Comme tout bon livre, nous sommes obligés de lire le début afin de comprendre le milieu et la fin ! Cette vérité s’applique également aux multiples chapitres individuels. Pour bien saisir Genèse 4:26, nous devons comprendre ce qui précède cette déclaration. Dans Genèse 3:15, Dieu dit au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : Celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Alors, le serpent (Satan) devait se faire une postérité et Ève aussi. Satan chercherait à blesser la postérité d’Ève, mais sa postérité écraserait la tête de Satan.

En nous basant sur ces deux versets, il est tout à fait logique de trouver plusieurs endroits de la Bible décrivant des attaques de Satan contre les descendants de la femme. Le premier assaut arriva en peu de temps. « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur » (Genèse 4:1-2). Abel était juste. Aux Juifs qui le harcelaient continuellement, Jésus a dit : « C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel » (Matthieu 23:34-35).

L’autre fils, Caïn, était l’opposé d’Abel et Satan l’a pris en charge. L’apôtre Jean nous donne la manière de les reconnaître. « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3:10-15). Malgré que la mort eut été promise en tant que punition pour le péché, le premier décès ne fut pas le résultat d’une cause naturelle.

Dans Genèse 4:8, nous lisons : « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua. » Satan voulait carrément détruire Jésus, la semence juste qui devait naître de la femme. La promesse de Dieu a-t-elle échouée ? Dans Genèse 4:25, nous lisons : « Et Adam connut encore sa femme ; et elle enfanta un fils et l’appela Seth (remplaçant) ; car Dieu, dit-elle, m’a donné un autre fils au lieu d’Abel, que Caïn a tué. » Au verset 26, Dieu nous dit : « Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » Non, c’est le plan de Satan qui a échoué. Dieu accorda Seth à nos premiers parents pour remplacer Abel que Caïn avait tué. Et on commença de nouveau à invoquer le nom de l’Éternel. Les promesses de Dieu ne pourront jamais échouer. Quelle bonne raison pour nous de nous réjouir !

Une autre belle promesse de Dieu pour nous est la protection par les anges. De nos jours, parler de la protection par les anges est devenu une bonne raison de ridiculiser Dieu par les athées et, malheureusement, par bon nombre de ceux qui se font passer pour des « chrétiens ». Dans Psaume 34:5-9, le roi David nous annonce cette merveilleuse vérité : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? On en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! »

Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, nous avons peine à apprécier leur implication intime dans nos vies. Pourtant : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Cela veut simplement dire que Dieu a donné à chacun au moins un ange protecteur pour nous délivrer dans les moments de danger. Moïse fut inspiré de déclarer ceci, dans Psaume 91:11-12 : « Car il [Dieu] ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Car : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (vs 14-16).

Les anges sont parfois appelés par Dieu à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! », nous dit David, dans Psaume 35:4-6. Les anges sont particulièrement intéressés dans le processus du salut et de la croissance spirituelle des croyants. Voici ce que nous dit le chef des apôtres dans 1 Pierre 1:12 : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes [les prophètes], mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Aux Corinthiens convertis, Paul a déclaré : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4:9). « N’oubliez point l’hospitalité, [nous dit Paul] ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir » (Hébreux 13:2). Au sujet des anges, Paul déclare ceci aux convertis : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges. De l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Nous vivons dans une société habituée à croire aux anges comme à de petits cupidons qui tirent des flèches d’amour dans le cœur des femmes le jour de la Saint-Valentin. Détrompez-vous, car les anges de Dieu sont des êtres très puissants. Dans 2 Rois 19:35, nous lisons : « Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. » Les anges ont également une certaine sagesse, comme nous le voyons dans 2 Samuel 14:20 : « Ton serviteur Joab m’a fait donner ce tour à mon discours. Mais mon seigneur est sage comme un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe dans le pays. » Par contre, les anges ne sont pas omnipotents, omniprésents, ni omniscients puisque, comme nous, ils ont été créés par Dieu pour Le servir et Lui obéir. « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » (Psaume 103:20). Quand nous serons, un jour, en présence de Dieu, nous profiterons sûrement de l’occasion pour les remercier pour les nombreux services qu’ils nous ont rendus alors que nous étions encore dans la chair et faibles.

Voici d’autres promesses de Dieu, qui nous sont destinées dans les Saintes Écritures. Dans Romains 8:28-32, l’apôtre Paul déclare : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? »

Pour ceux qui ont mis leur foi en Dieu pour le salut fondé sur l’œuvre terminée par Christ sur la croix, Dieu a déjà accompli pour nous le travail le plus ardu et le plus coûteux qu’Il pouvait faire. Dieu a gracieusement envoyé Son Fils unique sur cette terre et, subséquemment, à la croix et dans le cercueil afin de rendre possible le pardon de nos péchés et notre réconciliation éternelle avec Lui. Si nous persévérons jusqu’à la fin de notre vie dans cet état, nous sommes dès à présent considérés comme des enfants adoptés par Dieu dans Sa famille divine et cohéritiers avec Son Fils bien-aimé Jésus. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Et, dans Romains 8:29, Paul ajoute : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. » Ainsi, nous ne serons jamais séparés de notre Sauveur, car : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction ou l’angoisse ou la persécution ou la faim ou la nudité ou le péril ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés. Car je suis assuré [nous dit Paul] que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39). « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père, » nous déclare Paul, dans Romains 8:15.

Prenons quelques instants pour considérer dans quel état pitoyable nous étions alors que Dieu accomplissait toutes ces choses pour nous. C’est extrêmement facile d’aimer un beau bébé qui a besoin d’attention, mais nous n’étions pas si attrayants. Nous étions encrassés par nos péchés depuis notre naissance. Paul nous déclare carrément : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Dans cet état piteux, nous étions ennemis de la croix. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) » (Éphésiens 2:4-5). Car : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:8-10). Nous sommes réconciliés avec Dieu par la mort de Jésus, mais, notez bien, nous sommes sauvés par Sa vie, Sa résurrection.

Certains groupes religieux conjecturent avec fermeté des réincarnations en série jusqu’au moment de réussir leur vie en atteignant la perfection. Et pour toute récompense, ils héritent du nirvana, une union cosmique avec l’univers. Les athées, par contre, rejettent l’existence de Dieu et ne croient pas à la résurrection. Néanmoins, Paul nous affirme ceci : « Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:16-19).

Cependant, Paul nous rassure, dans les versets 20 à 22, en disant : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Et Paul ajoute : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:8-10).

Il est donc tout à fait logique que Celui qui a déjà accompli autant pour nous par Son amour et Sa bonté infinie, continuera à manifester ce même amour envers nous, puisque nous sommes maintenant membres de Sa Famille. Il va même S’organiser pour que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Alors, ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés ; et ceux qu’Il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Avec Dieu, nous sommes en toute sécurité.

Le roi David nous fait cette confidence, dans Psaume 27:4 : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. » Le thème de la maison de l’Éternel est prééminent dans les Psaumes. Le terme « maison du Seigneur » paraît au moins sept fois. On trouve également trois références à la « maison de Dieu », une à la « maison de mon Dieu » et une à la « maison de notre Dieu ». Ensuite, nous voyons « Ta maison » mentionné onze fois pour un total d’au moins vingt-cinq fois uniquement dans les Psaumes. Plusieurs de ces références sont dirigées vers le Temple à Jérusalem. Cependant, c’était dans le Saint des saints que la gloire de Dieu demeurait et où le grand prêtre entrait, une fois par année pour sa rencontre avec Dieu pour le peuple.

Il s’en suit une application métaphorique personnelle avec la maison de Dieu, nous référant à la présence spirituelle du Seigneur dans la vie de chaque croyant. David avait exprimé son grand désir de demeurer continuellement dans la maison de l’Éternel tous les jours de sa vie, pour contempler la beauté de l’Éternel et pour visiter son palais. Dans le Nouveau Testament, nous entrevoyons de nombreuses  références qui expriment notre saint désir d’habiter le Temple de Dieu. Comme dans 1 Corinthiens 3:16-17 où Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple.

C’est extraordinaire de demeurer dans la maison de Dieu tous les jours de notre vie, mais ce n’est pas tout. « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Mais il faut demeurer avec Dieu jusqu’à la fin. Car : « le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses », nous assure Jean, dans 1 Jean 2:17-20.

Une des expériences les plus douloureuses dans la vie d’un croyant, c’est lorsqu’un leader chrétien, un enseignant, ou un pasteur de longue date décide d’abandonner sa foi et de se mettre à prêcher contre tout ce qu’il croyait auparavant. Cette situation arrive trop souvent et nous nous posons évidemment de sérieuses questions. Est-ce qu’un véritable croyant, un prédicateur de la Parole, pourrait perdre son salut ? Est-ce que quelqu’un qui aurait reçu la vie éternelle au travers de sa foi en Christ, pourrait ne pas l’avoir ? Si oui, qu’arrive-t-il avec les multiples promesses qui l’avaient rassuré lorsque l’apôtre Jean lui dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). Et quand Jésus Lui-même lui dit : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:28) ?

La réponse à cette question blessante se trouve dans 1 Jean 2:17-20 où l’apôtre nous déclare une vérité. « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. » Ils sont venus pour voir, mais se sont aperçu qu’ils étaient mieux dans le monde, où ils étaient auparavant, que parmi nous. Ce fait nous donne un avertissement sévère. Lorsque des chrétiens assument simplement avoir compris toutes les évidences de la foi chrétienne : « Et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:6).

Comme il est important, alors, pour chaque croyant de se rappeler de ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 1:10-12 : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. » « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, » nous affirme Paul, dans Colossiens 2:6-9.

Cette séduction nous vient exclusivement par les prédicateurs qui veulent s’approprier des brebis dans un but spécifique. Dans Philippiens 1:16-20, Paul annonce que : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore. Car je sais que cela tournera à mon salut par vos prières et par le secours de l’Esprit de Jésus-Christ, selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. »

Ce passage semble être en conflit avec les avertissements sur les faux enseignants que nous voyons dans 2 Pierre 2:1-3 : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. »

Et au sujet d’un autre évangile, dont Paul fait mention dans Galates 1:6-9, où il déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

La clé est d’identifier ce que Paul permet d’un côté et condamne de l’autre. Certains enseignants de son temps, probablement à Philippe et à Rome, semblaient prendre avantage de l’emprisonnement de Paul pour mousser leur propre réputation. Dans Philippiens 1:16-18, Paul nous dit : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore. » Même si, parmi ceux qui prêchaient, il y en avait qui possédaient des motifs impies et d’autres des motifs sincères, tous prêchaient la volonté de Dieu. Paul nous le confirme : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:16-19).

La dénonciation d’un autre évangile expose l’erreur dans les messages, que cet évangile soit humain ou angélique, qui tentent de prêcher autre chose que Christ crucifié. « Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Voilà l’Évangile que nous devrions prêcher, tout comme Paul. « Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 15:2-9).

Cette déclaration de Paul est loin des faux prophètes qui prêchent un Jésus qui n’est pas mort sur la croix, mais qui a sombré dans un coma suite à toutes les souffrances qu’Il a endurées. Il ne serait pas ressuscité, mais S’est simplement réveillé et, après trois jours, S’est révélé à plusieurs. Il n’est pas monté au ciel, mais s’est marié avec Marie-Madeleine avec laquelle Jésus aurait eu plusieurs enfants et que certaines sectes et sociétés secrètes attendent un de ses descendants bientôt. Comment voulez-vous croire à une résurrection après une telle « doctrine » ? Nous croyons au Christ ressuscité, la bonne nouvelle qui est pour nous une cause de réjouissance. C’est l’Évangile qui a le pouvoir et non le faux messager.

Néanmoins, lorsque certaines personnes tentent de changer le véritable Évangile afin de le rendre plus attrayant pour ceux qui veulent continuer dans le péché, ou qui changent Son message afin de permettre le salut par les œuvres humaines, nous devrions regarder ces prédicateurs comme dangereux et sous la condamnation divine. Que Dieu nous garde de commettre ces deux erreurs. Mais étudions la Parole de Dieu afin d’être : « toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15).




D.457 – Secrets des temps anciens

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 78:2-3, nous lisons : « J’ouvrirai ma bouche en similitudes : je manifesterai les choses notables du temps d’autrefois. Lesquelles nous avons ouïes et connues, et que nos pères nous ont racontées » (version David Martin). La plupart des gens ne pense pas aux paraboles, spécialement celles de Christ, comme étant destinées à cacher une vérité, mais plutôt comme des illustrations figuratives pour aider le peuple à comprendre un enseignement spirituel. Mais saviez-vous que Christ utilisait Ses paraboles pour cacher et non pour révéler la vérité ? Regardons, dans Matthieu 13:10-13, ce que Jésus déclare lorsque : « les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Le principe derrière tout cela, c’est qu’une personne doit d’abord croire et obéir à la lumière qu’elle a déjà reçue avant que Dieu ne lui donne encore plus de lumière. Car on donnera à celui qui a et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. Ainsi, les paraboles de l’Ancien comme du Nouveau Testaments ne sont pas écrites pour une interprétation évidente. Elles ont besoin d’être étudiées et méditées avec obéissance à Dieu pour être comprises, et c’est ainsi qu’elles nous apportent de grandes bénédictions. Dans Matthieu 13:52, Jésus leur dit : « C’est pour cela que tout docteur qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles. »

Les similitudes des Écritures ne doivent cependant jamais être associées à l’occultisme ou aux choses cachées du monde. Le mot grec veut simplement dire quelque chose de caché au monde, mais révélée aux yeux de ceux qui ont la foi dans l’amour. Paul nous déclare : « Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:7-10).

Nous sommes souvent diffamés par le monde. Et ces attaques requièrent une défense, car : « Jusqu’à présent nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus ; on nous frappe au visage, et nous sommes errants çà et là ; nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous. Je n’écris point ces choses pour vous faire honte ; mais je vous avertis comme mes chers enfants », nous confie Paul, dans 1 Corinthiens 4:11-14.

Les véritables croyants bibliques, spécialement ceux qui croient à la création de toutes choses, sont devenus, de nos jours, l’objet d’un dénigrement intense par les médias et surtout par les représentants de l’ordre établi scientifique et éducationnel. La réaction naturelle serait de leur répondre selon leurs imputations. Néanmoins, ce n’est pas la réaction spirituelle. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:21-23).

Nous avons, non seulement l’exemple de Christ devant nos yeux, mais également Son commandement direct. « Vous serez heureux lorsqu’à cause de Moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous » (Matthieu 5:11-12). Cependant, dans Matthieu 5:44-48, Jésus leur confie : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Les apôtres ont enduré beaucoup plus d’insultes et d’ignominies pour Christ, et nous aurons à souffrir des choses semblables. Pourtant Paul, parlant pour nous tous, pouvait dire, en effet : « Nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous » (1 Corinthiens 4:12-13). Nous pouvons avoir confiance dans le Seigneur pour nos réputations, car Jésus est beaucoup plus concerné que nous et Sa Parole nous confirme : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (Romains 12:19).

N’oubliez jamais que le Père a toujours témoigné pour le Fils. Dans Jean 12:28-31, Jésus a prié ainsi : « Père, glorifie ton nom. Alors il vint une voix du ciel, qui dit : Et je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. Et la foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était le tonnerre ; d’autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » Cela représente la troisième occasion remarquable, durant la mission terrestre de Christ, où Dieu le Père a parlé directement du ciel au sujet de Son seul Fils engendré.

La première fois fut lorsque Jésus a été baptisé : « Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:17). Ce témoignage fut donné en premier lieu à Son précurseur, Jean le Baptiste, qui nous annonça : « Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:33-34).

La deuxième fois où le Père a témoigné au sujet de Son Fils fut lorsque trois de Ses disciples ont assisté à Sa transfiguration. Matthieu 17:4-8 nous donne ce compte-rendu, lorsqu’il déclare : « Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. » Des années plus tard, l’apôtre Pierre nous rappelle cet événement : « Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:18).

Finalement, le Père a parlé, suite à une prière de Son Fils au début de la semaine de Sa crucifixion. Le message fut à Son Fils, mais pour le peuple. Dans Jean 12:30-33, nous lisons : « Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. Or, il disait cela pour marquer de quelle mort il devait mourir. » Quand Dieu parla du ciel, le message était une assurance et un encouragement pour Ses bien-aimés : Jean, les disciples et Jésus Lui-même. Mais c’était également une exhortation pour tous les peuples, durant tous les siècles. Jésus est le Fils unique de Dieu et Dieu est glorifié en Lui. Écoutez-Le !

Surtout lorsque Jésus nous parle contre les faux enseignants. Dans Matthieu 18:6-7, Jésus déclare : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » Jude, un des frères de Jésus, était devenu un leader dans l’Église primitive avant d’écrire son épître. Il avait l’intention de correspondre au sujet du salut, mais il fut poussé par l’Esprit d’écrire : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude les entretient des faux ministres lorsqu’il déclare : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:15-16).

Peu de catégories d’enseignants sont dénoncées si ouvertement dans les Écritures que ceux qui prêchent des faussetés, car ils enseignent des erreurs qui viennent du dedans d’eux et non du Saint-Esprit. Presque chaque auteur biblique crie la haine divine contre ces individus et leur œuvre. « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15). Dieu fut obligé, à un certain moment, d’enlever Énoch de parmi le peuple parce qu’il était vraiment en danger de mort.

Malheureusement, les faux ministres d’aujourd’hui, du haut de leurs chaires, prêchent ouvertement des erreurs pour s’enrichir en donnant aux brebis ce qu’ils veulent bien entendre sur les ondes de télévision. Prêcher l’erreur est une offense sérieuse aux yeux de Dieu, car c’est l’éternité des brebis qui est en jeu. L’enseignant biblique doit continuellement être soumis à la Parole de Dieu et à l’Esprit afin de ne discerner et de n’enseigner que la vérité. Évidemment, il serait beaucoup mieux pour ces maîtres, séminaristes et autres qui insistent pour prêcher l’erreur, comme les humanistes et les évolutionnistes, donc, il vaudrait mieux pour eux qu’on leur attachât une meule au cou et qu’on les jetât au fond de la mer plutôt que de les laisser scandaliser les « petits » qu’ils influencent et qui veulent croire en Dieu.

Pour ceux qui croient en Lui, rappelez-vous toujours : « quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous atteste Paul, dans Colossiens 3:4. Cette merveilleuse promesse nous réfère à la troisième apparition de Christ. Le Nouveau Testament nous parle de Son avènement passé, Son présent avènement et Son futur avènement.

Ses trois avènements nous sont révélés par un fascinant passage, dans Hébreux 9:23-28, où nous lisons : « Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Son apparition passée est expliquée comme suit : « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:26). Ici, le mot grec utilisé est phanaroo qui veut dire « devenir apparent après avoir été caché ». Son apparition fut prophétisée depuis le commencement du monde, mais maintenant elle est arrivée. Dans Luc 1:67-76, nous pouvons lire : « Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en disant : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivrés de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies. »

Son apparition présente est dévoilée comme suit : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). Le mot grec utilisé ici est emphanizo qui veut dire « manifesté ou déclaré ouvertement ». Jésus est présentement notre Avocat, comme nous pouvons le constater dans 1 Jean 2:1 : « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. » Et où Jésus intercède avec puissance pour nous, comme nous pouvons facilement le constater dans Romains 8:34 : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

Son apparition future, comme nous le voyons dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Le mot grec utilisé ici est optomal  qui veut simplement dire « admirer face à face ». Dans Colossiens 3:4, où nous lisons : « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous parle de Son avènement futur. Mais le mot grec pour paraître est phaneroo, le même mot utilisé dans Hébreux 9:26 pour décrire Son apparition passée. Cet usage nous assure que Son avènement futur sera aussi réel pour nous que Son apparition passée le fut pour Ses premiers disciples. Et lorsque Jésus paraîtra, nous paraîtrons aussi avec Lui dans la gloire.

Mais avant que cela n’arrive, il faut régler quelque chose. « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:21-23). Ce passage, assemblé avec d’autres au travers de l’Ancien et du Nouveau Testaments, nous enseigne une importante vérité, pas pleinement appréciée par les chrétiens qui croient que l’homme a évolué du singe, ou que sa présence sur terre fut précédée de millions d’années. La Bible nous indique un scénario bien différent.

Évidemment, au commencement, toutes les créatures vivantes, c’est-à-dire, ayant conscience de vie, par opposition aux plantes et aux animaux, furent créées pour vivre. La mort n’existait pas encore, mais Dieu avait placé une condition. « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). Après la transgression de cette condition, toute la terre fut placée sous la malédiction, à ce moment là. D’abord les animaux : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie » (Genèse 3:14). Ensuite, les plantes : « Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Et puis la terre aussi, car : « il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17).

Et finalement, toute l’humanité aussi, car Dieu dit : « je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:15-17. Et au verset 19, Dieu ajoute : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Toute cette souffrance se poursuit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8:22).

Si la mort fait partie de l’ordre de la création, quelle est notre solution ? Et en plus, si la mort n’était pas spécifiée comme une pénalité du péché, que vaudrait la mort de Christ ? Oui, l’humanité serait engagée dans un état de destruction totale s’il n’existait pas une doctrine vitale de notre rédemption par la mort de Christ Notre-Sauveur. Heureusement que le règne de la mort et de la malédiction cessera un jour lorsque Dieu restaurera Sa création dans l’état où elle aurait dû être depuis le commencement. Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et Ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts, nous révèle Apocalypse 22:3-4.

« Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:5. C’est un concept fascinant et une réalité merveilleuse. La présence de Son Esprit dans la vie de tout croyant est déclarée réelle par le dépôt des arrhes de Son Esprit. C’est l’ultime accomplissement d’une promesse merveilleuse par Dieu Lui-même. La présence de Dieu en nous par Son Esprit est un accomplissement situé au-delà de toute compréhension humaine. Parce que : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 5:1-5).

Pour ceux qui auraient encore des doutes, nous lisons, dans 2 Corinthiens 1:20-24 : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner, que je ne suis pas encore allé à Corinthe. Non que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, puisque c’est par la foi que vous demeurez fermes, » nous rassure Paul.

La troisième et dernière fois que ce mot, « arrhes » ou « dépôt », est utilisé dans le Nouveau Testament se trouve dans Éphésiens 1:13-14 où nous lisons : « En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. » « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui, » nous confirme Paul, dans Romains 8:16-17.

Ainsi, le Saint-Esprit, une possession assurée à tous ceux qui ont reçu le Christ comme Sauveur, est également la promesse d’un avenir glorieux, d’un corps parfait, un gage de notre héritage et l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu. La délivrance de toute crainte, comme nous le dit si bien David, dans Psaume 34:4-8 : « Magnifiez l’Éternel avec moi ; exaltons son nom tous ensemble ! J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? on en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. »

Il existe beaucoup de choses dans un monde comme le nôtre qui pourrait causer de la crainte dans nos cœurs. La crainte du besoin, la crainte de la guerre, la crainte d’être rejeté, la crainte de la noirceur et une multitude de craintes. Quelques craintes sont rationnelles, d’autres sont irréfléchies, mais toutes sont sérieuses pour celui ou celle qui doit les expérimenter. La bonne nouvelle, par contre, c’est qu’on peut être libéré de la crainte. N’oublions jamais que la crainte est entrée dans le monde lorsque le péché y est entré. Lorsque : « l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché » (Genèse 3:9-10). La deuxième référence à la crainte dans la Bible, par contre, arriva lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1).

Donc, le Seigneur nous protège et pourvoie à nos besoins : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent, » dit David, dans Psaume 23:4. Au moins dix-neuf fois dans le Nouveau Testament, nous entendons les paroles « ne crains rien » ou « ne crains pas » sur les lèvres de Christ. Alors, lorsque les phobies nous envahissent ou que les craintes nous découragent, notre délivrance est toujours là quand nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Même si parfois : « vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:14-16).

Peut-être que la crainte de la mort est votre plus grande crainte, mais le Seigneur vous délivre de celle-là aussi, car Jésus a vaincu la mort. Dans Son corps glorieux, Il nous a dit, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant : Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Y croyez-vous ?