D.456 – Création et nouvelle année

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Il est approprié pour les chrétiens de débuter la nouvelle année en se référant au commencement, lors de la première année. Le premier verset de la Parole de Dieu est également Son plus beau, puisque c’est la fondation sur laquelle tout le reste est construit. Même l’établissement divin du salut serait inutile sans Son œuvre de création, car comment le Créateur de toute chose pourrait-Il devenir Sauveur de toute l’humanité ? Si une personne croit réellement en Genèse 1:1, elle ne devrait avoir aucune difficulté à tout croire dans la Bible. Le premier espoir de tout chrétien est écrit dans Hébreux 10:39, comme suit : « Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. ».

C’est notre espérance en Dieu, car : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Le verset est vraiment compréhensible et scientifique en voyant l’espace (les cieux) et la matière (la terre) fonctionnant dans le cadre du temps depuis le commencement. Comme disent nos savants, ce continuum espace/matière/temps, même selon ces hommes de science, n’a pas toujours existé. Ce qui met un terme à l’idée que la création se poursuit — une colossale hérésie qui persiste dans le panthéisme révolutionnaire de la majorité des religions et philosophies anciennes et modernes. Or, tout fut créé et complété dans le passé.

Cette fondation de toutes les fondations est clairement la seule sur laquelle la vie peut être fondée. Une réalisation ferme vers une création spéciale, tel qu’enregistré littéralement dans la révélation de la Parole divine. Rien ne se crée tout seul et la théorie du « Big Bang » n’a pas eu lieu. Au contraire, tout fut l’objet d’une Création à partir de rien, nous déclare l’Écriture. Ainsi, la bonne façon de commencer une nouvelle année, c’est de croire réellement qu’au « commencement Dieu créa le ciel et la terre ». C’est le temps de rendre gloire et hommage à la Parole Divine, en proclamant que Dieu est le Créateur de tout ce qui existe. Mais surtout en croyant tout le reste de Sa Parole, ce qui va établir son succès dans la vie du chrétien.

La journée était belle et ensoleillée, parfaite pour se balader dans un beau parc fleuri. En s’approchant, on pouvait déjà sentir l’arôme de la variété des fleurs qui s’y trouvaient. Cette senteur ajoutait au bonheur de cette balade du matin. C’est triste de constater combien de gens se dépêchent dans la poursuite des activités de leur vie et ne prennent pas le temps de sentir les fleurs. Chaque individu recherche le succès dans toutes ses entreprises au point de négliger des choses aussi importantes, mais moins intrigantes. Ah, le succès ! Il peut être fuyant et certains ne l’atteignent pas vraiment dans leurs vies, parce qu’il est différent pour chaque individu.

Pour certaines personnes, il représente l’argent et l’indépendance financière. Pour d’autres, le succès est perçu dans la notoriété, la gloire, le pouvoir et l’influence exercée sur les autres. Et pour la majorité, il semble que le succès devient une vague notion, sans devenir réalité dans leur esprit. Mais qu’est-ce que le véritable succès ? Comment pourriez-vous le définir ? Est-ce une destination ou un cheminement vert un but ? Comment peut-on le savoir ? Où doit-on chercher pour trouver la réponse ? Le véritable converti à Christ doit commencer sa recherche avec la Parole de Dieu pour trouver les réponses à ces questions importantes de la vie.

Nous pourrions débuter dans Deutéronome où Moïse a enregistré les instructions de Dieu pour établir un pattern pour chaque individu, pour ce qui est de la paix, de la prospérité et du succès. Dans Deutéronome 28:1, Moïse dit au peuple : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Le seul critère était d’obéir à Dieu et accepter tous Ses commandements. À ceux et celles qui allaient être consentants à faire cela, voici les bénédictions que Dieu Lui-même S’engageait à leur accorder.

Nous les voyons bien écrites dans Deutéronome 28:2-10 : « Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; bénie sera ta corbeille et ta huche. Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. L’Éternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et par sept chemins ils s’enfuiront devant toi. L’Éternel commandera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers, et dans tout ce à quoi tu mettras la main ; et il te bénira dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. L’Éternel t’établira pour lui être un peuple consacré, comme il te l’a juré, parce que tu garderas les commandements de l’Éternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies ; et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. »

Dans Deutéronome 28:10-14, Dieu poursuit en disant : « Et l’Éternel ton Dieu te fera abonder en biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner. L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. L’Éternel te mettra à la tête des peuples et non à leur queue ; et tu seras toujours en haut, et jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de l’Éternel ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui d’observer et de pratiquer, et que tu ne te détourneras, ni à droite ni à gauche, d’aucune des paroles que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir. »

Les bénédictions de cette liste étaient incroyables pour ceux qui obéissaient à la Parole de Dieu et observaient Ses commandements. L’abondance en toute chose et la paix dans le pays. Par malheur, la nation d’Israël refusa de mettre sa foi en Dieu et ce succès potentiel n’a jamais été réalisé. Avec ces merveilleuses promesses est venu un avertissement sévère pour ceux qui avaient décidé d’ignorer les instructions divines. Après avoir décrit tant de bénédictions, Dieu nous donne en détail les résultats misérables pour ceux qui décideraient de désobéir à Ses lois. Il nous décrit les conditions pitoyables dans toutes les facettes de leur vie. La désobéissance à Dieu aux belles promesses n’apporterait que des malédictions avec des conséquences comme la pauvreté, les fléaux, la faim et l’oppression par les autres nations.

Regardons les résultats dans tous les pays du monde aujourd’hui et nous comprendrons pourquoi Dieu a inspiré Ésaïe de décrire les résultats de la désobéissance ainsi : « Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu de ceintures, des cordes ; au lieu de cheveux frisés, des têtes chauves ; au lieu de robes flottantes, des sacs étroits ; des cicatrices, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont par l’épée et tes héros par la guerre » (Esaïe 3:24-25). L’apôtre Paul fut inspiré de nous écrire : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Paul avait compris que le succès ultime était le Royaume de Dieu, mais l’ultime salaire du péché était la mort éternelle.

Alors, nous avons le choix, le parfum du Royaume ou l’infection de la mort. J’espère de tout cœur que ce sera : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). La recherche de l’identité peut pousser quelqu’un vers de grands succès ou de grandes tragédies ; par contre, pour le chrétien, la réponse se trouve bien décrite dans le verset plus haut. Nous sommes Ses Élus ! Or : « il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, » nous dit Matthieu 22:14. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé », nous déclare Jésus, dans Jean 15:19-21.

Quel privilège que nous soyons choisis pour porter Son nom ! Ambassadeurs de Sa cause et pour partager Sa gloire durant l’éternité. En effet : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:17). « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6).

Le mot « accordée » est une forme spéciale du mot « grâce » utilisée ailleurs. Donc, on pourrait lire que nous avons été gratifiés et graciés par Dieu qui a établi des frontières absolues autour de nos vies en nous faisant Ses enfants. Tout cela parce que nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce. Car Il S’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de Se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Nous avons été pardonnés. Heureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert ! « Voici, ma grande amertume est changée en prospérité ; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction ; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos » (Esaïe 38:17).

Dans Jérémie 31:34, nous pouvons lire : « Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Et si, par faiblesse, nous péchons : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Puisque nous sommes enfants de Dieu, nous ne devrions pas avoir de crise d’identité. Nous avons été choisis, prédestinés, acceptés, sauvés, pardonnés et sommes devenus Son peuple saint. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29).

En tant que chrétiens, notre but primordial devrait être : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). Donc, dans Son but visant notre sélection dans Sa famille, deux mots clés sont utilisés : « saint » (hagios) qui met l’emphase sur le sceau. Un homme saint ou une femme sainte appartiennent distinctement à Dieu, car ils sont mis à part pour l’usage de Dieu, séparés du séculier et consacrés au service du Seigneur. Tous ceux qui sont choisis sont choisis pour être saints. Les chrétiens à Colosse reçurent l’instruction de Paul de la sorte : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles » (Colossiens 3:5-7).

« Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection, » déclare Paul, dans Colossiens 3:8-14. Le point focal est donc sur le caractère.

« Sans blâme » se réfère à nos réputations. Cette caractéristique chez le chrétien ne sera complétée que dans le Royaume, à notre résurrection. Comme nous le déclare si bien Paul lorsqu’il nous confirme : « Il [Dieu] vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. » (1 Corinthiens 1:8). Cependant, nous avons présentement une implication à apporter, nous dit Paul dans Romains 12:1-2. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Le caractère de sainteté deviendra la raison d’être d’une vie sans blâme. « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous atteste Paul, dans Philippiens 2:15-16. Cette condition aura comme résultat : « la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). « Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:10).

Quel merveilleux raisonnement ! La raison pour laquelle nous avons été choisis, prédestinés, sauvés et pardonnés était afin que nous devenions saints de caractère et sans blâme dans notre réputation, afin que, lorsque Dieu doit réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux que ce qui est sur la terre, nous soyons prêts à Le glorifier éternellement. Donc, portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ. Alors que Christ nous a libérés de tout esclavage légaliste, nous sommes maintenant sous une loi supérieure, la loi de Christ. Elle est appelée la loi de l’Esprit de vie. L’apôtre Paul nous l’explique ainsi, dans Romains 8:2-4 : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. »

La loi de Christ ne contient pas plusieurs ordonnances auxquelles nous sommes obligés d’obéir. Non, c’est une loi à laquelle nous voulons obéir par amour pour Christ. Puisque : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru » (Romains 13:10-11). Le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. L’apôtre Jacques nous déclare : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs » (Jacques 2:8-9).

Au lieu de nous amener dans l’esclavage humain : « celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait, » nous dit Jacques, dans Jacques 1:25. Car elle nous libère de l’esclavage du péché. Cette loi parfaite de liberté ne nous donne pas simplement le désir de plaire à Dieu, mais nous donne également le vouloir et la capacité de le faire. Ce n’est pas comme si nous étions maintenant sans loi et ainsi libre de nous complaire dans nos appétits charnels.

Paul nous parle ainsi de sa propre expérience dans sa nouvelle nature : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous assure Paul, dans Romains 3:21-26. Car Christ est la fin de la loi pour la justification de tout croyant. En effet, Moïse décrit ainsi la justice qui vient de la loi : l’homme qui fera ces choses, vivra par elles.

« Frères [et sœurs], vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » nous dit Paul, dans Galates 5:13-14. Donc, croire en Christ devient aussi Lui obéir. Dans Nombres 21:7-9, nous pouvons lire : « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri. »

Cette histoire peut paraître incroyable, mais elle fut confirmée par nul autre que Jésus Lui-même : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-17). Une plaie de serpents venimeux avait infesté le camp d’Israël, comme un jugement divin, à cause de ses lamentation et de son ingratitude, et plusieurs sont morts. Mais lorsque les enfants d’Israël ont confessé leur péché et que Moise a prié pour leur délivrance, Dieu leur a donné ce remède unique.

Il n’existe aucune procédure naturelle qui puisse guérir une morsure mortelle d’un serpent venimeux simplement par un regard. Et il n’existe aucune explication naturelle pour le salut d’une âme empoisonnée par le péché, en plongeant le regard simplement sur le Fils de Dieu crucifié. Les deux sont des miracles puissants, le premier venant de Dieu pour être le précurseur prophétique de l’autre. Le symbolisme est étonnant. Le serpent d’airain dans le désert élevé sur une perche par Moïse représentait les serpents venimeux tués, mais il parlait aussi de Satan, car Dieu : « saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans … Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:2 et 10). Le symbolisme représente ici le jugement du péché et aussi son bannissement de la Création de Dieu.

Tout cela n’était cependant qu’un symbolisme. La véritable délivrance a requis que Christ soit fait péché pour nous, alors que Christ n’avait jamais péché. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Alors, le Fils de l’homme fut élevé sur une croix afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle, au lieu de la mort. « Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaumes 9:8-11).

Le jugement s’en vient pour chacun : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:27-28). Beaucoup de gens ne croient pas cela et, encore plus, ne semblent pas s’en soucier, mais le jugement s’en vient, soyez-en certains. Chacun devra rencontrer son Créateur, un jour. Cependant, tout est perdu si Dieu juge avec justice, car il n’y a point de juste, non pas même un seul. Parce que : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! » (Galates 3:10).

Néanmoins, Dieu était en Christ, réconciliant le monde en Lui-même. Comme le dit si bien Paul, dans 2 Corinthiens 5:19-21 : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. » Le Seigneur Jésus, le Fils unique de Dieu, notre Créateur/Rédempteur, a pris Son jugement sur Lui-même. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2.

Par conséquent : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23). Et c’est présentement le cas de la majorité du monde. Dieu peut juger avec droiture et en même temps sauver tous ceux qui reçoivent Christ par la foi, car : « Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Jésus-Christ est, non seulement notre Créateur et Juste Juge, mais également notre Rédempteur, notre Médiateur, notre Avocat et notre Sauveur.

Il est la Lumière de la Parole. Regardons ensemble la prière de David lorsqu’il était affligé : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. Je suis extrêmement affligé ; Éternel, fais-moi revivre selon ta parole ! Éternel, aie pour agréables les vœux que t’offre ma bouche, et m’enseigne tes ordonnances ! » (Psaume 119:105-108). Tout comme le soleil fournit la lumière physique au monde, ainsi Jésus en est la lumière spirituelle. Il l’a d’abord confirmé aux pharisiens, dans Jean 8:12 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Par contre, nous voyons distinctement Sa lumière, comme au travers d’une lampe, pour ainsi dire, par Sa Parole écrite. La Parole est alors une lampe qui nous guide qui possède et nous révèle la lumière, en toute vérité. Sans les Saintes Écritures, le monde serait dans des ténèbres profondes, mais grâce aux Écritures, Ses Paroles nous donnent la lumière. Comme l’a écrit si parfaitement David, dans Psaume 119:130 : « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Le Seigneur Jésus est la Parole vivante et, sans Lui, rien n’aurait été fait de ce qui a été fait. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue », nous confirme Jean 1:4-5. Malgré qu’Il ait été la véritable lumière qui éclaire tout homme et femme qui naissent, lorsque Lui-même est venu dans le monde, ceux qui furent créés par Lui refusèrent de la recevoir.

Pourtant, nous savons que « celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises, » nous affirme l’apôtre, dans Jean 3:18-20. Et c’est pareil de nos jours, car malgré que la Parole soit venue dans le monde, le monde en général refuse toujours de L’accepter.

La lampe sous nos pieds, la lumière de la Parole écrite, fut dans le monde depuis déjà 1 900 années et les humains continuent de la rejeter et de la ridiculiser. Et le monde est toujours dans les ténèbres. Pourtant, au peuple de Son temps : « Jésus leur dit : La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. Et bien qu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent point en lui » (Jean 12:35-37).

La Parole de Dieu apporte toujours la lumière. Ses premières paroles dans la recréation de la terre furent : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Et chaque fois que Dieu parle, Il voit la lumière et Il constate que la lumière est très bonne.




D.454 – La lumière dans les ténèbres

Par Joseph Sakala

Dans Ésaïe 9:1, le prophète fut inspiré d’écrire : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort. » Ce merveilleux verset est une prophétie prédisant l’avènement de Jésus-Christ, dans Matthieu 4:14-16 où nous pouvons lire : « En sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Pays de Zabulon et de Nephthali, sur le chemin de la mer, au-delà du Jourdain, Galilée des gentils ! Le peuple qui était assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort. » Cette région fut habitée jadis par les dix tribus d’Israël, lorsqu’elles furent attaquées et amenées en captivité par les Assyriens.

La région demeura, pendant des siècles, dans les ténèbres spirituelles, même après le retour de Juda de la captivité babylonienne. Mais Christ est venu et : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4:17). Ainsi, le ministère public de Christ a réellement débuté dans cette terre de ténèbres. « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:5) Et, dans les versets. 9 à 11, nous lisons : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. »

Cependant, dans Jean 1:12-13, nous avons cette affirmation : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Là où Christ vient, la lumière vient, car Christ est lumière. Donc, Jésus a quitté le ciel pour venir sur la terre. Nous en voyons la confirmation par Christ dans Hébreux 10:7-8 : « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. » Donc, nous voyons au verset 9 que Jésus, par Sa mort sur la croix : « abolit le premier sacrifice [des animaux], afin d’établir le second [une fois pour toutes]. »

Dans 2 Timothée 1:9-10, nous découvrons ce grand Plan de Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Ce merveilleux plan fut établi pour offrir le salut gratuitement à tous ceux qui accepteraient le sacrifice de Jésus et seraient prêts à Le suivre jusqu’à la mort.

C’est la réalité même : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:17-21).

À ceux qui désirent la lumière, Jésus dit : « Je Suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus nous promet ici la lumière de la vie éternelle dans l’immortalité. Nous avons parfois tendance à croire qu’il faut être presque parfait pour suivre le Seigneur. Les pharisiens critiquaient les disciples de Jésus parce qu’ils se tenaient avec les gens du monde. « Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs » (Matthieu 9:12-13). Oui, des larrons, des fraudeurs, des menteurs, etc.

Dans Jean 10:10, Jésus a dit que : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Quatre larrons ont été étroitement liés dans les évènements entourant la crucifixion de notre Seigneur Jésus. Le premier était nul autre qu’un de Ses disciples, Judas. Dans Jean 12:4-6, nous lisons : « Alors Judas l’Iscariote, fils de Simon, l’un de ses disciples, celui qui devait le trahir, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était larron, et qu’ayant la bourse, il portait ce qu’on y mettait. » C’était ce même Judas qui a trahi le Christ pour trente pièces d’argent, en facilitant Son arrêt et Son accusation.

Le deuxième était, non seulement un larron, mais aussi un révolutionnaire et un meurtrier. Car : « il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices qui avaient commis un meurtre dans une sédition. Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu’il leur fît comme il leur avait toujours fait » (Marc 15:7-8). Ensuite, dans Jean 18:39-40, nous lisons : « Or, comme il est d’usage parmi vous que je vous relâche quelqu’un à la Pâque, voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? Alors tous s’écrièrent de nouveau : Non pas celui-ci ; mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand. »

Imaginez un instant que ces gens mêlés ont choisi Barabbas pour être relâché, un criminel condamné à mort, et ils ont condamné Jésus à sa place. Ainsi, Barabbas a profité temporairement d’une liberté non réclamée par Christ, parce que Christ avait consenti à être crucifié. Cependant : « On crucifia en même temps avec lui deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche » (Matthieu 27:38). Les noms de ces deux hommes ne sont pas inscrits dans la Bible, mais leur attitude envers Jésus et leur destinée ultime furent diamétralement différentes. Dans Luc 23:39-41, nous lisons : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais Celui-ci n’a fait aucun mal. »

Ce quatrième larron : « disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:42-43). Tous étaient des larrons méritant d’être punis. Un a vendu Jésus et a terminé sa vie par le suicide ; un fut bénéficiaire de la liberté pour un peu de temps seulement ; un L’outrageait en disant : « Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais le quatrième crut en Lui, recevant en récompense le salut et la vie éternelle. Donc, il crut en Jésus qui a payé la rançon de ses péchés par Sa mort. Mais Jésus est venu également pour que Ses brebis aient la vie et qu’elles soient dans l’abondance, nous déclare Jésus, dans Jean 10:10. Oui, nous avons la vie éternelle par Lui et l’abondance spirituelle aussi.

Dans Hébreux 2:9-10, Paul nous dit : « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. » Il est le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre Son exemple : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Alors, dans 1 Timothée 6:13-16, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Parmi les nombreux titres descriptifs de Jésus-Christ, le plus significatif est celui de Roi, parce que cela nous parle de Sa domination universelle. Le jour s’en vient : « qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11).

D’ailleurs, depuis qu’Il a créé toutes choses. Jésus est le Roi de Sa Création. Car : « l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à Lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5). Dans un sens, bien sûr, Jésus est le Roi des Juifs aussi, comme nous pouvons le voir dans Luc 1:33 : « Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne. » Mais Jésus est également le Roi de la rédemption : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14).

Le jour vient où tous les rois de la terre seront unis contre Lui. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant, et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS, » nous atteste Apocalypse 19:15-16. Pour le moment, servons-Le comme Roi et soyons-Lui soumis comme à notre Seigneur.

Le Seigneur ne nous demande jamais d’aller là où Il n’est pas allé avant. Il est le Capitaine, littéralement le Chef de notre Salut, et nous n’avons qu’à suivre notre Capitaine divin. Regardons ce que dit Hébreux 12:2 à Son sujet : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

Dieu L’a élevé à Sa droite, comme le Prince et le Sauveur, afin de donner à l’Israël de Dieu (Galates 6:16) la repentance et la rémission des péchés. « Et nous Lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui Lui obéissent, » nous affirme Actes 5:31-32. La même vérité formidable apparaît sous différentes formes dans les Écritures. Aux Juifs, Jésus a dit : « Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:26-30).

Jésus est celui qui illumine notre voie. « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus nous guide dans notre cheminement par Son Esprit : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Avec un tel Chef intrépide, un Exemple parfait, un Berger aimant, une Lumière claire, un Guide infaillible, nous devrions être heureux de Le suivre, même lorsque le chemin paraît difficile. Jésus est le but et le prix au bout du chemin. Pour Lui, Paul a dit : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:8-12).

Bien sûr que : « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande d’elles est la charité, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 13:12-13. Il existe un grand contraste entre maintenant et l’avenir. Nous voyons avec imprécision, mais, au moins, nous voyons. Nous connaissons partiellement, mais, au moins, nous connaissons. Or, ce que nous allons voir et connaître dans l’avenir nous appartient déjà, mais seulement par l’espérance et par les promesses. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

La vie chrétienne connaît beaucoup de tels paradoxes. Nous savons que nous sommes des enfants de Dieu. Cela nous est confirmé dans Romains 8:14, « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. » Et pourtant, nous attendons toujours l’adoption, car : « nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:23). « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous déclare Paul, dans Romains 8:29-30. Et pourtant, Romains 8:17 nous affirme que : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

Présentement, en Christ : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire, » nous dit Paul, dans Éphésiens 1:13-14. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous dit Paul, dans Romains 8:22-23.

Mais par le Saint-Esprit, nous sommes scellés, alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Donc, nous possédons déjà la rédemption par le sang de Christ : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-15). Or, Paul savait que : « après avoir annoncé l’Évangile dans cette ville-là, et y avoir fait plusieurs disciples, ils retournèrent à Lystra, à Iconium et à Antioche ; fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et leur représentant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:21-22).

Le salut a des dimensions du passé, du présent et du futur dans tous ses aspects. Jésus a déclaré que : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Comme possession présente, elle nous est offerte par une alliance déjà accomplie. Mais il nous faut être encouragé, comme Paul l’a fait avec Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Nous connaissons notre Sauveur par la foi, mais le jour vient où nous allons Le connaître comme Jésus nous connaît.

Avec cette compréhension, Paul ne peut qu’exprimer sa joie en disant : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36). Les hommes de science et les philosophes ont pu découvrir plusieurs belles choses sur l’univers lorsqu’ils ont eu des pensées de révérences envers Dieu. Mais Sa majesté et Son but pour la création demeurent au-delà de leur compréhension.

Comme disait si bien Job concernant Dieu : « Qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter ; qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur la face des champs ; qui met en haut ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont en deuil au faîte du bonheur ; qui dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains ne viennent à bout de rien ; qui prend les sages dans leurs propres ruses, et le dessein des pervers est renversé » (Job 5:9-13). Non seulement Ses jugements sont incompréhensibles, mais même Ses voies et Ses ressources.

L’apôtre Paul s’exprime ainsi, dans Éphésiens 3:8-12 : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Paul parle ainsi parce que, à un certain moment donné, il a eu l’unique expérience d’être enlevé en esprit et il : « fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:4-7).

Nous allons apprendre beaucoup dans les siècles à venir, parce que Dieu : « nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Et nous allons : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Nous pouvons avoir une bonne mesure de paix et de joie dès maintenant, en Christ, mais il y a encore beaucoup à expliquer. Lors de la création d’une nouvelle terre, un jour, nous allons apprendre la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence et qui gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ. Nous allons apprendre à aimer comme Jésus : « que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9).

Son extraordinaire don du salut et de la vie éternelle, que nous comprenons déjà sans le comprendre complètement, nous savons en effet que c’est un don d’amour et de grâce, de paix et de joie. Malgré que nous ne puissions tout décrire présentement, nous pouvons simplement Lui dire, par gratitude : « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). Un de ces dons est notre compréhension de la Création de Dieu, par Néhémie qui nous affirme ceci : « Toi seul es l’Éternel ! tu as fait les cieux, les cieux des cieux, et toute leur armée ; la terre, et tout ce qui y est ; les mers, et toutes les choses qui y sont. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l’armée des cieux se prosterne devant toi » (Néhémie 9:6).

La Bible nous déclare clairement que : « l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, » à partir de rien (Exode 20:11). « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous confirme Hébreux 11:3. Dés le premier verset de la Bible, nous apprenons que : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Donc, Dieu a appelé à l’existence les cieux et la terre, ainsi que l’univers entier. Ce qui nous confirme qu’avant cette création, rien n’existait. Alors que cet enseignement est clair et facilement compréhensible, il semble très difficile d’y croire.

La création à partir de rien est tellement étrangère à notre expérience qu’elle ne peut être comprise que si elle nous est révélée par Dieu. On nous enseigne que la recréation de la terre fut terminée à la fin du sixième jour. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux » (Genèse 2:1-4).

À l’exception de certains miracles accomplis par Jésus, une telle création n’a pas eu lieu depuis, et nous avons de la difficulté à croire que c’est en effet arrivé parce que cette expérience nous est tellement étrangère. Notre difficulté à comprendre vient du fait que nous sommes des créatures pécheresses et charnelles. Nos esprits sont brouillés par le péché. Dans 1 Corinthiens 2:14, nous pouvons lire : « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » Puisque la doctrine de la création est fondamentale pour le reste des Écritures, nous ne pouvons la négliger simplement parce qu’elle est difficile à comprendre. Seul l’homme et la femme convertis peuvent saisir les choses de Dieu, car : « l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:15-16.




D.450 – Souffrance et triomphe de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 1:8, nous lisons clairement : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. » Dans ce dernier livre de la Bible, nous découvrons à plusieurs occasions l’expression « Je suis » déclarée par le Christ glorifié se reportant toutes à Sa victoire ultime. Cependant, dans les Psaumes, nous voyons sept différentes déclarations de « Je suis » par Christ, mais cette fois prophétisant Ses souffrances. On les retrouve dans quatre Psaumes messianiques, tous écrits 1 000 années avant l’apparition de Christ dans la chair humaine. Néanmoins, chaque Psaume est cité dans le Nouveau Testament comme étant accompli par Christ.

La première citation se trouve dans Psaume 22:7-8 : « Mais moi, je suis un ver, et non un homme ; l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se raillent de moi ; ils ouvrent la bouche, ils secouent la tête. » Jésus est comparé à un ver écarlate qui meurt afin que ses petits puissent vivre. En mourant, le ver dégage un fluide écarlate qui protège et nourrit ses petits. Le deuxième se trouve dans Psaume 40:18 : « Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » Ce verset nous indique Son entière soumission au Père, Son Libérateur, qu’Il implore de ne pas tarder à venir à Son secours.

Le troisième est dans Psaume 69:9 : « Je suis devenu un étranger pour mes frères, et un inconnu pour les fils de ma mère. » Nous voyons cela dans Jean 7:2-5 : « Or, la fête des Juifs, appelée des Tabernacles, approchait. Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. » La quatrième prophétie se trouve dans Psaume 69:21-23 : « L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis languissant ; j’ai attendu de la compassion, mais il n’y en a point ; des consolateurs, mais je n’en trouve pas. Ils mettent du fiel dans ma nourriture, et dans ma soif ils m’abreuvent de vinaigre. Que leur table devienne un piège devant eux, et un filet dans leur sécurité ! »

En contraste des souffrances solitaires de Christ, il y a les gloires qui suivront. Le premier des « Je Suis » se trouve au début de notre message, dans Apocalypse 1:8, suivi d’un autre proclamant cette grande vérité. Dans Apocalypse 1:9-11, nous lisons : « Moi Jean, votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation et au règne, et à la patience de Jésus-Christ, j’étais dans l’île appelée Patmos, pour la parole de Dieu, et pour le témoignage de Jésus-Christ. Je fus ravi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme celle d’une trompette, qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée. »

Notez que Jean n’est pas monté au ciel, mais il fut ravi en esprit tout en étant sur la terre et il entendit cette voix qui lui dit d’écrire aux sept Églises qui sont en Asie mineure. Nous allons étudier ces sept Églises pour réaliser comment Jésus est en train de corriger certaines anomalies ou défauts qui se sont infiltrés dans Son Église au fil des siècles et que Jésus veut absolument corriger afin de rendre Son Épouse pure pour l’éternité. Vous remarquerez que Jésus S’adresse à l’ange de chaque Église pour faire passer Son message et non à un individu dans la congrégation. La première de ces Églises avait été fondée par Paul à Éphèse durant ses nombreux voyages en Turquie.

Dans Apocalypse 2:1-2, Jésus dit : « Écris à l’ange de l’Église d’ÉPHÈSE : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs. » Cette Église, fondée par Paul, avait grandi dans sa précision doctrinale et dans l’attention qu’elle portait aux Écritures. Les membres mettaient leur centre d’intérêt sur la pureté de leur leadership et étaient très vigilants contre toute forme d’enseignement faux. La plupart d’entre nous prendrions cette sorte d’Église comme un exemple rafraîchissant à suivre, surtout dans ces jours d’indifférence et souvent de théologie hérétique.

Mais soudainement, Jésus leur dit : « Tu as souffert, tu as eu de la patience, et tu as travaillé pour mon nom, et tu ne t’es point découragé. Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité » (Apocalypse 2:3-4). Paul avait fondé cette congrégation dans les années 60 et déjà, dans les années 90, elle avait perdu son premier amour, ce que Jésus voulait absolument corriger. Alors, dans Apocalypse 2:5, Christ leur dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place. »

« Toutefois tu as ceci, c’est que tu hais les actions des Nicolaïtes, lesquelles je hais aussi, » leur déclare Jésus, dans Apocalypse 2:6. Le chef des apôtres avait mis en garde les anciens des Églises contre l’attitude dominante de ces Nicolaïtes. « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Éphèse était une bonne congrégation, mais le Seigneur ressuscité avait noté quelque chose contre elle. Apparemment, malgré toute son attention pour la doctrine et la pureté de son leadership, cette Église avait abandonné son premier amour (Apocalypse 2:4). Elle était déchue de cet amour qu’elle avait démontré plusieurs années auparavant, lorsque Paul avait appelé les anciens afin de les encourager. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang » leur dit-il, dans Actes 20:27-28.

« Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. Veillez donc, vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau » (Actes 20:29-38).

S’éloigner du premier amour était tellement sérieux que le Seigneur a averti Éphèse de se repentir sinon : « j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). L’autorité qu’ils possédaient de représenter Christ en tant que Son Église leur serait enlevée. Une doctrine précise ne devrait jamais altérer notre amour pour le peuple ou pour la vérité. « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7). Donc, à celui qui vaincra Jésus lui donnera de manger de l’arbre de la vie, ce qui est équivalent d’avoir la vie éternelle.

Dans Apocalypse 2:8-10, nous lisons : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SMYRNE : Voici ce que dit le Premier et le Dernier, qui a été mort, et qui a repris la vie : Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche,) et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. »

Le Seigneur Jésus reconnaissait bien cette petite Église aux prises avec les calomnies de ceux qui se disent Juifs, mais ne le sont pas. Cette petite Église n’est pas mentionnée ailleurs dans le Nouveau Testament. Mais cette congrégation valait la peine d’être mentionnée. Jésus la considérait très  différemment de nos mouvements religieux d’aujourd’hui avec leurs énormes auditoriums et leurs grandes chorales. La plupart du monde vante ces églises qui enlèvent les restrictions doctrinales pour attirer et plaire aux gens iniques et populaires. Smyrne était pauvre, troublée par ceux qui haïssaient le message de Dieu, et souffrait toutes sortes de tribulations pour ses œuvres. Quelques-uns des membres furent jetés en prison pour leur volonté à être identifiés à la vérité.

Des générations se sont écoulées. Depuis, quelque chose du même genre est arrivé aux églises du monde occidental. Les pays qui le font semblent éparpillés dans le monde « civilisé ». Que Dieu nous protège d’avoir de telles attitudes. Mais Celui qui se tient parmi les chandeliers de Son Église voyait Smyrne comme riche et digne de la couronne de vie. Jésus a loué cette petite Église et l’a encouragé à demeurer fidèle. Dans Apocalypse 2:10, Christ lui dit : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » Lorsque le Roi donnera Ses récompenses à partir de Son trône de jugement, ces fidèles, persécutés, pauvres, troublés, et ces âmes emprisonnées entreront dans l’éternité avec de grandes richesses et une liberté joyeuse.

« Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24). Maintenant, regardez la merveilleuse promesse que Jésus réserve à cette belle congrégation, dans Apocalypse 2:11 : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort. »

Dans Apocalypse 2:12-14, le Seigneur dit : « Écris aussi à l’ange de l’Église de PERGAME : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants : Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône ; et tu retiens mon nom, et tu n’as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. »

Ce corps de croyants, vivant dans un environnement méchant, mérite d’être noté. Ils ont tenu fermement à Christ, même dans une ville où Satan habitait. Un de leurs membres, Antipas, fut tué à cause de sa foi. Malgré cela, l’Église de Pergame est demeurée fidèle dans son témoignage spirituel, une petite lumière dans une mer de méchanceté. Mais peut-être à cause de la pression qui les entourait, Jésus les a avertis contre deux doctrines destructives qui fleurissaient parmi eux. La première fut celle de Balaam : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:15-16). La deuxième doctrine destructive fut celle des Nicolaïtes, à laquelle leur sœur à Éphèse fut également confrontée et dont Jésus fait mention dans Apocalypse 2:14-15 : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. Pareillement, tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes ; ce que je hais. »

Balaam était un prophète bien connu à l’époque et qui accepta volontairement de maudire la nation d’Israël pour un gros montant d’argent. Mais, même si Dieu n’a pas permis que Son peuple d’Israël soit maudit, Balaam a continué à promouvoir son erreur et Israël a sombré dans le péché. « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré », déclare Jude, dans Jude 1:11. Les Écritures parlent très peu des Nicolaïtes. Le mot veut dire « conquérant du peuple ». Cet enseignement s’est développé dans la hiérarchie d’une certaine église dans les décennies qui ont suivi et, vers la fin du deuxième siècle, il fut bien établie dans les villes majeures.

Jésus a mis en garde contre ce genre de leadership. « Et Jésus, les ayant appelés, leur dit : Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité. Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous ; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave, comme le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Matthieu 20:25-28). Donc, Jésus était définitivement contre ceux qui dominaient sur le peuple. Voilà pourquoi Jésus félicite les Éphésiens en déclarant, dans Apocalypse 2:6 : « Toutefois tu as ceci, c’est que tu hais les actions des Nicolaïtes, lesquelles je hais aussi. »

Ensuite, Jésus dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de THYATIRE : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a les yeux comme une flamme de feu, et les pieds semblables à un cuivre très fin. Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu souffres que la femme Jésabel, qui se dit prophétesse, enseigne et séduise mes serviteurs, pour les engager dans la fornication, et leur faire manger des choses sacrifiées aux idoles » (Apocalypse 2:18-20). La lettre de Jésus à Thyatire est la plus longue des sept inscrites dans l’Apocalypse. Malgré que cette Église eût été fidèle, avec beaucoup de charité, et grandissait évidemment en réputation et en nombre, Jésus a utilisé un langage assez dur pour corriger son comportement.

Nous ne savons pas si la femme qui était si dominante dans l’Église portait vraiment le nom de Jésabel, mais elle s’était déclarée prophétesse. Sa « sœur » de l’Ancien Testament était une méchante reine et la femme du roi Achab d’Israël au temps du prophète Élie. Ses mauvaises actions sont enregistrées dans sept chapitres de 1 Rois, ce qui est plus que n’importe quelle femme dans l’histoire d’Israël. La Jésabel de Thyatire se permettait de séduire les serviteurs de Dieu à commettre la fornication et à manger la viande sacrifiée aux idoles. Il n’est pas clair si le Seigneur parlait de fornication physique entre les membres de l’Église, mais la pratique de sacrifier aux idoles – fornication spirituelle – était une rébellion contre le second commandement. « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5).

Ceux qui commettaient l’adultère avec elle entraient, comme on dit, dans les profondeurs de Satan. L’adultère était très commun au sein des religions païennes du temps, mais même si ce n’était que l’adultère spirituel, ceux qui se disent de Christ ne peuvent pas adorer d’autres dieux. « Israël, ne te réjouis point, et ne sois pas transporté de joie comme les peuples, de ce que tu t’es prostitué en abandonnant ton Dieu ! Tu as aimé le salaire de la prostitution sur toutes les aires de froment », déclare Osée 9:1. Que Dieu nous protège contre un enseignement et un leadership pareils.

Dans Apocalypse 3:1, Jésus dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SARDES : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles : Je connais tes œuvres ; tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. » L’Église à Sardes a reçu la plus triste des lettres de l’Apocalypse. Cette Église semblait vouloir passer pour vivante dans son entourage, mais Jésus voyait son témoignage et sa réputation, et Il avait conclu qu’elle était morte. Dans le monde d’aujourd’hui, plusieurs endroits ont de grandes salles vitrées, avec de grandes croix sur leurs façades et des inscriptions portant le nom de christianisme écrit sur toute leur propriété et, pourtant, ils sont morts, spirituellement parlant. Ce sont des églises qu’on pourrait comparer à des monuments ou des pierres tombales dans les cimetières, conçus pour honorer la mémoire d’hommes et de femmes fidèles des générations passées qui furent vivantes pendant un temps, ayant de solides réputations envers Dieu, mais dont les familles se sont éventuellement éloignées de Dieu.

Mais, même à Sardes, il y en avait un petit nombre qui est demeuré fidèle malgré que l’Église se fut en allé à la dérive, tout comme il existe des familles présentement qui sont demeurées avec un héritage chrétien. Le conseil à Sardes, ainsi qu’à ces familles fidèles, est : « Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai vers toi » (Apocalypse 3:3). L’Église à Philippe a reçu le même conseil : « Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous », leur déclare Paul, dans Philippiens 4:9. Recevoir un héritage est bien beau, mais chacun de nous sera jugé selon son œuvre, ce qu’il aura accompli pour l’œuvre de Christ.

Nous arrivons maintenant à l’Église de Philadelphie où Jésus déclare, dans  Apocalypse 3:7-8 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de PHILADELPHIE : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre : Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. » Philadelphie est la seule Église qui n’a reçu aucune correction de la part de Jésus. Elle avait peu de force parce qu’elle tenait à prêcher sur deux fondations : La Parole de Dieu et le Nom de Jésus, le seul Sauveur. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ », nous confirme aussi Paul, dans       1 Corinthiens 3:11. À cause de cela, cette congrégation était peu fréquentée.

Et sur les fondations écrites : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). Et tout est inspiré par Dieu, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Philadelphie avait fidèlement gardé ces principes éternels et, pour cela, elle a reçu cette porte ouverte que personne ne peut fermer.

L’introduction de Jésus à l’Église de Philadelphie cite celui qui a la clef de David, suggérant une référence à la maison du Roi où nous découvrons que : « Ainsi fut achevé tout l’ouvrage que le roi Salomon fit pour la maison de l’Éternel. Puis Salomon fit apporter ce que David, son père, avait consacré, l’argent, l’or et les ustensiles, et il les mit dans les trésors de la maison de l’Éternel » (1 Rois 7:51). Jésus a utilisé ce verset pour démontrer Son autorité en tant que Roi dans Son Royaume. « Je le vêtirai de ta tunique, et le ceindrai de ta ceinture ; je mettrai Ton autorité entre ses mains, et il sera le père des habitants de Jérusalem et de la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David ; il ouvrira, et nul ne fermera ; il fermera, et nul n’ouvrira. » Le trésor du Royaume éternel n’est pas une richesse physique : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:11-13).

Mais, tout comme les dix vierges dans Matthieu 25:1-4, où Jésus nous déclare que : « le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent au-devant de l’époux. Or, cinq d’entre elles étaient sages, et cinq folles. Les folles, en prenant leurs lampes, n’avaient point pris d’huile avec elles. Mais les sages avaient pris de l’huile dans leurs vaisseaux, avec leurs lampes », la porte ouverte représente une opportunité d’utiliser les ressources du Roi pour Son profit et non pour une garantie de succès personnel. Le Roi nous offre les ressources, mais le travail et l’utilisation des ressources sont notre responsabilité. Et nous aurons à répondre pour nos actions, un jour. Si nous utilisons bien ces ressources que Dieu nous offre, même ceux de la « synagogue de Satan » viendront se prosterner à nos pieds, selon la déclaration de Jésus. « Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée » (Apocalypse 3:9). Et toute langue confessera que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Mais, dans Apocalypse 3:14-16, Jésus déclare : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Le Seigneur a utilisé un langage intensif pour corriger cette Église, la dernière à laquelle Jean devait écrire. Laodicée était dangereusement proche de l’escarpement et d’être désavouée par le Chef de l’Église.

Certaines Églises de nos jours croient vraiment qu’elles sont autosuffisantes et qu’elles n’ont vraiment besoin de rien, leur système de doctrines étant fixé depuis parfois des siècles, sans avoir été vérifié scrupuleusement dans la Parole de Dieu afin de se débarrasser des influences néfastes exercées par les gens de la Synagogue de Satan, au sein même du christianisme. Mais Jésus n’est pas d’accord avec elle et dit : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17).

Les richesses mondaines, un grand nombre de propriétés, ainsi que la reconnaissance populaire avaient aveuglé ses membres, de même que ses leaders, au sujet de leur véritable condition spirituelle. Ils se disaient riches à cause de ce qu’ils avaient amassé et croyaient n’avoir besoin de rien. Mais selon la perspective de Jésus, ils étaient malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. La cause terrible de cette destitution spirituelle, c’est qu’ils sont devenus tièdes. C’est comme s’attendre à recevoir un verre d’eau froide pour se désaltérer dans les grandes chaleurs, ou une tasse de thé chaud pour se réchauffer dans les temps de froidure, mais recevoir tout à la température de la pièce, ni rafraîchissant, ni réchauffant. Aucun effet bienfaisant. Cette Église goûtait comme le monde qui l’entourait. « A ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? », comme le disait si bien Paul, dans    2 Corinthiens 2:16. Toutes de « bonnes personnes » se mêlant bien à la communauté.

Malgré cette évaluation, cette Église appartenait toujours au Seigneur et, parce qu’Il l’aimait, Jésus lui conseille : « d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3:18). Ils avaient besoin d’oindre leurs yeux afin de voir les valeurs éternelles du Seigneur. Dans Apocalypse 3:19, Jésus leur dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. » La balle est maintenant dans leur camp et Christ leur déclare : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (vs 20-21). Être tiède garde le Seigneur à l’extérieur. Quelle honte qu’une telle chose puisse arriver à une église !

Revenez à Jésus qui nous confirme continuellement qu’Il est le Je Suis et écoutez ces deux beaux témoignages de Sa part. Dans Apocalypse 1:18, Jésus nous confirme : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [la tombe, et le séjour des morts] et de la mort. » Dans Apocalypse 22:16, Jésus nous laisse avec ces paroles : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » À nous tous maintenant de réagir, avant qu’il ne soit trop tard.




D.448 – Histoire de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 15:1-2, nous lisons : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. » Le mot « Évangile », traduit en langue anglaise, est « gospel » qui veut littéralement dire « histoire de Dieu » et qui provient d’une forme plus ancienne, « God spell ». Le mot grec est euaggelion d’où vient le mot « Évangile » qui signifie « un bon message » ou « bon messager ». Le préfixe eu veut dire « bon » et aggelion signifie « messager ». Ainsi, l’Évangile est la merveilleuse histoire de Dieu qui doit être prêchée comme d’un ange envoyé de Dieu. Le mot est normalement employé dans le sens de « bonne nouvelle », directement de Dieu envoyé aux âmes perdues par un Dieu sauveur.

Comme le déclare le texte, c’est un message qui doit être annoncé par Son messager et reçu littéralement une fois pour toutes par ceux qui sont enseignés. C’est un message par lequel vous pouvez être sauvés (v. 2) si vous le gardez. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6). C’est un message dynamique de Christ, car c’est la puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite.

C’est également un message qui a été maintenant manifesté par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. « Or, je sais qu’en me rendant auprès de vous, je viendrai avec la plénitude des bénédictions de l’Évangile de Christ. Je vous conjure donc, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ, et par l’amour de l’Esprit, de combattre avec moi dans les prières que vous ferez à Dieu pour moi ; afin que je sois délivré des incrédules de Judée, et que mon ministère à Jérusalem soit agréable aux Saints ; en sorte que, par la volonté de Dieu, j’arrive chez vous avec joie, et que je me repose avec vous. Que le Dieu de paix soit avec vous tous ! Amen », déclare Paul, dans Romains 15:29-33.

C’est un Évangile éternel à annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et Lui donnez gloire, car l’heure de Son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources des eaux. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Alors l’apôtre Paul nous avertit, dans Galates 1:8-9 : « Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

Les prédicateurs ne réalisent pas la gravité et les conséquences du faux message de l’évangile qu’ils répandent dans le monde présentement. Pourtant, Jésus avait insisté sur la prédication de Son Évangile, venant directement du ciel, qui nous annoncerait le moyen de parvenir au salut. Jésus leur déclara : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Je sais en Qui j’ai cru pour être sauvé. Êtes-vous certain du message de celui qui vous a été prêché ? Vérifiez toutes choses afin de n’accepter que la pure vérité.

Dans 2 Timothée 1:8-12, Paul encourage son jeune évangéliste en disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. »

Un individu qui pense qu’il est chrétien, ou souhaite être chrétien, n’est probablement pas encore un chrétien. Un converti devrait le savoir, nous dit l’apôtre Jean. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). C’est une question de conviction, à savoir Qui l’on connaît et non ce que l’on connaît. Paul était direct quand il a avoué : « Je sais en Qui j’ai cru », c’est-à-dire, il connaissait le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Mais comment pouvons-nous savoir que nous possédons la vie éternelle ? En premier lieu, nous le savons parce que Jésus l’a déclaré dans Sa Parole.

En plus, Jésus nous connaît ! « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). En ceci, nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’Il nous a donné de Son Esprit. Et nous avons vu et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu, nous déclare Jean dans 1 Jean 4:13-15. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Si le Saint-Esprit est vraiment devenu une partie de notre vie, comme c’est sûrement le cas si nous sommes venus à Christ en tant que pécheurs perdus, ayant confiance en Lui, seulement pour le pardon et le salut, Lui confiant nos vies et nos âmes éternelles, alors nous en viendrons à aimer la Parole qu’Il a inspirée. « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde Sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:3-6).

Il y a plusieurs autres choses que nous pouvons connaître lorsque nous savons que nous sommes sauvés. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être  conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:28-31).

Jésus était vraiment humain : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). Il existera toujours cette incapacité pour les humains physiques de saisir comment un Dieu omnipotent et omniscient puisse être devenu humain. Pourtant, c’est clairement l’enseignement des Écritures. Notez bien que toutes choses furent incorporées dans la vie de Jésus lorsqu’Il fut engendré, exactement comme ceux qu’Il appellerait ensuite Ses frères :

1- Le Christ ressentirait la faim, la douleur et la fatigue. L’apôtre Pierre nous dit : « Qui outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). Dans Matthieu 4:2, nous lisons : « Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. » Et dans Jean 19:28-30, nous lisons : « Après cela, Jésus, voyant que tout était accompli, dit, afin que l’Écriture fût accomplie : J’ai soif. Or il y avait là un vase plein de vinaigre. Ils emplirent donc de vinaigre une éponge, et l’ayant mise autour d’une tige d’hysope, ils la lui présentèrent à la bouche. Et quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit. »

2- Jésus a connu la tentation par Satan. Dans Luc 4:1-2 : « Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là ; mais après qu’ils furent passés, il eut faim. » Christ fut éprouvé en toutes choses aussi. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Et dans Hébreux 2:18, nous découvrons : « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. »

3- Christ pouvait représenter l’humanité entière en donnant Sa vie et en versant Son sang précieux pour elle. « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). Jésus Lui-même a déclaré à un moment donné : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:31-32).

4- Christ fut identifié à Adam, dans 1 Corinthiens 15:45-47, lorsque Paul nous dit : « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. »

5- Jésus est monté au ciel, dans Actes 1:9-11 : « Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. » Paul nous confirme, dans Éphésiens 4:10 : « Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. »

L’apôtre Paul nous rend, en tout simplicité, ce qui s’est passé pour la première fois au ciel avant l’avènement de Christ. Dans Philippiens 2:6-8, nous lisons : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Le mot « dépouillé », en grec ekenosen, veut dire littéralement « se vider » de tout pouvoir qu’Il possédait auparavant. Jésus S’est donc vidé Lui-même en prenant la forme de serviteur. C’est alors qu’Il a revêtu la figure d’un homme.

Remarquez l’action dans les verbes. Dans Hébreux 10:5-7, il est bien dit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. » Une fois vidé de tout Son Sang, Il est devenu obéissant jusqu’à la mort sur la croix. Dans Philippiens 2:7-11, nous pouvons lire : « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Mais pendant que Jésus prêchait aux gens, Il leur parlait souvent en paraboles. Dans Marc 12:1-3, nous lisons : « Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles : Un homme planta une vigne, il l’environna d’une haie, et y creusa un pressoir, et y bâtit une tour, puis il la loua à des vignerons, et s’en alla. Et dans la saison il envoya un de ses serviteurs vers les vignerons, afin de recevoir d’eux du fruit de la vigne. Mais l’ayant pris, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide. » Cette parabole de la vigne avait un sens évident, car même les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens s’approchèrent de lui, parce qu’ils savaient que Jésus parlait contre eux. Et ils lui dirent : « Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné l’autorité de les faire ? » « Alors ils tâchèrent de le saisir ; car ils connurent bien qu’il avait dit cette similitude contre eux ; mais ils craignirent le peuple ; c’est pourquoi le laissant, ils s’en allèrent. Ensuite ils lui envoyèrent quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, pour le surprendre dans ses discours, » nous dit Marc 12:12-13.

La même parabole est citée dans Matthieu 21:33-41 où Jésus déclare : « Écoutez une autre similitude : Il y avait un père de famille qui planta une vigne ; il l’environna d’une haie, il y creusa un pressoir et il y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons, et s’en alla faire un voyage. La saison des fruits étant proche, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recevoir les fruits de sa vigne. Mais les vignerons, s’étant saisis des serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et en lapidèrent un autre. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même. Enfin[,] il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils ! Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : C’est ici l’héritier ; venez, tuons-le, et nous saisissons de son héritage. Et l’ayant pris, ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Quand donc le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui répondirent : Il fera périr misérablement ces méchants, et il louera sa vigne à d’autres vignerons, qui lui en rendront les fruits en leur saison. »

Mais Christ poursuit aux versets 42 à 46 et Il leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. Et quand les principaux sacrificateurs et les pharisiens eurent entendu ces paraboles, ils reconnurent qu’il parlait d’eux ; et ils cherchaient à se saisir de lui ; mais ils craignirent le peuple, parce qu’il regardait Jésus comme un prophète. »

Mais il y a une autre question qui est souvent soulevée par cette parabole, tout comme par d’autres paraboles mentionnées dans les autres Évangiles. C’est-à-dire, si la Bible est exacte dans la citation des mots prononcés par Jésus dans Son enseignement, alors pourquoi les auteurs des Évangiles l’ont-ils variée dans l’explication d’une parabole ou une déclaration ? Comme par exemple dans Jean 10:33-39, où : « Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. Ils cherchaient donc encore à se saisir de lui ; mais il échappa de leurs mains. »

Il faut cependant se rappeler que Jésus parlait probablement en araméen, tandis que le texte biblique est en grec. De plus, deux des évangélistes, Marc et Luc n’étaient pas présents, alors ils ont dû recevoir leur version de quelqu’un qui était présent. Dans Luc 1:1-4, nous pouvons lire : « Plusieurs ayant entrepris d’écrire l’histoire des choses dont la vérité a été pleinement établie parmi nous ; selon que nous les ont transmises ceux qui dès le commencement les ont vues eux-mêmes, et qui ont été les ministres de la Parole ; j’ai cru aussi, très excellent Théophile, que je devais te les écrire par ordre, moi qui les ai toutes examinées avec soin ; afin que tu reconnaisses la certitude des choses dont tu as été instruit. » La flexibilité de la traduction est possible par les différents traducteurs même si les Écritures nous confirment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

La doctrine de l’inspiration divine des Écritures s’applique, non au processus utilisé, mais plutôt au résultat accompli. L’Esprit de Dieu était libre d’utiliser la recherche de l’auteur, le vocabulaire et le style de l’auteur dans son travail, en autant qu’il n’y avait pas d’erreurs dans le résultat final. Les styles d’écritures de Matthieu, Marc, Luc et Jean sont différents, mais le résultat final dans leur travail est intact. En effet, les petites différences de styles nous indiquent véritablement l’œuvre du Saint-Esprit dans les témoignages des évènements par chacun des évangélistes, sans collusion, mais simplement un exposé de chaque événement à partir d’une perspective différente. Mais l’histoire ou l’Évangile de Dieu se rapporte à la seule Personne qui pouvait S’identifier comme le « Je Suis ».

Au moment de Son arrestation, Ses accusateurs ont voulu Le questionner. « Mais Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni ? Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Marc 14:61-62). Or, les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus pour Le faire mourir ; et ils n’en trouvaient point. Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre Lui ; mais leurs dépositions ne s’accordaient pas, déclare Marc, dans Marc 14:55-56. Ce n’était pas la première fois que Jésus S’identifiait comme le seul Dieu éternel existant.

Lors d’une occasion, à Jérusalem, Jésus avait déclaré aux pharisiens : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Et Jésus leur dit : « Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. Ils lui disaient donc : Toi, qui es-tu ? Et Jésus leur dit : Ce que je vous dis, dès le commencement. J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à condamner en vous ; mais celui qui m’a envoyé est véritable, et les choses que j’ai entendues de lui, je les dis dans le monde. Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père » (Jean 8:23-27).

Jésus a rendu Ses paroles très claires, quelques minutes plus tard, lorsqu’Il a confirmé, dans Jean 8:58 : « En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, Je suis. » Mais lorsque le souverain sacrificateur, se levant au milieu du sanhédrin, interrogea Jésus : « Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni ? Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème ; que vous en semble ? Alors tous le condamnèrent comme étant digne de mort. Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant : Devine ! Et les sergents le frappaient avec des bâtons » (Marc 14:61-65). Imaginez, Jésus avait commis le crime capital du blasphème en déclarant être Dieu.

« Je suis » est, en réalité, le nom véritable de Dieu. Lorsque Moïse fut appelé par Dieu du buisson ardent : « Moïse dit à Dieu : Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:13-15).

On peut compter pas moins de 196 « Je suis » dits par Christ dans la Bible. Voici un exemple, dans Jean 14:6, où Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » En vérité, Notre-Seigneur Jésus-Christ est l’Éternel et, comme Jésus le déclare si bien dans Apocalypse 22:13 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »




D.447 – Loi sur loi, règle sur règle

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 28:12-14, Dieu dit : « C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter. Aussi la parole de l’Éternel sera pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là ; afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris. C’est pourquoi, écoutez la parole de l’Éternel, hommes moqueurs, qui dominez sur ce peuple de Jérusalem. » Ce passage familier est souvent cité, à partir du verset 10, comme un moyen pour enseigner la Bible, verset par verset. Cependant, le contexte est celui d’un avertissement au peuple d’Éphraïm, c’est-à-dire, le Royaume du Nord d’Israël dans le temps de la division du royaume.

Ésaïe châtie les prêtres et les prophètes qui auraient dû enseigner la Parole de Dieu au peuple, mais qui sont devenus des soûlons, laissant le peuple dans la confusion spirituelle. Alors, criait Ésaïe : « A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? » Avant qu’ils grandissent dans la connaissance de Dieu, ils devaient s’instruire ligne sur ligne, un peu ici, un peu là, car ils étaient encore des enfants charnels dans les matières spirituelles. Une réprimande semblable fut également administrée aux premiers chrétiens et serait encore davantage nécessaire aujourd’hui. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Une telle admonestation est grandement nécessaire de nos jours, alors que, dans la plupart des églises chrétiennes, la nourriture ne s’en tient entièrement qu’au lait. L’Église doit revenir à la nourriture solide pour les hommes et les femmes faits, pour ceux qui, par l’habitude de la pratique de l’étude de la Bible, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. Paul abordait l’entropie spirituelle des élus à Corinthe lorsqu’il leur dit : « Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? » (1 Corinthiens 6:5). Le mot pour honte utilisé dans ce verset vient du grec entrope et veut dire « tourner vers l’intérieur » ou « inversion ». Il est utilisé une seule autre fois dans 1 Corinthiens 15:34 où Paul déclare : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. »

Évidemment, cette variété spéciale de « honte » est associée au fait de prendre certains problèmes survenant entre chrétiens et de les amener vers les juges du monde au lieu de les régler entre chrétiens. Dans le temps de Paul, au lieu d’utiliser la sagesse divine envers les non convertis, les chrétiens entropiques ont utilisé la sagesse du monde pour régler leurs problèmes spirituels. Cette attitude inversée n’était rien d’autre que de la confusion spirituelle. Le mot moderne pour « entropie » est essentiellement le même mot grec (entrope). Dans la science, l’entropie est la mesure du désordre dans un système donné. La loi universelle de l’entropie dicte que tout système tend à se désagréger dans le désordre ou la confusion, s’il est laissé à lui-même. Cette tendance ne peut être renversée que par une source d’énergie qui vient d’en dehors du système.

La loi universelle scientifique ressemble drôlement au domaine spirituel. Une personne qui se tourne vers l’intérieur afin de tirer sur sa propre source de pouvoir, ou qui chercherait une force venant d’une source extérieure inefficace, l’amènerait éventuellement dans la confusion spirituelle et même à la mort. Mais lorsque Christ entre dans cette vie, cette personne devient une nouvelle création en Jésus. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:17. Au-travers du Saint-Esprit et des Saintes Écritures : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

La loi de l’entropie spirituelle est donc transformée en : « loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, [et qui] m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:2-4).

Et soudainement, nous reconnaissons que : « Mieux vaut la tristesse que le rire ; car, par la tristesse du visage, le cœur devient joyeux, » nous déclare Ecclésiaste 7:3. En général, les gens aiment rire et beaucoup d’humoristes professionnels gagnent très bien leur vie en racontant des situations comiques. Même dans le domaine du ministère chrétien, les prédicateurs qui peuvent garder leur auditoire éveillé sont souvent les plus populaires, spécialement parmi les plus jeunes.

Sans doute, l’humour a sa place, mais il doit être gardé en clairvoyance. Salomon possédait tout et avait tout essayé, incluant les activités promouvant le rire et la joie, mais il fut rapidement désillusionné. « J’ai dit en mon cœur : Allons, que je t’éprouve maintenant par la joie, et jouis du bonheur ; mais voici, cela est aussi une vanité. J’ai dit du rire : Insensé ! et de la joie : A quoi sert-elle ? J’ai résolu en mon cœur de livrer ma chair à l’attrait du vin, tandis que mon cœur se guiderait avec sagesse, et de m’attacher à la folie, jusques à ce que je visse ce qu’il est bon aux hommes de faire sous les cieux, pendant le nombre des jours de leur vie » (Ecclésiaste 2:1-3).

En effet, parfois une partie de la comédie est mauvaise, car elle se perd trop souvent dans les films d’aujourd’hui et les comédies télévisées. Concernant ce problème, la Bible nous dit « surveillez-vous » : « Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu » (Éphésiens 5:2-5).

Il est très intéressant de noter que nous ne voyons jamais Jésus, ni Paul ou aucun de autres apôtres rire au sujet d’une histoire divertissante, mais nous voyons Jésus pleurer, comme : « quand il fut près de la ville, en la voyant, il pleura sur elle, et dit : Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! mais maintenant elles sont cachées à tes yeux » (Luc 19:41-42). Lors d’une autre occasion, Jésus a même déclaré : « Malheur à vous qui êtes rassasiés, parce que vous aurez faim. Malheur à vous qui riez maintenant ; car vous vous lamenterez et vous pleurerez » (Luc 6:25). Pareillement, l’apôtre Jacques a dit : « Sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse » (Jacques 4:9).

Il y a beaucoup d’endroits dans la Bible qui nous encouragent à être joyeux et heureux. C’est aussi cela que de fonder notre caractère loi sur loi et règle sur règle. Dans un monde plein de larmes, il est possible de passer : « comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 6:10. Sachant fort bien que : « celui qui porte la semence pour la répandre, marche en pleurant ; mais il reviendra en chantant de joie, quand il portera ses gerbes » (Psaume 126:6).

Regardons cette belle histoire d’amour : « Alors Booz dit à Ruth : Écoute, ma fille, ne va pas glaner dans un autre champ ; et même ne sors point d’ici, et reste avec mes servantes ; regarde le champ où l’on moissonnera, et va après elles. Voici, j’ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Et si tu as soif, tu iras boire à la cruche, de ce que les serviteurs auront puisé. Alors elle se jeta sur sa face, se prosterna contre terre, et lui dit : Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, que tu me reconnaisses, moi qui suis étrangère ? Booz répondit, et lui dit : Tout ce que tu as fait à ta belle-mère, depuis la mort de ton mari, m’a été entièrement rapporté, comment tu as laissé ton père, et ta mère, et le pays de ta naissance, et comment tu es venue vers un peuple que tu ne connaissais point hier, ni avant. Que l’Éternel te rende ce que tu as fait ! et que ta récompense soit entière de la part de l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier ! Et elle dit : Mon seigneur, je trouve grâce à tes yeux ; car tu m’as consolée, et tu as parlé selon le cœur de ta servante, bien que je ne sois pas, moi, comme l’une de tes servantes » (Ruth 2:8-13).

Ce passage contient l’instruction inhabituelle de Booz à ses serviteurs concernant Ruth, après qu’elle lui eut demandé la permission de glaner après ses serviteurs. Non seulement Booz le lui a permis, mais il a également commandé aux serviteurs de laisser tomber des poignées de grains afin de lui faciliter la tâche. Il est intéressant de noter que Booz semble dire à Ruth : « Regarde le champ où l’on moissonnera, et va après elles. Voici, j’ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Et si tu as soif, tu iras boire à la cruche, de ce que les serviteurs auront puisé. » Ceci devait être un cadeau délibéré de Booz à Ruth sans qu’elle le sache. Booz alors, tout comme son descendant Jésus-Christ, a fourni ce qui représentait le pain de vie, comme cadeau gracieux à sa future épouse. Dans ce sens Booz est un type de Christ et Ruth était un type de chaque croyant destiné à devenir l’épouse de Christ.

Et les gerbes représentent la Parole de Dieu de laquelle nous pouvons glaner les grains pour la vie de notre âme. Notre Dieu du ciel S’est vu réjoui de nous laisser beaucoup de grains dans le champ de Ses Écritures, afin que nous puissions nous pencher et glaner en passant. Notre « Booz » au ciel a payé la rançon pour nos péchés, alors que nous glanons chaque morceau de Sa Parole et, tout comme David, nous pouvons déclarer : « Je me réjouis de ta Parole, comme celui qui trouve un grand butin » (Psaume 119:162). Nous sommes en belle compagnie, car voici ce qu’Abraham a fait.

Dans Genèse 22:5-12, nous lisons : « Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. Et Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac son fils ; puis il prit dans sa main le feu et le couteau, et ils s’en allèrent tous deux ensemble. Alors Isaac parla à Abraham son père, et dit : Mon père ! Abraham répondit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Et ils vinrent au lieu que Dieu lui avait dit, et Abraham y bâtit l’autel, et rangea le bois ; et il lia Isaac son fils, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Mais l’ange de l’Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham, Abraham ! Et il répondit : Me voici. Et il dit : Ne porte pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »

Nous tendons à croire « qu’adorer » veut dire chanter, ou témoigner, ou entendre un sermon. C’était bien loin de la vérité, ici, car Abraham avait véritablement l’intention d’offrir Isaac, son fils unique, en accord avec le commandement de Dieu de Lui offrir ce fils unique. Et en plus, Isaac était consentant à être offert en sacrifice. Dans Genèse 22:6, nous lisons : « Et Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac son fils ; puis il prit dans sa main le feu et le couteau, et ils s’en allèrent tous deux ensemble. » Et notez bien : Isaac n’était pas un petit bébé, car Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac, son fils.

La première fois que le mot hébreux pour « adorer » est utilisé, c’est dans Genèse 18:1-3 où nous pouvons lire : « Puis l’Éternel apparut à Abraham aux chênes de Mamré, comme il était assis à la porte de la tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre ; et il dit : Mon Seigneur, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point outre, je te prie, devant ton serviteur. » L’acte suprême d’adoration était également de sacrifier son fils, si Dieu l’avait requis. Il avait tellement confiance en Dieu que : « Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19).

Ainsi, Abraham pouvait dire à ses serviteurs que lui et Isaac reviendraient vers eux. « Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. Mais quand lui a-t-elle été imputée ? Est-ce lorsqu’il a été circoncis, ou lorsqu’il ne l’était pas ? Ce n’a point été après la circoncision, mais avant. Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:8-12).

Dans Romains 4:20-22, Abraham : « n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. » Dans le Nouveau Testament, le mot pour « adorer » veut essentiellement dire « se prosterner devant Dieu ». Il est utilisé pour la première fois lorsque des hommes de qualité sont venus adorer Jésus. Dans Matthieu 2:1-2 : « Jésus étant né à Bethlehem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. »

Comme Abraham, grand homme sur terre, s’est jadis prosterné devant trois êtres qui sont venus du ciel, ainsi trois grands hommes sur la terre, avec leur précieux cadeaux, sont venus adorer Celui qui est descendu du ciel, le Seul et Unique Jésus qui était digne de recevoir la véritable adoration. Alors : « Soyez toujours joyeux », nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:16. La plupart du monde croit que le plus court verset de la Bible est Jean 11:35 : « Et Jésus pleura. » Mais le verset plus haut est encore plus court dans le grec original. Dans un sens, ces deux versets sont un complément l’un de l’autre. Car Jésus pleura afin que nous puissions nous réjouir éternellement.

Christ est mort afin que nous puissions vivre. Jésus S’est fait pauvre afin que nous puissions être riches éternellement. Lorsque Christ est ressuscité et a rencontré les femmes qui revenaient du sépulcre vide : « l’ange, prenant la parole, dit aux femmes : Pour vous, ne craignez point, car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à Ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit. Alors elles sortirent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent l’annoncer à Ses disciples » (Matthieu 28:5-8).

Alors, cette grande joie vient du même mot grec « soyez joyeux », et Sa victoire sur le péché et Sa mort nous fournissent la plus grande des raisons de nous réjouir. Le contraste entre souffrir et se réjouir est présent tout au long du Nouveau Testament, avec la souffrance qui précède toujours la joie. Sa première mention fut dans les béatitudes où Jésus a déclaré : « Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » (Matthieu 5:11-12). Mais la plus belle place où cette joie apparaît est dans Apocalypse 19:7-8 où nous lisons : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. »

Dans ce grand et merveilleux jour : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5). Alors, dans la joie et la réjouissance, nous pouvons bâtir notre vie présente à la lumière de notre vie future. « Comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:10.

Réjouissez-vous dans le Seigneur : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:8-12).

Vous ne devriez plus avoir de problèmes, sauf selon Matthieu 24:9-10 où Jésus déclare : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. » Très souvent, dans ces temps de salut facile et de l’enseignement erroné de paix et de prospérité, nous entendons un ministre déclarer : « Lorsque vous deviendrez chrétien, tous vos problèmes seront terminés. » Il est douteux que quelqu’un puisse croire une telle déclaration. Car ce concept n’est pas biblique. En effet, la Bible nous enseigne le contraire. Aux premiers chrétiens, Christ a promis : « vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé. Or, quand ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre ; je vous dis en vérité que vous n’aurez pas achevé d’aller par toutes les villes d’Israël, que le Fils de l’homme ne soit venu » (Matthieu 10:22-23). Lui-même eut plusieurs problèmes. Dans Jean 15:18-19, Jésus a déclaré : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. »

Plus tard, après avoir éprouvé plusieurs problèmes, l’apôtre Jean a écrit : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:13-16). Ces problèmes peuvent prendre différentes formes, à force de vivre dans le monde dirigé par Satan qui crée des afflictions spécifiques, mais que Dieu permet afin que Son but se fasse. Soit comme une discipline pour un péché personnel, ou soit pour une persécution venant de l’extérieur pour apprendre.

Mais pendant que les troubles viennent, tout n’est pas perdu. Car Jésus nous rassure par ces Paroles : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Au-travers de notre Sauveur, nous avons la force de rencontrer chaque difficulté de notre vie avec paix, réjouissance et victoire. Par Lui, nous recevons la promesse qu’au-travers l’éternité : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

C’est armé de cette connaissance et de ce pouvoir que les premiers chrétiens ont commencé leur prédication. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4). Dieu avait donné deux grandes missions à Son peuple pour répandre la Bonne Nouvelle. Et les deux nécessitaient de prêcher la Parole dans le monde entier. Mais les deux mandats rencontraient tellement de résistance que Dieu Lui-même fut obligé de S’impliquer de force pour faire obéir Son peuple. Après le grand Déluge : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre ; et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains » (Genèse 9:1-2).

C’était une extension du mandat donné à Adam et Ève au tout début, la mission de remplir la terre. Dans Genèse 1:28, nous voyons que : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Les descendants de Noé, cependant, décidèrent de demeurer à Babel et de se faire un nom. « Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:4-9).

Plus de 2 000 ans plus tard, le Seigneur donna à Ses disciples une autre mission mondiale : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature » (Marc 16:15). Ensuite, vint le Saint-Esprit et bientôt : « la Parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7). Mais ils demeuraient à Jérusalem au lieu de se répandre dans toute la terre. Alors, une fois de plus, Dieu est intervenu et : « en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Actes 8:1).

Enfin commença l’obéissance à la grande mission, car Jean nous dit : « Ensuite je regardai, et voici une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue ; ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main ; et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau » (Apocalypse 7:9-10). Ce sont ceux qui, tout au long des siècles, ont donné leur vie à Dieu et à Son Christ. Mais dans les derniers temps, à ce nombre s’ajoutera les tièdes de Laodicée.

Dans Apocalypse 7:13-15, nous pouvons lire : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. »




D.446 – Adoration d’idoles et de démons

Par Joseph Sakala

Dans Deutéronome 32:15-18, nous lisons : « Mais Jeshurun (Israël) s’est engraissé, et a regimbé. Tu es devenu gras, gros et épais. Il a abandonné le Dieu qui l’a fait, et a méprisé le Rocher de son salut. Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers ; ils l’ont irrité par des abominations ; ils ont sacrifié à des idoles, qui ne sont point Dieu ; à des dieux qu’ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n’ont point redoutés. Tu as abandonné le Rocher qui t’a engendré, et tu as oublié le Dieu qui t’a formé. » Cette terrible accusation se trouve dans le chant d’adieu de Moise, écrit juste avant que les tribus d’Israël se préparent à entrer dans la Terre Promise.

Peut-être que Moise pensait au veau d’or qu’Aaron avait préparé pour Israël lorsque : « tous enlevèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles ; et ils les apportèrent à Aaron, qui les prit de leur main, les travailla au ciseau, et en fit un veau de fonte. Alors ils dirent : Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte » (Exode 32:3-4). Aaron et le peuple savaient fort bien que le veau en fonte n’était pas des dieux, mais ils savaient aussi que plusieurs esprits invisibles dans le monde étaient dans le camp et vivaient dans ces images que le monde adorait. Ces esprits malins avaient sûrement des pouvoirs qu’ils pouvaient utiliser afin d’impressionner leurs adorateurs par la magie que dégageait le veau d’or.

Ce fut également un problème dans l’Église primitive. Paul avertissait déjà les nouveaux convertis à Corinthe : « Que dis-je donc ? que l’idole soit quelque chose ? ou, que ce qui est sacrifié à l’idole, soit quelque chose ? Non ; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons » (1 Corinthiens 10:19-21). Les dernières paroles de Jean au peuple furent : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles ! Amen » (1 Jean 5:20-21).

C’est devenu également un sérieux problème aujourd’hui, non seulement dans les pays où des images et des esprits sous forme animale abondent, mais aussi dans les cultes du Nouvel Âge. À cela, on peut ajouter les églises dominantes qui ont dilué les enseignements bibliques avec des idoles humaines. « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:5-7.

Lorsque Satan lui-même a suggéré à Jésus de l’adorer : « Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:10-11). Nous avons besoin de nous remémorer ces passages et suivre Son exemple. Qu’est-ce que vous adorez et comment ? Plusieurs personnes professent croire en Dieu, ou en plusieurs dieux, et les adorent de manières différentes. Mais adorez-vous le véritable Dieu de toute la création ou une idole ? Cette question pourrait être plus difficile à répondre que vous croyez. « Des idoles, » vous pourriez demander, « mais je n’ai pas d’idoles ! Je ne m’abaisserais jamais au point d’adorer un objet physique comme un dieu ! » Il y a des « faux dieux » qui traînent dans votre esprit, alors que vous ne le réalisez même pas.

La plupart d’entre nous rejetterions la notion que nous puissions adorer une idole. Nous pensons qu’adorer une idole ne pouvait être fait que par d’anciens peuples ignorants qui se prosternaient devant une image faite de bois gravé ou de pierre sculptée en l’honneur d’une supposée divinité. Certainement, faire cela serait de l’idolâtrie. Qu’est-ce que l’idolâtrie ? Le dictionnaire définit l’idolâtrie comme l’adoration d’un objet physique comme étant un dieu. Ou l’attachement immodéré ou la dévotion à quelque chose. Plusieurs étudiants de la Bible sont familiers avec le problème continuel du peuple d’Israël concernant son idolâtrie enregistrée dans l’Ancien Testament. Combien de fois Dieu a-t-Il averti Israël et Juda au sujet de l’idolâtrie qui est spécifiquement défendue par Dieu ?

C’était vraiment sérieux pour Lui. « Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20:1-6).

Quand le peuple n’écouta pas les avertissements, il a enduré des punitions sévères par les guerres et la captivité. Car Dieu sait que les vrais idoles sont dans l’esprit et non sur un piédestal d’églises. Au-travers Son prophète Ézéchiel, Dieu les mit en garde contre les idoles dans leur cœur. « Fils de l’homme, ces gens-là portent leurs idoles dans leur cœur ; et la pierre d’achoppement qui les a fait tomber dans l’iniquité, ils y attachent leur regard. Me laisserai-je consulter par eux ? C’est pourquoi parle-leur et dis-leur : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tout homme de la maison d’Israël qui porte ses idoles dans son cœur, et qui attache ses regards à la pierre d’achoppement qui l’a fait tomber dans l’iniquité, s’il vient vers un prophète, moi l’Éternel, je lui répondrai en vue de ses nombreuses idoles, afin de saisir dans leur propre cœur ceux de la maison d’Israël, qui se sont éloignés de moi avec toutes leurs idoles » (Ézéchiel 14:3-5).

« C’est pourquoi dis à la maison d’Israël : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Revenez, détournez-vous de vos idoles, détournez vos regards de toutes vos abominations. Car quiconque de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent en Israël, s’éloigne de moi, place ses idoles dans son cœur et attache les regards sur la pierre d’achoppement qui l’a fait tomber dans l’iniquité, s’il vient auprès d’un prophète pour me consulter par son moyen, moi l’Éternel, je lui répondrai moi-même : Je tournerai ma face contre cet homme-là, afin qu’il serve d’avertissement, et qu’il passe en proverbe ; et je le retrancherai du milieu de mon peuple. Et vous saurez que je suis l’Éternel, » ajoute Dieu, dans Ézéchiel 14:6-8.

Est-ce que les chrétiens modernes sont immunisés contre l’idolâtrie ? Malheureusement non. L’apôtre Jean nous dit ceci, dans 1 Jean 5:18-21 : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles ! Amen. » De quelles idoles Jean parle-t-il ? Il peut être question d’idole physique, mais cette Écriture nous réfère encore plus aux choses pour lesquelles nous avons une dévotion immodérée. Tout ce qui s’attire notre attachement plus que Dieu est une idole. Si nous plaçons notre épouse, nos enfants, ou tout autre membre de la famille devant Dieu, nous ne sommes pas digne de Lui.

Jésus était très sérieux lorsqu’Il a déclaré ceci : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera » (Matthieu 10:37-39). Les gens du monde peuvent placer les poursuites de la vie devant Dieu. Donc, tout peut devenir le « veau d’or » pour nous si nous décidons de le placer devant notre obéissance au Dieu Créateur. Les individus peuvent éprouver une dévotion à de fausses idées. La création nous crie qu’il y a un Créateur Tout-Puissant, un Maître-designer des complexités de la vie et de tout ce qui existe, mais l’homme n’a pas voulu adorer le Créateur.

L’homme a plutôt décidé de se créer son propre dieu. Pourtant : « ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:19-25).

Certains préfèrent adorer l’évolution comme créateur « dieu » et fournisseur de la vie, croyant que leurs ancêtres venaient d’une « soupe primordiale », comme l’appelait le biologiste soviétique Alexandre Oparin dans sa théorie sur les origines de la vie. Alors, la question que nous devrions nous poser est : « Est-ce qu’il y a quelque chose que je place devant Dieu ? Qu’en est-il de ma carrière dans la poursuite de l’argent ? » Si nous convoitons les richesses, nous commettons l’idolâtrie ! Dans Colossiens 3:5-8, Paul nous dit : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. »

Tout peut devenir une idole, si nous le classons devant Dieu. Quelques-uns mettent un vice, une mauvaise habitude ou la poursuite du plaisir devant Dieu. Qu’en est-il du sexe, de la drogue, de la musique, des sports, des jeux vidéos ou tout autre amusement ? Nous pourrions penser que nous adorons Dieu, mais il faut absolument faire attention pour que nous adorions le véritable Dieu. Jean 4:24 nous enseigne que : « Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. »

Qu’est-ce que c’est qu’une doctrine de démons ? Dans 1 Timothée 4:1-5, nous lisons : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. » Dans le chapitre 1 de son épître à Timothée, Paul le met en garde contre les faux docteurs et les hérésies qu’ils prêchent comme étant correctes dans les églises qui sont séduites.

Il faisait évidemment allusion aux agnostiques avec leurs fausses doctrines et leurs bas standards moraux. Dans le chapitre 4, Paul avertit qu’il y aura de faux enseignants dans les derniers temps, c’est-à-dire, de nos jours, dans nos églises. Paul avait reçu un enseignement explicite du Saint-Esprit et il n’y avait rien de vague dans ses instructions. Les faux docteurs enseigneraient de ne pas se marier et commanderaient de s’abstenir de certaines viandes, entre autres instructions dans le chapitre. Que peut-on dire de ceux qui empêchent leurs leaders de se marier ? Ou de ceux qui insistent sur certains régimes alimentaires pour des raisons spirituelles ?

Ces « doctrines » feraient en sorte que certains chrétiens se détourneraient de la foi, surtout chez les chrétiens dont le discernement n’est pas complet et qui se laisseraient prendre dans le piège des esprits séducteurs enseignant des doctrines de démons. Le mot grec pour « détourner » est apostesontai qui veut dire « tomber de la position originale », dans le cas, ici, c’est « la foi ». Les docteurs seront des hypocrites prêchant des mensonges et dont la conscience sera cautérisée. De ces hommes, Paul dit, dans Galates 1:9 : « Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

Dans ces jours de grande apostasie, nous avons désespérément besoin de connaître la doctrine biblique concernant les démons (Satan et sa cohorte), car leur influence a dramatiquement incliné l’éducation des jeunes dans leur culture. Donc, nous devons mettre les autres en garde et les renseigner au sujet des doctrines de démons. Aux leaders de Son époque, Jésus a dit ceci, dans Matthieu 23:13 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez point vous-mêmes, et n’y laissez point entrer ceux qui veulent y entrer. »

Dans Matthieu 23, Jésus a prononcé huit malheurs contre les leaders religieux de Son temps. Celui cité plus haut les condamne parce qu’ils refusaient aux gens la liberté que Jésus apportait aux hommes par la Nouvelle Alliance. Le premier message formel que Jésus a prêché fut tiré de la grande prophétie d’Ésaïe 61. « L’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur » (Luc 4:18-19).

Plus tard, l’apôtre Paul a déclaré : « Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi » (Galates 3:23-24). Ces dirigeants religieux, justes à leurs propres yeux, étaient tellement en amour avec leur prestige et leur position dans la société qu’ils refusaient carrément aux gens de se réjouir dans la liberté apportée par Christ, en gardant les portes de la prison de la justice légaliste fermées, même à ceux qui réagissaient positivement à la Bonne Nouvelle du Royaume. Paul a également dit : « Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5:1).

Il est intéressant de noter comment Jésus condamnait les deux groupes, pharisiens et saducéens, pour le même problème. Pourtant, ils étaient très différents dans leurs comportements. Les pharisiens étaient analogues aux légalistes de nos jours, tandis que les saducéens aux libéraux. Les deux camps se vantaient de leur « inspiration » ainsi que de leur connaissance des Écritures. Leur erreur commune était de créer de la distorsion dans la vérité divine avec des interprétations qui brouillaient le message de Dieu. Ils fermaient ainsi la porte qui empêchait les gens de se libérer du joug de la loi. « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie : dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:20-21). Que Dieu garde tous ceux qui veulent sortir d’une telle confusion religieuse !

Dans Philippiens 3:2-3, Paul nous dit : « Prenez garde aux chiens ; prenez garde aux mauvais ouvriers ; prenez garde à la fausse circoncision. Car c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. » Malgré que notre salut soit sécurisé, Paul nous avertit contre la possibilité d’être séduit. « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:8). Notre foi pourrait faire naufrage. « En gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer » (1 Timothée 1:19-20).

« Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen, » nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:17-18. Ce ne sont pas de fausses menaces : « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:18-21).

Voilà la raison des descriptions des versets d’aujourd’hui. Des chiens, littéralement ou comme métaphore, ne sont jamais utilisés positivement dans les Écritures. « Ma vigueur est desséchée comme la brique ; ma langue est attachée à mon palais, et tu m’as couché dans la poussière de la mort. Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. » (Psaume 22:16-17). Et, dans Esaïe 56:10-11 : « Les gardiens de mon peuple sont tous aveugles ; ils ne connaissent rien. Ce sont tous des chiens muets, qui ne peuvent aboyer, voyant trouble, se tenant couchés, aimant à sommeiller. Les chiens sont voraces, ils ne peuvent se rassasier. Et les bergers sont sans intelligence, suivant tous leur propre voie, courant chacun à ses profits, jusqu’au dernier. »

Jésus Lui-même a déclaré : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). Il faut en effet se méfier des chiens. Ceux qui sont motivés par le mal tombent également sous une condamnation sévère. « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? » (Matthieu 7:15-16) Ceux qui sont motivés par l’argent à prêcher à leurs brebis qu’elles peuvent aller au ciel, alors que Jésus nous déclare que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), sont considérés comme de faux prophètes.

« Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres, » nous prédit Paul, dans 2 Corinthiens 11:13-15. « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre, » nous déclare Paul, dans Tite 1:16. D’autres faux ministres sont ceux qui exigent la circoncision comme une preuve de conversion. Ce sont les « mutilateurs » de l’ancienne alliance.

« C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi. Vous voyez quelle grande lettre je vous ai écrite de ma propre main. Tous ceux qui veulent se rendre agréables, selon la chair, vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n’être pas persécutés pour la croix de Christ. Car les circoncis eux-mêmes ne gardent point la loi ; mais ils veulent que vous soyez circoncis, afin de se glorifier dans la chair. Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert de rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance, » insiste Paul, dans Galates 6:10-15.

« Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité, » nous confirme Jésus, dans Matthieu 7:22-23. Ces ministres se doivent de lire ces passages bibliques et de se repentir avant qu’il ne soit trop tard pour eux, car leurs noms pourraient être effacés du livre de vie. Cependant, il n’est toujours pas trop tard. Mais un jour, il le sera, car, dans Apocalypse 20:15, il est écrit : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. »

Le feu de la géhenne sera ici sur terre. D’abord, il sera allumé par Dieu pour recevoir la bête et le faux prophète, lors de l’avènement de Jésus, pour rendre témoignage du sort de ces deux sbires qui auront été séduits par Satan, juste avant que celui-ci soit banni pendant mille ans dans l’abîme préparé pour lui et ses démons. La géhenne était une falaise près de Jérusalem où les gens allaient porter leurs rebuts pour la destruction par le feu et l’endroit était bien connu du temps de Jésus. Alors, Jésus faisait souvent référence à la géhenne pour la destruction des corps humains aux temps de la fin.

Plusieurs faux prophètes prêchent que le feu de la géhenne n’est que symbolique et ne devrait pas être pris littéralement. Si c’est vrai, la réalité doit être si indescriptible, qu’il ne peut être symbolisé que par un éternel étang de feu. Peut-être est-ce une étoile lointaine, puisque les étoiles sont essentiellement des étangs de feu, et ceux qui n’obéissent pas à Dieu seront projetés : « Dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par Sa puissance glorieuse » (2 Thessaloniciens 1:8-9).

Plutôt que de questionner la réalité de la Géhenne, qui est la destination juste de tous ceux qui rejettent et ignorent le vrai don de salut disponible par l’amour infini et la souffrance de Dieu Lui-même en Christ pour leurs péchés, ces hommes et femmes devraient venir vers Christ dans la foi. Et c’est alors qu’ils apprendraient que : « Dieu [a] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie, » nous déclare Paul, dans Romains 5:8-10.




D.443 – Prêché dans toute la création

Par Joseph Sakala

Paul nous parle de l’Évangile de Christ, dans Colossiens 1:22-24, et nous assure que : « Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église. » Souvent, nous entendons dire par des chrétiens : « Pourquoi nous exciter tant sur la création, pourquoi ne pas prêcher simplement l’Évangile ? »

Mais une telle question révèle une fausse connaissance de ce que l’Évangile est, car l’Évangile consiste, non seulement en l’œuvre rédemptrice de Christ, mais en toute Sa personne et en Son œuvre aussi. Le message de l’Évangile éternel, c’est d’adorer Celui qui a créé le ciel et la terre, et la mer, et les sources des eaux, tels que décrits dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. »

Ailleurs, l’Évangile inclut Son Royaume à venir également, comme dans Matthieu 4:23 où : « Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. » De la création à la rédemption, jusqu’à l’ultime restauration de toutes choses, car tout fait partie de la bonne nouvelle de l’œuvre et de la personne de Christ. Nous voyons dans certains passages que l’Évangile fut prêché à toute créature ou, mieux traduit, à toute création. Alors, quel était le message de l’Évangile dont Paul était si jaloux ?

Il était respectueusement emballé par Christ qui, dans Colossiens 1:15, est présenté ainsi : « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Parfaitement Dieu : « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). Jésus est le Créateur de toutes choses, physiques et spirituelles : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16). Et Jésus continue de maintenir Sa création : « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:17). Il mène Son Église, lui assurant la victoire sur la mort : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18).

Il est le Rédempteur, le sacrifice parfait pour les péchés. Son but est : « de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par Sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles » (Colossiens 1:20-22). Et, éventuellement, Jésus va restaurer toute la création dans son état original, lors de Son avènement. Au fur et à mesure que nous reconnaissons et croyons les enseignements de Sa Parole, sur la Bonne Nouvelle de la création à la restauration de tout, nous pouvons continuer à être victorieux dans la foi établie par notre Créateur.

Jésus nous déclare : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:9-12). L’expression « se faire plaisir » n’est jamais mentionnée dans la Bible et « maintenir » est seulement utilisé en référence à l’hospitalité. Des activités comme faire bombance ou faire ripaille reçoivent plutôt de la condamnation dans les Écritures sauf pour des petits enfants au jeu. Pourtant, de nos jours, plusieurs églises ou organisations religieuses mettent une abondance d’emphase sur les divertissements et les spectacles pour attirer leurs membres, spécialement les plus jeunes.

C’est leur façon d’attirer leurs fidèles pour le Seigneur, disent-ils. C’est peut-être ainsi, mais c’est bizarre que ni le Seigneur, ni les apôtres, ni les prophètes ne nous l’aient dit dans la Parole de Dieu. Est-ce un programme gardé en réserve par Jésus spécialement pour les jeunes gens de cette génération ? En réalité, les véritables chrétiens ont quelque chose de bien meilleur et de plus durable que de se divertir et avoir du plaisir en ce bas-monde. Dieu nous déclare que : « Le cœur joyeux vaut un remède ; mais l’esprit abattu dessèche les os » (Proverbes 17:22). Alors que la Bible n’utilise jamais le mot « plaisir », on y trouve plusieurs mentions de la joie. En voici quelques uns :

Dans Jérémie 15:15-16, le prophète déclare : « Tu sais tout, ô Éternel ! Souviens-toi de moi, visite-moi, venge-moi de mes persécuteurs ! Ne m’enlève pas, en différant ta colère ; reconnais que je souffre l’opprobre pour toi ! Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! » L’apôtre Pierre nous dit : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Et dans Néhémie 8:9-10 : « Et Néhémie, le gouverneur, Esdras, sacrificateur et scribe, et les Lévites, qui instruisaient le peuple, dirent au peuple : Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force. » Nous devrions nous rappeler continuellement que Jésus, au-travers de Ses paroles, partage Sa joie avec nous afin que notre joie soit complète.

Suivons Jésus dans Luc 17:11-19. « Comme il allait à Jérusalem, il passait par le milieu de la Samarie et de la Galilée. Et entrant dans un bourg, il rencontra dix hommes lépreux, qui se tenaient éloignés ; et ils s’écrièrent : Jésus, Maître, aie pitié de nous ! Les ayant vus, il leur dit : Allez, et montrez-vous aux sacrificateurs. Et il arriva qu’en s’en allant, ils furent nettoyés. Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri. »

Pourtant, Jésus avait guéri les dix, mais seulement un a eu la reconnaissance de revenir vers Jésus pour le remercier de Sa merveilleuse délivrance. Nous sommes en premier lieu étonnés par l’ingratitude des neuf autres, jusqu’au moment où nous réalisons que pas plus de dix pourcent de ceux qui connaissent Jésus, prennent le temps de Le remercier pour leurs bénédictions innombrables quotidiennes, comme la vie, la liberté, la nourriture, un abri, la santé, la famille et spécialement un accès à la Bible et Son offre gratuit du salut, don de loin plus grand que la guérison spéciale reçue par les dix lépreux. Eux avaient reçu le nettoyage extérieur du corps, tandis que celui qui est revenu vers Jésus avait reçu le nettoyage intérieur de son âme lorsque le Seigneur lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri.

Ces paroles prononcées par Jésus se trouvent à quatre autres endroits dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 9:20-22 : « une femme qui était malade d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha par-derrière, et toucha le bord de son vêtement, car elle disait en elle-même : Si seulement je touche son vêtement, je serai guérie. Jésus, s’étant retourné et la regardant, lui dit : Prends courage, ma fille ! ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie dès cette heure-là. » Dans Marc 10:46-53, un : « aveugle, était assis auprès du chemin, demandant l’aumône. Et ayant entendu que c’était Jésus de Nazareth qui passait, il se mit à crier et à dire : Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! Et plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait encore plus fort : Fils de David, aie pitié de moi ! Et Jésus s’étant arrêté, dit qu’on l’appelât. Ils appelèrent donc l’aveugle, et lui dirent : Prends courage, lève-toi, il t’appelle. Et jetant son manteau, il se leva et vint vers Jésus. Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Et l’aveugle lui répondit : Maître, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a guéri. Et aussitôt il recouvra la vue, et il suivait Jésus dans le chemin. »

Lors d’une autre occasion, une femme se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, se mit à Lui arroser les pieds de ses larmes et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds et les oignait de parfum. « Alors, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour me laver les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a cessé de me baiser les pieds. Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle a oint mes pieds d’une huile odoriférante. C’est pourquoi je te le dis, ses péchés, qui sont en grand nombre, lui ont été pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés ? Mais il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée ; va-t’en en paix » (Luc 7:44-50).

Ce mot grec sozo, qui veut dire « sauver » paraît plusieurs autres fois. Par exemple : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur, » que nous trouvons dans Hébreux 7:25. Dix lépreux furent guéris, mais seulement un fut sauvé. Et la preuve de son salut s’est manifestée par sa foi en Christ et par sa gratitude, donnant gloire à Dieu. « Rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5:20). Ceux qui ne rendent pas grâces à Dieu pour toutes choses reçues, font partie du 90 % qui n’ont pas encore compris que Dieu demande ces choses pour Se former des élus.

Même dans nos prières, l’humilité doit primer avant tout. Jésus Lui-même nous dit : « Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens [qui récitent le rosaire, par exemple] ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:6-8). Dans Matthieu 6:1, Jésus S’adresse à beaucoup d’individus lorsqu’Il déclare : « Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. »

Ayant dit cela, Jésus utilise maintenant le singulier en S’adressant à ceux qui voudraient devenir Ses disciples. Au sujet de l’aumône, dans Matthieu 6:2-4, Jésus déclare : « Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » Ensuite, au sujet de la prière, Jésus nous dit ceci : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues [ou devant un mur de lamentations], afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » (Matthieu 6:5-6).

Quand un chrétien jeûne, c’est un acte personnel entre le chrétien et Son Dieu. Dans Matthieu 6:17-18, Jésus nous dit : « Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement. » Regardez de quelle façon Jésus veut nous voir prier : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Il devient évident que Notre Seigneur met beaucoup d’emphase sur le fait d’accomplir ces choses en privé. Car donner des aumônes ainsi que jeûner publiquement est souvent fait pour bien paraître devant les hommes ainsi que pour avoir l’air très spirituel. Mais Jésus nous déclare qu’ils reçoivent leur récompense. La prière en publique n’est certes pas à dédaigner surtout entre frères et sœurs dans une assemblée, lorsque quelqu’un prie tout haut au nom de tous les autres membres de l’assemblée. Mais si quelqu’un s’affiche devant tout le monde en apparaissant prier son Dieu en silence afin de démontrer sa grande piété à tous, cette prière ne vaut pas grand-chose, même si le prieur reçoit sa récompense en voyant les regards admiratifs des autres qui le prennent pour un grand saint.

Jésus a également profité de l’occasion afin de donner un modèle de prière dans Matthieu 6:9-13. Mais notez ce que Jésus ajoute : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres. »

Prêcher le pardon, c’est bien, mais si vous n’êtes pas capables de pardonner aux autres, cessez de faire l’hypocrite. À Timothée, Paul lui dit : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » (2 Timothée 4:1-2). La charge de Paul à son jeune évangéliste, juste avant son martyr, était fortement requise des chrétiens de son temps, à cause des persécutions et de l’apostasie de certains individus. Et ses paroles sont encore plus appropriées aujourd’hui.

L’admonition « d’insister en temps » mérite une note spéciale. Le mot grec ephistemi est traduit de façons variées, comme « sois présent », ou « sois à la portée », c’est-à-dire, sois toujours prêts. L’idée est simplement d’être là, faisant ce qu’il faut faire, au moment où c’est nécessaire. Dans ce contexte particulier, Paul veut dire que la responsabilité du chrétien est d’être là, avec les Paroles de Dieu, pour exhorter avec doctrine, reprendre et même censurer en toute patience, en instruisant, même lorsque nous sommes refoulés par celui qui nous écoute. Aux Colossiens, Paul a déclaré : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Cette charge de Paul s’applique, non seulement lorsque nous sommes en devoir, pour ainsi dire, mais en tout temps. Le chrétien doit toujours être prêt lorsque Dieu lui demande de servir. Paul pouvait bien nous placer une telle charge, car lui-même nous a servi d’exemple. « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:7-8). Donc, il pouvait bien dire à Timothée : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes » (2 Timothée 3:10-11). « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche, » nous dit Paul, dans 2 Timothée 4:6. Il était prêt à mourir comme il l’a toujours été pour parler au nom du Seigneur.

Paul était convaincu que : « La justice produira la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours » (Esaïe 32:17). L’exposition de la droiture dans le Nouveau Testament rend clairement que nous, qui avons reçu le travail de prêcher la droiture de Christ par la foi, sommes devenus Ses ambassadeurs. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:20-21). « Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:4-5).

Ainsi, le salut devient la possession magnifique de ceux dont le travail de Christ leur est imputé par la foi. Par contre, l’assurance du salut, accompagnée de la paix dans le cœur, n’est expérimentée que par ceux qui sont sauvés et qui pratiquent et marchent avec le Seigneur quotidiennement. « Cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut, quoique nous parlions ainsi. Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:9-12).

Nous pouvons savoir, en effet, que nous sommes sauvés simplement au-travers notre foi en Son travail et en Sa parole. Regardons ce que l’apôtre  nous dit, dans 1 Jean 5:13-14 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. » Cependant, afin de savoir si notre foi est réelle, Dieu nous a donné ce petit test. Dans 1 Jean 2:3-6, l’apôtre déclare : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

C’est sûrement notre assurance de salut et un avant-goût de Sa gloire divine ! Car : « c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20). La résurrection de Christ n’est pas moins cruciale à l’Évangile que la mort de Christ. Si Jésus n’est pas ressuscité des morts : « Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:18-20.

La résurrection de Christ nous assure d’abord de notre justification. En parlant de la foi d’Abraham et la droiture de Dieu envers lui, Paul nous écrit : « Étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:21-25). Dieu a déployé en nous Sa puissance afin que nous puissions Le servir efficacement au-travers de la résurrection de Jésus.

« Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, » nous dit Paul, dans Éphésiens 1:18-20. Dans Son état glorifié, Christ continue Son ministère en nous. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Finalement, la résurrection de Christ nous confirme qu’un jour nous aussi serons ressuscités, si nous mourons avant Son retour. « Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous » (2 Corinthiens 4:14). Reculons un peu  dans le temps et allons voir ce que Dieu nous dit de Satan, dans Genèse 3:14-15 : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Lorsqu’Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu, Dieu avait prononcé une malédiction épouvantable sur toute Sa création, et non seulement sur les humains. À partir de cet instant-là, la mort fut attachée à tout. Mais au même moment, Dieu a prédit la venue d’un Rédempteur qui rétablirait toutes choses.

Et ce Rédempteur serait nul autre que Christ. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Donc, Jésus est né pour mourir. Dans l’Évangile de Jean, Christ a identifié plusieurs raisons pour lesquelles Il est né. Considérez ces versets comme références. D’abord Christ est venu pour offrir la rédemption à tous ceux qui croiraient en Lui. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Il y a cependant plusieurs autres aspects sous ce parapluie de rédemption.

Jésus Lui-même a déclaré : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34). La volonté de Dieu était parfaite, même dans Son jugement, ainsi que dans Sa résurrection, lorsque Jésus a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30). Dans Jean 6:40, Jésus a également déclaré : « C’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. »

Dans Jean 7:15-18, nous découvrons que : « les Juifs étaient étonnés, et disaient de Jésus : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Plusieurs aspects de l’œuvre de Christ doivent se réaliser dans cette vie, car Jésus a déclaré ceci, dans Jean 10:10-11 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »

Son désir premier fut que nous ayons une relation éternelle avec Dieu. « Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole » (Jean 17:3-6). Mais Son but premier fut d’amener à son apogée Sa stratégie de rédemption.

Jésus savait fort bien qu’aucun aspect de Son œuvre ne pouvait avoir effet sans l’expiation du péché, qui n’était possible que par le sacrifice du sang pour ce péché. « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père, » nous a confirmé Jésus, dans Jean 15:13-15. « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11).

Voilà la véritable raison pourquoi Christ est venu la première fois, sur la terre. Mais Il reviendra une deuxième fois bientôt ; cependant, cette fois, pour établir Son Royaume ici-bas, avec Ses Élus pour gouverner avec Lui pendant mille années. Et ce Royaume sera éternel et ne sera jamais donné à une autre nation. En voici la preuve : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45). Voilà ce que les serviteurs de Dieu ont reçu pour mandat de prêcher dans toute la création. Et lorsque : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations … alors la fin arrivera, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 24:14.




D.442 – L’alliance éternelle

Par Joseph Sakala

Regardons ce que Paul déclare dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » C’est le seul verset dans le livre aux Hébreux qui nous parle spécifiquement de la résurrection de Christ. Il arrive à la conclusion du livre qui, pourtant, avait fait référence antérieurement au moins dix-sept fois à Sa mort pour enlever le péché, ce qui fut une alliance éternelle avec Son peuple.

Le thème de l’alliance est très fort dans le livre aux Hébreux. Le mot grec diatheke, qui est souvent traduit « testament », paraît plus souvent dans Hébreux que dans tout le reste du Nouveau Testament. Le mot veut dire « avoir un contact », spécialement pour la disposition d’un héritage. Il y a de nombreuses alliances mentionnées dans l’Écriture, mais l’auteur de ce livre est particulièrement concerné par la nouvelle alliance de Dieu avec Son Peuple, car elle devient la plus importante de toutes les Alliances. Cette Alliance est aussi appelée « plus excellente », comme dans Hébreux 7:22 : « Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. » Et encore dans Hébreux 8:6-7, où Paul déclare : « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. »

Elle est encore mieux définie dans Hébreux 8:10-13 : « Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. » Ce fut directement cité de Jérémie 31:33-34 : « Mais c’est ici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Christ est le Médiateur de cette nouvelle alliance par Sa mort.

« C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie. C’est pourquoi aussi la première alliance ne fut point établie sans effusion de sang, » nous dit Hébreux 9:15-18. L’héritage est éternel parce que l’alliance est éternelle. Le sang de cette alliance est le précieux sang de Christ que Dieu a ressuscité. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).

Dans 1 Jean 5:11, nous lisons : « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. » Cette déclaration de vérité fournit aux chrétiens beaucoup de pouvoir et de réconfort. Prenons le temps de méditer sur quelques-uns. « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:7). Les « trinitériens » ont fondé leur religion sur l’hypothèse que, dans le ciel, trois personnes rendent un témoignage. Mais il n’est pas écrit que trois personnes rendent témoignage. Il est écrit que trois rendent témoignage et notez que c’est le Père, la Parole, et le Saint-Esprit et ces trois-là sont UN ! Une seule personne ! Et remarquez maintenant, au verset 8, qu’il y en a encore trois sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois-là se rapportent à une seule chose. Inscrivez en mémoire que l’Esprit devient une chose ici, tout comme l’eau et le sang.

« Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est d’un plus grand poids ; or, c’est là le témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils » (1 Jean 5:9-11). Une étude de ce passage nous démontre que le témoignage mentionné n’est rien de moins que le fait que Jésus-Christ, la Parole, était le Fils unique de Dieu et qu’Il est mort en tant que parfait sacrifice pleinement suffisant pour nous donner la vie éternelle. Dans le texte, nous voyons que cette action de donner la vie éternelle est le travail de Dieu. « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance, » nous déclare Paul, dans Tite 3:5-7.

La vie éternelle est notre possession présente, car Dieu nous l’a donnée. Et ce don est fait aux individus, à nous, pas à une nation, ou même à une église, mais à ceux qui ont cru. Cette vie éternelle est continuelle ! Elle va durer pendant l’éternité et ne peut nous être enlevée. Il est inconcevable qu’un Dieu omnipotent puisse nous donner une vie éternelle « temporaire ». Nous sommes vivants en Lui, nés de nouveau, dans Sa famille. C’est une situation permanente. 1 Jean 5:20 nous déclare : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Notre vie trouve sa vitalité dans l’union vivante avec le Fils. Sa mort et Sa résurrection ont rendu possible la vie et, maintenant, Sa vie présente nous appartient. Son Esprit réside en nous, nous fournit notre vitalité et, puisque l’Esprit de Dieu est éternel, notre vie est éternelle. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13).

Il y a un merveilleux passage biblique qui prophétise le sacrifice de la mort de Christ, la rançon pour nos péchés, et Sa résurrection, résultant au salut de tous les pécheurs repentants. Il se trouve dans Ésaïe 53:9-12 où le prophète écrit ceci au sujet du Messie : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de Lui, et Lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. »

Ce passage fut écrit environ 600 ans avant la venue de Christ parmi nous pour accomplir ce plan de salut. Il contient probablement la plus complète et compréhensible exposition de l’œuvre du salut de Jésus sur la croix dans toute la Bible. Comment pouvait-il plaire à Dieu de frapper Son Fils unique qu’Il a Lui-même engendré par Son Esprit ? Cela ne pouvait seulement se faire qu’à cause de l’œuvre extraordinaire que cet acte pouvait accomplir. En effet, ce n’est qu’à ce moment que le plaisir de Dieu serait réalisé. Pour ce qui est de Jésus : « Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié » (v. 11). Après que le Père eut permis aux ennemis de Son Fils de Le frapper à mort, il allait devenir évident que c’était une « offrande pour le péché » et, ayant ainsi satisfait les exigences de Dieu, Il prolongera les jours du Fils.

Parce que Jésus a livré Sa vie à la mort, qu’Il a été mis au nombre des méchants sur la croix, qu’Il a porté les péchés de plusieurs et a intercédé pour les pécheurs, Il jouira du travail de Son âme, Il en sera rassasié ; « Mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui. » Cependant, même la mort ne pouvait le retenir et, aujourd’hui, Il vit dans un corps glorifié pour l’éternité. Alors, Jésus a pu proclamer à Jean : « J’ai été mort, et voici Je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et J’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18). « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:9-10). Quel merveilleux Sauveur nous avons !

Et parce qu’Il a fait cela, Il verra Sa postérité. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2:9-12).

Mais le plan de salut de Dieu date de longtemps. Dans Genèse 2:7-8, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. Et l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. » C’était le premier jardin et il devait être d’une beauté extraordinaire puisque Dieu l’a planté Lui-même. Chaque arbre était plaisant à voir avec son arrosoir pour l’entretenir. « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Et un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin ; et de là il se divisait et formait quatre bras » (Genèse 2:9-10). Et Dieu surveillait tout.

Mais un jour, tout en se promenant dans le jardin, Dieu S’aperçut qu’Adam et Ève n’y étaient pas. Pourtant : « ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (Genèse 3:8). Le péché avait pénétré dans le jardin et Adam et Ève devaient partir, laissant Dieu seul dans le jardin. « Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:22-24).

Plusieurs années plus tard, Dieu entra dans un autre jardin avec Ses amis. « Après que Jésus eut dit ces choses, il s’en alla avec ses disciples au-delà du torrent de Cédron, où il y avait un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples » (Jean 18:1). Là, dans le jardin de Gethsémani Ses disciples s’endormirent de nouveau, Le laissant encore seul : « Alors il s’éloigna d’eux environ d’un jet de pierre, et s’étant mis à genoux, il priait » (Luc 22:41). « C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:7-8), alors qu’Il attendait la mort qu’Il avait prononcée sur Sa création d’Adam et Ève, longtemps d’avance dans le premier jardin.

Il Lui restait encore un jardin où Il devait rester seul. Jean 19:41-42 : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ils y mirent donc Jésus, à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche. » Dieu avait marché seul dans le premier jardin, cherchant les Siens. Il S’est agenouillé seul dans le deuxième jardin, en priant pour les Siens. Il fut placé dans un sépulcre, étant mort pour les Siens. Ainsi, dans le Paradis de Dieu, où une rivière pure va couler : « l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu. »

Ensuite, dans Apocalypse 22:1-5 nous voyons : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »

Un des aspects les plus difficiles à comprendre pour un chrétien, c’est de saisir pourquoi Dieu laisse arriver certaines défaites ou certaines afflictions dans notre vie. Car ces afflictions retardent parfois notre témoignage et notre ministère pour Lui. David devait lui-aussi se poser ces questions, mais il semble avoir finalement compris le but de Dieu pour lui, car, dans Psaume 119:75-77, il déclare : « Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. Oh ! que ta bonté me console, comme tu l’as promis à ton serviteur. Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir. » Néanmoins, plusieurs serviteurs de Dieu étant sincèrement engagés dans leur travail pour Christ, tout en obéissant à Sa Parole au meilleur de leur connaissance, furent fauchés par la maladie ou par des ennemis de Dieu dans leur ministère.

D’autres ont été aux prises avec d’autres qui se disaient chrétiens ou ont subi d’autres embûches tout en se demandant pourquoi Dieu permettait de telles choses. Alors, que doit-on faire ? Quand l’affliction arrive, nous devons simplement avoir confiance en Dieu, sachant que ce qu’Il permet, Il le fait en pleine connaissance des résultats et que notre affliction développe notre foi et notre fidélité. Dieu est notre Créateur et, au-travers de Christ, devient notre Père céleste. « D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à Sa sainteté » (Hébreux 12:9-10).

Dieu sait des choses que nous ne connaissons pas. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Ces versets nous sont familiers, mais ils s’avèrent les plus belles promesses de la Bible pour nous. Toutefois, ils deviennent également les plus difficiles à croire dans les moments de pertes et d’afflictions. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 1:20-22).

Dieu connaît la fin de tout, dès le commencement, mais pas nous. Voilà pourquoi Paul déclare ceci, dans 1 Corinthiens 13:12 : « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. » Nous n’avons pas à nous creuser l’esprit jusqu’au retour de Christ. Ce que nous devrions faire, c’est simplement de mettre notre foi en Lui en toute assurance que Lui nous donnera la connaissance nécessaire en temps et lieu. « Or, il a été estimé digne d’une gloire qui surpasse celle de Moïse, d’autant que celui qui a construit la maison est plus digne d’honneur que la maison même. Car toute maison a été construite par quelqu’un ; or, celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu » (Hébreux 3:3-4).

Peut-être que la plus grande preuve d’une création surnaturelle est dans la nature même de cette création qui démontre partout Son stylisme précis qu’elle ne pouvait recevoir par pure chance. Considérez la terre : sa grandeur, sa masse, sa distance du soleil et de la lune, sa composition chimique etc., tout est critique selon des limites étroites. N’importe quelle déviation dans ces éléments ou autres caractéristiques, rendrait la vie sur terre impossible. Mais les molécules inorganiques, les planètes et galaxies sont plus simples à expliquer par ordre de magnitude, que même les plus petits organismes vivants.

Le code génétique merveilleux qui maintient la vie, la croissance et la reproduction est tellement complexe que les humains ne peuvent pas comprendre comment tout cela aurait pu se produire tout seul. « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). La vie, à chaque niveau d’investigation, nous dévoile une symétrie dans son ordre, un but dans sa fonction et une interdépendance entre ses parties. Toutes ces choses nous indiquent clairement le design d’un Créateur très intelligent.

L’évidence parle avec tellement d’éloquence qu’ : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres, » nous indique Paul, dans Romains 1:20-21. Si, malgré cela, ils refusent de croire, alors, que : « la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19.

« Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16. L’humanité ne peut s’enorgueillir d’aucune façon dans sa création, ni se consoler dans sa création naturelle, car : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées, » nous déclare Apocalypse 4:11. Ne serait-ce pas plus avantageux pour tous de prêcher plutôt l’Évangile pour notre salut ? Ne serait-ce pas mieux pour tous les convertis d’entendre ceci : « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:10-11) ?

C’est la dernière référence de la Bible au sang versé de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais ici, c’est le sang victorieux permettant aux futurs élus de vaincre les séductions et les accusations de Satan. Il y a au moins quarante-trois références au sang de Christ dans le Nouveau Testament, toutes témoignant de sa grande importance dans le salut et dans la vie du chrétien converti. Même Judas, qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant : « J’ai péché ; j’ai trahi le sang innocent » (Matthieu 27:4). Pierre, le chef des apôtres, nous dit : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).

Dans 1 Jean 1:7, nous apprenons : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » Et, dans Apocalypse 1:5-6, nous recevons le témoignage : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par Son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. » Paul nous exhorte par Christ dans Actes 20:28 : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang .»

Dans Éphésiens 1:6-7, Dieu nous appelle : « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Et, dans Colossiens 1:13-14, où Paul nous déclare que Dieu : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » L’apôtre Pierre nous dit : « si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:17-20).

Dieu savait que, sans le Saint-Esprit, Adam et Ève ne pouvaient pas vaincre Satan seuls, parce qu’ils auraient dû choisir l’arbre de vie. Mais, ayant été séduits par Satan, ils ont choisi l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Alors Dieu S’est sacrifié Lui-même, par le biais de Christ, Son Bien-aimé. Par cet acte d’amour extraordinaire, Adam et Ève auront leur chance au salut dans la deuxième résurrection, comme tous ceux qui ne se sont pas convertis au fil des siècles. Cependant, ils ne pourront jamais faire partie des Élus de Dieu. Ils feront plutôt partie des nations, sous les Élus. Oui, il y aura une hiérarchie dans le Royaume que Jésus établira sur cette terre. Voici la prédiction de Daniel 2:44 : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. »

Regardez maintenant ce merveilleux cantique qui nous est destiné, dans Apocalypse 5:8-10 : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Dieu fait éclater Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par Son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu !

Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. C’est pourquoi aussi Jésus, afin de sanctifier le peuple par Son propre sang, a souffert hors de la porte. « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen, » nous déclare Hébreux 13:20-21.

Tout a débuté dans Matthieu 26:28-29, lorsque Jésus a confirmé : « Car ceci est Mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Or, je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » C’est ce merveilleux moment que nous attendons tous dans la joie, afin de le partager avec notre Frère et Sauveur Jésus, dans une alliance éternelle.




D.437 – Un rappel au souvenir

Par Joseph Sakala

Dans la Bible, Dieu nous rappelle que : « ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:21-23). « Or, souvenez-vous des premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat de souffrances ; quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités » (Hébreux 10:32-33).

Notre génération actuelle, tout comme les Hébreux chrétiens qui ont suivi la première génération après Jésus, semble en danger grave d’oublier les grands sacrifices qu’ont faits les générations antérieures pour nous donner la liberté que nous connaissons. Ce qui semble presque délibéré dans notre héritage chrétien est en train de prendre place au sein de nos écoles publiques ainsi que dans nos universités depuis que la Deuxième Guerre Mondiale s’est terminée. Le Jour du Souvenir ne devrait pas être seulement une occasion d’avoir du temps de repos et de plaisir, mais plutôt de rappeler le souvenir de ceux qui ont souffert et donné leur vie afin d’assurer notre liberté politique et religieuse. Particulièrement la liberté de croire et de proclamer l’Évangile du Salut de Christ qui motivait tant nos ancêtres.

Et encore plus important, nous rappeler chaque jour le sacrifice de Jésus-Christ qui est mort afin que nous ayons une paix éternelle produisant la vie éternelle pour tous ceux qui croient. Nous avons le témoignage d’un moment précis pour nous souvenir de cela, lorsque nous observons la Cène spéciale que Jésus a établie afin de nous souvenir de Son corps rompu et de Son sang versé. Dans 1 Corinthiens 11:23-26, Paul nous déclare : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » Et les véritables chrétiens se sont rappelé de Lui de cette façon, depuis que Jésus a rencontré Ses disciples le soir avant de mourir pour nos péchés.

Toutefois, nous avons également besoin de nous rappeler de Lui chaque jour, pas seulement pendant des jours cédulés pour l’adoration, mais chaque jour de l’année en reconnaissance de tout ce que Christ a accompli pour nous. Comme disait si bien Paul : « Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:3-6).

Dans Philippiens 4:4-7, Paul nous dit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Ce commandement encourageant fut utilisé à maintes occasions pendant de nombreux sermons pour stimuler les saints tout au long des siècles. Le simple fait d’avoir utilisé ce décret, dans Philippiens 4:4, résume sommairement tous les autres passages où le terme est employé.

Réjouissez-vous (un commandement impératif) dans le Seigneur (la manière de se réjouir) toujours (en chaque circonstance et sous toute condition). La joie est une condition divine. A cause de notre penchant vers le péché, nous ne pouvons pas facilement nous réjouir dans le Seigneur. Nous pouvons ressentir des moments de joie et des expériences qui peuvent remplir nos cœurs de délices et de plaisir, mais la véritable joie, la capacité de se réjouir, ne peut venir que de Dieu. Regardons quelques exemples dans l’Ancien Testament pour mieux saisir comment les justes se réjouissaient. David nous déclare, dans Psaume 32:11 : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! » Et, dans Psaume 33:1, nous lisons : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel ! La louange convient aux hommes droits. »

« Que tous ceux qui te cherchent s’égaient et se réjouissent en toi ; que ceux qui aiment ta délivrance disent sans cesse : Magnifié soit l’Éternel ! » nous dit Psaume 40:17. Notez bien, dans Psaume 71:23, que : « Mes lèvres, et mon âme que tu as rachetée, chanteront de joie quand je te psalmodierai. » Et finalement, dans Psaume 97:12, nous pouvons lire : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et célébrez son saint nom ! » La joie et la réjouissance d’un chrétien sauvé produit des émotions, comme l’allégresse, des acclamations, des éloges, des chants et des remerciements. Mais l’objet de nos émotions doit toujours être la source de notre joie, Jésus notre Sauveur, notre Roi et notre Créateur.

Pour ce qui est de la modération pour ceux qui enseignent, Paul nous dit ceci : « Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable » (1 Timothée 3:2-7). Notez que Paul insiste sur la douceur de celui qui doit enseigner, ainsi que sur sa fidélité.

Dans Tite 3:2-7, Dieu l’a inspiré d’écrire au sujet de l’enseignant : « De ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes. Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, assujettis à des passions et à des voluptés diverses, vivant dans la malice et dans l’envie, dignes de haine, et nous haïssant les uns les autres. Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Lors d’une autre occasion, l’apôtre Jacques demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Tite mentionne également qu’il faut montrer une parfaite douceur envers tous les hommes. Cela prendra encore plus d’efforts, car il est plus difficile d’appliquer l’équité envers tout le monde, plutôt que d’essayer d’être gentil dans tous nos rapports avec nos amis. Sûrement, le Saint-Esprit insistera pour que notre caractère intérieur soit modéré afin que Son comportement à Lui dégage Son véritable caractère. « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:3-4). Ce qui veut dire que la douceur mentionnée dans le texte s’appliquerait également à la réputation et à la gentillesse de tous les chrétiens.

La raison pour laquelle cette demande est si importante, c’est que David déclare, dans Psaume 139:1-5 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Il est parfois facile d’oublier que Dieu vit en nous par le Saint-Esprit et que chaque action et chacune de nos  pensées sont connues de notre Créateur.

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous, » nous dit Paul, dans Philippiens 4:8-9. Nos vies sont littéralement entourées de pensées d’impiété qui viennent souvent brouiller nos autres pensées jusqu’à ce que nous soyons affaiblis. Mais réfléchissez quelques moments à ce répertoire de pensées puissantes afin de vous remonter le moral dans différents domaines.

Sur la vérité – ce qui n’est pas caché. Jésus, en parlant de Lui-même, a déclaré ceci : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les oeuvres que je fais » (Jean 14:6-10).

Sur la Parole de Dieu. Écoutez les Paroles même de Jésus qui a dit au Père « Sanctifie-les par Ta vérité ; Ta parole est la vérité » (Jean 17:17).

Sur l’honnêteté« Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:-4. Et : « Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche » (1 Timothée 3:8-10).

Sur la Justice« Le juste ne sera jamais ébranlé ; mais les méchants n’habiteront point sur la terre. La bouche du juste produira la sagesse ; mais la langue perverse sera retranchée. Les lèvres du juste connaissent ce qui est agréable ; mais la bouche des méchants n’est que perversité » (Proverbes 10:30-32).

Sur la pureté – Moralement et sexuellement chaste. Associée de près avec la sainteté. Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur. »

La beauté« Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? » (Luc 12:27-28).

Sur les Bonnes Nouvelles – Ceci demande de la discipline, parce qu’il y a beaucoup plus de mauvaises nouvelles que de bonnes dans ce monde. L’on nous encourage à faire un inventaire et à se rappeler des bonnes nouvelles. « De bonnes nouvelles apportées d’un pays éloigné, sont comme de l’eau fraîche à une personne altérée et lasse » (Proverbes 25:25). De véritables bonnes nouvelles devraient dominer nos pensées. Si nous faisons cela, Dieu promet Sa Paix dans nos vies.

Une personne qui ne se concentre seulement que sur des choses positives aura la Paix de Dieu dans sa vie, peu importe ce qui arrive, car : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). La clé de cette promesse se situe dans nos besoins selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ, comme nous Lui rendons aussi notre service en vue de Son Royaume. Dans Matthieu 5:1-11 : « Jésus, voyant la multitude, monta sur une montagne ; et lorsqu’il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Et ouvrant sa bouche, il les enseignait, en disant : Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui sont dans l’affliction ; car ils seront consolés. Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. » Mais jusqu’où ces besoins peuvent-ils être évidents selon les circonstances ?

Des millions d’Israélites avaient besoin de nourriture dans le désert et la manne leur est venue du ciel, chaque jour, pendant quarante ans. « Et les enfants d’Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu’à ce qu’ils fussent venus dans un pays habité ; ils mangèrent la manne, jusqu’à ce qu’ils fussent venus à la frontière du pays de Canaan » (Exode 16:35). Gédéon avait besoin d’une victoire sur les innombrables Madianites. « Gédéon, et les cent hommes qui étaient avec lui, vinrent à l’extrémité du camp, au commencement de la veille de minuit, comme on venait de poser les gardes. Ils sonnèrent des trompettes et cassèrent les cruches qu’ils avaient en leurs mains. Alors les trois bandes sonnèrent des trompettes, et cassèrent les cruches. Ils saisirent de leur main gauche les flambeaux, et de leur main droite les trompettes pour sonner ; et ils crièrent : L’épée pour l’Éternel et pour Gédéon ! Et ils se tinrent, chacun à sa place, autour du camp ; et tout le camp se mit à courir, à pousser des cris, et à fuir. Les trois cents hommes sonnèrent encore des trompettes, et par tout le camp l’Éternel tourna l’épée de chacun contre son compagnon. Et le camp s’enfuit jusqu’à Beth-Shitta, vers Tseréra, jusqu’au bord d’Abel-Mehola, vers Tabbath. Et les hommes d’Israël, ceux de Nephtali, et d’Asser, et de tout Manassé, s’assemblèrent et poursuivirent les Madianites » (Juges 7:19-23).

Élie avait besoin d’une puissante démonstration de l’autorité de Dieu. « Et, au temps où l’on offre l’oblation, le prophète Élie s’approcha et dit : Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! qu’on connaisse aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur, et que c’est par ta parole que j’ai fait toutes ces choses. Exauce-moi, Éternel, exauce-moi ; et que ce peuple connaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur ! Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:36-39).

Dans le Nouveau Testament : « Jésus entra une autre fois dans la synagogue, et il y avait là un homme qui avait une main sèche. Et ils l’observaient, pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat, afin de l’accuser. Alors il dit à l’homme qui avait la main sèche : Tiens-toi là au milieu. Puis il leur dit : Est-il permis de faire du bien dans les jours de sabbat, ou de faire du mal ? de sauver une personne, ou de la laisser périr ? Et ils se turent. Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre. Et les pharisiens étant sortis, tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens contre lui, pour le faire périr » (Marc 3:1-5). D’après les pharisiens, Jésus n’avait pas le droit de guérir une main sèche, mais eux pouvaient comploter pour faire mourir le Sauveur du monde !

« Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les oeuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. Or, les voisins et ceux qui avaient vu auparavant qu’il était aveugle, disaient : N’est-ce pas là celui qui se tenait assis, et qui demandait l’aumône ? Les uns disaient : C’est lui ; d’autres : Il lui ressemble ; lui disait : C’est moi-même. Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : Un homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, et en a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé, et t’y lave. Je suis donc allé, et me suis lavé, et je vois » (Jean 9:1-11). « Alors quelques-uns des pharisiens disaient : Cet homme n’est point de Dieu, puisqu’il ne garde pas le sabbat » (v. 16).

Un ami de Jésus nommé Lazare était mort. « Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:35-44).

Jésus a fait le meilleur vin jamais bu par qui que ce soit, lorsque, à la noce de Cana, on en eut besoin. Dans Jean 2:9-11, on peut lire : « Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. » Que les églises qui défendent de boire du vin relisent ce passage au lieu de prêcher que Jésus a bu du « jus de raisins » avec Ses disciples !

Jésus a calmé la mer lorsque Ses disciples ont eu besoin de liberté dans leur crainte. « Mais il [Jésus] était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? » (Marc 4:38-41).

Jésus n’a-t-Il pas tiré Pierre de la mer ? « Et Ses disciples, le voyant marcher sur la mer, furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ; et de la frayeur qu’ils eurent, ils crièrent. Mais aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez-vous ;  c’est moi, n’ayez point de peur. Et Pierre, répondant, lui dit : Seigneur ! si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Jésus lui dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, et dit : Seigneur ! Sauve-moi. Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? Et quand ils furent entrés dans la barque, le vent cessa. Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l’adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matthieu 14:26-33).

Peu importe le besoin, la ressource en Jésus est plus que suffisante. Mais plus souvent, le besoin est spirituel, car nous avons tous besoin du pardon de la maladie du péché. Lorsque : « les scribes et les pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les péagers et les gens de mauvaise vie, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:16-17).

Quand nous nous approchons du Royaume de Dieu, nous avons besoin du « lait » de la Parole de Dieu. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Nous avons tous besoin de sagesse afin de marcher honnêtement vers ceux qui n’en ont pas. « Afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien, » déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:12. Et notre Grand Dieu a toutes les ressources nécessaires afin de nous fournir tous les outils dont nous avons besoin.




D.436 – Autorité biblique

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » La Bible est unique parmi tous les livres. Non seulement elle est différente dans sa forme, sa structure et son histoire, mais elle assume la position de supériorité surnaturelle sur toute autre communication. La Bible insiste sur l’inspiration de la totalité de son contenu, ainsi qu’à l’obéissance de ce qu’elle enseigne.

Son contenu total est plein d’enseignements de Dieu : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

La Parole de Dieu, c’est Jésus qui l’a rendue très claire : « Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:49-50). Elle a été confirmée par le Saint-Esprit : « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (« 2 Pierre 1:21). Jésus est la source de la foi et du salut.

Car : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:20-23). Sa Parole ne doit pas être changée. « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris » (Deutéronome 4:2). « C’est l’instrument par lequel le jeune homme rendra pure sa voie. C’est en y prenant garde selon ta parole » (Psaume 119:9). Elle doit être révérée et obéie. « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:2-3). Nous sommes tous d’accord pour dire : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4), lorsque l’homme dit le contraire de Dieu, évidemment. Mais si l’homme dit la même chose que Dieu, c’est toujours Dieu qui est encore reconnu véritable.

Voilà pourquoi, il faut vérifier toute chose et ne pas prendre pour acquis que celui qui prêche dit la vérité. Rappelez-vous toujours de Ses bienfaits. Dans Psaume 103:2, David déclare : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » Les bienfaits du Seigneur sont merveilleux et il serait en effet un acte d’ingratitude que de ne pas s’en rappeler ou de ne pas les apprécier. Notons une liste partielle, juste dans ce Psaume-ci :

a) C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités (v. 3). Dieu pardonne tout ! « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

b) Dieu guérit toutes nos infirmités (v. 3). Les plus grandes de nos infirmités, ce sont le vieillissement et la Mort, mais un jour : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

c) Dieu : « qui retire ta vie de la fosse » (v. 4). « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).

d) Dieu : « qui te couronne de bonté et de compassion » (v. 4).

e) Dieu qui rassasie ta bouche de biens. (Psaume 103:5). Car : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement » (Jacques 1:17).

f) Dieu te donne la force : « tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (v. 5).

g) « Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. » Mais le plus grand bienfait est celui du salut par la miséricorde de Dieu.

« L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce. Il ne conteste pas à perpétuité, et ne garde pas sa colère à toujours » (vs 8-9). « Il ne nous a pas fait selon nos péchés et ne nous a pas rendu selon nos iniquités. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande sur ceux qui le craignent » (vs 10-11). « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir » (vs 17-18).

Infinies et éternelles, telles sont les dimensions de la miséricorde de Dieu ! « Il a éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident. Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière » (Psaume 103:12-14). En tant que Ses enfants, nous sommes privilégiés, même dans la souffrance. « Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, En soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:29-30).

Paul écrivait que nous devrions nous conduire comme si notre citoyenneté était digne de l’Évangile que nous proclamons et, en faisant cela, nous devrions être commis à un état d’esprit maintenu ensemble par le Saint-Esprit. Ensuite, il nous encourage à ne pas craindre nos adversaires : « Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Philippiens 1:29). De tels adversaires vous viennent de Satan lui-même. Alors : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9).

Dans les affaires : « Accorde-toi au plus tôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au juge, et que le juge ne te livre au sergent, et que tu ne sois mis en prison » (Matthieu 5:25). Dans les problèmes familiaux : « Alors quelqu’un de la troupe lui dit : Maître, dis à mon frère qu’il partage avec moi notre héritage » (Luc 12:13). Et dans 2 Timothée 3:12-15, Paul donne ce conseil à son jeune évangéliste : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. »

Nous ne devrions pas être surpris lorsque nous sommes persécutés ; nous devrions l’être lorsque les gens disent du bien de nous. Même Jésus nous a déclaré : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes » (Luc 6:26). C’est curieux que Paul dise de nous que nous sommes doués du privilège de pouvoir souffrir pour Jésus. Les apôtres comprenaient ce paradoxe : « Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:41-42).

Pierre écrivait que nous devrions suivre l’exemple établi pour nous par Christ : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24). En effet, nous devrions nous réjouir de pouvoir partager les mêmes souffrances que Jésus a endurées et, lorsqu’on nous ridiculise de porter le nom de Christ, nous devrions être contents. « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:14).

« Frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie les diverses tentations qui vous arrivent, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien. Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:2-5). Ces moments-là augmentent notre foi et nous permettent de démontrer notre allégeance au Christ.

Dans Psaume 12:7-9, David nous dit : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! Lorsque des gens abjects s’élèvent parmi les fils des hommes, les méchants se promènent de toutes parts. » La préservation des Paroles divines dans l’Écriture est magnifiquement supérieure à tout autre écrit ancien. Dieu n’a permis à aucune de Ses paroles de passer. Jésus Lui-même l’a confirmé, dans Matthieu 24:35, où Il a dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

David aussi l’a déclaré, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Dieu a vu à ce que des scribes hébreux ainsi que des Chrétiens érudits aient religieusement transcrit les paroles au-travers les siècles, de façon telle que nous avons la Parole de Dieu afin de nous guider, même aujourd’hui. Ainsi même avec des reproductions variées, les paroles originales du Texte Reçu ont très bien été conservées. Très peu de questions demeurent quant à la véracité des Écritures, alors que nous avons le grec original ainsi que l’hébreu original, à un haut degré de précision.

Les feux des persécutions antichrétiennes, les philosophies humanistes, le scepticisme scientifique, les critiques littéraires, le panthéisme païen, les distorsions par les cultes et l’indifférence pathétique ont tous tenté de détruire la Parole de Dieu, mais sans succès. La Bible demeure toujours le best-seller de tous les temps, traduite dans plus de langues que tout autre écrit. Peu importe les puissances dirigées contre elle, la Bible est toujours sortie plus éblouissante et plus sûre que jamais. Même cette présente génération, avec toutes ses tentatives modernes visant à détruire les Saintes Écritures, faillira, car Dieu préservera Ses Paroles contre cette génération à tout jamais.

Dans Psaume 8:3-5, David confirme : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. » La question fut posée de manière rhétorique par plusieurs générations de sceptiques, spécialement par la génération présente. « Quand l’on considère l’énormité de l’univers, pourquoi Dieu, s’Il existe, S’intéresserait-Il à la petite poussière qu’est notre planète ? »

Mais essentiellement, le même argument fut utilisé contre Job par un de ses « amis » lorsque Job lui répondit : « J’ai souvent entendu de pareils discours ; vous êtes tous des consolateurs fâcheux » (Job 16:2). Mais depuis au-delà de 3 500 ans, certains hommes questionnent : « Et comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? Et comment celui qui est né de la femme serait-il pur ? Voici, la lune même est sans éclat, et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux. Combien moins l’homme qui n’est qu’un ver, et le fils de l’homme qui n’est qu’un vermisseau ! » (Job 25:4-6). Ce raisonnement devient entièrement fallacieux, car c’est Dieu qui décide de la complexité du cerveau humain, qui est sûrement le système physique le plus complexe de l’univers entier.

Plutôt que d’être reconnus comme de banales entités, les hommes et les femmes furent créés à l’image même de Dieu et sont les objets de Sa rédemption et de Son amour. La plus merveilleuse mesure de l’importance humaine est que Dieu Lui-même est devenu comme eux. Jésus-Christ : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Et Jésus l’a fait afin de payer la rançon de nos péchés !

Mais plus que cela, l’amour de Dieu pour les humains ne se mesure pas que par Sa mort pour nous, mais également par Son éternel but créatif à notre égard. « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:7-10).

Il faut avoir la foi pour faire une telle déclaration. Mais qu’est ce que la foi ? La plus simple définition nous est donnée dans Hébreux 11:1-2. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. » Ce merveilleux chapitre nous définit la foi, non comme une espérance intangible, mais plutôt comme une ferme attente d’une évidence qui, en ce moment, n’est simplement qu’une espérance. Regardons cela de plus près. D’abord, il faut absolument que la foi soit fondée sur un objet légitime : rien de moins que sur Dieu, le puissant Créateur. C’est : « Par la foi [que] nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (v. 3). Dieu a tout créé à partir de rien. Il a parlé et soudainement la chose est apparue.

La foi est également définie, non par ce qu’elle est, mais plutôt par ce qu’elle fait ! Une personne de foi vient vers Dieu avec un sacrifice plus excellent, comme celui d’Abel. Car : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, [alors] à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle » (v. 4). Comme Christ qui S’est offert Lui-même comme un sacrifice parfait en rançon et pour l’expiation de tous les péchés du monde ! La véritable foi est, comme celle d’Abraham, d’aller où Dieu nous conduit. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait. Par la foi, il demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:8-10).

Une telle foi, comme celle d’Abraham, poussera le croyant à offrir à Dieu le plus grand amour de sa vie, sachant que Dieu gardera Sa Parole. « Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). « D’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection, » nous déclare Hébreux 11:36-37, 39-40.

Éphésiens 2:8-9 nous rassure : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:10. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement, » nous confirme l’apôtre Jacques dans Jacques 2:23-24. Mais vous êtes-vous déjà posé la question : « Qui retient l’univers ensemble ? »

Tout récemment, des astrophysiciens de renommée mondiale ont pu offrir une hypothèse plausible sur la question à savoir : « Qu’est ce qui maintient l’univers ensemble ? » Au risque de déplaire à certains intellectuels, il n’y a aucune nécessité d’être un physicien pour vraiment connaître la réponse à cette question. Regardons cependant comment les hommes de science s’y prennent pour solutionner un tel problème.

Les astrophysiciens regardent les cieux pour capter des images et des données avec des instruments scientifiques variés. Ils savent que la masse totale de toute la matière qui existe n’est pas suffisante pour fournir la gravité nécessaire afin d’empêcher l’univers d’éclater dans toutes les directions. Alors, ils demeurent toujours à méditer sur la question à savoir : « Qu’est-ce qui maintient l’univers ensemble ? »

Des équipes internationales d’astronomes scrutent les étoiles et les galaxies qui se trouvent à des distances inimaginables. Avec leurs instruments modernes et leurs moyens de détection, ils auraient décelé une puissance cosmique mystérieuse, pour finalement arriver à une hypothèse qui pourrait être la solution à leurs recherches. Ils l’appellent la matière noire.

En même temps, le domaine physique de l’astrophysique est en désaccord avec la physique atomique. Albert Einstein a passé les dernières années de sa vie à trouver une théorie unificatrice qui décrirait les forces de la nature et les particules élémentaires d’une manière unifiée. Les physiciens savent aussi, que les équations tentant d’expliquer ces deux théories sur la physique sont incompatibles, car elles ne fonctionnent pas quand les deux sont réunies. Ils ont donc besoin d’une théorie unificatrice qui harmoniserait la toute petite particule avec celle qui est énorme.

La réponse ne fut pas trouvée à l’époque d’Albert Einstein et demeure introuvable jusqu’à ce jour. Mais il existe présentement une théorie qui tente d’unifier les principes de la physique, du cosmique, ainsi que des niveaux moléculaires. Elle se nomme la théorie de la « superficelle » (super string) qui maintiendrait tout l’univers ensemble. Cette théorie serait considérée comme un avancement vers une théorie unificatrice. Ce n’est toujours pas une réalité, mais seulement une théorie.

La théorie tente de redéfinir quelques concepts scientifiques existants sur le temps et l’espace. Avec ça, la compréhension scientifique de la lumière, de la gravité, des trous noirs, de la matière noire et des dimensions de l’univers augmentent. En même temps, la science élargit sa compréhension sur les forces, les propriétés et le comportement des micro particules, comme les protons, les neutrons, les électrons, les quarks, les neutrinos, les positrons, les muons, les photons, les bosons et les gluons, sans oublier la particule non détectée ou confirmée appelée « graviton ».

Toutes ces particules ont une force, ou puissance. Quelques-unes sont faibles, d’autres sont fortes, quand elles s’attirent ou se repoussent les unes les autres. Pourtant, selon la nouvelle théorie, les particules sont si parfaitement équilibrées que ni les micro molécules ni les galaxies géantes ne se repoussent. Au contraire, leur rotation harmonieuse demeure intacte. Pourquoi ? Ce n’est pas encore compris, mais on nous assure que la théorie de la « ficelle » pourrait contenir la réponse.

La théorie de la ficelle prétend que tout est formé d’une combinaison de fils qui vibrent, ou forment des cercles, et qu’ils apparaissent dans ces micro particules, ayant différents niveaux de puissance, dépendant de la fréquence dans la vibration. Bien sûr, le débat se poursuit ainsi que l’étude de la véracité de cette théorie. Pendant ce temps, on a découvert une extension à la théorie de la « ficelle », appelée M-théorie, qui tente d’unifier les théories des « ficelles » variées. Plusieurs petits groupes de physiciens théorétiques se sont formés, complètement insatisfaits de la théorie « ficelle » et qui recherchent d’autres théories pour expliquer ce qui leur échappe depuis si longtemps.

Pourtant, la Bible nous offre une réponse simple et réaliste à la question de savoir ce qui maintient tout l’univers ensemble. En parlant de Jésus, nous lisons ceci, dans Colossiens 1:15-17 : « C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Dans Hébreux 1:2-3, nous apprenons que Dieu : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » Voilà enfin la réponse à la question : « Qu’est-ce qui maintient tout l’univers ensemble ? »

C’est Sa Parole Puissante ! Pas besoin de ficelle ! En toute simplicité, toute chose subsiste en Lui. En effet, pendant que les hommes de science continuent d’explorer les principes physiques et mathématiques derrière ce qui fait marcher l’univers, les convertis à Christ peuvent voir l’image entière. Ils voient l’univers entier, de la plus grande galaxie à la plus petite parcelle subatomique, qui subsiste et continue de subsister parce qu’elle continue de recevoir ce qui lui est nécessaire pour bien fonctionner, par Jésus Christ. « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : À Lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! », nous dit Romains 11:36. Je vais vous dire quelque chose que même les plus grands savants ne savent pas. Dieu ne crée rien qu’Il ne désire partager avec Ses Enfants. Alors, ce magnifique et mystérieux univers sera un jour notre héritage en Christ.