D.421 – La coupe des délivrances

Par Joseph Sakala

Il existe une légende persistante qui fascine beaucoup, spécialement dans le domaine religieux. Depuis le Moyen-âge, certains individus cherchent un objet mystérieux, ce qui a souvent résulté en conflits armés avec son lot de pertes de vies et de propriétés. Cette recherche a été le sujet de pièces de théâtre, de bouquins d’aventure et même de comédies jouées par des acteurs comiques. À ce stade vous avez sûrement deviné que l’objet de cette légende est la relique connue sous le nom de Saint-Graal ou Calice Sacré, soi-disant la coupe que Christ aurait vraisemblablement utilisée lors du dernier repas avec Ses disciples avant de mourir. Une autre facette de cette légende voudrait que Joseph d’Arimathée aurait recueilli une petite quantité du sang de Christ dans cette coupe lors de la mise au sépulcre de Jésus.

Cette histoire a produit bon nombre de théories sur l’importance de cette coupe pour les sociétés secrètes chargées d’en prendre soin tout en créant d’innombrables spéculations sur l’existence même de la coupe et, si elle existe, l’endroit où elle est gardée. Cette fascination relève d’une ancienne pratique païenne de la vénération des reliques. Plusieurs de ces objets ont été le sujet d’intérêt intense, comme le Linceul de Turin ou les éclats de bois recueillis à même la Croix sur laquelle Jésus fut crucifié, sans oublier la lance avec laquelle le soldat romain a percé le Côté de Jésus. Les analyses scientifiques contredisent la véracité de ces objets, mais, malgré cela, les gens persistent à croire en leur authenticité.

Alors que cette coupe mythique connue sous le nom de Saint-Graal n’est pas un sujet qui concerne le véritable converti, la Bible utilise cependant l’analogie d’une coupe de façon puissante dans les prophéties décrivant ce qui doit arriver dans les derniers jours. Elle décrit également une grande fausse église qui a une coupe contenant une multitude d’iniquités. Apocalypse 17:4-5 nous décrit cette fausse église comme une femme. Et : « La femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles ; elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations et des souillures de sa prostitution. Et sur son front était écrit un nom : Mystère: Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre. »

Par contre, d’autres prophéties mentionnent une autre coupe dans la main de Dieu ou des anges accomplissant Sa volonté. Dans Psaume 75:8-9, nous lisons : « Car c’est Dieu qui juge ; il abaisse l’un et élève l’autre. Car il y a dans la main de l’Éternel une coupe où le vin bouillonne ; elle est pleine de vin mêlé, et il en verse ; certes, tous les méchants de la terre en boiront les lies. » Le prophète Ésaïe a écrit : « Réveille-toi, réveille-toi ! Lève-toi, Jérusalem ! qui as bu de la main de l’Éternel la coupe de sa colère, qui as bu et sucé jusqu’à la lie la coupe d’étourdissement. Il n’y en a aucun pour la conduire, de tous les enfants qu’elle a enfantés ; il n’y en a aucun pour la prendre par la main, de tous les enfants qu’elle a nourris. »

L’apôtre Jean a enregistré par écrit sa vision sur la culmination de cette époque, alors que Dieu S’occupera de Satan et de ceux qui ont adoré la bête et son image. Dans Apocalypse 14:9-10, Jean écrit : « Et un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et s’il en prend la marque au front, ou à la main, il boira aussi du vin de la colère de Dieu, du vin pur préparé dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, en présence des saints anges et de l’Agneau. » Par contre, ceux qui acceptent le message du Messie par la repentance, le baptême et l’imposition des mains pour recevoir le Saint-Esprit n’auront pas à craindre cette coupe de Sa colère, car Dieu a préparé un moyen de les sauver. « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus. Et j’entendis une voix du ciel qui me disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent, » dit Jean, dans Apocalypse 14:12-13.

Donc, pendant que certains sont distraits par leur intérêt envers les reliques et les miracles qu’elles produisent, par les légendes noyées dans le paganisme et les traditions mondaines, ceux qui veulent plaire à Dieu pratiqueront les choses prescrites et décrites dans la Bible. Le chrétien doit désirer la coupe du salut, la plus importante. Alors : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. Je rendrai mes vœux à l’Éternel, en présence de tout son peuple. La mort des bien-aimés de l’Éternel est précieuse à ses yeux » (Psaume 116:12-15). L’observance des commandements de Dieu est fondamentale pour arriver à la connaissance sur la voie qui mène au Royaume, afin de nous aider à garder notre coupe pleine.

Dans Psaume 116:12-14, David demande : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. Je rendrai mes vœux à l’Éternel, en présence de tout son peuple. » Voilà une question remarquable, ainsi que sa réponse. À tout individu qui naît dans le monde, Dieu lui accorde une multitude de bienfaits.

Dans Actes 17:24-25, nous lisons que : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. » Certains reçoivent plus que d’autres, mais tous reçoivent beaucoup. Alors, la question est : Que devrions nous faire pour Dieu en retour de tous ces bienfaits ? Et la réponse est de recevoir simplement son éminent don de salut éternel !

Aux gens de Capernaüm, Jésus a déclaré : « Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:27-29). Cette réponse a dû profondément surprendre ceux qui croyaient pouvoir plaire à Dieu et gagner leur salut par leurs bonnes œuvres. La vérité demeure qu’il nous est impossible de payer par nos bonnes œuvres le pardon de nos péchés.

Si jamais quelqu’un peut être sauvé de ses péchés et recevoir le salut, ce sera uniquement par sa foi dans l’œuvre déjà accomplie par Notre-Seigneur Jésus-Christ. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Parce que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). « Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15). Donc, la seule possibilité de salut demeure uniquement en Christ. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). La Bible ne peut être plus claire.

Donc, quand un repentant invoque le nom du Seigneur dans la foi, il boit dans la coupe du salut l’eau vive de la guérison de ses péchés et il devient lui-même une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. À la femme samaritaine, Jésus lui a dit : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que Je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:10-14).

Si nous saisissons la profondeur de ce que la Parole de Dieu nous donne ici, nous pouvons en toute gratitude nous joindre à David et chanter « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde [Seigneur], m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. » (Psaume 23:5-6). L’essence dans toute cette vérité est visible, si les yeux veulent voir : la beauté, la complexité, l’unité dans la diversité, l’utilité, la continuité dans l’énergie et tout le processus trouvé dans chaque créature sous le ciel. Chaque aspect de la création divine a été parfaitement formulé afin de nous révéler Christ en tant que Créateur et Sauveur.

Dans Colossiens 1:21-23, Paul nous atteste : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Avant de monter au ciel Jésus a dit à Ses disciples : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). En lisant ce commandement, on pourrait avoir l’impression, selon le texte, que cela fut déjà accompli quelques trente années après.

Toutefois, il ne serait pas plausible de conclure que les ministres chrétiens avaient déjà réussi à évangéliser la terre entière en si peu de temps. Le problème se situe dans notre évaluation limitée des mots utilisée par Christ. L’expression « à toute créature » était un but fixé par Christ, et nous voyons que le message était, à ce moment précis, prêché aux Colossiens, même si le reste de la terre ne l’avait pas encore reçu. Mais cette expression de Jésus voulait également dire que toute Sa création participerait à la prédication de l’Évangile sur la création de Dieu. Le roi David l’explique ainsi, dans Psaume 19:2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. »

Dans Romains 1:20, Paul déclare : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. » Même si, dans les temps passés, Dieu a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, Il a laissé des témoignages de Son existence partout : « Quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie » (Actes 14:17). Et finalement, dans Actes 17:28-30, nous découvrons : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent. »

Dans Colossiens 1:16-20, Paul définit l’Évangile universel qui englobe la création entière, le salut et tout ce qui s’y trouve, par Jésus de cette façon : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Dans Lamentations 4:20, nous découvrons : « Celui qui nous faisait respirer, l’oint de l’Éternel, a été pris dans leurs fosses ; lui de qui nous disions : Nous vivrons sous Son ombre parmi les nations. » Dans le désert chaud, si familier aux Israélites, un endroit ombragé était considéré comme une bénédiction. Et quand le peuple trouvait un tel endroit, celui-ci était considéré comme un symbole de la protection divine et de la délivrance de la colère des nombreux ennemis du peuple. En effet, le mot hébreu pour « ombre » est utilisé douze fois dans la Bible comme une protection, par la puissante présence de Dieu. Le premier se trouve dans Psaume 17:8-9 où David invoque Dieu ainsi : « Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! » David cherchait continuellement sa propre délivrance sous l’ombre de Dieu et son attitude devrait nous servir à chaque fois que nous avons également besoin de Sa protection parfaite.

Regardons maintenant trois autres beaux témoignages. Dans Psaume 36:6-8, nous lisons : « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. » Et, dans Psaume 57:2-3, où David déclare : « Aie pitié, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car mon âme se retire vers toi ; je me réfugie sous l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que les calamités soient passées. Je crie au Dieu Très-Haut, à Dieu qui accomplit son œuvre pour moi. » Et, finalement, dans Psaume 63:7-9, lorsque David déclare : « Quand je me souviens de toi sur mon lit, et que je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes. Mon âme s’est attachée à toi pour te suivre, et ta droite me soutient. »

Ésaïe parle aussi de Sa présence : « Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé. Alors les yeux de ceux qui voient ne seront plus couverts, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives » (Esaïe 32:2-3). Et, dans Esaïe 49:2-3, où : « Il a rendu ma bouche semblable à une épée tranchante ; il m’a couvert de l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche aiguë, et m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai. » Et que dire de ce beau témoignage, dans Esaïe 51:16, où Dieu dit : « J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et t’ai couvert de l’ombre de ma main, pour rétablir les cieux et fonder la terre, pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! »

La dernière référence à l’ombre du Seigneur est comparée à l’exil du peuple de Dieu à Babylone. Dans ce triste contexte, Jérémie se lamente que même l’oint de Dieu, c’est-à-dire, le Messie, fut pris captif avec Son peuple. « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:25). Il est même appelé la « respiration », ou le souffle de vie. Jésus sera avec Son peuple alors qu’ils subiront leur juste châtiment sous Son ombre. Peu importe les circonstances, nous pourrions dire comme David : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:1-2).

Il n’y a que louange et adoration quand nous sommes entre Ses mains. Lisons ensemble cette belle louange de David envers Dieu, dans Psaume 138:2-3 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » La louange et l’adoration sont souvent évoquées dans les Écritures ; néanmoins, assez rarement pour décrire les mêmes circonstances. L’adoration décrit une belle attitude d’obéissance et de révérence en se prosternant durant un sacrifice ou une autre observance religieuse. La louange, par contre, met de l’emphase sur une action de grâce joyeuse en reconnaissance des bénédictions divines ou pour célébrer le caractère, la puissance, la valeur extraordinaire, l’autorité et les actions de Dieu envers nous.

Il n’existe que deux endroits dans la Bible où le peuple de Dieu a adoré et loué Dieu en même temps. La première occasion fut la dédicace du grand temple de Salomon. Or, lorsque la prière de dédicace fut terminée : « Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Éternel sur la maison ; et ils se courbèrent, le visage en terre, sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l’Éternel, en disant : Car il est bon, car sa miséricorde demeure éternellement ! » (2 Chroniques 7:3). La deuxième fois, c’est lorsqu’Ezra a ramené les restes de la captivité de Juda vers Jérusalem, hors de Babylone. Dans Néhémie 9:2-3, nous lisons : « Et la race d’Israël se sépara de tous les étrangers ; et ils se présentèrent, confessant leurs péchés et les iniquités de leurs pères. Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l’Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l’Éternel leur Dieu. » Le mot « confesser », utilisé ici, est le même que « louange ».

Dans les deux cas, le peuple n’a pas sautillé, applaudi ou dansotté pour confirmer son exubérance. Les gens du peuple furent tellement émus par la présence de Dieu qu’ils tombèrent face contre terre. Ensuite, ils ont vidé leur cœur en louant et en se prosternant humblement devant Sa miséricorde, Sa vérité, Son nom, Son omnipotence et tous Ses autres attributs, car Dieu venait de magnifier Sa Parole au-dessus de tout dans ces deux gestes d’amour. Le peuple venait de ressentir une délivrance.

Mais il y a une autre délivrance, celle où nous sommes libérés du malin. Les disciples de Jésus Lui demandèrent de leur montrer comment prier. Vers la fin de cette prière, toujours connue comme le « Notre Père », nous voyons citées les paroles suivantes : « Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:12-13). Certains groupes de chrétiens pratiquent un « ministère de délivrance » comme s’ils pouvaient délivrer quelqu’un de l’emprise du malin. La véritable délivrance biblique se résume néanmoins aux paroles de Jésus qui l’identifie comme la délivrance du Malin (Satan), ou de tout autre mal. Car tout mal vient du diable et nuit au chrétien dans son cheminement vers le Royaume. Dans la langue grecque, le mot « délivrance » ou « délivré » a la même connotation que « salut » ou « sauvé ».

Nous voyons une première démonstration dans le Nouveau Testament où son utilisation est nettement significative. Le Seigneur pourvoira assurément une telle délivrance si nous prions avec un cœur sincère ! Bouleversé par le fardeau de sa nature pécheresse antécédente, Paul s’écrie, dans sa prière à Dieu : « Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Et Dieu lui indique immédiatement sa délivrance, car, au verset 25, Paul déclare : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Cette assurance est devenue tellement imprégnée dans son esprit que, même lorsque le moment de son martyre approchait, Paul pouvait encore témoigner que : « le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son Royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (2 Timothée 4:18).

L’apôtre Pierre nous rassure pareillement en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement » (2 Pierre 2:9). Dieu peut délivrer Son peuple de toutes les épreuves dans ce monde méchant, afin de le garder en sécurité et ainsi le préparer pour l’avènement glorieux de Son Royaume, car Il est Lui-même notre délivrance. Le but primordial de Dieu demeure toujours de sauver l’humanité entière. Avec la rébellion d’Israël, la porte fut ouverte aux païens aussi par le sacrifice du sang pur et sans tache de Jésus, versé pour former un peuple renouvelé sous le nom d’Israël de Dieu (Galates 6:16). « Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété. Et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés » (Romans 11:26-27).

Finalement, nous recevons la délivrance de la crainte. Regardons cette belle louange de David dans Psaume 34:4-8 : « Magnifiez l’Éternel avec moi ; exaltons son nom tous ensemble ! J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? on en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. » Il y a beaucoup de choses dans un monde comme le nôtre qui peuvent amener la crainte dans le cœur humain. La crainte du besoin, la crainte de la guerre, la crainte d’être rejeté, la crainte de la noirceur et une multitude d’autres. Quelques craintes sont rationnelles, d’autres frisent le ridicule, mais toutes sont très sérieuses chez ceux qui en vivent l’expérience.

La bonne nouvelle rassurante de l’Évangile peut néanmoins nous libérer de toute crainte. Rappelez-vous que la crainte est entrée dans le monde au même moment que le péché. Lorsqu’Adam et Ève ont désobéi à Dieu : « …ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. Et Dieu dit : Qui t’a montré que tu es nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ? » (Genèse 3:8-11). C’était la crainte d’avoir désobéi à Dieu qui l’avait créé. Et cette crainte se poursuit chez chaque humain qui craint d’avoir désobéi.

La seconde référence à la crainte dans la Bible fut lorsque : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, Je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1). Le Seigneur protège ceux qui Lui obéissent et comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Au moins dix-neuf fois dans le Nouveau Testament, nous entendons les paroles « ne crains pas » ou « n’aie pas peur » sur les lèvres de Christ. Quelques phobies peuvent nous décourager, mais la délivrance est nôtre lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6).

Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Même si, quelques fois : « …l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. » (1 Pierre 4:14).

Peut-être que la plus grande crainte de toutes est la crainte de la mort, mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte, car Jésus a vaincu la mort. Dans Son corps glorifié : « Il avait dans sa main droite sept étoiles ; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche, et son visage resplendissait comme le soleil dans sa force. Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:16-18).




D.420 – La fraternisation des chrétiens

Par Joseph Sakala

Paul écrit cette belle lettre à Philémon : « Par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ. Car, mon frère, ta charité nous a donné une grande joie et une grande consolation, en ce que tu as réjoui les entrailles des Saints » (Philémon 1:6-7). Cette lettre est essentiellement une demande personnelle de Paul pour que l’on accepte de prendre son esclave Onésime dans la congrégation. Paul l’exhorte en lui disant : « Je te prie pour mon fils Onésime, que j’ai engendré étant dans les chaînes, qui t’a été autrefois inutile, mais qui maintenant te sera utile, aussi bien qu’à moi, et que je te renvoie. Reçois-le donc comme mes propres entrailles. Je voulais le retenir auprès de moi, afin qu’il me servît à ta place dans les liens où je suis pour l’Évangile. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton avis, afin que ton bienfait ne fût pas comme forcé, mais volontaire. Car peut-être n’a-t-il été séparé de toi pour quelque temps, qu’afin que tu le recouvrasses pour toujours ; non plus comme un esclave, mais comme supérieur à un esclave, comme un frère, particulièrement chéri de moi, et bien plus de toi, selon la chair, et selon le Seigneur. Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même » (Philémon 1:10-17).

La prière de Paul à Philémon est similaire à celle qu’il avait faite pour d’autres chrétiens : « Et qui nous a fait connaître votre charité selon l’Esprit. C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:8-10). C’est une prière très appropriée pour un frère ou une sœur chrétienne, car l’emphase est sur les bénédictions et les responsabilités d’une véritable fraternisation.

La fraternisation dont Paul parle est le mot grec koinonia. C’est-à-dire, une foi chrétienne qui demande le partage d’une vie avec d’autres gens qui ont une même foi précieuse, comme disait si bien Pierre lorsqu’il abordait ses épîtres : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus » (2 Pierre 1:1-2). Cette fraternisation devient littéralement pleine de pouvoir, mais seulement en reconnaissant et en appréciant toutes le bénédictions que nous avons reçues au-travers Christ.

Paul avait indiqué qu’il voulait être considéré comme un partenaire concernant Onésime. « Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même. S’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte » (Philémon 1:17-18). Voici le mot grec koinonos, presque semblable à koinonia. Philémon, le riche maître colossien, et Onésime, son esclave revenu au bercail, étaient tous deux des enfants spirituels de Paul, alors, théoriquement, ils partageaient toute chose par la fraternisation au-travers Jésus. Et : « S’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte. Moi, Paul, je te l’écris de ma propre main, je te le rendrai, sans te dire que tu te dois toi-même à moi » (Philémon 1:18-19).

Les demandes de fraternité chrétienne pouvaient coûter sa liberté à Onésime, son aide à Paul et sa propriété à Philémon. Mais la véritable fraternisation n’est pas simplement la socialisation chrétienne. C’est un partage d’amour, de temps et de talents, de possessions et même de vie physique, selon les circonstances dans la foi. C’est en réalité ce que David implore Dieu, dans Psaume 25:6-10, lorsqu’il Lui demande : « Souviens-toi de tes compassions, ô Éternel, et de tes bontés ; car elles sont de tout temps. Ne te souviens point des péchés de ma jeunesse, ni de mes transgressions ; selon ta miséricorde, souviens-toi de moi, à cause de ta bonté, ô Éternel ! L’Éternel est bon et droit ; c’est pourquoi il enseignera aux pécheurs le chemin qu’ils doivent suivre. Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. Tous les sentiers de l’Éternel ne sont que bonté et fidélité, pour ceux qui gardent son alliance et ses témoignages. »

Ces belles paroles de compassion et de bonté peuvent sembler dépassées dans notre jargon sophistiqué d’aujourd’hui, mais les attributs divins qu’ils évoquent furent toujours présents et continueront de caractériser notre tendre et miséricordieux Créateur Dieu éternellement. De les avoir laissés tomber de nos conversations est une malheureuse perte, jusqu’à un certain degré, parce que cela appauvrit notre langue et peut-être même nos âmes. Notez ces riches témoignages leur étant associés dans la Bible. Regardez cette belle poésie, dans Psaume 103:3-5 : « C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. » Et dans Psaume 40:11-12, où nous pouvons facilement lire : « Je n’ai point renfermé ta justice au-dedans de mon cœur ; j’ai dit ta fidélité et ta délivrance ; je n’ai point caché ta bonté ni ta vérité à la grande assemblée. Toi donc, ô Éternel, ne me ferme pas tes compassions ! Que ta bonté et ta vérité me gardent continuellement ! »

Et que dire de ce merveilleux Psaume de David, lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (Psaume 51:3-6). Et finalement, ce cri au Seigneur : « Que le courant des eaux ne me submerge pas, que je ne sois pas englouti par le gouffre, et que la fosse ne referme pas sa bouche sur moi ! Éternel, réponds-moi, car ta faveur est bonne ; selon la grandeur de tes compassions, tourne-toi vers moi ! Et ne cache pas ta face à ton serviteur, car je suis en détresse ; hâte-toi, réponds-moi ! Approche-toi de mon âme, rachète-la ; à cause de mes ennemis, délivre-moi ! » (Psaume 69:16-19).

La fraternisation entre chrétiens, au début de l’Église, se résume simplement à ceci : « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières. Et tout le monde avait de la crainte, et il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges par les apôtres » (Actes 2:41-43). Beaucoup d’activités se passent dans les églises « chrétiennes », sous le nom de fraternisation. Habituellement, cela comprend le café et les beignes après le service, les soirées sociales, ou des activités sportives. Aussi plaisantes que ces actions puissent être, elles ne doivent pas être confondues avec la fraternisation biblique.

Nulle part dans le Nouveau Testament, le mot grec traduit « fraternisation » implique des activités sportives ou amusantes. Au contraire, la Bible donne comme exemple : « C’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints » (2 Corinthiens 8:2-4). La fraternisation était plutôt : « De faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle » (1 Timothée 6:18-19).

Ailleurs, nous voyons Paul remercier les convertis à Philippes : « A cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:5-6). Car Paul savait qu’il : « est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ », dit-il, dans Philippiens 1:7-8. Cette sorte de fraternisation pourrait même amener des persécutions.

« Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Au-travers de cette fraternisation, nous avons le privilège de manifester l’humilité de Christ en esprit. Nous avons le privilège de connaître vraiment la fraternisation dans Sa souffrance, étant rendu confortable jusqu’à Sa mort. Comme disait si bien Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:10-11).

« Je vous parle comme à des personnes intelligentes ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Comme il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, ne sommes qu’un seul corps ; car nous participons tous au même pain, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 10:15-17. Comme nous pouvons le constater, la fraternisation chrétienne est une chose sérieuse. Donc, la fraternisation doit être accompagnée de l’enseignement, de la prière et du ministère envers les pauvres. C’est en : « louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés » (Actes 2:47).

La force est dans la grâce en Jésus-Christ. Dans sa deuxième lettre à son évangéliste Timothée, Paul l’exhorte ainsi : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Les attributs du chrétien dans l’enseignement ne peuvent pas se mesurer à la manière du monde. La véritable force n’est pas militaire ou athlétique et ne peut pas s’acheter. Alors : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes » (1 Corinthiens 1:26-27).

Le chrétien est fort lorsqu’il ou elle exhibe un caractère gracieux, fort dans la grâce manifestée par Christ en parole et en action. Paul aussi avait des problèmes de santé et croyait qu’en demandant un surplus de force physique à Dieu, cela l’aiderait davantage dans son ministère. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:9-10.

Cela a complètement changé sa façon de prier pour les convertis à Colosse : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon Sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie » (Colossiens 1:10-11). Mais comment acquérir une telle force dans la grâce ? D’abord, c’est par le travail du Saint-Esprit qui vit chez le converti : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur » (Éphésiens 3:16). Ensuite, en passant des moments dans la prière et dans l’étude de la Parole de Dieu. « Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force » (Esaïe 30:15).

Des efforts personnels ne servent à rien, car les méthodes humaines et la puissance nécessaire pour accomplir un but deviennent futiles, en fin de compte : « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point, » déclare Esaïe 40:31. Paul avait compris que sa force était dans la faiblesse. « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », dit-il, dans 2 Corinthiens 12:10. Voilà un des plus grands paradoxes de la vie chrétienne. Comment l’apôtre Paul pouvait-il trouver du plaisir à se faire persécuter, se faire critiquer, à être placé dans des situations stressantes, à avoir à endurer la douleur ou même la faiblesse ? Il ne pouvait pas y avoir de plaisir dans de telles circonstances, si ce n’était pas par la puissance de Christ.

Paul était un homme de foi et de prière, et il priait avec ferveur que Dieu lui enlève l’écharde qu’il portait dans sa chair. « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:6-7). Nous voyons l’évidence d’une infirmité qui semblait venir nuire à son ministère. Cependant, Dieu ne l’a pas abandonné : « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10).

Avez-vous déjà remarqué, que les plus puissants témoignages de la vérité chrétienne sont donnés lorsque les chrétiens exercent la patience, la joie, le fruit de l’amour dans la souffrance, peu importe si cette souffrance nous vient par la maladie, la persécution, ou le deuil, et par n’importe quelle situation qui pourrait s’avérer intolérable loin de Christ ? Dans le cas de Paul, il a déclaré que cette écharde ne pouvait pas lui être enlevée, « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations. » À l’Église de Philadelphie, Jésus à déclaré : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:8-10). C’est précisément au moment où nous reconnaissons notre faiblesse que nous pouvons devenir très forts en Christ.

Il ne faut pas craindre de témoigner pour Jésus. Regardons ce que les disciples ont fait. « Et les ayant rappelés, ils leur défendirent absolument de parler, et d’enseigner au nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s’il est juste devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu. Car pour nous, nous ne pouvons pas ne pas parler des choses que nous avons vues et entendues » (Actes 4:18-20). Tout véritable converti sait qu’il ou elle doit témoigner pour Christ, mais bon nombre sont réticents à parler en Son Nom. La plupart donne la peur comme raison. Parfois, il pourrait nous être défendu, comme aux apôtres, de L’enseigner, mais leur réponse courageuse fut : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29).

Parfois, les apôtres priaient pour leurs ennemis, comme dans Actes 4:29-33 : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. »

Plus courante que la crainte de la persécution, ou d’un mal personnel, c’est la frayeur d’être ridiculisé, ou de perdre notre prestige. Une telle inquiétude ne fait pas partie du caractère des véritables chrétiens : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Si nous aimons le Seigneur et ceux pour qui Il est mort, nous devons vaincre notre peur des hommes. Un des pires reniements que pourrait commettre un chrétien est celui de ne pas prendre position en faveur de Christ : « Cependant plusieurs, des principaux même, crurent en lui ; mais ils ne le confessaient point, à cause des pharisiens, de peur d’être chassés de la synagogue. Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:42-43).

Combien de fois des hommes professionnels, même des théologiens, font des compromis avec Christ et Sa Parole par crainte de pression de la part de leurs pairs au lieu de maintenir leur croyance originale ? Que Dieu nous donne le courage de Paul qui, dans Romains 1:16-17, a déclaré : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ, » déclare Paul, dans 1 Corinthiens 3:11.

Par cette observation, l’apôtre Paul avertit les chrétiens qu’il est possible de bâtir, soit avec succès, soit pour la ruine, sur une fondation établie par Jésus, lorsqu’il dit : « Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc ; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et ont fondu sur cette maison-là ; elle n’est point tombée, car elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable ; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et ont fondu sur cette maison-là ; elle est tombée, et sa ruine a été grande » (Matthieu 7:24-27).

Une maison construite sur les Paroles de Jésus subsisterait contre toute tempête éventuelle, car elle est fondée sur la vérité. Mais pas une église fondée sur la « vérité » humaine. Jésus savait de quoi Il parlait lorsque, dans Matthieu 7:21-23, il a déclaré : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom  ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. »

Présentement, au Canada et aux États-Unis, la croyance générale veut que plusieurs religions puissent mener le croyant au salut et surtout au ciel, et qu’il y ait plusieurs manières d’interpréter les Écritures. Deux doctrines complètement fausses, mais de plus en plus populaires. La Bible nous déclare carrément, dans Actes 4:11-12, que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Jésus Lui-même a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Les pasteurs « chrétiens » qui prêchent ainsi pourront bien se défendre en ce jour-là : « Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? » Alors, Jésus-Christ leur dira ouvertement : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité ! » À quoi aura servi la maison qu’ils ont fondée si elle fut bâtie sur des mensonges ? Saviez-vous qu’aux États Unis, ceux qui sont classés « chrétiens » — les évangéliques, les protestants et les catholiques — forment environ 68 % de la population et ils sont tous convaincus qu’ils s’en vont au ciel après la mort ? Mais les Mormons et les Témoins de Jéhovah sont les seuls qui croient qu’eux seuls iront au ciel !

Il n’y a pas de commandement plus grand dans le Nouveau Testament que celui d’aller prêcher l’Évangile dans le monde entier. Jésus dit à Ses disciples : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Mais avant de déterminer que tout cela a été fait, puis-je vous signaler que plusieurs églises ont perdu la vision de la Bonne Nouvelle du Royaume pour plutôt spéculer à savoir qui était vraiment leur Sauveur ? Permettez moi de partager avec vous l’Évangile tel que présenté dans les Écritures.

La Croix de Christ. Le mot « Évangile » en grec parait environ 101 fois dans le Nouveau Testament. « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton », déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:1-8.

La focalisation centrale porte sur Sa mort, Son enterrement et Sa résurrection dans un corps glorieux. Cette bonne nouvelle doit être reçue et crue avec foi, une seule fois. C’est le moyen par lequel nous sommes sauvés continuellement et pour l’éternité. Ce merveilleux message sur l’œuvre de Christ doit être compris et prêché spécifiquement, selon les Écritures. Le premier endroit ou nous apprenons que : « Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain », c’est dans Matthieu 4:23-25.

Il est vital de mettre beaucoup d’emphase sur Apocalypse 19:15-16 où nous découvrons qu’ : « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Sa grande promesse, c’est que nous  avons été sauvés par l’œuvre salvatrice de Christ : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Le dernier endroit où nous voyons que Jésus S’en vient réclamer Sa Création est dans Apocalypse 14:6-7 où Jean : « vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. » Il devient absolument clair que toute l’emphase est sur Jésus-Christ comme Créateur, car nous recevons l’ordre de L’adorer. Il devient également évident que ce même Dieu, qui S’est substitué à nos péchés sur une croix au Calvaire, est le même Créateur tout-puissant qui : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante » (Hébreux 1:2-3).

Une fondation puissante. Les églises évangéliques ont bien fait de présenter le message central de l’Évangile qu’ils possèdent, mais l’Évangile englobe le travail complet de Jésus, qui comprend également la rédemption entière, qui est Son but pour l’humanité totale. Il paraît cependant que le message de la création à été quelque peu négligé dans plusieurs églises. Il serait bon pour nous de nous rappeler l’importance fondamentale de la création, doctrine de cette bonne nouvelle. L’Évangile magnifique de Jean est bâti sur sept miracles uniques sur la création que Jésus a démontrés publiquement. Ses grandes œuvres n’ont pu être accomplies que par un Dieu omniscient et omnipotent, le Créateur Lui-même.

Jésus a fait plusieurs miracles durant Son séjour sur cette terre. Mais : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). En effet, Christ a Lui-même déclaré : « Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14:11-15).

Trois autres passages des Écritures établissent clairement l’Évangile. Dans Colossiens 1:16-20, nous lisons : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Par Lui, tout fut créé, tout subsiste et est sauvé de la destruction, et tout est réconcilié par Lui.

Dans Hébreux 1:2-4, Dieu : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Ici, la Bible nous déclare que Dieu, étant Esprit, nous parle maintenant au-travers de Christ, devenu Son Fils dans la chair. Étant héritier de toutes choses, tout Lui appartient et Il soutient tout par Sa Parole puissante. Car toutes choses sont de Lui, et par Lui, et pour Lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen !

L’Évangile de Jésus-Christ englobe donc la création de tout ce qui existe, la conservation de tout par la puissance de Sa Parole et la consommation de l’univers entier selon Sa perfection, passée, présente, et future. Négligez Sa création et il ne reste plus de fondation ; négligez la Croix et il ne reste plus de pouvoir, d’autorité et de justice. ; et négligez la consommation et il ne reste plus d’espoir, de joie et de victoire. Dieu a planté Sa fondation profondément. Une maison, ou n’importe quel bâtiment, est aussi solide que l’est sa fondation. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

« Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde, » déclare le chef des apôtres dans 1 Pierre 2:9-10. Et tout cela a été fondé sur la fraternisation de Dieu avec Son peuple. Si nous comprenons mal cette vérité,  tout pourrait nous être perdu. Souvenez-vous toujours que Dieu ne fait pas acception de personnes. « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:8-9).




D.417 – Une confiance absolue

Par Joseph Sakala

Job avait une confiance absolue en Dieu et, dans Job 13:15-16, nous le voyons déclarer : « Voici, il me tuera ; je n’ai plus d’espoir. Du moins, je défendrai ma conduite devant lui. Et cela me tournera à salut ; car un impie ne viendrait pas devant Lui. » Le patriarche Job était, selon le témoignage de Dieu, l’homme le plus droit et le plus parfait de la terre. Dans Job 1:8 : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job fut assujetti à endurer des épreuves extrêmement sévères. Il perdit toutes ses grandes possessions et sa grande famille dans une seule journée.

Et comme si ce n’était pas assez, pendant des mois, il fut affligé de plaies sur le corps tout entier. Il a perdu le respect de tous ceux qui l’honoraient et fut même accusé par ses plus proches amis d’être un pécheur et un hypocrite. Mais le pire, dans toute sa souffrance, c’est que le Dieu qu’il aimait et servait fidèlement avait apparemment ignoré ses prières de délivrance ou même de comprendre ce qui lui arrivait. Finalement, un jeune religieux lui dit faussement qu’il avait reçu de Dieu un message accusant Job de péché et d’hypocrisie. Pourtant, malgré tout cela, Job n’a jamais perdu la foi. Il déclara, dans Job 19:25-27 : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! »

Quel bel exemple qui fut fourni par cet ancien patriarche dont la connaissance de la Parole de Dieu, de Son amour et du salut par la foi en Christ n’était qu’une petite fraction de ce qui nous est disponible par la révélation complète de Son merveilleux plan pour nous. L’apôtre Jacques nous parle de la patience de Job, lorsqu’il nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Nous pouvons, tout comme Job, savoir que Celui qui nous a tous créés mérite notre confiance absolue.

Un autre patriarche qui avait une foi absolue en Dieu fut Abraham. Dieu lui avait demandé de sacrifier son fils unique. « Et ils vinrent au lieu que Dieu lui avait dit, et Abraham y bâtit l’autel, et rangea le bois ; et il lia Isaac son fils, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Mais l’ange de l’Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham, Abraham ! Et il répondit : Me voici. Et il dit : Ne porte pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (Genèse 22:9-12).

« Et Abraham leva les yeux et regarda, et voici derrière lui un bélier, retenu dans un buisson par les cornes. Alors Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l’Éternel y pourvoira). De sorte qu’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel il y sera pourvu. Et l’ange de l’Éternel cria des cieux à Abraham pour la seconde fois, et dit : Je jure par moi-même, dit l’Éternel, que, puisque tu as fait cela, et que tu n’as point refusé ton fils, ton unique, Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Genèse 22:13-18). Mais il y avait un salut attaché à cette action d’Abraham.

Notez que, malgré que le Saint-Esprit ait été offert aux Élus de Dieu, Il n’était pas accessible à la majorité des humains. Dieu retenait le Saint-Esprit et donna seulement le sacrifice des animaux aux descendants d’Abraham pour couvrir leurs péchés jusqu’au moment où le mystère de Dieu serait accompli et que Jésus paraîtrait sur la terre pour offrir le salut à l’humanité entière. Abraham venait de passer le test le plus sévère de sa vie. Il avait consenti à offrir son fils bien-aimé, Isaac, comme sacrifice au Seigneur. Abraham a certainement dû se poser des questions à savoir pourquoi Dieu lui demandait de tuer son fils de la promesse par qui une énorme postérité devait naître, et il n’a même pas questionné Dieu. « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19).

Abraham devait être très soulagé lorsque Dieu lui dit de na pas tuer son fils, et pleinement reconnaissant que Dieu ait déjà pourvu derrière lui d’un bélier retenu dans un buisson par les cornes. Alors, Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils (Genèse 22:13). « Alors qu’ils voyageaient vers l’endroit du sacrifice, Isaac parla à Abraham son père, et dit : Mon père ! Abraham répondit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble » (Genèse 22:7-8). Combien de fois, quand nous recevons une réponse à notre prière, réalisons-nous que Dieu avait déjà mis en place une réponse bienveillante à notre prière, même avant que nous l’ayons formulée ?

Nous devrions toujours remercier Dieu d’avance, par anticipation pour nos besoins, car : « il arrivera qu’avant qu’ils crient, Je les exaucerai ; quand ils parleront encore, Je les aurai déjà entendus » (Esaïe 65:24). C’est avec cette confiance absolue que nous devrions servir Dieu et enseigner Sa Parole au monde dans ces moments de la fin des temps. C’est ainsi que Paul a aussi enseigné Timothée : « de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:4-5).

Regardons comment Paul s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. Et après il s’adresse : « A Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur. Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère » (1 Timothée 1:2-3). Il établit le contraste entre la véritable doctrine et les fausses doctrines dont il devait se détourner. Car : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain » (1 Timothée 1:5-7).

Paul voulait en premier lieu que son ministère produise la charité (agape), venant d’un cœur pur. C’est un amour venant de Dieu et introduit en nous alors que nous ne le méritions pas. Une fois notre cœur purifié, le Saint-Esprit y prend résidence et nous pouvons ensuite aimer d’un tel amour. En deuxième lieu, un enseignement adéquat devrait nous conduire vers une bonne conscience. Nos vies devraient être libérées de tout péché non repenti. Il ne faut pas que l’enseignant s’attache à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi. Et finalement, en troisième lieu, en : « gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi » (2 Timothée 1:5).

La prochaine étape est d’aller enseigner, et : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème se réjouisse aussi avec celui qui moissonne. Car en ceci, cette parole est vraie : Autre est le semeur, et autre le moissonneur. Je vous ai envoyés moissonner où vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail » (Jean 4:35-38).

À force d’instruire avec conviction, appuyé sur l’évidence et la logique, l’enseignement selon la Bible devrait confirmer et affermir la vérité. Que Dieu continue à donner à Son Église des ministres comme Timothée : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Il faut également prêcher le Consolateur, comme Jésus l’a fait, dans Jean 14:26-27 : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. » Le Consolateur devient également notre enseignant.

La paix de Christ n’est pas la paix du monde. Si l’histoire en est un critère, la recherche de la paix dans le monde s’est toujours avérée une futilité, car il y a toujours eu une guerre quelque part sur la terre depuis le début de son histoire. Alors, où est la paix trimballée par les hommes ? Ma paix, dit Jésus, n’est pas comme celle que le monde donne. La véritable paix de Dieu est interne, et non externe. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles, » nous dit Jacques 4:1-6.

Le véritable chrétien ne sera jamais laissé en paix dans le monde, même lorsqu’il y a de courtes trêves entre deux guerres. Mais en Christ, il y a une véritable paix : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde, » nous déclare Jésus, dans Jean 16:33. Seul Christ peut nous donner cette paix : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation » (Éphésiens 2:14). C’est Lui qui fut capable : « de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20). Avant qu’il puisse y avoir une vraie paix, entre l’homme et l’homme sur la terre, il faudra d’abord trouver le moyen d’avoir la paix, entre l’homme sur la terre et Dieu dans le ciel.

Ce n’est qu’une fois justifié par la foi que l’homme connaîtra la véritable paix. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:4-7). Mais attendez-vous, tout comme Ses disciples, à voir quelques affligés dans votre ministère pour Dieu. Car : « Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32).

Dans un des plus importants passages du Nouveau Testament, en ce qui concerne la repentance, Paul utilise essentiellement la même expression pour exprimer ce qu’il veut dire par repentance. « Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 7:9-11.

Tout comme la tristesse de Dieu produit une repentance à Salut, ainsi les bénédictions de Dieu produisent la joie. « Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4). Dieu désire voir la repentance chez le pécheur et Il est libre d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour y arriver. La véritable repentance implique la reconnaissance du péché comme un crime contre Dieu et la violation de Sa nature sainte. Alors : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Christ a enseigné que confesser ses péchés apporte une grande joie, ailleurs dans l’univers : « Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:10).

Mais gardons toujours à l’esprit que, dans Galates 2:16, Paul nous confirme : « Sachant que l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. » Quelques-uns ont contredit Paul sur ce point, puisque Jacques nous déclare qu’Abraham et Rahab, parmi d’autres, furent justifiés par les œuvres. Dans Jacques 2:21 nous lisons : « Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? » et dans Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » En effet, ce supposé conflit entre Paul et Jacques fut souvent cité par les experts, comme une des contradictions de la Bible.

Il n’y a cependant aucune contradiction. Ni Abraham, ni Rahab ne pouvaient être justifiés par les œuvres de la loi et Jacques n’a jamais déclaré qu’ils le furent. Abraham a vécu avant que Dieu ait donné la loi à Moïse et Rahab a vécu dans une culture païenne qui ne connaissait rien de la loi de Dieu. De plus, Jacques savait très bien que personne n’était sauvé par les œuvres de la loi, car il a lui-même déclaré : « quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:23-26).

Il y a donc une distinction à faire entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Ce sont deux types différents d’œuvres. Les œuvres d’Abraham et de Rahab étaient des actes de foi et non pas des observances de la loi. Ils avaient foi en Dieu et agirent en conséquence.

« Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en Celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. C’est ainsi que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! » nous déclare Paul, dans Romains 4:3-8. Les autres hommes ne peuvent voir notre foi, alors nous devons être justifiés, à leurs yeux, par nos œuvres, c’est-à-dire, nos actes de foi. Mais Éphésiens 2:8-10 nous confirme clairement : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

C’est avec ceci en mémoire que Paul écrit : « A Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:4). En surface, ce verset pourrait être considéré comme infime et pourrait facilement nous échapper, mais il fait partie d’une longue salutation à Tite au début de ce livre pratique. Car il contient plusieurs petit bijoux qu’il serait bons d’étudier. Tite était un des compagnons très fidèles de Paul qu’il avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Tard dans la vie de Paul, il demanda à Tite de bien continuer le travail qu’il avait commencé à Crète, une petite île reconnue pour son état moral déplorable.

Paul a dû être impliqué dans la conversion originale de Tite, parce qu’il l’appelle mon vrai fils dans notre commune foi, ce qui leur donnait un même but, dans la même foi que nous partageons aujourd’hui avec de véritable chrétiens. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, envers les non convertis : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

La miséricorde est une attitude de Dieu envers ceux qui sont en détresse. Voilà pourquoi Dieu nous dit, dans Hébreux 4:16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix vient en nous lorsqu’il y a restauration de l’harmonie entre Dieu et le pardonné. Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. Une bénédiction qui nous vient du Père et de Son Fils Jésus-Christ. Quel réconfort que de reconnaître le Père ainsi dans le Fils, impliqués dans tous les aspects de notre salut. Maintenant, à notre tour d’avertir le monde sur ce qui s’en vient.

Regardez autour de vous, désastre après désastre, misère par-dessus misère, sécheresses, feux de forêts, inondations, tremblements de terre, guerres, maladies morbides dans les endroits ravagés que nous voyons partout dans le monde. Mais nous avons toujours subi ces catastrophes, me direz-vous. Oui, mais avec autant de répétitions et autant de dommages, en même temps dans les nouvelles quotidiennes ? Ne croyez-vous pas que ces choses sont ce qu’elles sont : plus intenses ou mieux formulées ? Est-ce l’Apocalypse ou les affaires, comme d’habitude ?

C’est le vieux débat qui recommence de plus bel entre les positivistes et les fatalistes, mais le langage prophétique apparaît de plus en plus à la une des journaux. Ouvrez votre télé et qu’est ce qui domine dans les nouvelles ? Un gros tremblement de terre au Japon suivi d’un tsunami avec des vagues de trente pieds [dix mètres]. Un virus étrange au Brésil et ailleurs qui affecte la vie des bébés naissants et dont on n’a pas trouvé le remède. Des inondations massives en Chine et ailleurs dans le sud-est de l’Asie, nous annonçant presque les avertissements de Jésus lorsqu’Il prophétisa, dans Matthieu 24:7-8 : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

C’est notre tendance humaine d’être attiré par les évènements intenses d’une calamité majeure et sensationnelle. Mais nous passons par-dessus les résultats de ces évènements alors que nous sautons d’un désastre à un autre. Jésus a également prophétisé qu’à cause de ces évènements déplorables et tristes : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). On peut voir une démonstration de cela dans les guerres continuelles au Moyen-Orient, en Afrique, en Ukraine, alors que les gouvernements militaires détruisent les vies et les propriétés des citoyens, les rebelles et les soldats, alors que l’aide, s’il en est, est souvent confisquée ou gaspillée en tombant dans les mauvaises mains. Et c’est ainsi qu’on se crée de nouveaux ennemis, des familles sans foyers et des foyers sans famille chaque jour.

Pendant ce temps, aux États-Unis, des actes terroristes se poursuivent avec des fusillades, des tensions raciales, des désastres « naturels », comme des ouragans provoqués sur les côtes sud-est, la violence des gangs de rues et la violence causée par l’immigration. Ensuite, ajoutez à tout cela une élection où on se traite de tous les noms inimaginables et où on promet la lune, tout en donnant des politiques. Les feux en Californie, les vagues de chaleur en Australie, les ouragans dans l’Atlantique, les tremblements de terre en Asie, les inondations en Chine, les guerres civiles, les guerres religieuses, les guerres politiques un peu partout, à différents endroits et en même temps. Est-ce de cela que Jésus parlait lorsqu’Il a prophétisé que tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs ?

Savez-vous quelle sera la nouvelle la plus importante du siècle ? Quel événement secouera la terre entière, du vivant de plusieurs d’entre vous ? C’est le deuxième Avènement de Jésus-Christ. Oui, Christ revient ! Mais pas avant d’envoyer le commencement des douleurs, suivi d’un crescendo mondial de chaos. Des évènements épouvantables, comme du jamais vu, devront arriver pour réveiller soudainement les habitants de la terre de leur torpeur. Rien dans le passé ne pourra se comparer à la destruction qui suivra la colère divine. Mais un petit groupe d’élus a reçu la promesse d’une protection spéciale de Jésus durant cette période.

 À Ses fidèles serviteurs, Jésus a déclaré : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:8-10). Dans l’Apocalypse, Dieu identifie deux sortes de personnes : Ses Élus et les habitants de la terre.

Jésus revient pour préparer d’abord Ses Élus pour régner. Mais sur quoi ? Selon les derniers estimés, il y aurait environ deux trillions de galaxies dans l’univers observable. En moyenne, chacune contiendrait environ 40 milliards d’étoiles avec plusieurs planètes variées. Et tout cela va servir à quoi au juste ? À part de ce qui nous est révélé par Dieu, comment pourrions-nous répondre à cette question ? Les futuristes et auteurs de science-fiction nous disent que : « L’univers sera ce que nous voudrons bien en faire. » Mais nous sommes mortels, fragiles et limités, sujets aux lois physiques, incluant les lois qui gouvernent la propulsion dans l’espace, et nous vivons dans un univers d’une grandeur inimaginable !

Même si nous pouvions voyager à la vitesse de la lumière, cela nous prendrait 1 600 jours pour nous rendre à la prochaine accumulation d’un système solaire comme le nôtre. À cette même vitesse, cela nous prendrait au moins 100 ans pour traverser la Voie Lactée et presque 2 500 années pour arriver à Andromède, la galaxie la plus proche. Et presque 47 millions d’années pour nous rendre au bord de l’univers visible. Clairement, l’univers n’est pas fait pour l’homme et la femme dans leur état présent. Pourtant, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander pourquoi Dieu a-t-Il créé tant de grandeur. C’est une question tout-à-fait naturelle. Selon toute évidence physique, nous devinons que l’univers n’a pas toujours existé et ne s’est pas créé tout seul.

Cela implique que l’univers a eu un Créateur et, si l’univers fut créé, il doit l’avoir été pour une raison. Nous pourrions prétendre que ce n’est pas vrai, mais les preuves nous mènent dans cette direction. Et nier cette évidence pourrait amener des conséquences dans notre vie quotidienne. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:18-22).

Dans Psaume 14:1-5, nous pouvons lire : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel. C’est là qu’ils trembleront d’épouvante ; car Dieu est au milieu de la race juste. » Il est bien plus simple de croire que l’univers ne nous ment pas et que nous pourrions accepter le témoignage de Son Créateur sur la vérité.

Alors, nous pourrions admettre qu’ : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1), et nous pourrions humblement admettre aussi : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Ces choses nous sont révélées par son Esprit, au-travers de toute la Bible. Dans Jean 3:16, nous lisons que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » déclare Paul, dans Philippiens 3:20-21.

Mais quelqu’un questionnera : « Comment les morts ressuscitent-ils et avec quel corps reviennent-ils ? » Voici : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).

Nous pourrons nous déplacer partout dans l’univers à la vitesse de la pensée, comme Jésus après Sa résurrection. Nous régnerons avec Jésus pendant mille années. « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:31-32). « Toutes choses » veut dire toutes les galaxies, toutes les étoiles, toutes les planètes. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Alors, nous voyons que l’intention de Dieu d’avoir tout créé était de le partager avec les humains lorsqu’ils seraient prêts à régner avec Jésus. « Car il n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons. Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties » (Hébreux 2:5-8). Il y aura du travail pour tous les enfants nés de Dieu pour améliorer Sa création.

La raison d’être de Son univers dépasse de très loin les conceptions avancées par les religions, les mythologies et les œuvres mortelles des humains. Nous verrons un jour, lorsque Dieu nous donnera l’immortalité, la raison véritable pour laquelle la terre fut créée, c’est-à-dire, pour entraîner Ses Élus et les Nations immortelles à embellir l’univers progressivement. Et, par la suite, nous verrons pourquoi l’univers le fut aussi pour Ses Enfants, qui pourront se déplacer à la vitesse de la pensée afin de créer des endroits, comme la terre le fut pour les humains, afin de les visiter gratuitement durant l’éternité.




D.415 – Les alliances éternelles de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 17:5-9, Dieu dit à Abram : « Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. Et je te ferai croître très abondamment, et je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi. Et j’établirai mon alliance entre moi et toi, et ta postérité après toi, d’âge en âge, pour être une alliance éternelle ; afin que je sois ton Dieu, et celui de ta postérité après toi. Et je donnerai, à toi et à ta postérité après toi, le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle ; et je serai leur Dieu. Puis Dieu dit à Abraham : Mais toi, tu garderas Mon alliance, toi et ta postérité après toi, d’âge en âge. » Cette expression « alliance éternelle » ou alliance perpétuelle est utilisée au moins seize fois dans l’Ancien Testament et une autre fois dans le Nouveau Testament.

Dans chaque cas, il s’agit d’une alliance dans la grâce, promise par Dieu aux hommes, car Dieu seul peut faire une promesse éternelle. La première de ces alliances éternelles fut la promesse à Noé de ne jamais plus envoyer un déluge mondial. « Et Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que Je mets entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : Je mets mon arc dans les nuées, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L’arc sera donc dans les nuées, et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance éternelle entre Dieu et tout être vivant, de toute chair qui est sur la terre » (Genèse 9:12-16).

Donc, à chaque fois que vous verrez une pluie torrentielle suivie d’un arc dans les nuées, pensez à cette alliance éternelle promise par Dieu à Noé. La deuxième alliance fait partie du passage biblique cité au début entre Dieu et Abraham et sa descendance. Dans Genèse 17:8-11, Dieu lui dit : « Et je donnerai, à toi et à ta postérité après toi, le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle ; et je serai leur Dieu. Puis Dieu dit à Abraham : Mais toi, tu garderas mon alliance, toi et ta postérité après toi, d’âge en âge. Voici mon alliance que vous garderez, et qui sera entre moi et vous, et ta postérité après toi : c’est que tout mâle parmi vous sera circoncis. Et vous circoncirez votre chair, et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous. »

Plusieurs alliances éternelles promises par Dieu avaient été d’abord faites avec Israël. Quelques-unes furent faites d’une façon inconditionnelle, mais d’autres ont été rompues à cause de la rébellion des hommes contre les termes de l’alliance. Une de ces alliances fut celle du sabbat. « On travaillera pendant six jours ; mais, au septième jour, ce sera le sabbat du repos, consacré à l’Éternel ; quiconque fera une œuvre le jour du sabbat, sera puni de mort. Ainsi les enfants d’Israël observeront le sabbat, pour célébrer le sabbat dans toutes leurs générations, comme une alliance perpétuelle. C’est un signe entre moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:15-18).

La dernière référence est la plus importante. « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Hébreux 13:20-21). Combien d’Israélites ont observé le sabbat sans faire une seule œuvre ? Pourtant, Dieu avait bien dit : Quiconque fera une œuvre le jour du sabbat, sera puni de mort. Soit que Dieu a remplacé ou amélioré cette alliance, ou il ne resterait pas un seul Israélite de vivant sur la terre. Car une alliance est un appel pour l’éternité.

Dans 2 Timothée 1:8-10, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Il semble y avoir un conflit apparent entre le salut divin, prédestiné avant la fondation du monde et l’exhortation de Paul de persuader le monde de croire à l’Évangile.

Par Sa mort, Jésus a tout accompli ; Il a même détruit la mort qui était attachée à celui qui faisait une œuvre quelconque le jour du sabbat. À peine libérés de l’esclavage des Égyptiens et entrés dans la terre promise, les enfants d’Israël ont commencé à transgresser le sabbat, le repos qui leur fut donné afin de reprendre leurs forces, et la nation commençait déjà à oublier les bénédictions pour retourner à ses désobéissances envers Celui qui la bénissait. Alors, Dieu leur envoya Amos pour leur dire : « Écoutez ceci, vous qui dévorez les pauvres et qui faites périr les misérables du pays ; qui dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous vendions le blé ? et le sabbat, pour que nous ouvrions les greniers, en diminuant l’épha, en augmentant le sicle, et en faussant la balance pour tromper. Nous achèterons les misérables pour de l’argent, et le pauvre pour une paire de souliers ; et nous vendrons la criblure du froment. L’Éternel l’a juré par la gloire de Jacob : Jamais je n’oublierai toutes leurs actions ! » (Amos 8:4-7)

Si Dieu avait tenu à l’alliance originale, toute la nation d’Israël aurait péri par sa rébellion envers Dieu, alors la peine pour la transgression du sabbat a été légèrement modifiée. Alors que dans la nouvelle alliance ; « il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc, la crainte que nous devons au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Alors, qu’en est-il de la prédestination avant la fondation du monde ? Nous donne-t-elle automatiquement accès au royaume, comme le prétendent certains groupes « chrétiens » qui prêchent que nous sommes automatiquement prédestinés par Dieu avant de naître, soit au salut, soit à la géhenne ? Peu importe la méchanceté que le « sauvé » fait durant sa vie, il est sauvé. Par contre, peu importe les efforts de quelqu’un pour vouloir obéir à Dieu, s’il est prédestiné à la géhenne, il n’y a aucun salut possible pour cette personne. Et dire que tous les adeptes de ces églises croient fermement à ce mensonge et vivent leur vie entière, soit dans le doute ou dans l’espoir d’être du bon côté de leur prédestination.

Car, si on y pense un peu, comment une personne peut-elle savoir si elle est automatiquement prédestinée au salut ? Est-ce par ses fruits, car l’Esprit l’empêche de pécher ? Alors, la personne est désespérée, parce qu’il lui arrive encore de pécher, de temps à autre. À ce compte, les membres de ces églises se regardent les uns les autres et croient savoir que personne n’est sauvé ! Ou alors que Dieu est incapable de les empêcher de pécher encore… Cette théorie religieuse, qu’on appelle le « calvinisme » est tordue et mène au désespoir.

Paul déclare ceci, dans Romains 8:28-30 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Où est le conflit apparent ici ? Il n’y a aucun conflit. Dieu juge au cœur et c’est Lui qui décide du moment précis d’accorder Son Esprit à quelqu’un. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Alors, d’où vient cette « doctrine » que celui qui ne se convertit pas immédiatement est destiné au feu de la Géhenne ?

C’est Dieu qui appelle (c’est le choix souverain de Dieu) et celui qui est appelé doit accepter l’appel (c’est le libre choix de la personne). Ayant passé par le processus du repentir et du baptême, Dieu lui donne Son Esprit et le donne à Jésus qui Se charge de l’amener au Royaume. À ces convertis, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de Mon joug, et apprenez de Moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Cette Parole de Jésus serait inutile dans le concept du calvinisme, car, d’après cette théorie, une fois que Jésus a appelé une personne, Il prend ensuite tout le reste en main, sans que la personne n’ait plus quoi que ce soit à faire. Même de commettre le péché impardonnable. À ceux qui sont prêts à faire ce que vient d’énoncer ici le Christ, dans la persévérance jusqu’à la fin de leur vie, Jésus dit que personne ne les arrachera de Sa main puissante. À ceux qui refusent l’appel de Dieu, ils devront se débrouiller seuls, sans le Saint-Esprit pour les guider.

À Ses propres disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent. Et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que même Ses disciples ne sont pas venus d’eux-mêmes vers Jésus, c’est le Père qui les a appelés ; ils ont accepté et Dieu les a donnés à Christ. Ces convertis doivent maintenant se reposer dans le  Seigneur, ce qui fait que leur sabbat dure sept jours sur sept. « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:16-18).

Éphésiens 2:8-9 nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Il devient évident que le salut est une œuvre coopérative entre Dieu et l’homme, parce qu’il n’est définitivement pas dû à nos efforts. Notre salut a été préparé selon Son bon plaisir et Sa grâce ; alors il doit rencontrer les standards établis par Dieu. Qu’est-ce que cela veut dire, au juste ? Dieu est saint et pendant qu’Il justifie les humains, Sa sainteté ne peut pas être compromise. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (Corinthiens 5:20-21). Les ministres qui prêchent leurs doctrines pour vendre leurs pamphlets ne sont pas des ambassadeurs pour Christ et n’exhortent pas pour Dieu. Alors, je leur conseille fortement de se réconcilier avec Dieu.

Donc, la séquence absolue de la rédemption par la grâce devrait être déterminée d’avance pour ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Et qui sont : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » dit 1 Pierre 1:2. La conséquence finale du sacrifice de Christ devait être fixée afin que le converti Lui soit conforme. « Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Grâces soient rendues à Dieu pour Son don ineffable !

« L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un seul pasteur » (Ecclésiaste 12:12-13). La vie spirituelle de Salomon peut, en grande partie, être retracée au-travers de ses écrits poétiques tels qu’enregistrés dans la Bible. Ces écrits nous révèlent ses pensées intérieures tout au long de sa vie. Au début de son règne sur Israël, il demanda à Dieu : « Donne donc à ton serviteur un cœur intelligent, pour juger ton peuple, et pour discerner entre le bien et le mal ; car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ? » (1 Rois 3:9). Tout ce qu’il a demandé, c’est un cœur intelligent pour juger le peuple de Dieu.

« Or, ce discours plut au Seigneur, en ce que Salomon lui avait fait cette demande. Et Dieu lui dit : Puisque tu m’as fait cette demande, et que tu n’as demandé ni une longue vie, ni des richesses, ni la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé de l’intelligence pour rendre la justice : Voici, je fais selon ta parole. Je te donne un cœur sage et intelligent, de sorte qu’avant toi nul n’aura été pareil à toi, et qu’il n’y en aura point après toi qui te soit semblable. Et même, je te donne ce que tu n’as pas demandé, et les richesses et la gloire ; de sorte qu’entre les rois il n’y en aura point de semblable à toi, pendant tous les jours de ta vie » (1 Rois 3:10-13). Relisez ce passage afin de bien saisir que, lorsque Dieu fait une alliance avec quelqu’un, Il ajoute sans cesse, comme nous le voyons dans 1 Rois 3:14 : « Et si tu marches dans mes voies, gardant mes statuts et mes ordonnances, comme y a marché David, ton père, je prolongerai tes jours. »

Son premier test de sagesse fut lorsque deux femmes se présentèrent devant lui pour réclamer un enfant. L’une dit : « Puis, le matin, je me suis levée pour allaiter mon fils, et voici, il était mort ; mais je l’ai considéré avec attention le matin, et voici, ce n’était pas mon fils que j’avais enfanté. Et l’autre femme répliqua : Non, celui qui vit est mon fils, et celui qui est mort est ton fils. Mais celle-là dit : Non, celui qui est mort est ton fils, et celui qui vit est mon fils. C’est ainsi qu’elles parlaient devant le roi. Et le roi dit : L’une dit : C’est mon fils qui est vivant, et ton fils qui est mort ; et l’autre dit : Non ; mais c’est ton fils qui est mort, et celui qui vit est mon fils. Et le roi dit : Apportez-moi une épée ! Et on apporta une épée devant le roi. Puis le roi dit : Partagez en deux l’enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l’une et la moitié à l’autre. Alors la femme dont le fils vivait, dit au roi (car ses entrailles furent émues au sujet de son fils) : Ah ! mon seigneur ! donnez-lui l’enfant qui vit, et qu’on se garde bien de le faire mourir ! tandis que l’autre disait : Il ne sera ni à moi ni à toi ; partagez-le ! Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice » (1 Rois 3:21-28).

Dans 1 Rois 4:29-34, nous pouvons lire : « Et Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. Et la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux, et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu’aucun homme ; plus qu’Éthan l’Ézrachite, et Héman, Calcol et Darda, les fils de Machol ; et sa réputation se répandit parmi toutes les nations d’alentour. Il prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq [dont un seul est inscrit dans la Bible]. Il a aussi parlé des arbres, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu’à l’hysope qui sort de la muraille ; il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Et, de tous les peuples, on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre, qui avaient entendu parler de sa sagesse. »

Malheureusement, sa soif pour la sagesse humaine le conduisit à faire des compromis avec l’obéissance, préparant ainsi une apostasie nationale qui le mena vers l’idolâtrie lorsqu’il fut vieux, en s’attachant à des femmes étrangères. Le livre d’Ecclésiaste contient une série d’expériences qu’il avait conduit dans sa recherche vers le grand bien humain, mais chacune le força de conclure que sans Dieu, tout était vanité. Dans Ecclésiaste 1:2-5, Salomon déclara : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage a l’homme de tout le travail auquel il se livre sous le soleil ? Une génération passe, et une autre vient ; mais la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. » Il a découvert qu’il n’y avait pas de modèle distinct dans les affaires des hommes. Il a donc conclu que la vie était un don de Dieu : « Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiaste 3:13-14).

Dans Ecclésiaste 3:16-19, Salomon a : « vu encore sous le soleil, qu’au lieu établi pour juger, il y a de la méchanceté, qu’au lieu établi pour la justice, il y a de la méchanceté. Et j’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour tout dessein et pour toute œuvre. J’ai dit en mon cœur, au sujet des hommes, que Dieu les éprouverait, et qu’ils verraient eux-mêmes qu’ils ne sont que des bêtes. Car l’accident qui arrive aux hommes, et l’accident qui arrive aux bêtes, est un même accident ; telle qu’est la mort de l’un, telle est la mort de l’autre ; ils ont tous un même souffle, et l’homme n’a nul avantage sur la bête ; car tout est vanité. » Dieu était en train de lui montrer ce que devient tout homme sans le support de Dieu. Salomon, malgré ses 700 femmes et ses 300 concubines, a en fin de compte réalisé que tout était vanité et que seul un cœur repentant attire le pardon de ses péchés par un Dieu de bonté et miséricordieux.

Après avoir fait tant d’expériences qui sont inscrites dans son livre, Salomon termine, dans Ecclésiaste 12:14-16, en déclarant : « Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde Ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Une véritable révérence envers Dieu aura comme résultat l’obéissance de Ses commandements. Salomon le savait et Christ l’a confirmé dans le Nouveau Testament. Dans Jean 14:15, Jésus a déclaré : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Il était tout à fait normal que Ses disciples, comme Jean, le prêchent également. Dans 1 Jean 5:2, Jean nous dit : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. »

Les dures réalités et contradictions nous sont parfois incompréhensibles. Ce n’est qu’en ayant une bonne attitude envers la vie et devant Dieu que l’homme et la femme peuvent s’adapter. « Sauve-nous, Éternel, notre Dieu, et rassemble-nous d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle, et que tout le peuple dise : Amen ! Louez l’Éternel ! » (Psaume 106:47-48). Vous noterez parmi les évangélistes du dimanche, qu’après avoir fait une déclaration que l’on considère particulièrement bonne, on dira : « Tout le peuple dites Amen ! » Il est très intéressant de remarquer les nombreux exemples d’un tel témoignage dans la Bible. À seize occasions, une telle démonstration est citée dans la Bible, toutes dans l’Ancien Testament, dont douze se trouvent dans le seul livre de Deutéronome.

Deutéronome 27:14-26 : « Et les Lévites prendront la parole, et diront, à haute voix, à tous les hommes d’Israël : Maudit soit l’homme qui fera une image taillée ou de fonte, abomination de l’Éternel, ouvrage des mains d’un ouvrier, et qui la mettra dans un lieu secret ! Et tout le peuple répondra, et dira : Amen ! Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui déplace la borne de son prochain ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui fait égarer l’aveugle dans le chemin ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui pervertit le droit de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec la femme de son père ! Car il lève le bord de la couverture de son père. Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec une bête quelconque ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec sa sœur, fille de son père, ou fille de sa mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec sa belle-mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui frappe son prochain en cachette ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui reçoit un présent pour mettre à mort l’innocent ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui n’accomplit pas les paroles de cette loi, en les mettant en pratique ! Et tout le peuple dira : Amen ! »

Et le peuple a brisé toutes ces alliances avec Dieu, malgré le prononcé d’une malédiction à quiconque désobéirait par ces péchés variés. Pourtant, tout le peuple était d’accord avec le jugement. Le roi David a manifesté sa joie pour le retour de l’arche de l’alliance, dans Chroniques 16:35-37, et il dit au peuple : « Sauve-nous, Dieu de notre salut ! Rassemble-nous, et nous retire d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle ! Et tout le peuple dit : Amen, et loua l’Éternel. Puis David laissa là, devant l’arche de l’alliance de l’Éternel, Asaph et ses frères, pour faire continuellement le service, devant l’arche, chaque chose à son jour. »

Lorsque la muraille de Jérusalem tarda dans sa restauration, Néhémie fut obligé d’admonester certains individus du peuple pour leur convoitise, les menaçant du jugement de Dieu s’ils ne se repentaient pas ; alors, toute la congrégation dit : « Amen ! » et loua Dieu. « Je secouai aussi mon sein, et je dis : Que Dieu secoue ainsi de sa maison et de son travail, tout homme qui n’aura point accompli cette parole, et qu’il soit ainsi secoué et vidé ! Et toute l’assemblée répondit : Amen ! Et ils louèrent l’Éternel ; et le peuple fit selon cette parole » (Néhémie 5:13). Et lorsque la muraille fut terminée : « Esdras bénit l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit : Amen ! Amen ! en élevant les mains ; puis ils s’inclinèrent, et se prosternèrent devant l’Éternel, le visage contre terre » (Néhémie 8:6). Si nous suivons ce précédent biblique, lorsque la Parole de Dieu est lue devant une congrégation, soit en dénonciation d’un péché, soit en remerciement pour une bénédiction, ou simplement pour rendre gloire à l’Éternel pour Sa bonté, il est approprié pour le peuple de répondre : Amen !

Il est tout à fait adéquat de le remercier pour toutes les choses incorruptibles aussi. Dans 1 Pierre 1:17-20, le chef des apôtres dit : « Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous. » Aucune richesse du monde n’est capable de sauver un seul individu, puisque l’or et l’argent sont simplement des éléments corruptibles dans un monde sous esclavage. « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21).

Tout ce qui existe dans la création physique se détériore. En réalité, un jour : « Le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Même les grains qui transmettent la vie sont corruptibles. Il n’est donc pas surprenant que nous soyons également corruptibles. Alors, il nous faut autre chose pour assurer notre survie éternelle. L’apôtre Pierre dit que c’est : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21).

Pierre continue cependant en disant que Dieu : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (vs 22-25). Mais les humains, sous l’influence de Satan, ont rejeté cette vérité : « Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle, qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:23-25).

La science moderne aussi reconnaît volontiers ce principe universel de la déchéance des choses comme une loi fondamentale de dégénérescence. Même dans ce monde corruptible, certaines choses restent incorruptibles. Un bon exemple est la Parole de Dieu qui vit et qui demeure éternellement. D’autres sont les paroles de Jésus sur les évènements des derniers jours. Dans Matthieu 24:35, Jésus a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Nous avons la rédemption, non par l’or et l’argent, mais par le sang de Christ : « par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:19). « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4).

Remarquons comment les athlètes qui aspirent à gagner des médailles aux olympiades s’abstiennent de beaucoup de choses et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, une médaille d’or, d’argent ou de bronze, mais nous, nous le faisons pour une couronne incorruptible. Et même si notre corps se détériore et meurt éventuellement, nous avons la promesse merveilleuse d’une résurrection. Dans 1 Corinthiens 15:51-53, c’est Paul qui nous révèle cette belle promesse : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà l’alliance sur laquelle tout chrétien converti doit garder sa concentration.




D.400 – Les hommes méchants

homme-mechant

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 24:19-20, Dieu nous déclare : « Ne t’irrite point à cause de ceux qui font le mal ; ne porte point envie aux méchants ; car il n’y a pas d’issue pour celui qui fait le mal, et la lampe des méchants sera éteinte. » Bon nombre de personnes se souviennent du 11 septembre 2001. Les États-Unis n’avaient pas été attaqués chez eux depuis la Guerre Civile et le pays presque agonisant fut collé aux téléviseurs devant l’atrocité soi-disant causée par des terroristes. Des menaces de rétribution furent émises contre les coupables proclamés de cet attentat, mais en vain. « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin » (Marc 13:7).

Selon les Écritures, rien n’arrêtera la colère et la méchanceté des hommes contre les principes établis par Dieu. Jean 15:18-19 nous dit : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. » Mais demeurons calmes : « Car nous connaissons Celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31).

Pour plusieurs d’entre nous, le défi, c’est que nous oubliions que l’ennemi n’est pas seulement un groupe de terroristes quelconque, et il y a eu de nombreux adversaires durant les siècles.  Mais : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9). Si nous sommes constamment bouleversés par les derniers évènements de méchanceté étalés à pleine page couleur chaque jour dans les nouvelles, nos âmes n’auront jamais la paix que Christ nous a laissée avant de monter au ciel.

C’est la joie du Seigneur qui nous procure la force : « de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » (1 Timothée 6:18-19). Quand nous perdons cette paix, Satan est content, car cela nous distrait de garder les yeux fixés sur le Royaume de Dieu. Jésus a pourtant insisté, dans Son enseignement : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Si nous nous préoccupons des mêmes séductions que le monde, comment pourrons-nous garder nos yeux sur le Royaume ? Or, c’est notre Dieu qui pourvoira à tous nos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. Peut-être, dans les jours où les choses méchantes viennent brouiller votre mémoire, feriez-vous mieux de suivre Paul lorsqu’il nous déclare : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4).

Malgré cela, on pourrait parfois se demander pourquoi nous endurons des souffrances que nous croyons non méritées. Dans Psaume 10:1-4, nous lisons : « Pourquoi, ô Éternel, te tiens-tu loin, et te caches-tu au temps de la détresse ? Le méchant, dans son orgueil, poursuit les malheureux. Ils sont pris par les artifices qu’il a médités. Car le méchant se glorifie du désir de son âme ; le ravisseur blasphème contre l’Éternel, et l’outrage. Le méchant dit avec arrogance : Il ne fera point d’enquête ! Toutes ses pensées sont qu’il n’y a point de Dieu. » Ou bien le méchant : « dit en son cœur : Je ne serai point ébranlé, jamais il ne m’arrivera de mal » (Psaume 10:6). Au contraire : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi » (Psaume 10:17-18).

Ce cri fit écho dans toutes les générations, émanant de ceux qui ont été persécutés pour leur foi. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? Mais, à cause de toi, nous sommes mis à mort tous les jours, et regardés comme des brebis destinées à la boucherie. Lève-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi, ne nous rejette pas à toujours ! Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ? Car notre âme est abattue jusque dans la poussière ; notre ventre est attaché à la terre. Lève-toi, viens à notre aide, et rachète-nous à cause de ta bonté ! » (Psaume 44:21-27).

Pourtant, la souffrance des justes Élus est un des grands mystères de la vie. Comment un Dieu d’amour et de puissance peut-Il permettre autant de souffrances sur Sa création ? Le fait demeure, cependant, qu’il n’y a pas de souffrance non méritée. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

La raison pour laquelle il y a tant de souffrance dans le monde, c’est qu’il y a péché dans le monde. Même si l’expérience singulière de souffrance ne correspond pas à un péché en particulier, nous sommes tous pécheurs devant Dieu, donc méritant d’un jugement devant un Dieu Saint. Ce n’est pas la souffrance qui est non méritée, mais la grâce et la miséricorde de Dieu. Paul déclare à Tite : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7).

Il est vrai que tout péché occasionne de la souffrance, mais toute souffrance ne provient pas automatiquement du péché commis. S’il est écrit dans la Bible qu’heureux sont ceux qui souffrent au nom de Jésus-Christ, peut-on dire qu’ils ont « mérité » cette souffrance ? Pas du tout, ils ont refusé de pécher ! Mais ils souffrent à cause de la méchanceté de ceux qui n’acceptent pas Jésus. Autre exemple : la jeune fille de dix ou douze ans qui se fait violer par des soldats ennemis pendant une guerre a-t-elle vraiment mérité de souffrir cela ? Pas elle, mais elle se trouve dans une situation où les soldats ont péché et devront un jour en rendre compte, tandis qu’elle est simplement une victime innocente dans ce sordide événement.

Il n’y a qu’une seule personne dans toute l’histoire dont la souffrance fut absolument non méritée et Jésus l’a soufferte pour nous. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit ; par lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison ; qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3:18-20). Nos souffrances sont méritées, mais elles sont aussi contrôlées, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Il y a plusieurs bonnes raisons pourquoi Dieu permet à un fidèle converti de souffrir. Cependant, même si le converti ne peut pas discerner la raison particulière au moment de la souffrance, Pierre nous dit pourtant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:13-16).

La souffrance de ce chrétien n’est pas « méritée » comme on mérite une punition, mais apparaît comme une grâce de Dieu qui accomplit quelque chose en lui ou elle. Ce n’est donc pas pour ses péchés qu’il souffre alors, mais comme participant à la souffrance de Christ. On pourrait alors dire que cette souffrance est méritée comme l’on mérite un cadeau. Nous avons chacun besoin d’un véritable consolateur vers qui nous pouvons nous tourner dans les temps difficiles, et Dieu nous le donne. Il n’y a rien de plus satisfaisant dans la vie que de pouvoir compter sur un ami fidèle et bon lorsque nous avons besoin d’être consolé, conseillé ou simplement écouté. Ce besoin se fait sentir dès l’enfance chez l’individu et se poursuit jusque dans sa vieillesse. Qui ne voudrait pas avoir un ami avec qui partager ses joies et son bonheur, mais qui serait également là quand les choses ne vont pas aussi bien ?

Le livre des Proverbes nous offre des pensées saisissantes sur l’amitié. Un individu qui a des amis doit lui-même être pareillement un ami. Car : « Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur ; mais il y a tel ami plus attaché qu’un frère » (Proverbes 18:24). Notez que le verset dit que celui qui désire avoir beaucoup de compagnons les aura pour son malheur car les compagnons ne sont pas toujours de véritables amis. Tant qu’ils peuvent vous exploiter, ils sont là, mais quand vous êtes vraiment dans le besoin, où sont-ils ? Disparus ! C’est précisément à ce moment-là que nous réalisons qui sont nos véritables amis.

Le véritable ami sera toujours disponible, surtout dans le besoin. Et Salomon dit qu’un tel ami est plus attaché qu’un frère de sang. Éprouvez vos amis en les mettant parfois au test, simplement pour découvrir la profondeur de leur amitié. C’est ainsi que nous découvrons s’ils sont superficiels ou réels. Les véritables amis restent liés dans toutes les circonstances, soit bonnes, soit mauvaises. Proverbe 17:17 nous dit que : « L’intime ami aime en tout temps, et il naîtra comme un frère dans la détresse. » Considérez aussi ce qui est écrit dans le Proverbe 27:9-10 : « L’huile et le parfum réjouissent le cœur ; telle est la douceur d’un ami dont le conseil vient du cœur. Ne quitte point ton ami, ni l’ami de ton père, et ne va point dans la maison de ton frère au jour de ta détresse ; car un bon voisin qui est près vaut mieux qu’un frère qui est loin. »

Au-travers tous ces versets, nous découvrons un thème commun. Que l’amitié est une possession précieuse qui devient un véritable trésor dans un moment de crise. Très souvent, nos amitiés se développent comme le résultat de facteurs hors de notre contrôle. Nous n’avons pas choisi nos frères et sœurs, le choix fut celui de nos parents. Néanmoins, les liens que nous formons à l’extérieur deviennent souvent forts, d’une grande valeur et uniquement appréciés. Nous ne formerons pas nécessairement des amis de ceux qui travaillent au même endroit avec nous. Pourtant, parce que nous passons plusieurs heures par jour avec eux, certains liens d’amitié se développent naturellement. C’est la même chose dans les diverses associations sportives et sociales où nous sommes membres, ou dans une congrégation religieuse que nous fréquentons. Nous ne les avons pas spécifiquement recherchées, mais parce que Dieu a mis ces personnes sur notre chemin, nous profitons de ces occasions pour partager certains intérêts, certaines valeurs spirituelles et divers buts. Avec eux, nous développons facilement des amitiés en adorant et en servant Dieu ensemble.

Tout au long de notre vie, il est surprenant de voir en méditant sur notre passé, combien « d’amis » sont venus et sont passés dans notre vie. Cependant, il en reste un peu avec qui nous avons déployé des efforts additionnels afin d’approfondir une amitié qui nous a liés davantage. Il est possible que nous ayons été les premiers à leur tendre la main, ou peut-être ce sont eux qui l’ont fait. Peu importe la façon qu’ils sont devenus nos amis, ceux avec qui nous sommes les plus proches sont souvent ceux avec qui nous avons passé des périodes de crise et de besoin. Mais il fut un temps où cela était virtuellement impossible, parce que toute chair était devenue corrompue devant Dieu.

Dans Genèse 6:11-14, nous lisons : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Parmi ceux qui insistent à dire que le Déluge de la Genèse ne peut être dans l’histoire réelle, deux raisons évidentes ressortent plus que toutes autres.

La première, le naturalisme, demande un développement graduel de tout ce qui existe sur une longue période prolongée, de simple à complexe. Ainsi, le dépôt mondial de milliards de fossiles n’aurait pas pu être rapidement enseveli par un cataclysme global tel que décrit dans la Bible. En deuxième lieu, ceux qui pourraient accepter le message de la Bible sont consternés et épouvantés par la soudaine et horrible destruction de la planète par un Dieu « d’amour ». Ainsi le Déluge, disent-ils, a dû être un événement local plutôt qu’un jugement courroucé tel que décrit dans la Bible. Ceux qui embrassent cette pensée insistent sur le fait que « mon Dieu » ne ferait jamais une chose pareille.

La première rationalisation relève que toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création et que la Bible doit être prise à la lumière d’une évolution simplement naturelle. La seconde rationalisation ignore carrément la Sainteté de Dieu, assumant que Dieu n’avait pu agir ainsi que par pure colère et non par un autre motif. « L’Éternel des armées sera glorifié par le jugement, le Dieu saint sera sanctifié par la justice » nous déclare Esaïe 5:16. Ils ignorent également l’instruction biblique, dans Éphésiens 5:6, où Paul dit : « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. »

Ces détracteurs sont incapables de comprendre que la colère de Dieu et Son amour peuvent se manifester ensemble dans un même événement. Ne connaissant pas les Écritures, ils ignorent la fonction de la Deuxième Résurrection et croient que ceux qui sont morts dans le Déluge sont exterminés à jamais ou vont brûler dans un feu éternel qui ne consume pas. Les premiers rejettent les preuves sur la terre. Les seconds rejettent l’évidence de la Parole de Dieu. Le premier groupe rejette les faits selon la science et le second groupe tord les Écritures.

Les deux groupes ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur qui est béni éternellement. (Romains 1:25). Les deux groupes tombent malheureusement dans : « la voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 16:25). Ces gens cherchent la prospérité et le contentement plutôt que de plaire à Dieu. Dans 1 Timothée 6:6-10, nous lisons : « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »

Dans ces jours de grandes ventes où la pression est sur l’achat des gadgets technologiques dernier cri, ainsi que les objets pouvant nous fournir du confort, la vertu chrétienne du contentement est une commodité rare. C’est devenu une malédiction chez les chrétiens dits « nés-de-nouveau », car c’est ce qu’on prêche dans plusieurs dénominations. La prospérité matérielle est considérée comme divinement approuvée chez les prospères de la société spirituelle. Cependant, au lieu d’être une bénédiction, une telle affluence devrait être considérée comme une épreuve, car Jésus a déclaré : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

Paul fut le chrétien le plus fidèle qui ait vécu. Pourtant, il est mort sans le sou dans une prison romaine. Son propre témoignage au sujet des possessions standards de la vie était : « je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Dans le contexte de ce verset, l’apôtre Paul mettait son jeune évangéliste en garde contre la prospérité de ceux qui prêchaient, parmi tant d’autres choses, que le gain est divin et qui pensaient que la prospérité matérielle était la preuve d’une prospérité spirituelle.

Paul annonce à Timothée : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne se soumet point aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur » (1 Timothée 6:3-11).

Des gains matériels ne produisent aucune justice divine. Au contraire, la justice divine n’est un gain que si elle est accompagnée de contentement en Christ. Car même le plus pauvre serviteur de Dieu devient riche. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » nous déclare Paul, dans Hébreux 13:5-6.

Colossiens 3:17 nous dit : « Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Le mariage a toujours tenu une place élevée dans le Plan de Dieu. Dès le commencement, le but de Dieu au sein du mariage était de procréer des enfants. Genèse 1:27-28 nous dit : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais le mariage devait également éliminer la solitude chez l’homme. « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Dieu considérait un tel état comme très bien. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Donc, le mariage a été créé par Dieu et c’était très bon. Mais lorsque le péché entra en situation par la rébellion d’Adam et que la malédiction universelle en fut devenue le résultat, cela a sûrement créé une nouvelle relation maritale pleine de problèmes et de conséquences potentiels. À cause de leur désobéissance : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu n’avait pas créé l’enfantement dans la douleur, ni la domination par l’homme, mais nous constatons que les deux conséquences vécues dans certains mariages, comme nous le voyons d’ailleurs aujourd’hui, sont le résultat du péché.

Non seulement le mariage fut affecté par la malédiction, mais Satan lui-même se fait un véritable plaisir de détruire le mariage. Immédiatement après le blasphème, nous voyons introduites de nombreuses pratiques qui sont devenues préjudiciables à un bon mariage. Dans Genèse 4:17-19, nous pouvons lire : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. Puis Irad naquit à Hénoc, et Irad engendra Mehujaël, et Mehujaël engendra Methushaël, et Methushaël engendra Lémec. Et Lémec prit deux femmes : le nom de l’une était Ada, le nom de l’autre Tsilla. » De la lignée de Caen commença la pratique de la polygamie.

Plusieurs années après le Déluge, nous pouvons lire : « Or, Noé commença à cultiver la terre et planta de la vigne. Et il but du vin, et s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente » (Genèse 9:20-21). Mais dans Genèse 9:22-23, nous découvrons : « Et Cham, père de Canaan, ayant vu la nudité de son père, le rapporta dehors à ses deux frères. Mais Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous deux sur leurs épaules, et marchant en arrière, ils couvrirent la nudité de leur père ; et comme leurs visages étaient tournés, ils ne virent point la nudité de leur père. » Alors : « Noé, réveillé de son vin, apprit ce que son fils cadet lui avait fait. Et il dit : Maudit soit Canaan ! il sera serviteur des serviteurs de ses frères » (Genèse 9:24-25). Vous remarquerez que la malédiction tomba sur Canaan et non pas sur Cham. Pendant que Noé dormait, Canaan aurait sexuellement agressé son grand-père.

Même Abram a également participé à un acte extra marital qui, malgré qu’il n’a pas été condamné, fut dommageable pour son mariage. Dieu lui a promis une descendance très prospère. « Or, Saraï, femme d’Abram, ne lui avait point donné d’enfant ; et elle avait une servante égyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je des enfants par elle. Et Abram obéit à la voix de Saraï » (Genèse 16:1-2). Mais ce n’est pas Agar qui devait lui donner une descendance, c’est Saraï. Et lorsqu’elle accoucha, Dieu lui a dit de nommer l’enfant « Isaac », qui veut dire « rire » parce qu’elle avait ri. Dieu a quand même le sens de l’humour.

Après cela, nous lisons d’autres passages au sujet de toutes sortes de perversions : l’homosexualité à Sodome et Gomorrhe, la fornication, le viol, l’inceste, la prostitution et la séduction. Mais quelle est la solution à ces attaques continuelles contre la famille ? Il faut absolument suivre les données dans les Écritures concernant un mariage divin. Une étude des passages sur l’influence de Satan en vaudrait vraiment la peine. Le chrétien doit faire des recherches sur les véritables causes de la méchanceté des hommes et des femmes et ne pas toujours agir de façon à être « politiquement correct ».

Lorsque vous observez votre entourage, avez-vous parfois l’impression de ne pas marcher au même pas que le reste de la société ? Est-ce que vous vous demandez pourquoi vous êtes parmi la minorité encore capable de vivre selon vos valeurs et vos principes ? La plupart des gens n’aiment pas les conflits. En tant que chrétiens, nous prions pour la paix. Nous voulons vivre en harmonie avec tout le monde. Cependant, nous réalisons que les autres ont des opinions qui diffèrent beaucoup des nôtres, mais nous ne les détestons pas pour cela. Pourtant, certaines personnes nous détestent à cause des valeurs que nous gardons chères. Pourquoi les valeurs que nous embrassons nous rendent-elles « politiquement incorrects » ?

Comme chrétiens, nous ne voulons pas causer de problèmes à notre entourage et nous ne voulons pas offenser personne, mais nous croyons qu’il y a nettement une différence entre le bien et le mal. Donc, chaque jour, nous sommes devant deux situations. Devrions-nous rester tranquilles sans dire un mot, ou devrions-nous nous accrocher aux Écritures et dire la vérité ? En lisant notre Bible, il devient évident quelle approche nous devrions prendre. Et nous trouvons amplement de versets pour illuminer notre chemin. Nous découvrons plusieurs exemples de chrétiens qui s’accrochent solidement à leurs croyances et qui tiennent rigidement aux principes et aux valeurs enseignés dans la Bible. Ce que nous découvrons, ce sont des chrétiens qui connaissent la vérité et qui ont la ferme conviction de leur foi, des chrétiens possédant le courage de prendre des décisions, c’est-à-dire, de nager contre le courant.

Leurs valeurs ont été internationalisées et la force de leurs convictions les ont rendus héros et héroïnes face à la persécution et même à la mort, à l’occasion, avec détermination et sans broncher. Nous avons des exemples comme Josué et Caleb, Esther, Daniel, David, Shadrac, Méshac et Abed-Négo, et plusieurs autres. Quand nous étudions les Écritures, notre choix devient facile à faire. C’est celui de se tenir debout, de parler selon nos convictions et d’aller surtout contre le courant d’accommodement. Il ne faut surtout pas se cacher. Le véritable chrétien ne fait pas de compromis, peu importe les conséquences, car, si nous renions Christ, Christ nous reniera aussi.

Le chrétien devra généralement prendre le chemin le moins parcouru et, si nous prenons cette décision, nous serons souvent parmi les gens « politiquement incorrects », mais nous serons en bonne compagnie, car c’est là où Christ Se retrouvait. Il n’a jamais  péché. Il aimait Ses ennemis et priait pour eux. Il est venu leur apporter un message de paix et d’espoir. Mais à la toute fin, Il fut crucifié pour ce qu’Il est venu enseigner, par les méchants qui ont refusé Son message de salut. L’histoire est remplie d’exemples de prophètes, d’apôtres et de disciples de Christ qui ont souffert la persécution, le martyre et qui furent même mis à mort pour être demeurés debout pour enseigner des choses auxquelles ils ont cru. Les chrétiens suivront l’exemple que Christ leur a établi et, s’ils sont vraiment convertis, ils seront entendus par ceux que Dieu appelle maintenant au salut.

Si nous croyons que la Parole de Dieu est notre guide, qu’elle est l’autorité finale entre le bien et le mal et que nous devrions vivre notre vie selon cette Parole, nous ne serons pas populaires. Nous serons plutôt attaqués par ceux qui voudront réorganiser ce que nous sommes et ce que nous croyons. Les politiquement corrects tenteront de nous changer à leur image du monde et poursuivront leur but avec acharnement. Ils étiquetteront ce que nous dirons comme étant dangereux, mais, lorsque nous le ferons, nous ne devrions pas nous écraser. Au contraire, nous devrions tenir ferme et résister à l’envie de nager avec la vague, même si cela est plus facile et plus populaire. Nous devrons tenir bon à ce qui est déterminé comme correct selon la Parole de Dieu.

Ce n’est pas assez de se tenir tranquille, car si nous n’avons pas le courage et la détermination de parler, qui le fera ? Nous sommes les défenseurs de la vérité. William Penn a un jour déclaré : « La vérité demeure la vérité, même si tout le monde est contre, et le mensonge demeure mensonge, même si tout le monde est pour ». Ses paroles sont toujours vraies, surtout aujourd’hui. Nos enfants et les enfants de nos enfants seront affectés par ce que nous faisons aujourd’hui. Ne perdez pas inutilement votre temps à convertir le monde, Dieu S’en chargera bientôt. Prêchez plutôt l’Évangile à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre et à faire la volonté de Dieu.

Nos familles devront être bâties sur une solide fondation de principes divins. Enseignons nos enfants, en paroles et par notre exemple, à savoir que la Parole de Dieu est le fondement de la connaissance et qu’il faut vivre en harmonie avec cette sorte de vie. Nos familles doivent savoir qu’il existe des absolus, qu’il y a définitivement une différence entre le mal et le bien et que nous ne ferons pas de compromis avec ces choses. Voilà, chers frères et sœurs, le témoignage que Dieu attend de chacun de nous dans notre évangélisation personnelle.




D.399 – Un peuple peu nombreux

petit-peuplePar Joseph Sakala

Dans Deutéronome 7:6-8, Dieu déclare : « Car tu es un peuple consacré à l’Éternel ton Dieu ; l’Éternel ton Dieu t’a choisi, afin que tu lui sois un peuple particulier, d’entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n’est pas parce que vous étiez plus nombreux que tous les autres peuples, que l’Éternel s’est attaché à vous, et vous a choisis ; car vous étiez le plus petit de tous les peuples ; mais, c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. »

Les peuples modernes, même les chrétiens, semblent mesurer le succès en termes de nombre de population. La mesure de Dieu, par contre, est basée sur la qualité et non sur la quantité. Il existait sans doute des millions de personnes sur la terre lors du Déluge : « Qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3:20). Quelques siècles après le Déluge, la population avait de nouveau augmenté, et de grandes nations se sont développées en Égypte, en Sumer et ailleurs. Mais Dieu a appelé un homme, Abraham, pour établir une nouvelle nation ; et il a obéi.

Plusieurs grandes nations, comme les Arabes, sont descendantes d’Abraham, mais encore une fois, Dieu S’est choisi un homme, Israël, afin d’hériter de la promesse. Israël a grandi, mais, selon le texte biblique, même cette nation est demeurée petite comparée aux autres nations. Dans l’histoire d’Israël, en plusieurs circonstances, Dieu a utilisé une poignée de gens pour combattre un grand nombre. Dieu a utilisé 300 hommes de Gédéon pour vaincre une armée de 135 000 Madianites. « Alors l’Éternel dit à Gédéon : Je vous délivrerai par ces trois cents hommes, qui ont lapé l’eau, et je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le peuple s’en aille, chacun chez soi » (Juges 7:7). Des délivrances semblables arrivèrent dans les temps de Josaphat, Ézéchias, Asa et d’autres.

Dans le Nouveau Testament, Jésus a également déclaré à Ses disciples : « Je vous dis encore, que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre à demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:19-20). Jésus a aussi déclaré : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Le critère divin est celui de la motivation plutôt que le grand nombre. Car : « étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:14). Mais tous Ses serviteurs fidèles l’entendront un jour leur déclarer : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Il faut cependant que notre espérance soit fondée sur la foi, la substance et l’évidence. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). Le 11ème chapitre de l’épître aux Hébreux — mieux connu sous le nom de « Panthéon de la Foi » — nous fournit le témoignage de plusieurs héros de l’Ancienne Alliance, en commençant par nous donner une description de ce qu’est la Foi.

En premier lieu, nous voyons que c’est la substance des choses que nous espérons. Bibliquement parlant, nous savons que la foi chrétienne est une foi si réelle qu’elle devient la matière du présent. Aucun des individus nommés dans ce chapitre n’a réellement vu l’accomplissement des promesses, mais ils y ont tellement cru qu’ils vivaient dans le présent comme si le futur était vraiment la réalité. Le mot « substance » n’est utilisé que deux autres fois dans Hébreux. Il est utilisé pour définir Christ comme une représentation exacte de la nature et de l’essence de Dieu. « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte [substance] de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4).

Il est également traduit « assurance » dans Hébreux 3:14 : « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance [substance]. » En mettant tout cela ensemble, notre texte pourrait très bien se lire : « la foi est l’essence de notre assurance des choses encore à venir ». Le mot « évidence » pourrait être traduit « conviction ou preuve ». Le mot implique une logique imperméable que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Cette sorte d’évidence est quelque chose dont nous avons la certitude qu’elle est véritable et une conviction telle que nous agissons en harmonie. Donc, la première partie du verset amène la vérité future au présent et la deuxième partie nous promet d’engager notre vie entière vers cette vérité. Et c’est essentiellement ce que Christ tente d’établir avec chacun de ceux que Dieu Lui donne après l’avoir appelé. Nous apprenons ainsi à devenir obéissant comme Christ l’a toujours été. Imaginez un instant que vous êtes Dieu et que vous décidez vouloir sauver votre création.

Oseriez-vous, en plus de la sauver, donner également votre vie pour elle ? C’est pourtant ce que notre Sauveur a fait en S’humiliant pour Se mettre à notre niveau. Alors, Dieu a choisi de Se faire humain : « Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:8). Donc, Dieu S’est  substitué à l’humanité entière afin de la sauver d’un jugement qu’elle méritait en toute justice. Malgré cela : « Christ, [était] destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21).

Il est un peu trop audacieux de suggérer que Jésus S’est réveillé subitement lorsqu’Il S’est retrouvé dans le sein de Marie, mais il est certain que : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52). Parce que Jésus est devenu humain, Il a dû expérimenter une gradation de la conscience, comme nous, la différence étant qu’Il S’est humilié Lui-même : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Son comportement sans péché l’a facilement magnifié alors que Sa sagesse et Ses miracles ont été connus au-travers tout Israël. En effet, plusieurs ont même tenté de Le proclamer Roi.

Ésaïe a prophétiquement enregistré ce qui suit, plusieurs années avant que Jésus soit réellement entré dans Jérusalem « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats. Mais le Seigneur, l’Éternel est mon aide ; aussi je n’ai point eu de honte ; aussi j’ai rendu mon visage semblable à un caillou ; je sais que je ne serai pas confondu » (Esaïe 50:6-7). Plus tard, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Mais Je dois être baptisé d’un baptême ; et combien ne suis-je pas pressé jusqu’à ce qu’il s’accomplisse ! » (Luc 12:50). Finalement, l’obéissance de notre Sauveur, admis et accepté  profondément à Gethsémani, fut complètement accomplie jusqu’à Sa mort sur la croix. Que notre cœur n’oublie jamais cela, ni se fatigue de ces grandes vérités. Tout cela nous est dévoilé par notre Créateur Sauveur.

Dans Jean 1:1-3, l’apôtre nous dévoile : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Il est vraiment remarquable de voir combien de noms et de titres sont associés à Jésus-Christ – qui veut dire « Sauveur-Oint » – dans le premier chapitre de l’Évangile de Jean. Au verset 9, Jésus est appelé : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. » Au verset 14, nous découvrons que la Parole de Dieu a pris une forme humaine pour devenir le Fils unique de Dieu : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Au verset 18, Jean ajoute : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique [Jésus], qui est dans le sein du Père, est celui qui [nous] l’a fait connaître. » Au verset 23, Jean le Baptiste appelle Jésus, Seigneur. Et, au verset 29, alors que Jésus venait vers lui, Jean Le vit et dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Et, finalement, au verset 34, Jean le Baptiste déclare : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. » Ensuite, Ses disciples l’ont appelé Rabbi (c’est-à-dire, maître), au verset 38. Puis, au verset 41 : « André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint) », sans oublier le verset 45 où : « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. »

Finalement, dans Jean 1:49-50, Nathanaël Le reconnaît ouvertement en Lui disant : « Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. » Et, au verset 51, Jésus ajouta : « En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. » Jésus Lui-même Se déclare le Fils de l’homme. Néanmoins, le premier titre utilisé par Jean pour Le décrire fut « La Parole ». C’est un mot très difficile à décrire dans toute sa plénitude, car le Nouveau Testament l’associe à « parler », « raisonner », « communiquer », « la doctrine révélée » et plusieurs autres. Nous référant à Christ, les Écritures nous expriment que Christ est toujours Celui qui révèle, parle au nom de Dieu, explique et Il est la manifestation du Père céleste incarné.

L’apôtre Jean nous ramène au-delà de Genèse 1:1, où nous découvrons que Christ, en tant que la Parole préincarnée, avait tout créé : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Avant de prendre une forme physique, la Parole créait ! Psaumes 33:6 déclare que : « Les cieux ont été faits par la Parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » Au verset 9, il ajoute : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » La Parole de Dieu est éternelle et omnipotente. C’est cette même Parole qui est venue Se manifester en chair dans la personne de notre Sauveur Jésus, Emmanuel, qui veut dire « Dieu avec nous » (Matthieu 1:23). Donc, Jésus-Christ est la Parole et la Parole est Dieu ! De ce fait même, Jésus est Dieu !

Le converti qui comprend tout cela s’aperçoit également jusqu’où le Saint-Esprit le guide dans toute sa connaissance. Dans Éphésiens 4:17-24, Paul nous déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. »

La question qui trouble beaucoup de chrétiens, c’est pourquoi les leaders les plus éduqués en science, même les théologiens, semblent avoir autant de difficulté à croire la Bible et l’Évangile de Christ. La réponse se trouve dans notre texte ci-dessus. C’est qu’ils suivent la vanité de leur esprit charnel et, par conséquent, ils ont l’intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ce n’est pas tant qu’ils ne peuvent pas comprendre comme ils ne veulent pas comprendre à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ils ne veulent pas croire dans leur cœur, alors ils se cherchent une excuse pour ne pas croire dans leur esprit. « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:8).

La triste vérité, c’est que Satan lui-même contrôle leur esprit. Ils peuvent être très intelligents dans les domaines séculiers, mais dans l’Évangile, quant à sa compréhension et sa belle simplicité, elles leur demeurent toujours cachées. Comme disait si bien Paul : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Existe-t-il un vrai remède ? Oui, bien sûr, car : « nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Le mot « pensée » est le même que le mot « esprit ». Nos armes sont la vérité, nos prières, notre amour et l’Esprit de Dieu qui peut saisir même l’esprit de ces gens. Et Dieu demeure toujours le Juste Juge.

Dans Genèse 18:24-26, nous voyons Abraham qui plaide avec Dieu pour sauver quelques humains que Dieu S’était déterminé à détruire. « Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville ; les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu point à ce lieu, à cause des cinquante justes, s’ils y sont ? Il n’arrivera pas que tu fasses une telle chose, que tu fasses mourir le juste avec le méchant, en sorte que le juste soit traité comme le méchant. Non, tu ne le feras point. Celui qui juge toute la terre, ne fera-t-il point justice ? Et l’Éternel dit : Si je trouve à Sodome cinquante justes dans la ville, je pardonnerai à toute la ville pour l’amour d’eux. »

Les gens font souvent de faux jugements, même parmi ceux qui sont officiellement élus pour juger, et c’est pourquoi nous avons toutes ces cours d’appel. Même la Cour Suprême, composée d’humains faillibles, peut être dans l’erreur. Cependant, tout comme Abraham l’a réalisé pendant qu’il intercédait pour le peuple de Sodome, nous pouvons avoir entièrement confiance que le Juge de toute la terre aura toujours raison. Il peut juger nos actions en relation avec Sa volonté, mais Dieu peut également discerner nos pensées et nos motifs, de façon que : « Ceci paraîtra au jour auquel Dieu jugera les actions secrètes des hommes, par Jésus-Christ, selon mon Évangile » (Romains 2:16). Donc, Dieu peut juger en toute droiture. « Parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:31).

N’oublions jamais que, de Son propre aveu personnel : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:22-30).

À ceux qui Le rejettent ou ignorent Son amour rédempteur, ne se fiant que sur leur propre valeur, ils auront un prix à payer éventuellement : « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27). À ceux qui auront été sauvés au-travers de la foi en Christ, il y aura sûrement un Jour de Jugement, mais ce sera un temps où les Élus recevront leur récompense pour leur service fidèle plutôt que pour leur salut, mais ceci sera fait également avec justice, car : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8).

Ce que l’Écriture dit, c’est Dieu qui le dit ! Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Parmi ces nombreuses évidences d’inspiration verbale, tant dans les Écritures qu’à l’extérieur des Écritures, nous voyons souvent un échange par Dieu, reconnu par l’Auteur d’un passage particulier vers l’auteur qui l’aurait écrit. Cependant, ceci ne peut être vrai que si les mots écrits sont inspirés par Dieu Lui-même, car la source première de toute inspiration demeure toujours la Bible, donc, la Parole, et donc Dieu.

Dans Exode 32:15-16, nous lisons : « Alors Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du Témoignage en sa main, les tables écrites des deux côtés ; elles étaient écrites sur l’une et l’autre face. Et les tables étaient l’ouvrage de Dieu ; l’écriture aussi était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. » Dans ces versets, nous découvrons que, dans la Bible, le mot « écriture » est très approprié parce qu’elle parle « d’écriture par Dieu » plutôt que d’écriture par des hommes. La référence est au deux tables de la Loi et réécrites sur deux autres tables pour remplacer les premières. Dans  Exode 34:1, nous lisons : « Et l’Éternel dit à Moïse : Taille-toi deux tables de pierre comme les premières ; et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. »

Toute Écriture est divinement inspirée, mais les Dix Commandements furent divinement écrits. Ce témoignage de leur importance unique est une condamnation pour quiconque ignorerait ou brouillerait leur signification. Mais il existe un autre écrit par Dieu, cette fois dans le Nouveau Testament, d’une valeur encore plus importante pour le chrétien. « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu, Qui lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie » (2 Corinthiens 3:2-6).

Ce n’est plus un standard externe divinement gravé dans la pierre par le doigt de Dieu, mais une conviction interne inscrite dans le cœur de chaque véritable converti par le Saint-Esprit ! « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:16-18). Cette Écriture remarquable de la loi de Dieu, écrite dans nos cœurs et notre entendement, fut accomplie par Christ Lui-même lorsqu’Il a déclaré : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:17-18).

N’oublions jamais que : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Maintenant, avec la loi écrite dans nos cœurs (2 Corinthiens 3:2), vous êtes vous-mêmes nos épîtres de Dieu, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes. Et ce qui est vital c’est que cette Écriture soit prêchée clairement et fidèlement durant toutes nos vies.

Prenons comme exemple un temps où les apôtres furent emprisonnés. « Après qu’on les eut relâchés, ils vinrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Eux l’ayant entendu, élevèrent d’un commun accord leur voix à Dieu, et dirent : Seigneur, tu es le Dieu qui as fait le ciel, la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont ; et qui as dit par la bouche de David ton serviteur : Pourquoi les nations sont-elles en rumeur, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? » Par le fait même, ils reconnaissaient que Dieu avait parlé par la bouche de David, dans Psaume 2:1-2, lorsqu’il déclara : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. »

Pareillement, Paul, dans sa dissertation puissante sur la souveraineté de Dieu, a dit : « Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu’il veut. Or tu me diras : Pourquoi Dieu se plaint-il encore ? Car qui peut résister à sa volonté ? Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? » (Romains 9:18-20). Paul répéta les paroles dites par Dieu à Moïse, dans Exode 9:12-14 : « Et l’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, et il ne les écouta point, comme l’Éternel l’avait dit à Moïse. Puis, l’Éternel dit à Moïse : Lève-toi de bon matin, présente-toi devant Pharaon, et dis-lui : Ainsi a dit l’Éternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve ; car cette fois, je vais envoyer toutes mes plaies contre ton cœur, et sur tes serviteurs et sur ton peuple, afin que tu saches que nul n’est semblable à moi sur toute la terre. » En d’autres mots, ce que l’Écriture dit, c’est Dieu qui le dit !

Même Jésus, qui a Lui-même écrit avec Son doigt sur la pierre, dans Exode 20:12 : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l’Éternel ton Dieu te donne », a personnellement permis à Moïse la rédaction de ce passage, parce que,  dans Marc 7:10 : « Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort. » Évidemment, pour Christ, il n’y avait aucune différence. Ce que Moïse avait dit sous l’inspiration du Saint-Esprit et, dans ce cas, ce qu’Il avait copié du Décalogue était pleinement la Parole de Dieu. Nous pouvons donc être certain : « que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:17). Nous pouvons avoir l’assurance, durant notre vie sur terre, de notre vision de l’histoire et de notre destin éternel selon ce qui est écrit dans les pages de l’Écriture.

Tout au long de l’histoire, vous noterez que Dieu Se range continuellement du côté du plus faible et des moins nombreux afin de nous convaincre qu’Il est le Tout-Puissant et qu’Il fait toujours grâce à celui qui veut bien agir selon Sa volonté et en toute fidélité.




D.398 – Recherché – mort ou vif

recherche

Par Joseph Sakala

Les amateurs de films western sont sûrement familiers avec ces affiches de bandit, alors que le shérif recherchait tel ou tel hors-la-loi qui tuait et dévalisait les banques. Sans compter les diligences tirées par des chevaux, transportant de l’or d’un endroit à un autre. Ces affiches offraient une récompense pour la capture du criminel, mort ou vif, peu importe. L’affiche confirmait la notion que le criminel recherché était tellement dangereux pour la sécurité de la société que son élimination par n’importe quel moyen était justifiée. Parfois, le Shérif se ramassait une « bande de justiciers », dans le but de poursuivre ce hors-la-loi.

Dans Proverbes 13:15, nous découvrons ceci : « Une raison saine donne de la grâce ; mais la voie de ceux qui agissent perfidement, est rude. » La vie n’était pas toujours facile pour un homme recherché. Cependant, très peu de nous nous considérerions comme des hors-la-loi méritant un poster avec notre visage imprimé dessus. Qui parmi nous a volé une banque ou une diligence, ou tué un homme dans un duel ? Pour la vaste majorité, nos offenses étaient trop minimes pour nous faire passer pour ces vilains hors-la-loi. La vérité, cependant, c’est que chacun de nous, individuellement et aux yeux de Dieu, avions été des meurtriers et des voleurs. Nous avons tous transgressé Ses Commandements et avons été responsables de la mort de Son Fils Jésus-Christ.

Jésus, en tant que notre Sauveur personnel, serait mort pour chacun de nous individuellement. Car : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui » (1 Jean 3:4-5). Nos péchés ont amené la sentence de mort sur chacun d’entre nous. Mais il existe une espérance pour nous, d’une conséquence bien meilleure que pour ces hors-la-loi du Far West. Eux étaient mis en prison ou exécutés. Tandis que Paul nous déclare : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

En dépit de nos transgressions passées, Dieu nous offre un bien meilleur choix que l’emprisonnement ou l’exécution. Au lieu de nous pourchasser avec une « bande de justiciers » ne cherchant que la vengeance, Dieu nous offre un programme de réhabilitation qui commence par une sorte d’exécution. La mort du vieil homme au-travers du baptême, mais seulement après notre repentance pour nos péchés. Cependant, après notre baptême, nous sommes engendrés disciples de Christ et nous recevons un programme de réhabilitation destiné à changer notre vie complètement. Notre focus est présentement orienté vers l’extérieur au lieu d’être continuellement orienté sur nous-mêmes.

Mais c’est beaucoup mieux, car : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35). Et le but de Jésus en venant dans le monde était de nous montrer que : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais Moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11). Cette vie abondante ne se limite pas à ceux qui ont donné leur vie à Christ maintenant, mais je vous conjure devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger tous les vivants et les morts, lors de Son apparition et de Son règne.

Lors de Son deuxième Avènement, Christ viendra juger les vivants et les morts. D’abord, Jésus évaluera ceux qui se sont tournés vers Sa promesse. De ceux qui sont morts en Christ, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

N’oublions jamais que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Alors, qu’arrivera-t-il des survivants de cette tribulation terrible qui s’abattra sur les habitants de la terre ? Ils seront instruits de génération en génération pendant mille années à vivre en paix en obéissant au Roi Jésus. Ceux qui n’ont jamais eu l’opportunité de connaître le véritable Dieu de la Bible… mais qui les instruira ? « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Voilà ceux qui les instruiront dans toute la vérité.

Personne n’aura besoin de se sentir comme un hors-la-loi, Dieu veut sauver tous ceux qui sont vivants maintenant, tout comme ceux qui n’ont jamais connu la vérité et qui attendent la Deuxième Résurrection après mille années afin d’accomplir Son plan majestueux pour l’humanité. Donc, préparez-vous tous à régner dès l’avènement de Jésus. Les Élus possèderont le Royaume et le contexte de cette merveilleuse promesse s’appliquerait spécifiquement à ceux que, de leur vivant, Christ aurait reconnus comme Ses serviteurs.

Cela nous rappelle une belle promesse de Jésus émise lorsqu’Il était encore parmi nous. Dans Jean 14:2-4, Jésus a déclaré : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » Pour les pasteurs qui prêchent un enlèvement au ciel durant la grande tribulation, ils n’ont rien compris. Tournez ce passage comme vous voulez et vous ne trouverez pas le ciel indiqué nulle part par Jésus, lorsqu’Il dit : « Je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »

Jésus est en train, même aujourd’hui, de nous préparer cette place glorieuse. Mais un jour, cette place sera prête et Ses Élus la verront quand elle descendra du ciel, comme l’apôtre Jean la décrit si bien dans sa vision. « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:2-5).

Elle sera un palais merveilleux formé de plusieurs foyers, et Jean nous décrit quelques-unes de ses beautés dans Apocalypse 21:10-17, où l’ange : « me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël. A l’Orient, trois portes ; au Septentrion, trois portes ; au Midi, trois portes ; à l’Occident, trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. Et celui qui me parlait avait un roseau d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur ; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté ; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. »

Imaginez cette ville qui descend du ciel en forme de pyramide parfaite et qui s’en vient s’installer en permanence sur la terre qui deviendra le centre de l’univers pour l’éternité. Ensuite, l’ange nous donne une description de l’intérieur de la ville. « La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre pur. Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute sorte de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe ; le second, de saphir ; le troisième, de calcédoine ; le quatrième, d’émeraude ; le cinquième, de sardonyx ; le sixième, de sarde ; le septième, de chrysolithe ; le huitième, de béryl ; le neuvième, de topaze ; le dixième, de chrysoprase ; le onzième, d’hyacinthe, et le douzième, d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle, et la place de la ville était d’un or pur semblable à du verre transparent » (Apocalypse 21:18-21).

Malgré cela, ce n’est pas tout, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10). Alors, nous pouvons facilement déclarer avec Paul, dans Romains 8:18-21 : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. »

Dieu a réellement préparé un avenir éternel magnifique pour Ses enfants. Cependant, en attendant ce merveilleux moment, il faut  prêcher le salut et la résurrection. Dans Actes 4:31-33, nous lisons : « Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. » Il y a des multitudes aujourd’hui qui croient que la résurrection de Christ n’était que « spirituelle », en insistant que l’idée d’un corps mort revenant à la vie, après trois jours dans un sépulcre, n’a absolument rien de scientifique et reste donc impossible.

Mais ce n’est sûrement pas ce que les apôtres prêchaient avec grâce et grande puissance. Ils n’auraient sûrement pas été excités par une résurrection « spirituelle », puisque tous, Juifs comme Gentils, croyaient à la vie après la mort. Si cela avait été leur message, personne n’aurait douté et personne ne s’en serait occupé. Même les disciples, lorsqu’ils ont vu le Christ ressuscité : « eux, frappés de stupeur et d’épouvante, croyaient voir un esprit » (Luc 24:37). Mais Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais comme, dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence » (Luc 24:38-43).

Quand les disciples furent finalement convaincus de Sa résurrection corporelle, ils furent rapidement transformés en évangélistes courageux, étant même prêts à mourir pour déclencher Son message glorieux de salut. La résurrection fut, en effet, contraire à la loi scientifique et à toute expérience humaine, leur prouvant ainsi que le Seigneur était Lui-même le Créateur de la loi et l’Auteur de toute expérience humaine. Tous les autres fondateurs et leaders de religions humaines, anciennes ou modernes, sont eux-mêmes sujets à mourir. Cependant, Christ seul a triomphé de la mort. Seul le Créateur de la vie pouvait vaincre la mort, et la résurrection nous prouve que Jésus-Christ est le Créateur ainsi que le Sauveur. Donc, lorsque nous, tout comme les apôtres du début, proclamons la résurrection de Christ, nous savons que Son nom est au-dessus de tout autre nom et cela nous aide à témoigner avec grande puissance et grande grâce.

Il faut être prêts et capables de servir notre Seigneur en insistant sur le fait que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Paul semble nous dire que « l’homme de Dieu » n’est pas nécessairement un homme parfait et sans péché, mais un homme qui est prêt à enseigner, convaincre, corriger et former à la justice par nul autre que Dieu, le rendant bien équipé pour accomplir toute bonne œuvre dans n’importe quel âge. Et même Paul témoigne de ce fait dans 2 Timothée 3:15, où il utilise Timothée comme exemple en disant : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. »

Donc : « sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:1-7).

Mais en ce qui concerne Timothée, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:10-13). Beaucoup de chrétiens qui n’étudient pas les Écritures ne seront pas prêts, ni capables d’affronter ce grand défi dans les temps de la fin. Il faudra utiliser le pouvoir divin et la nature divine pour y arriver.

La deuxième épître de Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, a été adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Pierre leur dit : « La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:2-4).

Certains passages de la Bible sont vraiment épatants. Celui cité plus haut en est un. À ceux que Dieu a appelés, Il promet tout ce qui a trait à la vie éternelle et à Sa divinité. Dieu nous donne tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie productive. C’est Sa divine puissance transmise en nous par le Saint-Esprit qui rend tout cela possible. Afin de bien utiliser nos ressources, il nous faut continuellement grandir dans Sa connaissance. C’est seulement à ce moment-là que nous pouvons atteindre une mesure de Sa gloire et Sa vertu. Il nous consacre une partie de Son caractère puissant à mesure que nous reconnaissons qui Il est et ce qu’Il a fait. En réalisant cela, nous devenons participants de Sa nature divine.

C’est qu’au moment où nous recevons le salut, nous recevons également le Saint-Esprit toujours présent dans notre vie. À mesure que notre foi en Dieu augmente et que nous nous soumettons à l’œuvre de l’Esprit, notre nature devient plus conforme à la nature divine de Jésus. Cette appropriation de Sa puissance divine en nous vient de ces promesses précieuses, par Sa gloire et Sa vertu. Puisque Dieu nous les a promises, elles sont certaines et, au-travers d’elles, nous échappons â la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Il sera donc nécessaire d’aller chercher les preuves infaillibles dans les saintes Écritures pour nous aider dans notre travail.

Dans Actes 1:1-4, Luc, le médecin et l’évangéliste, nous parle : « sur toutes les choses que Jésus a faites et enseignées depuis le commencement, jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le Royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. » Pour les premiers chrétiens, la foi dans la divinité de Christ n’était pas qu’une supposition. Seul Dieu pouvait vaincre la mort, et ils savaient au-delà de tout doute que le corps de Jésus était ressuscité du sépulcre dans lequel Il fut placé. Ils l’ont vu, ils l’ont touché, ils ont mangé avec Lui, seuls et en groupes, derrière portes closes et dehors.

L’expression « preuves infaillibles » veut littéralement signifier « ayant plusieurs critères de certitude » et il est important que la Parole de Dieu s’applique ici uniquement à la résurrection de Christ. Il n’est pas trop de dire que la résurrection de Christ est le fait le plus certain de l’histoire et plusieurs gros volumes furent publiés attestant de la véracité de cet événement unique. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre pouvait déclarer : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:15-16). Les apôtres auraient-ils couru la chance d’être martyrisés et mis à mort pour préserver un mensonge ? C’eût été pure folie !

L’apôtre Jean a témoigné ainsi : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ; ) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-2). Jean l’a vu non seulement dans son corps ressuscité, mais également dans Son corps glorifié lorsque Jésus lui dit : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18).

Il est donc vrai que nous, tout comme les premiers chrétiens, devrons croire au Christ pour recevoir le salut, mais cette foi n’est pas un saut dans l’inconnu. C’est une foi raisonnable fondée sur les preuves infaillibles des Saintes Écritures, afin que nous puissions mettre notre confiance en Lui avec notre vie qui deviendra éternelle. Une bonne preuve infaillible serait de pouvoir répondre à la question : « Pourrions-nous échapper à Armageddon ? » Lorsque vous entendez le terme « Armageddon », quelles images formez-vous dans votre esprit ? Un astéroïde énorme qui vient frapper la terre ? Une guerre nucléaire qui ravage le globe entier ? Ou une épidémie qui viendra étouffer toute vie sur la planète ? Le terme est devenu synonyme de fin du monde et plusieurs pensent qu’il marquera la fin de toute vie ici-bas.

Mais que dit la Bible sur Armageddon ? Vous serez sûrement surpris d’apprendre que le mot « Armageddon » n’est utilisé qu’une seule fois dans votre Bible. C’est Jésus qui nous annonce : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et qu’on ne voie pas sa honte. Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (Apocalypse 16:15-16). Donc, Armageddon n’est pas  la fin du monde. C’est un endroit très important pour les étudiants de la Bible en vue de l’accomplissement d’une majestueuse prophétie.

Vers la fin de la grande tribulation, alors que nous serons rendus au  sixième fléau de la colère de Dieu : « Le sixième ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l’Euphrate ; et son eau sécha, pour que le chemin des rois de l’Orient fût préparé. Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 16:12-14). Et où ces armées se rassembleront-elles ? À Har Megiddo, qui veut dire « la montagne de Megiddo », un endroit où beaucoup de guerres ont eu lieu. Quand Napoléon Bonaparte a vu cet endroit, il s’est exclamé : « Un jour, toutes les armées de la terre se réuniront à cet endroit pour faire la guerre. »

Sans le savoir, il avait raison, car c’est ici que Dieu réunira toutes les armées du monde entier afin de les détruire d’un seul coup. Cette destruction n’amènera pas la fin du monde, mais la fin d’une époque ou ère. « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Sans l’intervention divine, à cause des armes nucléaires et des autres moyens de destruction par la voie de produits chimiques, aucune vie ne résisterait. Mais parce que Dieu va intervenir pour raccourcir ce temps, il y aura des survivants à cause des Élus. Notre Rocher de salut sera nul autre que Jésus.

Nous entendons souvent dire que Jésus est le Rocher de notre Salut. Pour quelle raison ? Parce que : « L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit » (Deutéronome 32:4). Alors, Dieu dit à Moïse : « Maintenant donc, écrivez ce cantique. Enseigne-le aux enfants d’Israël ; mets-le dans leur bouche, afin que ce cantique me serve de témoin contre les enfants d’Israël. Car j’introduirai ce peuple dans le pays au sujet duquel j’ai fait serment à ses pères, pays où coulent le lait et le miel, et il mangera, et sera rassasié et engraissé ; puis il se détournera vers d’autres dieux, et il les servira ; il me méprisera, et il enfreindra mon alliance. Et il arrivera, quand il souffrira des maux et des angoisses, que ce cantique déposera comme témoin contre lui, parce qu’il ne sera point oublié de la bouche de sa postérité. Car je connais sa nature, ce qu’il fait aujourd’hui, avant que je l’introduise au pays que j’ai juré de lui donner » (Deutéronome 31:19-21).

Relisez ce passage écrit alors que les enfants d’Israël se préparaient à entrer dans la Terre promise et appliquons ce qui fut prophétisé par Dieu. Israël s’est-il détourné vers d’autres dieux pour les servir ? « Et Moïse écrivit ce cantique en ce jour-là, et l’enseigna aux enfants d’Israël. Et l’Éternel commanda à Josué, fils de Nun, et lui dit : Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui introduiras les enfants d’Israël au pays que j’ai juré de leur donner, et moi, je serai avec toi. Et quand Moïse eut achevé d’écrire les paroles de cette loi sur un livre, jusqu’à la fin, il fit ce commandement aux Lévites qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, et leur dit : Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l’arche de l’alliance de l’Éternel votre Dieu. Et il sera là comme témoin contre toi ; car je connais ta rébellion et ton cou roide. Voici, pendant que je suis encore aujourd’hui vivant avec vous, vous avez été rebelles contre l’Éternel ; combien plus le serez-vous après ma mort ! » (Deutéronome 31:22-27).

Après leur avoir fait connaître leur rébellion future, Moïse leur déclare : « Faites assembler vers moi tous les anciens de vos tribus et vos officiers, et je prononcerai ces paroles à leurs oreilles, et je prendrai à témoin contre eux les cieux et la terre. Car je sais qu’après ma mort vous ne manquerez pas de vous corrompre et de vous détourner de la voie que je vous ai prescrite ; et que le malheur vous arrivera dans les jours à venir, parce que vous ferez ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, en l’irritant par les œuvres de vos mains. Et Moïse prononça aux oreilles de toute l’assemblée d’Israël les paroles de ce cantique jusqu’à la fin » (Deutéronome 31:28-30).

Notez quelques métaphores majestueuses démontrant Dieu comme notre grande Fondation. Dans Psaume 31:2-4, nous découvrons : « Éternel, je me suis retiré vers toi ; que je ne sois jamais confus ! Délivre-moi par ta justice ! Incline ton oreille vers moi ; hâte-toi de me délivrer ; sois mon rocher, ma retraite, ma forteresse où je puisse me sauver ! Car tu es mon rocher et ma forteresse ; pour l’amour de ton nom, tu me guideras et me conduiras. » Et, dans le Psaume 62:7-9, nous lisons : « Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé. En Dieu est mon salut et ma gloire ; mon fort rocher, mon refuge est en Dieu. Peuples, confiez-vous en Lui en tout temps ; répandez votre cœur devant lui ; Dieu est notre retraite. »

« Ils s’assemblent contre l’âme du juste et condamnent le sang innocent. Mais l’Éternel est ma haute retraite ; mon Dieu est le rocher de mon refuge. Il fera retomber sur eux leur iniquité, et les détruira par leur propre méchanceté ; l’Éternel notre Dieu les détruira » (Psaume 94:21-23). « Voici le roi régnera selon la justice, les princes gouverneront avec équité. Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé. Alors les yeux de ceux qui voient ne seront plus couverts, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives. Le cœur des hommes légers entendra la sagesse ; la langue des bègues parlera promptement et nettement. L’insensé ne sera plus appelé noble, et le trompeur ne sera plus nommé magnifique », déclare Esaïe 32:1-5.

Dans Esaïe 51:1-6, Dieu nous dit : « Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel ! Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, à la carrière d’où vous avez été tirés ! Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés ; je l’ai appelé lorsqu’il était seul, je l’ai béni et l’ai multiplié. Ainsi l’Éternel va consoler Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il fera de son désert un Éden, et de sa terre aride un jardin de l’Éternel ; la joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, la louange et le chant des cantiques. Sois attentif, mon peuple ; toi, ma nation, prête-moi l’oreille ! Car la loi procédera de moi, et j’établirai mon jugement pour servir de lumière aux peuples. Ma justice est proche, mon salut arrive, et mes bras jugeront les peuples. Les îles espéreront en moi, et se confieront en mon bras. Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. »

Durant son séjour sur terre, Israël a continuellement reçu l’eau du rocher : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4). Mais Jésus est venu pour apporter une Nouvelle Alliance à Israël, Alliance qu’Il a confirmée par la bouche de Pierre lorsqu’il demanda à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16:15-19).

Cependant, aux non croyants, Jésus a dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » En désobéissant à la Parole, ils se heurtent contre elle et c’est à cela qu’ils ont été destinés, nous déclare 1 Pierre 2:8. Jésus a ainsi dit : « Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc ; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et ont fondu sur cette maison-là ; elle n’est point tombée, car elle était fondée sur le roc. » Et l’Israël de Dieu subsistera jusqu’à la fin des temps (Galates 6:16).




D.395 – J’ai vaincu le monde

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Par Joseph Sakala

Dans Jean 16:32-33, Jésus a dit : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, que vous serez dispersés chacun de son côté, et que vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, parce que mon Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Malgré les afflictions que nous pouvons avoir dans le monde, quelle assurance de constater que nous ne sommes pas seuls, parce qu’avec Jésus, notre âme repose en paix, car Jésus a vaincu le monde par Son précieux sang versé sur la croix.

L’apôtre Paul a très bien compris le message lorsqu’il dit : « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:6-7).

Presque chaque saint, en tous les âges, pourrait répéter les mêmes inquiétudes, car chaque génération de Dieu a enduré ses tribulations. « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie » (1 Pierre 4:12-13).

Dieu avait assigné un but à la vie de Paul et Il en a assigné un à notre vie également, malgré que Paul n’ait pas toujours pu le voir clairement et parfois nous non plus. Cependant, comme Paul, nous pouvons rendre gloire et, comme Pierre, nous réjouir des bénédictions qu’ils reçurent du Seigneur. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies » (Romains 5:5-6). La persécution ne cessera pas et elle pourrait même résulter en notre mort.

Mais, au-travers de tout cela, nous avons l’assurance que notre destin est certain. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:9-10). Lui, qui n’a point épargné Son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie !

Dans Philippiens 4:6-7, nous lisons : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » La paix de Dieu est comme une rivière qui coule doucement et qui couvre nos peines et nous enseigne que tout va bien avec notre âme. Notre Seigneur ne nous a pas promis une vie sans peine, libre de toute tragédie, mais Il nous a promis d’être avec nous au-travers de nos malheurs. « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4).

Ces promesses faites à Israël s’appliquent également à nous, Son peuple du Nouveau Testament. « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Je donne pour ta rançon l’Égypte ; Cush et Séba pour toi. Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie » (Esaïe 43:2-4). Nous pouvons être rassurés, quoi qu’il arrive, sachant qu’Il est avec nous.

Le seul prérequis est de : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Voilà le seul prérequis de Dieu pour avoir Sa paix. Ensuite : « Ouvrez les portes, et qu’elle entre, la nation juste et fidèle ! Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:2-4). Son travail s’est terminé sur la croix, par Sa mort.

Dans Psaume 22:31-32, David a écrit : « La postérité le servira ; on parlera de l’Éternel à la génération future. Ils viendront, et raconteront sa justice au peuple qui naîtra, parce qu’il aura fait ces choses. » Dans ces deux versets, nous découvrons la merveilleuse prophétie qui nous décrit très clairement les souffrances de Jésus-Christ sur la croix et ce, mille ans avant son accomplissement. Le verset 31 promet que toutes les générations parleront de ce sacrifice de notre Seigneur. Les parents allaient en parler à leurs enfants et les enseignants à leurs étudiants. « Une génération dira la louange de tes œuvres à l’autre génération, et elles raconteront tes hauts faits » (Psaume 145:4).

Cette prophétie fut merveilleusement accomplie pendant près de 2 000 ans alors que chaque génération de chrétiens a raconté à la génération subséquente l’histoire de Christ et de Son sacrifice pour nos péchés. « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:11). Ces deux évènements sont décrits de manière si claire dans le Psaume 22 ! Mais le dernier verset met l’emphase sur le fait que le travail est terminé. L’aspect le plus glorieux de l’Évangile est que Jésus a accompli tout ce qui était nécessaire pour assurer le salut éternel à tous ceux qui accepteront Son sacrifice. « Les humbles mangeront et seront rassasiés ; ceux qui cherchent l’Éternel, le loueront ; votre cœur vivra à perpétuité. Tous les bouts de la terre s’en souviendront, et reviendront à l’Éternel ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face » (Psaume 22:27-28).

La dernière phase de cette prophétie fut accomplie lorsque Jésus, alors qu’Il était mourant sur croix, S’écria : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). Dans Genèse 2:1, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. » Tout comme la Parole de Dieu venait de déclarer que tout le travail de la création de l’univers physique était terminé, la même Parole de Dieu, vivant dans une chair humaine, mourant sur la croix, a pareillement déclaré que le travail de la rédemption spirituelle était également terminé ! Que nous reste-t-il à faire ? Absolument rien ! Jésus a terminé le travail.

Nous ne pouvons rien créer, soit pour ajouter à la création physique de l’univers ou ajouter quoique ce soit à notre salut. Pourtant, Paul nous dit de « travailler à notre salut ». Est-ce que la Bible se contredit ? Pas du tout ! Mais de quelle façon ? Dans Philippiens 2:12-14, Paul nous dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes. » Voici comment : en obéissant aux directives que le Saint-Esprit nous inspire selon Son plaisir.

Pouvons-nous alors faire des œuvres pour gagner notre salut ? Absolument pas ! « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Cela se résume également à l’obéissance à Dieu dans la reconnaissance d’avoir déjà reçu le salut  gratuitement avec joie, en rendant continuellement grâce pour ce que Dieu a antérieurement fait pour nous tous alors que nous étions encore dans nos péchés. Cependant, avec cette belle promesse, nous avons également reçu un avertissement sévère dirigé vers ceux qui ignorent les instructions de Dieu.

Ayant décrit tant de grandes bénédictions, Dieu nous décrit pareillement en détail les misérables résultats attachés à la désobéissance à Ses lois bénéfiques. Dieu nous décrit les conditions pitoyables impliquant chaque facette de la vie. La désobéissance à la voie de Dieu amène des échecs ou  des malédictions avec des conséquences évidentes, comme la pauvreté, les maladies, la faim et l’oppression par d’autres nations. Dans le monde actuel, nous constatons que plusieurs pays développés, considérés parmi les plus prospères, commencent à expérimenter les conditions décrites par Dieu, qui sont attachées à la désobéissance.

Dieu avait inspiré le prophète Ésaïe de décrire les résultats de la désobéissance à la voie divine. « Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu de ceintures, des cordes ; au lieu de cheveux frisés, des têtes chauves ; au lieu de robes flottantes, des sacs étroits ; des cicatrices, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont par l’épée, et tes héros par la guerre » (Ésaïe 3:24). L’apôtre Paul fut également inspiré de nous rappeler : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Paul avait compris que l’ultime succès est de recevoir la vie éternelle en Jésus-Christ dans le Royaume de Dieu. Tandis que l’ultime échec dans la vie d’un humain, c’est d’être privé de toutes les bénédictions divines et détruit éternellement dans le feu de la géhenne, sans aucune possibilité d’une résurrection. Alors, chacun doit se questionner à savoir, le doux parfum du succès ou la mauvaise odeur de l’échec ? La Bible est pleine de bonnes instructions pour vous guider sur la voie du succès en harmonie avec les lois immuables de Dieu. Pourquoi ne pas prendre immédiatement la décision de vous instruire dans la Parole de Dieu et récolter ensuite toutes ces bénédictions que Dieu a déjà préparées pour ceux qui veulent librement faire Sa volonté ?

Dans Philippiens 3:20-21, Paul dit : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Le mot « citoyens », dans ce verset, vient du grec politeurna, utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament. Il est un dérivé du mot cité polis et a trait au comportement d’un bon citoyen. Par conséquent, certaines exégèses le traduisent comme « citoyenneté », mettant l’emphase sur le fait que notre véritable demeure n’est pas dans une cité terrestre, mais plutôt au ciel. Puisque, depuis notre conversion, nous vivons en pèlerins sur une terre étrangère, nous sommes spirituellement considérés comme citoyens du ciel.

Pendant notre villégiature en ce monde, nous devenons des pionniers résidents tentant d’établir, dans ce monde de plus en plus dangereux, une colonie céleste pour notre Sauveur à venir. Dans sa dernière prière au Père, avant d’être arrêté, Jésus Lui dit, dans Jean 17:18 : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. » Après Sa résurrection, Jésus, S’adressant à Ses disciples, leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature » (Marc 16:15). C’était la mission que Jésus avait donnée aux siens et elle se poursuit encore aujourd’hui. Voilà pourquoi Paul dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20).

En tant qu’ambassadeurs pour Christ, notre comportement quotidien doit honorer le Royaume céleste ainsi que notre Grand Roi que nous attendons avec fierté et persévérance. Donc, quand nos efforts de colonisation ont du succès et que de nouveaux citoyens viennent s’ajouter à ce Royaume céleste, ceux-ci pourront alors témoigner avec nous : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14). En tant que citoyens, colonisateurs et ambassadeurs du Royaume céleste, nous ne vivons seulement que temporairement dans ce corps physique qui sera transformé en corps glorieux, au retour de Christ. C’est alors que nous serons réunis à notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ pour régner éternellement en tant qu’Élus dans le Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre, et qui ne passera jamais à aucune autre nation.

C’est alors que s’accomplira cette prière quotidienne à Dieu : « Notre Père qui es aux cieux, Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ! Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10). Mais Son Royaume sera éternel. Dans Hébreux 12:1-2, Paul nous déclare : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. »

En Sa victoire sur le monde, notre Dieu S’avère une forteresse puissante. Sa Parole est au-dessus de toute puissance terrestre, Son Esprit et Ses dons nous appartiennent en propre. Donnons-Lui notre vie, car le corps, ils peuvent le tuer, mais Sa vérité continue et Son Royaume sera éternel. En tant que soldats du Christ, nous possédons des habiletés, dont la principale est le Saint-Esprit avec Sa puissance. « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice » (Romains 8:9-10).

Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a également diversité d’opérations, mais c’est toujours le même Dieu qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune, c’est-à-dire, à chacun des autres membres de l’Église. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît, nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 12:4-11.

Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme — qui peut donc mourir — et le corps dans la géhenne, nous dit Jésus dans Matthieu 10:28. Fixez-vous sur Jésus, car : « Il dit à un autre : Suis-moi. Et celui-ci répondit : Seigneur, permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts, mais toi, va annoncer le royaume de Dieu. Un autre lui dit aussi : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi de prendre auparavant congé de ceux qui sont dans ma maison. Mais Jésus lui répondit : Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est point propre au royaume de Dieu » (Luc 9:59-62).

Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui S’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de Se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, nous déclare Paul, dans Tite 2:11-15.

Pourtant, la bataille continue. Mais à : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21). « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Dans 2 Pierre 3:2, l’apôtre nous dit de bien se rappeler des choses prédites : « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. » C’est qu’il y a eu une tendance par le passé, chez certains prêcheurs, à diluer la doctrine verbale inspirée en arguant que ce sont les pensées des Écritures qui comptent et non pas les paroles précises. Ils oublient toutefois que la transmission de certaines pensées requiert des mots extrêmement précis. Un langage ambiguë attire souvent des pensées mêlées et incertaines.

C’est ainsi que l’apôtre Pierre, dans son dernier chapitre, a exhorté ses disciples à bien surveiller les écrits des prophètes de l’Ancien Testament. Et Paul, dans sa dernière épître, a confirmé l’importance que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce sont des Paroles inspirées par Dieu Lui-même et non des concepts. Jésus est encore plus dur en annonçant les paroles du Christ lorsqu’Il dit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Jésus citait souvent l’Ancien Testament. Dans Jean 10:34-37 : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. » Il Se servait de ce passage pour leur faire comprendre que les anciens croyaient les juges dans leurs décisions. « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations » (Psaume 82:6-8).

Dans ce cas en particulier, Jésus a même mis beaucoup d’emphase sur : « Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? », se référant aux paroles de Moise et des prophètes. Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus a fait cette promesse éclatante : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point » (Marc 13:31). Alors, les véritables mots de la Bible viennent de Dieu et nous ferions bien de les apprendre pour qu’ils fassent partie de nos vies. Et nous souvenir également qui était le Témoin de la création.

Dans Apocalypse 3:14, nous lisons : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Cette salutation à la dernière Église de l’Apocalypse contient la dernière de quatre phrases qui distinguent « le début de la création ». Le Christ glorifié Se l’approprie comme un de Ses noms divins. Même si le travail de la création était depuis longtemps terminé, il y avait un commencement et ce commencement était Christ. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3).

Les deux premières mentions de cette phrase nous viennent des lèvres de Christ qui instruisait le peuple en disant : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Cette confirmation du Créateur Jésus-Christ, qui citait Genèse 1:27, assure avec certitude qu’Adam et Ève furent créés lors de la recréation de la terre en sept jours. Dieu l’a confirmé sur les tables de la loi lorsqu’Il déclara : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20:8-11).

Parmi les évangéliques, ceux qui prêchent une évolution de l’homme durant des siècles rejettent aussi cette déclaration de Dieu comme étant le Créateur. Christ a également fait référence aux derniers temps dans le contexte des premiers temps lorsqu’Il a déclaré, dans Marc 13:19 : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. » La phrase est utilisée de manière identique par Pierre dans une prophétie contre les moqueurs des derniers temps : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

En faisant cela, ces moqueurs rejettent le fait qu’il y ait eu une création ou un vrai Créateur, refusant par le fait même Christ Lui-même. Mais Jésus demeure le « Témoin fidèle » et « l’Amen », et de tels rejets de Sa puissance prouvent que des personnes ignorantes et mal assurées tordent les Écritures, comme toutes les autres, à leur propre perdition. Ne vous occupez surtout pas de ces personnes ignorantes qui déforment les Écritures, mais souvenez-vous de Celui qui a vaincu le monde et Qui S’est formé des Élus pour mener Son Gouvernement sur cette terre. D’abord pendant mille années, pour instruire dans la justice tous les survivants de l’atroce tribulation qui va s’abattre sur la terre. Ensuite, lors de la deuxième Résurrection pour instruire les milliards qui ont été mal enseignés.

Et finalement, les « érudits » ignorants et mal assurés qui tordent les versets, comme les autres Écritures, sans jamais s’en repentir, pour leur propre perdition dans le feu, lors de la troisième Résurrection. « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15).

Un feu d’où il n’y aura aucune autre résurrection possible : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1-3).




D.394 – Réjouissez-vous dans le Seigneur

rejouissance

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 4:4-5, Paul nous déclare : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » Le chrétien a un devoir soutenu de se réjouir. Paul utilise le terme « se réjouir » dans un grec qui suggère spécifiquement « une action habituelle ». Cette instruction suit sa mention des croyants qui couraient par malheur à la dissension. Paul rappelle aux croyants de rétablir les relations brisées, d’être en harmonie et de se réjouir. Peut-être la meilleure raison de se réjouir serait que notre nom est inscrit dans le Livre de Vie.

Alors, Paul leur dit : « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés. J’exhorte Évodie, et j’exhorte Syntyche, à être d’un même sentiment dans le Seigneur. Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie » (Philippiens 4:1-3). Ce livre précieux fut mentionné comme un livre de souvenir par Jésus. « Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. En ce même instant, Jésus tressaillit de joie en son esprit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants ! Oui, ô Père, cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé bon ! » (Luc 10:20-21).

Tout comme dans celui de Malachie 3:16-18 où le prophète nous dit : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. » Notre réjouissance va se poursuivre durant l’éternité, mais seulement pour ceux qui Lui appartiennent. Car : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Notre amour pour les frères et sœurs et notre espérance pour l’éternité sont certainement des raisons pour nous réjouir continuellement.

Paul a dit aux Philippiens qu’ils étaient la raison de sa joie. « Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:7-11). Même en prison, Paul se réjouissait pour les frères et sœurs.

Car ceux qui avaient un cœur pour les choses de Dieu étaient très importants pour Paul. Alors, dans Philippiens 2:2-3, Paul leur dit : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. » Et un peu plus loin, Paul leur avoue : « En sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi de même, ayez de la joie, et vous réjouissez avec moi » (vs 16-18). Cette joie était enracinée dans son amour pour les frères et sœurs.

Cela se reflétait dans son amour pour Christ pendant son service, ainsi que dans ses souffrances. C’est pourquoi, dans Philippiens 3:10-12, il nous confirme : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Alors réjouissez-vous avec un Dieu admirable en sainteté.

Dans Exode 15:11-13, nous lisons : « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. » Notre esprit limité ne pourrait jamais saisir l’idée de sainteté si elle ne nous était pas révélée par les Écritures. La gloire de Dieu est tellement grande que : « les quatre animaux [qui] avaient chacun six ailes, et à l’entour et au-dedans ils étaient pleins d’yeux … ne cessaient, jour et nuit, de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ÉTAIT, QUI EST, et QUI SERA ! » (Apocalypse 4:8).

La douce mère de Samuel, priant devant le tabernacle, fut vraiment émue par l’Esprit pour proclamer : « Nul n’est saint comme l’Éternel ; car il n’en est point d’autre que toi, et il n’y a point de rocher comme notre Dieu » (1 Samuël 2:2). Sa courte déclaration de foi est l’essence de la sainteté que seul l’unique Créateur de l’univers peut posséder. Voilà pourquoi : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Ils ont le droit d’être appelés saints, comme nous dit si bien Paul : « A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » (Romains 1:7). À vous donc de revêtir le nouvel homme créé à l’image de Dieu dans la justice et la sainteté de la vérité.

Notre sainteté fait donc partie du don de Dieu, par Un qui est Saint, alors : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12:14). Dans Psaume 145:17-21, le roi David proclame que : « L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent ; il entend leur cri, et les délivre. L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité. »

Nous ne devrions pas être surpris d’entendre l’apôtre Pierre également dire : « Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:15-16). Les grandes et précieuses promesses nous ont été données d’être participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1). Notre destinée est certaine. Notre devoir est clair. « Et maintenant l’Éternel parle, Lui qui m’a formé dès ma naissance pour être son serviteur, pour ramener à lui Jacob ; or Israël ne se rassemble point, mais je suis honoré aux yeux de l’Éternel, et mon Dieu a été ma force » (Esaïe 49:5).

Dans Genèse 17:1, nous lisons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout Puissant ; marche devant ma face, et sois intègre. » Abram avait marché dans la terre de Canaan pendant près de vingt-cinq ans lorsque Dieu lui donna ce commandement. Il avait expérimenté la honteuse réprimande en Égypte par Pharaon et une merveilleuse victoire contre Kedorlaomer, mais il a démontré humilité et obéissance devant Melchisédech. Dieu avait été très explicite dans Ses promesses à Abram, mais son héritier n’était pas encore né. Maintenant, en dépit de son lapsus de foi concernant Agar et Ismaël, Dieu a quand même insisté pour qu’Abram marche devant Lui. Et Abram dit : « Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice » (Genèse 15:3-6).

Maintenant, regardons dans Genèse 17:1-5 où Dieu nous déclare : « Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout Puissant ; marche devant ma face, et sois intègre. Et j’établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai très abondamment. Alors Abram tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, et lui dit : Pour moi, voici, mon alliance est avec toi et tu deviendras père d’une multitude de nations. Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. »

Marche devant ma face aurait pu être traduit : « marche en me regardant la face », tout comme le premier commandement qui aurait aussi bien pu être traduit : « Ne laisse aucun dieu se mettre entre ta face et Ma face ». L’implication est évidente. Dieu S’attend à ce que nous vivions de façon que Sa face, Sa Personne, Son caractère, Sa présence soient toujours devant nous afin que notre démarche, notre style de vie et notre comportement soient parfaits, complets, entiers et en santé : « Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:13).

« Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu » (Genèse 6:9). Après avoir averti Israël à propos des nations païennes qui l’entouraient, Moïse a quand même insisté : « Tu seras intègre à l’égard de l’Éternel ton Dieu. Car ces nations, que tu vas déposséder, écoutent les pronostiqueurs et les devins ; mais pour toi, l’Éternel ton Dieu ne t’a point permis d’agir ainsi » (Deutéronome 18:13-14). Peu importe les circonstances, si nous cherchons la face de Dieu, nous marcherons dans l’intégrité. Voici comment Paul nous dit de grandir en Dieu.

Dans Romains 12:2-3, Paul déclare : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. » Souvent, de nos jours, nous regardons Paul en espérant être utilisé par Dieu comme il l’a été. Mais les Saintes Écritures nous démontrent que l’utilisation de Paul comme modèle à suivre requiert une étude de son humilité et de sa soumission à Christ. Paul n’a pas débuté comme un humble serviteur de Christ.

Au contraire, avant sa conversion, il était plutôt fier de son pedigree. « Quoique je puisse, moi aussi, me confier en la chair. Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis encore davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; quant à la justice selon la loi, irréprochable » (Philippiens 3:4-6). Il a surveillé la lapidation d’Étienne : « le traînant hors de la ville, ils le lapidèrent. Et les témoins mirent leurs manteaux aux pieds d’un jeune homme nommé Saul » (Actes 7:58). Il fut un persécuteur fanatique de l’Église, car : « Saul ravageait l’Église, entrant dans les maisons ; et traînant de force les hommes et les femmes, il les jetait en prison » (Actes 8:3).

Par la grâce, Saul fut cependant informé de son erreur, dans Actes 9:4-5 : « Et étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Et il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus que tu persécutes ; il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » Notez comment Jésus S’adresse à cet homme, lui disant « Je suis Jésus que tu persécutes ». Pourtant, Saul persécutait l’Église. Mais quand on persécute l’Église, on touche à la prunelle de Son œil. C’est alors que Paul a réalisé que : « ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:7-8).

Une fois sa vision du Christ rétablie, sa propre vision de lui-même a commencé a baisser. Paul qui avait été mis à part pour un ministère envers les Gentils, quand il plut à Dieu, qui l’avait choisi dès le sein de sa mère et qui l’a appelé par sa grâce, de lui révéler intérieurement son Fils, afin qu’il l’annonçasse parmi les Gentils, aussitôt, Paul ne consulta ni la chair ni le sang et il ne monta pas immédiatement à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant lui ; mais il s’en alla en Arabie où il fut enseigné par Christ Lui-même après sa conversion ; puis, il revint encore à Damas.

Regardons ce qu’il dit au sujet de la résurrection de Jésus, dans 1 Corinthiens 15:4-10 : « Et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. »

Pendant son séjour en prison, plusieurs années plus tard, Paul s’est adressé aux Églises des Gentils qu’il avait fondées, tout émerveillé que ce ministère lui ait été confié par Jésus-Christ, car : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Peu de temps avant d’être décapité en prison pour sa foi, il a rendu ce témoignage à Timothée, son fidèle évangéliste : « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:14-16). Nous sommes un seul corps, malgré que nous soyons différents.

Dans Romains 12:4-7, Paul déclare : « Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. » Trop souvent, dans les cercles chrétiens, nous plaçons certains individus sur un piédestal et l’orgueil qui en résulte est dévastateur.

L’orgueil est l’outil favori de Satan, car l’orgueil fut la raison même de la rébellion de Satan et la perte de sa position, dans le plan de Dieu. « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14:13-14). Satan avait séduit Ève par l’orgueil, dans le jardin en Éden. Dans Genèse 3:6-7, nous lisons : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. »

Donc, Adam fut séduit après Ève par l’orgueil, pour apprendre finalement qu’ils étaient nus. Satan a tenté le même truc avec Jésus : « Et le diable Lui dit : Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, toutes choses seront à toi » (Luc 4:6-7). Mais qui lui a donné toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ? Le même à qui il voulait maintenant les octroyer ! Et ce simplement pour se faire adorer. Satan a vraiment raté sa chance !

Soyez sur vos gardes malgré cela, parce que Satan veut toujours détruire la création de Dieu ! « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles », nous dit Jacques 4:4-6. « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:12-13).

Au-travers du Saint-Esprit, Paul avait choisi de présenter son enseignement par l’introduction de l’usage des dons spirituels, ainsi que l’unité dans le Corps de Christ, avec un avertissement contre l’orgueil. Alors, dans Romains 12:3-7, il déclare : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. »

Sa discussion sur les multiples dons différents ne laisse aucune place à l’orgueil. « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas la main, je ne suis pas du corps ; ne serait-il pourtant pas du corps ? Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas l’œil, je ne suis pas du corps ; ne serait-elle pourtant pas du corps ? Si tout le corps était œil, où serait l’ouïe ? S’il était tout ouïe, où serait l’odorat ? Mais maintenant Dieu a placé chaque membre dans le corps, comme il a voulu. Et s’ils n’étaient tous qu’un seul membre, où serait le corps ? » (1 Corinthiens 12:12-19).

Ce que Paul veut nous prouver, c’est que chaque chrétien forme une part essentielle dans un tout. Puisque nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu et que nous dépendons tous les uns des autres, il n’y a pas de place pour l’orgueil. Paul nous explique que chaque chrétien possède également une connexion vitale avec Christ. Qui sommes-nous pour dire à Christ quel partie de Son corps a moins de valeur qu’une autre ? Jésus est également concerné vis-à-vis chacun de nous. « Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:7). Le travail de Dieu est complet et providentiel.

Dans Psaume 65:9-10, nous lisons : « Et ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. » Le Psaume 65 parle spécialement du grand travail providentiel, comme supplément à Son travail premier de création. Le travail providentiel se poursuit toujours, nous rappelant perpétuellement le soin que Dieu porte à Ses créatures, quoiqu’Il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’Il est en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie.

Le soin providentiel de Dieu ne s’étend pas seulement aux hommes et aux femmes. Dans Psaume 104:14-18 : « Il fait germer le foin pour le bétail et l’herbe pour le service de l’homme, faisant sortir la nourriture de la terre ; et le vin qui réjouit le cœur de l’homme et fait resplendir son visage plus que l’huile ; et le pain qui soutient le cœur de l’homme. Les arbres de l’Éternel sont rassasiés, les cèdres du Liban qu’il a plantés. C’est là que les oiseaux font leurs nids ; les cyprès sont la demeure de la cigogne ; les hautes montagnes sont pour les bouquetins ; les rochers sont la retraite des lapins. »

Et, dans Matthieu 6:26, Jésus nous déclare : « Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? ». Notez bien ce qui est écrit ici : Dieu n’est pas leur Père céleste, Il est votre Père céleste, mais Dieu les nourrit. Il est naturellement leur Créateur, donc Il les nourrit. « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père » (Matthieu 10:29). Dieu S’occupe même des choses inanimées : « soutenant toutes choses par sa parole puissante » (Hébreux 1:3).

L’omnipotent Dieu de la création est Celui qui soutient et qui S’occupe de tout providentiellement dans Sa création. Malgré cela, certains choisissent de ne pas croire en Lui : « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables » (Romains 1:19-20). Mais Dieu demeure en communion avec Ses saints.

Dans 1 Jean 1:3-4, nous lisons : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » « Communion », dans le Nouveau Testament grec, vient de koinonia. Ce mot indique une très importante doctrine dans la vie chrétienne. Dans les premiers temps : « ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières. Et tout le monde avait de la crainte, et il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges par les apôtres. Or, tous ceux qui croyaient étaient dans un même lieu, et avaient toutes choses communes ; ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon le besoin que chacun en avait. Et ils étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord ; et rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur ; louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés » (Actes 2:42-47).

Mais bientôt, Satan a amené des hérésies, des schismes et des pratiques non chrétiennes qui ont fragmenté les Églises. Cependant, la communion était vitale dans la transmission de la doctrine biblique, ce qui soutenait et  renforcissait les congrégations. Imaginez aujourd’hui avec la multiplicité des sectes et des dénominations, le concept de communion des saints semble presque une anomalie. Cependant, avec l’Internet et les rencontres privées, les véritables convertis réussissent à se « rencontrer », ce qui constitue une authentique bénédiction dans la vie chrétienne.

Or, le message que nous avons reçu de Lui et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière et qu’en Lui, il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché, nous dit Jean, dans 1 Jean 1:5-7. La communion chrétienne n’est pas fondée, comme certains chrétiens le pensent, sur la nourriture et le plaisir, mais plutôt sur la vérité et la lumière. Alors, réjouissons-nous dans le Seigneur.




D.393 – Ne touche pas à Mon oint

touche-pas

Par Joseph Sakala

Dans 1 Samuel 24:5-7, nous lisons : « Et les gens de David lui dirent : Voici le jour dont l’Éternel t’a dit : Je livre ton ennemi entre tes mains ; tu lui feras comme il te semblera bon. Et David se leva et coupa tout doucement le pan du manteau de Saül. Mais, après cela, David fut ému en son cœur de ce qu’il avait coupé le pan du manteau de Saül, et il dit à ses gens : Que l’Éternel me garde de commettre contre mon seigneur, contre l’oint de l’Éternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Éternel. » Ces paroles ont largement été mal interprétées en notre temps présent, comme donnant un avertissement à quiconque tenterait de corriger un pasteur errant ou tout autre leader chrétien.

Dans la théocratie d’Israël, il existait trois groupes d’hommes spécialement choisis par Dieu et oints pour leurs postes — des prophètes, des prêtres et des rois. Et Dieu : « ne permit à personne de les opprimer, et il châtia des rois à cause d’eux, disant : Ne touchez pas à mes oints, et ne faites point de mal à mes prophètes ! » (Psaume 105:14-15). Cependant, ces trois postes furent complètement remplis en Christ. La prêtrise lévitique fut abolie, car Christ est notre grand prêtre éternel. Le poste de prophète a également pris fin lorsque les Écritures ont été complétées et Christ a hérité du trône de David pour l’éternité.

Pour ce qui est de l’onction dans le Nouveau Testament, elle est maintenant accomplie en chaque véritable converti. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 1:20-22). Nous ne dépendons plus des instructions spéciales des prêtres et des prophètes des différentes religions, car nous avons la véritable Parole de Dieu écrite dans la Bible qui est infaillible, ainsi que l’onction ou le dépôt du Saint-Esprit que nous avons reçu.

« Et la promesse qu’Il nous a faite, c’est la vie éternelle. Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent. Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui » (1 Jean 2:25-29).

Les chrétiens peuvent et doivent apprendre afin de grandir spirituellement, étant enseignés par des enseignants fidèles envers Dieu. Mais tous les leaders ainsi que les individus enseignés doivent continuellement vérifier chaque chose qui est enseignée afin d’être soumis aux corrections de la Parole de Dieu. « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Il faut donc se fixer pour but d’être mort au péché, mais vivant pour Dieu. Dans Galates 2:19-20, Paul déclare : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » La plus grande vérité doctrinale de la Bible, c’est que la vie chrétienne est une victoire sur le péché. La loi de Dieu nous condamne comme étant des pécheurs : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi, » nous déclare Jacques 2:10-11.

Mais Christ est mort pour nos péchés : « Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés, excitées par la loi, agissaient dans nos membres, de manière à produire des fruits pour la mort. Mais maintenant que nous sommes délivrés de la loi, étant morts à celle sous laquelle nous étions retenus, nous servons Dieu dans un esprit nouveau, et non selon la lettre, qui a vieilli, » nous déclare Paul, dans Romains 7:4-6. Nous devrions donc vivre dans la victoire sur le péché, mais nous flanchons parfois quand même. Car, dans 1 Jean 1:8-9, l’apôtre affirme : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. [Par contre,] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Néanmoins, si Christ vit vraiment en nous par Son Esprit, alors nous ne pouvons plus continuer à vivre dans le péché, car, à partir de ce moment, nous visons la perfection de Dieu et, lorsque nous naîtrons de nouveau dans le même corps immortel et glorieux que Christ, il nous sera impossible de pécher. Tandis que dans ce corps physique et mortel : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. » Nous marchons présentement, par notre baptême en Jésus, dans une vie nouvelle, afin de vraiment naître de nouveau un jour, immortels, dans la Famille de Dieu !

Ceux qui se baladent dans la chair, prétendant êtres nés-de-nouveau, n’ont rien compris aux Paroles de Christ, en prêchant dans leurs églises. Dans Jean 3:6-8, Jésus a clairement dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Nous pourrions nous déplacer à la vitesse de la pensée. Et, au verset 5, Jésus plante le dernier clou dans le cercueil de ces faux ministres en déclarant : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut [pas] entrer dans le royaume de Dieu. » Donc, quand quelqu’un viendra se glorifier qu’il est déjà né-de-nouveau, demandez-lui s’il est esprit ou toujours en chair

Cependant, si Christ vit vraiment en nous par Son Esprit, nous sommes une nouvelle personne, dans l’attente de naître de nouveau ; alors, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché ? « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Sachant cela : « si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:5-11).

Le secret pour faire de cette doctrine une réalité palpable dans nos vies est par la motivation de notre gratitude. En d’autres mots, la vie que je vis présentement dans la chair, je la vis par la foi en Jésus, le Fils de Dieu, qui m’a d’abord aimé et qui S’est donné pour moi. Nous avons déjà les ressources nécessaires : le pardon, la liberté face à la culpabilité, la vie éternelle et le Saint-Esprit qui vit en nous. Nous n’avons qu’à utiliser Son pouvoir, car Jésus nous a aimés et sauvés. Alors : « Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:11). Donc, mourir, c’est vivre en Christ.

Dans Marc 8:34-35, Jésus : « appelant le peuple avec ses disciples, leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. » Le principe exprimé par Jésus dans ces versets est d’une importance sans limite, car nous le trouvons répété de manière différente probablement plus souvent que tout autre principe dans le Nouveau Testament. Regardons des exemples ensemble dans quatre messages différents donnés par Jésus. Dans Matthieu 10:38-40, Jésus a déclaré ceci : « Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. Celui qui vous reçoit, me reçoit ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

Dans Luc 9:24-25, Jésus dit : « Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? » Et, dans Luc 17:33-34, Jésus a déclaré : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée. » Finalement, dans Jean 12:25-26, Jésus a dit : « Celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je serai, là sera aussi mon serviteur ; et si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. »

Ce paradoxe divin remarquable, où mourir veut dire vivre, se trouve dans plusieurs épîtres. Comme exemple, Paul nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Notez maintenant ce que Paul déclare dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Regardons-en encore quelques-uns où, dans 2 Corinthiens 5:14-15, Paul dit : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Ou encore dans 2 Corinthiens 6:9-10, où Paul déclare : « Étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses. » Pour ceux qui se soumettent à Sa volonté, voulant faire toutes choses comme Dieu le veut, il n’est pas surprenant que Dieu disent à ceux qui voudraient toucher à Ses Élus : « Ne touchez pas à Mon oint ! »

Lors d’une autre occasion, Paul exprimait le désir de mourir lorsque, dans Philippiens 1:21-24, il dit : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair. » Et dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul lui déclare : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi. Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:11-13).

Il existe plusieurs chrétiens doués d’une grande « piété » qui interprètent ces passages bibliques comme suggérant une « vie profonde » atteignable par certains chrétiens, mais non par les autres, au-travers d’une expérience mystique. Néanmoins, Jésus n’a jamais suggéré de perdre sa vie pour une vie encore plus profonde, mais plutôt de perdre sa vie à cause de Lui et pour l’Évangile. Jésus désire que nous vivions simplement en obéissant à Sa volonté et en proclamant, dans notre comportement et dans nos paroles, que Jésus est le Créateur, le Sauveur et le Roi des rois à venir.

Jésus S’est fait beaucoup connaître par Ses multiples miracles. Il y avait une noce à Cana et Jésus fut invité. Le chef du festin ne connaissait pas le Christ. Or, il n’avait pas entreposé assez de vin pour ceux qui y était invités. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus de vin. » « Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue » (Jean 2:4). Vous ne trouvez pas que Jésus a drôlement répondu à Sa mère ? Plusieurs chrétiens ont même dit que Jésus avait été dur avec Marie. Cependant, ce que Jésus voulait lui faire comprendre, c’est que l’heure de Se faire connaître n’était pas encore arrivée et Marie le savait fort bien. Ainsi, elle n’a pas riposté. Mais : « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira » (v. 5).

« Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:6-11).

Donc, en faisant beaucoup plaisir aux conviés, Jésus a également manifesté Sa gloire et Ses nouveaux disciples crurent en Lui. Le Seigneur fit beaucoup de miracles durant Son bref ministère sur la terre et il paraît surprenant que le premier de Ses miracles fut celui de changer de l’eau en vin, et une grande quantité, en plus. Alors, les églises qui défendent toute boisson alcoolique à leurs disciples n’obéissent pas à l’enseignement du Seigneur qu’il y a un temps pour se réjouir. Dans Jean 2:6, nous voyons : « qu’il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. » Chacun des vaisseaux contenait ainsi environ dix gallons d’eau ; donc, Jésus créa approximativement 150 gallons de vin.

Le chef du festin dit à l’époux : « Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (Jean 2:10). Cela nous prouve que plusieurs convives étaient littéralement enivrés et Jésus leur aurait fourni un autre 150 gallons de vin. Néanmoins, Jésus a-t-Il vraiment fait quelque chose pour enivrer davantage une foule de personnes déjà enivrées ? Aurait-Il agi à l’encontre d’une Écriture qu’Il aurait Lui-même inspirée dans Habaquq 2:15 où nous lisons : « Malheur à celui qui fait boire son prochain, à toi qui lui verses ta fureur et qui l’enivres, afin de voir sa nudité ! » ? Voir la nudité d’une personne devrait nous rappeler la malédiction de Canaan qui aurait agressé sexuellement Noé lorsque celui-ci but aussi du vin et s’enivra. Ce n’est pas de boire du vin qui était mal, mais l’abus, c’est l’agression sexuelle qui en devint la conséquence.

Mais Jésus n’a-t-Il pas dit, dans Luc 21:33-35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. » Si la boisson appesantit vos cœurs par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie, de grâce, n’en prenez pas, mais faites-le librement et volontairement de bon cœur, mais pas par ordre d’un ministre qui en a décidé ainsi pour sa congrégation !

Regardons ensemble ce qui s’est passé la veille de Son exécution : « Et comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples et dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Or, je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Matthieu 26:26-29). Si vous voulez croire que, lorsque Jésus a établi la Nouvelle Alliance, Ses disciples ont bu du jus de fruit, vous êtes entièrement libres, et que Jésus n’en boira pas jusque Son retour dans le Royaume de Son Père, je ne conteste pas, vous êtes entièrement libres.

Tout ce que je sais, c’est que Jésus a fait du bon vin, selon l’aveu même du chef du festin, et non pas un bon jus de raisin, comme certains chrétiens veulent bien le croire. Mais cela n’aurait pas constitué un miracle. Lorsque Jésus vit que tout ce qu’Il avait fait était très bon, cela nous fait penser au passage suivant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). Le vin est une création de Dieu et, lorsque Jésus reviendra, voici le formidable banquet qui nous sera servi. « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Esaïe 25:6-7).

Mais revenons aux miracles. L’histoire de Naaman le Syrien fut citée par Jésus comme un exemple que Dieu S’occupe de Son peuple. « Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël au temps d’Élisée le prophète ; toutefois aucun d’eux ne fut guéri ; si ce n’est Naaman, le Syrien. Et ils furent tous remplis de colère, dans la synagogue, en entendant ces choses. Et s’étant levés ils le chassèrent [Jésus] de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla. Et il descendit chez les gens de Capernaüm, ville de Galilée, et il les enseignait les jours de sabbat. Et ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4:27-32). Notez avec quelle facilité Jésus pouvait passer au milieu de ceux qui voulaient Le tuer, avant que Son temps ne soit arrivé.

Cette démonstration fut un portrait étonnant du salut, car Naaman était un général très acclamé, mais il fut frappé de lèpre, une maladie incurable. Pareillement, tout homme naturel, peu importe sa puissance, est frappé par le péché, une maladie incurable aussi. Cependant, avant que ce général puisse être guéri de sa lèpre, il devait s’humilier de sept façons. D’abord, il devait accepter le conseil d’une fille esclave venant d’une nation ennemie. Ensuite, il devait se rendre dans cette nation et vers son prophète qu’il avait répudié. Il devait voyager encore plus loin, selon la parole du prophète qui n’est même pas venu le rencontrer.

Finalement, le général Naaman devait plonger sept fois dans le Jourdain, qu’il haïssait. Malgré, qu’il détestait être humilié ainsi, sa condition était sans espoir ; alors, il a fait toutes ces choses et Dieu l’a merveilleusement guéri. Sa lèpre est devenue comme la chair d’un enfant, mais il lui a fallu obéir comme un petit enfant. Le même principe est vrai pour chaque pécheur. Jacques 4:10 nous donne la recette : « Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » Jésus Lui-même n’a-t-Il pas déclaré : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:3-4).

Jésus agit ainsi avec Ses Élus : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). Un des plus admirables attributs de Dieu est Son omniscience. Il comprend toutes les complexités de la science et des mathématiques avancées, car Il les a d’abord ordonnées. La même chose s’applique à toute activité et étude. Dieu sait tout de chacun de nous. Voici ce que le roi David déclare, dans Psaume 139:1-4 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. »

Pour ce qui est de la connaissance, il est très vital de savoir que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Et, dans Proverbes 9:10-11, nous apprenons que : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. Car par moi tes jours seront multipliés, et des années seront ajoutées à ta vie. » Tous les grands hommes de science du passé ont admis qu’ils voulaient savoir simplement comment acquérir les mêmes pensées que Dieu. Il est vraiment insensé d’ignorer ou de nous opposer à Dieu.

Il y a seulement quatre endroits dans la Bible qui nous parlent d’un Dieu qui rit et, dans chaque circonstance il s’agit de Sa réponse à ceux qui agissent avec folie. Dans Psaume 2:2-4 : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux. » Dans Psaume 37:12-15, nous lisons : « Le méchant machine contre le juste, et grince les dents contre lui. Le Seigneur se rira de lui, car il voit que son jour approche. Les méchants ont tiré l’épée et bandé leur arc, pour abattre l’affligé et le pauvre, pour égorger ceux qui suivent la droite voie. Leur épée entrera dans leur cœur, et leurs arcs seront brisés. »

Le troisième endroit se trouve dans Psaume 59:7-10, où il est écrit : « Ils reviennent le soir ; hurlant comme des chiens, ils parcourent la ville. Voilà, ils vomissent l’injure de leur bouche ; des épées sont sur leurs lèvres ; car, disent-ils, qui nous entend ? Mais toi, Éternel, tu te riras d’eux ; tu te moqueras de toutes les nations. A cause de leur force, c’est à toi que je regarde ; car Dieu est ma haute retraite. » Et le quatrième se trouve dans Proverbes 1:25-29 : « Puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, Je me rirai, moi, de votre calamité, je me moquerai quand votre effroi surviendra ; quand votre effroi surviendra comme une ruine, et votre calamité comme une tempête ; quand la détresse et l’angoisse viendront sur vous. Alors ils crieront vers moi, mais je ne répondrai point ; ils me chercheront de grand matin, mais ils ne me trouveront point ; parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont point choisi la crainte de l’Éternel. »

Ces gens auraient dû être dans la crainte et l’étonnement de Sa création et de Sa providence. Notez ce que Paul nous déclare : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? » (Romains 11:32-35). Le texte plus haut nous réfère explicitement à Jésus, le seul Fils de Dieu engendré du Père, car c’est Lui qui nous a ouvert l’accès au Dieu créateur, ainsi que la connaissance divine et la compréhension.

Il nous amène, en réalité, jusque dans Genèse 1:26-28, où : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Jésus a continuellement insisté sur le fait que « l’Écriture ne peut être brisée ». Nous avons été créés à l’image de Dieu et à Sa ressemblance. Donc, lorsque Dieu dit : « Ne touche pas à Mon oint », Il rejette toute référence à l’homme qui descend du singe. Le singe fut créé selon son espèce, tout comme les autres animaux, mais l’humain fut créé selon l’image de Dieu et selon Sa ressemblance.

Nous sommes les oints de Dieu, créés pour dominer sur les poissons de la mer, sur les oiseaux des cieux, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Nous serons Ses Élus qui régnerons pendant mille ans avec Jésus dans le Royaume qu’Il viendra établir et qui ne sera jamais laissé entre les mains d’une autre nation. Les hommes ignorants pensent créer un Nouvel Ordre Mondial qui amènera une paix mondiale, mais la destruction les attend. C’est Jésus qui nous donnera cette paix mondiale, mais pas avant que l’homme ne réalise que, laissé à lui-même et séduit par Satan, la destruction de la race humaine sera sa seule conséquence.