D.392 – La dame élue

dame-elue

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jean débute sa deuxième épître en disant : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité, à cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité » (1 Jean 1:1-2). Le mot grec pour « dame » (kuria) est utilisé seulement deux fois dans la Bible et les deux fois sont dans ce seul chapitre de la deuxième épître de Jean. Il est également intéressant de noter que kuria est le féminin de kurios, le mot grec pour Seigneur. Il devient évident que cette dame élue était une femme spéciale, très estimée par l’apôtre Jean, comme une femme consciencieuse envers ses enfants. Ce qui est incertain néanmoins, c’est si cette dame distinguée était une vraie mère dans la congrégation, avec des enfants, ou une métaphore de l’Église elle-même. Dans ce cas, les enfants seraient les membres individuels de l’Église.

De bonnes raisons pourraient être données pour les deux interprétations. Il serait fort possible que Jean ait écrit son épître avec cette double idée en tête sous l’inspiration du Saint-Esprit. Dans les deux cas, il est intéressant de noter que cette mère est appelée « dame » au lieu du mot grec guna habituellement utilisé pour « femme ». Nous remarquons que le mot kuria fut volontairement utilisé pour mettre l’emphase sur l’honneur et le respect profond ressentis pour une telle mère dans l’Église. Elle élevait sûrement ses enfants dans la vérité, tout comme Eunice, la mère de Timothée.

Regardons ensemble la façon par laquelle Paul exhortait son jeune évangéliste : « En gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle, de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu » (2 Timothée 1:5-8). C’est grâce à ces deux dames que, dès l’enfance, Timothée connut les Saintes Écritures qui pouvaient l’instruire pour le salut par la foi qu’il avait en Jésus-Christ.

La deuxième fois où Jean utilise le mot « dame » nous donne une meilleure idée qu’il s’adressait également à la congrégation toute entière. Dans 2 Jean 1:5-8, Jean déclare : « Et maintenant, dame élue, je te prie, non comme si je t’écrivais un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Et c’est ici la charité, que nous marchions selon Ses commandements. C’est là le commandement comme vous l’avez entendu dès le commencement, afin que vous le suiviez. Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. »

Le contenu de ce passage nous indique clairement que Jean essayait de mettre toute l’Église en garde contre les séducteurs, sans pour autant dévoiler les endroits où se cachaient les premiers Élus. Alors, dans 2 Jean 1:9-13, Jean leur dit discrètement : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. Quoique j’eusse plusieurs choses à vous écrire, je n’ai pas voulu le faire avec le papier et l’encre ; mais j’espère allez chez vous, et vous parler bouche à bouche, afin que notre joie soit parfaite. Les enfants de ta sœur l’élue te saluent ! Amen. »

Nous voyons dans cette toute petite épître un magnifique message de Jean à l’Église entière pour la mettre en garde contre les séducteurs qui, déjà au premier siècle, tentaient de détruire le peuple de Dieu en disséminant des médisances au sujet de Christ, en voulant faire croire qu’Il n’était pas le Sauveur Messie venu pour accomplir ce travail tout spécial. Regardons ensemble comment Jean a caché son message destiné aux élus seulement. L’expression que Jean utilise est « Jésus-Christ est venu en chair ». Il voulait simplement dire aux Élus que Jésus (qui veut dire « Sauveur ») et Christ (qui veut dire « l’Oint de Dieu » ou Kristos) est vraiment venu en chair. Donc, il était facile de repérer celui qui n’apportait pas cette doctrine de Christ, et les premiers convertis ne le recevaient point dans leur maison et ne le saluaient point.

Dans sa lettre aux Philippiens, Paul termine son épître en disant : « Saluez tous les Saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les Saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César » (Philippiens 4:21-22). Vous noterez que Paul avait cette habitude de débuter et de terminer la plupart de ses épîtres en saluant les saints. Et, dans chaque cas, le contexte nous indique qu’il parlait à ceux qui étaient en Jésus-Christ, c’est-à-dire, de véritables convertis à Christ. Le mot grec hagios s’appliquait à ceux qui étaient mis de côté ou consacrés au Seigneur. Le mot est souvent traduit « saint », mais peut également s’appliquer à des objets ou à un endroit consacré au Seigneur, comme dans Hébreux 9:25 où nous lisons : « Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre. »

Le terme s’applique également aux croyants décédés qui reposaient dans leurs sépulcres lors de la résurrection de Christ. « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent » (Matthieu 27:52). Même si les saints sont mis à part et devraient être justes dans leur comportement, cela n’est pas toujours évident. Donc, certains individus sont appelés par Dieu pour agir comme ministres, pasteurs, guides et enseignants : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

Le « Corps de Christ » est exclusivement identifié aux chrétiens qui appartiennent à Christ et forment Son Église dont Il est la tête. Parmi ceux-là, certains sont morts et attendent la résurrection à la gloire, mais bon nombre étaient encore vivants, comme ceux des Églises à qui Paul s’adressait. Dans l’église catholique, l’on a également des saints ; toutefois, jamais de leur vivant. Pour devenir « saint », il faut être mort, être au ciel et faire un certain nombre de miracles après son décès pour se qualifier parmi ce club exclusif et honoré. Mais les catholiques ont certains problèmes parmi ce choix. Le mort doit être au ciel et voilà où leurs dirigeants rencontrent leur plus important problème.

Lorsque Jésus S’est fait homme, Il est descendu du ciel dans le but de venir mourir pour nos péchés et payer la rançon afin que nous soyons réconciliés avec le Père. Pendant Sa mission sur terre, Jésus a dit ceci, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Si le seul critère biblique nous permettant d’être classés comme Ses saints est d’être parmi ceux qui croient, alors cela nous inclut. Si tel est le cas : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:2-4).

Dans 1 Pierre 2:13-15, Pierre, le chef des apôtres, nous dit : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens. » Voilà ce que doit être le comportement des « saints » dans l’Église. Les institutions humaines veulent dire « créations humaines ». Puisque seul Dieu peut créer, cela veut dire que nous devrions regarder les lois de nos législateurs comme ayant une autorité divine. Alors, Dieu attend de nous que nous soyons soumis à toutes ces directives des hommes en autant qu’elles ne viennent pas contrevenir aux lois de Dieu.

Cela veut également dire d’être soumis aux lois non populaires, comme celles contre les excès de vitesse. Les chrétiens ne devraient pas tricher sur leurs impôts, ou sur rien qui pourrait miner l’autorité légitime. Et certainement pas les nombreuses lois basées sur les commandements de Dieu. Nous devrions honorer tous nos dirigeants, pas seulement ceux qui sont en grande autorité. Rappelons-nous toujours : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures ; car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu ; et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu. C’est pourquoi, celui qui s’oppose à la puissance, s’oppose à l’ordre que Dieu a établi ; or ceux qui s’y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes » (Romains 13:1-2). Et ce même si certains parmi eux agissent avec impiété, car Dieu les jugera en temps et lieux.

Notre travail est simplement de rendre à chacun son dû. « Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l’honneur, à qui l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres, a accompli la loi » (Romains 13:7-8). Une seule exception qui s’appliquerait ici, c’est lorsque les lois des hommes vont à l’encontre des lois de Dieu. « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Mais il faut également que le chrétien soit prêt à assumer certaines conséquences. « Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:15-16).

Nous savons cependant que nous approchons rapidement du temps de la grande tribulation prédite par Jésus. Dans Marc 13:19-20, Jésus a dit : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. » Le mot « monde » utilisé ici commence avec la création des humains et de la société et non à la création de la terre, survenue beaucoup avant cela. Notez également que Jésus, qui donne cette prophétie, parle du monde que Dieu a créé. Est-ce que Dieu était une autre personne distincte de Jésus ?

Dans Hébreux 1:1-2, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde. » Nous voyons clairement ici que c’est Jésus qui a fait le monde. Soit que Jésus et le Père sont Le même, ou il y a une erreur dans la Bible. Et il n’y a même pas mention du Saint-Esprit ici, parce que c’est la force créatrice de Dieu. Ce qui semble être une répétition est évident. Alors, pourquoi répéter que Dieu a fait le monde alors que nous voyons clairement que c’est Son Fils qui a fait le monde ? Dieu a mis tellement d’emphase sur le fait que Lui et Jésus était UN ! Pourtant, la majorité ne l’a toutefois pas compris. Mais lorsque Jésus reviendra, tous le comprendront.

Lorsque Jésus a annoncé, dans Matthieu 24:21-22, « alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés », Jésus parle avec beaucoup d’autorité, ici, car il est évidemment question du cosmos et de la destruction de l’humanité qu’Il avait Lui-même créée. Il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde. Ici, « monde » vient du grec kosmos faisant référence à l’univers, le ciel et la terre tels qu’ils furent commandés et créés. Ainsi, selon la Bible, l’univers entier, même le temps, fut créé au commencement lorsque Dieu l’a créé, tel qu’enregistré dans Genèse 1:1.

Notez particulièrement ce que Jésus dit dans Marc 10:6 : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. » Jésus citait la création d’Adam et Ève, dans Genèse 1:27, et incluait ce qui semble presque comme une confirmation que Dieu les a créés, pas après des milliards d’années d’évolution, mais dès le commencement de la création. L’homme et la femme ne furent pas une arrière-pensée divine, comme l’évolution voudrait l’impliquer, mais furent la raison même pour laquelle Dieu a créé l’univers dès le début. L’univers fut créé afin de recevoir les futurs enfants de Dieu. Et cela est continuellement confirmé par le Saint-Esprit tout au long des Écritures.

Regardons ensemble ce magnifique témoignage de Jean : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’Esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:2-6).

Nous recevons l’assurance, ici, que nous pourrons reconnaître la différence entre ceux qui appartiennent à Dieu et ceux qui n’appartiennent pas à Dieu. Dans 1 Jean 4:1, l’apôtre nous fait cette déclaration : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » Notez qu’à la fin du premier siècle, plusieurs faux prophètes étaient déjà dans le monde. Mais comment faire pour les reconnaître ? Ce que Jean nous déclare, c’est que chaque déclaration d’un individu est inspirée par un esprit : soit l’Esprit de Dieu, soit l’esprit de Satan. L’emphase est sur l’habileté du croyant à discerner un Esprit de vérité d’un esprit d’erreur parmi ceux à qui nous témoignons. C’est très important pour Dieu, car cela nous aide à découvrir qui est inspiré par l’antichrist.

Écoutez parler quelqu’un et, s’il confesse que Jésus-Christ est venu en chair, celui-là est de Dieu. Si, par contre, la personne nie la divinité de Christ, supposant que Jésus n’était qu’un humain, un bon prédicateur, même un prophète, celui-là est inspiré de l’antichrist, parce que l’antichrist déteste avouer la divinité de Jésus. Donc, ne perdez pas votre temps en tentant de le convertir. Jésus Lui-même nous a dit : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). Dieu ne les appelle tout simplement pas. Et vous croyez pouvoir les convertir ?

Par contre, Jésus a aussi ajouté pour ces individus : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte » (Matthieu 7:7-8). Le mot clé dans cette instruction de Christ est « cherchez », car la vérité ne sera jamais donnée à celui qui se plaît à la rejeter. Regardez maintenant ce que Jésus ajoute, dans Luc 9:5 : « Et quant à ceux qui ne vous recevront point, en partant de leur ville secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre ces gens-là. » Il y a des chrétiens qui perdent un temps fou à tenter de convertir des gens que même Dieu n’appelle pas maintenant. Qu’ils se concentrent plutôt sur ceux que Dieu appelle et qui ont l’esprit ouvert à la vérité.

D’autres pasteurs vont se déguiser en ministres de justice. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Paul ne mâche pas ses mots, ici, mais comment les reconnaître ? L’Esprit de vérité est relativement facile à discerner. « Ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:20).

Paul est allé prêcher à Bérée. « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre. Mais, quand les Juifs de Thessalonique surent que la Parole de Dieu était annoncée à Bérée par Paul, ils y vinrent, et émurent le peuple » (Actes 17:11-13). À Pilate qui demandait à Jésus s’Il était Roi : « Jésus répondit : Tu le dis ; je suis roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jean 18:37). Ce témoignage est passé complètement par-dessus la tête de Pilate.

Dans Jean 3:21, nous voyons clairement que : « celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » Ce sont des individus qui recherchent la vérité volontairement et qui sont prêts à vérifier toutes choses avec une bonne attitude, pas pour critiquer, mais pour voir si ce qui est prêché est vrai. Ce sont des individus à qui Pierre déclare : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

L’esprit de l’erreur est un peu plus difficile à discerner. Car ceux qui la propagent sont prêts à prêcher beaucoup de vérité pour couvrir leur hypocrisie et leurs mensonges. Ils donnent l’impression qu’ils sont issus de Dieu. Mais : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44) qui séduit tout le monde. Voilà pourquoi Paul exhorte les Éphésiens : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:14-16). Parmi les ministres de Satan, il pourrait s’en trouver dans votre propre famille.

Pierre nous met en garde, disant : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:17-19). Il y en a qui étaient parmi nous et nous ont quittés. Jude 1:12-13 nous déclare : « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. »

Jésus les appelle l’ivraie. « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde » (Matthieu 13:38-40). Ils ne veulent pas écouter. Mais nous devrions être toujours prêts à offrir une bonne réponse à ceux qui s’avèrent intéressés à écouter tout en rejetant les autres. L’important, c’est que nous vaincrons même si nous sommes ridiculisés.

« J’ai un rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés selon la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère » [Dr Martin Luther King Jr., le 28 août, 1963]. Cinquante trois ans après cette déclaration du Dr. King, sur les marches du Lincoln Memorial à Washington, DC, le reste du monde entier est-il réellement plus près de réaliser son rêve ? Très peu de gens, malgré les nombreux changements apportés dans notre société, pourraient affirmer que le rêve du Dr King fut jusqu’ici pleinement réalisé. Et parmi les copieuses discussions sur la race et l’équité, plusieurs de ses amis, comme ses adversaires d’ailleurs, ont négligé l’importance des cinq derniers mots qu’il a prononcés : « le contenu de leur caractère ». Les lois peuvent être imposées par les autorités en place, mais ce n’est qu’individuellement que les hommes et les femmes peuvent développer le caractère dont le Dr King parlait.

Ce développement de caractère est pourtant l’élément central de la véritable chrétienneté, selon l’explication de Paul, dans Romains 5:1-5, lorsqu’il a dit :  « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit Saint qui nous a été donné. »

Dans la mesure où les chrétiens construisent ce caractère par la foi, ils apprennent également à se soumettre à Christ, Lui permettant de former Sa volonté en nous. « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:13). Durant ce processus, nous apprenons à nous fier à notre Sauveur et à Son Esprit qui vit en nous. Comme disait si bien Paul, dans Galates 2:19-20 : « Je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Il n’est pas suffisant de simplement déclarer que nous avons la foi. Jésus Lui-même a dit ceci, dans Matthieu 7:21 : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »

Les hypocrites qui proclament ouvertement qu’ils aiment Dieu, mais qui refusent de faire Sa volonté sont comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Beaucoup de bruit en surface, mais aucune profondeur spirituelle. Qu’arrivera-t-il à ceux qui prétendent aimer Dieu, mais qui refuseront jusqu’à la toute fin de faire Sa volonté ? L’apôtre Jean nous l’explique sous l’inspiration divine. Dans Apocalypse 21:8, Jean nous dit : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » M. King espérait un changement social durant sa vie, mais son rêve ne se réalisera pas tant que Jésus ne sera pas revenu. Il avait également cité Esaïe 40:4-5 où : « Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les lieux montueux deviendront une plaine, et les lieux raboteux une vallée. Alors la gloire de l’Éternel sera manifestée, et toute chair en même temps la verra ; car la bouche de l’Éternel a parlé. »

Plusieurs de ceux qui se souviennent des paroles de M. King ne réalisent pas que le Prophète Esaïe ne donnait pas une description d’une utopie fabriquée par des mains d’humains. Il décrivait un monde sous le règne du Messie – Jésus-Christ. Dans ce merveilleux monde, non seulement les gens bâtiront-ils des caractères de l’intérieur, mais les lois également encourageront les gens à agir selon la volonté de Dieu. Alors, le rêve du Dr King se réalisera lors du retour de Jésus. Mais, même dans l’attente de ce jour, les véritables chrétiens peuvent le bâtir en faisant la volonté de Dieu. Dans le monde actuel où les lois des hommes travaillent contre le développement du caractère divin, les Élus ont leur promesse de résurrection : « chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:23). Abattre les tentations de Satan, du soi et de la société est sûrement possible et la récompense en vaut le coup car : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils [et ma fille] » (Apocalypse 21:7). Nous pouvons tout par Christ qui nous fortifie et c’est ainsi que nous vaincrons.




D.391- La persécution des prophètes

prophete

Par Joseph Sakala

Dans Luc 11:49-52, Jésus a dit : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. Malheur à vous, docteurs de la loi, parce qu’ayant pris la clef de la connaissance, vous n’y êtes point entrés vous-mêmes, et vous avez encore empêché d’y entrer ceux qui voulaient le faire. » Les vrais prophètes de Dieu furent persécutés dès le début et Dieu va redemander leur sang.

Abel, le fils d’Adam et Ève, fut le premier selon Jésus, parce que son sang fut répandu par Caen dès la création du monde. En terme biblique, un prophète était un homme qui proclamait des paroles inspirées de Dieu, pas nécessairement des prédictions sur l’avenir, mais des paroles inspirées par le Saint-Esprit lorsque Dieu voulait parler au peuple sur des évènements concernant le peuple de Dieu. Notez ce que Pierre nous dit au sujet du salut : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Et un peu plus tard, le chef des apôtres nous déclare : « Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec Lui sur la sainte montagne. Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:18-21). Évidemment, Abel répétait les Paroles mêmes de Dieu à Caen lorsque celui-ci l’a tué dans une colère de jalousie.

C’est la même chose avec Zacharie le prophète. « Alors l’Esprit de Dieu revêtit Zacharie, fils de Jéhojada, le sacrificateur, et, se tenant debout au-dessus du peuple, il leur dit : Dieu a dit ainsi : Pourquoi transgressez-vous les commandements de l’Éternel ? Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, et il vous abandonnera. Mais ils conspirèrent contre lui, et l’assommèrent de pierres, par le commandement du roi, dans le parvis de la maison de l’Éternel. Ainsi le roi Joas ne se souvint point de la bonté dont Jéhojada, père de Zacharie, avait usé envers lui ; et il tua son fils, qui dit en mourant : L’Éternel le voit, et il en demandera compte ! » (2 Chroniques 24:20-22).

Joas ne se souvenait plus des bontés de Zacharie envers lui lorsqu’il lui annonça : « Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, » alors il a fait lapider le prophète Zacharie qui fut le dernier mentionné dans l’Ancien Testament comme étant mort pour son témoignage. Ainsi la période entière couverte par le Seigneur s’échelonnait à partir de la fondation du monde jusqu’à l’avènement de Christ. La même expérience attendait la plupart des prophètes qui ont écrit le Nouveau Testament.

Il y a une autre vérité importante dans ce passage. Le sang que les précieux prophètes de Dieu ont commencé à verser le fut depuis le commencement du monde. Alors, il était bien de prêcher : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans 2 Timothée 3:16-17, nous lisons que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. » Dans les Écritures, chaque point, chaque virgule, même chaque portion de lettres furent inspirés et sont éternels. Dans plusieurs parties de l’Écriture, l’enseignement repose sur une portion d’un mot ou une phrase. Par exemple, considérez la phrase « encore une fois » dans Hébreux 12:25-26, où nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de Celui qui parle des cieux ;  dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. »

« Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. » Ce passage cite Aggée 2:6-7 où il est écrit : « Car ainsi a dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l’Éternel des armées. » L’argument requiert un jugement futur sur toute la création pointant sur un jugement similaire par le passé.

Pareillement, dans Galates 4:9-11, Paul déclare : « Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années. Je crains pour vous que je n’aie travaillé en vain à votre égard. » Ces Galates voulaient retourner à leur système légaliste d’antan. Dans Jean 8:58, Jésus utilise la forme du verbe être « je suis » quand Il dit aux Juifs : « En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis, » confirmant par le fait même Sa divinité.

Notez également, dans Jean 10:34-36, où Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » Christ a habilement utilisé le texte du Psaume 82:6 dans lequel Dieu dit : « Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. » Dieu S’adressait aux juges qu’Il appelait « des dieux ». Jésus a utilisé ce passage pour désamorcer les charges de blasphème contre Lui.

Dans Galates 3:16-18, Paul déclare : « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. Voici donc ce que je dis : Quant au contrat que Dieu a auparavant confirmé en Christ, la loi, qui n’est venue que quatre cent trente ans après, n’a pu l’annuler, pour abolir la promesse. Car, si l’héritage vient de la loi, ce n’est plus de la promesse. Or, Dieu l’a donné gratuitement à Abraham par la promesse. » Paul venait de citer Genèse 22:17-18 où Dieu dit à Abram : « Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »

Considérez la réponse de Christ aux saducéens qui rejetaient la résurrection des morts, lorsqu’Il leur répondit : « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Matthieu 22:32). Christ est leur Dieu et non simplement était. « Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:33). Toute Écriture est donnée sous l’inspiration divine, donc demeurons avec la vérité que toute Écriture est inspirée par Dieu et fut respectée par Christ.

David avait la bonne attitude envers la Parole de Dieu. Voici ce qu’il déclare, dans Psaume 119:161 : « Les grands m’ont persécuté sans cause ; mais mon cœur n’a craint que tes paroles. » Cette partie du Psaume 119 est riche en description sur la façon que Sa Parole enveloppe le croyant d’étonnement et de crainte. Le centre d’intérêt est ici dirigé vers le cœur plutôt que vers l’esprit. La volonté de Dieu concernant l’esprit est claire : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Tandis qu’au sujet du cœur : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. »

David déclare : « Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin », disait-il, dans Psaumes 119:162. Pierre enseignait que : « la Parole de Dieu vit et demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). C’est beaucoup mieux que la parole écrite car : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Nous apprenons ici que Jésus dans la chair ne répétait que ce que le Père Lui avait prescrit de dire et d’annoncer. Cela nous prouve que Jésus et le Père était Le même.

L’amour de la Parole de Dieu crée quelque chose de différent et visible chez les enfants de Dieu : « J’ai en haine et en abomination le mensonge ; j’aime ta loi. Je te loue sept fois le jour, à cause des ordonnances de ta justice. Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser » (Psaume 119:163-165). Alors : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Se réjouir ainsi dans les Écritures amène la stabilité chez le converti. Dans Psaume 119:166-169, nous lisons : « Éternel, j’espère en ta délivrance, et je pratique tes commandements. Mon âme observe tes témoignages, et je les aime d’un grand amour. J’observe tes commandements et tes témoignages, car toutes mes voies sont devant toi. Éternel, que mon cri vienne en ta présence ! Rends-moi intelligent, selon ta parole. »

Voici ce que Dieu a inspiré Salomon d’écrire dans Ecclésiaste 12:15-16 : « Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ce qui inclut toutes les prophéties que Dieu nous a annoncées par la bouche de Ses prophètes. « Je leur susciterai un prophète comme toi [Moïse], d’entre leurs frères, et je mettrai mes paroles en sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que quiconque n’écoutera pas mes paroles, qu’il dira en mon nom, je lui en demanderai compte » (Deutéronome 18:18-19).

Il faut distinguer entre deux sortes de prophéties. Lorsqu’un prophète prédit un événement, il peint l’avenir à la lumière du présent. Mais fréquemment le message prophétique consiste a réprouver, conseiller, gouverner, ou soulever un problème présent, plutôt que de le prédire. Dans un tel cas, le prophète représente la lumière présente de l’avenir qui pourrait arriver. C’est le type de prophétie prédictive qui nous fournit un argument fort pour notre foi. Car aucune intuition humaine sur l’avenir, ni aucun contrôle satanique du futur ne peut expliquer les centaines de prophéties bibliques qui ont littéralement et spécifiquement été accomplies. Celles-ci ne pouvaient arriver que par l’intervention divine, révélées par Celui qui connaît et contrôle l’avenir.

Présentement, la prophétie prédicatrice nous fournit une double défense. Non seulement elle nous prouve qu’elle est d’origine divine, inspirée et a l’autorité des Écritures, mais presque au-delà de la moitié des prophéties converge vers la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, ce qui nous assure de Sa divinité et de Son messianisme. Nous n’avons qu’à lire Ésaïe 52:13-15 qui nous déclare : « Voici, mon serviteur prospérera ; il montera, il s’élèvera, il grandira puissamment. Comme plusieurs ont été étonnés à cause de lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu », pour reconnaître qu’on parle de Christ.

Et surtout, dans Esaïe 53:3-9, où nous découvrons : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple. On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. »

Comment ne pas reconnaître aussi notre Sauveur, dans Esaïe 53:10-12, où on peut lire : « Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. » Comment ne pas reconnaître dans ce passage notre Messie, mort pour nous ?

Plusieurs autres prophéties prédisent Son avènement et Son Royaume, dans lequel Christ sera Roi et Ses Élus régneront avec Lui. Ayant reconnu bon nombre de Ses prophéties littéralement accomplies, nous pouvons avec certitude déclarer que les autres prophéties futures seront également accomplies. Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre Jean nous déclare clairement : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »

Aux nouveaux convertis romains qui trouvaient parfois ardus les malheurs qu’ils éprouvaient pour Jésus, Paul a déclaré : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Un des plus grands dangers auquel le chrétien fait face, c’est la tentation de se conformer aux choses du monde, détruisant ainsi le témoignage de Paul qui nous dit ceci, dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Nous ne pouvons pas servir deux maîtres et le grand privilège du croyant, c’est de devenir conforme, non à ce monde qui meurt, mais au Christ toujours vivant !

Néanmoins, nous devons d’abord nous conformer à la mort de Christ, i.e., mourir aux standards de ce monde. Le plus grand désir de Paul était d’être vainqueur avec Christ. Donc : « Ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi » (Philippiens 3:7-9).

Voilà le but de Paul ! Connaître Christ, l’efficacité de Sa résurrection et être en communion avec Ses souffrances en devenant conforme à Lui dans Sa mort ; pour parvenir, si nous le pouvons, à la résurrection des morts. Alors, dans Romains 8:31-33, Paul dit : « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. » La mort du chrétien ne signifie aucunement la fin. Quand Christ reviendra, Il enverra Ses anges pour faire la récolte de Ses Élus, morts et vivants. C’est Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Dans Hébreux 2:9-10, Paul nous dit : « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. » Le Seigneur ne nous demande  jamais d’aller là où il n’est jamais allé Lui-même. Il est le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre Son exemple : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Alors, écoutez Jésus, le Capitaine de notre salut et notre Chef. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:21-24). Dieu l’a élevé à Sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés (Actes 5:31).

La même merveilleuse vérité apparaît sous des visages variés. Il est notre Berger, par exemple, lorsque Christ nous dit : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Jésus parla encore au peuple, et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus est notre lumière qui illuminera notre vie éternelle.

Mais ce n’est pas tout. Dans Jean 16:12-14, Jésus leur fait une révélation : « J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Avez-vous bien noté que le Christ ne parlait pas de Lui-même, mais disait seulement ce que le Père lui disait de dire ? Et maintenant, le Saint-Esprit ne parle pas de Lui-même, mais dira tout ce qu’Il aura entendu. Donc, qui parle ? De toute évidence, c’est le Père (Emmanuel – Dieu avec nous) qui parlait par la bouche de Jésus et, quand Jésus est monté au ciel, c’est encore le Père qui parla par Son Esprit de vérité. Car Dieu est Esprit (Jean 4:24). Dommage pour les trinitaires.

Avec un tel leader impeccable, un exemple parfait, un Berger tendre et amoureux, une lumière éblouissante et un guide infaillible, nous devrions être heureux de Le suivre, même si parfois le chemin semble coriace et escarpé. Dieu est notre but, notre grand prix et la fin de notre voyage. Pour Lui, Paul a déclaré : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:8-11).

Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Les corps corruptibles dans lesquels nous sommes obligés de vivre présentement ne sont que l’ombre des corps glorifiés que nous aurons en Jésus-Christ, lors de Son apparition. Nous aurons, en tant que fils et filles de Dieu, des corps IMMORTELS. À l’image de Jésus lors de Sa propre résurrection et nous vivrons éternellement.

Lisons ensemble ce merveilleux témoignage de Jean : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Nous sommes littéralement prédestinés à devenir conformes à l’image même du Fils de Dieu dans Sa Famille Divine. Qui d’autre que le Créateur même de l’univers pourrait réaliser un tel miracle, pour ceux qu’Il a créés à Son image et à Sa ressemblance ?!




D.385 – Une ignorance tragique

ignorance

Par Joseph Sakala

Aux nouveaux convertis romains, Paul déclare : « Frères, le souhait de mon cœur, et ma prière à Dieu pour les Israélites, c’est qu’ils soient sauvés. Car je leur rends ce témoignage, qu’ils ont du zèle pour Dieu ; mais un zèle sans connaissance ; car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:1-3). Il existe plusieurs vérités doctrinales importantes que les non croyants, et parfois même les chrétiens, semblent tragiquement ignorer, ce qui affecte, non seulement leur vie, mais aussi leur destinée. La plus tragique parmi elles est celle mentionnée plus haut. Paul écrivait spécifiquement aux Juifs. Mais la même ignorance existe parmi plusieurs convertis qui tentent toujours de gagner leur salut par leurs propres œuvres religieuses ou morales plutôt que par la foi dans la justice de Christ, mort pour leurs péchés.

Il existe également cette ignorance concernant la mort et ce qui arrive après. « Or, mes frères [nous déclare Paul], je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14). Avec respect envers les chrétiens à Corinthe, Paul dit : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance » (1 Corinthiens 12:1). Pourtant, plusieurs de ceux qui ont reçu des dons négligent de les développer parce qu’ils ignorent leur véritable fonction dans le Corps de Christ. Dans 1 Corinthiens 12:13, Paul dit : « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. »

Dans Romains 12:3-7, Paul continue : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres. Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. »

Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans Éphésiens 4:7-15 : « Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ. »

Nous avons tous besoin d’être instruits concernant les séductions  du malin : « Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Tous ceux qui cherchent l’instruction plutôt que l’ignorance, qu’ils aillent la chercher dans la Bible, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Nous sommes toutefois dans une période dégradante au sujet de la véritable connaissance, en ce moment.

Dans 1 Corinthiens 3:1-7, Paul leur déclare : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? Car lorsque l’un dit : Pour moi, je suis de Paul ; et l’autre : Moi, je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas charnels ? Qui est donc Paul, et qu’est Apollos, sinon des ministres par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun ? J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement. C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. »

L’apôtre Paul se fait très clair ici en faisant la distinction entre un chrétien spirituel, contrôlé et mené par le Saint-Esprit, et les chrétiens charnels, encore menés par les désirs de la chair. Un chrétien charnel est un bébé chrétien. Les bébés chrétiens sont la cause de beaucoup de réjouissance lorsqu’ils se convertissent, mais s’ils restent bébés indéfiniment, ils deviennent un ennui à écouter et une tragédie à contempler, car Satan s’attaque à eux immédiatement. Chaque croyant nouveau-né a besoin de grandir en grâce. Le chef des apôtres insiste : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Car, cette croissance nous vient seulement par l’étude de la Parole de Dieu, accompagnée de la foi et de l’obéissance.

L’apôtre Pierre insiste encore, en déclarant : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Mais cette étape n’est que la première franchie par le véritable chrétien. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Les Écritures nous encouragent à grandir en maturité et à continuer de grandir.

Les chrétiens charnels ne sont pas nécessairement des pseudo-chrétiens, mais ils devraient s’examiner régulièrement, comme Paul nous le dit, dans 2 Corinthiens 13:5-7 : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes. »

Aucun chrétien ne devrait se satisfaire de demeurer simplement un enfant spirituel. Chacun devrait plutôt déclarer avec le Prophète Jérémie : « Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! Je ne me suis point assis dans l’assemblée des moqueurs, pour m’y réjouir ; mais, à cause de ta main, je me suis assis solitaire, car tu me remplissais d’indignation » (Jérémie 15:16-17).

Dans 2 Timothée 1:8-11, Paul instruit son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Pendant des siècles, le message de l’Évangile fut dévoilé au-travers du système sacrificiel présenté par Moïse. Évidemment, Moïse n’a pas inventé le concept d’un sang innocent pour le sacrifice. C’est Dieu Lui-même qui a fait la réconciliation initiale lorsqu’Il a couvert Adam et Ève de peaux d’animaux que le Créateur a Lui-même tués pour les couvrir. « Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (Genèse 3:21). Abel offrit un sacrifice excellent à Dieu, mais Caen essaya un « autre évangile, des fruits de seconde classe » et fut rejeté. Dans Genèse 4:3-5, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; Et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il [Dieu] n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. »

Après le Déluge : « Noé bâtit un autel à l’Éternel ; et il prit de toute bête pure, et de tout oiseau pur, et il offrit des holocaustes sur l’autel » (Genèse 8:20). Abraham et Jacob offrirent des animaux en sacrifice au Seigneur en reconnaissance de leur soumission à Dieu, et par obéissance aux instructions qu’ils ont reçues. En effet, dans Genèse 12:7, il est écrit : « Et l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je donnerai ce pays à ta postérité ! Et il bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu. » Et, dans Genèse 46:1-3, nous voyons : « Et Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Shéba, et offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. »

Lorsque Moïse reçut la Loi des mains de Dieu sur le mont Sinaï, le système entier de sacrifices était centré sur un agneau sans défaut. Lévitique 1:11 nous dit : « Il offrira un mâle sans défaut ; et il l’égorgera au côté Nord de l’autel, devant l’Éternel ; et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, en répandront le sang sur l’autel tout autour. » Et, dans Lévitique 23:12 : « Vous sacrifierez aussi, le jour où vous agiterez la gerbe, un agneau d’un an, sans défaut, en holocauste à l’Éternel. » C’était l’agneau de la Pâque qui est devenu le symbole de la délivrance des Israélites hors de l’Égypte, comme nous pouvons facilement le voir dans Exode 12:21 où : « Moïse appela donc tous les anciens d’Israël, et leur dit : Allez et prenez du menu bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. »

Cette fête fut directement appliquée à notre Seigneur Jésus comme étant notre Pâque. Voilà pourquoi Paul déclare aux Corinthiens : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). De tous les noms donnés à Jésus, c’est l’Agneau qui ressort le plus puissamment, lorsque nous faisons référence à ce qu’Il a fait.

C’est l’Agneau qui fut immolé, qui est digne de recevoir toute louange. Dans Apocalypse 5:11-13, nous pouvons lire : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A Celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Dans Apocalypse 12:5, nous pouvons lire : « Or, elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. » Cette scène remarquable était une partie de la vision donnée à Jean comme le Seigneur lui révélait les choses qui doivent arriver bientôt. (Apocalypse 1:19). « Or, il parut un grand signe dans le ciel, une femme revêtue du soleil, et ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et souffrant des douleurs de l’enfantement. Il parut aussi un autre signe dans le ciel : voici un grand dragon couleur de feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept diadèmes ; et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre. Puis le dragon s’arrêta devant la femme qui allait accoucher, afin de dévorer son enfant quand elle aurait enfanté » (Apocalypse 12:1-4).

La vision est réelle et elle démontre un enfant représentant clairement Jésus, qui doit seul régner sur les nations avec une verge de fer. Apocalypse 19:15-16 déclare qu’il : « sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Certains commentateurs bibliques croient que cette femme symbolise l’Église, car elle nous est clairement présentée à la fin de ce livre comme étant l’épouse de Christ, c’est-à-dire, comme une femme. Il est toutefois impossible que cette femme au verset 1 du chapitre 12 soit l’Église, car l’Église n’a pas donné naissance à Christ ! C’est le contraire qui est vrai ! C’est le Christ, plutôt, qui a donné naissance à l’Église. Elle est sortie comme par césarienne de la plaie infligée dans le côté de Jésus. Elle est née de Sa mort et de Sa résurrection, fondée officiellement lors de la descente du Saint-Esprit sur les disciples de Jésus le Jour de la Pentecôte. Nous devons donc chercher ailleurs. Il faut utiliser les indices que Jésus nous donne, afin de l’identifier. La « femme » qui donna naissance à Jésus, c’est l’ancien Israël. Dieu en avait donné le songe à Joseph, fils de Jacob, dans Genèse 37:9. Il s’agit de l’assemblée d’Israël qui a été créée par Dieu expressément pour la raison suivante : donner naissance au Christ, par sa descendance. Donc, l’Israël physique a donné naissance au Christ, et le Christ a donné naissance à l’Israël spirituel.

Dans Sa naissance humaine, le Fils de Dieu est devenu aussi le Fils de l’homme, nous confirme Étienne juste avant de mourir. « Mais rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55-56). La vision nous fait voir le drame de la longue guerre entre Satan et Dieu, entre le grand dragon et la descendance de la femme. Dans la vision suivante, nous avons un compte-rendu de la guerre que Satan espère gagner. Dans Apocalypse 12:5-6, nous lisons : « Or, elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône ; et la femme s’enfuit dans un désert, où Dieu lui avait préparé un lieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. » La femme, l’Église des derniers jours, sera protégée sur la terre, pendant qu’elle prêchera l’Évangile du Royaume lors de la grande Tribulation.

Pour ce qui est de Satan et de ses démons : « Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:8-9). C’est maintenant que le diable fait tous ses ravages, mais son temps se fait court et, selon ce qui se passe dans le monde, son temps achèvera bientôt. Il y a eu une guerre constante entre la semence de Satan et la semence spirituelle de la femme. Mais Christ sera finalement vainqueur, lorsque : « le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

Et Christ le fera par nul autre que Son petit troupeau auquel Jésus a dit : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Le monde a tendance à mesurer le succès d’une organisation par sa grandeur, et ce qui semble également vrai même parmi les « chrétiens » du monde. Les églises les plus prospères semblent toujours être celles avec les plus gros budgets et les congrégations les plus populeuses. Ou bien celles qui ont accumulé le plus grand nombre de convertis chaque année. Mais ce n’est pas le critère établi par Dieu. Lors du jugement de Christ, la vérité sortira : « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15).

Quelle est le nombre de membres dans cette congrégation ? Mais de quelle sorte de « vérité » se nourrissent-ils ? La qualité et non la quantité, tel est le critère de Dieu. Les paroles encourageantes où Christ appelle Son Église « petit troupeau » furent données vers la fin d’une période où Christ l’avertissait contre le désir d’accumuler des richesses. Dans Luc 12:15, Jésus lui dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens. » Jésus S’adressait à Son petit troupeau de disciples. En tant que Berger, Il leur fournirait de quoi combler leurs besoins. Les avertissements de Christ contre l’avarice individuelle s’appliquent également à l’avarice de masse. Une église, ou n’importe quelle organisation chrétienne, devrait toujours se surveiller contre le désir d’être impressionnante aux yeux du monde. Les grandes villes chrétiennes déploient leurs cathédrales et leurs temples qui sont presque vides et spirituellement morts.

Jésus a promis une « porte ouverte » à l’Église de Philadelphie parce qu’elle gardait Sa Parole, même si elle n’avait que peu de force. Dans Apocalypse 3:8-9, Jésus leur déclare : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. » Mais Christ a menacé de vomir de Sa bouche Laodicée à cause de sa tiédeur. Regardons ce qu’Il lui dit, dans Apocalypse 3:16-18 : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

Ce ne sont pas tous les petits troupeaux qui ont gardé la Parole de Dieu, ni toutes les grandes congrégations qui sont devenues tièdes, mais les Paroles de Christ servent aux deux afin de les avertir et de les encourager. Les grandes bénédictions se trouvent dans le Royaume de Dieu qui s’en vient bientôt ; elles ont été promises au « petit troupeau ». Donc : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). C’est Dieu qui décide et évalue ceux qui font Sa volonté et ceux qui préfèrent le monde irréel des grands nombres.

Dans 1 Samuel 2:7-8, nous lisons : « L’Éternel appauvrit et enrichit, il abaisse et il élève ; il relève le pauvre de la poussière, il tire l’indigent du fumier, pour les faire asseoir avec les princes ; et il leur donne en héritage un trône de gloire ; car les colonnes de la terre sont à l’Éternel, et il a posé le monde sur elles. » Ce texte contient ici les premières références bibliques au monde de Dieu. Les colonnes sont à : « L’Éternel qui règne ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point ; il jugera les peuples avec équité » (Psaume 96:10). C’est le véritable monde dans lequel ceux qui ont été élevés par Jésus dans la Foi en Sa Parole hériteront du trône de gloire et régneront éternellement avec Lui.

Le vrai monde est celui dans lequel : « Jésus s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! » (Galates 1:4-5). C’est ce monde-ci qui est faussement représenté par ses habitants comme le véritable. Or, en réalité : « Le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17). C’est ce monde présent qui est devenu le domaine de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Car : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Conséquemment, il est évident que ceux qui sont appelés par Lui écoutent sa Parole : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé » (Jean 15:19-21).

Le monde inclut ses habitants et le système mondial qu’ils ont développé. À cause du péché, le monde présent est devenu tellement irréel qu’il ne connaît même pas son Créateur. Jean 1:9-10 nous dit : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. » Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Alors, pouvons-nous vaincre ce monde présent pour ensuite le préparer par notre service éternel dans le monde à venir ? Oui : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Dans Deutéronome 29:29, nous lisons que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » Cette portion de l’Écriture suit un long dévoilement de l’alliance de Dieu avec Son peuple d’Israël. Dans ce chapitre de Deutéronome 29:2-8 : « Moïse appela donc tout Israël et leur dit : Vous avez vu tout ce que l’Éternel a fait sous vos yeux, dans le pays d’Égypte, à Pharaon, et à tous ses serviteurs, et à tout son pays, les grandes épreuves que tes yeux ont vues, ces grands signes et miracles ; mais l’Éternel ne vous a point donné jusqu’à ce jour un cœur pour connaître, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre. Et je vous ai conduits quarante ans dans le désert, sans que vos vêtements se soient usés sur vous, et sans que ton soulier se soit usé sur ton pied ; vous n’avez point mangé de pain, ni bu de vin, ni de boisson forte, afin que vous connussiez que je suis l’Éternel votre Dieu, Et vous êtes parvenus en ce lieu. Et Sihon, roi de Hesbon, et Og, roi de Bassan, sont sortis à notre rencontre pour nous combattre, et nous les avons battus, et nous avons pris leur pays, et nous l’avons donné en héritage aux Rubénites, aux Gadites, et à la moitié de la tribu de Manassé. »

Dans ce discours final, Moïse les encourage en déclarant : « Vous garderez donc les paroles de cette alliance, et vous les mettrez en pratique afin que vous prospériez dans tout ce que vous ferez » (Deutéronome 29:9). Et il leur étala les multiples bénédictions qui seraient les leurs s’ils suivaient ces conseils. « Vous comparaissez tous aujourd’hui devant l’Éternel votre Dieu, vos chefs et vos tribus, vos anciens et vos officiers, tout homme d’Israël, vos petits enfants, vos femmes, et ton étranger qui est au milieu de ton camp, depuis ton coupeur de bois jusqu’à ton puiseur d’eau ; afin d’entrer dans l’alliance de l’Éternel ton Dieu, faite avec serment, et que l’Éternel ton Dieu traite aujourd’hui avec toi ; afin qu’il t’établisse aujourd’hui pour être son peuple, et qu’il soit ton Dieu, comme il te l’a dit et comme il l’a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. Et ce n’est pas seulement avec vous que je fais cette alliance et ce serment ; mais c’est avec celui qui se tient ici avec nous aujourd’hui devant l’Éternel notre Dieu, et avec celui qui n’est point ici avec nous aujourd’hui. Car vous savez comment nous avons demeuré au pays d’Égypte, et comment nous avons passé au milieu des nations, parmi lesquelles vous avez passé ; et vous avez vu leurs abominations et leurs dieux infâmes, de bois et de pierre, d’argent et d’or, qui sont parmi eux » (Deutéronome 29:10-17).

Finalement, Moïse leur décrit en termes crus et imagés le résultat provoqué par le fait de briser l’alliance et le Jugement de Dieu qui s’ensuit. « Qu’il n’y ait parmi vous ni homme, ni femme, ni famille, ni tribu, qui détourne aujourd’hui son cœur de l’Éternel notre Dieu, pour aller servir les dieux de ces nations ; qu’il n’y ait point parmi vous de racine qui produise du poison et de l’absinthe ; et que nul, en entendant les paroles de cette imprécation, ne se flatte en son cœur, en disant : J’aurai la paix, bien que je marche dans l’endurcissement de mon cœur ; en sorte qu’il ajoute l’ivresse à la soif. L’Éternel ne consentira point à lui pardonner ; mais alors la colère de l’Éternel et sa jalousie s’allumeront contre cet homme, et toute la malédiction écrite dans ce livre pèsera sur lui, et l’Éternel effacera son nom de dessous les cieux, et l’Éternel le séparera, pour son malheur, de toutes les tribus d’Israël, selon toutes les imprécations de l’alliance écrite dans ce livre de la loi » (Deutéronome 29:18-21).

Mais ce n’est pas la fin, car : « la génération à venir, vos enfants qui se lèveront après vous, et l’étranger qui viendra d’un pays éloigné, diront, – quand ils verront les plaies de ce pays et les maladies dont l’Éternel l’aura affligé, lorsque toute la terre de ce pays ne sera que soufre et sel, et qu’embrasement, qu’elle ne sera point ensemencée, qu’elle ne fera rien germer, et que nulle herbe n’y poussera, comme après la subversion de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tséboïm, que l’Éternel détruisit dans sa colère et dans son indignation, – toutes les nations diront : Pourquoi l’Éternel a-t-il ainsi traité ce pays ? Quelle est la cause de l’ardeur de cette grande colère ? Et on répondra : C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance de l’Éternel, le Dieu de leurs pères, qu’il avait traitée avec eux quand il les fit sortir du pays d’Égypte ; et qu’ils sont allés et ont servi d’autres dieux, et se sont prosternés devant eux ; des dieux qu’ils n’avaient point connus, et qu’il ne leur avait point donnés en partage. Et la colère de l’Éternel s’est embrasée contre ce pays, pour faire venir sur lui toutes les malédictions écrites dans ce livre » (vs 22-27). Et Dieu ajoute, dans Deutéronome 29:28 : « Et l’Éternel les a arrachés de leur sol, dans sa colère, dans son courroux et dans sa grande indignation, et il les a jetés dans un autre pays, comme cela se voit aujourd’hui. »

Reconnaissant les limitations de l’humanité, Moïse a écrit dans son instruction qu’il y a certaines choses qui ne sont connues que de Dieu. Dans Deutéronome 29:29, Moïse déclare que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » Par conséquent, nous devons faire ce que nous savons faire. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères [et sœurs] ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Et dans Son merveilleux Plan, nous laissons Dieu accomplir les résultats avec Son grand pouvoir.




D.384 – Le Saint d’Israël

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Par Joseph Sakala

Dans Ézéchiel 39:7 Dieu dit : « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël. » Ce merveilleux nom de Dieu, « le Saint d’Israël », fut souvent utilisé pendant les derniers  jours des rois de Juda. Il paraît trois fois dans le livre des Psaumes. Dans Psaume 71:22, David déclare : « Aussi je te louerai sur l’instrument du luth, pour ta fidélité, ô mon Dieu ! Je te psalmodierai sur la harpe, ô Saint d’Israël ! » Dans Psaume 78:41-42, nous lisons : « Ils recommencèrent à tenter Dieu et à provoquer le Saint d’Israël ; ils ne se souvinrent plus de sa main, du jour où il les délivra de l’oppresseur. » Et dans Psaume 89:19, David dit : « Car l’Éternel est notre bouclier ; le Saint d’Israël est notre roi. »

Esaïe le proclame Saint d’Israël au moins vingt-sept fois. Le nom est employé trois autres fois. Dans Jérémie 50:29-30, le prophète déclare : « Assemblez à cri public les archers contre Babylone. Vous tous qui maniez l’arc, campez-vous contre elle tout autour ; que personne n’échappe ! Rendez-lui selon ses œuvres ; faites-lui selon tout ce qu’elle a fait ; car elle s’est élevée avec fierté contre l’Éternel, contre le Saint d’Israël. C’est pourquoi ses gens d’élite tomberont dans ses places, et tous ses gens de guerre seront anéantis en ce jour-là, dit l’Éternel. » Et encore une fois, dans Jérémie 51:5-6, où nous lisons : « Car Israël et Juda ne sont pas abandonnés de leur Dieu, de l’Éternel des armées, et le pays des Caldéens est rempli de crimes devant le Saint d’Israël. Fuyez loin de Babylone, et que chacun sauve sa vie, de peur que vous ne périssiez dans son iniquité ! Car c’est le temps de la vengeance de l’Éternel ; il lui rend ce qu’elle a mérité. »

Il apparaît une troisième fois dans Ézéchiel 39:7 (notre texte du début) : « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël. » Ce pattern inhabituel de Se proclamer le Saint d’Israël ne serait-il pas également Sa façon de nous annoncer le nombre d’années que Dieu allait venir nous annoncer la Rédemption et le Salut par notre Seigneur Jésus-Christ ? Nous avons vu Sa présence annoncée par David trois fois, suivie de vingt-sept fois dans Ésaïe, et trois autres fois par Ses deux prophètes. Additionnez ces chiffres et vous avez 3+27+3=33, le nombre d’années que le Rédempteur est venu en chair pour délivrer l’Israël de Dieu (Galates 6:16) avant de retourner au ciel.

L’emphase particulière mise sur ce nom de « Saint d’Israël » durant la dernière période du Royaume de Juda était probablement due à sa déchéance, culminant en sa captivité par les Babyloniens durant soixante-dix ans. Dieu leur a témoigné encore et encore qu’Il était Saint. « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44-45). Ce thème est proéminent dans la plupart des trente-trois passages où Dieu cite Son majestueux Nom.

Mais il l’est encore plus dans la dernière guerre de toute. Cette guerre se situe dans la période où Satan doit être délié pendant un peu de temps. Donc à la fin de ce Millénium, nous voyons une chose curieuse se produire. Satan, qui était enfermé pendant tout ce temps dans l’abîme, est soudainement relâché par Jésus. Il est alors tout à fait logique de se demander : vu que Dieu avait si bien enfermé Satan pour annuler sa maîtrise sur les humains pendant mille années, pourquoi Jésus voudra-t-Il faire une chose pareille ?

Dans Apocalypse 20, nous sommes à la fin du Millénium et voilà que certains individus de cette dernière génération résistent toujours et refusent de se convertir. Même avec Satan lié, nous avons ici une preuve évidente que la possibilité de pécher sera toujours présente dans la nature humaine. Il devient alors assuré que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume. Subséquemment, la simple nature humaine, sans le Saint-Esprit, sera toujours prédisposée à se rebeller contre Dieu. Au verset 7, Satan sera donc relâché de sa prison. Verset 8 : « « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. 9Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints, et la cité bien-aimée… »

Imaginez un instant ces gens qui n’avaient jamais connu la guerre depuis leur naissance, et voilà qu’en très peu de temps, Satan réussit à leur implanter dans l’esprit l’irrésistible et folle envie d’attaquer le camp des Saints à Jérusalem. Ils ont pourtant eu toutes les chances de leur côté. Seule leur nature humaine les fait résister à Dieu. Avons-nous encore des doutes à savoir si l’homme, dans son état naturel, est essentiellement bon ou méchant ? Si son cœur est juste ou tortueux ? Le fait que ces gens soient aux quatre coins de la terre, comme nous venons de le voir, semble aussi nous indiquer que, par un libre choix, ils se sont retirés le plus loin possible de l’endroit principal d’où leur venaient les bonnes instructions.

Il y a un vieux dicton qui dit : « Loin des yeux, loin du cœur. » Ces individus rebelles à Dieu préféreront demeurer le plus loin possible du trône de Jésus à Jérusalem. Ils sont identifiés à Gog et Magog, car ils démontrent exactement la même attitude antagoniste que les ennemis de l’Église actuelle et les ennemis d’Israël tels que décrits par Ézéchiel dans les chapitres 38 et 39. Ce sont des individus qui refuseront de se convertir à Jésus en dépit du fait qu’ils auront compris qu’Il sera leur seule source de salut, et en dépit de l’atmosphère merveilleux d’un monde quasi parfait dans lequel ils vivront. Une époque où la terre entière sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent.

Mais Satan à peine relâché, ils réagiront immédiatement à sa séduction. C’est un témoignage évident de l’héritage que chaque humain a reçu de nos premiers parents. Cela nous démontre également que, tant et aussi longtemps qu’on ne naît pas dans une nouveauté de vie par la conversion, notre nature demeure inchangée. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle [la chair] ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas] » (Romains 8:7). Nous en avons la preuve ici, car ces gens non convertis se tourneront immédiatement vers Satan et sa séduction. Ils se formeront une armée pour attaquer les saints.

Quelle erreur stupide ! On peut lire, à la fin du verset 9, qu’ils ne seront pas encore rendus à destination que : « un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. » Pauvres humains, croyant toujours qu’ils pourront se buter perpétuellement à leur Créateur sans en payer le prix, alors que leur salut était pourtant toujours disponible. Ayant réglé le cas de ces rebelles, Dieu va maintenant passer Sa sentence sur l’instigateur de toute cette misère humaine depuis la création du monde.

Verset 10 : « Et le diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Cet événement aura donc lieu mille ans après que la bête et le faux prophète y auront d’abord été précipités. Plusieurs prédicateurs utilisent ce verset pour tenter de prouver que les méchants vont brûler, sans jamais mourir, dans un feu éternel. Pourtant, sauf le diable, les démons et nos deux énergumènes, aucun humain ne se trouvera dans ce feu. Toute la controverse, dans ce verset 10, provient du verbe être que l’on emploie en français : « …où sont la bête et le faux prophète… » Dans les manuscrits grecs originaux, il n’y a pas de verbe à cet endroit ! On aurait donc dû traduire plus justement par « …où furent la bête et le faux prophète… », ou encore « …où étaient la bête et le faux prophète… ». Cela aurait été plus conforme avec la saine doctrine. On ne peut donc pas se baser sur ce verset pour avancer que la bête et le faux prophète seront toujours vivants dans ce feu et brûleront éternellement !

Mes chers amis, il est impensable qu’un individu puisse se proclamer ministre de Dieu et prêcher une pareille absurdité ! Comme si un Dieu d’amour pouvait Se réjouir à voir brûler des humains, créés à Son image, pendant l’éternité ! Une telle « vérité » ne peut venir que de Satan, très bien introduite dans l’esprit de ses prédicateurs, mais ne provenant certainement pas de Dieu, ni de Ses élus ! Il y a sans aucun doute quelque chose qu’ils ne comprennent pas, ici. D’abord, ce verset 10 couvre une période de mille années. Nous avons vu la Bête et le faux Prophète jetés dans ce feu, allumé par Dieu avant le début du Millénium. Jésus n’aura aucun intérêt à les garder en vie. Le feu va simplement les consumer, car c’est ce que le feu fait normalement : il consume !

Regardez au verset 9 ce qui arrive à Gog et à Magog qui veulent attaquer Jérusalem : un feu descend du ciel pour les dévorer ! Le mot utilisé par Dieu est extrêmement bien choisi. Dévorer ne veut pas dire « garder en vie » ! Regardez les documentaires sur les animaux sauvages qui dévorent leurs proies. Je vous garantis que la proie ne souffre pas éternellement. « Ah oui, » vous allez me dire, « mais nous voyons un buisson qui a brûlé devant Moïse sans se consumer ! Et ne voyons-nous pas les amis de Daniel marcher dans une fournaise qui ne les consume pas ? » Bien sûr ! Dans ces deux cas, nous voyons également des miracles où il y a une manifestation divine en faveur de Ses serviteurs ! Vous noterez aussi que les trois amis de Daniel n’ont pas souffert du tout, dans ce feu. « Les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu [de la fournaise ardente], n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:27).

Sachez que la Bête, le faux Prophète ainsi que Gog et Magog ne sont pas des serviteurs de Dieu ! Quand Dieu détruit, Il détruit ! Le feu brûle et consume. Malachie nous dit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds… » (Malachie 4:3). Avez-vous déjà vu de la cendre vivante et immortelle ? Abdias, au verset 16, nous dit : « …elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Dieu ne peut pas être plus clair ! En cendres, brûlés, consumés, disparus comme s’ils n’avaient jamais été. Donc, la Bête et le faux Prophète seront réduits en cendres, comme s’ils n’avaient jamais existé. Mais le feu dans lequel Jésus les précipitera sera maintenu allumé comme un témoignage contre les actions de ces deux antichrists afin de servir d’exemples aux gens qui vivront durant ce Millénium. Ce sera pour eux un rappel continuel de ce que la rébellion contre Dieu produit !

Comment peut-on savoir que ce feu sera maintenu actif ? Simplement parce que, après le Millénium, quand Satan aura fait ses derniers ravages et que le feu du ciel aura dévoré Gog et Magog, Satan sera précipité dans ce même feu où furent jetés la Bête et le faux Prophète, mille années auparavant. Dieu n’allumera pas un autre feu. Ce qui semble mélanger ces érudits, c’est la fin du verset 10 où il est écrit : « et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Mais de qui est-il question, ici ? Qui sont les « ils » ? Ce verset ne nous le dit pas d’une manière claire et sans ambiguïté. Jésus a caché cette vérité ailleurs.

Regardons, dans Matthieu 25:41, les paroles utilisées par Jésus Lui-même pour décrire le sort des maudits : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé [pour qui ?] au diable et à ses anges. » Donc, les humains passeront par la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible, tandis que le diable et ses anges déchus seront tourmentés jour et nuit durant l’éternité ! Notez, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20:10 l’utilisation du mot  « tourmentés » par Dieu, et non « brûlés » pendant l’éternité. Un esprit ne peut pas brûler, mais il peut être tourmenté aux siècles des siècles !

Alors, pourquoi jeter Satan et ses démons dans le feu ? Le but sera de lui faire voir ce qui restera de toute son œuvre de séduction : absolument rien ! De la cendre ! Quelle futilité d’avoir déployé autant d’efforts pendant tous ces siècles pour aboutir finalement avec ses démons dans un feu où il n’y aura plus personne à séduire pendant l’éternité. Pour eux, ce tourment sera intolérable. Le diable et ses démons sont destinés à vivre dans une confusion totale pendant l’éternité. Je suis convaincu que, s’ils avaient le choix, à ce moment-là, Satan et ses démons préféreraient ne plus exister, plutôt que de vivre continuellement dans un tel tourment. À la seule pensée d’un tel jugement, les démons doivent sûrement trembler (Jacques 2:19).

Mais revenons à Gog et Magog. Dans Ézéchiel 38:2,16 Dieu déclare au prophète : « Fils de l’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosh, de Méshec et de Tubal, et prophétise contre lui …Tu monteras contre mon peuple d’Israël, pareil à une nuée qui couvre le pays. Ce sera dans les derniers jours ; je te ferai marcher contre mon pays, afin que les nations me connaissent, quand je serai sanctifié par toi sous leurs yeux, ô Gog ! »

Nous arrivons maintenant à un événement majestueux et d’une importance capitale pour des milliards d’individus : la Deuxième Résurrection !

Apocalypse 20:11 « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » Le temps est venu pour Jésus de S’asseoir sur ce grand Trône blanc. Le fait qu’il soit blanc nous indique que c’est un trône de miséricorde, comme le vêtement blanc dans les Écritures, qui symbolise la Rédemption, disponible seulement par la grande miséricorde divine. Dans cette scène majestueuse, Jésus est prêt à juger tous les humains qui, depuis Adam et Ève, n’étaient pas destinés à la Première Résurrection, mille ans auparavant.

La terre et le ciel qui s’enfuient devant Sa face nous indiquent que Son jugement n’est pas dirigé vers la terre, ni vers les puissances célestes, dans les hauts lieux. Le symbolisme utilisé par Dieu ici, nous indique que le cas de la terre et du ciel était déjà réglé. D’abord nous avons vu le jugement contre la terre et ses rebelles par les sept derniers fléaux de la « colère de Dieu ». Nous venons aussi de voir le jugement de Satan et de ses démons, ces puissances célestes, dans les hauts lieux. Donc, seuls les humains sont impliqués dans ce jugement. Le symbolisme utilisé ici devrait nous faire comprendre qu’à ce moment-là, la terre ne pourrait pas disparaître immédiatement de manière littérale pour faire place à une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Cet évènement unique est cédulé, comme nous allons le découvrir, après la destruction de ceux qui doivent passer par la seconde mort, n’ayant pas été inscrits dans le Livre de Vie.

Pendant le Millénium, la terre sera préparée soigneusement pour devenir un véritable « Jardin d’Éden » dans le but d’accueillir tous ceux de cette Deuxième Résurrection, possiblement quelques 40 à 50 milliards de personnes, qui seront ressuscités en chair et en os dans un nouveau corps physique en parfaite santé, mais périssable. Ils seront mortels et seront soumis à une période de jugement, car, au moment de leur résurrection, leur sort éternel ne sera pas encore scellé. Il leur faudra donc un habitat physique et fonctionnel afin de poursuivre cette période de jugement. Il sera question de déterminer quelle sera l’éternité réservée à tous ces gens qui, durant l’histoire, n’ont, soit jamais connu Jésus, ou soit qu’ils ne se sont tout simplement pas convertis, pour toutes sortes de raisons que Dieu seul connaît.

À entendre prêcher certains télévangélistes, se convertir à Jésus serait la chose la plus facile au monde. Pourtant, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). Or, même si le salut est disponible à tous, il est humainement impossible de l’obtenir sans l’intervention préalable de Dieu le Père qui Se réserve le droit exclusif d’attirer la personne ainsi appelée. La conversion n’est donc pas simplement un sentiment ressenti sous le coup de l’émotion, lors d’une réunion religieuse quelconque et qui disparaît quelques jours plus tard quand la personne a eu le temps de se calmer. La véritable conversion est un engagement dans lequel une personne consent à servir volontairement Dieu au point de Lui donner sa vie. Dans un tel contrat, Dieu Lui-même prend la vie de cet individu en main. Il lui pardonne tous ses péchés antérieurs, met Son Esprit en lui et le donne à Christ comme un futur Élu dans Son Royaume. Je dis bien « futur », car, à partir du moment de sa conversion, le chrétien doit persévérer dans la foi jusqu’à sa mort.

Il ne peut pas se permettre d’abandonner Jésus, de rejeter l’Esprit Saint qui lui a été accordé et de retourner là où il était avant sa conversion. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Donc, recevoir le Saint-Esprit ne sauve pas la personne automatiquement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Il est donc question des prémices, ou la petite récolte, que Dieu, au fil des siècles, S’est soigneusement choisies, une par une, et qu’Il a prédestinées à devenir les futurs Élus de Son Royaume. Dès lors, le cheminement de leur vie a changé complètement, sachant : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Notez que c’est Dieu Lui-même qui décide du moment parfait pour appeler Ses prémices selon Son dessein. « Car ceux que Dieu a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci [Jésus] soit le premier-né de plusieurs frères : et ceux qu’il a prédestinés, Il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, Il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous apercevons clairement le processus par lequel Dieu Lui-même fait passer un futur Élu de Son Royaume.

Tandis que, dans cette Deuxième Résurrection, il est nettement question de personnes qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit et à qui le Saint-Esprit sera maintenant disponible, pendant une période de jugement déterminée par Jésus. Nous sommes rendus à l’époque dont a parlé Jésus quand Il a déclaré : « La moisson est grande : mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson » (Luc 10:2). Au moment de ce jugement du Grand Trône Blanc, les ouvriers (les Élus) seront déjà choisis et prêts pour récolter cette « grande moisson ». Vous noterez aussi que le Juge, ici, c’est Jésus et non le Père. Jésus Lui-même nous a déclaré que « le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22).

Retournons dans Apocalypse 20:12 : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu… » Les grands et les petits incluent des individus venant de toutes les sphères de la société. On parle ici des chefs de pays, des présidents de pays, des présidents d’entreprises, des chefs influents de la société et tous ceux pour qui les honneurs, le pouvoir et le prestige étaient leurs seules motivations. Plusieurs parmi eux auront même contribué activement à la conspiration millénaire de la Grande Babylone. Il y a aussi les petits, c’est-à-dire, le commun des mortels, les opprimés, les esclaves, les enfants avortés, ainsi que ceux qui étaient désirés, mais qui sont mort-nés d’une fausse-couche, ou en bas âge. Tous ces morts ressusciteront soudainement et seront devant ce Trône de miséricorde, accueillis par Jésus.

Verset 12 : « …et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Le but de Jésus, ici, est vraiment unique. Ce sera d’offrir le salut à tous ces individus qui ne l’ont pas reçu ou qui ne savaient même pas qu’il était disponible, ni comment. La façon dont Jésus va S’y prendre sera en leur ouvrant des livres  pour les instruire. Dans le verset cité, le mot grec traduit est biblios, qui a le sens de « livre », « parchemin », « rouleau ». Quels livres ? Les 66 livres de la Bible qui leur seront rendus accessibles ! L’expression « des livres furent ouverts » signifie donc que le Saint-Esprit va ouvrir leur esprit pour commencer à comprendre les enseignements des Saintes Écritures. L’instruction initiale sera très simple et directe. On leur dira : « Vous êtes tous coupables, car vous avez tous péché, et le salaire du péché, c’est la mort. Et c’est ce que vous méritez tous ! Car aucun de vous n’est juste, pas même un seul ! » Mais il leur sera clairement expliqué que Quelqu’un est venu pour payer la rançon de tous leurs péchés. Et ce Quelqu’un n’est nul autre que Celui qui est assis sur le Trône devant eux, et qui a le droit, maintenant, de les juger !

Les livres qui leur seront ouverts seront utilisés pour les instruire dans la voie divine pendant cette période de jugement. Et qui va les instruire ? Les Élus de la Première Résurrection ! Les prémices de Dieu qui avaient été données à Jésus, qui ont persévéré dans la Parole de Dieu, et avec qui Il S’est formé un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et qui régneront sur la terre, comme vous pouvez le voir dans Apocalypse 5:10. Avez-vous noté que pas un seul de tous ces ressuscités de la Seconde Résurrection n’est au ciel ? Tout ce jugement se passe sur la Terre ! Aucun n’a une âme immortelle ! Chacun doit passer par une période de jugement afin de déterminer s’il deviendra immortel éventuellement, comme ceux de la Première Résurrection.

Mais nous avons vu qu’un autre livre fut ouvert, celui qui est le Livre de vie. Saviez-vous que bon nombre de prédicateurs croient sincèrement que ce jugement servira uniquement à condamner les pécheurs ? Et que les livres qui seront ouverts seront des livres étalant tous leurs péchés, pour ensuite les jeter dans l’étang de feu afin de mourir une deuxième fois ? Ce serait pour Dieu un exercice de futilité, « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Un seul péché suffit pour mériter cette mort ! Alors, pourquoi garder des registres pour tous les autres ? En effet, on enseigne habituellement dans les églises que les Livres sont des espèces de registres où sont inscrits tous les péchés de chaque individu et qu’ils seront jugés d’après ces péchés.

Pour le véritable chrétien, cela ne devrait avoir aucun sens, car nous comprenons que nous ne sommes pas sauvés par les œuvres de la Loi. Si tel était le cas, pourquoi ouvrir le Livre de vie ? Avez-vous déjà pensé à cela ? Jésus connaît très bien ceux qui y seront déjà inscrits, lors de Son avènement, parce que nous serons enlevés vers Lui, dans les nuées, à Sa rencontre. Les Saintes Écritures nous indiquent également que nous allons, par la suite régner avec Lui durant le Millénium. S’il est complet, le Livre de Vie devrait demeurer fermé ! Ouvrir ce Livre durant le jugement de cette Deuxième Résurrection nous indique formellement que Jésus a l’intention d’y ajouter des noms ! Beaucoup de noms !

Sachez que Jésus ne détruira jamais un individu à qui Il n’a pas offert Son Saint-Esprit ! Durant le Millénium, alors que Satan sera lié, le Saint-Esprit sera offert à tous les survivants dans le but merveilleux de les amener au salut. Gardons toujours en mémoire que ce sera une époque où seule la Parole de Dieu sera enseignée par Ses Élus. Une période dans l’histoire de l’humanité très différente de ce que nous voyons présentement, avec des milliers de religions « chrétiennes » toutes en contradictions les unes avec les autres, disant pourtant utiliser les mêmes Saintes Écritures. Si nous ajoutons à cela toutes les autres sortes de religions invoquant différents dieux, sans oublier celles vouées directement à Satan, nous avons à l’heure actuelle une confusion religieuse entière, intégrale, absolue et complète.

Le Millénium sera entièrement différent ! Un seul enseignement sera donné, nous dit Dieu : « Alors, je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). Cela sous-entend que même les rebelles identifiés comme Gog et Magog à la fin du Millénium auront eu accès au Saint-Esprit avant de se révolter. Ceci nous indique également d’une manière éclatante que l’orgueil, toujours présent dans la nature humaine, les incitera à repousser, non seulement le sacrifice de Jésus, mais aussi le Saint-Esprit, gratuitement offert, par lequel leur salut était assuré. Il n’est donc pas surprenant de voir Jacques, le frère de Jésus nous déclarer : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Seul l’orgueil poussera ces gens à rejeter Dieu d’un commun accord. C’est sur cette faiblesse de caractère que Satan va se concentrer.

Cette partie de la dernière génération du Millénium refusera le Saint-Esprit, malgré l’exhortation de Jésus Lui-même. Nous savons que Dieu ne forcera jamais une personne à recevoir Son Saint-Esprit si elle n’en veut pas. Dieu est miséricordieux, prêt à tout pardonner, incluant l’orgueil, si l’individu veut en toute liberté s’approcher de Son Trône avec un cœur repentant. Jésus Lui-même a déclaré : « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31). Le péché impardonnable dont Jésus parle, c’est de rejeter Sa vie divine en nous qui est notre seule assurance de ressusciter un jour, afin de faire partie du Royaume de Dieu. Car : « si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Comment quelqu’un pourrait-il pécher contre le Saint-Esprit s’il ne l’a jamais reçu, ou si l’Esprit ne lui a jamais été offert par Dieu ? Nous savons, par les Écritures, que le Saint-Esprit est donné à une personne seulement au moment de sa conversion. C’est une initiative spirituelle qui requiert une compréhension profonde de l’engagement dans lequel cet individu veut cheminer avec son Sauveur. C’est un contrat personnel entre Jésus et ce chrétien et qui est scellé par le Saint-Esprit. Un contrat éternel avec Dieu Lui-même et qui n’a que deux conséquences possibles. Soit que le converti « persévère jusqu’à la fin » de sa vie dans la foi, et il sera sauvé, ou il rejette la seule puissance qui pourra le ressusciter à l’immortalité. En rejetant ainsi le sacrifice de Jésus, par lequel le Saint-Esprit lui fut donné, cette personne commet ainsi le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais. C’est comme si cet individu crucifiait Jésus une seconde fois. Jésus est mort une seule fois pour tous les péchés du monde. Malheur à celui qui voudrait Le crucifier une seconde fois pour les siens !

Combien de personnes, durant l’histoire humaine, ont vraiment compris cela ? Très peu ! Ceux du Millénium le comprendront sûrement : « car la terre [entière] sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). Alors, ces gens seront sans excuse. Vous savez, le poil me dresse sur la nuque quand je vois certains prédicateurs faire peur aux gens avec leur histoire à savoir que si l’on ne se convertit pas aujourd’hui, tout est perdu ! À quel moment ces ministres comprendront-ils que c’est le Père qui appelle quelqu’un au salut et non un homme ? L’homme doit prêcher la Parole de Dieu et laisser la conversion au Créateur. Qu’on prêche plutôt un Évangile d’amour. Cessons d’implanter cette crainte épouvantable de l’enfer dans l’esprit de certaines personnes qui se « convertissent » sur le champ sans réaliser la véritable conséquence de leur geste précipité.

La décision finale de mettre Son Esprit dans une personne revient toujours à Dieu, qui ne veut pas perdre une seule de Ses créatures. Il est bien écrit, en parlant des membres convertis du Corps de Christ : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16), et non à leur baptême dans une église en particulier. Dieu est amour ! Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu a ainsi promis le salut à tous ceux qui voudraient se convertir. Mais Dieu est extrêmement patient. Alors : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9).

C’est par amour que Dieu décide du meilleur moment pour appeler quelqu’un au salut. La grande majorité des humains qui formeront les nations sous le règne des Élus se convertiront durant cette Deuxième Résurrection. Alors, le Livre de Vie sera ouvert pour accueillir tous ceux qui se laisseront librement et volontairement toucher par Sa Parole et qui se convertiront par la suite. Dieu n’attend que ça pour pardonner leurs péchés et leur offrir l’immortalité. C’est là enfin que Son peuple ne polluera plus Son Saint Nom et ceux qui insisteront pour rejeter Son Saint Nom jusqu’à la toute fin devront passer par le feu de la géhenne et, croyez-moi, il y a des gens tellement méchants, que Dieu n’aura pas d’autres choix que de les éliminer tout simplement de Sa Merveilleuse Famille.




D.383 – Le message de l’Ancien Testament

parchemin

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 45:22-25, Dieu déclare : « Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. J’ai juré par moi-même, et de ma bouche est sortie la vérité, une parole qui ne sera point révoquée : C’est que tout genou fléchira devant moi, et toute langue jurera par moi ; c’est qu’on dira de moi : La justice et la force sont à l’Éternel seul ! A lui viendront, confondus, tous ceux qui s’irritaient contre lui. Toute la postérité d’Israël sera justifiée par l’Éternel, et elle se glorifiera en lui. » Depuis que le péché est entré dans le monde, le message de Dieu aux peuples de tous les âges a toujours été le même. Au moment de la malédiction qui a suivi la désobéissance de nos premiers parents, Dieu a déjà prophétisé qu’Il enverrait un Rédempteur qui enlèverait les effets du péché.

Dans Genèse 3:15, Dieu déclare : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Le Rédempteur Lui-même allait venir pour souffrir une mort atroce afin de payer la rançon du péché. « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation. » Dieu nous a continuellement répété Sa haine contre le péché et la méchanceté. « Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à l’iniquité ; le méchant n’habitera point avec toi. Les hommes superbes ne subsisteront pas devant tes yeux ; tu hais tous les ouvriers d’iniquité. Tu feras périr ceux qui profèrent le mensonge ; l’Éternel a en abomination l’homme de sang et de fraude. » (Psaume 5:5-7).

Dans Proverbes 6:16-19, Salomon déclare : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Mais Dieu reconnaît que l’humanité est incapable de se mesurer à Son standard de perfection, qui est l’observance de la Loi Royale établie par Christ Lui-même.

Abel, Énoch, Noé, Abraham, Isaac ou Jacob ont-ils été jugés selon les Dix Commandements ? Évidemment non, puisque les Dix Commandements ne sont venus que 430 ans après Abraham. Le standard de perfection de Dieu est bien plus élevé que les Dix Commandements donnés à Moïse et que Paul appelait de pauvres rudiments. Bien sûr, ils demeurent encore trop élevés pour les habitants de la terre, mais ils ne sont pas le « standard de perfection » que Christ a établi dans Sa Loi Royale du Nouveau Testament.

Les humains ne peuvent absolument pas observer la Loi Royale par eux-mêmes, alors Dieu a répété Son invitation à sauver l’humanité de ses péchés en acceptant le don gratuit du pardon, par la mort de Son Fils bien-aimé sur la croix. Ce grand Plan de Dieu maintient Son centre d’intérêt sur la promesse d’un Rédempteur qui viendrait payer la rançon de tous les péchés de l’humanité.

Dans Esaïe 7:14, nous lisons : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). » Toutefois, il a porté nos maladies et Il S’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’Il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais Il était meurtri pour nos péchés et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui et, par Sa meurtrissure, nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, Il est affligé ; et Il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, Il n’ouvre point la bouche (Esaïe 53:4-7).

Dans 1 Pierre 2:20-25, l’apôtre nous dit : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. »

Dans les églises, ceux qui aiment la belle musique sont attachés aux belles paroles déclarant ce que Jésus a fait pour chacun de nous. Cela se pourrait-il que j’aie aussi un intérêt dans le sang de Mon Sauveur ? Il est mort pour moi, celui qui ai causé Sa douleur. Christ m’a pourtant aimé. Comment est-ce possible que mon Dieu soit mort pour moi ? Même les saints de l’Ancien Testament se sont toujours posé la question à savoir pourquoi Dieu nous aime autant. « Qu’est-ce que l’homme pour que tu en fasses un si grand cas, pour que tu prennes garde à lui ? Pour que tu l’inspectes tous les matins, pour que tu le scrutes à chaque instant ? Quand finiras-tu de me regarder ? Ne me lâcheras-tu pas, pour que j’avale ma salive ? Si j’ai péché, que t’ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes ! Pourquoi m’as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même ? » se demandait Job (Job 7:17-20).

Le Nouveau Testament contient également des expressions comme : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Et, dans Romains 5:8-11, nous voyons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie [Sa résurrection] ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation, »

La question demeure que nous étions des pécheurs désespérés, méritant Sa colère : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Or, nous savons que Christ est immortel ; pourtant : « je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Si cela nous surprend, oui, ça le devrait ! Nous pourrions nous consoler, car : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Imaginez un instant le Créateur, l’Auteur de la vie, Qui est mort pour offrir la vie à Sa création, car tous ont péché et le salaire du péché, c’est la mort. Il est mort afin que nous, qui le méritons, ne soyons pas obligés de mourir. Ce grand plan demeure au-delà de notre compréhension, comme il l’était aussi pour les prophètes et les anges. Le motif derrière Son Plan était Sa grande miséricorde et : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:5-8).

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » nous dit Paul, dans Romains 11:32-36. C’est Lui qui a la clé de la résurrection des morts et nous déclare comment elle viendra.

Dans 1 Corinthiens 15:42-46, Dieu nous explique comment ce sera : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. » Quand l’esprit du croyant quitte le corps pour retourner au Seigneur, il est curieux que dans le Nouveau Testament les Écritures ne parlent plus du corps comme étant mort, mais plutôt qu’il dort. Par exemple, dans Jean 11:11, Jésus S’exprima ainsi en parlant de Lazare : « Lazare notre ami dort ; mais je vais l’éveiller. » Pour Jésus, Lazare dormait seulement.

Lorsque le corps du croyant est mis en terre, Paul parle de cet acte, non comme d’un enterrement, mais plutôt comme de la mise en terre d’une graine : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre » (1 Corinthiens 15:35-38). Alors : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans l’immortalité, il n’y aura plus de peine : Dieu essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, a dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles. » Puis il dit à Jean : « Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (1 Corinthiens 15:42-44). Imaginez, naître de nouveau, en parfaite santé, sans aucune infirmité, et vivre éternellement dans la gloire de Dieu !

Mais toute cette gloire se préparait déjà dans le Rocher Spirituel depuis des siècles : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ ; mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent » (1 Corinthiens 10:4-6). Un des plus grands miracles de la Bible arriva lorsque Moïse frappa le rocher en Horeb. Dieu lui dit : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël » (Exode 17:6).

Dans la description de ce grand événement, le psalmiste chanta : « Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières. Mais ils continuèrent à pécher contre Lui, se rebellant contre le Très-Haut dans le désert » (Psaume 78:15-17). Ce que ce peuple ne réalisait pas, c’est que ce Rocher qui Se déplaçait pour eux était nul autre que Christ. Le mot grec pour « rocher » est petra, le même mot utilisé par Christ dans Matthieu 16:18, lorsqu’Il déclara : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [petra] je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. »

Christ est la fondation sur laquelle l’Église est bâtie : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Jésus S’est présenté à la femme samaritaine comme l’eau vive. La femme lui répondit : « Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.) Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:9-14).

Le rocher duquel les eaux vives sont sorties dans le désert n’a pas littéralement suivi le peuple, mais le rocher spirituel oui, car Christ était avec eux durant toutes les années qu’ils ont circulé dans le désert. L’eau littérale les suivait également, les gardant en vie durant quarante ans. Lorsque Moïse frappa le rocher : « Dieu fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières » (Psaume 78:15-16). Ces ruisseaux les suivirent continuellement, abreuvant ainsi Israël pendant leur pèlerinage de quarante ans au désert. Christ est encore aujourd’hui ce Rocher Spirituel, nous donnant l’eau vive de la vie éternelle. Dans Psaume 18:3-4, nous lisons : « Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! et je suis délivré de mes ennemis. »

Quel beau témoignage de David à son Dieu ! Dans ce seul verset nous découvrons sept louanges au Seigneur pour Son admirable salut. À chaque louange, on peut attribuer la grande confiance que nous Lui témoignons :

  1. Mon Rocher. Le mot utilisé ici ne veut pas identifier une pierre, ou même un rocher, mais un puissant monolithe, amovible et versatile.
  2. Ma Forteresse. Le mot employé ici est essentiellement le même que Massada, un énorme pinacle où les Juifs résistèrent aux armées romaines après la destruction de Jérusalem.
  3. Mon Libérateur. Notre Dieu peut nous délivrer même d’une fournaise ardente, d’un repaire de lions et des armées des Saüls de toute espèce.
  4. Ma Force. C’est un autre mot traduit « rocher » et utilisé pour démontrer une très grande puissance.
  5. Mon Bouclier. Comme dans : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16).
  6. Mon Salut. Ma délivrance dans l’Ancien Testament, utilisé également dans le Nouveau Testament, dans Luc 1:69-70 : « Et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. »
  7. Ma Haute Retraite. On ne parle pas d’une haute tour fabriquée de mains d’hommes, mais plutôt d’une haute puissance, établie par Dieu, pour surveiller et pour défendre Son peuple.

Les grandes promesses de salut et de sécurité en Christ sont partout. Les paroles qui ont amené autant d’espoir à David sont toujours celles qui nous amènent Son réconfort aujourd’hui. « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Ce qui est extraordinaire avec Christ, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour se convertir à Lui. Dans Luc 23:39-43 : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais celui-ci n’a fait aucun mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. »

Ce verset a causé beaucoup de controverse chez plusieurs chrétiens durant les siècles. La plupart se sont mis à croire qu’il était possible d’aller au ciel immédiatement après la mort, comme ce malfaiteur. Mais ne mettez pas des paroles dans la bouche de notre Sauveur. Regardons plutôt ce que Jésus a dit et non ce que nous pensons que Jésus aurait dit. Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. Nous savons tous que Jésus n’est pas monté au ciel le jour même de Sa mort. Il a été enseveli par ceux qui L’ont descendu de la croix pour ne ressusciter que trois jours plus tard. Donc, le malfaiteur converti ne pouvait pas hériter de sa promesse « aujourd’hui » avec Jésus. Ensuite, Jésus ne lui a jamais promis de l’amener au ciel, mais au paradis avec Lui. Le paradis sera sur la terre et tous les héritiers du Royaume en seront les héritiers en même temps. Cela, Jésus l’a bien promis au malfaiteur repentant. Dans le grec original, il n’y a pas de virgule et les mots ne sont pas tout à fait placés pareil. Textuellement, on devrait lire : « Je te le dis en vérité aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Si on doit mettre une virgule, c’est évidemment après « aujourd’hui » qu’on doit la poser. Cela devient cohérent avec l’événement dans son entier.

Remarquez comment un des malfaiteurs continuait d’insulter Jésus jusqu’à la mort, ne croyant pas à la possibilité d’être sauvé. Tandis que l’autre croyait au salut. Celui qui a cru ressuscitera lors de la Première Résurrection et sera parmi les Élus, tandis que l’autre reviendra dans la Deuxième Résurrection et s’il se convertit fera parti des nations, tout comme les autres qui se repentiront. Remarquez bien ce qui nous est dit dans Apocalypse 21:23-24 : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Le malfaiteur repentant n’a eu aucune opportunité d’être baptisé, de changer sa façon de vivre, où de faire quoique ce soit, sauf se repentir, croire en Christ et confesser sa foi. « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut » (Romains 10:8-10). Et cela fut suffisant ! Toutefois, ce qui est tragique à propos de ce passage, c’est que trop de personnes, se persuadant qu’il n’est jamais trop tard, attendent jusqu’à la toute fin, lorsqu’il sera trop tard pour toujours !

Dans Proverbes 27:1, nous lisons : « Ne te vante point du jour du lendemain; car tu ne sais pas ce que ce jour peut enfanter. » La majorité des gens qui viennent à Christ saisissent le moment opportun : « Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2). Dans Jude 1:21-23, l’apôtre nous dit : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. »

Cette exhortation se réfère à deux choses. D’abord, tenter de sauver les non croyants du feu éternel et, deuxièmement, mettre les croyants en garde contre les apostats. L’ultime feu n’est pas le même que hades où les morts sont au repos et attendent une résurrection, soit vers l’immortalité ou la dernière résurrection où : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Les habitants de Sodome et Gomorrhe, par exemple, se reposent dans le séjour des morts, hades, d’où ils attendent la deuxième résurrection pour le jugement.

Cet aspect d’un feu éternel, d’où il n’y a aucune résurrection possible, devrait être le plus à craindre. L’existence dans ce feu est vraiment à craindre, car, malgré que la souffrance ne soit que temporaire, elle nous sépare de Dieu pour l’éternité. Vaudrait beaucoup mieux être parmi les immortels qui appartiennent à Christ. Dans Apocalypse 22:1-3, nous pouvons lire : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. » Voilà ce que l’amour de Christ nous donne. Donc, cela ne devrait pas nous surprendre de voir l’apôtre Jude nous encourager à sauver ceux qui ne répondent pas à l’appel du Seigneur, mais plutôt de chercher Son amour.

Un peu comme la fois où Jésus a prêché une bonne partie de la journée et : « Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par Sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8:16-17). Dans cette partie de Son ministère sur la terre, Jésus venait d’accomplir la prophétie d’Ésaïe 53:4 où le prophète a écrit : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. » Jésus n’a pas été frappé à cause de ce qu’Il aurait fait, Il a été frappé afin que nos douleurs et nos maladies disparaissent.

Mais Jésus a fait encore davantage pour nous, car : « Il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Ésaïe 53:5-7). La confidence ici est d’une importance cruciale. Le ministère de guérison précédait Son expiation pour les péchés, tout comme la prophétie de guérison précédait Son œuvre d’expiation. Ceci veut dire que certaines guérisons particulières ne peuvent pas faire partie de l’expiation du péché comme telle.

Donc, ce ministère guérisseur de Jésus avait pour raison de nous prouver qu’Il avait le pouvoir de pardonner les péchés. Regardons ensemble la belle manière que Jésus nous l’explique dans Matthieu 9:5-8 : « Car lequel est le plus aisé de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et t’en va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison. Le peuple ayant vu cela, fut rempli d’admiration, et il glorifia Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes. » L’œuvre de salut de Christ inclut la délivrance de la pénalité de mort attachée au péché dans notre vie passée, le pouvoir de pardonner les péchés que nous commettons présentement et le bannissement du péché dans notre vie immortelle future. Dans Apocalypse 20:14, nous découvrons que : « la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. » Donc, la mort et l’enfer n’existeront plus !

Dommage pour ceux qui se sont enrichis avec leurs prédications à vouloir voir l’enfer brûler éternellement. Le même sort s’appliquera à tous : « les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort, » comme nous le voyons dans Apocalypse 21:8. Voilà le sort des rebelles qui refuseront jusqu’à la toute fin de se convertir à Christ. Ils ne brûleront pas éternellement dans un feu, mais seront entièrement consumés dans l’étang ardent de feu et de soufre. Ce sera pour eux leur seconde mort, un anéantissement complet duquel il n’y aura aucune possibilité de ressusciter. Au contraire, pour Dieu, c’est comme s’ils n’avaient jamais existé.

Pourtant, tous les Élus ont reçu cette promesse extraordinaire : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Quelle belle différence, ici, où les serviteurs de Dieu ne seront plus sujets à la maladie, à la souffrance future et surtout à la mort qui n’aura aucun pouvoir sur nos corps immortels. De toute façon, nous n’avons aucun doute présentement que Dieu puisse exaucer nos prières pour nous guérir.

Mais Paul avait également compris que Dieu avait jugé bon, dans son cas, de ne pas le guérir : « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:7-10).




D.380 – Choses bonnes à savoir

 

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur. » Malgré que ce livre soit bien connu pour son utilisation du mot « amour », des mots variés comme « sachez », « percevez » et « voici » sont également utilisés aussi souvent. Plusieurs de ces mots sont associés à Christ et Son salut. Dans 1 Jean 3:5, nous voyons : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui. » Et dans 1 Jean 3:14 nous lisons : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. »

C’est ainsi que nous percevons que nous aimons Dieu parce que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Cette connaissance nous apporte un grand réconfort ainsi qu’une grande assurance. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce » (1 Jean 5:13-14). Cette information devrait nous amener dans une vie de soumission dans Son service. « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:5-6).

Pareillement, dans 1 Jean 3:24, nous apprenons que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. » Également, dans 1 Jean 4:13-14 : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. » Ceci nous donne confiance et beaucoup d’assurance dans nos prières et dans nos demandes. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

La culmination d’une vie marquée par le salut, l’assurance, l’encouragement et la victoire fera en sorte que nous allons être avec Lui et nous allons Lui ressembler. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Armé maintenant de toute cette connaissance, il devient de plus en plus facile d’apprendre à être content dans tout ce que nous accomplissons dans notre vie.

De nos jours, dans notre société, l’expression « être content ou satisfait » ne manifeste pas assez la disposition de notre réjouissance. L’usage moderne du mot content donne à cette attitude une connotation très peu motivante. Dans la langue grecque, par contre, ce mot indique l’autosuffisance chez une personne. C’est précisément ce sens que le Saint-Esprit a choisi de donner à Paul quand il déclara : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13).

Autant dans les Écritures que dans la littérature grecque, le mot « content » énonce cette aptitude à vaincre en toute circonstance qui pourrait s’opposer au but qu’une personne se serait fixé, peu importe les difficultés. Le contexte du passage plus haut en est un exemple parfait. Dans sa mission d’évangélisation, Paul avait sûrement connu la faim et l’abondance. Il savait aussi ce que c’était d’être une célébrité ou d’être dans l’obscurité. Il y avait des circonstances où il possédait au-delà des ressources jugées nécessaires pour accomplir la mission à laquelle Dieu l’avait appelé. Par contre, il vivait parfois la disette dans son œuvre, car ses ressources étaient plutôt minces. Mais peu importe la situation dans laquelle il se trouvait, Paul avait appris à être autosuffisant.

Un problème commun aux chrétiens, c’est qu’ils recherchent trop souvent uniquement la solution physique dans les circonstances difficiles, n’ayant pas encore appris à placer leur foi au bon endroit. Paul admet que, dans son propre cheminement, l’humilité prime aux yeux de Dieu : « De peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:7). Paul était aux prises avec un démon qui essayait continuellement de le souffleter par des égarements afin de le harceler dans sa mission d’évangélisation. C’était un envoyé du « prince de la puissance de l’air », cet esprit qui agit également dans les fils de la rébellion. Paul n’était pas à l’aise dans ce tourment, alors il demandait à Dieu d’intervenir afin qu’il puisse mieux Le servir.

Paul nous dit : « Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer. Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:8-9). C’est ainsi que Paul avait compris que c’est dans l’humilité que le véritable serviteur de Dieu est le plus efficace dans son travail. Les ressources de notre Dieu omnipotent doivent être continuellement suffisantes pour notre contentement. Alors : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Voilà quelle devrait être notre attitude en tout temps. L’autosuffisance chez le chrétien doit être à son comble : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:13). Dans sa lettre à Tite, Paul le salue ainsi : « À Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » En surface, ce verset 4 du livre de Tite, au chapitre 1, pourrait être considéré comme anodin, mais il fait partie d’une longue salutation contenant des bijoux qui méritent d’être étudiés. Regardons ensemble la façon que Paul lui adresse la parole dans Tite 1:1-3 : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promis avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur. »

Tite était un très fidèle compagnon de Paul et l’avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Vers la fin de sa vie, Paul demande à Tite de continuer l’œuvre qu’il avait débutée à Crète, une île bien connue pour son état moral déplorable. Paul était probablement impliqué dans la conversion de Tite puisqu’il l’appelle « mon vrai fils dans notre commune foi ». Le lien de foi commune leur donnait un but réciproque qui demeure sans doute le même partagé avec tout véritable chrétien aujourd’hui. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix. La grâce est une manifestation de l’amour de Dieu envers le rebelle non méritant, ayant comme résultat le pardon et plusieurs bénédictions. Simplement parce « qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:24).

La miséricorde est le comportement de Dieu envers ceux qui sont dans la détresse. Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix est le résultat direct de la restauration de l’harmonie entre Dieu et la personne qui a reçu le pardon. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). Cette triple bénédiction nous vient de la part de  Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur ! Quel réconfort de pouvoir reconnaître et le Père et le Fils impliqué dans tous les aspects de notre salut ! Mais ce n’est que le début de la mission du chrétien. Ensuite, Jésus nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Ces paroles incomparables de Jésus furent prononcées à l’intention de Ses disciples en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée, peu avant Son Ascension au ciel. Pendant les quarante jours suivant Sa résurrection, Jésus les avait rencontrés plusieurs fois afin de les instruire. Dans Jean 20:21, « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. » Le véritable sens de Son instruction à Ses disciples était : « Durant votre vie dans ce monde, utilisez mes instructions pour préparer d’autres disciples pour Moi parmi toutes les nations où vous vous trouverez. » Quelle mission merveilleuse Il a confiée à ce tout petit groupe de convertis ! Un petit troupeau qui a propagé la vérité tout au long des siècles à ceux que Dieu appelait pour les donner à Christ, parce qu’ils avaient le cœur bien disposé à écouter la Parole de Dieu.

Mais juste au moment où Jésus devait monter au ciel vers Son Père, sur le Mont des Oliviers, Christ a fait de ce commandement une réelle prophétie. « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous, » leur dit Jésus, « et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Une telle prophétie était quasiment impossible à accomplir par un groupe si petit et sans instruction universitaire. Néanmoins, vingt siècles plus tard, un petit groupe de véritables convertis continue Son œuvre à témoigner un peu partout dans le monde, souvent persécuté, dénigré, insulté et parfois martyrisé.

Ils font leur travail sans tambour ni trompette, mais les instructions de Jésus sont propagées dans presque tous les pays du monde. Parce que Jésus a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30). Cette œuvre, qu’on pourrait qualifier d’humainement impossible, se poursuit pourtant depuis 2 000 ans par la puissance du Saint-Esprit qui vit dans ces convertis, les poussant à servir Dieu fidèlement en étant témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Cette puissance du Saint-Esprit devait se répandre perpétuellement dans le merveilleux Plan de Dieu qui appelle Son Élu et, quand l’individu accepte de suivre Dieu librement et volontairement, le Père le confie à Jésus qui nous dit : « et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

C’est ainsi que chaque disciple devenait un véritable ministre de Christ, pouvant baptiser les nouveaux disciples au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et Satan ne pouvait les ravir de Sa main. Trois manifestations extraordinaires du même Dieu unique, de trois façons distinctes et directement impliquées dans la rédemption, le cheminement et l’ultime glorification de chaque croyant. « Car par lui [Jésus] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:18).

Un jour, la Grande Mission sera complète et tous les disciples de chaque pays et de tous les âges seront rassemblés devant Dieu lorsque la Jérusalem céleste descendra du ciel pour demeurer toujours sur cette terre. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Revenons cependant au travail que nous devons exécuter en attendant ce formidable moment mentionné plus haut. À partir du moment où nous avons compris la grande mission que Dieu nous a octroyée, Jésus Lui-même nous dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:15). Cependant, cette relation entre nous et Jésus va au-delà de l’amitié. Le jour de Sa résurrection, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre.

Mais Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur et je ne sais où on l’a mis. » Et ayant dit cela, elle se retourna et vit Jésus debout ; mais elle ne savait point que c’était Jésus. Dans Jean 20:16-17 : « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Il est intéressant de noter que, durant tout Son ministère, Jésus n’a, en aucun cas, appelé Ses disciples « frères ».

Néanmoins, après Sa résurrection les premières recommandations adressées à Marie furent d’aller vers Ses frères pour leur annoncer qu’Il montait vers Son Père afin que Son sacrifice soit agréé par Lui. Jusqu’à Sa mort, Jésus les appela de différentes manières comme « Mes petits enfants », dans Jean 13:33, et même « mes amis », dans Jean 15:15. Ses disciples avaient sûrement une place spéciale dans Son cœur. Depuis Sa résurrection : « Jésus est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18).

Dans 1 Corinthiens 15:20, nous lisons : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts », afin que Ses disciples et tous ceux qui croiraient en Lui fassent un jour partie de la Famille Divine. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu » (Romains 8:14). Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui (v. 17).

Ce grand honneur accordé aux convertis découle du fait que Dieu nous a connus d’avance. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (v. 29). Dans Hébreux 2:11, il est écrit : « Car tous, et celui [Dieu] qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul [Jésus] ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères. » Quel merveilleux poste Dieu nous réserve dans Sa Famille, Frères et Sœurs de Jésus !

Il y a des choses qui sont parfois plus difficiles à comprendre et à croire que d’autres dans les Saintes Écritures. Imaginez Christ, le Souverain Créateur de toute chose, le Juge offensé, qui déclara que le salaire du péché est la mort. Ensuite, Il a volontairement sacrifié Sa vie pour payer la rançon de tous nos péchés alors qu’Il n’avait jamais péché, et Jésus nous appelle maintenant Ses frères. Nous aimerions sûrement Le considérer comme un frère, mais sommes-nous vraiment Ses frères ? Si Jésus parlait à quelqu’un au sujet de Ses frères, serions-nous inclus ? Cela semble vraiment trop beau pour être vrai, mais Jésus insiste là-dessus. À Ses disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Nous sommes donc Ses amis par un choix bien pensé de Sa part, même s’Il connaît mieux notre nature que nous sommes prêts à l’admettre en nous-mêmes. Jésus nous a démontré Son amitié par le plus grand acte d’amour qui soit, quand Il a consenti à mourir volontairement à notre place pour nos péchés. Car : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis » (v. 13). En plus de cela, au verset 16, Jésus promet à Ses amis : « ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Son amour pour nous surpasse tout amour humain. Dans Jean 15:9-10, Jésus ajoute : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. »

Jésus nous a littéralement « ordonnés » en tant que Ses ministres afin de porter beaucoup de fruits pour Lui et que notre fruit soit permanent. Quelle est notre réaction face à cette ordination et à Son amitié ? N’oublions jamais qu’au verset 14, Jésus a dit : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Et Il nous commande quoi ? « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (v. 17). Pourrions-nous oser faire moins que cela ?

Le moins que nous puissions faire, c’est de mettre en pratique l’exhortation de Pierre qui dit : « Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:13-16). Avis à ceux qui, pour s’enrichir, prêchent ce que les gens brûlent du désir d’entendre, au lieu d’insister sur la Parole de Dieu.

Il est relativement facile, durant cette époque moderne, que les différentes activités sportives, les concerts rocks ainsi que les multiples manifestations de parades sur la révolte soient capables de stimuler les émotions des gens. Les émotions peuvent cependant être bonnes ou mauvaises, tout dépendant de la cause vers laquelle elles sont dirigées. Dans l’exhortation de Pierre, cet apôtre de Christ nous demande d’être stimulés par nos souvenirs des belles et précieuses promesses de Dieu. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Aux versets 8 et 9, Pierre ajoute : « Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. » Néanmoins, au verset 15, Pierre dit : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. » Mais autre chose doit également motiver notre zèle, comme Paul le disait à Timothée : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:6-7). Chaque converti a reçu des dons de Dieu qui doivent être utilisés avec sagesse pour continuer l’œuvre de Christ.

Finalement, Pierre nous dit que la raison principale de ses deux épîtres était de stimuler les esprits purs par la voie du souvenir. Dans 2 Pierre 3:1-2, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. » Son but était de mettre les chrétiens en garde contre les déclarations des non croyants qui pourraient agir comme  démolisseurs de la foi de certains convertis dans les derniers jours.

Pierre continue : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:3-7).

Les élus des derniers jours devraient être prêts à répondre aux accusations des moqueurs. La meilleure façon d’y arriver, c’est par l’étude fréquente de la Bible afin d’avoir l’esprit plein des Écritures adéquates pour cela. Il est bon de mémoriser plusieurs versets si possible, afin d’avoir les arguments à portée de la main par la voie du souvenir quand c’est nécessaire. Ce contact continuel avec la Parole de Dieu saura motiver notre esprit et notre cœur pour le dialogue spirituel en tout temps. Soyons heureux et contents pour toute la connaissance que Dieu nous donne, avec l’assurance que Dieu sera toujours là pour nous inspirer à l’utiliser dans l’accomplissement de Son œuvre par nous. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’’il est, » nous dit 1 Jean 3:1-2. Que l’Esprit vous guide, chacun et chacune dans votre propre cheminement vers ce merveilleux Royaume que Christ viendra établir bientôt sur cette terre.




D.379 – Vivre par l’Esprit

humble

Par Joseph Sakala

Si nous examinons ce qui se passe présentement dans le monde chrétien, il est vraiment surprenant de percevoir combien de personnes se déclarent chrétiennes converties et persistent pourtant inlassablement à être en désaccord sur les choses spirituelles avec d’autres « érudits » qui se disent pareillement chrétiens. C’est ce qu’ils fabriquent tout en se glorifiant de leur grande connaissance des Écritures. Mais, qu’est-ce au juste qu’un chrétien ? Comment peut-on le reconnaître d’une façon claire et concluante ? Les déterminations humaines n’ont aucune valeur réelle, puisque les « chrétiens » eux-mêmes sont en contradiction sur la véritable définition. Il faut donc chercher dans la Bible pour le découvrir.

D’abord, Paul nous dit qu’il faut se soumettre à Dieu. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). Si un individu ne peut pas plaire à Dieu, comment pourrait-il être appelé par Dieu, puis donné à Christ afin de Lui appartenir ? « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix » (1 Corinthiens 14:33). Il devient évident que cela nécessite un autre ingrédient dans l’humain pour répondre à cette question délicate. Il faut abandonner notre comportement charnel et décider de laisser l’Esprit nous guider. Regardez bien ce que Paul dit maintenant aux convertis : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). De ce fait, si l’Esprit de Dieu ainsi que l’Esprit de Christ, ne vivent pas dans un individu, cette personne ne peut même pas se déclarer chrétienne.

Que faut-il donc faire pour être chrétien ? Nous devons appartenir à Christ. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, » dit Paul, « ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5:24-26). Quand une personne accepte Jésus en tant que Seigneur et Sauveur, ayant la foi qu’Il est le Fils de Dieu et son Rédempteur personnel, quelque chose de merveilleux survient. L’Esprit de Dieu entre littéralement dans son esprit afin de guider cet individu dans une nouvelle vie en Jésus. À partir de ce moment, qu’il le ressente ou non, il est dans l’esprit, car l’Esprit de Dieu habite en lui. Puisque Jésus était la personnification même de Dieu dans la chair humaine, alors l’Esprit de Christ habite pareillement en lui, car c’est toujours le même Esprit.

Le corps du croyant devient ainsi le temple du Saint-Esprit pour guider sa vie. Vous croyez que je plaisante ? Regardons ensemble ce que Paul nous dit, dans 1 Corinthiens 6:19-20 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » En plus de nous guider à mieux comprendre les Saintes Écritures : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Alors : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit » (1 Jean 4:13).

Regardons ensemble cette magnifique déclaration de Jésus pour consoler Ses disciples avant de retourner au ciel. « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:16-20). C’est ainsi que nous pouvons contempler l’amour de Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Durant Son ministère sur la terre, Jésus était incontestablement le parfait  Consolateur de Ses disciples, car ils se sentaient vraiment en sécurité avec Lui et remplis de la plénitude de Dieu. Une relation si merveilleuse avec Dieu ne peut que transformer nos vies maintenant, de façon que si nous vivons par l’Esprit, de la sorte marchons aussi par l’Esprit. Le résultat d’un tel comportement devient évident. Car : « Pour tous ceux qui suivront cette règle, » dit Paul, « que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » Voilà le nom que porte présentement l’Église que Jésus Lui-même a fondée au premier siècle. Lorsque Jésus reviendra pour établir le Royaume de Dieu éternellement sur cette terre, Il sera Lui-même le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, de ceux qu’Il établira comme Élus pour administrer ce Royaume durant le Millénium. Son message de salut tournait continuellement autour de cela. Mais la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume. Donc, il faut absolument naître de nouveau, avec un corps glorifié, pour voir ce Royaume et y entrer.

Attendu que la chair et le sang ne peuvent entrer dans le Royaume, il faut absolument qu’il y ait une transformation de la chair (i.e., ce que nous sommes présentement) à l’état d’esprit, (i.e., ce que nous serons). Jésus Lui-même nous l’explique dans Jean 3:1-2 : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Ne faisant aucun cas du magnifique compliment que Nicodème venait de Lui faire : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (v. 3). Voilà la première exigence pour voir le Royaume.

Aux versets 4 à 6 : « Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » De nos jours, des milliers, si non des millions de « chrétiens » prétendent être déjà nés de nouveau alors qu’ils sont toujours en chair et en os. C’est le contraire de ce que Jésus vient de nous expliquer. Alors, si jamais vous rencontrez quelqu’un qui se glorifie ainsi, demandez-lui s’il vit encore dans la chair et montrez-lui ensuite ce passage où Jésus explique ce que c’est que de naître vraiment de nouveau.

Nous devons donc appartenir à Christ en observant les commandements qu’Il nous a prescrits. En les observant, plusieurs changements s’effectuent en nous, dans cette nouvelle vie que Dieu nous accorde pour appartenir à Jésus. Or, ceux qui appartiennent à Christ, dit Paul, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Notre conduite devient carrément orientée sur les enseignements de Dieu. Non sur les œuvres de la chair qui sont manifestées dans : « l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

Au contraire, notre comportement d’auparavant devient plutôt orienté sur le fruit que l’Esprit se met à former en nous. « Car le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Et, avec le temps, ces vertus deviennent évidentes dans la conduite du chrétien qui vit par l’Esprit. Donc, si nous vivons par l’Esprit, il faut nécessairement que nous marchions aussi par l’Esprit. Cela veut simplement dire de ne plus rechercher notre vaine gloire en nous provoquant les uns les autres et en nous portant envie les uns aux autres, mais plutôt de s’entraider et de chercher à faire du bien aux autres.

Regardez ce qui se passe dans notre société actuelle et vous découvrirez que les instructions bibliques sont complètement rejetées par la majorité du monde, car les gens se plaisent à agir contrairement à la Parole de Dieu. Ensuite, ces mêmes individus se plaignent innocemment qu’il n’existe pas de véritable paix dans le monde. Dans 1 Timothée 6:13-16, Paul donnait cette instruction à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle. »

Montrez ces versets à ceux qui espèrent toujours pouvoir monter au ciel un jour. Pourtant, la déclaration de Paul, ici, ne faisait que confirmer les paroles mêmes de Jésus lorsqu’Il a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel, » dans Jean 3:13. Et Jésus devait sûrement le savoir, car, dans Jean 16:28, Jésus a dit : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. » En effet, Jésus est sorti du Père pour venir dans le monde afin de nous transmettre le moyen de faire partie du Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre. Mais Satan a tellement bien séduit le monde entier à croire que ce sont les humains qui peuvent monter au ciel. Il est incroyable de voir combien de personnes croient toujours ce mensonge. Un jour, cependant, tous connaîtront la vérité.

Dans tous les titres utilisés dans la Bible pour décrire le Christ, le plus significatif est peut-être celui de Roi, puisque ce titre décrit Son règne universel. Car le jour vient : « qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11). D’abord, puisqu’Il a créé toutes choses, Il est le Roi de toute la création. « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en Sa main que sont les abîmes de la terre ; à Lui sont les sommets des montagnes. A Lui appartient la mer, car il l’a faite, et Ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5).

Dans une perception spéciale, Jésus est également le Roi des Juifs. Car : « Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à Son règne » (Luc 1:33). Christ est pareillement notre Roi Rédempteur, nous ayant libérés du royaume de Satan. Rendons gloire à Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de Son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image [parfaite] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-15).

Il viendra un jour et tous les rois de la terre s’uniront pour Lui faire la guerre. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les Élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations [rebelles], car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:15-16). Dans l’attente de ce jour formidable, servons-Le comme notre véritable Roi en vivant fidèlement selon l’Esprit, dans la grande soumission que nous Lui devons.

Dans la Révélation que Jean a reçue sur l’île de Patmos, il nous dit ceci, dans Apocalypse 11:15-17 : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. » Ce passage merveilleux nous annonce le moment où Jésus Se prépare à revenir sur terre pour prendre le contrôle de toutes les nations du monde entier.

C’est la dernière référence de la Bible où quelqu’un rend grâce. La scène se passe au ciel et les vingt-quatre Anciens, qui représentent tous les Élus de Jésus, bénissent Dieu pour l’accomplissement de Sa promesse de venir en vainqueur afin de rétablir toutes choses selon Son Plan initial. La prière : « Que Ton Règne vienne » de tous les chrétiens au fil des siècles est sur le point de se réaliser avec l’exhortation de Pierre aux Juifs leur disant : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Cette septième trompette annonce précisément le moment du départ de Jésus vers la terre avec Ses saints anges. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). À toute cette réjouissance au ciel, Jean ajoute : « Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous, ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands. Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! Car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. »

Mais avant de vivre une période de 1 000 années de paix et de bonheur sous le règne de Christ, il faut absolument que le grand responsable de tous les malheurs du monde soit banni pendant ces 1 000 ans. Plusieurs personnes observent chaque année une fête appelée Yom Kippur comme un rappel annuel que Satan le diable sera bientôt enchaîné et emprisonné dans le grand abîme pendant 1 000 ans. Mais ce Yom Kippur, ou Jour des Expiations, représente beaucoup plus que cela. Même si la majorité des humains ne le réalisent pas présentement, Paul nous dit : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Jésus nous révèle qu’un jour Lucifer s’est rebellé contre Dieu et s’est attaqué au trône même de Dieu pour Le déloger et prendre Sa place. Le prophète Ésaïe nous raconte cette guerre au ciel. « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Dès ce moment, le nom de Lucifer (qui veut dire Porteur de Lumière) fut changé en Satan (qui veut dire Adversaire).

« Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre et ses anges [devenus des démons], furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Satan est un rebelle, un menteur et un tueur. Ne lui associez plus le nom de Lucifer, car, loin d’être un porteur de lumière, il est maintenant le Prince des Ténèbres. Aux Juifs qui Le harcelaient sans cesse, Jésus a dit ceci : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais parce que Je dis la vérité, vous ne me croyez point » (Jean 8:43-45).

Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu ne lui permettra pas de continuer longtemps comme le « dieu de ce siècle », car son temps se fait court et il le sait. Au retour de Jésus, l’apôtre Jean nous déclare : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Lisons maintenant la suite au verset 4 : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux [les martyrs] qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image [le faux prophète], et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. » C’est la Première Résurrection, celle  des Élus de Dieu.

« Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (v. 6). Ceux de cette première résurrection seront immortels et la mort n’aura plus aucun pouvoir sur eux. Toutefois, avons-nous vraiment compris ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons jamais connue nous-mêmes, de sorte qu’elle peut sembler éthérée et hors de notre portée. D’autre part, cette vie physique est bien plus réelle ou tangible pour nous. Elle peut même sembler beaucoup plus tangible que la promesse de vie éternelle !

D’abord, regardons les faits bibliques : nous savons que la vie éternelle est le don gratuit que Dieu nous a donné (Romains 6:23) et nous sommes justifiés par la grâce : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). La vie éternelle signifie vivre pour toujours, car la mort sera détruite quand le plan de Dieu pour les humains sera complet. Paul nous le décrit ainsi : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54).  L’apôtre Jean ajoute : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

Afin de recevoir cette promesse, la Bible dévoile qu’il y a quelque chose que nous devons faire maintenant. C’est de garder les commandements de Dieu. (Matthieu 19:16-19). Il faut les mettre en application dans notre vie quotidienne. Ce sont les mêmes commandements donnés par Dieu à Moïse sur la montagne, mais agrandis pour refléter l’amour que Christ est venu nous apporter. L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Donc, le véritable chrétien doit s’engager à vivre selon les commandements de Dieu jusqu’à sa mort. Et lorsque Christ viendra établir le Royaume de Dieu, les Élus règneront avec Lui… à faire quoi au juste ?

Ils seront ceux qui instruiront la terre entière dans la vérité pendant mille ans. Fini les milliers de religions, de sectes et de cultes sous la séduction de Satan dans une confusion totale. Il y aura une seule Église et une seule langue comme avant la construction de la Tour de Babel. « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). « Tous les bouts de la terre s’en souviendront, et reviendront à l’Éternel ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face. Car le règne appartient à l’Éternel, et il domine sur les nations » (Psaume 22:28-29).

Ce sera véritablement le temps de rendre gloire à Dieu avec Actions de Grâce pour ce qu’Il est, avec des remerciements pour ce qu’Il a fait. Et nos voix retentiront jusqu’au ciel lorsque Christ reviendra. Subséquemment, la vie de tous les saints immortels sera un témoignage perpétuel de louange et d’action de grâce. Voilà notre destinée si, par la foi, nous avons reçu le Christ comme Sauveur et Seigneur pour l’éternité. Il est primordial que nos vies commencent dès à présent à refléter un tel caractère afin que nous soyons bien préparés, alors que le jour approche. « Rendez grâces en toutes choses, » nous dit Paul, « car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. N’éteignez point l’Esprit. Ne méprisez point les prophéties. Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:18-22). Ne prenez rien pour acquis, vérifiez tout !

En tant que société, nous aimons tous entendre une bonne histoire. Les écrivains font des millions de dollars à inventer des mémoires qui nous tiennent en haleine. Le thème le plus populaire est celui du bien versus le mal. Et l’histoire devient de plus en plus intéressante quand le lecteur doit continuellement deviner qui sera le vainqueur. Plusieurs ont adopté l’image croyant que l’univers entier serait engagé dans un terrible combat entre le bien et le mal. Est-ce une guerre sans issue entre Dieu et Satan ? Ou pouvez-vous avoir la certitude que le bien triomphera du mal et que le règne de Satan tire à sa fin ?

D’abord, il est primordial de reconnaître que Satan est un être réel. Trop de gens ont faussement employé la logique humaine comme argument contre l’existence de Satan le diable. Ils sont séduits ! Après la guerre dans laquelle Lucifer a tenté de détrôner Dieu, Jean nous dit clairement : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Ils sont bel et bien sur la terre présentement en train de fomenter leur dernière tentative de détruire la race humaine. Et ils le font depuis le Jardin d’Éden en créant la division partout. Les guerres, les fraudes, les meurtres, les divorces, la violence conjugale, les vols etc. ne viennent pas de Dieu ! La plus grande séduction de Satan fut de créer le mythe dans l’esprit humain qu’il n’existe même pas !

Non ! Satan n’est sûrement pas une figure imaginaire fréquemment décrite comme un individu habillé d’un costume rouge avec des cornes et une longue queue. Il n’est pas non plus une créature avec qui on doit s’amuser le soir de l’Halloween. Le diable est votre ennemi qui veut vous détruire. Alors, pourquoi tant de personnes, même parmi les religieux, refusent de croire qu’une telle créature puisse exister ? Pour certains, c’est simplement leur crainte de la réalité que Satan existe. D’autres ne sont pas convaincus que Dieu pourrait vaincre Satan. Dommage qu’ils ne saisissent pas que la Bible nous donne la fin de l’histoire.

Ceux qui ont étudié les Jours Saints de Dieu, dans Lévitique 23, savent que Sept Fêtes nous indiquent les sept phases du Plan de Dieu pour les humains. Une de ces fêtes nous dévoile l’élimination de Satan et de son pouvoir sur l’humanité. Le Jour des Expiations (Yom Kippur) parle d’un temps où Satan sera bientôt enlevé. L’apôtre Jean l’a clairement vu dans une vision enregistrée pour nous dans le Livre de l’Apocalypse. «  Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20:1-3).

Donc, Satan sera lié et dépourvu de tout son pouvoir pendant mille ans, mais sera délié pour un peu de temps avant d’être banni pour toujours ! Nous n’avons pas à nous poser des questions, à savoir, qui de Dieu ou de Satan sera victorieux. C’est un « no contest » ! La Parole de Dieu nous indique clairement que les jours de Satan sont comptés. Et il est impossible que Dieu mente (Hébreux 6 :18). Si vous voulez connaître plus de détails sur l’avenir merveilleux que Dieu nous prépare, prenez le temps de lire les chapitres 19 à 22 de l’Apocalypse. Dieu nous a donné Sa révélation afin que nous puissions déjà voir la fin de l’histoire, confiant que Dieu vaincra et bannira Satan et ses démons pour l’éternité.

« Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, » dit Paul, « c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16).




D.303 – Le travail honoré

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travail

Par Joseph Sakala

Dans 1 Thessaloniciens 4:9-12, voici ce que Paul déclare au sujet de l’amour fraternel : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien. »

Le jour de la fête du travail, nous avons la tradition d’honorer les travailleurs du pays. Les cols bleus, les employés de bureau, les employés de restaurants, les machinistes, les mécaniciens, les enseignants scolaires, les manœuvres et tous les autres métiers et professions qui sont responsables de la bonne marche de notre économie et qui méritent bien d’être honorés. La Bible encourage le travail avec des exemples comme celui de Paul aux Éphésiens, lorsqu’il leur dit : « Et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:27-28).

Plusieurs verbes utilisés dans le passage biblique du début sont significatifs, comme « exceller » « étudier » « s’occuper » et « travailler », car toutes ces activités nous conduisent à agir honnêtement envers ceux du dehors. Ces mots impliquent une habitude et un style de vie. Nous sommes donc exhortés à développer un esprit de travail et non de paresse, nous attendant à recevoir des autres ce que nous devrions accomplir nous-mêmes. Le fait d’agir honnêtement envers ceux du dehors implique nécessairement une bonne façon de marcher dans notre cheminement vers le Royaume. Il est fort possible que Paul se citait en exemple pour encourager les disciples de Jésus.

Dans 1 Thessaloniciens 2:9-12, Paul leur affirme : « Car vous vous souvenez, frères, de notre travail et de notre peine. C’est en travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous, que nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu. Vous êtes témoins, et Dieu aussi, combien notre conduite, envers vous qui croyez, a été sainte et juste, et irréprochable. Et vous savez que nous avons été pour chacun de vous, comme un père pour ses enfants ; vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Paul les exhorte à travailler d’une manière digne de Dieu. Car celui qui refuse de travailler devient un fardeau pour la société, exhibant ainsi un manque d’amour fraternel dans la communauté de Christ.

Il n’est pas question ici de ceux qui sont malades ou atteints de toutes sortes de problèmes qui les empêchent de travailler. Paul parle des paresseux qui ne veulent pas travailler et qui, au lieu de contribuer au bien-être du groupe, sapent volontairement les ressources qui devaient venir en aide aux plus infortunés. Les travailleurs sont honorés par Dieu dans les Écritures et le travail aussi. Puisque les Écritures mettent beaucoup d’emphase sur le travail physique, ne serait-il pas encore plus important d’en mettre davantage sur le travail spirituel de ceux qui doivent préparer l’humanité au Royaume de Dieu que Jésus viendra établir bientôt ?

Il est vraiment consolant qu’il existe encore des organisations religieuses qui prêchent la bonne nouvelle du Royaume sans vous quêter ouvertement pour leur prédication. Il semble que la mission principale de plusieurs groupes de prédication télévisée soit de mettre plus d’emphase sur les dons d’argent que sur l’évangile qu’ils prêchent. Leur message s’étend souvent en longueur sur les offrandes et s’avère à court sur le contenu spirituel. Que ce soit un appel à nourrir les enfants pauvres du monde, ou à fournir de l’eau potable à un pays du tiers monde, ou encore à bâtir un édifice adéquat pour distribuer leur évangile, la pression pour les supporter financièrement est incessante.

Il n’y a aucun doute que les enfants pauvres du monde qui crèvent de faim ont besoin de nourriture. Là n’est pas la question ! Le problème se situe au niveau de la distribution du montant d’argent recueilli et envoyé dans le pays et qui devait servir à nourrir ces pauvres qui meurent chaque jour le ventre gonflé par la faim, alors qu’on apprend trop tard que 90 % des dons envoyés servent à nourrir le palais du dictateur et à entretenir son armée qui est très bien nourrie pour défendre leur seigneur. Et la grande propagande télévisée ne montre que le 10 % distribué sous forme de verres de lait et un peu de gruau à ceux qui crèvent de faim.

Il n’y a aucun doute qu’il existe des gens qui souffrent, jeunes et âgés, à plusieurs endroits sur la terre. Des documentaires télévisés bien montés sont savamment étalés et nous crèvent le cœur dans le but de soutirer des sommes énormes aux spectateurs. Une partie est sûrement dirigée vers ceux qui sont en difficulté, mais trop souvent nous découvrons plus tard que la grande partie du montant recueilli se ramasse dans les poches des personnes qui organisent ces levées de fonds. Et lorsque la fraude est découverte, trop tard, l’argent est disparu dans les propriétés opulentes de ces fraudeurs au style de vie extravagant. Dans chaque décennie, ce pattern est découvert ad nauseam par les enquêtes répétées.

Les besoins des pauvres sont importants et devraient être abordés par tous les moyens possibles. Pourtant, quand il s’agit de prêcher la Parole de Dieu, nous découvrons un modèle différent préconisé par Jésus qui, en référence à la proclamation de Son Évangile, a dit, dans Matthieu 10:7-11 : « Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton ; car l’ouvrier est digne de sa nourriture. Et dans quelque ville ou bourgade que vous entriez, informez-vous qui y est digne ; et demeurez chez lui jusqu’à ce que vous partiez. »

Ce qui arrive, de nos jours, c’est que le message du Messie est ignoré et ceux qui prétendent être Ses ministres mettent leur interprétation et leur version personnelle de l’Évangile sur les ondes et sur Internet. Souvent, ces prédicateurs peuvent être sincères, mais ceci ne veut pas dire qu’ils sont bibliquement véridiques dans leurs messages. Jésus nous a clairement prévenus, dans Marc 13:6, disant : « Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Ah oui ! Ils diront que Jésus est le Christ, mais, malgré cela, ils en séduiront plusieurs en tordant les paroles de Christ à leur avantage. Notez bien ce que le verset dit, car il y a un autre sens que les faux christs utilisent. Ils viennent en Son nom, mais disent : Je suis le Christ ! J’en ai vu qui l’ont fait et qui le font encore, et vivent dans une grande opulence financée par leurs brebis séduites grâce à leur charisme.

L’apôtre Paul a vraiment frappé dans le mille quand il a déclaré ceci aux Corinthiens : « Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:17). Dans l’Évangile de Jean, alors que Jésus avait nettoyé le Temple en chassant les vendeurs de pigeons, nous découvrons ces paroles, dans Jean 2:16 : « Ôtez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché. » Dans le livre des Proverbes, nous découvrons cette exhortation : « Achète la vérité, et ne la vends point ; achète la sagesse, l’instruction et la prudence » (Proverbes 23:23). Dieu ne pouvait pas être plus clair dans cette instruction.

Et pourtant, que voyons-nous ? La religion est devenue présentement un immense commerce avec beaucoup à vendre et beaucoup de profit au bout de chaque année. Pendant ce temps, le véritable message de Jésus-Christ, du livre de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, est négligé et mal compris. Toutefois, Dieu a pourvu un oasis où la vérité sur le Royaume est prêchée. C’est le même message que Jésus a prêché et qu’Il a instruit Ses disciples à prêcher dans le monde entier. Et Ses vrais serviteurs le distribuent gratuitement, tel que commandé par Christ Lui-même. Pourtant, cette information n’a pas de prix au sens figuratif, car le message concerne le salut qui est lui-même offert gratuitement. Ce message n’est pas mondialement accepté, ni cru, mais il est là pour ceux qui ont des yeux pour le voir et des oreilles pour l’entendre, mais surtout pour ceux qui ont le cœur disposé à mettre cette instruction de Christ en pratique dans leur vie.

Son instruction peut être testée et prouvée par les Écritures comme des Paroles de vie. Dans 1 Corinthiens 3:9-11, Paul a déclaré : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. » Il est évident que ceux qui proclament la Parole de Dieu doivent manger et se vêtir, et Jésus Lui-même a déclaré que l’ouvrier est digne de son salaire. Combien plus celui que Jésus choisit pour faire ce travail. Mais Jésus n’a jamais laissé mourir de faim un de Ses serviteurs. Paul avait déclaré qu’il était ouvrier avec Dieu, selon la grâce de Dieu qui lui avait été donnée, et Paul n’a jamais quêté sa nourriture. Ceux qui l’écoutaient étaient heureux de le nourrir et de le loger là où il évangélisait.

Donner aux pauvres et aux démunis en secret est un principe biblique très apprécié par Dieu, car Dieu est le plus grand donneur de l’univers. Mais celui qui donne doit le faire volontairement et de bon cœur, sans remords ni reproche. Nous voyons ce principe en action dans l’Ancien Testament, dans Ruth 2:15-18 : « Puis elle [Ruth] se leva pour glaner. Et Booz donna cet ordre à ses serviteurs : Qu’elle glane même entre les gerbes, et ne lui faites point de honte ; et même, vous tirerez pour elle des gerbes quelques épis que vous lui laisserez glaner, et vous ne la gronderez point. Elle glana donc dans le champ jusqu’au soir ; et elle battit ce qu’elle avait recueilli, et il y en eut environ un épha d’orge. Et elle l’emporta, et rentra à la ville ; et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. Elle sortit aussi ce qu’elle avait gardé de reste, après avoir été rassasiée, et elle le lui donna. »

Nous voyons dans ce passage biblique une instruction spéciale de Booz à ses serviteurs concernant Ruth, après qu’elle eut demandé de glaner dans son champs d’orge. Non seulement Booz lui permit de glaner, mais il commanda à ses serviteurs de laisser tomber quelques gerbes par exprès afin de rendre sa tache plus facile. Cela fut conçu délibérément comme un cadeau de la part de Booz, mais Ruth ne devait pas le savoir, ce qui lui donna l’impression qu’elle glana tout d’elle-même. Booz devenait alors, par Ruth son épouse, comme Jésus-Christ donnant gracieusement le pain de vie à Sa future épouse. En ceci, Booz devenait un type de Christ et Ruth un type de convertie destinée à faire union avec Lui.

Mais les gerbes aussi représentaient la Parole de Dieu, laquelle nous pouvons quotidiennement glaner comme de la nourriture pour nos âmes. Notre Dieu S’est fait un plaisir de nous laisser plusieurs Écritures que nous pouvons ramasser dans nos recherches de la Vérité. Donc, tout comme David, dans Psaume 119:162, nous pouvons également dire : « Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. »

En parlant des impies, l’apôtre Jude déclare : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15). Saviez-vous qu’il y a deux Énoch (ou Hénoc) mentionnés dans la Bible ? Le premier, fils de Caïn, se trouve dans Genèse 4:17, où nous lisons : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. »

L’autre est celui de la septième génération, descendant d’Adam par son fils Seth. Nous le découvrons dans Genèse 5:22-23, où il est écrit : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. » Jude est très clair en ce que c’est bien le septième homme depuis Adam. Luc fait également référence à cet homme dans sa généalogie de Jésus qui était descendant de : « Hénoch, de Jared, de Malaléel, de Caïnan, d’Énos, de Seth, d’Adam, fils de Dieu, » dans Luc 3:37-38. Donc, Hénoch doit demeurer très important dans notre souvenir. Hénoch était le père de Méthushélah (Mathusalem), qui fut le grand-père de Noé.

Malgré que la Bible n’en fait aucune mention, plusieurs dénominations religieuses font appel au livre d’Hénoch pour citer, entre autre, les jours du grand déluge qui détruisit toute vie sur la terre sauf ceux qui étaient en sécurité dans l’arche. Cependant, ce livre est un document apocryphe et ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible. Le Déluge, en passant, est très bien décrit dans la Genèse de la Bible. Le fait le plus étonnant au sujet d’Hénoch, dans la Genèse, c’est que : « Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit » (Genèse 5:24). Dans Hébreux 11:5, nous lisons que : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. »

Bon nombre d’églises ont conclu par ce verset qu’Hénoc fut enlevé au ciel parce qu’il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. Pourtant, ce n’est pas du tout ce que ce verset dit. La référence de Jude expliquait qu’Hénoc marchait avec Dieu et se comportait d’une manière qui plaisait à Dieu, alors que l’humanité entière était devenue méchante. Ainsi : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). Pendant ce temps, Hénoc prêchait l’avènement futur de Jésus, en disant : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:15).

Il est alors tout à fait normal que les gens méchants à qui Hénoc prophétisait ces choses aient voulu le tuer. Donc, parce qu’Hénoc marcha avec Dieu, il disparut, car Dieu le prit. Et parce que cet homme de Dieu avait beaucoup de foi : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5). Dieu l’avait enlevé des griffes de tous ces méchants qui voulaient le tuer, il fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé. Mais est-ce qu’il est monté au ciel, où il vit encore présentement dans l’immortalité ? Désolé, mais Jésus, qui était descendu du ciel pour nous apporter le salut, a déclaré ceci, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Si Hénoc était au ciel, Jésus l’aurait sûrement vu et n’aurait pas pu faire Sa déclaration. Même si Hénoc avait beaucoup de foi et que Dieu l’eût enlevé pour qu’il ne vît point la mort, a-t-il reçu l’immortalité avant les autres Élus qui doivent attendre au retour de Jésus ? Regardons ce que Paul déclare à Timothée au sujet de Jésus, le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs. Dans 1 Timothée 6:16, Paul dit que c’est Lui : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Alors, si Hénoc n’est pas au ciel et ne possède pas l’immortalité, où est-il depuis son enlèvement ?

Le chapitre 11 du livre aux Hébreux nous parle de futurs Élus qui, par la foi, ont reçu de beaux témoignages de Dieu. Parmi eux nous voyons Abel (v. 4), Hénoc (v. 5), Noé (v. 7), Abraham (v. 8), et Sara (v. 9). Où sont-ils tous ?

Hébreux 11:13 nous dévoile que : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. » Donc, tous attendent la résurrection, incluant Hénoc. Par contre, la prédication d’Hénoc fut soulignée par Jude.

Imaginez un seul instant Hénoc qui vivait dans un monde tellement méchant que cet homme, sous l’inspiration directe du Saint-Esprit, a prédit le second avènement de Jésus ! C’est vraiment remarquable, car Hénoc l’a fait avant que la Bible ait existé, avant la destruction de l’humanité méchante par le Déluge, avant la promesse faite à Abraham qu’il aurait une descendance. Sans oublier les siècles de préparation par Dieu pour le Messie par la lignée et la descendance d’Abraham, Hénoc proclamait déjà que Jésus, le Messie, reviendrait une deuxième fois. Hénoc n’est pas au ciel, mais son travail fut honoré durant tous ces siècles.




D.297 – Hâter le Jour de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:11-12, l’apôtre nous dit : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » Comment pourrions-nous hâter la venue du jour de Dieu ? Malgré le fait que les Écritures nous donnent plusieurs signes annonçant le retour de Christ, Jésus a également dit que personne ne pouvait déterminer le temps exact, pas même Lui. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père » (Marc 13:32).

Dans Son état de dépouillement de Sa toute Puissance et limité seulement à Sa nature humaine, Jésus ne le savait pas, et c’est tant mieux. Ses disciples se seraient sûrement découragés 2 000 années plus tard. D’ailleurs, l’apôtre Pierre l’avait très bien prédit lorsqu’il déclara : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création, » dans 2 Pierre 3:3-4.

Lorsqu’Il les a laissés, Jésus leur a dit, dans Actes 1:8 : « …vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » C’était un ordre, mais également une prophétie : « Vous serez mes témoins jusqu’à ce que la dernière tribu de la terre reçoive votre témoignage. » Dans Son discours sur le Mont des Oliviers, Jésus a aussi prédit : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14).

Donc, à un moment donné, chaque tribu sera rejointe, parce que Jean, dans sa vision, voit une grande multitude que personne ne peut compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue ; ils se tiennent devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et des palmes à la main : « Et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la grâce, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen. Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:10-14).

Non, « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Mais n’oublions pas que : « le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-14).

Oui, les œuvres des hommes seront entièrement brûlées, mais pas la terre, car elle subsistera à tout jamais comme le centre de l’univers. La terre sera purifiée pour recevoir Dieu et Son trône, ainsi que la ville Sainte et Glorieuse. « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Personne, sauf le Père, ne sait le moment précis où le dernier converti de la dernière tribu sera gagné au Christ, car les Élus seront alors définis pour la première résurrection. Paul nous parle ainsi de cette résurrection : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » dit Paul, dans 2 Timothée 4:8. Donc, hâtons le témoignage de la Parole de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre, et attendons avec patience que le Seigneur agisse. Devenons saints pour Dieu.

L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick ? Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints, bien connus du monde, et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » pour avouer ceux qu’elle appelle « saints ».

Même les papes devaient passer par ce processus. C’est une chose difficile à comprendre, puisque de leur vivant ils se font appeler Saint Père, un titre réservé seulement au Père Éternel. Ensuite, ils sont infaillibles, une autre qualité réservée exclusivement à Dieu. Mais lorsqu’ils meurent, ils perdent tous ces honneurs antérieurs pour redevenir de simples citoyens qui doivent passer par le processus qui consiste à faire des miracles après leur mort pour être déclarés « Saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion au fil des siècles et, en 1983, le Pape Jean Paul ll a établi un changement majeur dans la sélection qui inclue normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de la doctrine. Et, en plus, s’ajoute la preuve d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé à restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes sur ce ministre, maintenant directement liés aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, tout dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort en 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple, décapité par Claudius ll, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr, donc la Saint-Valentin, fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est rendue maintenant internationale. Selon l’histoire, cet homme serait né de riches parents britanniques, vers la fin du quatrième siècle. Il fut prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze années d’études en théologie, dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée de culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qui est aujourd’hui appelé la « Croix Celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars, que les Irlandais croient être le jour de sa mort, est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick ; pourtant l’Église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme saint. Patrick et beaucoup d’autres saints ont des histoires colorées, intéressantes et souvent embellies, présentées dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale et sans histoire d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans son explication, ou sa description des saints. Paul, dans son épître aux Éphésiens, leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20). Donc, les saints de la Bible le sont de leur vivant, contrairement à ceux de l’Église catholique. Plus loin dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12).

Les saints de la Bible sont les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les cellules qui surveillent les miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle à Jésus-Christ, vous êtes déjà reconnu comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement le temps d’étudier le Nouveau Testament pour découvrir le critère de Dieu, afin de devenir un chrétien, un saint et un Élu de Dieu, pour régner dans Son Royaume lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas, lors de Son Second Avènement. En réalité, c’est cela devenir un saint de Dieu. On appelle cela « passer des ténèbres à la lumière ».

Dans Timothée 2:20-21, Paul dit ceci à son jeune évangéliste : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. » La maison à laquelle Paul fait référence est la Maison de Dieu, qui est présentement Son Église. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité » (1 Timothée 3:15).

Dans l’Ancien Testament, le tabernacle et le temple étaient la demeure de Dieu et le centre d’adoration dirigé par le grand prêtre de la tribu de Lévi. Maintenant, c’est : « Christ, comme Fils, [qui] est établi sur Sa maison ; nous sommes Sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:6). Alors : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Jésus est notre grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu.

Sa grande maison contient plusieurs « vases » de valeurs différentes. Certains sont considérés honorables, de grande valeur, comme les vases en or et en argent qui servaient jadis dans les cérémonies d’adoration : « De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Galates 3:24-27). Dans les sacrifices antérieurs, les vases de grande valeur étaient placés le plus près du Saint des saints.

Mais il y a aussi les vaisseaux de déshonneur. Le tabernacle et le temple avaient des vaisseaux de « terre » pour certaines fonctions, comme on peut voir dans Lévitique 14. Ces vaisseaux étaient nécessaires à court terme, mais pas de grande valeur. Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul compare les chrétiens à des vases en or, en argent, de bois et même de terre, selon leur usage. Dans 2 Timothée 2:20-22, Paul écrit : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, [expliquées auparavant], il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

Dans l’Ancien Testament, il était assez facile d’identifier les vases en or et en argent, et même les vases de terre, selon l’usage. Mais qui sont ces « vases de terre » dans l’Église ? Sont-ils vraiment chrétiens où se font-ils passer pour chrétiens, pour apprendre un jour qu’il leur manque quelque chose pour faire le poids devant Dieu ? La Bible nous donne-t-elle la réponse ? Je ne veux pas m’aventurer en affirmant catégoriquement que ceci est la réponse, mais elle pourrait bien l’être. Allons voir Apocalypse 7:13-15 : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit ; Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Nous les voyons changés au travers de la tribulation pour devenir enfin des « vases d’or et d’argent ».

Nous découvrons plusieurs métaphores dans le Nouveau Testament, utilisées pour nous faire comprendre les aspects du Royaume de Dieu. Le premier pas pour devenir un vaisseau honorable est de se purger de tout ce qui est déshonorable. Le terme grec ekkathairo et ses dérivés sont tous reliés à un nettoyage actif des mauvais enseignements, aussi bien que l’inimitié. « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous, » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Dans 1 Thessaloniciens 4:4-5, Paul exhorte les chrétiens : « Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. »

Dans le cas de Paul, lorsque Jésus envoya Ananias pour le baptiser, Il avait déjà un plan spécial pour lui : « Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom » (Actes 9:15-16). Paul fut donc choisi comme un vaisseau honorable. Subséquemment : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1).

La parole de Dieu doit être prêchée à 100 %, sans ajouter ni enlever quoique ce soit. Donc, « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:14-18.

Un service honorable dans la Maison de Dieu requiert que ces vaisseaux soient prêts à sanctifier dans leurs cœurs le Seigneur Dieu en prêchant Sa Parole. « Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal, » nous dit Pierre 3:15-17. Il n’y a pas de plus grand honneur que d’être apprécié parmi les sanctifiés au service de notre Maître.

Dans 1 Timothée 6:11-12, Paul lui dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Dans la Bible, il y a plusieurs références à la vie du chrétien en termes de combat. Toute chose considérée, la raison engage le chrétien à entrer dans le combat. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En deuxième lieu, nous sommes bien armés et protégés. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). La bouche du guerrier remplie de prières, prie en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; elle veille à cela en toute persévérance, et prie pour tous les Saints, car la retraite lui est impensable.

Le but de notre combat nous pousse à miner le royaume des ténèbres, afin de le remplir de lumière. Chaque chrétien doit combattre afin d’exalter notre Chef et prêcher Sa Parole. C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Sachez, chers amis, qu’au vainqueur appartient la récompense. Car : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Dans le Royaume, nous ne serons plus les soldats de Christ, mais des rois, échangeant notre armure pour des robes, lavées et blanchies dans le sang de l’Agneau. Notre casque sera remplacé par une couronne incorruptible de gloire. Comme disait si bien Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Ce sont toutes des choses pour hâter Son avènement et c’est le bonheur que je vous souhaite à tous.




D.296 – Le pouvoir d’édifier

edifier

Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 13:9-10, il est écrit : « Et nous avons de la joie, lorsque nous sommes faibles, pourvu que vous soyez forts ; et ce que nous demandons à Dieu, c’est votre perfectionnement. C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que lorsque je serai présent, je n’aie pas à user de sévérité, selon l’autorité que le Seigneur m’a donnée pour édifier, et non pour détruire. » Le mot grec oikodomos, traduit ici par « édifier », représente la construction d’un bâtiment, d’où le mot « édifice », synonyme de « construction ». Nous utilisons toujours ce mot pour décrire une construction quelconque. Paul utilisa ce terme spécifiquement parce qu’il avait le pouvoir d’édifier. Dans 1 Corinthiens 3:10, Paul confirme que : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. »

Lorsque Jésus a utilisé oikodomos, Il faisait allusion à ceux qui bâtiraient leur maison sur le roc (Sa Parole) où sur le sable (les idées des hommes), Il nous illustrait la façon de nous édifier les uns les autres. Luc 6:47-48 nous dit : « Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. »

Les dons variés au sein du leadership seront utilisés afin de perfectionner les saints dans le travail du ministère. Car : « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4:11-12). Dieu saura utiliser Ses pierres vivantes pour bâtir Sa maison spirituelle. Dans 1 Pierre 2:5, nous pouvons lire : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » Et comme un bon constructeur, le charpentier chrétien a les outils adéquats pour aider au processus.

« Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:18-19). Un autre bon outil sera la charité : « Et si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui » (1 Corinthiens 8:2-3). Avec de bonnes communications qui ne tendent pas à corrompre la construction : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:29-30).

Voici comment les réunions devraient se faire, puisque toutes choses doivent être faites afin que l’Église soit édifiée : « Que faut-il donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, ou une instruction, une langue étrangère, une révélation, une interprétation ? Que tout se fasse pour l’édification » (1 Corinthiens 14:26). « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:4). Ce ne sont point des choses utiles pour l’édification de l’Église. Une communication efficace demande qu’on parle une langue connue afin de comprendre ce qui se dit, donc, une langue mystérieuse ne peut pas édifier publiquement. « Car celui qui parle une langue inconnue, ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, puisque personne ne l’entend, et qu’il prononce des mystères en son esprit. Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte et console les hommes par ses paroles. Celui qui parle une langue, s’édifie lui-même; mais celui qui prophétise, édifie l’Église » (1 Corinthiens 14:2-4).

Une Église édifiée marche dans la crainte de Dieu et dans le confort du Saint-Esprit. Regardons comment Jésus S’y est pris pour la conversion de Paul. « Or il y avait à Damas un disciple, nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Et il répondit : Me voici, Seigneur. Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et va dans la rue qu’on appelle la Droite, et demande dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici il prie » (Actes 9:10-11). Une Église doit être édifiée sur la Foi en Dieu. Dans Jude 1:20-21, nous pouvons lire : « Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par le Saint-Esprit, conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. »

Voici ce que Dieu dit, dans le Nouveau Testament, en ce qui a trait à la relation avec les personnes converties : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). C’est une Église faite de pierres vivantes dans laquelle vous êtes édifiés pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. Alors, il y a une exhortation pour nous à bâtir une association entre frères et sœurs. « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:19).

Il faut construire une assemblée forte, alors que nous travaillons ensemble. Car : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:4-6). Afin que tout le corps, bien coordonné et étroitement uni par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. Relisez ce passage, et ne laissez personne vous convaincre qu’il y a un autre Sauveur que Christ.

Chacune des références fait allusion à une construction bien érigée et l’application générale prend pour acquis que, puisque nous serons unis pour l’éternité, nous devons tenter de construire une maison semblable, alors que nous sommes toujours sur terre. Les disputes entre religions ne peuvent faire cela. Même ceux qui sont en autorité dans la maison de Dieu doivent agir ainsi : « …afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

Dans Éphésiens 4:10-13, nous recevons la révélation que : « Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

L’apôtre Jude s’adresse à l’individu. Il présume que nous sommes tous au courant que vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens du dehors, mais concitoyens des Saints et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, [nous dit Paul] et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:10-11).

Nous devons donc être très attentif concernant la façon dont nous bâtissons sur le fondement que Christ a établi pour nous. « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:12-17).

C’est un passage merveilleux contre ceux qui prêchent le contraire de la Parole de Dieu — comme sur la possibilité d’aller au ciel — et qui brouillent l’espérance de millions de fidèles dans toutes leurs congrégations. Ainsi que pour ceux qui enseignent un « lieu de refuge » dans le but de sauver leur peau en quelque part, sept ans avant la grande tribulation. Quelle découragement pour les gens qui croient à ces mensonges et qui contribueront à la grande Apostasie des derniers jours, alors qu’ils enrichissent les télévangélistes qui vendent à ces gens des Bibles modifiées, des livres contenant leur version des évènements, où des flasques d’eau bénite qui guérit tout mal. Le feu éprouvera l’œuvre de chacun de ces individus. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

La construction de la maison, c’est-à-dire, le temple et les pierres vivantes individuelles qui la composent, devra être assise sur la foi sainte érigée lorsque la fondation a été posée par Jésus : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:7). Ce serait une grave erreur que de tenter d’ajouter une nouvelle révélation à la Parole déjà écrite, comme plusieurs enseignants le font avec succès, et comme de fausses religions tentent de le faire depuis quelques années.

Moïse a lancé cet avertissement à Israël, dans Deutéronome 4:2, lorsqu’il leur a dit : « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. » Et, dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » Cependant, il est encore plus grave d’enlever ou de diluer la Parole de Dieu pour sa prédication personnelle.

À la fin de la Bible, Jésus Lui-même déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). On ne joue pas avec la Parole de Dieu, parce que toute la parole de Dieu est épurée. Notez comme l’emphase est mise sur les mots et non sur les pensées seulement. Ce qui est malheureux, c’est que bon nombre de théologiens libéraux, spécialement dans les cent dernières années, l’ont justement fait, croyant, en faisant cela, la rendre plus compatible avec la science moderne et la philosophie.

Ces gens jouent littéralement avec le feu, car ce même livre leur dit : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Sérieusement, plusieurs des sections qu’ils tentent d’enlever font référence au feu de la géhenne. Dieu a promis de garder Sa Parole contre de telles dilutions. « A cause de l’oppression des misérables, à cause du gémissement des pauvres, maintenant, dit l’Éternel, je me lèverai; je mettrai en sûreté celui qu’on insulte. Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois » (Psaume 12:6-7).

Il y en a d’autres qui n’enlèvent aucun mot de la Parole de Dieu, mais qui se plaisent à tordre le sens de la vraie intention pour s’attirer des intellectuels non croyants. Ceci est très dangereux aussi. Pierre nous instruit de croire au Saint-Esprit : « Et croyez que notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

N’oublions jamais que les paroles de la Bible ont été épurées sept fois et veulent dire carrément ce qu’elles disent. Et que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce sont des esprits aveuglés qui ne réalisent pas : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3).

Le dieu de ce monde n’est nul autre que Satan, aussi appelé le prince de ce monde. Néanmoins, dans Jean 12:31, nous lisons : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » Il est très bien identifié comme : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). C’est une idée très profonde de réaliser que le Dieu créateur permet présentement aux non convertis de ne pas comprendre même les plus simples éléments de l’Évangile du salut de notre Seigneur Jésus-Christ. Pourtant, Christ a ouvert les yeux d’un véritable aveugle, nous prouvant qu’il n’y a personne de plus aveugle que quelqu’un qui refuse de voir.

Dans le cas de l’aveugle-né, en réponse à une prière dans la foi : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force » (Éphésiens 1:17-19). Le désir de Dieu est que tous passent par Jésus, en donnant ainsi à Sa Puissance même le pouvoir d’ouvrir les yeux à ceux qui sont spirituellement aveugles.

Alors : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:11-18).

Paul se vantait de ne prêcher que la vérité. « Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ » (2 Corinthiens 4:5). Même si Satan est plus intelligent et plus puissant que nous, ainsi que ceux que nous tentons d’éveiller à la conversion, Dieu nous permet de capter leur esprit et de les amener à Christ, alors que nous proclamons Sa vérité en Son nom et par Sa grâce.

En instruisant son évangéliste Timothée, Paul lui déclare que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). Ces derniers jours sont sûrement caractérisés par le délaissement de la vérité divine par plusieurs. Mêmes nos églises dites « chrétiennes » se sont laissées séduire par les esprits séducteurs en embrassant les mensonges enseignés sous la puissance de Satan. Tous prêchent la possibilité d’aller au ciel. Pourtant, Jésus n’a-t-Il pas dit que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13) ? Et l’Écriture ne peut être anéantie (Jean 10:35) ainsi qu’il est impossible que Dieu mente (Hébreux 6:18). Il est incroyable de constater combien de prédicateurs et de télévangélistes prêchent fortement cette « vérité ». Qui les inspire ?

Voici une liste de faux enseignements pratiqués dans les assemblées et qui pourraient en toucher plusieurs. Regardons les exemples que Paul donne. Dans Timothée 4:1 : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. » Ensuite, il nous donne un exemple de leur hérésie : « Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces » (1 Timothée 4:3). Plusieurs cultes et groupes pseudo-chrétiens sont tombés dans ces trappes où l’on empêchait aux officiants, ou prêtres de se marier et/ou de manger certaines viandes spécifiquement créées par Dieu pour être prises avec action de grâce.

Dans 1 Timothée 4:4 : « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. » Et dans Genèse 9:3-4 : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est à dire son sang. » Toutes ces choses ont été créées par Dieu et c’était très bon (Genèse 1:31) lorsque utilisé avec action de grâces. Le point majeur de ce passage est que nous devons nous garder de la pratique des faux maîtres, qui imposent leur piété aux autres, et nous en tenir à la vérité biblique en nous fiant à Dieu, parce qu’il y a une pénalité à l’incrédulité.

Dans Jude 1:5-6, l’apôtre nous dit : « Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas. » Ce beau passage nous indique clairement ce qui est arrivé à ceux qui refusèrent de réagir positivement aux bénédictions providentielles. La nation d’Israël fut continuellement témoin de fabuleux miracles et de jugements public très précis, avant que Dieu envoyât les douze espions pour rendre un témoignage de la Terre Promise qu’Il leur donnerait par la suite.

Autre exemple, l’institution de la Pâque était un merveilleux événement où Dieu démontra le plan de salut à ceux qui obéiraient et un jugement sévère à ceux qui refuseraient. L’exode d’Égypte était unique pour Israël. Non seulement Dieu a enrichi le peuple, mais Il a également fait montre de Sa grande puissance en séparant la Mer Rouge et en provoquant la destruction de l’armée de Pharaon. Tous en Israël l’ont vu et ont fait l’expérience de la puissance de Dieu. Sur le chemin menant au Mont Sinaï, l’eau amère de Mériba fut rendue potable malgré leurs plaintes. Le miracle de la manne leur fut donné pendant quarante ans dans le désert et l’eau du rocher leur fut donnée à boire. La grâce et la miséricorde de Dieu étaient partout. Même lorsque la nation arriva à la montagne sainte pour recevoir la Loi, que fit la nation lorsque Moise fut parti ? Ils se sont fait un veau d’or. Des milliers ont péri à cause de leur incrédulité.

Apparemment, la nation n’avait pas appris sa leçon, même après avoir donné, construit et dédié le tabernacle à l’adoration. Après tout cela, Moise avait envoyé douze espions pour observer le pays que Dieu voulait leur donner. Lorsque dix des espions ont rendu une piètre évaluation du pays, Dieu les a condamnés à mourir dans le désert au fil des quarante ans suivants, alors qu’ils étaient à peine à quelques semaines de sa frontière. Dans Nombres 14:29-31, nous lisons : « Vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Mais j’y ferai entrer vos petits enfants, dont vous avez dit qu’ils y seraient une proie ; et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. » Oui : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).