D.464 – Les conséquences du compromis

Par Joseph Sakala

Dans 2 Chroniques 19:1-3, nous lisons que : « Josaphat, roi de Juda, revint sain et sauf dans sa maison, à Jérusalem. Mais Jéhu, fils de Hanani, le Voyant, sortit au-devant du roi Josaphat, et lui dit : Est-ce le méchant qu’il faut aider ? Sont-ce les ennemis de l’Éternel que tu aimes ? À cause de cela, l’Éternel est irrité contre toi. Mais il s’est trouvé de bonnes choses en toi, car tu as ôté du pays les emblèmes d’Ashéra, et tu as appliqué ton cœur à rechercher Dieu. » Josaphat était un roi dévot de Juda qui craignait Dieu et Le servait fidèlement. Mais il a fait l’erreur tragique de faire une alliance avec Achab, le roi impie d’Israël, pour combattre contre la Syrie, leur ennemi commun. Après tout, il raisonna que lui et Achab étaient « frères », descendants d’Abraham, alors ils pouvaient bien s’unir pour combattre les Syriens.

Malgré que Dieu continua de bénir Josaphat durant sa vie, ce compromis avec Achab résulta en une grande tragédie dans sa famille lorsque son fils et successeur : « Joram se fut élevé sur le royaume de son père, et s’y fut fortifié, il fit mourir par l’épée tous ses frères, et quelques-uns aussi des chefs d’Israël. Joram était âgé de trente-deux ans, quand il devint roi, et il régna huit ans à Jérusalem. Il marcha dans la voie des rois d’Israël, comme avait fait la maison d’Achab ; car la fille d’Achab était sa femme, et il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. Toutefois, l’Éternel, à cause de l’alliance qu’il avait traitée avec David, ne voulut pas détruire la maison de David, selon qu’il avait dit qu’il lui donnerait une lampe, à lui et à ses fils, pour toujours » (2 Chroniques 21:4-7).

Le chemin du compromis finit éventuellement dans un précipice, surtout quand il nuit à l’intégrité de la Parole de Dieu et Son Évangile du salut. Le principe éternel pour les chrétiens d’aujourd’hui nous est donné par Paul, lorsqu’il a dit : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai. Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:14-18).

Cet avertissement précieux est aussi nécessaire de nos jours, sinon encore plus, qu’il l’était du temps de Paul. Le compromis spirituel et moral est devenu contagieux dans le domaine religieux de nos jours. Nous le voyons constamment dans les doctrines et les pratiques de beaucoup de congrégations dites « chrétiennes » et autres. Pourtant, Dieu nous avertit que ce comportement est voué à une tragédie imminente et des conséquences qui sont certaines sur notre génération. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (vs 17-18). Donc, les leçons sont là, c’est à nous de les mettre en pratique.

Dans Matthieu 9:10-13, nous lisons : « Et voici, Jésus étant à table dans la maison de Matthieu, beaucoup de péagers et de gens de mauvaise vie vinrent, et se mirent à table avec Jésus et ses disciples. Les pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs. » Jésus demandait de tous ceux qui voulaient être Ses disciples : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30).

Le mot clé pour devenir un chrétien est « apprendre » afin de pouvoir utiliser cette connaissance au service de Dieu. Jésus insistait sur le point que Dieu n’avait aucun intérêt pour les offrandes des animaux donnés comme tels en sacrifices dans les rituels, mais Il tenait plutôt en compte la compréhension de ce que ces sacrifices représentaient. Dieu est beaucoup plus intéressé par l’amour, la foi et la motivation derrière un cœur repentant. Jésus a référé Son auditoire aux Saintes Écritures dans lesquelles Dieu dit : « Car c’est la piété que j’aime et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Osée 6:6). C’est la plus importante et la plus difficile leçon fondamentale à apprendre par une personne recherchant le pardon et le salut. Il y en a sûrement plusieurs autres, souvent très difficiles, même pour un chrétien croyant et sincère.

Paul nous en cite une qu’il a apprise avec beaucoup de peine. « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Une autre leçon difficile mais vitale est celle du leadership dans l’humilité chrétienne. « C’est pourquoi, ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en évidence les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs ; et alors Dieu donnera à chacun sa louange. Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:5-7).

Même notre Seigneur Jésus, dans Son humanité parfaite, avait des leçons à apprendre. « Bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:8-9). Finalement, en ayant appris toutes ces leçons, il ne faut surtout pas les oublier. À son jeune évangéliste, Paul lui rappelle : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:14-17).

On doit devenir avant tout, saint pour Dieu. L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick, saint Barthélemy et j’en passe. Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints bien connus du monde et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » afin de reconnaître ceux qu’elle appelle « saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion tout au long des siècles et, en 1983, le Pape Jean-Paul II a établi un changement majeur dans la sélection, qui inclut normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de sa doctrine. Et en plus, s’ajoute l’évidence d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé a restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes concernant ce ministre, maintenant directement liées aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort vers l’an 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple décapité par Claudius II, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr. Donc, la Saint-Valentin est devenue la grande fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est devenue maintenant internationale ? Selon l’histoire, cet homme serait né de parents britanniques riches, vers la fin du quatrième siècle. Il fut fait prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze ans d’études en théologie dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée du culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qu’on appelle aujourd’hui la « Croix celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars – que les Irlandais croient être le jour de sa mort – est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter, cependant, qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick, pourtant l’église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme « Saint Patrick » et beaucoup d’autres « saints » ont des souvenirs colorées, intéressants et souvent embellis, présentés dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale, sans histoire, d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans Sa discussion sur les saints. Dans son épître aux Éphésiens, Paul leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20).

Plus loin, dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12). Dans la Bible, les saints sont simplement les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les comités qui surveillent leurs miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant  « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle aux commandements de Dieu, vous êtes déjà reconnus comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement du temps pour étudier le Nouveau Testament afin de découvrir quel est le critère de Dieu pour devenir un chrétien, un Élu de Dieu, ainsi qu’un saint, dans le but de régner dans le Royaume de Dieu lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas lors de Son Second Avènement.

Mais avant d’en arriver là, il faut passer par le Père pour venir à Christ. Saviez-vous qu’il faut recevoir une invitation de Dieu pour être donné ensuite à Christ et faire éventuellement partie de Son Royaume ? Dans Jean 1:36-42, nous lisons : « Et voyant Jésus qui marchait, il [Jean le Baptiste] dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus. André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint). Et il l’amena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, lui dit : Tu es Simon, fils de Jona ; tu seras appelé Céphas (c’est-à-dire, Pierre). »

C’était la première parmi plusieurs invitations de Jésus à venir vers Lui. Lors d’une autre occasion, Jésus venait d’être baptisé par Jean et Il invita deux disciples potentiels à Le suivre jusqu’à Son logement. Son séjour à cet endroit fut de courte durée, car, durant Sa mission d’évangélisation, Jésus S’est vu obligé de dire : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Cependant, dans le cas de Pierre et d’André, une nuit en présence de Jésus a complètement changé leur vie. Un peu plus tard, Jésus leur a lancé une autre invitation. « Or, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Alors Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (Marc 1:16-18).

Et ces deux disciples ne sont jamais retourné chez eux. Donc, nous voyons ici l’appel du Père et, si le disciple accepte l’invitation, Dieu le donne à Jésus pour mieux Le connaître et ensuite cheminer avec Lui pour gagner d’autres disciples au salut, pendant le reste de sa vie. Dans Matthieu 24:13-14, Jésus Lui-même nous a témoigné : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Donc, Jésus nous invite d’abord à venir vers Lui avec nos fardeaux. « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30).

Et notez maintenant Sa promesse à tous ceux qui acceptent Son invitation. « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour », nous déclare Jésus, dans Jean 6:37-40. À ceux qui Lui étaient destinés, Jésus a envoyé des invitations personnelles.

Dans Luc 19:5-10, nous lisons que : « Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger. Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

En rapport avec Son ami Lazare, mort déjà depuis quatre jours, Jésus répondit à sa sœur : « Ne t’ai je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:40-45). Car même la mort ne pouvait l’empêcher d’accepter Son appel.

Il y a eu d’autres invitations de la part de Jésus suivies de promesses gracieuses à ceux qui venaient, mais notez spécialement la dernière invitation de Jésus dans la Bible : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Cependant, malgré toutes ces promesses qui nous sont destinées, il faut s’attendre à certaines incertitudes qui vont former notre caractère durant notre vie.

Peu de temps avant Sa mort, Jésus explique à Ses disciples Son départ vers le ciel. Dans Jean 14:2-7, Jésus déclare : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

Plusieurs fois dans notre vie, nous rencontrons des incertitudes, de l’opposition et même du doute. Quand cela arrive, il serait bon de reconnaître que ceux qui vivaient avec Christ, lorsqu’Il était sur la terre, faisaient face aux mêmes hésitations. Ses réponses et Ses assurances à Ses disciples, dans Jean 14, nous sont aussi destinées. « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi, » nous dit Jésus, dans Jean 14:1. C’est un commandement qui pourrait être interprété ainsi : « Cessez d’être troublés ». La solution : « croyez en Dieu, croyez aussi en moi ». Nous croyons que Dieu peut nous amener les solutions à tous nos troubles. Pourquoi ? Parce que Christ est Dieu ! Il est la solution ! Le croyons-nous ? Quand Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » dans Jean 14:6, Le croyons-nous vraiment ? Car Jésus est la seule solution et personne ne peut venir au Père sans passer par Lui.

Jésus nous déclare que : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4). Peu importe ce qui nous arrive, notre destin est assuré, car Jésus nous a promis une place dans la maison de Son Père. Parce qu’Il est la vérité. « Pierre lui dit : Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi. Jésus lui répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité je te le dis, le coq ne chantera point que tu ne m’aies renié trois fois » (Jean 13:37-38). C’était des paroles dures à entendre de la part du Seigneur, mais elles étaient vraies.

Voici une autre vérité prononcée par Jésus. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils », nous confirme Jésus, dans Jean 14:10-13. Les paroles et les pensées qui ne concordent pas avec Jésus ne peuvent pas être la vérité ; ça, vous pouvez en être certain. Alors, les pasteurs qui enseignent n’importe quel compromis pour garder leurs brebis auront des comptes à rendre à Jésus lors du jugement.

Jésus est la vie ! Donc, en parlant de Sa mort incontestable : « Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant ; mais tu me suivras dans la suite » (Jean 13:36). Par ces paroles, Jésus leur indiquait leur propre persécution ainsi que leur martyre pour Jésus. Mais Jésus les rassure en déclarant : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Alors, soyez sans crainte car : « ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils », nous confirme Jésus, dans Jean 14:13.

Chaque chrétien doit cependant faire le test, à savoir ce qui est avantageux pour lui. Regardons ce que Paul nous déclare dans 1 Corinthiens 6:12-15 : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Or Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera aussi par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Nullement ! » Les chrétiens sont sauvés par la grâce divine et non par les œuvres. Alors, dans un sens, ils sont libres de faire ce qui leur plaît. Le chrétien doit néanmoins vivre sous une loi supérieure, la loi de l’amour, cherchant à plaire et à honorer notre Sauveur et Seigneur.

Alors, quand il est question de décider si une façon d’agir est bonne ou mauvaise, la décision doit toujours être fondée sur l’impact qu’elle aura sur Christ. Est-ce qu’elle aide ou nuit à édifier le croyant ? Est-ce que notre décision honore notre Seigneur ou cause un jugement contre Sa vérité ? Par exemple, Paul avait conclu qu’il ne pouvait pas être amené sous la puissance ou le pouvoir d’une pratique, comme les excès de boisson, fumer ou gager, qui pourrait limiter le pouvoir de Dieu sur ses agissements et ses décisions. Dans un autre passage biblique, Paul déclare : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui » (1 Corinthiens 10:23-24). Ainsi, rien n’est profitable pour le chrétien qui n’édifie pas spirituellement, soit lui-même ou bien un autre.

Dans un autre domaine, Paul a affirmé ceci : « Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve » (Romains 14:14-22).

Le véritable test de ce qui peut être profitable pour le chrétien, c’est d’appliquer par le croyant ce qui peut faire avancer le but de Dieu et notre Sauveur Jésus chez le non converti, afin de l’aider à prendre de bonnes décisions sur des sujets qui pourraient lui apparaître douteux. Nous savons tout ce que le compromis peut faire dans la vie du converti. Lisez simplement deux récits par Jésus, l’un pour nous instruire sur ce que l’Église de Philadelphie recevra comme protection, durant la grande tribulation, et ce que l’Église de Laodicée aura à subir durant la même tribulation. À chacun son choix personnel.

 




D.463 – Des vérités dont on ne peut se passer

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 2:19-24, l’apôtre nous informe : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite ? Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. » Il y a plusieurs choses dans la vie dont l’on pourrait bien se passer, mais il y en a au moins sept dont un véritable chrétien ne peut simplement pas se passer. Ce sont :

Le Seigneur Jésus Christ. En parlant des nations païennes avant Christ, Paul déclare : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps » (Éphésiens 2:12-16).

Le sang versé de Christ. « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:22-26).

À cela, l’apôtre Pierre ajoute : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

La vie sans péché de Christ. Jésus a été tenté en toutes choses comme nous. Alors, dans Hébreux 4:14-16, nous pouvons lire : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus pouvait donc mourir pour la rémission de nos péchés.

La foi en Christ. Il est écrit, dans Hébreux 11:6 : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

La foi par les œuvres. Nous savons que nous sommes sauvés par la foi et que c’est un don de Dieu. Mais, dans Jacques 2:20, nous apprenons également : « Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » Oui, nous sommes sauvés par la foi, mais pas seulement par la foi, par les œuvres de la foi aussi.

La véritable sanctification. Dans Hébreux 12:14-16, Paul nous exhorte à :  « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse. » La foi incontestable en Christ nous fournit Sa sainteté et génère en nous une sanctification convenable.

Le châtiment divin. Tout péché non confessé dans la vie du chrétien doit recevoir un châtiment par le Père. « Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:7-8). Sans la foi dans le Seigneur, nous ne possédons rien qui aurait une valeur éternelle, mais avec Lui, nous possédons tout. « Que personne donc ne mette sa gloire dans les hommes, car toutes choses sont à vous ; soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir ; toutes choses sont à vous, et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu » (1 Corinthiens 3:21-23).

Daniel aussi est devenu ministre durant sa captivité. Dans Daniel 6:1-3, il est écrit : « Il plut à Darius d’établir sur le royaume cent vingt satrapes, qui devaient être répartis dans tout le royaume, et au-dessus d’eux trois ministres, au nombre desquels était Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et que le roi ne souffrît aucun dommage. Or Daniel surpassait les ministres et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un esprit extraordinaire ; et le roi pensait à l’établir sur tout le royaume. » Très peu de gens réalisent que le prophète Daniel fut le premier-ministre du grand Empire médo-perse, directement sous Darius. En araméen, le titre était « Gouverneur ».

Peu importe, Daniel était un Hébreu plutôt qu’un Perse ou un Babylonien, et il s’attira bientôt l’envie et le ressentiment des autres ministres et princes du royaume. Il n’y avait aucun scandale ou corruption portant sur son caractère ou ses activités, comme les politiciens d’aujourd’hui ; la seule accusation qu’on a pu porter contre lui fut qu’il était trop religieux pour eux, adorant ouvertement le Dieu de la création au lieu des dieux païens. Dans Daniel 6:4, nous lisons : « Et les ministres et les satrapes cherchaient une occasion d’accuser Daniel, au sujet des affaires du royaume ; mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune malversation, car il était fidèle ; et il ne se trouvait en lui ni faute ni malversation. » Ils n’arrivaient pas à monter un dossier incriminant contre Daniel, comme le font les organisations de renseignement des temps modernes vis-à-vis les politiciens.

Alors, dans Daniel 6:5-7 : « Ces hommes dirent donc : Nous ne trouverons point d’occasion contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions contre lui dans la loi de son Dieu. Alors ces ministres et ces satrapes se rendirent en tumulte auprès du roi, et lui parlèrent ainsi : Roi Darius, vis éternellement ! Tous les chefs du royaume, les préfets, les satrapes, les conseillers et les gouverneurs sont d’avis d’établir une ordonnance royale et une défense expresse, portant que quiconque adressera une requête à quelque dieu ou à quelque homme pendant trente jours, excepté à toi, ô roi ! sera jeté dans la fosse aux lions. Maintenant, ô roi ! confirme la défense, et mets-la par écrit, afin qu’il n’y soit rien changé, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable. C’est pourquoi le roi Darius écrivit le décret et la défense. »

Et quand Daniel eut appris que le décret était écrit, il entra dans sa maison et, les fenêtres de sa chambre étant ouvertes du côté de Jérusalem, il se mettait trois fois le jour à genoux et il priait, et il célébrait son Dieu comme auparavant. « Alors ces hommes accoururent en tumulte, et trouvèrent Daniel priant et faisant des supplications à son Dieu. Puis ils s’approchèrent du roi, et lui dirent au sujet de la défense royale : N’as-tu pas rendu par écrit une défense, portant que tout homme qui adresserait une requête à quelque dieu ou à quelque homme pendant trente jours, excepté à toi, ô roi ! serait jeté dans la fosse aux lions ? Le roi répondit et dit : La chose est certaine, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable » (Daniel 6:11-12).

Alors, ils répondirent et dirent au roi : « Daniel, qui est l’un des captifs de Juda, n’a eu aucun égard pour toi, ô roi ! ni pour la défense que tu as écrite ; mais, trois fois le jour, il fait sa prière à son Dieu. » Le roi, ayant entendu cela, en eut un grand déplaisir ; il prit à cœur de délivrer Daniel et, jusqu’au coucher du soleil, il travailla à le sauver. Mais cause perdue, car ces hommes se rendirent en tumulte vers le roi et lui dirent : « Sache, ô roi ! que c’est la loi des Mèdes et des Perses que toute défense ou tout décret confirmé par le roi ne se doit point changer. » Donc, Daniel fut accusé par une loi que Darius avait lui-même signée.

« Alors le roi commanda qu’on amenât Daniel, et qu’on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers sans cesse, te délivrer lui-même ! » (Daniel 6:16). Et on apporta une pierre qui fut mise sur l’ouverture de la fosse et le roi la scella de son anneau et de l’anneau de ses grands afin que rien ne fût changé à l’égard de Daniel. Alors, le roi rentra dans son palais et il passa la nuit sans manger ; il ne fit point venir de femmes auprès de lui et il ne put point dormir.

« Puis le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et alla en toute hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal » (Daniel 6:19-22). Alors, le roi fut extrêmement réjoui et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu. Il fut sauvé par les œuvres de sa foi.

Et sur l’ordre du roi, ces hommes qui avaient accusé Daniel furent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; mais avant qu’ils eussent atteint le sol de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leurs os. Alors, le roi Darius écrivit à tous les peuples, nations et langues, qui habitent sur toute la terre: « Que votre paix soit multipliée ! De par moi il est ordonné que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur devant le Dieu de Daniel. Car c’est le Dieu vivant et Il demeure éternellement ; Son royaume ne sera point détruit et Sa domination durera jusqu’à la fin. Il sauve et il délivre ; Il fait des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre ; c’est Lui qui a délivré Daniel de la griffe des lions. Et ce Daniel prospéra sous le règne de Darius et sous le règne de Cyrus, roi de Perse.

Voilà la raison pourquoi Paul enseigna à Timothée de prier pour ceux qui nous dirigent, afin que nous puissions vivre en paix. « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:1-6).

Et parce que, de plus en plus, le peuple de Dieu aura besoin d’être protégé par Dieu, n’oublions jamais Sa promesse ouverte à Ses saints : « Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme [et la femme] qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » (Psaume 34:7-10). Je me demande combien de personnes croient vraiment à cette promesse ? Si oui, pourquoi Jésus a-t-Il posé la question à savoir s’Il trouverait la foi sur la terre lorsqu’Il reviendrait ? Jésus ne parlait pas du monde quand Il a posé la question, mais le monde d’à présent séduit de plus en plus les Laodicéens tièdes.

Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, la plupart des chrétiens n’arrivent que très peu à apprécier qu’ils soient intimement impliqués dans nos vies. Hébreux 1:14 nous affirme : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Très peu de gens réalisent qu’ils sont protégés par les anges qui les délivrent dans les moments de danger. « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Psaume 91:11-12). Les anges sont parfois appelés à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! » (Psaume 35:4-6).

Saviez-vous que les anges sont intéressés de manière intense dans le processus de salut et de croissance spirituelle des croyants ? L’apôtre Pierre nous déclare que : « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé [aux prophètes] que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. » (1 Pierre 1:11-12).

« Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 4:9. « N’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir, » nous confirme Paul, dans Hébreux 13:2. Mais lors de votre conversion à Christ : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel », nous affirme Paul, dans Hébreux 12:22-24.

Les anges sont des êtres d’une puissance suprême et pleins de sagesse. Dans  2 Rois 19:32-35, nous lisons : « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. »

Les anges ne sont pas omnipotents, omniprésents ou omniscients, car, comme nous, ils ont été créés par Dieu pour Le servir. Alors : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! » (Psaumes 103:20). Lors de l’avènement de Jésus, quand le Royaume sera établi, nous pourrons les remercier pour tous les magnifiques services qu’ils nous ont rendus sur la terre. Nous allons également nous rappeler vivement que l’Éternel règne à jamais. « C’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri. Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse » (Psaumes 9:7-10).

Le monde ancien passera éventuellement. La loi de l’entropie nous assure, en effet, que tout s’atrophie et meurt. Les scientifiques athées ont même calculé que les protons desquels la matière est composée vont éventuellement se désagréger. Même la Bible nous assure que tout passera dans le feu de la géhenne. « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais Tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et Tes années ne finiront point » (Hébreux 1:9-12).

Dieu Lui-même est éternel. « Caches-tu ta face ? ils sont éperdus ; retires-tu leur souffle ? ils expirent, et retournent en leur poussière. Envoies-tu ton esprit ? ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre. Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! » (Psaume 104:29-31). « Son nom subsistera toujours ; son nom se propagera tant que luira le soleil ; on invoquera son nom pour bénir ; toutes les nations le diront heureux. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » déclare avec joie David, dans Psaume 72:17-19. Cela veut dire que : « L’abondance et la richesse seront dans sa maison, et sa justice subsiste à toujours. La lumière se lève dans les ténèbres pour l’homme droit ; il est compatissant, miséricordieux et juste » (Psaume 112:3-4).

Si la justice parfaite de Dieu durera à tout jamais, Sa grande miséricorde devra durer éternellement, donc nous serons continuellement à Lui déclarer merci dans les âges à venir. Cela nous est confirmé par l’apôtre Pierre, lorsqu’il nous dit : « Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:24-25). Et puisque Dieu est éternel, nous serons immortels, puisque Dieu nous déclare : « J’ai une fois juré par ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi » (Psaume 89:36-37).

L’apôtre Jean nous certifie que : « le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17).  Nous demeurerons dans le Royaume que Jésus viendra établir ici-bas. Regardons ce que David a demandé à Dieu : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher » (Psaume 27:4-5). David est confiant que, dans la demeure de Dieu, il trouvera la sécurité de sa vie et la sûreté de son but. C’est là que David trouvera la beauté du Seigneur et s’instruira des instructions de Dieu. Psaume 90:16-17 nous dit : « Que ton œuvre se montre à tes serviteurs, et ta gloire sur leurs enfants ! Et que la bienveillance de l’Éternel notre Dieu soit sur nous ! Affermis pour nous l’œuvre de nos mains ; oui, affermis l’œuvre de nos mains. »

Voici l’instruction que donne Salomon à son fils au sujet de Dieu : « Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers conduisent à la paix. Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, et agencé les cieux par l’intelligence. C’est par sa science que les abîmes s’ouvrent, et que les nuées distillent la rosée. Mon fils, qu’elles ne s’écartent point de devant tes yeux ; garde la sagesse et la prudence, et elles seront la vie de ton âme, et un ornement à ton cou. Alors tu marcheras en assurance par ton chemin, et ton pied ne heurtera point. Si tu te couches, tu n’auras point de frayeur ; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux » (Proverbes 3:17-24).

Les descriptions des demeures de Dieu sont souvent données en termes militaires. David était un guerrier. Dans le Nouveau Testament, le chrétien est souvent comparé à un soldat. Alors, il est certainement bienséant que les Écritures soient pleines d’images de protection et de délivrance. Le Dieu du salut nous cache des yeux de l’ennemi. Alors, David lui demande : « Rends admirables tes bontés, ô toi, dont la droite délivre de leurs adversaires ceux qui se retirent vers toi ! Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! Ils ferment leur cœur endurci ; leur bouche parle avec fierté » (Psaume 17:7-10). « Et maintenant ma tête s’élèvera au-dessus de mes ennemis qui sont autour de moi ; j’offrirai dans son tabernacle des sacrifices de cris de joie ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel, » nous déclare David, dans Psaume 27:6.

Aujourd’hui, le saint désespéré n’a besoin que de s’enfermer dans un lieu secret pour être en contact avec Dieu et Son pavillon de protection, dans Son tabernacle secret. « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! Mon cœur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je cherche ta face, ô Éternel ! Ne me cache pas ta face ! Ne rejette pas ton serviteur dans ton courroux ! Tu as été mon aide ; ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! » Lui crie David, dans Psaume 27:7-9. Les prières de David étaient urgentes, demandant avec intensité la délivrance de Dieu pour le protéger des circonstances qui menaçaient sa vie. Malgré qu’il ne soit pas nécessaire de prier tout haut, il semble y avoir chez David un pattern consistant, dans ses prières, à crier pour avoir de l’aide dans les moments désespérés. En voici quelques exemples. « Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) » (Psaume 3:5). Dans Psaume 27:7, David Lui demande : « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! » Décidément : « Je crie, de ma voix, à l’Éternel ; de ma voix, je supplie l’Éternel. Je répands devant lui ma plainte ; j’expose ma détresse en sa présence » (Psaume 142:2). Peut-être que le besoin était si grand que David criait simplement sa plainte. Possiblement, l’urgence de la situation était si immédiate que toute retenue était oblitérée. Probablement, lorsque nous utilisons nos voix dans nos prières, que plus de sentiments s’impliquent dans nos méditations. Quelques soient les circonstances, les Écritures semblent indiquer notre besoin de crier nos plaintes.

Regardons ensemble l’histoire de cette veuve, dans Luc 18:2-8 : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et lui disait : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie d’égard pour personne ; néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne toujours me rompre la tête. Et le Seigneur dit : Écoutez ce que dit ce juge injuste. Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Et que dire : « Si l’un de vous avait un ami qui vînt le trouver à minuit, et qui lui dît : Mon ami, prête-moi trois pains ; car un de mes amis qui est en voyage est survenu chez moi, et je n’ai rien à lui présenter ; et que cet homme, qui est dans sa maison, lui répondît : Ne m’importune pas, ma porte est fermée, et mes enfants sont avec moi au lit ; je ne saurais me lever pour t’en donner. Je vous dis, que quand même il ne se lèverait pas pour lui en donner parce qu’il est son ami, il se lèverait à cause de son importunité, et lui en donnerait autant qu’il en aurait besoin. Moi aussi, je vous dis : Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte » (Luc 11:5-10).

Deux paraboles classiques pour nous encourager à insister et à persister dans nos prières devant le Seigneur. Même quand chacune de nos ressources à notre disposition nous manque et lorsque nos plus proches nous abandonnent, Dieu nous promet : « Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées que tu ne connais pas. Car ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, touchant les maisons de cette ville et les maisons des rois de Juda, qui seront renversées par les terrasses et par l’épée, quand on ira combattre les Caldéens et qu’elles seront remplies des cadavres des hommes que je frapperai dans ma colère et dans ma fureur, et à cause de toute la méchanceté desquels je cacherai ma face à cette ville : voici, je leur donnerai la guérison et la santé ; je les guérirai, je leur découvrirai une abondance de paix et de vérité ; Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël ; et je les rétablirai comme auparavant. Et je les nettoierai de toute iniquité qu’ils ont commise contre moi ; je pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils ont péché et se sont révoltés contre moi » (Jérémie 33:3-8).




D.462 – Un trésor merveilleux

Par Joseph Sakala

Lorsque j’étais au collège, un professeur nous encourageait à prendre des cours de musique pour développer nos talents. J’ai alors tenté de découvrir si j’avais le don de jouer de la trompette. Après quelques cours, j’ai découvert qu’il me manquait quelque chose. C’était le don de la musique. Je n’avais tout simplement pas le don de vraiment connaître la musique, ni ressentir son effet bénéfique. La vie de plusieurs personnes est un peu comme mon expérience avec la musique. Ils se débrouillent assez bien pour accomplir des activités traditionnelles durant leur carrière et parfois une activité qui soit inspirée par un don particulier. Cependant, parmi ces dons, aucun n’est plus précieux que le merveilleux don du Saint-Esprit.

L’Esprit de Dieu accorde aux humains une perspective spéciale afin de pouvoir agir d’une façon bien différente de ceux qui les côtoient et qui agissent uniquement selon leur nature humaine. Car : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Mais plusieurs non convertis vous diront qu’ils possèdent déjà ces attributs. Alors, qu’y a-t-il de si spécial avec cet Esprit ? Il est important de comprendre que le fruit de l’esprit n’est pas simplement un accomplissement mécanique de ces merveilleuses qualités. Ce n’est pas simplement une sensation émotionnelle, c’est : « La paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, [et qui] gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). C’est de cette paix intérieure que toutes ces belles qualités découlent.

Cette paix est elle-même un cadeau de Dieu. Le Jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit sur les disciples de Jésus, ils se sont mis à prêcher à Jérusalem aux gens qui ont assisté au spectacle. « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:37-39). Notez qu’il fallait se faire baptiser au nom de Jésus-Christ pour recevoir le Saint-Esprit. Est-ce que cela contredit les Paroles de Jésus, dans Matthieu 28:19, où Il dit à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ?. Pas du tout ! Pierre venait de confirmer que le Père, le Fils et le Saint-Esprit étaient dès le début une seule et unique Personne. Et cette connaissance lui venait du Saint-Esprit.

C’est Dieu Lui-même qui accorde ce don à ceux qui se convertissent à Christ. La conversion réelle, c’est de se repentir de ses péchés. Le « repentir » humain est simplement une manifestation faisant souvent suite au fait de se faire prendre. Mais le véritable repentir consiste à vouloir changer notre comportement en nous détournant de notre façon antérieure de vivre pour ensuite vivre selon les instructions de Dieu. En apprenant à vivre selon la voie de Dieu par l’étude de la Bible, de la prière et de la méditation, nous apprenons également à faire les accommodations indispensables à notre façon de vivre. Les chrétiens modifient progressivement leur comportement pour produire les beaux fruits dont nous sommes capables par la puissance du Saint-Esprit en nous. Seul Dieu peut nous donner ces dons pour nous distinguer des autres.

Nous apprenons aussi qu’il y a une diversité de dons qui nous viennent du même Esprit (1 Corinthiens 12:4). Il est intéressant de noter que tous ne reçoivent pas les mêmes dons. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11).

Tous ces dons sont magnifiques quand ils sont utilisés dans l’humilité et dans l’amour pour les autres. J’aime entendre chanter, mais, à l’occasion, la façon dont l’artiste interprète sa chanson m’émeut aux larmes. C’est que cette personne, ayant déjà le talent, a su le développer au point d’être placée à part, comme un trésor pour son auditoire. Nous aussi pouvons devenir un tel trésor pour Dieu quand Il nous appelle à faire Son œuvre et que nous Lui obéissons en nous engageant à Le servir avec amour et fidélité. En nous instruisant dans la Bible d’une manière régulière, nous découvrons notre destin ultime ainsi que l’avenir extraordinaire que Dieu a préparé pour nous. Tout cela nous est révélé dans la Parole de Dieu.

L’apôtre Paul a déclaré ceci, au sujet de sa compréhension du plan de Dieu pour l’humanité : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). N’oublions pas qu’au moment où Paul a écrit ceci, les Évangiles de Mathieu, Marc, Luc et Jean n’étaient pas complétés comme nous avons le bonheur de les avoir présentement dans nos Bibles. Et Paul, qui prêchait aux Galates, était inquiet à cause de certains prédicateurs qui enseignaient déjà autre chose et que quelques-uns de la congrégation acceptaient ces erreurs. Donc, Paul leur dit : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile » (Galates 1:6).

Pourtant, dans sa lettre aux Galates, l’apôtre les salue ainsi : « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ, et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts ; et tous les frères qui sont avec moi, aux Églises de Galatie. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Galates 1:1-5). Paul était très ferme dans l’évaluation de ces faux évangélistes en disant : « Non qu’il y en ait un autre [évangile], mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:7-9).

Les télévangélistes, qui prêchent à peu près n’importe quoi comme évangile pour se fonder des troupeaux afin de s’enrichir, devraient méditer fortement ces versets, car ils auront sûrement des comptes à rendre, un jour, à Dieu pour justifier leurs comportements. « Anathème » veut dire « destiné au feu de la Géhenne », pour ceux qui prêchent un autre évangile que celui de Jésus. Les évangiles de ces hommes sont destinés à glorifier le prédicateur, tout en dégradant Dieu. Malheur à ceux qui attirent leurs prosélytes avec des mots comme « vous êtes des dieux » ou « vous serez comme Dieu ». Dans la Famille de Dieu, nous serons les Enfants de Dieu et non comme Dieu !

Satan a utilisé ce petit jeu avec Adam et Ève, dans Genèse 3:5-6, en leur disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Les deux devenaient automatiquement coupables du péché de désobéissance envers Dieu alors qu’ils connaissaient fort bien les instructions de Dieu lorsque : « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17).

Paul, au contraire, prêchait de façon à ce que chaque personne comprenne sa culpabilité en tant que pécheur, dépendant entièrement du sacrifice de Jésus sur la croix pour effacer le péché afin d’être sauvé. Et cela, Paul ne l’a pas reçu par un homme, mais par la révélation même de Jésus. « Mais je ne me mets en peine de rien [nous dit Paul], et ma vie ne m’est point précieuse, pourvu que j’achève avec joie ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, pour annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20:24). Il n’y avait aucune tradition dans l’enseignement de Paul, mais simplement la pure vérité reçue de Jésus notre Sauveur.

Voilà pourquoi Paul, en écrivant aux Philippiens, leur déclare : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:8-9). Nos vies sont entourées d’impiété et demandent souvent que nous vidions nos esprits jusqu’à l’épuisement. Prenons quelques instants pour réfléchir à cet inventaire de pensées puissantes.

La vérité littérale. Celle qui n’est pas cachée. Sur ce que Jésus a dit de Lui-même : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:5-9). Sur la Parole de Dieu. Jésus a déclaré ceci, dans Sa dernière prière au Père, au sujet de Ses disciples : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:16-17). Et, dans Psaume 119:11, David affirme : « J’ai serré Ta Parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. »

Sur l’honnêteté. Dans 1 Timothée 2:1-2, Paul déclare : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. » Et, au sujet des pasteurs, dans 1 Timothée 3:4-7, Paul dit : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. » Et, dans 1 Timothée 3:8-10, Paul déclare : « Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche. »

Sur la justice et la droiture. Proverbes 10:31-32 nous confirme que : « La bouche du juste produira la sagesse ; mais la langue perverse sera retranchée. Les lèvres du juste connaissent ce qui est agréable ; mais la bouche des méchants n’est que perversité. » Des paroles de sagesse pour ceux qui veulent suivre Christ.

Sur la Pureté morale. L’apôtre Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu » (1 Jean 3:2-6).

Sur la beauté et notre espoir. Dans Luc 12:27-31, Jésus réaffirme : « Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. »

Sur les bonnes nouvelles. Cela prend beaucoup de discipline, car il y a énormément plus de mauvaises nouvelles que de bonnes dans le monde. Les chrétiens sont encouragés à faire continuellement un inventaire des bonnes. Proverbes 25:25 nous dit : « De bonnes nouvelles apportées d’un pays éloigné, sont comme de l’eau fraîche à une personne altérée et lasse. » Ces excellentes idées devraient dominer instinctivement nos pensées et, si nous le faisons, Dieu nous promet Sa Paix dans nos vies.

Mais gardez toujours en mémoire cette vérité de Romains 5:18-21 : « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » Sûrement, le point de mire dans toute l’histoire du ministère de Christ fut Sa mort sur la croix. Jésus savait depuis les tout débuts ce qui L’attendait sur la croix. « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8).

Cependant, l’obéissance de Christ impliquait encore plus que Sa mort, car Jésus fut parfaitement obéissant durant toute Sa vie terrestre. En effet, c’est une bonne chose, car tout acte de désobéissance de Sa part aurait invalidé Sa mort sacrificielle. Les sacrifices d’animaux de l’Ancien Testament, qui préfiguraient le sacrifice ultime de Christ, devaient être d’un mâle sans défaut. « Qu’il offre un mâle sans défaut, d’entre le gros bétail, les agneaux ou les chèvres, » nous dit Lévitique 22:19. Mais même un animal parfait n’était pas suffisant pour satisfaire la justice de Dieu visant à enlever les péchés. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4).

« Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:18-21. « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Alors, l’obéissance de Christ s’est propagée, non seulement dans Sa mort, mais dans Sa vie entière sur la terre, dès Son incarnation. Regardons ce que Jésus déclare, dans Hébreux 10:6-10 : « Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi) : et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. »

En revenant d’une fête des Tabernacles, les parents de Jésus ne le voyaient plus. « Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur » (Luc 2:46-51).

Ayant rencontré un aveugle-né : « ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, Je Suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7). Notez que Jésus S’identifie comme le « Je Suis », tout comme Dieu le Père S’est présenté à Moïse, dans Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Jésus et le Père n’étaient pas deux, mais UN SEUL DIEU.

Dans Son obéissance parfaite, Jésus préparait également Sa mort. Dans Luc 22:41-44 : « Alors il s’éloigna d’eux environ d’un jet de pierre, et s’étant mis à genoux, il priait, en disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne. Et un ange lui apparut du ciel pour le fortifier. Et étant en agonie, il priait plus instamment ; et il lui vint une sueur comme des grumeaux de sang, qui tombaient sur la terre. » Dans Son obéissance, Christ nous appelle à une vie d’obéissance similaire. « C’est Lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:7-10).

Établissons une chose sur l’obéissance. Faut-il obéir à Jésus ou à la tradition des hommes ? Plusieurs personnes croient sincèrement que, pour honorer Dieu, il faut prononcer Son nom d’une certaine manière. Mais est-ce ce que les Écritures enseignent ? Pour répondre à cette question, il serait bon de se poser une autre question. Obéissons-nous à Jésus-Christ ou suivons-nous la tradition des hommes, au sujet de Jésus ? Jésus nous a mis en garde contre les faux docteurs qui enseigneraient des traditions d’hommes à la place des commandements de Dieu. Marc 7:7 nos déclare : « Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. » Jésus a aussi prédit que : « plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens»

Jésus nous a également dit que : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:21-23). Christ a aussi prédit que : « parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). Mais Christ n’a jamais averti que les hommes devaient savoir comment prononcer Son nom afin d’être sauvés. Pourquoi ? Simplement parce que cette connaissance n’était pas nécessaire.

Honorer Dieu est sûrement vital dans notre vie, mais ce qui est encore plus vital, selon David, c’est que : « Mes lèvres répandront ta louange, quand tu m’auras enseigné tes statuts. Ma langue ne parlera que de ta parole ; car tous tes commandements sont justes. » L’apôtre Jean fait cette déclaration : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:2-3). La prononciation des « Noms Sacrés » selon l’opinion d’un soi-disant érudit ne cause que de la confusion et devient la tradition des hommes, selon les Écritures. Ce n’est pas un hasard si cette tradition provient de la kabbale juive qui n’est que la continuité des Mystères de Babylone.

Alors, pourquoi autant de confusion au sujet du tétragramme YHVH ou YHWH ? Peu de temps avant l’avènement de Jésus, des Juifs dévots ont cessé d’utiliser le tétragramme simplement parce qu’ils craignaient de transgresser le troisième commandement. Lorsqu’ils lisaient le Nom de Dieu, ils utilisaient un substitut, le mot hébreu « Adonaï », qui veut dire « Seigneur ». Des centaines d’années ont passé depuis que les Juifs ont cessé d’utiliser le YHVH, alors sa prononciation précise a simplement été perdue. La plupart des érudits bibliques admettront qu’avec le passage des siècles, Dieu n’a pas jugé bon de restaurer cette connaissance à Son Église, puisque la majorité de Son peuple n’adore pas Dieu en hébreu. La Bible nous révèle le Père et le Fils par plusieurs noms dans les deux Testaments. Dieu est appelé « El » 235 fois dans l’Ancien Testament et « Élohim » plus de 2 600 fois. Le roi David L’appelle « Adonaï ».

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Pierre déclare, dans son discours d’Actes 4:10-12 : « Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous. Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pierre l’appelle lesous Christos. Et Jésus, Lui qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude, a enseigné aux apôtres de prier Dieu comme étant le Pater, le Père. Dans Matthieu 6:9, Jésus nous affirme : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne. »

Jésus appelait Son Père Abba, comme nous le voyons dans Marc 14:36. « Et il disait : Abba ! Père ! toutes choses te sont possibles ; détourne cette coupe de moi ; toutefois non pas comme je veux, mais comme tu veux. » Et alors qu’Il était sur la croix, Jésus S’adressa au Père en araméen, traduit du grec Eloï, comme nous pouvons le constater dans Marc 15:34 : « Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Tout au long de l’Écriture, le peuple de Dieu a adoré son Dieu dans sa langue maternelle et non avec un « Nom Sacré » insupportable, selon la Bible ou l’histoire. Nous devons suivre Christ et la Bible et non les traditions des hommes. Il est bibliquement incorrect de conclure qu’un chrétien doit adorer Dieu ou se sentir plus juste en L’adorant avec des syllabes en hébreu.

Nous devons recevoir Jésus par Sa Parole. Dans Psaume 119:65-68, David fait cet aveu : « Éternel, tu as fait du bien à ton serviteur, selon Ta Parole. Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole. Tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes statuts. » Le bien qui nous vient par la main du Seigneur se fait « par Sa Parole ». Intéressant de noter qu’il était cependant important pour David d’être affligé avant d’apprendre quelque chose par Dieu. Le mot hébreu anah est utilisé très souvent dans la Bible, le plus fameux prophétisant la mort de Jésus-Christ. « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé » (Esaïe 53:4).

Même si l’affliction ne vient pas nécessairement du fait qu’un individu ait désobéi, malgré que cela arrive assez souvent, le Seigneur utilise parfois cette occasion pour faire comprendre le concept de sainteté et d’obéissance, selon Sa Parole. « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:11). Trois fois, David demande au Seigneur d’apprendre de Sa Parole les principes éternels de Sa droiture. Dans Psaume 119:66, nous lisons : « Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. » Et, au verset 68 : « Tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes statuts. » Finalement, aux versets-70 et 71 : « Leur cœur est épaissi comme de la graisse ; moi, je trouve mes délices dans ta loi. Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. »

Le thème de ce message simple, c’est la passion de David d’apprendre et d’obéir à la Parole de Dieu. Aucun temps passé de l’histoire ne pouvait empêcher Sa fidélité ; aucune circonstance présente ne pourrait empêcher Ses promesses. Car : « La loi de Ta bouche m’est plus précieuse que des milliers de pièces d’or et d’argent » (Psaume 119:72), parce que la couronne de la victoire occupait constamment son esprit. Dans 1 Corinthiens 9:25-27, Paul déclare : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible. Je cours donc, non à l’aventure ; je frappe, mais non pas en l’air ; mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé. » Les anciens athlètes qui cheminaient vers la maîtrise de leur domaine se dévouaient tout entier en demeurant tempérés en toutes choses, espérant recevoir un jour la couronne de victoire. Et ces athlètes, comme d’ailleurs ceux de notre temps, étaient vénérés et adulés par leurs adorateurs.

Il y a vingt et une références à une couronne victorieuse dans le Nouveau Testament. Dans la plupart des cas, la couronne est utilisée comme la récompense incorruptible attribuée à un chrétien ou à une chrétienne, à la fin de sa course spirituelle. Dans 1 Thessaloniciens 2:19, elle contribue à la joie. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. » Elle représentera la joie du chrétien lorsqu’il rencontrera ceux qu’il a pu influencer pour Christ dans sa vie présente.

Paul a également parlé d’une couronne de justice, dans 2 Timothée 4:8, lorsqu’il a dit : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur, » déclare Paul, dans 1 Jean 3:2-3, alors que nos faiblesses et nos anciens désirs seront disparus.

L’apôtre Pierre nous a déclaré : « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4). Jean nous dit, dans Apocalypse 2:10 : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » L’apôtre Jacques, par contre, nous dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » Dans les deux cas, ce sont des couronnes éternelles.

Les quatre premières références à cette couronne victorieuse se réfèrent à la couronne portée par Christ Lui-même. Dans Jean 19:5, nous lisons : « Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines, et le manteau de pourpre. Et il [Pilate] leur dit : Voici l’homme. » Ironie merveilleuse qu’une couronne destinée à être un instrument du ridicule et de la douleur serait un jour transformée en une couronne royale de triomphe. « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:8-10).

Dans chacune des souffrances de Sa mort, Jésus a vaincu la mort, le péché et Satan lui-même, et Sa couronne d’épines est devenue une couronne de gloire éternelle pour tous Ses enfants.




D.461 – Les cœurs aveuglés

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 4:17-19, nous lisons : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. » C’est une tragédie pour une personne d’avoir les yeux aveugles, mais il est infiniment pire d’avoir un cœur aveuglé. Personne ne choisit de venir volontairement au monde aveugle. Mais l’aveuglement spirituel est le produit d’une volonté humaine.

Après que Christ eut recouvré la vue d’un homme né aveugle, les pharisiens continuèrent de refuser de croire en Lui. Alors, Jésus leur dit : « Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41). Tout comme ces anciens intellectuels, il semble vraiment que les intellectuels modernes soient aussi d’incurables aveugles.

Ils professent d’enseigner la science et la philosophie au plus haut degré, mais, spirituellement parlant, leur esprit et leur cœur souffrent d’une cécité intégrale, pour ce qui est de leur compréhension de l’Évangile du salut de Christ. Comme le disait si bien Paul : « si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Même parmi les gens religieux qui croient en Dieu comme Créateur, ils peuvent devenir aveugles lorsqu’ils sont confrontés à la vérité que le Créateur devait aussi devenir leur Sauveur. Dans 2 Corinthiens 3:14-16, nous lisons : « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté. »

Néanmoins, Jésus est venu comme la lumière, afin que ceux qui se tournent vers Lui et se convertissent au Seigneur voient leur voile ôté. Et soudainement, ils sont éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ. C’est à ce moment que Jésus Lui-même peut les instruire ainsi : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:15-20).

Il existe trois mots grecs pour traduire « gardez-vous ». Et les trois mettent beaucoup d’emphase sur un danger potentiel. Dans un monde sous le contrôle de Satan, il y a plusieurs astuces de séduction pour miner la foi et la vie du chrétien. Notre texte nous met en garde contre les faux prophètes qui paraissent être de véritables prophètes, ou enseignants, ou pasteurs, mais desquels les enseignements sont subversifs face à l’enseignement biblique. Jean nous met en garde en déclarant : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu » (1 Jean 4:1-3).

Ce sont des enseignants qui ne croient pas que Jésus était divin avant Sa naissance en chair et qu’il est venu du ciel dans le monde. Pourtant, ceux qui prêchent cela sont de Dieu. Par conséquent, ceux qui prêchent que Jésus est tout simplement né de Marie et n’est pas venu en chair du ciel, ne sont pas de Dieu. Jésus nous dit, dans Matthieu 24:11, que : « plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Christ a également mis Ses brebis en garde contre le levain des pharisiens et des saducéens, car ces sectes ont aussi leurs contreparties dans l’hypocrisie des légalistes et le scepticisme des libéraux, qui sont tous les deux destructifs en regard de la véritable foi biblique dans la vie du chrétien.

Regardons ce que Christ leur dit, dans Matthieu 16:11-14 : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. Et Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que Je Suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. » Tous ces hommes étaient nés de femmes et ne sont pas entrés dans le monde comme Jésus. Mais Jésus leur pose cette question : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (vs 15-17).

Dans notre société intellectuelle humaniste d’aujourd’hui, un avertissement nous est lancé par Paul dans Colossiens 2:8-9 : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. » C’est la seule référence biblique à la philosophie qui est comparée à de vaines tromperies. Finalement, l’apôtre Pierre nous dit : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:15-18).

Dans le contexte, ici, Pierre fait référence aux chrétiens qui ont changé ou tordu les versets bibliques à leur avantage pour rechercher l’accommodation avec les intellectuels établis dans ce monde naturel et mondain. Dans 2 Pierre 3:3-7, l’apôtre nous déclare : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Ainsi, Pierre, Jean et Christ Lui-même nous encouragent à être en garde contre ces choses.

Tenez fermes, car : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! » (Psaume 33:6-9). Plusieurs de nos évangélistes modernes ont tenté d’harmoniser la simplicité des Écritures avec la cosmogonie du Big Bang, en empruntant les concepts de l’évolution et de l’uniformité de l’histoire de la terre. Cet exercice sert rarement à tempérer les pensées des humains, mais compromet plutôt l’interprétation des Écritures en leur faisant dire ce qu’elles ne disent clairement pas. La Bible nous dévoile, dans Hébreux 11:3, que : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles. »

Cela veut dire que tout ce qui existe présentement fut simplement appelé à exister par un commandement de Dieu. Car Il parle et la chose existe ; Il commande et elle paraît. La création fut un véritable miracle. Elle ne fut pas, comme certains érudits insistent à dire, simplement une création par inadvertance des processus cosmiques agissant sur une matière éternelle. Ni une apparition graduelle, ou une disparition de matière dans un état continuel de transformation. Seule une piètre étude des Écritures, couplée à une haute croyance envers la théorie astronomique courante, pourrait interpréter Hébreux 11:3 comme l’explosion d’une quantité super dense de matière, qui existait à peine auparavant et, lorsqu’elle est apparue, a produit l’univers entier dans un Big Bang.

La Bible nous déclare en toute simplicité que tout fut créé par la puissante Parole de Dieu. Alors, notre réponse n’est pas de tordre la Parole, mais plutôt d’y croire et de louer Dieu. « Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! » (Psaume 33:8). Le Créateur de toutes choses, c’est Christ. Dans Marc 13:19-20, nous lisons que Dieu aura même permis qu’il y ait une tribulation. « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. »

En prédisant un jugement futur sur un monde non croyant, notre Seigneur Jésus a fait référence « que depuis le commencement du monde, que Dieu a créé » ne laisse aucun doute quant à Son affirmation biblique doctrinale d’une création soudaine. Dans le monde païen de Son temps, l’évolution était dominante presque partout. Les Épicuriens, par exemple, étaient des athées évolutionnistes. Les Stoïciens, les Gnostiques, les Platoniciens et d’autres furent des évolutionnistes panthéistes. Aucun des philosophes de Son temps ne croyait en un Dieu qui aurait créé toutes choses, même l’univers dans lequel ils vivaient. Cependant, Christ était le Créateur et les créationnistes scientifiques de nos jours tentent de suivre Son exemple et Son enseignement. En parlant d’Adam et Ève, Jésus avait dit : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9).

Les païens croyaient en un cosmos éternel, mais Jésus leur disait que ce cosmos avait eu un commencement et que l’homme et la femme faisaient partie de cette création. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28). Christ croyait que les deux récits de la création (Genèse 1 et 2) étaient complémentaires, et non contradictoires, car Jésus a cité les deux dans le même contexte. Dans Genèse 1:26-27, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Dans Genèse 2:21-24, nous découvrons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Il pourrait se trouver des chrétiens qui soient évolutionnistes, mais il n’y a pas d’évolution chrétienne, car Christ était un créationniste. Dieu est Créateur, et non pas « évolutionneur » !

C’est pourquoi : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même », nous confirme Jean, dans 1 Jean 2:6. L’idée de marcher comme Christ a marché pourrait être intimidante pour un chrétien. Après tout, le Fils de Dieu a marché sans jamais pécher, étant Lui-même pleinement Dieu qui a tout sacrifié afin de servir une humanité rebelle. Il nous a établi un très haut standard, rien de moins que la perfection totale, dans Son sacrifice. Cependant, alors que nous reconnaissons que nous ne serons jamais comme Christ dans la gloire : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7).

Notons plusieurs commandements spécifiques au Nouveau Testament et qui nous décrivent une telle marche. D’abord, dans Galates 5:16-18 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi, » nous déclare Paul. Et, aux versets 25 et 26, Paul ajoute : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. »

Regardons ce que Paul nous déclare, dans Romains 8:1-4 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. »

« Et vous savez que nous avons été pour chacun de vous, comme un père pour ses enfants ; vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:11-13. « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:1-4). Car nous marchons par la foi, et non par la vue.

« Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur, » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:2. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (v. 8). « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Nous saisirons toutes les opportunités pour nous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Car les temps sont mauvais. Il faut que nous marchions dans la vérité, comme nous le dit si bien Jean : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 1:4).

Les enfants de Dieu doivent également marcher dans l’honnêteté. « Afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:12. Et il le répète encore plus dans Romains 13:13 : « Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. » Cette marche sera évidente dans toutes nos bonnes œuvres. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Une telle marche victorieuse pourrait être facilement sa propre récompense, mais il y a encore plus. Notre Sauveur Jésus a déclaré à ceux qui marcheront avec Lui en vêtements blancs qu’ils en sont dignes : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges, » nous confirme Jésus, dans Apocalypse 3:5. Car souvenons-nous que la Parole : « était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:2-5).

Un grand nombre de biochimistes et d’autres scientifiques ont tenté, pendant au-delà d’un siècle, de déterminer comment la vie a pu évoluer de la non vie. Une telle recherche s’avère absurde et impossible, car le système imaginaire serait infiniment plus complexe que la machine la plus élaborée jamais inventée par l’homme. La vie ne peut venir que de la vie. Le premier humain vivant ne pouvait venir que de par une création spéciale de la part de Dieu. Notez avec quelle simplicité la Bible nous dévoile cette création. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » (Genèse 2:7). Avant de recevoir dans ses narines une respiration de vie, l’homme était toujours sans vie, mais, suite à cela, l’homme devint une âme vivante. En reconnaissance, le roi David a déclaré ceci, dans Psaume 139:14 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. »

Paul nous affirme, dans Actes 17:26-30 : « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent » s’ils veulent faire partie de la Première Résurrection.

Le Seigneur Jésus-Christ demeure toujours Celui dont Dieu : « nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa Parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:2-3). Le battement de notre cœur, la respiration de nos poumons et les atomes de notre corps sont continuellement soutenus par Lui. Si Jésus enlevait Son pouvoir un seul instant, toute vie sur la terre cesserait d’exister et toute lumière deviendrait noirceur et ténèbres. Même ceux qui Le rejettent et blasphèment Son nom Lui doivent leur existence, grâce à Son pouvoir infini.

Car, comme le Père a la vie en Lui-même, Il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en Lui-même, nous affirme Jean, dans Jean 5:26. La vie est en Jésus, Lui seul possède le pouvoir de vaincre la mort et de ressusciter les morts. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:21). « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:45. Ainsi : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:12). Donc, par la foi en Sa mort sacrificielle et Sa résurrection à la vie éternelle : « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:3-4).

Notre délivrance vient de Dieu. Comme le disait si bien David, dans Psaume 27:1 : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Ce sont des termes familiers dont la signification est souvent oubliée à cause de leur usage fréquent, mais la lumière est souvent associée à la vérité dans les Psaumes. Regardons quand même quelques Psaumes afin de nous rassurer. Dans Psaume 18:28, nous lisons : « Car c’est toi qui sauves le peuple affligé, et qui abaisses les yeux des superbes. » Et, dans Psaume 36:8-10 : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. » Et un troisième : « Envoie ta lumière et ta vérité ; qu’elles me conduisent, qu’elles m’amènent sur ta montagne sainte, vers tes tabernacles ! » (Psaume 43:3).

Mais les Psaumes nous promettent une provision de clarté. « Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:6). « Seigneur, tout mon désir est devant toi, et mon gémissement ne t’est point caché. Mon cœur palpite, ma force m’abandonne ; et la lumière de mes yeux même, je ne l’ai plus, » nous déclare Psaume 38:10-11. Et dans Psaume 112:4, nous lisons : « La lumière se lève dans les ténèbres pour l’homme droit ; il est compatissant, miséricordieux et juste. » Nous avons même une faveur avec Dieu, comme dans Psaume 4:6-9 : « Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en l’Éternel. Plusieurs disent : Qui nous fera voir du bien ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel ! Tu as mis dans mon cœur plus de joie, qu’ils n’en ont quand leur blé et leur vin sont abondants. Je me coucherai, je m’endormirai aussi en paix ; car toi seul, ô Éternel, tu me fais reposer en assurance. »

Ce Psaume est un chant de joie sur la délivrance merveilleuse de Dieu et s’étend sur la plus grande application possible. Le Seigneur nous fournit la vérité pendant que nous fouillons Sa Parole. Parfois Sa Vérité nous saute aux yeux et dans le cœur quand nous en avons le plus besoin. Il nous fournit la clarté et la compréhension. C’est le ministère premier du Saint-Esprit envers nous. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Et qui peut ignorer la faveur que nous recevons dans notre salut ? « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). La délivrance dans les Psaumes est souvent une délivrance militaire, mais elle est aussi applicable à la délivrance éternelle du péché, ce qui est le but premier de Dieu. Dans Psaume 18:2-4, nous lisons : « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! et je suis délivré de mes ennemis. » Toutes ces situations mettent l’emphase sur une délivrance soudaine physique du peuple de Dieu, face à une défaite certaine aux mains de l’ennemi. Pourquoi ne pas profiter de cette délivrance physique, offerte au peuple de Dieu ?




D.460 – Serez-vous prêts pour l’enlèvement ?

Par Joseph Sakala

Dans le monde religieux, de nombreuses histoires circulent sur un éventuel enlèvement secret des convertis, avant le début de la Tribulation. Selon les enseignants de cette théorie très populaire, cet enlèvement se fera d’une manière soudaine, en cachette et sans avertissement, en quelque part dans les nuages et même au ciel pour une durée de sept ans. Alors, est-il possible qu’un jour nous entendions dire qu’un pilote d’avion converti a disparu subitement, en plein vol et sans aucune trace, laissant les pauvres passagers non convertis de l’appareil s’écraser au sol dans une mort terrible ? Nos grandes routes deviendront-elles des endroits périlleux alors que les conducteurs convertis disparaîtront soudainement en laissant leurs véhicules faire des carambolages épouvantables ?

Avant de continuer, il serait juste de nous poser la question à savoir si la théorie de cette sorte d’enlèvement est biblique ou si la Bible nous révèle que le plan de Dieu pour les derniers jours est complètement différent de ce que bon nombre d’églises prêchent de plus en plus pour régaler leurs brebis. Le télévangéliste Tim LaHaye a écrit plusieurs bouquins sur cette « vérité » qui est devenue la plus grande séduction religieuse des temps modernes. Sa théorie — et je dis bien théorie — est fondée sur une fausse application de plusieurs passages bibliques rejetés par une vaste majorité de chrétiens. Ce qui est très important dans son enseignement, c’est que sa théorie demeure improuvable, parce qu’elle contredit directement ce que la Bible enseigne sur le second avènement de Christ.

Cette théorie farfelue de M. LaHaye nous présente un Dieu qui permettrait la mort de plusieurs milliers d’humains d’une manière irresponsable pour accommoder sa conception personnelle d’un enlèvement. Avez-vous déjà vu des autocollants sur des pare-chocs d’automobiles annonçant : « En cas d’enlèvement, cette auto sera sans conducteur » ? Cet enlèvement soudain et secret est décrit comme un événement où Dieu vient saisir Ses élus qui pilotent des avions, qui conduisent des autos, des autobus ou des trains, laissant les autres passagers innocents dans ces autos, avions, autobus et trains se diriger vers une mort atroce un peu partout sur la terre. Quelle sorte de Dieu ferait une chose pareille ?

Dans son plus récent bouquin, Revelation Unveiled (Révélation dévoilée), Tim LaHaye tente de « prouver » que la Bible enseigne un enlèvement. Jusque là, il a raison, car nous serons enlevés pour rencontrer Christ « dans les airs ». Alors, M. LaHaye commence par citer Apocalypse 4:1-2. Mais il admet rapidement que : « L’enlèvement de l’Église n’est pas explicitement enseigné dans Apocalypse 4. » [p.100]. Amen ! Dans Apocalypse 4:1-2, nous lisons : « Après cela je regardai, et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. » Pouvons-nous voir dans ce passage une seule indication d’enlèvement ? Absolument pas ! Et encore moins d’un enlèvement de l’Église !

LaHaye prétend que Jean représente l’Église et que la voix dans le ciel lui dit de monter ici. Relisez ce verset et vous verrez quelque chose de complètement autre. Jean fut « ravi en esprit », c’est-à-dire, il a eu une vision dans laquelle il a vu le trône de Dieu et quelqu’un était assis sur ce trône. LaHaye tente de raisonner que l’apôtre Jean représente l’Église, alors que jamais la Bible ne suggère une telle représentation. Rien ne permet une telle insinuation ! Voici les paroles de Paul : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste », dans 2 Corinthiens 11:2. Au contraire, la Bible symbolise l’Église par une femme, la fiancée de Christ. Ensuite, LaHaye offre un autre argument pour appuyer sa théorie en disant que l’absence d’une mention de l’Église après le chapitre 4 prouve que l’Église n’est plus sur la terre durant la tribulation. Il prétend qu’entre les chapitres 6 et 18 qui couvrent la tribulation, l’Église n’est pas mentionnée une seule fois.

Il a vraiment du culot pour faire une telle déclaration, car le chapitre 12 en entier est consacré à l’Église ! À la page 101 de son bouquin, LaHaye se tourne vers Paul pour prouver l’enlèvement de l’Église au ciel avant la tribulation pour être avec Christ. Dans 1 Thessaloniciens 4:16-17, nous pouvons lire : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Avez-vous vu une mention dans ce passage que cet événement se produit avant la tribulation ? Absolument pas ! De quoi Paul parle-t-il ici ?

Allons voir le contexte dans lequel Paul a prononcé ces paroles. Dans 1 Thessaloniciens 4:13, Paul déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. » Paul consolait la congrégation au sujet de ceux qui étaient morts récemment. Alors, au verset 14, Paul affirme : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. » Donc, au verset 15, Paul confirme : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts. » Au retour de Christ, nous monterons tous ensemble vers Lui. Cependant, aucune mention que ceci se passera avant la grande tribulation. Pour notre réponse, il faut aller ailleurs dans les Écritures.

Apocalypse 11:15 nous révèle que : « le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » La Bible nous annonce sept trompettes qui nous avertiront des sept malheurs jetés sur la terre. Le Christ ne revient qu’à la septième ou dernière trompette, à la fin de la tribulation. Pas en secret, sans bruit, avant le début de la tribulation, mais au son retentissant d’une trompette que tous entendront à la fin de la tribulation. Allons encore une fois vérifier ce que Paul nous dit là-dessus.

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare clairement : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Quelle explication claire et si simple qu’un enfant de dix ans avec un esprit ouvert peut la comprendre ! Mais apparemment pas un évangéliste qui persiste à vendre ses voyages pour le ciel aux pauvres brebis qui ne prennent pas le temps de vérifier toutes choses, et surtout les déclarations de LaHaye. D’autant plus que Jésus Lui-même nous déclare avec force que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). M. LaHaye, faites vos études de la Bible, car vous faites de Jésus un menteur !

Notez que les morts ressuscitent après que la dernière trompette ait sonné, ce qui détruit complètement la théorie d’un enlèvement au ciel pendant sept années avant le début de la tribulation. Dans Matthieu 24:3-33, Jésus nous décrit clairement les évènements qui précéderont Son Deuxième Avènement. Je vous exhorte à lire ces versets attentivement. En premier lieu, Jésus nous explique que des faux prophètes viendront et séduiront beaucoup de gens. Dans Matthieu 24:5, Jésus déclare : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » C’est la toute première chose que Christ nous avertit de surveiller dans les derniers temps. La séduction religieuse mondiale.

Ensuite, Jésus décrit qu’il y aura des guerres, de la famine, de la peste et des tremblements de terre qui suivront. Est-ce qu’Il nous déclare que Ses saints seront épargnés de tout cela ? Non ! Jésus nous met en garde plutôt dans Matthieu 24:9-10 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. » Plusieurs de ceux qui se déclarent chrétiens seront martyrisés avant le retour de Christ, non pas enlevés au ciel. Ensuite, Jésus nous déclare, dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Ce qui n’aurait pas lieu d’être si l’Église est déjà partie depuis sept ans.

Oui, il y aura une grande tribulation pendant laquelle aucune chair ne survivrait, si ce n’était pas des vrais élus, mais à cause des élus ces jours seront abrégés. Mais regardez, maintenant, ce qui arrivera, aux versets 29 à 31 : « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. »

Avez-vous remarqué à quel moment les élus seront rassemblés par les anges de Dieu, afin de les enlever avec tous ceux qui seront ressuscités pour la grande rencontre avec Jésus dans les airs ? Pas au ciel, mais dans les airs. Pas en secret, mais à la vue de tous, au son d’une trompette. Cela se fera pendant que Jésus descendra pour ensuite Se diriger vers le Mont des Oliviers. « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi » (Zacharie 14:3-4). « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:9).

En assumant que l’apôtre Jean représentait l’Église et en évitant le fait que tout arriverait à la dernière trompette, LaHaye fut capable de se construire une plate-forme de laquelle il a pu lancer sa théorie de l’enlèvement, sept ans avant la grande tribulation. Or, sa théorie est non biblique et non prouvable, mais il a quand même réussi à vendre cette idée à des millions de chrétiens honnêtes qui se cherchaient un lieu de refuge. Mais quelle est l’origine de cet enlèvement sept ans avant la tribulation ? En réalité, tous les étudiants de la Bible de jadis reconnaissaient que l’enlèvement sept ans avant la tribulation était inconnu jusqu’à l’arrivée sur scène de John Nelson Darby. Darby fut le fondateur de la Plymouth Brethren Church. Il avait décrit un système d’interprétation biblique appelé « dispensationalisme ». Il a inventé la théorie que Dieu a eu des règlements divers pour différents groupes à des moments variés de l’histoire. Darby s’est mis à enseigner que Dieu avait la « loi » pour les Juifs, mais la « grâce » pour l’Église. Et que c’était deux moyens de salut !

Plus tard, les idées de Darby devinrent plus raffinées et furent rendues populaires par C. I. Scofield, auteur de la Scofield Reference Bible. De cette source, les évangéliques protestants se sont amourachés de ses enseignements, malgré qu’ils étaient non bibliques. Dans son effort pour trouver des origines antérieures à sa théorie, LaHaye cite quelques vagues références bien avant le temps de Darby. Par exemple, LaHaye cite quelques écrits d’un dénommé « Pseudo-Ephrem », mais admet quand même qu’il est difficile de savoir qui fut cet homme lorsqu’il écrivit. Voici ce que cite LaHaye venant de « Pseudo-Ephrem », dans son livre Revelation Unveiled : « Pourquoi ne rejetons-nous pas toutes les actions terrestres, pour nous préparer à rencontrer le Seigneur Christ, afin qu’il nous tire de cette confusion qui domine sur le monde ? Tous les saints et élus de Dieu seront ramassés ensemble, avant la tribulation à venir, et transportés vers le Seigneur, afin qu’ils ne voient pas la confusion qui va dominer sur la terre à cause de nos péchés. »

Veuillez noter que cette citation ancienne ne mentionne aucune référence biblique pour valider ses idées, ni d’un enlèvement secret de chrétiens. Une autre vague de citations employée par LaHaye vient de Victorinus, un évêque catholique romain aux environs de 270 apr. J.-C.. Dans un commentaire sur le livre de l’Apocalypse, Victorinus discutait de ce que le peuple de Dieu pourrait être délivré des plaies, amenées par les deux témoins et décrites dans Apocalypse 11. LaHaye déclare, dans son commentaire sur l’Apocalypse, qu’il compare ces plaies à celles de la période de Lévitique, et déclare ensuite : « Ces plaies arriveront dans les derniers temps lorsque l’Église ne sera plus parmi eux. » Évidemment, l’évêque Victorinus de Peteau, un homme brillant du troisième siècle, voyait l’Église enlevée avant les plaies de la colère de Dieu, qu’il a interprétée comme étant de sept années. Mais que nous dit la citation de cet écrivain ancien, au sujet de l’enlèvement de l’Église ? Absolument rien !

Il ne parle pas d’enlèvement, il ne fait que remarquer que le peuple de Dieu serait épargné d’une situation dangereuse. En présumant que cet écrivain ancien ait parlé d’enlèvement, LaHaye réussit à placer des mots dans la bouche de l’évêque Victorinus pour mousser sa cause. Mais est-ce qu’il y a une véritable protection pour le peuple de Dieu durant la Grande Tribulation ? Qu’est-ce que la Bible nous dit clairement ? À l’Église de Philadelphie, la seule à laquelle Jésus ne fait pas correction, Il lui déclare ceci, dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Notez bien ce que Jésus déclare à Son Église, le petit troupeau qui a gardé la Parole de Sa patience. Jésus lui dit : « Moi-même je te garderai de l’heure de la tentation» Il parle de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je dois vous faire remarquer une distinction ici ! Vérifiez-la vous mêmes. Dans l’Apocalypse, vous avez deux sortes de personnes, les serviteurs de Dieu et les habitants de la terre ; les convertis et les non convertis !

Donc, Jésus Lui-même S’engage à nous protéger durant cette période de tribulation alors que nous allons témoigner pour Lui. Ainsi, ce ne sera pas un enlèvement secret dans les cieux pendant sept années, mais une protection divine ici sur la terre pendant trois ans et demi. Tout comme Dieu a protégé Israël lors de sa sortie d’Égypte, Jésus S’engage à protéger son Église sur terre durant la Grande Tribulation. N’ayant plus accès à l’Église, Satan sera enragé et : « Le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:17). Alors, ceux qui sont tièdes seront persécutés par Satan et ses laquais. Quelques ministres tentent d’appliquer ce verset 17 au peuple juif. Mais ce chapitre en entier nous dévoile clairement qu’il est question de « l’Israël de Dieu » (Galates 6 :16).

Donc, alors que Jésus prépare une protection pour les Philadelphiens, les tièdes ou Laodicéens devront passer par la tribulation afin de se réchauffer spirituellement. Dans Apocalypse 7:13-15, nous lisons : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Après les avoir avertis de leur tiédeur et leur avoir donné la solution à leur problème, pour ceux qui n’ont pas voulu écouter, Jésus leur déclare : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:19-20). Malheureusement, ces chrétiens n’ont pas voulu écouter Jésus.

Je regrette, mais ce ministère pour les temps de la fin n’appartient pas aux Juifs, car ils attendent toujours la première venue de leur propre Messie. Ils devront également passer par la Grande Tribulation. Jésus avait donné cette instruction vitale à ceux qui ont cru en Lui — l’Israël de Dieu : « Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme » (Luc 21:36). Très peu de « chrétiens » ont décidé d’obéir à ce commandement venu directement du Fils de Dieu. La plupart vont dans les églises où la prophétie est rarement discutée et certainement pas comprise. Ils ne savent pas ce que : « Veillez donc, et priez en tout temps » veut dire et n’ont aucun intérêt pour le faire. La plupart des « brebis » ne savent même pas comment prier. Mais : « Dieu ne vengera-t-il point Ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8).

La majorité du peuple de Dieu sera influencée par Laodicée, dans les derniers temps, à être tiède. Et Jésus parle fortement contre cette attitude. Dans Apocalypse 3:15-16, Jésus déclare : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Apparemment, ceux qui se disent chrétiens, mais qui sont tièdes, seront lancés dans la Grande Tribulation. « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies, » leur dit Jésus. (Apocalypse 3:17-18).

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », leur dit Paul, dans Romains 12:1-2. Mais ils n’ont pas voulu écouter. Alors, ils apprendront par le biais de la tribulation, pour laquelle Jésus leur dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens » (Apocalypse 3:19). Dieu ne les protègera pas et ils seront forcés de choisir entre la soumission totale à Dieu et le feu de la Géhenne. Tandis que les enfants obéissant à Dieu seront protégés, comme nous l’avons vu dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. »

Dieu nous décrit le mode de vie de Ses fidèles enfants : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12). Ce ne sont pas des chrétiens qui ont succombé aux enseignements de leurs ministres qui leur enseignaient que la loi spirituelle fut abolie, où « clouée à la croix ». La Bible est extrêmement claire là-dessus. Ne demeurez jamais avec cette attitude, mais plutôt quand vous transgressez un commandement, repentez-vous et le Seigneur qui est juste vous pardonnera, et effacera votre iniquité. Rappelez-vous toujours que nous avons un avocat auprès de Dieu. C’est Jean qui nous le confirme lorsqu’il nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3).

Alors, si vous cherchez la protection divine dans les moments traumatisants qui s’en viennent, soyez assurés que ce ne sera pas par les mensonges des faux ministres, qui vous vendent un enlèvement au ciel pendant sept années, alors que nous savons que : « nul homme n’a vu, ni ne peut voir [le Père] ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Mais croyez en Dieu qui nous assure que Jésus Lui-même nous protégera pendant les trois ans et demi de la Grande Tribulation que nous passerons à témoigner pour Jésus sur la terre. Et ce jusqu’à la dernière trompette. « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:51-52).

« Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Il n’y aura aucun enlèvement des saints fait en secret. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Que Dieu vous aide, ainsi que votre famille, à comprendre et à être consentants à vous soumettre au Christ vivant, afin qu’Il puisse vivre Sa vie en vous dans l’obéissance, au travers de la puissance du Saint-Esprit.

Et comme Paul fut si bien inspiré de nous dire : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Au travers de Christ en vous, que vous puissiez vraiment apprendre à marcher avec Dieu et à recevoir la protection du Dieu Tout-puissant qu’Il a promise à Ses véritables saints.




D.458 – La promesse se poursuit

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 4:26, il est écrit : « Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » La Bible est en réalité un Livre d’instruction donné par Dieu aux humains crées par Lui. Comme tout bon livre, nous sommes obligés de lire le début afin de comprendre le milieu et la fin ! Cette vérité s’applique également aux multiples chapitres individuels. Pour bien saisir Genèse 4:26, nous devons comprendre ce qui précède cette déclaration. Dans Genèse 3:15, Dieu dit au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : Celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Alors, le serpent (Satan) devait se faire une postérité et Ève aussi. Satan chercherait à blesser la postérité d’Ève, mais sa postérité écraserait la tête de Satan.

En nous basant sur ces deux versets, il est tout à fait logique de trouver plusieurs endroits de la Bible décrivant des attaques de Satan contre les descendants de la femme. Le premier assaut arriva en peu de temps. « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur » (Genèse 4:1-2). Abel était juste. Aux Juifs qui le harcelaient continuellement, Jésus a dit : « C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel » (Matthieu 23:34-35).

L’autre fils, Caïn, était l’opposé d’Abel et Satan l’a pris en charge. L’apôtre Jean nous donne la manière de les reconnaître. « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3:10-15). Malgré que la mort eut été promise en tant que punition pour le péché, le premier décès ne fut pas le résultat d’une cause naturelle.

Dans Genèse 4:8, nous lisons : « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua. » Satan voulait carrément détruire Jésus, la semence juste qui devait naître de la femme. La promesse de Dieu a-t-elle échouée ? Dans Genèse 4:25, nous lisons : « Et Adam connut encore sa femme ; et elle enfanta un fils et l’appela Seth (remplaçant) ; car Dieu, dit-elle, m’a donné un autre fils au lieu d’Abel, que Caïn a tué. » Au verset 26, Dieu nous dit : « Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » Non, c’est le plan de Satan qui a échoué. Dieu accorda Seth à nos premiers parents pour remplacer Abel que Caïn avait tué. Et on commença de nouveau à invoquer le nom de l’Éternel. Les promesses de Dieu ne pourront jamais échouer. Quelle bonne raison pour nous de nous réjouir !

Une autre belle promesse de Dieu pour nous est la protection par les anges. De nos jours, parler de la protection par les anges est devenu une bonne raison de ridiculiser Dieu par les athées et, malheureusement, par bon nombre de ceux qui se font passer pour des « chrétiens ». Dans Psaume 34:5-9, le roi David nous annonce cette merveilleuse vérité : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? On en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! »

Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, nous avons peine à apprécier leur implication intime dans nos vies. Pourtant : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Cela veut simplement dire que Dieu a donné à chacun au moins un ange protecteur pour nous délivrer dans les moments de danger. Moïse fut inspiré de déclarer ceci, dans Psaume 91:11-12 : « Car il [Dieu] ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Car : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (vs 14-16).

Les anges sont parfois appelés par Dieu à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! », nous dit David, dans Psaume 35:4-6. Les anges sont particulièrement intéressés dans le processus du salut et de la croissance spirituelle des croyants. Voici ce que nous dit le chef des apôtres dans 1 Pierre 1:12 : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes [les prophètes], mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Aux Corinthiens convertis, Paul a déclaré : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4:9). « N’oubliez point l’hospitalité, [nous dit Paul] ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir » (Hébreux 13:2). Au sujet des anges, Paul déclare ceci aux convertis : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges. De l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Nous vivons dans une société habituée à croire aux anges comme à de petits cupidons qui tirent des flèches d’amour dans le cœur des femmes le jour de la Saint-Valentin. Détrompez-vous, car les anges de Dieu sont des êtres très puissants. Dans 2 Rois 19:35, nous lisons : « Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. » Les anges ont également une certaine sagesse, comme nous le voyons dans 2 Samuel 14:20 : « Ton serviteur Joab m’a fait donner ce tour à mon discours. Mais mon seigneur est sage comme un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe dans le pays. » Par contre, les anges ne sont pas omnipotents, omniprésents, ni omniscients puisque, comme nous, ils ont été créés par Dieu pour Le servir et Lui obéir. « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » (Psaume 103:20). Quand nous serons, un jour, en présence de Dieu, nous profiterons sûrement de l’occasion pour les remercier pour les nombreux services qu’ils nous ont rendus alors que nous étions encore dans la chair et faibles.

Voici d’autres promesses de Dieu, qui nous sont destinées dans les Saintes Écritures. Dans Romains 8:28-32, l’apôtre Paul déclare : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? »

Pour ceux qui ont mis leur foi en Dieu pour le salut fondé sur l’œuvre terminée par Christ sur la croix, Dieu a déjà accompli pour nous le travail le plus ardu et le plus coûteux qu’Il pouvait faire. Dieu a gracieusement envoyé Son Fils unique sur cette terre et, subséquemment, à la croix et dans le cercueil afin de rendre possible le pardon de nos péchés et notre réconciliation éternelle avec Lui. Si nous persévérons jusqu’à la fin de notre vie dans cet état, nous sommes dès à présent considérés comme des enfants adoptés par Dieu dans Sa famille divine et cohéritiers avec Son Fils bien-aimé Jésus. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Et, dans Romains 8:29, Paul ajoute : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. » Ainsi, nous ne serons jamais séparés de notre Sauveur, car : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction ou l’angoisse ou la persécution ou la faim ou la nudité ou le péril ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés. Car je suis assuré [nous dit Paul] que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39). « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père, » nous déclare Paul, dans Romains 8:15.

Prenons quelques instants pour considérer dans quel état pitoyable nous étions alors que Dieu accomplissait toutes ces choses pour nous. C’est extrêmement facile d’aimer un beau bébé qui a besoin d’attention, mais nous n’étions pas si attrayants. Nous étions encrassés par nos péchés depuis notre naissance. Paul nous déclare carrément : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Dans cet état piteux, nous étions ennemis de la croix. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) » (Éphésiens 2:4-5). Car : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:8-10). Nous sommes réconciliés avec Dieu par la mort de Jésus, mais, notez bien, nous sommes sauvés par Sa vie, Sa résurrection.

Certains groupes religieux conjecturent avec fermeté des réincarnations en série jusqu’au moment de réussir leur vie en atteignant la perfection. Et pour toute récompense, ils héritent du nirvana, une union cosmique avec l’univers. Les athées, par contre, rejettent l’existence de Dieu et ne croient pas à la résurrection. Néanmoins, Paul nous affirme ceci : « Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:16-19).

Cependant, Paul nous rassure, dans les versets 20 à 22, en disant : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Et Paul ajoute : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:8-10).

Il est donc tout à fait logique que Celui qui a déjà accompli autant pour nous par Son amour et Sa bonté infinie, continuera à manifester ce même amour envers nous, puisque nous sommes maintenant membres de Sa Famille. Il va même S’organiser pour que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Alors, ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés ; et ceux qu’Il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Avec Dieu, nous sommes en toute sécurité.

Le roi David nous fait cette confidence, dans Psaume 27:4 : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. » Le thème de la maison de l’Éternel est prééminent dans les Psaumes. Le terme « maison du Seigneur » paraît au moins sept fois. On trouve également trois références à la « maison de Dieu », une à la « maison de mon Dieu » et une à la « maison de notre Dieu ». Ensuite, nous voyons « Ta maison » mentionné onze fois pour un total d’au moins vingt-cinq fois uniquement dans les Psaumes. Plusieurs de ces références sont dirigées vers le Temple à Jérusalem. Cependant, c’était dans le Saint des saints que la gloire de Dieu demeurait et où le grand prêtre entrait, une fois par année pour sa rencontre avec Dieu pour le peuple.

Il s’en suit une application métaphorique personnelle avec la maison de Dieu, nous référant à la présence spirituelle du Seigneur dans la vie de chaque croyant. David avait exprimé son grand désir de demeurer continuellement dans la maison de l’Éternel tous les jours de sa vie, pour contempler la beauté de l’Éternel et pour visiter son palais. Dans le Nouveau Testament, nous entrevoyons de nombreuses  références qui expriment notre saint désir d’habiter le Temple de Dieu. Comme dans 1 Corinthiens 3:16-17 où Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple.

C’est extraordinaire de demeurer dans la maison de Dieu tous les jours de notre vie, mais ce n’est pas tout. « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Mais il faut demeurer avec Dieu jusqu’à la fin. Car : « le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses », nous assure Jean, dans 1 Jean 2:17-20.

Une des expériences les plus douloureuses dans la vie d’un croyant, c’est lorsqu’un leader chrétien, un enseignant, ou un pasteur de longue date décide d’abandonner sa foi et de se mettre à prêcher contre tout ce qu’il croyait auparavant. Cette situation arrive trop souvent et nous nous posons évidemment de sérieuses questions. Est-ce qu’un véritable croyant, un prédicateur de la Parole, pourrait perdre son salut ? Est-ce que quelqu’un qui aurait reçu la vie éternelle au travers de sa foi en Christ, pourrait ne pas l’avoir ? Si oui, qu’arrive-t-il avec les multiples promesses qui l’avaient rassuré lorsque l’apôtre Jean lui dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). Et quand Jésus Lui-même lui dit : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:28) ?

La réponse à cette question blessante se trouve dans 1 Jean 2:17-20 où l’apôtre nous déclare une vérité. « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. » Ils sont venus pour voir, mais se sont aperçu qu’ils étaient mieux dans le monde, où ils étaient auparavant, que parmi nous. Ce fait nous donne un avertissement sévère. Lorsque des chrétiens assument simplement avoir compris toutes les évidences de la foi chrétienne : « Et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:6).

Comme il est important, alors, pour chaque croyant de se rappeler de ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 1:10-12 : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. » « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, » nous affirme Paul, dans Colossiens 2:6-9.

Cette séduction nous vient exclusivement par les prédicateurs qui veulent s’approprier des brebis dans un but spécifique. Dans Philippiens 1:16-20, Paul annonce que : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore. Car je sais que cela tournera à mon salut par vos prières et par le secours de l’Esprit de Jésus-Christ, selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. »

Ce passage semble être en conflit avec les avertissements sur les faux enseignants que nous voyons dans 2 Pierre 2:1-3 : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. »

Et au sujet d’un autre évangile, dont Paul fait mention dans Galates 1:6-9, où il déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

La clé est d’identifier ce que Paul permet d’un côté et condamne de l’autre. Certains enseignants de son temps, probablement à Philippe et à Rome, semblaient prendre avantage de l’emprisonnement de Paul pour mousser leur propre réputation. Dans Philippiens 1:16-18, Paul nous dit : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore. » Même si, parmi ceux qui prêchaient, il y en avait qui possédaient des motifs impies et d’autres des motifs sincères, tous prêchaient la volonté de Dieu. Paul nous le confirme : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:16-19).

La dénonciation d’un autre évangile expose l’erreur dans les messages, que cet évangile soit humain ou angélique, qui tentent de prêcher autre chose que Christ crucifié. « Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Voilà l’Évangile que nous devrions prêcher, tout comme Paul. « Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 15:2-9).

Cette déclaration de Paul est loin des faux prophètes qui prêchent un Jésus qui n’est pas mort sur la croix, mais qui a sombré dans un coma suite à toutes les souffrances qu’Il a endurées. Il ne serait pas ressuscité, mais S’est simplement réveillé et, après trois jours, S’est révélé à plusieurs. Il n’est pas monté au ciel, mais s’est marié avec Marie-Madeleine avec laquelle Jésus aurait eu plusieurs enfants et que certaines sectes et sociétés secrètes attendent un de ses descendants bientôt. Comment voulez-vous croire à une résurrection après une telle « doctrine » ? Nous croyons au Christ ressuscité, la bonne nouvelle qui est pour nous une cause de réjouissance. C’est l’Évangile qui a le pouvoir et non le faux messager.

Néanmoins, lorsque certaines personnes tentent de changer le véritable Évangile afin de le rendre plus attrayant pour ceux qui veulent continuer dans le péché, ou qui changent Son message afin de permettre le salut par les œuvres humaines, nous devrions regarder ces prédicateurs comme dangereux et sous la condamnation divine. Que Dieu nous garde de commettre ces deux erreurs. Mais étudions la Parole de Dieu afin d’être : « toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15).




D.457 – Secrets des temps anciens

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 78:2-3, nous lisons : « J’ouvrirai ma bouche en similitudes : je manifesterai les choses notables du temps d’autrefois. Lesquelles nous avons ouïes et connues, et que nos pères nous ont racontées » (version David Martin). La plupart des gens ne pense pas aux paraboles, spécialement celles de Christ, comme étant destinées à cacher une vérité, mais plutôt comme des illustrations figuratives pour aider le peuple à comprendre un enseignement spirituel. Mais saviez-vous que Christ utilisait Ses paraboles pour cacher et non pour révéler la vérité ? Regardons, dans Matthieu 13:10-13, ce que Jésus déclare lorsque : « les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Le principe derrière tout cela, c’est qu’une personne doit d’abord croire et obéir à la lumière qu’elle a déjà reçue avant que Dieu ne lui donne encore plus de lumière. Car on donnera à celui qui a et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. Ainsi, les paraboles de l’Ancien comme du Nouveau Testaments ne sont pas écrites pour une interprétation évidente. Elles ont besoin d’être étudiées et méditées avec obéissance à Dieu pour être comprises, et c’est ainsi qu’elles nous apportent de grandes bénédictions. Dans Matthieu 13:52, Jésus leur dit : « C’est pour cela que tout docteur qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles. »

Les similitudes des Écritures ne doivent cependant jamais être associées à l’occultisme ou aux choses cachées du monde. Le mot grec veut simplement dire quelque chose de caché au monde, mais révélée aux yeux de ceux qui ont la foi dans l’amour. Paul nous déclare : « Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:7-10).

Nous sommes souvent diffamés par le monde. Et ces attaques requièrent une défense, car : « Jusqu’à présent nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus ; on nous frappe au visage, et nous sommes errants çà et là ; nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous. Je n’écris point ces choses pour vous faire honte ; mais je vous avertis comme mes chers enfants », nous confie Paul, dans 1 Corinthiens 4:11-14.

Les véritables croyants bibliques, spécialement ceux qui croient à la création de toutes choses, sont devenus, de nos jours, l’objet d’un dénigrement intense par les médias et surtout par les représentants de l’ordre établi scientifique et éducationnel. La réaction naturelle serait de leur répondre selon leurs imputations. Néanmoins, ce n’est pas la réaction spirituelle. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:21-23).

Nous avons, non seulement l’exemple de Christ devant nos yeux, mais également Son commandement direct. « Vous serez heureux lorsqu’à cause de Moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous » (Matthieu 5:11-12). Cependant, dans Matthieu 5:44-48, Jésus leur confie : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Les apôtres ont enduré beaucoup plus d’insultes et d’ignominies pour Christ, et nous aurons à souffrir des choses semblables. Pourtant Paul, parlant pour nous tous, pouvait dire, en effet : « Nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous » (1 Corinthiens 4:12-13). Nous pouvons avoir confiance dans le Seigneur pour nos réputations, car Jésus est beaucoup plus concerné que nous et Sa Parole nous confirme : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (Romains 12:19).

N’oubliez jamais que le Père a toujours témoigné pour le Fils. Dans Jean 12:28-31, Jésus a prié ainsi : « Père, glorifie ton nom. Alors il vint une voix du ciel, qui dit : Et je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. Et la foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était le tonnerre ; d’autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » Cela représente la troisième occasion remarquable, durant la mission terrestre de Christ, où Dieu le Père a parlé directement du ciel au sujet de Son seul Fils engendré.

La première fois fut lorsque Jésus a été baptisé : « Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:17). Ce témoignage fut donné en premier lieu à Son précurseur, Jean le Baptiste, qui nous annonça : « Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:33-34).

La deuxième fois où le Père a témoigné au sujet de Son Fils fut lorsque trois de Ses disciples ont assisté à Sa transfiguration. Matthieu 17:4-8 nous donne ce compte-rendu, lorsqu’il déclare : « Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. » Des années plus tard, l’apôtre Pierre nous rappelle cet événement : « Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:18).

Finalement, le Père a parlé, suite à une prière de Son Fils au début de la semaine de Sa crucifixion. Le message fut à Son Fils, mais pour le peuple. Dans Jean 12:30-33, nous lisons : « Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. Or, il disait cela pour marquer de quelle mort il devait mourir. » Quand Dieu parla du ciel, le message était une assurance et un encouragement pour Ses bien-aimés : Jean, les disciples et Jésus Lui-même. Mais c’était également une exhortation pour tous les peuples, durant tous les siècles. Jésus est le Fils unique de Dieu et Dieu est glorifié en Lui. Écoutez-Le !

Surtout lorsque Jésus nous parle contre les faux enseignants. Dans Matthieu 18:6-7, Jésus déclare : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » Jude, un des frères de Jésus, était devenu un leader dans l’Église primitive avant d’écrire son épître. Il avait l’intention de correspondre au sujet du salut, mais il fut poussé par l’Esprit d’écrire : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude les entretient des faux ministres lorsqu’il déclare : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:15-16).

Peu de catégories d’enseignants sont dénoncées si ouvertement dans les Écritures que ceux qui prêchent des faussetés, car ils enseignent des erreurs qui viennent du dedans d’eux et non du Saint-Esprit. Presque chaque auteur biblique crie la haine divine contre ces individus et leur œuvre. « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15). Dieu fut obligé, à un certain moment, d’enlever Énoch de parmi le peuple parce qu’il était vraiment en danger de mort.

Malheureusement, les faux ministres d’aujourd’hui, du haut de leurs chaires, prêchent ouvertement des erreurs pour s’enrichir en donnant aux brebis ce qu’ils veulent bien entendre sur les ondes de télévision. Prêcher l’erreur est une offense sérieuse aux yeux de Dieu, car c’est l’éternité des brebis qui est en jeu. L’enseignant biblique doit continuellement être soumis à la Parole de Dieu et à l’Esprit afin de ne discerner et de n’enseigner que la vérité. Évidemment, il serait beaucoup mieux pour ces maîtres, séminaristes et autres qui insistent pour prêcher l’erreur, comme les humanistes et les évolutionnistes, donc, il vaudrait mieux pour eux qu’on leur attachât une meule au cou et qu’on les jetât au fond de la mer plutôt que de les laisser scandaliser les « petits » qu’ils influencent et qui veulent croire en Dieu.

Pour ceux qui croient en Lui, rappelez-vous toujours : « quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous atteste Paul, dans Colossiens 3:4. Cette merveilleuse promesse nous réfère à la troisième apparition de Christ. Le Nouveau Testament nous parle de Son avènement passé, Son présent avènement et Son futur avènement.

Ses trois avènements nous sont révélés par un fascinant passage, dans Hébreux 9:23-28, où nous lisons : « Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Son apparition passée est expliquée comme suit : « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:26). Ici, le mot grec utilisé est phanaroo qui veut dire « devenir apparent après avoir été caché ». Son apparition fut prophétisée depuis le commencement du monde, mais maintenant elle est arrivée. Dans Luc 1:67-76, nous pouvons lire : « Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en disant : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivrés de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies. »

Son apparition présente est dévoilée comme suit : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). Le mot grec utilisé ici est emphanizo qui veut dire « manifesté ou déclaré ouvertement ». Jésus est présentement notre Avocat, comme nous pouvons le constater dans 1 Jean 2:1 : « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. » Et où Jésus intercède avec puissance pour nous, comme nous pouvons facilement le constater dans Romains 8:34 : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

Son apparition future, comme nous le voyons dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Le mot grec utilisé ici est optomal  qui veut simplement dire « admirer face à face ». Dans Colossiens 3:4, où nous lisons : « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous parle de Son avènement futur. Mais le mot grec pour paraître est phaneroo, le même mot utilisé dans Hébreux 9:26 pour décrire Son apparition passée. Cet usage nous assure que Son avènement futur sera aussi réel pour nous que Son apparition passée le fut pour Ses premiers disciples. Et lorsque Jésus paraîtra, nous paraîtrons aussi avec Lui dans la gloire.

Mais avant que cela n’arrive, il faut régler quelque chose. « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:21-23). Ce passage, assemblé avec d’autres au travers de l’Ancien et du Nouveau Testaments, nous enseigne une importante vérité, pas pleinement appréciée par les chrétiens qui croient que l’homme a évolué du singe, ou que sa présence sur terre fut précédée de millions d’années. La Bible nous indique un scénario bien différent.

Évidemment, au commencement, toutes les créatures vivantes, c’est-à-dire, ayant conscience de vie, par opposition aux plantes et aux animaux, furent créées pour vivre. La mort n’existait pas encore, mais Dieu avait placé une condition. « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). Après la transgression de cette condition, toute la terre fut placée sous la malédiction, à ce moment là. D’abord les animaux : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie » (Genèse 3:14). Ensuite, les plantes : « Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Et puis la terre aussi, car : « il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17).

Et finalement, toute l’humanité aussi, car Dieu dit : « je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:15-17. Et au verset 19, Dieu ajoute : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Toute cette souffrance se poursuit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8:22).

Si la mort fait partie de l’ordre de la création, quelle est notre solution ? Et en plus, si la mort n’était pas spécifiée comme une pénalité du péché, que vaudrait la mort de Christ ? Oui, l’humanité serait engagée dans un état de destruction totale s’il n’existait pas une doctrine vitale de notre rédemption par la mort de Christ Notre-Sauveur. Heureusement que le règne de la mort et de la malédiction cessera un jour lorsque Dieu restaurera Sa création dans l’état où elle aurait dû être depuis le commencement. Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et Ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts, nous révèle Apocalypse 22:3-4.

« Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:5. C’est un concept fascinant et une réalité merveilleuse. La présence de Son Esprit dans la vie de tout croyant est déclarée réelle par le dépôt des arrhes de Son Esprit. C’est l’ultime accomplissement d’une promesse merveilleuse par Dieu Lui-même. La présence de Dieu en nous par Son Esprit est un accomplissement situé au-delà de toute compréhension humaine. Parce que : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 5:1-5).

Pour ceux qui auraient encore des doutes, nous lisons, dans 2 Corinthiens 1:20-24 : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner, que je ne suis pas encore allé à Corinthe. Non que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, puisque c’est par la foi que vous demeurez fermes, » nous rassure Paul.

La troisième et dernière fois que ce mot, « arrhes » ou « dépôt », est utilisé dans le Nouveau Testament se trouve dans Éphésiens 1:13-14 où nous lisons : « En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. » « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui, » nous confirme Paul, dans Romains 8:16-17.

Ainsi, le Saint-Esprit, une possession assurée à tous ceux qui ont reçu le Christ comme Sauveur, est également la promesse d’un avenir glorieux, d’un corps parfait, un gage de notre héritage et l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu. La délivrance de toute crainte, comme nous le dit si bien David, dans Psaume 34:4-8 : « Magnifiez l’Éternel avec moi ; exaltons son nom tous ensemble ! J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? on en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. »

Il existe beaucoup de choses dans un monde comme le nôtre qui pourrait causer de la crainte dans nos cœurs. La crainte du besoin, la crainte de la guerre, la crainte d’être rejeté, la crainte de la noirceur et une multitude de craintes. Quelques craintes sont rationnelles, d’autres sont irréfléchies, mais toutes sont sérieuses pour celui ou celle qui doit les expérimenter. La bonne nouvelle, par contre, c’est qu’on peut être libéré de la crainte. N’oublions jamais que la crainte est entrée dans le monde lorsque le péché y est entré. Lorsque : « l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché » (Genèse 3:9-10). La deuxième référence à la crainte dans la Bible, par contre, arriva lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1).

Donc, le Seigneur nous protège et pourvoie à nos besoins : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent, » dit David, dans Psaume 23:4. Au moins dix-neuf fois dans le Nouveau Testament, nous entendons les paroles « ne crains rien » ou « ne crains pas » sur les lèvres de Christ. Alors, lorsque les phobies nous envahissent ou que les craintes nous découragent, notre délivrance est toujours là quand nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Même si parfois : « vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:14-16).

Peut-être que la crainte de la mort est votre plus grande crainte, mais le Seigneur vous délivre de celle-là aussi, car Jésus a vaincu la mort. Dans Son corps glorieux, Il nous a dit, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant : Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Y croyez-vous ?




D.456 – Création et nouvelle année

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Il est approprié pour les chrétiens de débuter la nouvelle année en se référant au commencement, lors de la première année. Le premier verset de la Parole de Dieu est également Son plus beau, puisque c’est la fondation sur laquelle tout le reste est construit. Même l’établissement divin du salut serait inutile sans Son œuvre de création, car comment le Créateur de toute chose pourrait-Il devenir Sauveur de toute l’humanité ? Si une personne croit réellement en Genèse 1:1, elle ne devrait avoir aucune difficulté à tout croire dans la Bible. Le premier espoir de tout chrétien est écrit dans Hébreux 10:39, comme suit : « Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. ».

C’est notre espérance en Dieu, car : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Le verset est vraiment compréhensible et scientifique en voyant l’espace (les cieux) et la matière (la terre) fonctionnant dans le cadre du temps depuis le commencement. Comme disent nos savants, ce continuum espace/matière/temps, même selon ces hommes de science, n’a pas toujours existé. Ce qui met un terme à l’idée que la création se poursuit — une colossale hérésie qui persiste dans le panthéisme révolutionnaire de la majorité des religions et philosophies anciennes et modernes. Or, tout fut créé et complété dans le passé.

Cette fondation de toutes les fondations est clairement la seule sur laquelle la vie peut être fondée. Une réalisation ferme vers une création spéciale, tel qu’enregistré littéralement dans la révélation de la Parole divine. Rien ne se crée tout seul et la théorie du « Big Bang » n’a pas eu lieu. Au contraire, tout fut l’objet d’une Création à partir de rien, nous déclare l’Écriture. Ainsi, la bonne façon de commencer une nouvelle année, c’est de croire réellement qu’au « commencement Dieu créa le ciel et la terre ». C’est le temps de rendre gloire et hommage à la Parole Divine, en proclamant que Dieu est le Créateur de tout ce qui existe. Mais surtout en croyant tout le reste de Sa Parole, ce qui va établir son succès dans la vie du chrétien.

La journée était belle et ensoleillée, parfaite pour se balader dans un beau parc fleuri. En s’approchant, on pouvait déjà sentir l’arôme de la variété des fleurs qui s’y trouvaient. Cette senteur ajoutait au bonheur de cette balade du matin. C’est triste de constater combien de gens se dépêchent dans la poursuite des activités de leur vie et ne prennent pas le temps de sentir les fleurs. Chaque individu recherche le succès dans toutes ses entreprises au point de négliger des choses aussi importantes, mais moins intrigantes. Ah, le succès ! Il peut être fuyant et certains ne l’atteignent pas vraiment dans leurs vies, parce qu’il est différent pour chaque individu.

Pour certaines personnes, il représente l’argent et l’indépendance financière. Pour d’autres, le succès est perçu dans la notoriété, la gloire, le pouvoir et l’influence exercée sur les autres. Et pour la majorité, il semble que le succès devient une vague notion, sans devenir réalité dans leur esprit. Mais qu’est-ce que le véritable succès ? Comment pourriez-vous le définir ? Est-ce une destination ou un cheminement vert un but ? Comment peut-on le savoir ? Où doit-on chercher pour trouver la réponse ? Le véritable converti à Christ doit commencer sa recherche avec la Parole de Dieu pour trouver les réponses à ces questions importantes de la vie.

Nous pourrions débuter dans Deutéronome où Moïse a enregistré les instructions de Dieu pour établir un pattern pour chaque individu, pour ce qui est de la paix, de la prospérité et du succès. Dans Deutéronome 28:1, Moïse dit au peuple : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Le seul critère était d’obéir à Dieu et accepter tous Ses commandements. À ceux et celles qui allaient être consentants à faire cela, voici les bénédictions que Dieu Lui-même S’engageait à leur accorder.

Nous les voyons bien écrites dans Deutéronome 28:2-10 : « Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; bénie sera ta corbeille et ta huche. Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. L’Éternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et par sept chemins ils s’enfuiront devant toi. L’Éternel commandera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers, et dans tout ce à quoi tu mettras la main ; et il te bénira dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. L’Éternel t’établira pour lui être un peuple consacré, comme il te l’a juré, parce que tu garderas les commandements de l’Éternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies ; et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. »

Dans Deutéronome 28:10-14, Dieu poursuit en disant : « Et l’Éternel ton Dieu te fera abonder en biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner. L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. L’Éternel te mettra à la tête des peuples et non à leur queue ; et tu seras toujours en haut, et jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de l’Éternel ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui d’observer et de pratiquer, et que tu ne te détourneras, ni à droite ni à gauche, d’aucune des paroles que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir. »

Les bénédictions de cette liste étaient incroyables pour ceux qui obéissaient à la Parole de Dieu et observaient Ses commandements. L’abondance en toute chose et la paix dans le pays. Par malheur, la nation d’Israël refusa de mettre sa foi en Dieu et ce succès potentiel n’a jamais été réalisé. Avec ces merveilleuses promesses est venu un avertissement sévère pour ceux qui avaient décidé d’ignorer les instructions divines. Après avoir décrit tant de bénédictions, Dieu nous donne en détail les résultats misérables pour ceux qui décideraient de désobéir à Ses lois. Il nous décrit les conditions pitoyables dans toutes les facettes de leur vie. La désobéissance à Dieu aux belles promesses n’apporterait que des malédictions avec des conséquences comme la pauvreté, les fléaux, la faim et l’oppression par les autres nations.

Regardons les résultats dans tous les pays du monde aujourd’hui et nous comprendrons pourquoi Dieu a inspiré Ésaïe de décrire les résultats de la désobéissance ainsi : « Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu de ceintures, des cordes ; au lieu de cheveux frisés, des têtes chauves ; au lieu de robes flottantes, des sacs étroits ; des cicatrices, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont par l’épée et tes héros par la guerre » (Esaïe 3:24-25). L’apôtre Paul fut inspiré de nous écrire : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Paul avait compris que le succès ultime était le Royaume de Dieu, mais l’ultime salaire du péché était la mort éternelle.

Alors, nous avons le choix, le parfum du Royaume ou l’infection de la mort. J’espère de tout cœur que ce sera : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). La recherche de l’identité peut pousser quelqu’un vers de grands succès ou de grandes tragédies ; par contre, pour le chrétien, la réponse se trouve bien décrite dans le verset plus haut. Nous sommes Ses Élus ! Or : « il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, » nous dit Matthieu 22:14. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé », nous déclare Jésus, dans Jean 15:19-21.

Quel privilège que nous soyons choisis pour porter Son nom ! Ambassadeurs de Sa cause et pour partager Sa gloire durant l’éternité. En effet : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:17). « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6).

Le mot « accordée » est une forme spéciale du mot « grâce » utilisée ailleurs. Donc, on pourrait lire que nous avons été gratifiés et graciés par Dieu qui a établi des frontières absolues autour de nos vies en nous faisant Ses enfants. Tout cela parce que nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce. Car Il S’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de Se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Nous avons été pardonnés. Heureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert ! « Voici, ma grande amertume est changée en prospérité ; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction ; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos » (Esaïe 38:17).

Dans Jérémie 31:34, nous pouvons lire : « Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Et si, par faiblesse, nous péchons : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Puisque nous sommes enfants de Dieu, nous ne devrions pas avoir de crise d’identité. Nous avons été choisis, prédestinés, acceptés, sauvés, pardonnés et sommes devenus Son peuple saint. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29).

En tant que chrétiens, notre but primordial devrait être : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). Donc, dans Son but visant notre sélection dans Sa famille, deux mots clés sont utilisés : « saint » (hagios) qui met l’emphase sur le sceau. Un homme saint ou une femme sainte appartiennent distinctement à Dieu, car ils sont mis à part pour l’usage de Dieu, séparés du séculier et consacrés au service du Seigneur. Tous ceux qui sont choisis sont choisis pour être saints. Les chrétiens à Colosse reçurent l’instruction de Paul de la sorte : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles » (Colossiens 3:5-7).

« Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection, » déclare Paul, dans Colossiens 3:8-14. Le point focal est donc sur le caractère.

« Sans blâme » se réfère à nos réputations. Cette caractéristique chez le chrétien ne sera complétée que dans le Royaume, à notre résurrection. Comme nous le déclare si bien Paul lorsqu’il nous confirme : « Il [Dieu] vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. » (1 Corinthiens 1:8). Cependant, nous avons présentement une implication à apporter, nous dit Paul dans Romains 12:1-2. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Le caractère de sainteté deviendra la raison d’être d’une vie sans blâme. « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous atteste Paul, dans Philippiens 2:15-16. Cette condition aura comme résultat : « la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). « Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:10).

Quel merveilleux raisonnement ! La raison pour laquelle nous avons été choisis, prédestinés, sauvés et pardonnés était afin que nous devenions saints de caractère et sans blâme dans notre réputation, afin que, lorsque Dieu doit réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux que ce qui est sur la terre, nous soyons prêts à Le glorifier éternellement. Donc, portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ. Alors que Christ nous a libérés de tout esclavage légaliste, nous sommes maintenant sous une loi supérieure, la loi de Christ. Elle est appelée la loi de l’Esprit de vie. L’apôtre Paul nous l’explique ainsi, dans Romains 8:2-4 : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. »

La loi de Christ ne contient pas plusieurs ordonnances auxquelles nous sommes obligés d’obéir. Non, c’est une loi à laquelle nous voulons obéir par amour pour Christ. Puisque : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru » (Romains 13:10-11). Le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. L’apôtre Jacques nous déclare : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs » (Jacques 2:8-9).

Au lieu de nous amener dans l’esclavage humain : « celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait, » nous dit Jacques, dans Jacques 1:25. Car elle nous libère de l’esclavage du péché. Cette loi parfaite de liberté ne nous donne pas simplement le désir de plaire à Dieu, mais nous donne également le vouloir et la capacité de le faire. Ce n’est pas comme si nous étions maintenant sans loi et ainsi libre de nous complaire dans nos appétits charnels.

Paul nous parle ainsi de sa propre expérience dans sa nouvelle nature : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous assure Paul, dans Romains 3:21-26. Car Christ est la fin de la loi pour la justification de tout croyant. En effet, Moïse décrit ainsi la justice qui vient de la loi : l’homme qui fera ces choses, vivra par elles.

« Frères [et sœurs], vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » nous dit Paul, dans Galates 5:13-14. Donc, croire en Christ devient aussi Lui obéir. Dans Nombres 21:7-9, nous pouvons lire : « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri. »

Cette histoire peut paraître incroyable, mais elle fut confirmée par nul autre que Jésus Lui-même : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-17). Une plaie de serpents venimeux avait infesté le camp d’Israël, comme un jugement divin, à cause de ses lamentation et de son ingratitude, et plusieurs sont morts. Mais lorsque les enfants d’Israël ont confessé leur péché et que Moise a prié pour leur délivrance, Dieu leur a donné ce remède unique.

Il n’existe aucune procédure naturelle qui puisse guérir une morsure mortelle d’un serpent venimeux simplement par un regard. Et il n’existe aucune explication naturelle pour le salut d’une âme empoisonnée par le péché, en plongeant le regard simplement sur le Fils de Dieu crucifié. Les deux sont des miracles puissants, le premier venant de Dieu pour être le précurseur prophétique de l’autre. Le symbolisme est étonnant. Le serpent d’airain dans le désert élevé sur une perche par Moïse représentait les serpents venimeux tués, mais il parlait aussi de Satan, car Dieu : « saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans … Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:2 et 10). Le symbolisme représente ici le jugement du péché et aussi son bannissement de la Création de Dieu.

Tout cela n’était cependant qu’un symbolisme. La véritable délivrance a requis que Christ soit fait péché pour nous, alors que Christ n’avait jamais péché. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Alors, le Fils de l’homme fut élevé sur une croix afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle, au lieu de la mort. « Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaumes 9:8-11).

Le jugement s’en vient pour chacun : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:27-28). Beaucoup de gens ne croient pas cela et, encore plus, ne semblent pas s’en soucier, mais le jugement s’en vient, soyez-en certains. Chacun devra rencontrer son Créateur, un jour. Cependant, tout est perdu si Dieu juge avec justice, car il n’y a point de juste, non pas même un seul. Parce que : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! » (Galates 3:10).

Néanmoins, Dieu était en Christ, réconciliant le monde en Lui-même. Comme le dit si bien Paul, dans 2 Corinthiens 5:19-21 : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. » Le Seigneur Jésus, le Fils unique de Dieu, notre Créateur/Rédempteur, a pris Son jugement sur Lui-même. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2.

Par conséquent : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23). Et c’est présentement le cas de la majorité du monde. Dieu peut juger avec droiture et en même temps sauver tous ceux qui reçoivent Christ par la foi, car : « Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Jésus-Christ est, non seulement notre Créateur et Juste Juge, mais également notre Rédempteur, notre Médiateur, notre Avocat et notre Sauveur.

Il est la Lumière de la Parole. Regardons ensemble la prière de David lorsqu’il était affligé : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. Je suis extrêmement affligé ; Éternel, fais-moi revivre selon ta parole ! Éternel, aie pour agréables les vœux que t’offre ma bouche, et m’enseigne tes ordonnances ! » (Psaume 119:105-108). Tout comme le soleil fournit la lumière physique au monde, ainsi Jésus en est la lumière spirituelle. Il l’a d’abord confirmé aux pharisiens, dans Jean 8:12 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Par contre, nous voyons distinctement Sa lumière, comme au travers d’une lampe, pour ainsi dire, par Sa Parole écrite. La Parole est alors une lampe qui nous guide qui possède et nous révèle la lumière, en toute vérité. Sans les Saintes Écritures, le monde serait dans des ténèbres profondes, mais grâce aux Écritures, Ses Paroles nous donnent la lumière. Comme l’a écrit si parfaitement David, dans Psaume 119:130 : « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Le Seigneur Jésus est la Parole vivante et, sans Lui, rien n’aurait été fait de ce qui a été fait. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue », nous confirme Jean 1:4-5. Malgré qu’Il ait été la véritable lumière qui éclaire tout homme et femme qui naissent, lorsque Lui-même est venu dans le monde, ceux qui furent créés par Lui refusèrent de la recevoir.

Pourtant, nous savons que « celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises, » nous affirme l’apôtre, dans Jean 3:18-20. Et c’est pareil de nos jours, car malgré que la Parole soit venue dans le monde, le monde en général refuse toujours de L’accepter.

La lampe sous nos pieds, la lumière de la Parole écrite, fut dans le monde depuis déjà 1 900 années et les humains continuent de la rejeter et de la ridiculiser. Et le monde est toujours dans les ténèbres. Pourtant, au peuple de Son temps : « Jésus leur dit : La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. Et bien qu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent point en lui » (Jean 12:35-37).

La Parole de Dieu apporte toujours la lumière. Ses premières paroles dans la recréation de la terre furent : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Et chaque fois que Dieu parle, Il voit la lumière et Il constate que la lumière est très bonne.




D.455 – La rivière de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaumes 65:9-11, il est écrit : « Et ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. » L’inépuisable rivière de Dieu, qui arrose la terre entière, n’est rien de moins que la pluie rafraîchissante qui descend du ciel, visitant la terre dans son merveilleux voyage vers les océans, d’où elle remonte vers les nuages. Cette rivière incorpore toutes les rivières de la terre, mais, pourtant, elle n’est comme aucune autre rivière, car une fois qu’elle rejoint l’océan, elle remonte vers les cieux pour se promener sur la terre assoiffée, pour descendre encore une fois dans son voyage sans fin.

Quelle belle provision est cette rivière de Dieu ! Sans elle, toute vie sur la terre disparaîtrait. Plus précieuse que l’or, elle enrichit continuellement la terre par ses visites régulières : « Pour abreuver des lieux déserts et désolés, et faire germer et sortir l’herbe ? La pluie a-t-elle un père ? Ou, qui enfante les gouttes de rosée ? De quel sein est sortie la glace ? Et qui enfante le givre du ciel ? Les eaux se dissimulent, changées en pierre, et la surface de l’abîme se prend » (Job 38:27-30). Ainsi est-ce que Dieu prépare le blé pour nourrir l’homme et la bête. Le mot « blé », dans ce passage, nous réfère génériquement à toute céréale qui nous fournit la nourriture pour les peuples et les animaux du monde. Cela nous est révélé par le passage suivant : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:29-30).

C’est la formidable rivière de la vie par Dieu. Car : « De sa haute demeure, il abreuve les montagnes ; la terre est rassasiée du fruit de tes œuvres. Il fait germer le foin pour le bétail et l’herbe pour le service de l’homme, faisant sortir la nourriture de la terre » (Psaume 104:13-14). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous déclare Paul, dans Colossiens 1:16-17.

L’apôtre Jean nous rend cet étonnant témoignage sur Jésus en affirmant que : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:3-5). Cet apôtre, reconnu comme le disciple que Jésus aimait, a utilisé le concept d’agape (amour) plus que tout autre écrivain dans le Nouveau Testament. Jean est celui qui a enseigné que Dieu est amour. Dans 1 Jean 4:8-11, l’apôtre nous atteste que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. »

Pareillement, Jean nous confirme que Dieu est lumière. Dans 1 Jean 1:5, il nous fait part que : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Et il utilise le concept de « lumière » (phos) plus que tout autre dans la Bible. Dans la même veine, Jean utilise aussi le mot originel pour « vie » (zoe) plus que les autres auteurs lorsqu’il a écrit : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Il identifie la vie de Christ comme la Fontaine de vie. Christ a, en effet, existé dès le commencement et Il est le Créateur de toute vie physique sur terre. D’ailleurs, Paul nous l’assure dans Colossiens 1:16 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. » Et Paul le réaffirme aussi aux hommes grecs, dans Actes 17:28-29 : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Mais, dans un sens distinct, Jésus est la Vie. Regardez cette déclaration sans équivoque, dans Jean 14:6, où Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Il certifie par le fait même que Jésus est le salut et la vie éternelle. Concernant la lumière, Christ n’a pas seulement créé la lumière physique, comme dans Genèse 1:3 où : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. » Mais, dans Genèse 1:14, Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Christ est la Lumière, selon la révélation de Dieu aux hommes, car Sa vie fut la lumière des hommes. Mais plus que tout autre chose, « Dieu est amour ». La première fois que Jean mentionne l’amour agape, nous recevons la bonne nouvelle que « Dieu a tant aimé le monde », que Son amour gratuit et non mérité L’a poussé à donner « son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 4:10.

Malgré Son amour pour les hommes, il est impensable que les hommes aient décidé de rejeter Son amour et même de témoigner contre Lui. « Un seul témoin ne sera point valable contre un homme pour quelque crime et péché que ce soit, quelque péché qu’on ait commis ; sur la parole de deux ou de trois témoins, une chose sera valable. Quand un faux témoin s’élèvera contre quelqu’un pour l’accuser d’infidélité, les deux hommes qui auront contestation entre eux, comparaîtront devant l’Éternel, devant les sacrificateurs et les juges qui seront en ce temps-là; et les juges s’informeront exactement ; et s’il se trouve que ce témoin soit un faux témoin, qu’il ait déposé faussement contre son frère, vous lui ferez comme il avait dessein de faire à son frère ; et tu ôteras le méchant du milieu de toi » (Deutéronome 19:15-19).

Dans la loi mosaïque, au moins deux témoins crédibles étaient requis pour condamner un homme de crime. Jésus fut accusé de blasphème parce qu’Il a déclaré être le Fils unique de Dieu. Non seulement les Juifs se sont-ils arrangés pour fournir le double témoignage requis, mais les témoins se sont parjurés en affirmant que le blasphème était vrai. Pourtant, Jean le Baptiste avait dit, dans Jean 1:34 : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu. » Ce témoignage était la raison d’être de Jean le Baptiste, car il a certifié que, de ce fait : « Il [Jean le Baptiste] n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu » (Jean 1:8-10).

Jésus, un témoin encore plus admissible, a certifié : « Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que mon Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à Celui qu’Il vous a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:36-40). Même le grand enseignant Nicodème a été obligé d’accepter cela, lorsqu’il est venu de nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2).

Il a eu un témoignage direct du ciel. « Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi » (Jean 5:37). Ce témoignage fut certifié par l’apôtre Pierre en faveur de Jésus lorsqu’il a déclaré : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:17-18). Finalement, nous avons le témoignage de la Bible, où Jésus dit aux Juifs, dans Jean 5:39 : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Nous n’avons plus de témoignages directs, mais nous aurons toujours les Saintes Écritures proclamant la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ.

« Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » nous atteste Paul, dans Philippiens 3:20-21. Le mot « citoyen », dans ce verset, vient du grec politeuma utilisé seulement une fois dans le Nouveau Testament. Il est relié au mot « cité » (polis) et définit le comportement juste d’un bon citoyen. Puisque nous sommes dans un pays étranger sur la terre, nous faisons partie d’une « colonie du ciel », une expression pittoresque pour déclarer que nous sommes citoyens des cieux. Nous sommes des pionniers sur la terre, présentement, tentant d’établir un logement dans un pays périlleux.

Jésus a prié au Père en déclarant : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 17:18-21). Et lorsque Jésus est ressuscité, Il envoya Ses disciples : « et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16).

Une locution similaire est employée dans 2 Corinthiens 5:20 où Paul nous dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » Comme tel, il est très important que notre témoignage fasse honneur au Royaume des Cieux et à notre Grand Roi. Alors, lorsque nos efforts de colonisation s’avèrent un succès et que de nouveaux citoyens s’ajoutent au royaume, ceux-ci pourront témoigner avec nous en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14).

En tant que citoyens, colonisateurs et ambassadeurs des cieux, nous sommes sur la terre de manière temporaire, car notre véritable domicile est avec Jésus-Christ et nous attendons qu’Il établisse Son gouvernement éternel ici-même sur la terre, tout comme il est maintenant établi dans le ciel. Mais plusieurs chrétiens se demandent : « Est-ce qu’il est possible pour un futur élu de ne pas pécher ? » L’apôtre Jean répond à cette question en déclarant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Donc, si la question vous est posée : « Est-ce qu’un chrétien peut pécher ? » La réponse est oui ! « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).

Même le plus pieux des chrétiens pèche occasionnellement, soit en pensée, sinon en action ; ou soit par omission, sinon par commission. Mais notre antidote de Dieu se trouve dans 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Le secret se trouve dans notre communion avec Dieu, en Lui demandant immédiatement pardon, et Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. Et ça doit être ainsi, car Jésus, dans Son humanité, nous sert d’exemple : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Jésus a accompli cela, non pas à cause de Sa divinité, mais uniquement à cause de Son humanité.

En deuxième lieu, Dieu nous a commandé de ne pas pécher et Dieu ne nous commanderait jamais de faire quelque chose qui nous serait impossible simplement parce que nous ne sommes pas divin. Voilà pourquoi, pour chaque tentation, Dieu nous a donné une porte de sortie. Car : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Nous n’avons donc aucune excuse pour ne pas prendre cette issue, puisque notre seul recours est de nous repentir et confesser notre péché.

Dieu nous commande de ne pas pécher, mais Il nous rappelle également que Christ est notre Grand Avocat qui plaide pour nous devant le Père. Christ est Justice, parce qu’Il a déjà payé le prix pour nos péchés par Son Sacrifice. Alors : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi, » nous dit Paul, dans Romains 1:17. Ce verset contient une portion d’Habaquq 2:3-4 où nous lisons : « Car c’est une vision qui est encore pour un temps déterminé. Elle tend vers la fin, et elle ne mentira pas. Si elle diffère, attends-la ; car elle arrivera certainement, elle ne tardera point. Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. »

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Alors, utilisons ce que nous avons pour établir notre foi en Dieu. Moïse n’avait qu’une verge lorsque Dieu l’a appelé pour délivrer la nation d’Israël qui était en captivité en Égypte. Voici l’instruction que  l’Éternel lui a donnée : « Qu’as-tu à la main ? Il répondit : Une verge. Et il dit : Jette-la par terre ; et il la jeta par terre, et elle devint un serpent ; et Moïse s’enfuit devant lui. Alors l’Éternel dit à Moïse : Étends ta main et saisis-le par la queue. Il étendit la main, et le saisit, et il redevint une verge dans sa main. C’est afin, dit l’Éternel, qu’ils croient que l’Éternel, le Dieu de leurs pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob t’est apparu » (Exode 4:2-5).

Nous devrions utiliser le talent et l’équipement déjà en notre possession, tout comme la veuve de Sarepta et sa farine. Dieu dit à Élie : « Lève-toi, va-t’en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir. Il se leva donc et s’en alla à Sarepta ; et, comme il arrivait à la porte de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : Je te prie, prends-moi un peu d’eau dans un vase, et que je boive. Et elle s’en alla pour en prendre ; mais il la rappela et lui dit : Je te prie, prends en ta main une bouchée de pain pour moi. Mais elle répondit : L’Éternel ton Dieu est vivant ! je n’ai pas une galette ; je n’ai qu’une poignée de farine dans une cruche, et un peu d’huile dans une fiole ; et voici, je ramasse deux bûches, puis je rentrerai et j’apprêterai cela pour moi et pour mon fils ; nous le mangerons, et après nous mourrons. Et Élie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu l’as dit ; toutefois fais m’en premièrement une petite galette ; tu me l’apporteras dehors, et après tu en feras pour toi et pour ton fils. Car ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : La farine qui est dans la cruche ne manquera point, et l’huile qui est dans la fiole ne finira point, jusqu’au jour où l’Éternel enverra de la pluie sur la terre. Elle s’en alla donc, et fit comme Élie avait dit ; et elle en mangea, elle et sa famille, ainsi que lui, pendant longtemps. La farine de la cruche ne manqua point, et l’huile de la fiole ne finit point, selon la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie » (1 Rois 17:9-16).

Daniel utilisa sa foi en priant Dieu trois fois par jour. « Le roi, ayant entendu cela, en eut un grand déplaisir ; il prit à cœur de délivrer Daniel, et jusqu’au coucher du soleil il travailla à le sauver. Mais ces hommes se rendirent en tumulte vers le roi et lui dirent : Sache, ô roi ! que c’est la loi des Mèdes et des Perses que toute défense ou tout décret confirmé par le roi ne se doit point changer. Alors le roi commanda qu’on amenât Daniel, et qu’on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers sans cesse, te délivrer lui-même ! Et on apporta une pierre qui fut mise sur l’ouverture de la fosse, et le roi la scella de son anneau et de l’anneau de ses grands, afin que rien ne fût changé à l’égard de Daniel. Alors le roi rentra dans son palais, et il passa la nuit sans manger ; il ne fit point venir de femmes auprès de lui, et il ne put point dormir. Puis le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et alla en toute hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu » (Daniel 6:14-23).

Esther a utilisé sa beauté et sa bravoure pour accomplir la volonté de Dieu. Dans Esther 4:13-17 : « Mardochée dit qu’on fît à Esther cette réponse : Ne pense pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs parce que tu es dans la maison du roi. Car, si tu te tais en ce temps-ci, les Juifs respireront et seront délivrés par quelque autre moyen ; mais toi et la maison de ton père, vous périrez. Et qui sait si tu n’es point parvenue à la royauté pour un temps comme celui-ci ? Alors Esther dit qu’on fît cette réponse à Mardochée : Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé. » Et nous connaissons la suite.

Rien n’arrive à moins qu’on s’implique. Les prêtres d’Israël ont participé au miracle du Jourdain lorsqu’ils ont obéi et ont mis les pieds dans la rivière. Dans Josué 3:5-17, nous voyons : « Josué dit aussi au peuple : Sanctifiez-vous ; car demain l’Éternel fera au milieu de vous des choses merveilleuses. Puis Josué parla aux sacrificateurs, en disant : Prenez l’arche de l’alliance, et passez devant le peuple. Ils prirent donc l’arche de l’alliance, et marchèrent devant le peuple. Et l’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui je commencerai à t’élever à la vue de tout Israël, afin qu’ils connaissent que, comme j’ai été avec Moïse, je serai avec toi. Tu commanderas donc aux sacrificateurs qui portent l’arche de l’alliance, en disant : Lorsque vous arriverez au bord des eaux du Jourdain, vous vous arrêterez dans le Jourdain. Alors Josué dit aux enfants d’Israël : Approchez-vous ici, et écoutez les paroles de l’Éternel votre Dieu. Puis Josué dit : Vous reconnaîtrez à ceci que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu’il chassera devant vous les Cananéens, les Héthiens, les Héviens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Jébusiens. Voici, l’arche de l’alliance du Seigneur de toute la terre va passer devant vous dans le Jourdain. Maintenant donc, prenez douze hommes des tribus d’Israël, un homme par tribu ; et il arrivera qu’aussitôt que les sacrificateurs qui portent l’arche de l’Éternel, le Seigneur de toute la terre, auront mis la plante de leurs pieds dans les eaux du Jourdain, les eaux du Jourdain seront coupées, les eaux qui descendent d’en haut, et elles s’arrêteront en un monceau. Et lorsque le peuple fut parti de ses tentes, pour passer le Jourdain, les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance marchaient devant le peuple ; et dès que ceux qui portaient l’arche furent arrivés au Jourdain, et que les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche se furent mouillés au bord de l’eau (or le Jourdain déborde sur toutes ses rives tout le temps de la moisson), les eaux qui descendaient d’en haut s’arrêtèrent, elles s’élevèrent en un monceau, fort loin, près de la ville d’Adam, qui est à côté de Tsarthan ; et celles qui descendaient vers la mer de la campagne, la mer Salée, furent complètement coupées ; et le peuple passa vis-à-vis de Jérico. Mais les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec, jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain. »

La veuve, dans 2 Rois 4:1-7, n’a pas eu sa bénédiction tant et aussi longtemps qu’elle n’a pas suivi les instructions d’Élisée et emprunté à tous les voisins leurs vases. « Or la veuve d’un des fils des prophètes cria à Élisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; et son créancier est venu pour prendre mes deux enfants pour esclaves. Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Déclare-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n’a rien dans toute la maison qu’une fiole d’huile. Alors il lui dit : Va, et emprunte dehors à tous tes voisins des vases, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Puis rentre et ferme la porte sur toi et sur tes enfants, et verse dans tous ces vases, faisant ôter ceux qui seront pleins. Elle s’en alla donc d’avec lui ; puis elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui apportaient les vases, et elle versait. Et, lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase ; et il répondit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Alors elle vint le rapporter à l’homme de Dieu, qui lui dit : Va, vends l’huile, et paie ta dette ; et, toi et tes fils, vous vivrez du reste. » Après le miracle de l’huile, la veuve a sûrement souhaité de ne pas avoir limité la puissance de Dieu.

Un homme était aveugle. « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:1-7).

Et finalement, ceux qui ont assisté à la mort de Lazare furent obligés d’ouvrir sa tombe afin de participer à sa résurrection. Jésus leur dit : « Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44). Dieu commande, nous obéissons et Jésus agit.

Quand nous obéissons, il faut s’attendre à ce que ça arrive selon Sa volonté. Le centenier avait compris l’autorité du Seigneur lorsqu’il Lui demanda de guérir son serviteur. « Jésus étant entré dans Capernaüm, un centenier vint à lui, le priant, et lui disant : Seigneur ! mon serviteur est au lit dans la maison, malade de paralysie, et fort tourmenté. Et Jésus lui dit : J’irai, et je le guérirai. Et le centenier répondit, et lui dit : Seigneur ! je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri. Car quoique je sois un homme soumis à la puissance d’autrui, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : Va, et il va ; et à l’autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela, et il le fait. Jésus l’ayant entendu, en fut étonné, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous dis en vérité que je n’ai point trouvé une si grande foi, pas même en Israël. Aussi je vous dis que plusieurs viendront d’Orient et d’Occident, et seront à table dans le royaume des cieux, avec Abraham, Isaac et Jacob, mais que les enfants du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors Jésus dit au centenier : Va, et qu’il te soit fait selon que tu as cru ; et à l’heure même son serviteur fut guéri » (Matthieu 8:5-13).

« Jésus, partant de là, se retira dans les quartiers de Tyr et de Sidon. Et une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:21-28).

« Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison » (Jean 4:46-53).

Nous constatons donc que la rivière de Dieu arrose la terre entière et fait également les miracles nécessaires pour le bien de Ses serviteurs et d’autres qui ont cru, et que Jésus voulait toucher. Les circonstances varient, mais la formule de Dieu est constante et juste.




D.454 – La lumière dans les ténèbres

Par Joseph Sakala

Dans Ésaïe 9:1, le prophète fut inspiré d’écrire : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort. » Ce merveilleux verset est une prophétie prédisant l’avènement de Jésus-Christ, dans Matthieu 4:14-16 où nous pouvons lire : « En sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Pays de Zabulon et de Nephthali, sur le chemin de la mer, au-delà du Jourdain, Galilée des gentils ! Le peuple qui était assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort. » Cette région fut habitée jadis par les dix tribus d’Israël, lorsqu’elles furent attaquées et amenées en captivité par les Assyriens.

La région demeura, pendant des siècles, dans les ténèbres spirituelles, même après le retour de Juda de la captivité babylonienne. Mais Christ est venu et : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4:17). Ainsi, le ministère public de Christ a réellement débuté dans cette terre de ténèbres. « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:5) Et, dans les versets. 9 à 11, nous lisons : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. »

Cependant, dans Jean 1:12-13, nous avons cette affirmation : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Là où Christ vient, la lumière vient, car Christ est lumière. Donc, Jésus a quitté le ciel pour venir sur la terre. Nous en voyons la confirmation par Christ dans Hébreux 10:7-8 : « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. » Donc, nous voyons au verset 9 que Jésus, par Sa mort sur la croix : « abolit le premier sacrifice [des animaux], afin d’établir le second [une fois pour toutes]. »

Dans 2 Timothée 1:9-10, nous découvrons ce grand Plan de Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Ce merveilleux plan fut établi pour offrir le salut gratuitement à tous ceux qui accepteraient le sacrifice de Jésus et seraient prêts à Le suivre jusqu’à la mort.

C’est la réalité même : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:17-21).

À ceux qui désirent la lumière, Jésus dit : « Je Suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus nous promet ici la lumière de la vie éternelle dans l’immortalité. Nous avons parfois tendance à croire qu’il faut être presque parfait pour suivre le Seigneur. Les pharisiens critiquaient les disciples de Jésus parce qu’ils se tenaient avec les gens du monde. « Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs » (Matthieu 9:12-13). Oui, des larrons, des fraudeurs, des menteurs, etc.

Dans Jean 10:10, Jésus a dit que : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Quatre larrons ont été étroitement liés dans les évènements entourant la crucifixion de notre Seigneur Jésus. Le premier était nul autre qu’un de Ses disciples, Judas. Dans Jean 12:4-6, nous lisons : « Alors Judas l’Iscariote, fils de Simon, l’un de ses disciples, celui qui devait le trahir, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était larron, et qu’ayant la bourse, il portait ce qu’on y mettait. » C’était ce même Judas qui a trahi le Christ pour trente pièces d’argent, en facilitant Son arrêt et Son accusation.

Le deuxième était, non seulement un larron, mais aussi un révolutionnaire et un meurtrier. Car : « il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices qui avaient commis un meurtre dans une sédition. Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu’il leur fît comme il leur avait toujours fait » (Marc 15:7-8). Ensuite, dans Jean 18:39-40, nous lisons : « Or, comme il est d’usage parmi vous que je vous relâche quelqu’un à la Pâque, voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? Alors tous s’écrièrent de nouveau : Non pas celui-ci ; mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand. »

Imaginez un instant que ces gens mêlés ont choisi Barabbas pour être relâché, un criminel condamné à mort, et ils ont condamné Jésus à sa place. Ainsi, Barabbas a profité temporairement d’une liberté non réclamée par Christ, parce que Christ avait consenti à être crucifié. Cependant : « On crucifia en même temps avec lui deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche » (Matthieu 27:38). Les noms de ces deux hommes ne sont pas inscrits dans la Bible, mais leur attitude envers Jésus et leur destinée ultime furent diamétralement différentes. Dans Luc 23:39-41, nous lisons : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais Celui-ci n’a fait aucun mal. »

Ce quatrième larron : « disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:42-43). Tous étaient des larrons méritant d’être punis. Un a vendu Jésus et a terminé sa vie par le suicide ; un fut bénéficiaire de la liberté pour un peu de temps seulement ; un L’outrageait en disant : « Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais le quatrième crut en Lui, recevant en récompense le salut et la vie éternelle. Donc, il crut en Jésus qui a payé la rançon de ses péchés par Sa mort. Mais Jésus est venu également pour que Ses brebis aient la vie et qu’elles soient dans l’abondance, nous déclare Jésus, dans Jean 10:10. Oui, nous avons la vie éternelle par Lui et l’abondance spirituelle aussi.

Dans Hébreux 2:9-10, Paul nous dit : « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. » Il est le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre Son exemple : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Alors, dans 1 Timothée 6:13-16, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Parmi les nombreux titres descriptifs de Jésus-Christ, le plus significatif est celui de Roi, parce que cela nous parle de Sa domination universelle. Le jour s’en vient : « qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11).

D’ailleurs, depuis qu’Il a créé toutes choses. Jésus est le Roi de Sa Création. Car : « l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à Lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5). Dans un sens, bien sûr, Jésus est le Roi des Juifs aussi, comme nous pouvons le voir dans Luc 1:33 : « Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne. » Mais Jésus est également le Roi de la rédemption : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14).

Le jour vient où tous les rois de la terre seront unis contre Lui. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant, et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS, » nous atteste Apocalypse 19:15-16. Pour le moment, servons-Le comme Roi et soyons-Lui soumis comme à notre Seigneur.

Le Seigneur ne nous demande jamais d’aller là où Il n’est pas allé avant. Il est le Capitaine, littéralement le Chef de notre Salut, et nous n’avons qu’à suivre notre Capitaine divin. Regardons ce que dit Hébreux 12:2 à Son sujet : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

Dieu L’a élevé à Sa droite, comme le Prince et le Sauveur, afin de donner à l’Israël de Dieu (Galates 6:16) la repentance et la rémission des péchés. « Et nous Lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui Lui obéissent, » nous affirme Actes 5:31-32. La même vérité formidable apparaît sous différentes formes dans les Écritures. Aux Juifs, Jésus a dit : « Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:26-30).

Jésus est celui qui illumine notre voie. « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus nous guide dans notre cheminement par Son Esprit : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Avec un tel Chef intrépide, un Exemple parfait, un Berger aimant, une Lumière claire, un Guide infaillible, nous devrions être heureux de Le suivre, même lorsque le chemin paraît difficile. Jésus est le but et le prix au bout du chemin. Pour Lui, Paul a dit : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:8-12).

Bien sûr que : « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande d’elles est la charité, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 13:12-13. Il existe un grand contraste entre maintenant et l’avenir. Nous voyons avec imprécision, mais, au moins, nous voyons. Nous connaissons partiellement, mais, au moins, nous connaissons. Or, ce que nous allons voir et connaître dans l’avenir nous appartient déjà, mais seulement par l’espérance et par les promesses. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

La vie chrétienne connaît beaucoup de tels paradoxes. Nous savons que nous sommes des enfants de Dieu. Cela nous est confirmé dans Romains 8:14, « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. » Et pourtant, nous attendons toujours l’adoption, car : « nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:23). « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous déclare Paul, dans Romains 8:29-30. Et pourtant, Romains 8:17 nous affirme que : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

Présentement, en Christ : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire, » nous dit Paul, dans Éphésiens 1:13-14. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous dit Paul, dans Romains 8:22-23.

Mais par le Saint-Esprit, nous sommes scellés, alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Donc, nous possédons déjà la rédemption par le sang de Christ : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-15). Or, Paul savait que : « après avoir annoncé l’Évangile dans cette ville-là, et y avoir fait plusieurs disciples, ils retournèrent à Lystra, à Iconium et à Antioche ; fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et leur représentant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:21-22).

Le salut a des dimensions du passé, du présent et du futur dans tous ses aspects. Jésus a déclaré que : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Comme possession présente, elle nous est offerte par une alliance déjà accomplie. Mais il nous faut être encouragé, comme Paul l’a fait avec Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Nous connaissons notre Sauveur par la foi, mais le jour vient où nous allons Le connaître comme Jésus nous connaît.

Avec cette compréhension, Paul ne peut qu’exprimer sa joie en disant : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36). Les hommes de science et les philosophes ont pu découvrir plusieurs belles choses sur l’univers lorsqu’ils ont eu des pensées de révérences envers Dieu. Mais Sa majesté et Son but pour la création demeurent au-delà de leur compréhension.

Comme disait si bien Job concernant Dieu : « Qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter ; qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur la face des champs ; qui met en haut ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont en deuil au faîte du bonheur ; qui dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains ne viennent à bout de rien ; qui prend les sages dans leurs propres ruses, et le dessein des pervers est renversé » (Job 5:9-13). Non seulement Ses jugements sont incompréhensibles, mais même Ses voies et Ses ressources.

L’apôtre Paul s’exprime ainsi, dans Éphésiens 3:8-12 : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Paul parle ainsi parce que, à un certain moment donné, il a eu l’unique expérience d’être enlevé en esprit et il : « fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:4-7).

Nous allons apprendre beaucoup dans les siècles à venir, parce que Dieu : « nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Et nous allons : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Nous pouvons avoir une bonne mesure de paix et de joie dès maintenant, en Christ, mais il y a encore beaucoup à expliquer. Lors de la création d’une nouvelle terre, un jour, nous allons apprendre la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence et qui gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ. Nous allons apprendre à aimer comme Jésus : « que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9).

Son extraordinaire don du salut et de la vie éternelle, que nous comprenons déjà sans le comprendre complètement, nous savons en effet que c’est un don d’amour et de grâce, de paix et de joie. Malgré que nous ne puissions tout décrire présentement, nous pouvons simplement Lui dire, par gratitude : « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). Un de ces dons est notre compréhension de la Création de Dieu, par Néhémie qui nous affirme ceci : « Toi seul es l’Éternel ! tu as fait les cieux, les cieux des cieux, et toute leur armée ; la terre, et tout ce qui y est ; les mers, et toutes les choses qui y sont. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l’armée des cieux se prosterne devant toi » (Néhémie 9:6).

La Bible nous déclare clairement que : « l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, » à partir de rien (Exode 20:11). « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous confirme Hébreux 11:3. Dés le premier verset de la Bible, nous apprenons que : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Donc, Dieu a appelé à l’existence les cieux et la terre, ainsi que l’univers entier. Ce qui nous confirme qu’avant cette création, rien n’existait. Alors que cet enseignement est clair et facilement compréhensible, il semble très difficile d’y croire.

La création à partir de rien est tellement étrangère à notre expérience qu’elle ne peut être comprise que si elle nous est révélée par Dieu. On nous enseigne que la recréation de la terre fut terminée à la fin du sixième jour. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux » (Genèse 2:1-4).

À l’exception de certains miracles accomplis par Jésus, une telle création n’a pas eu lieu depuis, et nous avons de la difficulté à croire que c’est en effet arrivé parce que cette expérience nous est tellement étrangère. Notre difficulté à comprendre vient du fait que nous sommes des créatures pécheresses et charnelles. Nos esprits sont brouillés par le péché. Dans 1 Corinthiens 2:14, nous pouvons lire : « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » Puisque la doctrine de la création est fondamentale pour le reste des Écritures, nous ne pouvons la négliger simplement parce qu’elle est difficile à comprendre. Seul l’homme et la femme convertis peuvent saisir les choses de Dieu, car : « l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:15-16.