D.474 – Les monts Ararat et la résurrection

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 8:4, nous pouvons lire : « Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. » L’histoire de la protection de Noé du terrible déluge fut reconnue par tous les étudiants bibliques comme un magnifique portrait de la résurrection. C’est une véritable histoire de ce qui est assurément arrivé tel que la Bible le décrit ; néanmoins, c’est également une belle analogie. Le Déluge fut envoyé par Dieu comme un jugement sur une terre pécheresse du temps de Noé. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6:5-7).

« Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors » (Genèse 6:8-14).

« Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera. Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. Et de tout ce qui vit d’entre toute chair, tu en feras entrer deux de chaque espèce dans l’arche pour les conserver en vie avec toi ; ils seront mâle et femelle ; des oiseaux, selon leur espèce, et des bêtes selon leur espèce, de tout reptile du sol selon son espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi pour que tu les conserves en vie. Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et fais-en provision par-devers toi, afin que cela te serve de nourriture ainsi qu’à eux. Et Noé le fit ; il fit tout ce que Dieu lui avait commandé » (Genèse 6:17-22).

Le salaire du péché a toujours été la mort (Romains 6:23). Mais Dieu avait fourni à Noé une voie de salut en lui faisant bâtir une arche. Et Dieu a sauvé Noé et sa famille qui avaient cru à Dieu. « Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet » (Genèse 6:8-10). Dieu lui donna Ses instructions dans Genèse 6:14-16 : « Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. Et voici comment tu la feras : La longueur de l’arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées, et sa hauteur de trente coudées. Tu feras une fenêtre à l’arche, et tu l’achèveras à une coudée par en haut ; et tu mettras la porte de l’arche sur son côté ; tu la feras avec un étage inférieur, un second, et un troisième. »

Dans Genèse 6:18, Dieu lui déclara : « Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. » Malgré que l’analogie ne soit pas parfaite, elle illustre quand même le fait que la punition pour le péché est encore la mort, mais que Dieu a fourni une voie parfaite pour le salut de ceux qui croient en Jésus-Christ et à Sa mort sur la croix. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous dit Romains 6:23. Dans ce sens, il est intéressant de noter la date du verset cité au début, qui a une grande signification. Le calendrier fut changé par Dieu pour que la date devienne le temps de la Pâque, ce qui nous indique une belle préfigure du travail de Christ.

Le septième mois est devenu le premier mois de l’année. « Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année » (Exode 12:2). Et la Pâque devait être observée le quatorzième jour de ce mois. « Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs » (Exode 12:5-6). Christ, notre Pâque (1 Corinthiens 5:7), fut sacrifié pour nous ce même jour, comme nous pouvons le constater dans Jean 19:14 : « (Or, c’était la préparation de Pâque, et environ la sixième heure) ; et il dit aux Juifs : Voilà votre Roi. »

Nous savons que Jésus est ressuscité après trois jours, c’est-à-dire, le dix-septième jour de ce premier mois. Ce fut l’anniversaire de l’arrêt de l’arche de Noé sur les montagnes d’Ararat, fournissant ainsi aux habitants de l’arche une nouvelle vie après le jugement du monde et sa destruction à cause du péché. Quelle merveilleux portrait de notre résurrection à la vie éternelle, en Jésus-Christ lors de Son retour. Mais avant de ressusciter, souvenons-nous des paroles de David dans le Psaume 32:1-2 : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! »

Quel véritable converti ne serait pas éternellement reconnaissant envers Dieu pour les vérités révélées plus haut ? Les péchés par omission, les péchés par commission, les péchés par action délibérée, les péchés du cœur, les péchés de jeunesse, les péchés voilés, etc. Quel bonheur que de savoir que la pénalité pour nos péchés a été entièrement payée, si seulement nous acceptons le don gratuit de Dieu ! Quelle joie et quelle liberté le pardon nous amène-t-il ! Notez, cependant, qu’il y a trois expressions différentes pour identifier le péché dans le verset cité plus haut. D’abord, il y a transgression, péché et iniquité. La différence entre ces mots n’est pas insignifiante, mais la différentiation précise est sans discussion. Il suffit de dire que ces trois mots couvrent la totalité des activités répréhensibles.

Pareillement, il y a trois aspects de la grâce mentionnés par Dieu : pardonné, couvert et non imputé. De toute façon, notre péché nous est enlevé et aucun paiement additionnel n’est nécessaire. Néanmoins, le pardon de Dieu est conditionnel aux actions de l’individu. Un manque d’action a comme résultat le port du péché et les conséquences spécifiées dans le Psaume 32:3-5 : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi ; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché (Sélah.) ».

Suite à la confession des transgressions, Dieu nous ôte la peine de nos péchés.  Donc, dans Psaume 32:11, nous lisons : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! » Quelle différence avec ceux qui : « sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:29-32).

L’expression « sans affection naturelle » est traduite d’un seul mot grec, astergeo. C’était la caractéristique de plusieurs païens dans l’ancien monde. Mais il est prophétisé qu’elle allait être la caractéristique des païens humanistes dans les derniers jours. Paul déclare à Timothée : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Ce sont les deux seuls endroits où l’expression « sans affection naturelle » est utilisée dans le Nouveau Testament.

Le mot stergeo ou affection naturelle est un de quatre mots en grec pour nommer « l’amour », mais il n’est jamais utilisé du tout dans le Nouveau Testament. Il nous retourne à l’amour naturel que les membres de la même famille manifestent les uns pour les autres. C’est une caractéristique si commune à tous les peuples qu’il n’y avait apparemment aucune occasion de l’amoindrir, sauf lorsque l’amour n’est pas présent, quand les humains perdent l’amour instinctif pour leurs propres parents et enfants, et qu’ils deviennent ainsi sans affection naturelle. Cela nous fait penser à l’avortement à grande échelle dans ces derniers temps, ou aux ruptures en général dans les familles modernes.

Un autre mot grec pour amour est eros, un amour romantique ou passionné. Tout comme stergeo, eros n’est jamais utilisé dans le Nouveau Testament. Les deux autres mots sont cependant utilisés fréquemment. Phileo, qui veut dire « amour fraternel », paraît au moins trente fois. Il nous indique la fraternisation fondée sur un intérêt communautaire avec une personne ou des personnes bien-aimées. Le quatrième « amour » est bien sûr agape, qui est utilisé plus de 300 fois. C’est le type d’amour qui vient du cœur pour l’objet aimé, un amour qui demande le sacrifice de ses intérêts personnels pour le bénéfice de la personne aimée. Voilà l’amour de Christ, qui m’a aimé et qui S’est donné Lui-même pour moi. C’est l’amour généré par le Saint-Esprit qu’il fait croître en nous, comme : « la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22).

Celui qui développe cet amour reçoit une grande promesse de Jésus : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit » (Apocalypse 2:17). Cette promesse intrigante est une parmi les sept promesses de Christ à celui qui vaincra. Il existe plusieurs opinions sur qui constitueront les vainqueurs. « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).

En se basant sur cette promesse, tous ceux qui seront nés de Dieu, par la foi en Jésus, recevront, un jour, un nouveau nom par Christ. Personne ne saura quel nom il recevra, sauf au moment de sa réception, et même à ce moment-là, le nom demeurera inconnu, sauf à celui qui le recevra. Il serait raisonnable d’assumer toutefois que chaque nouveau nom reflétera l’évaluation du caractère et du service de celui qui le reçoit. Nous avons des exemples parfaits avec Abram, Saraï et Jacob qui reçurent des noms nouveaux par Dieu. Abram est devenu Abraham qui veut dire « père d’une multitude ». Genèse 17:5 : « Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. » Saraï est devenue Sara qui veut dire « princesse ». Dans Genèse 17:15-16 : « Dieu dit à Abraham : Quant à Saraï ta femme, tu ne l’appelleras plus Saraï, mais Sara (princesse) est son nom. Et je la bénirai ; et même je te donnerai d’elle un fils. Je la bénirai et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d’elle. »

Et Jacob est devenu Israël, comme nous pouvons le constater dans Genèse 32:27-29 où Dieu lui dit : « Quel est ton nom ? et il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (qui lutte avec Dieu) ; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as vaincu. Et Jacob l’interrogea, et dit : Apprends-moi ton nom, je te prie. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. » Peu importe ce que sera notre nouveau nom, ce qui est important, c’est que Jésus le connaîtra et Il nous appellera par ce nom durant l’éternité. Cela devrait être une grande source de motivation pour nous pousser à vivre selon la volonté de Dieu et à faire Son œuvre sur la terre, car nous désirons sûrement recevoir un bon nom de notre Seigneur pendant l’éternité.

Jésus nous a bien déclaré : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Ce verset est devenu le favori de nombreux chrétiens, car, en effet, sa vérité est d’une importance fondamentale. D’abord, notez le temps du verbe « cherchez » en grec. Il implique le commandement d’établir une habitude où un style de vie nous amenant à chercher continuellement les choses du Royaume. On nous commande de mettre les choses importantes en premier sur une base continuelle et de vérifier comment Dieu va S’occuper des items d’intérêt secondaire. Nous devrions agir de façon à ce que Ses priorités deviennent nos priorités et mouler nos pensées selon la Parole de Dieu afin de penser comme Lui sur chaque chose.

Nos vies devraient démontrer la pureté et la droiture que Lui a exhibée, alors que Jésus était parmi nous sur la terre. Alors qu’il est vrai que nous ne pourrions jamais atteindre Sa perfection, nous devrions « chercher » à le faire par la puissance du Saint-Esprit en nous. Donc, toutes nos priorités devraient refléter le concept de priorités en relation propre avec l’orgueil, lorsque nous prions. Dans Matthieu 6:5-8, Jésus nous dit : « quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez. »

« Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:16-18. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Matthieu 6:19-21). « L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » (Matthieu 6:22-23).

On ne peut pas servir Dieu et avoir un pied dans le monde ; il faut absolument faire un choix. « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Ou avoir des pensées inutilement ambitieuses sur l’avenir. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus, car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là » (Matthieu 6:25-32).

Si nous renversons l’ordre établi par Jésus, non seulement risquons-nous de ne pas atteindre les priorités établies pour entrer dans le Royaume et Sa droiture, mais nous risquerions probablement de manquer les choses secondaires aussi. Jésus ajoute ceci : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (v. 33). Ce mot est un mot mathématique qui veut simplement dire que Dieu peut additionner quelque chose à ce qui existait avant. Sûrement, dans notre recherche, nous devrions également adopter la prière que Jésus a enseignée à Ses disciples : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10).

Donc, soyez zélés : « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:5-8. L’importance d’être zélés est, pour Pierre, la base du développement des sept autres vertus nommées par lui, c’est-à-dire, votre foi, la science, la tempérance, la patience, la piété, l’amour fraternel et la charité.

Le zèle est rarement considéré comme un attribut particulier du chrétien, mais il est essentiel si nous désirons vraiment développer d’autres vertus chrétiennes dans notre vie. Car elles ne viennent pas seulement par l’espérance. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix, » nous déclare Pierre, dans 2 Pierre 3:14.

Essentiellement, le même mot grec pour « zèle » est également traduit « efforcer » et « appliquer ». Comme dans 2 Timothée 2:15, où Paul dit à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. » Et, dans Hébreux 4:11 : « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Et finalement, dans Éphésiens 4:3 : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » Il y a plusieurs autres exhortations dans lesquelles le zèle est utilisé comme une vertu envers d’autres chrétiens.

Il y a un verset clé, cependant, où le zèle est simultanément ordonné comme devoir chrétien : « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur » (Romains 12:11). Le salut chrétien est reçu exclusivement par la grâce, au travers de la foi. La vie chrétienne, toutefois, requiert du zèle. Ne pourrions-nous pas en toute diligence déployer notre zèle par notre service au Seigneur qui a donné Sa vie pour nous ? « C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). La vie chrétienne, ainsi que notre ministère, peut paraître difficile et parfois inquiétante, mais, avec Christ comme notre exemple, restons fermes afin de ne pas succomber en laissant défaillir nos âmes.

Si vos prières ne semblent pas exaucées, regardez ce que le Seigneur nous dit dans Luc 18:1-5 : « Jésus leur dit aussi cette parabole, pour montrer qu’il faut prier toujours, et ne point se relâcher : Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et lui disait : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie d’égard pour personne ; néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne toujours me rompre la tête. » Mais regardez ce que Jésus a ajouté : « Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8).

Quand nous sommes fatigués et que nous sommes tentés de tout quitter, les Écritures nous rassurent par ces paroles : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas » (Galates 6:9). Si Dieu nous a confié un ministère, il nous faut apprendre à dire, comme Paul : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2).

Lorsque nous voyons la miséricorde de notre Dieu, nous pouvons Lui déclarer : « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18). Nous pouvons même encourager les autres à se joindre à nous, comme Paul le disait, dans Éphésiens 3:13 : « C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. »

Le mot grec pour décourager est également traduit comme lasser, dans 2 Thessaloniciens 3:13-15, où Paul nous dit : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. » Finalement, même si Dieu doit nous châtier, nous devons apprendre à le prendre avec patience. « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît » (Hébreux 12:5-6).

Avec toutes ces exhortations à ne point nous décourager et à ne point nous lasser, nous devrions également savoir comment obtenir la force pour continuer. La réponse se trouve dans le conseil que Dieu a donné à Son prophète Esaïe : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:28-31).




D.468 – Notre Seigneur est vivant

Par Joseph Sakala

Dans Jean 14:19-20, Jésus a déclaré : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » Nous qui croyons en Christ avons la promesse d’une vie éternelle parce qu’Il vit et nous voyons Jésus par la foi. Alors : « quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec Lui dans la gloire » (Colossiens 3:4). Il est le véritable souteneur de notre vie. Aux Juifs de Son temps, Jésus a déclaré : « Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:49-51).

Dans Jean 4:9-15, Jésus demande à une femme samaritaine de Lui donner à boire. « La femme samaritaine lui répondit : Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.) Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Non seulement Christ nous fournit Son pain vivant et Son eau vivante, mais Jésus Se donne Lui-même comme la voie vivante qui nous mène vers Dieu. « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:19-22). Il est la fondation solide sur laquelle nous bâtissons nos vies, car cette fondation est vibrante de vie. « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ », nous dit Pierre, dans 1 Pierre 2:4-5.

Nos vies spirituelles sont construites sur une pierre vivante, nourries d’un pain vivant et d’une eau vivante, alors que nous entrons par la voie vivante en la présence de notre Dieu vivant ! « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps », nous assure le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:3-5. Paul abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Tout cela nous appartient, par Jésus Notre-Sauveur.

Afin d’aider les nouveaux convertis à se familiariser avec les Paroles de Jésus, une Bible avec des caractères en rouge fut imprimée pour signaler les Paroles que Jésus aurait prononcées. Plusieurs personnes possèdent une telle édition, mais, même avec les mots en « rouge », quelques-uns semblent mal comprendre les choses que Jésus a véritablement dites et enseignées. Ces gens pensent faussement qu’ils n’ont maintenant besoin que du Nouveau Testament, déclarant que Jésus aurait aboli l’Ancien Testament. Mais que dit Jésus ? Dans Matthieu 4, nous avons un compte-rendu de la tentation de Jésus dans le désert. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable » (Matthieu 4:1). Lorsque Jésus a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4), Il citait Deutéronome 8:3, simplement parce que le Nouveau Testament n’avait pas encore été écrit, que l’Ancien Testament était la seule Parole de Dieu, toujours en force, et que la Loi devait être accomplie par le Christ dans son entier.

Alors, les mots en rouge de Jésus nous enseignent à vivre selon les Paroles de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Certains chrétiens croient faussement que Jésus est venu pour abolir les lois de l’Ancien Testament. Mais remarquez ces deux citations par Jésus : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:17-19).

Tout sérieux disciple de Christ sait très bien que tout est accompli. Jésus a tout accompli sur la croix, puisqu’Il s’est écrié, juste avant de mourir : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). C’est Lui qui devait accomplir toute la loi de l’Ancien Testament, car nous ne pouvions pas le faire, peu importe notre époque. Voilà pourquoi nous n’avons pas à suivre les lois de l’Ancienne Alliance. Alors, oui, tout a été accompli, sur la croix.

L’autre citation de Jésus fut : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Un autre enseignement faussé est celui où certains ministres éduquent leurs congrégations, en leur disant que tout ce que nous avons à faire, c’est de croire en Jésus sans croire à ce qu’Il aurait dit. « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:46-49).

Jésus a également déclaré à : « une femme de la foule [qui] éleva sa voix et lui dit : Heureux les flancs qui t’ont porté, et les mamelles qui t’ont allaité ! Mais plutôt, reprit Jésus, heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique ! » (Luc 11:27-28). Il nous faut observer et faire tout ce que Dieu nous dit. Certains pensent que Jésus parlait en paraboles pour aider les gens à les comprendre. Faux ! Dans Matthieu 13:10-13, nous lisons : « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Et notez encore que Jésus citait les paroles d’Esaïe 6:10-12 : « Endurcis le cœur de ce peuple, rends ses oreilles pesantes, couvre ses yeux ! Qu’il ne voie pas de ses yeux, qu’il n’entende pas de ses oreilles, que son cœur ne comprenne pas, qu’il ne se convertisse pas et qu’il ne soit pas guéri ! Et je dis : Jusqu’à quand, Seigneur ? Et il répondit : Jusqu’à ce que les villes soient désolées et sans habitants, et les maisons privées d’hommes, et le sol désert et dévasté ; jusqu’à ce que l’Éternel en ait éloigné les hommes, et que la solitude soit grande au milieu du pays. »

Un autre passage biblique très à jour pour notre période se trouve dans le livre de Matthieu. Jésus enseignait le peuple : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (Matthieu 19:3-9). Il n’y a pas de confusion dans les paroles de Jésus.

Beaucoup d’autres choses sont rendues claires et précises dans la Parole de Dieu, si seulement le monde était intéressé à lire la Bible pour les connaître, mais une chose est claire, ce que Jésus a dit, que ce soit en rouge ou en noir, la vérité ne se trouve seulement que dans ce qui sort de la bouche de Dieu. Jésus savait que l’heure de Sa mort approchait lorsque Judas est venu vers Lui avec les soldats pour le trahir par un baiser. « Alors, ils jetèrent les mains sur Jésus et le saisirent. Et un de ceux qui étaient présents tira son épée et frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors, Jésus leur dit : Vous êtes sortis comme après un brigand, avec des épées et des bâtons pour me prendre. J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. Alors, tous ses disciples l’ayant abandonné s’enfuirent. Et un jeune homme le suivait, enveloppé seulement d’une étoffe légère ; et les jeunes gens le prirent. Il leur laissa son vêtement, et s’enfuit nu de leurs mains » (Marc 14:46-51).

Cet épisode du jeune homme est mentionné seulement dans cet Évangile de Marc et semble nous indiquer que c’était Marc lui-même. Un jeune homme sans trop d’importance dans le Nouveau Testament, mais que Dieu avait choisi pour écrire un des quatre Évangiles sur la vie de Jésus. Son compte-rendu de la crucifixion et de la résurrection de Jésus demeure parmi les premiers évènements les plus importants de toute l’histoire. La famille de Marc était prospère et possédait une maison avec une grande chambre à l’étage supérieur où les disciples pouvaient se réunir pour prier. Il est fort possible que le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus Lui dirent : « Où veux-tu que nous allions te préparer ce qu’il faut pour manger la pâque ? »

Alors, dans Marc 14:13-15 : « Jésus envoya deux de ses disciples et leur dit : Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le. Et en quelque lieu qu’il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête ; préparez-nous là la pâque. » Dans Marc 14:16-17, nous lisons : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. » C’est là que le dernier repas du Seigneur avec Ses disciples a eu lieu. Et le jeune Marc fut intensément intéressé à observer tout ce qui se passait dans cette chambre haute, avant et après la crucifixion et la résurrection. Il est également possible que Marc ait entendu parler du plan de Judas de trahir Jésus.

Car, dans Marc 14:18-21, nous lisons : « Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. Alors ils commencèrent à s’affliger ; et ils lui dirent, l’un après l’autre : Est-ce moi ? Il leur répondit : C’est l’un des douze qui met la main au plat avec moi. Pour ce qui est du Fils de l’homme, il s’en va, selon ce qui a été écrit de lui ; mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est trahi ; il eût mieux valu pour cet homme de n’être jamais né. » Marc aurait pu entendre la conversation au sujet de Judas et regarder les disciples alors qu’ils se dirigeaient vers Gethsémani. Peut-être que Judas, étant revenu avec les soldats, Marc, déjà au lit, a pu saisir le drap de lin et être sorti pour avertir Jésus. Les soldats ayant trouvé Jésus, Marc fut obligé de voir les disciples s’enfuir et il s’est aussi enfui.

Peu importe, la proximité de ces évènements a causé une impression si profonde en lui qu’il fut poussé par l’Esprit à écrire son compte-rendu de tous les évènements sur le sujet, avec le chef des apôtres, comme nous pouvons le voir dans 1 Pierre 5:12-13 : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. » Et l’Évangile de Marc en fut le résultat. Un autre jeune homme a également rendu une belle confession sur Jésus.

Dans 1 Timothée 6:13-14, Paul déclara à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. » Le jeune Timothée avait lui aussi professé devant de nombreux témoins ce que Paul lui dit : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Sa profession fut évidemment similaire en substance et en qualité à celle que Jésus avait faite devant Pilate.

Lorsque les Juifs avaient insisté pour que Pilate condamne Jésus à mourir, leur argument fut : « Nous avons une loi, et selon notre loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu » (Jean 19:7). Mais : « Pilate entendant cette parole, eut encore plus de crainte. Il rentra donc dans le prétoire, et il dit à Jésus : D’où es-tu ? Mais Jésus ne lui fit aucune réponse. Alors Pilate lui dit : Tu ne me dis rien ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te faire crucifier, et le pouvoir de te délivrer ? Jésus lui répondit : Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait été donné d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi est coupable d’un plus grand péché. Dès lors Pilate cherchait à le délivrer; mais les Juifs criaient : Si tu délivres cet homme, tu n’es pas ami de César, car quiconque se fait roi se déclare contre César. Pilate entendant cette parole, mena Jésus dehors, et s’assit sur son tribunal, au lieu appelé le Pavé, en hébreu Gabbatha » (Jean 19:8-13).

Son silence, lorsqu’une dénonciation de la charge portée contre Lui aurait pu Le sauver, et principalement Son témoignage ouvert devant Pilate que Jésus était en effet le Roi descendu du ciel, fut une bonne confession, surtout qu’elle était faite ouvertement devant des Juifs, témoins hostiles. Quel beau témoignage de Celui : « que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16).

Jésus a pareillement déclaré, dans Matthieu 10:32-39 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je suis venu apporter, non la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère. Et l’homme aura pour ennemis ceux de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. »

Paul abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:8-15).

Jean aussi a déclaré, dans 1 Jean 4:15-16 : « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. » Malgré les grandes bénédictions qui attendent tous ceux qui ont eu le courage de faire de bonnes confessions, déclarant leur foi en Christ, la plupart du monde va les refuser jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Mais il viendra un temps où l’on pourra dire : « que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:11).

« Touchant son Fils, né de la race de David selon la chair et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde, » déclare Paul, dans Romains 1:3-8.

Il est mémorable que l’identification de Jésus-Christ comme Fils de Dieu soit directement associée à Sa résurrection des morts. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort ; car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:26-27. Puisque Dieu seul peut vaincre la mort, la résurrection du corps de Jésus est une affirmation incontestable de Sa divinité unique. Dans Matthieu 16:16, nous découvrons que : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Cette connaissance ne pouvait lui venir que de Dieu Lui-même.

Plusieurs autres avaient réclamé la divinité comme « fils de dieu », mais tous sont morts, seul Christ l’a sanctionné par Sa victoire sur la mort. Car : « Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David » (Actes 13:33-34).

« Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur, » nous dit Paul, dans I Corinthiens 15:53-58.

Jésus est explicitement appelé « le Fils de Dieu » environ 44 fois dans le Nouveau Testament, mais c’est seulement la moitié des fois qu’il est appelé « Fils de l’homme ». Cependant, cette grande vérité du Fils de Dieu est clairement enseignée en de nombreuses autres façons par l’utilisation du titre lui-même. C’est tellement important qu’il n’y a aucun salut pour celui qui le renie. Jésus a clairement déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Et cela parce que Jésus est vivant et nous, qui croyons en Son Nom, vivrons aussi éternellement ! « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre ; l’Esprit, l’eau, et le sang ; et ces trois-là se rapportent à une seule chose. Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est d’un plus grand poids ; or, c’est là le témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:5-12).




D.467 – Un profond sommeil

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:21, nous lisons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. » Voilà le premier de sept endroits où l’expression tardema, « profond sommeil », est utilisée dans l’Ancien Testament. Dans chaque cas, il est question d’un état spécial induit spécifiquement par Dieu Lui-même dans le but de révéler une expérience à quelqu’un ou au travers de quelqu’un. Dans le cas d’Adam, Dieu lui a fait une épouse durant son profond sommeil, épouse de la laquelle naîtraient toutes les nations de la terre. « Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam » (Genèse 2:22). L’alliance que Dieu a faite avec Adam et Ève leur déléguait l’autorité sur la terre et sur leurs descendants.

Le deuxième profond sommeil fut celui que Dieu fit tomber sur Abram. Dans Genèse 15:12-13, il est écrit : « Et comme le soleil allait se coucher, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une terreur, une obscurité profonde tomba sur lui. Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point, et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. » Dieu a fait une alliance avec Abram, lui promettant que de sa descendance naîtrait Sa nation choisie. « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction » (Genèse 12:2). Avec cette alliance : « En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate » (Genèse 15:18).

Au travers de sa postérité, Ses descendants, Isaac et Jacob, ont reçu la promesse. « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:2-3). Mais Adam était un type de Christ et Abraham aussi était un type de Christ, et leur sommeil profond préfigurait Son sommeil profond dans Sa mort sur la croix. Là, Il est devenu le dernier Adam et la postérité promise, mourant sur la croix et donnant ainsi la vie à Son épouse pour établir la nation des sauvés. C’est ainsi que Dieu a accompli toutes les anciennes alliances pour établir une Alliance éternelle dans Son sang pur et sans tache.

Lorsqu’Adam tomba dans son profond sommeil, son épouse fut née. Quand Abraham tomba dans son sommeil, une grande nation fut née. Mais lorsque Christ était dans Son profond sommeil, dans la mort sur la croix et dans le cercueil pendant trois jours et trois nuits, la mort et l’enfer furent jugés, et une nouvelle famille divine d’immortels fut née. « Si donc toute l’Église est assemblée en un même lieu et que tous parlent des langues, et que des gens du commun peuple, ou des incrédules y entrent, ne diront-ils pas que vous avez perdu le sens ? Mais si tous prophétisent et qu’il entre un incrédule, ou un ignorant, il est convaincu par tous, il est jugé par tous ; et ainsi les secrets de son cœur sont manifestés et ainsi, se prosternant la face contre terre, il adorera Dieu et publiera que Dieu est véritablement au milieu de vous, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 14:23-25.

Nous entrons dans une nouvelle naissance, de façon à ce que chacun doit naître de nouveau et doit commencer comme un petit enfant spirituel. « Et Jésus, ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:2-3). La vérité demeure cependant que plusieurs chrétiens restent des petits enfants spirituels dans les attributs qui devraient caractériser plutôt des hommes et femmes forts de Dieu. Et comment cela se reflète-t-il ?

Paul fait le lien en relation avec ces petits enfants spirituels en Christ lorsqu’il déclare aux Corinthiens : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3:1-3).

« Afin que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité, » insiste Paul, dans Éphésiens 4:14-16. La croissance spirituelle ne peut venir qu’au travers de la nourriture spirituelle et de l’exercice spirituel. Alors : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen, » nous dit 1 Pierre 2:2.

« Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal, » nous assure Hébreux 5:14. Les chrétiens solides, donc, doivent devenir matures dans la compréhension de la Parole ainsi que dans leur comportement. La dernière référence à la croissance, dans la Bible, s’applique à chaque chrétien. Alors : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen, » nous déclare 2 Pierre 3:17-18.

Il faut que chaque chrétien naisse éventuellement de Dieu. Voici la Bonne Nouvelle que l’apôtre Jean nous dévoile : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29). Donc, pour venir à naître de Lui, il faut absolument penser comme Lui. Voici la première de sept mentions de la phrase « nés de Dieu » ou « nés de Lui » dans cette petite épître de 1 Jean. Si quelqu’un désire savoir comment reconnaître celui qui sera vraiment « né de Dieu » voici sept descriptions qui nous sont disponibles pour nous aider. Le premier test se trouve dans les versets cités plus haut qui nous dévoilent que quiconque pratique la justice est né de lui.

La deuxième et la troisième se trouvent dans 1 Jean 3:9 où nous pouvons lire : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Cela veut dire que ce chrétien ne pratiquera pas le péché parce que la nature même de Dieu est implantée en lui. Une autre évidence est l’amour même de Dieu. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Encore une autre preuve est la véritable foi que nous avons en Christ, car cette foi produit l’amour. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:1-3). Notez que nous sommes présentement engendrés de Dieu, mais nous serons nés lors de la première résurrection.

Une bonne preuve que quelqu’un est engendré de Dieu se manifeste par celui qui ne sera pas continuellement accablé par le monde. « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:4-5). Finalement : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). Le terme « né de nouveau » est utilisé librement de nos jours et il faut réaliser que la vraie régénération est permanente. C’est un miracle accompli par Dieu Lui-même dans la vie d’un converti, car la personne sera littéralement née dans la Famille de Dieu.

Dans 1 Jean 3:1-2, l’apôtre Jean déclare : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu [par Son engendrement], et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté [par la naissance] ; mais nous savons que quand il sera manifesté [lors de la Résurrection], nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Une des vérités les plus motivantes de la Bible est la doctrine que nous serons un jour des enfants de Dieu dans Sa Grande Famille. Nous serons nés de nouveau, immortels, au travers de notre foi en Jésus-Christ. Et Dieu traitera avec nous comme un bon père traite ses enfants bien-aimés. Nous devons répondre à cet appel comme des enfants obéissants qui aiment leur Père.

Cette petite épître de Jean nous donne plusieurs références à cette relation avec notre Créateur ainsi qu’à nos responsabilités qui en découlent. D’abord, dans 1 Jean 2:28-29, l’apôtre Jean dit : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Et, dans 1 Jean 3:9, il nous affirme que : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Jean écrit que quiconque est né de Dieu ne peut pécher, ce qui implique que ce n’est pas présentement, car nous péchons tous encore, même occasionnellement, parce que nous sommes engendrés de Dieu seulement.

Un autre attribut relié à notre élection, c’est l’amour fraternel. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements » (1 Jean 5:1-2). Et dans 1 Jean 4:7, nous lisons : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. » Ainsi, chaque enfant de Dieu est doué d’une foi victorieuse : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Tous ceux et celles qui sont véritablement des enfants de Dieu ne perdront jamais cette relation sainte. Car : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). C’est évident, parce que : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:4). Il existe plusieurs références comme celles-ci dans la Bible, qui mettent l’emphase sur le fait que notre caractère devrait être le reflet de celui du Père, sur la même longueur d’onde.  À cela, Sa promesse glorieuse ultime est : « Que nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Mais en attendant ce précieux moment, restons fermes, car Dieu ne nous abandonnera jamais. Regardez ces paroles encourageantes du Seigneur alors que les enfants d’Israël se préparaient à entrer dans la Terre Promise : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. C’est l’Éternel qui marche devant toi ; il sera Lui-même avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne sois point effrayé » (Deutéronome 31:6-8).

La promesse que Dieu n’abandonnera pas Son peuple ou Ses enfants paraît plusieurs fois dans les Écritures. Cette promesse fut donnée par l’intermédiaire de Moïse aux enfants d’Israël comme ils se préparaient à entrer dans la terre promise à Abraham depuis longtemps. Puis Moïse appela Josué et lui fit la même promesse alors que Dieu l’avait choisi comme chef lors des batailles qui se préparaient dans l’exécution de la volonté de Dieu. Essentiellement, la même promesse fut faite à Jacob lorsqu’il commença à assumer le rôle qui lui était ordonné par Dieu. « Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit » (Genèse 28:12-15).

Elle fut répétée directement à Josué par Dieu. Dans Josué 1:5-6, Dieu lui dit : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. » David a également passé la même promesse à Salomon lorsqu’il est devenu responsable du royaume et de la reconstruction du temple. « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. Et voici les classes des sacrificateurs et des Lévites, pour tout le service de la maison de Dieu ; et tu as avec toi, pour toute l’œuvre, tous les hommes de bonne volonté, experts pour toute sorte de service ; et les chefs et tout le peuple sont prêts à exécuter tout ce que tu diras » (1 Chroniques 28:20-21).

Dans Esaïe 41:14-20, nous pouvons lire cette belle promesse : « Ne crains point, vermisseau de Jacob, faible reste d’Israël : Je suis ton aide, dit l’Éternel ; le Saint d’Israël est ton Rédempteur. Voici, je fais de toi une herse aiguë, neuve et armée de tranchants ; tu fouleras les montagnes, tu les écraseras, et tu rendras les collines semblables à de la balle. Tu les vanneras, le vent les emportera, la tempête les dispersera ; mais toi, tu te réjouiras en l’Éternel, tu te glorifieras dans le Saint d’Israël. Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; Moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

Nous, les chrétiens fidèles, pouvons aujourd’hui nous réjouir dans ces mêmes promesses incroyables. Car, dans Hébreux 13:5-6, Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Ce verset remarquable contient cinq négations, dans le grec, alors qu’il pourrait très bien être exprimé littéralement ainsi : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », comme nous l’assure le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:4.

Nous avons toutes ces belles promesses qui nous attendent dans le Royaume, mais imaginez un instant ce qui nous attend sur cette terre, alors que nous attendons notre héritage. « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples », nous rassure Jésus, dans Jean 15:7-8. Cette inestimable promesse fut une inspiration pour les fidèles tout au long des siècles. Elle devient encore plus précieuse dans le grec original dans lequel elle fut écrite. « Demeurer » implique une relation toute personnelle avec quelqu’un. Dans ce cas-ci, notre relation personnelle est avec Jésus qui nous assure que : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour » (Jean 15:9).

Pour demeurer dans Son amour, il va absolument falloir que cela se manifeste dans notre amour pour Lui, ainsi que dans notre amour pour les frères et sœurs. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme Je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande » (Jean 15:10-14). Donc, nos esprits et nos cœurs seront en totale harmonie avec Son cœur, guidés par Ses Paroles. Ainsi, toute divergence d’opinion doctrinale entre chrétiens doit se régler par la Parole de Dieu, selon Jésus et non selon un homme.

« Vous demanderez tout ce que vous voudrez » n’a plus la même vigueur en français. Dans le grec, c’est un commandement, dans le mode impératif, un défi, si vous voulez. Dieu nous lance comme défi de Lui demander ce que nous voulons pour voir si Dieu sera fidèle. Désirer quelque chose est bien différent que d’avoir vraiment besoin de la même chose. Et Dieu ne craint pas que nous Lui demandions des choses à penchant égoïste, car si nous demeurons en Lui, nos désirs seront Ses désirs et nous demanderons les choses qui vont naturellement glorifier le Père. Donc : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples », nous déclare Jésus, dans Jean 15:8. Et quand Dieu nous dit que vous l’obtiendrez, le sens est le même dans le grec que « venir en existence ».

Alors, Dieu répondra à toute demande honnête, même si notre prière demandera de modifier une loi naturelle, ou si Dieu devra créer un miracle pour changer une loi naturelle. Il nous lance même le défi de demander sans hésitation. Et si nous rencontrons Ses conditions de demeurer en Lui, Dieu devient le cep et nous les sarments. Et, dans Jean 15:1-5, Jésus nous dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Dieu mettra en nous le désir de porter beaucoup de fruit, pour Sa gloire et pour notre appétence éternelle. Pensez vraiment à ces choses. Parce que : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », déclare Paul, dans Philippiens 4:8. Il est quasiment impossible, de nos jours, d’ouvrir la télévision, d’aller magasiner, d’aller au restaurant, de lire les journaux, ou surfer sur Internet sans que notre esprit soit infiltré par toutes sortes de pensées malpropres. Dans le verset cité plus haut, Paul nous guide dans nos pensées. Prenons le temps d’en étudier quelques-unes.

Jean 3:33-35 nous déclare que : « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable. Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. » Et, dans Jean 8:14-16, Jésus déclara : « Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est digne de foi ; car je ne suis pas seul, mais avec moi est le Père qui m’a envoyé. » Il y a beaucoup de vérité, de sincérité et d’honnêteté dans les paroles de Jésus.

Dans 1 Timothée 2:1-3, Paul nous : « recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur. » Dans Colossiens 4:1, Paul s’adresse aux patrons et leur déclare : « Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous avez, vous aussi, un Maître dans les cieux. » Et à Timothée, Paul dit : « N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui, conserve-toi pur toi-même » (1 Timothée 5:22). Cette recommandation s’adresse à tout faux ministre qui voudrait se former une religion qui prêcherait quoi que ce soit de contraire à ce qui est dans la Bible.

L’apôtre Pierre nous instruit dans le même sens dans son épître où il nous déclare : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Nos paroles doivent être orientées vers ceux qui font le bien. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens » (1 Pierre 2:13-15).

Notre style de vie et nos pensées auront sûrement besoin d’ajustement, lorsqu’il faudra faire des demandes à Dieu en particulier, parce que cela implique des comportements pour la balance de notre vie et la façon de faire les choses. Car c’est Christ qui devient notre Maître. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2:10-12).

Le Seigneur ne nous demande jamais d’aller là où Il n’est pas passé avant. Il est littéralement le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre notre Leader divin : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris, » nous déclare Pierre, dans 1 Pierre 2:21-24.

Cependant, dans Actes 5:31-32 : « Dieu l’a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés. Et nous lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Cette merveilleuse vérité paraît sous plusieurs formes. Jésus nous dit qu’Il est notre Berger et : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Dans Jean 8:12, Jésus nous déclare avec puissance : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Jésus nous guide dans le droit chemin. Comment cela peut-il se faire ? « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-14). Avec un Leader parfait, un Berger aimant, une Lumière infaillible pour nous guider, nous devrions sûrement Le suivre, même si, à l’occasion, le chemin semble résistant. Jésus est le but, le prix au bout de notre chemin. Pour Lui, Paul a donné sa vie.

« Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ, » nous confirme Paul, dans Philippiens 3:8-12. Chacun de nous devrait avoir ce même but en tête jusqu’à l’avènement de Jésus.




D.466 – Un territoire occupé

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 2:9-10, le chef des apôtres nous affirme : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Dans notre lutte continuelle pour survivre et vaincre dans ce monde, il est bon de reconnaître que nous sommes dans le territoire de l’ennemi. Il est vrai que le Capitaine de notre salut a créé le monde, car toutes choses ont été faites par Lui et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20).

Mais nous savons également que le territoire est présentement occupé par Satan. Par contre, nous savons pareillement que : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Paul nous rappelle, dans Éphésiens 2:1-3, que : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. » Le fait que nous soyons entourés par tant de ténèbres ne devrait pas nous surprendre, car, avant d’être sauvés par la grâce de Dieu, nous aussi marchions dans les ténèbres et Dieu a dû nous appeler pour nous en sortir.

Dieu a même pourvu à ce que vienne Jean le Baptiste : « Afin de donner la connaissance du salut à Son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:77-79). Cependant, n’oublions jamais que, lorsque Jésus prêchait, les gens qui L’écoutaient ne se sont pas tous convertis. Pourtant, Jésus était la lumière du monde et : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:18-19).

Ce que nous devons absolument comprendre, c’est que cette confrontation constante que nous rencontrons va bien au-delà d’un conflit humain : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Louons pourtant le Seigneur de nous avoir sortis des ténèbres pour nous amener dans Sa merveilleuse lumière. Ce qui est d’autant plus important pour nous, c’est que, malgré que nous soyons encore dans le monde, Dieu : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Car en Jésus était la vie et la vie était la lumière des hommes.

Est-ce possible que le monde reçoive présentement un évangile faussé, dans les différentes églises qui se déclarent pourtant chrétiennes ? Le véritable Évangile apporté par Jésus est le message d’espoir le plus indispensable que le monde ait reçu et que Ses apôtres ont pareillement prêché. C’est l’Évangile que Jésus a confié à Ses disciples avant de monter au ciel en leur disant : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). C’est le message proclamé par l’Église que Jésus a fondée et à laquelle Il a prédit que : « Sur cette pierre [parlant de Lui-même] je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

« Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » veut simplement dire qu’elle ne cessera jamais d’exister, qu’elle ne restera pas dans le « séjour des morts » (ce que veut dire « enfer »). L’histoire nous confirme que, dès sa fondation, Satan voulait la détruire en inspirant les autorités en place à la persécuter avec violence et acharnement. Vingt siècles plus tard, Son message est toujours proclamé, mais seulement par les disciples demeurés fidèles à Dieu. Pourtant, le message de Jésus était simple : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Une simple lecture des quatre Évangiles concernant les instructions de Jésus disant comment parvenir au Royaume de Dieu suffirait, en autant que le lecteur consente à obéir volontairement aux instructions de Jésus.

Ce message est proclamé aujourd’hui par l’Église qui demeure fidèle à Dieu. C’est également le message qui est mal compris et, par contrecoup, honteusement attaqué. Notez ce que Marc nous déclare : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Le message de Jésus annonçait l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre… pas au ciel ! « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35).

Tout se résume à deux grands commandements. Jésus nous dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. [Tu n’auras aucun autre Dieu que le Créateur de l’univers et tout ce qui s’y trouve.] C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. [Les humains doivent s’aimer comme Dieu notre Créateur nous aime] » (Matthieu 22:37-39). De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. Assez simple comme instruction, mais impossible à réaliser par les humains parce qu’ils repoussent ce que Dieu commande. Alors, le message de Jésus demeure perpétuellement inacceptable à leurs yeux et, par conséquent, honteusement attaqué depuis sa proclamation par Jésus.

Notez ce que Marc nous déclare : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Le message de Jésus annonçait l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Pas au ciel ! Combien de « chrétiens », pensez-vous, croient vraiment ceci de nos jours ? Pourtant, c’était le message principal de notre Sauveur. « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35). Demandez à une centaine de chrétiens ce qui va se produire après leur mort et 98 vous diront qu’ils monteront au ciel. Donc, on peut croire que Dieu existe tout en refusant de croire ce que Dieu dit…!

Quand Ses disciples Lui demandèrent quand surgirait le signe de Son Second avènement, Jésus les mit en garde disant : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11). Le vrai Évangile serait voilé par des faux enseignants qui séduiraient beaucoup de gens. S’il s’agit bien d’une description des églises des temps modernes, qui pensez-vous que sont ces faux enseignants ? Il faut bien qu’ils soient quelque part, non ? Mais le véritable signe de Son avènement serait que : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). L’Écriture dit clairement que le centre d’intérêt du véritable Évangile serait mis sur l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Un message pour annoncer littéralement la condition du retour de Jésus, mais terriblement négligé par tant d’églises de nos jours.

Est-ce que cela veut dire que Jésus ne fait pas partie de l’Évangile ? Pas du tout ! Alors que l’Évangile est l’annonce principale de l’avènement du Royaume de Dieu, ce serait illogique et impossible que Christ, le Roi des rois dans ce Royaume, ne fasse pas partie de ce message. Ne croyez pas les opinions du monde sur ce sujet. La Bible rend évident que l’Évangile véritable renferme ces deux éléments. Croyez et acceptez uniquement ce que la Bible nous dit ! Les véritables ministres de Dieu ont toujours prêché les choses concernant le Royaume. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Notez cette déclaration de Paul, dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » L’Évangile du salut de Jésus inclut donc tout le monde, le Juif comme le Gentil. Voici la déclaration de Pierre au sujet de Jésus, dans Actes 4:12 : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Si les gens veulent croire que le salut est réalisable par un autre que Jésus, laissez ces gens prêcher leur « vérité » et quittez-les. La Bible nous dit clairement qu’il n’y a de salut en aucun autre.

Les apôtres furent régulièrement battus pour avoir prêché l’Évangile devant les non croyants. Même si ces gens furent parfois de leurs avis, après avoir entendu les apôtres, ils les faisaient fouetter et leur défendaient de parler au nom de Jésus avant de les laisser aller. À une occasion, les apôtres se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. « Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » où ils étaient invités (Actes 5:42). Donc, l’Évangile inclut Jésus en tant que notre Sauveur personnel ainsi que notre Grand Sacrificateur au ciel.

Finalement, le centre d’intérêt indispensable de l’Évangile est mis sur l’avènement futur de Jésus en puissance et dans la gloire. Il sera le Roi des rois de la terre et aura l’autorité sur l’univers entier, sous Son Père. C’est ce que la Bible nous enseigne et ce que les fidèles ministres de Dieu ont toujours prêché. Il faut alors croire ce que l’Évangile annonce ainsi que les paroles de Jésus en tant que Roi Suprême du Royaume de Dieu sur toutes les familles de la terre. Il faut pareillement croire qu’il est impossible pour un humain de parvenir à son salut par ses propres œuvres. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

Sous l’inspiration divine, Paul dit : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:1-4).

Regardons avec quelle simplicité la Bible nous décrit une partie du ministère de Paul : « Or Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31). Jude, par contre, nous met en garde contre les faux ministres, dans Jude 1:4 : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

N’acceptez jamais l’opinion d’un humain sur l’instruction de la Bible basée sur des demi-vérités, comme si toutes les opinions étaient bonnes. Si vous aviez le choix entre la Bible et l’instruction d’un homme, auriez-vous le droit de suivre l’homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il faut en toute humilité croire seulement en la Parole de Dieu. Si vous avez été séduit par un beau parleur charismatique à accepter un évangile dilué et incomplet, souvenez-vous de ces paroles de Paul : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:1-4).

Rappelons-nous toujours que Satan a toujours à l’esprit de détruire l’Église que Jésus a fondée. Alors, Paul a rassemblé les anciens pour les instruire sur la situation qui existait déjà dans les congrégations au premier siècle. Donc, dans Actes 20:28-30, Paul leur dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établi évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. » Vous remarquerez que Paul ne parle pas de ceux qui entreraient dans les congrégations du judaïsme, ou de l’islam ou d’autres. Il parle de ceux qui s’introduiraient dans l’Église de Dieu ! Aujourd’hui, combien de ministres ont formé leur propre église pour prêcher ce que les gens voulaient bien entendre ? Et ils sont devenus très riches. Lors de son retour vers Jérusalem, Paul avait décidé de ne pas arrêter à Éphèse par manque de temps.

Mais cette belle congrégation lui tenait à cœur et il reconnaissait qu’il ne les reverrait plus. Alors, il décida de réunir les anciens afin de leur donner de l’instruction, mais surtout de les encourager à tenir bon malgré les faux ministres de Satan qui tentaient de détruire l’œuvre de Christ. « Veillez donc [leur dit-il], vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes, que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient » (Actes 20:31-37).

Plus tard, Paul envoya Timothée à Éphèse avec les mêmes instructions : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:3-4). La fausse doctrine qui préoccupait Paul était celle qu’on prêchait déjà sur le salut par les œuvres, concept central de la Religion à Mystères de Babylone. Aux Galates, Paul s’attaqua directement au problème en leur disant : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-9).

Paul s’impliquait également dans le comportement de ceux qui instruisaient les chrétiens. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:3-5). Ces comportements contrastent d’une façon marquée avec ceux que Paul enseignait. Puisque : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Que nos vies soient plutôt caractérisées par ces qualités.

Et s’il s’en trouve, parmi les gens que vous connaissiez, qui se plaisent maintenant dans de vaines discussions et qui ont l’esprit détérioré, éloignez-vous de ces gens, car, selon Jude : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies. Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit » (Jude 1:16-19). N’allez pas croire que tous ceux qui furent plongés dans l’eau du baptême ont tous reçu le Saint-Esprit ! C’est Dieu qui accorde le Saint-Esprit et le récipiendaire doit porter des fruits. Rappelez-vous ce que Jésus a fait à l’olivier qui paraissait en bonne santé, mais ne portait aucune olive.

L’apôtre Pierre nous parle de ces plaignards qui marchent suivant leurs convoitises, esclaves de leurs désirs charnels, et qui ont formé leurs propres congrégations. « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:17-19). Qui se ressemblent s’assemblent, disait un homme sage.

Les deux apôtres nous mettent clairement en garde contre les faux ministres qui s’approprient des fidèles qui n’ont pas encore la maturité de les affronter avec la Bible en main, lorsque ces « ministres » obtiennent des positions de grande influence et manipulent les brebis. Dans 2 Pierre 2:20-22, le chef des apôtres ne se gêne pas pour leur déclarer : « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Ces faux ministres peuvent paraître très intellectuels et charismatiques, au moyen de paroles trompeuses. Paul nous recommande ceci contre eux : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16). Or, ces faux pasteurs agissent comme des serviteurs de Dieu alors qu’ils ne le sont pas. Il est donc très dangereux de suivre de tels hommes. Pierre et Jude nous donnent des moyens pour les reconnaître. Dans 2 Pierre 2:1-2, Pierre déclare : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. » Ces individus, tout en reniant pernicieusement Christ, tenteront également de miner la crédibilité de ceux que Dieu a placés en autorité. Mais : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:9-10).

Vous les reconnaîtrez souvent par leur intérêt envers l’argent et le prestige personnel. « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:13-14). « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn », nous dit Jude 1:11. Jude 1:4 nous met en garde, disant : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Selon eux, tout est permis, mais vérifiez tout ce qui sort de leur bouche et demeurez près de Dieu, de Sa Parole et de Sa volonté.

Alors : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:28-30). Sur son chemin vers Jérusalem, Paul avait décidé de ne pas arrêter à Éphèse, craignant un long délai. Mais cette Église tâtait fortement son cœur, car il reconnaissait qu’il ne la reverrait plus. Donc, pour lui donner une dernière instruction de soutien, il a réuni les anciens et ils ont vécu un moment touchant ensemble.

Durant cette rencontre, Paul se vide vraiment le cœur en leur déclarant : « Veillez donc, vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau » (Actes 20:31-38).

Plus tard, Paul envoya Timothée à Éphèse : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:3-4). L’expression utilisée ici pour « doctrine étrangère » est utilisée seulement deux fois. La doctrine qui inquiétait Paul était le salut par les œuvres. L’autre endroit est dans Galates 1:6-9, où Paul leur dit : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

Paul se souciait également de la façon dont les Galates vivaient. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:3-5). Le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain, nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:5-7. Que nos vies soient caractérisées par ces mêmes qualités afin que nous participions tous au Royaume lorsque Christ viendra bientôt l’installer sur cette terre alors occupée seulement par Sa Parole.




D.449 – La sentinelle tenue responsable

Par Joseph Sakala

Dans Ézéchiel 3:17-18, nous pouvons lire : « Fils de l’homme, je t’ai établi sentinelle sur la maison d’Israël ; tu écouteras la parole de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant : « Tu mourras ! » si tu ne l’avertis pas, si tu ne lui parles pas, pour avertir le méchant de se détourner de sa mauvaise voie, afin de sauver sa vie, ce méchant-là mourra dans son iniquité ; mais je redemanderai son sang de ta main. » Notre texte comprend une partie de la mission d’Ézéchiel en tant que prophète vers Juda. Sa fonction peut être comparée à un gardien sur les murs d’une ville qui devait avertir les citoyens d’un danger imminent.

Ézéchiel devait avertir la nation apostate de Jérusalem de l’invasion des Babyloniens sous Nébucadnetsar. Dieu avait averti Ézéchiel que s’il refusait de transmettre les messages qu’il recevait de Dieu, il serait lui-même tenu responsable. Cependant, Ézéchiel ne devait pas être tenu responsable si celui qui avait entendu ne réagissait pas. « Si, au contraire, tu avertis le méchant et qu’il ne se détourne point de sa méchanceté ni de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, mais toi tu sauveras ton âme » (Ézéchiel 3:19). « De même, si le juste se détourne de sa justice, et fait le mal, je mettrai une pierre d’achoppement devant lui, et il mourra. Et c’est parce que tu ne l’auras pas averti, qu’il mourra dans son péché, et qu’il ne sera plus fait mention des choses justes qu’il avait faites ; mais je redemanderai son sang de ta main. Si, au contraire, tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu’il ne pèche pas, il vivra certainement, parce qu’il s’est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme, » dit Dieu, dans Ézéchiel 3:20-21.

Un enseignement correspondant se trouve dans le Nouveau Testament, où nous pouvons lire : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable » (Hébreux 13:17). Les dirigeants d’églises seront tous tenus de rendre compte un jour de la façon que leur troupeau aura réagi à l’enseignement qu’ils ont reçu. Les pasteurs ne seront pas responsables de la réaction de chaque membre, mais les pasteurs seront tenus responsables de la vérité qu’ils prêcheront aux membres et de voir à ce que le membre comprenne la vérité, ainsi que les conséquences de la désobéissance. C’est une très lourde responsabilité que de prêcher. Mais chaque membre a le libre arbitre d’accepter ou de rejeter ce qui lui est prêché et le ministre sauvera son âme.

L’apôtre Paul a ainsi prêché avec force et conviction lorsqu’il déclara : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

L’apôtre Paul fut sans aucun doute le plus grand missionnaire de tous les temps. Il est bien de noter sa stratégie missionnaire destinée à atteindre le plus grand nombre avec beaucoup d’efficacité. En premier lieu, malgré qu’il n’ait jamais négligé ses concitoyens juifs, sa mission était dirigée vers tous les peuples du monde. Autant que possible, il essayait de : « prêcher l’Évangile dans les pays qui sont au-delà du vôtre ; sans nous glorifier de ce qui a déjà été fait dans le partage des autres » (2 Corinthiens 10:16). « Prenant ainsi à tâche d’annoncer l’Évangile où Christ n’avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement qu’un autre aurait posé ; selon qu’il est écrit : Ceux à qui il n’avait point été annoncé, le verront, et ceux qui n’en avaient point entendu parler, l’entendront. C’est pour cela que j’ai été souvent empêché d’aller chez vous, » nous dit Paul, dans Romains 15:20-22.

Paul se concentrait plutôt sur les grandes villes, particulièrement celles situées sur le bord de la mer. Il venait lui-même de la grande ville de Tarse et il prêchait dans la grande capitale de Rome, ainsi que dans Athènes, centre culturel mondial. Il a également prêché à : « Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours » (Actes 16:12). Tout comme à Corinthe, en Achaïe, et à Éphèse, en Asie mineure. Ensuite, il y avait Antioche, Troas, Thessalonique qui étaient toutes des villes portuaires. Établir des Églises solides dans ces villes lui fournissait des centres pour propager l’Évangile par le monde entier.

Dans une grande mesure, son ministère au sein de ces villes semblait atteindre des gens d’une certaine habileté, lui donnant l’opportunité d’enseigner à des individus pour ensuite en influencer d’autres, comme les philosophes à Rome, le proconsul Sergius Paulus à Paphos, les femmes honorables de Bérée, l’école de Tyrannus à Éphèse, et d’autres personnes influentes. Le plus important de tout était ses écrits. Paul a rédigé la moitié des épîtres du Nouveau Testament. Il a parcouru au moins 15 000 miles et a prêché à plusieurs milliers de personnes, mais ses paroles écrites ont servi à toucher des millions d’individus sur une période de 1 900 années.

Regardons la personne principale inspirant sa motivation à enseigner la Parole de Dieu. Jésus avait de la difficulté à prêcher dans Son quartier où les gens disaient : « N’est-ce pas là le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et ils se scandalisaient à son sujet. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. Et il s’étonnait de leur incrédulité ; et il parcourut les bourgades des environs en enseignant » (Marc 6:3-6).

Il y a plusieurs individus qui ont, par la grâce de Dieu, trouvé le Seigneur et ont réussi à former un ministère abondant, loin de l’endroit où ils vivaient, selon un style qu’ils ont maintenant abandonné. Retourner chez soi était devenu difficile pour Christ, car Ses compagnons de jeunesse, toujours pas convertis, étaient là pour s’opposer et critiquer Son ministère. Dans Ses déplacements, Jésus est retourné à Son lieu de naissance et, malgré qu’Il ait vécu une vie sans péché dans Sa jeunesse, Il demeurait quand même un citoyen de la localité. Et cela Lui causait beaucoup d’opposition et d’incrédulité de la part des citoyens. Toutefois : « quand le sabbat fut venu, il commença à enseigner dans la synagogue ; et plusieurs de ceux qui l’entendaient, s’étonnaient et disaient : D’où viennent toutes ces choses à cet homme ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et d’où vient que de si grands miracles se font par ses mains ? » (Marc 6:2). Quelques-uns n’étaient plus offensés.

« Alors, il appela les Douze et il commença à les envoyer deux à deux, et leur donna pouvoir sur les esprits immondes ; et il leur ordonna de ne rien prendre pour le chemin, qu’un bâton ; ni sac, ni pain, ni monnaie dans la ceinture ; mais des sandales aux pieds, et de ne pas porter deux habits. Il leur dit aussi : En quelque maison que vous entriez, demeurez-y jusqu’à ce que vous sortiez de ce lieu. Et lorsqu’il se trouvera des gens qui ne vous recevront pas, et qui ne vous écouteront pas, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds en témoignage contre eux. Je vous dis en vérité, que le sort de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement, que celui de cette ville-là » (Marc 6:7-11). Il n’y a pas de limite au pouvoir de notre Créateur omnipotent. Dieu n’est pas limité par notre foi chancelante, mais Il a choisi de limiter Son œuvre contre leur orgueil et leur incrédulité.

Mais notez la mention de guérison chez quelques personnes malades. « Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains » (Marc 6:5). De telles guérisons étaient en effet une démonstration du pouvoir divin, un fait que les lecteurs de Marc, en majorité des Romains et d’autres Gentils très impressionnés par le pouvoir, auraient sûrement reconnu. Ne laissons jamais notre familiarité avec Christ et Son pouvoir nous limiter dans l’honneur et l’obéissance que nous Lui rendons. « Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille » (Marc 6:4).

Regardons plutôt la suite, accomplie par la puissance de Sa Parole et de Sa grâce. Dans Actes 20:32-35, Paul déclare : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »

Plusieurs belles descriptions sont utilisées dans le Nouveau Testament pour illustrer les pouvoirs de la Parole de Dieu, écrite et parlée. Par exemple, le Seigneur Jésus est décrit ainsi, dans 1 Jean 1:1-3 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. »

Et Paul, en parlant des Écritures, a déclaré ceci, dans Philippiens 2:15-17 : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. »

Jésus a comparé les Écritures, qui devaient être propagées par toute la terre, à une semence dans un champ. « Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur ; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin. Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt. Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse. Mais celui qui a reçu la semence dans une bonne terre, c’est celui qui entend la parole, et qui la comprend, et qui porte du fruit ; en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante, et un autre trente » (Matthieu 13:19-23).

L’apôtre Paul a appelé les Écritures : « La parole [qui] est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons » (Romains 10:8). Et en parlant d’une Écriture en particulier, Paul déclare : « Car, voici les termes de la promesse : Je reviendrai en cette même saison, et Sara aura un fils » (Romains 9:9). En tant que témoins et ambassadeurs, dans 2 Corinthiens 5:19-20, Paul nous confirme que : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! »

Paul a également déclaré : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). L’auteur du livre aux Hébreux nous dit : « Frères, je vous prie de supporter cette parole d’exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots » (Hébreux 13:22). En nous écrivant au-travers de Jean, aux fidèles de l’Église de Philadelphie, Jésus a dit ceci : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10).

Mais sans aucun doute, la plus belle métaphore de la Parole de Dieu se trouve dans Actes 14:3 où : « Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. » Il n’y a pas un thème plus grand dans la Bible que Sa grâce non méritée, abondante, inépuisable, venant directement de Dieu par Christ et retenue dans Sa Parole comme « la Parole de Sa grâce ». Le livre de l’Apocalypse, en effet, se termine par : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21).

Mais en attendant, il ne faut pas oublier le ministère des Saints. « A l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, qui sont appelés Saints, et à tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:2. Cette salutation à ceux qui sont appelés saints rend clairement que tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de Notre-Seigneur Jésus sont les saints de Dieu. Le mot « saint » veut dire « quelqu’un qui a été sanctifiés en Jésus-Christ », étant appelé pour servir le Seigneur. Ce service peut être varié et plusieurs expressions sont utilisées dans la Bible pour le décrire. Cependant, nous sommes aussi des sentinelles annonçant le retour de Christ dans la gloire.

Dans Actes 1:8, Jésus décrit un saint : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Dans 2 Corinthiens 5:20-21, Paul nous dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » Les paroles et les actions des saints doivent servir de Bibles à ceux qui ne lisent pas la Bible. Comme si Dieu exhortait par nous. « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:3-4).

Christ a utilisé le symbolisme des chandeliers, avec Lui au centre, dans Apocalypse 1:12-13 : « Alors je me retournai pour voir d’où venait la voix qui me parlait ; et m’étant retourné, je vis sept chandeliers d’or ; et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. » Ailleurs, l’on nous exhorte : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:15-16.

Ce flambeau n’est pas simplement une lumière de notre vie en Dieu, mais la lumière de la Parole révélée de vérité. « Afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité, » déclare Paul, dans 1 Timothée 3:15. En relation avec Christ : « vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier » (1 Corinthiens 12:27). Gardez toujours cela en mémoire. Car Paul nous fait cet aveu : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste » (2 Corinthiens 11:2). Et un jour, nous allons régner avec Lui. « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6).

Car qui était Jésus ? « Qui est monté aux cieux, ou qui en est descendu ? Qui a assemblé le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans sa robe ? Qui a dressé toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils ? Le sais-tu ? Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en Lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:4-6). Les réponses évidentes à ces questions rhétoriques se trouvent en Dieu, le Créateur de toutes choses. Lorsque Moïse Lui a demandé Son Nom : « Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15).

Pour ce qui est de Son Fils, Son Nom nous est révélé de plusieurs façons dans les Écritures. Dans l’Ancien Testament, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Ésaïe 9:5-6). Curieux, non, qu’un Fils nous soit donné portant les noms de Dieu fort et de Père d’éternité, les mêmes noms que Son Père ?

Pendant Son incarnation, l’ange commanda à Joseph : « et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Mais, dans Matthieu 1:23 : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Encore une fois, le Fils porte le Nom du Père. Il y a plusieurs autres Noms attribués au Fils de Dieu, mais le plus significatif est associé à Son retour et à Son triomphe final. « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:13). Dans Jean 1:3, nous pouvons lire : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Cela L’identifie comme Créateur Éternel et Sauveur Incarné. Et, dans Jean 1:14, nous voyons que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

En tant que notre Roi Éternel : « sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Notre Dieu porte plusieurs noms descriptifs de Ses attributs, dans les Écritures. Dans Actes 7:1-3, nous lisons : « Alors, le souverain sacrificateur dit à Étienne : Ces choses sont-elles ainsi ? Et il répondit : Hommes frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il demeurât à Carran ; et il lui dit : Sors de ton pays et de ta parenté, et viens dans le pays que je te montrerai. » Il y a également plusieurs descriptions des caractéristiques du Seigneur mentionnées dans le Nouveau Testament.

La première fut utilisée par Étienne, qui L’appela Dieu de gloire alors qu’il se défendait devant le conseil juif, juste avant d’être martyrisé. Il avait vraiment vu la Gloire de Dieu, comme nous pouvons le constater dans Actes 7:55-56, où Étienne : « rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » L’apôtre Paul L’appelle le Dieu de patience et de consolation, dans Romains 15:5-6, alors qu’il exhorte l’Église en disant : « Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Un peu plus loin, dans le même chapitre, Paul L’appelle : « le Dieu d’espérance [qui] vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit » (Romains 15:13). Aux chrétiens à Corinthe, Paul a souligné l’attribut : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. » Et plus tard, Paul déclare : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous », dans           2 Corinthiens 13:11.

La plus belle description de Dieu fut écrite par l’apôtre Pierre lorsqu’il déclara : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Récapitulons en déclarant que dans cette Bible logique, ces noms d’attributs de Dieu pourraient aussi bien être appelés titres de Dieu comme suit : Il est le Dieu de gloire, le Dieu de patience et de consolation, le Dieu d’espérance, le Dieu de confort, le Dieu d’amour, le Dieu de paix et le Dieu de toute grâce. Il est impensable que nous ne cherchions pas à L’honorer et à L’adorer.

« Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est l’identification de Christ avec Son peuple dans tous les évènements de Son majestueux Plan de Salut. Par exemple, nous sommes considérés par Jésus comme mourant avec Lui puisqu’Il est mort pour nous. Comme le disait si bien Paul, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Et lorsque Christ fut enseveli, nous le fûmes aussi. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:4). « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix, » nous déclare Paul, dans Colossiens 2:12-14.

Mais ce n’est que le début de notre salut. Christ est monté au ciel et nous attendons Son retour pour régner avec Lui dans Son Royaume. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). Nous sommes co-héritiers avec Christ de tout ce qu’Il a hérité.

C’est pourquoi, dans Hébreux 1:2-4, Dieu : « nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Et nous partagerons Son héritage : « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 2:10-11.

Identifiés à Christ dans Ses souffrances, Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection, Son ascension et ensuite Son règne éternel, voici également  notre position par la foi. Et lorsque Jésus reviendra : « nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:15-18).

Puisque la sentinelle moderne est devenue le chrétien converti à Jésus, nous poursuivons ce travail, mais avec les mêmes conditions appliquées par Jésus pour les temps de la fin. Voilà la vérité que nous devrions annoncer comme sentinelles de Christ.




D.404 – Hâter le retour de Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Actes 1:7-8, nous lisons : « Mais Jésus leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Ces paroles familières de Jésus sont considérées comme la déclaration de Son Grand Message : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15). En réalité, il n’était pas donné comme un commandement, mais plutôt comme une déclaration formelle, en effet, une prophétie nous exprimant que nous allons devenir Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

Ensuite, Ses disciples reçurent la promesse que ce même Jésus reviendrait, promesse émise par les deux anges qui, dans Actes 1:11, leur dirent : « Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, » avec la même promesse attachée à la prophétie. Quelques semaines plus tôt, les disciples Lui avaient posé une question : « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et Lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde » (Matthieu 24:3). Jésus leur donna le signe : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10).

Pierre nous dit que le Seigneur semble avoir retardé la promesse de Son avènement à ceux qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Mais Pierre déclare aussi que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Et il ajoute ceci, au verset 15 : « croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » Pierre suggère cependant : « Attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:12-13).

Nous ne pouvons faire autrement que de conclure, par de tels passages, que si nous désirons que le Seigneur revienne rapidement, nous pouvons hâter Sa venue ainsi que Sa prophétie en prêchant Son message. « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Il est important de savoir que ce travail aurait bien pu être accompli à n’importe quel moment. Mais il est évident que cela ne s’est pas fait encore, sinon Jésus serait déjà revenu. Subséquemment, il faudra que la dispensation de la grâce se fasse plus efficacement.

Dans Éphésiens 3:1-7, nous lisons cette déclaration de Paul : « C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. »

La soi-disant dispensation avait en effet ses avocats, mais également ses opposants parmi les croyants d’antan. Le mot grec pour « dispensation » est oikonomia d’ou vient le mot « économie ». Il veut aussi dire « intendance », ou « rendre compte de sa gestion ». Le nombre ou la nature des différentes dispensations ou économies, par lesquelles Dieu agit avec Sa création durant l’histoire, fut le sujet de discussions considérables parmi ses exégètes. La dispensation de l’économie post-Éden, instituée après le péché, et la malédiction divine qui s’en suivit, s’introduisit dans le monde. L’économie postdiluvienne établie par Noé après le Déluge, et l’économie commencée par Abraham lorsque Dieu commença à œuvrer d’une manière distincte avec la nation d’Israël.

Cependant aucune des ces économies n’est appelée « dispensation » dans les Écritures. Il n’y a que deux dispensations spécifiquement appelées comme telles dans la Bible. Une est la dispensation de la plénitude des temps : « Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:10-12). Ce sera l’économie éternelle avec de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Lisez Apocalypse 21-22 pour en avoir les détails.

Ensuite, il y a la présente dispensation de la Grâce de Dieu, où l’apôtre Pierre nous déclare : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11). Alors, tout comme Paul, chacun de nous peut déclarer que la dispensation de l’Évangile nous a été accordée. « Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 9:17-19.

Dans Colossiens 1:25-29, Paul nous confie : « Dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi. » Ainsi, la dispensation de la grâce est une responsabilité commise à chaque croyant, comme devant en rendre compte à Dieu.

La seule façon de l’accomplir, c’est de marcher dans Ses pas. Dans Psaume 37:23-24, nous apprenons que : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. » Il n’y a rien de plus satisfaisant pour un croyant que d’apprendre qu’il vit selon la volonté de Celui qui l’a créé. Et il est également bon de savoir que Dieu Se réjouit de nous conduire dans la voie qu’Il a préparée pour nous. Il existe plusieurs versets bibliques à cet effet. Un des plus populaires est Proverbes 3:6-7 qui dit : « Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. »

Cela nous donne une base à suivre pour connaître Ses voies. Nous devrions rechercher Sa voie en tout ! Il est certain que ce ne sera pas facile. Mais : « c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Même si Sa voie semble parfois difficile, c’est une bonne voie parce qu’elle honore Dieu. Car : « Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:3-4). Dieu est le bon Berger, et quand nous nous éloignons du chemin pour un bout de temps, Il peut facilement nous ramener. Comme disait si bien le prophète Jérémie : « Éternel ! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas. O Éternel ! châtie-moi, toutefois avec mesure ; non pas en ta colère, de peur que tu ne me réduises à néant » (Jérémie 10:23-24).

Une bonne façon de sonder si nous ne nous éloignons pas trop de Sa voie, c’est de nous assurer de ne jamais désobéir à Sa Parole ou de la remettre en question. Faisons comme David, dans Psaume 119:133-135, qui Lui demandait : « Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi ! Délivre-moi de l’oppression des hommes, afin que je garde tes commandements ! Fais luire ta face sur ton serviteur, et m’enseigne tes statuts ! » « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » nous dit Esaïe 30:21. Ce ne sera pas une voix audible par tous, mais vous l’entendrez. Jésus a promis : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:27-28).

Rappelez-vous constamment que les choses immuables persistent toujours. Hébreux 12:25-29 nous dit : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »

Dans ce monde méchant, il existe plusieurs impulsions qui pourraient tendre à ébranler notre foi afin de nous amener dans le compromis. Paul exhortait les fidèles persécutés à tenir ferme. Dans 2 Thessaloniciens 2:2, Paul déclare : « Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. » Alors, au verset 15, il ajoute : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. »

L’espérance placée devant nous : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20). La parole à laquelle notre texte nous réfère se trouve dans Aggée 2:6-9 : « Car ainsi a dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l’Éternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées. La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, a dit l’Éternel des armées ; et je mettrai la paix en ce lieu, dit l’Éternel des armées. »

« C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte, » nous dit Paul, dans Hébreux 12:28. Notez cependant la merveilleuse promesse divine : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point » (Esaïe 51:6). De la même manière, Jésus a également dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Même l’apôtre Jean a déclaré : « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17).

Le présent système périra et même nos corps retourneront en poussière, mais grâce à la résurrection des morts, la Parole de Dieu subsistera ainsi que Sa justice, Son Royaume sur terre à venir et surtout Son grand Salut. Si notre espérance est en Lui, et seulement en Lui, et si nous cherchons à faire Sa volonté, notre foi et notre destin ne pourront jamais être ébranlés. « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom. Et de mois en mois, et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel » (Esaïe 66:22-23).

La volonté de Dieu se fera toujours, mais Dieu veut simplement que Ses enfants sachent : « De qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:15-19). Cette prière de Paul s’applique aussi bien à nous qu’aux saints à Éphèse. Notez que Paul dirige sa prière vers le Père de Jésus en déclarant : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom » (Éphésiens 3:14-15).

Notre but unique est de faire partie de Sa Famille divine et, pour y arriver, cela prend une nouvelle naissance. Dans Galates 6:15-16, nous apprenons : « Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert de rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » Dans la Bible Louis-Segond, la traduction de nouvelle naissance est « nouvelle créature ». Mais Paul met beaucoup d’emphase sur une nouvelle naissance en Christ par le baptême au lieu de se faire circoncire comme jadis. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Et c’est cette même puissance créatrice qui fut utilisée lorsque l’univers fut appelé à exister et que Jésus a mis en action pour créer une nouvelle naissance dans la famille divine. C’est l’éternelle fraternisation avec Dieu, créée pour l’homme et la femme dès le commencement. Cette nouvelle création ou naissance ne fut pas créée seulement pour sauver leurs âmes, mais également pour transformer leurs vies. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Nous savons que les bonnes œuvres ne peuvent jamais nous amener le salut, mais le salut doit inévitablement amener de bonnes œuvres. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Alors, Paul vous exhorte : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Adam et Ève furent originalement créés à l’image de Dieu (Genèse 1:27). Mais cette image à l’état physique fut gravement altérée par leur désobéissance en commettant le péché. Cette image, résidant toujours en l’homme et la femme, et les distinguant des animaux, doit être renouvelée par le salut que l’on trouve seulement en Notre-Créateur/Rédempteur Jésus-Christ. Alors, les Écritures rappellent à tout véritable croyant : « Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:9-10). Donc, nous devenons de vaillants guerriers pour notre Seigneur.

Dans Juges 6:12-14, nous lisons : « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! Et Gédéon lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées, en disant : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Car maintenant l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés entre les mains des Madianites. Et l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » Gédéon n’était pas un leader qui promettait, selon les apparences extérieures. Il était de la tribu divisée de Manassé : « Et il lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé ; et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (Juges 6:15).

Mais c’est exactement le genre d’hommes que Dieu peut utiliser, car : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont » (1 Corinthiens 1:27-28). Alors, Dieu l’a accueilli ainsi : « Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! » En fait, il y avait sûrement d’autres qualités chez Gédéon que Dieu recherchait. Car Gédéon battait du froment dans le pressoir pour le soustraire aux Madianites. Il n’était pas assis à se prélasser, mais s’occupait déjà de ce qu’il pouvait faire pour son peuple.

Même s’il vivait à un moment de grande apostasie où son père avait un autel pour Baal, Gédéon adorait le véritable Dieu. Il était donc préoccupé à se demander pourquoi toutes ces choses leur étaient arrivées ? Et où étaient toutes ces merveilles que leurs pères leur avaient racontées ? Car maintenant l’Éternel les avait abandonnés et les avait livrés entre les mains des Madianites. Il était peiné pour son peuple et tout ce qu’il pouvait faire était de les nourrir et cacher du blé au regard de leurs envahisseurs. Cependant, avant d’être utilisé par Dieu, il devait détruire l’idole de son père et offrir son propre sacrifice à son Dieu, même s’il savait que sa famille et ses voisins tenteraient de le tuer.

« Or, dans cette même nuit, l’Éternel lui dit : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans, et démolis l’autel de Baal qui est à ton père, et coupe l’emblème d’Ashéra qui est au-dessus. Et bâtis un autel à l’Éternel ton Dieu, sur le haut de ce lieu fort, dans l’enceinte ; tu prendras le second taureau, et tu l’offriras en holocauste, avec le bois de l’emblème d’Ashéra que tu auras coupé. Et Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs et fit comme l’Éternel lui avait dit ; et comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il le fit de nuit et non de jour. Et au matin les gens de la ville se levèrent de bonne heure, et voici, l’autel de Baal avait été démoli, et l’emblème d’Ashéra, qui était au-dessus, était coupé, et le second taureau était offert en holocauste sur l’autel qui avait été bâti. Et ils se dirent les uns aux autres : Qui a fait cela ? Et ils s’en informèrent et firent des recherches, et on dit : C’est Gédéon, fils de Joas, qui l’a fait. Les gens de la ville dirent à Joas : Fais sortir ton fils, et qu’il meure ; car il a démoli l’autel de Baal, et il a coupé l’emblème d’Ashéra qui était au-dessus. Et Joas répondit à tous ceux qui s’adressèrent à lui : Est-ce à vous de prendre parti pour Baal ? Est-ce à vous de le sauver ? Quiconque prendra parti pour Baal sera mis à mort avant que le matin vienne. S’il est dieu, qu’il plaide pour lui-même, puisqu’on a démoli son autel. Et en ce jour-là, on appela Gédéon Jérubbaal (que Baal plaide), disant : Que Baal plaide contre lui, puisque Gédéon a démoli son autel » (Juges 6:25-32).

C’est alors que : « l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (Juges 6:14). Si nous étions tous vaillants pour Dieu comme Gédéon, nous devrions lui ressembler. Fidèles et préoccupés par la vérité de Dieu, faisant tout ce que nous pouvons, détruisant toute idole dans notre esprit et acceptant le Sacrifice de notre Sauveur pour nous.

Un autre vaillant guerrier fut Jacob, le serviteur choisi de Dieu pour une grande œuvre. Dans Genèse 46:2-4, on peut lire : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. » Imaginez la joie que Jacob a pu ressentir quand il apprit que Joseph était vivant et voulait qu’il déménage en Égypte. Son fils qu’il croyait mort depuis plusieurs années était, non seulement vivant, mais gouverneur en Égypte. Aussi peu crédible que puisse avoir semblé cette nouvelle, Jacob avait une myriade d’autres émotions qui l’occupait.

Dieu l’avait dirigé vers Canaan, tout comme ses pères Abraham et Isaac. C’était la Terre promise et, pourtant, les circonstances semblaient indiquer que Dieu le dirigeait ailleurs. Par le passé, Dieu lui avait parlé directement avant chaque déplacement et Jacob devait avoir cela à l’esprit comme il se déplaçait. La compagnie s’était arrêtée à Béer-Shéba, la frontière sud de la Terre promise. Ici, Jacob avait vécu avec ses parents et Dieu avait répété Son alliance avec Isaac. « Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits » (Genèse 26:24-25).

C’est ici que Jacob décida de bâtir un autel pour demander à Dieu de le diriger avant de quitter ce pays. Dans Genèse 46:1-5, on peut lire : « Et Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Shéba, et offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. Alors Jacob partit de Béer-Shéba, et les fils d’Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter. »

Notez comment Dieu dit à Jacob que, lorsque son œuvre en Égypte serait accomplie, Il le ferait remonter vers la Terre promise. Plusieurs détails étaient encore inconnus à Jacob, mais il a obéi.  Ce pattern s’applique à nous aussi, qui obéissons sans trop savoir le plan de Dieu pour nous, mais nous procédons au meilleur de notre connaissance, en poursuivant notre cheminement et en priant pour obtenir la sagesse et la clarification. Dieu peut fermer une porte afin de nous rediriger, ou Dieu peut confirmer notre décision. Nous pouvons sans crainte procéder avec confiance et Dieu sera toujours avec nous, lorsque le temps sera convenu. Dieu nous conduira selon Sa volonté, car Il est notre Sauveur.

Dans Tite 3:4-7, nous lisons : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Dans les épîtres de Paul, Dieu est reconnu six fois comme notre Sauveur. Dans 1 Timothée 1:1, nous lisons : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. » Et, dans 1 Timothée 2:3-4, Paul dit : « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. » Et, dans 1 Timothée 4:9-10, Paul confirme que : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance. Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. »

Ensuite, dans Tite 1:3, Paul déclare : « qu’il a manifestée en son temps par Sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur. » Et, dans Tite 2:10, Paul nous dit : « A ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur. » Et, finalement, dans Tite 3:4-7, Paul souligne : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Avez-vous noté que, dans ce passage, Jésus devient notre Sauveur ?

Sommes-nous obligés de vous rappeler que Jésus est notre Sauveur : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12) ? Donc, soit que Dieu le Père et Jésus sont Le même, une Personne unique, ou bien la Bible ment. Même le chef des apôtres nous le confirme, dans 2 Pierre 3:18, quand il nous dit : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Paul nous affirme avec autorité : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12).

Est-ce une contradiction ? Pas du tout, en autant que vous ne croyiez pas que Dieu puisse être une trinité. En effet, dans l’Ancien Testament, Dieu le Père est souvent cité comme Sauveur. Comme dans Esaïe 49:26 : « Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair ; ils s’enivreront de leur sang, comme de vin nouveau ; et toute chair connaîtra que je suis l’Éternel, ton Sauveur, et que le puissant de Jacob est ton Rédempteur. » Jésus a Lui-même déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40).

En écrivant à Tite, Paul fut très confortable de dire : « En vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:2-4). Cela nous confirme aussi que Jésus est Dieu. L’apôtre Jean nous explique : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Voilà tout ce que Dieu a fait pour nous afin que nous puissions combattre contre Satan et hâter la venue de Christ.




D.390 – La honte de l’entropie

 

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 6:3-6, nous lisons : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et à plus forte raison les choses de cette vie ! Si donc vous avez des procès pour les affaires de cette vie, vous prenez pour juges des gens qui sont méprisés de l’Église ! Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? Mais un frère a un procès avec un autre, et cela devant les infidèles ! » Le mot « honte » dans ce passage provient du grec entrope qui veut dire « vers l’intérieur » ou « inversé ». Le mot est utilisé une autre fois seulement, dans 1 Corinthiens 15:34, lorsque Paul leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. »

Évidemment, cette variété spéciale de honte est associée au fait d’avoir des controverses entre chrétiens et de les confier à des juges non convertis. Au lieu d’utiliser la véritable sagesse de Dieu, ces chrétiens entropiques se tournaient vers la sagesse du monde pour régler leurs problèmes spirituels. Ce comportement inverti n’était rien d’autre que de la confusion spirituelle ! Le mot moderne scientifique pour « entropie » est le même mot grec. En science, l’entropie est une mesure de désordre dans n’importe quel système donné. La loi universelle d’entropie déclare que tout système tend à se désintégrer dans le désordre ou la confusion, si laissé à lui-même. Cette tendance ne peut être renversée que si une énergie agissant avec droiture lui est appliquée efficacement en venant d’une source hors du système.

Cette loi scientifique universelle a un parallèle comparable dans le domaine spirituel. Une personne qui se tourne vers l’intérieur pour solutionner ses problèmes, ou qui se tourne vers une source extérieure inefficace ou dérisoire, viendra à se détériorer éventuellement dans la confusion spirituelle et la mort. Mais lorsque Christ entre dans cette vie, la personne devient une nouvelle création en Jésus-Christ. C’est ce que Paul nous confirme, dans 2 Corinthiens 5:17, en disant : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » Par le Saint-Esprit au-travers des Écritures : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

La loi de l’entropie spirituelle est donc transformée : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; mais sans pécher, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:2-4). Et c’est selon l’esprit que la transformation de l’entropie spirituelle et universelle va s’effectuer. Par un Homme, parmi les mêmes hommes qui en ont été la cause première. Pas par des complaintes, mais par la louange de Celui qui a tout créé.

Dans Nombres 11:1-3, nous lisons : « Or le peuple fut comme des gens qui se plaignent d’un malheur, aux oreilles de l’Éternel ; et l’Éternel l’entendit, et Sa colère s’embrasa, et le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux et dévora à l’extrémité du camp. Alors le peuple cria à Moïse, et Moïse pria l’Éternel, et le feu s’arrêta. Et l’on nomma ce lieu Thabéera (incendie), parce que le feu de l’Éternel s’était allumé parmi eux. » Le Seigneur n’est pas content lorsque nous nous plaignons, peu importe les circonstances. Notre exemple à suivre est toujours Christ. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

Les enfants d’Israël se sont plaints une fois de trop, oubliant toutes leurs bénédictions lorsque Dieu les a libérés de l’esclavage et veillé à leurs besoins. Pourtant, ils se plaignaient continuellement de leur lot. « Mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent. Ne devenez donc point idolâtres, comme quelques-uns d’entre eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent pour danser. Ne commettons point fornication, comme quelques-uns d’entre eux commirent fornication ; et il y en eut vingt-trois mille qui périrent en un même jour. Et ne tentons point le Christ, comme quelques-uns d’entre eux le tentèrent ; et ils périrent par les serpents. Et ne murmurez point, comme quelques-uns d’entre eux murmurèrent ; et ils périrent par l’exterminateur. Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps » (1 Corinthiens 10:5-11).

Dieu n’agira pas aussi sévèrement avec un nouveau chrétien qui se plaint, comme Il l’a fait avec Son peuple d’Israël, mais nous pouvons être certains que cela Lui déplait lorsque nous péchons, nous qui avons été bénis de Son salut éternel et de Son gracieux don au-travers de Christ. Sachez que Dieu nous teste parfois pour connaître nos réactions, alors : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:14-15). Nous pouvons être confiants que Dieu permet ces choses pour une bonne raison, en nous préparant à Son service pour l’éternité. Rappelons-nous que : « toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps » (1 Corinthiens 10:11). L’Israël ancien servait de leçon pour l’Israel de Dieu » (Galates 6:16).

Dans Éphésiens 4:4-6, Paul nous confirme : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. » La lettre de Paul aux Éphésiens est certainement une des plus profondes, doctrinalement parlant, mais elle est aussi intensément pratique. Il n’est pas surprenant que l’unicité de Dieu paraît si fréquemment. Par exemple, notez Éphésiens 2:18 où Paul déclare : « Car par Lui [Christ] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. » Plus souvent, cependant, elle n’apparaît pas dans une formule aussi succincte, mais plutôt comme des références interconnectées au Père, au Fils et au Saint-Esprit, toujours impliquant que chacun est Dieu, mais jamais que les trois sont trois divinités formant une espèce de « trinité ».

Paul priait : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:17-23).

Paul priait également au Père en disant : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. » (Éphésiens 3:14-19). Ainsi, le croyant est rempli de la plénitude de Dieu.

Nous sommes exhortés ainsi : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » (Éphésiens 4:30-32). « Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu » (Éphésiens 5:18-21).

Il y en a d’autres, mais rappelez-vous toujours qu’il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Comment prétendre qu’il y ait une trinité ? Trois personnes distinctes formant une seule personne, un magnifique mystère, que personne ne saurait expliquer ! Pourtant c’est une réalité pour ceux qui y sont convertis. C’est Dieu qui sauve. Dans Psaume 18:2-3, David adresse cette prière à Dieu. « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! » Quel beau témoignage de David à Son Dieu, et non à ses dieux ! Dans ce seul verset, nous découvrons sept merveilleuses manières de glorifier Dieu pour Son salut. Et chacun de ces témoignages pourrait s’appliquer à tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui.

1- Mon Rocher. Le mot utilisé ici ne veut pas dire une grande pierre, mais un immense monolithe, immobile et infranchissable.

2- Ma Forteresse. Ce mot se réfère à une énorme butte comme Massada où les Juifs résistèrent aux armées romaines après la destruction de Jérusalem.

3- Mon Libérateur. Notre grand Dieu peut sauver, même d’une fournaise ardente, d’une fosse aux lions et même des armées de Saül. Toute cette libération s’exécuta sur la terre.

4- Ma Force. Un autre mot souvent traduit « rocher », cette fois pour symboliser une très grande puissance.

5- Mon Bouclier. Comme dans : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16).

6- Ma Délivrance. Telle que promise par Dieu dans Luc 1:69-70, où nous découvrons : « qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. »

7- Ma Haute Retraite. Ici, le mot ne veut pas faire allusion à une tour faite de main d’homme, mais plutôt une haute retraite naturelle, d’éminence topographique, pour surveiller et pour défendre Son peuple.

Les grandes promesses de salut et de sécurité en Christ sont illimitées. Les mots qui ont apporté tant d’espoir à David sont d’un grand réconfort, même pour les croyants d’aujourd’hui. Dans 1 Pierre 5:10, le chef des apôtres nous déclare : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. » Il est également un Dieu de Consolation pour tous ceux qui se confient en Lui.

Il est vraiment intéressant de voir comment Paul salue les Corinthiens dans sa deuxième lettre à la congrégation. Dans 2 Corinthiens 1:2-5, Paul leur dit : « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. »

Un des noms utilisés pour identifier le Saint-Esprit est « Consolateur ». Ce nom vient du grec parakletos qui veut littéralement dire « un qui est appelé à aider ». C’est d’ailleurs Jésus qui le nomme ainsi. « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). Donc, le Saint-Esprit avait pour fonction de nous rappeler tout ce que Jésus Lui-même nous a enseigné, il y a 2 000 ans de cela. Le même mot est également traduit « avocat » qui veut dire « avocat de la défense ».

Dans cette capacité, il s’applique à notre Seigneur Jésus, comme dans 1 Jean 2:1-2 où Jean nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Nous savons que le Père et Jésus sont Un. Alors, dans ce sens, notre Père au ciel est également notre Consolateur lorsque nous le prions dans notre heure de trouble et de peine. « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu » (Romains 15:4-7).

Mais pour poursuivre Sa mission, Jésus à fait de nous des consolateurs afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Alors, tout comme Dieu ne Se repose jamais, nous, comme consolateurs, devrions toujours être disponibles pour consoler ceux que Jésus guide vers nous pour la consolation.

Dans Esaïe 40:28-31, nous pouvons lire : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point. »

Et pour nous aider, notre Dieu de sagesse nous donne un dénombrement de Ses attributs. Une pleine liste se trouve dans les Écritures et serait très longue, mais voici une combinaison de certains attributs de notre Dieu tout-puissant dans la création de certains de Ses enfants dans lesquels Dieu a déployé Son autosuffisance. Son serviteur Christ ne se lasse point, Il ne Se fatigue point et on ne peut sonder Son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; Il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces, car la puissance divine est inépuisable. Dieu n’a besoin ni de repos, ni de raffermissement pour entendre ou pour répondre.

Dieu n’a besoin de rien de notre part. « Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:34-36). Dieu ne dépense pas Son énergie ou Ses actions : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme » (Psaume 119:89-90). Voici ce que David pense de Son Dieu : « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par Ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur » (Psaume 36:6-11).

Dieu seul est immortel et éternel. Dans 1 Timothée 1:17, nous lisons : « Au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Il est évident que la source première de cette constatation vient d’Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS », où Dieu déclare Son Éternité aux siècles des siècles. Dans Hébreux 7:25, nous voyons que Dieu est éternel et immortel : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » Daniel L’a appelé « l’Ancien des jours », dans Daniel 7:9. Son vêtement était blanc comme la neige et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent.

Et Paul L’appelle Celui : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). Notez le témoignage de louange de Daniel lorsqu’il prit la parole et dit : « Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui » (Daniel 2:20-22).

Dieu est également notre Dieu de paix. Dans Romains 15:33, Paul nous envoie la salutation suivante : « Que le Dieu de paix soit avec vous tous ! Amen. » Dans la Bible, notre Dieu est connu sous plusieurs noms, tels Élohim, Adonaï etc. Dans le Nouveau Testament, Dieu est désigné par plusieurs vertus et grâces. Le verset du début L’identifie comme le Dieu de paix ! Dans Romains 16:20, Paul L’identifie comme : « Le Dieu de paix [qui] écrasera bientôt Satan sous vos pieds. » Il termine en disant que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous. Dans Hébreux 13:20-21, Paul souhaite : « Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. »

Aux Philippiens, Paul a écrit : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées ! Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:7-9). Paul exhorte les Thessaloniciens en leur disant : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser » (1 Thessaloniciens 5:23-26).

Aux Romains, l’approche de Paul est un peu différente, car il leur dit : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres » (Romans 15:13-14). À ceux qui sont affligés, Il est le Dieu : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4).

Et bien sûr, Il est le Dieu d’amour. « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent » (2 Corinthiens 13:11-12). L’apôtre Pierre a terminé sa première épître en avertissant ses lecteurs que leur Dieu était un Dieu de grâce. Dans 1 Pierre 5:10, il nous dit : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. »

Mais Jean ne peut pas souhaiter cela à tout le monde. Simplement parce que : « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:17-20). Ensuite, en parlant du Consolateur, Jésus leur expliqua : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Le Seigneur Jésus-Christ, Son Fils, est issu de Dieu : « Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Il est véritablement le Dieu du ciel. Dans Jonas 1:8-9, nous lisons : « Alors ils lui dirent : Fais-nous donc savoir pourquoi ce malheur nous arrive. Quelle est ta profession, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? Et il leur dit : Je suis Hébreu, et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre. » C’est par ces paroles que le prophète Jonas s’est identifié aux marchands de Tarsis lorsqu’il s’enfuit à Tarsis de devant la face de l’Éternel. Ce titre spécial, le « Dieu des cieux », semble généralement avoir été utilisé par les Juifs lorsqu’ils s’adressaient à des hommes d’autres religions, soulignant que leur Dieu n’était pas une simple déité tribale, mais le véritable Dieu qui a créé les cieux.

Le titre fut employé par Abraham lorsqu’il s’adressait à son serviteur, lui déclarant : « Et je te ferai jurer par l’Éternel, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre, que tu ne prendras point de femme pour mon fils, d’entre les filles des Cananéens, parmi lesquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays et vers ma parenté, et tu y prendras une femme pour mon fils, pour Isaac » (Genèse 24:3-4). À ce moment-là, la nation d’Israël n’existait seulement que dans la promesse de ce Dieu des cieux. Il apparaît fréquemment dans les livres d’Esdras et de Néhémie, premièrement au sein du décret de Cyrus dans Esdras 1:2 : « Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’ Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. »

Même si les Perses adoraient des dieux inférieurs, Cyrus savait fort bien que le Dieu des cieux était le Créateur. Ce titre apparaît plusieurs fois dans le livre de Daniel qui demeurait dans le palais du roi de Babylone. La dernière fois que nous le voyons utilisé dans l’Ancien Testament, c’est dans Daniel 2:44, lorsque le prophète dit : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Dans le Nouveau Testament, il apparaît seulement deux fois, les deux fois dans l’Apocalypse.

Dans un cas, Jean parle des nations païennes : « Et à cause de leurs douleurs et de leurs plaies, ils blasphémèrent le Dieu du ciel ; et ils ne se repentirent point de leurs œuvres » (Apocalypse 16:11). Dans l’autre cas, c’est lorsque : « A cette même heure il se fit un grand tremblement de terre ; et la dixième partie de la ville tomba, et sept mille hommes furent tués par le tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel » (Apocalypse 11:13). Dans notre propre témoignage, spécialement à ceux qui ne croient pas où ne connaissent pas la Bible, il serait bien de faire ressortir que notre Dieu n’est pas seulement le Dieu des Juifs, mais le véritable Créateur de toute chose.

Le christianisme n’est jamais venu des Juifs, mais de Christ seulement. Notre Dieu n’aime pas entendre Ses enfants murmurer et se plaindre. Cela nous déconcentre des choses que nous devrions accomplir. Ce que Dieu aime entendre, c’est des louanges pour ce qu’Il va faire, car ainsi nous Lui démontrons que nous avons entièrement confiance en Lui. Rappelons-nous plutôt que quoique nous demandions au Père au nom de Jésus, Il nous l’accordera. Donnons-Lui gloire pour toutes les fois qu’Il nous a bénis, alors que nous étions dans de véritables problèmes et regardons Le agir dans Ses futures bénédictions à cause de cela.




D.371 – Délices à la droite de Dieu

coeur-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 16:9-11, nous lisons : « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance. Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption. Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Le Psaume 16 contient la première référence au Christ ressuscité, assis à la droite de Son Père céleste et cela est très important pour nous, car il y a au moins vingt autres références pareilles dans la Bible. Voici un de ces Psaumes de David : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110:1-2).

Ce verset est cité pas moins de cinq fois dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 22:43-46, nous lisons : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Voici une autre version, dans Marc 12:36-37 : « Car David lui-même dit par le Saint Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Puis donc que David lui-même l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude prenait plaisir à l’écouter. » Jésus était implacable dans Ses répliques faites aux Pharisiens qui voulaient Le coller.

Ensuite, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références à Christ comme étant assis à la droite de Dieu. Dans Romains 8:34, Paul déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Dans Éphésiens 1:19-20, nous lisons : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » Regardons maintenant dans Colossiens 3:1, où Paul nous déclare : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Regardons cette belle description de Jésus, dans Hébreux 1:3, où Paul nous dit : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Il est remarquable de noter que la première référence nous parle de la grande joie de Jésus assis à la droite de Dieu, Qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Par contre, une dernière activité est mentionnée : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés » (Romains 8:33-37).

En effet, Son intercession continuelle pour nous est Sa principale activité en présence de Dieu depuis ce temps et jusqu’à ce que la chair soit disparue. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Voilà pourquoi Jean, celui que Jésus aimait, nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:1-6). Bientôt, Jésus va revenir pour devenir la main puissante manifestée contre Ses ennemis jusqu’à ce que ceux-ci deviennent le marchepied de Ses pieds.

Pour ce qui est de nous, Ses Élus : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17). C’est alors que nous aussi nous jouirons des mêmes délices dont jouit Jésus présentement dans la plénitude de l’autorité pendant toute l’éternité.

Au fil des siècles, beaucoup de convertis se sont demandé où était Jésus maintenant ? Jésus savait ces choses et nous a préparés à répondre. Dans Matthieu 24:26-27, Jésus a dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. » Cet avertissement fut donné par Christ lors de Son sermon sur le mont de Oliviers au sujet de Son second avènement. Il avait aussi prédit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). C’est arrivé plusieurs fois tout au long des siècles, mais Jésus n’est toujours pas revenu.

Néanmoins, l’endroit où Jésus Se trouve présentement n’est pas un secret. Après Sa résurrection et Ses dernières instructions à Ses disciples : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19). « Et comme Ses disciples avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Donc, jusqu’au moment de Son retour, Il est assis en autorité au ciel à la droite du Père, attendant le moment précis de Son retour glorieux pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.

Il est cependant clair que Christ vit en nous par Son Esprit qui nous guide dans notre cheminement vers ce Royaume. « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). C’est ainsi que Christ vit en nous par la foi. Mais Il demeure au ciel, Son endroit privilégié d’intercession auprès du Père, jusqu’au moment de revenir dans Son corps glorifié pour accomplir Ses promesses faites envers nous dans les Écritures, tout en établissant le Royaume de Dieu pour lequel nous avons été créés. Donc, Son incontestable présence est toujours là.

Dans Genèse 28:10-15, il est écrit : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

C’est la première de plusieurs promesses de la présence incontestable de Dieu avec ceux qui ont foi en Lui. Les mots du texte plus haut furent adressés à Jacob alors qu’il fuyait la colère arbitraire d’Ésaü. Les érudits accusent Jacob injustement de fraude parce qu’il a reçu le droit d’aînesse pourtant promis par Dieu avant sa naissance. Rébecca, femme d’Isaac, conçut :  « Mais les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je ? Et elle alla consulter l’Éternel. Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles. Un de ces peuples sera plus fort que l’autre ; et le plus grand servira le plus petit » (Genèse 25:22-23). Ces experts bibliques devraient noter que Dieu n’a jamais rejeté Jacob. Au contraire, Dieu lui a promis la  présence de Sa protection perpétuelle. Pourrions-nous déclarer que c’est Ésaü qui retenait injustement le droit d’aînesse, et qu’Isaac a montré de la négligence en oubliant de rétablir les faits ?

Vous noterez pareillement cette déclaration de Dieu à Josué : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6). Il y a aussi Sa promesse à Son peuple choisi d’Israël : « Car l’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom ; car l’Éternel a voulu faire de vous son peuple » (1 Samuel 12:22). Nous découvrons bon nombre de ces promesses et assurances divines dans les Écritures. Une en particulier nous révèle le cœur de Dieu.

Dans Ésaïe 41:17-20, Dieu déclare : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

La plus précieuse de toutes, c’est cette assurance de Dieu dévoilée par Paul à tous les croyants du Nouveau Testament : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:5-8). Quand Christ promet, Sa promesse est sûre et certaine. Qui oserait Le contredire ?

Dans Romains 8:38-39, Paul dit : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus Lui-même nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Mathhieu 28:19-20). Donc, si le Seigneur est mon aide, je ne craindrai point ; que pourra alors me faire un simple homme ?

Si notre but premier, en tant que disciples de Christ, est d’être avec Lui dans le Royaume qu’il viendra établir sur cette terre, il est tout à fait normal pour nous de surveiller Son avènement. « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47).

Ceux qui tentent de prédire le retour de Christ deviennent vite sceptiques au sujet de la prophétie biblique. Or, ce serait une triste erreur. Peu importe quand cela arrivera, une chose est certaine, Christ va revenir, car Il l’a promis et Jésus ne peut pas mentir. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13:32-33). Encore et encore, Jésus nous a exhortés à surveiller les signes qui nous dévoileront quand les temps seront proches. Un des signes à surveiller sera l’apparition de la Bête et de l’Antichrist en même temps qu’une apostasie globale. Il y aura des bouleversements mondiaux : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13:35-37).

A ces exhortations du Seigneur, les apôtres faisaient retentir des avertissements identiques. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28). Et, dans 1 Jean 2:28-29, nous lisons : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Jésus Lui-même nous a mis en garde contre ces derniers jours en déclarant : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » (Matthieu 24:6-8).

Les chrétiens sont souvent accusés de veiller sur le retour de Christ plutôt que d’améliorer le monde présent. Cependant, les chrétiens convertis furent largement responsables d’améliorations dans ce monde comme l’élimination de l’esclavage, l’établissement d’hôpitaux et d’institutions d’enseignements, la fondation et le développement de la science moderne, des avancés dans la liberté politique, etc. Cependant, Christ avait prédit que des guerres continueraient malgré Ses propres mort et résurrection. En effet, le prophète Daniel avait prophétisé, cinq siècles auparavant : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre » (Daniel 9:26).

Pendant 2 500 ans, les prophéties se sont accomplies et continueront de s’accomplir jusqu’au retour de Christ. Mais Dieu a promis que ce serait un Jour : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël. Le peuple entier en aura connaissance, Éphraïm et les habitants de Samarie, ceux qui disent avec orgueil et avec fierté : Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille ; les sycomores ont été coupés, nous les remplacerons par des cèdres ! L’Éternel élèvera les adversaires de Retsin contre le peuple ; il armera aussi leurs ennemis : Les Syriens par-devant, et les Philistins par-derrière ; et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, Sa colère ne s’arrête pas, et sa main est toujours étendue ! » (Esaïe 9:6-11).

Est-ce que le peuple va retourner vers Son Dieu ? « Mais le peuple ne retourne pas à Celui qui le frappe ; ils ne cherchent pas l’Éternel des armées. Aussi l’Éternel retranchera d’Israël, en un jour, la tête et la queue, la palme et le jonc. La tête, c’est l’ancien et l’homme considéré ; et la queue, c’est le prophète qui enseigne le mensonge. Car les conducteurs de ce peuple l’égarent, et ceux qui sont conduits par eux se perdent. C’est pourquoi l’Éternel ne prendra point plaisir en ses jeunes gens, et n’aura point pitié de ses orphelins ni de ses veuves ; car ce ne sont tous que des impies et des méchants, et toute bouche profère des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s’arrête pas, et Sa main est toujours étendue ! » (Ésaïe 9:12-16).

Le texte qui suit est tiré du discours de Christ donnant une réponse aux questions de Ses disciples au sujet de Son Second Avènement. À la fin de Son message, Jésus a déclaré : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Les nations en guerre ne se réjouiront pas de Son avènement, mais se lamenteront plutôt.

Mais qu’arrivera-t-il aux Élus ? Dans Matthieu 24:31-34, nous voyons : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. »

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée » (vs 40-41). Voilà le moment de l’enlèvement des Élus vers Christ dans les airs (pas au ciel). « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (vs 42-47) Voilà le moment de recevoir votre récompense dans le Royaume de Dieu pour l’éternité.

En dépit d’efforts continuels pour dénigrer, tout au long des siècles, la véritable religion établie par Jésus, celle-ci revient avec vengeance divine pour rétablir la vérité avec force dans la société d’aujourd’hui. Que ce soit dans le mariage, dans la famille, dans les relations humaines, ou dans les discours sur la morale, la religion est intrinsèquement tissée dans le débat futur de notre société complètement confuse. Chez les Juifs, chez les Musulmans, dans le christianisme sous toutes ses formes, ou même dans le paganisme — peu importe la forme que la religion a prise — elle a créé une fondation qui a fait le mélange de la société entière. Les trois religions majeures (le judaïsme, l’islam et le christianisme) ont dominé sur notre société durant les 2 000 dernières années.

Mais, tôt ou tard, toute personne intelligente devra nécessairement croire à la providence divine pour répondre à la question : qu’est-ce que la véritable religion ? Alors, considérons la question pour définir le terme « religion ». Il est défini comme : tout système de foi et d’adoration. Ceci s’applique aux trois religions majeures. Mais l’une croit à l’Ancienne Alliance, l’autre à la Nouvelle Alliance et la troisième au Coran. Donc, Satan a beau jeu et la confusion se poursuit. Pourquoi, dans ces trois religions, toutes se réclamant d’un seul Dieu, sont-elles en désaccord avec le Dieu qu’Abraham adorait ? Les définitions de « Dieu » dans l’Ancien Testament sont pourtant claires, précises et impossibles, pour quelqu’un ayant l’esprit ouvert, à ne pas comprendre. Dieu est le commencement de toutes choses (Genèse 1:1).

Il n’y a pas d’autres dieux autres que le vrai Dieu. Dans Deutéronome 4:35, nous lisons : « Tu en as été fait spectateur, afin que tu reconnusses que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Et, au verset 39 : « Sache donc aujourd’hui, et grave dans ton cœur, que c’est l’Éternel qui est Dieu, là-haut dans les cieux et ici-bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. » Dans 1 Rois 8:60-61, il est écrit : « Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre ; et que votre cœur soit intègre envers l’Éternel notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et garder ses commandements, comme aujourd’hui. » Et pour en citer un autre, dans Joël 2:27, nous voyons : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. »

Il est le Premier et le Dernier. Dans Esaïe 44:7, il déclare : « Qui a fait entendre sa voix comme moi, – qu’il le déclare et qu’il le prouve ! – depuis que j’ai établi le peuple ancien ? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver ! » Il prophétise la fin dès le commencement : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10). Et, dans Esaïe 48:5-6, Dieu nous dit : « Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : ‟C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? – Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. » Dieu a-t-Il déclaré une seule fois qu’Il était une trinité ?

Il ne change jamais. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Il a prophétisé la venue du Messie, la ville de Sa naissance. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore » (Matthieu 2:1-8).

Ainsi, à quelqu’un qui a l’esprit ouvert à la révélation de la vérité, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu et une seule religion. Jésus, qui est venu pour annoncer cette vérité, envoya à Son tour Ses disciples : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Mais avant de les envoyer, Jésus S’assura que Son Église fut fondée sur une fondation solide. Il les questionna en leur disant : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:15-18).

Où est cette Église, aujourd’hui ? Et comment la reconnaître ? Christ a établi une seule Église sous Son autorité divine, fondée sur : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:5-6). Jésus est la personnification même de la Parole de Dieu. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Cela veut dire que l’Église qu’Il a établie aura les mêmes doctrines, inchangées depuis Son commencement. « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Jésus devient donc le seul chemin vers le salut et la vie éternelle. A Thomas qui Lui avait demandé de lui montrer le chemin : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. [Jésus et le Père est Le même]. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14:6-13).

Pour ce qui est de la prédication : « quand vous entrerez dans quelque maison, saluez-la. Et si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous. Et partout où l’on ne vous recevra pas, et où l’on n’écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds » (Matthieu 10:12-14). Si on vous reçoit, que votre paix vienne sur cette maison. Si non, secouez même la poussière de vos pieds, ne vous obstinez pas. Mais là où on vous reçoit, insistez sur la Parole de Dieu et seulement sur la Parole. Une autre façon de reconnaître l’Église, c’est qu’elle sera un petit troupeau. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui » (1 Corinthiens 1:26-29).

Elle sera violemment persécutée. « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20). Persécutée, mais ardente dans sa mission : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Ce sera une Église qui accomplira sa mission de prophétiser. « Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore, sur un grand nombre de peuples, et de nations, et de langues, et de rois » (Apocalypse 10:11). Chacun dans sa langue sur un grand nombre de peuples. Où est-elle, aujourd’hui ? Elle doit sûrement exister présentement, car Jésus-Christ, sa Tête, a déclaré dès son commencement qu’elle ne mourrait jamais (Mathieu 16:18).

Mais c’est une Église qui recevra d’énormes bénédictions et promesses. Elle est destinée à être parmi les Élus de Dieu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas, après avoir fait la guerre aux armées de ce monde. Christ vaincra ces armées et apportera une paix mondiale pendant mille ans. Fini la Bête et le Faux prophète, fini la violence. « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:20-21).

Regardez maintenant ce qui arrivera : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Fini également la confusion religieuse qui inonde notre société d’aujourd’hui.

À suivre…




D.365 – Revivre par la Parole

joie

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 119:25-26, David déclare : « Mon âme est attachée à la poussière ; fais-moi revivre selon ta parole ! Je t’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts. » Parfois, la bataille nous accable et nous croyons que l’ennemi est en train de gagner. Alors : « Mon âme pleure de chagrin ; relève-moi selon ta parole ! » nous dit Psaume 119:28. Plusieurs Psaumes partagent cette émotion intense et nous cherchons la face de Dieu pour nous consoler et nous faire revivre de merveilleux moments. Ces huit versets du Psaume 119 nous donnent un remède précis dont chaque chrétien a besoin, à l’occasion.

  1. Un confession ouverte avec supplication : « Je t’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts » (Psaume 119:26).
  2. Une demande claire pour la compréhension : « enseigne-moi tes statuts. Fais-moi connaître la voie de tes commandements » (Psaume 119:26-27).
  3. Une réaffirmation du témoignage personnel : « et je parlerai de tes merveilles » (Psaume 119:27).
  4. Une demande de force spirituelle : « Mon âme pleure de chagrin ; relève-moi selon ta parole ! » (Psaume 119:28).
  5. Une demande d’avoir la victoire sur un péché habituel : « Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce d’observer ta loi » (Psaume 119:29).
  6. Une déclaration d’engagement personnel : « J’ai choisi la voie de la vérité ; j’ai mis tes jugements devant mes yeux » (Psaume 119:30).
  7. Un rappel de notre comportement passé : « Je me suis attaché à tes témoignages ; Éternel, ne me rends pas confus ! » (Psaume 119:31).
  8. La promesse d’une vie future dans la sainteté : « Je courrai dans la voie de tes commandements, quand tu auras mis mon cœur au large » (Psaume 119:32).

Revivre d’une façon personnelle est aussi sûr que la Parole de Dieu. Mais revivre de cette façon présume que notre désir de vivre est en accord avec la Parole de Dieu. Prenons le cas du malfaiteur repentant sur la croix.

Dans Luc 23:39-43, nous lisons que : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais celui-ci n’a fait aucun mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. » C’est une des plus remarquables Écritures au sujet de la conversion d’un bandit repentant sur son lit de mort, crucifié avec Jésus. Christ avait reconnu sa repentance, lui a pardonné son péché et lui a même offert la vie éternelle lors de sa mort.

Il y a une fontaine de pardon, car le salut vient vers les pécheurs qui se repentent, se détournent de leurs péchés et croient vraiment en Lui pour Son magnifique travail accompli. Le brigand mourant s’est réjoui de voir cette fontaine dans son jour. La « fontaine » de sang coulant de la croix a produit d’énormes réjouissances chez ceux qui ont reconnu Son travail précieux. Pas par n’importe quel sang : « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Nous pourrons donc vivre sans péché, nés dans Sa famille. Nous recevrons le privilège de vivre victorieux, en sainteté de vie. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Nous avions tous choisi le péché et chacun méritait le jugement de condamnation. « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12).

Mais, grâce à Lui, : « ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26). Ayant médité sur ces paroles, Paul est tellement touché qu’il s’exclame en déclarant : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

Dans Colossiens 1:13-20, Paul nous confirme que c’est Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Jean le Baptiste présente Jésus au monde lors de Son baptême en déclarant : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Jésus fut reconnu prophétiquement comme un agneau, bien avant Son baptême, car Esaïe 53:7 le dépeint ainsi : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. » Il a accompli le rôle de l’agneau par Sa mort sacrificielle pour l’humanité. Pierre, le chef des apôtres, nous déclare : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).

Le passage dans Colossiens 1:12-20 dit que Jésus : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Il viendra un temps où l’humanité entière se rassemblera autour de Son trône déclarant d’une voix puissante : « L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange » (Apocalypse 5:12). À eux s’ajouteront ceux qui avaient vaincu la bête et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! » (Apocalypse 15:3).

Dans Esaïe 65:16-21, Dieu déclare : « Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. »

Les gens pensent qu’ils sont fonctionnels lorsqu’ils placent les valeurs  matérielles avant les spirituelles, mettant l’emphase sur le fait qu’ils doivent vivre dans le « vrai monde ». Le fait demeure cependant que nous ne vivons pas dans le « vrai monde », mais plutôt dans un monde qui se meurt et sera bientôt terminé. Alors commencera le vrai monde ! « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17). Ceci n’est même pas le monde que Dieu a créé, car : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Mais parce que le péché est entré dans le monde : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, nous dit Paul, dans Romains 8:22-23. En effet, ce monde n’est même pas pareil à ce qu’il était devenu juste avant le Déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Alors : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais le monde séduit croit toujours que le Déluge n’a pas eu lieu et n’est qu’une fable.

Le Seigneur Jésus est descendu du ciel et : « Christ s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père » (Galates 1:4). Donc, on ne se souviendra même plus de ce monde-ci. « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:20-21). Ainsi, : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2).

« Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, » nous déclare Tite 2:11-13. En attendant : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Dans 1 Timothée 2:5-6, Paul nous déclare : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » C’est un des versets clés dans les Écritures, pour plusieurs raisons. En premier lieu, dans une société panthéiste et polythéiste gouvernée par des rois et des dirigeants à qui Paul venait tout juste d’arracher des croyants pour prier, il était important de mettre beaucoup d’emphase sur le fait qu’il n’y avait qu’un Dieu Créateur, le Seul à qui même les rois devaient rendre compte et le Seul qu’ils pouvaient vraiment prier.

Deuxièmement, Jésus-Christ était Lui-même Dieu : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). Mais, malgré tout cela, Il fut sans aucun doute l’homme-Christ-Jésus. Malgré que Son corps ressuscité ait été glorifié, Jésus peut toujours être touché par nos infirmités et nous pouvons toujours nous approcher de Son trône de grâce. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Donc, parce qu’Il est Dieu omnipotent et l’homme parfait, éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché, Il peut facilement servir de Médiateur entre Dieu et nous. Jésus est donc le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Lui. Personne, ni homme ni femme, ni saint, ni prêtre, n’a accès direct à Dieu. « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). « C’est pourquoi aussi Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car Il [Jésus) a fait cela une fois, en s’offrant Lui-même » (Hébreux 7:25-27).

Dans Apocalypse 22:17, il est clairement dit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ;  et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Le monde ne pourrait pas imaginer obtenir une invitation aussi claire pour percevoir le don gratuit de vie éternelle que dans cette invitation finale de la Bible. Que tous ceux qui auront soif de l’eau vive viennent boire gratuitement, car : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:37-39).

Quiconque a soif peut venir : « Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11). Et, dans Jean 3:16-17, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Ce ne sont pas les invitations qui manquent car, dans Romains 10:13, Paul déclare : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Quand elle eut dit cela, elle s’en alla et appela Marie, sa sœur, en secret, et lui dit : Le Maître est ici, et il t’appelle » (Jean 11:26-28).

Regardons ce beau témoignage de Pierre, dans Actes 10:43-47 : « Tous les prophètes rendent de Lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? » Et finalement, dans 1 Jean 4:15 l’apôtre dit ; « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3). Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes, nous déclare Paul dans Romains 5:18-19.

Avec de telles promesses, nous avons l’évidence que la mort de Christ est suffisante pour enlever le péché du monde. Jean le Baptiste rendit ce témoignage, le lendemain, alors que : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont je disais : Il vient après moi un homme qui est au-dessus de moi, car il était avant moi. Et pour moi, je ne le connaissais pas ; mais je suis venu baptiser d’eau, afin qu’il soit manifesté à Israël » (Jean 1:29-31). Que le salut et la vie éternelle soient offerts gratuitement par la grâce de Dieu à tous ceux qui l’acceptent et soient offerts à ceux qui viendront, c’est le seul acte volontaire requis de nous. Mais pourtant, à plusieurs de Son époque, Jésus a dit : « Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:40). Est-ce qu’Il le dira encore à plusieurs autres ?

Dans Éphésiens 1:6-10, Paul rend : « louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » Christ est la fontaine qui remplit nos cœurs de nombreux remerciements pour le travail magnifique accompli sur la croix. Une source continuelle d’amour jaillit du Calvaire pour nous fournir une source infinie de pardons par Son amour.

Nous répondons à Son amour par notre amour encadré dans Sa grâce, non méritée de notre part. Car : « Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:18-19). Comment pouvons-nous faire cela ? Jean nous dit : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Au-travers de cette propitiation, Dieu fut satisfait par le paiement complet de nos péchés. Nous savons que : « le salaire du péché, c’est la mort ; mais [nous savons également que] le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Et Dieu, le Juge Suprême, est satisfait. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7).

Non seulement avons-nous reçu le pardon par Son Père, mais Dieu nous regarde comme si nous Lui avions obéi comme Son Fils l’a fait, et : « Dieu [l’]avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 5:9). Tout le travail de rédemption fut accompli. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 3:25). Christ nous a amplement manifesté Son pouvoir de sauver.

Dans Psaume 98:1-3, nous pouvons lire : « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations. Il s’est souvenu de sa bonté et de sa fidélité envers la maison d’Israël ; tous les bouts de la terre ont vu le salut de notre Dieu. » Au-travers de toutes les Écritures, nous voyons Dieu accomplir des choses glorieuses et Son peuple Lui répond en chantant. Et ce chant durera toute l’éternité. Il viendra un temps où les sauvés s’assembleront autour du trône de Dieu et Son Fils pour Lui chanter une louange de salut. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Le Créateur a racheté Sa création avec Son sang précieux. Tout comme le Créateur fut rejeté par Sa création et a dû endurer la peine de mort, Il est pourtant entré dans le monde qu’Il avait créé, a vécu une vie sans péché et est mort à la place de tous. Il est ressuscité dans une victoire finale sur le péché, pour nous offrir la vie éternelle. Nous souffrons de l’incapacité à comprendre complètement dans cette vie tout ce qui est arrivé par ce témoignage, mais nous allons un jour nous assembler, tous les saints, pour Lui chanter cette louange : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). Donc, le Grand Créateur est devenu notre Rédempteur et notre Roi Éternel.




D.364 – Notre similitude avec Dieu

homme

Par Joseph Sakala

La Bible nous dévoile la saine correction d’un mauvais usage du privilège que nous avons de discourir. Elle s’avère quasiment comme une référence à l’image de Dieu en l’homme. Cette correction n’est pas l’indication d’un embarras banal, mais plutôt comme ayant une grande portée. L’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci : « Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). D’abord, ce passage nous indique clairement que, malgré le fait que l’image de Dieu fut sévèrement ternie chez les humains par le péché, elle est toujours là. Qu’est-ce que cela veut dire au juste ?

L’homme a reçu la possibilité de devenir éternel, tout comme Dieu est éternel. Donc, tous les humains pourchassent la potentialité de toujours exister en la présence de Dieu. Ce grand privilège n’est toutefois pas partagé avec les animaux, même ceux que nous considérons comme très « intelligents ». Les animaux ont un corps physique et sont doués d’un instinct pour survivre. Ils ont reçu une affection naturelle qui ressemble à de l’amour et ils respirent comme nous. Mais : « Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:25). Notez que chacun a été créé selon son espèce. Seuls les êtres humains furent créés différents, car, dans Genèse 1:27, nous apprenons que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Aucun animal n’a reçu ce privilège.

Seul un athée oserait donc prétendre que l’homme descend du singe. Avec quelle preuve ? Aucune, seulement une théorie sur l’évolution des espèces qui n’a jamais été prouvée et demeure toujours une théorie. Si au moins ils disaient que nous remontons du singe, c’est-à-dire, pour être supérieurs, mais non, l’on descend du singe, faisant de celui-ci notre supérieur. Quelle stupidité inventée par ceux qui rejettent Dieu pour s’élever à Son niveau. Une autre implication dans le vocable « similitude » inclut le sens d’une ressemblance physique, ce qui fait que ces « érudits » préjugent que Dieu ressemblerait à un singe. « Dieu est Esprit » (Jean 4:24). Donc Dieu, qui est Esprit dans toute Sa gloire, est omniprésent et Il est également invisible aux yeux des humains. Par contre, au moment de décider de Se faire homme, Il a pris un corps humain et non celui d’un animal.

Lorsque Jésus reviendra pour établir Son Royaume ici-bas, Il demeurera le même Jésus et aura le même corps glorieux qu’au moment où Il est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection. Dans Actes 1:10-11, il est écrit : « Et comme ils [Ses disciples] avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. » À ceci, l’apôtre Jean ajoute : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il [Jésus] sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Puisque Son incarnation et Son travail majestueux consistant à nous apporter le salut furent prédestinés avant même la fondation du monde, l’homme fut créé à l’image du même corps que Christ avait Lui-même planifié de porter lorsqu’Il viendrait nous apporter ce Salut. C’est d’ailleurs ce que le chef des apôtres nous affirme si bien dans 1 Pierre 1:20-23 : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. »

À la lumière de cette merveilleuse connaissance, nos corps deviennent encore plus sacrés que nous l’avions imaginé antérieurement. Chaque converti est le temple du Saint-Esprit, reçu lors de sa conversion. La chose est donc très sérieuse pour Dieu lorsque nous utilisons notre langue pour formuler des médisances et des calomnies, car notre langue a également été créée selon la similitude de Jésus et devrait servir uniquement à bénir et à rendre gloire à notre Créateur. Notre corps mortel n’est pas destiné à demeurer ainsi, car la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume. Donc, nous serons changés en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Malgré que le judaïsme orthodoxe, l’islam et le christianisme croient à une mutation corporelle, seul le christianisme reconnaît que la promesse d’une résurrection ne put être possible que lorsque le Créateur Lui-même est devenu le Sauveur, en mourant pour le péché afin de vaincre la mort. Lorsque Jésus est sorti du sépulcre, Il a facilement pu proclamer : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. »

Son corps ressuscité était le même corps physique qui fut placé dans la tombe, un corps qu’on pouvait toucher, ayant même gardé les blessures de Sa crucifixion. Néanmoins, lors de Sa résurrection, Son corps était devenu différent, spirituel, justifié par des forces spirituelles. Paul nous l’explique très bien quand il déclare : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible. Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force. Il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (1 Corinthiens 15:42-44). Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant.

Or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons présentement l’image du terrestre, nous porterons aussi, lors de la résurrection, l’image du céleste. Nos corps « naturels » sont contrôlés par les forces naturelles, tandis que le Christ ressuscité pouvait Se déplacer à la vitesse de la pensée entre la terre et le ciel, en contrôlant Lui-même les forces spirituelles surnaturelles.

La première personne à qui Jésus est apparu après Sa résurrection fut Marie de Magdala. Dans Jean 20:16-18, nous lisons qu’en toute simplicité « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » C’est arrivé le dimanche matin, le premier jour de la semaine, lorsque les femmes sont venues pour embaumer le corps de Christ.

Notez maintenant ce qui est écrit dans Jean 20:19-20 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. » Nous voyons donc que ce même dimanche, Jésus est monté au ciel vers Son Père pour faire agréer Son sacrifice et, le soir de ce même jour, Jésus est revenu pour Se présenter au milieu de Ses disciples. Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint.

Les autres disciples dirent donc à Thomas : « Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point » (v. 25). Thomas manquait de foi, ici, mais Jésus a très vite réglé son problème. Car : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (vs 26 à 28).

« Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (v. 29). C’est curieux que Thomas passe toujours pour un incrédule, malgré que son incrédulité ait brusquement disparu ! Il a immédiatement reconnu Jésus comme son Seigneur et son Dieu ! Quel beau témoignage de sa part ! Notez également que cette fois, Jésus était passé au travers de la porte qui se trouvait fermée. Ce qui est capital pour nous ici, c’est de comprendre qu’un jour, nos corps seront exactement comme celui de Christ à l’heure actuelle. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:19-20).

Dans Colossiens 1:16-17, Paul poursuit en disant : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Nos corps physiques deviendront des corps glorieux n’étant plus assujettis à la maladie, au vieillissement et aux mauvais penchants actuels. Quel autre Dieu a fait cela pour les Siens ?

Paul nous le développe clairement, dans 1 Corinthiens 15:51-54, quand il dit : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. »

L’apôtre Jean nous le confirme : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est [présentement]. » Voilà l’espérance du véritable converti à Christ. Mais le chrétien ne doit pas défaillir dans son cheminement vers le Royaume, mais plutôt persévérer dans la foi. Car, dans Matthieu 24:13, Jésus Lui-même nous a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » C’est un événement futur pour ceux qui sont prêts à persévérer sans défaillir.

Dans Hébreux 12:1-3, Paul dit : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. » La vie et le ministère du chrétien peuvent parfois paraître difficiles, mais avec Christ Lui-même comme exemple, notre Seigneur nous exhorte à ne pas défaillir mais à aller toujours de l’avant.

Si nos prières paraissent parfois sans réponse, Jésus nous dit qu’il faut prier toujours et ne point se relâcher. Quand nous sommes fatigués et tentés de tout lâcher, Paul déclare : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas. C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi » (Galates 6:9-10). Quand Dieu nous confie un ministère, il faut professer ceci : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage » (2 Corinthiens 4:1).

Même quand nous pensons parfois que nos bénédictions diminuent, ce n’est qu’une réaction naturelle. Encourageons-nous alors : « sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:14-18).

Paul a également été obligé de remonter le moral des Thessaloniciens en leur disant : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! » (2 Thessaloniciens 3:13-16). Ce n’est pas un péché que de s’éloigner pour un temps de quelqu’un qui sème la confusion dans un groupe simplement parce qu’il n’est pas d’accord avec les instructions bibliques. Mais, comme dit Paul, il ne faut pas le traiter en ennemi, mais plutôt l’avertir en frère.

Donc, même si Dieu doit nous corriger à l’occasion, nous devons apprendre à accepter cette correction avec patience, car elle nous est adressée comme à des fils. Alors, ne méprisons pas le châtiment du Seigneur et ne perdons point courage, lorsqu’Il nous reprend. « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? » (Hébreux 12:6-7). Malgré ces fortes exhortations, il ne faudrait jamais se lasser de faire le bien, puisque nous devons savoir comment aller chercher notre force en Dieu et le courage de continuer.

Regardons ensemble le grand conseil donné à Ésaïe lorsque Dieu lui dit : « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:30-31). Tous ces conseils bibliques sont là exclusivement pour nous, afin de nous exhorter a les prendre avec respect, car ces conseils nous instruisent au sujet de notre similitude avec Dieu, dès à présent. Mais quels seront notre joie et notre bonheur lorsque nous verrons l’apparition de notre Seigneur dans Son Royaume et que nous pourrons Le voir tel qu’Il est ! En attendant ce merveilleux moment, nous devons nous rappeler de Lui par ce qu’Il nous a commandé de faire.

Dans Matthieu 26:26, nous lisons : « Comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples et dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps. » C’est la première de douze références spécifiques sur le fait de rompre le pain dans le Nouveau Testament, rappelant aux participants la mort sacrificielle de Christ. Même si Paul n’était pas présent a la Dernière Cène, il avait évidemment reçu une révélation spéciale à son sujet. « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 11:23-26.

Cette cérémonie solennelle devait rappeler à Ses disciples la grande réalité de la vie éternelle accordée à Ses disciples au travers de Sa mort, car Jésus Lui-même a déclaré : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:54-56). Pendant un temps après Sa résurrection et la réception du Saint-Esprit, Ses disciples : « étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord ; et rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur ; louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés » (Actes 2:46-47).

Lors d’une autre occasion : « le premier jour de la semaine, les disciples étant assemblés pour rompre le pain, Paul discourait avec eux, devant partir le lendemain, et il prolongea son discours jusqu’à minuit » (Actes 20:7). Il n’y pas d’instruction spécifique dans les Écritures pour déterminer combien de fois Ses disciples devaient rompre le pain, mais lorsque cela se faisait : « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés » (1 Corinthiens 11:28-31). Chacun doit également prendre cette occasion afin de s’analyser soi-même à propos de son propre comportement. Subséquemment, cet acte vital physique devient beaucoup plus qu’une simple action de manger du pain rompu.

Dans Apocalypse 21:6-7, Jean nous déclare : « Il [Dieu] me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » Jésus nous déclare qu’Il est une fontaine remplie de sang, tirée des veines d’Emmanuel et dans lequel se plongent les pécheurs afin de perdre leurs taches de culpabilité. Avant la venue de Jésus, Sa naissance unique fut prophétisée de cette façon : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Esaïe 7:14).

Jésus a fait référence à Lui-même comme à une source d’eau lorsqu’Il dit : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:14). Cette source d’eau est disponible à tous. Une meilleure compréhension de notre communion avec Lui nous vient des Écritures où nous lisons : « De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:25-26).

Le sang qui fut versé ne s’applique qu’aux croyants seulement, effaçant nos péchés, car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Donc : « Venez maintenant et débattons nos droits, dit l’Éternel. Quand vos péchés seraient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige ; quand ils seraient rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine. Si vous obéissez volontairement, vous mangerez le meilleur du pays » (Esaïe 1:18-19). Toute une bénédiction comme vérité, n’est-ce pas ?

Mais ce qui n’est pas vérité, c’est que plusieurs prédicateurs, de nos jours, tentent de nous vendre une salade voulant que toutes les religions soient bonnes, en autant qu’elles prêchent l’amour des uns envers les autres. Ça leur donne le droit de déclarer que l’on peut venir à Dieu en étant un bon chrétien, un bon bouddhiste, un bon musulman, un bon hari krishna, etc. Alors, comment expliquer cette déclaration que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12 » ? Si Jésus est le seul nom, il y a des prédicateurs qui mentent et rejettent la vérité.

Dans Zacharie 12:10, Dieu déclare : « Je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né. » Depuis des siècles, les érudits juifs ont sondé le sens de ce verset et, comme on peut bien imaginer, ils lui ont appliqué des interprétations variées. Et ce parce qu’ils ne peuvent pas admettre qu’ils ont eux-mêmes percé le côté de Jésus ! Quelques-uns l’ont appliqué à la nation d’Israël, ayant ses persécutions à l’esprit. Mais pour résoudre le problème, ils doivent répondre à la question suivante : Qui est Celui qui a été percé ?

Il est intéressant de noter que le mot hébreu traduit comme « celui » est simplement la première et la dernière lettre de leur alphabet, aleph et tau, démontré ailleurs comme complet et transcendant. Considérez ensuite que le nom de Dieu dans les Écritures, YHVH, nous communique la nature et les différents attributs d’un Dieu omniscient et omnipotent. Ces deux pensées se rencontrent lorsque notre texte du jour est cité dans Apocalypse 1:7-8 : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont  percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant. »

Combien de religions peuvent déclarer que leur Seigneur est Celui que l’on nomme plus haut ? C’est comme si Dieu Lui-même leur posait la question : « Est-ce que vous doutez encore de qui vous avez percé ? Je suis Aleph Tau, Alpha Omega, YHVH le Tout-Puissant, le commencement et la fin de toutes choses. » Croyez-vous toujours que l’on puisse venir à Dieu sans passer par Son Fils bien aimé Jésus, le seul nom par lequel nous devions être sauvés ?

Le nom de « Jéhovah » ne se trouve pas dans le Texte Reçu. Vous ne le lirez pas dans la King James, ni dans la David Martin, ni dans la version Ostervald. Il ne se trouve que dans certaines versions corrompues. Saviez-vous que les francs-maçons et les illuminati ont dans leurs loges des autels en l’honneur de Jéhovah ? Manifestement, il ne s’agit pas du Dieu de la Bible.