D.362 – Mes pensées ne sont pas vos pensées

esaie-55-8

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 55:8-9, Dieu dit : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Les pensées et les voies de Dieu sont sûrement plus élevés que celles des hommes. Alors, comment pouvons-nous espérer comprendre les choses que Dieu nous a communiquées par Sa Parole ? D’abord, Dieu ne nous a pas communiqué tout ce qu’Il connaît, mais ce que Dieu nous a fourni est suffisent pour notre foi. Dieu nous a alloué certaines choses au sujet de Sa nature que nous ne connaîtrons pleinement que dans l’éternité seulement.

Nous en connaissons cependant assez maintenant pour Lui faire confiance dans les objets que nous ne pouvons pas vérifier. Mais l’aspect de Ses Écritures qui les met complètement à part de toutes les écritures religieuses, c’est que Ses vérités sont entourées et fondées sur des faits scientifiques qui peuvent être vérifiés. Ses Écritures sont tellement précises là où elles sont vérifiables, qu’elles nous donnent à croire que les enseignements qui ne sont pas vérifiables sont également exacts. Voici quelques-uns de Ses exploits préférés. La création en est un. Un Dieu qui peut créer quelque chose qui n’existait pas auparavant peut créer n’importe quoi. Dans Esaïe 40:26, Dieu nous déclare : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est Lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir. »

Une autre vérité est Sa délivrance d’Israël de l’Égypte. « Comme au jour où tu sortis du pays d’Égypte, je lui ferai voir des choses merveilleuses. Les nations le verront, et seront confuses avec toute leur puissance. Elles mettront la main sur la bouche, et leurs oreilles seront assourdies » (Michée 7:15-16). Une autre sera la délivrance d’Israël dans les derniers jours. « C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où l’on ne dira plus : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter du pays d’Égypte les enfants d’Israël ; mais on dira : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays du Nord, et de tous les pays où il les avait chassés ; car je les ramènerai dans leur pays, que j’avais donné à leurs pères » (Jérémie 16:14-15).

La dernière garantie que Dieu établira pour nous, c’est la résurrection. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Ne vous y trompez pas, Dieu est capable de régler n’importe quel problème que nous rencontrons, et ce qui est le plus important, c’est que Dieu veut que nous le sachions. Tout ce qu’Il fait est admirable.

Dans Marc 7:36-37, nous lisons : « Et Jésus leur défendit de le dire à qui que ce fût ; mais plus il le leur défendait, plus ils le publiaient. Et frappés d’étonnement ils disaient : Tout ce qu’il fait est admirable ; il fait entendre les sourds et parler les muets. » Jésus a, en effet, bien fait toutes choses. Une force évidente de Sa divinité demeure que, peu importe comment nous étudions Ses œuvres, nous ne pouvons leur trouver aucune déficience, rien qu’Il aurait dû faire différemment. Jésus n’a jamais eu à offrir des excuses ou des regrets, comme nous devions le faire. Christ a toujours été Maître de chaque situation.

Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après le baptême que Jean a prêché ; comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth qui allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; parce que Dieu était avec lui, nous confirme Pierre, dans Actes 10:37. La même vérité s’appliquerait à Ses Paroles. Jésus n’a jamais eu à revenir sur Ses Paroles, parce que les gens : « étaient étonnés de sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Marc 1:22). Jésus n’a jamais supposé hasardeusement une interprétation possible, comme nous le faisons. Tout ce qu’Il enseignait, Il le faisait avec une autorité absolue, car Jésus était, et Il est toujours, « la Parole, [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1).

« Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (v. 14). Parfois, Ses paroles furent sévères, lorsqu’Il S’adressait aux hypocrites et aux faux enseignants. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères » (Matthieu 23:29-32).

Mais Ses paroles étaient plus souvent douces et pleines de compassion. « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22). Même les soldats qui furent envoyés pour l’arrêter revinrent les mains vides. « Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:46). En effet : « ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4:32). « …ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, qui était un prophète, puissant en œuvres et en paroles, devant Dieu et devant tout le peuple » (Luc 24:19). En effet, Jésus fut plus qu’un prophète, même plus qu’un homme ; Il fut un homme parfait et le seul Fils engendré du Père ! Quel meilleur exemple pouvait-Il nous laisser pour que nous agissions selon Sa volonté ?

Dans Ecclésiaste 3:10-11, nous apprenons que : « J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux hommes pour s’y exercer. Il a fait toute chose belle en son temps ; même il a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait. » Dans les versets 2 à 8, nous découvrons une liste remarquable de vingt-huit « temps » énumérés en quatorze paires d’opposés. Par exemple, un temps pour naître et un temps pour mourir (v. 2). La section entière est présentée par Dieu comme une saison et un temps sous le ciel (v. 1). Donc, à chaque chose Son assurance remarquable que tout ce que Dieu permet est fait avec beauté en son temps, même la mort dans la guerre et les autres points négatifs de la liste, tout comme les quatorze points positifs, bâtir et planter, et plusieurs autres.

Dans le Psaume 31:15-16, David dit : « Mais moi, Éternel, je me confie en toi ; j’ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main ; délivre-moi de la main de mes ennemis et de mes persécuteurs. » Il est donc approprié de conclure que chaque temps sous le ciel est Son temps, le temps de Dieu. Ainsi, tout ce que Dieu a fait est en effet beau, lorsque cela est accompli en Son temps, selon Sa manière et selon Sa Parole. Nous ne comprenons pas toujours, selon notre temps mais : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiaste 3:14). Donc, tout ce qui nous arrive, si c’est accepté selon le plan de Dieu, devient beau, et : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:28). Dieu fait toutes choses nouvelles également.

Dans Apocalypse 21:5, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Avec le début de la nouvelle année, il est bon de méditer sur le moment où Christ reviendra pour faire toutes choses nouvelles. Tandis que, dans le monde présent, tout se détériore sous la loi universelle de l’entropie. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, [et] la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23). « Or, nous attendons, selon Sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous dit le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:13.

Dans la Nouvelle Jérusalem, nous aurons un nom nouveau que personne ne connaît que celui qui le reçoit. Et nous chanterons bientôt un cantique nouveau de louange à Jésus, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car Tu as été immolé et Tu nous as rachetés à Dieu par Ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation. Et Tu nous as fait rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre, » nous dit Apocalypse 5:9-10. Croyez-vous toujours que la récompense des Élus est d’aller au ciel ? Montrez-moi un seul verset dans la Bible qui nous promet cela. Pourtant, la majorité des télévangélistes font cette promesse à leurs brebis qui ont entièrement confiance en eux pour recevoir la vérité.

Par contre, en ce qui nous concerne, lors de Son retour, Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Et dans ce corps glorifié, nous régnerons avec Christ sur la terre pendant mille années. Dans Jean 14:2-3, Jésus nous promet ceci : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » En effet, il y aura beaucoup de place pour les Élus dans la maison de notre Père lorsque cette Jérusalem céleste viendra se poser sur la terre avec Dieu. Et tout ce qui était en détérioration disparaîtra à tout jamais car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

« Et ceux dont l’Éternel aura payée la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe. Une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils [les Élus] obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront » (Ésaïe 35:10). Quel merveilleux moment ce sera ! En attendant, nous avons Sa Nouvelle Alliance : « Et Jésus, [le] Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:24). Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert à rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! nous dit Galates 6:15-16.

« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:17-21.

Tout fut créé par Christ. Dans Éphésiens 3:8-11, Paul déclare : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur. » Dans le contexte de ce passage, Paul témoigne de son appel par Dieu à prêcher l’Évangile, spécialement sur le Plan divin, aux Gentils comme aux Juifs.

Pour appuyer son concept révolutionnaire, Paul nous réfère à la création en déclarant que Dieu a créé toutes choses par Jésus-Christ. Avant la révélation de ce mystère – les Gentils sans Dieu, maintenant avec Dieu – Paul leur déclare : « C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde » (Éphésiens 2:11-12). L’expression « sans Dieu » vient du grec atheos d’où nous tirons le mot « athée ». Ce mot est utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament et il indique clairement la désolation spirituelle dans toutes les religions païennes.

Néanmoins, aux versets 13 et 14, Paul ajoute : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation. » Ainsi, par Christ, tout fut créé et, par Christ, toutes choses seront rassemblées en une seule. Donc, dans Éphésiens 1:10-12, Paul nous confirme ce que Dieu : « devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. »

Tout cela fait partie du même mystère que Dieu nous a fait connaître de Sa volonté, selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en Lui-même. Dans le dernier chapitre de son épître, Paul fait de nouveau référence à ce mystère maintenant révélé : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler » (Éphésiens 6:18-20).

Alors, l’Évangile de notre salut, que Paul a reçu et nous commande aussi de transmettre aux autres, c’est la bonne nouvelle glorieuse que Jésus est le Créateur de toutes choses et : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; Lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Par Son œuvre de salut, tous ceux qui croient en Jésus, Juifs ou Gentils, reçoivent le salut éternel.

Dans Colossiens 1:16-20, Paul continue en disant : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Dieu nous annonce qu’un jour, bientôt, les justes seront en autorité.

Dans Proverbes 29:2, Dieu dit : « Quand les justes sont les plus nombreux, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant domine, le peuple gémit. » Vous souvenez-vous lorsque la nation américaine observait une fête annuelle du Président. Les intellectuels modernes ont réussi à ternir leur réputation, alors que le peuple américain s’est amouraché de récréation. Cette occasion est devenue une fête de trois jours pour honorer théoriquement tous les présidents. Toutefois, dans la hiérarchie, combien savent que la plupart des présidents américains furent des francs-maçons (Washington était du 33e degré !) ? Et c’est encore pire aux vingtième et vingt-et-unième siècles où ils font partie des sociétés secrètes des plus satanistes ! Pourtant aucun n’a été un athée avoué, car ils le cachaient bien, et presque tous professaient croire en Jésus et la Bible, mais dans leur for intérieur…. Prenez l’exemple de George W. Bush qui passait pour un évangéliste, alors qu’il était un Skull and Bones du 33e degré, comme son père aussi d’ailleurs.

Dieu a sûrement guidé les fondateurs de notre gouvernement lorsqu’ils ont rédigé les lois provinciales que la plupart des leaders ont diligemment supportées. Le christianisme fut établi dans le pays et accepté de tous, dans une nation devenue prospère. Mais nous remarquons, de nos jours, des signes abondants de détérioration dans le pays, tout comme aux États-Unis, où c’est même défendu de prier où d’exhiber une croix dans les bâtiments publics. Le christianisme est loin d’être celui qu’on honorait jadis au Québec.

 Si Paul vivait aujourd’hui, il répéterait sûrement son admonition du premier siècle à Timothée : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois [présidents, premiers ministres, etc.] et pour tous ceux qui sont constitués en dignité [autorité), afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:1-4).

Les Américains, les Canadiens et les Français de partout pourraient également prendre le conseil de Pierre lorsqu’il a déclaré : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi [président, premier ministre, etc.] » (1 Pierre 2:15-16). Mais une des fonctions des évangélistes devait être de confirmer l’Évangile au monde entier.

Dans Philippiens 1:6-7, Paul déclare : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. » L’Évangile bien assuré, embrase toutes les vérités concernant la Personne et le travail de Jésus. Et ce depuis la création jusqu’à son achèvement. Puisque ces vérités furent attaquées par Satan durant tous les âges, il est vital que l’Évangile soit défendu contre ses ennemis et confirmé dans les cœurs et les esprits de ses amis.

Le mot pour « défendre », en grec, est apologia et c’est le même qui est utilisé par Pierre lorsqu’il nous dit : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. » Le mot pour « confirmé » est essentiellement le même que « enraciné » et « affermi ». « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7).

Ainsi, l’Évangile de Christ qui donne le salut à partir de la création jusqu’à son achèvement dans le Royaume de Christ, avec son centre d’intérêt sur la crucifixion, ainsi que Sa résurrection, doit être défendu contre tout faux enseignement et établi comme vérité. Ces deux aspects correspondent à ce qu’on appelle l’apologétique, pour défendre la foi ainsi que les preuves des chrétiens dans l’établissement de la foi. Ceci n’est certainement pas le travail qu’accomplissent plusieurs théologiens ou spécialistes scientifiques. Tous les vrais croyants doivent partager cette grâce, littéralement convaincus et participants. Les vrais participants doivent être fermement commis avec une pleine connaissance de la Parole de Dieu. « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Donc, le travail doit se faire avec Christ. Dans Colossiens 3:1-4, Paul nous dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » L’apôtre Paul, regardant vers le moment où nous serions toujours avec le Seigneur, a écrit : « Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair » (Philippiens 1:22-24).

Le fait demeure cependant que nous pouvons être avec Christ même alors que nous sommes en chair, comme Paul insiste à dire. C’est le grand principe qu’on appelle « vérité positionnelle ». Nous sommes déjà avec Christ, car c’est là où Dieu nous voit. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Avant de pouvoir ressusciter avec Christ, il nous a fallu mourir avec Lui. C’est pourquoi Paul nous déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Dieu nous a même vus enterrés avec Christ, lorsqu’Il fut enseveli, et cela forme le grand symbolisme de notre baptême. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection » (Romains 6:4-5).

Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus et que la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car en mourant, Il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, Il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur, nous dit Paul, dans Romains 6:8-11. Christ est mort pour nous, ainsi notre mort méritée est devenue pour nous Sa mort substantielle. Sa résurrection victorieuse devient notre délivrance imméritée de la mort, dans une résurrection à la vie éternelle. Voilà maintenant notre position et notre assurance pour l’éternité lorsque nous serons avec Christ, qui ne meurt plus.

Cette vérité n’est pas simplement une doctrine merveilleuse pour nous, mais un centre d’intérêt pour nos pensées, ainsi qu’un réel incitatif à vivre continuellement en Lui.




D.361 – Selon la Parole de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 119:169-170, David déclare : « Éternel, que mon cri vienne en ta présence ! Rends-moi intelligent, selon ta parole. Que ma supplication vienne devant toi ! Délivre-moi, selon ta promesse ! » Vous avez ici la réponse à chaque délivrance de David, parce qu’elle était toujours demandée selon la Parole de Dieu. Et la volonté de Dieu se fait toujours selon le Saint-Esprit. « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:25-27).

Notre esprit ne pourrait jamais saisir les vérités éternelles de Dieu, si ce n’est par la révélation de l’Esprit de Christ qui nous est accordé lors du salut. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Plusieurs passages utilisent l’expression « selon ta Parole », car rien de ce que nous puissions faire ne plait plus à Dieu que nos efforts à exalter Sa Parole dans notre vie. Regardons cette belle prière de David au Seigneur Dieu : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande » (Psaume 138:2-5).

Chaque créature, sur cette terre, sera un jour jugée selon ce qui est écrit dans les livres de Dieu et personne n’y échappera. « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:12). Tous seront enseignés par Dieu, au travers des Élus de Christ qui auront été préalablement instruits par Sa Parole. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation, » nous dit 2 Corinthiens 5:16-18.

Sans cela nous serions dénués de compréhension et de sagesse. Mais par la méditation et la lecture de Sa Parole, après avoir reçu le salut, nous croissons efficacement en privilège et en maturité. Notre esprit s’affermit par la mémorisation de Sa Parole grâce à l’étude régulière ; il devient prêt et sanctifié par l’accumulation de Son instruction. Afin que vous : « soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Mais également pour discerner la différence entre les choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:10). Et le Psaume 119 se termine par une prière de David pour tous : « Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements » (Psaume 119:173-176).

Les hommes n’ont cependant pas voulu agir selon la Parole de Dieu et Celui-ci a été obligé de les corriger sévèrement, par un déluge mondial. Toutefois, dans Genèse 9:8-15 : « Dieu parla aussi à Noé, et à ses fils avec lui, en disant : Quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous ; et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre. J’établis donc mon alliance avec vous, et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. Et Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que je mets entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : Je mets mon arc dans les nuées, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.»

Les chrétiens qui acceptent le concept d’ères géologiques auront toujours à expliquer le grand déluge en assumant que ce n’était pas vraiment un déluge mondial. Ils réalisent qu’un déluge qui ferait monter les eaux au-dessus de toutes les montagnes qui sont sous le ciel pour qu’elles soient recouvertes, et dans lequel déluge toute vie fut détruite à la grandeur du globe terrestre, aurait sans doute éliminé toute preuve des soi-disant ères géologiques également.

Pourtant, nous pouvons lire, dans Genèse 7:18-23 : « Et les eaux grossirent et crûrent fort sur la terre ; et l’arche flottait à la surface des eaux. Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus ; et les montagnes furent couvertes. Et toute chair qui se mouvait sur la terre, expira, tant des oiseaux que du bétail, des animaux et de tous les reptiles qui se traînent sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui était sur la terre ferme, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. »

Alors, ces « chrétiens » ont suggéré de modifier le récit biblique du Déluge par un débordement de la rivière Euphrate, ou quelque chose du genre qui aurait détruit seulement les peuples connus dans le monde à ce moment-là. Il existe de nombreux problèmes avec ce déluge local néanmoins. Mais leur meilleur argument fait cependant de Dieu un menteur. Dieu avait promis à Noé qu’un déluge de ce genre n’aurait plus jamais lieu sur la terre. Pourtant, il y a eu d’innombrables débordements de rivières, de violents tsunamis, des pluies torrentielles régionales, durant les quatre millénaires depuis les jours de Noé. Si la promesse de Dieu avait fait référence à des déluges comme ceux-là, alors Dieu n’aurait pas gardé Sa Parole.

Mais Dieu ne ment pas, et Il a gardé Sa promesse, car il n’y a jamais eu un autre Déluge et : « celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu » (1 Jean 5:10). Les évolutionnistes théistes, les créationnistes progressifs et tous les autres qui croient aux ères géologiques, au lieu de la Parole de Dieu, feraient mieux de repenser leur position. Selon la volonté de Dieu, le monde ne se ramasserait pas des trésors sur la terre, mais plutôt au ciel, s’ils comprenaient que notre passage sur terre dans ce corps n’est que temporaire. Mais à cause du péché et de la détérioration de la situation personnelle, Dieu a été obligé de tout détruire et recommencer à neuf.

Alors, dans Luc 12:33-34, Jésus est venu pour enseigner les gens : « Vendez ce que vous avez, et le donnez en aumônes ; faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor dans les cieux qui ne manque jamais, d’où les voleurs n’approchent point, et où la teigne ne gâte rien. Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » Jésus a souvent parlé contre le fait d’accumuler des richesses sur terre. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point » (Matthieu 6:19-20).

Dieu n’est pas contre la richesse, mais Il est contre le fait de s’attacher à la richesse et de délaisser Dieu. Regardons ce que Jésus a dit à l’homme riche : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et le donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela, viens et suis-moi. Mais quand le jeune homme eut entendu cette parole, il s’en alla tout triste ; car il possédait de grands biens. Alors Jésus dit à ses disciples : Je vous dis en vérité qu’un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux » (Matthieu 19:21-23). La Parole de Dieu ne peut pas se contredire, alors cette instruction doit être modérée pour inclure la responsabilité de pourvoir aux besoins de tous les membres de sa maison. « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle, » dit Paul, dans 1 Timothée 5:8.

Pareillement, les enfants ne doivent pas ramasser de l’argent pour prendre soin des parents, mais les parents pour les enfants. « Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller vers vous ; et je ne vous serai point à charge, car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes ; car ce n’est pas aux enfants à amasser pour leurs parents, mais c’est aux parents à amasser pour leurs enfants » (2 Corinthiens 12:14). Par contre, Paul dit aussi : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:28).

Nous sommes encouragés à aider les autres, au besoin. « Au reste : Celui qui sème chichement moissonnera chichement, et celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment. Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:6-9). Paul nous dit que : « Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien » (Romains 12:8-9).

Tout ce que nous avons vient de Dieu et nous devrions être habitués à Lui rendre honneur selon Son instruction providentielle, tout en accordant aux pauvres selon ce qui dépend de nous, sans négliger les nôtres, car celui qui ne prend pas soin des membres de sa propre famille est pire qu’un infidèle. Mais quand les actions des hommes ne correspondent pas à celles de Dieu les choses commencent encore une fois à se détériorer. Et Dieu fut jadis obligé de défendre Son peuple de nouveau, comme dans le cas de Samson.

Dans Juges 13:17-20, nous lisons : « Manoah dit encore à l’ange de l’Éternel : Quel est ton nom, afin que nous t’honorions, quand ce que tu as dit sera arrivé ? Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi t’informes-tu ainsi de mon nom ? Il est Merveilleux. Alors Manoah prit le chevreau de lait, et l’offrande, et les offrit à l’Éternel, sur le rocher. Et il se fit une chose merveilleuse, à la vue de Manoah et de sa femme ; comme la flamme montait de dessus l’autel vers les cieux, l’ange de l’Éternel monta aussi dans la flamme de l’autel. Manoah et sa femme, voyant cela, tombèrent le visage contre terre. » Cet événement eut lieu pendant une grande période d’apostasie d’Israël, alors que le peuple était depuis quarante ans sous le règne des Philistins.

Il s’agissait d’un couple de la tribu de Dan qui priait Dieu pour avoir un fils, et Dieu a finalement exaucé leur prière. L’Ange de l’Éternel est venu porter la bonne nouvelle à Manoah et à son épouse qu’elle serait enceinte. Son fils serait le puissant Samson qui libérerait son peuple. Mais c’est l’Ange Lui-même qui devient intriguant, ici. Son nom était « Merveilleux ». Le même nom est traduit « Admirable », dans Esaïe 9:5-6, où Dieu déclare : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Comment peut-on lire cela et prêcher encore que Jésus est une deuxième personne dans une trinité ?!

L’Ange du Seigneur n’était nul autre que le Fils de Dieu dans une des Ses apparitions où le Dieu invisible décida de Se manifester visiblement à l’homme. La Bible nous dit : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection. » À certaines occasions, Celui qui est appelé l’Ange du Seigneur, ou Ange de Sa Face, comme dans Esaïe 63:9 : « Dans toutes leurs détresses il a été en détresse, et l’Ange de Sa Face les a délivrés ; lui-même il les a rachetés dans son amour et dans sa miséricorde ; il les a soutenus, et les a portés sans cesse aux jours d’autrefois, » est clairement Dieu Lui-même.

Il est également appelé « l’ange qui m’a délivré de tout mal » par Jacob, devenu Israël, dans Genèse 48:15-16 : « Et il bénit Joseph, et dit : Que le Dieu, devant la face duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, le Dieu qui a été mon berger depuis que j’existe jusqu’à ce jour, que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants, et qu’ils portent mon nom et le nom de mes pères Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient très abondamment sur la terre ! » Nous voyons clairement par ces noms qu’il s’agissait de Dieu Lui-même. Le même qui S’est incarné en la personne de Jésus-Christ, (le Sauveur-Oint), Emmanuel (Dieu avec nous) très bien identifié dans Matthieu 1:23. Car : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18).

Dieu S’est déjà révélé Lui-même de cette façon aux grands hommes de Dieu, et ensuite même à un couple inconnu, Joseph et Marie. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Et, un jour, Dieu viendra vivre avec les hommes. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3).

Vous souvenez-vous de Bath-Shéba ? Elle était l’épouse d’Urie le Héthien, un des généraux de David. Lors d’une absence d’Urie qui était allé au combat, David aperçut de son toit Bath-Shéba en petite tenue et David la fit venir vers lui, coucha avec elle, puis elle tomba enceinte. Lorsque David l’apprit, il fit envoyer Urie avec les serviteurs du roi contre la ville que son armée assiégeait. Mais, du haut de la muraille, les archers de l’ennemi tirèrent et quelques-uns des serviteurs du roi David sont morts ; Urie, le Héthien, est mort aussi. Or, la femme d’Urie apprit que son mari était mort et elle en prit le deuil. Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la recueillit dans sa maison, et elle fut sa femme, et elle lui enfanta un fils.

Mais l’action de David déplut à l’Éternel. « Et l’Éternel envoya Nathan vers David ; et il vint à lui et lui dit : Il y avait deux hommes dans une ville, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche avait du gros et du menu bétail en fort grande abondance. Mais le pauvre n’avait rien du tout, qu’une petite brebis qu’il avait achetée et nourrie, et qui avait grandi chez lui et avec ses enfants, mangeant de ses morceaux, buvant de sa coupe et dormant dans son sein ; et elle était comme sa fille. Mais un voyageur étant venu chez cet homme riche, il a épargné son gros et son menu bétail, et n’en a point apprêté au passant qui était venu chez lui ; mais il a pris la brebis de l’homme pauvre, et l’a apprêtée pour l’homme qui était venu chez lui » (2 Samuel 12:1-4).

« Alors la colère de David s’embrasa fort contre cet homme ; et il dit à Nathan : L’Éternel est vivant ! l’homme qui a fait cela est digne de mort. Et pour cette brebis il en rendra quatre, puisqu’il a fait cela et qu’il a été sans pitié. Alors Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül ; Je t’ai même donné la maison de ton seigneur, et les femmes de ton seigneur dans ton sein, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda, et si c’était peu, je t’eusse ajouté telle et telle chose. Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l’Éternel, en faisant ce qui lui déplaît ? Tu as frappé de l’épée Urie, le Héthien ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des enfants d’Ammon » (2 Samuël 12:5-9).

Dans les versets 10 à 14, nous lisons : « Et maintenant, l’épée ne s’éloignera jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé, et que tu as enlevé la femme d’Urie, le Héthien, afin qu’elle fût ta femme. Ainsi dit l’Éternel : Voici, je vais faire sortir de ta propre maison le malheur contre toi ; je prendrai tes femmes sous tes yeux, et je les donnerai à un de tes proches, et il couchera avec tes femmes, à la vue de ce soleil. Car tu l’as fait en secret; mais moi je le ferai en présence de tout Israël et à la face du soleil. Alors David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point ; toutefois, parce qu’en cela tu as donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer, le fils qui t’est né mourra certainement. »

Dans 2 Samuël 12:22-24, David crie vers l’Éternel : « Il dit : Quand l’enfant était encore en vie, j’ai jeûné et j’ai pleuré ; car je disais : Qui sait si l’Éternel n’aura point pitié de moi, et si l’enfant ne vivra point ? Mais maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Pourrais-je le faire revenir ? Je m’en irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi. Et David consola sa femme Bath-Shéba ; et il vint vers elle, et coucha avec elle ; et elle enfanta un fils qu’il nomma Salomon. » La mort d’un être cher apporte beaucoup de peine, mais la mort d’un enfant bien-aimé encore plus. Cependant, pour un chrétien, Paul nous déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14).

Mais qu’est-ce qui est arrivé à l’enfant né dans le péché de David et Bath-Shéba ? Il n’a jamais eu l’occasion de se repentir ; donc, a-t-il été rejeté par Christ ? Bien sûr que non ! Jésus a dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez point de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent » (Matthieu 19:14). La Bible parle effectivement d’une Deuxième Résurrection que presque toutes les églises du monde appellent la résurrection de la condamnation et, donc, destinée à la destruction. Néanmoins, rien ne peut être plus loin de la vérité. Elle sera la résurrection de la grande moisson qui viendra s’ajouter aux nations qui se convertiront durant le Millenium. Apocalypse 21:24 nous dévoile : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [Élus de la première résurrection] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Imaginez ces petits enfants mort-nés, ou avortés, qui n’ont jamais commis de péchés, mais qui ont été engendrés par des parents qui ont péché. Jésus, venant vers eux, leur dira : « Je suis votre Créateur, l’Agneau de Dieu, qui ôtera vos péchés du monde, car Je suis mort pour les innocents comme vous. » Et ils seront en sécurité avec Lui. Même s’il n’y a pas d’Écriture spécifique sur le sujet, nous connaissons tous l’amour du Père et de Sa Parole, et il n’y a aucune injustice en Lui. Tous ces enfants, depuis le commencement du monde, s’ajouteront à tous ceux qui seront sauvés par la foi en Jésus avec l’ouverture des livres de la Bible qui leur seront enseignés et ils seront tous inscrits dans le Livre de Vie, qui sera également ouvert pour les accueillir.

Ils sont tous morts attendant la résurrection à la vie où ils recevront des corps en santé. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5). Car : « La voie de Dieu est parfaite ; la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » (Psaumes 18:31-32).

C’est avec cette perfection divine que Paul s’adresse à la congrégation des saints à Thessalonique pour leur déclarer : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous  souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection » (1 Thessaloniciens 1:2-4). Paul avait commencé le travail à Thessalonique et lorsqu’il fut contraint de les laisser, il a maintenu  un contact actif avec la congrégation et sa première épître contient des encouragements pour ces chrétiens. Paul mentionne leurs forces et il serait bon que nous notions ces belles qualités.

Paul mentionne la foi, l’amour et l’espérance, si communs dans les écrits du Nouveau Testament. « Sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection. Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions » (1 Thessaloniciens 1:4-6). Nous voyons clairement que Dieu avait choisi de faire Son œuvre de grâce en eux par Sa Parole et Son Esprit Saint. Et ils avaient reçu la Parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions.

Ensuite, Paul les recommande pour leur amour : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). Leur témoignage n’avait pas seulement influencé leur localité, mais avait débordé au-delà. De plus, ils venaient d’entrer dans la bonne adoration de Dieu en maintenant une doctrine pure : « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai » (v. 9). Finalement, Paul les recommande : « pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (v. 10).

Ah, si seulement nos églises d’aujourd’hui avaient la même perspective sur le passé, le présent et le futur travail de Christ. Puissent nos vies porter attention aux mêmes détails, et avoir les mêmes buts que ceux de l’Église à Thessalonique. La pureté dans la doctrine et une vie au service des autres constituent les meilleures façons d’attendre le retour de Jésus. Il faut reconnaître que le travail est un don de Dieu. Dans Ecclésiaste 3:12-14, Salomon nous dit : « J’ai reconnu qu’il n’y a rien de bon pour les hommes, que de se réjouir et de bien faire pendant leur vie. Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. » Certaines personnes semblent croire que travailler pour vivre est une imposition d’une société corrompue. Puisqu’elles sont nées sans faire aucun choix, elles croient alors que le monde leur doit une subsistance. Le travail est-il une punition à cause du péché ?

Dieu a dit à Adam que : « le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière, » dit Dieu à Adam, au verset 19. Mais le travail comme tel ne serait pas une punition, car même avant de pécher : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Et même dans le Royaume : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront, » nous confirme Apocalypse 22:3. Même dans cette vie, le travail est une bénédiction lorsque nous le voyons comme un don de Dieu.

Mais quand nous le considérons comme une corvée, le travail peut en effet être regardé comme une punition. Pourtant, Jésus a bien dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Si le fait d’être obligés de travailler nous encourage à venir vers Christ pour le salut et la paix de l’esprit, alors Paul avait entièrement raison de dire : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur » (Colossiens 3:23-24).

Comme Abraham que Dieu éprouva et à qui Il dit : « Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Genèse 22:1-2). Il y a plusieurs amours dans le monde, amour romantique, amour marital, amour érotique, amour fraternel, amour paternel et maternel, amour patriotique, amour familial, et amour pour toutes sortes de choses, comme les animaux, la nourriture, l’argent, les sports, etc. Mais que constitue le plus grand amour ? L’amour est probablement le plus puissant mot de la Bible et, par le principe de la première mention des mots bibliques importants, le premier endroit où le mot amour est mentionné nous donne la clé de son usage au travers la Bible.

Il est surprenant que « amour » soit utilisé dans notre texte en parlant d’un amour du père pour son fils, d’Abraham pour Isaac, le fils de la promesse. De plus, le père se fait dire par le véritable Dieu qui a fait la promesse, d’offrir son fils bien-aimé en sacrifice ! Dans le Nouveau Testament : « Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). Nous savons, par cette scène remarquable, que Dieu voulait offrir Son propre Fils bien-aimé en sacrifice pour les péchés du monde. Et personne n’allait Lui retenir la main.

Cela nous prouve, sans aucun doute, que l’amour d’un père pour son fils est une image terrestre du grand amour divin du Père pour Son Fils unique engendré par Son Esprit. Cela veut également dire que l’amour de Dieu le Père pour Dieu le Fils est la source ultime de tout amour, car il existait déjà avant le commencement du monde. Lorsque Jésus a prié au Père, le soir de Sa mort, Il venait de confirmer cette vérité. « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). En effet : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:8-10). Et l’amour éternel manifesté par cet acte est la source de tout l’amour ici sur terre.




D.357 – Le père des croyants

abraham

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 15:4-7, nous lisons : « Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, [à Abraham] en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Abraham avait foi en la Parole de Dieu et cela lui fut imputé à justice. Le Nouveau Testament dévoile dans toute sa beauté la clé de cette imputation dans la vie d’Abraham. À cause de sa foi puissante, démontrée encore et encore dans ses actes d’obéissance, Abraham : « reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:11-12).

Ce texte de la Genèse est cité quatre fois dans le Nouveau Testament. On le voit également dans Romains 4:3 où on peut lire : « Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. » Et ensuite, dans Romains 4:22-25, où nous lisons : « C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification. » Les deux autres endroits se trouvent dans Galates 3:6-7 où il est écrit : « Comme il est dit d’Abraham : Il crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham. »

Et finalement, dans Jacques 2:23-26 : « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte. » C’est le fondement même du salut et de la justice. Car ce n’est pas par les bonnes œuvres seulement, mais par imputation au travers de la foi, et les promesses gracieuses de Dieu au travers de Jésus-Christ. Car Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, nous déclare Paul dans 2 Corinthiens 5:21.

Alors, c’est par la foi que nous avons la grâce. « C’est donc par la foi que nous sommes héritiers, afin que ce soit par grâce, et que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham, lequel (selon qu’il est écrit : Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient » (Romains 4:16-17), tout comme la Jérusalem qui est d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous. « Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point, éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas été en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui avait l’époux » (Galates 4:27).

Donc, le fidèle Abraham est le père de nous tous. La Jérusalem d’en haut parle du salut par la grâce, plutôt que par la loi, et Abraham témoigne par la droiture de la foi plutôt que par les œuvres. Et pourtant, douze des quarante versets d’Hébreux 11, le chapitre de la foi, nous parlent des preuves extérieures de la foi intérieure d’Abraham. Il y a encore un autre passage faisant référence à la semence spirituelle d’Abraham. Dans Galates 3:7-9, nous lisons : « Sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham. Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a évangélisé par avance à Abraham, en lui disant : Toutes les nations seront bénies en toi. C’est pourquoi ceux qui croient, sont bénis avec Abraham qui a cru. »

J’aimerais clarifier ici un point très important et très mal compris par beaucoup d’églises. Dans la Parole de Dieu, il est écrit que l’on n’est pas sauvé par les œuvres, mais par la foi. Pourtant, il est aussi écrit que la foi sans les œuvres est morte. Cela vous semble-t-il contradictoire ? Le problème apparent provient du fait que l’on ne fait habituellement pas la distinction entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Il s’agit de deux sortes d’œuvres différentes ! Les œuvres de la loi, c’est l’observance des commandements, alors que les œuvres de la foi sont des actions démontrant notre entière confiance en Dieu. Revenons au passage de Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » Rahab fut justifiée par ses œuvres. Mais quelles œuvres ? Son observance stricte de la loi ? Non, son acte de foi en sauvant les messagers de Dieu. Cet acte de foi, Jacques l’appela la Loi Royale. Donc, Rahab aima son prochain comme elle-même parce qu’elle avait foi en Dieu. Elle fut digne d’être nommée fille d’Abraham.

En tant qu’enfants spirituels d’Abraham, nous devrions croire à la Parole de Dieu à tout prix, démontrant par le fait même au monde la réalité de notre foi, tout comme Abraham l’a fait en obéissant à Dieu. Mais sommes-nous trop occupés pour Dieu ? Un grand danger pour tout chrétien de nos jours est de se croire trop occupé pour Dieu ; de perdre son centre d’intérêt spirituel, spécialement à la vitesse que notre société avance. Jésus avait lancé l’avertissement que cela arriverait dans la dernière génération avant Son avènement.

Dans Apocalypse 3:14-17, Jésus dit : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Voilà où l’Église de Laodicée était déjà rendue à la fin du premier siècle, Satan l’ayant rendue tiède en si peu de temps.

Juste avant le retour de Christ, plusieurs chrétiens vivront dans une condition de profonde complaisance. Ils ne seront pas du monde, ou en rébellion contre Lui, mais ne seront pas bouillants à faire Son Œuvre non plus. Ils seront simplement trop occupés à faire autre chose. Les tracas du monde seront en train d’envahir leurs esprits. « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:16). C’est lorsque nous ressentons l’envie d’obéir à Dieu que nous pouvons vraiment Lui faire une place. Et pourtant, même les chrétiens peuvent devenir trop occupés, n’étudiant plus, ne priant pas et ne pensant pas à l’avenir. Il faut gagner sa croûte, il faut aller travailler, il faut s’occuper de sa famille et de ses besoins, mais ces choses deviennent-elles vraiment le centre d’intérêt de nos vies ?

Comme quelqu’un a dit un jour : « Ne mélangez jamais les affaires avec la croissance du chrétien ». Qu’en est-il de vous ? Êtes-vous en train de grandir dans le Seigneur ? Ou êtes-vous simplement trop occupé ? Dans un article écrit par Audrey Barrick, celle-ci déclare : « Les chrétiens du monde entier sont tout simplement trop occupés pour Dieu. » Dans une étude faite parmi 20 000 chrétiens âgés de 15 à 88 ans, dans 139 pays, les obstacles à la croissance de 40 % des chrétiens se résumaient à ce qu’ils sautaient trop souvent d’une activité à une autre. Les préoccupations de la vie s’avéraient la distraction principale qui empêchait les chrétiens de se concentrer sur Dieu. Mais son étude n’explique pas la distraction et pourquoi ce problème existe chez les chrétiens, ou si c’est un cercle vicieux, inspiré de Satan, vers les soucis du monde ou la séduction des richesses.

Leur centre d’intérêt devrait se tourner vers le Royaume de Dieu. Jésus avait averti Ses disciples de cela par la parabole du semeur, dans Marc 4:18-19 : « Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse. » Allez-vous devenir une victime de la conformité culturelle ? N’oubliez jamais ce qui importe dans votre vie. Si Dieu a permis de vous ouvrir l’esprit et de vous appeler hors de ce monde de chaos et de confusion, alors soyez reconnaissant et croissez en Lui. Devenez engagé dans l’œuvre du Seigneur et ne laissez jamais les soucis du monde vous détourner de la vérité et vous empêcher de remplir votre ultime destin.

Nous vivons toutes sortes d’expériences dans notre vie et nous croyons parfois que certaines personnes sont plus avantagées que nous. Mais il y a une chose qui met tout le monde sur le même niveau. Peu importe si vous êtes riches, pauvres ou quelque part entre les deux, chaque individu en possède la même quantité. C’est ce dont votre vie dépend. Et cette chose très précieuse est le temps. Nous disposons de vingt-quatre heures par jour, pas plus, pas moins. Nous avons beaucoup d’expressions qui gravitent autour du temps. Le temps est important ; le temps, c’est de l’argent ; le temps s’envole ; passer le temps ; et tuer le temps. Mais il y a également une expression dans la Bible qui dit de racheter le temps.

Chaque jour vient, puis passe et ne revient plus. Le temps passe, que vous l’utilisiez bien ou non. La plupart des gens vous diront qu’ils ressentent la pression du temps à cause de toutes sortes d’activités pressantes et qu’ils ont de l’embarras à finir tout ce qu’ils ont projeté. La poursuite des affaires, les obligations familiales et les activités personnelles les empêchent de tout accomplir. Plusieurs souffrent d’insomnie, simplement parce qu’ils ont de la difficulté à se mettre au lit, à cause des exigences posées sur leur temps. Le temps est si précieux pour eux qu’il ne faut pas être surpris de voir la Bible déclarer plusieurs choses à son sujet.

Dans Genèse 1:14-15 : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. » Dans Genèse 2:2-3, nous voyons également : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Dieu savait que l’homme aurait besoin de se reposer.

Le roi Salomon, qui avait reçu de Dieu beaucoup de sagesse, fut inspiré de rédiger cette Écriture classique sur le temps, dans Ecclésiaste 3:1-8 : « A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps. Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour démolir, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour sauter de joie. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; un temps pour chercher, et un temps pour laisser perdre ; un temps pour conserver, et un temps pour jeter ; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. »

Alors, nous voyons que le programme est très important dans toutes nos activités humaines et nous devons nécessairement établir nos priorités si nous voulons être en harmonie avec la volonté de Dieu. En tant que chrétiens, nous devrions être encore plus branchés sur le temps et la manière de l’utiliser. « Or je dis ceci, frères : Le temps est court désormais ; que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient point ; ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas ; ceux qui sont dans la joie, comme s’ils n’étaient point dans la joie ; ceux qui achètent, comme s’ils ne possédaient rien ; et ceux qui usent de ce monde, comme s’ils n’en usaient point ; car la figure de ce monde passe » (1 Corinthiens 7:29-31). Oui, le temps se fait vraiment court.

Paul a aussi écrit ceci aux Romains : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:11-14). Jacques, le frère de Jésus, l’a exprimé de cette façon : « Or, vous ne savez pas ce qu’il en sera de demain ; car, qu’est-ce que votre vie ? Ce n’est qu’une vapeur qui parait pour peu de temps, et qui s’évanouit ensuite. Au lieu que vous devriez dire : Si le Seigneur le veut, et si nous vivons, nous ferons ceci ou cela » (Jacques 4:14-15).

Demandez aux gens âgés et ils vous confirmeront que la vie est courte et que le temps passe très vite dans les expériences humaines. L’apôtre Paul a parlé clairement à l’Église d’Éphese lorsqu’il leur dit : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:15-17). Mais comment pouvons-nous « racheter le temps » ? Faites d’abord et avant tout la volonté du Seigneur en observant les commandements de Dieu et cherchez ensuite les opportunités de servir les autres en ne gaspillant pas votre temps à vous concentrer sur les choses du monde. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas prendre du temps pour relaxer. Il faut rechercher un équilibre dans toutes nos activités. En tant qu’humains, nous avons besoin de nous extérioriser, mais que ce soit à glorifier Dieu. C’est votre temps, utilisez-le à faire plaisir à Jésus.

Qui n’a jamais espéré être assez riche pour ne plus avoir de soucis au point de vue financier ? Je crois que chaque personne sur cette terre a, à un moment donné, souhaité pouvoir se procurer tout ce que son cœur peut désirer. Supposons un instant que, dans votre vie personnelle, l’argent ne soit pas du tout un souci. Qui n’a jamais eu cette question posée par un ami ou une connaissance ? Quelle serait votre réponse ? Vous décideriez peut-être de voyager ou bien d’acheter une maison, ou même de rembourser votre hypothèque au complet. Seriez-vous constamment en fête, ou peut-être placeriez-vous une somme importante à la banque ?

Dans notre culture occidentale, les gens admirent souvent ceux qui ont bien réussi financièrement. Pourtant, le simple fait qu’ils aient amassé beaucoup d’argent ne signifie pas qu’ils soient nécessairement heureux. Beaucoup de gens qui se sont découverts soudainement riches et dans une situation où l’argent n’est plus un obstacle aux acquisitions qu’ils désirent, découvrent également qu’ils ne sont mieux favorisés que pendant une courte période. Pour plusieurs, les avantages qui viennent avec le fait d’être riche ne durent pas.

Dans l’éditorial du 11 novembre 2012 de la revue populaire Wells Fargo Conversations, Sherry Maîtres écrit que les « Statistiques sur l’impact de la richesse soudaine ne sont guère réjouissantes. Le taux des gagnants de la loterie qui font faillite dans les cinq ans qui suivent leur triomphe est le double de celui de la population générale, selon une étude réalisée par des économistes de l’Université du Kentucky, de l’Université de Pittsburgh et de l’Université Vanderbilt. »

Le magazine Sports Illustrated a rapporté que 78 % des anciens joueurs de la National Football League sont, soit en faillite, ou éprouvent des difficultés financières dans les deux ans après leur retraite. Selon des entrevues faites par le Groupe Williams sur plus de 2 000 familles qui avaient vécu la planification successorale ou le transfert de richesses, 70 pourcent de ces familles avaient perdu le contrôle de leurs actifs et l’harmonie familiale dans la toute première génération après le transfert. Une ressource en ligne, Investopedia, définit le syndrome de la richesse subite de cette façon : « C’est un symptôme qui frappe les personnes qui viennent instantanément en possession d’une grande somme d’argent ». Comme ceux qui gagnent à la loterie, par exemple. La définition continue : « Devenir soudainement riche peut causer un véritable stress individuel. Ses symptômes comprennent le sentiment d’isolement loin des anciens amis, le méfait causé par le gain soudain et la peur extrême de perdre subitement toute sa fortune. »

Certaines personnes éprouvent même des formes de crise d’identité, car elles prennent des décisions ou se sentent influencées par des puissances et des expériences bien différentes de ce qu’elles avaient jamais été préparées à rencontrer dans leur vie avant d’être très prospères. L’argent peut être un avantage ou être une malédiction selon la façon dont il est utilisé. La malversation de l’argent peut sûrement finir par mener un individu vers la douleur et la tragédie. Ce sont des conséquences qui vont bien au-delà de la période de la richesse.

Jésus-Christ a offert ce conseil au sujet de l’attitude à l’égard de la richesse en disant : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie [éternelle] par ses biens » (Luc 12:15). En quoi alors notre vie devrait-elle consister ? Il est dit qu’une personne n’a habituellement pas le temps et l’argent en même temps pour faire ce qu’elle aimerait. Mais si vous avez une mesure de richesse, vous avez également une mesure de temps. Quel serait alors votre meilleur investissement ?

Dans la comédie musicale populaire Un violon sur le toit, le personnage principal, Reb Tevye, chante « If I Were a Rich Man ». Il ajoute les paroles suivantes : « Si j’étais riche, j’aurais le temps qu’il me manque pour m’asseoir dans la synagogue pour prier. Et peut-être avoir un siège près de la paroi de l’Est. Et je discuterais des livres saints avec les instruits, plusieurs heures par jour. Ce serait la plus belle chose de toutes ». J’ai revu Un violon sur le toit, il y a quelques temps et je puis vous assurer qu’il s’agit d’une production de propagande juive dans son plus pur style. Quand on y parle des « livres saints » ou de la Tradition, on doit comprendre qu’il s’agit du Talmud babylonien et des livres de la kabbale. Les Saintes Écritures de l’Ancien Testament n’étaient pas étudiées dans les synagogues de la Russie du 19e siècle où se situe l’action. Alors, devenir riche ne devrait pas être un but en soi, car la richesse ne rapproche pas nécessairement une personne vers Dieu.

Votre meilleur investissement, indépendamment de la richesse, se trouve  finalement dans les pages de la Bible, en recherchant une richesse qui ne diminue pas avec l’âge. La Bible peut transformer votre vie si vous savez comment l’étudier. L’étude de la Parole de Dieu peut être passionnante et pertinente, si vous en appliquez les directives à votre propre vie. Afin de puiser dans la richesse spirituelle de la Bible, prenez le temps d’étudier ce Livre plein de bons conseils pour orienter votre vie vers le Royaume que Dieu vous promet, si vous voulez vraiment en faire partie.

En demandant à n’importe qui quels sont ses plus beaux souvenirs, la plupart des gens vous diront que ce sont les repas pris en famille ou avec des amis pour célébrer un anniversaire ou une fête quelconque. Mais, quand on se met à méditer, on s’aperçoit parfois que l’on n’était pas reconnaissant de la joie que ces fêtes procuraient. Dieu nous a bénis en nous faisant vivre des expériences merveilleuses, même si nous n’étions pas toujours reconnaissants pour ce que nous avons reçu. Chaque année, les chrétiens célèbrent la fête de l’Action de Grâce, une magnifique occasion de rendre gloire à Dieu pour toutes Ses bénédictions accordées durant l’année qui s’achève. Cette fête devrait aussi être le moment idéal pour renouveler notre attitude de reconnaissance envers ceux qui nous ont également fait du bien durant l’année.

Quelle importance donnons-nous à notre attitude ? Dieu S’attend à ce que nous soyons naturellement reconnaissants et Il nous a donné plusieurs Écritures comme exemples du danger de manquer de reconnaissance. Un bon exemple se trouve dans le plus éminent miracle de Dieu, dans l’Ancien Testament, où l’Éternel a fourni la nourriture à Son peuple, là où il n’y en avait pas.

Dans Exode 16:1-5, il est écrit : « Toute l’assemblée des enfants d’Israël, étant partie d’Élim, vint au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, au quinzième jour du second mois, après leur sortie du pays d’Égypte. Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron. Et les enfants d’Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée. Alors l’Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et ils en recueilleront chaque jour ce qu’il faut pour la journée, afin que je l’éprouve, pour voir s’il marchera, ou non, dans ma loi. Mais, le sixième jour, ils apprêteront ce qu’ils auront apporté, et il y en aura le double de ce qu’ils recueilleront chaque jour. »

Dieu leur donna la manne du ciel qui les soutenait et par laquelle Dieu Se donnait Lui-même au peuple, afin qu’ils vivent. Ayant ainsi ouvert la porte à leur délivrance, le don de la manne était assez, même au-delà de ce dont ils avaient besoin pour un peuple si récemment sorti du joug de l’esclavage et de l’ignorance. Et comment ce peuple d’Israélites a-t-il réagi devant ce cadeau venant de Dieu ? Ils se sont plaint du manque de variété et demandèrent de la viande. « Et le ramassis d’étrangers qui était parmi eux se livra à la convoitise ; et même les enfants d’Israël se mirent de nouveau à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient des poissons que nous mangions en Égypte, pour rien ; des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Et maintenant, notre âme est desséchée ; il n’y a rien du tout ! Nos yeux ne voient que la manne » (Nombres 11:4-6).

Non seulement ce peuple ne pouvait pas vivre selon son alliance avec Dieu, mais il était déjà en train de Le critiquer par son ingratitude. Si Dieu pouvait lui donner du pain, pourquoi pas de la viande ? Les Israélites avaient vite oublié que Dieu ne leur devait rien du tout. Mais Dieu entendit leurs plaintes et leur a donné ce qu’ils voulaient, mais ce fut une dure leçon montrant de toujours faire attention à ce qu’on demande. Dieu leur a donné des cailles et : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? » (Nombres 11:19-20). Ensuite, Dieu leur envoya une plaie. « La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:33-34).

Dieu a fait quelque chose de semblable pour plusieurs personnes, de nos jours, en les laissant vivre dans l’abondance et en bénissant nos nations de toutes les manières possibles. Même lorsque les temps sont relativement difficiles, il faut savoir se rappeler que de telles bénédictions ne sont pas partagées par tous et qu’il n’est pas garanti qu’elles dureront. Lorsque Dieu nous ouvre une porte, comme Il l’a fait pour les Israélites, nous Lui démontrons énormément de gratitude en y passant, mais nous Lui témoignons une profonde ingratitude lorsque nous refusons d’y pénétrer. « Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte. Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:10-13).

Mais, si nous rejetons les bénédictions que Sa main nous offre, ou que nous nous éloignons par ignorance de Sa Parole, Dieu pourrait très bien nous donner un scorpion à l’occasion et donner notre bénédiction à un autre qui Lui fera honneur. Alors : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Et passez par les portes qui s’ouvrent devant vous, comme Abraham et Moïse, comme les apôtres et comme les véritables chrétiens qui veulent faire la volonté du Seigneur. Et n’ayez crainte, Dieu est là et Il ne vous abandonnera jamais.




D.353 – Véritable éducation

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 18:17-19, nous lisons: « Et l’Éternel dit : Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire, quand Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et que toutes les nations de la terre seront bénies en lui ? Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui. » C’est un passage très important impliquant la première référence directe dans la Bible à ce que nous appelons aujourd’hui l’éducation, et elle fut donnée avec le témoignage de Dieu concernant Abraham. Notez cependant que rien n’est dit concernant des degrés ou diplômes, des sciences ou humanités, des écoles ou des livres d’instruction.

Le témoignage nous dit toutefois que la plus haute priorité de l’enseignement des jeunes, c’est qu’ils apprennent à garder la voie de l’Éternel pour faire ce qui est juste et droit. Une telle instruction devient la responsabilité de chaque foyer, spécialement celle du père et de la mère, et non pas du gouvernement, ou d’une association quelconque d’éducation. Cette instruction doit être attribuée dans le contexte des promesses de Dieu par révélations divines encadrées dans les commandements de Dieu. C’est également l’enseignement du Nouveau Testament : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur » (Éphésiens 6:4). La Bible ne fait jamais référence à l’éducation comme telle, mais il y a beaucoup de références à l’enseignement, à la connaissance ou à l’instruction. Il n’y a aucune référence à l’enseignement sous la charge du gouvernement.

Pour ce qui a trait aux préceptes ou aux exemples, l’enseignement des jeunes est strictement une fonction du foyer et de l’église, ce qui pourrait inclure plusieurs foyers et églises en coopération, pour produire une instruction avancée ou spécialisée. Ce qui devient plus important, c’est que toute instruction, dans tous les sujets, devrait être dirigée ou gouvernée par des critères bibliques. Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17) c’est-à-dire, l’œuvre que Dieu veut qu’il fasse durant toute sa vie.

Dans 1 Timothée 6:20-21, Paul dit à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen. » Notez que ce passage contient deux avertissements. Timothée, fils spirituel de Paul, est instruit à garder certaines instructions et à en éviter d’autres, c’est-à-dire, à se détourner délibérément de certaines choses. Timothée devait garder le dépôt de l’Évangile complet de Jésus. « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:13-14).

Paul savait néanmoins que, pour garder la vérité, Timothée devait éviter activement les faussetés ; et Paul lui cite comme exemple des discours vains et profanes, ainsi que les disputes d’une science faussement nommée, dont quelques-uns se sont fait une profession, ce qui les a détournés de la foi. D’abord, les discours vains, c’est-à-dire, les conversations mondaines irréligieuses. Ensuite, il devait fuir les arguments temporels. « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène » (2 Timothée 2:16-17). Finalement, il devait à tout prix éviter les disputes avec ceux qui s’engagent dans une science faussement ainsi nommée et dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La sagesse humaine est toujours contraire à la sagesse de Dieu et, malgré qu’elle soit dénommée « connaissance » par quelques-uns, il faut l’éviter. Car quelques-uns en ayant fait leur profession, ils se sont détournés de la foi.

Paul termine toutefois par une bénédiction, « que la grâce soit avec toi ». Que nous puissions toujours nous réjouir de la grâce de Dieu en gardant la vérité, en évitant les faux enseignements et faire la différence entre les deux. Le roi Salomon a déclaré ceci à son fils comme instruction, dans Proverbes 3:1-2 : « Mon fils, n’oublie point mon enseignement, et que ton cœur garde mes commandements. Car ils t’apporteront de longs jours, et des années de vie, et la prospérité. » Il est vitalement important pour le chrétien, même s’il est sauvé par la grâce et non par les œuvres de la loi, de ne jamais oublier que la loi de Dieu est essentiellement un témoignage de Sa Sainteté.

Notre désir de connaître et de suivre Ses commandements n’est pas motivé par l’idée que nous puissions être sauvés par eux, mais plutôt parce que : « La loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7:12). Il est bon de noter que David, l’auteur du Psaume 119, a écrit le plus long chapitre de la Bible. Dans ce chapitre, presque chaque verset se réfère aux Écritures et il insiste au moins sept fois sur le fait qu’il n’oublierait jamais les commandements et les lois de Son Seigneur. Que le Seigneur nous enseigne tous de partager cette même détermination !

Voici quelques exemples : « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles » (Psaume 119:16). « Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts, » déclare David au verset 83. « Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre, » dit-il au v. 93. Au v. 109, David admet ce qui suit : « Ma vie est continuellement en danger ; toutefois, je n’ai point oublié ta loi. » « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements, » avoue-t-il au verset 141. Dans Psaume 119:153, il plaide avec Dieu, disant : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. »

Et finalement, dans Psaume 119:173-176, le roi David ouvre son cœur, demandant : « Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements. » Cette septième référence clos ce merveilleux Psaume 119. Ce plaidoyer de David fait le point sur l’urgence de ne jamais oublier les commandements de Dieu. Si nous cherchons à Lui obéir, Dieu nous ramènera vers Lui peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Dans Apocalypse 1:12-15, Jean nous écrit : « Alors je me retournai pour voir d’où venait la voix qui me parlait ; et m’étant retourné, je vis sept chandeliers d’or ; et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. »

Au commencement, lors de la création d’Ève tirée d’une côte d’Adam, Genèse 2:25 nous dit : « Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » Nul besoin de s’habiller et d’avoir honte, car le péché n’existait pas. « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Sans culpabilité, ils voyaient leurs différences physiologiques divinement créées pour accomplir le but de leur création. Toute honte aurait été tout-à-fait non naturelle. Mais bientôt le péché est entré dans leur vie. Ils ont rejeté le but de Dieu en acceptant les promesses de Satan qu’ils seraient pleins de sagesse en mangeant du fruit défendu. Et quel fut le fruit de leur sagesse ? « Les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:7).

Leur honte a dû se multiplier plusieurs fois quand ils ont entendu Dieu prononcer la malédiction épouvantable sur toute la création, résultant de leur seul péché. Et de regarder ensuite comment deux animaux innocents, probablement des agneaux, furent sacrifiés : « Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (v. 21). Plusieurs années plus tard, un autre Agneau fut sacrifié pour leur péché, dépouillé de Ses vêtements et pendu à une croix en endurant une honte impensable. « Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! » (Psaume 22:17-20).

Aujourd’hui, ayant vaincu le péché et la mort, Jésus règne au ciel : « au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Il est ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Dans Sa mort, Il a ordonné : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Car nous avons lavé nos robes dans le sang de l’Agneau.

Dans 2 Pierre 3:17-18, nous lisons : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Ces dernières paroles de Pierre nous incitent à grandir dans deux phases importantes de notre vie chrétienne : la grâce et la connaissance. « Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:15-16). Cette attitude de notre part Lui rendra surtout gloire maintenant et pour toujours.

Au moment de notre conversion, nous sommes comme des enfants nouveau-nés. Alors : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2), étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon Sa grande miséricorde, nous a fait renaître pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable et réservé dans les cieux pour nous qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi pour le salut qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. Voilà le genre d’éducation que nous recevons de la Bible et non pas des hommes.

Comme la vie du chrétien commence avec la Parole, elle ne peut que grandir par la Parole. « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Les nouveaux chrétiens doivent se nourrir de lait pur, de vérité logique s’ils doivent grandir, et ce lait ne peut se trouver que dans les Saintes Écritures. Il y a un autre mot utilisé pour « nouveau-nés » dans le grec, c’est nepios, qui veut dire « sans paroles ».

Ce mot est employé pour des enfants assez vieux pour marcher, mais encore incapables de parler clairement. Ce mot est employé par Paul pour définir des chrétiens charnels. Paul l’utilise pour s’adresser aux Corinthiens lorsqu’il leur dit : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels » (1 Corinthiens 3:1-2).

Chez certains chrétiens, leur chair retarde leur croissance, ce qui est clairement anormal. Ils devraient éventuellement être nourris avec de la nourriture solide pour grandir. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Prions afin que le Seigneur nous fasse grandir en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ.

Dans Josué 1:9-11, Dieu lui dit : « Ne te l’ai-je pas commandé ? Fortifie-toi et prends courage. Ne t’épouvante point et ne t’effraie de rien ; car l’Éternel ton Dieu est avec toi, partout où tu iras. Alors Josué donna des ordres aux officiers du peuple, et dit : Passez au milieu du camp, et commandez au peuple, en disant : Préparez-vous des provisions ; car dans trois jours vous passerez ce Jourdain, pour aller posséder le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne afin que vous le possédiez.. » Dans l’armée du Seigneur formée d’Israël, lorsque celui-ci se préparait à conquérir le pays de Canaan, il devait y avoir de l’ordre plutôt que de l’irresponsabilité. C’était la première référence de la Bible sur la façon d’agir d’une armée. Dieu commanda à Josué, qui fut nommé par Dieu à la place de Moïse, d’être leur commandant-en-chef. Alors, Josué commanda aux officiers du peuple qui devaient à leur tour commander au peuple.

Il en est ainsi de notre loyauté envers Jésus exercée au-travers de Son Église, avec Christ comme Chef Suprême. Quand tout homme et toute femme fera cela, le Royaume de Dieu sera en marche vers l’éternité. Jésus-Christ sera le Capitaine de notre Salut et nous : « Non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:3-4). Que nous soyons appelés pour être des leaders ou des membres spirituels dans l’armée de Dieu, chacun de nous doit être prêt à tout endurer. C’est d’ailleurs ce que dit Paul à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:3-6).

Il faut agir avec une pleine mesure de connaissance. Dans Colossiens 2:1-3, Paul leur déclare : « Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux de Laodicée, et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu en personne. Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. » Il existe deux clés dans ce message. Nos cœurs ont besoin d’encouragement en étant liés ensemble. La conséquence produira une pleine assurance de compréhension du mystère de Dieu le Père et de Christ.

Le terme grec sumbibazo veut dire « forcer ensemble » ou « compacter ». Paul use de cette expression pour illustrer l’impossibilité d’enseigner quelque chose à Dieu : « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). La force du corps de l’Église vient du fait : « que tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:16).

Et d’où nous vient cette force ? Jésus a dit : « Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel et ne s’attachant pas au Chef, Duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu. Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? » déclare Paul, dans Colossiens 2:18-20.

Le portée d’un tel encouragement est vraiment merveilleuse, car nous devrions atteindre les richesses d’une pleine assurance en Christ. « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit-Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions » (1 Thessaloniciens 1:5-6). Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.

« Approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:22-24). « Plusieurs ayant entrepris d’écrire l’histoire des choses dont la vérité a été pleinement établie parmi nous ; selon que nous les ont transmises ceux qui dès le commencement les ont vues eux-mêmes, et qui ont été les ministres de la Parole ; j’ai cru aussi, très excellent Théophile, que je devais te les écrire par ordre, moi qui les ai toutes examinées avec soin ; afin que tu reconnaisses la certitude des choses dont tu as été instruit, » nous déclare Luc 1:1-4.

À Abraham : « il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification, » nous dit Paul, dans Romains 4:20-25. Et au sujet de notre ministère : « Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère, » déclare Paul à Timothée, dans 2 Timothée 4:5.

Tout cela rend notre témoignage connu du monde entier, comme le déclare  si bien Paul, dans 2 Timothée 4:17-18, lorsqu’il dit : « Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication eût une pleine efficacité, et que tous les Gentils l’entendissent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion. Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Peut-être que le but de la pleine assurance, c’est que nous puissions parler ouvertement, en tout temps, par l’Esprit, par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, afin que Dieu nous donne de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile pour lequel nous sommes tous des ambassadeurs, de sorte que nous en parlions avec hardiesse, comme nous devrions en parler.

Dans 1 Jean 2:27-29, l’apôtre nous dit que : « L’onction que vous avez reçue de Lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Il n’y a rien de subtile ou de sophistiqué dans le mot demeurer employé plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Les nuances variées du mot sont facilement comprises selon le contexte dans lequel il est employé, mais le centre d’intérêt se situe toujours sur une situation permanente.

C’est ce que Jean nous communique. Le chrétien doit demeurer avec Jésus d’une manière normale, mais permanente aussi. Nous devons demeurer en Christ si totalement que nous devenons comparables à un sarment sur une vigne qui porte beaucoup de fruit. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous dit dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Notre rapprochement avec Lui doit être tel que même nos prières seront synchronisées avec Sa volonté. Jésus nous déclare : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:7). Notre comportement sera pareillement synchronisé avec tous Ses Commandements. Car : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). Cette assurance de demeurer en Christ promet de produire en nous une confiance en notre relation éternelle, par Sa Parole, en parlant librement, tout comme Pierre parla librement le Jour de la Pentecôte lorsqu’il dit : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2:29).

Alors, pourquoi les pasteurs s’obstinent-ils à prêcher que l’homme pourra monter au ciel lors de sa mort, où lors d’une parousie avant la grande tribulation ? Ont-ils perdu ces versets dans leur prédication ? Les disciples ont également déclaré, dans Actes 4:29-31 : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. » Et nous aussi, selon notre éducation, nous déclarons en pleine liberté ce qui doit arriver dans les derniers jours, ce qui est glorieux et que ce qui sera permanent sera encore beaucoup plus glorieux. Ayant donc une telle espérance, nous usons d’une grande liberté. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde, tels qu’il est Lui-même.

En fin de compte, notre instruction à vivre en Christ pendant notre séjour sur la terre bâtira en nous une relation sainte dont nous jouirons pendant l’éternité. « N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point, » nous déclare Hébreux 10:35-37. Et si nous continuons à recevoir la véritable éducation par la Parole, nous recevrons également cette belle et grande rémunération.




D.352 – Marie et la grâce de Dieu

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Par Joseph Sakala

Au sixième mois de la grossesse d’Élisabeth, Dieu envoya l’ange Gabriel dans une petite ville de Galilée, appelée Nazareth, vers une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David ; elle s’appelait Marie. Et l’ange étant entré auprès d’elle, lui dit : « Je te salue, toi qui as été reçue en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. » Et, ayant vu l’ange, elle fut troublée de son discours et elle pensait en elle-même ce que pouvait être cette salutation. « Alors l’ange lui dit : Marie, ne crains point, car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne » (Luc 1:30-33).

Cette annonce de l’ange Gabriel à Marie, une vierge, qu’elle avait été choisie comme mère du Sauveur, contient la première mention dans le Nouveau Testament du mot grec pour « grâce » (charis). Marie fut choisie, non pour quelque chose qu’elle avait faite, mais parce qu’elle a trouvé grâce devant Dieu. C’est un parallèle remarquable, impliquant une inspiration divine, que la première mention de la grâce fut associée, dans l’Ancienne Alliance, à Dieu et à un homme. « Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:8). Tout comme Marie trouva grâce, Noé trouva également grâce. La grâce n’est pas quelque chose que l’on peut gagner, au contraire, la grâce est un trésor que nous trouvons. Lorsqu’une personne réalise finalement que le salut n’arrive que par la grâce de Dieu, reçue au-travers de l’œuvre de Christ, il ou elle vient de faire la plus grande découverte possible, car le salut apporte aussi la vie éternelle.

Mais il y a encore une dimension plus grande à la grâce de Dieu. Lorsque nous « trouvons » la grâce, c’est en réalité parce que Dieu, dans Son infinie bonté, nous a trouvés et nous a révélé le Sauveur de nos âmes. Tout comme Dieu a trouvé Moïse dans le désert et a trouvé Paul sur le chemin de Damas, Dieu les a d’abord sauvés pour les appeler à Son service. Ainsi, Il nous a trouvés afin que nous puissions être sauvés par Sa grâce. Marie a découvert le salut par la grâce qu’elle a eue de donner naissance au Sauveur. Elle l’a révélé dans son Magnificat où : « Marie a dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. Car le Tout-Puissant m’a fait de grandes choses ; son nom est saint ; et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Luc 1:46-50).

C’aurait pu aussi bien être le témoignage de Noé avant le Déluge, et il pourrait sûrement être le témoignage de chacun de nous qui avons trouvé grâce aux yeux de Dieu aujourd’hui. Regardons comment Dieu démontre Sa grâce un peu partout. Jésus venait de guérir un aveugle-né. « Mais les Juifs ne crurent point que cet homme eût été aveugle, et qu’il eût recouvré la vue, jusqu’à ce qu’ils eussent fait venir ses parents. Et les Juifs les interrogèrent en disant : Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle ; mais nous ne savons comment il voit maintenant, et nous ignorons qui lui a ouvert les yeux. Il a de l’âge, interrogez-le, il parlera lui-même de ce qui le concerne » (Jean 9:18-21).

Alors, les Pharisiens l’ont questionné. Dans Jean 9:30-33, l’homme qui était aveugle répondit : « C’est une chose étrange, que vous ne sachiez pas d’où il est ; et cependant il m’a ouvert les yeux ! Or, nous savons que Dieu n’exauce point les méchants ; mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, il l’exauce. On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » C’est une chose merveilleuse dans la Bible que quelque chose puisse émerveiller ! Parfois il s’agit d’un miracle, mais plus souvent il s’agit d’un évènement remarquable. Cependant ce qui est encore plus remarquable, c’est qu’un non croyant persiste à ne pas croire. Ici, dans sa logique toute simple et remplie de gros bon sens, l’homme qui était aveugle n’hésita pas à confronter l’intelligentsia pharisaïque et leur lança cette raillerie bien sentie qui leur démontrait que les vrais aveugles, c’étaient eux !

Dans notre passage, le Seigneur Jésus venait d’accomplir un des miracles les plus merveilleux de la création. Celui de rendre parfaits les yeux d’un homme qui n’avait pas la vision, car il était aveugle dès sa naissance. « Or, nous savons que Dieu n’exauce point les méchants ; mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, il l’exauce. On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire » (Jean 9:31-33). C’est ce que l’ancien aveugle témoigna aux pharisiens frustrés. Pourtant, ces religieux intellectuels étaient tellement ancrés dans leurs préjugés qu’ils refusèrent de croire ce qu’ils avaient vu et entendu. « Alors des aveugles et des boiteux vinrent à lui dans le temple, et il les guérit. Mais les principaux sacrificateurs et les scribes, voyant les merveilles qu’il avait faites et les enfants qui criaient dans le temple et disaient : Hosanna au Fils de David ! en furent fort indignés, et ils lui dirent : Entends-tu ce que disent ceux-ci ? Et Jésus leur dit : Oui. N’avez-vous jamais lu ces paroles : Tu as tiré une louange de la bouche des enfants et de ceux qui tètent ? » (Matthieu 21:14-16).

Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. Un des passages les plus tristes de la Bible se trouve dans Jean 1:9-11 : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. » Même lorsqu’Il a ressuscité Lazare : « …une grande multitude de Juifs, ayant su que Jésus était là, y vinrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. Et les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire aussi mourir Lazare, parce que plusieurs Juifs, à cause de lui, s’en allaient et croyaient en Jésus » (Jean 12:9-11). Quelle stupéfiante révélation d’un symptôme caractéristique des faux pasteurs et des faux ministres qui vont jusqu’à jalouser leur propre Créateur !

Les intellectuels modernes sont toujours pareils, rejetant le merveilleux témoignage de la complexité de la création pour le scénario impossible d’une origine basée sur la chance. « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:5-7). En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité se voient comme à l’œil nu depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres, comme nous le déclare si bien Paul, dans Romains 1:20-21.

À cause de cela, dans 2 Corinthiens 6:1-2, Paul leur explique : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. » Peut-être que le plus meurtrier des péchés du non croyant, c’est la procrastination. Satisfait de sa vie courante, il néglige son besoin spirituel et reporte sans cesse à plus tard sa relation avec Dieu. Même s’il comprend l’appel de l’Évangile et son besoin du salut, il retarde toujours sa décision. Mais il est dangereux de trop compter sur le lendemain. « Or, vous ne savez pas ce qu’il en sera de demain ; car, qu’est-ce que votre vie ? Ce n’est qu’une vapeur qui parait pour peu de temps, et qui s’évanouit ensuite. Au lieu que vous devriez dire : Si le Seigneur le veut, et si nous vivons, nous ferons ceci ou cela » (Jacques 4:14-15).

Le péché de procrastination peut facilement devenir le péché de négligence, ensuite d’indifférence et, finalement, le péché impardonnable du rejet irrévocable et de la non croyance absolue. « Et l’Éternel dit : Mon esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair » (Genèse 6:3). Cet avertissement était vrai dans le monde antédiluvien et il est certainement encore vrai aujourd’hui, alors que nous avons beaucoup plus de connaissance et d’évidence de la vérité divine et de Sa volonté que dans les jours de Noé. « Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit. Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur comme à Mériba (Querelle), comme au jour de Massa (Tentation), dans le désert, où vos pères m’ont tenté et m’ont éprouvé, où ils ont aussi vu mes œuvres » (Psaumes 95:7-9).

« Pendant quarante ans, j’eus cette génération en dégoût, et je dis : C’est un peuple dont le cœur s’égare ; ils n’ont point connu mes voies. Aussi je l’ai juré dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos ! » (Psaumes 95:10-11). Et, finalement, dans Hébreux 4:7-10, où : « Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. »

Cet avertissement des Psaumes fut considéré si important qu’il fut cité dans le livre aux Hébreux. « C’est pourquoi, comme dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans » (Hébreux 3:7-9). Et plus loin : « Pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation. Qui furent, en effet, ceux qui contestèrent après l’avoir entendu ; sinon tous ceux qui sortirent d’Égypte sous la conduite de Moïse ? » (Hébreux 3:15-16).

Une telle emphase suggère qu’il y a en effet un grand danger à résister à l’appel de Dieu au salut. Il peut sûrement exister une autre opportunité pour venir au salut, mais il serait trop présomptueux d’imposer une trop longue attente à la patience et la miséricorde de Dieu. Aujourd’hui est véritablement un jour de salut. « De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:29-31).

Lorsque la tribu de Juda fut amenée en captivité à Babylone, elle devait y demeurer pendant soixante-dix ans. Dans cette 70e année, Daniel s’est mis à prier pour le pardon des péchés de son peuple. Soudainement, l’ange Gabriel est apparu et, dans Daniel 9:23-25, l’ange lui dit : « Daniel ! lorsque tu commençais à prier, la parole est sortie et je suis venu te l’annoncer, parce que tu es un bien-aimé ; fais donc attention à la parole, et comprends la vision. Soixante-dix semaines sont déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour enfermer la rébellion, pour sceller les péchés, pour expier l’iniquité, pour amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux. »

Cette prophétie remarquable donnée au prophète Daniel par l’ange Gabriel prédisait la date de la première venue de Christ, presque cinq cents années d’avance. À partir de l’annonce par Gabriel jusqu’à la venue de Christ le Conducteur, il se passerait soixante-neuf « semaines » prophétiques, où chaque semaine représentait sept années. Donc, 69 fois 7 voulait dire que le Messie viendrait au bout de 483 ans après le commandement de rebâtir Jérusalem. Il y a une incertitude au sujet de la date exacte du décret, ainsi que la longueur exacte d’une année prophétique, mais, dans chaque calcul des érudits, le temps du passage des 483 années devait coïncider avec le début de la mission de Christ. Il Lui resterait sept années pour finir cette prophétie. Mais elle ne devait pas prendre sept ans car, au bout de trois ans et demi, Jésus serait mis à mort.

Néanmoins, la prophétie de Gabriel continue ainsi : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour Lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. Il confirmera l’Alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. Et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé » (Daniel 9:26-27).

Malgré que Jésus soit venu tel que prophétisé, au lieu d’être couronné Roi, Il fut assassiné à la moitié de cette semaine prophétique où Jésus est venu confirmer l’Alliance que Dieu avait faite avec Abraham, Isaac et Jacob (devenu Israël), tous des serviteurs de Dieu, et elle fut confirmée par Jésus pour tous ceux qui se convertiraient à Lui. Jésus a prêché pendant trois ans et demi et fut tué. Il reste encore trois ans et demi de cette prophétie à accomplir.

Les termes de cette prophétie remarquable furent accomplis avec précision en Jésus-Christ et aucun autre messie ne pourra l’accomplir, sauf Jésus, alors que « sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Le temps prophétisé ici est la grande tribulation de la fin des temps, une période de trois ans et demi où une bête politique accompagnée d’un faux prophète se feront passer pour dieu et le messie. Mais en même temps, pendant cette même tribulation, Jésus et Ses anges protégeront Ses serviteurs pendant les trois ans et demi, alors que deux témoins de Dieu prêcheront contre ces deux Antichrists pendant trois ans et demi. Notez que tout arrive dans la même période de trois ans et demi, et non pas pendant sept ans, alors que certains « chrétiens » se baladeront dans les nuages ou supposément « au ciel ».

Il n’est donc pas surprenant que, lorsque Jésus S’approcha de la ville de Jérusalem, en la voyant, Il pleura sur elle et dit : « Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:42-44). En tant que convertis et serviteurs de Jésus, nous devrions prier pour le voile qui couvre Israël et le monde. Il y en a donc aussi qui ont été réservés en ce temps, selon l’élection de la grâce. Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus une grâce ; au contraire, si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement les œuvres ne seraient plus des œuvres.

Les premiers chrétiens furent en effet des Juifs, mais le reste a sombré dans l’endurcissement. Voilà pourquoi Paul déclare : « Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour. Et David dit : Que leur table leur soit un filet et un piège, une occasion de chute, et leur salaire ; que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, et que leur dos soit courbé continuellement. Je demande donc : Ont-ils bronché, afin de tomber ? Nullement ! mais le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie. Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? » (Romains 11:7-12). Conversion entière suppose lors de la Deuxième Résurrection.

Est-ce que vous réalisez ce que Paul dit ici ? Paul déclare en toute simplicité que tous ceux de la nation d’Israël qui ont toujours rejeté Jésus devront un jour se convertir à Jésus pour être sauvés ! Parce que : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Essayez, chers amis, d’expliquer cela à un Juif, si vous en êtes capable ! Par contre, le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie. Et en cela nous pouvons tous nous réjouir.

Dans le Psaume 117:1-2, nous lisons : « Louez l’Éternel, vous, toutes les nations ; célébrez-le, vous, tous les peuples ! Car sa bonté est grande envers nous, et la fidélité de l’Éternel demeure à toujours. Louez l’Éternel ! » Ce Psaume est très spécial pour deux raisons. Premièrement, c’est le chapitre qui sépare la Bible en deux. Deuxièmement, c’est le plus court chapitre de la Bible, n’ayant que deux versets. Ainsi, il est très significatif et approprié que son thème soit celui d’une louange universelle et éternelle. Le but principal du langage humain créé par Dieu est de nous communiquer Sa Parole, et afin que nous puissions répondre en Lui rendant gloire et louange. Le mot « nations » utilisé fait allusion aux Gentils tandis que « peuples » nous réfère aux tribus d’Israël. Donc, nous voyons ici une invitation à tous les êtres humains de la terre de louer Dieu !

La bonté de Dieu s’étend à toutes les nations et peuples de la terre, car elles ont toutes accès à la Famille divine. Alors, Sa grande bonté demeure disponible à tous. Le vrai sens du mot « grande », c’est « qui triomphe sur tout ». Nous en avons un exemple dans le compte-rendu du Déluge où nous lisons : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes » (Genèse 7:19). Les eaux grossirent et triomphèrent sur tout ce qui était sur leur chemin. Au verset 24 : « Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours. » En d’autres mots, la grande bonté de Dieu a triomphé sur nos péchés ainsi que sur le terrible jugement que nous méritions, dans un degré analogue à la façon que le Déluge a dominé et prévalait sur l’ancien monde méchant. La bonté et la Parole de Dieu sont éternelles, et elles seront le grand thème de notre louange à Sa grandeur aux siècles des siècles à venir.

Psaume 50:22-23 nous déclare : « Comprenez donc cela, vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne déchire et que personne ne délivre ! Celui qui offre pour sacrifice la louange, m’honore ; et à celui qui règle sa voie, je ferai voir le salut de Dieu. » Le commandement qui résumait l’attitude de Paul était : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31). En d’autres mots, chaque aspect de la vie du chrétien devrait être orienté de façon à glorifier Dieu dans tout ce qu’il dit et fait. C’est assez difficile à accomplir, car comment pouvons-nous déterminer que telle ou telle action puisse glorifier Dieu ? Cependant, il y a une chose que nous pouvons faire qui glorifie assurément Dieu. C’est de Lui offrir nos louanges et nos remerciements. Nous devrions Le louer pour ce que Dieu est, pour tout ce que Dieu fait pour nous dans nos vies. Simplement dit : Celui qui offre pour sacrifice la louange, honore Dieu.

C’est notre assurance et notre initiative pour Le louer en toutes choses. Comme le disait si bien Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:18 : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. » Prenons-nous le temps de louer Dieu comme dans ce : « Psaume de David. Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ! Qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés » (Psaume 103:1-6) ?

La plupart des gens ont tendance à oublier tout ce que Dieu fait pour eux quand ils ont des problèmes à résoudre. Telle ne doit pas être l’attitude du chrétien. Au contraire, notre comportement doit inclure le fait de glorifier Dieu dans toutes Ses bénédictions ainsi que de décharger nos problèmes à Ses pieds afin qu’Il nous donne les solutions. Alors, comptez vos bénédictions tout en contemplant ce que Dieu a fait dans votre vie : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Cette paix de Dieu remplira nos cœurs et nos pensées afin que le Saint-Esprit nous confirme ouvertement le salut de Dieu. Toutefois, pas exclusivement à nous, mais également aux autres au-travers de notre comportement.

Dans Romains 8:1-2, Paul nous déclare : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Cette promesse est confirmée par deux commandements, dans la lettre aux Galates. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:16-17). Et encore, dans Galates 5:25-26 : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. »

Le contexte de Galates 5 met l’emphase sur la différence de comportement entre la chair et une vie contrôlée par le Saint-Esprit. Les fruits de la chair et le fruit de l’Esprit sont diamétralement opposés. Ils ne peuvent exister ensemble. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

Nous marchons surtout : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:21-25). Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne flattez point la chair dans ses convoitises, nous déclare Paul, dans Romains 13:13-14. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions.

À la dame élue et à ses enfants, Paul lui dit : « J’ai été fort réjoui de trouver plusieurs de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père. Et maintenant, dame élue, je te prie, non comme si je t’écrivais un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Et c’est ici la charité, que nous marchions selon ses commandements » (2 Jean 1:4-5). C’est là le commandement comme vous l’avez entendu dès le commencement, afin que vous le suiviez. Car nous marchons par la foi et non par la vue. Mais nous sommes pleins de confiance et nous aimons mieux quitter ce corps pour demeurer auprès du Seigneur.

Car, quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:3-6.

Alors : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, » nous dit Paul, dans Éphésiens 6:11-18. C’est en écoutant toutes ces instructions que nous serons placés sous la grâce de Dieu.




D.351 – Marcher avec Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Amos 3:3, il est écrit : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » Amos était prophète du temps de Jéroboam II, qui a régné sur les dix tribus d’Israël, entre 825 et 784 av. J.-C. « La quinzième année d’Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, Jéroboam, fils de Joas, devint roi sur Israël à Samarie, et il régna quarante et un ans » (2 Rois 14:23). Quelque cent ans auparavant, Jéroboam I, fils de Nébat, avait mené une rébellion contre le fils de Salomon pour former les dix tribus du nord d’Israël. « Et quand Jéroboam, fils de Nébat, l’apprit, il était encore en Égypte où il s’était enfui de devant le roi Salomon, et il demeurait en Égypte » (1 Rois 12:2).

Afin de garder son peuple loin de Jérusalem, Jéroboam II l’amena à pécher. Il imita toute la conduite de Jéroboam, fils de Nébat, et le péché qu’il avait fait commettre aux Israélites, irritant l’Éternel, le Dieu d’Israël, par leurs idoles. Ils ont même développé une nouvelle religion centrée sur l’adoration du veau d’or dans les temples d’idoles à Béthel et à Dan. « Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d’or et dit au peuple : C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter hors du pays d’Égypte ! Et il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan. Et ce fut une occasion de péché ; car le peuple alla même devant l’un des veaux, jusqu’à Dan » (1 Rois 12:28-30).

Ces tribus du nord ne sont jamais retournées à Dieu. Dans 1 Rois 16:7, nous lisons : « Mais, par le prophète Jéhu, fils de Hanani, la parole de l’Éternel avait été adressée à Baesha et à sa maison, tant à cause de tout le mal qu’il avait fait devant l’Éternel, en l’irritant par l’œuvre de ses mains et en devenant comme la maison de Jéroboam, que parce qu’il l’avait détruite. » La liste de leurs péchés fut longue et grave aux yeux de Dieu. Dans 2 Rois 17:9-11, nous découvrons que : « les enfants d’Israël firent en secret contre l’Éternel leur Dieu des choses qui ne sont pas droites ; et ils se bâtirent des hauts lieux dans toutes leurs villes, depuis la tour des gardes jusqu’à la ville forte. Ils se dressèrent des statues et des emblèmes d’Ashéra sur toute haute colline et sous tout arbre vert, et firent là des encensements, dans tous les hauts lieux, comme les nations que l’Éternel avait chassées devant eux. Ils firent des choses mauvaises, pour irriter l’Éternel. »

Et, comme si ce n’était pas assez, ils : « servirent les idoles, dont l’Éternel leur avait dit : Vous ne ferez point cela. Et l’Éternel somma Israël et Juda par chacun de ses prophètes et de ses voyants, leur disant : Revenez de vos mauvaises voies, gardez mes commandements et mes statuts, selon toute la loi que j’ai prescrite à vos pères, et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les prophètes. Mais ils n’écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme avaient fait leurs pères, qui n’avaient point cru à l’Éternel leur Dieu » (2 Rois 17:12-14).

« Ils méprisèrent ses statuts, et l’alliance qu’il avait traitée avec leurs pères, et les témoignages par lesquels il les avait sommés. Ils allèrent après la vanité, et devinrent vains, et après les nations qui étaient autour d’eux, bien que l’Éternel eût défendu de faire comme elles. Et, ayant abandonné tous les commandements de l’Éternel leur Dieu, ils se firent des images de fonte, deux veaux ; ils firent des emblèmes d’Ashéra, ils se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal. Ils firent aussi passer par le feu leurs fils et leurs filles ; ils s’adonnèrent aux divinations et aux sortilèges ; et ils se vendirent pour faire ce qui déplaît à l’Éternel, afin de l’irriter » (2 Rois 17:15-17).

2 Rois 17:33-34 : « Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux, à la manière des nations d’où on les avait transportés. Et ils suivent jusqu’à ce jour leurs premières coutumes ; ils ne craignent pas l’Éternel ; ils ne font ni selon leurs ordonnances et leurs coutumes, ni selon la loi et le commandement que l’Éternel Dieu donna aux enfants de Jacob, qu’il avait nommé Israël. » En ces jours-là, l’Éternel commanda à Amos de confronter ouvertement les nations et de les exhorter à marcher avec le Dieu qu’ils professaient adorer. L’hypocrisie était à la base des jugements et des avertissements que Dieu a enregistrés pour nous dans ce petit livre d’Amos. Nous devons apprendre les leçons ou souffrir le même jugement.

Dans Matthieu 5:48, Jésus a lancé ce défi à Ses disciples : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Puisque Dieu est le Créateur de l’univers, tout ce qu’Il fait est parfait et tout ce qu’Il dit est vérité. Le monde qu’Il a créé était parfait. Sa Parole écrite fut parfaite. Toute œuvre qu’Il a accomplie était parfaite et toutes Ses voies sont parfaites. De même que toute Sa volonté révélée est parfaite. « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, le péché eut pour conséquence que toute la création attend maintenant l’avènement de Jésus pour rectifier tout ce que le péché a temporairement affaissé. Par contre, l’univers entier sera rétabli : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5).

« La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume 19:8). Dieu nous a donné Sa Parole écrite, donc : « toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). « L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit, » nous assure Deutéronome 32:4. Pas seulement Son œuvre de Création, mais également Son œuvre de rédemption et de réconciliation, ainsi que toutes Ses œuvres, tout au long de l’histoire.

Psaume 18:31-32 nous confirme que : « La voie de Dieu est parfaite ; la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » Par contre, il faut toujours se rappeler : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées, » nous déclare Dieu, dans Esaïe 55:9. Mais Ses voies sont toujours meilleures. Alors, ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite.

Regardons ensemble ce merveilleux témoignage de Paul : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:4-9). Quand nous plaçons notre foi en Jésus en tant que Créateur et Rédempteur tout puissant, Il entreprend fidèlement de nous combler de tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie chrétienne victorieuse, porteuse de fruits efficaces.

Par exemple, si nous sommes tentés de pécher ou éprouvés de n’importe quelle façon, Dieu a déjà fait en sorte : « [qu’]aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Dans un tel cas, Dieu nous affermira dans Sa vérité afin de nous préserver de tout danger spirituel, « et que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants. Car tous n’ont pas la foi. [Mais] le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:2-3).

Si toutefois nous péchons, Dieu nous assure que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Parce que Dieu, lors de notre conversion, a entrepris de nous perfectionner en Christ et Il continuera jusqu’au moment où tout sera accompli. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, [nous dit Paul], et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Tout ce que Dieu a promis, Il le fera et, même si nous flanchons, Dieu demeurera toujours fidèle envers nous. « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13).

Le passage biblique du début nous rassure quant à la fidélité de Dieu : « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). Ainsi, à nous de faire les efforts nécessaires pour Lui demeurer fidèles. Subséquemment : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:23-24).

En parlant de notre Grand Créateur, l’apôtre Jean nous dit : « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité » (1 Jean 1:5-7). Certaines personnes insistent sur le fait que l’Évangile est la plus importante vérité de la Bible et, du point de vue temporel, c’est sûrement vrai. Cependant, il existe un message fréquent tout au long des Écritures que Jean résume ainsi : « Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. »

Dans la Bible, la lumière de Dieu luit de par ceux qui sont saints. Cette nature sainte unique dévoile la révélation de Dieu à Sa création. Dans le sens intellectuel, Dieu est la source de toute vérité. Psaume 119:130 nous déclare que : « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Sa Sainteté requiert la vérité, parce que Dieu ne peut pas mentir. Lorsque Dieu révèle quelque chose, Il doit révéler Sa vérité à propos de Lui-même et de Sa nature. Lorsque quelqu’un dit prêcher la vérité et qu’elle contient un mensonge, même si elle contient une partie de vérité, elle est polluée par l’adversaire. Le Dieu qui S’est incarné Lui-même est venu nous prêcher la vérité et Sa Parole ne peut pas contenir un seul mensonge. Quand Dieu parle, Il doit dire la vérité et, lorsque Dieu agit, Il doit le faire en vérité. La sainteté de Dieu exige que Sa création ne doive pas être faussée non plus.

Dieu pourrait-Il créer un mensonge ? Jamais ! Il ne pourrait pas créer quelque chose qui nous amènerait à une fausse conclusion. Dieu ne pourrait pas créer des procédures qui iraient contre Sa propre nature, nous laissant conclure quelque chose de faux sur Lui. Dans Apocalypse 14:14, Jean nous dit : « Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante. » C’est la dernière fois que l’expression « Fils de l’homme » est utilisée pour définir Christ. Nous le voyons ici descendant dans une nuée blanche, exactement comme Il était monté au ciel, mais cette fois en tant que le Roi conquérant de la terre. Quel contraste avec la première fois, dans le Nouveau Testament, où le « Fils de l’homme » est utilisé ; où Jésus a déclaré : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20).

Christ est passé de l’humilité et de la pauvreté sur la terre, au pouvoir et aux richesses du ciel pour l’éternité. Ce fut Son témoignage lorsque Christ a quitté Sa Gloire au ciel pour joindre Sa famille humaine. Entre Sa pauvreté et Son pouvoir, Jésus a vécu toute l’expérience humaine, car Il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Finalement, en tant que Fils de l’homme, Il devait mourir pour nos péchés, ayant dit : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour » (Luc 24:7). Même au ciel, Il est toujours le Fils de l’homme, car Étienne L’a vu ainsi lorsqu’il dit : « Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56).

Nous voyons ici un puissant Homme dans Sa gloire. Car Christ S’est appelé plus souvent « Fils de l’homme » que « Fils de Dieu », alors que, durant l’éternité, Jésus sera le Dieu/Homme. Il aime S’identifier à ceux qu’Il a sauvés. « Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:11). Mais lorsque Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait Ses disciples, disant : « Que disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? », nous nous joignons ici à Simon Pierre qui, prenant la parole, dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16:16). En effet, déclare Paul, dans 2 Corinthiens 8:9 : « vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. »

La doctrine de Christ préconisant de se « vider » pour les autres est une des plus formidables vérités bibliques. « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Cet acte d’humilité est au-delà de toute compréhension humaine. Lui, qui était assis sur le trône de l’univers en tant que Dieu, est venu sur terre comme un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche (Luc 2:12). Durant tout Son ministère, Jésus dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20).

Parce qu’Il n’avait pas d’argent pour payer la taxe, Jésus dit à Pierre : « Mais afin que nous ne les scandalisions point, va-t’en à la mer, jette l’hameçon et tire le premier poisson qui se prendra ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras un statère ; prends-le, et le leur donne pour moi et pour toi » (Matthieu 17:27). Durant Son agonie dans le jardin de Gethsémani, Jésus vint vers Ses disciples et les trouva endormis ; et Il dit à Pierre : « Ainsi vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! » (Matthieu 26:40). Et un peu plus tard, Jésus dit à la troupe : « Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent. » (Matthieu 26:55-56). Personne ne L’a défendu lorsqu’Il fut accusé.

Ensuite, les soldats après L’avoir crucifié, ont partagé Ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part (Marc 15:24). Lorsque Jésus est mort : « …le soir étant venu, un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, qui avait été, lui aussi, disciple de Jésus, vint vers Pilate et demanda le corps de Jésus ; et Pilate commanda qu’on le lui donnât. Joseph, ayant pris le corps, l’enveloppa dans un linceul blanc, et le mit dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla » (Mathieu 27:57-60). Pas de maison, pas d’argent, pas de possessions, personne pour Le défendre, même un sépulcre emprunté que Joseph d’Arimathée s’était fait tailler dans le roc… toutefois, Jésus avait une croix pour mourir.

Néanmoins, parce qu’Il fut obéissant jusqu’à la croix : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Cependant, au travers de Sa pauvreté, nous sommes riches ; au travers de son manque de logement, nous avons un Royaume dont nous hériterons lorsqu’Il reviendra ; et, au travers de Sa mort terrible sur le Calvaire, nous avons la vie éternelle. Oui, nous connaissons la grâce de Christ, une grâce que Dieu donne aux humbles !

Aux pasteurs, le chef des apôtres donne cette instruction, dans 1 Pierre 5:2-5 : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » Malgré que cette épître ait été écrite aux chrétiens durant un temps de persécutions terribles, l’apôtre Pierre insiste sur la soumission en toute humilité.

Les disciples de Christ doivent être soumis aux gouvernements. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2:13-17). Mais cela ne se termine pas là.

Dans 1 Pierre 2:18-20, Pierre poursuit : « Domestiques [travailleurs dans les différentes industries], soyez soumis à vos maîtres en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. » Ce n’est pas le genre de passage qui plaira aux syndiqués et c’est pourquoi il y a tant de grèves et de conflits de travail dans le monde. Aux femmes dans l’Église, Pierre donne cette instruction : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Par sa douceur, la femme devient alors un élément extraordinaire dans la réussite d’un mariage.

Aux maris, Pierre déclare : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [physiquement parlant], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie [éternelle] ; afin que vos prières ne soient point entravées » (1 Pierre 3:7). La conduite du mari doit être telle que l’épouse puisse vivre heureuse dans son mariage, grâce à la conduite sage de son mari. S’adressant à tous les chrétiens, Pierre les exhorte ainsi : « Soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et Ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:8-12).

Le but ultime de Pierre est de nous guider pour ressembler à Jésus. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Paul nous incite pareillement dans le même sens que Pierre. Aux convertis à Rome, Paul déclare : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:18-21). Difficile à faire parfois, mais la récompense en vaut le coup.

Il y a cependant des exceptions à la règle, mais le chrétien doit normalement s’abstenir de briser la paix. Il doit tout faire, sauf se compromettre, afin de vivre en harmonie. Les véritables chrétiens doivent être compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants, ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. La doctrine ancienne « œil pour œil et dent pour dent » a été rejetée par Christ pour Ses disciples. Le mot d’ordre est plutôt d’être courtois, « humble en esprit ». Aimer les autres avec une attitude de service avec tendresse plutôt que de se faire servir. En effet, le chrétien qui veut aimer la vie et voir des jours heureux doit garder sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses en évitant à tout prix les médisances et les calomnies. La paix doit toujours primer dans le cœur du converti.

Une très grande récompense attend ceux et celles qui manifestent cette attitude. Dieu nous promet que nous hériterons de la bénédiction de l’immortalité et que nous vivrons des jours heureux pendant l’éternité. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à leurs prières. Comme tout bon père de famille qui veut du bien à ses enfants obéissants, Dieu attend le moment propice pour ouvrir les écluses du ciel, avec des bénédictions inimaginables. Mais Dieu nous délivre également de toute crainte qui peut ou pourrait brouiller notre existence quotidienne dans l’attente de recevoir les promesses de notre Grand Dieu. Ayons la même attitude que le roi David qui nous rassure en disant : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs » (Psaume 34:5).

Dans un monde comme le nôtre, plusieurs choses peuvent susciter la crainte dans nos cœurs. La crainte de manquer de nourriture et d’un abri, la crainte de la guerre si près de nous, la crainte d’être rejeté par notre entourage et même par notre famille, la crainte de l’inconnu et une multitude d’autres craintes. Certes, il existe des craintes qui sont banales, d’autres frôlant la folie, mais elles sont toutes sérieuses pour la personne qui en est victime. La bonne nouvelle de l’Évangile peut cependant nous libérer de toute crainte. Rappelons-nous constamment que la crainte entra dans le monde en même temps que le péché. Dans Genèse 3:9-10, il est écrit : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » Pourtant, avant de pécher : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25). Vous noterez que le péché et la honte sont toujours liés ensemble.

Le deuxième endroit où la Bible fait référence à la crainte, c’est lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15 :1). Le Seigneur nous protège et pourvoit à tous nos besoins. Comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Dans le Nouveau Testament, nous découvrons les mots « ne crains pas » plusieurs fois de la bouche de Christ. Quand les phobies s’emparent de nous, où que les craintes nous découragent, la délivrance est toujours proche lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Avec Dieu, cependant, la crainte disparaît.

L’apôtre Pierre va encore plus loin en déclarant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:14-15). La plus grande crainte chez tout individu est la crainte de la mort. Mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte puisque Jésus a vaincu la mort par une résurrection. Dans Son corps glorifié, Jésus nous déclare ceci, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Présentement, Jésus contrôle tout dans l’univers.

Juste avant de monter au ciel, Jésus a réuni Ses onze disciples : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Il S’identifie par le même nom que quand Il Se présenta à Moïse – Je Suis. Ce travail se poursuit dans l’humilité et la soumission à Christ depuis ce temps par Ses ministres. Et sachez que Jésus surveille Son Église et Il vit dans chacun de ceux qui proclament Sa Parole, peu importe où ils se trouvent sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Se plaît à faire grâce aux humbles qui Le servent dans la foi et dans la persévérance.

L’apôtre Jacques exhorte les serviteurs de Christ en déclarant : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:16-20). Que chaque converti au Seigneur accomplisse son œuvre selon le ou les dons qu’il a reçu du Saint-Esprit. Et n’ayez crainte, car Jésus nous assure de Sa protection pendant que nous accomplissons cette œuvre fantastique consistant à parler du salut avec ceux qui viennent à nous avec un cœur réceptif à entendre Sa Parole.

Ainsi, Dieu est notre Standard de perfection et nous ne devrions jamais consentir à nous établir un standard plus bas. « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Voilà le but que nous devrions viser. Et gardez continuellement dans votre esprit cet espoir prononcé par Jésus Lui-même, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Continuez à garder tout ce que Jésus vous a commandé d’enseigner en Son nom et n’ayez crainte de rien, car la récompense sera extraordinaire, au-delà de toute espérance.




D.348 – Jésus, enseignant de la Bible

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par Joseph Sakala

Dans Luc 24:44-47, nous lisons que Jésus leur dit : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » Le jour de Sa résurrection, Jésus a donné une merveilleuse session d’enseignement biblique à deux de Ses disciples sur le chemin d’Emmaüs. « Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:27).

Plus tard dans la même journée, Jésus est apparu à Ses onze apôtres et à d’autres disciples, probablement dans la chambre haute, et leur donna une étude similaire comme dans le texte du début. Nous pouvons apprendre beaucoup de notre Maître Enseignant concernant la manière par laquelle nous devrions aussi enseigner la Bible. Car c’est Jésus : « Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux [les anciens prophètes], et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:11-12).

C’est Lui qui l’avait écrit au tout début. Notez, par exemple, que la Bible entière parle de Jésus, soit en prophétie, ou d’autres façons. Notez également que Jésus commence par les écrits de Moïse, ce qui nous amène au début de la création et de l’histoire primitive qui est la fondation de tout le reste. Il est également évident que Jésus considérait toutes les Écritures comme venant de l’autorité divine, indiquant ainsi qu’elles devaient toutes être accomplies, soit dans Sa première venue, soit dans Sa deuxième. Il croyait implicitement à l’inspiration de la Bible et, surtout, à l’éminent miracle de son accomplissement prophétique. Finalement, même dans le cas de Ses disciples qui étaient très proches de Lui, il était essentiel que le Saint-Esprit ouvre leur compréhension s’ils voulaient vraiment comprendre les Écritures. Tous ceux qui désirent aujourd’hui enseigner la Parole doivent l’enseigner comme Lui, car Il est notre exemple. Il est le premier-né de toute la création.

Dans Colossiens 1:13, nous devons rendre grâces au Père : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Il y a une hérésie fondée sur ce verset qui dit que Jésus n’était pas éternel, mais simplement le premier être créé, probablement un ange, avant de devenir un homme. Notez cependant que le verset ne dit pas qu’Il fut le « premier créé de toutes les créatures », mais plutôt le « premier- de toutes les créatures », et il y a toute une différence. En effet, le verset suivant nous déclare que : « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Jésus n’a jamais été créé, car Il est Lui-même le Créateur. « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Jésus est né de Dieu, Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Le Père éternel est omniprésent, donc invisible, inaccessible à nos sens physiques. Le Fils, par contre, est l’image du Père invisible, Celui qui déclare Son essence dans la chair et nous Le fait connaitre. Jésus, le Fils unique, qui est toujours dans le sein du Père, demeure éternellement : « la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne » (Hébreux 1:3). Jésus est l’Éternel, la Parole vivante, qui fut : « au commencement avec Dieu, et était Dieu » (Jean 1:1).

Ainsi, l’expression « le premier-né de toutes les créatures » pourrait être littéralement traduit « engendré du Père avant toute la création ». La relation éternelle entre le Père et le Fils se situe au-delà de toute compréhension humaine et les termes « Fils » et « engendré » ne sont que les meilleurs termes du langage humain pour pouvoir l’exprimer. Jésus-Christ, la Parole faite chair, est le Seul engendré, Fils du Père, éternellement brillant comme l’image d’un Dieu, autrement invisible.

Une partie de Son enseignement à Ses disciples était qu’un prophète est méprisé chez lui, parce que les gens aiment toujours que le prophète vienne d’ailleurs. Pour une raison tout à fait charnelle, une sorte de complexe d’infériorité collectif, les habitants de beaucoup d’endroits croient que ceux qui viennent d’ailleurs sont plus instruits, plus crédibles. Ils croient que leurs semblables ne doivent pas leur être supérieurs. Voilà pourquoi, dans Marc 6:4-6, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. Et il s’étonnait de leur incrédulité ; et il parcourut les bourgades des environs en enseignant. » Vous remarquerez qu’une ville rendra des honneurs à un athlète local établissant un exploit sportif, ou à quelqu’un qui devient populaire dans les arts ou dans le chant. Mais s’il devient connu comme un prédicateur chrétien, les gens de sa communauté deviennent un peu embarrassés. Jésus Lui-même l’a expérimenté. Il fut élevé à Nazareth et c’est là que « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52).

Pourtant, lorsqu’Il y est retourné, au début de Son ministère : « Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : l’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles [spirituels] ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur » (Luc 4:16-19).

Il était déjà reconnu comme connaissant les Écritures et la population avait déjà entendu parler de Ses miracles, donc, l’invitation de parler ou de lire les Écritures était tout à fait naturelle. Malgré cela, certains individus avaient des doutes sur Son authenticité en déclarant : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? De sorte qu’ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa maison. Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité » (Matthieu 13:55-58). Mais au début : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22).

Mais lorsque Jésus a commencé à S’appliquer à Lui-même une prophétie majeure et les a semoncés pour leur incrédulité : « ils furent tous remplis de colère, dans la synagogue, en entendant ces choses. Et s’étant levés ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:28-30). Même ses propres frères lui dirent : « Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps est toujours venu » (Jean 7:3-6). Seulement : « la mère de Jésus, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, se tenaient près de la croix de Jésus » (Jean 19:25), lorsqu’Il fut crucifié.

Comme David l’avait si parfaitement prophétisé dans Psaume 69:8-9 : « Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, et que la honte a couvert mon visage. Je suis devenu un étranger pour mes frères, et un inconnu pour les fils de ma mère. » Il est fort possible que les chrétiens qui ont été rejetés par leur famille et leurs anciens amis se reconnaîtront lorsque Jésus a déclaré : « Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère » (Marc 3:35). Ne vous inquiétez pas pour votre famille physique, car Dieu S’en occupera. Nous avons toujours une famille, une famille éternelle. Car nous avons été créés pour la gloire de Dieu à cause de la prédication de la Parole.

Dans Esaïe 55:11-13, Dieu nous dit : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous, et tous les arbres des champs battront des mains. Au lieu du buisson croîtra le cyprès, au lieu de l’épine croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel une gloire, un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché. » Ésaïe a sûrement été inspiré par l’Esprit, pour contempler la gloire de Dieu dans Sa grande œuvre de rédemption, quand il a écrit ce passage. Il devait se rappeler du Psaume 19:2 où David chantait : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. »

Souvent, ces belles louanges se font en méditant le retour de Christ planifié en vue d’accomplir Son but primordial dans la création de tout chose. « Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous, et tous les arbres des champs battront des mains. Au lieu du buisson croîtra le cyprès, au lieu de l’épine croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel une gloire, un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché » (Esaïe 55:12-13). Dieu a triomphé du mal qui existe présentement sur la terre entière. Ce dernier passage nous pointe l’éventuel bannissement de la malédiction épouvantable qui a dominé sur la création entière à cause du péché.

« l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

« Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous déclare Paul, dans Romains 8:22-23. Un jour, cependant, elle aura : « l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). En attendant ce merveilleux moment : « Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ! Que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ; que tous les arbres des forêts chantent de joie, devant l’Éternel ! Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaume 96:11-13).

Mais dans Son enseignement, Dieu nous instruit sur d’autres éléments de Sa création. Dans Job 9:7-9, on peut lire : « Il parle au soleil, et le soleil ne se lève pas ; et il met un sceau sur les étoiles. Seul, il étend les cieux, et il marche sur les hauteurs de la mer. Il a créé la grande Ourse, l’Orion, et la Pléiade, et les régions cachées du midi. » Une des références dans le livre de Job est Sa création des étoiles et les constellations. Le livre de Job est le plus ancien livre de la Bible. Cela ne devrait pas nous surprendre qu’il puisse contenir des références à la création et au Déluge, car ces grands évènements étaient relativement frais à l’esprit de Job et de ses contemporains. Une autre création est mentionnée dans Job 26:12-14 où : « Par sa force, il soulève la mer ; et par son habileté, il écrase les plus puissants rebelles. Son souffle rend le ciel pur ; sa main perce le dragon fugitif. Ce ne sont là que les bords de ses voies ; qu’il est faible le bruit qu’en saisit notre oreille ! Et qui pourra entendre le tonnerre de sa puissance ? »

Finalement, Dieu pose la question suivante à Job : « Peux-tu resserrer les liens des Pléiades, ou détacher les chaînes d’Orion ? Fais-tu sortir en leur temps les signes du zodiaque ? Et conduis-tu la grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Ou disposes-tu de son pouvoir sur la terre ? Élèves-tu ta voix vers la nuée, pour que des eaux abondantes te couvrent ? Envoies-tu les éclairs ? Partent-ils, et te disent-ils : Nous voici ? Qui a mis la sagesse dans les nues, qui a donné au météore l’intelligence ? Qui compte les nuages avec sagesse, qui incline les outres des cieux, quand la poussière se délaie et se met en fusion, et que les mottes s’agglomèrent ? » (Job 38:31-38). Ainsi, Dieu n’a pas seulement créé les étoiles, mais Il les a placées en groupes pour servir de signes et pour les saisons. « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:14-15).

Puisque Dieu ne fait rien sans un but saint et précis, nous pouvons être certains que ces signes sidéraux ne devaient pas servir de signes astrologiques pour les humains. « Mais un mal viendra sur toi, que tu n’auras pas vu poindre ; une calamité tombera sur toi, que tu ne pourras détourner ; une ruine que tu n’auras pas prévue viendra subitement sur toi ! Parais avec tes enchantements et avec la multitude de tes sortilèges, auxquels tu t’es fatiguée dès ta jeunesse ! Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être te rendras-tu redoutable ! Tu es lasse de la multitude de tes conseils. Qu’ils paraissent, ceux qui interrogent les cieux, qui examinent les étoiles, qui font leurs prédictions aux nouvelles lunes ! qu’ils te délivrent de ce qui va venir sur toi ! Les voilà devenus comme du chaume ; le feu les brûle, ils ne se sauveront pas du pouvoir des flammes ; ce ne sera pas un brasier pour cuire leur pain, ni un feu pour s’asseoir auprès. Tels sont pour toi ceux avec qui tu t’es lassée, avec lesquels tu trafiquas dès ta jeunesse : ils errent chacun de son côté ; il n’y a personne pour te sauver ! » (Esaïe 47:11-15).

Les constellations devaient servir pour témoigner de l’avènement de notre Sauveur. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » Avant que les Écritures nous soient léguées, le témoignage de Dieu nous fut donné par Ses promesses écrites dans les cieux, et à ceux qui, sur la terre des débuts, avaient les yeux et le cœur pour voir qu’Il était le Créateur de toutes choses. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

L’expression « toutes choses » est utilisée dans tous ces versets pour mettre l’emphase sur le fait que tout ce qui existe fut amené à l’existence par Son Fils Merveilleux. « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la Tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:12-20).

La liste de choses créées est exhaustive : le ciel, la terre, les choses visibles et invisibles, les trônes, les dominations, les principautés, les puissances. « Qu’Il [Dieu] a déployée [Sa force] en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:20-23).

Le Créateur existait avant toutes choses et accepte la responsabilité pour tout ce qu’Il a créé. Salomon l’avait très bien compris lorsqu’il parla de la sagesse : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde » (Proverbes 8:22-26). « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Lorsque le Seigneur Jésus S’est révélé à Jean, Il a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Ces grandes preuves d’éternité sont pour nous des ancres pour notre foi. Mais ne perdons jamais de vue que les cieux et la terre, qui existent maintenant par la Parole du Créateur, sont gardés par la même Parole et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies (2 Pierre 3:7).

Ensuite, notre merveilleux enseignant, Jésus, nous instruit sur le soleil et la lune. Dans Genèse 1:16-19 : « Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire [le soleil], pour dominer sur le jour, et le petit luminaire [la lune], pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. » Il paraît que, tout au long de l’histoire, l’humanité semble avoir ignoré ou simplement déformé le but principal pour lequel Dieu a créé le soleil. Au fil des siècles, plusieurs cultures adorèrent le soleil, prêchant que le soleil est la source de toute vie humaine sur la terre. De multiples temples furent érigés en son honneur, des vies humaines sacrifiées pour apaiser sa colère et des civilisations entières consacrées à l’adorer.

La nation d’Israël a vécu pendant des siècles parmi les Égyptiens qui adoraient le soleil. Vous prendrez donc bien garde à vos âmes, leur déclara l’Éternel : « De peur aussi qu’élevant tes yeux vers les cieux, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois poussé à te prosterner devant eux, et que tu ne serves ces choses que l’Éternel ton Dieu a données en partage à tous les peuples sous tous les cieux » (Deutéronome 4:19). Moïse a également averti Israël en disant : « Gardez-vous d’oublier l’alliance de l’Éternel votre Dieu, qu’il a traitée avec vous, et de vous faire quelque image taillée, quelque ressemblance d’aucune chose que l’Éternel ton Dieu t’ait défendue. Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:23-24).

Le but de la création du soleil n’est pas un mystère. Son Créateur Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18). Le soleil et la lune ne furent pas donnés pour apporter de la lumière spirituelle, mais de la lumière physique.

Donc, Dieu ne les a pas créés pour qu’ils soient adorés. Il viendra un temps où le soleil ne sera plus nécessaire pour le peuple de Dieu, car, dans notre maison éternelle : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5). « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur » Apocalypse 21:23-24). Et la meilleure dans tout cela, c’est que nous serons avec Lui.

Est-ce trop difficile pour Dieu ? Quand Dieu Se forme une idée, peut-Il la réaliser jusqu’au bout ? Pour en arriver ici, Dieu avait prédit une descendance à Abraham et à Sara qui a ri du plan de Dieu. Car elle avait quatre-vingt-dix ans et, en plus, elle était stérile. Dans Genèse 18:13-15, nous lisons : « Et l’Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j’enfanterais, vieille comme je suis ? Est-il rien d’impossible à l’Éternel ? A l’époque fixée je reviendrai vers toi, dans un an, et Sara aura un fils. Et Sara nia, en disant : Je n’ai point ri ; car elle eut peur. Mais il dit : Non, car tu as ri. » Et, dans les versets 17 à 19, l’Éternel dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire, quand Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et que toutes les nations de la terre seront bénies en lui ? Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui. »

Cette question rhétorique fut posée à Abraham suite au doute de Sarah concernant la promesse de Dieu disant qu’elle donnerait naissance à un fils un an après. En effet, cela devait sûrement prendre un miracle biologique, car les deux étaient trop âgés pour accomplir cela. Avec Dieu, cependant, toutes choses sont possibles et Dieu peut remplir toutes Ses promesses, même si un miracle est requis. Cette même question rhétorique fut posée au prophète Jérémie : « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? C’est pourquoi, ainsi a dit l’Éternel : Voici je vais livrer cette ville entre les mains des Caldéens, entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, qui la prendra. Et les Caldéens qui combattent contre cette ville, vont entrer ; ils mettront le feu à cette ville, et ils la brûleront, avec les maisons sur les toits desquelles on a fait des encensements à Baal et des libations à d’autres dieux, pour m’irriter » (Jérémie 32:26-29).

Celui qui a créé toute chair, qui élève des rois et qui les abaisse, peut sûrement remplir Sa promesse de restaurer Israël dans son pays lorsque le temps sera arrivé. Mais Jérémie avait déjà confessé sa grande foi dans l’omnipotence de Dieu lorsqu’il déclara : « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17). Le Dieu qui a appelé l’univers entier à exister ne pouvait pas flancher dans Sa promesse pour accomplir Son désir. Ce Dieu merveilleux pouvait accomplir toutes ces choses. « Dieu fit des prodiges devant leurs pères, au pays d’Égypte, aux champs de Tsoan. Il fendit la mer et les fit passer ; il dressa les eaux comme en un monceau ; et il les conduisit, le jour par la nuée, et toute la nuit par la clarté du feu. Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières » (Psaume 78:12-16).

« Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul, » nous confesse Psaume 86:10. Non, il n’y a rien de trop difficile pour Dieu et nous ne devrions jamais douter de Sa Parole. C’est ce que Jésus-Christ nous enseigne dans la Bible et tous les peuples seraient mieux de le prendre au sérieux. Pour le moment, Dieu les laisse exhaler leurs révoltes, produire leurs guerres, extérioriser leurs manifestations, organiser leurs élections, perpétrer leurs tueries, leurs vols, leur viols et tout ce qu’ils désirent, mais c’est Dieu qui aura le dernier mot et c’est Lui qui sera l’ultime Vainqueur. Nous, Ses Élus, n’avons qu’à attendre et laisser Dieu combattre pour nous.

Dans Esaïe 65:16-21, Dieu déclare : « Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de Mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. » Voilà ce qui vous attend dans le Royaume et ce que Jésus nous a donné comme promesse.




D.347 – Rachetez le temps

rachetez-le-temps

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 4:5-6, Paul nous dit : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » Le temps est la ressource naturelle la plus précieuse qui nous soit disponible. Évidemment, nous ne pouvons disposer du temps que d’un moment après l’autre et il nous est impossible de reprendre ce qui est déjà passé. David a écrit, dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. » Notre comportement dans la vie doit être reconnaissable par la sagesse qui vient de notre crainte de Dieu, car : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours » (Psaume 111:10).

C’est tellement vrai que notre conversation quotidienne ne doit pas être : « avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:13). Car, dans Matthieu 12:36-37, Jésus nous déclare : « que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » Il devient donc évident que : « Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:16). Voilà pourquoi la Bible dit que nous devons racheter le temps. L’expression que Paul utilise est exagoradzo qui veut dire « racheter » ou « faire mieux de notre temps », car les jours sont mauvais. Nos conversations doivent être planifiées de façon à répondre à chaque personne avec grâce, tout en étant assaisonnées d’un peu de sel.

Comme le dit si bien Proverbes 16:24 : « Les paroles agréables sont des rayons de miel, une douceur à l’âme, et la santé aux os. » C’est une bonne chose que le sel ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Ayez du sel en vous-mêmes et soyez en paix entre vous, déclare Jésus, dans Marc 9:50-51. C’est le pouvoir de notre parole qui est important. « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Le temps est la commodité que le monde recherche le plus dans une société comme la nôtre où tout se fait de plus en plus rapidement. Le temps est un atout de grande valeur, en danger d’être perdu pour toujours à moins de trouver un moyen de le racheter. Pourtant, dans Éphésiens 5:15-17, Paul nous dit : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » Cette expression incisive, « rachetez le temps », se trouve également dans Colossiens 4:5-6, où Paul déclare : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. »

Dans le grec, « racheter » a le sens de « secourir » ou de « payer la rançon ». Le temps est un avoir de très grande valeur qui, de nos jours, risque de se perdre pour toujours à moins de pouvoir le secourir en le rendant plus utile. En réalité, le temps est le meilleur actif que nous possédions. Si nous gaspillons notre argent, il y a toujours une possibilité de gagner plus d’argent pour reprendre l’abondance que l’argent pouvait procurer. Mais le temps perdu est perdu pour l’éternité. Néanmoins, nous voyons, dans les deux passages de Paul cités plus haut, que les sages peuvent racheter le temps, alors que les insensés, même s’ils pouvaient le racheter, le gaspilleraient une seconde fois. Alors, Paul dit aux sages de se conduire avec circonspection qui est traduit ailleurs dans la Bible par « avec diligence » ou « soigneusement », comme lorsque, dans Matthieu 2:7, nous lisons que : « Hérode ayant appelé en secret les Sages, s’informa d’eux soigneusement du temps que l’étoile [annonçant la naissance du Messie] leur était apparue » (version David Martin).

Donc, le texte de Paul nous indique que les sages qui rachètent le temps agissent avec diligence, comme dans Colossiens 4:5 où Paul a clairement dit : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. » Alors, le temps que Dieu nous accorde doit être utilisé sagement avec beaucoup de diligence. Allons voir le merveilleux Psaume 139 où le roi David déclare ceci à son Créateur : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur Ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait » (Psaume 139:14-16). Ainsi, ce passage nous indique clairement que tous les jours de notre vie étaient inscrits dans le livre de Dieu même avant notre conception. Donc, chaque jour de notre vie est d’une importance vitale dans le Plan de Dieu.

Regardons ensemble une partie de la belle : « Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur, tu as été pour nous une retraite d’âge en âge. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit » (Psaumes 90:1-4). Dans les versets 11 à 13, Moïse continue, disant : « Qui connaît la force de ton courroux et ton indignation, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. Reviens, Éternel, jusques à quand ? Aie compassion de tes serviteurs ! »

Analysons certains évènements qui nous entourent afin de racheter du temps en observant les signes que Dieu nous a prédits avant le retour de Jésus pour établir Son Royaume merveilleux sur cette terre. Premièrement, surveillons les nombreuses guerres, la violence et la rébellion qui iront en escaladant un peu partout dans le monde. Ces activités très violentes, en augmentant progressivement, ne nous amèneront pas la paix, mais nous dirigeront sûrement vers la Troisième Guerre Mondiale. Nous savons ces choses, alors que les grands de ce monde, dans leur « grande » sagesse, croient vraiment que toutes ces petites guerres nous amèneront éventuellement vers une paix mondiale. Ces gens parlent du Nouvel Ordre Mondial comme étant le seul moyen d’amener un paix mondiale. Pourtant, nombreux sont ceux qui croient que les États-Unis sont une menace à la paix mondiale, 48 % ayant nommé les É-U comme le principal instigateur de la guerre et le désordre au niveau mondial, par la vente d’armements.

Le deuxième signe à surveiller, c’est la sécheresse et la famine. Le manque de pluie provoque la réduction des récoltes et augmente conséquemment le prix de la nourriture. Avec la sécheresse viennent les feux de forêt qui provoquent souvent des inondations à cause du manque de végétation pour absorber le surplus d’eau. Ces catastrophes de sécheresse, famine, feux et inondations semblent aller ensemble. Dans Matthieu 24:7-8, Jésus a déclaré : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement des douleurs. »

Notez comment ces malheurs semblent toujours venir en groupe également, et pourtant ce ne sera que le commencement des douleurs. Nous qui sommes habitués à vivre dans les pays développés avons toujours cru que cela se produirait en Inde, au Bangladesh ou en Afrique, pour ne nommer que quelques endroits. Il est impensable pour nous de croire que les tablettes des super marchés de nourriture soient vides et que la majorité des restaurants ferment leur portes par manque de nourriture. La majorité du monde ne semble pas comprendre que c’est Dieu qui contrôle la température et peut facilement S’en servir pour punir les nations en rébellion à Ses lois.

Le roi Salomon le savait et, lors de la cérémonie de dédicace du temple, Salomon rendit hommage à Dieu en déclarant : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de ton peuple d’Israël, et ramène-les dans la terre que tu as donnée à leurs pères. Quand les cieux seront fermés et qu’il n’y aura point de pluie, parce qu’ils auront péché contre toi ; s’ils prient en ce lieu, s’ils donnent gloire à ton nom, et s’ils se détournent de leurs péchés, parce que tu les auras affligés ; Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple d’Israël, après que tu leur auras enseigné le bon chemin par lequel ils doivent marcher ; et envoie de la pluie sur la terre que tu as donnée en héritage à ton peuple » (1 Rois 8:34-36).

Dieu pourrait-Il punir une nation entière parce qu’elle se moque ou ignore Ses standards spirituels ? Sûrement ! « Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31). Nous voyons la confirmation de cette grande famine dans Apocalypse 6:5-6 : « Et quand l’Agneau eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. Et j’entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne gâte point l’huile ni le vin. » Un denier ici représente le salaire d’une journée de travail. Il est essentiel pour nous tous de reconnaître que c’est Dieu qui contrôle la température. Vous remarquerez qu’il est écrit que le froment, ou blé, coûtera une journée de travail, et non pas qu’il n’y aura pas de blé dans les étagères. Donc, ce n’est pas que la nourriture manquera autant que l’argent pour l’acheter. Le système économique est bâti de manière à ce que les devises perdent tous les jours de leur valeur et que la majorité des gens s’appauvrit sans cesse. Les salaires n’augmentent pas aussi vite que le coût des aliments.

Le troisième signe sera les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles. Dieu avait prédit une augmentation des tremblements de terre et des catastrophes naturelles à mesure que nous approchons de la fin de notre ère. Hollywood est perçu par les médias comme la capitale mondiale du cinéma. Elle est aussi reconnue comme la capitale des films pornos, des films de meurtre, de sexe perverti, plus que partout dans le monde. La Californie est depuis longtemps reconnue comme un des endroits les plus pervertis.

Mais des découvertes récentes démontrent que la ville de Jérusalem dépasse depuis longtemps la perversion de tout autre endroit dans le monde. Elle est officiellement la capitale mondiale de l’homosexualité. Alors, le Grand Dieu qui guide les affaires des hommes a tous les droits de punir une telle rébellion et dégénérescence contre Ses lois et les peuples qu’il a tant bénis. Et le peuple en Californie a eu plusieurs chances d’apprendre la vérité sur son sort. Mais pourquoi Hollywood, demandent les grands journalistes locaux ? Une meilleure question serait de demander pourquoi pas ? Peut-être qu’un bon tremblement va saisir leur attention. Sachez que les grands producteurs de films d’Hollywood sont tous Juifs ! Un hasard ?

Les tremblements de terre affectent les nations du monde entier, pas seulement le sud de la Californie. C’est pourquoi les Écritures nous disent qu’avant le retour de Jésus, il y aura des tremblements de terre en divers lieux. Et, dans Matthieu 24:7-8, nous lisons : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » Depuis quelques années, vous avez sûrement constaté une augmentation des tremblements de terre, parfois dans des endroits inconnus. Cette tendance va se poursuivre parce que la Bible l’a prédit. Et Jésus aussi a prophétisé sur eux. Alors, ne soyez pas surpris, attendez-les. Notez également la magnitude des tremblements, car ils deviendront extrêmement dévastateurs.

Il y avait aussi des tremblements de terre dans l’ancien temps, selon les historiens bien connus comme Josèphe [Antiquités livre 15, chap. 5, sec. 2]. La Bible a enregistré des tremblements spécifiques du passé pour en prédire d’autres, comme dans Zacharie 14:3-5 : « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi. Et vous fuirez dans la vallée de mes montagnes ; car la vallée des montagnes atteindra jusqu’à Atsal ; vous fuirez, comme vous vous enfuîtes devant le tremblement de terre, aux jours d’Ozias, roi de Juda. Alors l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous les saints seront avec toi. »

Ces catastrophes arrivent à cause des déplacements indéterminés des plaques tectoniques souterraines. Le journaliste William Broad a noté qu’au moins un million de personnes ont perdu la vie durant le 20e siècle. Les hommes de science estiment que nous verrons au moins dix fois plus de morts dans le 21e siècle et un million dans une seule attaque. Les savants surveillent depuis longtemps la Faille de San Andreas où un énorme tremblement doit avoir lieu. Cependant, ce ne sont pas tous les tremblements qui seront causés par des désastres naturels. Certains seront provoqués par Dieu Lui-même afin de démontrer Sa puissance, pour inciter le monde à se réveiller. Et d’autres encore seront provoqués par les hommes eux-mêmes, avec leur science destructrice, par le moyen d’instruments qui sont déjà en fonction depuis des années, comme par exemple le Projet HAARP.

Dieu va littéralement prendre en charge les affaires des hommes. Pourquoi ? Ceux qui craignent Dieu le savent. Jésus nous avait annoncé : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux » (Matthieu 24:7). Mais n’y a-t-il pas toujours eu des tremblements de terre ? Bien sûr ! Donc, Jésus devait sûrement prédire des tremblements d’une puissance inouïe, comme jamais auparavant. « Tu seras châtiée par l’Éternel des armées, avec des tonnerres, des tremblements de terre et un grand bruit, avec la tempête, le tourbillon et la flamme d’un feu dévorant, » nous annonce Esaïe 29:6. Dieu nous déclare : « Je ne change pas ». Dans l’Apocalypse, l’humanité est divisée en deux camps seulement : 1) l’Église et 2) les habitants de la terre. Donc Il va commencer par punir les habitants de la terre de la même façon qu’Il a puni les populations des temps anciens qui n’avaient pas voulu écouter les prophètes de Dieu.

Le quatrième signe sera des épidémies par les virus. Des épidémies commencent à inquiéter les officiels de la santé dans le monde entier. Le sida, le virus d’ébola, la « maladie de la vache folle » et plusieurs autres maladies qui, il y a à peine cent ans, n’existaient pas, commencent à causer du souci aux experts en santé du globe. Plusieurs vieilles épidémies comme la malaria et la tuberculose, pour n’en nommer que deux, reviennent, ayant développé une résistance à la pénicilline et autres drogues qui furent jadis capables de combattre ces épidémies. En effet, des maladies dégénératives comme le cancer et les crises cardiaques, continuent leur escalade, tuant encore plus de population, aidées par la pollution des eaux et de l’air, ainsi que d’autres polluants de notre ère technologique.

La Bible semble nous indiquer que les futures épidémies seront transmises par des bêtes sauvages. « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8). Quelques-unes des pires épidémies de l’histoire furent transmises par le manque d’hygiène parmi les peuples, comme l’énorme plaie bubonique, dans les régions où l’hygiène publique manquait chez plusieurs groupes de la civilisation. Notez que le verset ne parle pas spécifiquement de transmission de maladies par les bêtes sauvages, mais d’attaques directes par ces mêmes bêtes, pour se nourrir.

Là où il y a des guerres, il y a toujours une grande menace d’épidémie. Le terme grec pour « livide » est chloros, qui signifie « d’un vert pâle », couleur d’une épidémie sévère. Jésus avait prédit des famines et des pestes en différents lieux, dans Mathieu 24:7. Il ne plaît pas à Dieu d’envoyer des maladies ; au contraire, dans Deutéronome 28:1, Dieu dit à Israël : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Dieu, en parlant par la bouche de Moïse, est en train de dire que, si Son peuple Lui obéissait dès maintenant et observait tous Ses commandements avec diligence, Dieu le placerait au-dessus de toutes les nations de la terre.

C’est exactement ce que Dieu a fait pour l’ancien royaume d’Israël du temps du roi David. Lorsque David s’est tourné vers Dieu de tout son cœur, Dieu a fait prospérer Israël avec générosité et faste. Mais qu’est-ce qui arriva lorsque la colère de Dieu se souleva contre Israël, parce que le peuple désobéissait ? « L’Éternel envoya donc la mortalité en Israël, depuis le matin jusqu’au temps assigné ; et il mourut dans le peuple, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, soixante et dix mille hommes. Mais quand l’ange étendit sa main sur Jérusalem pour la ravager, l’Éternel se repentit de ce mal, et dit à l’ange qui ravageait le peuple : Assez ! retire maintenant ta main. Or l’ange de l’Éternel était auprès de l’aire d’Arauna, le Jébuséen. Et David, voyant l’ange qui frappait le peuple, parla à l’Éternel et dit : Voici, c’est moi qui ai péché, c’est moi qui ai commis l’iniquité ; mais ces brebis qu’ont-elles fait ? Que ta main soit sur moi, je te prie, et sur la maison de mon père ! » (2 Samuel 24:15-17).

Peu importe notre ethnicité, nous ne sommes pas mieux que ces anciens Israélites. Les Israélites de l’Ancien Testament, qui avaient accepté d’avoir un rapport avec Dieu, avaient promis de vivre selon Sa Parole. Ils louaient Son nom de leur bouche et se croyaient le peuple de Dieu. Mais le grand Dieu de l’univers n’était pas du tout impressionné par leur hypocrisie et par de simples paroles de louanges ; Il voulait voir leurs paroles appuyées par des actions vraiment honnêtes. « Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres ? Cette foi le peut-elle sauver ? Et si un frère ou une sœur sont nus, et qu’ils manquent de la nourriture de chaque jour, et que quelqu’un de vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour le corps, à quoi cela sert-il ? Il en est de même de la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même » (Jacques 2:14-17).

Car, comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte. Nous devrions agir comme étant pleinement fidèles et entièrement engagés dans notre reconnaissance à Dieu. Nous devrions accomplir, ou au moins faire de sérieux efforts pour accomplir ce que Dieu demande de nous dans notre famille et dans nos affaires avec ceux de l’extérieur, ainsi que dans toute autre activité de notre vie. Pourquoi ? Remarquez ce que Dieu a inspiré Moïse d’écrire, dans Deutéronome 28:22-27 : « LÉternel te frappera de langueur, de fièvre, d’inflammation, de chaleur brûlante, de l’épée, de sécheresse et de nielle, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu périsses. Les cieux qui sont sur ta tête, seront d’airain, et la terre qui est sous toi sera de fer. L’Éternel te donnera, au lieu de la pluie qu’il faut à ta terre, de la poussière et de la poudre, qui descendra sur toi des cieux, jusqu’à ce que tu sois détruit. L’Éternel fera que tu seras battu devant tes ennemis ; tu sortiras par un chemin contre eux, et par sept chemins tu t’enfuiras devant eux ; et tu seras vagabond par tous les royaumes de la terre ; et tes cadavres seront la nourriture de tous les oiseaux des cieux, et des bêtes de la terre, et il n’y aura personne qui les chasse. L’Éternel te frappera de l’ulcère d’Égypte, d’hémorroïdes, de gale et de grattelle, dont tu ne pourras guérir. » Nous ne voudrions sûrement pas faire partie de ceux-là.

Oui, les temps sont mauvais et nous devons racheter le temps en faisant tous les efforts possibles pour réaliser la volonté de Dieu et recevoir Sa protection divine alors que ceux qui refusent passeront par la grande tribulation ainsi que les sept dernières coupes de la colère de Dieu. Il va falloir que la population de la terre entière reconnaisse que ce n’est pas l’homme avec son Nouvel Ordre Mondial qui mène sur cette terre, mais Dieu, le Créateur Tout-Puissant. Dieu n’aura pas de plaisir à faire ces choses, mais Il sera obligé d’agir ainsi avec une population qu’Il tentera de sauver par la seule manière que l’homme, inspiré par Satan, a tentée, c’est-à-dire, créer la guerre et la confusion, puis rebâtir ensuite en faisant travailler les masses pour reconstruire ce qu’ils ont détruit.

Mais cette destruction ne durera que trois ans et demi, et sera remplacée par un Gouvernement de Paix sous Jésus avec Ses Élus, qui amènera une paix de 1 000 années sur cette terre, dans la joie, dans la coopération et la prospérité. C’est d’ailleurs ce que le Seigneur nous a promis dans Matthieu 24:21 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé [vivante] ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » C’est ce Gouvernement que nous attendons avec énormément d’anticipation, en surveillant les signes révélateurs que Dieu nous a donnés, et pour lesquels nous Lui rendons toujours grâces et honneur.




D.341 – Un Dieu de paix

paix

Par Joseph Sakala

Depuis quelques années, tout ce que nous entendons de nos chefs politiques, c’est l’établissement d’une paix dans tous les endroits où la guerre existe en ce moment. Plus on parle de paix, plus la confusion règne. Pourtant, tous ces chefs politiques présentement au pouvoir nous promettent une paix mondiale sous un régime mondial. Finiront-ils par établir cette paix, éventuellement ? Mais comment pourront-ils réussir, dans toute cette confusion qui augmente sans cesse au lieu de diminuer ? Néanmoins, il y a un Dieu dans le ciel qui nous rassure quant au fait que cette confusion cessera un jour : « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix, comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:33). Malgré que ces mots furent écrits pour nous exposer ce que Dieu veut dans Son Église, ces paroles expriment également un fondement coutumier à atteindre dans toute organisation.

Pour parvenir à cette paix, l’apôtre Jacques pose la question suivante : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Le système mondial actuel est perpétuellement axé sur la confusion, le conflit et le stress dont la source n’est nulle autre que le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Dès nos premiers parents, Satan a aveuglé l’esprit de tous les humains, leur faisant croire que le mensonge est la vérité et que la vérité est devenue mensonge. Il est le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit continuellement dans l’esprit de ceux qui sont en rébellion contre Dieu. Donc, le seul qui peut amener une véritable paix sur cette terre est Celui qui est l’Auteur de la paix. Et cet Auteur n’est nul autre que Jésus : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en Lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix » (Éphésiens 2:14-15).

Jésus est l’Auteur de la paix, tout comme Satan est l’auteur de la confusion et du conflit. Regardons d’autres titres attribués à notre merveilleux Auteur de la paix. Avant de devenir Jésus (Emmanuel), Dieu parmi nous, Il était aussi : « Le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle » (Hébreux 13:20). Le prophète Ésaïe nous donne une description détaillée du rôle que Dieu S’est fixé pour sauver l’humanité qu’Il avait créée. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Royaume de Dieu] est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Avez-vous encore des doutes à savoir Qui était Jésus ? Un simple homme avec qui Dieu travaillait ? Relisez ce verset jusqu’au moment où cette vérité sera profondément imprégnée dans votre esprit.

Dans Hébreux 6:19-20, nous avons cette : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech. » Alors, qui était Melchisédech ? « C’est ce Melchisédech, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit. A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3). Sûrement pas un simple humain.

Dans 2 Thessaloniciens 3:16, nous découvrons que Jésus est : « Le Seigneur de paix [qui] vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières. » Donc, qui est Jésus ? Il est l’incarnation de Dieu Lui-même venu sur terre pour vivre sans pécher dans la chair humaine afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache, comme la rançon pour tous les péchés du monde. Il est l’Auteur de la Paix, le Seigneur de Paix, le Prince de la Paix, le Roi de la Paix, le Dieu de Paix et Il est notre Paix. Lorsque Jésus reviendra un jour dans toute Sa Gloire et en Toute Puissance : « Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. » (Zacharie 9:10). En ce jour : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (Romains 16:20). Et dans Ésaïe 9:6, nous découvrons que Jésus viendra : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Son nom sera enfin établi au-dessus de tous les noms.

Dans Philippiens 2:5-9, Paul nous exhorte en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. » Ce passage nous explique clairement qu’avant de devenir un homme, Jésus-Christ était Dieu au ciel, connu dans l’Ancien Testament sous les noms d’Élohim, d’Adonaï et de Yahvé. Dans le Nouveau Testament, Il est connu sous le nom de Seigneur (kurios), nom spécifiquement utilisé comme un titre donné à Dieu où à Christ.

Son nom humain était Jésus (Sauveur), mais ce nom est utilisé seulement 22 fois dans les épîtres, toujours avec l’emphase sur Son humanité. Malgré que ce fut le nom utilisé fréquemment dans l’Évangile, il est très caractéristique de constater que tous Ses disciples et d’autres croyants s’adressaient presque toujours personnellement à Lui comme « le Seigneur » et jamais simplement comme « Jésus ». Chose curieuse, les non croyants et les démons ne s’adressent jamais à Lui comme « Seigneur ». Le nom de Christ veut dire l’Oint, et est l’équivalent dans le grec à l’hébreu traduit par Messie. Ainsi « Christ » est Son titre divin en tant que « l’Oint » de Dieu. « Jésus » est Son nom humain en tant que notre Sauveur et exemple. « Seigneur » est Son titre dans Sa relation spirituelle avec ceux qu’Il a sauvés. Les trois noms sont d’une importance magistrale, Pierre a déclaré : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Son Nom au complet, pour ainsi dire, serait « le Seigneur Jésus-Christ ». Ce nom est utilisé au complet au-delà de cent fois, Christ et le Seigneur encore plus. Dans le grand témoignage de Son exaltation à venir, Paul déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans la première lettre à son jeune évangéliste, l’apôtre commence ainsi : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance, à Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur » (1 Timothée 1:1-2). Dans sa salutation, il lui dit clairement que l’espérance du chrétien n’est pas seulement en Christ, mais c’est Christ. Dans le Nouveau Testament, l’expression « espérance » ne fait pas référence à un désir vague, mais plutôt à une confiance pleine d’assurance de l’accomplissement de quelque chose. Le centre de notre foi est la promesse formelle du retour de Christ pour compléter Son travail de rédemption.

C’est l’assurance du chrétien : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Pierre nous l’exprime ainsi : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Puisque Christ est notre espérance, elle est vivante : « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25). C’est : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:26-28).

L’apôtre Paul nous rassure ainsi : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romans 5:1-2). Ce n’est pas une espérance aveugle, mais raisonnable, fondée sur Christ, une évidence solide. Donc, soyez toujours prêts à vous défendre, avec beaucoup de douceur et de respect, quoiqu’avec fermeté, auprès de tous ceux qui vous demandent la raison de l’espérance qui est en vous.

Finalement, cette espérance est fondée sur l’avènement de Jésus, car Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Nous aurons un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection. C’est une : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20).

Rappelez-vous toujours : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:16-17). Pour vivre en paix il faut avoir une bonne crainte de Dieu. Dans Ésaïe 8:12-13, nous voyons le prophète dire aux Juifs : « Ne dites point : Conjuration, toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées ; que Lui soit votre crainte et votre frayeur. »

Le peuple de Juda était terrifié par la perspective d’une invasion imminente par les hordes cruelles des Assyriens assistées en plus par des soldats venant des dix tribus d’Israël. Il y a vraiment de quoi être inquiet quand des « chrétiens » se joignent à des païens pour s’opposer à ceux qui défendent la Parole de Dieu ! Il semble presqu’impossible de résister à une telle attaque. Comme exemple moderne : la collaboration entre les évolutionnistes endurcis et des « chrétiens » qui croient à l’évolution, dans le but de s’opposer aux chrétiens qui sont convaincus de la vérité proclamée par la Bible d’une création littérale de tout ce qui existe par Dieu.

Cependant, c’est une raison d’être soucieux, mais non d’éprouver réellement de la crainte envers les évolutionnistes et ceux qui les appuient. Tout comme au temps d’Ésaïe, nous devons craindre Dieu et non les hommes. Au retour de Jésus, nous aurons plus de facilité à Lui expliquer pourquoi nous avions plus de foi dans Sa Parole que pas assez ! L’apôtre Pierre fait référence à ces paroles dans le Nouveau Testament lorsqu’il nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Donc, lorsque des non-croyants ou ceux qui sont prêts à faire toutes sortes de compromis s’unissent contre ceux qui croient véritablement ce que la Bible dit, la bonne réaction serait de ne pas paniquer, ni de s’arrêter à leurs attaques, ni de se choquer. Mais plutôt de se soumettre entièrement à Dieu et à Sa Parole, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Mais en plus de cette espérance, vous avez la promesse de Dieu qui vous a promis de combattre pour vous en toute circonstance.

David se tenait devant Goliath, prêt à combattre pour Israël. « Le Philistin dit à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains » (1 Samuel 17:44-47).

Cela veut simplement dire que la bataille appartient au Seigneur. Ce furent des paroles de foi de la part de David comme il faisait face à Goliath. Sans armure, ni épée ou bouclier, seulement avec une fronde et quelques pierres, David était prêt à affronter ce héros des Philistins. Et, comme le Philistin s’étant levé venait et s’avançait à la rencontre de David, celui-ci se hâta et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors, David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre. Ainsi David, avec une fronde et une pierre, fut plus fort que le Philistin et il frappa le Philistin et le fit mourir. Or David n’avait point d’épée en sa main ; et David courut, se jeta sur le Philistin, prit son épée, la tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Et les Philistins, voyant que leur homme vaillant était mort, s’enfuirent (1 Samuel 17:48-51).

La bataille doit toujours appartenir à Dieu. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Les batailles spirituelles ne sont pas gagnées avec des balles de fusils, ni par des élections, ni par aucune manière humaine. « Les uns se vantent de leurs chars, et les autres de leurs chevaux ; mais nous, du nom de l’Éternel, notre Dieu » (Psaumes 20:8). David nous dit : « Le roi n’est pas sauvé par sa grande puissance, et l’homme vaillant n’est pas délivré par sa grande force. Le cheval manque à sauver, et il ne délivre point par la grandeur de sa force. Voici, l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté, pour délivrer leur âme de la mort, et pour les faire vivre durant la famine » (Psaumes 33:16-19).

Nous avons même le mandat d’attaquer l’ennemi dans ses forteresses. Christ nous a enseigné : « …que sur cette pierre Je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Il est facile de travailler pour Dieu, car la bataille Lui appartient et qu’Il est toujours le Vainqueur. Quand tout va bien, il ne faut pas se vanter, car la bataille est Sienne. Quand la bataille est difficile, il ne faut pas désespérer non plus, car la bataille Lui appartient. Il est notre force : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Il faut toujours s’attendre à l’Éternel en toute circonstance. Dans Psaumes 37:33-35, nous lisons : « L’Éternel ne le laissera pas en son pouvoir, et ne le condamnera pas quand il sera jugé. Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux. » En dépit des succès occasionnels des méchants, nous devons attendre la voie du Seigneur. Cette expression porte en elle une anticipation des résultats utiles et non seulement l’attente dans le découragement et l’ennui en attendant que quelque chose arrive. L’essence du terme est d’être alerte, de surveiller les évènements et les activités du Seigneur, tout en réagissant dans Sa direction. En effet, c’est dans ce sens que le mot « attendre » est employé.

La grande promesse des ailes de l’aigle nous indique que notre victoire ne vient que du Seigneur. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:31). La promesse qui devient le confort de plusieurs est fondé sur le fait que l’Éternel, le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre, est Celui qui fait la promesse. « Observe l’homme intègre, et considère l’homme droit ; car il y a un avenir pour l’homme de paix. Mais les rebelles sont entièrement détruits ; l’avenir des méchants est retranché. La délivrance des justes vient de l’Éternel ; il est leur force au temps de la détresse. L’Éternel les aide et les délivre ; il les délivre des méchants et les sauve, parce qu’ils se sont confiés en Lui, » nous dit Psaume 37:37-40.




D.339 – Crucifié avec Christ

croix

Par Joseph Sakala

Dans Galates 2:20, Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Dans ses formes variées, le verbe être jouit d’un vaste usage au travers de l’Écriture. Les versets où il est utilisé par rapport à nous contiennent plusieurs des plus grandes et des plus précieuses vérités. Considérez ces quelques exemples :

Au passé – Dans Romains 5:8, nous lisons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Et, dans Romains 5:10 : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » Avez-vous noté que Paul nous déclare ici que c’est par la vie de Christ, Sa résurrection, que nous sommes sauvés ? La mort de Christ nous a réconciliés avec le Père. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Au présent – Romains 4:7 nous dit : « Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! » Et, dans 1 Corinthiens 3:16 : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Dans 1 Pierre 1:5, nous apprenons que nous, les convertis : « dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. » « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi, » déclare Paul dans 1 Corinthiens 15:10. Et Colossiens 2:9-10 nous dit : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. »

Au futur – Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Paul nous explique comment cela va se faire dans 1 Thessaloniciens 4:17 : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Mais l’apogée de notre gloire viendra tel que décrit dans Apocalypse 22:3-5 où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »

Mais avant tout cela, il a fallu qu’il y ait de la souffrance. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Pierre a écrit son épître durant une persécution des chrétiens qui a causé beaucoup de souffrances. Pierre nous rappelle que Christ a souffert pour nous et que cela devrait être un privilège de souffrir pour Lui. « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie » (1 Pierre 4:12-13). La souffrance de Jésus fut prédite : « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:11).

Nous apercevons cependant Jésus : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24). « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Jésus a souffert injustement en esprit, mais également dans la chair.

Comme le dit si bien Pierre : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:1-3). « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:19-20).

Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. Christ ayant souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée que celui qui a souffert en la chair a cessé de pécher. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Car s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard.

Si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu Lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. Que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et permanents. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie.

Dans Galates 5:24-25, Paul affirme : « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. » La mort par crucifixion était sûrement la plus cruelle et douloureuse forme d’exécution inventée par l’homme. Malgré cela : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). L’apôtre Pierre nous parle également de cette atrocité, disant : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Mais, tout comme Jésus S’est sacrifié pour nous, nous avons maintenant le privilège de Lui offrir nos corps comme un sacrifice vivant. C’est ce que Paul nous confirme, dans Romains 12:1-2, lorsqu’il dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ce sacrifice spirituel est comparé par Paul à la crucifixion : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:6).

La crucifixion ne provoque pas une mort instantanée, mais plutôt une mort lente et douloureuse. Ainsi, la mort au péché par le véritable converti n’est pas instantanée non plus, néanmoins, elle s’avère un processus vraiment efficace dans la vie chrétienne. Dans son épître aux Galates, Paul mentionne à trois reprises que le chrétien doit suivre le Christ dans Sa crucifixion. Dans la crucifixion du soi, de la chair et envers le monde. D’abord la crucifixion du soi, Paul nous l’explique parfaitement dans Galates 2:20 lorsqu’il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Ensuite, nous devons crucifier la chair. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises, » nous dit Paul, dans Galates 5:24. Finalement, nous devons être crucifiés à tout ce qui a trait au monde. Dans Galates 6:14, Paul nous l’explique ainsi : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

Pour en arriver là : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés. Afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21). Être converti signifie plusieurs choses. Le mot grec veut simplement dire « faire volte-face » ou « changer de direction ». La conversion chrétienne veut toutefois dire de faire volte-face devant le système du monde et se tourner vers Christ. Se repentir signifie également de penser différemment, ce qui, dans le contexte chrétien, implique un changement de la pensée.

Il faut que notre pensée soit spirituelle, centrée sur Christ et les Écritures. La véritable repentance et la conversion à Christ ne sont pas simplement un geste émotionnel témoigné dans un stade sportif lors d’une assemblée religieuse. Quoi qu’à l’occasion, cela pourrait très bien arriver ainsi. Sans la vraie repentance, il n’y a pas de salut. Jésus a Lui-même déclaré : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. » Dieu recherche l’humilité dans la conversion, comme pour un enfant qui est enseignable.

C’est triste à dire, mais il existe une multitude d’hommes et de femmes qui se croient chrétiens convertis, mais ne le sont pas. Cela devient évident par l’absence de transformation de leur comportement et de leurs croyances, en comparaison avec les pratiques du monde. Dans 2 Corinthiens 5:17-18, nous lisons : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Si une personne ne manifeste aucun changement dans son comportement après sa conversion, comment peut-elle prétendre être convertie ? Devenir une nouvelle créature se manifeste dans son nouveau caractère, son désir d’être enseigné dans la Parole de Dieu afin d’être réconciliée à Lui et se voir confier le ministère de réconciliation au service de Jésus. Dieu est en train de Se former des Élus.

Jésus a Lui-même annoncé que, lorsqu’Il reviendrait : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Mais pourquoi ? Jésus est insulté lorsque quelqu’un Le fait passer pour menteur. Le pasteur qui prêche depuis 50, 55, ou 60 ans peut-il se permettre de faire mentir la Parole de Dieu ? Ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas les versets bibliques, mais plutôt parce qu’il craindrait de perdre toutes ses brebis s’il se mettait à prêcher la vérité. Donc, plus il a de brebis, plus coupable il devient en leur prêchant pareilles mensonges.

Laissez-moi vous citer deux versets que ces pasteurs connaissent sûrement et qu’ils se gardent pourtant bien de prêcher dans leurs sermons chaque semaine. Dans Jean 3:13, Jésus à déclaré : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » « Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Donc, Jésus qui a reçu le Saint-Esprit sans mesure Se fait traiter de menteur par des hommes qui prêchent qu’il est possible d’aller au ciel, simplement parce qu’ils vendent des millions de livres pour s’enrichir chaque semaine. Ces pasteurs sont-ils enseignables, humbles comme des petits enfants ? Regardons maintenant un autre passage dans la Bible défendant carrément à quiconque d’aller au ciel.

Dans 1 Timothée 6:15-16, Paul explique à Timothée, au sujet de Jésus : « Que doit manifester en Son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Est-ce que cela nous donne l’impression que des humains peuvent aller au ciel ? Combien de personnes croient qu’ils iront au ciel lors de la tribulation à cause de ces faux ministres ? Ils sont voilés tout comme le pasteur qui les enseigne. Il est plus que temps que tout ceux qui professent Christ revoient leur croyance et leur comportement personnel en conformité, soit avec le monde, soit avec la Parole de Dieu. Selon l’exhortation de Paul : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés » (2 Corinthiens 13:5). À Dieu soit la gloire !

Un des grands mots de louange dans la Bible est « gloire » et il devrait être évident que la gloire appartient à Dieu et non à l’homme. Psaume 115:1-3 nous le témoigne, car l’auteur déclare : « Non point à nous, Éternel, non point à nous, mais à Ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta vérité. Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît. » En effet, car : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains, » proclame Psaume 19:2. Mais plus que cela : « L’Éternel est élevé par-dessus toutes les nations ; sa gloire est au-dessus des cieux, » nous déclare Psaume 113:4.

Pour ce qui est de Sa gloire : « Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument. Je chanterai à l’Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai, » déclare David, dans Psaume 104:31-33. Et, aux anges du ciel, David atteste : « Rendez à l’Éternel l’honneur dû à son nom ; prosternez-vous devant l’Éternel dans une sainte magnificence ! » (Psaume 29:2). Il est donc inapproprié pour les serviteurs de Dieu sur la terre de se glorifier eux-mêmes. Dans Jérémie 9:23-24, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel. »

Cette exhortation est aussi proclamée par Paul dans le Nouveau Testament lorsqu’il affirme, dans 1 Corinthiens 1:27-31, que : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Tel que décrit dans le texte plus haut, Dieu manifeste Sa gloire envers nous présentement, dans Sa miséricorde et dans Sa vérité, en nous procurant le salut en Jésus-Christ qui nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Donc : « La bonté et la vérité se sont rencontrées ; [et] la justice et la paix se sont entrebaisées, » nous certifie Psaume 85:11.

Pour ce qui touche chaque chrétien converti à Christ, répétons ces paroles de David : « Je te célébrerai de tout mon cœur ; je te psalmodierai en la présence de Dieu. Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:1-3). Tu es la source de tout salut !

Dans Ésaïe 12:2-5, le prophète déclare : « Voici, Dieu est mon salut ; j’aurai confiance, et je ne craindrai point. Car l’Éternel, l’Éternel est ma force et ma louange, et il a été mon Sauveur ! Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » Ce beau passage se situe au milieu d’une louange à Dieu pour la délivrance de Son peuple en ce jour-là. C’est une prophétie annonçant le retour de Christ pour régner sur la terre. Alors : « Crie et chante de joie, toi qui habites en Sion ! Car le Saint d’Israël est grand au milieu de toi » (v. 6).

En attendant ce jour merveilleux, nous pouvons nous approprier, dès aujourd’hui, ses bénédictions spirituelles. Un jour, une autre source s’était ouverte. Comme Jésus était mourant sur la croix : « un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:34). Lors d’une Fête des Tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Le sang et l’eau ont coulé ensemble de la blessure du côté de notre Sauveur, ce jour là, et leur puissance est devenue une fontaine de vie pour tout ceux qui boiraient. Les eaux sont encore devenues les eaux vivantes d’une fontaine qui ne deviendra jamais sèche.

« Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils » (Apocalypse 22:1-2). Et merveille des merveilles, il n’y aura pas seulement un fleuve, mais des fleuves d’eau vive couleront de son sein ; plusieurs, pour tout ceux qui croiront en Jésus afin de recevoir le salut. Car tout ceux qui voudront se convertir par les instructions des Élus, sous Christ, durant la deuxième résurrection, recevront gratuitement le salut au jugement du Grand Trône Blanc. Et tous seront formés en Christ et inclus dans le Livre de Vie pour l’éternité.

Dans 2 Corinthiens 5:19-21, Paul nous confirme : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » De nos jours, plusieurs gens se plaisent à se proclamer autodidactes, mais aucun chrétien ne peut faire cette affirmation. Tout ce que nous sommes ayant valeur éternelle fut produit en nous par Dieu au travers de Christ. La déclaration de Paul est très claire là-dessus. Nous sommes devenus justice de Dieu, mais seulement parce que Dieu a fait que Jésus devienne péché pour nous.

Quand Dieu nous a justifiés, ce fut : « à la louange de la gloire de Sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Le contexte dans ces passages bibliques démontre l’évidence même que notre justice a été rendue possible par la grâce de Dieu et que nous n’avons rien accompli pour mériter un tel privilège. Alors : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14).

Que, dans notre pauvreté, nous soyons cohéritiers avec Christ est tout simplement une grâce imméritée : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:7-8).

En promesse maintenant, mais dans la pleine réalité plus tard : « à celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6). « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ, » nous dit Éphésiens 2:6-7. Sans Lui nous ne sommes rien, mais avec Lui nous avons toutes choses, car : « c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31).

Véritablement, dans le salut tout comme dans la création : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:3-5). Il est fidèle et juste. Trop souvent, lorsque nous citons un verset favori de la Bible, sa familiarité semble nous voiler sa compréhension totale. Tel est le cas lorsque nous citons le beau verset de 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Dès le début, il faut se rappeler la conséquence réelle du péché. La Bible nous dit, dans Romains 6:23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Donc, le péché ne peut pas demeurer impuni. Un juge fidèle et juste est obligé de punir une telle conduite, car la pardonner tout simplement n’est ni fidèle ni juste. Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang et sans effusion de sang il n’y a point de pardon, nous dit Hébreux 9:22. Mais la Bible nous dit également que, si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Alors, si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père : Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Jésus a payé pleinement la pénalité pour nos péchés. Il est mort afin que nous soyons épargnés. Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. Oui, le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur. Et Dieu a promis que : « celui qui les confesse [ses péchés] et qui les abandonne, obtiendra miséricorde » (Proverbe 28:13). Dans toute Sa miséricorde, Dieu l’a déclaré ainsi parce qu’Il est juste et fidèle. Dieu ne peut pas permettre que nos péchés nous soient imputés deux fois. Parce qu’Il est juste et fidèle, Dieu a promis au pécheur qui confesse son péché de, non seulement lui pardonner, mais de le laver de toute iniquité afin de restaurer l’harmonie qui fut brisée par notre rébellion. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ ; soyez réconciliés avec Dieu !

Certains prédicateurs se vantent de nos jours de connaître tous les versets de la Bible et, par conséquent, ils n’ont plus rien à apprendre. À ces gens-là, Paul répond : « si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui » (1 Corinthiens 8:2-3). Beaucoup de choses nous demeurent encore voilées dans la Bible. Malgré sa modestie tout à fait réaliste, Paul savait certaines vérités clés qu’il pouvait affirmer avec certitude, et que nous aussi pouvons affirmer sur les mêmes bases que lui. Une chose essentielle que nous devions tous connaître, c’est ce que Paul déclare : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir » (Romains 7:18). Une personne a besoin de savoir qu’elle est perdue avant de vraiment venir à Christ pour le salut.

Cependant, une fois que le pécheur reçoit Christ comme Sauveur, il peut alors déclarer avec certitude, comme Paul l’a fait au sujet de son propre salut : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Une fois commencée, la vie chrétienne n’est pas nécessairement facile. Paul se posait toujours des questions : « Sont-ils Hébreux ? je le suis aussi. Sont-ils Israélites ? je le suis aussi. Sont-ils la postérité d’Abraham ? je le suis aussi. Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité » (2 Corinthiens 11:22-27).

Pourtant, il pouvait dire avec confiance que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Mais à cause de son assurance dans ce qu’il vivait pour Christ, il pouvait également déclarer : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13).

Peu importe ce que la vie lui apportait, rien ne pouvait l’ébranler. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:1-4), sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui afin que le corps du péché soit détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. Et c’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ceci.