D.338 – Croître dans la connaissance du Seigneur

heureux

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 1:10-14, Paul exhorte l’Église à se comporter : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Il y a plusieurs encouragements dans la Bible voulant qu’un enfant de Dieu vive de façon à refléter le caractère saint de Son Sauveur.

L’expression de « se conduire d’une manière digne » n’apparaît que trois fois dans le Nouveau Testament, dont une fois dans le texte plus haut et une autre fois dans Éphésiens 4:1-3 où Paul dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » La troisième fois se trouve dans 1 Thessaloniciens 2:12 où Paul déclare : « Vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Paul voulait que les Colossiens se comportent de façon à vivre leur vie d’un manière plaisante pour le Christ.

L’Église en Galatie était aux prises avec des membres qui essayaient encore de suivre l’ancienne loi des Juifs. Alors, Paul leur déclare : « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-12). Paul insistait auprès des frères thessaloniciens : « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs. Car nous n’avons jamais employé de paroles flatteuses, comme vous le savez, ni agi par aucun motif intéressé ; Dieu en est témoin. Et nous n’avons point recherché la gloire qui vient des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres ; quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, peser avec autorité » (1 Thessaloniciens 2:4-6).

Puisque nous devons marcher dignement, nous devons également produire des fruits dignes du salut : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Cela ne devrait pas être surprenant pour nous, puisque Jésus Lui-même nous a dit que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement, » nous a déclaré Jésus avant de mourir, dans Jean 16:7-8.

Quand on pense que nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés et que nous sommes venus à Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Donc, à nous de nous revêtir du nouvel homme créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. Cette nouvelle personne est alors fortifiée afin de marcher dans la dignité. À nous de faire comme David et de nous ennuyer de la Parole de Dieu au point de la rechercher partout où elle se trouve.

Dans Psaume 119:81-84, David déclare : « Mon âme se consume après ton salut ; je m’attends à ta parole. Mes yeux se consument après ta promesse ; je dis : Quand me consoleras-tu ? Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. Combien dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? » Ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force, et qui cherchent premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, comprennent ce qu’est la crainte de l’Éternel et trouvent la connaissance de Dieu.

Mais, malgré cette connaissance, les saints de Dieu sont souvent désorientés par le succès apparent des méchants. Et David ne faisait pas exception. Alors, il se posait des questions : « Mes yeux se consument après ta promesse ; je dis : Quand me consoleras-tu ? Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. Combien dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? Les orgueilleux m’ont creusé des fosses ; ce qui n’est pas selon ta loi. Tous tes commandements ne sont que fidélité ; on me persécute sans cause ; aide-moi ! Encore un peu, et ils me détruisaient sur la terre ; mais je n’abandonne pas tes commandements » (Psaume 119:82-87).

Parmi toutes ces plaintes, on voit cependant quand même cette continuelle croyance dans les promesses de Dieu. Malgré qu’il crût que ses jours n’étaient pas garantis, il s’attendait à ce que Dieu juge les méchants, car il savait que Ses commandements ne sont que fidélité. Sa dernière demande pourrait aussi bien être la nôtre également : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme » (Psaumes 119:88-90). Donc, il faut se rappeler que : « Toi qui, m’ayant fait voir plusieurs détresses et plusieurs maux, reviens me rendre la vie, et qui me fais remonter hors des abîmes de la terre. Tu accroîtras ma grandeur, et tu me consoleras encore » (Psaume 71:20-21). Sur ce fondement, nous avons l’assurance de Sa fidélité, et nous garderons la loi de Sa bouche.

Dans Hébreux 6:16-20, nous lisons : « Or, les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et leur serment pour confirmer une chose, termine tous leurs différends ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. »

Le mot « espérance », lorsqu’il est utilisé dans le Nouveau Testament, n’indique pas une simple attitude d’espoir, mais plutôt une attente joyeuse de quelque chose qui nous a été promis et qui arrivera sûrement. Notons spécialement les fois où le mot est utilisé avec un adjectif descriptif. Dans 2 Thessaloniciens 2:15-17, Paul nous dit : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Nous découvrons que la bonne espérance nous est donnée avec une consolation qui va durer éternellement. Le Père et le Fils nous l’accordent par la grâce qui nous amène le salut. Ensuite, nous sommes instruits qu’ : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Cette espérance ne peut venir que par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ.

Finalement, nous avons une espérance qui est activement vivante. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Nous allons revivre tout comme Jésus est ressuscité des morts, car Sa résurrection est notre assurance et notre espérance. Donc, notre espérance sous la grâce est garantie par Christ, car : « la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place » (Hébreux 7:18-19).

Ce n’était pas possible sous la loi de Moïse. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:11-13). Et l’œuvre de Christ est glorieuse par comparaison, elle est vraiment une ancre pour notre âme, car elle contient la Parole de la vérité.

Dans Psaume 119:160, nous lisons : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Très peu de livres survivent à leur première impression et ceux concernant la science sont démodés après quelques années. Mais un livre est éternel ! La Bible se maintient ! Même ses plus anciens chapitres sont encore précis et à date. Malgré les attaques des païens anciens et des évolutionnistes modernes, ce livre va continuer de durer. Jésus a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Même après que tout sera mort et toutes les tirades des sceptiques seront oubliées, la Parole va rester. « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8).

Notez la répétition du témoignage à cet effet dans Psaume 119. Nous lisons par exemple, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Et, au verset 111 : « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. » Dans Psaume 119:144, il est écrit : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Et finalement, dans Psaume 119:152 : « Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Donc la Parole de Dieu est fondée depuis toujours, héritée par les convertis à tout jamais, établie pour ceux qui seraient intéressés et durable à toujours. Dieu est éternel et Sa parole subsiste depuis le commencement.

Dans les derniers temps, les hommes pensent avec une certaine arrogance retrancher des Paroles de la Bible, mais Dieu nous met en garde : « Si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19). L’apôtre Pierre nous déclare : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). Cette puissance du consolateur est devenue évidente dès que Jésus est monté au ciel.

Dans Jean 16:7-11, il est écrit : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. » Le privilège d’annoncer l’Évangile aux non convertis devient un délice par la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Apporter les paroles de Dieu à un cœur préparé par le Saint-Esprit convaincra le monde de péché, de justice et de jugement.

Il les convaincra de péché, parce qu’ils ne croient point en Lui. « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:2). Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3:19). Le consolateur doit les convaincre d’une rébellion constante contre le ministère du Saint-Esprit alors qu’il les convaincra du besoin de salut par Christ. Car rejeter ce message, c’est blasphémer, ce qui devient impardonnable à la longue. « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31).

Le Saint-Esprit devra les convaincre : « De justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus » (Jean 16:10). Maintenant que Jésus est monté au ciel : « Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu » (Romains 3:10-11). Personne de visible, même pas vous et moi. Le Saint-Esprit doit convaincre les hommes que la droiture existe vraiment. Sans quoi, il serait impossible pour nous de comprendre pourquoi nous avons besoin d’être sauvés : « Du jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:11). Et ce n’est pas Satan qui va nous convaincre que le Fils de Dieu est mort sur le Calvaire pour nos péchés.

Il faut toujours rechercher une réponse à nos prières. Dans Psaume 138:1-3, David déclare : « Je te célébrerai de tout mon cœur ; je te psalmodierai en la présence de Dieu. Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » Ainsi, Dieu répond à nos prières de deux façons, soit d’une manière pratique selon les circonstances, ou directement et spirituellement : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:16-17).

Trop souvent, nous sommes tellement fixés sur le côté physique pour lequel nous prions intensément que, lorsque la réponse arrive, nous négligeons de reconnaître la bénédiction dans sa plénitude, même si nous voyons convenablement la réponse du côté pratique. Nous savons que Dieu S’est toujours engagé à pourvoir à nos besoins physiques, pourtant, nous doutons parfois de Sa puissance à pouvoir le faire. Alors, dans Luc 12:29-31, Jésus nous dit : « ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Paul nous confirme cette vérité dans Philippiens 4:18-19, en déclarant : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Néanmoins, toutes ces choses sont d’une importance minime face à l’immensité de l’éternité. Nos bonnes pensées et notre aptitude à donner de bonnes choses à nos enfants nous préparent au but ultime que Dieu a préparé pour nous ; alors, combien plus notre Père céleste donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent ?

Armés de cette merveilleuse connaissance : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Alors que Dieu répond à tous nos besoins physiques, Son cœur et Son but sont de nous faire : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Voilà pourquoi Paul laisse éclater sa joie en disant : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a Élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). La Parole de Dieu a pour but de nous permettre de participer à tous Ses projets : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Le désir du Père, en répondant à vos prières, c’est que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:10-13).

Mais gardez toujours en mémoire que Sa louange spirituelle ne doit pas demeurer intérieure et particulière. Elle doit s’extérioriser par notre comportement envers les autres et par nos œuvres dans la foi. Voilà pourquoi l’apôtre Jacques nous déclare : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3:13). L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Regardons ensemble comment Paul s’adresse aux Colossiens dans son épître : « Aux frères en Christ, les Saints et les fidèles à Colosses. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ » (Colossiens 1:2). Son épître est notamment édifiante pour ceux qui voudraient développer une relation très serrée avec notre Seigneur Jésus. Le premier chapitre nous fournit la raison principale pour laquelle nous sommes sauvés et les changements éternels qui se produisent lors de notre salut. « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles » (Colossiens 1:21-22).

Le chapitre deux nous fournit des avertissements au sujet de la bataille spirituelle qui prend place en vous : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:6-9).

Le chapitre trois nous fait voir notre responsabilité afin de prendre avantage de ce que Christ nous a fourni pour vivre en chrétien. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). Le chapitre quatre nous distribue des instructions pratiques à savoir comment vivre quotidiennement dans nos relations avec les autres. « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:5-6).

Paul continue dans sa lettre aux Thessaloniciens afin de les préparer pour le second avènement de Jésus. Dans Thessaloniciens 5:23-24, Paul déclare : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. » Nous notons que, dans cette première épître de Paul, il y a plus de références directes au second avènement de Jésus que dans tous ses autres écrits. Chacun de ces chapitres se termine par une référence directe à quelque aspect en relation avec Son grand salut tel qu’appliqué dans nos vies personnelles.

Dans le premier chapitre, Paul parle de Son avènement en relation avec le service. « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:9-10). Ensuite, au chapitre deux, Paul parle de gloire. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). Ensuite, Paul parle de stabilité, dans 1 Thessaloniciens 3:12-13, lorsqu’il leur dit : « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints. »

Le quatrième chapitre se termine par le plus puissant passage sur le retour de Jésus, alors qu’il leur déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (vs 13-17).

Ce passage est également utilisé par ceux qui prêchent un rapt secret, silencieux et subit des chrétiens par Jésus en cachette au ciel pendant sept ans. Regardons cet enlèvement. D’abord, Jésus descend au son d’une trompette de Dieu qui, selon moi, ne sera pas du tout silencieuse. Au contraire, elle sera très bruyante afin que tout le monde l’entende. Ensuite, les morts en Christ ressusciteront premièrement et nous serons changés immédiatement afin d’être enlevés avec eux sur des nuées. Pour monter au ciel ? Pas du tout ! Pour monter dans les airs, à la rencontre de Christ qui descend. Notez maintenant quand cela arrive. « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53).

Donc, Christ descend vers les nuages et nous montons vers Lui. Et pour ce qui est de ceux qui pensent aller Le rejoindre au ciel, je vous cite la Parole de Jésus Lui-même qui a déclaré, dans Jean 3:13 : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Où est leur enlèvement au ciel ? Ils font de Jésus un menteur, car l’Écriture ne peut pas être abolie. Tout cela est déclaré par Paul pour appuyer le fondement de notre fermeté chrétienne. Voilà la raison pour laquelle il nous dit, dans 1 Thessaloniciens 4:18 : « C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. » Finalement, au dernier chapitre, Paul termine en parlant de notre sanctification éternelle : comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi. Le deuxième avènement de Jésus est de toute première importance. Car c’est la motivation nous permettant de vivre une vie chrétienne dans le service, dans la stabilité, visant à gagner des âmes pour Christ, et notre sanctification, résultant en un salut éternel.

Dans Colossiens 1:12-14, Paul nous exhorte à nous conduire d’une manière digne du Seigneur : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » Le message central de l’Évangile demeure dans le sacrifice de Christ et dans Sa résurrection. Il y a cependant plus que cela en ce qui concerne notre salut. Ceci nous est expliqué dans Actes 26:18, où Paul nous dit que le salut a été accordé : « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. »

Nous avons également été délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Et, comme disait si bien Paul : « Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste » (2 Timothée 4:18). Alors, nous attendons des cieux Son Fils, qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. Nous avons été transportés dans le Royaume éternel de Christ qui nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. « Examinez ce qui est agréable au Seigneur, » nous dit Éphésiens 5:8-10. En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce. « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:24-25).

Ce pardon et cette justification nous ont scellés pour le jour de la rédemption. « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Déjà nous avons un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire. Nous avons l’assurance de faire partie d’une meilleure résurrection (Hébreux 11:35). Dans cette vie, nous combattons contre les humains qui nous rejettent. Le commentaire de David semble ici approprié lorsqu’il dit : « J’ai été comme un monstre aux yeux de plusieurs ; mais toi, tu es ma forte retraite. Que ma bouche soit pleine de ta louange et de ta gloire chaque jour ! » (Psaume 71:7-8).




D.333 – L’infinie grandeur de Sa puissance

puissance-de-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 1:19-23, nous lisons : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » Il y a plusieurs Écritures qui nous déclarent l’énorme magnitude de notre grand Sauveur.

En premier lieu, Son pouvoir nous est accessible par Sa toute puissance. Sa magnitude se mesure par la puissance requise pour ramener Jésus de la mort à la vie. Considérez également la mesure de Sa grâce : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:7-9). Sa grâce nous était disponible lorsque nous étions morts dans nos péchés. Et dans les âges à venir, nous allons expérimenter la richesse de Sa grâce : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Ensuite, il y a la merveilleuse : « paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, [qui] gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Dans ce verset, le mot « surpasse » veut dire que la paix de Dieu dépasse toute compréhension antérieure. Finalement, considérez Sa Gloire : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18). La gloire éternelle est d’une abondance excédentaire.

Ainsi, les bénédictions infinies rattachées à notre Salut en Christ sont définies de façon à produire une puissance qui surpasse la grandeur et la grâce, qui surpasse les richesses, une paix qui surpasse toute compréhension et une gloire éternelle qui surpasse toute abondance. Tout cela est offert gratuitement à ceux qui croient en Christ et qui ont accepté volontiers Son appel céleste. Dans 1 Corinthiens 15:47-49, Paul nous explique que : « Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » Cela veut dire que les chrétiens ne sont que de passage à l’état physique dans ce monde, alors qu’ils se dirigent vers un état spirituel d’immortalité. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Avant de remonter au ciel vers Son Père, Jésus a rassuré Ses disciples en disant : « Il y a plusieurs demeures [places ou positions] dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »(Jean 14:2-3). Jésus reviendra selon Sa promesse pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre, afin qu’où Il soit, Ses Élus y soient aussi. C’est dans ce Royaume que notre place est réservée : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5).

Dans l’attente d’un avenir si glorieux, notre but premier est de ne plus vivre selon le terrestre, mais d’abandonner ce comportement pour recevoir notre récompense céleste. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Jésus nous représente, dès à présent, dans les lieux célestes. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). Rappelons-nous que : « Lorsque nous étions morts dans nos fautes, [Dieu) nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:5-6).

Nous ne paraissons pas tellement célestes dans ces pauvres corps faits de la poussière de la terre, mais : « Comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:49). Paul dit bien que ce sera Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). De quelle manière ? « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts [en Christ] ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53).

En effet, les chrétiens forment un peuple céleste pour Dieu, malgré que nous soyons encore dans nos corps physiques. Alors : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6).

Dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, l’apôtre Paul déclare : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » Dans ce passage, notez bien l’ordre établi par Dieu dans Son merveilleux Plan de Salut. Paul leur dit que Dieu les avaient choisis même avant leur naissance, c’est-à-dire, dès le commencement de la création des humains.

Aux Éphésiens, Paul a dit ceci : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:3-5). Ces deux beaux passages bibliques nous prouvent sans aucun doute que, dès la création, tous les humains avaient été prédestinés par Dieu à devenir Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté. Donc, au début, tous les humains furent choisis afin de faire partie un jour de la Famille divine pour l’éternité.

Plusieurs religions ont adopté comme interprétation de la prédestination que les humains n’avaient aucune participation dans l’éventuelle destinée à faire partie de la Famille de Dieu. Si Dieu vous a choisi avant votre naissance, alors quoi que vous fassiez durant toute votre vie, vous serez sauvé automatiquement. Par contre, si vous n’êtes pas choisi, le salut vous sera automatiquement refusé parce que vous n’êtes pas prédestiné. C’est ce qu’on appelle la doctrine calviniste, car c’est le réformateur français Jean Calvin qui la promut. Donc, Dieu ferait acception de certaines personnes en les discriminant et ferait préférence à d’autres. Vous voyez la folie d’une telle doctrine humaine à cause du manque de compréhension. Revenons maintenant à la déclaration de Paul aux futurs élus en Thessalonique.

Le fait qu’ils étaient convertis, c’est que Dieu les avaient déjà prédestinés (choisis) dès la création. Mais l’histoire ne se termine pas là. Dieu les a ensuite appelés et ils ont entendu l’Évangile ; ils ont cru dans la vérité et furent sanctifiés (mis à part) par le Saint-Esprit. Et si, pendant le reste de leur vie, ils persévéraient dans la foi, ils étaient destinés à être glorifiés en Christ lors de Son retour. S’ils avaient refusé cet appel de Dieu, ils auraient été comme la grande majorité des humains d’aujourd’hui, non convertis et vivant selon la chair, et non selon la voie que Dieu leur offrait. Ce qui nous intéresse, cependant, c’est ceux qui ont accepté l’appel de Dieu. Pour accomplir cela, le Saint-Esprit a utilisé des messagers humains. Dans Actes 16:9, nous lisons : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. »

Dans Actes 16:10-12, Paul déclare : « Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. Étant donc partis de Troas, nous tirâmes droit vers Samothrace, et le lendemain à Néapolis ; et de là à Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours. » Éventuellement, Paul est arrivé à la ville de Thessalonique où il a prêché l’Évangile à ceux qu’il avait trouvé dans une synagogue. Néanmoins, parmi les nombreux « appelés » que Paul éduquait, nous voyons, dans le livre des Actes 17:4 : « Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. » Donc, la plupart de ceux qui ont entendu Paul ont simplement résisté à l’appel de Dieu. Jésus Lui-même a dit : « car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » C’est que ceux qui ont « résisté à l’appel » ne sont pas perdus pour toujours, mais ne seront pas parmi les Élus. Ils ne se savaient pas appelés.

Notez que Jésus parle exclusivement de ceux qui seront les Élus de Son Royaume à venir. La plupart des religions condamnent déjà au feu de la géhenne ceux qui ne se sont jamais convertis à Christ. Est-ce que tous les communistes, les athées, les musulmans, les hindous, les confucianistes et tous les membres des autres religions qui ne reconnaissent pas que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12) sont perdus à jamais ? La majorité des religions non chrétiennes, ont été créées sur des dieux inventés par les hommes et rejettent Jésus comme la pierre angulaire de la véritable spiritualité. Les membres de ces multiples groupes sont-ils tous condamnés à la destruction totale par un Dieu d’amour, alors que leurs disciples n’ont jamais été enseignés par la Parole de Dieu ?

C’est ce que Satan voudrait leur faire croire après son échec total à vouloir détrôner Dieu et devenir lui-même Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus des démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Alors, la Parole de Dieu demeure toujours cachée : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

En s’adressant aux Éphésiens, Paul leur déclare ouvertement l’état spirituel dans lequel ils se trouvaient avant leur conversion. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air [Satan], de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3). Voilà où se trouve la majorité des humains de la terre à l’heure actuelle. Mais la Bible nous dit qu’ils auront tous, un jour, la chance d’être enseignés par les élus de Dieu et de se convertir. Dieu travaille présentement seulement avec les Élus et non avec toute l’humanité, comme la majorité des religions le prétendent.

Une telle vérité est difficile à comprendre simplement avec l’esprit humain, mais nous devrions remercier Dieu si nous comprenons aujourd’hui que c’est Dieu qui nous a choisis : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:5). Regardons ce que Pierre ajoute à notre appel : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelé des ténèbres à Sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Cette même vérité, mystérieuse pour les non croyants, mais glorieuse pour les Élus, se retrouve tout au long des Écritures. Dans Romains 8:28-30, Paul déclare : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il [Dieu] a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Si Dieu est pour nous, qui pourrait être contre nous ? Un tel honneur venant de notre Créateur comporte également des responsabilités.

D’abord, il y eut une persécution contre les premiers convertis, et Saul ravageait l’Église, entrant dans les maisons et, traînant de force les hommes et les femmes, il les jetait en prison. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4). Dieu a confié deux fonctions à Son peuple. Et les deux demandent des efforts planétaires afin de les accomplir. Dans les deux cas, Dieu a dû intervenir Lui-même afin de contraindre Son peuple à être obéissant. Immédiatement après le Déluge, nous voyons que : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre ; et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains. Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est à dire son sang » (Genèse 9:1-4).

C’était une extension du mandat donné à Adam et Ève lorsque : « Dieu les bénit et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture » (Genèse 1:28-29). Notez qu’au début les humains avaient reçu l’ordre de manger des fruits et des légumes, mais aucune viande. Cependant, après le Déluge, ils eurent le droit de manger la viande de tout ce qui se meut et qui a vie. Seulement, ils ne devaient pas manger la chair avec son âme, c’est-à-dire, son sang. Ici, nous voyons clairement le sang identifié comme étant l’âme du corps. D’où vient donc cette idée que l’âme peut être immortelle ? Pas de la Parole de Dieu !

Néanmoins, les descendants de Noé avaient décidé de rester à Babel pour se faire un nom. Comme conséquence de cette rébellion, ils dirent : « Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:4-9).

Il y a 2 000 années de cela, Jésus a donné cet ordre à Ses disciples : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris » (Marc 16:15). Cela fut suivi par l’avènement du Saint-Esprit : « Et la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7). Mais au début, les disciples demeurèrent à Jérusalem où il y a eu une grande persécution. « Or, en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Actes 8:1).

Finalement, leur obéissance à Jésus les a amenés dans toutes les parties du monde. L’impact fut tellement grand que les fondements de la terre furent renversés. Mais : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face » (Psaume 11:3-7). Souvent, nous entendons le bruit des tambours joués par ceux qui s’opposent à Son œuvre. Plusieurs ont tenté de miner la foi de ceux qui croyaient en Dieu.

Mais à ces gens, David a fourni plusieurs courtes promesses pour donner chaque jour de la force aux chrétiens. « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! Chantez à l’Éternel qui habite en Sion ; annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! Car il venge le sang versé, et il s’en souvient ; il n’oublie point le cri des affligés. » Dans Psaumes 34:8, nous découvrons que : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre Peu importe ce qui arrive ou arrivera, Dieu sait ce dont nous avons besoin afin que Sa Parole soit proclamée. « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaume 37:3-5).

Si nous Lui faisons confiance sans nous fier à notre sagesse, Dieu nous promet de nous diriger. « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). La majesté de Dieu peut facilement être perdue de vue dans un monde rempli de péché. Mais rappelons-nous toujours ces paroles d’Esaïe 66:1-2 : « Ainsi a dit l’Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous ? Quel lieu sera celui de mon repos ? Car toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ces choses existent par elle, dit l’Éternel. Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole. » Dieu voit tout et Ses yeux contemplent les nations. Il connaît les pensées des hommes et il n’y a pas de place qu’ils puissent se cacher de Lui.

Le Seigneur juge tout et Il aime la justice. Il viendra juger la terre entière. « Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaumes 96:13). « L’Éternel délie les captifs ; l’Éternel ouvre les yeux des aveugles ; l’Éternel redresse ceux qui sont courbés ; l’Éternel aime les justes. L’Éternel garde les étrangers ; il soutient l’orphelin et la veuve ; mais il renverse la voie des méchants. L’Éternel régnera éternellement. O Sion, ton Dieu est d’âge en âge ! Louez l’Éternel ! » (Psaumes 146:8-10). Dieu a envoyé Ses Apôtres et Ses Ministres dans le monde entier tout au long des siècles, et Il n’a jamais dit que ce serait facile, mais faisons-Lui confiance et Il pourvoira.

Pour les derniers temps, Jésus a prédit : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres » (Matthieu 24:7-10). Dans les derniers jours, certains seront livrés aux tourments, et certains devront même y laisser leur vie. C’est sûr que vous allez être haïs à cause du nom de Jésus. Mais mourir pour Christ dans les temps de la fin sera un tout petit sacrifice comparé à la mort de deux tiers de la population, dans des conditions épouvantables et sans avoir l’assurance de l’immortalité.

De nos jours, certaines religions prêchent « la paix et la prospérité » où nous entendons souvent : « une fois devenus chrétiens, tous vos problèmes seront terminés ». Je doute fort d’une telle prédication. Les Israélites qui avaient été délivrés miraculeusement de l’esclavage en Égypte n’ont pas expérimenté très longtemps leur délivrance. Ce concept n’est pas biblique. En effet, la Bible enseigne le contraire. Dans Matthieu 10:22-24, Jésus a prédit que : « vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé. Or, quand ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre ; je vous dis en vérité que vous n’aurez pas achevé d’aller par toutes les villes d’Israël, que le Fils de l’homme ne soit venu. Le disciple n’est pas plus que son maître, ni le serviteur plus que son seigneur. »

Jésus a dit à ses Disciples, dans Jean 15:18 : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point Celui qui m’a envoyé. » Donc, rappelez-vous de ceci : si les gens vous haïssent, c’est qu’ils ne connaissent pas Dieu.

Après avoir expérimenté plusieurs problèmes, l’apôtre Jean a écrit ceci, dans 1 Jean 3:13-16 : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. » Malgré ces problèmes, tout n’est pas perdu ! Jésus a promis, dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde ».

Au travers de Jésus, nous aurons la force de rencontrer chaque difficulté de cette vie avec Sa Paix, Sa joie et Sa victoire. Mais au travers de Lui, nous avons également la promesse de la vie éternelle. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:3-5).




D.331 – Apprécier la création de Dieu

amour-creation

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:8-9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin. » Tout ce qui était dans le jardin fut préparé pour le plaisir de l’homme. Dans le laps de temps entre la création et la malédiction, Adam et Ève ont sûrement profité de la végétation, car : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin » (Genèse 2:15-16). Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et Il les fit venir vers Adam pour voir comment il les nommerait et ainsi tout nom qu’Adam donna à chacun des êtres vivants fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, aux oiseaux des cieux et à tous les animaux des champs.

Et l’Éternel Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Alors : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:21-25). Ils étaient très bien ensemble.

Mais bientôt ils ont péché en obéissant à Satan plutôt qu’à Dieu. Ils ont cru Satan lorsqu’il leur dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:5-6). En mangeant le fruit, leurs yeux s’ouvrirent ; et ils connurent quoi ? Qu’ils étaient nus comme des vers et qu’ils se sont simplement fait avoir par la séduction de Satan. Et ce qui devait former l’amour entre un mari et une femme, pour représenter l’amour entre Dieu et Ses enfants, a simplement viré au vinaigre. « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis » (Cantique des Cantiques 6:3) est devenu une pensée vague.

C’était quand même la description d’une éventuelle réouverture des yeux chez le croyant, comme un cadeau de Dieu lorsque l’homme et la femme réaliseraient que, sans Dieu, ils étaient perdus. Mais par Son amour, Dieu S’est fait chair et a habité parmi nous, afin de nous offrir le salut gratuitement en détruisant l’œuvre de Satan et en payant la rançon pour Ses enfants. Et, dans le Seigneur, ils ont redécouvert la beauté de vivre et « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. » Dans Son abondant amour pour Ses enfants, notre Seigneur promet de nous bénir encore, lorsqu’il nous déclare : « Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux » (Matthieu 6:28-29).

La véritable beauté de la création attend impatiemment pour nous instruire. Notre Père aimant le veut ainsi. La Création entière sera restaurée bientôt. « Le désert et le pays aride se réjouiront ! La solitude sera dans l’allégresse, et fleurira comme le lis. Elle fleurira, et elle sera dans l’allégresse ; elle poussera des cris de joie et des chants de triomphe ! La gloire du Liban, la magnificence de Carmel et de Saron lui est donnée. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes ; affermissez les genoux tremblants ! Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage et ne craignez plus ! voici votre Dieu ! La vengeance viendra, la rétribution de Dieu. Il viendra lui-même, et vous délivrera. Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera de joie. Car des eaux jailliront au désert, et des torrents dans la solitude. Le lieu aride se changera en étang, et la terre altérée en source d’eau. Le lieu où les chacals avaient leur gîte, sera un parc de roseaux et de joncs » (Esaïe 35:1-7). C’est ainsi que le Seigneur nous invite à Le rejoindre dans le Royaume.

Les gens du monde ne comprennent pas ce qui s’en vient, mais nous, les convertis, avons reçu cette grande vérité que les travaux de Dieu se sont terminés à la création. Dans Hébreux 4:3, nous lisons : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant, Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. » Voilà une confirmation puissante dans le Nouveau Testament au sujet d’un exploit de la Genèse d’une création terminée. Peu importe le processus utilisé durant les six jours de la re-création, elle est terminée, éliminant par le fait même la théorie de l’évolution proposée par les athées. Donc : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:1-3).

Le compte-rendu de la Genèse ne peut être plus clair et spécifique, mais le fait qu’il se trouve dans la Genèse semble lui enlever de la valeur dans l’esprit de beaucoup de théologiens et d’hommes de science. Alors, ils préfèrent croire en une évolution continuelle s’étalant sur des millions de siècles. Mais Paul nous dit dans Hébreux : « Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:10). Paul n’essaie pas de défendre une création terminée comme telle, mais il assume déclarer une vérité connue de tous les convertis. En effet, le repos de Dieu de Ses œuvres de création devient un type prophétique du repos spirituel du chrétien converti lorsqu’il cesse de croire en ses propres œuvres de salut, quand il se fie entièrement au salut éternel créé sur la croix par Christ. Sur cette croix, juste avant de mourir pour nos péchés, Jésus S’écria : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30).

Et c’est ainsi que la rançon pour nos péchés fut payée. Le travail majestueux de notre rédemption fut accompli. Alors, pour ceux qui croient pouvoir se sauver tout seuls : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » (Hébreux 9:14). C’est pourquoi Jésus est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie, nous confirme Hébreux 9:15-17.

Dans Psaume 148:5-6, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. » Dans ce Psaume central des cinq derniers Psaumes qui forment l’épilogue du livre, la création physique entière se voit exhortée à rendre louange à Dieu, en voyant l’univers entier dans sa perfection initiale. Tous les peuples de la terre, tous les anges, même les animaux vont louer le Seigneur. Mais plus que cela, d’une façon comprise par la foi, la création inorganique entière, le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les vents, tout devra Lui rendre gloire.

Même les eaux du début, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:6-7). Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Tout cela va continuer jusqu’à l’avènement des nouveaux cieux et de la nouvelle terre où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5).

Dieu n’est pas capricieux et Il ne changera pas ce qu’Il a créé. « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. Ce qui est, a déjà été, et ce qui doit être a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé » (Ecclésiaste 3:14-15). La terre devra cependant être purifiée par le feu. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix, » nous dit l’apôtre, dans 2 Pierre 3:13.

Ensuite, ce sera pour l’éternité où : « Il bâtit son sanctuaire comme les lieux très hauts, comme la terre qu’il a fondée pour toujours » (Psaume 78:69). Dieu a posé les fondations de la terre. « Il a posé la terre sur ses bases ; elle est inébranlable à jamais, » nous dit Psaume 104:5. Et : « ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité, » nous déclare Daniel 12:3. Ce sera un temps d’effervescence où le péché de la paresse n’existera plus.

Dans Proverbes 26:12-16, nous lisons : « As-tu vu un homme qui croit être sage ? Il y a plus à espérer d’un fou que de lui. Le paresseux dit : Le grand lion est dans le chemin ; le lion est par les rues. Comme la porte tourne sur ses gonds, le paresseux se tourne sur son lit. Le paresseux plonge la main dans le plat, et il a de la peine à la ramener à sa bouche. Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui savent répondre avec bon sens. » Ce sont les plus colorés versets du livre des Proverbes sur la paresse. Notons-en quelques autres :

Proverbes 15:19 : « La voie du paresseux est comme une haie de ronces ; mais le sentier des hommes droits est comme un chemin battu. »

Proverbes 21:25 : « Le souhait du paresseux le tue, parce que ses mains refusent de travailler. »

Proverbes 6:6-11 : « Paresseux, va vers la fourmi, regarde ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni surveillant, ni maître, elle prépare sa nourriture en été, et amasse durant la moisson de quoi manger. Paresseux, jusques à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu dormir, un peu sommeiller, un peu croiser les mains pour se reposer ; et la pauvreté viendra comme un coureur, et la disette comme un homme armé. »

Proverbes 10:26 : « Ce que le vinaigre est aux dents, et la fumée aux yeux, tel est le paresseux à ceux qui l’envoient. »

Proverbes 20:4 : « Le paresseux ne labourera point à cause du mauvais temps ; lors de la moisson il mendiera ; mais il n’aura rien. »

Celui qui a écrit les Proverbes avait très peu de sympathie pour les paresseux avec leurs problèmes inventés. Il semble avoir continuellement élaboré des termes afin de leur faire honte. La mollesse est une caractéristique carrément inexcusable chez quelqu’un, mais elle l’est encore moins chez le chrétien. « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:10-12).

Il vaut mieux avoir une bonne affliction que de demeurer inactif devant Dieu. Dans Psaume 119:71-73, nous lisons : « Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. La loi de ta bouche m’est plus précieuse que des milliers de pièces d’or et d’argent. Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements. » Cela paraît un peu étrange comme témoignage, car l’affliction est souvent accompagnée de plaintes ou du découragement. Mais rarement par une marque de satisfaction ou de remerciement, comme dans ce texte. Néanmoins, à la longue, afin de développer du caractère, les afflictions sont bonnes pour nous, nous aidant à devenir un peu plus comme Christ.

Les afflictions nous préparent pour notre ministère à Son service dans l’âge à venir, où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). À la condition que nous soyons soumis à la volonté de Dieu. « Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole … C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole me rend la vie » (Psaume 119:67, 50).

De tels témoignages ont fait écho d’innombrables fois durant les siècles, par des hommes et des femmes de Dieu alors qu’ils et elles se sont approchés du Seigneur par Sa Parole de réconfort durant l’affliction, bien plus que durant les temps d’inactivité et de paresse. En effet, les afflictions ont même amené les non convertis au Seigneur. Car ils ne seraient jamais venus vers Lui lorsque tout allait bien. Mais poussés par le tourment et la réjection, ils étaient au bout de leur forces. « Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7:10).

Pour ce qui est des fois où le peuple de Dieu a souffert dans les temps anciens, il fut dit : « Dans toutes leurs détresses il [Dieu] a été en détresse, et l’ange de sa face les a délivrés ; Lui-même il les a rachetés dans son amour et dans sa miséricorde ; il les a soutenus, et les a portés sans cesse aux jours d’autrefois » (Esaïe 63:9). « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés, » nous dit Hébreux 12:11.

L’important dans tout cela, c’est que vous croyiez en Dieu et que vous soyez prêts à tout endurer pour Lui. Car Dieu fait continuellement des miracles même s’ils ne sont pas inscrits dans la Bible. Dans Jean 20:30-31, nous apprenons que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » L’Évangile de Jean est un livre spécifiquement écrit afin d’amener des convertis à Christ et au salut. Il est structuré autour de sept miracles sélectionnés de façon à nous montrer Sa création, ainsi que des « signes » que nous devrions surveiller. Allons les découvrir dans une petite étude.

  1. Il y a eu une noce à Cana. « Et Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:2-11).
  2. Dans Jean 4:46-54 : « Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, les serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit ce second miracle à son retour de Judée en Galilée. »
  3. Dans Jean 5:5-9, nous voyons : « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. »
  4. Dans Jean 6:5-14, nous lisons : « Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. Et ces gens, voyant le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète qui devait venir au monde. »
  5. « Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent à la mer, et étant entrés dans la barque, ils voulaient aller au-delà de la mer à Capernaüm ; il faisait déjà obscur, et Jésus n’était pas encore venu vers eux. Comme il soufflait un grand vent, la mer élevait ses vagues. Or, quand ils eurent ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus qui marchait sur la mer, et s’approchait de la barque, et ils eurent peur. Mais il leur dit : C’est moi, n’ayez point de peur. Ils le reçurent donc avec plaisir dans la barque et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient » (Jean 6:16-21).
  6. « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair» (Jean 9:1-7).
  7. Lazare était mort. « Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:35-45).

Chacun de ces miracles demandait une puissance surnaturelle. Le livre de Jean contient également plusieurs affirmations sur la divinité de Jésus. Il y a sept déclarations de « Je Suis », ainsi que plusieurs exhortations à croire en Lui. Comme, par exemple, la plus populaire, dans Jean 3:16-18, où Jean déclare : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »

Finalement, Jean nous donne une description détaillée du dernier repas de Jésus avec Ses disciples, Sa crucifixion, Sa résurrection et la déclaration de Thomas qui doutait de Sa résurrection jusqu’à ce qu’il l’ait vu et déclaré « Mon Seigneur et mon Dieu ». Pour devenir des témoins efficaces de Christ, nous devons entamer la même procédure que les apôtres. Il devient donc très significatif pour nous de croire à la Création de toute chose, car Dieu a parlé et tout fut créé. Ensuite, que ce même Dieu S’est manifesté à nous, il y a 2 000 ans, en chair afin de mourir pour nous et payer la rançon du péché. C’est ce que Jean nous dit dans Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Au verset 14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Mais rappelons-nous toujours que la Parole : « était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » (vs 2-5). Le monde attendait le Messie, mais Jésus ne fut vraiment pas bien reçu. « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (vs 9-13).

Les évidences des miracles démontrant la vérité sur Sa divinité, sont arrivées à leur apogée par la preuve évidente de Sa résurrection. Dans Jean 20:1-9, nous lisons : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts. »

Jésus Lui-même a déclaré : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie. Je ne reçois point ma gloire de la part des hommes ; mais je sais que vous n’avez point en vous-mêmes l’amour de Dieu. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » (Jean 5:39-47).

Cependant : « il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » Je ne sais pas si Nicodème a saisi ce que Jésus lui avait déclaré, mais tout au long des siècles, tout ce que Jésus enseignait a servi efficacement à recevoir Christ comme Sauveur et Seigneur.

En lisant cet exposé sur Jésus, nous réalisons que seul notre Sauveur a pu accomplir autant de miracles pour nous qui croyons, mais ce n’est pas tout. Tout en nous aimant, Dieu est mort pour nous ! Avez-vous déjà vu pareille chose où le Créateur du monde ait consenti à mourir pour Ses créatures parce qu’il y avait une rançon à payer et aucun être humain n’était capable de la payer parce que tous ont péché ? Alors, Lui seul pouvait le faire afin que nous ayons la vie éternelle, savoir ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité.




D.330 – Une obsession magnifique


etude-de-la-bible

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 9:18-19, Paul pose la question : « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. » Et pour y arriver : « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice, courent tous, mais un seul remporte le prix ? Courez de telle sorte que vous le remportiez » (1 Corinthiens 9:22-24).

Dans son épître aux Éphésiens, Paul avait noté que Christ avait donné des dons spécifiques à l’Église. Il leur explique, que : « C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:11-16).

C’est une magnifique obsession que chaque chrétien se doit de copier, selon que le Seigneur le consent. Paul n’était pas en train d’expliquer qu’un homme devrait agir en femme pour attirer les femmes vers le Seigneur, ou qu’une femme devrait agir en homme, pour attirer les hommes, ni que lui devienne humaniste pour attirer les humanistes. On ne devrait jamais diluer la doctrine de la foi ou les standards d’un chrétien afin d’en attirer vers les congrégations. Paul n’établissait pas ses propres lignes de conduite, soit pour les congrégations ou pour les chrétiens ; il donnait son témoignage personnel. Cependant, nous devrions être compréhensifs et sympathiques aux besoins de tous les gens de partout. Dans 1 Corinthiens 10:31-33, Paul dit : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Envers son évangéliste Timothée, il insiste : « Repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26).

Il faut toujours garder à l’esprit les parole de Paul dans 1 Corinthiens 3:7-9 où il déclare : « C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » Alors, tout se résume à la divulgation de la vérité. Et le plus grand divulgateur, c’est Dieu. « Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:15. Alors, il ne faut jamais compromettre la vérité afin d’attirer un converti, car : « nous faisons la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

La passion de divulguer vient de Dieu, et Jésus l’accomplissait parfaitement. Dans Marc 12:32-34, nous lisons : « Et le scribe lui répondit : C’est bien, Maître, tu as dit avec vérité, qu’il n’y a qu’un Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ; et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. Jésus voyant qu’il avait répondu en homme intelligent, lui dit : Tu n’es pas éloigné du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger. » Le contenu rédactionnel des productions télévisuelles devient, depuis 1960, de plus en plus radical et son emportement agressif vise principalement la religion. Et notez qu’il est rarement critiqué ; pourtant, son agressivité est de plus en plus intense. Existe-t-il une raison pour ces attaques passionnées ? Sûrement, car l’adversaire n’est pas content et il contrôle les médias.

Dieu a une vision passionnée au sujet de Son caractère et Son autorité unique sur l’univers. Dans Esaïe 45:5-7, Dieu déclare : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Après une telle déclaration de Dieu Lui-même, comment peut-on encore prêcher une trinité divine ? Et, au verset 18 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, Lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Toujours au singulier !

Nous ne pouvions pas connaître plus de détails sur Son grand travail comme Créateur, mais Dieu S’est fait connaître à nous en adoptant un corps humain dans la personne de Jésus (Sauveur) et en le plaçant dans le corps d’un vierge nommée Marie. Alors, dans Matthieu 1:23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Voyez-vous deux personnes distinctes ici, ou deux manifestations de la même et unique personne ? Or, combien de personnes, se disant chrétiennes, prêchent deux personnes distinctes formant un seul et unique Dieu ? À la Samaritaine, Jésus a déclaré ceci : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Donc, « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable. Car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:33-34). Malgré cela, ces hommes continuent à prêcher que Dieu est une trinité. Ces ministres croient continuellement et obstinément qu’ils ne sont pas séduits.

Mais il y a des individus à qui Dieu a enlevé le voile et a fait connaître Sa véritable nature en continuant à S’identifier au singulier. À ces individus, Il Se reconnaît en déclarant que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa Personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… » (Hébreux 1:1-3). Par Jésus, Son héritier, Dieu le Père déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Comme c’est simple !

Après avoir donné Sa vie pour nos péchés : « …c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20). Imaginez que Dieu, en Se faisant homme, a délégué à Son Fils le pouvoir de Se faire connaître, ce que Jésus a fait, mais les hommes ont rejeté cette magnifique connaissance. Ils ont préféré croire les déclarations d’hommes athées parlant d’une évolution étalée sur des milliards d’années, avec l’homme qui descend du singe que Jésus aurait également sauvé par Son sacrifice.

Pourtant, la vérité est claire dans Romains 5:12 : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » À tous les chrétiens qui croient à l’évolution, posez-vous donc ces questions : le salut par le sacrifice de Christ pourrait remonter jusqu’où dans l’échelle évolutionniste ? Le Neandertal aurait-il droit au salut ? L’Homo erectus aussi, peut-être ? Mais jusqu’où Dieu devrait-Il remonter ? Voyez comme le concept de l’évolution est en pleine contradiction avec le Plan de salut de Dieu !

Avant de transmettre la « viande » aux humains, Dieu choisit Ses individus en leur offrant le lait « logique ». « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » L’exhortation est dirigée vers les nouveaux convertis qui ont récemment mis leur confiance dans la Parole de Dieu qui leur fut prêchée sur Christ, leur déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:2-5.

À cause du miracle expérimenté de la régénération, le nouveau chrétien doit donc renoncer à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance et partager, comme un enfant, le lait spirituel et pur, afin qu’il croisse par son moyen. Le mot utilisé par Pierre pour « Parole » n’est pas le mot usuel grec logos, mais plutôt logikos, duquel nous avons le mot « logique ». Il est utilisé une seule autre fois par Paul dans le Nouveau Testament où il est traduit « raisonnable » dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Donc, Pierre parle de partager le lait spirituel qui est logique et sans malice. Cela ne peut être autre chose que la Parole incorruptible, éternelle, la Parole de Dieu qui nous a régénérés, que Jésus nous a révélée. Jésus était sûrement logique lorsqu’Il a révélé cette vérité, dans Jean 14:6 où : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » Pierre a également déclaré : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:22). Ces attributs doivent donc s’appliquer aussi à Sa Parole écrite. Les Écritures ne sont pas remplies de secrets que seuls des illuminés ou des individus spécialement entraînés peuvent interpréter.

L’Écriture est sincère, déclarant précisément ce qu’elle veut nous dire. Elle n’est pas naïve, mais entièrement logique, fournissant ainsi la nourriture pour les enfants en Christ, afin qu’ils croissent par son moyen. Malheureusement, force est de constater que, dans les églises, dites chrétiennes, la logique spirituelle fait cruellement défaut et l’interprétation des Écritures prend trop souvent l’allure d’une grande bouffonnerie, d’où des doctrines loufoques et des rites ridicules qui ne tiennent pas debout et contredisent les Écritures, à la grande honte des pasteurs qui encouragent ce phénomène.

La prochaine étape de cette délégation de la vérité, est de devenir des dispensateurs des mystères de Dieu. Dans 1 Corinthiens 4:1-3, Paul déclare : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain ; et je ne me juge pas non plus moi-même. » Les mots « serviteur » ou « ministre de Dieu » décrivent un officier qui, sous l’autorité supérieure, exerce une fonction d’après les bornes légales établies par son maître. Cette fonction décrit très bien les ministres de Jésus qui doivent également être Ses imitateurs. « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

« Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen », déclare l’apôtre, dans 1 Pierre 4:10-11. Les limitations de l’exercice de l’autorité exigée chez les Corinthiens se bornaient à dispenser les mystères de Dieu, mais, au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle.

C’est ainsi que les Églises étaient affermies dans la foi et elles croissaient en nombre de jour en jour. Mais Paul enseignait également de donner pour secourir ceux qui étaient moins fortunés. Dans Actes 20:35-37, Paul dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient. Affligés principalement de ce qu’il avait dit qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Après plusieurs années, Paul se rappelait encore ces choses : « Et ayant en Dieu cette espérance, que la résurrection des morts, tant des justes que des injustes, qu’ils attendent aussi eux-mêmes, arrivera. C’est pourquoi je travaille à avoir toujours une conscience sans reproche, devant Dieu et devant les hommes. Or, après plusieurs années, je suis venu pour faire à ma nation des aumônes et des offrandes » (Actes 24:15-17). Il prêchait toujours le Royaume et dispensait les mystères de Dieu. Et nous pareillement nous prêchons ce qui nous a été enseigné par les ministres fidèles à la Parole.

Rendons grâces au Père qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science, » nous dit Paul, dans Colossiens 2:2-3.

Nous utilisons la Parole de Dieu pour convaincre les incrédules. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres, » nous déclare Paul, dans Romains 1:20-21. En conséquence, les seules exigences pour être de bons serviteurs aujourd’hui, c’est de connaître la Bible pour réfuter les efforts de ceux qui nient les mystères de Dieu. Nous vous prions de nous encourager dans ce domaine, en distribuant la vérité que nous partageons avec vous.

Satan ne sera pas content de vos efforts et va tenter de créer la guerre entre ceux qui prêchent. La plupart d’entre nous avons vu les cercles qui se forment lorsqu’on laisse tomber une pierre dans l’eau. Cela illustre assez bien ce qui est arrivé à cause de l’assaut des ministres de Satan dans les congrégations pour embrouiller le monde, sans oublier les théories des athées et la science naturelle pour brouiller la vérité. Galates 5:8-9 nous dit que : « Cette suggestion ne vient point de Celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. »

Lorsque nous rencontrons un problème, rappelons-nous de ces paroles écrites par David dans Psaumes 11:3-7 : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais Son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face. » Jésus nous a bien averti contre le levain des faux ministres avec leurs fausses doctrines, dans Matthieu 16:11-12, lorsqu’Il dit : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. »

Cette instruction nous est donnée afin que nous concentrions nos efforts sur la cause réelle du problème et non sur les symptômes. Il est tentant de nous concentrer uniquement sur les symptômes : l’avortement, la pornographie, la promiscuité flagrante, les MTS toujours en croissance, le divorce facile, le crime en surcroît, la corruption en politique et j’en passe, qui sont tous réels et terriblement destructifs. Mais la cause véritable se trouve dans l’éducation du monde qui est anti-Dieu, anti-justice, anti-autorité et la croyance athée en la science naturelle de plus en plus répandue. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Voilà où se trouve la cause réelle et notre enseignement spirituel doit refléter cette vérité, ainsi que notre opposition au prince des ténèbres.

Notre monde « intellectuel » a besoin de l’évidence pour dénoncer le fléau causé par l’athéisme. Les leaders chrétiens n’ont pas seulement besoin d’être instruits bibliquement, mais également de combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Ce travail prend du temps, mais sa récompense est sans limites. Dans Jérémie 23:29-31, Dieu dit : « Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? C’est pourquoi voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes, qui se dérobent mes paroles l’un à l’autre. Voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes qui parlent d’eux-mêmes et qui disent : ‟Il a dit”. » Une des expressions les plus pittoresques des Écritures est celle du marteau qui brise le roc. Dans ce texte, cependant, le roc est littéralement la montagne, quoique l’effet du marteau soit de briser en pièces. En hébreu, le mot utilisé veut dire « disperser » comme la dispersion mondiale des enfants de Dieu.

Il était même utilisé pour la dispersion à partir de Babel où : « l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:8-9). Le mot « dispersion » est encore plus significatif dans la prophétie de Zacharie où le prophète dit : « Épée, réveille-toi contre mon pasteur, contre l’homme qui est mon compagnon, dit l’Éternel des armées ! Frappe le pasteur, et les brebis seront dispersées ; et je tournerai ma main contre les petits » (Zacharie 13:7). Ce verset fut cité par Jésus au dernier souper lorsqu’Il Se l’appliqua à Lui-même. « Alors Jésus leur dit : Je vous serai cette nuit à tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées » (Matthieu 26:31).

Si on combine tous ces versets, ils semblent vouloir dire : « Ce n’est pas tant Ma parole comme le puissant marteau du ciel qui fait sauter la montagne et la disperse partout. » Ce passage est inséré en plein milieu d’une sentence de Jérémie sur les faux prophètes en Israël, mettant en contraste leurs mensonges avec la Parole puissante de Dieu. C’est peut-être une parabole de la parole vivante, qui était également le Rocher qui les suivait dans le désert et qui était leur berger aimant. Puisque le rocher fut dispersé, les pierres vivantes furent aussi éjectées du rocher. Les brebis dispersées du troupeau, lorsque le berger fut frappé, deviennent alors : « Ceux donc qui avaient été dispersés, [et qui] allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole », dans le monde entier (Actes 8:4).

Mais n’oublions pas l’adversaire qui tente de détruire la Parole en causant sa dilution. Alors, il devient évident que la force de l’enseignement doit toujours exister. Dans la bataille entre David et Goliath, l’adversaire disposait d’une épée et d’une lance. David avait Dieu et un petit caillou. Nous avons donc David qui représente la Parole de Dieu et, de l’autre côté, Goliath et ses faux dieux. Dans 1 Samuël 17:44-47 : « Le Philistin dit encore à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains. »

Notre Seigneur nous a enseigné de nous attendre à l’instabilité dans le monde jusqu’à Son retour. Dans Matthieu 24:4-5 : « Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » Jésus les avait mis en garde que, même si un ministre parle au nom de Jésus, il pourrait séduire les gens. « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors, je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:21-23).

Un ministre qui prêche la possibilité de pouvoir aller au ciel, ou qu’on puisse être enlevé au ciel dans une parousie, sept années avant le début de la grande tribulation, ou encore que Dieu est une trinité alors que la Bible prêche le contraire, ne fait pas la volonté de notre Père qui est au ciel. Donc, soyez sur vos gardes ! Parfois, il semble que nous ayons besoin de nous faire rappeler par des circonstances évidentes que ce monde n’est plus notre demeure ! Le peuple de Dieu devrait plutôt se souvenir qui est son maître : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit  Tu es Mon Fils ; aujourd’hui Je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier, » déclare David, dans Psaume 2:7-9.

Parfois, les circonstances physiques ne sont pas encourageantes et l’on est porté à douter. « Car j’ai porté envie aux insensés, voyant la prospérité des méchants. Car ils ne sont point liés jusqu’à leur mort, et leur force est en son entier. Quand les mortels sont en peine, ils n’y sont point ; ils ne sont point frappés avec les humains » (Psaumes 73:3-5). Mais David nous rassure en disant : « Ne t’irrite pas contre les méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Car ils seront bientôt fauchés comme l’herbe ; ils se faneront comme l’herbe verte. Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaumes 37:1-5).

« Ne porte pas envie à l’homme violent, et ne choisis aucune de ses voies. Car celui qui va de travers est en abomination à l’Éternel ; mais il est l’ami de ceux qui sont droits. La malédiction de l’Éternel est dans la maison du méchant ; mais il bénit la demeure des justes. Il se moque des moqueurs ; mais il fait grâce aux humbles. Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:31-35). Car : « Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:4). Rappelons-nous plutôt : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Ces versets nous encouragent à combattre contre les imaginations des hommes alors que nous avons la vérité divine. Ils nous aident à corriger ceux qui oseraient détruire les Écritures et les preuves qu’il y a un Créateur et que nous sommes Sa création. Le monde occidental a embrassé une attitude anti-Dieu et anti-évangile pour se lancer dans l’athéisme évolutionnaire. C’est un mensonge terrible, mais nous savons qui est le père du mensonge. La bataille est très spécifique dans le monde d’aujourd’hui. Dieu S’est choisi néanmoins des « guerriers » pour engager la bataille contre l’ennemi, en prêchant la vérité. Nous vous invitons donc à vous joindre à notre Mission, en nous supportant par vos prières d’intercession.




D.328 – Le premier travail des humains

checklist
par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:28, en parlant des humains que Dieu venait de créer, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Ce verset est souvent appelé le « Mandat Divin » et il est amplifié dans Genèse 9:7 où Dieu leur déclare : « Vous donc, croissez et multipliez ; peuplez en abondance la terre, et multipliez sur elle. » Le but de Dieu devient évident. Accepter la responsabilité d’amener toute la création en soumission à Dieu avec tous ses systèmes et créatures, dirigeant effectivement les ressources en les augmentant jusqu’au moment où la terre entière sera remplie des fruits de ce beau travail.

Dans le monde, nous avons besoin d’une description des fonctions au travail. Voici donc la première définition de tâches de l’homme, lorsque : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:8-9). Et, aux versets 15 à 17 : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Dans son rôle d’occupant initial, Adam devenait le serviteur de Dieu pour s’occuper de la terre entière. Il n’y avait pas d’instructions disant comment garder cette terre, mais seulement des ordres généraux du Maître au serviteur. Puisqu’il n’y avait pas d’instructions sur le fonctionnement des systèmes, Adam devait apprendre premièrement comment ce processus fonctionne (science), pour ensuite organiser et utiliser ces découvertes d’une façon productive (technologie), afin d’aider sa descendance à savoir comment honorer son Créateur. Cette information au sujet des inventions et des produits techniques devait être dispensée à tous, au travers des affaires, de l’éducation, de la communication, du transport etc.

Et finalement, l’information enseignant comment les inventions devaient être reçues afin que l’évaluation divine (« très bien bon serviteur ») soit dispensée sur l’art, la musique, la littérature, glorifiant et louant ainsi Dieu pour tout ce qu’Il avait fait en créant toutes choses. Cette responsabilité existe encore de nos jours, donc : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Ceci s’applique à l’humanité entière, mais elle devient encore plus évidente dans l’œuvre de Christ à Ses serviteurs fidèles. « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10).

Le livre aux Colossiens commence avec une exaltation de notre Seigneur Jésus-Christ. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Mais notez maintenant ce que Paul ajoute : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Remarquez bien ce que Paul nous déclare ensuite : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant Lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre » (Colossiens 1:21-23). Ce que Paul nous explique dans la suite devient un peu plus surprenant, c’est-à-dire que nous sommes inexorablement liés à Christ. Nos vies et nos destins sont devenus les Siens, et notre identification à Lui est totale.

Nous ne sommes pas simplement réconciliés à Dieu par Lui, nous sommes avec Lui en toutes choses. Notez premièrement que : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Colossiens 2:12). Plus que cela : « quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes » (Colossiens 2:13). Aussi certain que Christ fut ressuscité des morts, nous aussi serons nés de nouveau dans une nouvelle vie. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4).

Nous apprenons que notre vie est cachée avec Christ en Dieu. Être caché avec Christ, c’est être entièrement immergé, couvert, nos péchés cachés, notre identité masquée dans la Sienne, vraiment renouvelée dans la Sienne. Dieu nous accepte avec Christ, donc lorsque Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors nous serons aussi manifestés avec Lui dans la gloire. Cette identification ne sera pas en vain, car nous sommes complets en Lui et, comme Il est pleinement Dieu, nous serons avec Lui en toutes choses. Mais avant d’atteindre cette réalité, nous avons des conflits à régler entre les serviteurs de Dieu.

Dans Psaume 8:6-9, le roi David déclare : « Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. » La mission de régner sur l’ouvrage de Ses mains n’a jamais été retirée par Dieu des mains de l’homme. Dans ce mandat, celui-ci demeure en autorité de diriger les entreprises humaines suivantes :

  • La découverte de la vérité dans la science, la recherche et l’exploration.
  • L’application de cette vérité dans l’agriculture, l’ingénierie, la médecine, la technologie, etc.
  • L’adaptation de cette vérité dans le commerce, le transport, le gouvernement humain, etc.
  • L’explication de la vérité dans les arts, la littérature et la théologie.
  • Et la transmission de la vérité dans l’éducation, la communication, et dans tous les foyers.

Quand l’autorité fut déléguée aux humains par le Créateur : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, avec l’échec d’Adam dans son œuvre initiale, l’homme a créé un conflit continuel au sein des efforts des humains sur tous les fronts. C’est pourquoi, dans Romains 8:22-23, Paul nous dit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

Car, dans Genèse 3:17-19, Dieu dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Et dans les versets 23 et 24 : « l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Cela n’a qu’augmenté ses conflits avec l’environnement. « Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Le péché et la mort sont simplement devenus pour l’homme des conditions de son existence. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Sans parler de l’ignorance des humains à détecter la vérité. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Donc, ce qui pousse les humains depuis tous les siècles, c’est de se servir soi-même, pas Dieu ni les autres. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

La capacité d’obéir à Dieu ne vient seulement qu’au travers de Celui qui nous a été donné, afin de créer une nouvelle création en nous. « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:17-24).

Un jour, tous ces faux chemins seront redressés avec l’avènement de Christ, mais, en attendant ce jour, notre mandat, en tant que convertis, demeure celui d’administrateurs sur la terre. Mais pas branchés sur n’importe quel sauveur, seulement sur Christ Jésus, notre Sauveur personnel. Dans Luc 1:46-48 : « Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Un des plus beaux titres de Jésus est « le Sauveur ». Ce titre paraît au-delà de vingt fois dans le Nouveau Testament et s’applique toujours à Christ car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Il paraît pour la première fois sur les lèvres d’une vierge nommée Marie, lorsqu’elle a réalisé qu’elle fut choisie pour être la mère du Sauveur. Il est significatif que le Sauveur ne puisse être nul autre que Dieu Lui-même. Notez l’expression de Marie, plus haut, en L’identifiant. Et ceci a poussé son esprit à se réjouir, tout comme le nôtre. Jésus devient notre Sauveur personnel, si nous avons Foi en Lui, tout comme Marie. Mais Il est également le Sauveur du monde, comme nous le découvrons dans Jean 4:41-42 où nous lisons : « Et un plus grand nombre crurent à cause de sa prédication. Et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ. »

C’est confirmé par Jean qui déclare : « Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde » (1 Jean 4:14). Et Sa mort sur la croix est suffisante pour sauver tous ceux qui Le reçoivent comme Sauveur. Il y a huit autres versets dans le Nouveau Testament où « Sauveur » est synonyme de « Dieu ». La toute dernière se trouve dans Jude 1:25 où l’apôtre déclare : « A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen. »

Plusieurs personnes voient aujourd’hui l’homme Jésus comme un grand Enseignant et un exemple à suivre, mais elles rejettent Sa divinité. Bon nombre l’acceptent comme Dieu, mais refusent de croire qu’Il a pu être incarné pour devenir uniquement un homme parfait. Il est donc urgent que nous croyions que notre Créateur devait aussi devenir notre Sauveur, si nous croyons au Salut. Regardons ce que Paul a commandé à Timothée d’enseigner : « Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. Annonce et enseigne ces choses » (1 Timothée 4:10-11). Si nous acceptons et comprenons cela, nous pourrons nous réjouir avec Marie, en Dieu mon Sauveur ! Aujourd’hui cependant, je vous mets en garde, car on prêche un autre Jésus.

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul annonce aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Paul les mettait en garde contre les faux enseignants. Un chrétien ne devrait jamais suivre un leader religieux simplement parce qu’il prêche le nom de Jésus ou insiste aux assemblées pour qu’on « reçoive l’Esprit ». Jésus est très populaire dans les assemblées mondaines, mais il ne s’agit pas du véritable Jésus.

Le Jésus populaire peut être le bébé Jésus dans la mangeoire à Noël, ou l’ami Jésus dans une présentation de musique « gospel », ou le conseiller à succès Jésus parmi les penseurs positifs. Il peut même être le Jésus parmi les crooners chrétiens, ou le Jésus rythmique des rockeurs chrétiens, ou le Jésus réformateur des libéraux, mais aucun de ces Jésus ne fut prêché par Paul. Donc, pas le véritable Jésus qui sauve les hommes et les femmes de leurs péchés. En réalité, Jésus est notre Seigneur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

Jésus est mort pour nous et en Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Jésus est mort afin de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. Paul nous déclare, dans Éphésiens 1:20-23 : « Qu’il [Dieu] a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous. »

Finalement, Paul déclare à Timothée : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne » (2 Timothée 4:1). Non, le vrai Jésus n’est pas le Jésus populaire sur un T-shirt ou collé aux pare-chocs des politiciens et des chanteurs. Jésus fut : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Esaïe 53:3). « Et [la sagesse de Dieu] qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8).

Les hommes d’aujourd’hui méprisent autant le vrai Jésus que ceux du temps des apôtres. Ce n’est donc pas Lui qu’ils professent. Le Jésus moderne enseigne un évangile différent et une doctrine opposée à ceux du vrai Jésus des Saintes Écritures. Il est le Dieu tout puissant, l’homme parfait, le seul Sauveur, le Roi éternel et Seigneur de seigneurs. Les vrais ministres de Dieu, ne prêcheront jamais un Jésus imaginaire qui plaît à la chair, mais plutôt le véritable Christ de la création et du salut.

Plus nous avançons en âge, plus nous prenons le temps de méditer sur notre jeunesse remplie de toutes sortes d’activités. Il y eut d’abord les années d’études, les recherches personnelles diversifiées pour accroître nos connaissances au niveau scolaire. À cela s’ajoutèrent les activités sociales, les obligations familiales, sans oublier les différentes activités sans valeur réelle, qui minaient notre sommeil et ajoutaient à notre fatigue. Alors, nous prenions rarement le temps de faire une pause pour méditer sur les choses que nous considérons présentement utiles. Lors d’un de ces moments tranquilles, je me suis analysé intérieurement pour déterminer qui j’étais vraiment, ce que je faisais ici sur la terre, mais surtout où je me dirigeais dans ma propre vie.

La pensée qui traversa mon esprit fut que nous récoltons ce que nous semons. Ceci étant vrai, j’ai conclu qu’au jour du Jugement, le Seigneur me regarderait d’un air sérieux pour me dire que je ne méritais pas de faire partie de Son Royaume. Ce moment de contemplation s’est soudainement terminé et j’ai plongé de nouveau dans ma cédule de travail qui ne semblait pas se terminer. Néanmoins, au fil des années, pendant ces moments de méditation, les paroles du Seigneur me revenaient souvent. Lentement mais sûrement, j’ai réalisé qu’il y avait une voie dans la vie qui plaisait à Dieu, mais qui demandait un changement radical de mon comportement afin de vivre de cette façon.

Comme la majorité de mes copains de travail, je croyais que je pouvais y arriver seul avec quelques changements mineurs apportés à mon style de vie ! J’ai soudainement compris que cela ne se passait pas ainsi quand j’ai lu ces paroles de Jésus : « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Le but premier est donc d’avoir les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et sur Sa justice au lieu de fixer ce monde avec sa justice. Et si nous faisons cela, tout ce dont nous avons besoin, physiquement parlant, nous sera donné par-dessus comme un don de Dieu. Pourquoi toujours se soucier du lendemain, il faut s’occuper des soucis présents. Avec l’aide de Dieu, nous serons guidés vers les bonnes solutions.

Nous voyons notre société moderne s’écrouler de plus en plus chaque jour dans les conflits personnels, les guerres un peu partout, l’effondrement des valeurs morales et les démonstrations continuelles de révolte contre les gouvernements au niveau municipal, provincial et fédéral. Toutefois, il y a une connaissance disponible servant à solutionner les conditions chaotiques du monde d’aujourd’hui. Pourtant, la plupart des gens ne veulent pas prendre le temps de vraiment considérer les causes qui ont amené les conditions existantes, ni évaluer leur part dans ces conditions. Il est vrai qu’en tant qu’individus, nous ne pouvons pas changer le monde, mais ce que nous pouvons faire, c’est de nous changer nous-mêmes, en demandant à l’Esprit de Dieu de nous donner les outils nécessaires pour effectuer ce changement.

Il existe aussi une autre grande source que les individus peuvent utiliser pour accomplir leur conversion personnelle. Malheureusement, cette source est ridiculisée par la majorité de la population ; mais ceux qui tentent de l’utiliser découvrent que, si on veut suivre Ses instructions, elle nous amène, non seulement au bonheur immédiat, mais à la vie éternelle à la fin de notre vie physique. Cette source s’appelle la Bible qui nous donne une compréhension vitale sur ce qu’est la vie et notre rôle dans le rétablissement de toutes choses. Oui, la Bible nous dit carrément : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, Que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans vos moments de silence, est-ce que vous considérez comment vous êtes heureux dans les circonstances de votre vie, ou êtes vous encore frustré en-dedans ? Avez-vous un but uniquement dans votre vie physique, ou cherchez-vous également un but dans votre vie spirituelle ? Que vous soyez jeune ou vieux, débutant une carrière ou à un âge ou vous terminez votre voyage, peu importe, vous avez l’opportunité de donner un sens à votre vie en lisant votre Bible pour y découvrir une direction. Laissez Dieu vous guider dans votre nouveau voyage vers l’immortalité et la vie éternelle. Dieu est miséricordieux et étend Son appel à tous ceux qui veulent apprendre.

Sachez que le salut ne se gagne pas par ses propres efforts, il est donné gratuitement par Dieu afin que personne ne s’en vante. Votre salut a été payé par le sacrifice de Jésus qui en a acquitté la rançon. Si vous êtes prêts à accepter le sacrifice de Christ, il vous accueillera. Et lorsque le grand Roi paraîtra sur une nuée dans le ciel, vous saurez que votre délivrance est proche. Et lorsque le Royaume de Dieu paraîtra, vous recevrez votre couronne de gloire et vous recevrez votre grande récompense, celle de régner avec Christ pendant mille ans. Que Dieu vous guide dans la recherche de Son Royaume avec Jésus-Christ.




D.326 – À qui la faute ?

coupable
Par Joseph Sakala

Quand une tragédie marque soudainement une famille, une ville ou même une nation, les gens directement affectés ressentent inévitablement toutes sortes d’émotions : la tristesse, la souffrance, la privation de leurs biens et le chagrin. Quand l’ébranlement initial de l’incident s’apaise, il n’est pas anormal que les victimes ressentent un certain débordement de colère dans le cœur. C’est une exaspération souvent provoquée par la perte dévastatrice des choses précieuses qui pousse les victimes à se centraliser sur un objet à mépriser dans leur défoulement.

À qui la faute ? Qui doit-on condamner pour une telle atrocité ? Les conseillers voient ces transitions comme une part normale du processus de deuil. Mais peu importe la personne à qui nous concédons ce comportement, les gens cherchent à être réconfortés dans leur douleur. En faisant cela, leurs pensées se détournent de leurs pertes pour se transformer en colère envers ce qu’ils considèrent la cause de leur souffrance. Pour ne citer qu’un exemple, qui pouvons-nous blâmer pour la tragédie d’Aurora, au Colorado ? Qui est le véritable responsable de la tuerie insensée de nombreuses personnes dans un théâtre bondé de cinéphiles et le bouleversement cruel de tant de familles ?

On veut savoir si le tireur était l’unique coupable. Faisait-il partie d’un groupe extrémiste qui l’aurait influencé à commettre son acte inexplicable ? Peut-on condamner ses parents ? Ou hypothétiquement ses conseillers à l’université qui connaissaient très bien la déviation de son comportement, sans le dévoiler aux autorités ? L’ayant dévoilé, se pourrait-il que la tragédie ait pu être vraiment évitée ? Certaines personnes ont même visé l’industrie du cinéma comme étant l’instigatrice de son geste meurtrier. Dans notre système légal, des accusations criminelles seront sûrement portées contre le présumé tireur, mais aussi contre le propriétaire de l’établissement où la fusillade a eu lieu. Qui sait, peut-être on tentera de mettre la responsabilité sur les producteurs du film en question !

Les familles des victimes, ainsi que leurs supporteurs, ont sonné le cri d’alarme contre les législateurs, à savoir si on devait faire des lois plus strictes pour enquêter davantage sur l’acquéreur d’une arme à feu avant de la vendre. Les recherches sont déjà entamées pour blâmer quelqu’un au-delà du premier suspect. Une personne ou une agence quelconque ne devrait-elle pas payer rigoureusement pour avoir permis que cela se produise ? Tant de personnes ne pouvaient pas mourir en vain sans qu’il n’y ait un coupable ! Finalement, nous avons vu clamer l’inévitable par ceux qui regardaient vers le ciel en criant : « Pourquoi, Seigneur, as-tu permis que cela arrive ? » Quelle sorte de Dieu permet de telles fourberies ? Le vrai Dieu, Créateur des cieux et de la terre, a souvent reçu le blâme suite à des incidents horribles qui ont causé des dévastations terribles.

Pourtant, le véritable Dieu de la Bible, miséricordieux, promet d’exécuter Son jugement et Sa vengeance contre tout péché non repenti de ce monde. Ce Dieu au ciel, toutefois, n’est pas Celui vers qui nous devrions diriger notre colère et notre blâme. Très peu de gens réalisent qu’il y a un autre « dieu » dans ce monde, dont Jésus a fait mention à plusieurs reprises et auquel Il ne fut jamais soumis. Ce dieu est également un esprit, mais très différent de Jésus et de Dieu le Père. Il est : « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan envoie des ondes directement dans leur esprit pour les inspirer à commettre des crimes crapuleux inimaginables. Ce dieu possède pareillement un trône, mais d’une durée temporaire.

Aux Juifs qui L’accusaient, Jésus a dit ceci, dans Jean 8:44 : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Apocalypse 12:9, Satan est identifié comme : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde. » Au verset 10, il est nommé : « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu. » Dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. »

C’est par Satan que le péché est entré dans le monde via Adam et Ève. Lors de la création d’Adam : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Adam avait compris les conséquences s’il désobéissait à ce commandement de son Créateur. Pourtant, après : « l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Dieu avait décidé de lui donner une épouse, une aide semblable à lui pour cheminer ensemble, main dans la main, dans ce merveilleux jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder avec tous leurs descendants.

Ensuite, dans Genèse 2:21-23, nous lisons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de lhomme (en hébreu Ish). » C’est tellement simple qu’un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela. Mais pas un homme de science athée, car il préfère croire à une théorie de l’évolution où l’homme descend du singe au lieu d’avoir été créé par Dieu, à Son image et à Sa ressemblance. Vraiment malheureux ! Mais revenons à notre histoire du péché.

Adam a certainement dû instruire Ève au sujet de l’arbre défendu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » (Genèse 3:1-3) Adam avait très bien instruit sa femme au sujet de l’arbre défendu. Non seulement il fallait s’en abstenir, mais il ne fallait même pas y toucher. Regardons maintenant la réaction de Satan, le serpent ancien. « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement » (v. 4). Satan lui ment carrément en contredisant l’ordre de Dieu avertissant que manger de cet arbre amènerait la mort.

Puis, Satan pousse son arrogance au comble, en faisant passer Dieu pour menteur en disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Satan venait de réveiller en Ève le désir de convoiter devenir comme un dieu : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Les deux ont succombé ensemble aux mensonges de Satan. Ils ont rejeté la vérité de Dieu pour accepter de se faire instruire par Satan le menteur. Et aujourd’hui, nous vivons les conséquences du désir de nos premiers parents d’être intelligents à leurs propres yeux.

Oui, il y a quelqu’un que nous pouvons blâmer, quelqu’un qui a déjà été jugé coupable. Satan est jugé responsable pour la condition corrompue de toute notre société et demeure pour quelques temps le « dieu de ce siècle » méchant dans lequel nous vivons. Il est la seule source qui inspire tous les évènements horribles dont nous sommes continuellement témoins à la une de nos journaux quotidiens. Heureusement que son temps de règne se fait court et tire à sa fin. La Bible nous indique : « qu’un ange puissant, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main [descendit du ciel] ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3).

Les véritables convertis anticipent avec joie ce merveilleux moment lors du retour de Jésus pour établir le Gouvernement de Dieu sur cette terre. Un jour, bientôt, Jésus et Ses Saints Élus entretiendront une paix et une harmonie éternelle qui étonnera ce monde. La Bible nous dévoile ce destin ultime qui est réservé aux Élus de Dieu qui, tout au long des siècles, ont décidé de donner volontairement leur vie à Christ et de Le suivre jusqu’à leur mort. L’ennemi, qui tente toujours de piloter la société actuelle vers une destruction totale, sera bientôt enchaîné pour 1 000 ans et ne séduira plus personne à commettre les crimes crapuleux que nous voyons souvent dans les nouvelles quotidiennes. Il faudra cependant enseigner aux individus d’abandonner la désobéissance pour l’obéissance à Dieu et à Sa Parole.

Dans 1 Pierre 1:13-16, le chef des apôtres nous affirme : « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme Celui qui vous a appelés est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet, il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. » Une attribution souvent utilisée dans les Écritures est celle d’adapter des traits de caractère des enfants à ceux des parents. Dans ce passage, ceux qui honorent les lois de Dieu sont appelés des « enfants obéissants », un terme désignant des « enfants de la lumière ».

C’est d’ailleurs ainsi que Paul nous appelle dans 1 Thessaloniciens 5:5-6, lorsqu’il nous déclare : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. [Alors], ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » Jésus nous identifie ainsi dans Matthieu 13:38 : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume. » Notez bien comment Paul nous décrit la source d’une connaissance. « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à Sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:3-6).

Paul se spécialisait dans l’exhortation des saints, comme dans Éphésiens 5:1-5, où il nous affirme : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. » Car : « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:10.

Ceux qui sont par nature les enfants de la colère peuvent quand même devenir enfants de Dieu par une nouvelle naissance. « Parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:3). Donc, ceci devient la plus grande motivation pour nous de vivre une vie divine. Les termes « régénération » et « né de nouveau » sont mal utilisés de nos jours, parce qu’ils ne représentent pas une véritable conversion dans la vie. Paul nous dit : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Donc, pour faire partie de la famille divine, nous ne devons plus nous conformer à nos désirs anciens, mais à une nouvelle vie. « Ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Nous ne sommes plus dans les ténèbres et l’ignorance comme autrefois puisque Jésus nous dit : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux » (Jean 12:35-36). Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.

Malgré cela, le Fils de l’homme est venu mangeant et buvant ; et ils disent : « Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. » Mais la sagesse a été justifiée par Ses enfants. Donc, nous avons un grand appel, ce qui fait dire à Paul : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:1-4). En agissant ainsi, nous nous attirons des pluies de bénédictions.

Dans Ézéchiel 34:26-28, Dieu nous déclare : « Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel, quand je briserai le bois de leur joug, et que je les délivrerai des mains de leurs oppresseurs. Elles ne seront plus la proie des nations ; les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; elles demeureront en sécurité, sans que personne les épouvante. » Ce verset nous fournit l’inspiration de ce que Dieu peut faire à ceux qui veulent agir selon Sa volonté. Alors que, dans le contexte, ceci s’applique à Israël, le Plan de Dieu s’applique à l’humanité entière, car le principe est universel chez ceux qui mettent leur confiance en Lui.

Notez de quelle façon Ses bénédictions sont traduites dans nos vies. Par des pluies de bénédictions. Regardez ce qui se passe sur la terre aux endroits qui souffrent de sécheresse et qui apprécieraient un peu de pluie. Les arbres des champs produiront des fruits et la terre produira son revenu. Ne manquer de rien en nourriture ! Et finalement, comme il vaut d’être en sécurité dans son pays ! Dans les endroits de sécheresse, si les gens se tournaient vers Dieu, comme dans 1 Rois 18:41-45 où : « Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. »

Sans aucun doute, la plus grande bénédiction spirituelle de notre vie est la Parole de Dieu utilisée par Esaïe 55:10-11 comme suit : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. » La Parole de Dieu est venue, non seulement pour nous apporter des bénédictions, mais pour payer la rançon de nos péchés avant de les rendre disponibles. Dans Matthieu 20:28, Jésus a déclaré : « [L]e Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs. » Le fait que la mort de Jésus et Son sang versé aient pu servir de rançon pour les péchés du monde occasionna que Son sacrifice a été une pierre d’achoppement pour beaucoup de ces pécheurs.

C’est pourtant l’enseignement des Écritures, que cela plaise ou non. La rançon fut payée par le précieux sang de Christ, donc : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21). Dans l’Ancien Testament, les rançons furent payées pour diverses raisons, telles que la libération des esclaves. La dernière fois où une « rançon » est payée dans l’Ancien Testament semble être un précurseur de tout le concept du Nouveau Testament. Nous lisons clairement : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! » (Osée 13:14).

À qui la rançon devait-elle être payée ? Pas au diable, ni à un roi humain. Elle ne pouvait être payée qu’à Dieu Lui-même, car c’est Lui qui avait établi que le salaire du péché, c’est la mort. Pour un temps, ce salaire fut payé en partie par le sang des animaux offerts sur un autel pour couvrir temporairement les péchés. Mais ce ne fut que jusqu’au moment où la vraie rançon a pu être payée. « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie quant à la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:13-17).

Un tel sacrifice n’était pas de la folie, comme prêchent quelques-uns : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1:23-25). « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:5-6. Louange à Dieu, la rançon est payée et la rédemption nous appartient ! De nos jours, certains sont comme Thomas, ils ont besoin de voir, de toucher et, malgré cela, ils osent dire que Jésus n’a probablement pas existé.

Dans Jean 20:27-29, Jésus dit à Thomas : « Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » Il se peut qu’aucune exécution infligée à un humain ait pu causer plus de douleur physique qu’une crucifixion romaine. Il faut réfléchir sur le fait que, lorsque Jésus fut crucifié, une cruelle couronne d’épines Lui a été enfoncée sur la tête alors que Son corps fut suspendu en place par des clous au travers de Ses mains et de Ses pieds. Christ savait ce qui Lui arriverait. Car tout fut prédit d’avance dans Psaume 22. Pourtant, Il a tout enduré par amour pour nous.

Nous avons une clairvoyance de l’amour de Dieu pour Son Fils lorsqu’Il dit : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Ou encore, lorsque Jean nous dit : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Jésus a tout fait pour nous, car nous ne pouvions pas nous sauver tout seuls, mais nous avons une obligation de conformer nos vies à Son exemple, même jusqu’à Sa mort. Les Écritures nous informent que nous pouvons Le connaître ainsi que la puissance de Sa résurrection. Comme disait si bien Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:10-11). Sa mort sur la croix ainsi que Sa résurrection ont sûrement pavé le chemin à suivre pour nous. Demeurons alors fermes dans la foi afin de mieux le suivre.

Dans 2 Thessaloniciens 2:13-17, Paul nous dit : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Les chrétiens libéraux questionnent souvent l’autorité des Écritures en assumant qu’elles sont fondées sur d’anciennes traditions. Ils forment leur argumentation sur le fait que « les enseignements que Paul nous a donnés, étaient soit de vive voix, soit par ses lettres ou épîtres ». Pourtant, Paul nous rassure dans 1 Corinthiens 15:3 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » Paul ne parlait pas de son propre chef, mais enseignait avec fidélité ce qu’il avait aussi reçu directement de Dieu, selon les Écritures. Ainsi, dans Galates 1:11-12, Paul dit avec assurance : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. »

Paul faisait le même aveu aux chrétiens à Thessalonique où : « Paul et Silas, ayant passé par Amphipolis et par Apollonia, vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et pendant trois jours de sabbat, les entretint des Écritures, démontrant et faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts ; et disant : Ce Christ, c’est Jésus que je vous annonce. Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité » (Actes 17:1-4). Il leur rappelait continuellement qu’en tant qu’apôtre, il leur communiquait seulement ce qu’il avait reçu par révélation divine. Il était donc vital de demeurer ferme et tenir à ses grandes vérités enseignées. Paul nous assurait que c’est Dieu qui lui communiquait directement toutes ces nouvelles vérités qu’il voulait partager avec les chrétiens qu’il enseignait.

Avant la rédaction du Nouveau Testament, beaucoup de vérités furent révélées à l’Église verbalement, au travers des prophètes et des apôtres. Le résultat final de ce processus merveilleux fut la Bible que nous possédons aujourd’hui et c’est, dans Sa forme complétée, la révélation de Dieu à laquelle nous devons nous accrocher fermement. Au début, je vous ai demandé à qui la faute ? Ça dépend de chacun. Méditez perpétuellement de préférence sur notre rencontre avec Jésus dans les airs, Celui qui a pris tous les péchés du monde sur Ses épaules, à notre place, alors que Lui n’en avait commis aucun. Voilà où nous devrions nous concentrer alors que nous serons par la suite toujours avec Christ, notre Sauveur et Seigneur. Mes chers amis, consolez-vous les uns les autres par ces paroles. Que Dieu vous garde toujours dans Son amour.




D.319 – Le trône de la grâce

 –trone

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 4:14-16, nous découvrons : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Notre Seigneur Jésus peut amplement nous aider dans n’importe quelle situation, pour deux raisons. D’abord, en tant que la Parole qui a tout créé, Il peut tout faire. Ensuite, il a solutionné une fois pour toutes le dilemme du péché qui nous séparait de la sainteté de Dieu, en payant Lui-même la rançon pour notre salut.

Pour accomplir cela, Dieu fut obligé de Se faire homme afin, premièrement, qu’Il puisse vaincre les mêmes tentations auxquelles nous succombons. Dieu ne pouvait pas payer le prix pour nos péchés sans qu’Il devienne d’abord un homme. Ensuite, Jésus ne pouvait pas payer la rançon pour nos péchés s’Il avait Lui-même péché. Donc, Il devait être un homme, mais sans péché. Un critère qu’aucun homme ne pouvait satisfaire, car tous ont péché. Alors, Jésus fut tenté en tous points, comme nous. Cela ne voulait pas dire qu’à l’occasion Il avait le goût de succomber au péché. Ceci veut dire que Jésus fut tenté dans des circonstances les plus extrêmes, mais Il n’a jamais eu le goût de pécher. Il fut quand même tenté en toutes choses comme nous le sommes.

Jésus fut testé dans des circonstances extrêmes où les humains ne pouvaient être soumis, mais Il a toujours passé le test. Jésus ne pouvait pas flancher, parce qu’Il était Dieu et ne pouvait pas être tenté par le péché. Jésus n’était pas affligé de notre nature charnelle. Cela est maintenant connu des anges, des démons, et de Satan lui-même. Mais ça n’a pas empêché Satan d’essayer de le tenter. Néanmoins, Christ comprend chacun de nos besoins et Il est toujours capable de nous aider. Donc, allons avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Ainsi, n’ayons pas peur de Lui demander Son aide en toute chose. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Il est notre Souverain Sacrificateur : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26). Et ce d’autant plus que nous vivons dans le monde, dans la chair et avec le diable pour nous tenter.

L’apôtre Jacques nous demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:13-15). La véritable sagesse vient d’en haut. Elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. La fausse sagesse, par contre, est terrestre, car elle vient du monde et non de Dieu. Elle est animale, parce qu’elle est dirigée par les sens. Elle est aussi  diabolique, car elle nous vient des puissances des ténèbres pour nous tenter. Alors, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal venant de cette fausse sagesse.

Quant à la sagesse d’en haut, elle porte en elle le fruit de la justice et elle se sème dans la paix pour ceux qui s’adonnent à la paix. La bonne nouvelle est que Dieu Se trouve de notre côté et S’oppose à la fausse sagesse. Donc, Il peut facilement nous mener vers la victoire sur le monde. L’apôtre Jean abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Ainsi, pour vaincre le monde, nous devons continuellement cultiver l’amour de Dieu dans nos cœurs et dans nos vies.

De la même façon, pour vaincre les désirs de la chair, il faut laisser le Saint-Esprit nous guider : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez, » nous dit Paul, dans Galates 5:17. Et, au verset 16, Paul ajoute : « Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » Nous savons que le but de Satan et de ses démons est de détruire le peuple de Dieu ; alors : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3:8).

Jésus a assuré la défaite de Satan en payant la rançon du péché pour nous : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Donc, ne nous inquiétons de rien. « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:8-18).

Alors, le dernier des dix Commandements est possiblement le plus difficile à obéir, puisqu’il nous dit de ne pas convoiter tout ce qui appartient au voisin. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Même Jésus a mis Ses disciples en garde contre la convoitise. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Puis, Il dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). C’est la même chose pour celui qui convoite ce qui appartient à son prochain. Car cela commence par sa maison parce que la sienne n’est pas aussi belle, ensuite cela progresse vers sa femme, son serviteur et sa servante. « Pourquoi mon voisin a-t-il tant de choses alors que moi je dois me débrouiller avec si peu ? » Souvent, c’est que ses biens lui procurent une satisfaction temporaire, mais ne peuvent lui donner la vie éternelle. Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu.

Mais comment devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25, Jésus poursuit en disant : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, Jésus arrive à la véritable solution. « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Combien de fois avons-nous lu ces instructions ? Pourtant, croyons-nous vraiment que Jésus puisse nous exaucer ?

Nous, chrétiens, spécialement nous qui vivons dans une société comme la nôtre, pouvons facilement tomber dans le piège d’être possédés par nos possessions, croyant parfois qu’elles nous sont données par Dieu comme récompense de notre bonne attitude. Alors, on se met à raisonner à propos des « vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). Paul n’était pas vraiment impressionné par ceux qui étalaient leurs biens, comme le font certaines religions de nos jours.

Au contraire, car, dans Philippiens 4:11-13, Paul nous déclare : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie, » nous dévoile Paul. Dieu a promis de combler tous nos besoins. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Si nous sommes de fidèles dispensateurs de ce qu’Il nous a accordé, alors Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Alors que Paul s’adressait au peuple, « il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes qui était assis ; il était invalide dès sa naissance et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul qui, ayant arrêté les yeux sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt, il sauta et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul venait de faire, s’écria et dit en langue lycaonienne : ‟Des dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous.” Et ils appelaient Barnabas, Jupiter, et Paul, Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole. Et même le prêtre de Jupiter, qui était à l’entrée de leur ville, vint devant le porche avec des taureaux et des bandelettes et voulait leur sacrifier avec la multitude » (Actes 14:8-13).

« Mais les apôtres Barnabas et Paul l’ayant appris, déchirèrent leurs vêtements, et se jetèrent au milieu de la foule, en s’écriant, et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie » (vs 14-17). Paul et Barnabas avait bien compris qu’il ne fallait jamais prendre le crédit pour rien, mais de toujours rendre gloire à Dieu.

Il y a une vaste abondance de preuves de l’énorme puissance et de la sagesse divine dans le cosmos comme dans la complexité de ce monde. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). De sorte que ceux qui rejettent Dieu comme Créateur sont carrément inexcusables. Pour s’ajouter à toutes ces preuves de Sa sagesse et de Son pouvoir, il existe la magnifique évidence de la grâce de Dieu dans la nature. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23).

Tout est sous la malédiction du péché imposée par Dieu lorsqu’Il dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

Cette bonté de Dieu est évidente dans chaque victoire de la lumière sur les ténèbres, c’est-à-dire, du retour du printemps après l’hiver, ainsi que le triomphe de la vie sur la mort dans les arbres et dans l’herbe de la nature. Certains individus meurent et de nouvelles âmes naissent, et maintiennent   l’espérance. L’homme doit manger son pain à la sueur de son front, mais Dieu envoie quand même la pluie en son temps et la nourriture pousse. Malgré que l’homme doit manger les fruits avec peine tous les jours de sa vie, Dieu remplit son cœur de joie. Et Dieu fait tout cela afin que l’homme revienne vers son Créateur pour le salut.

Mais, pour le moment, l’homme agit comme s’il ne recevait rien et continue de tout juger, même Son Créateur. « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6).

Dans son épître aux Philippiens, Paul finit sa lettre en les saluant ainsi : que « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Philippiens 4:23). Cette forme de salutation paraît treize fois dans le Nouveau Testament. Ceux qui étudient régulièrement la Bible savent que, dans les Saintes Écritures, la répétition est une façon intentionnelle du Saint-Esprit de mettre l’emphase sur quelque chose. L’apôtre Pierre nous dit que Dieu répand Sa grâce sur la création entière, simplement en gardant l’univers ensemble. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole [de Dieu], et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7).

Dans Psaume 19:2-4, le roi David a écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. » La toute puissance du Créateur se voit partout, n’en déplaise aux athées et aux évolutionnistes en général : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:20-22).

Dans sept des treize fois, cette grâce de notre Seigneur Jésus-Christ est dirigée vers vous. La grâce de Dieu est très personnelle. Car tout ce que Dieu a fait, c’était parce que Dieu nous aime au-delà de tout ce que l’imagination humaine peut saisir. Personne n’est au-delà du déversement de la grâce de Dieu. « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:11-14). Et si vous aimez Dieu, sachez que : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Malgré cela, Dieu nous dit, par la bouche de Jude, que plusieurs viendront pour changer la grâce en dissolution. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Il ne faut pas être étonné lorsque Paul parle ainsi de ces individus : « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:16). Par deux fois, Dieu focalise Sa grâce sur nos esprits : « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints » (Romains 8:26-27).

Paul avait noté que : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:14). Mais il insistait en disant que Sa grâce était destinée à être glorifiée en nous, « Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:12). Vous noterez que la plupart des prières que nous faisons se terminent par « amen ». Et c’est ainsi que ce doit être.

Dans Actes 20:32, regardons ce que Paul fait : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Plusieurs belles descriptions sont utilisées dans le Nouveau Testament pour illustrer la puissance de la Parole de Dieu, soit parlée ou écrite. Par exemple, le Seigneur Jésus est appelé Parole de Vie. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la Parole de Vie » (1 Jean 1:1). Et même Paul, parlant des Écritures, a rappelé aux Philippiens : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de Vie » (Philippiens 2:15).

Même Jésus appelait les Écritures, qui devaient être répandues dans le monde, la Parole du Royaume (Matthieu 13:19). L’apôtre Paul l’appelait : « la Parole de la Foi que nous prêchons » (Romains 10:8). En tant que Ses témoins et ambassadeurs, les Écritures, selon les Paroles de Paul, sont des Paroles de réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). En Lui, vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et après avoir cru en Lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire.

En écrivant aux Hébreux, Paul leur dit : « Frères, je vous prie de supporter cette parole d’exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots » (Hébreux 13:22). Dans Sa lettre à l’Église de Philadelphie, Jésus leur dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Cependant, sans aucun doute, la plus belle manifestation de la Parole de Dieu se trouve dans Actes 14:3 : « Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. »

Il n’y a pas de thème plus grand dans la Bible que l’immérité, abondant et inépuisable salut par la grâce de Dieu en Christ. Et il est donc tout à fait correct que la Parole éternelle de Dieu soit reconnue comme la parole de sa grâce. Aucune autre religion ne peut promettre pareil don à ses fidèles. D’ailleurs le tout dernier verset de Sa Révélation se termine par ces mots : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). C’est le seul nom sous le ciel par lequel vous pouvez être sauvés.




D.317 – Une espérance en Jésus

 –

espoir2

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 1:3-5, le chef des apôtres nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. » Ce verset contient plusieurs mots enrichissants.

Béni : Le mot en grec veut dire « parler en bien », ou « louer ».

Selon Sa : Ceci ne veut pas dire que nous sommes bénis selon nos œuvres, mais plutôt que Dieu, selon la portée de Sa miséricorde abondante, veut nous sauver.

Renaître : Un enfant est engendré par des parents, selon la nature des parents. Nous sommes engendrés dans la Famille de Dieu par le travail de Christ. Donc, il y a deux concepts possibles attachés au terme renaître. Naître une seconde fois, ou naître d’en haut. Dans notre texte, il est évident que cela veut dire littéralement « naître une seconde fois », mais cette fois c’est le Père qui nous fait renaître. Alors, nous allons naître une seconde fois, d’en haut.

Vivante : Une espérance vivante est plus qu’une espérance qui vit, car elle est activement vivante, dans le sens qu’elle agit. Nous n’espérons pas seulement que ça viendra, mais nous avons l’assurance et la certitude que cela arrivera sûrement. « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20).

Résurrection : Cela peut paraître étrange que nous puissions être nés de nouveau par une résurrection, mais ce fut l’instrument que Dieu a utilisé pour créer Son Plan de salut. Dans ce sens, Christ fut né de nouveau dans un corps glorieux lors de Sa résurrection. « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Il est donc tout à fait normal que : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Dans Colossiens 1:26-28, nous lisons : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. » Le fait que Christ soit vraiment en chaque chrétien est, non seulement un grand mystère, mais riche en gloire. En effet, c’est notre espérance et notre assurance de gloire dans l’âge à venir.

Comment Christ peut-Il être assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts et, malgré cela, vivre en nous, c’est sûrement un mystère, quoique pourtant vrai. Il a Lui-même déclaré ceci à Ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Et dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

L’apôtre Paul a confirmé cette grande vérité lorsqu’il a déclaré, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Une des prières de Paul pour les Éphésiens fut : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:17). Le mystère à savoir comment Christ peut faire cela est expliqué dans Jean 14:15-17, lorsque Jésus a déclaré : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. »

En effet, selon le texte, le fait qu’Il demeure en nous est notre espérance de gloire, car : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Ainsi, là où nous allons, Il va aussi ; ce que nous disons, Il l’entend ; même lorsque nous pensons, Il le sait. Christ, par le Saint-Esprit, devient notre Consolateur, notre Guide et notre Conseiller. Cela est vraiment un glorieux mystère où Dieu Se révèle à Son peuple par les Écritures. La connaissance des définitions des mots est critique pour connaître Dieu. Heureusement pour nous, la Bible définit un mot la première fois qu’elle l’emploie.

Par exemple, que veulent dire les mots « bénédiction » ou « béni » ? Le premier endroit où ce terme est utilisé se trouve dans Genèse 1:22 lorsque : « Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. » Et encore, au verset 28, où : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Alors, se multiplier est une bénédiction, et les enfants le sont aussi. Bénédiction devient synonyme de fécondité. Aux humains, Dieu a dit « assujettissez, et dominez ». Donc, pour les humains, avoir des enfants et dominer sur la terre sont des bénédictions.

Pourquoi Dieu a-t-Il choisi la procréation et la domination comme véhicules de bénédiction ? Afin de nous permettre de participer à Sa nature ! Dès le début de la Genèse, nous découvrons clairement que Dieu est seul Créateur et Dominateur sur Sa création entière. En délégant la procréation à la femme par l’homme, et en délégant le règne sur les animaux à l’humanité, Dieu nous a offert de participer à Sa créativité et à Son règne sur Sa création. Cependant, à cause du péché, Dieu nous a privés de notre jouissance dans les grossesses et, temporairement, de notre domination sur les animaux.

Alors, dans Genèse 3:16-19, Dieu : « dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Mais pourquoi Dieu a-t-Il agi ainsi ? Parce que la Bible ne laisse aucune place à la rébellion. Dans Genèse 3:1-6, nous voyons que : « le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. »

Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. Donc, la punition fut immédiate, leur indiquant que les bénédictions font partie de la grâce. Leur péché a amené le jugement et non la bénédiction. Adam et Ève n’avaient absolument rien fait pour se mériter les bénédictions de Dieu. Elles leur ont été accordées gratuitement, donc Dieu pouvait également choisir de les retirer. Subséquemment, toute bénédiction qui nous est accordée est un privilège et non un droit acquis. Alors, comment connaître la vérité ? Vérifier dans la Bible qui seule peut nous la procurer.

Dans Jean 7:17-18, Jésus Lui-même a déclaré : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » L’apôtre Paul a aussi parlé de certains philosophes : « qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Dans le verset suivant, Paul rend très clair pourquoi ces hommes, malgré toute leur scolarité et leur éducation, semblent être incapables de saisir la véritable vérité. Paul en nomme deux pour la postérité, dans 2 Timothée 3:8-9 : « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. » Comprenez, chers amis, que le mensonge, s’il cache souvent la vérité, ne la détruit jamais ; alors que la vérité finit toujours par détruire le mensonge.

Les gens dont Paul parlait ne pouvaient pas apprendre la vérité simplement parce qu’ils n’étaient pas consentant à croire et à obéir à la vérité lorsqu’ils l’ont apprise. Par exemple, il existe une controverse vexante parmi des chrétiens modernes au sujet de la déclaration divine de la Genèse d’une recréation en six jours de la terre entière, à la place d’une création par l’évolution de milliards d’années. Pourtant, c’est ce que Dieu nous révèle clairement. Ceci vient en conflit avec leur raisonnement humain. Lorsque Jésus tentait de convaincre les leaders religieux de Son temps, ils le considéraient comme un prédicateur itinérant et rejetaient Son enseignement, même s’ils savaient incontestablement bien que Ses instructions étaient assurément bibliques. Sauf qu’elles n’étaient pas talmudiques, c’est-à-dire qu’elles n’allaient pas dans le sens de leurs Traditions.

Ses remarques à ces hypocrites sont vraiment un critère à suivre pour reconnaître la vérité de Dieu et Sa volonté. Un cœur honnête n’essaie pas de tordre la vérité divine pour accommoder une philosophie humaine, et n’essaie pas non plus d’accommoder une personne, lui faisant croire que c’est la volonté de Dieu. La volonté de Dieu est toujours immuable et Sa Parole est écrite de façon à être facilement comprise par quiconque est désireux de la comprendre et de faire Sa volonté. Lorsqu’un individu est prêt à faire cela, alors appréciez vos bénédictions.

Demandez à n’importe qui quels sont ses plus beaux souvenirs et la plupart vous diront que ce sont les repas pris en famille ou avec des amis pour célébrer un anniversaire ou une fête quelconque. Mais, quand on se met à méditer, on s’aperçoit que parfois on n’était pas reconnaissant de la joie que ces fêtes procuraient. Dieu nous a bénis en nous faisant vivre des expériences merveilleuses, même si nous n’étions pas toujours reconnaissants pour ce que nous avons reçu. Chaque année, les chrétiens célèbrent la fête de l’Action de Grâce, une magnifique occasion de rendre gloire à Dieu pour toutes Ses bénédictions durant l’année qui s’achève. Cette fête devrait également être le moment suprême pour renouveler notre attitude de reconnaissance envers ceux qui nous ont fait du bien durant l’année.

Quelle importance donnons-nous à notre attitude ? Dieu S’attend à ce que nous soyons naturellement reconnaissants et Il nous a donné plusieurs Écritures comme exemples du danger de manquer de reconnaissance. Comme exemple, il y a le plus grand miracle que Dieu ait fait pour Son peuple dans l’Ancien Testament, fournissant de la nourriture à un endroit où il n’y en avait pas. Du pain dans le désert, une manne à partir de la rosée du matin. Dans Exode 16:1-5, nous lisons : « Toute l’assemblée des enfants d’Israël, étant partie d’Élim, vint au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, au quinzième jour du second mois, après leur sortie du pays d’Égypte. Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron. Et les enfants d’Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée. Alors l’Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et ils en recueilleront chaque jour ce qu’il faut pour la journée, afin que je l’éprouve, pour voir s’il marchera, ou non, dans ma loi. Mais, le sixième jour, ils apprêteront ce qu’ils auront apporté, et il y en aura le double de ce qu’ils recueilleront chaque jour. »

La manne n’était pas de la farce, ni de la dinde avec sauce, ni du pudding, mais elle nourrissait le peuple et leur prouvait que Dieu Lui-même leur donnait chaque jour de quoi survivre. Ayant ouvert la porte à leur délivrance, cette manne était assez, même plus qu’assez, pour un peuple si récemment sorti de l’esclavage en Égypte. Alors, comment les Israélites ont-ils réagi à la bénédiction de Dieu ? Dans Nombres 11:4-6, nous voyons que : « le ramassis d’étrangers qui était parmi eux se livra à la convoitise ; et même les enfants d’Israël se mirent de nouveau à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient des poissons que nous mangions en Égypte, pour rien ; des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Et maintenant, notre âme est desséchée ; il n’y a rien du tout ! Nos yeux ne voient que la manne. » Ils se sont plaints de manquer de variété !

Ce peuple qui n’avait pas accepté de vivre selon son alliance avec Dieu, Le mettait déjà à l’épreuve par son attitude et par son ingratitude ! Si Dieu pouvait lui donner du pain, pourquoi pas de la viande ? Les enfants d’Israël avaient oublié que Dieu ne leur devait rien du tout. Mais Dieu avait entendu leur plainte et leur a donné ce qu’ils désiraient. Mais ce fut une dure leçon aussi pour leur enseigner qu’il faut faire attention à ce qu’on demande. Dieu leur a donné de la viande pour un mois. Dieu leur dit : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? » (Nombres 11:19-20).

Alors, Dieu leur envoya une plaie. « La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:33-34). Dieu a fait quelque chose de semblable pour plusieurs personnes d’aujourd’hui. Il a permis qu’on puisse vivre dans l’abondance en bénissant nos nations de toutes les manières possibles. Même dans les moments difficiles, il nous faut être attentifs afin de nous rappeler que de telles bénédictions ne sont pas partagées par tous et ne sont pas garanties de durer.

Lorsque Dieu ouvre une porte pour nous, comme Il l’a fait avec Israël, nous Lui montrons une gratitude extrême, mais nous manifestons une ingratitude profonde envers Dieu lorsque nous n’apprécions pas tout ce qu’Il fait pour nous. Nous devrions avoir confiance, comme les chrétiens qui nous ont précédés, que Dieu pourvoira toujours à nos besoins. Car : « Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:11-13).

« Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Il ne faut jamais rejeter ce que Dieu nous offre, car Il pourrait les offrir à d’autres qui en seraient beaucoup plus reconnaissants. Alors, apprenons à compter nos bénédictions. « Et [que] ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance » (Psaume 65:9-12).

Chaque année, le véritable chrétien devrait s’arrêter et prendre le temps de faire l’inventaire de ses bénédictions. S’il le fait honnêtement, peu importe quels problèmes il a eu durant l’année, il devra admettre à Dieu, comme toujours, qu’Il a vraiment couronné son année de bonté. La figure de couronnement est souvent utilisée dans les Écritures pour rendre louange à Dieu. « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (Psaume 103:2-5).

Même nos afflictions et nos épreuves sont constamment consacrées dans le contexte de la grâce et de l’amour de Dieu. Considérons Psaume 5:12-13 : « Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » Christ Lui-même a porté une couronne d’épines afin que nous puissions être couronnés de miséricorde et de salut. D’autres bijoux se trouvent également dans la couronne du croyant. « Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire » (Proverbes 4:9).

Ensuite, il y a le fantastique témoignage de Psaume 8:5-10 : « Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! » Finalement, la couronne du croyant est nulle autre que le Seigneur Lui-même. Car : « En ce jour-là, l’Éternel des armées sera une couronne éclatante et un diadème de gloire pour le reste de son peuple ; un esprit de jugement pour celui qui est assis sur le siège de la justice, et une force pour ceux qui repoussent l’ennemi aux portes » (Esaïe 28:5-6).

La plupart des chrétiens ont une abondance de bénédictions matérielles pour lesquelles ils devraient rendre gloire à Dieu. Alors, tout comme David, ils devraient Lui rendre l’hommage suivant : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (Psaume 103:2-5). La seule chose que Dieu nous demande, c’est de nous confier en Lui.

Psaume 37:3 nous dit : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. » Saupoudrées partout dans ce Psaume sont plusieurs images nous donnant l’assurance du triomphe de Dieu, non seulement dans Son plan éternel, mais également au travers des vies de Ses précieux saints. La confiance est une caractéristique primordiale dans notre relation avec notre Seigneur, car elle établit le fondement pour toutes les autres. Une définition amplifiée de la confiance se trouve dans Proverbes 3:5-8 où nous lisons : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Malgré cela, simplement le fait d’avoir une grande confiance en Dieu n’est pas suffisant. Il faut aussi faire le bien. L’épître entière de l’apôtre Jacques est consacrée au thème : « Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » (Jacques 2:20). Ou bien, dans les paroles mêmes de Jésus qui, dans Luc 6:46, dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » Voici ce que Dieu a déclaré à Moïse, dans Deutéronome 5:29 : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

Pour vraiment jouir des bénédictions que Dieu nous accorde, nous devons nous impliquer dans le plan de Dieu. Si nous nous attendons à la promesse que nous demeurerons en paix et que nous serons nourris par Dieu, nous devons également nous soumettre aux instructions de Jésus, dans Matthieu 6:33, lorsqu’Il dit : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Alors, confiez-vous au Seigneur et vous ne serez jamais perdants.

Le Psaume 37:5-7 nous dit, en toute simplicité : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Tout serviteur de Dieu doit passer par des moments de frustration dans son combat contre les puissances du mal. La douleur et la pression du tourment sont réels, alors que Satan s’acharne contre nous en utilisant des gens trompeurs, pour narguer le peuple de Dieu. « Quant au trompeur, ses moyens sont pernicieux ; il trouve des inventions pour perdre les affligés par des paroles fausses, et le pauvre dont la cause est juste. Mais l’homme noble forme de nobles desseins, et il se lève pour agir avec noblesse » (Ésaïe 32:7-8).

Donc, n’ayez crainte puisque : « L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de Son cœur durent d’âge en âge » (Psaume 33:10-11). Néanmoins, pendant que ces mauvais desseins se poursuivent, ils peuvent causer beaucoup de peine et de douleur. Malgré cela, confions nos vies au Seigneur et ayons confiance en Lui si nous voulons sortir vainqueur de nos épreuves. Paul a consacré une bonne partie de sa lettre aux Philippiens : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

C’est pourquoi il nous exhorte à travailler à notre salut avec crainte et tremblement : « comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13). Alors qu’il a lui-même admis ne pas avoir encore atteint le but qu’il s’était fixé, Paul nous dit : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:13-15). Dieu nous promet d’accomplir ce qu’Il a commencé pour nous, à la condition que nous nous soumettions à Sa Souveraine volonté.




D.314 – Louange dès la Création

 –

louanges

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 69:34-35, Dieu reçoit cette louange : « Car l’Éternel écoute les misérables, et il ne dédaigne point ses captifs. Que les cieux et la terre le louent, les mers et tout ce qui s’y meut ! » Nous ne comprenons pas le plein but de la Création divine, mais au moins nous comprenons que nous devons Le louer. Ce thème paraît plusieurs fois dans les Écritures, spécialement dans les Psaumes, comme dans Psaume 19:2 où nous lisons : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Un autre passage populaire est Psaume 96:11-13 : « Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ! Que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ; que tous les arbres des forêts chantent de joie, devant l’Éternel ! Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon Sa fidélité. »

Lorsque Jésus entra triomphalement dans la ville de Jérusalem : « Et comme il passait, plusieurs étendaient leurs vêtements par le chemin. Et comme il approchait de la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, transportée de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Et ils disaient : Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts, alors quelques-uns des pharisiens de la foule lui dirent : Maître, reprends tes disciples. Et il répondit et leur dit : Je vous dis que si ceux-ci se taisent, les pierres crieront » (Luc 19:36-40). Alors, nous aussi crions : « O Éternel, toutes tes œuvres te célébreront, et tes bien-aimés te béniront ! Ils diront la gloire de ton règne, et ils raconteront ta puissance ; pour faire connaître aux fils des hommes tes hauts faits, et la glorieuse magnificence de ton règne. Ton règne est un règne de tous les siècles, et ta domination dure dans tous les âges » (Psaumes 145:10-13).

Même si la création entière, dans sa beauté, sa complexité et son ordre providentiel, Lui rend continuellement hommage, les hommes, dans leur perversité, ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur. Alors, Dieu les a livrés à un esprit viveur et fêtard. Dans Romains 1:28-32, nous lisons : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent. »

Ce jugement de Dieu est terrible. Relisez-le dès le début et vous verrez racontés tous les péchés possibles de l’humanité. Et comme si ce qui précède n’était pas assez, la liste se poursuit. Dans Romains 1:17-21, Paul se met à énumérer tous les péchés imaginables pour lesquels une personne mérite la mort. « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Mais ce n’est pas fini : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:22-27).

Tous ces péchés n’ont pas été commis par des humains qui ne connaissaient pas Dieu. Ah non ! C’est parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27). Notez maintenant pourquoi Dieu les a livrés à toutes ces passions honteuses. Quand on veut sortir quelqu’un du bourbier, on le laisse d’abord s’enfoncer bien au fond et, de cette façon, personne ne pourra se glorifier.

Ensuite, lorsque le témoignage se fait dans l’affliction dans la méchanceté, jusqu’à la condamnation, et qu’il ne reste que des cris vers Dieu qui se font entendre, là Dieu réagit et Sa Puissance agit. Aussi terrible que ses jugements paraissent, les provocations le furent davantage. Romains 1:23 nous dévoile : « qu’ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. » Ils ont changé la vérité de Dieu en mensonge, Le rejetant ainsi comme Créateur. Ils ont préféré l’évolution à la Création. C’est pourquoi notre Dieu de grâce les a laissés dans leur mensonge. Mais cette scène nous décrit beaucoup plus que l’ancien paganisme.

Chaque verset est une description précise du monde méchant d’aujourd’hui, au point qu’on pourrait presque lire ce passage comme un documentaire du présent âge. Quel beau portrait de l’évolution humaniste en pratique ! Oui, pourtant Paul se préparait à aller à Rome : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1:16). Pour leur enseigner quoi au juste ? À louer le Seigneur : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés » (Psaume 148:3-5).

Mais plus que cela : « Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. Louez l’Éternel sur la terre ; vous, monstres marins, et tous les abîmes ; feu et grêle, neige et vapeur, vents de tempête, qui exécutez sa parole ; montagnes et toutes les collines ; arbres à fruit et tous les cèdres ; bêtes sauvages et tout le bétail ; reptiles et oiseaux ailés ; rois de la terre, et tous les peuples ; princes, et tous les juges de la terre ; jeunes hommes et vous aussi, vierges ; vieillards avec les enfants ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel, car son nom seul est élevé ; sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux ! » nous déclare David dans Psaume 148:6-13.

Tout ceci est confirmé par le dernier verset de Psaume 150:6 : « Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! Louez l’Éternel ! »

Dieu est le fondement de la science. La science a découvert tellement de choses magnifiques sur l’univers. Un récent numéro du National Geographic sur le travail d’Adam Burrows, astrophysicien, suggère que des vagues intenses de son sont l’ingrédient clé derrière les supernovas, ces explosions massives qui détruisent les étoiles mourantes. En effet, des modèles sur ordinateurs d’une étoile qui explose généreraient un ton audible à quiconque serait assez proche pour l’entendre. La science à vraiment révélé un monde à sonder, dans l’univers que Dieu tout-puissant a créé. Pourtant, le succès de la science a motivé plusieurs hommes, non d’adorer Dieu, mais plutôt de déclarer qu’il n’y a pas de Dieu.

Et le fait d’assumer qu’il n’y a pas de Dieu est loué par certains comme la preuve clé de toute science. Travailler sans Dieu a permis de découvrir des exactitudes qui seraient, selon eux, la clé de toute compréhension et de comprendre d’abord qu’elle n’est pas due à une création du tout. Mais le travail de la science est-il vraiment « libre » de tout Créateur, comme ces hommes et femmes le décrètent ? Pas du tout ! Il existe une croyance fondamentale dans la science selon laquelle tout serait impossible s’il n’y avait pas de créateur. C’est la preuve que l’univers est organisé et peut être compris dès le début.

Albert Einstein a parlé de cette idée lorsqu’il a déclaré : « La chose la plus incompréhensible de l’univers, c’est que l’univers est compréhensible. » D’abord, l’univers devrait-il avoir un sens ? Non seulement a-t-il un sens, mais il est beau et gracieux. Partout où nous regardons, nous voyons ses lois en action, des lois que les humains ne peuvent pas découvrir ni comprendre. Cette vérité est expliquée par l’apôtre Paul, dans Romains 1:20-21, lorsqu’il déclare : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Ce n’est pas une pure coïncidence que de grands hommes de science, comme Isaac Newton, étaient croyants et possédaient la foi leur faisant croire en un univers organisé. Ils croyaient en Proverbes 25:2 qui disait : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. » Albert Einstein tenait à un concept de Dieu qui pouvait être décrit comme vague et impersonnel. Mais il croyait dans l’existence d’un Être suprême en Intelligence lorsqu’il déclara : « Nous sommes dans la position d’un petit enfant qui entre dans une immense bibliothèque remplie de livres écrits en plusieurs langues. L’enfant sait que quelqu’un a écrit ces livres, même s’il ne comprend pas les langues dans lesquelles ces livres sont écrits. L’enfant soupçonne qu’il y a un ordre mystérieux dans l’arrangement des livres, mais ne sait pas lequel. » Tout comme bon nombre de scientifiques étalent avec orgueil leur découvertes et déclarent qu’il n’y a pas de Dieu, ils le font, ironiquement, debout sur une fondation qui ne pourrait pas exister si elle n’avait pas préalablement été créée par un Dieu sage et maître de l’ordre.

Mais nous avons un Dieu de Sagesse et de Force. Dans Daniel 2:20-22, c’est Dieu qui a inspiré le prophète ; alors : « Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. » Les hommes ont recherché la sagesse au travers les âges, mais ils : « …apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). D’autres recherchaient le pouvoir, comme Alexandre qui pleurait parce qu’il ne restait plus de nations à conquérir.

Nous voyons des riches, les uns après les autres, qui ne parviennent pas à affirmer qu’ils en ont assez accumulé. C’est que chacun cherche sa sagesse et son pouvoir au mauvais endroit et ainsi ils ne peuvent jamais être satisfaits. La Sagesse et le Pouvoir appartiennent à Dieu : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:3-4). Jésus, S’approchant de Ses disciples, leur parla ainsi : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Dieu révélé en Christ est omnipotent et omniscient, et la véritable sagesse ne vient que de Lui.

Alors : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là » (Jacques 1:5-6). Si nous désirons la force, il faudra d’abord apprendre à devenir faible, car lorsque nous sommes faibles, c’est alors que nous sommes fort. Si nous recherchons des richesses, il nous faut connaître la pauvreté, car devant Christ : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16:10-12).

Le témoignage de Daniel fut donné au roi le plus puissant de la terre, avec un accès à toute la sagesse disponible aux plus instruits de son temps. Mais aucun humain ne pouvait résoudre le problème de son rêve. Seul Daniel, se fiant sur la sagesse de Dieu et Son pouvoir sur toute la création, pouvait donner au roi ce que celui-ci demandait enfin. Les serviteurs de Dieu ont même aujourd’hui le même privilège et la même responsabilité parce que Dieu est éternel et nous a tous faits.

Dans Psaume 95:6-7, nous lisons : « Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit. » Les Psaumes 95 à 100 forment une unité avec plusieurs thèmes, tous orientés vers la louange au Seigneur. Ils portent une reconnaissance envers Dieu en tant que Créateur du ciel et de la terre. Psaume 95:5 confirme que : « A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. » Ainsi, Dieu a fait la terre, incluant et la mer et la terre. Mais Il a aussi fait les cieux : « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire » (Psaumes 96:5-6).

Notre terre est plus complexe que toute autre planète dans notre système solaire. L’emphase est sur les activités de Dieu qui fait des choses en tant que Créateur. Dès la Genèse, nous découvrons comment Dieu fait des choses avec ce qu’Il a créé. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Ces deux activités, « faire et créer », semblent être synonymes, mais elles ne le sont pas tout à fait. Surtout que la véritable création divine contient trois éléments dans Son plan. D’abord, les éléments physiques du cosmos entier, comme dans Genèse 1:1 où nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Ensuite nous découvrons la vie biologique, qu’on ne peut trouver seulement que sur cette terre, ce qui est confirmé dans les versets 20 à 22 où Dieu dit : « Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. »

Et finalement, la création spirituelle de l’image de Dieu dans l’homme, tel que nous le voyons au verset 26 où Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Ces trois entités sont apparues soudainement à partir de rien par la Toute Puissante Parole de Dieu. Dieu a parlé et tout fut créé. Tout ce qui existe dans l’univers fut fait, ou formé, ou accompli à partir de ces trois entités qui furent spécifiquement créées par Dieu. Donc, Dieu est le Créateur et le Faiseur de tout, et c’est ainsi que nous devons L’adorer.

Dans 1 Corinthiens 15:38-40, il est écrit : « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » La doctrine d’une création spéciale veut dire que la création a eu lieu par un processus surnaturel et que chaque entité fut spécialement formée par Dieu. Cette doctrine est spécifiquement enseignée dans la Genèse où la phrase « selon son espèce » est utilisée au moins dix fois dans le premier chapitre.

Une référence remarquable se trouve dans notre texte où la distinction entre plusieurs domaines majeurs de la création est établie comme suit :

Botanique : (1 Corinthiens 15:38) « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. »

Zoologique : (v. 39) « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. »

Physique : (v. 40) « Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » Puisque tous les corps célestes peuvent être faits des mêmes produits chimiques, la terre est unique dans sa complexité et son but.

Astral : (v. 41) « Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; car une étoile est différente d’une autre étoile par son éclat. » Même parmi les corps célestes, chaque étoile est unique.

Spirituel : (vs 42-44) « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. » Ce verset nous assure que toutes nos infirmités ne seront plus.

Dieu a un but noble pour chaque système créé et Il l’a créé spécifiquement dans ce but. Et puisqu’Il a fait provision pour des changements au travers d’un système, jamais au grand jamais, un système n’a pu, par l’évolution, devenir un système plus complexe. Alors, chantons Sa création dans tous Ses aspects.

Est-ce que le chant fut inventé par les humains ? Depuis quand existe-t-il ? Si nous vérifions dans les Saintes Écritures, nous découvrons que le chant existait avant la création des humains. Job était un homme intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Il était très riche et faisait beaucoup de bien avec sa prospérité. Mais il avait un petit défaut, il se croyait juste à ses propres yeux. Satan a saisi l’occasion de ce petit défaut pour lancer un défi à Dieu, déclarant que si Dieu enlevait sa richesse, Job L’abandonnerait. Satan Lui dit : « Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient ; et tu verras s’il ne te renie pas en face ! » (Job 1:11). Mais Dieu connaissait le cœur de Job et a laissé Satan dépouiller complètement Job et même frapper son corps d’un ulcère malin, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête.

Durant toute sa souffrance, Job n’a jamais abandonné Dieu, mais il justifiait cependant toujours son comportement. « Alors l’Éternel répondit à Job du sein de la tempête, et dit : Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:1-7). Dans la version Martin nous lisons : « …quand les étoiles du matin se réjouissaient ensemble, et que les fils de Dieu chantaient en triomphe ? » (v. 7). Il est très intéressant de découvrir qu’il y avait des chants de réjouissances poussés par les anges dès la création de la terre, alors que Dieu plongeait Ses bases et en a posé Sa pierre angulaire.

Il est donc tout à fait approprié pour les chrétiens de chanter des louanges au Dieu Créateur, alors que Ses anges l’ont fait bien avant la création d’Adam et Ève. Par contre, à cause du péché de nos premiers parents, le premier chant exécuté par des humains et mentionné dans la Bible fut le chant d’action de grâce exprimé par Moïse et les enfants d’Israël après leur délivrance des griffes de pharaon et leur sortie d’Égypte en sécurité au travers de la mer Rouge. Ce cantique de louange se trouve dans Exode 15:1-21. Il est bon pour tout converti de le lire occasionnellement pour nous rappeler l’amour, la bonté, la compassion et la patience de notre Créateur. Mais surtout pour nous remémorer la Pâque où Dieu a passé par-dessus nos péchés pour nous offrir le salut en commençant par le baptême. Regardons maintenant ce merveilleux cantique de louange à notre Sauveur.

Exode 15:1 : « Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. 2 L’Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l’exalterai. 3 L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. 4 Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. 5 Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. 6 Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. 7 Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume. 8 Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au cœur de la mer. 9 L’ennemi avait dit : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s’assouvira sur eux, je tirerai l’épée, ma main les détruira. 10 Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes. 11 Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? 12 Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. 13 Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. 14 Les peuples l’entendent, et ils tremblent ; l’effroi saisit les habitants de la Palestine. 15 Alors les princes d’Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent. 16 La frayeur et l’épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu’à ce qu’il ait passé, le peuple que tu as acquis. 17 Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi. 18 L’Éternel régnera éternellement et à toujours. 19 Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. 20 Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant. 21 Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. »

Ce qui est encore plus intéressant, c’est que le dernier cantique mentionné dans la Bible se trouve dans Apocalypse 15 où, au verset 2, Jean déclare : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. » Une autre occasion de salut, cette fois non des griffes de pharaon, mais des griffes de la bête et du faux prophète. Et qu’est-ce qu’ils chantent ? Apocalypse 15:3-4 nous dit : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Donc, le premier et le dernier cantiques cités dans la Bible sont celui de Moïse, puisqu’il est question de délivrance dans les deux cas. La première était la délivrance de l’esclavage du peuple en Égypte. La deuxième sera celle du peuple de l’esclavage de la Bête militaire et du Faux Prophète religieux. Cette fois vous noterez qu’au cantique de Moïse vient s’ajouter le cantique de l’Agneau. Ce cantique est adressé directement à Jésus. Dans Apocalypse 5:8, nous lisons : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. » Donc, dans Apocalypse 5:9-10, ce sont les Élus qui chantent. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. »

La louange est dirigée vers le Seigneur pour une rédemption par le sang pur et sans tache de l’Agneau en rémission de leurs péchés. Il est tout à fait juste que les louanges de la musique chrétienne se rapportent au passé, au présent et aux œuvres futures de Dieu. D’abord, Son puissant travail de création au commencement, suivi de Son œuvre gracieuse du salut de l’humanité et du maintien de toute chose par la puissance de Sa Parole jusqu’à présent et, finalement, Son glorieux règne éternel sur l’univers entier avec Sa famille divine immortelle.




D.310 – Akeldama

 –

champs2

Joseph Sakala

Dans Actes 1:16-19, nous lisons : « Hommes frères, il fallait que la prophétie que le Saint-Esprit a prononcée par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accomplie. Car il était de notre nombre, et il a eu sa part de ce ministère. Mais il a acquis un champ avec le salaire du crime, et s’étant précipité, il a crevé par le milieu, et toutes ses entrailles se sont répandues, ce qui a été connu de tous les habitants de Jérusalem, de sorte que ce champ a été appelé, dans leur propre langue, Akeldama, c’est-à-dire le Champ du sang. » Jamais dans l’histoire un champ n’a été nommé plus parfaitement qu’Akeldama, un mot araméen voulant dire « champ de sang », car il a été acheté avec le « prix du sang » de Jésus.

Dans Matthieu 27:3-5, nous lisons : « Alors Judas, qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant ; J’ai péché ; j’ai trahi le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe, tu y aviseras. Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en étant allé, il s’étrangla. » Le champ fut acheté par la succession de Judas Iscariote après son suicide, mais le sang pur qu’il a vendu pour l’acheter fut déclaré « sang innocent ». Les misérables trente pièces d’argent qui ont consommé la transaction était le prix d’un esclave en Israël. Dans Exode 21:32, il est écrit : « Si le bœuf heurte de sa corne un esclave, soit homme, soit femme, le possesseur du bœuf donnera trente sicles d’argent à son maître, et le bœuf sera lapidé. »

Mais cet esclave n’était nul autre que Dieu incarné. Donc, le prix que ces leaders religieux ont fixé pour la trahison de Jésus était le même prix pour lequel ils ont vendu leur Messie Dieu. Plus de cinq cents ans avant que sa prophétie ne s’accomplisse, le prophète Zacharie a joué le rôle de Jésus et a écrit : « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier » (Zacharie 11:12-13).

Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, Judas se retira et s’en étant allé, il s’est pendu. Et les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent : « Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré ; car c’est le prix du sang. » Et ayant délibéré, ils achetèrent le champ d’un potier pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à ce jour le Champ du sang. Ces détails de la vie de notre Sauveur constituent une réalisation de la façon dont notre Messie fut reçu par les leaders religieux de Son temps, et forment l’aboutissement remarquable d’un témoignage, d’une inspiration divine, ainsi que son accomplissement.

Mais plus que cela, c’est un portrait remarquable de la rançon payée par notre Seigneur pour notre salut. Car : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges » (Matthieu 13:38-39). Et Christ nous déclare, dans Matthieu 13:44 : « Le Royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme a trouvé et qu’il cache ; et dans sa joie, il s’en va et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ-là. » Imaginez l’amour du Père maintenant qui a consenti à Se faire homme comme nous pour nous offrir gratuitement ce que nous n’aurions jamais pu accomplir nous-mêmes.

Jésus : « lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Tout cela, notre Sauveur l’a fait et Il a même versé Son sang jusqu’à la dernière goutte afin que nous, morts dans nos péchés, cachés dans le monde, puissions être rachetés par Son sang. Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis pour paître l’Église de Dieu qu’Il a acquise par Son propre sang.

Le secret, ici, ce n’est pas de prendre, comme le monde fait, mais de donner, comme Dieu a donné. Car il y a plus de bonheur à donner quand cela vient du cœur. Dans 2 Corinthiens 9:7-9, nous lisons : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement. » Ces versets nous enseignent qu’il y a plus de bonheur à donner qu’a recevoir. Malheureusement, ils ont été adaptés par certains pour vouloir dire autre chose. Les religions ont adoptés cela et ont formé les mouvements les plus tragiques du christianisme d’aujourd’hui, enseignant que Dieu promet de faire prospérer chaque chrétien en biens matériels s’il donne tout à l’église. La Bible n’enseigne pas cela, comme nous pouvons le constater dans ce texte et ailleurs. Mais, malgré cela, ces faux enseignements continuent à se répandre et sont associés à l’apostasie.

Considérez les chapitres 17 et 18 du livre des Juges qui décrivent une période d’apostasie sévissant dans la confusion. Les deux chapitres offrent l’histoire d’un Lévite itinérant de la tribu de Dan et un homme appelé Mica. D’abord, nous découvrons que Mica a volé 1 100 pièces d’argent à sa mère, qui plaça une malédiction sur le voleur inconnu. Mica, craignant les effets de l’imprécation, confesse son crime crapuleux à sa mère qui tente de réduire la malédiction en donnant l’argent à Dieu, mais dévie 200 pièces pour se former une idole. En ce temps-là, il n’y avait pas de roi en Israël, chacun faisant ce qui lui semblait bon. Or, il y avait un jeune homme de Bethléhem, de la famille de Juda, qui était Lévite et qui séjournait là. Mica plaça l’idole de sa mère parmi d’autres et consacra son fils prêtre, même s’ils étaient de la tribu d’Éphraïm. Plus tard, il embaucha le Lévite pour être son prêtre afin de se couvrir. « Alors Mica dit : Maintenant je sais que l’Éternel me fera du bien, parce que j’ai ce Lévite pour sacrificateur » (Juges 17:13).

Dans le chapitre suivant, des espions parmi les Danites vont voir le prêtre afin de recevoir la bénédiction de Dieu sur leurs efforts de conquête d’autres terres. Lorsque les maraudeurs reviennent, ils recrutent le Lévite pour lui donner un poste plus prospère. Il se joint à eux, ayant volé les idoles de Mica, et établit sa prêtrise chez Dan. C’est la confusion totale, mais chacun dans cette histoire était confiant que Dieu le bénirait matériellement parce qu’il se cachait derrière la religion. Cette façon d’agir fut tolérée par plusieurs congrégations dans leur désir d’avoir une prospérité personnelle, mais cela les a conduit vers la prostitution spirituelle et l’adoration d’un autre dieu.

Donc, nous découvrons que, lorsque la religion est utilisée pour justifier l’amour de l’argent, elle finit par se déshonorer ainsi que ses disciples. Matthieu 6:24 nous dit que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » Nous avons ici deux preuves de ce qui arrive lorsqu’un individu s’attache à l’argent. Judas a trahi son Seigneur et Mica se tourna vers d’autres dieux. Quatre fois, dans le livre des Juges, on nous dit : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 17:6). Ceci nous indique que ce livre fut écrit, soit par Samuel qui fut le dernier Juge, soit un autre de sa génération. Ce qui importe pour Dieu, cependant, c’est qu’ : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21:25).

Sans aucun gouvernement centralisé, il n’y avait pas de leaders de tribus. Occasionnellement, ressortait d’une tribu un juge que Dieu élevait au rang de chef pour sortir la nation de l’esclavage dans lequel elle sombrait à cause de ses mouvements d’apostasie. Les périodes d’oppression par les ennemis furent nombreuses en ces temps-là à cause de la situation morale et spirituelle au sein du peuple. En réalité, ils avaient un Roi, mais ils refusèrent de Lui obéir. Tout comme dans la parabole où le fautif refusa de placer le montant chez le banquier où il aurait pu gagner un peu d’intérêt pour son maître. Mais les gens de son pays haïssaient le maître ; et ils envoyèrent une ambassade auprès de lui, pour dire : « Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. » C’est exactement ce que les pharisiens ont fait avec Jésus.

Quand Israël demanda un roi pour régner sur lui : « …voyant que Nachash, roi des enfants d’Ammon, venait contre vous, vous m’avez dit : Non ! mais un roi règnera sur nous ; bien que l’Éternel, votre Dieu, fût votre roi. Et maintenant, voici le roi que vous avez choisi, que vous avez demandé ; et voici, l’Éternel a établi un roi sur vous » (1 Samuël 12:12-13). Si vous avez tendance à vouloir critiquer les anciens Israélites d’avoir rejeté Dieu en tant que Roi pour se faire plaisir, vous oubliez que c’est essentiellement ce que nous faisons aujourd’hui. Parce que : « La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:18). Voilà pourquoi, dans les temps de la fin, Paul nous met en garde contre le genre de personnes auxquelles nous auront à nous buter.

« Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité, » nous dit Paul, dans 2 Timothée 3:1-6.

Lorsque l’homme croit bien faire ce qui lui plaît et qu’il est confortable dans tout cela, il devient alors son propre dieu. Mais, tout comme cet humanisme des anciens Israélites était vide de spiritualité et que le peuple demandait un roi au-dessus de lui, ainsi l’humanisme athée moderne accomplira la même chose et le monde se donnera aussi un roi qui le mènera à la dernière confrontation meurtrière contre le véritable Roi des rois. Si nous regardons ce qui se passe dans le monde présentement, cet affrontement n’est pas loin de nous.

Alors, la seule solution est de demeurer en Christ. Dans Jean 15:3-7, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Vous êtes déjà nets, à cause de la Parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. » Notez que Jésus insiste sur le fait de demeurer en Lui, ce qui veut aussi dire de rester près de Lui, d’endurer avec Lui et de continuer dans Sa Parole.

Jésus doit toujours être notre motivation, notre standard de vie, notre demeure, notre tout. Quand nous demeurons en Christ, les Écritures nous indiquent que ce comportement fera une grande différence dans notre vie présente ainsi que dans notre vie future. Par exemple : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Dans 1 Jean 3:4-6, l’apôtre ajoute : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point. »

Malgré notre conversion, il est toujours possible de pécher, car la chair est faible, mais nous avons toujours accès au trône de Dieu pour confesser nos péchés et demander Son pardon par le sang versé de Christ. Par contre, nous n’avons pas le droit de pécher, croyant que le baptême efface les péchés futurs aussi, comme certains groupes « chrétiens » semblent le prétendre. L’amour pour nos frères et sœurs convertis devient évident. Donc : « Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher. Mais celui qui hait son frère, est dans les ténèbres, et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2:10-11). Ça va de soi. Alors, 1 Jean 3:24 nous dit : « Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »

Dans Son instruction aux apôtres concernant le vrai cep et les sarments, Jésus partage plusieurs promesses avec nous. Prenons un peu de temps afin de les étudier.

Dans Jean 15:5, Jésus déclare : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit. Car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Au verset 7, Jésus continue : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. » Au verset 11, Il dit : « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. » Au verset 16, Jésus confirme : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »

Dieu a donné le Saint-Esprit a Son Église le Jour de la Pentecôte, mais peu de gens comprennent le vrai sens de ce Jour Saint. L’Esprit de Dieu est indispensable pour une véritable vie chrétienne, mais beaucoup de convertis ne semblent pas être conscients à savoir Qui est le Saint-Esprit, ce qu’est la Pentecôte et ce qu’elle signifie pour les chrétiens d’aujourd’hui ! Sentez-vous l’Esprit de Dieu agir dans votre vie ? Pouvez-vous être rempli avec le même Esprit de la Pentecôte que les premiers disciples du Christ ? Oui, vous le pouvez !

Les cinquante jours suivant la crucifixion et la résurrection du Christ furent une période inoubliable pour Ses disciples. Leur Maître était revenu d’entre les morts après une exécution brutale et les avait enseignés pendant quarante jours. « Ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:6). Les disciples mangeaient avec Lui, parlaient avec Lui et ont même touché les plaies où Son corps avait été percé.

 Mais ce n’était pas tout. Après quarante jours dramatiques d’instruction, le Sauveur est monté dans les nuages tandis que Ses disciples regardaient avec étonnement et surprise. Mais Jésus ne les a pas laissés seuls, Il a promis de leur donner quelque chose qui pourrait leur fournir une vitalité spirituelle qu’ils n’avaient jamais expérimentée avant (Luc 24:49). Le disciple Luc décrit les paroles encourageantes du Christ. « Et étant assemblé avec eux, il leur commanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père laquelle, dit-il,  vous avez entendue de moi, car Jean a baptisé d’eau, mais vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours maintenant » (Actes 1:4-5).

De quel événement le Christ ressuscité parlait-Il au juste ? Quelle était cette promesse à venir ? La plupart des étudiants bibliques connaissent l’histoire de base, mais beaucoup ne sont pas pleinement conscients de l’impact profond que cette cinquantième journée mémorable aurait sur l’Église de Dieu, à partir de ce moment. C’était le jour de la Pentecôte, le jour des miracles, le jour où l’Église du Nouveau Testament a commencé !

Qu’est-il arrivé en cette étonnante journée de la Pentecôte de l’an 31 après J.-C. ? Luc enregistre les événements de cette journée dans Actes 2:1-4 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. »

Le début de l’Église du Nouveau Testament a été caractérisé par des visions et des éclats de sons étonnants. C’était une impressionnante démonstration de la puissance divine qui rappelle les évènements impressionnants que Dieu avait montrés au peuple le jour où Il donna à Moïse la loi sur le mont Sinaï (Hébreux 12:18-21). En fait, selon la tradition juive, la loi de Dieu sur le mont Sinaï avait été donnée le jour de la Pentecôte, de nombreux siècles auparavant ! Mais encore plus important que les images et les sons, c’était les événements qui ne pouvaient pas être vus. Ces manifestations de la majesté de Dieu qui ont signalé l’effusion de la puissance de l’univers, de l’Esprit de Dieu ! La même puissance qui a allumé le soleil et les étoiles. Le pouvoir qui a formé et a fixé les planètes en mouvement. Tout cela serait désormais respecté littéralement par les êtres humains de la terre.

Si nous demeurons en Christ, nous demeurons également dans le Père et l’Esprit. Regardons la belle déclaration que Jésus a faite à Ses disciples : « Je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous » (Jean 14:16-17). Et, au verset 23, Jésus ajoute : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Ces versets ne constituent pas une espèce de trinité de trois personnes distinctes qui viennent toutes les trois demeurer en nous, mais bien d’un seul Dieu qui se manifeste à nous dans la Bible de trois façons différentes.

Regardons attentivement ce que Jean nous déclare, dans 1 Jean 2:28-29 : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui [Dieu], afin que, quand il paraîtra [Jésus], nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant Lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui [par Son Esprit]. » Paul est entièrement d’accord, dans Romains 8:10-11, lorsqu’il dit : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui [Dieu le Père] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous. » On ne peut rien ajouter afin que ce soit plus clair.

Est-ce le même Esprit qui est en train de vous transformer ? Est-ce qu’il vous motive dans vos agissements ? Est-il en train de produire des changements pour transformer votre vie personnelle et spirituelle ? Aimeriez-vous avoir plus de preuves que vous êtes conduits par l’Esprit de Dieu ? Consultez votre Bible régulièrement pour déterminer si vous êtes en train d’accomplir les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour vous. Et voudriez-vous être plus impliqué personnellement dans le travail que Christ fait aujourd’hui ? Demandez à l’Esprit de vous exciter dans votre croissance personnelle, mais surtout de vous guider vers cette famille divine où se trouve votre véritable héritage éternel.