D.273 – Restez et attendez

prier

Par Joseph Sakala

Dans Ruth 3:16-18, nous lisons : « Puis Ruth revint chez sa belle-mère, qui lui dit : Qui es-tu, ma fille ? Et elle lui déclara tout ce que cet homme avait fait pour elle. Et elle dit : Il m’a donné ces six mesures d’orge ; car il m’a dit : Tu ne retourneras point à vide auprès de ta belle-mère. Et Naomi dit : Ma fille, reste ici jusqu’à ce que tu saches comment la chose tournera ; car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait aujourd’hui achevé cette affaire. » C’était l’instruction de Naomi à Ruth, dans l’espoir que Booz soit prêt à accomplir son devoir familial en mariant Ruth dont le mari juif venait de mourir en Moab. Le comportement de Ruth fut honorable et elle a tout fait ce qu’elle pouvait afin d’indiquer à Booz qu’elle était consentante à devenir son épouse. Néanmoins, elle devait maintenant attendre jusqu’à ce qu’elle sache comment la chose se terminerait.

C’est une grande leçon pour les chrétiens d’aujourd’hui. Trop souvent, nous tentons de devancer le Seigneur dans la crainte que notre problème ne se règlera pas, à moins de l’organiser personnellement. Lorsque les Juifs furent envahis par les Assyriens, ils estimaient nécessaire de former une alliance avec Pharaon. Mais Dieu leur dit ceci, par Ésaïe : « Le secours de l’Égypte ne sera que vanité et néant ; c’est pourquoi j’appelle cela : grand bruit pour ne rien faire. Va maintenant, grave-le sur une table en leur présence, et écris-le dans un livre, afin que cela demeure pour le temps à venir, à toujours et à perpétuité ; car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Sortez de la voie, détournez-vous du chemin ! Ôtez de notre vue le Saint d’Israël ! » (Ésaïe 30:7-11).

N’est-ce pas ce que nous voyons présentement dans les églises du monde entier ? Nul ne veut se faire corriger. Ne nous dites pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Dieu est trop sévère, contez nous des fables. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Saint d’Israël : Puisque vous rejetez cette parole, et que vous vous confiez dans la violence et dans l’artifice, et que vous les prenez pour appuis ; à cause de cela, cette iniquité sera pour vous comme une crevasse menaçant ruine, qui fait saillie dans un mur élevé, et qui s’écroule tout à coup, en un moment. Il se brise comme se brise un vase de terre, cassé sans pitié, dans les débris duquel on ne trouve pas un tesson pour prendre du feu au foyer, ni pour puiser de l’eau à la citerne. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu » (Ésaïe 30:12-15).

Bien avant, lorsqu’Israël se trouvait dans une situation désespérée, alors que les armées de Pharaon pourchassaient la nation entière, ils arrivèrent à la Mer Rouge. Et que fit Moïse ? « Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). En effet, les chariots de Pharaon se virent couler au fond de la mer, tout comme, avec le temps, Booz a marié Ruth. Et 600 ans plus tard, Dieu dit à Israël : « Je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts » (Ésaïe 37:35-36).

Il y a certainement un temps pour travailler très fort au service du Seigneur. Nous aurons toujours des engagements spirituels à défendre. Nous luttons constamment contre les attaques de Satan et de ses démons. Mais quand nous avons tout fait selon nos capacités et que nous ne voyons toujours pas les résultats souhaités, Psaume 46:9-12 dit : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » Alors, apprenons à nous confier en Dieu dans toutes les circonstances qui viennent embrouiller notre vie, mais surtout notre salut, peu importe les conjonctures.

Dans 1 Jean 5:14-15, l’apôtre nous dit que : « la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » C’est une promesse classique, mais conditionnelle. Notre confiance dans notre prière est directement liée à Celui qui exauce : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17). Notre confiance est donc fondée sur Sa volonté à nous exaucer, selon Son bon plaisir. Les résultats de plusieurs sondages sérieux démontrent que la plupart des gens prient et qu’une bonne partie de leurs prières sont directement adressées à une « puissance supérieure inconnue ».

Cependant, de toute évidence, si nous prions Dieu de nous exaucer selon Sa volonté, le premier critère est d’obéir à Son commandement. « Et c’est ici Son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24).

Lorsqu’un homme demanda à Jésus quel était le plus grand commandement, notre Sauveur lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). La meilleure façon d’exprimer cet amour, c’est en obéissant aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean l’explique ainsi : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:3-4). Ainsi, une simple formule devient évidente. Si nous obéissons à ce que Dieu nous commande, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, nous sommes alors assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prirons.

Et quand notre confiance sera sécurisée, nous saurons également que Dieu répondra à ce que nous désirons de Sa part. Le roi David l’exprime si bien en disant : « Prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre » (Psaume 37:4-9).

Dans Hébreux 12:25-29, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte,  car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »

Selon les anciens philosophes panthéistes, le feu était considéré comme l’élément premier duquel toutes choses ont évolué. Ce même mythe est promulgué de nos jours par nos philosophes évolutionnistes pour expliquer leur théorie du « Big Bang ». La vérité demeure toutefois que le feu est une création de Dieu et il est utilisé pour décrire symboliquement et réellement le véhicule de Dieu pour juger le péché. Il est vraiment intéressant de noter que la première et la dernière mentions du feu sont utilisées comme jugement sur la rébellion humaine contre Dieu. Dans le premier cas nous constatons que : « l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). En détruisant les germes, le sol est devenu aride et les deux villes n’ont jamais été rebâties.

Dans le deuxième cas, le feu est destiné à détruire complètement tous les méchants avant la descente de la Jérusalem céleste sur la terre. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Le passage biblique du début fait référence aux paroles de Moïse à la nation d’Israël, alors que les tribus se préparaient à entrer dans la terre promise après la mort de Moïse. C’était un avertissement à la nation entière contre la corruption de leur foi par l’idolâtrie. « Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:24).

Le contexte du Nouveau Testament est un grave avertissement contre le rejet de la Parole de Dieu. Voilà pourquoi, dans Hébreux 12:25-26, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui [Moïse] qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. » Dans un sens, la Parole de Dieu est aussi le feu ardent de Dieu, exprimé ainsi dans Jérémie 20:8-9 : « Car depuis que je parle, je jette des cris ; je crie violence et oppression. Et la parole de l’Éternel s’est tournée pour moi en opprobre et en moquerie tout le jour. Et quand je dis : je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu ardent renfermé dans mes os ; je m’efforce de le contenir, mais je ne le puis. »

Il est donc abondamment préférable de se faire corriger par le feu ardent de Sa Parole que d’être consumé totalement par le feu de la géhenne, duquel il n’y a pas de résurrection possible. En parlant de feu, tout chrétien devrait garder continuellement à l’esprit ces paroles de Jacques 3:6 : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. » Ce mot paraît onze fois dans le Nouveau Testament, dont dix fois de la bouche même de Jésus. Puisque la langue n’est pas un feu littéral et que son usage peut amener de cette façon un chrétien dans un monde d’iniquité, Jacques suggère que la géhenne elle-même est un monde d’iniquité et que la langue non contrôlée en devient une extension.

La Bible nous parle de ce feu terrible destiné aux rebelles de la troisième résurrection, alors que, dans Matthieu 25:41, « Jésus dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Un tel feu n’existe pas présentement sur la terre. Voilà pourquoi, dans Matthieu 10:28, Jésus a pu déclarer : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » J’aimerais que ceux qui prêchent que l’âme est immortelle et indestructible lisent ce verset plusieurs fois. Ce n’est certainement pas ce que Jésus nous dit ici. Si Jésus nous dit de craindre plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne, donc elle peut périr. [Il ne s’agit pas d’une allégorie de Jésus voulant dire autre chose, c’est-à-dire que l’âme subit une mort « symbolique » qui équivaut à sa séparation de la présence de Dieu. Sur quelle base les érudits théologiques se fondent-ils pour affirmer pareille théorie ? Pourquoi ne pas prendre la Bible telle qu’elle cite les faits ?]

Au risque de me répéter, le feu de la géhenne n’existe pas présentement ! Nous voyons une première mention de ce feu pour détruire complètement deux individus méchants et irrécupérables quand Jésus reviendra pour établir Son Royaume sur la terre. Nous lisons ceci, dans Apocalypse 19:20 : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Ce feu sera allumé expressément pour eux et ne sera pas éteint ni durant le millénium, ni durant le Jugement du Grand Trône Blanc de la deuxième résurrection afin que les humains puissent voir littéralement ce qui est destiné à ceux qui ne se convertiront pas à Christ. Une destruction éternelle du corps et de l’âme, comme si ces deux-là n’avaient jamais existé.

Regardons maintenant ce qui va arriver après le millénium, juste avant la deuxième résurrection pour le jugement du Grand Trône Blanc des milliards d’humains qui, par la séduction de Satan, n’ont jamais connu la véritable Parole de Dieu. Apocalypse 20:10 nous dit clairement : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » À qui s’applique ce verset ? Sûrement pas à la Bête et au faux Prophète, car les deux furent brûlés mille années auparavant et ne seront que de la cendre. Par contre, un esprit ne peut pas brûler. Donc, c’est Satan et ses démons qui seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, à méditer sur leur échec total à vouloir détruire le Plan de Dieu de Se former une Famille divine à Son Image et à Sa Ressemblance.

Nous arrivons finalement dans Apocalypse 20:13-15 où Dieu déclare : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Notez que le Livre de Vie n’est plus ouvert ici, car tous les convertis de la deuxième résurrection y sont inscrit. Il ne reste, à présent, que les rebelles qui ne sont pas inscrits dans le Livre de Vie et qui seront jetés dans l’étang de feu. Voilà la troisième résurrection qui est réservée à la destruction éternelle : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs. Leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Il ne restera que la Famille divine et immortelle, lorsque Dieu le Père Lui-même viendra vivre dans la Nouvelle Jérusalem céleste descendue sur terre. Néanmoins, avant de naître de nouveau dans l’immortalité, tous ceux qui sont appelés doivent vivre de façon à viser la perfection, même si, à l’état d’être humain, il est impossible de l’atteindre, car une autre exigence pour arriver à cette perfection est de cesser de pécher. Est-ce possible de vivre sans pécher parce que nous avons reçu le Saint-Esprit ? Si vous répondez oui, soyez prêts pour une grande surprise.

Il y a des églises chrétiennes qui prétendent que depuis qu’ils ont reçu le Saint-Esprit, ils ne pèchent plus ! Pourtant, dans 1 Jean 1:10, l’apôtre dit clairement : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous. » Il est vrai qu’en tant que convertis, nous devons marcher dans la lumière. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:7-9).

Toutefois, nous vivons encore dans cette chair qui n’est pas parfaite et peut pécher. Alors, Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Il n’y a aucune suggestion dans les Écritures qu’une personne peut vivre sans péché. Paul a confirmé ceci dans Romains 3:23 en déclarant : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. »

La Bible nous le confirme avec autorité : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Romains 3:9-10). Aux anciens de l’Église, Paul leur avoua que : « Servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur » (Actes 20:19-21).

Le salut doit passer par la repentance envers Dieu. C’est ce que Paul nous explique dans 2 Corinthiens 7:10-11. « Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. »

Paul nous dévoile le processus par lequel nous sommes passés en disant : « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés). Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:1-8).

Cependant, nous sommes justifiés devant Dieu en Jésus. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). Malgré cela : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Rendons gloire à notre avocat !

Quelle belle promesse Dieu a insérée dans Sa Parole, que ce même Jésus qui est mort pour nos péchés, qui est ressuscité dans une victoire glorieuse sur le péché, intercède continuellement auprès du Père pour nous. « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:33-34). Notre sécurité spirituelle fut accomplie dans le sacrifice de Christ, car : « Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14). Jésus, notre grand souverain Sacrificateur, est toujours prêt à secourir Ses Élus des griffes du diable.

Regardons ensemble ce que Jean a écrit au sujet de Satan. « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:10-11). Nous n’avons pas à combattre seuls contre les puissances du mal. Même si nous péchons par faiblesse, rendons grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur qui intercède continuellement pour nous auprès du Père ! Nous sommes donc assujettis, par l’esprit, à la loi de Dieu.

S’il n’en dépendait que de nous pour être sanctifiés, nous serions rapidement diffamés par la réalité de notre vie. Un enfant de Dieu n’a aucun pouvoir de plaider sa cause devant le trône de Dieu, car : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Tout honneur et toute gloire reviennent à Christ. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Quand Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait, » dans Matthieu 5:48, Il savait exactement ce qu’Il disait, pour nous faire naître de nouveau dans l’immortalité. Pour nous amener à la perfection, Dieu Lui-même a consenti à Se dépouiller temporairement de Sa toute puissance et à venir vivre dans la chair humaine, afin d’apprendre dans cette chair tout ce qu’un humain peut ressentir tout au long de sa vie. Néanmoins, avec une seule différence, c’est qu’étant Dieu, Il ne pouvait pas être tenté par le péché, mais Il savait exactement tout sur le péché. Ainsi, Jésus pouvait nous créer des buts, afin de nous amener vers la perfection divine.

Par Son sacrifice de rédemption sur la croix, Jésus est également devenu notre souverain Sacrificateur vers qui nous pouvons toujours nous diriger en cas de besoin. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Puisque nous appartenons à Christ, le temps convenable est n’importe quand. Alors, au lieu de tenter de régler nos problèmes, apprenons plutôt à les confier à Dieu. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Méditons souvent cette réalité.




D.269 – Conduite du chrétien

 

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 4:1-3, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » L’appel du chrétien par Dieu est vraiment spécial. Puisque nous sommes encouragés à marcher selon Ses critères, il est également essentiel que nous en soyons dignes en étudiant fidèlement Ses instructions. Sinon, notre vie pourrait être en contradiction avec la volonté de Celui qui nous a appelés. Considérons un moment l’emploi de ces versets importants.

D’abord, l’appel vient de Dieu et il est irrévocable. « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous » (Romains 11:29-32).

Nous sommes appelés par Sa grâce et, comme Paul le disait si bien, dans Galates 1:15-17 : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Ensuite, nous sommes appelés dans la grâce de Christ. Paul était étonné de voir certains chrétiens abandonner si promptement Christ. C’est ce qu’il leur exprime dans Galates 1:6-7, lorsqu’il leur déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement Celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Nous avons été appelés hors des ténèbres dans Sa merveilleuse lumière. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde, » nous assure Pierre, dans 1 Pierre 2:9-10.

Vous avez été appelés à être saints. C’est ainsi que Paul les appelle, dans Romains 1:7, dans son épître aux frères à Rome : « A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » Paul encourage Timothée à ne point avoir honte de témoigner pour Christ, notre Seigneur : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-3).

Pour faire suite à toutes ces révélations, faisons comme Paul, qui dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments » (Philippiens 3:14-16). Ceux qui ont écrit le Nouveau Testament mentionnent plusieurs autres choses auxquelles nous sommes appelés. Par exemple, dans 1 Corinthiens 1:9, nous apprenons que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle. »

Dans Galates 5:13-14, nous apprenons qu’en tant que : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Même si cela nous entraîne des souffrances personnelles : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

La vie éternelle, vers laquelle nous nous dirigeons, ne viendra pas avec facilité ; c’est pourquoi Paul instruit Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise, » nous dit 2 Pierre 1:3-4. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables.

L’apôtre Jean nous exhorte également à faire partie de Son œuvre. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:1-2. C’est pourquoi, frères et sœurs, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.

Alors, élevons nos cœurs vers Dieu qui nous a tous créés et qui voudrait nous voir tous dans Son Royaume. Dans Lamentations 3:40-41, nous lisons : « Recherchons nos voies, et les sondons, et retournons à l’Éternel. Élevons nos cœurs avec nos mains vers Dieu qui est au ciel. » C’est si facile de laisser nos prières devenir routinières et répétitives, mais souvenons-nous que Dieu écoute bien plus nos cœurs que les phrases qui sortent de nos lèvres. Jésus nous a mis en garde contre les répétitions. « Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:7-8).

Plusieurs personnes lèvent les bras lorsqu’ils prient, ou se prosternent à terre. Certains restent debout, d’autres se mettent à genoux. Quelques-uns vont crier tandis que d’autres prient en silence. Certains vont sauter et danser. D’autres vont écrire leurs prières pour ensuite les lire à un auditoire. D’autres se choisiront des mots éloquents et prieront longtemps. Mais la chose qui compte encore plus que votre posture ou votre éloquence, c’est votre attitude de cœur. Il faut élever nos cœurs vers Dieu, pas seulement nos mains et nos voix. C’est alors que Dieu, qui est au ciel, écoutera.

Nous avons besoin de ressentir, comme le psalmiste : « Comme un cerf brame après les eaux courantes, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ; quand entrerai-je et me présenterai-je devant la face de Dieu ? Les larmes sont devenues mon pain jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ? Voici ce que je me rappelle, et j’en repasse le souvenir dans mon cœur : c’est que je marchais entouré de la foule, je m’avançais à sa tête jusqu’à la maison de Dieu, avec des cris de joie et de louange, en cortège de fête » (Psaume 42:2-5).

Nos cœurs ont besoin d’être droits et purs devant Lui. Voici ce que Paul nous déclare, dans 2 Timothée 2:21-23 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. »

Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » (Psaume 66:18-20). Donc, approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Nos prières doivent aussi venir d’un cœur pur et croyant. Jacques 1:6-8 nous dit : « Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies. »

Avec ces conditions rencontrées, le véritable chrétien est prêt à prier pour toutes ses choses personnelles, mais également pour les malades. Jacques 5:15-16 nous déclare : « Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » L’étude régulière de la Bible devient donc un atout pour tout converti, afin de devenir un véritable adulte dans la connaissance spirituelle.

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous répondra : « Assez bien, mais n’ayant pas toujours le temps pour étudier, j’aimerais connaître ma Bible encore mieux. » Mais comment s’y prendre pour accroître notre niveau spirituel de maturité dans la compréhension ? Paul fut obligé de dire aux Corinthiens : « Mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue. Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits » (1 Corinthiens 14:19-20).

Dans l’épître aux Hébreux, Paul leur dit, dans Hébreux 5:12-14 : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. »

Cette exhortation s’applique aussi bien aux dames qu’aux hommes. Au fil des années, on a découvert dans plusieurs sondages que seulement un chrétien sur cinq était capable de citer tous les 10 Commandements. Plusieurs ne pouvaient même pas identifier quelques-uns des personnages les plus notables de la Bible. Pourtant, 86 % des Américains ont exprimé croire en une puissance supérieure, pas en Dieu, mais une puissance supérieure. Je me demande combien de Canadiens croient vraiment en Dieu. Pas que Dieu existe, mais croire vraiment ce que Dieu dit.

L’apôtre Pierre a déclaré aux convertis, dans 2 Pierre 3:17-18 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Mais comment y arriver puisque les sondages nous disent que la Bible apparaît de plus en plus difficile à comprendre aux yeux des gens ? Dieu peut vous éclairer, à la condition que vous vouliez sonder Sa Parole avec un esprit désireux d’écouter Ses instructions. En lisant régulièrement la Bible, vous ne serez plus un enfant dans votre connaissance biblique.

Dans 2 Timothée 1:4-6, Paul rappelle à Timothée : « Me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. » Le bien-aimé de Paul était un jeune disciple dont la forte foi chrétienne était due aux enseignements de sa mère et de sa grand-mère. Comme Paul l’a écrit à Timothée dans sa deuxième lettre : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:14-15).

Timothée était le fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec qui, selon toute évidence, n’était pas un croyant (Actes 16:1). Dans le foyer chrétien idéal, le père doit assumer le leadership spirituel, comme Paul le mentionne dans Éphésiens 5:21-23 : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. » Mais il y a un verset que bien des congrégations ne mentionnent pas. C’est : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Et, dans Éphésiens 6:4 : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur. »

Mais beaucoup de pères, pour des raisons inconnues, ne sont pas capables ou refusent tout simplement de le faire. Dans bon nombre de foyers, c’est la mère ou la grand-mère qui doivent assumer cette grande responsabilité. Alors, le monde chrétien doit à ces femmes courageuses une énorme gratitude pour leur dévouement. Plusieurs enfants sont élevés dans des familles brisées où la Parole de Dieu fut enseignée aux enfants par une mère consacrée à Dieu. C’est significatif que le 5ème Commandement exige que les enfants honorent leurs parents et c’est le seul Commandement des dix auquel est attachée une promesse spéciale. « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur ; car cela est juste. Honore ton père et ta mère ; (c’est le premier commandement qui ait une promesse ; ) afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre » (Éphésiens 6:1-3).

Chaque parent dévoué est alors digne d’être honoré tous les jours et non seulement à la fête des mères, ou à la fête des pères. Et quand une mère chrétienne, comme celle de Timothée, doit assumer toute la responsabilité pour élever ses enfants selon la volonté de Dieu, elle mérite une grande louange. Voilà la sorte de connaissance qu’une personne apprend dans la Bible et doit mettre en pratique.

Nous apprenons également que : « La haine excite les querelles ; mais la charité couvre toutes les fautes » (Proverbes 10:12). Il existe un vieux cliché à l’effet qu’il faut haïr le péché, mais aimer le pécheur. Cela peut paraître un peu étrange, mais c’est biblique et pratique. Il est facile et tentant d’être critique envers une personne qui a péché, spécialement si le péché nous affecte directement, mais une telle attitude produit rarement le repentir chez celui ou celle qui a péché. Au contraire, la haine va exciter encore plus de querelles. Une attitude charitable, par contre, est bien plus apte à changer son cœur. Les apôtres Pierre et Jacques, dans le Nouveau Testament, citent ce beau Proverbe de l’Ancien Testament comme conseil aux croyants.

Pierre nous dit, par exemple : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8). « Charité » vient du grec agape qui est souvent traduit par « amour ». La charité n’a cependant rien à voir avec l’amour érotique ou fraternel, mais plutôt avec notre attitude fervente envers autrui en pardonnant tout simplement. Jacques, comme Pierre, a compris que « toutes » les fautes, dans les Proverbes, incluaient « une multitude de péchés » et exhortaient les convertis à utiliser cet sorte d’amour avec le pécheur. Alors, dans Jacques 5:20, il dit : « Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

Christ nous exhorte également à ne pas nous inquiéter, mais à désirer la justice. Dans Matthieu 6:32-34, Jésus nous déclare : « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. » Les pharisiens du temps de Jésus étaient très « religieux » dans leur comportement, mais notre Seigneur les a souvent corrigés. Parce qu’ils : « font toutes leurs actions, afin que les hommes les voient ; car ils portent de larges phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements ; ils aiment les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes : Maître, maître, » nous dit Jésus dans Matthieu 23:5-7.

Mais pour nous, c’est le Royaume qui doit primer. Le reproche du Seigneur nous a été donné afin que nous portions les regards au-delà des désirs de l’existence physique. « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Tel que recommandé par Jésus, nous devons chercher premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses nous seront données par-dessus. Nous devenons donc esclaves de Celui à qui nous obéissons. « Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice ? » (Romains 6:16).

Dans Matthieu 6:24-25, Jésus nous déclare que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Donc : « ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous dit Paul dans Romains 6:13-14.

Nous marchons selon l’Esprit ou selon la chair, pas les deux. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit » (Romains 8:1-5).

Il faut alors combattre pour Dieu avec acharnement, comme Timothée, à qui Paul a dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:11-12). Même si notre nouvel homme recherche la justice et que nous cherchons volontairement à servir le Royaume de Dieu, Paul a été obligé d’admettre, dans Romains 7:25 : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Donc, il ne faut jamais devenir pondéré dans notre vigilance. 1 Corinthiens 10:12 nous met en garde : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. » Mettons plutôt toute notre confiance en Celui qui nous a appelés et à nous conduire d’une manière qui soit digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité ; nous appliquant à conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.




D.262 – Sa magnificence

bible12

Par Joseph Sakala

Le roi David louange ainsi la magnificence de Dieu dans Psaume 138:2-8 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande. Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! »

La Parole de Dieu n’est pas plus grande que Dieu, mais elle est plus grande que toute autre parole, et c’est ce qui la rend magnifique. Le nom de Dieu symbolise tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il fait, et mérite la louange suprême de toutes Ses créatures. En tant que convertis, nous connaissons Son nom, ce qu’Il est et ce qu’Il fait, au travers de Sa Parole. Le dévoilement complet de Son caractère incontestable, Ses manifestations d’amour et Sa miséricorde ne peuvent être discernés que par Sa Parole. Donc, Sa Parole nous fait connaître qui Dieu est. Et c’est ce que Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, est venu faire. Alors, l’apôtre Jean déclare : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:11-14).

Alors, qui était Jésus ? Une deuxième personne dans une trinité ? Pas du tout ! Jésus était la personnification et la manifestation physique de la Parole de Dieu dans la chair humaine. Lorsque Jésus ouvrait la bouche pour instruire, c’est la Parole du Père que les gens entendaient. Regardons ensemble la réaction de Jésus, dans Jean 14:8-10, quand : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait Lui-même les œuvres que je fais. » Subséquemment, lorsque Jésus parlait, c’était réellement la Parole de Son Père que les gens entendaient. C’est ce que Jésus voulait expliquer à Philippe. « Nous ne sommes pas deux, nous sommes un. Le Père est en moi et moi je suis dans le Père. » Jésus était donc le porte Parole de Dieu, Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Si nous croyons en Son nom, nous pouvons Le recevoir en nous en toute confiance par Sa Parole de Vérité. C’est par cette même Parole que nous recevons Sa miséricorde, Son pardon, Son amour et Sa grâce qu’Il nous a donnés gratuitement. Celui qui renie Son nom conteste Sa Parole et méprise la promesse de Son salut. Cet individu ne Lui dira jamais : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). Il n’acceptera en aucun cas la déclaration de Jésus à Son Père que : « Ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Et surtout pas que : « la Parole de Dieu est vivante, efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).

Par contre, le véritable serviteur de Dieu accepte volontairement que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel » (Psaume 19:8-11). Et surtout que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Que le Seigneur nous fortifie, afin d’avoir un cœur et un esprit toujours disposés à adorer Dieu et Sa Parole, dans tout ce qu’Il nous dit, en croyant et en obéissant à Ses promesses et Ses commandements.

Il y aura toujours des moqueurs qui accuseront les chrétiens de mettre trop d’emphase sur la Bible. Dommage pour eux, car il est impossible de mettre trop d’emphase sur la Parole écrite de Dieu, car c’est par Elle que nous découvrons toute la magnificence de notre Créateur. Trop de prédicateurs se donnent des permissions avec la Parole de Dieu sans vraiment réaliser dans quelle galère ils s’embarquent pendant leur prédication. Dans leur poussée pour impressionner leur auditoire, nous les voyons ajouter des doctrines qui ne font aucunement partie de la Parole de Dieu. Il serait souhaitable que ces gens lisent les instructions de Jésus-Christ Lui-même, dans Apocalypse 22:18, lorsqu’Il déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. »

Cet avertissement sobre, à la toute fin de la Bible, nous indique clairement que les Saintes Écritures sont complètes. Toute transgression serait un péché grave par le pseudo prophète qui se présenterait comme ayant reçu de Dieu une révélation nouvelle. Cet avertissement s’applique également à la Bible entière et non seulement à l’Apocalypse. C’est l’évidence même, si nous prenons en considération la promesse de Jésus à Ses disciples, dans Jean 14:26, lorsque Christ leur a dit : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Toutes les instructions de Dieu à Sa famille divine sont déjà inscrites dans Sa Bible.

Et, dans Jean 16:13-15, Jésus ajouta : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à Moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Cette révélation spéciale de Jésus aux apôtres et aux prophètes du Nouveau Testament allait constituer le fondement de Son Église et complèterait la Parole écrite de Dieu lorsque le dernier de ces apôtres décéderait. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé avec la rédaction de l’Apocalypse par Jean.

L’apôtre Pierre avait reçu de Jésus les clés du Royaume au moment où Jésus demanda à Ses disciples, dans Matthieu 16:15-19 : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Notez que les clés ont été confiées à Pierre en tant que chef des apôtres et non le chef de l’Église. Les clés devaient ouvrir l’accès au Royaume des cieux à ceux qui se convertiraient, et non donner la droit de monter au ciel. Les convertis deviendraient les Élus de ce Royaume, puisque : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Où est la promesse d’aller au ciel, ici ?

Pierre devait également organiser la rédaction du Nouveau Testament qui allait contenir toutes les instructions concernant ce que Pierre lierait sur la terre et qui serait lié dans les cieux ; et tout ce que Pierre délierait sur la terre et qui serait délié dans les cieux. Les apôtres et les prophètes ont très bien accompli leur tâche puisque, dans Éphésiens 2:19-22, Paul nous dit : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » Paul lui-même avait tellement bien prêché qu’il fut arrêté et était en prison lorsqu’il a écrit cela.

De cette prison, il avait écrit aux Éphésiens : « C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous. C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer les richesses incompréhensibles de Christ parmi les Gentils, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » Éphésiens 3:1-11).

Quand Jean a terminé d’écrire le livre de l’Apocalypse, il était très vieux et tous les autres apôtres et prophètes contemporains étaient morts, martyrisés pour l’Évangile. Alors, la Parole écrite de Dieu fut dès lors complète et aucune nouvelle révélation ne serait nécessaire avant le retour de Jésus. Donc, le vrai serviteur de Christ ferait bien de se contenter de ce qui existe déjà, pour son propre cheminement vers le Royaume des cieux à venir bientôt. Mettons aussi beaucoup d’emphase sur les mots de la Bible et non sur les concepts établis par certains prédicateurs. Dieu a correctement inspiré ceux qui ont écrit le Nouveau Testament de transmettre toute Sa pensée, sans modifier certains mots pour les accommoder.

Dans Matthieu 24:24-25, Jésus nous a mis en garde : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. » Donc, les véritables Élus ne seront pas séduits, parce qu’ils suivront littéralement les instructions écrites de Jésus, dans les derniers jours. Bon nombre de faux prophètes se sont pointés tout au long des siècles et les véritables convertis les ont toujours démasqués. Ce sera ainsi dans les derniers temps, car la Bible contient tout ce qu’il nous faut pour combler nos besoins spirituels. Plus nous approchons du moment du retour de Christ, plus nous devrons nous abstenir des choses que le monde désire et convoite pour se satisfaire.

Dans 1 Pierre 2:10-12, le chef des apôtres déclare : « Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. » Le commandement de s’abstenir apparaît seulement dans le Nouveau Testament, mais, en trois occasions, il est spécialement applicable aux chrétiens d’aujourd’hui.

On le trouve la première fois dans 1 Thessaloniciens 4:3-5 où Paul déclare : « C’est ici en effet, la volonté de Dieu, que vous soyez sanctifiés, que vous vous absteniez de la fornication. Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. » Le mot grec pour « fornication » est utilisé ici pour définir toute activité sexuelle hors du mariage. L’exhortation du commandement n’est pas simplement d’être modéré dans les relations sexuelles hors mariage, mais de pratiquer une abstinence totale. Cette exhortation est encore plus indispensable à notre époque que jamais auparavant, depuis les jours de l’Empire romain. Surtout à une époque où les plus grands transgresseurs sexuels sont malheureusement les dirigeants de ces dénominations.

Mais ce n’est pas tout. Paul nous exhorte à nous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. Le chrétien doit éviter les situations qui pourraient initier des désirs charnels qui mènent à la fornication et les activités connexes. Donc, les hommes et les femmes convertis doivent être doublement prudents. Dans 1 Thessaloniciens 5:14, Paul dit : « Nous vous en prions aussi, frères, reprenez ceux qui sont déréglés, consolez ceux qui ont le cœur abattu, supportez les faibles, et soyez patients envers tous. » Et, au verset 22, Paul ajoute : « Abstenez-vous de toute apparence de mal. » Paul va jusqu’à nous demander de reprendre un frère ou une sœur, si leur façon d’agir paraît déréglée, afin de ne pas être en scandale devant les non convertis.

Au ministère de Tite, Paul insiste : « À ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur. Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2:10-11). Et, dans 1 Corinthiens 10:32-33, Paul nous dit : « Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Un véritable converti ne peut pas se permettre d’être négligeant dans cette guerre contre son âme.

Voilà pourquoi, dans 1 Pierre 5:8-9, le chef des apôtres nous dit carrément : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. » Alors, même dans nos sorties chez d’autres chrétiens, Dieu nous demande de L’honorer, car : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).

Et quand nous sommes malades, croyons-nous que Dieu guérit encore de nos jours ? L’apôtre Jacques a écrit ceci : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jacques 5:14-15). En examinant de près ce passage biblique, il devient évident que l’ingrédient principal dans la prière efficace est la foi. Il est également important que la prière soit faite au nom du Seigneur. Alors, quand ces exigences sont rencontrées, un miracle se produit. Le malade est sauvé, car le Seigneur Lui-même le relèvera et, s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.

La foi est aussi primordiale pour entrer dans le repos du Seigneur. Hébreux 4:1-6 nous déclare : « Craignons donc que la promesse d’entrer dans Son repos nous étant laissée, quelqu’un de vous ne paraisse y avoir renoncé. Car l’heureuse promesse nous a été faite aussi bien qu’à eux ; mais cette parole qu’ils avaient entendue ne leur servit point, parce que ceux qui l’entendirent, n’y ajoutèrent point de foi. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. Car l’Écriture a parlé ainsi quelque part, du septième jour : Dieu se reposa le septième jour de tous ses ouvrages ; et ici encore : Ils n’entreront point dans Mon repos !  Puis donc qu’il ne laissera pas d’y en entrer quelques-uns, et que ceux à qui l’heureuse promesse a été premièrement faite, n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité. »

Une personne qui doute tombe éventuellement dans l’incrédulité. Et cette incrédulité devient mortelle pour sa foi. Mais ceux qui mettent toute leur confiance en Dieu gardent également cette foi d’entrer dans le repos de Dieu car : « Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (vs 7-10).

Nous découvrons plusieurs exhortations à prier dans la foi. Jésus Lui-même nous dit ceci, dans Matthieu 21:22 : « Et tout ce que vous demanderez en priant, si vous croyez, vous le recevrez. » Les prières sans la foi sont rarement exaucées. Voici un autre exemple, dans Jacques 1:5-6 : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. » Et encore, dans Marc 11:24, Jésus nous dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. »

Chaque Écriture doit cependant être prise dans son contexte biblique. La foi que le converti doit illustrer indiquera une conviction spirituelle que Dieu exaucera. Mais encore plus, la foi que Dieu, en tant que Créateur, est capable de répondre à notre prière, d’abord en tant que Jésus (Sauveur) et également comme la manifestation de la Parole de Dieu dans la chair. On ne peut pas séparer Dieu de Jésus pour en faire deux personnes distinctes, car Jésus et le Père sont UN. Si quelqu’un doute, toutefois : « Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:7-8). Il manque de détermination et cela devra être corrigé.

La véritable foi biblique doit se manifester dans notre foi en Dieu comme étant le Créateur omnipotent. Il est impossible pour un individu d’être créationniste et évolutionniste en même temps. Car c’est : « Par la foi, [que] nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Un athée ne peut pas accepter cela ! Pas plus que cette déclaration de Jésus : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:16-18).

Par contre, celui qui croit en Lui n’est pas condamné. À ceux-là, Jean dit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3:21-22). Grâce à la magnificence de notre Créateur et Sauveur, même avec ce qui se passe autour de nous dans tous les domaines, le chrétien pourra résister au diable en étant ferme dans la foi. Préparons-nous à consoler ceux qui auront le cœur abattu, à supporter les faibles dans la foi et à être patient envers tous.

Les temps seront extrêmement durs durant cette tribulation de trois ans et demi, car Satan sait que son temps pour séduire le monde entier achève et il tentera de commettre tout ce qui lui sera possible pour détruire les enfants de Dieu. Ayons foi en Jésus et dans Ses promesses de protection, et nous ne serons jamais déçus, car Dieu est toujours fidèle à Lui-même. À nous de faire notre part fidèlement et Dieu S’occupera du reste. C’est ainsi que la magnificence de Dieu se révèlera continuellement dans notre vie pendant que nous cheminerons avec foi et conviction vers Son Royaume.




D.249 – La grandeur éternelle promise aux Élus


ciel

Par Joseph Sakala

Toutes les religions du monde promettent une grande récompense à leurs fidèles après la mort. Pour la majorité, la récompense ultime est d’aller au ciel. Pour d’autres, c’est la réincarnation après la mort par une succession de corps afin d’atteindre la perfection. Et l’ayant enfin atteinte, l’insigne récompense est le nirvana ou la mutation avec l’univers pour l’éternité. Drôle de récompense pour tant d’efforts. Pour d’autres, c’est de vivre aisément et de savourer entièrement chaque moment, car à la mort, tout cesse et c’est fini pour cet individu. Pourquoi alors espérer autre chose ? Néanmoins, la plupart des humains ambitionnent de mettre leur espérance dans une puissance supérieure qui leur promet une récompense éternelle pour leur fidélité en tant que serviteurs. Le but unique de ce message est de vous familiariser avec le Dieu de la Bible, le Créateur de tout ce qui existe et de découvrir quel est Son Plan pour l’humanité dans tout cela.

En étudiant ce merveilleux Livre d’instruction, nous reconnaissons un Dieu extrêmement bien organisé et qui prend plaisir à instruire ceux qu’Il a créés pour les amener comme héritiers vers cette récompense déjà prédestinée lors de leur création. Toutefois, ce Dieu n’est pas un dominateur sur Sa création, mais plutôt un Grand Dieu d’amour et de miséricorde qui désire Se faire servir librement et volontairement par ceux pour qui ce formidable héritage est destiné. Afin de les diriger vers Sa perfection, ce Dieu magnifique a décidé de mettre une parcelle de Son Esprit en eux. Il avait même prévu de prendre une forme physique pour vivre toutes les émotions que Sa création endurerait dans son cheminement vers cette perfection. Donc, Dieu n’est pas seulement le Créateur, mais Il est également devenu le Sauveur et le Rédempteur de Sa création. Et Il l’a fait en versant Son sang pur et sans tache afin d’effacer les péchés de tous ceux qui, depuis la création, ont transgressé Ses lois.

Ce corps dans lequel Dieu S’est manifesté aux hommes portait le nom de la mission qu’Il S’était donnée. D’abord, le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera Son peuple de leurs péchés (Matthieu 1:21). Puis CHRIST, le Messie et l’Oint, le Fils du Dieu vivant. Jésus a fondé Son Église et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle (Matthieu 16:18). Dans cette Église, Jésus a formé Ses disciples afin de poursuivre le travail qu’Il a débuté, jusqu’à Son retour dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Au fil des siècles, Ses disciples ont fidèlement accompli ce travail en dirigeant et en instruisant les nouveaux convertis, leur apprenant à garder tout ce que Jésus leur avait commandé. Il leur avait également dit : « …et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:20).

Dans son épître aux Éphésiens, Paul les exhorte ainsi : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:16-20).

La Bible contient plusieurs qualificatifs pour décrire la grandeur de notre salut, et ils sont fréquemment marqués par le terme « infinie » qui a la connotation de « sans limite », surpassant toute dimension que nous pourrions lui attribuer. Dans l’exhortation de Paul, nous découvrons que l’énergie de Dieu nous est continuellement disponible sans réserve. Elle est embellie pour nous démontrer Sa puissance et fut requise pour ramener à la vie notre Sauveur Jésus, même de l’emprise du séjour des morts. Elle nous est dévoilée clairement : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de Sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). Sa grâce nous avait rendu le salut réalisable alors que nous étions morts dans nos péchés. Mais dans l’avenir, cette grâce sera manifestée comme une immense richesse à cause de Sa bonté envers nous en Jésus-Christ.

Par conséquent, nous avons accès à la merveilleuse paix de Dieu. « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Ce que Paul nous dit ici, c’est que cette paix divine ne peut pas s’expliquer, car elle dépasse toute compréhension humaine. Finalement, considérons Sa gloire : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18). Donc, la gloire éternelle qui nous est réservée sera d’une profusion incalculable. Les bénédictions attachées à notre salut en Christ produiront en nous une grandeur qui dépasse toute richesse mondaine, avec une paix au-delà de toute la compréhension actuelle et dans une abondance inexplicable. Et tout cela nous est gratuitement disponible, à nous qui croyons.

La véritable vocation du converti est de répandre cette bonne nouvelle concernant les éminentes bénédictions réservées aux Enfants de Dieu, car : « La langue du juste est un argent de choix » pour notre Créateur (Proverbes 10:20). Cette attitude positive est une manifestation directe de l’œuvre du Saint-Esprit chez le converti. Gardez cependant à l’esprit que Satan ne se réjouit pas de cela. Alors, pour contrer le Plan de Dieu, il a inventé la diffamation pour désorganiser toute action positive dans l’évangélisation personnelle du chrétien. Il est évident que là : « Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:19). Le livre des Proverbes abonde en conseils sur l’usage de notre langue. On y trouve plusieurs condamnations contre le dénigrement. Dans Proverbes 11:13, nous lisons : « Celui qui va médisant, révèle le secret ; mais celui qui a un cœur loyal, le cache. »

Ensuite, nous recevons des avertissements contre la critique destinée à détruire le caractère d’une personne. Proverbes 12:18 dit : « Il y a tel homme dont les paroles blessent comme des pointes d’épée ; mais la langue des sages est guérison. » N’allez surtout pas croire qu’un converti est immunisé contre les paroles qui blessent, parce que : « Les paroles d’un médisant sont comme des friandises ; elles pénètrent jusqu’au-dedans des entrailles » (Proverbes 18:8). Vous noterez que tous ces conseils sont fondés sur l’équilibre de la personnalité du converti, puisque trop parler peut également être dangereux. Proverbes 27:15-16 associe trop parler à : « Une gouttière continuelle au temps d’une grosse pluie, et une femme querelleuse, c’est tout un. Qui veut la retenir essaie d’arrêter le vent et de saisir de l’huile de sa main. »

Par contre la vertu de la sérénité est fortement louangée dans Proverbes 17:27-28, affirmant que : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. » Plusieurs bénédictions sont promises à ceux qui utilisent leurs paroles avec sagesse et grâce. Dans Proverbes 25:11, nous lisons que : « Une parole dite à propos est comme des pommes d’or dans des paniers d’argent. » Dans Proverbes 16:21, nous découvrons ceci : « On appellera intelligent celui qui a un cœur sage ; et la douceur des paroles augmente la science. » Notre langue doit donc être utilisée avec beaucoup d’amour et d’attendrissement, car : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie » (Proverbes 15:4).

Pour ceux qui reconnaissent vraiment la volonté de Dieu dans leur vie, ces versets leur procurent une réponse définitive au sujet de leur vocation. La clé se trouve dans le sacrifice et non la conformité. Il est paradoxal de dire que la véritable vie doit passer par la mort. Mourir aux choses du monde pour vivre en Christ. Ce thème est réitéré continuellement dans le Nouveau Testament. Nous en voyons un exemple parfait dans la déclaration de Paul, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Paradoxal ou non, le fait demeure que la vie du converti devient une sacrificature pour Christ. C’est ce que Pierre nous déclare dans 1 Pierre 2:5 : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. »

Il est donc tout à fait logique que le chrétien soit dévoué à Jésus durant toute sa vie ; à ce merveilleux Grand Ami qui a donné Sa vie pour effacer nos péchés, afin de nous procurer la vie éternelle avec Lui dans le monde à venir. Il est de même logique de ne plus nous conformer aux standards du présent monde méchant. Si nous appartenons à Jésus-Christ, pourquoi voudrions-nous continuer à imiter ce monde matérialiste dans sa moralité, sa musique, son habillement et le reste ? Nos standards sont plus élevés, guidés par la Parole de Dieu, dans un esprit renouvelé en Christ. Nos esprits étaient jadis aveuglés comme : « Les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Mais nous avons la pensée de Christ, nous dit Paul. « Car qui a connu la pensée du Seigneur ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:34-36). Nous avons ici la clé de la prescience de ce que la volonté de Dieu peut accomplir. C’est la fontaine de toutes les faveurs à notre égard. Ces bénédictions datent de loin pour le peuple de Dieu. « Je sauverai mon troupeau, afin qu’il ne soit plus exposé au pillage, et je jugerai entre brebis et brebis. J’établirai sur elles un seul pasteur qui les paîtra : David, mon serviteur ; il les paîtra, et il sera lui-même leur pasteur ; et moi l’Éternel, je serai leur Dieu, et David, mon serviteur, sera prince au milieu d’elles. Moi, l’Éternel, j’ai parlé. Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction » (Ézéchiel 34:22-26).

Habituellement, la pluie est utilisée comme une source de bénédiction dans les Saintes Écritures. Elle est employée dans Ses promesses à partir du moment où « Moi l’Éternel, je serai leur Dieu ». Les plus éminents bienfaits seront alors distribués dès que la compréhension divine sera répandue sur le monde entier par Jésus. Nul ne doute, alors, que la plus haute bénédiction spirituelle, du moins dans notre vie, est la Parole inspirée de Dieu. « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:10-11).

Malgré la promesse de toutes ces bénédictions, le chrétien vit quand même des moments d’angoisse, comme une avalanche qui vient écraser nos espoirs. Le roi David a vécu de ces moments où il se demandait : « Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ? A-t-il dans sa colère fermé ses compassions ? Et j’ai dit : Voilà ce qui fait ma souffrance : C’est que la droite du Très-Haut a changé. Je me rappellerai les exploits de l’Éternel, me souvenant de tes merveilles d’autrefois ; je méditerai sur toutes tes œuvres, et je considérerai tes hauts faits. O Dieu, tes voies sont saintes ! Quel autre Dieu est grand comme Dieu ? Tu es le Dieu qui fait des merveilles ; tu as fait connaître ta force parmi les peuples » (Psaume 77:10-15). Avec cette assurance, David pouvait poursuivre son cheminement avec force et conviction.

Lors d’un autre moment de découragement, David a écrit ceci : « Mon Dieu, mon âme est abattue en moi ; aussi je me souviens de toi au pays du Jourdain et des Hermons, au mont de Mitséar. Un abîme appelle un autre abîme au bruit de tes torrents ; toutes tes vagues, tous tes flots ont passé sur moi. De jour, l’Éternel enverra sa grâce, et de nuit son cantique sera dans ma bouche ; je prierai le Dieu qui est ma vie ; je dirai à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? Mes os se brisent, quand mes ennemis m’outragent, disant chaque jour : Où est ton Dieu ? Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et pourquoi frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu ! » (Psaume 42:7-12). Notez une fois de plus comment, après s’être vidé le cœur, la consolation est venue.

Avec la douleur, vient aussi la récompense. Le roi David a écrit ceci, dans Psaume 16:11 : « Tu me feras connaître le chemin de la Vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Cet étonnant Psaume messianique est la première référence à la résurrection future de Jésus, qui devait par la suite retourner au ciel pour S’asseoir à la droite de Son Père. Une autre référence à Jésus se trouve dans le Psaume 110:1, où David est inspiré d’écrire : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. » Ce Psaume messianique est cité dans le Nouveau Testament à au moins cinq reprises.

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Lors d’une autre occasion, Jésus S’adressa aux scribes. Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples : « Gardez-vous des scribes qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; ils encourront une plus grande condamnation » (Luc 20:46-47).

Jésus profita de cette occasion pour mettre les disciples de Son temps, et surtout ceux de notre époque, en garde contre ces multiples enseignants charismatiques qui se pavanent dans leurs beaux habits dispendieux. De beaux parleurs qui recherchent les grands honneurs dans les festins et les réunions publiques. Ils se spécialisent dans les interminables prières qui impressionnent les brebis qu’ils exploitent à volonté. Mais, malgré cette façade de pureté et de justice, Jésus déclare qu’ils encourront une plus grande condamnation. Déjà au premier siècle, Satan en avait séduit plusieurs à croire qu’on pouvait monter au ciel après la mort. Lors du Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a profité de l’occasion pour glorifier Jésus en offrant le salut à tous ceux qui accepteraient Son sacrifice comme la rançon de leurs péchés. Néanmoins, Pierre a pareillement fait cette déclaration fracassante : « Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds » (Actes 2:34-35).

Finalement, dans le but de définir le rôle des anges dans le plan de Dieu, Paul a été inspiré d’écrire ceci : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Par contre, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références où Jésus est assis à la droite du Père. La première se trouve dans Romains 8:33-34 où Paul déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

La deuxième se trouve dans Éphésiens 1:19-20 où Paul dit : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » À partir de notre immersion lors du baptême, nous avons accepté d’être crucifiés avec Christ pour être ressuscités avec Lui en sortant de l’eau. Paul utilise cette circonstance pour nous convier à avoir les yeux fixés constamment sur le Royaume, lorsqu’il nous dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Dans le seul livre aux Hébreux, Paul complète cette série de sept références en nous rappelant à quatre occasions le grand poste d’autorité qu’a Jésus à la droite du Père.

La première se trouve dans Hébreux 1:3 qui rend gloire à Jésus retourné vers Dieu au ciel : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » La deuxième se trouve dans Hébreux 8:1, où Paul dit : « Or, le point capital de ce que nous avons dit, c’est que nous avons un tel souverain Sacrificateur, qui est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux. » Vient ensuite la référence au sacrifice de Jésus pour payer la rançon de nos péchés : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que Ses ennemis deviennent le marchepied de Ses pieds » (Hébreux 10:12-13).

Finalement, nous arrivons à la quatrième occasion, dans Hébreux 12:2-3, où Paul dit : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. » Pour confirmer Son autorité, l’apôtre Pierre nous parle de Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Donc, nous voyons dans la première référence la grande joie de Jésus d’être à la droite de Dieu et, dans la septième, Sa grande puissance où, à la droite du Père, les anges, les principautés et les puissances Lui sont assujettis.

En parlant des Saints, Paul nous dit : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:34-37). Son ministère ininterrompu d’intercession pour les Élus est un rappel de la présence incessante de Jésus, surtout durant cette époque difficile dans laquelle nous vivons. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Bientôt, lors de Son retour, nous, les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec les autres élus ressuscités, sur des nuées à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Jésus sera alors le puissant bras droit du Père afin d’amener tous Ses ennemis à la soumission pour devenir Son marchepied. Tandis que les élus se régaleront de bonheur dans la joie en Dieu pour l’éternité. Car qui osera accuser les élus de Dieu ? Sûrement pas Ses ennemis puisque c’est Dieu qui les justifiera. Rappelons-nous constamment que la doctrine de l’élection des Élus est la doctrine-clé des Saintes Écritures. Mais elle est la doctrine la plus controversée par les athées et les non-croyants. Subséquemment, laissons les Écritures régler toute controverse.

Les mots utilisés en hébreu et en grec pour identifier les élus sont « les choisis ». Il devient donc clair que lorsque les élus sont mentionnés, c’est Dieu et non l’homme qui fait la sélection des « choisis ». Prenons comme exemple Jésus qui a élu Ses douze premiers disciples de Son propre choix. Il les enseigna personnellement pour l’œuvre qu’ils devaient accomplir : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis » (Actes 1:2). La Parole de Dieu nous parle également des anges « élus » pour accomplir certains travaux. Nous voyons cela dans les instructions de Paul au jeune Timothée, quand il lui dit : « Je te conjure devant Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, et les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire avec partialité » (1 Timothée 5:21).

Même l’apôtre Pierre utilise le terme « choisi » en parlant de Jésus lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:6). Dans la majorité des circonstances, cependant, le terme « élus » est employé pour identifier ceux qui sont sauvés par la foi dans le sacrifice de la mort de Jésus comme rançon pour nos péchés. C’est un véritable miracle venant du Père : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Ayant été choisis personnellement par Dieu, et ayant accepté Son appel, nous sommes donnés à Christ pour grandir en Lui. Jésus le dit si bien dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Et, aux versets 37-38, Jésus nous assure que : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. » Donc, les Élus sont tous enseignés par Dieu. Jésus ajoute : « Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi » (v. 45). Finalement, tout se résume dans cette déclaration de Jésus : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Cela n’enlève en rien notre responsabilité individuelle de poursuivre notre cheminement selon la volonté de Dieu. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). Malgré cette connaissance, nous n’avons aucun droit de nous glorifier. Au contraire, c’est l’humilité qui doit primer dans notre vie, sachant fort bien que : « Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:28-29). Voilà ceux qui sont les Élus de Dieu !

Il y a une certaine vertu pour le converti à avoir même des ennemis. Dans Luc 6:26, Christ a dit : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes. » Avez-vous déjà remarqué que les gens semblent avoir plus de facilité à entendre des fables et des mensonges que d’affronter la vérité ? Ce n’est pas un compliment de dire d’un chrétien qu’il n’a pas d’ennemis, car c’est quasiment un aveu qu’il n’a rien accompli. Le chrétien doit prêcher la Parole de Dieu et uniquement la vérité, ce qui risque fortement de lui créer des ennemis. L’apôtre Paul avait plusieurs ennemis qui ont finalement réussi à le faire mettre à mort. En réalité, tous les grands héros dans la foi ont dû affronter de l’opposition de la part des disciples de Satan et ce, tout au long des siècles.

Alors, au lieu d’avoir du ressentiment envers nos ennemis, nous devrions plutôt bénir Dieu, car leur animosité nous aide à devenir de plus en plus comme notre Sauveur Jésus. C’est au travers de telles expériences que nous pouvons vraiment apprécier la profondeur de la proclamation de Paul quand il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est au travers de nos ennemis que nous grandissons spirituellement et que nous saisissons le vrai sens des paroles de Jésus quand Il a confirmé : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent » (Matthieu 5:44).

Jésus n’était pas obligé d’endurer les insultes qu’on Lui infligeait. Il a Lui-même déclaré ceci, dans Matthieu 26:53-54 : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? » Jésus S’est soumis à leurs insultes vicieuses et, même dans Son agonie, Il a prié pour Ses bourreaux. Pendu sur la croix : « Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34). Les ennemis de Christ L’ont tué, mais Sa mort a servi à payer la rançon de tous nos péchés, car sans ce sacrifice d’amour et de miséricorde, nous étions perdus à tout jamais.

C’est un véritable mystère à méditer et difficile à comprendre. Pourtant la Bible nous dit : « Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux » (Psaume 76:11). L’inimitié des hommes est devenue une voie utile par laquelle la grâce divine est parvenue aux croyants. « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5). Alors, Paul ajoute : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18).

La grandeur éternelle qui nous est promise devient l’agent motivateur chez l’Élu de Dieu : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10:36-37). En tant que consacrés, nous avons dès lors des possessions réservées au ciel, et cette connaissance nous appuie à mettre nos possessions terrestres dans la bonne perspective. Gardez en mémoire que certains justes à qui ces épîtres furent destinées étaient emprisonnés, d’autres dépourvus de leurs biens à cause de leur foi. « Car vous avez aussi compati à mes liens [leur dit Paul], et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents » (Hébreux 10:34).

L’apôtre Pierre nous dit que Dieu, le Père de notre Seigneur, selon Sa grande miséricorde, nous a fait renaître pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus d’entre les morts : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5). Ces possessions nous sont accessibles. Jésus, le véritable Témoin, nous l’assure par ces paroles : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Et nous savons que Sa parole est véritable et au-delà de tout doute.

Ces acquisitions ont une valeur incalculable. « N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10:35-37). Cette assurance nous fortifie pour endurer n’importe quelles souffrances ou persécutions repérées sur notre chemin. Voilà pourquoi, dans Romains 8:18, Paul nous dit : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. » La simple connaissance de ces promesses devient pour le chrétien un pilier d’appui dans les troubles qui nous donnent parfois l’impression d’être sans terme. Elle forme en nous la patience de persévérer jusqu’au bout en faisant la volonté de Dieu.

Alors, ne vous plaignez point aux autres, de peur que vous ne soyez jugés par eux. Voici, notre juge est à la porte. De préférence : « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8). Le plus encourageant dans tout cela, c’est que la réalisation de ces promesses est imminente. Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Jésus, le Fidèle Témoin, nous le confirme dans Apocalypse 22:20, en déclarant : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, Je viens, bientôt. Amen ! ». Donc, cette promesse de Jésus repose entièrement sur la résurrection des Élus à l’immortalité lors de Son retour.

Revenons en arrière, lorsque Jésus ressuscité S’est présenté aux disciples, et que Thomas n’y était pas et refusait d’y croire. « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:26-28). La réaction de Thomas fut spontanée. Non seulement a-t-il cru, mais il confirma également la divinité de Jésus en disant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus profita de cette merveilleuse occasion pour instruire également l’humanité entière, car dans Jean 20:29 : « Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

Durant Son ministère, Jésus Se frottait continuellement aux foules. À l’âge de douze ans, en revenant d’une fête des tabernacles, Ses parents Le cherchaient. « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de Sa sagesse et de Ses réponses » (Luc 2:45-47). Dès le début de Son ministère de trois ans et demi, Ses ennemis cherchaient déjà à Le faire mourir. « Et s’étant levés, ils chassèrent [Jésus) de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais Lui, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:29-30). Jésus avait la capacité de Se faufiler au travers d’une foule sans que personne ne mette la main sur Lui.

Lorsque Jésus prêcha à Jérusalem, des pharisiens l’accusèrent en disant : « Nous connaissons maintenant que tu as un démon ; Abraham est mort et les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts ; qui prétends-tu être ? » Dans Jean 8:54-58, Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui, dont vous dites qu’il est votre Dieu. Cependant, vous ne l’avez point connu ; mais Moi, je le connais ; et si je disais que je ne le connais pas, je serais un menteur comme vous ; mais je le connais et je garde sa parole. Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis. » La réaction fut immédiate. « Alors ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla » (v. 59).

Une fois de plus, aucun de ces pharisiens n’a pu mettre la main sur Lui. Néanmoins lorsque Son temps fut venu, ils ont pu, non seulement Le saisir, mais Le mettre à mort. Et comme témoignage amer de leur haine, ils L’ont crucifié entre deux larrons qui méritaient vraiment de mourir. Pour comble de malheur : « Pilate fit aussi un écriteau et le plaça sur la croix ; et on y avait écrit : JÉSUS DE NAZARETH, ROI DES JUIFS. Plusieurs donc des Juifs lurent cet écriteau, parce que le lieu où Jésus était crucifié, était près de la ville ; et qu’il était écrit en hébreu, en grec et en latin » (Jean 19:19-20). Toutefois, trois jours plus tard, Jésus ressuscita et ne fut plus jamais saisi par Ses ennemis. Il a plutôt rencontré Ses disciples dans la chambre haute afin de leur livrer des instructions avant Son départ au ciel.

Depuis Son départ, Sa présence continuelle nous communique la paix par Son Esprit, car Il nous a Lui-même promis que là « …où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:20). Pendant l’éternité, Jésus sera continuellement parmi les Siens. Jean nous décrit la scène dans Apocalypse 5:6 : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. » Au verset 13 : « J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Cette compréhension était disponible à la nation d’Israël depuis des siècles, mais le peuple l’a rejetée, pour son propre malheur. Alors, il attend toujours l’accomplissement des promesses que Dieu lui destinait par l’intermédiaire de son patriarche Abraham. Dans Romains 11:7, Paul lui dit : « Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis. » L’aspect le plus déplorable du monde est l’aveuglement d’Israël. Même les Juifs orthodoxes qui affirment leur croyance dans les divulgations de l’Ancien Testament, sont incapables de saisir ce que ces Écritures leurs révèlent au sujet de leur Messie. Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à Lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). La plupart des anciens commentateurs juifs étaient d’accord pour dire que « Silo » était un autre nom pour « Messie ». Ce simple fait devrait prouver aux exégètes modernes que le Messie est déjà venu, et le sceptre qui est leur symbole de leadership national a, en effet, quitté la nation de Juda peu de temps après la crucifixion de Jésus.

Le roi David fut le premier descendant de Juda ayant eu le sceptre de leadership parmi les tribus d’Israël. La promesse divine était claire à savoir que le Messie serait de la lignée de David. Cette lignée légale de Jésus est identifiée dans Matthieu 1:1-17 et celle de Marie dans Luc 3:23-38. Ces deux généalogies faisaient partie des dossiers du temple et étaient toujours intactes lors de la venue de Jésus. Personne à cette époque n’osait questionner leur validité en dépit de l’opposition intense de certains Juifs face aux déclarations de Jésus et de Ses disciples exprimant qu’Il était le Messie. En l’an 70, les dossiers, ainsi que le temple, furent donc détruits afin qu’aucun futur prétendant ne puisse établir son droit valide au trône de David.

Le Messie est de ce fait venu, fut mis à mort pour les péchés de l’humanité, et le sceptre fut écarté de Juda jusqu’au moment de Son retour. Il est évident que Jésus était vraiment le Messie promis aux Juifs. À nous de prier afin que Dieu leur ouvre les yeux bientôt pour voir et croire. Tout ceci à cause d’un homme nommé Abraham avec qui Dieu a fait une alliance et auquel Dieu a fait des promesses extraordinaires à sa descendance. Ayant été fidèle à Dieu, Abraham a persévéré dans cette fidélité jusqu’à la fin de sa vie : « Puis Abraham expira et mourut dans une belle vieillesse, âgé et rassasié de jours ; et il fut recueilli vers ses peuples » (Genèse 25:8). Cet homme a terminé sa vie dans la foi, ayant marché avec Dieu dès son appel en parfaite harmonie avec son Créateur. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24).

Pourtant, quand il mourut à 175 ans, il n’avait pas reçu les promesses que Dieu lui avait destinées dans Son alliance. Abram était très riche en bétail, en argent et en or (Genèse 13:2). Cependant, les grandes richesses qu’il possédait ne l’ont pas empêché de suivre Dieu vers la terre promise. Son neveu Lot avait également de grands troupeaux. « Et il y eut une querelle entre les bergers du bétail d’Abram, et les bergers du bétail de Lot. Or les Cananéens et les Phéréziens demeuraient alors dans le pays. Et Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi ; si tu prends la gauche, j’irai à droite ; et si tu prends la droite, j’irai à gauche » (Genèse 13:7-9). Lot avait choisi les plus belles terres pour son bétail et Abram était d’accord.

Durant sa vie, Abraham connut la guerre, le compromis, les querelles entre ses femmes et n’avait toujours pas d’héritier de son épouse Sarah. Par la foi, elle conçut finalement un fils, Isaac, dans sa vieillesse. Éventuellement, Abraham a aussi perdu son épouse. Pourtant, quand Abraham est mort, les Écritures nous disent qu’il est mort comblé de jours et satisfait. Il avait appris à mesurer le temps en comparaison de l’éternité ; à mesurer la valeur des choses physiques par les choses spirituelles. « Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur. Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:10-12).

Regardons l’évaluation de Paul sur l’attitude d’Abraham. « Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice » (Romains 4:3). La plénitude dans laquelle Abraham vivait était une richesse que même la mort ne pouvait toucher. Tandis que la plénitude de ceux qui n’ont que des richesses visibles se termine à la mort. Les gens de foi portent leurs richesses avec eux et, lorsque ces personnes meurent, tout comme Abraham, elles meurent comblées dans l’attente de la résurrection. Nous découvrons dans les Écritures la logique extraordinaire par laquelle Dieu fait avancer Son Plan pour le salut de Sa création. L’histoire d’Abraham est un incroyable exemple.

Regardons l’intervention de Dieu dans un autre domaine. Le roi Cyrus est un exemple parfait de la toute puissance de Dieu : « Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). Voilà une remarquable prophétie, car longtemps avant l’invasion de Jérusalem et la destruction du temple par les armées de Nébucadnetsar de Babylone, Ésaïe prophétisait déjà sa reconstruction. En plus de cela, le roi Cyrus, qui devait conquérir Babylone, est nommé spécifiquement par Dieu pour réaliser cette prophétie, environ 150 ans avant sa naissance et 175 ans avant son accomplissement.

C’est Esdras qui nous décrit le couronnement de cette prophétie. « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda » (Esdras 1:1-2). C’est une pierre d’achoppement pour les érudits bibliques qui refusent de croire aux miracles et aux prophéties révolues. Donc, ces individus ont conclu que cette prophétie ne pouvait pas avoir été écrite par le prophète Ésaïe original, mais plutôt par un scribe ayant vécu après Cyrus.

La réalité demeure que Dieu contrôle l’avenir et peut en révéler une partie à celui qu’Il veut bien choisir, en utilisant son accomplissement comme une preuve évidente du pouvoir de Sa promesse. Donc : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées : J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; Je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. Pour l’amour de Jacob, mon serviteur, et d’Israël, mon élu, je t’ai appelé par ton nom et je t’ai choisi, quand tu ne me connaissais pas. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Ésaïe 45:1-6).

Parfois, l’accomplissement peut prendre beaucoup d’années, mais une chose est certaine, et que ces érudits s’en souviennent, Dieu nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10). Le roi David connaissait la puissance de Dieu et ne se gêna pas pour déclarer : « Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements » (Psaume 119:73).

N’en déplaise aux athées, la faculté de comprendre la Parole de Dieu commence avec l’accord que Dieu est le Créateur de toute chose. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Tout se résume alors à la foi. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Même l’Évangile éternel est fondé sur l’adoration de notre Créateur. Jean nous dit : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7).

Aux moqueurs et aux incroyants, Dieu dit : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi … Malheur à qui dispute contre celui qui l’a formé, vase parmi des vases de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Ton œuvre dira-t-elle : Il n’a point de mains ? » (Ésaïe 45:5,9). Les intellectuels qui tordent les Écritures et qui s’accordent avec les évolutionnistes scientifiques darwiniens deviennent finalement eux-mêmes mêlés : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité … Ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:7-8). Que Dieu les corrige et leur vienne en aide !

L’homme de Dieu recherche la présence de son Créateur afin que Celui-ci l’aide à développer du leadership dans son enseignement, ainsi que dans la position future que Dieu lui prépare. Parce que : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens, [nous dit Paul], mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile » (Philippiens 1:16-17). Pierre, le chef des apôtres, nous exhorte en disant : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Remémorons-nous assidûment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Le but de Paul est de nous garder actif dans l’œuvre que nous devons réaliser. Ainsi, avec certains convertis, Paul ne se gênait pas de répéter : « C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages » (Éphésiens 5:14-15).

Paul voulait à tout prix les empêcher de retourner dans leurs mauvaises pratiques d’avant leur conversion. Il les exhorta en disant : « Marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu » (Éphésiens 5:2-5).

Dans Éphésiens 5:6-7, Paul ajoute : « Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux. » En tant que chrétiens, nous devons inlassablement proclamer le message de la grâce au pécheur sans jamais participer à son comportement. « Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les » (Éphésiens 5:11). Il faut de préférence insister sur le fait de marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur.

Souvenons-nous des paroles de Paul qui nous dit si bien : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9). Notre contact parmi les non convertis doit leur apporter cette lumière pour les aider à condamner les œuvres des ténèbres. C’est ainsi que : « …tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière » (Éphésiens 5:13). En tant qu’enfants de la lumière, nous devons manifester le fruit de l’Esprit, la bonté, la justice et la vérité. Donc, en tout temps : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:10). « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais » (vs 15-16).

Cela nous prépare à ce que Jésus avait expliqué à Nicodème, dans Jean 3:6 : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Le plus grand miracle projeté par Dieu pour ceux qui décident librement et volontairement de Lui obéir est de prendre ce qui auparavant avait été créé chair et de le faire renaître en esprit. De voir littéralement la vie spirituelle et immortelle naître là où seul la mort existait. Malgré cela, même Paul se posait la question à savoir comment y arriver. « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres » (Romains 7:21-23).

Voyant cette loi de la chair combattre continuellement contre l’Esprit de Dieu qu’il possédait, Paul s’écria : « Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce fardeau de mort ? Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:24-25). C’est par l’Esprit de Dieu que Paul comprit définitivement que cette guerre entre l’esprit et la chair se poursuivrait jusqu’à sa mort, mais, grâce à Dieu par Jésus-Christ, il finirait vainqueur dans cette bataille mortelle. Jésus est donc venu pour régénérer le côté spirituel chez l’homme. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:1-2). C’est ainsi que tout véritable converti est libéré du péché.

Trop de chrétiens, n’ayant pas compris la profondeur de ce que Paul nous dit continuent à avoir l’esprit préoccupé par le monde et ses attraits. Paul nous l’explique, dans Romains 6:19, en disant : « Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. » Jésus-Christ est venu pour changer cela. « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:3-4).

Cela est devenu possible par la foi et l’abondante compassion de Dieu. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4). Nous faire renaître veut dire Se reproduire en nous. Nous devrions alors devenir de plus en plus comme Lui dans notre attitude et nos buts. Ainsi, comme nous le dit si bien Paul : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ » (Philippiens 2:5).

Dans 1 Thessaloniciens 5:23-24, Paul poursuit en disant : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. » Voilà le thème primordial du christianisme, car Dieu est toujours fidèle à Lui-même. Il est vrai qu’obéir à Dieu attire également certaines épreuves et souffrances. Alors, l’apôtre nous dit, dans 1 Pierre 4:19 : « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Dieu avait une raison spécifique en créant l’univers et les humains, et soyez assurés qu’Il accomplira sûrement le grand but pour lequel tout fut créé.

Les Écritures parlent constamment de la grande fidélité de Dieu. Du côté de l’univers physique, le roi David nous dit : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses faites aux humains, Moïse nous déclare : « Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements » (Deutéronome 7:9). Ne perdons jamais de vue que ce fidèle Créateur n’est nul autre que le Jésus qui est venu nous instruire en chair et en os. Jésus est l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. Malgré cela, bon nombre de chrétiens pratiquants finissent par Lui être infidèles. Peu importe, car Paul nous dit que : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. » (2 Timothée 2:13).

L’Apocalypse nous est révélée par Jésus, le fidèle témoin de la vérité, et lorsqu’Il reviendra sur la terre en puissance et en gloire, Jean le décrit ainsi: « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » (Apocalypse19:11-13). Persistons alors jusqu’à la fin, et notre salut sera assuré parce que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9).

En attendant ce merveilleux moment du retour de Jésus pour établir le Royaume de Dieu ici bas, Paul nous exhorte ainsi, dans 2 Timothée 3:14 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises. » Paul a dit cela à Timothée, alors qu’il prophétisait sur la future grande apostasie des derniers temps. Paul savait que ses jours étaient comptés et qu’il serait lui-même martyrisé. Il est remarquable de voir que, dans cette circonstance, le Saint-Esprit lui inspira d’utiliser les expériences de son propre ministère pour instruire son jeune disciple et ceux que Timothée instruirait par la suite.

Dans 2 Timothée 3:10-12, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. » L’apôtre Paul avait maintenu ce témoignage chrétien pendant au-delà de 30 ans après sa conversion. Alors, il pouvait en toute humilité et bonne conscience citer sa propre mission en exemple, pour instruire les autres dans la façon de suivre ses pas. Que l’exemple de Paul soit également le nôtre et que nos vies deviennent aussi des exemples à suivre pour ceux qui nous observent aujourd’hui !

Le véritable converti ne doit pas passer son temps à se disputer avec ceux qui prêchent la science de l’évolution au lieu de la création. Paul avait donc raison d’exhorter son jeune disciple ainsi : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Notre travail est aussi de fuir ces discussions vaines et inutiles, et prêcher plutôt le Royaume à venir. Gardons précieusement ce que Jésus nous a confié et, selon Son exemple, passons cette vérité à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre. Nous avons la responsabilité, non seulement de préserver la vérité, mais aussi de dénoncer toute erreur enseignée par ceux qui, sans peut-être le savoir, font le ministère de Satan.

Même au temps de Paul, des systèmes de pensée étaient disponibles pour tenter de brouiller les nouveaux convertis vers une nouvelle connaissance ou « science » entièrement opposée à la vérité. Il n’y a aucun doute que la théorie de l’évolution est devenue responsable de la perte de la foi chez plusieurs chrétiens pratiquants. Une grande quantité de ce qui est appelé « science » dans les universités de nos jours serait mieux décrite comme de vains discours profanes. Mais les étudiants d’aujourd’hui ne sont pas les seules victimes de cette erreur. À ses débuts dans les années 1800, la théorie de l’évolution n’était soutenue que par une minorité de scientifiques et de théologiens. Lentement, cet enseignement fut accepté par ces érudits et finalement enseigné à grande échelle au point d’atteindre la majorité des séminaires évangéliques de nos jours. Il est grandement temps que nos ministres modernes recommencent, du haut de leur chaire, à prêcher ce qui leur fut véritablement confié par Jésus et dénoncer l’évolution, que Paul appelle « cette science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. »

Retournons toutefois au thème principal de ce message, soit la nécessité d’une résurrection par Dieu pour réaliser la grandeur éternelle promise à Ses Élus. Le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire : « Tes morts revivront ; mes corps morts se relèveront ! Réveillez-vous et chantez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est comme la rosée de l’aurore, et la terre fera renaître les trépassés. Va, mon peuple, entre dans tes chambres, et ferme les portes derrière toi. Cache-toi pour un petit moment, jusqu’à ce que l’indignation soit passée. Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, pour punir l’iniquité des habitants de la terre. Alors la terre laissera voir le sang versé sur elle et ne cachera plus ses morts » (Ésaïe 26:19-21).

Plusieurs érudits bibliques prétendent que la doctrine de la résurrection de la chair était inconnue des Israélites de l’Ancien Testament. D’ailleurs, le rejet de la résurrection fut une doctrine importante parmi les saducéens du temps de Jésus. Dans Matthieu 22:23-24, nous lisons que : « Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera lignée à son frère. » La déclaration d’Ésaïe nous indique pourtant que cette connaissance sur la résurrection était connue du peuple de Dieu avant Ésaïe. Job a dit ceci : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre » (Job 19:25-27).

Après Ésaïe, cette promesse était toujours connue. Dans Daniel 12:2-3, il est écrit : « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. » Cette promesse ne fait pas allusion à une immortalité de l’âme, prêchée un peu partout par plusieurs religions, mais vraiment à une résurrection du corps en entier ! Et pour nous prouver cette réalité, Dieu a consenti à vivre dans une chair humaine en la personne de Jésus Christ, à mourir pour nos péchés, et à vaincre la mort par la résurrection du corps qu’Il S’est formé.

Pour prouver la véracité de Sa résurrection : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:52-53). Ces saints ressuscités ne le furent pas pour la vie éternelle, toutefois, car Christ est et devait être le premier à ressusciter des morts à la vie éternelle afin que l’immortalité nous soit possible. Ces saints furent donc ressuscités à la vie ordinaire, pour vivre encore quelques années, tout comme Lazare le fut auparavant. Et cela servit de signe de la résurrection de Jésus pour la vie éternelle.

C’est ainsi que tous ceux qui ont cru en Jésus seront à leur tour ressuscités lors de Son second avènement. Jésus a vaincu la mort tel que promis. Il pouvait donc dire avec assurance à Ses disciples : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:19-20). Pour être participant de cette merveilleuse promesse, le converti doit répandre la semence de la Parole qui lui a été confiée. C’est l’Esprit de Dieu qui la dirige vers ceux qui ont le cœur bien disposé pour la recevoir. « Mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance » (Luc 8:15).

Nous voyons ici la Parole de Dieu symbolisée comme une semence plantée dans le monde pour porter son fruit. La première référence à une semence comme bénédiction se trouve dans Genèse 26:12-13. « Et Isaac sema dans cette terre-là, et il recueillit cette année le centuple ; car l’Éternel le bénit. Et cet homme devint grand, et il allait toujours s’accroissant, jusqu’à ce qu’il devînt fort riche. » Dans la Nouvelle Alliance, le Semeur, c’est Jésus qui voulait que tous ceux qui choisissent librement de Lui obéir soient dans l’abondance de toute chose. Notons qu’Isaac était lui-même la semence promise à Abraham qui serait le précurseur de Celui qui viendrait porter le salut à l’humanité entière. « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ » (Galates 3:16).

Dans l’exemple d’Isaac, nous voyons que Dieu lui donna le centuple de ce qu’il avait semé. Il en est ainsi de la Parole de Dieu semée dans un cœur réceptif. Dans Luc 8:8, il est écrit : « Et une autre partie tomba dans une bonne terre ; et étant levée, elle rendit du fruit, cent pour un. » L’efficacité d’une bonne prédication est comparée à une pluie ou une neige répandue sur la terre : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:10-11).

C’est à cela que Pierre fait allusion en parlant des futurs Élus qui : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Donc : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume » (Matthieu 13:37-38). C’est ainsi qu’à notre tour, nous devenons des semeurs de la Parole, témoignant au monde et portant le bon fruit en Son nom. Si nous faisons ce travail avec persévérance, nous pourrons déclarer comme Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Il est tellement fascinant d’apprendre que Dieu réserve une récompense extraordinairement étonnante à tous ceux qui « auront aimé son avènement. »

À nous alors, de poursuivre le magnifique travail que Jésus nous a confié : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Paul ajoute : « Et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:10). La première grande promesse, c’est l’immortalité que seul Dieu peut nous accorder, et à laquelle viendront s’ajouter toutes les autres promesses que Jésus est venu nous dévoiler.

Tout comme Paul, nous devons, non seulement souhaiter Son second avènement, mais encore plus aimer Son retour. « Car, si par le péché d’un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! » (Romains 5:17). Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui.

L’apôtre Jean nous décrit, en bon père de famille, l’importance de demeurer assidûment près de Jésus. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui » (1 Jean 2:28-29). Ensuite, il ajoute : « Bien-aimés, nous sommes à présent, enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en Lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:2-3).

Dans Apocalypse 22:17, il est écrit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Il est difficile d’imaginer une invitation aussi claire à tous ceux qui voudraient venir vers Christ afin de recevoir le don éternel de l’immortalité. Pourtant, Jésus a offert cette eau vive durant Son Ministère, car : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive » (Jean 7:37). Cette invitation s’adresse au monde entier : « Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11). Dieu ne manifeste aucune préférence, Son invitation est adressée à chaque individu sur cette terre. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

De telles promesses nous indiquent clairement que, par Sa mort, Jésus ôte le péché du monde entier chez ceux qui acceptent Sa mort comme rançon de leur salut. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Jésus Lui-même a déclaré : « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11:26). Le converti à Jésus qui meurt se repose de ses œuvres et sa mort devient simplement une période de repos en attente de la résurrection à l’immortalité et à la vie éternelle. Essayez maintenant d’imaginez la Cité Sainte qui descendra un jour sur la terre pour devenir notre demeure éternelle.

Dans Apocalypse 21:23-26, nous lisons : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. » Tous ceux qui habiteront cette Cité Sainte seront tous membres de la Famille Divine grâce à Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Nous aurons un corps glorifié exactement comme celui de Jésus lors de Sa résurrection.

Rappelons-nous constamment que l’univers créé par Dieu subsistera éternellement. David avait compris cela dans cette louange-ci : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:3-6). Le roi Salomon abonda également dans le même sens quand il a déclaré : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiastes 3:14). Et en parlant de Jésus, la postérité de David, Dieu déclare : « J’ai une fois juré par Ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi » (Psaume 89:36-37).

Un jour, cependant, la terre sera purifiée pour recevoir la Cité Sainte de Son Créateur. C’est ce que Jean fut ordonné de documenter par Jésus quand il a écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:1-3). Cette Cité sera la demeure éternelle de la Famille Divine qui, sous Ses ordres, embellira et ornera l’univers entier dans un projet sans fin. Voilà la prédestination de chaque humain dans le Plan original de Dieu.

Prenez le temps, chers amis, de méditer fréquemment sur cette grandeur éternelle promise aux Élus de Dieu. Les richesses et les honneurs offerts par le monde égoïste sont sûrement  infimes en comparaison de tout ce que Dieu nous offre gratuitement. Je souhaite à tous ceux qui lisent ce message de prendre la décision de persévérer dans la foi dans l’espérance de tout ce bonheur qui nous attend lors du retour de Jésus.