D.105 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 1

 

Dans l’antre du diable

Première partie

« Pourquoi se mutinent les nations, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se trouvent en personne, et les princes consultent ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons, disent-ils, leurs liens, et jetons loin de nous leurs cordes. 4Celui qui habite dans les cieux, se rira d’eux ; le Seigneur s’en moquera »

(Psaume 2:1-4, VM)

Tiré de la huitième édition révisée

Copyright © 1999, 2002 by Edward Hendrie

Traduction : Roch Richer

Copyright © 2003, par Mission : Moisson des Élus.

L’auteur accorde, par la présente, une permission limitée de copie et de diffusion de ce livre, en tout ou en partie, pourvu qu’aucune altération matérielle ne soit apportée au texte et que les extraits quelconques identifient le titre et l’auteur du livre et qu’ils notifient qu’ils ne sont que des extraits d’un ouvrage plus élaboré. Une permission exprès doit être obtenue de l’auteur afin de pouvoir charger un prix au livre qui soit supérieur au coût direct occasionné par la copie et l’expédition du livre.

Tout autre droit réservé.

Toutes les références aux Écritures sont tirées de la version David Martin (VM) et de la Version d’Ostervald (VO), à moins d’autre indication.

Courriel : edwardmh@intergate.com

Sites web : www.antichristconspiracy.com

« À Dieu, seul sage, notre Sauveur, soit gloire et magnificence, force et empire, dès maintenant et dans tous les siècles ! Amen ! »

(Jude 25, VM).

Introduction

Ce livre est une œuvre d’amour envers les catholiques romains. L’Église catholique romaine a trompé des millions de gens sur la question du salut éternel. Certaines personnes préféreraient que je demeure silencieux face à la malfaisance religieuse du Vatican. Je répondrai simplement comme Paul : « Suis-je donc devenu votre ennemi, en vous disant la vérité ? » Galates 4:16, VO).

Jésus est en offense devant ceux qui sont aveuglés par les ténèbres de la doctrine romaine (1 Pierre 2:6-8). Jésus a révélé que ceux qui sont destinés à la destruction ne voient pas l’évangile. Les leaders religieux catholiques romains spirituellement aveugles conduisent leurs ouailles vers l’étang de feu.

« Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? 13Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. 14Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:12-14, VO).

Ce livre est écrit pour ouvrir les yeux de ceux qui sont destinés au salut, mais qui ont été temporairement séduits par les doctrines de la religion catholique romaine, et pour révéler au monde chrétien le loup ravisseur vêtu d’habits de brebis qui rôde au milieu d’eux.

Le Saint-Esprit avait prédit que beaucoup laisseraient la foi en Jésus-Christ, étant séduits par des doctrines de démons :

« L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; 2Par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2, VO).

Les chrétiens ne doivent faire aucun compromis avec le monde. La mission que le Seigneur nous a confiée est de prêcher la Parole de Dieu, de reprendre et de censurer ceux qui se sont éloignés de la saine doctrine de l’Évangile de Jésus-Christ :

« Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, 2Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. 3Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, 4Et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:1-4, VO).

« Une réprimande ouverte vaut mieux qu’une amitié cachée. 6Les blessures faites par celui qui aime, sont fidèles ; mais les baisers de celui qui hait sont trompeurs » (Proverbe 27:5-6, VO).

« Celui qui reprend quelqu’un, finira par être préféré à celui qui flatte de sa langue » (Proverbe 28:23, VO).

« Ne reprends point un moqueur, de peur qu’il ne te haïsse ; reprends un homme sage, et il t’aimera. 9Instruis un sage, et il deviendra encore plus sage ; enseigne un homme de bien, et il croîtra en science. 10Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence » (Proverbe 9:8-10, VO).

« Si la sentinelle voit venir l’épée et ne sonne pas de la trompette, en sorte que le peuple ne se tienne pas sur ses gardes, et que l’épée vienne enlever la vie à quelqu’un d’entre eux, celui-ci aura été surpris à cause de son iniquité, mais je redemanderai son sang à la sentinelle … 8Lorsque je dis au méchant : “Méchant, tu mourras certainement !” si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra à cause de son iniquité, mais je te redemanderai son sang. 9Si au contraire tu avertis le méchant, pour le détourner de sa voie, sans qu’il s’en détourne, il mourra à cause de son iniquité ; mais toi, tu sauveras ta vie » (Ézéchiel 33:6, 8-9, VO).

1. La conspiration

La conspiration est un concept qui subit une propagande de défaveur, au grand plaisir de Satan et ses subordonnés, qui ne sont que trop heureux d’avancer l’idée que, si quelqu’un croit qu’il y a une conspiration dans le monde contre Jésus-Christ et Ses disciples, ce ne peut être qu’un radical en marge de la société, ou pire. La plupart des gens ont peur d’être marginalisés et, donc, ils évitent de parler de conspiration. Les gens essaient d’interpréter les événements comme le fruit de coïncidences, alors qu’en fait ils ne peuvent être expliqués de manière adéquate que comme le produit d’arrangements antérieurs des conspirateurs qui en ont combiné et coordonné l’action. Dieu a révélé qu’il existe une conspiration religieuse.

« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d’elle : ils seront comme des lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu d’elle. 26Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes choses saintes ; ils n’ont point mis de différence entre la chose sainte et la profane ; ils n’ont point donné à connaître la différence qu’il y a entre la chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et j’ai été profané au milieu d’eux. 27Ses principaux ont été au milieu d’elle comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour détruire les âmes, pour s’adonner au gain déshonnête. 28Ses prophètes aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel ; et cependant l’Éternel n’avait point parlé » (Ézéchiel 22:25-28, VM).

« Et l’Éternel me dit : Il y a une conjuration entre les hommes de Juda et entre les habitants de Jérusalem. 10Ils sont retournés aux iniquités de leurs ancêtres qui ont refusé d’écouter mes paroles, et ils sont allés après d’autres dieux pour les servir. La maison d’Israël et la maison de Juda ont violé mon alliance, que j’ai traitée avec leurs pères » (Jérémie 11:9-10, VO).

Dans le passage suivant, nous voyons comment les leaders religieux conspirèrent contre Jésus.

« Alors les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens du peuple s’assemblèrent dans le palais du souverain sacrificateur nommé Caïphe, 4Et délibérèrent ensemble de se saisir de Jésus par adresse et de le faire mourir » (Matthieu 26:3-4, VO).

Les leaders religieux excitèrent le peuple qui persuada ensuite le gouverneur romain, Ponce Pilate, de crucifier Jésus. « Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus » (Matthieu 27:20, VO). Les méthodes utilisées par les adversaires de Dieu n’ont pas changé. Aujourd’hui, les leaders religieux antichrists contrôlent les mass médias qu’ils emploient pour faire de la propagande chez les gens afin qu’ils poussent les politiciens à exécuter leurs ordres contre Dieu et Son Oint.

Cette conspiration contre le SEIGNEUR et Son Oint s’est envenimée depuis la chute de l’homme au jardin d’Éden et comprend les rois et les dirigeants de la terre.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaume 2:1-4, VO).

Bien que cette monstrueuse conspiration implique des hommes, elle n’est pas dirigée par un homme. « Car nous n’avons point à combattre contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les Seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12, VM). L’axe de cette diabolique conspiration est ce terrible dragon nommé Satan. C’est l’adversaire du Dieu Tout-Puissant. Il est aussi l’adversaire de toute la création de Dieu. Satan a essayé de pousser Jésus à l’adorer, mais Jésus a cité la Parole de Dieu et a dit à Satan que l’on doit adorer Dieu seul.

« Le diable le transporta encore sur une fort haute montagne, et lui montra tous les Royaumes du monde et leur gloire ; 9Et il lui dit : je te donnerai toutes ces choses, si en te prosternant en terre, tu m’adores. 10Mais Jésus lui dit : va Satan : car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4:8-10, VM).

Satan n’abandonna pas. Il trouva, en fin de compte, quelqu’un qui accepta son offre. L’homme qui consentit à l’offre de Satan est appelé, dans la Bible, l’antichrist. Nombreux sont ceux qui croient que l’antichrist n’est qu’un seul homme qui paraîtra dans le futur. La Bible, toutefois, dit qu’il y a plusieurs antichrists, et ils étaient déjà là du temps des apôtres. Antichrist est, en réalité, la description d’une personne quelconque qui œuvre contre Christ et cherche à Le remplacer.

« Jeunes enfants, c’est ici le dernier temps ; et comme vous avez entendu que l’Antechrist viendra, il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists ; et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps » (1 Jean 2:18, VM).

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

La Bible décrit un antichrist comme étant une bête. Voir Apocalypse 13:1-18. Le présent livre va exposer l’identité et la religion de cette bête. L’antichrist n’est pas une bête au sens physique, qui dévore de la chair, c’est une bête spirituelle qui dévore les âmes. Son apparence physique est celle d’un ministre de justice. Comme le président est le titre d’une personne qui n’est que l’un d’une succession de présidents, de même l’antichrist est le titre d’une succession d’antichrists. Dans Sa Bible, Dieu nous met en garde contre la roublardise de Satan et de ses ministres antichrists :

« Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. 14Et cela n’est pas étonnant : car Satan lui-même se déguise en Ange de lumière. 15Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15, VM).

Jésus nous a avertis de prendre garde à ceux qui, au-dedans, sont des loups ravisseurs, mais qui, par l’apparence extérieure, voudraient nous faire croire qu’ils sont d’inoffensives brebis. L’antichrist, suivant cette formule éprouvée, a tenté de cacher sa véritable identité en revêtant des habits de brebis.

« Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. 16Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits.» (Matthieu 7:15-20, VO).

Cependant, c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Les paroles et l’œuvre de l’antichrist l’exposent pour le loup spirituel qu’il est.

« Il n’y a point de bon arbre qui produise de mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise de bon fruit. 44Car chaque arbre se connaît par son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne cueille pas des raisins sur un buisson. 45L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle» (Luc 6:43-45, VO).

Si vous êtes un disciple du saint Fils parfait de Dieu, Jésus-Christ, alors Satan et son antichrist vous haïssent. « Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8, VM). Dieu a néanmoins un moyen par lequel l’on peut éviter d’être la proie de Satan : « Soumettez-vous donc à Dieu. Résistez au Démon, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7, VM). Pour résister au diable, l’on doit d’abord connaître ses plans et ses méthodes. Ce livre a pour but de présenter, par le fruit mauvais ressortant des paroles et des œuvres mêmes de l’antichrist, ses méthodes et ses plans de domination du monde.

2. La religion de Satan

Un des plans d’attaque favoris de Satan s’exécute par la religion. Satan aime la religion et a infusé dans sa religion des règles faites par les hommes et inspirées par lui. De Son côté, Dieu haït les religions humaines. Jésus ne mâcha pas Ses Paroles quand Il exprima Son dégoût envers les leaders religieux de l’époque d’Israël, qui se rebellèrent contre Dieu et établirent un système religieux fondé sur une tradition qui entrait en conflit direct avec la sainte Loi de Dieu.

« Encore qu’il n’honore pas son père, ou sa mère, il ne sera point coupable ; et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. 7Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé de vous, en disant : 8Ce peuple s’approche de moi de sa bouche, et m’honore de ses lèvres ; mais leur cœur est fort éloigné de moi. 9Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes » (Matthieu 15:6-9, VM).

Les leaders religieux d’Israël avaient mis sur pied tout un régime de règles et de pratiques traditionnelles et, ce faisant, ils avaient ignoré les vœux de Dieu.

« Et quiconque jure par le ciel, jure par le trône de Dieu, et par celui qui y est assis. 23Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin ; et vous laissez les choses les plus importantes de la Loi, c’est-à-dire, le jugement, la miséricorde et la fidélité ; il fallait faire ces choses-ci, et ne laisser point celles-là. 24Conducteurs aveugles, vous coulez le moucheron, et vous engloutissez le chameau. 25Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat ; mais le dedans est plein de rapine et d’intempérance. 26Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors aussi soit net. 27Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts, et de toute sorte d’ordure. 28Ainsi vous paraissez justes par dehors aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (Matthieu 23:22-28, VM).

Les scribes et les pharisiens s’échinaient et trimaient dur afin de se gagner des disciples, mais, du fait que leur religion ne venait pas de Dieu, ayant été créée par des hommes, non seulement leurs disciples n’entraient-ils pas dans le Royaume, mais eux-mêmes n’y entraient pas plus.

« Mais malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez le Royaume des cieux aux hommes : car vous-mêmes n’y entrez point, ni ne souffrez que ceux qui y veulent entrer, y entrent. 14Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous dévorez les maisons des veuves, même sous le prétexte de faire de longues prières, c’est pourquoi vous en recevrez une plus grande condamnation. 15Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ! car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et après qu’il l’est devenu, vous le rendez fils de la géhenne, deux fois plus que vous » (Matthieu 23:13-15, VM).

Ce que Satan a fait avec les Juifs de ce temps-là, il le fait aujourd’hui. Seulement, aujourd’hui, Satan s’est fabriqué une religion en contrefaçon du christianisme. Le point culminant de ce faux christianisme se trouve dans l’Église catholique romaine. Celle-ci a repris le flambeau de la désobéissance des mains de l’Israël physique et a continué la conspiration contre Dieu. Ce livre va établir, hors de tout doute raisonnable, que l’Église catholique romaine est le siège de l’antichrist et l’un des principes directeurs d’une conspiration dirigée contre le Christ. Les doctrines catholiques romaines ne sont pas qu’un substitut factice du christianisme, elles en sont l’antithèse, elles sont contre les doctrines de Christ. Satan a toutefois séduit le monde en lui faisant croire que le catholicisme romain est la religion du Christ. Cependant, il est en fait la religion de l’antichrist.

Paul a mis les premiers disciples en garde contre les loups en habits de brebis qui s’infiltreraient dans l’Église. La véritable menace contre l’Église de Dieu ne vient pas de l’extérieur de l’Église, mais de l’intérieur même de l’Église.

« Car je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups très dangereux, qui n’épargneront point le troupeau. 30Et qu’il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines corrompues dans la vue d’attirer des disciples après eux » (Actes 20:29-30, VM).

Dieu a réservé une place à ces tricheurs religieux. Ils seront jetés dans les ténèbres, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents (Matthieu 8:12 ; 24:51).

3. La Parole de Dieu

Comment peut-on savoir si un leader religieux est un homme de Dieu ou un homme du péché ? Une des façons est de voir s’il porte du bon fruit ou du mauvais fruit. Qu’entend-on par fruit ? Dieu nous dit, dans la Sainte Bible, que le fruit d’une personne est perceptible dans ce qu’elle dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Luc 6:45, VM).

Or, sans la Parole de Dieu, il est impossible de distinguer le bon fruit du mauvais. Si nous devons faire des distinctions morales entre le bien et le mal, il est nécessaire de consulter le livre écrit par le Créateur de toutes choses, pour le bien comme pour le mal.

Jésus enjoignit les gens du monde à ne pas simplement L’appeler Seigneur, mais à faire aussi ce qu’Il disait (Luc 6:46). Cependant, avant de pouvoir faire ce qu’Il dit, encore faut-il connaître d’abord Ses Paroles contenues dans la Sainte Bible. Il faut suivre l’exemple des Béréens et comparer toute doctrine religieuse à la Parole de Dieu. Les Béréens furent considérés par Dieu comme plus nobles que les autres parce qu’ils cherchaient dans les Écritures pour vérifier si la doctrine de Paul et Silas s’accordait avec elles. Voir Actes 17:10-11.

La Parole de Dieu est unique parce qu’Il S’y révèle Lui-même à l’homme. La Sainte Bible énonce que :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et cette parole était Dieu: 2Elle était au commencement avec Dieu. 3Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait » (Jean 1:1-3, VM).

« En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. 15Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. 16Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. 17Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:14-17, VM).

L’évangile de Jean statue que Dieu (la Parole, le Créateur) est venu sur terre en chair : Jésus-Christ.

« Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14, VM).

Dans la Sainte Bible, Dieu le Père établit clairement que Son Fils, Jésus, est Dieu.

« Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité » (Hébreux 1:8, VO).

La Sainte Bible n’est pas comme n’importe quel autre livre, elle est unique, elle a été écrite par Dieu à travers des hommes.

« Toute l’Ecriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice » (2 Timothée 3:16, VM).

« Considérant premièrement ceci, qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne procède d’aucun mouvement particulier. 21Car la prophétie n’a point été autrefois apportée par la volonté humaine, mais les saints hommes de Dieu étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21, VM).

« Lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne, mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:13-14, VM).

4. La création et le salut par la Parole de Dieu

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Comment les a-t-Il créés ? Il les a créés par Sa Parole. « Et Dieu dit … et il fut ainsi. » Voir Genèse 1:2-2:25. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles.» (Hébreux 11:3, VO).

« Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. 7Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. 8Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! 9Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaume 33:6-9, VO).

La Sainte Bible établit clairement que, non seulement Dieu crée-t-Il par Sa Parole, mais Il sauve aussi éternellement par Sa Parole.

« Vu que vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, savoir par la parole de Dieu, vivante, et permanente à toujours. 24Parce que toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe est séchée, et sa fleur est tombée ; 25Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:23-25, VM).

« Vu même que dès ton enfance tu as la connaissance des saintes Lettres, qui te peuvent rendre sage à salut, par la foi en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15, VM).

« Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 14Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? 15Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! 16Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile ; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. 17La foi donc est de l’ouïe ; et l’ouïe par la parole de Dieu » (Romains 10:13-17, VM).

5. Dieu préserve Sa Parole

La Parole de Dieu est le chemin du salut. Dieu ne nous aurait pas laissés sans moyen pour notre salut. Les passages suivants des Écritures nous attestent que Dieu a promis que Sa Parole serait préservée pour toujours.

« Car je vous dis en vérité, que jusqu’à ce que le ciel et la terre soient passés, un seul Iota, ou un seul trait de lettre ne passera point, que toutes choses ne soient faites » (Matthieu 5:18, VM).

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35, VM).

« Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. 8Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! » (Psaume 12:7-8, VO).

« Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:25, VM).

« L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8, VO).

« O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux » (Psaume 119:89, VO).

6. L’attaque catholique romaine contre la Parole de Dieu

Satan sait fort bien que la Parole de Dieu mène au salut. Il sait également que Dieu a promis de préserver Sa Parole, et qu’il serait donc futile d’essayer de détruire cette Parole de Dieu. Par conséquent, au lieu de tenter de détruire la Parole de Dieu, Satan a institué une stratégie à deux griffes pour ôter les Écritures des mains des gens. La première griffe de cette stratégie fut de rendre la possession et la lecture de la Sainte Bible hors-la-loi. Lorsqu’au fil des ans, cette stratégie fut devenue inefficace, Satan institua sa seconde griffe qui est de nier que Dieu ait préservé Sa Parole, et d’offrir des simulacres de bibles en remplacement de la Bible, ainsi que de tromper les gens en leur faisant croire que ces contrefaçons sont ce qu’ils peuvent obtenir de plus près de la véritable Parole de Dieu.

L’Église de Rome sait que, si les gens peuvent lire eux-mêmes la Parole de Dieu, ils vont découvrir que les traditions et les doctrines catholiques sont, non seulement une addition aux Écritures, mais violent les Écritures. Tout au long de son histoire, l’Église catholique a essayé d’enlever la Parole de Dieu des mains du peuple. Par exemple, au Concile de Terragone, en 1234 après J.C., l’Église catholique romaine interdit à quiconque toute possession de quelque partie que ce soit de l’Ancien ou du Nouveau Testament et ce, en toute langue romane (portugais, espagnol, catalan, provençal, français, rhéto-roman, italien, sarde, ou roumain). Le concile commanda que quiconque possédait une Bible devait l’amener chez l’évêque catholique local pour qu’elle soit brûlée. En 1229, au Concile de Toulouse (sous la présidence du pape Grégoire IX), l’Église catholique romaine interdit aux laïques de posséder les Saintes Écritures ou de les traduire en « langue vulgaire » (langue commune au pays). En 1551, l’Index Inquisitorial catholique de Valence défendit que la Sainte Bible soit traduite en espagnol ou tout autre « langue vernaculaire » (langue indigène). En 1559, l’Index Librorum Prohibitorum (Index des livres prohibés) de l’Église catholique exigea une permission émanant de l’Église catholique pour lire la version catholique de la Bible ; toutes les versions chrétiennes de la Bible étaient interdites. Le 8 septembre 1713, le pape Clément XI émis sa Constitution Dogmatique, Unigenitus, qui, en partie, condamnait comme une erreur l’enseignement disant que tout le monde pouvait lire les Écritures Sacrées. Le 5 mai 1824, le pape Léon XII publia son encyclique Urbi Primum qui exhortait les évêques à rappeler à leurs ouailles de ne pas lire la Bible. Le 24 mai 1829, le pape Pie VIII émis l’encyclique Traditi Humilitati qui enjoignait les catholiques à surveiller la propagation des Bibles traduites en langues vernaculaires parce que ces Bibles mettaient en danger les enseignements « sacrés » de l’Église catholique. Le 8 mai 1844, le pape Grégoire XVI lança son encyclique Inter Praecipuas dans laquelle il accusait les sociétés bibliques de comploter contre la foi catholique en fournissant des Bibles au commun du peuple à qui il prêtait le nom « d’infidèles ». Le 25 janvier 1897, le pape Léon XIII émis sa Constitution Apostolique Officiorum ac Munerum qui interdisait toute version de la Bible en langue vernaculaire. Le Code catholique du Canon de la Loi de 1918, Index des Livres Prohibés, Canon 1385, § 1, interdit la publication de toute édition des Saintes Écritures sans « censure ecclésiastique » catholique préalable. Le Code catholique du Canon de la Loi de 1983, Canon 825, § 1, interdit la publication des Écritures Sacrées sans la permission du Siège apostolique ou de la Conférence des évêques.

Les doctrines officielles de l’Église catholique interdisant la publication, la possession ou la lecture de la Sainte Bible, n’étaient pas une simple suggestion, elles furent mises en vigueur. Par exemple, le 6 octobre 1536, à Vilvorde (près de Bruxelles, en Belgique), on brûla William Tyndale sur un bûcher.[1] Son crime avait été de traduire les Saintes Écritures en anglais et de rendre des copies disponibles aux gens en violation des règles édictées par l’Église catholique romaine.[2]

Les ancêtres de l’Église catholique rôdaient déjà dans le coin à l’époque des apôtres, arrachant les Saintes Écritures des mains du peuple.

« Et regardez la patience du Seigneur comme une preuve qu’il veut votre salut ; comme Paul, notre frère bien-aimé, vous en a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée ; 16Ainsi que dans toutes ses Lettres, il parle de ces points, dans lesquels il y a des choses difficiles à entendre, que les ignorants et les mal-assurés tordent, comme ils tordent aussi les autres Ecritures, à leur propre perdition. 17Vous donc mes bien-aimés, puisque vous en êtes déjà avertis, prenez garde qu’étant emportés avec les autres par la séduction des abominables, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3:15-17, VM).

7. Les bibles de contrefaçon de Satan

Avec l’avènement de la presse à imprimer, aux alentours de 1455, qui rendirent les Bibles accessibles au commun des hommes, il devint évident aux yeux de Satan qu’il ne pourrait pas empêcher la masse des gens de se procurer la Parole de Dieu. Donc, il sortit sérieusement la seconde griffe de son attaque contre la Bible. Il offrit des Écritures contrefaites. La Bible révèle un plan entrepris par Satan dès le commencement pour brouiller la Parole de Dieu. Dieu commanda à Adam de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

« Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. 17Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17, VO).

Dans Genèse 3:1-5, le serpent cite Dieu de travers, changeant les Paroles de Dieu ; il dupe Ève et la pousse à manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal en lui demandant si Dieu lui avait commandé de ne pas toucher à aucun arbre du jardin. Quand Ève répondit, elle cita aussi Dieu de travers en disant qu’Il leur avait commandé de ne pas même toucher au fruit, alors que Dieu leur avait simplement interdit d’en manger. Dieu dit à Adam que s’il mangeait du fruit, il mourrait. Satan contredit Dieu en répliquant : « Vous ne mourrez nullement ! » Les choses basculèrent à partir de ce moment-là.

« Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5, VO).

De la même façon qu’il le fit au Jardin d’Éden, Satan essaie aujourd’hui de confondre les gens à propos de ce que Dieu a dit : « Quoi ! Dieu aurait dit… » Le Dr Lawrence Dunegan, pédiatre, assista à une conférence donnée le 20 mars 1969, lors d’une assemblée de pédiatres réunie par la Société Pédiatrique de Pittsburgh. Le Dr Richard Day (décédé en 1989) était le conférencier. À l’époque, le Dr Day était professeur de pédiatrie à l’École médicale du Mont Sinaï de New York. Antérieurement, le Dr Day avait rempli le poste de Directeur médical de la Fédération de Planification Parentale d’Amérique. Le Dr Dunegan connaissait bien le Dr Day et le décrivit comme un personnage reconnu dans « l’ordre ». Le Dr Dunegan n’expliqua pas ce qu’il entendait par « l’ordre », mais, en se fondant sur la conférence, il est évident qu’il s’agissait d’une puissante société secrète composée de subalternes au service de Satan. Durant la conférence, le Dr Day révéla de nombreux plans sataniques desquels les membres de « l’ordre » étaient d’accord pour dire qu’ils changeraient la société chrétienne des États-Unis pour qu’elle devienne païenne. Une des stratégies était d’introduire de nouvelles versions bibliques. À l’époque de la conférence de 1969, cette stratégie avait déjà été implantée depuis longtemps. Le Dr Day indiquait que le succès final de cette stratégie était en vue, alors que désormais elle serait implantée avec une vigueur renouvelée. Le Dr Dunegan explique :

« La religion fut un autre point de discussion. Celui qui parlait était un athée reconnu. Et il [le Dr Day] dit : “La religion n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Un paquet de gens semble avoir besoin de la religion, avec ses mystères et ses rituels ; ils auront donc une religion. Mais, de nos jours, les religions majeures doivent subir une mutation parce qu’elles ne sont pas compatibles avec les transformations à venir. Les vieilles religions vont devoir disparaître. Spécialement le christianisme. Une fois que l’Église catholique romaine sera abattue, le reste du christianisme suivra facilement. Alors une nouvelle religion pourra être acceptée pour l’usage de tout le monde. Elle incorporera quelque chose de toutes les anciennes pour la rendre plus facile à accepter par les gens de manière à ce qu’ils s’y sentent à l’aise. La plupart des gens ne seront pas tellement préoccupés par la religion. Ils vont réaliser qu’ils n’en ont pas besoin.

“Afin d’y arriver, la Bible devra être modifiée. Elle sera réécrite pour s’harmoniser à la nouvelle religion. Graduellement, des mots clés seront remplacés par de nouveaux mots possédant différentes nuances de signification. Alors, le sens attaché à ce nouveau mot pourra être près de l’ancien mot — et, au fil du temps, d’autres nuances de signification de ce mot pourront être soulignées. Et, ainsi, graduellement, ce mot sera remplacé par une autre mot.” Je ne sais si cela est bien clair. Mais il m’est avis que tout dans les Écritures ne doit pas être réécrit, seulement les mots clés remplacés par d’autres mots. Et la variabilité des significations attachées à un mot quelconque peut être employée comme outil pour changer l’entière signification de l’Écriture, et, par conséquent, la rendre acceptable pour cette nouvelle religion. La plupart des gens ne sauront pas faire la différence ; et ce fut un de ces moments où il répéta : “Les rares qui percevront la différence ne seront pas assez nombreux pour que cela compte.” »[3]

Conformément à la conspiration ci-haut mentionnée, Satan et ses subalternes offrent aujourd’hui tout un assortiment de diverses versions bibliques qui changent et tordent la Parole de Dieu. La Parole de Dieu nous est offerte, de nos jours, sous la forme de la version David Martin et de la version d’Ostervald, pour la langue française, et la version Autorisée de la King James, en langue anglaise. Toutes les autres versions bibliques sont souillées de la main de Satan et ses sbires, incluant la version Louis Segond ou la version anglaise New King James. « …et vous pervertissez les paroles du Dieu vivant, de l’Éternel des armées, notre Dieu » (Jérémie 23:36, VO). Les versions bibliques corrompues ne sont essentiellement que des variantes de la bible catholique.[4] Ce qui est déplorable, c’est que la majorité des soi-disant leaders de l’église d’aujourd’hui ont consenti à se servir de ces bibles contrefaites de Satan.

Voici une liste partielle des versions frauduleuses de bibles : Version de Jérusalem (VJ), Version des Moines de Maredsous (VMM), Version Chouraqui (VC), Version J. N. Darby (JND), Version Louis Segond (VLS), Version Synodale (VS), Version Bible du Semeur (VBS), Version en Français Courant (VFC), Version Traduction Œcuménique de la Bible (TOB), Version Parole Vivante (VPV), Version Bayard 2001 (VB), etc.

Les versions de David Martin et de Jean Frédéric Ostervald sont des traductions françaises de l’Ancien Testament hébreu massorétique (traditionnel), tandis que les nouvelles versions bibliques sont issues d’un amalgame inférieur et corrompu du Septuagint (ancien testament grec), du Pentateuque samaritain, de rouleaux de la Mer Morte et une variété d’autres transcriptions. Le Septuagint utilisé aujourd’hui a été traduit par Origène (185-254 après J.C.) qui fut évolutionniste unitarien.[5] Origène croyait à la réincarnation et niait l’existence de l’étang de feu.[6]

Il y a environ 4 489 manuscrits grecs du Nouveau Testament connus aujourd’hui.[7] De ceux-ci, 170 sont des fragments de papyrus datant du second au septième siècles ; il y a 212 manuscrits onciales (en lettres capitales) datant du quatrième au dixième siècles ; il y a 2 429 manuscrits en lettres minuscules datant du neuvième au seizième siècles ; et il y a 1 678 livres de leçons pour la lecture publique et qui contiennent des extraits du Nouveau Testament.[8] La majorité de ces manuscrits sont en harmonie et composent ce qu’on appelle le Textus Receptus (Texte Reçu). Il y a eu la découverte récente d’un petit fragment du plus ancien des manuscrits connus du Nouveau Testament, non inclus dans le compte ci-dessus, daté de l’an 66 après J.C., et qui s’accorde avec le Textus Receptus. Le Nouveau Testament des versions d’Ostervald et de Martin est basé sur le Texte Reçu grec, alors que les nouvelles traductions sont fondées sur un très petit nombre de manuscrits corrompus comprenant les textes grecs catholiques romains du Vaticanus et du Sinaiticus, et quelques autres textes dont l’origine demeure un mystère.

Le manuscrit Sinaiticus, auquel on se réfère souvent par la première lettre de l’alphabet hébreu, Aleph, est écrit sous forme de livre (codex), et sur vélum.[9] Il contient de nombreux livres apocryphes comme le Berger d’Hermès, la Didaché, et l’Épître de Barnabas.[10] Le Sinaiticus a été découvert dans un panier de vidanges du monastère Ste-Catherine, sur le Mont Sinaï, en février 1859.[11] Le Sinaiticus est couvert d’altérations systématiquement répandues dans chaque page et effectuées par au moins dix réviseurs différents.[12] Les altérations sont évidentes aux yeux de quiconque veut examiner le manuscrit.[13] La plupart des révisions du texte ont été faites au cours des sixième et septième siècles.[14]

Le manuscrit Vaticanus, souvent nommé par la lettre « B », tire son origine de la bibliothèque du Vatican, d’où son vocable.[15] Le Vaticanus a été dévoilé pour la première fois en 1841 ; quant à savoir si sa transcription est plus ancienne, ce n’est pas clair.[16] Ce qui est clair, c’est que ce manuscrit omet de nombreuses portions des Écritures expliquant des doctrines chrétiennes capitales. Le Vaticanus omet Genèse 1:1 jusqu’à Genèse 46:28 ; les Psaumes 106 jusqu’à 138 ; Matthieu 16:2-3 ; Romains 16:24 ; les épîtres pauliniens ; l’Apocalypse ; et tout le texte après Hébreux 9:14.[17] Pas surprenant que le Vatican produise un manuscrit qui omet la portion du livre aux Hébreux qui dénonce la messe comme étant complètement inefficace, et qu’elle supprime Apocalypse 17 qui révèle que Rome est le siège de « Mystère, la grande Babylone, la mère des impudicités et des abominations de la terre » (v. 5). Veuillez noter que les deux manuscrits principaux utilisés par les concepteurs des nouvelles versions bibliques se trouvent sous les soins et la garde de l’Église catholique romaine.

Les manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, qui composent moins de 1 % des anciens manuscrits existants, diffèrent de façon significative du Texte Reçu. Le Vaticanus omet au moins 2 877 mots ; il ajoute 536 mots ; il substitue 935 mots ; il transpose 2 098 mots ; et il modifie 1 132 mots ; ce qui fait un total de 7 578 divergences verbales avec le Texte Reçu. Le Sinaiticus est encore plus corrompu, ayant près de 9 000 divergences avec le Texte Reçu.[18]

John Burgon, Doyen de la Faculté de Westminster et éminent érudit du grec textuel de son époque, a dit ce qui suit à propos des manuscrits Vaticanus et Sinaiticus :

« L’impureté du texte exhibé par ces codex n’est pas une question d’opinion, mais un fait (…) Dans les évangiles seulement, le Codex B (Vatican) saute des mots ou des éléments de phrase entiers en pas moins de 1 491 occasions. Il porte à chaque page les traces d’une transcription peu soigneuse. Le codex Sinaiticus abonde d’erreurs repérables à l’œil nu et à un point sans parallèle, mais, heureusement, plutôt inhabituelles dans des documents d’importance de première qualité. À plusieurs occasions, 10, 20, 30, 40 mots sont laissés tombés de manière très insouciante. Des lettres et des mots, même des phrases entières, sont fréquemment écrits par-dessus, ou commencés et immédiatement raturés ; et il y a cette gaffe grossière par laquelle un élément de verset est omis sous prétexte qu’il se termine avec les mêmes mots qu’un élément de verset précédent, ce qui survient pas moins de 115 fois dans le Nouveau Testament.[19] »

Les manuscrits Vaticanus et le Sinaiticus sont tellement corrompus que le doyen Burgon était tout désorienté quant à donner une explication à savoir pourquoi des érudits textuels les acceptaient comme valides. Il en conclut que ces manuscrits avaient « exercé un ascendant tyrannique sur l’imagination des critiques, et on ne peut adéquatement parler que d’une superstition aveugle.[20] » Voici l’évaluation du doyen Burgon du nouveau texte grec, produit largement à partir des manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, et qui est à la base des nouvelles versions bibliques [N. du T. : Il s’agit probablement du texte Nestle-Aland].

« Le texte grec qu’ils ont inventé s’avère désespérément dépravé d’un bout à l’autre (…) Il a été délibérément fabriqué (…) Le grec sous-jacent … est une chose entièrement nouvelle, c’est un article manufacturé dans son entier (…) Le nouveau texte grec est bourré d’erreurs du début à la fin (…) Honte aux hommes incompétents qui se sont trouvés à s’occuper, en une heure mauvaise … à falsifier le Texte grec inspiré (…) Qui osera prédire tout le tort qui s’en suivra, si le “nouveau” texte grec … devait être utilisé ! »[21]

La traduction latine de la bible est appelée Vulgate latine. Incidemment, l’Église catholique employa Jérôme pour actionner le commutateur. Le texte latin, qu’on appelle aujourd’hui la Vulgate latine, est fort différent de la Vulgate latine traditionnelle. Jérôme utilisa les textes grecs corrompus d’Alexandrie, qu’il traduisit en latin, et auxquels il ajouta 14 livres apocryphes ; l’Église catholique appela la nouvelle traduction latine de Jérôme : Vulgate latine.[22] Ce texte corrompu de la Vulgate latine est la bible officielle de l’Église catholique et est à la source de la traduction biblique anglaise jésuitique de la Douay-Rheims.

Comment les nouvelles versions de la bible sont-elles devenues si corrompues ? Les personnalités cachées derrière les nouveaux textes ont un agenda nouvel-âge occulte. Les compilateurs et les traducteurs des nouvelles éditions sont, non seulement non chrétiens, mais ils sont aussi anti-chrétiens. Les compilateurs des textes grecs corrompus, virtuellement employés dans toutes les nouvelles versions, sont Brooke Foss Westcott et Fenton John Anthony Hort. Protestants de nom, ils étaient de facto catholiques romains. Hort niait l’infaillibilité des Saintes Écritures, ne croyait pas à l’existence de Satan, ne croyait pas à une punition éternelle, ni ne croyait au sacrifice de Christ.[23] Toutefois, Hort croyait à la théorie de l’évolution de Darwin, et il croyait au purgatoire, ainsi qu’à la régénération baptismale.[24] Il haïssait les États-Unis et souhaita leur destruction, durant la Guerre civile, parce qu’il s’agissait d’un communiste détestant toute forme de démocratie.[25]

Westcott était également catholique romain dans ses croyances.[26] Comme Hort, il rejetait l’infaillibilité des Saintes Écritures.[27] Il considérait le récit de la Genèse comme une simple allégorie.[28] Il ne croyait pas aux récits bibliques des miracles de Jésus.[29] Cependant, il croyait volontiers aux prières faites aux saints et au culte à Marie.[30] Du point de vue politique, Westcott était un tout dévoué socialiste.[31]

Westcott et Hort furent tous deux nécromanciens, membres d’un club occulte appelé La Guilde des Esprits.[32] Westcott fonda également un autre club qu’il nomma Hermès.[33] Selon la luciférienne H. P. Blavatsky, Hermès et Satan sont un seul et même personnage.[34] Hort considérait les chrétiens évangéliques comme dangereux, pervers, malsains et confus.[35] Le texte grec de Westcott et Hort fut en grande partie fondé sur les manuscrits catholiques romains frauduleux Vaticanus et Sinaiticus.[36]

Pour assister Westcott et Hort dans leur révision, on fit appel au Dr G. Vance, unitarien qui niait la déité de Christ, l’inspiration des Saintes Écritures, et la Déité (Jésus-Christ, Dieu le Père et le Saint-Esprit).[37] Le Cardinal jésuite catholique romain Carlo Maria Martini, prélat de Milan, fut l’éditeur du texte grec corrompu.[38] Martini croyait en la nouvelle philosophie nouvel-âge que l’homme peut devenir divin.[39] Rappelez-vous, c’est le même mensonge que Satan proféra pour tromper Ève afin qu’elle mange du fruit défendu : « … vous serez comme des dieux » (Genèse 3:5, VO).

S. Franklin Longsdon fut assigné par Dewey Lockman, de la Fondation Lockman, pour écrire les directives concernant la traduction de la New American Standard Bible (traduction anglaise de la bible). Longsdon prépara les directives, mais, après de longues études et beaucoup de prières, il écrivit à Lockman que la NASB était terriblement mauvaise et qu’il renonçait à tout lien avec la version biblique de la NASB.[40]

La version la plus populaire parmi les nouvelles bibles est la New International Version (NIV) [N. du T. : pour la langue anglaise. En français, il s’agit de la Louis Segond, très apparentée à cette version anglaise]. Le Dr Virginia Mollenkott, directrice du style textuel de la NIV, est une lesbienne reconnue.[41] Le président du Comité de l’Ancien Testament de la NIV, le Dr Woudstra, est considéré comme sympathisant envers les intérêts et les pratiques des sodomites. L’éditeur en chef de la NIV vanta le fait que la NIV démontre que c’est une grave erreur de croire que, pour naître de nouveau, il faille avoir foi en Jésus en tant que Sauveur. Il pensait également que les textes de la Bible exprimant que Jésus est Dieu n’étaient pas clairs ni décisifs.[42]

Rupert Murdoch possède les droits exclusifs sur la NIV.[43] On a décrit Murdoh comme un internationaliste et un pornographe.[44] Le magazine Time a qualifié Murdoch d’une des quatre personnes les plus puissantes du monde, et avec raison, puisqu’il possède un empire de médias qui comprend la Twentieth Century Fox, la Fox Television, des fournisseurs de câble télévisuel, des satellites, des journaux et des stations de télévision dans toute l’Amérique, en Europe et en Asie.[45] Le pape a accordé à Murdoch le titre de « Chevalier Commandeur de St-Grégoire » pour sa promotion des intérêts de l’Église catholique romaine.[46]

La version New King James (NKJV) et la version 21st Century King James (KJ21) sont particulièrement trompeuses. [N. du T. : En langue française, nous attirons votre attention sur la version 2001 de la Louis Segond.] Elles tentent de tirer profit de la précision de la version King James Autorisée de la Sainte Bible (AV) en accolant King James à leur titre. Leurs auteurs déclarent que leurs bibles sont simplement une mise à jour de la King James. Toutefois, leurs copyrights les trahissent. Ce qu’ils ne disent pas aux gens, c’est qu’afin d’obtenir un copyright sur un livre qui est du domaine public, comme la Bible King James, par exemple, l’on exige qu’ils apportent une révision substantielle au texte, de manière à le distinguer clairement de l’original. Essentiellement, ce doit être un tout nouvel ouvrage littéraire. Sinon, l’éditeur de la révision ne peut réclamer de copyright. La NKJV et la KJ21 sont deux livres avec copyrights ; ce qui signifie qu’ils doivent être substantiellement différents de la Bible King James Autorisée 1611. Pourtant, pour vendre la nouvelle bible, ils disent au public qu’elle est vraiment la même que l’ancienne Bible King James, et qu’ils n’ont fait que mettre à jour le langage archaïque afin qu’il soit plus lisible.

[N. du T. : En langue française, il n’y a pas de version qu’on appellerait « Nouvelle Ostervald » ou « Nouvelle David Martin Révisée », ces deux versions du Texte Reçu ayant été conservées dans leur intégralité et avec soin. Mais on peut tirer un parallèle avec les différentes versions de la Louis Segond où des « révisions » successives sont produites régulièrement.]

Les éditeurs des versions NKJ et KJ21 manquent de franchise lorsqu’ils proclament que leurs nouvelles versions ne sont pas nouvelles du tout, mais simplement des mises à jour plus faciles à lire que la version originale Autorisée de la King James (AV). La NKJV a opéré plus de 100 000 changements de mots par rapport à la AV, supprimant 2 289 mots seulement dans le Nouveau Testament. La NKJV a enlevé le mot « Lord » (Seigneur) 66 fois, enlevé le mot « God » (Dieu) 51 fois, et enlevé le mot « Heaven » (ciel) 50 fois. Or, les Publications Nelson Thomas ont le culot d’annoncer que « Rien n’a été changé excepté pour rendre la signification originale plus claire ».[47]

Les éditeurs de la KJ21 proclament ceci :

« La version 21st Century King James (KJ21®) n’est pas une nouvelle traduction ni une révision, mais une mise à jour de la version de la King James (KJV) de l’an 1611. Bien qu’aucune tentative n’ait été faite pour “améliorer” le message intemporel ou le style littéraire de la KJV, les mots qui sont soit archaïques ou obsolètes, et qui ne sont plus compris par les lecteurs de la Bible, ont été remplacés par des équivalents courants soigneusement sélectionnés.[48] »

Les éditeurs de la KJ21 énoncent que, pour maintenir la précision et rendre la KJ21 fidèle à l’originale AV, ils ont même conservé les « thee » et les « thou », etc. En fait, ils ont fait bon nombre de changements inutiles au texte qui rendent leur bible moins limpide et moins compréhensible. [N. du T. : Le même phénomène se vérifie facilement avec les versions françaises. La Louis Segond, quoique plus récente, est d’une lecture moins claire que la Ostervald et la Martin. De nombreux passages sont obscurcis par l’emploi d’un français tortueux. L’épître aux Romains en est un exemple frappant.] Si on lit le texte de la KJ21, on voit que des conjonctions ont été ajoutées là où il n’y a pas besoin, et que l’ordre des mots est changé dans certains passages, non pour le rendre plus clair, mais pour qu’ainsi la révision soit considérée substantiellement différente de la King James Autorisée. Ils se devaient de faire des transformations importantes pour obtenir un copyright sur leur publication. Dit en toute simplicité, la KJ21 n’est là que pour rapporter de l’argent. Les éditeurs mentent quand ils déclarent que la KJ21 n’est pas une révision, mais une mise à jour. George Shafer a effectué une vérification par ordinateur des versets des quatre évangiles, en comparant la KJ21 avec la AV originale. Il a découvert que la KJ21 avait modifié 2 200 des 3 779 versets.[49] C’est un changement équivalant à environ 60 % des versets dans les quatre évangiles. Pourquoi ont-il apporté autant de modifications, puisqu’ils disaient n’avoir à faire qu’une mise à jour ? Souvenez-vous qu’ils doivent apporter des changements substantiels s’ils veulent obtenir un copyright, mais ils veulent également vendre leurs bibles infectées.

On lit, dans la préface de la KJ21 : « La KJ21® est unique parmi les Bibles modernes en ce qu’elle est plus près de la version originale de la King James Autorisée que n’importe quelle autre Bible avec copyright au vingtième siècle. Contrairement à toutes les autres Bibles modernes, elle seule garde la puissance, la beauté et le langage poétique de la glorieuse version de la King James.[50] » Les éditeurs de la KJ21 nous disent, en fait, qu’ils ont changé la puissante et belle Bible King James à un degré moindre que les autres nouvelles versions bibliques avec copyright. Ces éditeurs semblent admettre que le levain des altérations à la Bible King James est pour le pire et, donc, qu’ils en ont moins fait. « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9). Il ne faut qu’un petit peu de poison pour empoisonner un puits. Ces nouvelles versions bibliques sont un poison spirituel.

Les éditeurs de la KJ21 et ceux de la NKJV se fendent en quatre pour louer la précision et la beauté littéraire de la Bible King James. Si elle est si précise et si belle, pourquoi la changer ? La réponse : pour L’ARGENT ! « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:10, VO). Les nouvelles versions bibliques sont mauvaises.

Les textes des nouvelles versions bibliques, comme la version de Jérusalem, manifestent l’agenda antichrist païen de leurs éditeurs. Dans Ésaïe, il y a un passage parlant de Lucifer qui se réfère à lui comme de « Lucifer, fils de l’aurore ». Dans la version de Jérusalem, le passage d’Ésaïe est changé.

Version Ostervald

 Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? (Ésaïe 14:12 VO)

Version de Jérusalem

Comment es-tu tombé des cieux, astre du matin, fils de l’aurore ? Comment as-tu été jeté par terre, toi qui vassalisais toutes les nations ? (Ésaïe 14:12 VJ)

Pour ce passage, les changements sont au moins aussi évidents dans les versions anglaises. Nous vous laissons constater par vous-mêmes :

Version Autorisée de la King James

 How art thou fallen from heaven, O Lucifer, son of the morning! how art thou cut down to the ground, which didst weaken the nations! (Isaiah 14:12 AV)

New International Version (NIV)

How you have fallen from heaven, O morning star, son of the dawn! You have been cast down to the earth, you who once laid low the nations! (Isaiah 14:12 NIV)

 Notez que la NIV [comme la version de Jérusalem] a changé le sujet du passage de « Lucifer » à « morning star » [« astre du matin »]. Quelle est la signification de ce changement ? Dans Apocalypse 22:16, Jésus Se nomme Lui-même “l’étoile brillante du matin.” Voyez-vous ce qu’a fait Satan ? Jésus est l’“astre du matin” dans le passage d’Ésaïe de la NIV et de la version de Jérusalem. Satan a pris un passage référant à sa propre destruction et l’a tordu dans la NIV et la Jérusalem pour décrire la destruction de Jésus, qui est le Seigneur Dieu Tout-Puissant.

Dans Apocalypse 20:12, les grands et les petits se tiennent devant Dieu qui siège sur le grand trône blanc. Toutefois, dans toutes les versions corrompues, en anglais comme en français, Satan accomplit son but ultime en enlevant Dieu de Son trône ; dans ces nouvelles versions, toute mention de Dieu assis sur Son trône est oblitérée. Les petits et les grands se tiennent simplement devant le trône.

Un autre exemple des distorsions de Satan de la Parole de Dieu, dans les nouvelles versions de la bible, se trouve dans Luc. Dans la Bible David Martin, la relation de Marie et de Joseph avec Jésus se décrit comme suit : « Et Joseph et sa mère… » Tandis que dans pratiquement toutes les autres versions modernes, comme la Louis Segond, on décrit ainsi la relation de Marie et Joseph avec Jésus : « Son père et sa mère… » Nous savons que Joseph n’était pas le père de Jésus, parce que Marie, quand elle était encore vierge, conçut Jésus par le Saint-Esprit. Dieu est le Père de Jésus ! Jésus est le Fils de Dieu, pas le fils de Joseph. « …ce qui naîtra de toi Saint, sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35).

Bible David Martin

Et Joseph et sa mère s’étonnaient des choses qui étaient dites de lui. (Luc 2:33, VM)

Version Louis Segond

Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. (Luc 2:33, VLS)

 D’un bout à l’autre des versions bibliques corrompues, les passages qui prouvent la déité de Jésus sont effacés ou changés. Par exemple, les traducteurs de la plupart des nouvelles versions ont enlevé l’affirmation de Jésus, dans Apocalypse 1:11 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ». De plus, la Louis Segond et les autres nouvelles versions de la bible ont effacé le mot « Dieu » de 1 Timothée 3:16, employant le pronom « celui » à sa place. 1 Timothée 3:16 révèle clairement que Jésus est Dieu. Les nouvelles versions de la bible, cependant, ont enlevé la révélation que Jésus est Dieu, dans ce passage.

Bible David Martin

Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire. (1 Timothée 3:16, VM)

Version Louis Segond

Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. (1 Timothée 3:16, VLS)

Dans Éphésiens 3:9, la Sainte Bible identifie Jésus comme le Créateur de l’univers. Toutefois, dans la Louis Segond [comme dans la Jérusalem et les autres], on a rayé la référence à Jésus.

Bible David Martin

 Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ… (Éphésiens 3:9, VM)

Version Louis Segond

…et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses… (Éphésiens 3:9, VLS)

 Même là où les nouvelles versions n’effacent pas les mots, elles en changent l’ordre pour obscurcir le message limpide. Par exemple, dans le passage suivant, tiré de 2 Corinthiens 5:19, la version de Jérusalem obscurcit le message que « Dieu était en Christ ».

Bible David Martin

 Car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. (2 Corinthiens 5:19, VM)

Version de Jérusalem

Car c’était Dieu qui, dans le Christ, se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant sur nos lèvres la parole de la réconciliation. (2 Corinthiens 5:19, VJ)

Un autre exemple d’attaque des nouvelles versions bibliques sur la déité de Jésus se trouve dans le passage d’Ésaïe 7:14. Dans la Sainte Bible David Martin, il y a une prophétie disant que Dieu naîtrait miraculeusement d’une vierge et qu’Il serait appelé Emmanuel (ce qui veut dire “Dieu avec nous”). Voir Matthieu 1:23. Sur le comité de traduction de la version biblique Revised Standard, il y avait un (soi-disant) érudit juif, H. M. Orlinsky de l’Institut Juif de New York, qui ne croyait pas à la déité de Jésus.[51] Pas étonnant, donc, que dans le passage d’Ésaïe de la RSV, comme dans bien d’autres bibles falsifiées [ex. : Jérusalem et Louis Segond] on a effectué un changement pour qu’Emmanuel ne naisse pas d’une vierge, mais d’une « jeune fille ».

Bible David Martin

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, une vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel. (Ésaïe 7:14, VM)

Version Louis Segond

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.. (Ésaïe 7:14, VLS)

En 1996, le pape Jean-Paul II annonça que l’évolution était compatible avec les croyances chrétiennes. Bien que l’évolution soit compatible avec le catholicisme, elle n’est pas compatible avec le christianisme ; l’évolution est irréconciliable avec le christianisme et en est même l’antagonisme. En 1998, le pape atténua sa position en annonçant que l’évolution seule ne pouvait rendre compte de l’existence de l’homme. Toutefois, il ne répudia pas sa position pro-évolutionniste. La Parole de Dieu décrit Adam comme ayant été « fait une âme vivante ». La Louis Segond suit néanmoins la philosophie évolutionniste du monde et tripote la Parole de Dieu pour dire qu’Adam « devint une âme vivante ». Dans la Louis Segond, l’homme n’a pas été créé, mais est plutôt « devenu ». Cette pente évolutionniste s’accorde parfaitement avec les enseignements de l’Église catholique romaine.

Bible David Martin

 Comme aussi il est écrit: le premier homme Adam a été fait en âme vivante; et le dernier Adam en esprit vivifiant. (1 Corinthiens 15:45, VM)

Version Louis Segond

 C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. (1 Corinthiens 15:45, VLS)

La théorie de l’évolution n’est pas seulement contraire à la Parole de Dieu, en plus, elle ne se fonde pas sur une science véritable ; son origine provient des croyances païennes religieuses. D’après les lois établies de la science, l’évolution est une impossibilité. La seconde loi de la thermodynamique, aussi connue sous le nom de loi de l’entropie, dit que toute matière, vivante ou inanimée, va d’un état d’ordre à un état de désordre. La théorie de l’évolution renverse cette séquence et déclare qu’avec le temps, les organismes partent d’un état de désordre vers un état d’ordre ; du plus simple au complexe. Pour illustrer le conflit existant entre l’évolution et les lois de la science, supposons que l’on écrive chaque lettre du nom de quelqu’un sur des cartons séparés. Si l’on lançait ces cartons du haut d’un second étage, elles se dissémineraient et tomberaient au sol dans un ensemble chaotique. La dispersion des cartons pendant le temps qu’ils tombent au sol démontre la loi de l’entropie. L’évolutionniste dirait que la raison pour laquelle les cartons ne sont pas tombés au sol en ordre, en épelant correctement le nom de la personne, c’est qu’ils n’ont pas eu le temps nécessaire pour se mettre en ordre. L’évolutionniste suggèrerait que l’on monte dans un avion et qu’on lance les cartons lorsque l’avion atteindrait une altitude de 3 000 mètres. Selon la théorie de l’évolution, plus les cartons auront été longtemps dans les airs, plus ils auront le temps de s’organiser et d’épeler le nom de la personne dans le bon ordre quand ils arriveront finalement au sol. D’après la loi de l’entropie, ainsi que du gros bon sens, donner aux cartons davantage de temps pour tomber au sol ne fait qu’accroître le désordre. L’évolutionniste, cependant, contrairement aux lois de la science et du gros bon sens, voudrait que vous croyiez que plus les cartons seront longtemps à tomber, plus ils seront ordonnés une fois au sol.

La théorie de l’évolution est la graine qui germa en communisme et en socialisme. Hitler, Lénine, Staline et Trotski ont tous été convertis à la théorie de l’évolution. L’évolution fut le fondement philosophique de leurs actions et la justification de leur brutalité maniaque. Lorsque quelqu’un devient croyant de l’évolution, il ne lui reste qu’un pas à franchir pour devenir croyant de la révolution communiste. S’il n’y a pas de pourvoyeur de vie, il n’y a pas de pourvoyeur de loi, personne ne m’a fait, je n’appartiens à personne et, dès lors, il n’y a ni bien ni mal. Donc, il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais à voler, agresser, torturer, assassiner, même des millions de gens.

Dieu condamne l’idolâtrie. Lorsque Paul a dit aux gens assemblés sur le Mont de Mars que leurs épitaphes prouvaient qu’ils étaient « trop dévots », les scribes de la Louis Segond et de la version de Jérusalem changèrent la rebuffade en compliment ; le même passage dans les « nouvelles versions améliorées » dit donc que ces gens étaient « les plus religieux des hommes » (VJ). Cette nouvelle mauvaise traduction soutient le culte des idoles pratiqué dans l’Église catholique romaine.

Bible David Martin

 Paul étant donc au milieu de l’Aréopage, leur dit : hommes Athéniens ! je vous vois comme trop dévots en toutes choses. (Actes 17:22, VM)

Version Louis Segond

 Paul, debout au milieu de l’Aréopage, dit : Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. (Actes 17:22, VLS)

Le diable infernal a laissé son empreinte indiscutable sur les nouvelles versions de la bible. Il a utilisé l’expression « le Saint de Dieu » pour décrire Jésus, dans Marc 1:24 et Luc 4:34. Dans ces versets, un démon qui habitait un homme, supplia Jésus de le laisser tranquille et déclara : « …je sais qui tu es, le Saint de Dieu. » (Marc 1:24 ; Luc 4:34, VM). Jésus réprimanda immédiatement le démon en lui disant « … tais-toi ; et sors de cet homme » (Marc 1:25 ; Luc 4:35). Le démon sortit alors de l’homme. Notez qu’à de nombreuses autres reprises, Jésus chassa les démons possédant des gens et qu’à chaque fois, les démons L’identifiaient comme étant le Fils de Dieu. Voir Matthieu 8:29 (« Jésus Fils de Dieu ») ; Marc 5:7 (« Jésus, Fils du Dieu souverain »); Luc 8:28 (« Jésus Fils du Dieu Souverain ») ; voyez aussi Luc 4:41 (« Christ, le Fils de Dieu »). Ce n’est que dans Marc 1:24 et dans Luc 4:34 que Jésus est identifié par les démons comme le « Saint de Dieu ».

Il y a deux versets bien définis dans la Sainte Bible où l’apôtre Pierre identifie expressément Jésus comme le « Christ, le Fils du Dieu vivant. » Un de ces versets se trouve dans Matthieu 16:16, l’autre est dans Jean 6:69. Les nouvelles versions bibliques ont transformé le langage de Jean 6:69 de « Christ, le Fils du Dieu vivant » à « le Saint de Dieu. » Non seulement ce changement dans le verset obscurcit-il le fait que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, mais c’est aussi une preuve indubitable que les nouvelles versions de la bible sont l’œuvre du diable. La véritable paternité des nouvelles versions bibliques est exposée lorsque nous lisons les mêmes mots employés par un démon pour décrire Jésus (le Saint de Dieu) en substitution à la révélation de l’identité de Jésus (Christ, le Fils du Dieu vivant), qui Lui a été donnée par Son « Père qui est aux cieux. » Voir Matthieu 16:16. Dieu Tout-Puissant dit au diable de se tenir tranquille quand il décrivit Jésus comme étant « le Saint de Dieu », pourtant, le diable ne pense qu’à désobéir à Dieu en poussant Pierre, dans ses nouvelles versions bibliques, à dire les mêmes mots que Dieu lui avait ordonnés de ne pas répéter.

Bible David Martin

 Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. (Jean 6:69, VM)

Version de Jérusalem

Nous croyons, nous, et savons que tu es le Saint de Dieu. (Jean 6:69, VJ)

Jésus est décrit ailleurs dans la Sainte Bible comme le « le Saint » (voir Psaume 16:10 ; Actes 3:14), et « le Saint d’Israël » (voir Ésaïe 30:12 ; Jérémie 50:29), mais Il n’est appelé « le Saint de Dieu » que dans deux passages de la Bible (Marc 1:24 et Luc 4:34) et les deux passages rendent compte des paroles prononcées par les démons. Le diable sait certainement que Jésus est « Christ, le Fils de Dieu ». Voir Luc 4:41. Alors pourquoi le diable utilise-t-il le titre de « Saint de Dieu » pour décrire Jésus, tel que raconté dans Marc 1:24 et Luc 3:34, et pourquoi met-il ce titre à la place de celui de « Christ, le Fils du Dieu vivant » dans Jean 6:69 dans ses nouvelles bibles ? Parce que le diable est l’esprit impur de l’antichrist et que ses modifications des passages pré-cités dans ses nouvelles bibles sont une dénégation implicite que Jésus est le Christ. Voir 1 Jean 4:3. « Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’antéchrist qui nie le Père et le Fils. 23Quiconque nie le Fils, n’a point non plus le Père ; quiconque confesse le Fils, a aussi le Père » (1 Jean 2:22-23, VM). Comme l’Église catholique a un différent Jésus, elle a aussi un différent Pierre que celui qui est dans la Sainte Bible. En effaçant la révélation que Jésus est le Christ, le Pierre catholique de Jean 6:69 des versions catholiques de la bible a tacitement nié que Jésus est le Christ.

Selon le folklore catholique, le Pierre catholique est censé être le premier pape de l’Église catholique. Elle déclare que son Pierre est le roc sur lequel l’église est construite, et non Jésus. Dans un autre verset, Matthieu 16:13-18, même dans les nouvelles versions bibliques, Pierre affirme que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus explique que sur ce rocher (« le Christ, le Fils du Dieu vivant »), Il bâtira Son Église. Néanmoins, les autorités catholiques proclament que le roc est leur Pierre, non Jésus. Encore une fois, nier que Jésus soit le roc est une dénégation implicite que Jésus est le Christ, signifiant par là que le pape est l’antichrist accomplissant la prophétie dans 1 Jean 2:22-23.

Le rocher, c’est le Dieu Tout-Puissant. En déclarant que Pierre est le roc et qu’ainsi ils sont les successeurs de Pierre, ils affirment être le Dieu Tout-Puissant ! Cela semble incroyable, mais lisez la déclaration officielle du pape : « Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appellerez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Unum Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre)].[52]

Le pape Jean-Paul II appelle Jésus « le Saint de Dieu » dans sa lettre Dominicae Cenae : « Il y a un lien étroit entre cet élément de l’Eucharistie et sa sainteté, i.e., c’est un acte saint et sacré. Saint et sacré parce qu’en lui, il y a la présence continuelle et l’action de Christ, “le Saint” de Dieu » [Lettre Dominicae Cenae du Souverain Pontife Jean-Paul II à tous les évêques de l’Église sur le mystère et le culte de l’Eucharistie]. Un des passages faisant l’objet d’une note de bas de page pour l’expression « le Saint de Dieu », dans la lettre, est Jean 6:69. Le passage même où la Parole de Dieu décrit Jésus en tant que « Christ, le Fils du Dieu vivant », l’antichrist l’utilise avec autorité pour l’appeler « le Saint de Dieu ». Le pape emploie les mêmes mots que le diable qui les a insérés dans le passage de Jean 6:69 de ses bibles contrefaites. Voir Marc 1:24 et Luc 4:35.

Il y a de nombreux autres exemples du tripotage de Satan de la Parole de Dieu et de ses tentatives de faire passer ces falsifications pour plus exactes que l’original. Depuis le début, la stratégie de Satan consiste à « ravi[r] la parole semée en leurs cœurs » (Marc 4:15). Dans la version de Jérusalem, le verset de Matthieu 23:14 manque ; c’est le verset qui critique les scribes de faire de longues prières prétentieuses, comme le font aujourd’hui les prêtres catholiques. « Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous dévorez les maisons des veuves, même sous le prétexte de faire de longues prières, c’est pourquoi vous en recevrez une plus grande condamnation » (Matthieu 23:14). Les scribes qui effacèrent ce verset avaient intérêt à enlever un passage qui leur promettait de recevoir une plus grande condamnation.

[N. du T. : Dans la bible de Jérusalem, il y a un renvoi de bas de page au bout du verset 13. La note, en caractères très petits, se lit comme suit : « Add. V. 14 : “Malheur à vous scribes et Pharisiens hypocrites, qui dévorez les biens des veuves, tout en affectant de faire de longues prières : vous subirez de ce fait une condamnation plus sévère”, interpolation empruntée à Mc 12 40; Lc 20 47, et qui porte à huit le chiffre intentionnel de sept malédictions, cf. 6 9+. » Aucune explication n’est fournie à savoir pourquoi le verset est retiré de sa place originelle et caché en bas de page !]

Matthieu 18:11 est effacé du texte de la version de Jérusalem, du Semeur, Synodale, etc., car il déclare : « Car le Fils de l’homme est venu pour sauver ce qui était perdu. » [N. du T. : Le même truc vicieux est utilisé comme dans l’exemple précédent.] Actes 8:37 est aussi rayé du texte de la Jérusalem. « Et Philippe dit : si tu crois de tout ton cœur, cela t’est permis ; et l’Eunuque répondant, dit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu » (Actes 8:37, VM). Dans le verset de 1 Jean 5:7 de toutes les versions corrompues, Satan a complètement enlevé la référence d’un Dieu unique manifesté de trois manières. Il tente d’effacer ses traces en prélevant une partie du verset 8 en la faisant passer pour le verset 7, espérant que personne ne s’apercevra du verset manquant. On devrait plutôt lire : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un » (1 Jean 5:7, VM). [Ce verset cause des maux de têtes aux catholiques et à tous ceux qui croient en une trinité divine, i.e., trois personnes en une, trois Dieux en un.]

Les versets suivants ont été complètement oblitérés de la version de Jérusalem et bien d’autres : Matthieu 17:21 (« Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne. »VM) ; Marc 9:44 (« Là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point »VM) ; Marc 9:46 (« Là où leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point »VM) ; Marc 11:26 (« Mais si vous ne pardonnez point, votre Père qui est aux cieux ne vous pardonnera point aussi vos fautes »VM) ; Luc 17:36 (« Deux seront aux champs : l’un sera pris, et l’autre laissé»VM) ; Luc 23:17 (« Or il fallait qu’il leur relâchât quelqu’un à la fête »VM) et Actes 28:29 (« Quand il eut dit ces choses, les Juifs se retirèrent d’avec lui, y ayant une grande contestation entre eux. »VM)

Les nouvelles versions bibliques cachent même l’objet de la foi qui nous vaut le salut éternel. Dans Jean 6:47, le passage de la version Martin dit : « En vérité, en vérité je vous dis : qui croit en moi a la vie éternelle. » La bible de Jérusalem dit, dans sa version de Jean 6:47 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. » Remarquez que la version de Jérusalem n’exige que de croire. Croire en quoi ? Croire en qui ? La bible de Jérusalem donne la possibilité à l’Église catholique de dire que croire en l’Église de Rome (avec les œuvres) amène le salut. Jésus a toutefois dit que ce n’est qu’en croyant en Lui que l’on obtient le salut éternel.

La bible de Jérusalem, la Louis Segond, ainsi que les autres versions bibliques nouvel-âge ont substitué au mot « fautes » le mot « péchés » dans Jacques 5:16. C’est en conformité avec la doctrine de l’Église catholique sur la confession des péchés par le prêtre afin d’être pardonné.

Bible David Martin

Confessez vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre ; afin que vous soyez guéris ; car la prière du juste faite avec véhémence est de grande efficace. (Jacques 5:16, VM)

Version Louis Segond

Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. (Jacques 5:16, VLS)

Dieu nous a appelés à être serviteurs les uns des autres comme Jésus qui a donné l’exemple en donnant Sa vie. Or, dans les nouvelles versions, le mot « serviteurs » est changé en « esclave », dans Matthieu 20:26 et dans Romains 6:22 [Voir la bible du Semeur et Louis Segond]. Dieu ne nous a pas appelés à l’esclavage, mais à la liberté ; or, cette liberté ne doit pas être employée comme occasion de pécher, mais de servir les autres. « Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité » (Galates 5:13, VM). Le thème du Nouveau Testament de Jésus-Christ est que ceux qui croient en Jésus sont libérés de l’esclavage du péché ; nous sommes vraiment libres ! Il ne veut plus que nous retournions sous le joug pesant des ordonnances de la loi et être esclaves de la peur, Il veut que nous Le servions dans l’amour. La position catholique dit que le pape est chef suprême et que la soumission à son endroit est obligatoire au salut. Dieu nous a avertis vis-à-vis de tels hommes : « Car en prononçant des discours fort enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, et par leurs impudicités, ceux qui s’étaient véritablement retirés de ceux qui vivent dans l’erreur ; 19Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on est réduit dans la servitude de celui par qui on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19, VM). Nous ne sommes pas les esclaves de Dieu, car Il nous appelle Ses « amis » (Jean 15:15). Comme l’attestent les passages suivants, nous n’avons pas reçu un esprit de servitude, mais nous avons reçu l’Esprit d’adoption par lequel nous crions « Abba, c’est-à-dire, Père » (Romains 8:15-17, VM).

« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. 29Chargez mon joug sur vous, et apprenez de moi parce que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. 30Car mon joug est aisé, et mon fardeau est léger » (Matthieu 11:28-30, VM).

« Et Jésus disait aux Juifs qui avaient cru en lui : si vous persistez en ma parole, vous serez vraiment mes disciples. 32Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:31-32, VM).

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36, VM).

« Mais maintenant que vous êtes affranchis du péché, et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sanctification ; et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22, VM).

« Parce que la Loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la Loi du péché et de la mort » (Romains 8:2, VM).

« Tenez-vous donc fermes dans la liberté à l’égard de laquelle Christ nous a affranchis, et ne vous soumettez plus au joug de la servitude » (Galates 5:1, VM).

« Et ce fut à cause des faux frères qui s’étaient introduits dans l’Eglise, et qui y étaient entrés couvertement [furtivement] pour épier notre liberté, que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous ramener dans la servitude » (Galates 2:4, VM).

« Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité » (Galates 5:13, VM).

« (Parce que les créatures sont sujettes à la vanité, non de leur volonté ; mais à cause de celui qui les y a assujetties) elles l’attendent, dis-je, dans l’espérance qu’elles seront aussi délivrées de la servitude de la corruption, pour être en la liberté de la gloire des enfants de Dieu» (Romains 8:20, VM).

« Comme libres, et non pas comme ayant la liberté pour servir de voile à la méchanceté, mais comme serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16, VM).

Les nouvelles bibles ne font pas qu’égarer les lecteurs concernant leur position vis-à-vis Dieu, elles les trompent également sur la façon qu’ils devraient agir. Par exemple, la Bible fait sans ambages des remontrances à propos de l’orgueil. Lisez les passages suivants et vous vous rendrez compte que Dieu hait l’orgueil !

« La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse » (Proverbe 8:13, VO).

« L’orgueil est-il venu, aussitôt vient l’ignominie ; mais la sagesse est avec les humbles » (Proverbe 11:2, VO).

« La bouche de l’insensé est une verge pour son orgueil ; mais les lèvres des sages les gardent » (Proverbe 14:3, VO).

«  L’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine » (Proverbe 16:18, VO).

La bible du Semeur et la bible en Français Courant, entre autres, nous avisent cependant d’éprouver de la fierté, de l’orgueil, en échangeant le mot « glorifier » [qui a ici le sens de « réjouir »] pour « éprouver de la fierté » [terme édulcoré pour « éprouver de l’orgueil »]. Dieu a dit clairement, dans les passages précédents, que l’orgueil est un péché que Dieu réprimande en termes puissants.

Bible David Martin

 Or que le frère qui est de basse condition se glorifie en son élévation. (Jacques 1:9, VM)

Version du Semeur

 Que le frère pauvre soit fier de ce que Dieu l’élève. (Jacques 1:9, VBS)

Bible David Martin

 Or que chacun examine ses actions, et alors il aura de quoi se glorifier en lui-même seulement, et non dans les autres. (Galates 6:4, VM)

Version du Semeur

Que chacun examine son propre comportement. S’il y découvre quelque aspect louable, alors il pourra en éprouver de la fierté par rapport à lui-même et non par comparaison avec les autres. (Galates 6:4, VBS)

Les corrupteurs de la Parole de Dieu ont même changé le passage qui se rapporte à eux-mêmes. Dans la bible du Semeur, ils ont troqué le verbe « falsifier » pour « accommoder … pour tirer profit », dans 2 Corinthiens 2:17. Le passage, « car nous ne falsifions pas la parole de Dieu, comme font plusieurs », a été changé dans la Semeur qui dit « nous ne sommes pas comme tant d’autres qui accommodent la Parole de Dieu pour en tirer profit ». [Dans la version de Jérusalem, on emploie le verbe « trafiquer ».] Le passage dans la Bible Martin établit que, dès les débuts de l’Église, il y en avait déjà qui corrompaient la Parole de Dieu. Satan ne pouvait tout simplement pas permettre que ce fait soit reconnu dans les Écritures, donc, il changea ce passage dans ses bibles de contrefaçon.

Du fait que les éditeurs des nouvelles bibles ne croient pas que la Bible est la Parole de Dieu, mais seulement un bouquin possédant un bon message, certains d’entre eux ont remplacé le mot « évangile » par l’expression « bonne nouvelle ». Le mot « évangile » signifie littéralement « Parole de Dieu ».[53] Or, passage après passage, certaines nouvelles versions bibliques changent « évangile » pour « bonne nouvelle ».

Bible David Martin

 Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée. (1 Pierre 1:25, VM)

Version de Jérusalem

 Mais la Parole du Seigneur demeure pour l’éternité. C’est cette Parole dont la Bonne Nouvelle vous a été portée. (1 Pierre 1:25, VS)

La Bible elle-même a carrure de dictionnaire, définissant les termes à mesure qu’ils apparaissent. De fait, dans Romains 10:14-17, elle détermine le mot « évangile » comme étant « la Parole de Dieu ». Ce sens est obscurci dans les nouvelles versions bibliques.

Bible David Martin

 Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? et comment en entendront-ils parler s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche ? 15Et comment prêchera-t-on sinon qu’il y en ait qui soient envoyés ? ainsi qu’il est écrit : ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! 16Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile ; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. 17La foi donc est de l’ouïe ; et l’ouïe par la parole de Dieu. (Romains 10:14-17, VM)

Version Louis Segond

Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? 15Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! 16Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Ésaïe dit-il : Seigneur, Qui a cru à notre prédication ? 17Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ (Romains 10:14-17, VLS)

Alors que la Sainte Bible est sans faille, les nouvelles bibles sont bourrées d’erreurs. Ces erreurs prouvent qu’elles ne peuvent être la Parole de Dieu. Par exemple, la VJ, la VLS, la VBS et virtuellement toutes les nouvelles versions assimilent la prophétie de Marc 1:2 à Ésaïe, alors qu’en fait, la citation ne vient pas d’Ésaïe, mais de Malachie 3:1. La prophétie d’Ésaïe n’est pas citée avant Marc 1:3. Les versions de David Martin et de Jean Frédéric Ostervald ne commettent pas la même erreur ; dans la Martin, les deux prophéties sont correctement présentées dans Marc 1:2 : « Selon qu’il est écrit dans les Prophètes… » Incidemment, il y a une note de bas de page à Marc 1:1, dans la version du Semeur qui déclare que « L’expression le Fils de Dieu est absente de certains manuscrits ». Cette note de bas de page de la version du Semeur est carrément trompeuse, car cette expression figure dans approximativement 99 % des manuscrits. Le 1 % qui ne possède pas cet élément de phrase sont les manuscrits corrompus d’Alexandrie. Cette note de bas de page n’est qu’un autre des exemples où Satan attaque la déité de Jésus-Christ. On trouve ces notes de bas de page d’un bout à l’autre des versions de Jérusalem, Louis Segond, du Semeur, en Français Courant et autres nouvelles bibles qui s’attaquent à l’authenticité des repaires des passages de la Bible.

Bible David Martin

Le commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ; 2Selon qu’il est écrit dans les Prophètes : voici, j’envoie mon messager devant ta face, lequel préparera ta voie devant toi [Malachie 3:1]. 3La voix de celui qui crie dans le désert est : préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers [Ésaïe 40:3]. (Marc 1:1-3, VM)

Version Louis Segond

Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. 2Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète : Voici, j’envoie devant toi mon messager, Qui préparera ton chemin [Malachie 3:1] ; 3C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers [Ésaïe 40:3]. (Marc 1:1-3, VLS)

 Une des attaques favorites perpétrées par les défenseurs des nouvelles versions est la déclaration que le mot « Pâques » [Easter, en anglais], dans Actes 12:4, est un exemple de mauvaise traduction effectuée par les traducteurs de la King James Autorisée [ou de la David Martin]. Ils affirment que le mot pascha devrait être traduit par « la Pâque » [Passover, en anglais] et non par « Pâque » [comme dans « les Pâques »].

Bible David Martin

En ce même temps le Roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de ceux de l’Eglise ; 2Et fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. 3Et voyant que cela était agréable aux Juifs, il continua, en faisant prendre aussi Pierre. 4Or c’étaient les jours des pains sans levain. Et quand il l’eut fait prendre, il le mit en prison, et le donna à garder à quatre bandes, de quatre soldats chacune, le voulant produire au supplice devant le peuple, après la fête de Pâque. (Actes 12:1-4, VM)

Version Louis Segond

Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l’Église, 2et il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. 3Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. — C’était pendant les jours des pains sans levain. —4Après l’avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l’intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. (Actes 12:1-4, VLS)

Les soi-disant érudits bibliques commencent leur argumentation sur le bon pied, mais tombent ensuite dans la sagesse des hommes. Ils notent avec exactitude que Pâques [Easter] est un mot dérivé de l’adoration et du culte de la reine des cieux païenne « Astartée » ou « Ishtar ».[54] Pâques était, et est encore, une fête païenne printanière qui comprenait des symboles de la fertilité comme les œufs et les lapins.[55] Pâques n’a rien du tout à voir avec la Pâque ou avec la résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C’est l’Église catholique romaine qui, en mélangeant les festivités païennes avec l’histoire chrétienne, a séduit les gens en les poussant à croire que le Christ est ressuscité des morts le dimanche de Pâques. Parce que Pâques est, en fait, une fête païenne, les nouvelles versions traduisent le mot grec pascha d’Actes 12:4 par « la Pâque » [Passover], pensant que Dieu ne pouvait assurément pas se référer à une fête païenne dans Ses Saintes Écritures. Dans Actes 12:4, toutefois, Dieu n’utilise pas le mot pascha pour décrire une fête chrétienne ou juive, Il décrit les intentions d’Hérode. Celui-ci était païen et il n’aurait pas été inhabituel qu’il désirât attendre que sa chère fête de Pâques païenne soit terminée avant d’amener Pierre devant le peuple.

Bien que « la Pâque » soit une des possibilités françaises pour traduire pascha, elle serait tout simplement erronée dans le contexte d’Actes 12:4. La traduction la plus fidèle est « Pâques » [la version Martin 1744 ne met pas le « s » à la fin du mot, mais il s’agit bien de la fête païenne] qui est bien la traduction que l’on retrouve dans la Sainte Bible. Pascha est un mot d’origine chaldéenne et signifie soit la Pâque ou la fête païenne de Pâques. On peut démontrer facilement que la traduction pédantesque et plutôt estudiantine de ces prétendus érudits modernes est erronée. Ils prennent pour acquis que pascha doit être traduit par « la Pâque » dans Actes 12:4, en ne se fondant que sur le seul fait que pascha signifie la Pâque dans tous les autres passages bibliques où il apparaît. Ils négligent complètement la traduction alternative française de « Pâques » pour rendre pascha.

Cependant, pascha ne peut pas vouloir dire la Pâque dans Actes 12:4 parce qu’Hérode avait l’intention de garder Pierre jusqu’après pascha. Dans ce passage, pascha doit donc signifier Pâques, parce que la Pâque juive avait déjà eu lieu quand Pierre fut arrêté pendant les jours des Pains sans levain. Le quatorzième jour du premier mois du calendrier juif est la Pâque (Lévitique 23:4-5 ; Exode 12:17-18). La Pâque est immédiatement suivie des sept jours des Pains sans levain (Lévitique 23:6-7 ; Exode 12:15-16). Du fait que la Pâque se commémore avec du pain sans levain (Exode 12:17-18), on se réfère à elle et les sept jours des Pains sans levain en tant que la fête des Pains sans levain (Matthieu 26:17 ; Marc 14:1, 12 ; Luc 22:1-7 ; Lévitique 23:6 ; Exode 12:17-20). En combinant la Pâque avec la fête des Pains sans levain, on obtient huit (8) jours de pains sans levain qui s’étendent du quatorzième jour (la Pâque) jusqu’au 21e jour du premier mois du calendrier juif (Exode 12:18).

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; 6Et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. 7Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. 8Vous offrirez à l’Éternel, pendant sept jours, des sacrifices faits par le feu. Le septième jour il y aura une sainte convocation; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-8, VO).

Dans Actes 12:4, nous voyons que Pierre fut mis sous bonne garde pendant les jours des Pains sans levain qui suivaient la Pâque. Celle-ci venait d’avoir lieu. Parce que la Pâque avait déjà eu lieu à ce moment-là, ça n’a aucun sens que le passage dise qu’Hérode avait l’intention de retenir Pierre jusqu’après la Pâque juive. La fête païenne de Pâques, d’un autre côté, suit toujours la Pâque et n’était pas encore arrivée. Hérode voulait donc garder Pierre jusqu’après la fête païenne de Pâques. Par conséquent, la traduction du Roi Jacques et celle de David Martin sont correctes lorsqu’elles traduisent pascha par « Pâques » [Easter], et les traducteurs modernes ont tort de traduire pascha par « la Pâque » [Passover].

Les traducteurs des nouvelles versions bibliques sont plus soucieux de changer et tordre les Paroles de Dieu dans le dessein de s’accorder avec l’opinion publique que de les utiliser pour transformer le monde. Par exemple, la Parole de Dieu est claire sur le fait que la terre est la création de Dieu, qu’elle est fixe et qu’elle ne peut bouger. « Vous, tous les habitants de la terre, tremblez tout étonnés pour la présence de sa face ; car la terre habitable est affermie, sans qu’elle soit ébranlée » (1 Chroniques 16:30, VM). « L’Éternel règne, il est revêtu de magnificence ; l’Éternel est revêtu de force, il s’en est ceint : aussi la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaume 93:1, VM).

De prétendus scientifiques, toutefois, en sont venus à la conclusion que la terre orbite autour du soleil. Nicolas Copernic est mort en 1543, le jour où son livre, De la révolution des corps célestes, fut publié. La plupart des gens ne savent pas que Copernic n’est pas à l’origine de la théorie disant que la terre tourne autour du soleil. Aristarque de Samos (310-230 avant J.C.) fut la première personne connue à avoir stipulé que la terre fait une rotation quotidienne sur un axe et orbite annuellement autour du soleil. Le modèle d’Aristarque fut rejeté jusqu’à la publication du livre de Copernic. Il y eu d’abord une forte résistance face au système héliocentrique [helios, « soleil » en grec] de Copernic. Cependant, avec le temps, le point de vue héliocentrique, avec la terre et les autres planètes faisant le tour du soleil, se gagna l’acceptation populaire. La théorie héliocentrique déplaça la terre du centre de la création et défia toute l’ancienne autorité de la Bible regardant la terre et son origine. Sous le modèle héliocentrique, la terre est supposée tourner sur son axe à une vitesse d’environ 1 600 k/h à l’équateur, pendant qu’elle est censé voyager en même temps à la vitesse approximative de 105 600 k/h (ce qui serait 30 fois la vitesse d’une balle de fusil) dans sa révolution autour du soleil une fois par an. L’héliocentrisme est l’ancêtre de la théorie de l’évolution.

Tycho Brahe (1546-1601), né trois ans après la mort de Copernic, fut le plus brillant astronome de toute l’histoire. Ses observations et ses modèles établirent que la terre est stationnaire et que le soleil révolutionne autour de la terre, avec les autres planètes tournant autour du soleil. Par des expériences objectives, des scientifiques ont confirmé les découvertes de Brahe. Aujourd’hui, beaucoup d’équations astronomiques, employées pour lancer et diriger les satellites, prennent la terre stationnaire pour acquise. Satan a supprimé avec succès le fait que, en 1898, le physicien A. A. Michelson (1852-1931) et le chimiste E. W. Morley (1838-1923) ont prouvé que la terre ne bouge pas. La série d’expériences de Michelson/Morley, utilisant un interféromètre pour mesurer les rayons du soleil, établirent que la terre est stationnaire.[56] Tout au long de l’histoire, des scientifiques ont conduit des expériences qui donnaient à chaque fois, non seulement des résultats découlant d’une terre en état stationnaire, mais indiquaient l’immobilité de la terre, partant des expériences de polarisation de la lumière de E. Muscart, en 1872, aux expériences d’induction mutuelle de Théodore de Coudres, en 1889, et les expériences Touton-Noble de 1903.[57] Les preuves que la terre est stationnaire nous entourent. Par exemple, en assumant le modèle héliocentrique d’une terre voyageant à plus 1 600 k/h à l’équateur, si quelqu’un prend l’avion de New York à Miami, le temps que l’avion arrive à Miami, après deux heures de vol à partir de New York, à cause de la force Coriolis, Miami se retrouvera 3 200 kilomètres plus à l’est. Or, en réalité, le vol arrive en temps à Miami et sans que le pilote ait à s’ajuster à la rotation de la terre. La raison pour laquelle le pilote n’a pas à s’ajuster à la rotation de la terre, c’est que la terre ne tourne pas, elle est stationnaire, comme Dieu l’avait dit dans Sa Sainte Bible. Ceux qui adoptent l’idée que la terre tourne apportent comme argument que l’atmosphère se déplace avec la terre et qu’ainsi cela conserve à l’avion son synchronisme avec la terre. Le problème de cet argument, c’est que personne n’a jamais mesuré ou même identifié cette force mystérieuse qui conserve à l’avion son synchronisme avec la rotation de la terre. La raison pour laquelle la force n’a jamais été découverte, c’est qu’elle n’existe pas. Cette force mystique (ou plutôt fictive) n’existe pas parce qu’on en n’a pas besoin ; la terre ne bouge pas.

Non seulement la terre est-elle stationnaire, mais elle est aussi au centre de la création de Dieu. En 1976, Y. P. Varshi fit une étude approfondie de la distribution des quasars [étoiles de très grande luminosité] et publia ses conclusions dans le Astrophysics and Space Science Journal. Varshi fut forcé, preuves à l’appui, de conclure que : « L’interprétation cosmologique du décalage vers le rouge du spectre des quasars mène encore à un autre résultat paradoxal : savoir, que la terre est au centre de l’Univers ».[58] Varshi calcula que les chances que la distribution des quasars autour de la terre arrivent par hasard étaient de une sur 3 x 1086.

Malgré la fait que la Parole de Dieu établisse clairement que la terre est inamovible, les nouvelles versions bibliques espèrent changer les paroles de Dieu pour s’harmoniser avec ce qu’elles croient être « le fait scientifique » que la terre tourne sur son axe et, en même temps, orbite autour du soleil. Dans 2 Rois, Dieu révèle un miracle qu’Il exécuta en faisant en sorte que l’ombre faite par le soleil sur le cadran solaire d’Achaz se détourne et recule de dix degrés :

« Et Ésaïe répondit : Ceci t’est donné par l’Éternel, pour un signe que l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée : L’ombre s’avancera-t-elle de dix degrés, ou retournera-t-elle en arrière de dix degrés ? 10Et Ézéchias dit : C’est peu de chose que l’ombre s’avance de dix degrés : non, mais que l’ombre retourne en arrière de dix degrés. 11Et Ésaïe le prophète cria à l’Éternel ; et l’Éternel fit retourner l’ombre par les degrés par lesquels elle était descendue au cadran d’Achaz, dix degrés en arrière » (2 Rois 20:9-11, VM).

Or, si vous acceptez que ce que Dieu dit dans Sa Parole est vrai, i.e., que la terre ne peut bouger, il faut donc que ce soit le soleil qui ait reculé de dix degrés. En fait, dans Ésaïe 38:8, Dieu révèle que c’est exactement ce qui s’est passé, le soleil a reculé de dix degrés par les mêmes degrés qu’il avait déjà parcourus. Pour que le soleil recule de dix degrés par les mêmes degrés qu’il avait déjà parcourus, le soleil doit s’être déplacé dans le ciel sur son chemin ordinaire avant son recul. En conséquence, la terre est stationnaire et le soleil tourne autour de la terre.

« Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil. Et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:8, VM).

Dans la version NIV (New International Version), les traducteurs ne croyaient pas à la Parole de Dieu ; ils ont donc changé le passage d’Ésaïe 38:8 pour déclarer que ce n’était pas le soleil qui retourna dans sa course, mais que c’est la « lumière » du soleil qui recula dix degrés sur « l’escalier » de Achaz. En clair, ils ont transformé le verset pour s’accorder avec la perspective héliocentrique de l’univers. En modifiant le passage pour dire que la lumière recula au lieu du soleil lui-même, les traducteurs de la NIV ont camouflé le fait que le soleil se meut et ont autorisé l’explication que la terre aurait renversé sa rotation, faisant en sorte que la lumière du soleil recule.

[N. du T. : Dans la version Louis Segond avec les Commentaires Scofield, une note de bas de page se lit comme suit, en référence au verset 8 : « Les moqueurs ont affirmé qu’il est impossible à la terre d’interrompre et de renverser sa rotation sans que le monde n’en soit détruit. Mais il s’agit là d’un miracle. Le Créateur n’est pas limité par les lois physiques qu’Il a Lui-même instituées. » Or, le verset même de la Louis Segond contredit cette note !]

En outre, ils ont entièrement effacé le miracle de l’événement en statuant que l’ombre recula de dix degrés sur un escalier, plutôt que dix degrés sur un cadran. [On retrouve ce même « escalier », au lieu d’un cadran, dans la version en Français Courant.] L’ombre projetée par un pilier peut monter et redescendre en raison de la course normale du soleil traversant le ciel ; toutefois, l’ombre jetée sur un cadran solaire ne peut reculer sans que le soleil ne revienne sur sa course miraculeusement.

Les éditeurs des nouvelles versions bibliques déclarent que leurs bibles sont basées sur les plus vieux manuscrits disponibles. Tout d’abord, les plus vieux manuscrits accessibles sont disponibles parce qu’ils n’ont pas été usés. La raison en est qu’ils étaient manifestement corrompus et que l’Église de Dieu refusait de les utiliser. Les manuscrits durant l’ère de l’Église primitive étaient employés et, par conséquent, ils s’usaient, ce qui nécessitait des copies fraîches. Et parce qu’on en avait besoin dans l’Église, on les multiplia et on les dissémina. Les transcriptions exactes du Nouveau Testament disponibles surpassent en nombre les versions corrompues selon un ratio d’approximativement 100 pour 1. Les manuscrits précis sont des textes fréquemment utilisés. Il y a eu récemment la découverte d’un petit fragment du plus ancien manuscrit du Nouveau Testament connu. Ce manuscrit a été daté de l’an 66 après J.C. en utilisant un appareil à fort grossissement et une technique de balayage au laser. Le fragment contient Matthieu 26:22, avec l’expression grecque kekastos auton qui est traduite avec précision, dans la Martin, par « chacun d’eux ».[59] La version de Jérusalem et la Louis Segond emploient un manuscrit grec corrompu qui exhibe l’expression grecque heis hekastos, qui est traduite par « chacun » dans les deux versions.[60] Encore une fois, les preuves mettent en évidence l’exactitude des Saintes Bibles David Martin et d’Ostervald.

Les défenseurs des nouvelles bibles proclament que les doctrines essentielles de la Foi chrétienne sont exprimées dans les nouvelles versions, même si elles ont été rayées ou changées dans beaucoup de passages. James H. Son, auteur du livre The New Athenians (Les nouveaux Athéniens), apparente la logique de cette argumentation au fait d’enlever un signal d’arrêt à une intersection routière à la circulation dense et justifier ensuite ce geste en assurant que les autres signaux de la ville n’ont pas été touchés. Même si la signalisation ne contenait qu’un mot, elle s’avérait d’une importance capitale pour ceux qui arrivaient à l’intersection, tout comme chaque Parole de la Bible est d’une importance capitale pour ceux qui la lisent. Dieu n’a pas manqué de dire, dans la Sainte Bible, que chaque Parole de Dieu est importante. « Et Jésus lui répondit, en disant : il est écrit : que l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4,VM). Incidemment, la doctrine de Luc 4:4 est absente dans les nouvelles bibles. La Louis Segond, par exemple, délaisse la dernière partie de la phrase et déclare seulement : « Jésus lui répondit : Il est écrit : L’Homme ne vivra pas de pain seulement » (Luc 4:4, VLS). Les nouvelles versions laissent leurs lecteurs dans l’ignorance de ce que l’homme doit se procurer à part du pain.

« Il t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8:3, VO).

« Toute la parole de Dieu est épurée; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge » (Proverbe 30:5, VO).

Examinez le passage de Galates 3:16 où Dieu souligne l’importance de chacun de Ses mots. Dans ce verset, Dieu explique le sérieux de la distinction entre le singulier « sa semence » et le pluriel « aux semences ».

« Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ » (Galates 3:16, VM).

Si l’on jette un coup d’œil sur les passages de la Bible Martin référant aux promesses faites à Abraham, on voit qu’en fait Dieu se rapporte à la « semence » d’Abraham au singulier.

Bible David Martin

 …et toutes les nations de la terre seront bénies en ta semence, parce que tu as obéi à ma voie. (Genèse 22:18, VM)

Version Français Courant

…Tes descendants s’empareront des cités de leurs ennemis. 18À travers eux je bénirai toutes les nations de la terre parce que tu as obéi à mes ordres. (Genèse 22:17-18, VFC)

 

Bible David Martin

 J’établirai donc mon alliance entre moi et toi, et entre ta postérité après toi en leurs âges, pour être une alliance perpétuelle ; afin que je te sois Dieu, et à ta postérité après toi. (Genèse 17:7, VM)

Version Français Courant

Je maintiendrai mon alliance avec toi, puis, après toi, avec tes descendants, de génération en génération, pour toujours : ainsi je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. (Genèse 17:7, VFC)

Les promoteurs des nouvelles versions bibliques affirment qu’ils ne font que mettre à date le langage archaïque de la David Martin ou de la Bible King James Autorisée. Ils ne sont pas francs. Le français de la Bible David Martin n’est pas archaïque, il est précis. [N. du T. : Les formes de verbes sont plus diversifiées et laissent moins de place à l’inexactitude. Ce n’est pas parce que l’on ne les utilise plus beaucoup aujourd’hui qu’elles ont perdu de la force et de la précision. Les mots du Nouveau Testament se retrouvent dans l’Ancien et ainsi, les symboles s’expliquent avec plus d’acuité. Les titres accordés à Jésus sont écrits dans leur entier et partout où les originaux hébreux et grecs l’exigent.] Dans la Bible King James [et la Bible Martin], la précision du texte place le lecteur au cœur de la narration. Le lecteur peut dire si la personne est l’objet de l’action ou le sujet causant l’action.

Un des arguments utilisés par les promoteurs des nouvelles versions bibliques, c’est que celles-ci seraient plus faciles à lire que les Bibles Martin ou King James Autorisée. Certains passages sont difficiles à comprendre, mais ce n’est pas une excuse pour changer la signification du passage juste pour les rendre plus lisibles. Le Dr Donald Waite l’a très bien résumé : « Certaines personnes disent qu’elles aiment une version en particulier parce qu’elles la trouvent plus lisible. Or, la lisibilité est une chose, mais est-ce que la lisibilité se conforme à ce qui est dans le langage original grec ou hébreu ? Vous pouvez obtenir beaucoup de lisibilité, mais si cela ne s’harmonise pas avec ce que dit Dieu, c’est sans valeur. Dans la Bible King James Autorisée, [la Bible David Martin et la Bible d’Ostervald], les mots s’harmonisent avec ce que Dieu a dit. Vous pouvez trouver cela difficile à lire, mais étudiez-les. C’est difficile dans l’hébreu et dans le grec, et peut-être même dans le français de la David Martin. Mais l’échanger simplement pour que ce soit plus facile, ou l’interpréter plutôt que de la traduire, c’est mauvais. Vous avez toutes sortes d’interprétations, mais nous ne voulons pas de ça dans une traduction. Nous voulons avoir exactement ce que Dieu a dit en hébreu et en grec, ramené en français. »[61] En outre, ce n’est tout simplement pas vrai que les nouvelles versions bibliques sont plus faciles à lire. Selon une étude de lisibilité, la King James Autorisée se lit à partir du niveau scolaire de 5e année, tandis que la NKJV et la NASB se lisent à partir du niveau scolaire de 6e année, et que la NIV ne se lit qu’à partir de la 8e année.[62] Quand on lit la Sainte Bible, on doit comprendre que « …l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:14, VM). Si un passage est dur à comprendre, priez pour en obtenir la compréhension et étudiez la Bible pour avoir la réponse. Laissez la Parole de Dieu s’expliquer elle-même.

Dieu a promis de toujours préserver Sa Parole (Psaume 12:6-7), que pas un iota ni un trait de lettre de sa loi ne passerait (Matthieu 5:18), et que le ciel et la terre passeraient, mais que Ses Paroles ne passeraient point (Matthieu 24:35). Les promoteurs des nouvelles versions bibliques tiennent Dieu pour menteur. Ils affirment que la Parole de Dieu n’a pas été préservée. Ils admettent qu’ils ne savent pas quelle version est la vraie Parole de Dieu. Si vous leur demandez de vous présenter la Parole de Dieu, ils vous diront qu’une partie de Sa Parole a été perdue à jamais, mais qu’ils peuvent produire un texte dont ils essaieront de vous convaincre qu’il s’approche de la Parole de Dieu. Or, Dieu a statué avec emphase : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole qui vous a été évangélisée » (1 Pierre 1:25, VM). « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4, VO).

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[1] Les Garett, Wich Bible can we Trust?, p. 16 (1982) ; Voir également Collier’s Encylopedia, volume 22, p. 563.

[2] Ibidem.

[3] Dr Lawrence Dunegan, New Order of Barbarians (1990), http://www.thewinds.org/library/order1.html (du 24 mars 2002).

[4] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 141-148 (1993).

[5] Gerardus D. Bouw, Geocentricity, p. 120 (1992).

[6] Ibidem.

[7] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 82 (1982).

[8] Ibidem.

[9] Samuel C. Gipp, An Understandable History of the Bible, p. 70 (1987).

[10] Ibidem.

[11] Ibidem, p. 71.

[12] Ibidem, p. 70.

[13] Ibidem, p. 71.

[14] Ibidem, p. 70.

[15] Ibidem, p. 71.

[16] Ibidem.

[17] Ibidem, p. 72.

[18] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 151 (1982).

[19] Ibidem.

[20] Ibidem.

[21] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 433 (1993), citant le doyen Burgon, La révision révisée.

[22] Samuel C. Gipp, An Understandable History of the Bible, p. 82 (1987).

[23] Ibidem, p. 116-130 (1987).

[24] Ibidem.

[25] Ibidem, p. 126-129.

[26] Ibidem, p. 131-168.

[27] Ibidem.

[28] Ibidem.

[29] Ibidem.

[30] Ibidem.

[31] Ibidem.

[32] Ibidem, p. 405.

[33] Ibidem, p. 400.

[34] Ibidem.

[35] Ibidem, p. 406.

[36] G.A.Riplinger, New Age Bible Versions, p. 435 (1993).

[37] Ibidem, p. 432.

[38] G.A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 66 (1998).

[39] Ibidem, p. 132 (citant Carlo Martini, In the Thick of the Ministry, p. 42, la Presse liturgique, Collegeville, Minn., 1990).

[40] James H.Son, The New Athenians, p. 96 (1992).

[41] G. A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 114 (1998).

[42] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 2 (1993).

[43] G. A. Riplinger, The Language of the King James Bible, p. 128 (1998).

[44] Ibidem.

[45] Ibidem.

[46] Ibidem.

[47] Moody Monthly, juin 1982, couverture arrière.

[48] http://www.kj21.com/.

[49] http://www.whidbey.net/~dcloud/fbns/21st.htm

[50] http://www.kj21.com/.

[51] Les Garrett, Wich Bible Can We Trust?, p. 49 (1982).

[52] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les registres de Boniface VIII, Les Archives du Vatican, L. Fol. 387 et L’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopédia (1913).

[53] Gail Riplinger, The Language of the King James, pp. 47-50 (1998).

[54] Alexander Hislop, The Two Babylons, pp. 103-113 (1916).

[55] Ibidem.

[56] Marshal Hall, The Earth is not Moving, p. 97 (1991).

[57] Gerardus Bouw, Geocentricity, pp. 254-56 (1992).

[58] Ibidem, p. 303 (1992).

[59] G.A. Riplinger, The Langage of the King James Bible, p. xv (1998).

[60] Ibidem, p. xv.

[61] Donald Waite, Defending the King James Bible, pp. 241-242.

[62] Ibidem, p. 159.




D.104 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 19

 

Conclusion

Mon cher Docteur Goldstein, cela vous chagrine sans doute autant que moi de voir les valeurs morales de notre pays sombrer de jour en jour, vers des points toujours plus profonds. Il faudrait être bien aveugle pour ne pas constater cette chute vertigineuse. Or les valeurs morales de notre nation, que ce soit en politique, en économie, ou dans les domaines sociaux ou spirituels, sont les facteurs qui influenceront directement la position que nous occuperons dans le monde de demain. Tout se passera comme si les 94 % du reste de la population mondiale, nous auront rétroactivement jugés sur ce seul critère. Les 6 % de la population mondiale que nous sommes, ne conserveront leur position prépondérante dans le monde, qu’en s’appuyant sur les valeurs morales qui nous ont toujours portés jusqu’ici. Car en dernière analyse, ce sont les valeurs qui commandent le comportement et les activités d’une nation. Les valeurs morales sont le moule dans lequel se construit lentement le caractère d’une nation. Il n’y aura pas de miracles, sans ce moule on ne retrouvera jamais notre grandeur. Il ne faut jamais l’oublier.

Il y a tant de grandes choses que nous avons réalisées, et dont cette terre chrétienne peut être très fière. Mais nous avons fait des choses lamentables. Et la détérioration des valeurs morales est la cause de notre psychose actuelle qui se définit ainsi :

« Faire le plus d’argent possible ».

« Avoir le plus de fun possible ».

Aujourd’hui chez nous, il semble qu’il n’y ait plus que ces deux seules choses qui comptent.

Mon cher Docteur Goldstein, combien connaissez-vous de personnes, dans votre entourage, qui incluent à leur tâche quotidienne quelques petits services, ou quelques petits sacrifices, pour la défense de ces droits inestimables que nous tenons du Père Éternel, et qui dès la naissance font de nous des Américains libres, sur le sol libre des États-Unis d’Amérique ? Quels services ? Quels sacrifices ?

À très peu d’exceptions près, cette génération semble regarder toutes choses comme ayant plus d’importance que la responsabilité que nous porterons envers les générations futures pour la trahison de notre foi, et pour la vente du christianisme à ses ennemis consacrés. En outre, il ne faut pas se leurrer, le sabotage des valeurs morales de notre pays est davantage une phase de leur conspiration qu’un accident aléatoire dans la marche de l’humanité vers de meilleures conditions d’existence… Au cours des dernières décennies, les rênes de cette nation sont toujours tombées dans les mains des personnes les moins dignes de remplir cette responsabilité, et les plus engagées dans la conspiration. La situation actuelle est le résultat de leurs efforts ininterrompus pour fabriquer des « prostitués chrétiens de sexe masculin » qui puissent s’infiltrer partout, et devenir les éléments visibles de leur entreprise de démolition souterraine. Un très grand nombre de ces « prostitués chrétiens de sexe masculin » sont éparpillés un peu partout dans le pays, dans les institutions publiques, pour la plus grande sécurité de la foi chrétienne, et pour la stabilité politique, sociale, et économique, de notre pays…

Vous allez sans doute me demander ce qu’est « un prostitué chrétien de sexe masculin » ?… Et bien « un prostitué chrétien de sexe masculin » est un mâle qui offre les avantages de son anatomie à celui qui lui posera d’une manière conséquente la question : « C’est combien ? » ; exactement de la même manière que la femelle de cette espèce offre les avantages de son anatomie à toute personne qui lui posera de manière conséquente la question : « C’est combien ? ». Des milliers de ces « chrétiens-travestis » circulent incognito dans tous les axes de la société civile ; et pour un peu d’argent ou de pouvoir, se prêtent délicieusement aux exigences d’une propagande pernicieuse. Ils s’y donneraient même parfois par pur plaisir, jusqu’à en crever. Et leurs intrigues finissent par ronger lentement, mais sûrement, la moralité de la nation. Ce danger pour la foi chrétienne ne pourra jamais être surestimé. Ce péril pour la nation ne pourra jamais être sous estimé. Le clergé doit se maintenir dans un état d’alerte permanent en ce qui concerne les « chrétiens-travestis ».

Le plus grand crime de tous les crimes de toute l’histoire (le crime des crimes si vous voulez), l’iniquité qui dépasse toute mesure sur le plan de la politique internationale, a vu le jour en Palestine, il y a quelques années, presque par la seule conséquence de l’intervention des États-Unis, sous l’instigation de l’Organisation Sioniste Internationale, dont le quartier général se trouve à New York. Cette intervention des États-Unis du côté des agresseurs illustre mieux que tout autre exemple la puissance que peuvent avoir sur notre gouvernement ces « chrétiens travestis », qui agissent impunément pour le compte des conspirateurs sionistes… Cette intervention fut la page la plus sombre de toute notre histoire.

La responsabilité d’avoir voulu se compromettre dans cette cause a-chrétienne, anti-chrétienne et non-chrétienne, peut être entièrement inscrite au passif du clergé chrétien. Ce sont eux les seuls coupables de ce crime infernal, commis au nom de la charité chrétienne. Chaque dimanche, d’une saison à l’autre et d’une année sur l’autre, le clergé nous a hurlé dans les oreilles que notre « devoir de chrétien » était de soutenir la conquête sioniste de la Palestine. C’est à nous, les 150 000 000 de chrétiens qui vont régulièrement à la messe, que le clergé a dit cela, vous le savez bien. Maintenant, vous connaissez l’expression : qui sème le vent…

Les 150 000 000 de chrétiens des États-Unis ont été soumis à une très haute pression de la part du clergé, pour qu’ils accordent leur soutien inconditionnel au programme sioniste du « retour » de ces « Juifs » d’Europe orientale dans leur « patrie » de Palestine… « Juifs » prétendus et autoproclamés, qui étaient en réalité les descendants des Khazars. Le clergé nous a sommés de considérer les « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels), comme étant le « peuple élu » par Dieu, et que la Palestine était leur « Terre Promise ». Mais en vérité notre clergé savait pertinemment ce qu’il en était. Mon cher Docteur Goldstein, vous pouvez être bien certain que c’est leur cupidité et non leur stupidité qui les a poussés à nous cacher la vérité.

Comme la conséquence directe des activités de ces « chrétiens-travestis », travaillant pour le compte des sionistes, et à l’encontre de toutes les lois internationales, à l’encontre de la justice et de l’équité la plus élémentaire, les 150 millions de chrétiens des États-Unis d’Amérique demandèrent, à peu d’exception près, que le Congrès mette en œuvre tout le prestige et toute la puissance de notre nation, sur les plans diplomatiques, économiques et militaires, pour garantir un résultat heureux au programme sioniste de conquête de la Palestine. Nous sommes directement responsables.

C’est un fait historique bien établi que la participation active des États-Unis à la conquête de la Palestine par les sionistes, fut la condition nécessaire de son succès. Sans la participation active des États-Unis sous l’instigation des sionistes, il est certain que les sionistes n’auraient jamais entrepris la conquête de ce pays par la force des armes. Et la Palestine d’aujourd’hui serait un état indépendant et souverain, que le processus de décolonisation aurait transformé en une nation autodéterminée. Cela fut empêché par le versement de millions de dollar aux « chrétiens-travestis », sur une échelle qu’un novice en cette question de corruption aurait passablement de difficultés à concevoir.

En anticipant sur votre aimable permission, je voudrais soumettre maintenant à votre attention quelques-uns de mes commentaires relatifs à votre dernier article, paru dans le numéro de septembre du Bulletin A.P.J., sous le titre : « Ce que pensent les Juifs aujourd’hui ». Mon cher Docteur Goldstein, sachez que je pense très sincèrement pouvoir apporter une modeste contribution à votre réussite dans le travail de valeur que vous poursuivez face à tant d’adversités. Mes réactions à ce que vous déclarez dans votre article pourraient se révéler pour vous d’un grand secours, et c’est dans ce seul esprit que je les ai rédigées ; puis-je donc en conséquence vous demander de leur accorder la juste considération qu’une telle intention mérite ? Je crains que vous n’ayez le nez si près du problème, mon cher Docteur Goldstein, que vous ne pouvez plus le considérer dans toute sa véritable étendue. Je vous invite donc à accepter de ma personne l’expression très sincère d’un point de vue extérieur, qui pourrait vous être d’une grande assistance, si toutefois vous vouliez adapter vos prises de position d’hier aux dures réalités d’aujourd’hui, ainsi qu’aux événements de demain ; et j’ai la naïveté de croire que vous me ferez confiance.

Vous admettrez avec moi, mon cher Docteur Goldstein, que ce qu’on appelle « les Lois de la Nature » sont des choses irrévocables. « Les Lois de la Nature », qu’elles nous plaisent ou non, ne se votent pas, elles ne s’amendent pas, elles ne s’abrogent pas. Eh bien, je vous affirme que l’une de ces lois de la nature est la réponse fondamentale à la question qui constitue le sous-titre de votre article, et qui a attiré mon attention : « Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? ». Cette loi de la nature à laquelle je fais ici allusion s’énonce ainsi : « Chaque action déclenche une réaction de force égale et de direction opposée ». À mon humble avis, cette loi de la nature constitue l’alpha et l’oméga de toute les questions similaires à la vôtre : « Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? ».

Dans votre article, vous avancez un ensemble bien compliqué de raisons, et vous faites de la question un véritable mystère. Mais, mon cher Docteur Goldstein, la réponse est très simple. Les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) qui se convertissent au catholicisme aujourd’hui, le font inconsciemment en vertu de cette loi de la nature. La conversion au catholicisme des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) est cette réaction de force égale et de direction opposée, énoncée dans cette loi de la nature. Leur conversion est une « réaction », mon cher Docteur Goldstein, ce n’est pas une simple « action », ainsi que vous l’affirmez. Pouvez-vous encore en douter après que j’aie éclairé votre lanterne sur la nature véritable du judaïsme ?

Le catholicisme s’est révélé être sur le plan spirituel, la seule voie où puisse s’engouffrer « la réaction de force égale et de direction opposée » provoquée par le judaïsme chez les « Juifs » qui ne peuvent vraiment plus le tolérer. Ce qui est l’essence spirituelle du catholicisme, l’est précisément par son absence complète dans le judaïsme. Et ce qui est l’essence spirituelle du judaïsme, l’est, Dieu merci, précisément par son absence complète dans le catholicisme. Tout ce qui pourrait être dit pour établir le contraire ne repose sur aucune base factuelle ; car le catholicisme et le judaïsme constituent l’un pour l’autre deux extrêmes opposés sur le spectre spirituel.

Notre inconscient ne s’endort jamais ; il demeure éveillé, et particulièrement quand notre conscient dort à poings fermés. C’est leur inconscient qui a poussé tous ces « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) à se convertir au catholicisme. La partie la plus profonde et la plus sensible de leur âme, est depuis plus de 2 000 ans à la recherche d’un havre spirituel qui puisse les protéger du système de terreur imposé par le Talmud. Après avoir baigné pendant des générations dans l’atmosphère irrespirable du Talmud, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) trouvèrent dans le catholicisme un climat spirituel sain et vivifiant. Ils ne purent pas résister à cette force spirituelle qui concrétisait parfaitement la « réaction de force égale et de direction opposée » à l’action tyrannique exercée sur eux par le judaïsme.

Le catholicisme fut comme un sanctuaire, où la partie la plus sensible et la plus spirituelle de l’âme des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) a pu s’échapper de l’emprise du Talmud. Et beaucoup de « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) — pour lesquels la partie la plus sensible et la plus spirituelle de leur âme n’est pas encore éteinte, et se cache toujours dans un coin de leur inconscient — seraient tout prêts à suivre les plus courageux de leurs frères, qui ont déjà embarqué vers les plages du catholicisme. Mais ils ne le font pas. Et, mon cher Docteur Goldstein, savez-vous ce qui les retient de venir chez nous ? Il n’y a qu’une seule raison à cela. Ils tremblent devant les représailles que ne manqueront pas de leur infliger leurs coreligionnaires.

Dans votre article, vous ne mentionnez qu’un petit nombre des punitions que les « juifs » réactionnaires (prétendus ou autoproclamés) imposent à ceux de leurs coreligionnaires qui se convertissent au catholicisme. Car de nombreux « juifs » (prétendus ou autoproclamés), ont même perdu leur emploi, et la possibilité de trouver un emploi, après s’être convertis au catholicisme. De nombreuses familles ont souffert de la faim, pour cette seule et unique raison. Pour qu’un « Juif » décide de se convertir au catholicisme, il faut qu’il soit prêt à souffrir des ennuis financiers, des ennuis dans ses relations sociales, et des ennuis avec les autorités politiques ; ennuis par lesquels ses anciens coreligionnaires pensent lui faire payer toute la richesse spirituelle qu’il aura gagnée en franchissant le pas.

Une enquête sommaire de votre part auprès de personnes concernées, vous convaincra très vite que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ne se tournent jamais vers le catholicisme parce que « même chose sont la religion juive et la religion catholique », ainsi que vous l’affirmez dans votre article. Car si tel était le cas, avant de se convertir au catholicisme, un « Juif » (prétendu ou autoproclamé) pourrait légitimement s’interroger sur le bien fondé d’une entreprise visant à quitter un mode de vie donnée pour adopter la copie identique de ce mode de vie… N’est-ce pas ? De plus, ce qu’on appelle « judaïsme » n’est que le nom moderne du « talmudisme », et le « talmudisme » est le nom qui servit à désigner le « pharisaïsme » au Moyen-Âge, or mon cher Docteur Goldstein, vous savez avec quelle fréquence Jésus-Christ agonisait d’injure les pharisiens… Alors comment pouvez-vous écrire que « même chose sont la religion juive et la religion catholique » !

De nombreux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), qui se sont récemment convertis au catholicisme, sont devenus des amis personnels. Pas un de ceux à qui je l’ai demandé ne m’a dit qu’il était devenu catholique parce qu’il pensait que « l’Église catholique est la glorification de l’Église juive », ainsi que vous le déclarez dans votre article. « C’est quoi “l’Église juive” ? », me demandèrent-ils… Et j’étais bien incapable de leur répondre. Alors je vous le demande moi-même, mon cher Docteur Goldstein : c’est quoi “l’Église juive” ? Est-ce le pharisaïsme ? Est-ce le talmudisme ? Vous ne prendrez sûrement pas le risque de soutenir que l’Église catholique est la glorification du pharisaïsme, ou qu’elle est la glorification du talmudisme, n’est-ce pas ?

Il doit être bien clair pour vous maintenant que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), qui se sont convertis au catholicisme, ne partagent pas l’opinion que vous exprimez dans votre article et selon laquelle : « l’église catholique est l’église des Juifs convertis, et de leurs descendants ». Sachez que les convertis ne considèrent pas Jésus-Christ comme un « converti » à l’Église catholique, alors que vous le désignez indirectement comme le premier des convertis lorsque vous dites : « D’abord vint le Christ, le plus juif de tous les Juifs » (je n’ai jamais entendu un tel titre pour désigner Jésus-Christ, mon cher Docteur Goldstein, est-ce une première ?). Par ailleurs les convertis ne partagent pas cette idée selon laquelle « les apôtres vinrent ensuite, ils étaient tous juifs », ainsi que vous l’affirmez encore. Ici incontestablement, votre désaccord avec les convertis au catholicisme est trop important pour que vous persistiez à l’ignorer comme vous le faites. Vous ne parviendrez jamais à faire croire à ces convertis au catholicisme : « qu’ensuite, vinrent les premiers membres de l’Église catholique, ils étaient des milliers, ils étaient juifs », ainsi que vous l’écrivez.

Mon cher Docteur Goldstein, vous fûtes un « Juif » pendant presque la moitié de votre existence, et lorsque vous vous êtes converti au catholicisme, l’avez-vous réellement fait pour les raisons que vous invoquez dans votre article ? Croyez bien que j’aurais beaucoup de mal à le croire, en dépit de cette déclaration que vous faites un peu plus loin dans le même article : « en réalité, l’Église catholique n’existerait pas sans les Juifs ». Une telle idée n’est pas même concevable à la vue des faits exposés ici, mais sans doute les ignoriez-vous lorsque vous avez rédigé tout cela.

Enfin, si les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) se mettaient à croire tout ce que vous dites dans votre article (« Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? »), ils auraient alors bien peu de raisons légitimes de vouloir quitter le confort spirituel que leur offre leur « Église juive », nom par lequel vous semblez vouloir désigner le judaïsme. On s’attendrait même beaucoup plus raisonnablement à ce que ce soient les catholiques qui se convertissent au judaïsme, pour revenir aux origines de leur Église, puisque cette origine est, selon vous : « l’Église juive ». Si l’on vous prend au mot, je vous assure que c’est ce qui paraîtrait le plus logique.

Mon cher Docteur Goldstein, savez-vous que vous me coupez tout simplement la respiration lorsque vous écrivez : « Le catholicisme n’existerait pas sans le judaïsme ». Dans un certain sens je pourrais comprendre votre point de vue si vous voulez dire par là que l’existence de ce qu’on appelle « judaïsme » (que ce soit aux temps de Jésus ou par la suite), fut la cause qui par contrecoup a donné naissance au catholicisme ; mais en aucune manière l’Église catholique ne pourrait être considérée comme une sorte d’évolution interne, ou même de scission par rapport au pharisaïsme, ou au talmudisme, et encore moins par rapport à ce qu’on désigne aujourd’hui sous le nom de « judaïsme ».

Il faudrait que nous nous rencontrions pour pouvoir discuter plus amplement de toutes ces choses ; et j’espère que vous voudrez bien m’accorder ce privilège dans un futur qui ne soit pas trop éloigné. Pour terminer cette lettre, je vous prie instamment de garder à l’esprit le sens profond du verset 16 chapitre 4, de l’Épître aux Galates : « Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? », et je voudrais y ajouter : « Je ne l’espère pas ». Je souhaite que nous continuions à être les meilleurs amis du monde. Car, pour que la foi chrétienne puisse être arrachée des griffes de ses ennemis consacrés, nous devrons tous nous tendre la main, et former une véritable chaîne humaine, en travaillant ensemble dans la même direction. Maintenant, mon cher Docteur Goldstein, je crois qu’il va nous falloir enterrer la hache de guerre.

En imaginant déjà toute la joie que j’aurais à vous rencontrer en personne le jour qui vous sera le plus agréable et qui vous conviendra le mieux ; dans l’attente impatiente de votre réponse pour laquelle je vous remercie par avance ; et en vous présentant mes meilleurs vœux de succès et de bonne santé dans la suite des vos activités ; je vous prie de croire, mon cher Docteur Goldstein, à l’expression de mon respect le plus haut.

Très sincèrement vôtre,

Benjamin H. Freedman




D.103 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 18

 

17. « Antisémite »

Le mot « antisémite » est encore un mot qu’on devrait retirer de la langue anglaise. Aujourd’hui, le mot « antisémite » ne sert plus qu’un seul objectif : c’est devenu le mot clef de la diffamation. Lorsque les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) sentent qu’un quidam va s’opposer à l’un de leurs objectifs quelconques, ils le prennent immédiatement pour cible, et ils le discréditent en lui collant systématiquement l’étiquette « antisémite ! ». Et ils le font dans tous les médias qu’ils possèdent ou qu’ils contrôlent indirectement. Je parle ici après une longue expérience personnelle, vous pouvez me croire. Lorsqu’en 1946, j’ai fait ma première déclaration publique sur les événements de Palestine, mes anciens coreligionnaires ont été bien incapables de me réfuter, ils ont donc dépensé des millions de dollars pour me salir, en faisant soudain de moi un grossier « antisémite » ; espérant par là me discréditer aux yeux du public qui manifestait pourtant un grand intérêt à ce que je lui disais. Jusqu’en 1946, j’étais un « petit Saint » pour tous les « Juifs » de ce pays (prétendus ou autoproclamés tels). Mais lorsque j’ai manifesté publiquement mon désaccord envers la politique sioniste en Palestine, je suis devenu d’un coup : « l’antisémite numéro 1 ».

Il est honteux de voir comment le clergé chrétien reprend à son compte l’usage à tout propos du terme : « antisémite ». Les prêtres devraient chercher à savoir de quoi ils parlent. Ils savent pourtant bien que ce mot n’a pas le moindre sens dans l’usage qu’on lui donne aujourd’hui. Ils savent que le terme correct pour désigner une personne qui s’opposerait au judaïsme en tant que religion, n’est pas « anti-sémite », mais bien « judéo-phobe »[1]. Mais s’ils ont préféré la racine « -sémite », à la racine « judéo- », c’est justement pour forger un terme de diffamation ; sachant pertinemment que dans l’esprit des chrétiens, le mot « Sémite » est étroitement lié à celui de « Jésus-Christ ». En tolérant l’usage de ce mot de diffamation, les chrétiens sont devenus des instruments dans l’entreprise de destruction de leur propre foi ; puisque ce mot permet de persécuter, puis de réduire au silence, tous les chrétiens qui s’opposent à la conspiration.[2]

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[1] « Anti-talmudiste » serait encore mieux, nous n’aurions plus le suffixe « -phobe », qui garde une connotation de « peur instinctive », ce qui n’est pas du tout le cas ici.

[2] Par ailleurs, étant donné que nous savons maintenant que 90 % des « Juifs-talmudistes » descendent des Khazars, et non des sémites (via les Hébreux puis les Israélites), le mot « Antisémite » apparaît comme doublement mal venu. Ce sont même la plupart du temps des Sémites qui s’ignorent (des descendants des vrais Israélites) qui se font traiter d’antisémites par les Khazars… C’est le monde à l’envers !




D.102 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 17

 

16. « Judéo-christianisme »

Un autre mot génère encore plus de confusion dans l’esprit des chrétiens. Je veux parler du merveilleux néologisme : « judéo-christianisme » ; de jour en jour, vous l’entendez de plus en plus. Mais lorsqu’on se base sur notre connaissance actuelle de l’histoire, ainsi que sur le bon sens appliqué à la théologie, le terme de « judéo-christianisme » sonne comme un véritable barbarisme. Est-ce que ce « judéo » signifie l’ancien pharisaïsme ? ou alors le talmudisme ? ou encore est-ce qu’il se réfère au judaïsme proprement dit ? En vertu de ce que nous savons maintenant, existe-t-il une seule chose que l’on puisse qualifier de « judéo-chrétienne » ?… Évidemment non. Avec ce que l’on sait maintenant, le terme de « judéo-christianisme » aurait autant de significations que pourrait en avoir le terme « froid-chaud », ou « vieux-jeune », ou « lourd-léger », ou « malade-sain », ou « pauvre-riche », ou « stupide-intelligent », ou « ignorant-savant », ou encore « triste-content »… Ce sont des antonymes et non des synonymes. À la lumière des faits évoqués plus haut, on comprendra vite que le préfixe « judéo » entretient une véritable relation antonymique avec le terme « christianisme ».

L’Institut des Études Judéo-Chrétiennes fut fondé à l’Université Seton Hall. C’est actuellement un institut dont le nombre d’employés s’élève à une personne. C’est un Institut universitaire composé d’une seule personne. Et le Père John M. Oesterreicher constitue tout cet Institut, à lui tout seul. L’Institut des Études Judéo-Chrétiennes occupe un petit bureau, dans un immeuble plein de bureaux du centre de Newark. Ce One-Man-Institute, si l’on en croit la documentation qu’il distribue, n’a pas non plus d’enseignants à son actif, à part bien sûr le Père Oesterreicher lui-même, et cet institut n’a pas non plus d’étudiants… Le père Oesterreicher est né « Juif » évidemment (prétendu ou autoproclamé tel), et devint ce qu’on appelle un « converti » au catholicisme, et j’ai eu la joie de l’entendre à de nombreuses occasions… Les discours du Père Oesterreicher et l’envoi de documentations sur son institut sont les activités principales de l’Institut des Études Judéo-Chrétiennes. Mais le Père Oesterreicher a également l’intention d’écrire des livres, et de les diffuser dans le monde, et en grands nombres.

Le Père Oesterreicher ne laisse rien au hasard, et soulève méticuleusement chaque question afin de convaincre les catholiques que « judéo-chrétien », c’est théologiquement la combinaison de deux synonymes… Rien ne pouvait être dit qui ne soit davantage éloigné de la vérité, mais le Père Oesterreicher essaie néanmoins de bien faire comprendre son point de vue à ses auditeurs catholiques. Car le Père Oesterreicher ne s’adresse qu’à des catholiques, à des catholiques seulement, tout au moins d’aussi loin que je puisse me souvenir. Dans ses discours, le Père Oesterreicher veut faire comprendre aux catholiques que la foi chrétienne entretient un rapport de dépendance directe par rapport au judaïsme. Mais les auditeurs du Père Oesterreicher se lèvent souvent pour aller faire un petit tour, pendant ses discours passablement confus.

On se sentirait tout de même plus catholiques, au sortir des discours du Père Oesterreicher, s’il nous revendait directement les paroles de Jésus-Christ et la doctrine de l’Église catholique, plutôt que d’essayer de nous refiler du judaïsme en douce. Cependant, de telles tentatives de récupération ont au moins le mérite de garder les chrétiens biens informés sur la question du judaïsme. Mais le Père Oesterreicher ferait néanmoins un bien meilleur apostolat s’il allait faire ses conférences aux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), pour leur refiler les paroles de Jésus-Christ. J’ai bien voulu lui dire, mais ce One-Man-Institute se nimbe d’un profond mystère quand on s’en approche… Et je suis certain que Monseigneur Mc Nulty n’autorisera jamais cet Institut des Études Judéo-Chrétiennes à jeter le discrédit sur l’excellence de Seton Hall, l’une des plus brillantes universités catholiques du monde ; même s’il va falloir surveiller tout cela de très près… Et je vous prie de croire que Monseigneur Mc Nulty saura toujours apprécier des remarques constructives sur son université.




D.101 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 16

 

15. A Jewess (Une Juive)

L’expression a Jewess soulève une question similaire. Si a Jewess (une Juive) est le féminin de a Jew (un Juif), je dois admettre que je n’ai pas été capable de trouver d’autres cas, où deux mots différents permettant de distinguer les pratiquants d’une religion donnée selon leur sexe. Ici encore le judaïsme a droit à l’exception.[1]

J’ai cherché un féminin pour a Catholic, a Protestant, a Hindu, a Muslim… allongez la liste autant que vous voudrez, mais je n’ai rien trouvé si ce n’est : a Jewess, (une Juive). Et il semble aujourd’hui qu’il soit devenu très populaire d’appeler Marie, la Sainte Mère de Jésus-Christ : a Jewess, (une Juive). Or, il ne semble pas très cohérent d’identifier les membres d’une foi religieuse avec les mêmes flexions morphologiques qu’on pourrait utiliser dans une autre langue, pour distinguer le mâle et la femelle d’une race donnée[2]. Mais j’ai quand même trouvé un autre exemple de la sorte, c’est le mot Negress[3] Mais la race nègre proteste vigoureusement contre l’utilisation de ce terme, et quand je dis vigoureusement, c’est vigoureusement…

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[1] Bien évidemment Monsieur Freedman se réfère ici à la langue anglaise, où il n’y a pas de mot unique pour désigner par exemple « une chrétienne », ou « une musulmane », et où il faut recourir à une périphrase : a Christian woman ou a Muslim woman ; alors que pour les « Juifs » c’est possible : a Jew, a Jewess.

[2] Car cela entretient dans l’inconscient du langage la confusion entre une race (domaine du génétique, relevant donc de la matière), et une pratique religieuse (domaine du culturel, relevant donc de l’esprit). Dans l’inconscient du langage, cela entretient le mythe de la race élue.

[3] « Négresse ».




D.100 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 15

 

14. « Le sang juif »

Tout au long des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, une publicité bien planifiée et bien financée par les « Juifs » des pays anglophones (prétendus ou autoproclamés tels), est à l’origine de l’emploi à tout propos de l’adjectif « juif » qu’on connaît aujourd’hui. L’adjectif « juif » est utilisé aujourd’hui de toutes les façons, aussi fabuleuses qu’inexactes. L’adjectif « juif » est utilisé pour décrire toutes choses : depuis « le sang juif » (quoi que cela puisse désigner), jusqu’au « pain de seigle juif » (aussi ridicule qu’un tel objet puisse paraître). Les nombreuses associations d’idées, et autres insinuations, qui se cachent aujourd’hui derrière le terme « juif », et résultant de son usage dans le commerce quotidien, réclament une plus ample description :

En 1954, lors de la réunion annuelle de la Guilde de Saint Paul, à l’Hôtel Plaza de New York, et devant plus de 1 000 catholiques, le prête catholique romain qui était le principal orateur, et l’invité d’honneur de la réunion, faisait en permanence allusion à son « sang juif ». Après enquête, il s’est avéré que ce prêtre était né en Europe orientale, dans une famille « juive » (prétendue ou autoproclamée telle), et qu’il s’était converti au catholicisme ici, aux États-Unis, il y a environ 25 ans. C’est vraiment une chose incroyable qu’un prêtre, qui a professé le catholicisme pendant toutes ces années, se croit encore obligé de faire allusion à son « sang juif » devant des catholiques. Au même moment et dans la même ville, les radios crachaient à plein tube une publicité sur « LE PAIN DE SEIGLE JUIF LÉVY ! », et à la sortie on était matraqué par des panneaux publicitaires flamboyants préconisant « LE PAIN DE SEIGLE JUIF LÉVY ! »

Et entre ces deux extrêmes, il existe une quantité innombrable de produits ou de services, qui se font connaître dans les imprimés, à la radio, ou à la télévision, comme étant des produits ayant le label : « JUIF ».

Mais le plus inquiétant était que ce prêtre qui parlait à des catholiques de son « sang juif », nous parlait incontinent « du sang juif de Marie », la Sainte Mère de Jésus-Christ, ainsi que « du sang juif des apôtres », et « du sang juif des premiers chrétiens ». Mais ce qu’il voulait dire par l’expression « mon sang juif », rendait bien perplexes les catholiques qui l’écoutaient. Ils se demandaient : « Mais que peut-il donc vouloir dire par “sang juif” ? » Ils se demandaient ce qui pouvait bien arriver à ce fameux « sang juif », quand des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) se convertissent au catholicisme. Et ils s’interrogeaient sur le cas extrême où un « Juif » (prétendu ou autoproclamé), devient comme ici, un prêtre de l’Église catholique romaine. Ils se demandaient comment le « sang juif » peut-il être biologiquement différent du sang d’une personne qui professerait une autre religion. Et il est vrai qu’il est assez difficile de comprendre pourquoi il y aurait une quelconque différence biologique dans le sang, en fonction de la religion pratiquée. Est-ce que les caractéristiques génétiques des peuples et des races peuvent être déterminées par un dogme religieux, ou par une doctrine ?[1]

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[1] Benjamin Freedman est issu d’une famille ashkénaze, il descend donc des Khazars de l’Europe orientale. Comme nous l’avons vu dans la première note, il s’est converti au catholicisme dans ses jeunes années, et il sait donc d’expérience qu’il s’agit d’une affaire spirituelle et culturelle, et non pas d’une affaire raciale. Il n’a pas senti le moindre obstacle relevant à proprement parler de la génétique, pour se dégager de l’étau du judaïsme. Ce fut seulement une question de force spirituelle.




D.099 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 14

 

13. « Juifs » ou « Judaïstes » ?

Partout dans le monde, le Dictionnaire anglais d’Oxford est reconnu comme la meilleure et la plus authentique source d’information sur l’origine, la définition et l’usage des mots de la langue anglaise. Des savants faisant autorité, appartenant à tous les domaines de la connaissance, et vivant dans tous les pays du monde, reconnaissent sans discuter la valeur du Dictionnaire anglais d’Oxford. Or, le Dictionnaire anglais d’Oxford fait apparaître clairement que le mot correct en anglais pour un adepte du judaïsme, est : Judaist[1], et que l’adjectif correspondant est : Judaic[2] ; et donc que les formes nominales : Jew, et adjectivale : Jewish, ne sont pas correctes. Au sens strict, les mots Jew et Jewish n’appartiennent pas à la langue anglaise ; ceci dit dans le cas où l’usage correct des mots se mettrait à bénéficier d’un quelconque intérêt de la part de nos contemporains.

Ainsi, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ne pouvant honnêtement se désigner comme des « Juifs » (car ils ne sont ni de près ni de loin des « Judéens » ou des « Israélites »), devraient donc en toute honnêteté se définir par le nom de leur pratique religieuse[3], et se présenter à nous comme des « judaïstes »[4]. Suivant le Dictionnaire Anglais d’Oxford, un « judaïste » est une personne qui se réclame de la pratique religieuse du « judaïsme », point final. L’origine du mot « juif », ainsi qu’il a été expliqué, ne vient pas du mot « judaïsme ». Et le mot « juif », comme adjectif relatif à ce qui ressort du « judaïsme », n’a pas non plus de raison d’être, l’adjectif correct est « judaïque »[5].

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[1] Pourrait se traduire par « judaïste », en français ; de même qu’un adepte du « communisme » est un « communiste », ou qu’un adepte du « tantrisme » est un « tantriste ».

[2] « Judaïque », en français. Ici dans la langue française, la forme adjectivale morphologiquement correcte : « judaïque », existe bien. Ce n’est pas le cas dans la langue anglaise, où le terme morphologiquement correct Judaic, est improprement remplacé par le terme Jewish.

[3] Ainsi que le font spontanément les chrétiens, qui eux, n’ont rien à cacher.

[4] Ou des « Judaïens », ou des « talmudistes » comme autrefois, ou des « pharisiens »… mais surtout pas comme des « Juifs », mot qui, encore une fois, provient de la contraction naturelle du latin « Iudaean » et qui a une connotation géographique et raciale, ce qui n’est pas le cas d’un enseignement religieux. Ainsi il y a des chrétiens japonais, et de la même race que les japonais. Il existe aussi des pratiquants du judaïsme en Inde, qui comme les Khazars sont des convertis, et qui n’ont aucun lien génétique avec les pharisiens de Judée, ces Judéens qui furent à l’origine du talmudisme. Certes, une fois les premiers temps de la conversion passés, le peuple converti au judaïsme fait bloc hermétique avec sa religion, et ne semble plus alors former qu’une seule et même entité ; mais ce phénomène est à attribuer au caractère foncièrement intolérant et xénophobe du judaïsme envers tout ce qui n’est pas lui, et non pas à une quelconque indissociabilité entre un peuple et une religion. C’est cette prétendue indissociabilité qui a autorisé toutes les mystifications relatives au « peuple élu », à la « race choisie », et autres foutaises qui vous catapultent comme d’un rien aux commandes des états.

[5] N’utilisons donc plus les termes impropres, si nous ne voulons pas que la confusion ne perdure indéfiniment dans la pensée, puisqu’elle s’est déjà fixée dans le langage.




D.098 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 13

 

12. Le Talmud démasqué

Le Talmud démasqué, les secrets rabbiniques concernant les chrétiens est un ouvrage magistral écrit par le Père Justin Bonaventure Pranaitis, Maître de Théologie et professeur d’hébreu à l’Académie Impériale Ecclésiastique de l’Église Catholique Romaine de Saint-Pétersbourg, dans la vieille Russie tsariste. Le Père Pranaitis était le plus grand connaisseur du Talmud chez les non-juifs. Sa complète maîtrise de l’hébreu lui permit de donner une analyse très compétente du Talmud et, dans toute l’histoire humaine, peu d’hommes auraient eu l’érudition nécessaire pour une telle entreprise.

Le Père Pranaitis a scruté le Talmud pour en extraire les passages parlant de Jésus-Christ, des chrétiens ou de la foi chrétienne. Il traduisit ces passages en latin, car l’hébreu s’y prête très bien. Cette traduction des passages du Talmud parlant de Jésus-Christ, des chrétiens ou de la foi chrétienne, furent donc imprimés en latin par l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, en 1893, avec l’imprimatur de son archevêque. La traduction du latin à l’anglais fut réalisée en 1939, par de grands latinistes américains, à l’aide de fonds fournis par de riches citoyens de notre pays.

Pour vous donner une idée très précise des références à Jésus-Christ, aux chrétiens ou à la foi chrétienne que contient le Talmud, je vais vous résumer les passages les plus révélateurs de la traduction en anglais de l’ouvrage du Père Pranaitis. Mais cela nécessiterait beaucoup trop de place de vous citer ces passages mot pour mot, en y adjoignant les notes que j’ai trouvées dans l’Édition Soncino en langue anglaise. J’ai donc décidé de ne vous citer que les passages traduits par Pranaitis, et je commence par les allusions à Jésus-Christ :

– Sanhédrin, 67a : Jésus est désigné comme le fils de Pandira (Panthera).

– Kallah, 1b. (18b) : Jésus, fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère.

– Sanhedrin, 67a : Jésus, pendu la veille de la Pâque.[1]

– Toldath Jeschu : Naissance de Jésus relatée dans les circonstances les plus honteuses.

– Abhodah Zarah II : Désigné comme le fils de Pandira, un soldat romain.

– Schabbath XIV : À nouveau désigné comme le fils de Pandira, le Romain.

– Sanhedrin, 43a : À la veille de Pâque, ils pendirent Jésus.

– Schabbath, 104b : « C’était un imbécile, et personne ne doit prêter attention aux imbéciles. »

– Toldoth Jeschu : Judas et Jésus se disputent dans une querelle où volent les obscénités : « (…) Juda a pissé sur Jésus. ».

– Sanhedrin, 103a : On suggère qu’il corrompt sa moralité et se déshonore.

– Sanhedrin, 107b : Séducteur, corrupteur et destructeur d’Israël.

– Zohar III, (282) : Jésus, mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente.

– Hilkoth Melakhim : Maïmonide tente de prouver combien les chrétiens s’égarent dans le culte de Jésus.

– Abhodah Zarah, 21a : Référence au culte de Jésus ne devant pas être accepté dans les maisons, car les idoles ne doivent pas être acceptées[2].

– Orach Chaiim, 113 : Il ne faut pas donner l’impression qu’on pourrait avoir du respect pour Jésus.

– Iore dea, 150, 2 : Ne pas donner par accident l’impression d’avoir du respect pour Jésus.

– Abhodah Zarah (6a) : C’est un faux enseignement de rendre un culte à Dieu le premier jour suivant le sabbat.

Ce qui précède n’est qu’un échantillon tiré d’un enchevêtrement très compliqué d’anecdotes et d’enseignements, où de très nombreuses références sont obscurcies par des raisonnements sans fins.

Maintenant je vais vous citer quelques références aux chrétiens et à la foi chrétienne, bien que j’aie dû en reformuler parfois l’expression pour les résumer. Le Talmud utilise onze noms différents pour désigner « ceux qui ne suivent pas le Talmud », ce par quoi il faut entendre : « les chrétiens ». Outre le terme de Notsrim se référant aux nazaréniens, les chrétiens sont également désignés extensivement par tous les noms que le Talmud réserve aux « non-Juifs » : Abhodah Zarah (culte étrange, idolâtrie), Akum (adorateurs des planètes et des étoiles), Obhde Elilim (serviteurs des idoles), Minim (hérétiques), Edom (Édomites), Nokhrim (étrangers), Amme Haarets (peuple de la terre, idiots), Baser Vedam (êtres de chair et de sang, dénués d’âme), Apikorosim (Épicuriens), Kuthim (Samaritains) et Goïm (race, peuple). Les passages suivants indiquent de quelle manière les chrétiens sont dépeints dans le Talmud, et ce qu’il y est dit à propos de leur culte religieux :

– Hilkhoth Maakhaloth : Les chrétiens sont des idolâtres, ne pas les fréquenter.

– Abhodah Zarah (22a) : Ne pas fréquenter les gentils, ils versent le sang.

– Iore Dea (153, 2) : Ne pas fréquenter les chrétiens, ils répandent le sang.

– Abhodah Zarah (25b) : Se méfier des chrétiens quand on voyage avec eux à l’étranger.

– Orach Chaiim (20, 2). : Les chrétiens se déguisent pour tuer les Juifs.

– Abhodah Zarah (15b) : « Il ne faut jamais laisser un animal s’approcher des Goïm, on les soupçonne d’avoir des rapports sexuels avec eux. »[3]

– Abhodah Zarah (22a) : Passage suggérant encore que les chrétiens ont des relations sexuelles avec les animaux.

– Schabbath (145b) : Les chrétiens sont impurs parce qu’ils mangent de la nourriture impure.

– Abhodah Zarah (22b) : Les chrétiens sont impurs parce qu’ils n’étaient pas là au Mont Sinaï.

– Iore Dea (198, 48) : Les femmes juives sont contaminées par la simple rencontre de chrétiens.

– Kerithuth (6b p. 78) : Les Juifs sont des humains, non les chrétiens, ce sont des bêtes.

– Makkoth (7b) : On est innocent du meurtre involontaire d’un Israélite, si l’intention était de tuer un chrétien ; tout comme on est innocent du meurtre accidentel d’un homme, quand l’intention était d’abattre un animal.

– Orach Chaiim (225, 10) : Les chrétiens et les animaux sont utilisés de manière équivalente dans une comparaison.

– Midrasch Talpioth (225) : Les chrétiens sont créés pour servir les Juifs de toute éternité.

– Orach Chaiim (57, 6a) : Il ne faut pas avoir plus de compassion pour les chrétiens que pour les cochons, quand ils sont malades des intestins.

– Zohar II (64b) : Les chrétiens sont idolâtres, ils sont comparés aux vaches et aux ânes.

– Kethuboth (110b) : Pour l’interprétation d’un psaume un rabbin dit : « le psalmiste compare les chrétiens[4] à des bêtes impures ».

– Sanhedrin (74b) Tos. : Les rapports sexuels des chrétiens sont comme ceux des bêtes.

– « La semence des Goïm vaut bien celle des bêtes. »

– Eben Haezar (44, 8) : Sont nuls, les mariages entre les chrétiens et les Juifs.

– Zohar (II, 64b) : Le taux de naissance des chrétiens doit être diminué matériellement.

– Zohar (I, 28b) : Les chrétiens sont les enfants du serpent de la Genèse[5].

– Zohar (I, 131a) : Les idolâtres (sous entendre : les chrétiens) souillent le monde[6].

– Emek Haschanach (17a) : L’âme des non-juifs vient de la mort et de l’ombre de la mort.

– Zohar (I, 46b, 47a) : L’âme des gentils est d’une origine théologique impure.

– Rosch Haschanach (17a) : L’âme des non-Juifs descend en enfer.

– Iore Dea (377, 1) : Il faut remplacer les serviteurs (chrétiens) morts, comme les vaches, ou les ânes perdus.

– Iebhammoth (61a) : Les Juifs ont droit à être appelés « hommes », pas les chrétiens.

– Abhodah Zarah (14b) Toseph : Il est interdit de vendre les Livres des Prophètes aux chrétiens.

– Abhodah Zarah (78) : Les Églises chrétiennes sont le lieu de l’idolâtrie.

– Iore Dea (142, 10) : Il faut toujours rester à une certaine distance des Églises, sauf quand on est dans le dos de cette même Église, alors on peut se rapprocher…

– Iore Dea (142, 15) : Il ne faut pas écouter la musique des Églises, ni regarder ses idoles.

– Iore Dea (143, 1) : On ne doit pas reconstruire des bâtiments qui se trouvent près d’une Église.

– Hilkoth Abh. Zar (10b) : Les Juifs ne doivent pas revendre des calices que des chrétiens leur auraient vendus, même s’ils sont brisés.

– Chullin (91b) : Les Juifs possèdent la dignité dont même un ange ne dispose pas.

– Sanhedrin (58b) : Frapper un Juif, c’est comme gifler la face de Dieu lui-même.

– Chagigah (15b) : Un Juif est toujours considéré comme bon, en dépit des péchés qu’il peut commettre. C’est toujours sa coquille qui se salit, jamais son fond propre.

– Gittin (62a) : Un Juif ne doit pas entrer dans la maison d’un chrétien un jour de fête.

– Choschen Ham. (26, 1) : Un Juif ne doit pas être poursuivi devant un tribunal chrétien, par un juge chrétien, ou par des lois chrétiennes.

– Choschen Ham (34, 19) : Les chrétiens et les serviteurs ne peuvent pas témoigner lors d’un procès.

– Iore Dea (112, 1) : Ne pas manger avec les chrétiens, cela engendre la familiarité.

– Abhodah Zarah (35b) : Ne pas boire du lait tiré par un chrétien.

– Iore dea (178, 1) : Ne jamais imiter les coutumes des chrétiens, même simplement par la coiffure.

– Abhodah Zarah (72b) : Il faut jeter le vin s’il a été touché par un chrétien.

– Iore Dea (120, 1) : La vaisselle acheté à des chrétiens doit être jetée.

– Abhodah Zarah (2a) : Il faut stopper tout contact avec les chrétiens trois jours avant le début de l’une de leurs fêtes.

– Abhodah Zarah (78c) : Les fêtes de ceux qui suivent Jésus sont de l’idolâtrie.

– Iore Dea (139, 1) : Il est interdit d’avoir le moindre contact avec les idoles qu’utilisent les chrétiens pour leur culte.

– Abhodah Zarah (14b) : Il est interdit de vendre aux chrétiens des articles qu’ils pourraient utiliser pour leur culte.

– Iore Dea (151, 1) H. : Ne pas vendre de l’eau à un chrétien, s’il va l’utiliser pour un baptême[7].

– Abhodah Zarah (2a, 1) : Ne faire aucun commerce avec les chrétiens pendant leurs jours de fête.

– Iore Dea (148, 5) : S’il est connu que le chrétien n’est pas pratiquant, on peut lui envoyé des cadeaux.

– Hilkoth Akum (IX, 2) : Il ne faut envoyer de présent à un chrétien que s’il est irréligieux.

– Iore Dea (81, 7 Ha) : Un enfant ne doit pas être allaité par une nourrice chrétienne, car son lait lui donnera une nature maléfique.

– Iore Dea (153, 1 H) : Les nourrices chrétiennes conduisent les enfants à l’hérésie.

– Iore Dea (155, 1) : Éviter les médecins chrétiens qui ne sont pas très bien connus du voisinage.

– Peaschim (25a) : Il faut éviter l’aide médicale des idolâtres (sous-entendu des chrétiens).

– Iore Dea (156, 1) : Ne pas aller chez un barbier chrétien, à moins d’être accompagné par un Juif.

– Abhodah Zarah (26a) : Ne pas recourir à une sage femme chrétienne qui, une fois seule, pourrait tuer le bébé, ou même si elle était surveillée, elle pourrait lui écraser la tête sans que personne ne puisse le voir.

– Zohar (1, 25b) : « Ceux qui font du bien à un Akum, ne se relèveront pas des morts ».

– Hilkoth Akum (X, 6) : On peut aider les chrétiens dans le besoin, si cela nous évite des ennuis par la suite.

– Iore Dea (148, 12 H) : On peut prétendre se réjouir avec les chrétiens pendant leurs fêtes, si cela permet de cacher notre haine.

– Abhodah Zarah (20a) : Ne jamais faire la louange d’un chrétien, de peur qu’il ne la croie.

– Iore Dea (151, 14) : Il est interdit de concourir à la gloire d’un chrétien.

– Hilkoth Akum (V, 12) : Citation de l’écriture, pour appuyer l’interdit concernant toute mention du nom d’un chrétien, ou du nom du Dieu chrétien.

– Iore Dea (146, 15) : « Leurs idoles [c’est-à-dire, les objets du culte] doivent être détruites, ou appelées par des noms méprisants. »

– Iore Dea (147, 5) : Il faut railler les objets du culte chrétien, il est interdit de souhaiter du bien à un chrétien.

– Hilkoth Akum (X, 5) : Pas de présents aux chrétiens, seulement à ceux qui se font juifs.

– Iore Dea (151, 11) : Il est interdit de faire un présent à un chrétien, cela encourage l’amitié.

– Iore Dea (335, 43) : L’exil pour le Juif qui vent sa ferme à un chrétien.

– Iore Dea (154, 2) : Il est interdit d’enseigner un métier à un chrétien.

– Babha Bathra (54b) : La propriété d’un chrétien appartient au premier Juif qui la réclame.

– Choschen Ham (183, 7) : Si par erreur un chrétien rend trop d’argent, il faut le garder.

– Choschen Ham (226, 1) : Les Juifs peuvent garder sans s’en inquiéter les affaires perdues par un chrétien.

– Babha Kama (113b) : Il est permis de tromper les chrétiens.

– Choschen Ham (183, 7) : Des Juifs qui trompent un chrétien doivent se partager le bénéfice équitablement.

– Choschen Ham (156, 5) : Les clients chrétiens possédés par un Juifs ne doivent pas être démarchés par un autre Juif.

– Iore Dea (157, 2) H : On peut tromper les chrétiens qui croient aux principes de la foi chrétienne.

– Abhodah Zarah (54a) : L’usure peut être pratiquée sur les chrétiens, ou sur les apostats.

– Iore Dea (159, 1) : « Suivant la Torah, il est autorisé de prêter de l’argent à un Akum avec intérêt. Toutefois, certains des Anciens n’ont pas reconnu ce droit dans des cas de vie ou de mort. Aujourd’hui, ce droit est accordé dans n’importe quelle circonstance. »

– Babha Kama (113a) : Les Juifs peuvent mentir et se parjurer, si c’est pour condamner un chrétien.

– Babha Kama (113b) : Le nom de Dieu n’est pas profané quand le mensonge a été fait à un chrétien.

– Kallah (1b, p.18) : Le Juif peut se parjurer la conscience claire.

– Schabbouth Hag. (6d). : Les Juifs peuvent jurer faussement en utilisant des phrases à double sens, ou tout autre subterfuge.

– Zohar (1, 160a) : Les Juifs doivent en permanence tenter de tromper les chrétiens.

– Iore Dea (158, 1) : Il ne faut jamais guérir un chrétien, à moins que cela ne le transforme en un ennemi d’Israël.

– Orach Cahiim (330, 2) : Il est interdit de procéder à l’accouchement d’une chrétienne le samedi.

– Choschen Ham. (425, 5) : Il est permis de tuer indirectement un chrétien, par exemple, si quelqu’un qui ne croit pas en la Torah tombe dans un puits dans lequel se trouve une échelle, il faut vite retirer l’échelle.

– Iore Dea (158, 1) : En ce qui concerne les chrétiens qui ne sont pas des ennemis, un Juif ne doit néanmoins pas intervenir pour les prévenir d’une menace mortelle.[8]

– Hilkkoth Akum (X, 1) : Ne pas sauver les chrétiens en danger de mort.

– Choschen Ham (386, 10) : Celui qui voudrait avouer les secrets d’Israël aux chrétiens, doit être tué avant même qu’il ne leur dise quoi que ce soit.

– Abhodah Zorah (26b) : Ceux qui voudraient changer de religion doivent être jetés au fond d’un puits, et oubliés.

– Choschen Ham (388, 15) : Il faut tuer ceux qui donneraient l’argent des Israélites à des chrétiens.

– Sanhedrin (59a) : Les Goïm qui chercheraient à découvrir les secrets de la Loi d’Israël[9], commettent un crime qui réclame la peine de mort.

– Hilkhoth Akum (X, 2) : Les Juifs baptisés doivent être mis à mort.

– Iore Dea (158, 2) Hag. : Il faut abattre les renégats qui se sont tournés vers les rituels chrétiens.

– Choschen Ham (425, 5) : Ceux qui ne croient pas en la Torah doivent être tués.

– Hilkhoth tesch. (III, 8) : Les chrétiens et les autres, nient la Loi de la Torah.

– Zohar (I, 25a) : Les chrétiens doivent être exterminés, car ce sont des idolâtres.

– Zohar (II, 19a) : La captivité des Juifs prendra fin lorsque les princes chrétiens seront morts.

– Zohar (I, 219b) : Les princes chrétiens sont des idolâtres, ils doivent mourir.

– Obadiam : Quand Rome sera détruite, Israël sera racheté.

– Abhodah Zarah (26b) T. : « Même le meilleur des Goïm devrait être abattu. »

– Sepher Or Israel (177b) : Si un Juif tue un chrétien, ce n’est pas un péché.

– Ialkut Simoni (245c) : Répandre le sang des impies est un sacrifice agréable à Dieu.

– Zohar (II, 43a) : L’extermination des chrétiens est un sacrifice agréable à Dieu.

– Zohar (L, 28b, 39a) : Les meilleures places dans les Cieux sont pour ceux qui tuent les idolâtres.

– Hilkhoth Akum (X, 1) : Ne passez aucun accord avec un chrétien, et ne jamais manifester de pitié envers un chrétien.

– Hilkhoth Akum (X, 1) : Soit les détourner de leurs idoles, soit les abattre.

– Hilkhoth Akum (X, 7) : Où les Juifs sont fortement installés, il ne faut plus tolérer la présence des idolâtres.

– Choschen Ham (338, 16) : Tous les habitants d’une ville doivent contribuer aux frais nécessaires à l’élimination d’un traître parmi eux.

– Pesachim (49b) : Il est permis de décapiter les Goïm le jour de l’expiation des péchés, même si cela tombe également un jour de sabbat[10].

À moins qu’on ne l’ait récemment retiré de la consultation publique, vous pourrez trouver un exemplaire de ce livre (Le Talmud démasqué, les secrets rabbiniques concernant les Chrétiens, par le Père Justin Bonaventure Pranaitis[11]), à la bibliothèque du Congrès, ainsi qu’à la bibliothèque publique de New York. Une copie de l’édition latine originale imprimée en 1892 à Saint-Pétersbourg, peut être mise à votre disposition par l’intermédiaire de notre ami commun, si vous désirez lire les passages qui précèdent dans l’hébreux original, ainsi que dans leur traduction latine[12]. J’espère que mes petits résumés rendent bien compte du texte original, en tout cas je le crois. Si j’ai fait une erreur quelconque, auriez-vous la bonté de me le faire savoir ? Il a été très difficile de résumer ces passages du Talmud en si peu de mots.

Vous reconnaîtrez avec moi que la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs, n’a désormais plus besoin d’examiner en détail les 63 livres du Talmud pour découvrir des passages contre le Christ, contre les chrétiens et contre la foi chrétienne, qui sont contenus dans ce livre, qui, je vous le rappelle, est :

« Le code législatif qui forme les bases de la loi religieuse juive » et qui est « le livre utilisé pour la formation des rabbins ».

La Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs pourra désormais, et grâce à vous, ajouter une ou deux de ces citations à la légende de cette gentille photo qui nous disait :

« Les adultes aussi étudient les anciennes écritures. Le rabbi, qu’on voit ici sur le fauteuil, dirige un groupe de discussion sur le Talmud, avant la prière du soir. »

Si la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs était sincèrement intéressée par « la foi commune » et par la « fraternité », ne pensez-vous pas mon cher Docteur Goldstein, qu’elle devrait exiger immédiatement la suppression du Talmud de tous ces passages contre le Christ[13], contre les chrétiens, et contre le christianisme ; de même que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) nous ont fraternellement supprimés certains passages du Nouveau Testament ? Mon cher Docteur Goldstein, allez-vous le demander ?

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[1] Le Talmud démasqué, nous apprend que « celui qui a été pendu », est l’expression qui servait de nom de code pour désigner Jésus-Christ.

[2] Pour eux, le crucifix est une idole, une icône est une idole…

[3] Les passages repris entre guillemets, sont traduits directement par nous depuis le Talmud démasqué (n.d.t.).

[4] Ici les Goïm, car lors de la rédaction des Psaumes, les chrétiens n’existaient pas encore.

[5] « Les peuples idolâtres de la Terre sont les enfants du serpent qui a séduit Ève ». Traduction directe depuis le Talmud démasqué.

[6] « Les idolâtres souillent le monde dès qu’ils entrent en existence, car leur âme vient de la face impure. » Traduction directe depuis le Talmud démasqué.

[7] « Il n’est pas permis de vendre de l’eau à un Akum s’il est connu qu’il va en faire une eau baptismale. » Traduction directe depuis le Talmud démasqué.

[8] « Un Akum qui n’est pas notre ennemi ne doit pas être tué directement, toutefois, il ne doit pas être protégé d’un danger de mort. Par exemple, si tu en vois un tomber dans la mer, ne le tire pas de l’eau, à moins qu’il ne te promette de te donner de l’argent ». Traduction directe depuis le Talmud démasqué.

[9] Comprendre : « le Talmud ».

[10] « Rabbin Eliezer : “Il est permis de trancher la tête d’un idiot [un membre du peuple de la Terre (Pranaitis), c’est-à-dire, un animal charnel, un chrétien (n.d.t.)] le jour de l’expiation des péchés [on ne peut imaginer jour plus sacré pour les Juifs (Pranaitis)], et même si ce jour tombe un jour de sabbat”. Ses disciples répondirent : “Rabbi ! vous devriez plutôt dire ‘de sacrifier’ un Goï.” Mais il répliqua : “En aucune façon ! car lors d’un sacrifice, il est nécessaire de faire une prière pour demander à Dieu de l’agréer, alors qu’il n’est pas nécessaire de prier quand tu décapites quelqu’un.” » Pesachim 49b. (Traduction directe depuis le Talmud démasqué).

Il est à noter que l’idée du sacrifice rituel d’un Goï n’a pas l’air très éloignée de leur esprit, bien au contraire… Peut-être aurons-nous l’occasion d’en reparler, car ce sujet bien précis est particulièrement instructif.

[11] Le père Pranaitis fut l’une des nombreuses victimes de la Tcheka, juste après le coup de force communiste de 1917.

[12] Le père Pranaitis avait présenté sa traduction dans une version bilingue.

[13] « Anti-Christ » dans le texte original.




D.097 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 12

 

11. Les Juifs et les Chrétiens sont-ils des frères ?

Compte tenu de ce que nous savons maintenant, quel peut être le degré de sincérité de toutes les paroles mielleuses qu’on entend dans les « mouvements de fraternité entre les Juifs et les chrétiens », ou dans les « mouvements promouvant une communauté de foi entre les Juifs et les chrétiens » ? Ces mouvements qui pullulent littéralement, sont en train de dévaster toutes les nations. Si les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) qui sont dans ces mouvements, utilisent le Talmud comme règle de leurs activités politiques, économiques et sociales, quel peut être le degré de sincérité de tous les serments, les vœux ou les promesses qu’ils pourraient être amenés à faire ? Ce serait pour le coup un geste sans pareil de « fraternité » et de « communauté de foi », si la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs parvenait à expurger du Talmud la multitude des passages attaquant directement le Christ, les chrétiens ou le christianisme. Au prix d’un grand nombre de millions de dollars, cette Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs est en revanche parvenu à expurger du Nouveau Testament, les passages que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) considéraient comme « une offense à leur foi ». Une grande partie des fonds nécessaires furent amenés par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). Les Chrétiens devraient donc maintenant réunir eu aussi un petit pactole, afin d’expurger du Talmud les passages outrageant la foi chrétienne, car sinon, de tels mouvements de « fraternité » ou de « foi commune » ne servent qu’à tourner le christianisme en dérision. Et pendant qu’elle y est, la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs pourrait jeter un coup d’œil sur les millions de dollars investis aujourd’hui par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), pour s’assurer que le Talmud reste bien le seul axe des activités politiques, économiques, culturelles et sociales de tous leurs coreligionnaires d’aujourd’hui et de demain. Car, violant les principes de base de toute « fraternité » et de toute « communauté de foi », les Juifs (prétendus ou autoproclamés) dépensent des millions de dollars chaque année, pour équiper des centres où le Talmud pourra être inculqué au plus profond du cerveau de leurs enfants. Ces quelques nouveaux articles ont été choisis parmi les centaines d’autres qui apparaissent quotidiennement dans les journaux du pays :

« Deux nouveaux Centres d’Enseignement Israélite, dont la construction a coûté 300 000 $, seront ouverts le mois prochain, ils pourront accueillir 1 000 étudiants pendant la semaine, et permettront également d’ouvrir une École du dimanche, cette annonce nous vient de l’association La Torah du Talmud. » [Herald Tribune de Chicago, 19/08/1950.]

« Le Département de l’École Yeshiva offre maintenant un programme complet d’anglais/hébreu, conforme à l’enseignement rabbinique. Les cours iront de la classe 1 jusqu’à la classe 5 (de 5 ans et demi jusqu’à 10 ans). La section TalmudTorah de l’après midi a ouvert une nouvelle classe pour l’enseignement de base, elle reçoit les débutants comme les enfants qui sont déjà avancés dans l’étude. » [La Voix Juive, 18/09/1953.]

« UN RABBIN PARLE DU TALMUD AUX HOMMES DE PAIX. Le Docteur David Graubert président des rabbins de Bet Din, et professeur de littérature rabbinique à l’Université des Études Juives, va présenter la première de ses quatre conférences dont le thème général est : Le Monde du Talmud. » [Chicago Tribune, 59/10/1953.]

« LE MARYLAND[1] RECONNAÎT DES DEGRÉS UNIVERSITAIRES ET UN DIPLÔME DANS LA CONNAISSANCE DU TALMUD. Baltimore. Le Comité Fédéral d’Éducation du Maryland a autorisé le Nouveau Collège Rabbinique d’Israël à décerner une licence et un doctorat es Loi talmudique. » [La Voix Juive, 01/09/53.]

« DES COURS DE TALMUD À L’ANTENNE DEPUIS JÉRUSALEM. Les conférences sur le Talmud radiodiffusées chaque semaine en anglais seront bientôt disponibles sur cassettes dans tous les États-Unis et le Canada, la dépêche est tombée aujourd’hui. » [La Voix Juive de Californie, 11/01/1952.]

Mon cher Docteur Goldstein, vous vous souvenez sans doute d’avoir lu un peu plus haut une citation d’un des spécialistes les plus autorisés sur le Talmud, et selon laquelle : « le Juif moderne est un produit du Talmud. » Seriez-vous surpris d’apprendre qu’un bon nombre de chrétiens sont également le « produit du Talmud » ? Eh oui, les enseignements du Talmud sont acceptés par des chrétiens du plus haut échelon hiérarchique… Je n’aurais besoin que d’un seul exemple pour vous en persuader, celui du dernier Président des États-Unis d’Amérique. En 1951, on a offert pour la seconde fois au Président Truman[2], l’ensemble des 63 livres composant le Talmud. À cette occasion un journal rédigea l’article suivant :

« Monsieur Truman nous a remerciés pour les livres, et a déclaré qu’il était très content de les avoir, il a même ajouté le mot suivant : “Il y a quatre ans on m’a offert les mêmes, et j’ai pu en lire bien davantage que ce que les gens pensent”. Il nous a dit qu’il lisait beaucoup, et que le livre qu’il lisait le plus était le Talmud qui contient, nous a-t-il dit : “un bon paquet de raisonnements très sains, et une bonne philosophie de la vie !” ».

Ainsi, notre dernier Président nous dit qu’il tire bien des avantages de ce livre « qu’il lit le plus », et qui contient « un bon paquet de raisonnements très sains », ainsi « qu’une bonne philosophie de la vie »… Et plus récemment, alors qu’il était encore en fonction, les déclarations de notre dernier Président dénotent chez lui une connaissance véritable du Talmud ; toute personne qui connaît le Talmud pourra le discerner très vite. Mais notre dernier Président sait-il que Jésus-Christ n’avait pas le même sentiment que lui sur le Talmud ? Ce « bon paquet de raisonnements très sains », et cette « bonne philosophie de la vie », étaient en permanence dénoncés d’une manière des plus vives par Jésus-Christ, et en des termes non équivoques. Monsieur Truman va-t-il nous dire lui aussi, que le Talmud était cette « sorte de livre » de laquelle Jésus-Christ « tira les enseignements qui lui ont permis de révolutionner le monde » ?

Avant de quitter le sujet du Talmud, j’aimerais faire référence à l’analyse la plus authentique de toutes celles dont ce texte a été l’objet ; et je crois que vous devriez vous en procurer une copie, vous ne le regretterez pas. Le nom de l’ouvrage dont je vais parler est tout simplement : Le Talmud. Il a été écrit il y a presque un siècle par Arsène Darmesteter, un Français. En 1897 il a été traduit en anglais par la célèbre Henrietta Szold, et publié par la Société de Publications Israélites d’Amérique, à Philadelphie. Henrietta Szold était une enseignante de prestige, elle faisait partie des sionistes du début, et était l’une des « Juives » les plus remarquables de ce siècle (prétendues ou autoproclamées telles). La traduction par Henrietta Szold du livre d’Arsène Darmesteter est un classique. Vous ne comprendrez jamais le Talmud tant que vous ne l’aurez pas lu. Je vais en citer de courts extraits :

« Aujourd’hui le judaïsme trouve sa plus parfaite expression dans le Talmud ; ce livre n’a pas influencé le judaïsme d’une manière éloignée, le judaïsme n’en est pas non plus qu’un léger écho, mais le Talmud s’est incarné dans le judaïsme, et le judaïsme a pris forme dans le Talmud, passant ainsi de l’état d’abstraction à la réalité. L’étude du judaïsme est celle du Talmud, tout comme l’étude du Talmud est celle du judaïsme, (…) ce sont deux choses inséparables, mieux, ce sont une seule et même chose (…). Par conséquent, le Talmud est l’expression la plus complète de notre mouvement religieux, et ce code de prescriptions sans fin et de cérémonials minutieux, représente dans sa plus grande perfection le travail total de l’idée religieuse (…). Ce miracle s’est réalisé dans un livre : le Talmud (…). Le Talmud, en revanche, est composé de deux parties distinctes, la Mishna et la Gemara ; la première est le texte proprement dit, la seconde est le commentaire du texte (…). Par le terme Mishna, on désigne un recueil de décisions et de lois traditionnelles, comprenant TOUTES LES BRANCHES DE LA LÉGISLATION, QUE CE SOIT SUR LE PLAN CIVIL OU RELIGIEUX (…) ; ce code était le travail de plusieurs générations de Rabbins (…). Rien ne peut égaler l’importance du Talmud, si ce n’est l’ignorance qui prévaut à son sujet (…). Une seule page du Talmud peut contenir des passages rédigés en trois ou quatre langues différentes, ou plutôt, des passages rédigés en une seule langue fixée à différents niveaux de sa dégénérescence (…). Souvent, une Michna de cinq ou six lignes est suivie de cinquante ou soixante pages de commentaires (…). C’est la Loi dans toute son autorité ; elle constitue le dogme et le culte ; c’est l’élément fondamental du Talmud (…). L’étude quotidienne du Talmud qui, chez les Juifs, commence à l’âge de 10 ans, pour ne se terminer qu’avec la vie elle-même, constitue nécessairement une rude gymnastique pour l’esprit, grâce à laquelle celui-ci acquiert une subtilité et un flair incomparable (…) puisque le Talmud n’aspire qu’à une chose : devenir pour le judaïsme une sorte de “ corpus juris ecclesiastici ”. » (Souligné par nous[3].)

Les citations qui précèdent ont été tirées de ce traité qui visait principalement à édulcorer le Talmud. Malgré tout, en dépeignant une image bien gentille du Talmud, l’auteur n’a pas pu s’empêcher de mentionner également les faits que nous avons soulignés. Or venant d’une telle source, je me demande comment cet auteur peut penser que de telles déclarations puissent nous porter à avoir désormais bien de l’estime pour le Talmud.

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[1] Petit État américain de la côte Est.

[2] Truman est le président qui a ordonné sans nécessité militaire le largage de deux bombes atomiques sur le Japon, quatre mois après son élection.

[3] En capitale, dans le texte original.




D.096 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 11

 

10. La version remaniée du Kol Nidre

En Russie, à cette période de l’histoire, il était de coutume, comme dans les autres pays chrétiens d’Europe, de prêter un serment, un vœu, un engagement… de loyauté envers les nobles, ou les seigneurs féodaux. Ce serment devait être prêté au nom de Jésus-Christ… Or ce fut après la victoire des Russes sur les Khazars, que la formulation du Kol Nidre a été modifiée. La nouvelle version du Kol Nidre est mentionnée dans le Talmud comme « la loi de révocation par avance des serments ». La prière du Kol Nidre était donc considérée comme une loi. Toute personne qui chaque année, à la veille du jour de l’expiation des péchés, récitait cette « loi de révocation par avance des serments », était censée obtenir de Dieu la dispense de remplir toutes obligations acquises par serment, pour toute l’année à venir. Comme nous l’avons vu, l’incantation de la prière du Kol Nidre à la veille du Jour de l’expiation des péchés, dégageait les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) de toutes les obligations prises par serment, par vœu, ou par promesse. Au risque de me répéter, j’insiste sur le fait que les serments, les vœux et les promesses faites par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) étaient donc prononcées exactement comme les promesses que font les enfants en croisant les doigts, mais dans des situations infiniment plus sérieuses.

La version remaniée du Kol Nidre causa de sérieux problèmes aux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), lorsque sa traduction fut néanmoins découverte par les chrétiens… Car le Kol Nidre ne resta pas un secret très longtemps, malgré la déclaration du Talmud selon laquelle « la loi de révocation par avance ne fut pas rendue publique ». La version remaniée du Kol Nidre devint assez rapidement connue comme « le vœu des Juifs », et elle jeta un doute sérieux sur les serments, les vœux ou les promesses données aux chrétiens par les Juifs (prétendus ou autoproclamés). Les chrétiens se mirent bientôt à penser que les serments, les vœux ou les promesses, ne valaient rien du tout quand elles étaient données par des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). Et c’est ce qui fut à la base des soi-disant « discriminations » dont ils furent « victimes » de la part des gouvernements, des nobles, des seigneurs féodaux et autres, qui exigeaient simplement un serment d’allégeance et de loyauté véritable de la part de ceux qui étaient leurs sujets.

En 1844, une intelligente tentative visant à corriger cette situation fut entreprise par un groupe de rabbins allemands… Cette année là, ils rassemblèrent une conférence internationale de rabbins à Braunschweig, en Allemagne. Ils tentèrent d’éliminer complètement la prière du Kol Nidre de la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, et d’en abolir la version remaniée ainsi que la version initiale de toutes leurs cérémonies religieuses. Ils pensaient que ce prologue profane à la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, était vide de toute spiritualité et n’appartenait pas au rituel des synagogues. Cependant, la grande majorité des rabbins assistant à la conférence de Braunschweig étaient originaires d’Europe orientale… Ils représentaient les congrégations des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) parlant le yiddish, et dont les ancêtres étaient les Khazars. Ils insistèrent pour que la version remaniée du Kol Nidre soit strictement maintenue telle quelle était, et qu’on continue à la réciter le jour de l’expiation des péchés. Ils demandèrent qu’elle soit maintenue dans la forme exacte dans laquelle Meir ben Samuel l’avait rédigée six siècles auparavant, juste après la conquête russe. Aujourd’hui encore, elle est scrupuleusement récitée dans cette forme précise, par tous les « Juifs » du monde (prétendus ou autoproclamés tels, s’entend)… Mais mon cher Docteur Goldstein, les 150 millions de chrétiens des États-Unis d’Amérique vont-ils eux aussi ressortir les réactions qui furent les leurs au Moyen Âge, lorsqu’ils apprendront à nouveau le sens véritable du Kol Nidre ?