D.325 – Courir vers Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 18:10, nous découvrons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand une personne réalise qu’elle est perdue spirituellement et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder un seul moment à venir immédiatement vers Christ. Les Saintes Écritures nous dévoilent plusieurs passages dans le Nouveau Testament où des hommes ont littéralement couru vers Jésus. Un beau passage se trouve dans Marc 5:2-6, où nous lisons : « Et aussitôt que Jésus fut descendu de la barque, un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de lui. Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes. Car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant Lui. »

Notez maintenant ce qui est arrivé dans Marc 5:7-13 : « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors de cette contrée. Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux milles. »

Nous voyons clairement une possession démoniaque dans cette histoire. La chose importante, c’est que Jésus S’adresse directement aux démons et non à l’homme possédé. Ensuite, Jésus permet aux démons d’entrer dans les pourceaux qui se précipitent immédiatement dans la mer. Suite à ce grand miracle, les gens qui ont été témoins devaient sûrement se réjouir. Allons voir les versets.16 à 17 : « Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux. Alors ils se mirent à le prier de se retirer de leurs quartiers. » Voir mourir 2 000 pourceaux était une véritable tragédie financière et le miracle de Jésus fut vite oublié.

Allons voir un autre incident où quelqu’un est venu vers Jésus en courant. Jésus prêchait au peuple : « Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » (Marc 10:13-14). Jésus a profité de cette magnifique occasion pour enseigner l’humilité à Ses disciples, en leur déclarant : « Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (v. 15). Et ayant pris les enfants entre ses bras, Il leur imposa les mains et les bénit.

Dans Marc 10:17, nous lisons : « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant Lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » Malheureusement, sa sincérité diminua quand il apprit le coût de son zèle, car le zèle sans sacrifice est mort tout comme la foi sans les œuvres. Par contre un autre homme riche était prêt à payer le prix.

Dans Luc 19:1-6, nous lisons que : « Jésus étant entré à Jéricho passait par la ville. Et un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. » La conversion de Zachée était sincère et il l’a démontré par une vie changée et orientée vers le sacrifice.

Après la sépulture de Jésus, Marie de Magdala est allée voir le tombeau du Seigneur le dimanche matin. Mais elle est revenue en courant vers les disciples, leur annonçant que la tombe était ouverte. « Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:3-8).

Il y a une grande leçon d’humilité et de respect dans ce beau passage que beaucoup de chrétiens ne saisissent pas, si ce n’est le fait que Pierre et Jean avaient très hâte d’arriver au sépulcre. Notez que les deux disciples courent vers Christ, mais Jean étant plus jeune courait plus vite et arriva le premier. Jean avait déjà compris que Pierre était destiné à devenir le chef des apôtres, alors il demeura près de la porte, attendant que Pierre puisse entrer le premier. Quelle belle marque de respect et d’humilité envers l’autorité. Et étant entré, remarquez que Pierre vit à terre les bandelettes qui enveloppaient Jésus et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Ce merveilleux verset détruit complètement la « doctrine » catholique du suaire de Turin où, semble-t-il, apparaissent le dos et le devant de Christ, comme s’Il avait été placé dans le sépulcre tout nu avec seulement le suaire pour le couvrir.

Pourtant, la Bible nous indique clairement que le corps de Jésus fut couvert de bandelettes qui l’enveloppaient ; et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Donc, le suaire couvrait seulement le visage de Jésus et, par conséquent, il n’est sûrement pas cette fausse icône que des millions de « chrétiens » ont adoré depuis sa découverte soudaine par l’église catholique à un moment opportun de son histoire.

Mais revenons à ceux qui décident de plein cœur de courir vers le Sauveur de l’humanité ; ceux qui cherchent vraiment le salut en Son nom en voulant Le servir, Lui et nul autre. Ceux qui ont véritablement compris que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Désolé de désappointer ceux qui, en toute honnêteté, attendent le salut par Bouddha, Allah, Krishna, l’évolution et tous les autres dieux que les humains se sont inventés tout au long des siècles, et qui utilisent leurs ministres pour répandre leur « vérité ».

Remarquez bien qu’ils ont le droit de le faire. Mais ce qui est important pour le serviteur de Dieu, c’est de s’assurer s’il a aussi le droit de le faire. « Nullement ! [nous dit Paul, dans Romains 3:4] mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Nous croyons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10).

Nous vivons présentement dans un monde qui est au bord de sa propre destruction. La crise économique touche la planète entière et les nations sont agitées. Même les nations reconnues comme très puissantes et quasi inébranlables sont présentement endettées bien au-delà de leur capacité de rembourser leurs créanciers et les populations s’inquiètent. Le monde entier se demande où cela va aboutir et comment nos dirigeants réussiront à nous en sortir. Mais pour ceux qui ont consenti volontairement à se tourner vers Dieu et mettre leur foi entièrement en Lui savent que l’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. Nous n’avons qu’à contempler les exploits de l’Éternel, les ravages qu’Il a permis de se faire sur la terre au fil des siècles. Mais, après un temps, Dieu faisait toujours cesser les combats et rompait la puissance de ceux qui voulaient dominer sur les autres.

Comment a-t-Il pu faire cela ? Simplement en semant la confusion chez l’oppresseur et en organisant les opprimés. C’est comme si Dieu leur disait : « Cessez de vous inquiéter inutilement et reconnaissez que Je Suis Dieu. Ainsi Je serai exalté parmi les nations, Je serai exalté par toute la terre. Dites : L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » C’est ce que David a proclamé, il y a 3 000 ans de cela. Dans Psaume 46:2-6, David déclare ceci : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. Sélah (pause). Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. »

Dans le monde actuel, les gens cherchent à se faire construire des refuges, parce qu’ils n’ont pas confiance en la puissance de Dieu. Si seulement les gens pouvaient mettre leur foi en Dieu, car : « Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:9-11). Quel réconfort et quel soulagement pour ceux qui, dans ces jours d’incertitude, se souviennent de cette magnifique promesse de notre Grand Créateur !

Voici maintenant Sa promesse faite aux Élus durant la grande tribulation, et lors de la noce de Jésus avec Son Église (épouse), après Son Avènement dans la gloire. « Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. Tu abats le tumulte des étrangers, comme tombe le hâle dans une terre aride ; comme le hâle sous l’ombre d’un nuage, le chant des puissants est rabaissé. Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Ésaïe 25:4-7).

Notre refuge est puissant et sécurisé. David Lui rend ce témoignage : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! Mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:1-2). Et Dieu lui répond ainsi : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11).

Non seulement notre refuge nous procure sécurité et protection, mais aucun autre refuge ne suffira. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16). Cependant, ceux qui Le refuseront comme refuge devront subir Son Jugement. Au verset 17, Dieu dit : « Je prendrai le droit pour règle et la justice pour niveau ; et la grêle emportera le refuge de tromperie, et les eaux inonderont l’asile de mensonge. Votre alliance avec la mort sera abolie, et votre accord avec le Sépulcre ne tiendra point. Quand le fléau débordé passera, vous serez foulés par lui. » Je crois que Dieu a réservé ce passage pour ceux qui prêchent l’enlèvement au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau.

L’apôtre Pierre, ayant été témoin de la résurrection de Jésus, a confronté les dirigeants juifs ainsi que le peuple au sujet de leur erreur monumentale d’avoir rejeté leur Messie. « Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous. Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:10-12).

Notre véritable refuge, notre fondement inébranlable n’est nul autre que notre Sauveur et Seigneur Jésus, vers qui nous allons pour trouver notre protection, et qui nous rassure sur l’espérance en face de nous. « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée. Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20).

Dans Deutéronome 31:6-8, Moïse dit au peuple qui devait entrer dans la terre promise : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. C’est l’Éternel qui marche devant toi ; il sera lui-même avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne sois point effrayé. » La promesse que Dieu ne laissera ou n’abandonnera point Son peuple paraît plusieurs fois dans les Écritures. Elle est donnée ici au travers de Moïse aux enfants d’Israël, ainsi qu’à Josué afin de les préparer pour entrer dans la terre promise à Abraham par Dieu, plusieurs siècles auparavant. Dieu a toujours été leur refuge quand ils obéissaient à Ses commandements.

Essentiellement, ce fut la même promesse que Dieu fit à Jacob alors qu’il commençait à assumer le rôle que Dieu lui avait préparé. Dans Genèse 28:15, Dieu dit à Jacob : « Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays. Car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. » La même promesse fut directement répétée à Josué lorsque Dieu lui dit : « Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:4-6).

Le roi David a transmis cette promesse à son fils Salomon lorsqu’il lui donna la responsabilité du royaume et de bâtir un temple majestueux. « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. Et voici les classes des sacrificateurs et des Lévites, pour tout le service de la maison de Dieu ; et tu as avec toi, pour toute l’œuvre, tous les hommes de bonne volonté, experts pour toute sorte de service ; et les chefs et tout le peuple sont prêts à exécuter tout ce que tu diras » (1 Chroniques 28:20-21). Nous pouvons nous réjouir pareillement de cette même promesse aujourd’hui.

Dans Hébreux 13:5-7, l’apôtre Paul dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. » C’est sûrement une éminente assurance pour tous les chrétiens : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dans Apocalypse 21:1-5, l’apôtre Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, fini les souffrances, fini les deuils à cause de la perte d’un être cher, fini les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et d’angoisse à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par la résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-52, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus pour nous annoncer cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 années avant la naissance de Jésus. Tout au long de l’histoire, plusieurs millions de personnes ont vécu dans des pays où une religion d’état était imposée. Quelques-unes de ces religions sont passées presque inaperçues dans leur influence sur la population, tandis que d’autres furent très sévères. Même à notre époque, malgré la tendance moderne vers le laïcisme, plusieurs nations maintiennent une religion d’état. Alors, seriez-vous prêts à vivre dans un pays avec une religion d’état qui vous serait imposée ? Les empires anciens — en Égypte, en Perse, en Sumer, en Grèce et à Rome — avaient des religions d’état qui considéraient leurs chefs divins, ayant une autorité absolue sur la vie de leurs citoyens.

Dans l’Empire romain, la peine capitale était imposée à tout citoyen qui refusait d’adorer l’empereur en tant que dieu. Du premier au troisième siècle apr. J.-C., dans l’Empire romain, ceux qui s’appelaient chrétiens furent persécutés par l’état. La persécution débuta par l’empereur Néron en 64 apr. J.-C. Elle fut poursuivie avec violence sous Domitien de 90 à 96 apr. J.-C. et par la suite sous Decius et Valérien. Elle a atteint son summum sous les empereurs Dioclétien et Galérius. Durant la période entre 303 et 313 apr. J.-C., elle fut connue comme la Grande Persécution, où plusieurs chrétiens furent martyrisés. Puis, soudainement, l’empereur Constantin a mis fin au martyr vers l’an 322, alors qu’il s’est « converti » au christianisme lors d’une guerre où il a vu une croix dans le ciel et entendu une voix qui disait : « Par cette croix tu vaincras. »

Après sa victoire, Constantin cessa de persécuter les chrétiens et, suite à cette décision, la religion a pris une grande ampleur dans le royaume. Et vers 380 apr. J.-C. cette religion diluée et infestée de plusieurs doctrines païennes a donné comme résultat que les anciens persécutés sont subitement devenus les persécuteurs. L’empereur romain Théodosius qui régna de 379 à 395 apr. J.-C. a émis un édit appelé « Cunctos Populos », connu aussi sous le nom de « l’Édit de Thessalonique ». Cet édit proclama le christianisme comme la religion officielle de l’Empire romain. Des missions furent organisées pour convertir le royaume au nouveau christianisme, et ceux qui refusaient étaient exécutés sur place sans aucun recours aux tribunaux. Les pratiques « païennes » et les endroits de réunions étaient interdits par l’état.

Les véritables convertis qui refusaient de suivre l’orthodoxie du traité de Nicée furent sévèrement poursuivis et persécutés. Durant une bonne partie du deuxième millénaire, l’Église catholique romaine a pratiqué plusieurs inquisitions pendant lesquelles les rebelles qui pratiquaient d’autres cultes furent confiés aux autorités et sommairement accusés d’être hérétiques à cette version catholique du christianisme. Au seizième siècle, le roi Henri VIII sépara l’Église anglaise de l’Église catholique romaine et se proclama chef suprême de l’Église anglicane.

Il avait le pouvoir absolu, supprimant toute dissension au niveau religieux, exécutant tous ceux qui lui résistaient. Son « Acte de Succession » exigeait que tout adulte dans le royaume reconnaisse que son premier mariage à Catherine d’Aragon était illégitime, ainsi que son second mariage à Anne Boleyn. L’emprisonnement était la pénalité pour ceux qui refusaient de reconnaître cette loi. Un des pouvoirs du roi était de contrôler ou de restreindre les activités de la religion selon ses propres idées et de transférer les avoirs de plusieurs églises dans les coffrets du roi. Au vingtième siècle, le Shinto était la religion nationale du Japon où son empereur Hirohito était adoré comme un dieu, pourtant il est mort. Dans d’autres pays, l’islam étant la religion nationale, on est devenu très intolérant envers les autres religions.

Dans les nations occidentales, les générations ont grandi durant une période libre laïcisée, pensant qu’une religion d’état n’est pas possible. Seulement penser cela montre que les gens ignorent des milliers d’années d’histoire, ainsi que des prophéties bibliques sur les temps de la fin. Penser ainsi est naïf. La prophétie nous met en garde contre la persécution par un état très puissant appuyé par une grande religion. Jésus Lui-même nous a dit, dans Matthieu 24:9-13 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de Mon nom. Alors plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. »

Avez-vous remarqué le futur dans cette expression ? Tout comme par les siècles passés, la Bible prédit l’émergence d’un empire très puissant appuyé par une religion qui voudra dominer sur le monde entier. C’est à ce moment que le Dieu des cieux établira Son Royaume qui sera dirigé par Christ et Ses Élus pendant 1 000 ans. Oui, Jésus viendra établir Son Royaume de Paix prédit depuis des millénaires, et qui ne sera jamais renversé.