D.034 – Demeurons fermes dans la Foi

 

2 Thessaloniciens 2:13-15

Par Joseph Sakala

Si je faisais un sondage, je crois qu’un bon nombre parmi vous me confirmerait que, lorsque nous étions jeunes, nous avions un héros tout spécial. Sans doute des héros différents, mais probablement un individu extrêmement fort, honnête, très juste et qui défendait toujours la cause du plus faible. Peu importe la situation dangereuse dans laquelle il se trouvait, il réussissait toujours à vaincre le mal en ne faisant que le bien.

De nos jours, la violence est toujours là, mais où sont les héros de notre jeunesse, pour nous défendre ? Des touristes en vacances se font attaquer et même tuer pour leur argent. Des jeunes filles se font kidnapper pour être vendues à des réseaux de prostitution. Des parents vendent leurs jeunes enfants qui deviennent des esclaves dans toutes sortes de manufactures qui les font travailler pour quelques sous par jour. Les vieillards dans les grandes villes se barricadent dans leurs propres maisons, de peur d’être attaqués par de jeunes voyous en quête d’argent pour s’acheter de la drogue. Et, de plus en plus, des enfants tuent leurs parents pour des raisons souvent bizarres et insensées.

Face à de telles conditions, il devient extrêmement difficile pour certains chrétiens de maintenir leur foi en un Dieu d’amour, de justice et de toute-puissance. « Où Se cache-t-Il, » disent ces gens, « pendant que toutes ces choses arrivent ? Pourquoi tarde-t-Il à intervenir ? » Pour plusieurs, le compromis avec le monde, plutôt que d’y résister, semble être une solution préférable. Le compromis est devenu la mode, car le désespoir vient rapidement décourager les faibles sans défense. Cette sorte de réaction, mes chers amis, n’a rien de nouveau. Elle existait déjà dans l’Église de Thessalonique, au premier siècle. Voilà pourquoi Paul a ressenti le besoin de leur envoyer deux lettres.

Dans sa deuxième lettre, Paul leur écrit un merveilleux passage pour les réconforter et surtout pour les rassurer. Il se trouve dans 2 Thessaloniciens 2, dans les versets 13 à 15. Reportons-nous-y, s’il vous plaît. Vous remarquerez que ses paroles suivent sa description des conditions terribles qui vont s’abattre sur le monde sous la domination de l’Antéchrist des temps de la fin. Le verset 13 commence par les mots : « Mais pour nous… » ce qui nous indique qu’après les mauvaises nouvelles, il veut leur en donner de bonnes.

Ce que Paul veut insinuer, c’est que, peu importe le mal qui existera sur la terre, les chrétiens doivent agir différemment du monde. Ce qui rend cette différence possible est écrit ici, sous forme condensée. Ces versets 13 à 15 sont remplis d’une profonde vérité.

Paul était un homme instruit, mais il ne se préoccupait pas d’étaler ses diplômes. Cependant, si on avait un degré à lui conférer, il serait certes celui de M.B.S., ou Maître du Bon Sens. Paul excellait à déclarer la vérité sous une forme très condensée. Nous allons découvrir, dans ces trois versets, sept aspects de cette vérité si nécessaire pour calmer les Thessaloniciens durant ces moments périlleux.

D’abord, Paul leur dit que le processus pour devenir ferme au milieu d’un monde troublé commence par le fait de reconnaître l’amour que Dieu a pour l’humanité. Au verset 13, Paul leur déclare : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu… » Donc Paul rendait grâces à Dieu pour ces chrétiens. Parfois, nous semblons résister à croire cette vérité malgré le fait que la Bible met beaucoup d’emphase sur l’amour de Dieu pour nous. C’est peut-être parce que nous savons que, trop souvent, nous ne sommes pas à la hauteur de ce que nous aimerions être aux yeux de Dieu. Alors, à l’occasion, nous doutons que Dieu puisse toujours nous aimer. Pourtant, les Écritures sont pleines de déclarations que Dieu nous aime. Celle qui est la plus citée, dans le Nouveau Testament, c’est que Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait plutôt la vie éternelle (Jean 3:16).

Il est merveilleux de voir que Dieu nous aime malgré nos défauts, nos gaffes, nos pensées parfois méchantes et tout le reste. N’est-il pas bizarre, mais rassurant aussi, que Dieu, qui voit cette façade que nous présentons aux autres, aime toujours cette « motte de terre » de laquelle Il nous a créés ?

Regardons ce que Paul nous dit ensuite au verset 13. Parce que Dieu nous aime « …il vous a choisis… » Il nous a appelés individuellement pour nous amener à Jésus. Dieu nous a pris par la main, un par un, pour nous donner à Christ. Personne ne sait pourquoi Il a décidé d’en appeler un et non pas un autre. Saviez-vous que c’est un des plus grands mystères dans l’esprit des théologiens, ainsi que chez beaucoup de gens qui étudient la Bible ? Car les Écritures ne nous aident pas à découvrir ce mystère. Ne faisons jamais cette erreur de croire que Dieu a vu, longtemps d’avance, que nous serions plus disposés à croire l’Évangile qu’un autre, et à cause de cela, Il nous aurait inscrit dans le livre de vie.

Mes chers amis, nous n’avons aucun crédit dans ce domaine. Lorsque j’entends quelqu’un me dire : « Quand j’ai pris la décision de venir à Jésus… » je souris. Nous n’avons pris aucune décision. C’est Dieu, et Lui seul, qui a pris la décision à savoir qui appeler et ensuite l’attirer vers Jésus. Comment expliquer que des criminels endurcis se tournent soudainement vers Dieu, alors que pendant bon nombre d’années, ils ne voulaient absolument rien savoir de Lui. Et soudainement, leur vie est complètement transformée et ils rayonnent !

Pendant ce temps, d’autres, qui vivent une vie sans histoire, sont gentils avec tout le monde, n’ont aucun intérêt pour étudier la Parole de Dieu, ou même parler de Jésus. Humainement parlant, ces gens devraient être beaucoup plus disposés à se convertir à Jésus que le criminel. Pourtant, Christ Lui-même a rendu ceci extrêmement clair, quand Il a déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Plus que tout autre verset dans la Bible, ces Paroles confirment le fait que nous sommes appelés par Dieu.

Je regrette, mais nous ne pouvons pas aller directement à Christ de nous–mêmes ! Il faut que le Père nous attire ! Et Il n’attire pas tout le monde présentement. Vous savez, les élus de la Première Résurrection ne seront que les prémices de Dieu avec lesquelles Il formera des rois et des sacrificateurs, et ils régneront sur la terre, comme il est écrit dans Apocalypse 5:10 [Voir aussi Apocalypse 14:4]. La grande récolte se fera durant le Millenium et dans la Deuxième Résurrection. C’est de que seront formées les nations, sous la direction de ces prémices ! Un roi sans sujet régnerait sur qui ? Simple logique, non ?

Ceux qui prêchent, de nos jours, qu’aujourd’hui est le seul jour de salut sont des imposteurs ! Ils n’ont aucune idée de la grandeur de la miséricorde de Dieu. Ils se font passer pour ministres de Christ pour mieux dominer par la peur sur les pauvres brebis entre leurs griffes. Mais il ne faut pas être surpris de voir ces gens agir de la sorte, car Satan lui-même se fait passer pour un ange de lumière. Il n’est donc pas étonnant de voir ses ministres aussi répandre leurs doctrines de démons tout en s’enrichissant en vendant des bouquins par millions ! Ces ministres, déguisés en ministres de justice, prêchent un autre Jésus et un autre Évangile qui est poussé par un autre esprit : celui de Satan ! Et ces pauvres gens voilés qui les suivent le supportent bien. Mais Paul nous dit que la fin de ces ministres sera selon leurs œuvres, comme on peut voir dans 2 Corinthiens 11, dans les versets 3-4 et les versets 13-15.

Vous savez, je ne voudrais pas être à leur place lors du retour de Christ qui a Lui-même déclaré que ceux qui ont reçu plus et utilisent mal leur autorité seront jugés plus sévèrement, comme on peut voir dans Matthieu 23, dans les versets 13 et 14.

Mais revenons dans 2 Thessaloniciens 2 où Paul continue, au verset 13 en nous déclarant, à nous, les convertis, la raison de notre appel. Nous avons été choisis, « dès le commencement, pour le salut… » Laissez-moi vous dire que Dieu S’est fixé tout un but, ici, car le salut implique nécessairement la conversion de cet individu. C’est tout un contrat ! Cela veut dire naître de nouveau, avec le Saint-Esprit habitant en nous et exécutant tous les changements qui doivent s’opérer dans notre caractère. Pour le déclarer plus simplement, le salut veut dire que notre relation avec Dieu devient complètement bouleversée. Il ne nous regarde plus comme étant des étrangers suivant le monde, mais plutôt comme des êtres chers devenus Ses enfants par la foi dans le sacrifice de Son Fils Jésus.

Son but ultime est de conduire l’humanité entière vers le salut. Mais pas maintenant. Dieu a décidé de commencer avec Ses prémices. Dieu nous a sortis d’un monde qui périt afin de nous destiner à la gloire. Comment va-t-Il accomplir cela ? Vers la fin du verset 13, Paul nous dit que ce sera par « …la sanctification de l’Esprit, » c’est-à-dire, par un don exclusif venant de Dieu. Quel don ? Quand Dieu nous appelle et que nous venons à Christ, notre esprit devient littéralement envahi par le Saint-Esprit. C’est ce que la Bible appelle la régénération, ou naître de nouveau. C’est qu’on naît à un nouveau commencement durant le reste de notre vie physique. Ce changement dans notre caractère n’est pas toujours soudain. Dieu est patient. Et le Saint-Esprit travaille progressivement avec chacun, à son rythme. Le Saint-Esprit est là pour aider, et non pour brusquer.

À la toute fin du verset 13, Paul nous dit que ces choses se produisent « dans la foi en la vérité. » Je ne crois pas qu’il soit possible de déterminer lequel des deux vient en premier : d’avoir la foi et croire dans la vérité pour être ensuite envahi par le Saint-Esprit, ou vice-versa, c’est-à-dire que l’Esprit de Dieu vient saisir notre esprit pour nous donner la foi et ensuite nous révéler la vérité. Mais en quelque part, l’individu doit faire un choix, et croire que ce que Dieu dit s’applique directement à lui ou à elle, et que Dieu S’engage personnellement à faire le reste.

Quand la personne croit cette vérité, et met sa foi en Dieu, on peut dire alors qu’elle devient doucement envahie par le Saint-Esprit. Dans 2 Thessaloniciens 2:14, on peut lire : « Il vous a appelés à cela par notre évangile… » Ceci est une référence directe à l’enseignement et à la proclamation de la Bonne Nouvelle. Dieu travaille au travers de certains humains pour faire une œuvre spécifique. Donc, en quelque part, l’individu doit entendre ce que Dieu veut lui offrir. Ceci peut se faire dans une conversation entre deux amis, ou peut-être simplement en étudiant la Bible, ou encore par quelque chose qui s’est dit dans une réunion d’évangélisation. Ou même par une évangélisation télévisée.

C’est ainsi que Dieu a piqué ma curiosité à rechercher Sa Parole. Et chacun connaît son histoire qui est sûrement différente de la mienne. Ce qui est important, cependant, c’est que nous avons entendu ce que Dieu nous a promis grâce à Jésus. Ensuite, nous avons réagi et cru ce que nous avons entendu. Dès ce moment, le Saint-Esprit a pu commencer à opérer des changements en nous. Dans la deuxième partie du verset 14, Paul nous dit que Dieu a commencé ce travail en nous : « …pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » Quelle magnifique promesse de Sa part ! Un jour, nous pourrons partager Son triomphe sur la croix avec Jésus Lui-même. C’est ça, la promesse extraordinaire des Écritures ! Posséder la gloire de Jésus un jour !

Peu importe que nous ayons travaillé dans l’ombre des autres, sans tambour ni trompette, un jour, Dieu va dévoiler devant l’univers entier ce qu’Il a accompli pendant des siècles : amener vers Lui un peuple pour partager Sa gloire !

Allons voir Colossiens 3:4. Regardons ce que Paul nous dit, ici : « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » Dieu est en train de conduire à la gloire beaucoup de fils et de filles. De quelle façon ? En élevant d’abord à la perfection, par les souffrances, le Prince de notre salut (Hébreux 2:10). C’est ce que Dieu a fait par le passé et qu’Il continue de faire aujourd’hui. C’est vraiment incroyable de voir comment Paul a pu condenser autant de vérités dans deux petits versets.

Revenons à 2 Thessaloniciens 2. Il n’est donc pas surprenant de voir Paul continuer à encourager ces Thessaloniciens au verset 15, en leur disant : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. » Il y avait deux activités auxquelles ces chrétiens se devaient de participer. Malgré les temps difficiles, ils devaient demeurer fermes dans la foi et retenir les instructions qu’ils avaient reçues. Demeurer fermes dans la foi veut dire ne pas céder sous la pression. Retenir les instructions veut simplement dire rester accrochés à la vérité. Ces deux instructions de Paul s’appliquent encore plus à notre génération, avec tout ce qui se passe dans le monde. Il faudrait être très naïfs pour croire que la société ne peut pas influencer l’Église. Elle l’a fait dans six des sept congrégations qui sont identifiées dans les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse, à peine soixante années après sa fondation. Presque deux mille années plus tard, pensez-vous que la société n’aurait aucune influence sur nous ? Pensez-vous que Satan se repose, depuis le premier siècle ?

Mais Paul dit aux Thessaloniciens : « Vous avez ce qu’il vous faut. Faites appel aux ressources que Jésus vous a rendues possibles. Choisissez de faire la volonté de Dieu. » Cela s’applique à nous aussi. Il n’y a aucune raison valable pour le chrétien d’abandonner Jésus et de succomber à la société. Quand quelqu’un gaffe et qu’il dit : « Je ne pouvais pas m’empêcher… » il se séduit lui-même. La réalité, c’est qu’il a gaffé ! Un point, c’est tout ! Cependant, le trône de Dieu est toujours là pour aller confesser nos péchés, et Dieu est fidèle pour nous pardonner nos gaffes.

Dieu nous a donné Son Saint-Esprit afin de l’utiliser pour faire ce que nous ne pouvons pas faire de nous-mêmes. Mais vous allez me dire : « Le stress et la pression au travail sont tels qu’il est très difficile de ne pas céder à la tentation ! » Je vous le concède, les temps sont durs, mais n’est-il pas écrit qu’aucune tentation ne vous est survenue qui ne soit humaine, et Dieu, qui est toujours fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ? Au contraire, avec la tentation, Il prépare aussi le moyen de nous en sortir afin que nous puissions la supporter (1 Corinthiens 10:13).

Les personnes qui sont éprouvées, ou qui ont éprouvé ce verset avec une bonne attitude, vous confirmeront que Dieu n’a jamais permis qu’elles subissent des pressions au-delà de leurs forces. Car, ayant mis leur foi en Lui, elles vous diront que Dieu avait déjà la solution toute prête et qu’Il la leur a donnée au moment propice. Quand nous sommes éprouvés, nous devrions nous rappeler qui nous sommes, ainsi que les promesses que Dieu nous a faites. Notre contrat est avec Dieu.

Vous savez, cela me fait penser au monsieur qui dirigeait les réunions d’un petit groupe de chrétiens qui se sont formé une petite congrégation afin de se réunir régulièrement. Au début, tout allait bien. Mais il a commencé à se décourager quand certains de ces chrétiens se sont mis à critiquer les messages qu’il leur préparait à l’occasion ainsi que la façon de diriger le groupe. Dans son désespoir, il est allé consulter un vieil ami pour le conseiller. Son bon ami a commencé par lui expliquer pourquoi Dieu lui avait confié cette tâche. Il lui a étalé toutes ses qualités ainsi que les ressources divines lui étant disponibles en cas de besoin. Il lui a rappelé que, lorsque Israël était sur le bord de la Mer Rouge, avec l’armée égyptienne à ses trousses, Dieu ne leur a pas dit : « Entrez dans la mer et noyez-vous ! » Non, Il a dit : « Regardez éclater ma gloire ! Moi, je vous amènerai de l’autre côté. » Le vieillard a fixé son jeune ami dans les yeux et lui a dit : « C’est exactement ce que Dieu est en train de te dire. “Demeure ferme et laisse-Moi agir. Toi, continue.” » À partir de ce moment, l’attitude du jeune homme a tellement changé que même les critiques ont cessé, car tous se sont mis à travailler vers le même but : se fixer sur le Royaume !

Paul nous dit la même chose : demeurer fermes et laisser Dieu agir. Ensuite, il nous dit de retenir les instructions que nous avons reçues. Ce sont des instructions apostoliques venant directement de Jésus. Certains apôtres en ont même reçues dans des apparitions ou en vision. Ce sont des révélations venant du Saint-Esprit qui voit les choses comme elles sont en réalité. Paul nous dit que cette vérité nous a été transmise, soit verbalement, ou par des lettres. Dans 1 Corinthiens 11:2, Paul loue les Corinthiens. Il leur dit : « Je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui vient de moi, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. » Il profite, cependant, de cette occasion pour leur donner des instructions à savoir comment mieux célébrer le Repas du Seigneur, dans les versets 17 à 34.

Mais son but était de leur faire saisir le mystère de la mort de Jésus et le prix que notre Seigneur a dû payer pour notre salut. Quand nous nous réunissons pour ce repas, cette merveilleuse tradition devrait aussi nous rappeler la puissance de Sa résurrection dans notre vie qui est renouvelée, maintenant, par Sa grâce. Il faut étudier et manger Sa Parole, si nous voulons conserver cette force de demeurer dans la foi et dans Ses instructions bibliques. Vous n’avez qu’à surveiller les églises qui ont commencé à diluer cette vérité apostolique avec des traditions d’homme. Inévitablement, vous verrez ces églises sombrer dans le compromis et dans la faiblesse spirituelle.

Parfois, vous verrez même les dirigeants de ces groupes impliqués dans divers scandales. C’est l’arme préférée utilisée par Satan avec ces gens. « Mais pourquoi, » allez-vous me demander, « Satan voudrait-il agir ainsi ? » Parce qu’il y a une méthode dans sa folie. Il sème la pagaille, puis il se retire. Et aussitôt, vous verrez les médias se lancer sur ces événements scandaleux. Pour prouver quoi ? Que les chrétiens ne sont vraiment pas meilleurs que les autres.

Mais Dieu veut que les vrais chrétiens soient meilleurs que les autres. Une lumière est supposé briller. Le chrétien doit demeurer ferme afin d’empêcher justement que l’enseignement apostolique soit dilué dans sa vie et réduit au niveau de la société. Nous n’avons pas le droit, sous aucun prétexte, d’abandonner ces instructions divines.

Certaines églises, de peur de perdre leurs membres, citent rarement des versets pour corriger une situation. Pourtant, Paul nous dit que toute Écriture est inspirée par Dieu pour enseigner, pour convaincre, pour instruire et pour corriger. Il conclut en disant que toutes ces choses sont nécessaires afin que l’homme de Dieu devienne accompli et propre à faire toute bonne œuvre (2 Timothée 3:16-17). L’homme ou la femme de Dieu doit se laisser guider par la Parole de Dieu.

Ceux qui enseignent seulement ce que les gens veulent bien entendre risquent de former des chrétiens très naïfs (qui pensent peut-être qu’une épître est l’épouse d’un apôtre, ou que Sodome et Gomorrhe étaient des amants ! Je vous taquine…) Ceux qui sont réticents à se faire instruire, se privent de la compréhension réelle des doctrines de base du christianisme. Et à cause de cela, ils agissent habituellement de deux façons. Prenons, par exemple, la justification par la foi. Étant sous la grâce et libérés par le sacrifice de Jésus, ces gens croient que tout leur est maintenant permis, car le péché n’existe plus ! Et saviez-vous qu’il y a un groupe qui le prêche directement sur Internet ?

Certains Romains convertis, au premier siècle, avaient commencé à penser ainsi et Paul a été obligé de les corriger. Au verset 15 de Romains 6, il leur dit : « Quoi donc, pécherons-nous, parce que nous ne sommes point sous la loi, mais sous la grâce ? Nullement ! 16Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice ? » La justification demande l’obéissance, c’est-à-dire, devenir esclave de Christ et non esclave de celui qui mène à la mort.

L’autre façon d’agir serait de voir le péché partout, un enseignement qui est très populaire chez les ministres qui se plaisent à dominer en dictateurs sur leurs brebis. Et ces pauvres gens vivent leur vie continuellement tourmentés par le péché, et à l’autre extrême du premier groupe. Regardons, dans Romains 6:3, ce que Paul dit à ce deuxième groupe : « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? 4Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. » Paul nous dit d’être équilibrés. Oublions tous nos péchés qui ont été commis jusqu’au baptême, car à partir de ce moment-là, nous avons commencé une vie nouvelle sous la grâce. Tout le reste a été lavé. Mais la grâce ne nous donne pas le droit de pécher. Elle nous garantit, cependant, le pardon de tout péché si nous nous approchons du trône de Dieu pour le confesser.

C’est ça, l’équilibre chrétien ! Et c’est cet équilibre que Satan aimerait détruire. La correction n’est pas un outil de destruction. Au contraire, la correction devrait être considérée comme le moyen pour rétablir l’équilibre spirituel chez les enfants de Dieu.

Revenons dans 2 Thessaloniciens 2, s’il vous plaît. Regardons la courte prière de Paul au verset 16 : « Or lui-même Jésus-Christ, notre Seigneur, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance par sa grâce, 17Veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toute bonne parole, et en toute bonne oeuvre » (version David Martin). Paul souligne ici ce qu’il a dit auparavant, que la grande ressource du croyant, c’est Dieu Lui-même. Lorsque nous avons des problèmes, attendons-nous à ce que Dieu vienne nous défendre et nous donner la force de demeurer fermes. Regardons-Le agir, alors qu’Il nous offre la solution pour nous sortir de notre problème particulier, quelle que soit le problème.

Les Thessaloniciens avaient vécu cette expérience, quand ils sont venus à Christ qui les a aimés, leur dit Paul, et qui leur a donné, par Sa grâce, une consolation éternelle, c’est-à-dire, cette assurance d’être acceptés de Lui, et une bonne espérance ou la promesse d’un destin complètement différent de celui qu’ils avaient avant de venir à Jésus. Étant sous la grâce, Paul les assure de la continuité de la part de Dieu de consoler leur cœur en les affermissant à faire de bonnes œuvres accompagnées de bonnes paroles.

Nous avons cette assurance aussi, car Dieu nous donne toujours la force de terminer ce que nous voulons accomplir. Pour appliquer ceci dans notre vie quotidienne, le chrétien peut mettre un terme à n’importe quelle mauvaise habitude qu’il veut éliminer. Dieu ne nous forcera pas. Mais si nous décidons de le faire, il nous donnera la puissance nécessaire pour y arriver. Peu importe ce que nous voulons changer, si nous choisissons de le faire selon Sa volonté, avec le Saint-Esprit, tout est possible. Sa puissance est sans limite.

Regardons maintenant, dans 2 Thessaloniciens 3:1, ce que Paul demande à ces Thessaloniciens alors qu’il leur écrivait cette lettre de Corinthe où il oeuvrait à ce moment-là. « Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur ait un libre cours, et soit glorifiée partout, comme elle l’est parmi vous. » Vous savez, Corinthe était une ville méchante et Paul faisait face à plusieurs problèmes. Il désirait, toutefois, qu’il arrive à Corinthe la même chose qu’à Thessalonique où Dieu avait beaucoup béni son travail. Imaginez qu’il avait prêché à peine trois semaines dans une synagogue, comme on peut le voir dans Actes 17:2, et plusieurs gens ont embrassé cette Église vivante et vibrante avec une grande joie.

Eux qui vivaient auparavant dans la noirceur des rituels anciens et dans leurs croyances païennes, apprennent soudainement de Paul comment la puissance de Dieu pouvait transformer leur cœur à la gloire du Seigneur. Paul leur demande maintenant de prier afin que cette noirceur soit pénétrée par l’Évangile à Corinthe, tout comme elle l’avait été à Thessalonique. Nous aussi nous avons cette même responsabilité de prier afin que la lumière de l’Évangile pénètre dans les ténèbres des pays où prêcher Christ est, non seulement défendu, mais punissable de prison et de martyr. Prions pour que Dieu touche le cœur de ces dirigeants et ouvre ainsi la porte à la Parole.

Vous savez, Dieu pourrait facilement ouvrir ces portes, mais Il accomplit habituellement plusieurs choses en même temps. Il veut d’abord voir les chrétiens tenir ferme dans la prière et dans la foi. En créant ainsi Son caractère en nous, Il ouvrira ensuite ces portes que personne ne pourra fermer. Voilà comment Dieu travaille souvent.

Au verset 2, Paul leur demande aussi de prier pour sa protection, ainsi que celle de Sylvain et de Timothée (1:1), afin « que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. » Paul faisait face à une grande opposition dans cette Église à Corinthe. Il y avait des gens qui se disaient chrétiens, mais n’étaient pas du tout dans la foi. Ce sont eux qui rendaient son travail extrêmement difficile. Il est intéressant de noter, cependant, que Paul ne demande pas leur élimination de la congrégation, mais plutôt d’être délivré au travers de cette opposition. Dieu n’enlève pas toujours nos problèmes immédiatement. Souvent, Il les utilise pour créer quelque chose de fort en dedans de nous, afin que nous puissions passer au travers.

Dieu sait ce qu’il nous faut pour réussir, car Il nous a comblés de tout ce dont nous avons besoin. Il est très encourageant de savoir cela. Paul le savait aussi et il exhorte maintenant les Thessaloniciens en leur déclarant, au verset 3 : « Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. 4Et nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur, que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous recommandons. 5Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ. » Jésus est fidèle. Nous n’avons rien à craindre, car Il ne nous abandonnera jamais. Si nous mettons notre foi en Lui, nous serons délivrés de n’importe quelle situation. Personne, et je répète, personne ne pourra nous arracher de Sa main !

Paul connaissait les Thessaloniciens. Il savait que, grâce à leur obéissance à ce qu’il leur recommandait de faire, la puissance de Dieu agirait pour régler ses problèmes à Corinthe, et eux aussi seraient entièrement bénis dans tout ce dont ils avaient besoin, grâce à l’amour de Dieu dans la patience de Christ.

Combien plus, de nos jours, nous avons besoin de croire dans la puissance divine pour nous sécuriser dans nos épreuves, ayant toujours ce sentiment d’appartenance à Christ. Peu importe ce que les autres pensent de nous, si Dieu est pour nous, que peuvent nous faire nos adversaires ? Pensons souvent à ce que Paul nous dit, ici, et laissons-nous nous affermir dans la foi en permettant à Jésus de diriger nos cœurs dans l’amour les uns pour les autres. Cette sorte d’attitude aura pour résultat de créer en nous une confiance et une assurance qui se manifesteront de plusieurs façons.

J’aimerais vous en citer sept. Je pourrais vous en citer beaucoup plus, mais je vais vous en citer sept.

Notre première assurance

Parce que nous sommes des enfants de Dieu, nous avons avec Lui une relation qu’aucun adversaire ne pourra changer.

Notre deuxième assurance

Parce que nous jouissons de la justice de Christ Lui-même, par la foi, personne ne pourra ternir cette justice, ni nous l’enlever.

Notre troisième assurance

Nous avons en nous la puissance du Saint-Esprit que personne ne pourra diminuer.

Notre quatrième assurance

Si nous nous laissons diriger par Christ, nous aurons une paix intérieure que personne ne pourra jamais détruire, car elle nous vient directement de Dieu.

Notre cinquième assurance

Nous savons que nous avons l’amour inconditionnel de Dieu, un amour qui nous garantit que Dieu ne nous abandonnera jamais.

Notre sixième assurance

Nous avons l’Esprit de Christ qui intercède pour nous dans nos prières. Quel bonheur, car le Père ne refuse rien à Jésus !

Et notre septième assurance

Nous avons la joie de savoir que nous avons comme grand Frère un souverain Seigneur à qui toute-puissance a été donnée.

Mes chers amis, le Roi des rois Lui-même est notre grand Frère. Avez-vous déjà remarqué que Jésus n’a jamais été bouleversé, ni devenu coléreux suite à cette résistance continuelle de ceux qui s’opposaient à Lui ? Au travers de Ses souffrances et Ses tribulations, Il n’a jamais désespéré. Il est demeuré ferme. Comment a-t-Il pu faire cela ? En Se mettant entièrement entre les mains de Son Père qui peut faire, par Sa puissance, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons et pensons (Éphésiens 3:20).

Pourquoi ne pas imiter Christ dans de telles circonstances ? Si ça marchait pour Lui, pourquoi pas pour nous ? Voilà ce dont nous avons tous besoin aujourd’hui. Car l’amour de Dieu nous procure la sécurité et la patience de Christ nous procure cette paix intérieure qui est si nécessaire dans notre vie de tous les jours. Le chrétien qui demeure ferme dans la foi, refusera de se laisser renverser par tout et rien, comme le monde qui nous entoure. En agissant ainsi, Dieu Lui-même verra à ce que nous nous rendions au jour où nous pourrons partager la gloire de Jésus avec Lui lors de Son Avènement.

C’est ce que je vous souhaite à chacun.