D.290 – Dieu glorifié dans Ses saints

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Par Joseph Sakala

Lorsque Paul fut converti au Christ, il nous raconta son cheminement ainsi : « Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:17-24).

Il est fascinant de lire dans les Saintes Écritures que le Dieu de gloire puisse recevoir encore davantage de gloire au travers du comportement de Ses saints, mais c’est pourtant ce que Paul nous déclare. Lors de sa conversion, la vie de Paul a changé complètement et ceux qui ont vu les agissements de ce nouveau chrétien glorifiaient Dieu à cause de lui. Même Jésus, dans Sa dernière prière au Père, a déclaré ceci au sujet de Ses disciples : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à Toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:8-10).

Dieu est glorifié quand nous, tout comme Paul, Lui appartenons. Mais Dieu est davantage glorifié alors que nous grandissons en Lui. Paul lui-même priait pour ceux qu’il voyait venir à Christ lorsqu’il a déclaré : « C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en Lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:11-12).

Finalement, Dieu sera glorifié lorsque Jésus reviendra : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage) » (2 Thessaloniciens 1:6-10).

Au fur et à mesure que nous glorifions Christ dans nos paroles et dans nos actions quotidiennes, Jésus aura été, et sera véritablement, glorifié dans Ses saints. C’est un privilège au-delà de tout ce qui peut se mesurer et qui compense pour toute opposition générée contre nous dans le monde. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre nous rassure en disant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:13-14). Alors : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:16).

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible. Il vous dira : « Pas assez bien, n’ayant pas constamment le temps d’étudier », mais il aimerait la connaître davantage. Les petits enfants nous déclarent des choses vraiment amusantes quand ils parlent de la Bible, parce que leur connaissance biblique est limitée. Lorsqu’ils parlent de la Bible, ils nous révèlent une connaissance selon leur âge, car dans leur innocence ils ne saisissent pas encore tous les mots et les concepts qui sont au-delà de leur niveau de maturité. Cependant en tant qu’enfants de Dieu, sommes-nous encore au niveau de l’enfant dans la compréhension de la Parole de Dieu ?

Alors, comment faire pour élever notre niveau personnel de maturité spirituelle dans la formation biblique ? L’apôtre Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 14:20 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. » L’auteur du livre aux Hébreux compare certains chrétiens adultes à des enfants. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Depuis quelques années de nombreux sondages en Angleterre et aux États-Unis ont documenté un déclin de la connaissance biblique, démontrant que sur des groupes de vingt personnes interrogées, aucune n’a pu nommer les Dix Commandements. Un nombre important ne pouvaient même pas identifier la majorité des personnages les plus notables de la Bible. Aux États-Unis, une enquête a révélé que, malgré que 86 % des Américains aient exprimé leur croyance en une puissance supérieure, il y avait un déclin remarquable de leur connaissance biblique. Sûrement pas suffisant pour glorifier Dieu…

Pourtant, ceux qui se nourrissent de la Parole de Dieu sont familiers avec cette exhortation de l’apôtre Pierre lorsqu’il a déclaré : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Il ne faut jamais négliger le contact direct que nous avons avec la Parole de Dieu, parce que Satan va s’en charger.

Mais comment acquérir cette connaissance, car plusieurs prétendent que la Bible est très difficile à comprendre ? La simple vérité, c’est que Dieu n’est pas présentement en train d’ouvrir l’esprit de la majorité à la compréhension de la Bible. Il existe certaines émissions télévisées qui prêchent la Parole de Dieu et qui peuvent aider une personne à comprendre certains rudiments de la Bible. Si Dieu vous appelle, vous ressentirez une faim toujours grandissante d’étudier les Saintes Écritures, par la puissance du Saint-Esprit. Si vous persistez, vous reconnaîtrez que Dieu est en train d’ouvrir votre compréhension de Sa Parole, ce que très peu de gens possèdent aujourd’hui. Certaines organisations offrent des cours bibliques gratuitement et pourraient vous donner une bonne fondation, mais prenez toujours cette bonne habitude de vérifier toute chose avec votre Bible. Donc, vous n’êtes pas obligé de demeurer un enfant dans la connaissance de Sa Parole. Ayez l’attitude de l’enfant quant à la foi attachée à la Parole de Dieu, mais pas la connaissance de l’enfant.

À ceux que Dieu appelle, l’apôtre Jean déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Cette connaissance nous ouvre une grande porte pour aller vers Dieu dans tous nos besoins, avec la certitude que nous aurons de Lui les choses que nous avons demandées. Ce comportement développe en nous la foi nécessaire au salut.

Il est primordial au croyant d’avoir l’assurance de la vie éternelle et cette épître de Jean a été écrite spécialement dans ce but. Il est cependant dangereux d’utiliser ce seul verset hors contexte pour croire que tout nous est garanti au nom de Jésus. Plusieurs chrétiens « de profession » pourraient développer des assurances superficielles de salut fondées sur une foi superficielle. Selon l’apôtre Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être éprouvée selon ce qui est écrit dans les Écritures. Par exemple, pour celui qui garde Sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit aussi marcher comme Il a marché Lui-même. Dans 1 Jean 2:29, nous découvrons également que : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

« Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’Il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. Et le test par excellence se trouve dans 1 Jean 5:18-19 où nous lisons que : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. » De telles paroles d’assurance ne requièrent pas que le croyant soit absolument sans péché, mais plutôt qu’il n’ait pas l’habitude de pécher. Le véritable converti se débarrasse de son ancienne attitude de péché. Il a à cœur de ne plus pécher et, lorsqu’il tombe, il en a le cœur si contristé d’avoir attristé l’Esprit qui l’habite, qu’il décidera, avec l’aide du Seigneur, de se débarrasser de l’habitude du péché.

S’il vous plaît, notez 1 Jean 1:8-10 où il est clairement dit : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Parce que dans le grec, le véritable sens veut dire de ne pas pécher habituellement ; cependant, les chrétiens qui sont confortables avec une foi qui n’est qu’apparente feraient bien d’examiner ce qui est écrit pour leur assurer la vie éternelle.

L’apôtre Jean prêchait continuellement sur le comportement et la façon d’agir du chrétien. Dans 1 Jean 5:18-20, Jean nous dit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Jean utilise deux mots pour définir le mot « savoir » dans cette courte épître. D’abord il utilise le mot grec ginosko mettant l’emphase sur la connaissance acquise par les expériences personnelles. L’autre mot employé est ei’do ou oi’da, mettant l’emphase sur la compréhension intellectuelle qui s’y rattache.

Donc, selon notre confiance intellectuelle : « Vous savez [ei’do] que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui » (1 Jean 3:5). « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons [ei’do] que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). Dans 1 Jean 5:13, Jean déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Et finalement, nous citons de nouveau 1 Jean 5:19-20, où Jean dit : « Nous savons [ei’do] que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Toute cette connaissance intellectuelle nous vient de la Parole de Dieu et elle forme le fondement de notre foi et de notre croyance en l’œuvre de Christ.

Et, selon notre expérience personnelle : « Par ceci nous savons [ginosko] que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:3). Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists; par où nous connaissons [ginosko] que c’est la dernière heure. » Et, dans 1 Jean 5:2 : « Nous connaissons [ginosko] en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. » Ainsi, notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu devient notre expérience pour cheminer vers notre salut. C’est ce que Paul voulait nous faire comprendre lorsqu’il nous dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement. Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Si nous demeurons constamment près de Dieu, nous allons tous naître de nouveau lors de l’avènement de Christ, mais ce n’est que le commencement. Pour en arriver là où Dieu veut que vous : « Croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen », déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:18. « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4).

Paul nous avertit depuis 2 000 ans concernant l’importance de la stratégie utilisée par Satan pour séduire son monde. Son plan change avec le temps, mais la stratégie demeure toujours la même. D’abord, il tente toujours de nous faire douter de la Parole de Dieu, tout comme il l’a fait dans le jardin d’Éden. Si nous commençons par remettre en question l’authenticité de la Parole de Dieu, nous nous lançons sur la pente savonneuse qui nous conduit à l’autre étape. Lorsqu’Adam et Ève ont questionné Satan, il a trouvé le moyen d’implanter le doute dans leur cœur au sujet de Dieu en disant : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).

Quand quelqu’un commence à douter de l’autorité de la Parole de Dieu, la descente vers la dernière phase de l’accusation devient inévitable. Elle compromet la Personne de Dieu Lui-même comme si Sa Parole n’était pas véritable et même que Dieu serait menteur. « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles » (Éphésiens 5:6). Il faut à tout prix connaître la volonté de Dieu. Dans Proverbes 3:5-7, Salomon dit à son fils : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. » La clé pour connaître la volonté de Dieu, c’est le vouloir et la détermination de suivre Sa volonté, avant même de la connaître.

Jésus avait raison de dire : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (Jean 7:17). Le meilleur indicateur à savoir si quelqu’un désire vraiment faire la volonté de Dieu, c’est de manifester par son comportement la partie qu’il a déjà comprise de Sa Parole. Ceci requiert d’abord la connaissance et la croyance, et ensuite l’obéissance à Sa Parole, principalement les portions qui couvrent la volonté de Dieu dans le comportement général de chaque chrétien. L’auteur du Psaume 119:105-106 a ouvertement déclaré : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. »

Une bonne façon d’exprimer notre volonté, c’est par l’obéissance : « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). L’apôtre Jacques va encore plus loin en déclarant que : « Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter » (Jacques 1:5-6).

Il faut donc prier avec foi et conviction et Dieu répondra, même si ce n’est pas immédiatement. L’important, c’est qu’il faut prier toujours et ne point se relâcher. Et quand Dieu exauce, ce ne sera peut-être pas selon notre préférence ou notre goût personnel, mais ce sera toujours pour notre bien. Paul nous dit que, parfois, nous ne savons pas quoi demander. Peu importe, puisque : « Même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:26-28).

Dieu nous guidera de deux façons si nous ne sommes pas certains du verset biblique à suivre. Pour une, c’est par des circonstances providentielles ; et l’autre est par le témoignage de l’Esprit, et les deux doivent être d’accord. Ensuite, si toutes les conditions ont été remplies, il faut suivre le plan de Dieu, sachant que Son plan est toujours le meilleur. Dieu veut que nous connaissions Sa volonté et Il est prêt à diriger nos pas.

Dans 1 Pierre 2:9-10, nous lisons : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Pierre compare cette délivrance à l’esclavage de la prison où il était gardé par les soldats d’Hérode, avant d’être envoyé aux supplices.

Allons voir cet incident, dans Actes 12:5-9 où : « Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. »

La Bible nous enseigne qu’avant d’être délivrés, nous étions tous serviteurs du péché : « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18). Nous étions impuissants à nous gagner notre propre liberté. Aujourd’hui, nous faisons partie de la race élue : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

C’est ainsi qu’Il nous a donné la liberté en notre vie, car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec Lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. S’Il n’avait pas fait cela pour nous, comment Dieu aurait-Il pu être glorifié par nous, Ses Saints ?