D.287 – Les Appelés

 

Par Joseph Sakala

Dans Romains 8:28, nous lisons : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. » Cette grande promesse a été une source de force et de réconfort pour les chrétiens, spécialement durant les moments de grandes épreuves. Mais elle est dirigée exclusivement vers ceux qui sont « les appelés ». La grande reconnaissance de ceux qui sont appelés est synonyme de « ceux qui aiment Dieu ». Et il existe de nombreux endroits dans les Écritures servant à les identifier.

Il y a deux mots dans le grec que l’on trouve 11 fois et qui se réfèrent à ceux qui sont membres de ce groupe sélect. L’un d’eux est kletos (appelé) et l’autre est klesis (être appelé). Un autre terme très important est ekklesia qui veut dire « mis à part » ; il paraît 115 fois et est presque toujours traduit par « église ». Donc, une véritable Église est composée de gens qui ont été spécialement appelés par Dieu, hors de ce système mondial, et unis ensemble dans une Église afin de remplir le but de leur appel divin. Aucune qualité particulière n’est nécessaire puisque Dieu S’en charge.

Dans 1 Corinthiens 1:26-29, nous lisons : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. » Pas de test de Q.I. ou d’examens physiques, ou certains autres critères, et encore moins fondés sur des accomplissements humains. Non, rien pour se glorifier.

Comme disait si bien Paul à son jeune évangéliste Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Vous avez été choisis avant tous les siècles. L’appel de Dieu ne le fut uniquement que par la grâce, selon Son projet éternel. « Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 2:14). Alors, il ne faut pas être surpris que toute chose concoure au bien de ceux qui aiment Dieu. Mettons notre entière confiance en Lui.

C’est dans Hébreux 6:18-20 que nous pouvons lire : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Comme enfants de Dieu, nous possédons tout ce qu’il nous faut, d’un refuge invincible contre l’ennemi à un espoir certain pour l’éternité avec notre Père céleste.

Placer notre confiance en quelqu’un rendrait celui-ci moins efficace si l’objet de notre confiance pouvait changer d’idée. Mais notre Seigneur ne change pas, Son amour pour nous est constant. Dans Apocalypse 19:11, nous voyons quelle constance et quel amour Il possède, car : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » (Apocalypse 19:11). Tant et aussi longtemps que nous Lui appartenons, nous sommes en sécurité absolue. Considérez comme nous sommes en sécurité dans les mains de Jésus. Nous sommes tous scellés du Saint-Esprit. Et, dans Jean 10:28, Il nous promet : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » Qui pourrait briser un lien pareil ? Nous n’avons aucune crainte, car nous sommes vraiment riches avec le Seigneur !

Dans Luc 12:16-19, Jésus a prononcé cette parabole : « Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? Car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis, je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. » Mais, dans Luc 12:20 : « Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? »

Jésus dit à Ses disciples : « Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu. Alors il dit à ses disciples : C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:21-23). L’intensité de la nature égoïste de l’homme riche est démontrée ici par l’usage du « je », utilisé plusieurs fois dans les trois versets de 17 à 19. Notez que personne ne le conseillait dans ses décisions, il a pris toutes ses décisions seul eu égard à son confort et à son plaisir. Jésus n’a pas prononcé cette parabole simplement dans le but d’abaisser l’homme riche, mais plutôt pour nous mettre en garde contre l’avarice, qui est une idolâtrie (Colossiens 3:5).

Notez comment Jésus a amené cette parabole dans Luc 12:15-16 : « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens, et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance. » Nous qui vivons dans un pays riche et qui nous plaignons malgré cela, nous devrions nous souvenir du Psaume 49:17-19 : « Ne crains point, quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît. Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Que dans sa vie il rende son âme heureuse, qu’on te loue parce que tu te fais du bien. »

Dans 2 Corinthiens 5:1, nous lisons que : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. » Les bénédictions que nous possédons en Christ sont très bien décrites dans les Écritures, mais il est quand même bon d’en connaître quelques-unes. Premièrement, en Christ : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1).

Ainsi, les promesses de Sa Parole nous assurent du Salut. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu, » (1 Jean 5:13). « Les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Romains 8:15 nous dit : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. » Il y a plusieurs autres bénédictions qui sont nôtres par Christ. Par exemple : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Ainsi, nous sommes cohéritiers avec Lui. Dieu a confirmé Ses promesses : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20). « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15).

Finalement, selon notre texte, lorsque Dieu nous appelle, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » (2 Corinthiens 5:8-9). Voilà néanmoins quelques bénédictions que nous avons en Christ.

Lors du dernier repas avec Ses disciples, Jésus prend la peine de leur dire : « Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps ; vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis aussi à vous maintenant : Où je vais, vous ne pouvez venir. [Personne ne peut monter au ciel.] Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:33-35). Aucun chrétien ne peut questionner l’importance prééminente de l’amour. L’apôtre Jean nous le réaffirme dans 1 Jean 4:8, lorsqu’il déclare que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. » Et, au verset 16, Jean ajoute : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. »

Le plus grand commandement est la charité. Dans 1 Corinthiens 13:13, Paul déclare : « Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande d’elles est la charité. » Le premier et le grand commandement est notre amour dirigé vers Dieu. Lorsque le jeune homme questionna Jésus, il Lui demanda : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Ce nouveau commandement de Jésus définit l’amour : aimer comme Il nous a aimés. L’amour de Jésus n’était pas éphémère, car : « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour comme suit : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis » (Jean 15:12-13).

Mais à cela Jésus a immédiatement ajouté : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:14-17).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses plus grands ennemis. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Gardons toujours à l’esprit que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:9-11). La mesure de Son amour, c’est qu’il n’était pas mérité, mais offert gratuitement par Christ en rémission de nos péchés.

Donc, chaque fois que le commandement de l’amour nous paraît trop difficile, nous devrions le comparer à celui de Jésus : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). Nous L’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Alors, comme cette exhortation s’applique à Timothée, elle pourrait aussi bien s’appliquer à chacun de nous : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde » (Romains 11:29-31).

D’abord, quelqu’un qui est vraiment appelé de Dieu sait également que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, et qui sont appelés, selon Son dessein. Un tel amour ne peut pas être superficiel, car : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée, » nous dit Matthieu 22:37. Un appelé devrait se conduire d’une manière digne de la vocation qui lui a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, en supportant les autres avec charité ; en s’appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Si vos vies ne produisent pas cela : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » (2 Corinthiens 13:5).

L’appel du Seigneur est au salut, bien sûr, mais aussi vers un service particulier à Sa gloire. Paul, par exemple, était serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu. Plusieurs, au temps de Paul, furent appelés pour être des esclaves : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l’état où il a été appelé » (1 Corinthiens 7:22-24). Même l’apôtre Paul pouvait quand même dire : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14).

« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. Soyez tous mes imitateurs, frères, [nous dit Paul], et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:15-21).

Dans Psaume 23:1-6, le roi David déclare : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent. Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. »

Ce Psaume est probablement le plus aimé de la Bible avec le beau portrait de Jésus comme Berger. Ce chapitre se trouve adapté à Jésus dans le Nouveau Testament lorsque, dans Jean 10:1-6, Jésus déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y pénètre par un autre endroit, est un larron et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un étranger ; au contraire, elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers. Jésus leur dit cette similitude, mais ils ne comprirent point de quoi il leur parlait. »

Dans Jean 10:11, Jésus S’identifie : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Ces deux chapitres, Psaume 23 et Jean 10, sont possiblement les deux plus puissants chapitres au sujet de la sécurité des appelés en Christ. Ce thème semble tissé par l’inspiration divine dans la structure de ses passages. Par exemple, nous trouvons six versets dans la structure poétique du Psaume contenant tous un témoignage différent concernant la protection du Berger. De façon similaire, par six fois le mot « berger » est utilisé dans Jean 10, chacune se référant au travail de notre Bon Berger. Finalement il y a six références dans les autres livres du Nouveau Testament où Jésus est identifié comme le Bon Berger.

L’aspect intensément personnel de ce 23e Psaume est rendu évident par l’usage des pronoms Je, Me, Mon, et Moi par David, au moins 17 fois dans les 6 versets, tous exprimant une confiance absolue dans le Seigneur. De façon analogue, le mot « brebis » est utilisé 17 fois dans Jean 10, avec pour thème, encore une autre fois, la sécurité des brebis. Ce chiffre « 17 » semble associé à Jésus et notre sécurité dans le Seigneur. Comme, par exemple, le fameux chapitre huit de Romains où sont listées les 17 choses qui ne pourront jamais nous séparer de Christ.

En effet, dans Romains 8:34-39, Paul nous déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

De toute façon, ce merveilleux Psaume, nous accordant la sécurité avec Christ, se termine comme il a débuté, c’est-à-dire, avec une merveilleuse promesse et un témoignage qui pourraient être résumés comme suit : « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). C’est ce que je souhaite à tous ceux qui sont appelés et qui ont répondu à l’appel.