D.386 – L’incarnation de Jésus-Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 2:5-8, Paul nous explique le but de l’incarnation de Jésus-Christ, en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » En expliquant l’incarnation de Christ à Timothée, Paul déclare : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). Notez qu’il n’est pas écrit que Dieu a envoyé une autre personne en chair, non, c’est Dieu qui S’est manifesté Lui-même en chair.

Dieu est Esprit et, dans le passé, Il Se manifestait à certains individus sous forme d’ange de l’Éternel seulement, mais cette fois, Dieu a été manifesté en chair et en os. Pour ce faire, il a fallu que Dieu Se dépouille Lui-même de Sa toute-puissance pour devenir semblable à un homme. Dieu n’a pas créé une autre personne distincte qui deviendrait le Sauveur Oint (Jésus-Christ). Non, c’est Dieu Lui-même qui a décidé de naître comme un embryon dans le corps d’une vierge. « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

Donc, Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit qu’Il est depuis toujours, un seul Dieu. Pas trois, pas une trinité, mais UN Dieu manifesté de trois façons pour accomplir Son Plan, comme nous allons le découvrir. Dès le début, Dieu parlait, donc Dieu était la Parole. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Tout cela est documenté dans la Parole de Dieu. Il existe quelques preuves dans un merveilleux passage aux Philippiens. Le choix du mot grec morphê, pour exprimer ce que Jésus possédait avant de devenir le Dieu-homme, est très important.

Cette forme de Dieu, en grec, n’est pas le mot que quelqu’un utiliserait pour exprimer Son apparence extérieure, car ce mot serait schêma. Morphê met plutôt l’emphase sur le caractère, sur l’être, ce qui fait de la personne ce qu’elle est. C’est intéressant, car morphê est également utilisé pour nous dire que Jésus a pris la forme d’un serviteur. Dans Philippiens 2:7, nous lisons : « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. » Donc, Jésus S’est dépouillé Lui-même de la morphê qu’Il possédait comme Dieu, et a reçu une morphê (forme) de serviteur (doulos). Ensuite, Jésus est devenu ginomai, « existant » en tant qu’homme. Nous ne comprendrons peut-être jamais ce qui s’est décidé dans l’éternité divine, mais nous pouvons facilement comprendre que Jésus est devenu un homme pour les hommes et que Jésus est le Seul qui nous ait sauvé de nos péchés et nous ait accoré la vie éternelle.

Regardons ce que Paul a déclaré aux Philippiens : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:2-3). Cet ordre nous aide à comprendre le concept de penser comme Christ a pensé. Dans Romains 12:16-18, Paul nous dit : « Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. »

Penser pareil veut dire avoir le même amour. Il existe deux aspects dans cet amour. Premièrement, le mot lui-même (agape), demanderait que tous les disciples de Christ s’aiment d’un pareil amour. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:7-11).

On le répète souvent à des chrétiens « nés-de-nouveau » afin qu’ils comprennent que leur amour envers d’autres chrétiens doit être si évident, que : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres », nous déclara Jésus, dans Jean 13:35. L’amour divin produit un amour où on est sur la même longueur d’onde, ou complètement en accord entre les convertis sur les choses de Dieu. Ainsi, l’agape que nous partageons résulte en une connexion qui nous unit d’un même sentiment, en accord avec la pensée et l’Esprit du Créateur Dieu.

Finalement, Paul nous dit pourquoi nous devrions être d’un même esprit, dans Philippiens 2:2-3, où Paul déclare : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. » Le contexte entier de Philippiens 2 exhorte que nous pensions comme Jésus-Christ pense. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ. « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4). Cette sorte de pensée doit avoir l’amour de Dieu ancré au plus profond de notre cœur, de notre âme, de notre esprit et de notre force.

Dans 1 Corinthiens 12:12-14, Paul nous dit : « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. » Ce verset nous définit un grand thème de la Bible. La préposition « par » vient du grec en, qui veut dire « par », « en », « avec », et « au-travers », dépendant du contexte dans lequel il est employé. Le baptême par l’Esprit est le thème utilisé par Paul ici.

Paul veut nous expliquer comment le Saint-Esprit distribue les dons aux convertis à Christ, et qui forment Son corps. Donc, dans 1 Corinthiens 12:1-4, Paul déclare : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. » Car tous ont été baptisés dans un corps, celui du Christ Lui-même.

Ce baptême est confirmé par l’Esprit chez chaque véritable converti, soit Juif ou Grec, esclave ou libre, mâle ou femelle, jeune ou vieux. En plus, vous noterez que Paul utilise le passé dans ce texte en déclarant que « nous avons tous été baptisés » dans un seul corps. Ce baptême n’a pas eu lieu à répétition durant votre vie, mais une seule fois. Donc, pourquoi renouveler vos vœux de baptême comme certaines congrégations le font ? Il n’y a, dans la Bible, que sept références explicites au baptême par le Saint-Esprit. « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler » (Actes 2:1-4).

Il est donc question d’un travail continuel par le Saint-Esprit en chaque véritable conversion à Christ. Depuis ce premier baptême – le Jour de la Pentecôte – accordé d’abord exclusivement aux Juifs, puis ensuite aux Gentils, dans Actes 11:15-18, Pierre nous dit : « Et comme je commençais à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, ainsi qu’il était aussi descendu sur nous au commencement. Alors je me souvins de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé d’eau ; mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Puisque Dieu leur a fait le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-je, moi, pour m’opposer à Dieu ? Alors, ayant entendu ces choses, ils s’apaisèrent et glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc aussi donné aux Gentils la repentance, afin qu’ils aient la vie. »

Donc, que chaque vrai chrétien se réjouisse que le Saint-Esprit l’ait placé en toute sécurité dans le Corps de Christ, uni à Lui, partageant Sa résurrection et fonctionnant tous ensemble avec le même Dieu qui opère toutes choses en tous, afin que nous soyons acceptés parmi les bien-aimés. Jésus est venu afin de nous enseigner cela et de nous apprendre à aimer. Quand nous regardons agir les gens dans le monde, nous réalisons très vite que l’amour qui existe entre les frères et sœurs en Christ est le seul véritable exemple par lequel nous montrons ouvertement que nous Lui appartenons vraiment.

Dans Éphésiens 1:6-7, nous lisons : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Ce passage merveilleux nous assure que tous ceux qui sont sauvés  par la grâce de Dieu furent « acceptés » par le Seigneur. Cependant, ce n’est pas une acceptation marginale. Le mot grec paraît une seule autre fois dans le Nouveau Testament et il est prononcé par l’ange Gabriel à Marie. Dans Luc 1:28, nous lisons : « Et l’ange étant entré auprès d’elle, lui dit : Je te salue, toi qui as été reçue [acceptée] en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. » C’est-à-dire, nous ne sommes pas simplement acceptés, mais nous sommes bénis de Dieu.

Ce n’est pas à cause de notre mérite personnel, mais parce que Dieu nous voit comme Ses Fils et Ses Filles. Il nous aime simplement parce que nous sommes en Lui. Malgré que Christ soit appelé le Fils bien-aimé de Dieu sept fois dans le Nouveau Testament, chaque fois par le Père Lui-même, il existe une seule autre fois où Jésus est appelé « le bien-aimé ». Dans Matthieu 12:18, il est écrit : « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir ; je mettrai mon Esprit sur Lui, et il annoncera la justice aux nations. » Confirmé directement d’Esaïe 42:1. L’amour de Dieu le Père pour Son Fils bien-aimé est la racine de tout autre amour dans l’univers, car c’est le seul amour qui soit éternel. Jésus l’a manifesté lors de Sa prière, en disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Voilà ce que veut dire « hautement élus » dans le bien-aimé. Car ceci était la prière de Christ sur Son chemin vers Gethsémani, la nuit avant d’être crucifié. Nous qui sommes en Lui sommes prédestinés à être avec Lui pour contempler Sa gloire éternellement en tant que pécheurs sauvés par la foi, selon les richesses de Sa grâce. Cette prière existe au-travers toutes les générations.

Dans Psaume 45:17-18, il est écrit : « Tes fils tiendront la place de tes pères ; tu les établiras princes dans toute la terre. Je rendrai ton nom célèbre dans tous les âges ; aussi les peuples t’honoreront à toujours, à perpétuité. » Le 45ième Psaume est un Psaume messianique qui parle prophétiquement du Messie, le Seigneur Jésus. En effet, il fut cité par Paul dans le livre aux Hébreux, L’appelant « Dieu » et promettant, non seulement Son souvenir à perpétuité, mais aussi Sa domination éternelle. Car, dans Hébreux 1:8, Paul cite Psaumes 45:7 où Dieu déclare : « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Cela s’est avéré, car le passage déclare que Jésus-Christ sera rappelé dans toutes les générations.

Tel que fréquemment noté, Jésus n’a vécu que trente-trois années sur cette terre, n’a jamais voyagé plus de quelques kilomètres de chez Lui, n’a jamais écrit un livre, n’a formé aucune armée de renom, n’a régné sur aucun village encore moins un royaume, ne S’est jamais marié et n’a pas eu d’enfants, ne S’est jamais inscrit à l’université de son temps et, finalement, a été exécuté comme un criminel. Pourtant, Il a été rappelé au-travers toutes les générations qui ont suivi Sa très courte carrière, il y a 2 000 ans de cela. On se rappelle de Lui avec amour, avec une profonde révérence et avec gratitude, parmi des millions de gens de toutes les nations depuis Sa venue. N’ayant jamais écrit un livre, d’autres ont écrit d’innombrables livres à Son sujet et même David a écrit : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois » (Psaume 12:7).

Tout cela est arrivé ! Mais voici une chose merveilleuse ! En effet, Il était et Il est Dieu, comme cela nous a été démontré par Son caractère parfait, Ses enseignements merveilleux, Ses miracles uniques, Sa mort pour nos péchés, Sa victoire toute-puissante sur la mort elle-même, Sa résurrection glorieuse et Son ascension au ciel. Voilà ce que Jésus a fait et ce que notre Créateur demande que nous enseignions. Et voilà ce qu’Il demandait aussi à Israël.

Dans Deutéronome 10:12-14, nous lisons : « Maintenant donc, Israël, que demande de toi l’Éternel ton Dieu, sinon que tu craignes l’Éternel ton Dieu, que tu marches dans toutes ses voies, que tu l’aimes, et que tu serves l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, et que tu observes les commandements de l’Éternel et ses statuts que je te commande aujourd’hui, pour que tu sois heureux ? Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui y est. » Dans les dernières semaines avant sa mort, Moïse assembla le peuple afin de regarder ensemble la provision miraculeuse accordée à Israël et pour leur rappeler Sa Loi. Il a commencé par répéter les Dix Commandements afin de leur rappeler leur origine surnaturelle (Deutéronome 5). Et il termina en leur disant : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » (v. 29).

Il les chargea de se souvenir de la Loi et de la passer à leurs enfants : « Afin que tu craignes l’Éternel ton Dieu, en gardant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils, et le fils de ton fils, tous ses statuts et ses commandements que je te prescris, et afin que tes jours soient prolongés » (Deutéronome 6:2). Il insistait pour que Son peuple détruise les ennemis de Dieu dans le pays que Dieu leur donnerait pour un usage saint et spécial, sinon le peuple ne serait pas béni. Le plus long discours de Moïse, c’est le commandement de se rappeler leur histoire unique et comment Dieu est intervenu surnaturellement en leur faveur tant de fois.

Pourquoi pas ? « Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui y est. Cependant l’Éternel n’a pris en affection que tes pères, pour les aimer ; et après eux, d’entre tous les peuples, il vous a choisis, vous leur postérité, comme vous le voyez aujourd’hui. Circoncisez donc votre cœur, et ne roidissez plus votre cou ; car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit point de présents ; qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’étranger, pour lui donner la nourriture et le vêtement » (Deutéronome 10:14-18). Ce Dieu créateur, qui a tant fait pour nous, encore plus que pour Israël, ne mérite-t-Il pas notre dévotion, notre obéissance et notre service ?

Dans Colossiens 1:26-28, Paul nous parle du : « mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. » Christ en vous et l’espérance de la gloire ont été le sujet de plusieurs sermons et méritent sûrement notre étude, car le concept est utilisé au travers des Écritures. Christ vit vraiment en chaque converti, et Il remplit et contrôle chacun selon la permission de l’individu. Mais pour ceux qui sont remplis par Son abondance, Christ fournit une gloire certaine. Car nous sommes assurés du salut, de Sa grâce, de l’adoption par le Saint-Esprit et de la Gloire éternelle en Christ. Je suis crucifié avec Christ et, si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui S’est donné Lui-même pour moi, nous déclare Galates 2:20.

L’Écriture enseigne précisément que Dieu aime les pécheurs, mais déteste le péché et agit au-travers de Christ pour payer la rançon de nos péchés. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu L’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Une fois convertis, nous pouvons Le recevoir en nous et profiter du pardon et du salut. Et, par le fait même, nous pouvons affirmer : Je suis à Christ et Il est à moi. Et Son amitié durera pour toujours. Le Christ est véritablement le Fils de Dieu.

Dans Romains 1:3-4, nous pouvons lire : « Touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur. » Ces versets d’ouverture dans l’épître de Paul aux Romains mettaient l’emphase sur le fait que l’Évangile de Christ était l’accomplissement de ce que : « Dieu avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures » (Romains 1:2). Cette promesse était centrée sur le Fils éternel de Dieu par qui le salut du monde devait arriver ainsi que la promesse de la rédemption du péché et de la mort. Pour accomplir cela, Dieu devait Se faire homme, naître de la race de David selon la chair (v. 3) et vivre sans pécher en nature et en pratique. Ce n’est qu’à ce moment que Jésus pouvait Se qualifier pour le sacrifice parfait de Dieu pour le péché.

Christ devait être l’homme parfait, exactement comme Dieu l’avait voulu pour Adam. En d’autres mots, Jésus devait devenir le « second Adam », créé sans péché ; seulement, Il ne pouvait pas faire comme le premier Adam. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Donc, Jésus devait être miraculeusement engendré : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps » (Hébreux 10:5).

Un corps parfait, non entaché par l’héritage de diverses mutations, ni par des péchés hérités de Ses parents. Ensuite, pendant neuf mois, Son corps grandirait pour finalement naître d’une vierge. « Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:26). « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12). Mais comment le monde pouvait-il savoir que tout cela était vraiment arrivé ? Et comment avoir l’assurance que leur Créateur est  maintenant devenu leur Rédempteur ? Par Sa résurrection de la mort, voilà comment ! Il fut déclaré Fils de Dieu avec puissance par Sa résurrection des morts. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31).

« C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:9-11. Tout au long du Nouveau Testament, nous découvrons qu’il y a trois noms d’usage primaire pour identifier le Fils de Dieu : Jésus, Christ et Seigneur. Le nom « Jésus » veut dire « Sauveur » et c’est Son nom humain, le liant avec l’humanité qu’Il est venu sauver. « Christ » veut dire « oint » et c’est Son nom messianique, le liant avec Dieu qu’Il est venu représenter et révéler à ceux qui Lui doivent hommage. Ces trois noms mettent l’emphase sur la chronologie du temps, car jusqu’à Sa crucifixion, Il était connu d’abord comme Jésus, mais après Sa résurrection et Son Ascension, Il est devenu le Christ. Et lorsqu’Il reviendra, Il sera appelé Seigneur pour régner.

Bien sûr que nous sommes familiers avec les trois fonctions qui eurent effet durant toute l’histoire, mais ces noms nous indiquent les trois fonctions de Son ministère. Jésus suggère Sa carrière en tant que Prophète, tandis que Christ suggère Sa prêtrise, Son expiation pour les péchés ; et Seigneur, Sa royauté sur les hommes. La relation de l’humanité est de suivre ce même modèle ; obéissance à Son égard en tant que Prophète, notre foi en Lui en tant que Prêtre et notre soumission à Lui en tant que Roi. Il n’y a eu aucun effort dans les Écritures pour séparer ces trois noms, pour créer trois individus afin de remplir ces rôles, car en plusieurs occasions ces noms sont combinés, démontrant qu’ils s’appliquent à la même personne. Alors : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).