D.288 – Ce que Dieu nous demande

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Par Joseph Sakala

En tant que convertis, nous nous demandons parfois ce que nous pourrions faire de plus afin de plaire à Dieu. Pourtant, avec Dieu, la réponse est très simple. « Maintenant donc, Israël, que demande de toi l’Éternel ton Dieu, sinon que tu craignes l’Éternel ton Dieu, que tu marches dans toutes ses voies, que tu l’aimes, et que tu serves l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, et que tu observes les commandements de l’Éternel et ses statuts que je te commande aujourd’hui, pour que tu sois heureux ? » (Deutéronome 10:12-13). Il est vrai que cela semble assez simple et le peuple d’Israël avait volontairement accepté avec Moïse de faire ainsi. Les prédicateurs modernes libéraux citent ces versets comme étant tout ce qui est nécessaire pour satisfaire Dieu. Mais l’embarras dans tout cela : Qui oserait prétendre qu’il marche dans toutes Ses voies, et qu’il sert l’Éternel son Dieu, de tout son cœur et de toute son âme ?

La personne qui prétendrait faire un tel aveu briserait le commandement interdisant de mentir. Le roi Salomon avait fait beaucoup de recherches durant son règne et, vers la fin de sa vie, il a conclu que : « Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un seul pasteur. Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde Ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:13-16).

En réalité, qui pourrait garder tous les commandements de Dieu ? L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Un autre passage biblique favori des libéraux se trouve dans Michée 6:7-8, où le prophète déclare : « L’Éternel prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d’huile ? Donnerai-je mon premier-né pour mon forfait, le fruit de mes entrailles pour le péché de mon âme ? Dieu t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? » Le problème encore une fois, c’est qu’il faut être juste devant Dieu et non juste à ses propres yeux. « Certainement il n’y a point d’homme juste sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point, » nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 7:20.

Heureusement qu’il y a un tel homme, Jésus ! « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement. Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:22-25). Alors, ce que nous ne pourrions jamais faire par nous-mêmes, Jésus l’a déjà fait pour nous. Aujourd’hui, par la foi dans l’œuvre terminée par Christ, nous avons été libérés de l’esclavage du péché, et nous sommes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:22-23).

Dans 1 Jean 2:6-8, l’apôtre dit clairement que : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. » En surface, ce passage biblique semble être un vrai problème. Car : « Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher. Mais celui qui hait son frère, est dans les ténèbres, et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2:9-11).

Nous voyons clairement que le centre d’intérêt est sur le commandement qui définit l’amour pour les frères et sœurs. La difficulté semble se situer dans le vocable « nouveau » et « ancien » du même commandement. La perception « ancienne » du commandement d’aimer est aussi éternelle que la nature même de Dieu. L’amour que nous exprimons dans notre nature humaine va chercher sa source de Dieu, qui est amour. « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même » (1 Jean 4:16-17).

Dès le commencement de la création, les humains furent chargés d’un engagement d’amour marital. « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Cet amour était un exemple terrestre de l’amour de Dieu pour Son Église. « Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:24-27).

Lorsque Dieu a codifié Ses lois pour ceux qui allaient vouloir se soumettre à Son autorité, Dieu insista sur le fait d’aimer son prochain comme soi-même. Des siècles plus tard, alors que l’apôtre Paul abordait la Loi mosaïque, il a déclaré ceci, dans Romains 13:10-11 : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. » Donc, le nouveau point focal se posait dès lors sur le Royaume spirituel d’une Nouvelle Alliance, et vers lequel l’Église se dirigeait au lieu du royaume de l’Ancienne Alliance. Alors, dans Hébreux 8:13, Paul déclare : « En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. »

Ainsi, dans Jean 13:34-35, nous voyons Jésus dire à Ses disciples : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme Je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » L’ancien royaume physique était composé des douze tribus d’Israël, tandis que le royaume spirituel de la Nouvelle Alliance devait être composé de tous ceux qui accepteraient Jésus comme Sauveur. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous, » déclare le chef des apôtres, dans Actes 10:34-36.

Paul abonde dans le même sens que Pierre lorsqu’il nous dit : « Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:26-29). Jean met encore plus d’emphase sur l’amour lorsqu’il nous dit : « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher » (1 Jean 2:8-10). Ce nouveau commandement va beaucoup au-delà du mariage et de la nation ; il s’étend à la Famille de Dieu toute entière.

Le roi David a écrit ceci, dans Psaumes 37:23-26 : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. » Il n’y a rien de plus satisfaisant pour un converti que de vivre selon la volonté de Dieu, ni rien de plus rassurant que de savoir que Dieu prend plaisir à sa voie. Car c’est Dieu qui nous guide sur la voie qu’Il nous a tracée. Cela nous est confirmé dans Proverbes 3:5-6 où nous lisons : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. » Cela nous donne le principe de base afin de connaître Sa voie, car nous devons chercher conseil en Lui en toute chose !

Ce ne sera pas toujours agréable, nous dit Pierre, car : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:20-21). Même si la voie du Seigneur paraît difficile à l’occasion, c’est une bonne voie, car elle honore Dieu. David avait cette foi en Dieu lorsqu’il dit : « Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent, » dans Psaume 23:3-4.

Nous avons cette même assurance, car nous savons que Jésus est le bon berger et, lorsque nous nous éloignons de la voie qu’Il nous trace, Il sait comment nous ramener puisque nous savons également que la voie de l’homme ne dépend pas de lui-même et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche de bien diriger ses pas. Ce qui nous importe, c’est de ne pas désobéir ou remettre en question Sa Parole écrite. « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Ésaïe 30:21). Ce ne sera pas une voix que tout le monde entendra, mais nous l’entendrons, parce qu’elle nous est adressée directement par Jésus. Jésus n’a-t-Il pas promis que : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » ? (Jean 10:27-28).

Jésus Lui-même a établi notre but dans Son œuvre : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jean 13:15). Les systèmes d’enseignement, les grandes entreprises financières ainsi que les institutions gouvernementales ont toutes des « guides de fonctionnement » établis par la direction afin de cheminer avec succès, en évaluant chaque activité par son efficacité à atteindre le but fixé.

En tant que chrétiens, nous avons aussi un but défini par notre Sauveur. Ce but peut varier d’un chrétien à l’autre, car tous n’ont pas reçu les mêmes dons. « Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:8-11).

Néanmoins, puisque Christ est notre exemple, le guide de chaque chrétien doit refléter les priorités et les valeurs du chrétien. L’évangile de Marc nous donne un aperçu explicite du travail de Jésus en prêchant l’Évangile du Royaume de Dieu. Jésus mettait beaucoup d’emphase sur le fait que : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Jésus est venu dans le but spécifique de sauver ceux qui étaient perdus, et tout ce qu’Il faisait pointait vers ce but. Dans Marc 2:17, Jésus déclare : « Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs. »

Christ a non seulement prêché aux pécheurs, mais Il a utilisé Ses disciples pour enseigner afin de S’assurer que Sa mission se poursuivrait efficacement après Son départ. « Alors il appela les Douze, et il commença à les envoyer deux à deux, et leur donna pouvoir sur les esprits immondes » (Marc 6:7). « Étant donc partis, ils prêchèrent qu’on se repentît, et ils chassèrent plusieurs démons, et oignirent d’huile plusieurs malades, et ils les guérirent » (vs 12-13). À l’approche de Sa mort, Il leur expliqua, dans Marc 10:45 : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner Sa vie en rançon pour plusieurs. » Lorsqu’Il les quitta, Il leur déclara : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16).

Nos priorités devraient être les mêmes que les Siennes. Si tout ce que nous faisons nous dirige vers ce but, alors Sa mission sera accomplie. Dans Marc 8:35, Jésus a exprimé : « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. » Notre confiance doit demeurer en Christ seulement. Comme Paul disait dans Philippiens 3:7-8 : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ. »

Pourtant, dans les versets précédents, Paul avait dit : « …quoique je pusse, moi aussi, me confier en la chair. Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis encore davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; quant à la justice selon la loi, irréprochable » (Philippiens 3:4-6). Selon sa lignée familiale, Paul avait de quoi se vanter. Mais en langage fort et direct, les valeurs personnelles de Paul était placées ailleurs : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (vs 9-11). Un contraste vraiment imposant !

Jésus avait enseigné que si quelqu’un voulait devenir Son disciple, qu’il : « renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Marc 8:34). « Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (vs 35-36). Paul recherchait l’excellence dans la connaissance de Christ, invoquant le Seigneur : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19).

Une telle connaissance accorde une pleine assurance : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). L’apôtre Pierre disait : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix » (2 Pierre 3:14). L’apôtre Paul était entièrement d’accord lorsqu’il déclara : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:18).

Nous ne pouvons voir ni entendre le Saint-Esprit. Pourtant il existe, car il est la véritable vie de chaque chrétien. C’est seulement au travers de Lui que nous avons accès au Père. Christ est présentement assis en autorité à la droite du Père, nous préparant une place dans Son Royaume, alors que le Saint-Esprit vit littéralement en nous, car nous formons le temple de Dieu. Il n’entend pas seulement toutes nos prières, mais, du moment que nous avons reçu Christ, nous vivons selon l’Esprit qui est toujours prêt à témoigner avec notre esprit que nous appartenons à Dieu. Le Saint-Esprit illumine notre entendement et, à l’occasion, nous châtie lorsque nous n’accomplissons pas Sa volonté.

Galates 5:25-26 nous dit : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. » Alors, lorsque nous succombons à une tentation, c’est que nous ignorons cette réprimande : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:16-17).

La présence même du Saint-Esprit nous assure de notre salut éternel, alors comment peut-on ignorer que l’on soit corrigé par Lui : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Nous parlons d’adorer Dieu dans l’Église, ou à la maison, ou ailleurs, mais si nous voulons vraiment L’adorer en Esprit : « c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en Esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3:3). Lorsque nous prions, Paul nous exhorte ainsi : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18).

« Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu, » nous dit Romains 8:9-14.

Alors, vous aurez la Paix de Christ en vous. Dans Jean 14:27-28, Jésus Lui-même a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. » La paix de Christ n’est pas comme la paix que vous aurez dans le monde. Si l’histoire humaine est notre critère, la recherche d’une paix mondiale sera toujours futile, car il y a eu de la guerre en quelque part dans le monde pratiquement chaque jour durant son histoire. Et même si les leaders du monde pouvaient l’apporter, elle ne serait pas une vraie paix. C’est une fausse paix provenant de l’esprit charnel, coincée entre deux guerres.

L’apôtre Jacques nous explique pourquoi : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4:1-2). Le véritable chrétien ne connaîtra jamais la paix dans le monde, même s’il y a des moments sans accrochage entre les nations. Seulement en Christ, la Paix peut-elle exister. Jésus a déclaré : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33).

Seul Jésus peut accorder la vraie paix : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation, » nous dit Éphésiens 2:14. Parce qu’Il est Celui qui a réussi à : « réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20). La seule façon d’avoir la véritable paix sur terre, c’est d’être justifié par Dieu. Dans Romains 5:1, Paul déclare : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. » Pour ce qui est de la paix de tous les jours : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7).

Or, dans Philippiens 3:15-16, Paul nous assure que : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. » Notez que, dans Philippiens 3:12, Paul déclare : « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Ceux qui sont de la famille de Dieu et qui ont de la maturité devraient s’attendre à ce que le Seigneur nous annonce de foncer, au verset 14 : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Dans Romains 4:11-12, nous lisons ceci au sujet d’Abraham : « Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis. » Tout ceci en marchant vers le même but, qui est le Royaume.

Notez comment Paul s’inscrit dans son rôle de : « serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu. » Paul s’identifie littéralement comme esclave de Christ dans plusieurs de ses épîtres. Dans 1 Corinthiens 7:22-23, il déclare : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes. »

L’empereur de Rome était littéralement adoré par ses esclaves comme un dieu ; alors, Paul proclamait fièrement être esclave d’un autre Roi, en adorant un Dieu différent. Paul savait qu’il devait convaincre ses lecteurs que la nouvelle doctrine qu’il proclamait remplacerait l’impérialisme romain, et il savait également qu’elle serait combattue par Rome. Paul lui-même allait se tenir debout devant l’empereur Néron, pas comme l’esclave de ce dernier, mais comme l’esclave du Roi des rois. Paul utilise cet exemple pour déclarer : « Que chacun demeure dans l’état où il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave ? ne t’en mets point en peine ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:20-23).

Mais l’empereur aussi pouvait libérer un esclave en lui donnant une position plus élevée ; cependant, il demeurait dans ses péchés. Paul, par contre, nous prouve qu’il avait été, comme nous tous d’ailleurs, libéré du péché par le sang pur et sans tache de Jésus et, avec la rançon du péché payée, il était libéré aussi de la pénalité du péché. Donc, notre réponse devrait être de nous placer volontairement sous Christ, étant libres du péché, mais esclaves de notre Roi.