D.289 – Celui dont nous ne pouvions nous passer.

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Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 2:11-13, nous lisons : « C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. » Il y a plusieurs choses dans ce monde dont nous pouvons nous passer, mais deux sont essentielles. D’abord, nous avons besoin de Christ, sinon nous sommes comme des Gentils sans Christ, n’ayant aucun espoir et sans Dieu dans le monde.

En deuxième lieu, si nous devions être sauvés, Christ devait aussi verser Son sang pour nous, car : « Il fit aussi aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases du culte. Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:21-24). Afin que Sa mort puisse être efficace, il Lui a fallu être tenté en tout point comme nous. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15).

Avant que l’œuvre de Jésus devienne efficace en vue de notre salut personnel, il a fallu qu’elle soit acceptée et reçue dans la foi, puisqu’il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. Cette foi doit être réelle, car savez-vous que la foi sans les œuvres est morte ? Les œuvres n’apportent rien au salut ; cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut dont nous parlions ici. Parmi ces choses qui accompagnent le salut, il y a la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Il y a aussi le privilège du châtiment, car Dieu doit parfois discipliner Ses enfants errants. « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:8).

Il y a donc sept choses dont nous ne puissions nous passer. Nous ne pouvons pas nous passer de Christ, ni de Son sang rédempteur, ni de Sa lumière sans péché, ni de notre foi en Lui, de nos œuvres en Lui, de notre sainteté en Lui, et de notre châtiment par Lui. Jésus a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). Mais avec Lui, nous pouvons tout, car Jésus est notre vie. Dans Jean 14:19-20, Jésus a déclaré : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » Donc, nous qui croyons en Christ avons la promesse de l’immortalité parce qu’Il vit et nous vivons par la foi. « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:4). Parce que c’est Lui qui soutient notre vie.

À la Samaritaine : « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:10-14).

Aux Juifs qui Le harcelaient sans cesse, Jésus avait dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:47-51). Non seulement Christ nous donne Son pain vivant et l’eau vive, mais Il S’offre à nous comme le chemin vivant menant vers Dieu. « Ayant donc, frères, [nous dit Paul], la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:19-22).

Christ est aussi la fondation solide sur laquelle nous bâtissons notre avenir et cette fondation est vibrante de vie. L’apôtre Pierre avait alors raison de dire : « En vous approchant de Lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse. Et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:4-6). Notre vie spirituelle est bâtie sur une pierre vivante (Jésus), nourrie d’un pain vivant et d’une eau vivante, alors que nous entrons présentement par un chemin vivant vers la présence d’un Dieu vivant !

Donc, c’est avec une pleine assurance que nous disons : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). Car, comme disait si bien Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Tout ceci nous appartient grâce à l’amour de Notre Sauveur.

Dans sa lettre aux Galates, Paul a écrit ceci : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils. Aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1:15-16). Il y a un grand mystère dans cette confidence de Paul, qui a écrit une grande partie du Nouveau Testament, réclamant avoir été divinement inspiré par Jésus Lui-même. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Il y eut un grand miracle dans la vie de Paul, car, quelques années auparavant, cet homme s’objectait avec animosité contre ce même Évangile, ayant du fiel dans le cœur envers les nouveaux convertis à Christ.

Aux Galates, Paul avait déclaré : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » ((Galates 1:13-17).

Après sa conversion, Paul s’est mis à prêcher la même foi qu’il tentait de détruire auparavant. « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Pourtant, même après avoir combattu pendant toutes ces années pour la vérité divine, il reconnaissait que Dieu l’avait choisi dès le sein de sa mère pour l’œuvre qu’il accomplissait. Ses instructeurs de la synagogue, ses études sous Gamaliel et même ses croisades antichrétiennes avaient été consenties par Dieu pour éventuellement développer Paul afin qu’il évolue vers le personnage exceptionnel qu’il est devenu.

En effet, Paul est devenu le grand chrétien que Dieu a utilisé pour écrire treize livres dans le Nouveau Testament, fondés sur ses propres expériences et servant à enseigner les autres dans la vérité. Ses recherches, ses études, ses raisonnements, ses implications personnelles dans les congrégations multiples qu’il avait fondées durant ses nombreux voyages pour Christ, furent entièrement inspirés par le Saint-Esprit et complètement libres de toute erreur humaine. Tout avait été transmis de Dieu à cet homme, parce que Dieu l’avait personnellement ordonné, et avait planifié ses expériences et ses aptitudes, ayant implanté toutes choses dans son cœur.

Et il en est ainsi avec tous les humains que Dieu a choisis. Donc, ce Livre Sacré des Saintes Écritures est véritablement la Parole de Dieu par écrit. Dans Éphésiens 3:20-21, Paul nous déclare : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » En dépit de son orgueil arrogant, l’homme est entièrement impuissant à se sauver lui-même, ou à se rendre acceptable devant Dieu. Il est également incapable de se garder sauvé, ou de vaincre le péché et la mort. Cependant, Dieu est capable par le sacrifice de Christ et, non seulement tout cela est possible, mais cela nous est gratuitement offert. Car Dieu est tout puissant, et Son pouvoir est sans limite. Et notez bien comment Son pouvoir travaille en nous.

Alors, dans Hébreux 7:25-28, nous lisons : « C’est pourquoi aussi il [Jésus] peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple. Car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

Dans Romains 1:16-17, Paul nous dit : « Je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Donc, à celui qui peut vous affermir selon mon Évangile, nous dit Paul, et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi. Conséquemment, rendons gloire à Dieu, le seul sage, dans tous les siècles, par Jésus-Christ !

Même si nous sommes accablés par des peines, des souffrances et des tentations, Jésus est capable de nous secourir parce que : « Puisque les enfants participent de la chair et du sang, il [Jésus] en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude. Car assurément il n’a pas secouru les anges, mais il a secouru la postérité d’Abraham. C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:14-18). Notez que la mort de Jésus n’a pas effacé le péché des anges déchus, mais seulement de la postérité d’Abraham.

Avant de monter au ciel, Jésus avait réuni Ses onze disciples. Or, dans Matthieu 28:16-18 : « Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Dans Son état glorifié, Jésus avait repris tout le pouvoir qu’Il possédait avant de venir sur terre. Donc, Jésus est : « Celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). Nous ne pouvons jamais nous séparer de Sa présence.

En effet : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres » (2 Corinthiens 9:8). C’est avec cette même conviction que Paul a déclaré à Timothée : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en Qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Soyons sans crainte, car ce jour viendra sûrement : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Soyons reconnaissants pour Sa grâce : « Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » Tous autres jours, tels que Noël ou les Pâques ou le Jour de l’an, peuvent être réduits à des fêtes mondaines ou non chrétiennes, mais pas l’Action de Grâce. Car, historiquement parlant, on ne peut rendre Grâces qu’à Dieu pour l’abondance matérielle dont Il nous comble durant toute l’année. Les chrétiens ont davantage pour rendre gloire à Dieu que les non croyants, parce qu’ils ont des yeux pour voir et le cœur pour comprendre la véritable source de toute cette bénédiction.

En effet, Paul nous dit : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » (1 Thessaloniciens 5:18). Nous devons être continuellement reconnaissants pour Sa Grâce : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Notez que le mot « abonde » paraît même par rapport au péché, car le péché est en abondance dans le monde. Mais avouons également qu’avec l’abondance du péché nous est venue la surabondance de la grâce. Alors, n’oublions jamais de rendre gloire à Dieu pour inclure la surabondance en toute chose par notre Seigneur.