D.358 – Jésus est venu pour mourir

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Par Joseph Sakala

Quand un enfant naît, les parents, tout joyeux, énoncent déjà des plans pour son avenir ! Ils planifient sa croissance, son éducation, son travail futur et éventuellement son mariage pour établir sa propre famille. Et je crois qu’il en est ainsi dans toutes les familles, ou, du moins, cela devrait l’être. Cependant, quand Jésus est né, le but de Sa naissance avait déjà été prédestiné d’une façon totalement différente. Jésus Lui-même a déclaré de manière très claire : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Notez que Sa vie était déjà prédestinée à être une rançon servant à payer les conséquences des agissements commis par d’autres alors qu’Il était parfaitement innocent.

Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons plusieurs raisons pour lesquelles Sa naissance fut absolument nécessaire. Allons voir quelques références. En premier lieu, Jésus est venu pour sauver ceux qui croiraient en Lui. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui » (Jean 3:16-17). Mais sous cette ombrelle de rédemption, plusieurs autres aspects font surface. En parlant au peuple : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34). Faire la volonté de Son Père était primordial et cela transparaissait dans tout Son comportement.

Jésus a même déclaré Sa dépendance totale à Dieu quand Il a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30). Jésus a également dit : « C’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et Je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40). Cette parole a eu pour effet d’en choquer plusieurs. « Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel. Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? » (vs 41-42).

Selon eux, comment Jésus pouvait-Il prétendre être descendu du ciel alors que ces gens connaissaient bien Son père Joseph, Sa mère Marie ? « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » (Matthieu 13:55-56). Ce seul verset nous dévoile clairement qu’après la naissance de Jésus, Joseph et Marie ont eu quatre autres garçons et au moins deux filles, car « ses sœurs » nous en indiquent au moins deux. Donc, Marie a donné naissance à au moins sept enfants, prouvant sans aucun doute qu’elle n’a pas pu continuer à demeurer vierge.

Jésus a même blessé ceux qui croyaient pouvoir venir d’eux-mêmes vers Lui en déclarant : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Ce n’était pas une déclaration populaire, mais elle nous montre que c’est Dieu qui nous appelle, et quand nous acceptons, librement et volontairement, Dieu nous donne à Christ. La dépendance totale de Jésus à Dieu dirigeait Son enseignement aussi. Dans Jean 7:16-18 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Tout ce que Jésus faisait était orienté à glorifier Son Père qui L’avait envoyé.

Cette même mission fut transmise plus tard à Ses disciples, lors de Son Ascension au ciel. Ayant rassemblé Ses disciples : « Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Jésus nous a rassurés en disant : « Je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11).

C’est d’ailleurs ce qu’Il a fait pour nous tous. Son premier désir fut que nous ayons une relation spirituelle éternelle avec le Père, comme Il le dit si bien dans Jean 17:3-6 : « Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. » Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Il était Dieu dans la chair humaine : Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Mais le sommet de Son but fut Sa merveilleuse stratégie de rédemption. Jésus savait fort bien qu’aucun autre aspect de Son œuvre ne pouvait s’accomplir sans le sacrifice de la réconciliation des humains avec leur Créateur. Ceci n’était possible seulement que par Son sang versé pour effacer le péché. Dans Jean 15:13-14, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez Mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Remarquez maintenant ce que Jésus ajoute dans Jean 15:15 : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait. Mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. » Notez comment Jésus S’exprime : Il ne déclare seulement que ce que Son Père Lui dit de dire. Jésus devient la bouche du Père et, pourtant, Il est héritier de tout ce qui appartient au Père, avec qui Jésus est un seul Dieu.

Jésus a déclaré que nul ne vient au Père que par Lui. Vous ne trouvez pas qu’il y a une unicité évidente entre Lui et le Père ? Et, au verset 16, Il déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Et, dans Actes 4:12, nous en avons la confirmation : « Qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pas Mahomet, ni Bouddha, ni aucun autre ! Quelle belle promesse venant directement de notre Sauveur qu’en cas de besoin, tout ce que nous demandons au Père, au nom de Jésus, nous sera donné. Jésus termine néanmoins en nous donnant un commandement qui doit primer dans la vie de chaque converti à Christ.

Au verset 17, Jésus déclare : « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Donc, chaque fois que vous prenez la Pâque, souvenez-vous de Jésus et de Son dernier repas avec les Siens avant de mourir pour nous. « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est Mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de Moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en Mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:19-20). Jésus qui n’a jamais péché avait consenti à prendre sur Ses épaules tous les péchés du monde, en acceptant de devenir péché pour nous. C’est ainsi qu’en versant Son sang pur et sans tache, Jésus a pu réconcilier au Père tous ceux qui accepteraient volontairement et en toute liberté Son sacrifice de rédemption. Voilà pourquoi l’apôtre Paul nous le confirme, dans 2 Corinthiens 5:21, en déclarant : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Mais suite à Son sacrifice, Jésus est devenu le seul Sauveur des humains, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Rappelons-nous toujours ces paroles de Jésus : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11). Mahomet et Bouddha ont-ils fait pareil ? Voilà la principale raison pour laquelle Jésus est venu vivre pendant trente-trois années et demie parmi les hommes avant de remonter au ciel. Nous attendons maintenant le moment où Il reviendra en Toute-Puissance pour anéantir toutes les armées de la terre et établir une paix mondiale de 1 000 ans.

Mais avant cette démonstration de puissance, Jésus a déclaré certaines choses que bon nombre de prédicateurs feraient bien d’écouter. Parmi celles-ci, Jésus a  clairement dit, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Arrêtons-nous un instant pour bien analyser ce verset. Jésus, à l’âge de trente ans, répète seulement ce que le Père Lui dit de dire et déclare que personne n’est monté au ciel, ni Énoch, ni Élie, ni personne. Car Lui, qui est descendu du ciel, aurait sûrement rencontré Énoch et même Élie, si ces deux-là étaient au ciel, non ? Paul, en parlant de Jésus, dit ceci : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! » (1 Timothée 6:15-16).

Ces versets établissent deux grandes vérités qui, par un phénomène étrange, échappent complètement à la très grande majorité des « chrétiens » qui disent croire en la Bible. En parlant de Jésus-Christ (le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs), Paul démontre impérativement que Jésus est le seul à posséder l’immortalité. Paul n’aurait pas pu parler de cette manière si le Père et Jésus étaient deux Personnes séparées ! Car il lui aurait fallu spécifier que « seuls Jésus et le Père possèdent l’immortalité ». Et ensuite, Paul déclare que les hommes n’ont pas d’affaires au ciel. Point. Ce n’est pas leur place et ça ne le sera jamais.

Avons-nous besoin d’autres preuves pour démontrer la véracité de la Bible, ou doit-on encore croire tous ces menteurs et toutes les religions qui prêchent qu’après la mort on peut monter au ciel ou aller en enfer ? Vous avez, d’une part, la Parole de Jésus qui dit que personne n’est monté au ciel et Paul qui déclare que nul homme n’a vu ni ne peut voir le ciel, contre, d’autre part, les ministres de Satan et leurs brebis qui pensent pouvoir y aller. Sur qui allez-vous placer votre argent ? Moi je décide de croire en Jésus. Et pour mettre un sceau à leur fausse doctrine, il y a ceux qui prêchent ouvertement que Jésus va revenir sept années avant la grande tribulation pour enlever leurs prosélytes.  ? Bien oui, au Ciel, où personne n’est monté et qu’aucun être humain ne peut voir ! Et tout ce que cela va vous coûter, c’est d’acheter leurs mensonges chaque semaine dans un pamphlet bien préparé pour 24,95 $, pendant qu’ils s’enrichissent en cherchant à plaire à leurs disciples qui veulent sauver leur peau.

Paul avait tellement raison de prêcher à Timothée, son jeune évangéliste : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs [notez que les prédicateurs ont tous des doctorats, de nos jours], selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:1-4). Ne leur dites pas ce qu’enseigne la Bible sur les temps difficiles, mais dites-leur d’acheter un livret qui va leur expliquer comment aller se cacher au Ciel !

Dans Deutéronome 32:6, Dieu déclare : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? » Cette réprimande fut faite par Moïse, juste avant l’entrée d’Israël dans la terre promise. Elle contient le premier usage du mot nabal en hébreu, traduit comme « fou » ou « folie » dans la Bible. Ce mot est appliqué au peuple de Dieu après sa rédemption de l’esclavage des mains des Égyptiens par Dieu. Cela implique que la plus grande folie chez un peuple est celle d’avoir connu Dieu et Sa rédemption et, malgré cela, de se détourner de sa Parole.

Paul utilise aussi de pareils termes lorsqu’il s’adresse à ceux qui ont connu la délivrance de leurs pères de la méchanceté du monde avant le déluge et qui l’ont quand même abandonnée pour l’idolâtrie. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même mot pour identifier ceux qui décident d’expliquer quelque chose sans consulter Dieu, comme bon nombre d’intellectuels de nos jours. « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Mais ces intellectuels se jettent dans les griffes d’enseignants malhonnêtes pour les instruire.

Même des prophètes et des prédicateurs peuvent devenir des insensés, s’ils persistent à suivre leur propre sagesse au lieu de celle de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision. Comme des renards dans des ruines, tels sont tes prophètes, ô Israël ! Vous n’êtes point montés sur les brèches, et vous n’avez point entouré d’un rempart la maison d’Israël, pour demeurer fermes dans le combat au jour de l’Éternel. Leurs visions sont trompeuses, leurs oracles menteurs, quand ils disent : L’Éternel a dit ! tandis que l’Éternel ne les a point envoyés ; et ils ont fait espérer que leur parole aurait son accomplissement » (Ézéchiel 13:3-6). Eh oui, attendez de vous faire enlever au ciel lors d’une « parousie » secrète, alors que Dieu dit clairement que personne ne peut aller au ciel, et qu’Il ne les a pas envoyés.

Jésus a également corrigé ceux qu’Il aimait bien, parce qu’ils ont été surpris et même découragés d’apprendre qu’Il serait crucifié. « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). Que Dieu nous garde afin de maintenir à Son service des cœurs croyants et non des cœurs insensés,. Il faut entretenir notre clairvoyance dans ce que la Bible nous enseigne et ne pas nous laisser entraîner dans le même aveuglement qu’Israël.

Dans Romains 11:6-8, on peut lire : « Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus une grâce ; au contraire, si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement les œuvres ne seraient plus des œuvres. Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour. » Un des aspects les plus tristes de ce monde, c’est l’aveuglement d’Israel. Je vous rappelle que l’Israël de l’époque de Paul et « l’Israël » d’aujourd’hui n’ont aucun rapport. Ils ne sont pas de la même race. Les Juifs d’aujourd’hui sont de « faux Israélites », de « faux Juifs ». De plus, les Juifs orthodoxes ne croient pas à l’Ancien Testament. Ils enseignent le Talmud et la Kabbale (Babylone), tandis que les autres Juifs sont en grande partie athées ou satanistes.

Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). Les anciens commentateurs juifs s’entendent sur le fait que « Silo » était un autre nom pour le Messie et ce fait devrait prouver aux Juifs modernes que le Messie est déjà venu, car le sceptre (symbole national d’autorité) est en effet parti de Juda, peu de temps après que le Christ fut crucifié. Le roi David fut le premier descendant de la tribu de Juda à avoir atteint le leadership au sein des tribus d’Israel. Et les promesses divines disaient clairement que le Messie serait de la lignée de David. Que Son père légal, Joseph, et Sa mère humaine, Marie, aient été tous les deux de cette lignée est clairement indiqué dans les généalogies de Matthieu 1:1-17 et de Luc 3:23-38. Ces deux généalogies furent écrites dans les dossiers du Temple lorsqu’ils étaient encore intacts.

Et personne n’osa contester leur validité en dépit de l’intense opposition des Juifs niant que Jésus était le Messie. En l’an 70 apr. J.-C., les dossiers du Temple furent détruits de façon telle qu’aucun autre ne put prouver son droit au trône. Le Messie est venu, Il fut tué et le sceptre est parti de Juda jusqu’à ce qu’il revienne encore. Il est donc certain que Jésus était en effet le Messie promis aux Juifs, et nous devrions prier pour que Dieu leur ouvre les yeux pour voir et pour croire, même s’ils ne sont pas les vrais descendants d’Israël, mais d’anciens païens judaïsés.

L’apôtre Pierre nous parle de la mort de : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:20-25).

Notre possibilité de naître de nouveau est complètement différente de notre naissance naturelle. Toute naissance humaine, à cause du péché de nos premiers parents vient d’une semence corruptible. « En effet, la création attend, avec un  ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Donc, à cause du péché, toute chair est comme l’herbe et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche et sa fleur tombe. Mais à cause du sacrifice de Christ, nous avons la promesse de naître de nouveau dans la Famille divine et la Parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette Parole dont la bonne nouvelle nous a été annoncée, d’abord par Jésus et ensuite par les apôtres. Notre esprit, lié à l’Esprit de Dieu au baptême, nous a ouvert la possibilité de recevoir le don gratuit de l’immortalité par la mort de Christ, afin de renaître incorruptible, avec un corps glorieux contre lequel la seconde mort sera impuissante. Sa mort sacrificielle nous fournit la vie éternelle. Notez cette vérité précieuse : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

La Parole possède deux puissances. D’abord, elle ne changera jamais pour l’éternité ; puis, il est dans la nature même de la Parole de pouvoir se multiplier en donnant la vie. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25). C’est par cette Parole que nous serons nés de nouveau dans l’incorruptibilité et l’immortalité. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Dans Romains 16:25-27, nous lisons : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen. » Cette révélation fut écrite par Paul comme conclusion à son épître aux Romains. Elle fut rendue manifeste aux nations après avoir été gardée secrète durant plusieurs siècles, et c’était essentiellement la simple vérité de la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché. Il s’agissait de l’offre aux peuples de toutes nations du merveilleux don du salut et de la vie éternelle par Jésus-Christ.

Notez que ce fut rendu manifeste, pas seulement par les prédicateurs des Écritures du Nouveau Testament, mais également par les Écritures de l’Ancien Testament aussi. Il y en a quelques-uns aujourd’hui qui pensent que l’Ancien Testament n’a aucune valeur pour les chrétiens. Mais ils ont tort. Rappelons-nous qu’après la résurrection de Jésus, lorsqu’Il a repris deux de Ses disciples : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). L’Ancien Testament abonde de merveilleuses promesses et d’exemples qui sont pratiques et profitables dans la vie du chrétien.

Regardons dans Romains 15:4-7, où Paul déclare : « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. » En effet, chaque Écriture de l’Ancien Testament : « est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16).

Donc, pour résumer, Jésus est descendu du ciel et a consenti à vivre dans un corps physique pour servir d’Agneau de Dieu et être immolé afin que Son sang pur et sans tache serve à effacer les péchés du monde entier et à réconcilier l’humanité avec Son Créateur. Ayant fait cela, Jésus est retourné au Père pour reprendre sa place comme Parole de Dieu. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Si Dieu a toujours existé, la Parole et Dieu sont Un. Pas deux ! Et, aux versets 2 à 5, nous voyons : « Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » Tournez et retournez ces versets comme vous voulez, vous ne pourrez jamais prouver qu’il s’agit de deux personnes distinctes, ici.

Sachant cela, comment croire ces menteurs des sociétés secrètes qui ont semé des ragots insinuant que Jésus n’est pas mort pour l’humanité entière, mais qu’Il aurait survécu à Sa mort, Se serait marié avec Marie de Magdala et aurait eu Sa propre descendance ? C’est vraiment rejeter le sacrifice du Seigneur Jésus que de croire à n’importe quelle stupidité inventée de toute pièce par certains hommes méchants. Surveillez les nouvelles, car vous n’avez pas idée des ragots qu’on tentera de vous passer pour des vérités au sujet de Jésus. Chers amis, imaginez un seul instant qu’un papyrus, dévoilé pour la première fois en 2012, vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom « d’Évangile de l’épouse de Jésus » et contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! [New York Times, 10 avril 2014]. Les experts croient que ce papyrus serait daté entre 500 et 900 apr. J.-C.. en se basant sur l’écriture et la grammaire [The Telegraph, 10 avril, 2014].

Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert est falsifié, car il contient de graves erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des gnostiques, considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle apr. J.-C.. Ce document passera peut-être pour faux, mais il ouvre la porte à ceux qui cherchent des nouvelles à sensation menant au prochain document qui passera pour vrai.

Imaginez que nous avons le Texte Reçu de la Parole de Dieu, inspiré à tous Ses  serviteurs, par le Dieu qui l’a rendu comme seule autorité. Il déclare ensuite : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). Et dire qu’il y a des gens qui ne cherchent qu’à confirmer un fragment apocryphe daté entre 500 et 900 apr. J.-C., un bout de papyrus de quatre par huit centimètres qui contient cette phrase écrite en copte : « Jésus leur dit : Ma femme… » ! Faut vraiment ne pas avoir grand chose à faire ! Restons-en plutôt à la vérité que toute Écriture est inspirée de Dieu.