D.282 – La trinité de la tentation

trois

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 3:6, nous lisons : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Satan a eu tellement de succès avec cette tentation, qui a persuadé Adam et Ève de se rebeller contre la Parole de Dieu dans le Jardin d’Eden, qu’il a continué à utiliser la même technique jusqu’à ce jour. Par cette tentation triple, Satan fait appel au corps, à l’âme et à l’esprit. La première déclaration fut dirigée vers l’appétit d’Ève. Le fruit était bon à manger. Ensuite, il s’est attaqué à ses émotions. Le fruit était agréable à la vue. Et finalement, à son esprit. Le fruit était désirable pour devenir intelligent.

Quatre mille années plus tard, l’apôtre Jean nous parle de cette technique utilisée par Satan, en déclarant aux élus : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde » (1 Jean 2:15-16). L’apôtre Jacques confirme les paroles de Jean en disant que : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:15). Satan a même eu le culot d’utiliser cette même technique contre Jésus lorsqu’il tenta notre Sauveur dans le désert.

Satan n’a pas tenté Jésus au début de Son jeûne de quarante jours, oh non ! C’est : « après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de Lui, le tentateur Lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains » (Matthieu 4:2-3). Autrement dit : « Si tu es le Fils de Dieu, dis aux pierres de devenir des pains pour satisfaire ta faim. » Ensuite, dans Matthieu 4:5-6, il est écrit : « Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il Lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. » En d’autres termes : « Jette-toi en bas du temple afin de ressentir la sensation merveilleuse d’être porté par des anges afin de ne pas te blesser. »

Finalement, dans Matthieu 4:8-9 : « Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » Satan tente d’implanter la convoitise dans l’esprit de Jésus en Lui offrant tous les royaumes du monde, à condition que Jésus consente à l’adorer. Jésus a résisté à chacune de ces tentations, tout en citant les versets bibliques appropriés. Jésus a donc vaincu Satan par la Parole de Dieu. La Parole de Dieu vainquit Satan par la Parole de Dieu ! Et le diable complètement écrasé, s’en alla et laissa Jésus. Et ensuite des anges vinrent, et le servirent.

Lorsque nous sommes tentés, nous pouvons toujours nous ressourcer dans Sa puissance, en suivant Son exemple. « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). Alors, n’oublions jamais : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Une bonne façon de profiter de toute épreuve qui survient dans notre vie est de nous analyser afin de découvrir ce que nous avons appris. Car, en tant qu’Élus de Christ, nous allons instruire les survivants de la grande tribulation. Donc, nos propres expériences nous serviront pour en instruire d’autres.

Paul avait cette habitude. Alors que Paul s’analysait lui-même pour tenter de comprendre et surtout d’éviter certains comportements, il a réalisé que, de lui-même, la chose était impossible. Regardons ensemble son analyse au sujet de la loi. Dans Romains 7:12-14, Paul déclare : « Ainsi la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c’est le péché, afin qu’il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement. En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. » Sans le Saint-Esprit, il est impossible de combattre continuellement contre les attraits de la chair.

Aux versets 15 à 20, Paul déclare carrément : « Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. » Paul dévoile la source de tous ses problèmes spirituels. Mais comment s’en sortir ?

Poursuivons aux versets 21 à 23 : « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. » Alors, dans un moment de frustration Paul s’écria : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Ce cri de désespoir suit son monologue dans lequel il tente de comprendre ses deux natures, la charnelle et la spirituelle. Mais le Saint-Esprit lui donne la réponse au v. 25, et Paul s’écrie avec joie : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Voilà le processus par lequel chaque chrétien passe après sa conversion, car Satan refuse de lâcher prise. Ce qui est malheureux dans la majorité des sermons prêchés dans les églises modernes, c’est que le péché a été relégué aux oubliettes comme une petite faute de parcours, et ce pour plaire à l’auditoire, à qui on insinue continuellement qu’il y a une puissance intérieure dans chaque chrétien, mais dans laquelle chacun semble avoir de la difficulté à puiser. Subséquemment, les pasteurs, et surtout les télévangélistes, encouragent le moral de leurs brebis chaque semaine dans leurs cathédrales, en les incitant à utiliser leur force intérieure pour devenir des chrétiens parfaits. Pendant ce temps, Romains 6:23 nous confirme que : « le salaire du péché, c’est la mort, » mais pour ceux qui croient que le péché existe vraiment. Et cette vérité ne changera jamais !

Alors, que le chrétien centré sur lui-même poursuit gaiement son existence, croyant aller au ciel à la fin de son périple sur cette terre, Jésus nous dit que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est [présentement] dans le ciel, » dans Jean 3:13. Le Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre, sous l’inspiration divine, a déclaré ceci, dans Actes 2:29 : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Donc, David non plus n’est pas monté au ciel et attend la première résurrection comme tous les Élus de Christ. Pourtant, les prédicateurs du monde continuent de prêcher cette fausse doctrine à au moins quatre milliards d’humains, séduits tout comme leurs enseignants. Mais qu’en est-il du péché ?

Des Bibles entières ont été changées pour éliminer le mot « péché » afin de le remplacer par des mots doux, comme des simples « errements » ou « manquer la cible ». Nous avons bien évolué disent, ces « ministres », « pasteurs » et autres théologiens, car c’étaient des expressions anciennes, passées de mode. Désolé, mais le Texte Reçu de la Parole de Dieu dit toujours : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » Le sacrifice de Jésus demeure toujours la porte unique du salut. Dans 1 Jean 3:4, l’apôtre déclare : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Et l’Écriture ne peut pas être anéantie.

En tant que convertis et futurs Élus, nous devons, comme Paul, combattre continuellement contre notre nature humaine, nous ayant dépouillé du vieil homme et de ses œuvres. Et comme disait si bien Paul, dans Éphésiens 4:24 : « Et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » Il faut donc être renouvelé dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créée. L’apôtre Jude louange Dieu ainsi : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

Cette belle louange est souvent citée par plusieurs congrégations à la fin d’une assemblée religieuse pour résumer les promesses ainsi que l’autorité vitale de notre Dieu, seul sage et Sauveur, car Il en est capable ! La précision des paroles inspirées par le Saint-Esprit est toujours parfaite. La capacité de notre seul Dieu de Sagesse n’est pas seulement omnipotente mais omnisciente aussi. Dieu ne possède pas seulement la toute puissance de terminer ce qu’Il entreprend, mais Il possède également la connaissance pour accomplir le travail correctement.

Un jour : « Quand Jésus fut descendu de la montagne, une grande multitude du peuple le suivit. Et voici, un lépreux vint se prosterner devant lui, et lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre » (Matthieu 8:1-3). Le lépreux n’a pas demandé à Jésus s’Il « pouvait ». Sa foi l’a poussé à dire « si tu le veux », et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : « Je le veux, sois nettoyé. » Jésus est tout aussi capable de nous empêcher de récidiver dans le mal, si nous le demandons avec des mots précis. Dans 2 Thessaloniciens 3:2-3, Paul demande avec précision : « que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. [Et] le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. » La puissance de Dieu peut facilement nous protéger, même contre une attaque de Satan.

Regardons ensemble la magnifique salutation aux convertis, dans Éphésiens 1:3-6 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Cette élection nous protège afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, une condition qui est sans défaut.

Seules l’omnipotence et l’omniscience de Dieu peuvent : « vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:24. Son dynamisme est tel que : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable » (1 Jean 3:9-10). Ceci nous confirme présentement que, lorsque nous serons nés de nouveau, immortels dans la Famille de Dieu, nous ne pourrons plus pécher. Cependant, si, dans cette chair, nous commettons un péché et nous le confessons, Dieu est toujours fidèle pour nous le pardonner par le sang précieux de Jésus, versé pour nous.

Voilà pourquoi : « Au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen, » déclare Paul, dans 1 Timothée 1:17. Nous sommes vraiment bénis en Jésus-Christ contre toute attaque par la trinité de la tentation, en autant que nous marchions fidèlement avec Jésus dans nos activités quotidiennes. Dans Éphésiens 1:3-7 Paul dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. »

Cette référence, affirmant que tout cela nous vient par le moyen de Jésus-Christ, dévoile une vérité doctrinale au croyant. C’est que, spirituellement parlant, Dieu : « nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6). En étant en Christ, Dieu nous voit déjà Élus dans un poste de commande avec honneur, dans le merveilleux Royaume qu’Il viendra établir sur la terre lors de Son avènement. Paul nous dit que nous sommes choisis : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5).

Nous avons été acceptés par Dieu : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (v. 6). « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » dit Paul, dans Éphésiens 2:10. N’oublions jamais que : « C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). Jésus est également Celui : « En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:22). Nous avons la promesse, future et glorieuse, que Dieu : « devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:10).

Cela nous prépare pour le couronnement de Son omnipotence qui : « est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Donc, dans la position exaltée en Jésus dans les lieux célestes, nous pouvons manifestement déjà nous réjouir dans Ses bénédictions spirituelles. Cette vérité doctrinale devrait constamment nous motiver à vivre notre vie selon l’appel à la grande position qui nous attend dans Son Royaume à venir.

Jésus est le fondement de plusieurs exhortations dans le Nouveau Testament, pour établir le facteur motivateur de chaque chrétien dans sa vie quotidienne. Par exemple, Paul nous dit : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7). Et, dans Colossiens 3:1-4, Paul ajoute : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnons-nous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car nous sommes morts, et notre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors nous serons aussi manifestés avec lui dans la gloire. »

Dans Philippiens 4:4-7, Paul nous commande : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Cette grande exhortation encourageante fut utilisée au cours de plusieurs générations comme un défi aux saints de résister au malin, et je suis certain qu’elle continue d’être utilisée présentement. La joie est une vertu divine !

À cause de notre condition charnelle, il ne nous est pas toujours possible de nous réjouir toujours dans le Seigneur. Nous vivons sûrement des moments de réjouissance par certaines expériences heureuses qui égaient nos cœurs de plaisir, mais la véritable joie et la capacité de vraiment nous réjouir ne viennent seulement que dans le Seigneur. Allons voir quelques exemples dans les Saintes Écritures sur la façon que les justes doivent se réjouir. Dans Psaume 32:11, David déclare : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! ». Et dans Psaume 33:1, David proclame : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel ! [Car] la louange convient aux hommes droits. » Il y a une paix et une joie intérieures indicibles qui nous habitent quand nous avons conscience de faire la volonté de Dieu et de marcher dans Sa droiture.

Dans Psaume 40:17-18, David lance cette louange au Créateur : « Que tous ceux qui te cherchent s’égaient et se réjouissent en toi ; que ceux qui aiment ta délivrance disent sans cesse : Magnifié soit l’Éternel ! Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » Et, lorsque le secours du Seigneur arrive, David s’exclame, dans Psaume 71:23-24, par ces paroles : « Mes lèvres, et mon âme que tu as rachetée, chanteront de joie quand je te psalmodierai. Ma langue aussi chaque jour redira ta justice ; car ceux qui cherchent mon mal seront honteux et rougiront. » Finalement, à ceux qui attendent patiemment le retour de Jésus, David déclare : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et célébrez son saint nom ! » dans Psaumes 97:12.

La joie et la réjouissance chez les futurs nés de nouveau produisent beaucoup d’émotion, mais l’expression de cette émotion doit toujours être dirigée vers la source de notre joie, vers Jésus notre Sauveur, notre Roi à venir et notre Créateur. Il n’est donc pas surprenant que nous lisions ceci, dans Psaume 37:3-7 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. »

Et, aux versets 8 à 11, il est écrit : « Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante, » nous déclare David. Satan déteste cette sorte de nouvelle, parce que son but est de séduire l’humanité par sa tentation triple où il continue de faire appel au corps, à l’âme et à l’esprit. Gardez toujours à l’esprit sa première tentation  dirigée vers l’appétit de la personne. Si c’est désirable et agréable, pourquoi serai-ce un péché ? Ensuite si c’est plaisant pour satisfaire ses émotions, pourquoi ne pas le convoiter au moins un peu ? Et finalement, si l’expérience nous rend plus intelligent pourquoi ne pas l’essayer ?

Mais David veut nous détourner de cette sorte d’approche satanique en nous disant : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira, » nous confirme Psaume 37:3-5. Lorsque nous sommes confrontés à une bataille spirituelle, le Psaume 37 nous fournit le remède divin. Ces beaux  conseils finissent par déborder du cœur d’un saint contre quiconque oserait lever la main contre notre Seigneur.

Si nous demeurons toujours fidèles au Seigneur, Paul nous dit que : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ, » dans Philippiens 4:19. Cette relation étroite avec Jésus nous fera encore davantage : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:19-21).

Dans Ésaïe 55:2-4, Dieu nous demande : « Pourquoi dépensez-vous l’argent pour ce qui ne nourrit pas, et votre travail pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi, et vous mangerez ce qui est bon, et vous jouirez à plaisir de ce qu’il y a de meilleur. Prêtez l’oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, selon les gratuités immuables données à David. Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et législateur des peuples. » Vous remarquerez que « David », ici, est le nom qu’Ésaïe utilise pour désigner Jésus.

Et, dans Ésaïe 66:10-13, Dieu ajoute : « Réjouissez-vous avec Jérusalem [l’Église], soyez dans l’allégresse à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ! Réjouissez-vous avec elle d’une grande joie, vous tous qui pleuriez sur elle ! Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations ; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem. »

Dans Matthieu 7:7-12, Jésus nous explique la profondeur de l’amour de Dieu pour Sa création. Christ nous a déclaré : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. »

Lorsque nous plaçons toute notre confiance en Dieu, Il nous donne tout ce dont nous avons besoin. Est-ce si surprenant que Celui qui sait tout et possède tout nous accorde les justes désirs de nos cœurs ? Si nous désirons vraiment faire partie du Royaume de Dieu et Sa justice, pourquoi serions nous surpris de voir le Roi des rois nous octroyer ce désir ? « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5:14-16).

Malgré les ravages que Satan a fait dans l’Église de Christ tout au long des siècles, il est encore possible de communiquer avec des frères et sœurs en Christ par téléphone ou par ordinateur pour demander des prières pour un malade. Et notez bien que c’est la prière de la foi de ceux qui prient qui sauvera le malade, car le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Dit simplement, le cœur humain qui est synchronisé avec le battement du Cœur divin recevra continuellement Ses bénédictions. Dans Deutéronome 5:29, Dieu Lui-même déclare : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

En conclusion, fuyons toujours cette trinité de la tentation que Satan utilise contre nous pour nous détruire ; et soyons toujours branchés sur ce Dieu d’amour qui veut notre bien afin que nous soyons heureux avec nos enfants à jamais. Soyons continuellement liés à ce Dieu omnipotent et omniscient qui est Esprit, qui est Saint et qui, avant de nous créer, avait déjà consenti à venir vivre dans une chair humaine, comme nous, afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour effacer nos péchés, alors que Lui n’a jamais commis aucun péché. Voilà le Dieu que tous ceux qui liront ce message décideront de suivre fidèlement jusqu’au Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre.