D.373 – Le salut offert aux Gentils

prier-ensemble

Par Joseph Sakala

Paul, que Dieu avait choisi pour l’évangélisation des Gentils, prêchait la circoncision du cœur et non celle de la chair pour obtenir le salut. « Mais quelques-uns de la secte des Pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu’il fallait circoncire les Gentils, et leur ordonner de garder la loi de Moïse. Alors, les apôtres et les anciens s’assemblèrent pour examiner cette affaire. Et comme il y avait une grande dispute, Pierre se leva, et leur dit : ‟Hommes frères, vous savez qu’il y a longtemps que Dieu m’a choisi d’entre nous, afin que les Gentils entendissent de ma bouche la parole de l’Évangile, et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit, aussi bien qu’à nous ; et il n’a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi » (Actes 15:5-9).

Pierre poursuit son argument en leur disant : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons eu la force de porter ? Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu’eux. Alors toute l’assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Paul, qui racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux, parmi les Gentils. Et après qu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi. Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles Mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses. Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité. C’est pourquoi j’estime qu’il ne faut point inquiéter ceux des Gentils qui se convertissent à Dieu » (vs 10-19).

Donc, même si Dieu avait fait une alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, elle devait s’étendre pour couvrir l’humanité entière. Dans Matthieu 5:43, Jésus a déclaré : « J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Jésus ne faisait pas seulement allusion à une visite sociale de courtoisie, Il parlait de plus que cela. Au temps de Jésus, les prisons étaient des endroits misérables et froids, sans le confort des geôles de nos jours. Pour survivre, les embastillés avaient alors désespérément besoin d’aide de l’extérieur, pour la nourriture, le linge, des couvertures de laine pour la nuit, etc. Paul lui-même avait passé du temps en prison à Rome et, dans sa lettre à Timothée, il lui dit : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Il pouvait au moins lire ces livres et parchemins tout en se couvrant de son manteau en attendant sa libération éventuelle.

En saisissant le véritable sens du mot « visiter », nous comprenons mieux le vrai sentiment imprégné dans les paroles de Jésus qui voulait divulguer un engagement envers les prisonniers, incluant la prédication de l’Évangile. Les évènements entourant la naissance de Jésus étaient considérés comme une visite par Zacharie, lorsqu’il fut rempli du Saint-Esprit et prophétisa ainsi, en disant : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur. Comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivré de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:68-79).

Après la résurrection d’un enfant mort, les témoins de l’incident furent éblouis. « Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Un grand prophète s’est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple » (Luc 7:16). À la lumière de ce que nous apprenons présentement, considérons le véritable ministère de Paul aux Gentils. Avec notre connaissance accrue du terme « visiter », nous pouvons donc l’appliquer, de nos jours, pour vouloir exprimer comment Dieu, dans Sa miséricorde, regarde les Gentils dans le but de les aider à parvenir au salut. En faisant cela, Dieu S’est suscité parmi eux un peuple pour Son nom. Paul nous l’explique si bien, dans Romains 11:25-27, quand il déclare : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux ; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église. Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. » Par Sa grâce, Dieu a fait le nécessaire pour nous aider à sortir de l’esclavage du péché, afin de mettre aussi le sceau de Son Saint Nom sur notre front.

Dans 1 Corinthiens 2:11-13, Paul dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. » Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir comment se fait-il que certaines personnes peuvent lire des passages bibliques et les trouver confus, difficiles à comprendre, même ridicules, alors que d’autres, parfois moins « instruits », reçoivent une grande compréhension de ces mêmes passages ?

La réponse, c’est que le premier groupe n’est animé seulement que par l’esprit du monde ou esprit charnel, tandis que le deuxième est animé par l’Esprit qui vient de Dieu, pour savoir les choses qui nous ont été données de Dieu. Mais comment faire la distinction entre les deux groupes ? Aux Éphésiens, Paul l’explique ainsi : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Tandis que le deuxième groupe est composé de ceux qu’enseigne l’Esprit de Dieu, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, ayant reçu le Saint-Esprit lorsqu’ils ont mis leur foi en Christ pour le pardon des péchés et le salut. Après tout, c’était le Saint-Esprit qui avait inspiré les Écritures dès le tout début. « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Rappelons-nous toujours que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Même au sujet de ses propres paroles divinement inspirées, Paul a dit : « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

Alors, c’est le même Esprit, vivant dans chaque croyant, qui illumine et confirme toute Écriture au chrétien qui lit ou qui entend ces Écritures. Cela veut simplement dire que : « L’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). En effet, Jésus avait promis ceci à Ses disciples : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

L’Esprit fait cela par les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées et qui sont bondées de bénédictions pour ceux qui veulent étudier les Écritures avec un cœur croyant et obéissant. Aux Thessaloniciens, Paul déclare : « Je vous conjure par le Seigneur, que cette épître soit lue à tous les saints frères » (1 Thessaloniciens 5:27). Il n’existe probablement aucun mot plus abusé dans notre société actuelle que le mot « saint ». De nos jours, ce mot semble dégager une certaine hypocrisie, qui devient alors un bon objet de ridicule par une foule de gens. Néanmoins, il demeure, bibliquement parlant, d’une grande signification, utilisé souvent en rapport avec Dieu Lui-même, Son Esprit et Ses anges. Puisque « saint » est également utilisé pour des endroits, comme nous le voyons dans Hébreux 9:12, où Christ, étant venu : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. »

Le mot « saint » n’a pas forcément une connotation morale ; son véritable sens est simplement « mis à part », en parlant d’un peuple, d’un objet ou d’une personne dédiée à Dieu et à Son service. Paul s’adresse ainsi à l’Église de Corinthe : « A l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés [mis à part] en Jésus-Christ, qui sont appelés Saints, et à tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre » (1 Corinthiens 1:2). Les chrétiens sont dans l’ensemble une « sainte fraternité » pour Dieu, peu importe leur façon individuelle d’agir, en autant qu’elle est conforme à la volonté divine. Même s’ils forment collectivement une sainte fraternité, Dieu juge chaque membre séparément dans son cheminement respectif.

Donc, il incombe à chaque saint de se comporter de façon à honorer le nom qu’il porte. Voilà la raison pour laquelle Paul nous dit : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Notons que, dans la Bible, une sainte fraternité s’applique de manière identique aux femmes et aux hommes, ainsi qu’aux croyants de l’Ancien et du Nouveau Testament. Cette fraternité doit se soumettre les uns aux autres dans le respect et l’amour.

Pierre nous décrit cette belle interaction qui doit exister aussi entre maris et femmes, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes, lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits. Mais que leur ornement consiste dans l’homme caché dans le cœur, c’est-à-dire dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu ; car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

Le mot « soumission » ne veut pas dire ici se soumettre à une dictature comme certains hommes semblent vouloir lui accorder le sens. Voilà pourquoi, au v. 7, Pierre ajoute : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [du côté physique], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie, afin que vos prières ne soient point entravées. » L’exhortation éternelle de Dieu demeure toujours pareille tout au long des siècles. « Mais comme Celui qui vous a appelés, est Saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis Saint. Et si vous invoquez comme votre Père Celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez hérité de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:15-19).

Le but réel de notre cheminement personnel vers le Royaume de Dieu se résume sûrement à ceci : Soyons prudents en tout et comprenons quelle est la volonté du Seigneur. Ne faisons pas d’excès, ni dans le manger ni dans le boire, car ces choses mènent au dérèglement. Mais soyons remplis de l’Esprit, heureux et heureuses au travail, en chantant, en sifflant et en louant le Seigneur dans notre cœur. Rendons grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Et soumettons-nous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Au retour de Jésus, peu importe où nous serons, nous allons tous nous rencontrer sur les nuées, près de Jésus et, par la suite, nous serons toujours avec Lui. Nous voyons dans tous ces versets que le salut est maintenant ouvert à tous ceux qui veulent faire la volonté de Dieu.

Aux pasteurs, le chef des apôtres donne cette instruction, dans 1 Pierre 5:2-5 : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. » Il s’adresse ensuite aux jeunes : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » Malgré que cette épître fut écrite aux chrétiens durant un temps de persécutions terribles, l’apôtre Pierre insiste sur la soumission en toute humilité.

Les disciples de Christ doivent être soumis aux gouvernements. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2:13-17). Mais son instruction ne se termine pas là.

Dans 1 Pierre 2:18-20, Pierre poursuit : « Domestiques [travailleurs dans les différentes industries], soyez soumis à vos maîtres [vos patrons] en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. » Répétons qu’aux femmes dans l’Église, Pierre donne l’instruction suivante : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Par sa douceur, la femme, devient alors un élément extraordinaire de la réussite d’un mariage.

Aux maris, Pierre déclare : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [physiquement parlant], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie [éternelle] ; afin que vos prières ne soient point entravées [gênées] » (1 Pierre 3:7). La conduite du mari doit être telle que l’épouse puisse vivre heureuse dans son mariage grâce à sa conduite sage. S’adressant à tous les chrétiens, Pierre les exhorte ainsi : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière. Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:8-12).

Le but ultime de Pierre est de nous guider afin que nous ressemblions à Jésus. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Paul nous encourage aussi dans le même sens que Pierre. Aux convertis à Rome, Paul déclare : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:18-21). Difficile à faire parfois, mais la récompense en vaut le coup.

Il existe parfois des limitations à la règle, mais le chrétien doit normalement s’abstenir de briser la paix. Il doit tout faire, sauf le compromis, afin de vivre en harmonie. Le chrétien doit toujours être compatissant, fraternel, miséricordieux, bienveillant, ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. La doctrine ancienne « œil pour œil et dent pour dent » a été rejetée par Christ pour Ses disciples. L’instruction est plutôt d’être courtois et « humble en esprit ». Aimer les autres avec l’attitude de servir avec amitié plutôt qu’être servi. En effet, le chrétien qui aime la vie et veut voir des jours heureux doit éviter les médisances et les calomnies. La paix doit toujours primer dans le cœur du converti.

Une très grande récompense attend ceux et celles qui manifestent cette attitude. Dieu nous promet d’hériter de la bénédiction de l’immortalité et de vivre heureux pendant l’éternité. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à notre prière. Comme tout bon père de famille qui veut du bien à ses enfants obéissants, Dieu attend le moment propice pour ouvrir les écluses du ciel avec des bénédictions inimaginables. Mais Dieu nous délivre également de toute crainte qui peut ou pourrait gâcher notre activité quotidienne, en attendant de recevoir les promesses de Dieu. Ayons la même attitude que le roi David qui nous rassure en disant : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs » (Psaume 34:5).

En ce monde, plusieurs choses peuvent créer la crainte dans nos cœurs. La crainte de manquer de nourriture et d’un abri, la crainte de la guerre si près de nous présentement, la crainte d’être rejetés par notre entourage et même par notre famille, la crainte de l’inconnu et une foule d’autres craintes. Certaines sont banales, mais elles sont toutes sérieuses pour la personne qui en est victime. La bonne nouvelle de l’Évangile peut cependant nous libérer de toute crainte. Rappelons-nous que la crainte entra dans le monde en même temps que le péché. Dans Genèse 3:9-10, il est écrit : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » Pourtant, avant de pécher : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25). Vous noterez que le péché et la honte sont toujours reliés.

Le deuxième endroit où la Bible fait référence à la crainte, c’est lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1). Le Seigneur nous protège et pourvoit à tous nos besoins. Comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Dans le Nouveau Testament, nous découvrons les mots « ne craint pas » plusieurs fois sur les lèvres de Christ. Quand les phobies s’emparent de nous, ou que les craintes nous découragent, la délivrance est toujours proche lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6).

L’apôtre Pierre va encore plus loin en déclarant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:14-15). La plus grande frayeur chez tout individu est la crainte de mourir. Mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte puisque Jésus a vaincu la mort par une résurrection. Dans Son corps glorifié, Jésus nous déclare ceci, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [la tombe] et de la mort. » Jésus contrôle présentement tout dans l’univers.

Juste avant de monter au ciel, notre Seigneur a réuni Ses onze disciples : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis [au présent] avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Ce travail se poursuit dans l’humilité et la soumission à Christ depuis ce temps par Ses ministres. Et sachez que Jésus surveille Son Église et Il vit dans chacun de ceux qui proclament Sa Parole, peu importe où ils se trouvent sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Se plait à faire grâce aux humbles qui Le servent dans la foi et dans la persévérance.

L’apôtre Jacques exhorte les serviteurs de Christ en déclarant : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la Parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère. Car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:16-20). Que chaque converti au Seigneur accomplisse son œuvre selon le ou les dons qu’il a reçu du Saint-Esprit. Et n’ayez crainte, Jésus nous assure de Sa protection pendant cette œuvre fantastique à proclamer le salut à ceux qui viennent en contact avec nous.

Et gardez continuellement dans votre esprit cet espoir énoncé par Jésus Lui-même dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Poursuivez en sauvegardant et en enseignant tout ce que Jésus vous a commandé et n’ayez aucune crainte, car, lorsque Jésus reviendra sur terre, la récompense sera extraordinaire, au-delà de toute espérance. Mais avant qu’Il ne revienne, il nous faut croire qui était véritablement Jésus. Beaucoup de religions essaient présentement de vous vendre un Jésus dilué. N’en croyez rien, allez à la source de votre information, votre Bible.

Dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Voilà le verset qui nous confirme l’incarnation du Créateur de toutes choses, la Parole éternelle de Dieu. C’est aussi confirmé lorsque Jean déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Notez comme la Parole était dès le commencement avec Dieu, en même temps. Même un enfant sait quand on est trois, un doit précéder l’autre, mais jamais en même temps.

Donc, Dieu S’est incarné en homme et est venu vivre parmi nous. Mais, malgré cela : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:11-13). Il n’y a aucune échappatoire légitime, Jésus de Nazareth était le Dieu Créateur, engendré en homme parfait et Sauveur de monde. Cela est également confirmé dans la déclaration de Mathieu 1:23 : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. »

Il n’était pas en partie homme et en partie Dieu, ou parfois homme et parfois Dieu. Lorsque Dieu a consenti à Se faire homme, Il a vraiment vécu dans un corps humain pendant Son séjour sur la terre. Alors, dans Hébreux 10:5-7, nous voyons : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. » Voilà pourquoi Paul exhorte chaque chrétien : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8).

L’apôtre Jean nous met en garde sur la façon de reconnaître ceux qui ont et ceux qui n’ont pas l’Esprit de Dieu en eux. « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3). Chacun de ceux qui se déclarent chrétiens doit faire son choix. Mais lorsque Christ reviendra, Jean nous dit : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3). Et la Parole vivante sera toujours notre Seigneur, vivant éternellement avec nous.