D.334 – Merveilleuses choses à venir

doctrine

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 2:9-10, Paul nous annonce : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Cette promesse fantastique nous réfère à une autre grande promesse de Dieu à Son peuple, dans Ésaïe 64:4-5, lorsque le prophète déclare : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à Lui. Tu viens au-devant de celui qui se réjouit en pratiquant la justice, de ceux qui marchent dans tes voies et qui se souviennent de toi. »

La promesse de l’Ancien Testament s’appliquait au début à la nation d’Israël, mais son extension dans le Nouveau Testament inclut une promesse globale à tous ceux qui ont accepté le sacrifice de Jésus sur la croix : « Et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8). Oui, en effet, Celui-ci est le Sauveur de la terre entière. En comparant ces deux promesses prophétiques, nous découvrons trois vérités vitales. La première se trouve dans Luc 1:69-71, où nous lisons que Dieu : « nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. De ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent. »

Deuxièmement, ceux qui attendaient Christ, dans l’Ancien Testament, sont synonymes de ceux qui l’aiment dans le Nouveau, comme nous dit si bien Paul, dans 2 Timothée 4:7-8 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » Finalement, nous ne pouvons même pas commencer à comprendre les choses glorieuses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment et attendent Son avènement. Dans un sens, le Saint-Esprit nous a révélé en partie ce qui s’en vient au travers des yeux de Jean lorsque, dans Apocalypse 21:2-3, l’apôtre nous dit : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

C’est alors que nos yeux verront pleinement, que nos oreilles entendront et que nos cœurs comprendront entièrement la plénitude de l’amour de Dieu pour nous, en Jésus notre Sauveur, le Christ, son Oint. Mais reculons dans l’histoire afin de découvrir comment Dieu fut Roi, même lors du Déluge. Dans Psaumes 29:9-11, nous lisons : « La voix de l’Éternel fait enfanter les biches ; elle dépouille les forêts ; et dans son temple chacun s’écrie : Gloire ! L’Éternel régnait au déluge; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix. » Il y a plusieurs mots différents en hébreu qui sont traduits par « déluge » dans l’Ancien Testament, alors que le mot hébreu mabbul utilisé dans ce passage est unique, car il est utilisé ailleurs seulement dans le récit de Noé et du Déluge. Ceci nous indique de manière concluante que les scènes dramatiques décrites dans ce Psaume se rapportent au temps du Grand Déluge.

Dans toute l’histoire, il n’y a jamais eu une époque comme celle-là, quand la méchanceté et : « la malice de l’homme étai[en]t grande[s] sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). Dans Genèse 6:13 : « Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. » Des millions d’hommes et de femmes impies furent noyés par ce grand mabbul. En dépit du fait que, dans presque chaque culture développée autour du globe par les descendants des huit survivants de ce Déluge, on se souvienne de ce terrible événement par le truchement de « légendes », le concept d’un jugement de Dieu sur le péché apparaît si offensant à l’esprit humain que les érudits modernes nient simplement ce fait et le qualifient de mythe historique.

Cependant, l’épitaphe du monde antédiluvien est écrit dans la pierre, dans les sédiments de roche et les fossiles enfouis dans le lit des rivières, partout où nous cherchons sur terre. La plus grande rébellion jamais montée contre le Créateur du monde par Ses créatures, tant les humains que les anges déchus, fut écrasée simplement par la puissance de Sa Parole. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux. La voix de l’Éternel est puissante ; la voix de l’Éternel est magnifique. L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement » (Psaume 29 :3-4,10). Dans tout le grand bouleversement du Déluge, Noé et ceux qui furent jugés justes étaient en sécurité dans l’arche. Alors, à chaque âge, même dans les temps de grand stress et de danger, le Seigneur bénira Son peuple avec Sa paix. C’est ainsi que Dieu S’est choisi ceux qui avaient foi en Lui en continuant à espérer dans les merveilleuses choses à venir.

Dans Genèse 15:3-7, regardons comment Dieu S’y est pris avec Abraham et sa foi. « Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Cela peut vous surprendre que, dans les deux Testaments, les croyants sont justifiés seulement par la foi.

Dans notre texte, nous découvrons qu’Abraham fut déclaré juste par sa foi. Ce verset est cité dans Romains 4:2-5 : « Car si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non pas devant Dieu. Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. » Alors, dans Romains 3:23-26, Paul déclare ceci : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. »

« C’est pourquoi ceux qui croient sont bénis avec Abraham qui a cru. Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles, » nous dit Paul, dans Galates 3:9-12.

Le livre de Jacques fut écrit afin d’encourager les croyants à faire de bonnes œuvres comme évidence de leur foi. « Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite ? » (Jacques 2:22). Mais n’oubliez jamais que ce que dit l’Écriture s’accomplit : « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:23-26).

L’autre passage de l’Ancien Testament traitant de la foi, et qui est cité trois fois dans le Nouveau Testament, est : « Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi » (Habaquq 2:4). Il est utilisé, dans Romains 1:17, « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi », juste avant la description du comportement des méchants avant le déluge. Dans Romains 1:18-21, Paul dit : « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Combien de ministres aujourd’hui retiennent la vérité dans l’injustice ? Et combien prêchent volontairement le mensonge parce qu’ils craignent de voir leurs églises se vider ? Alors ils prêchent ce que les brebis veulent bien entendre. Cela fut prédit par Paul à Timothée lorsqu’il lui déclara : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère » (2 Timothée 4:3-5).

Avez-vous remarqué combien de prédicateurs de nos jours se sont donné le titre de docteur ? Paul exhorte Timothée, son jeune évangéliste, à ne pas recommander à certaines personnes d’enseigner une doctrine étrangère. « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:4-5).

Dans Galates 3:11, le mot « foi » est éprouvé. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. » Mais, dans Hébreux 10:37-39, nous voyons que ceux qui sont déclarés justes par Dieu vivent éternellement dans la foi. « Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. »

« Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse, » nous dit Paul, dans Hébreux 10:34-36.

Ainsi, la doctrine de l’Ancien Testament, que nous sommes sauvés par la foi en Dieu pour résoudre notre problème du péché, s’applique dans chaque situation de notre vie, incluant nos péchés passés, notre présent travail saint, ainsi que notre vie future et éternelle. Car la terre entière sera remplie de la connaissance de Dieu. Dans Habaquq 2:13-14, nous lisons : « Voici, n’est-ce pas par la volonté de l’Éternel des armées que les peuples travaillent pour le feu, et que les nations se lassent pour le néant ? Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. » Le tout premier commandement donné à Adam et Ève fut : « Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:28). Notez que Dieu leur dit « remplissez la terre ». Cet ordre de Dieu exclut la possibilité qu’il y ait eu des êtres préadamites sur la terre lors de la création.

Même aujourd’hui, avec l’explosion de la population, la terre est loin d’être remplie de monde. Pensons aux vastes déserts, aux montagnes inaccessibles, et aux vastes glaciers de l’Antarctique, par exemple. La terre était remplie d’humains avant le Déluge : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:11-13). Mais le temps vient cependant, est-il écrit dans Daniel 2:35, où : « Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre, » dit le prophète à Nébucadnetsar.

C’est alors que la prédiction écrite par David deviendra réalité : « Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » (Psaumes 72:19). Le prophète Esaïe a également parlé de ce temps merveilleux où : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Esaïe 11:9). Mais comme toujours, les hommes ont préféré la parole des hommes aux enseignements de Dieu.

Dans Esaïe 1:3-7, Dieu dit à Son peuple : « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence. Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile. Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, l’étranger dévore vos campagnes sous vos yeux ; tout est dévasté comme après un ravage fait par l’étranger. »

Quelle accusation par Dieu, non seulement contre Son peuple d’Israël, mais contre les hommes et les femmes en général, partout ! Tous ont été créés à l’image de Dieu pour fraterniser avec Lui, mais Son peuple choisi Le rejeta et la majorité des peuples de partout le rejettent dans la vie quotidienne. Lorsque Dieu S’est fait homme : « Marie mit au monde son fils premier-né, elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2:7). Les animaux l’ont reconnu et les anges aussi, mais Son peuple l’a rejeté. « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11).

Lorsqu’Il est venu à Jérusalem : « Jésus, étant arrivé près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne appelée des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : Allez à la bourgade qui est devant vous, et quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a jamais monté ; détachez-le, et me l’amenez » (Luc 19:29-30). « Et ils l’amenèrent à Jésus ; et ayant mis leurs vêtements sur l’ânon, ils firent monter Jésus dessus. Et comme il passait, plusieurs étendaient leurs vêtements par le chemin. Et comme il approchait de la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, transportée de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Et ils disaient : Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts » (Luc 19:35-38).

Mais le peuple à Jérusalem cherchait seulement à le faire mourir. « Et quand il fut près de la ville, en la voyant, il pleura sur elle, et dit : Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:41-44). Cette accusation contre Jérusalem pourrait avec encore plus de justification être logée contre l’Amérique aujourd’hui et même contre le monde entier.

Dans Esaïe 1:2, nous lisons : « Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille ; car l’Éternel parle : J’ai nourri des enfants et je les ai élevés ; mais ils se sont rebellés contre moi. » La moralité du peuple semble être tournée à l’envers, et Dieu pourrait également nous dire : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:20-23).

Pourtant, en Amérique moderne, tout comme en Israël ancien : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Dans Romains 1:1-6, nous lisons : « Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qu’il avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures, touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ. »

Il est important de noter que l’identification de Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu est directement associée à Sa résurrection des morts. Car : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Vu que seul Dieu peut vaincre la mort, la résurrection corporelle de Jésus est l’affirmation conclusive de Sa divinité unique. C’est par l’inspiration divine que : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16). Sans le Saint-Esprit en soi, personne ne pouvait reconnaître Jésus comme étant le Messie, car tous sont voilés par Satan.

Plusieurs autres se sont déclarés fils de Dieu, mais tous sont morts attendant la résurrection. Seul Christ a validé cette déclaration ayant vaincu la mort. Parce que : « Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. C’est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : Tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption » (Actes 13:30-35).

Voilà pourquoi nous avons cette merveilleuse promesse de l’immortalité à la résurrection, nous dit Paul : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15:54-57). Jésus est précisément appelé le « Fils de Dieu », plus de quarante fois dans le Nouveau Testament. Néanmoins, cette extraordinaire vérité nous est enseignée de nombreuses autres façons par le Nom lui-même. C’est tellement important, qu’il n’y a pas de salut possible pour celui qui nie que Jésus est véritablement le Fils unique de Dieu, engendré par le Père Lui-même, pour nous apporter le salut.

Donc : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Parce qu’Il vit, nous qui croyons en Son nom vivrons aussi éternellement. « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5). Car celui : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:12-13).

Paul encourage les chrétiens à Corinthe en leur assurant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi, par Jésus, et nous fera comparaître avec Lui. « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent, produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18). Parmi les handicaps les plus difficiles à surmonter pour le chrétien, il y a la myopie spirituelle. Il est facile de voir les choses temporelles, mais difficile de se concentrer sur les choses éternelles.

Cependant, oeuvrant dans un milieu temporel extrêmement occupé et difficile, Paul trouvait le moyen de garder sa vision sur la vie éternelle pour laquelle il avait été appelé dans le but d’évangéliser. Car il savait fort bien que Christ : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:12). « Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9). « C’est pourquoi il [Jésus] est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:15-17).

Il est vraiment : « Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rendant parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Toutes ces choses éternelles — rédemption éternelle, salut éternel, héritage éternel, habitation éternelle et gloire éternelle — sont d’une plus grande valeur que les choses temporelles qui envahissent notre esprit et nous limitent dans nos buts. Elles ont toutes part dans la vie éternelle que nous avons déjà reçue par notre foi en Christ. Il devient significatif que l’expression « vie éternelle » paraît au moins 44 fois dans le Nouveau Testament. Dieu nous en parle souvent et nous devrions également en parler.

La première chose éternelle mentionnée dans la Bible est l’alliance éternelle que Dieu a faite avec tous les hommes. Dans Genèse 9:14-16, Dieu dit : « Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L’arc sera donc dans les nuées, et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance éternelle entre Dieu et tout être vivant, de toute chair qui est sur la terre. »

La dernière chose est l’Évangile éternel qui sera prêché à tous les hommes. « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7). C’est cet Évangile éternel que Dieu nous demande de prêcher aujourd’hui et nous demandera de prêcher dans le Millénium. Il sera également prêché par les Élus lors de la résurrection du Grand Trône Blanc à tous ceux qui ne l’ont pas entendu durant leur premier passage sur cette terre.