D.324 – Nous ne fêtons pas les Pâques

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Par Joseph Sakala

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces 72 heures afin de Le restaurer à la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse, faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité pour vivre éternellement, comme Lui présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » de nos jours contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines chrétiennes des pratiques purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer de le suivre en toute vérité, je ne garderai jamais les Pâques (Easter).