D.406 – Paresseux, va vers la fourmi

fourmis

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 6:6-8, nous lisons : « Paresseux, va vers la fourmi, regarde ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni surveillant, ni maître, elle prépare sa nourriture en été, et amasse durant la moisson de quoi manger. » Dès le commencement : « Dieu [a] dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre » (Genèse 1:26). Mais nous savons que le péché est entré dans le monde et tout a changé. D’abord, le comportement des humains s’est détérioré au point que Dieu a amené le Déluge pour tout détruire, sauf Noé, sa famille et les animaux qu’Il voulait sauver, et Dieu a mis la crainte de l’homme dans les animaux. « Et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains » (Genèse 9:2). Et la fraternité entre l’homme et ses amis les animaux fut brisée.

Mais encore plus sérieux, la fraternité avec Dieu fut également brisée et, bientôt dans leur autonomie, la source de la véritable sagesse fut également oubliée par l’homme. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:21-23).

Ironiquement, Dieu conduit actuellement ces gens insensés vers les animaux qu’ils recherchent pour trouver la sagesse qu’ils auraient dû apprendre de Dieu. « Va chez la fourmi, » leur déclare Dieu pour leur enseigner l’industrie et la prudence. « Il y a quatre choses, des plus petites de la terre, qui, toutefois, sont sages et avisées : Les fourmis qui sont un peuple faible, et qui néanmoins préparent leur nourriture pendant l’été. Les lapins, qui sont un peuple qui n’est pas puissant, et, cependant, ils font leurs maisons dans les rochers ; les sauterelles qui n’ont point de roi, et, cependant, elles vont toutes par bandes ; le lézard qui se tient avec ses mains, et qui est dans les palais des rois » (Proverbes 30:24-28).

Ensuite, Dieu dit à Son peuple d’Israël : « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence » (Esaïe 1:3). « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? » nous raconte Job 12:7-9. Le design intriguant du plus petit animal est un témoignage éloquent de la sagesse de Son Créateur et de la folie pour tous ceux qui Le renient.

Est-ce que votre conscience vous dérange parfois ? Si non, peut-être qu’elle le devrait. L’amour de Dieu est défini par les valeurs morales qui sont établies dans la Bible. Nous n’entendons plus parler du mot « scrupule ». Peut-être que trop de personnes ont littéralement perdu les scrupules qui affectaient jadis leur comportement. Avez-vous des scrupules et, si oui, d’où viennent-ils ? Un scrupule est défini comme un sentiment de doute ou d’hésitation eu égard à la moralité de nos actions. Les scrupules sont des réserves, de la gêne, des pressentiments, des malaises et même des inquiétudes avant de faire quelque chose. Un autre mot pour « scrupules » est « conscience », qui est comme une petite voix intérieure qui nous guide dans ce qui est bien ou mal. Elle détermine si l’action que nous considérons est bonne ou non.

Notre conscience produit la honte et la culpabilité lorsque nous violons la loi ou quelque autre valeur. Mais d’où vient notre conscience ? Lorsque Dieu a créé les humains, ils devaient venir vers Lui pour savoir s’ils faisaient le bien. Mais lorsqu’ils ont mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ont décidé par eux-mêmes de ce qui devenait mal. Pourtant, ils n’étaient pas encore équipés spirituellement pour décider par eux-mêmes. Cette connaissance additionnelle devait leur venir de l’arbre de vie, également au milieu du jardin. Puisqu’ils n’ont pas voulu écouter Dieu, Satan s’est chargé de les « instruire » et nous avons les conséquences de toute cette « sagesse » venant de lui.

Alors, Dieu leur a inculqué une conscience afin de les guider jusqu’au moment où Jésus devait venir pour payer la rançon pour tous les péchés commis par l’humanité. Mais même après le sacrifice de Jésus, tous les gens n’ont pas accepté Son sacrifice de rédemption, alors nous savons que la conscience était toujours nécessaire, sinon ce serait l’anarchie complète. Jésus est venu et, par Son comportement, Il nous a ouvert la voie à suivre pour recevoir le pardon de nos péchés et revêtir une nouvelle personne, à l’image de Christ, pour nous montrer comment vivre selon Sa volonté. La seule façon de le faire était de donner sa vie librement et volontairement à Dieu et de se laisser guider par Son Esprit. Et pour ceux qui refusent, ils doivent espérer que quelqu’un leur insuffle des valeurs profondes dans l’amplification de leur conscience vers une bonne conduite.

Dès notre jeune âge, nous apprenons à ne pas prendre ce qui n’est pas à nous, à contrôler notre colère, à ne pas se venger, et à ne pas blesser les autres par des paroles blessantes. Malheureusement, certains ne reçoivent pas ce guide moral dans leurs années de formation et il en résulte de faibles scrupules, une faible conscience et un faible caractère. Encore plus triste, quelques-uns abandonnent leur formation morale, reçue de leurs parents, pour se laisser influencer par la société qui les précipite vers une trajectoire désespérante. Alors, qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal ? S’il n’y a pas une grande autorité pour établir les standards de notre comportement humain, alors le désordre s’établit, et très vite !

Le monde s’est aliéné au fil du temps et ce qui jadis était bien est rendu mal. Les anciennes valeurs ont été abandonnées. Il est devenu évident que l’humanité n’a pas conservé l’intelligence et le jugement afin d’inspirer une norme de valeurs qui pouvait l’amener au véritable bonheur, sans les conséquences néfastes. Seul un Dieu suprême a cette capacité. Le Créateur Dieu avait, dès le début, établi une façon de vivre avec des règlements établis qui, lorsqu’ils seraient suivis, amèneraient la joie, le bonheur, la santé et la prospérité. Avec les annonces de produits disponibles chaque jour, nous sommes incrédules devant des produits qui sont trop bons pour être vrais. Grâce aux défenseurs du peuple, nous savons qu’il existe plusieurs compagnies qui ont admis en cour que leur produit avait des effets secondaires, mais ils étaient cachés dans l’écriture minuscule inscrite sur chaque contenant.

Néanmoins, les règlements du Créateur sont simples et directs, et sans effets sous-jacents dommageables. Suivre ces règlements nous procure le vrai bonheur, la santé et la prospérité, sans conséquences néfastes. Et il n’y a rien de mieux pour développer nos scrupules et notre conscience vers les bonnes valeurs. Jésus nous informe que l’homme vivra selon : « toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Dieu nous a donné les paroles de Ses Commandements, comme des principes à suivre pour avoir une bonne relation entre humains et envers Dieu Lui-même.

Remarquez que Jésus dit que le plus grand commandement est d’aimer Dieu et le deuxième est d’aimer son prochain. Or, cela ne fait pas partie des Dix Commandements, mais les englobe. Les commandements à suivre sont ceux de Christ, ceux de la Nouvelle Alliance, beaucoup plus grands et complets que les Dix Commandements qui ne sont qu’une base pour les gens du monde, les personnes sans l’Esprit de Dieu. N’oubliez pas ce qu’a dit Paul des Dix Commandements et des règles de l’Ancienne Alliance : « comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? » (Galates 4:9).

Donc, on demanda à Jésus lequel de ces commandements était le plus grand. Et Jésus répondit qu’aimer Son Dieu était le plus grand, mais aimer son prochain lui était semblable. Alors, sur ces deux commandements était formée la base de tous les principes de communications. Ce sont ces principes qu’il faut inculquer aux enfants dès leur naissance afin de les instruire dans les bonnes valeurs à suivre.

Voici la sorte de paternité divine que Dieu veut que nous ayons tous, afin de Lui ressembler. « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:28-31).

La Paternité de Dieu et la fraternité des hommes furent un cliché religieux utilisé pendant plusieurs années, spécialement par les libéraux religieux durant la période entre les deux guerres mondiales. Cependant, les hostilités meurtrières internes parmi la plupart des nations ont fait presqu’une farce de l’idée de la fraternité universelle dans le monde présent. Le fait demeure quand même que Dieu est vraiment le Père de tous les hommes, parce qu’ils ont tous été créés par Lui. « N’avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés ? Pourquoi donc sommes-nous perfides l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? » (Malachie 2:10). C’était la question rhétorique posée par Dieu à Israël dans le dernier livre de l’Ancien Testament.

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul confirme cette même grande vérité aux Gentils. « Et Dieu a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:26-29).

« Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous déclare Jean 1:12-13. Maintenant, nous, les croyants, nous pouvons nous réjouir dans la merveilleuse vérité que nous avons le même Père céleste. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:10-13).

Dans Philippiens 4:3-5, Paul déclare : « Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » Paul exhorte les frères et sœurs à travailler ensemble dans la joie, pour augmenter le pouvoir dans le travail qu’ils ont à faire. Cette façon d’opérer leur est venue de Jésus Lui-même qui leur a dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30).

D’une perspective spirituelle, nous travaillons sous le joug du Seigneur Jésus lorsque, parmi nous, nous dispensons l’Évangile. Il est bienfaisant de noter que Dieu voit le lien du mariage avec le joug sous lequel nous sommes joint ensemble avec Jésus. « Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas, » déclare Jésus, dans Matthieu 19:6. Il est intéressant de noter que, lorsque Paul parle des femmes qui oeuvraient avec lui, il utilise deux concepts différents pour reconnaître leurs contributions. D’abord, Paul les identifie comme sunathleo, ou « engagées dans le concours » avec lui, comme dans 2 Timothée 2:5 où il déclare : « Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. »

Ensuite, Paul utilise le mot sunergos pour décrire celles qui ont accompli une œuvre distincte auprès de lui. Comme dans 2 Corinthiens 8:23 où Paul parle de Tite : « Ainsi, pour ce qui est de Tite, il est mon compagnon, et il travaille avec moi pour vous ; et pour ce qui est de nos frères, ils sont les envoyés des Églises, et la gloire de Christ. » Ces chères femmes avaient évidemment gagné le respect de Paul pour leur engagement dans le travail en vue du Royaume. Malgré que leur engagement repose sur l’aspect travail, il y a sûrement un lien entre ceux qui sont sous un même joug ensemble et qui anticipent le même but commun.

« Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3). Et nous qui oeuvrons pour le Royaume parce que nos noms sont également inscrits dans le Livre de Vie.

Au sujet de Jésus : « Jean lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce » (Jean 1:15-16). Nous ne pourrions jamais épuiser les richesses de la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Quand nous L’avons  reçu comme Sauveur personnel, nous avons également reçu grâce sur grâce, c’est-à-dire, grâce par-dessus grâce. D’abord nous avons reçu le salut : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:8). Nous sommes présentement justifiés par Sa grâce : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

C’est cette puissante grâce qui nous donne la force de demeurer fermes : « Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:2). Cette grâce sans limites agit en nous. Comme disait Paul, dans 1 Corinthiens 15:10-11 : « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi. » Étant donc participants dans toutes ces bontés venant de Dieu : « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:28-29).

Mais il y a encore plus, car nous avons besoin de la grâce lors des moments d’opposition et pour servir. Lorsque ces moments arrivent, Jacques nous dit : « Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Paul aussi a connu un tel moment de faiblesse et il s’est confié à Dieu pour le régler. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Donc, nous voyons que Dieu nous accorde la grâce suffisante pour chaque besoin.

La grâce de Christ est une grâce très abondante, car : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9). C’est une grâce qui nous apprend également à donner. « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité » (2 Corinthiens 8:7). Alors, nous devrions toujours grandir en grâce. Ceci nous est confirmé par l’apôtre Pierre qui nous déclare : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Nous avons été renouvelés en connaissance, d’après l’image de Celui qui a tout créé. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection » (Colossiens 3:10-14).

Que Dieu vienne en aide à ceux qui sont – ou deviendront un jour– des pères sur la terre aux enfants de notre Père au ciel, devenant ainsi des modèles de notre Père au ciel, pour nos enfants humains ici sur la terre. Dans Amos 6:1, Dieu dit : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! » Sion ou Jérusalem était la capitale de Juda, le royaume du sud, et Samarie était la capitale du royaume du nord, Israël. En dépit de l’impiété rampante dans les deux nations, en plus de la souffrance à cause de la sécheresse et autres jugements envoyés par Dieu, les leaders de Sion et de Samarie vivaient encore dans la luxure décadente et la plupart du monde suivait leur exemple. Le prophète Amos fut appelé par Dieu à prononcer des jugements sur les deux nations et surtout leurs leaders.

La nature de Dieu et de Ses principes ne change pas. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Si Dieu était en colère contre Son peuple ancien qui vivait dans l’affluence, indifférent aux péchés qu’il commettait au sein de la nation et dans la vie de chacun, Dieu doit l’être également contre les chrétiens modernes qui vivent dans le monde. Les évangélistes chrétiens d’aujourd’hui sont devenus : « Traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force » (2 Timothée 3:4-5). Oui, traîtres à leur Seigneur, emportés dans leur version de l’évangile, enflés d’orgueil et ne voulant pas changer leur doctrine d’aller au ciel après la mort, par peur de perdre leurs brebis. Oh, ils ont une certaine apparence de piété, mais en ont renié la force.

On devrait au moins se poser la question devant leurs églises devenues de véritables cathédrales et leurs maisons privées bâties dans le gros luxe, alors que leurs disciples crèvent de faim. Leur musique remue les émotions de la congrégation, mais pas leurs âmes, alors que ces pasteurs passent plus de temps dans le repos et la recréation qu’avec le Seigneur et Sa Parole pour instruire le peuple. Ces pasteurs sont devenus les dispensateurs d’un faux évangile, « Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse » (Matthieu 13:22).

Néanmoins, Dieu a toujours été patient avec ces ministres, mais le jugement est finalement venu vers eux. Peut-être que Dieu les appelait au-travers des tremblements de terre, des ouragans, des sécheresses et des inondations, mais la famine et la peste s’en viennent leur disant que le jugement arrive bientôt. Et ces pasteurs sont à l’aise à Sion disant : « Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis » (Luc 12:19). Si tel est le cas, que le Seigneur les touche d’une repentance sincère et d’un renouvellement dans la dispensation du véritable  Évangile de Dieu.

Dans Philippiens 3:20-21, Paul déclare à la congrégation : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Deux contrastes marquants nous sont dévoilés dans ce texte : Nous avons présentement un corps méprisable, mais qui sera changé en un corps glorieux, comme celui de Jésus qui va nous façonner sur le prototype de Son propre corps.

Il est amplement évident dans les Écritures et dans notre propre expérience que nos corps physiques sont vils. Le mot français est beaucoup plus intense que le grec, qui veut simplement dire « bas ou humble ». Dans Philippiens 2:8, nous lisons que Jésus : « revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Dans Luc 1:48, l’expression est « bassesse » : « Parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Mais au jour glorieux, le Seigneur changera nos corps humiliés en des corps qui refléteront Sa gloire. Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Quelle merveilleuse pensée ! Job fut inspiré de dire : « Et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:26-27). Cette description fantastique est résumée dans 1 Corinthiens 15:43-49 : « Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »

Mais voici ce qui vient après : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:50-58).

Nos corps sont mortels maintenant, mais ils seront immortels lors de la venue de Jésus. Il n’y a pas de gloire dans nos corps présentement, mais un jour nous serons glorieux. La faiblesse est notre harnachement maintenant, mais durant l’éternité nous serons entourés de puissance. Merci Père au ciel, pour cette majestueuse promesse !