D.185 – QUELLE EST VOTRE NOTION DE L’ENFER ?


feux

Par : Joseph Sakala

Si on demandait aux différents groupes religieux dans le monde de nous donner leur conception de ce qu’est l’enfer, on percevrait très vite qu’il n’y a pas unanimité dans leurs croyances respectives sur ce sujet. Pourtant, c’est un sujet auquel chaque individu qui prétend croire en Dieu s’intéresse sûrement, peu importe la dénomination religieuse à laquelle il témoigne de son appartenance. La grande majorité des religions du monde prêche l’enfer comme étant un endroit épouvantable, où le tourment est continuel et les souffrances inimaginables. Un feu infernal où Satan et ses démons savourent continuellement la souffrance éternelle de ceux qui ont raté leur salut. Cette évaluation a-t-elle du sens ? Sur quoi est-elle fondée ? Voilà ce que nous allons étudier ensemble.

Laissez-moi vous assurer dès le début que cette notion si populaire sur l’enfer, prêchée par la majorité des dénominations religieuses, toutes croyances incluses, comme étant la vérité divine, ne vient pas de la Bible ! Elle a été inspirée et propagée dans l’esprit des humains par nul autre que Satan, « le prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2:2), le même personnage qui, ayant pris la forme d’un serpent, avait réussi à séduire nos premiers parents dès leur création. Cette séduction s’est poursuivie tout au long des siècles par « le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Et cette séduction du monde entier se poursuit encore davantage aujourd’hui qu’auparavant, car le diable sait fort bien que son temps achève.

Le concept fondamental de Satan sur l’enfer est de présenter Dieu comme une espèce de monstre sadique qui Se plaît à détruire systématiquement Sa propre création. Et Satan a une raison toute spéciale de vouloir aveugler l’humanité avec ce mensonge sur l’enfer. Avec la désobéissance d’Adam et Eve face aux instructions reçues de Dieu, cette même attitude s’est propagée dans l’esprit de toute leur descendance. Ceci est donc devenu l’outil principal du diable pour empêcher l’humanité de connaître la vérité divine, qui leur était pourtant disponible, mais qu’ils ont volontairement rejetée. Alors, chaque personne, depuis le commencement du monde, porte en elle la culpabilité de naître avec un péché originel qu’elle ne peut pas expliquer, mais qui est néanmoins là, bien entretenue dans son subconscient par le vrai coupable.

Cette culpabilité a aussi créé chez l’humain une rébellion inconsciente contre son Dieu, le Seul qui possède le pouvoir d’enlever cette culpabilité par la vérité. Elle ne se trouve seulement que dans la Bible qui nous explique en détail la façon de parvenir à cette connaissance si précieuse. Cette vérité nous est révélée dans l’Évangile que Jésus Lui-même est venu apporter au monde entier. En implantant cette culpabilité dans l’esprit des humains, et en y substituant une rébellion contre Dieu, Satan a temporairement réussi à séduire tout le monde. Avec cet enseignement horrible sur l’enfer, imaginez un seul instant à quel point des millions de personnes ont vécu leur vie entière perpétuellement dans le doute, la crainte et le désespoir, ne sachant aucunement ce qui les attendait après la mort. Et leurs ministres, curés, ou pasteurs, n’ont certainement pas protégé leurs brebis contre cet enseignement fautif, ayant été eux-mêmes séduits.

La plus grande victoire de Satan jusqu’à ce jour fut de voiler l’Évangile. Mais sa victoire est temporaire, car un jour ce problème sera rectifié et éliminé. Sachez que cet obstacle existait déjà dans les débuts de l’Église, et Paul l’explique ainsi aux nouveaux convertis de Corinthe : « Si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Par son truc d’enchantement, Satan garde la majorité des humains carrément dans l’incrédulité, les ayant bien aveuglés dans la crainte, en leur cachant la vérité.

Voilà pourquoi ceux qui ne saisissent pas encore la raison divine de la Deuxième Résurrection, demeurent eux aussi perplexes et voilés à la lumière du glorieux Évangile de Christ. Et dans cet état d’esprit lamentable, ils citent ce passage de Paul textuellement, et de manière exclusivement littérale, prêchant dur comme fer que seulement ceux de la Première Résurrection seront sauvés. TOUT LE RESTE des humains, selon eux, sera précipité dans la géhenne, où ils brûleront éternellement, sans même savoir pourquoi ils se sont ramassés dans un tel pétrin. Dans le Texte Reçu de ce que nous appelons la Sainte Bible, le mot « enfer » est traduit de trois sources différentes dans la langue grecque. Ces mots sont : tartaroo [tartarόw], hades [άdhj] et gehenna [gέenna], et chacun a un sens complètement différent. Il devient alors très important de comprendre le véritable enseignement biblique au sujet de l’enfer, en reconnaissant le contexte dans lequel ces trois mots sont utilisés dans les Saintes Écritures.

Commençons avec le mot tartaroo traduit simplement comme « abîme » ou « enfer » dans le Nouveau Testament. Dans 2 Pierre 2:4, nous lisons ceci : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme [tartaroo], liés avec des chaînes d’obscurité, il [Dieu] les a livrés pour être gardés en vue du jugement… ». Pour saisir le contexte dans lequel ce verset est écrit, un peu d’histoire biblique est utile ici. La Bible nous décrit un temps où l’archange Lucifer avait suscité une rébellion contre Dieu, ayant séduit le tiers des anges sur lesquels Dieu lui avait donné autorité, pour détrôner le Dieu Tout-Puissant de Son poste de Roi sur l’univers. Allons voir une description de cet évènement tragique qui a complètement changé le statut de Lucifer et de ses anges.

Dans Ésaïe 14:12, Dieu interroge Son archange déchu : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? » Maintenant, Dieu lui explique comment : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne [gouvernement] de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (vs 13-14). « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

En utilisant l’archange Michel, Dieu a écrasé la rébellion de Lucifer et ses anges, et les a tous précipités sur la terre, car leur place ne se trouva plus au ciel. Dès lors, Lucifer est devenu Satan (adversaire), et ses anges sont devenus des démons. Quand Jésus envoya soixante et dix disciples pour évangéliser, ils revinrent avec joie, disant : « Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom » (Luc 10:17). Ce transfert de pouvoir aux disciples de Christ pour apporter la lumière de l’Évangile dans le monde, fait déclarer ceci à Jésus : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (v. 18). Donc, nous voyons le véritable contexte dans lequel le mot tartaroo est utilisé. C’est une condition de restriction dans l’obscurité, et non la vérité, où tous ces démons sont maintenant enchaînés, attendant le jour de leur jugement final.

Jude, le frère de Jésus, nous dit ceci au sujet de ce que Dieu a fait de ces anges déchus : « Qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 6). Ces versets démontrent clairement que le mot tartaroo définit une espèce de prison ou abîme, dans lequel les démons sont retenus dans l’attente de leur jugement par les Saints de Dieu, un jour. « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges [déchus] ? », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:3. Il est évident que Paul nous parle des démons ici, car les saints anges qui sont demeurés fidèles à Dieu sont déjà jugés, et sont continuellement au service de leur Créateur.

Donc, les anges qui ont péché en décidant de suivre Satan plutôt que Dieu sont présentement enfermés dans le tartaroo ou « enfer ». Mais nul autre verset dans la Sainte Bible ne nous déclare que l’homme aussi pourrait être destiné à aller dans cette espèce d’enfer. La référence de Pierre à tartaroo est le seul verset dans tout le Nouveau Testament où ce mot est utilisé, car il est réservé exclusivement aux anges qui se sont rebellés contre Dieu, et non à des humains.

Le deuxième mot grec traduit comme enfer est hades. Ce mot apparaît onze fois dans le Nouveau Testament, et fait référence au séjour des morts dans la terre. Hades a le même sens dans le grec que sheol [lwH)#] dans l’hébreu, qui veut aussi dire le sépulcre où les morts dorment en attendant la résurrection. Cet endroit est le sort destiné aux humains, et auquel aucun n’a pu échapper. « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Salomon abonde dans le même sens quand il a déclaré : « Tout va en un même lieu ; tout a été fait de la poussière, et tout retourne dans la poussière » (Ecclésiaste 3:20). Il y a cependant pour les humains un espoir de sortir de cet enfer. Comment ? Par une résurrection ! « Parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre [hades], et que tu ne permettras point que Ton Saint voie la corruption » (Actes 2:27).

Ce passage, auquel Pierre fait allusion, est une citation prophétique de David sur la résurrection de Jésus, sur qui même la mort ne pouvait avoir aucun pouvoir, sauf pendant les trois jours qu’il avait consenti à demeurer dans le cercueil. Pierre a tiré ce verset de Psaume 16:10 : « Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre [sheol] ; tu ne permettras point que Ton Saint voie la corruption ». Nous voyons clairement ici que sheol dans l’Ancien Testament est l’équivalent de hades dans le Nouveau Testament. Et les deux font référence au cercueil dans lequel les morts séjournent. Il est extrêmement intéressant de noter que, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, l’âme est mentionnée comme étant dans le sépulcre et non au ciel. Car l’âme, c’est l’individu au complet, et non une partie spirituelle de l’individu qui peut se détacher.

Le patriarche Jacob savait fort bien ce qui lui arriverait après sa mort : « Je descendrai en deuil vers mon fils au Sépulcre ! ». Jonas, qui avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, a fait cette prière à Dieu : « Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a répondu ; du sein du Sépulcre [sheol] j’ai crié, et tu as entendu ma voix » (Jonas 2:3). Jésus a même utilisé cet incident pour donner aux incrédules scribes et pharisiens de Son temps le seul miracle par lequel ils devaient reconnaître qu’IL était le Messie. Jésus leur répondit : « Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40).

Plusieurs versets nous citent que Jésus fut effectivement dans Son cercueil trois jours et trois nuits, mais pas plus longtemps. Sinon, la seule preuve que Jésus leur avait donnée aurait été invalide pour leur prouver qu’Il était véritablement le Messie promis par Dieu. « Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il [Jésus] fût retenu par elle [la mort] » (Actes 2:24). Le corps de Lazare que Jésus avait ressuscité avait déjà commencé le processus de la corruption. N’ayant plus aucun espoir, Marthe, la sœur de Lazare dit à Jésus : « Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours » (Jean 11:39). Donc, Jésus ne pouvait absolument pas demeurer dans le cercueil plus de trois jours. Parce que Dieu ne pouvait pas permettre que Son Saint voie la corruption (Actes 2:27).

Certains prêchent qu’après la mort une personne peut continuer à penser et avoir une communication soit avec Dieu ou avec sa famille et ses amis. David fut inspiré d’écrire ceci : « Car dans la mort on ne se souvient point de Toi ; qui te célèbrera dans le Sépulcre ? » (Psaume 6:6). Et, dans Psaume 146:4, David nous déclare ceci au sujet de l’homme qui meurt : « Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là, ses desseins [pensées] périssent ». Salomon a déclaré : « Tout ce que ta main trouve à faire [de ton vivant], fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:10). Dieu lance un avertissement ici, à tous ceux qui croient pouvoir communiquer avec les morts, car c’est une activité purement satanique.

Il n’existe aucun record biblique nous indiquant qu’une personne décédée et ressuscitée ait mentionné quelque souvenir que ce soit de ce qui est survenu durant la durée de son décès. Encore plus important, dans aucun endroit où les mots hades (grec) ou sheol (hébreu) sont employés dans la Bible, est-il question d’un feu infernal en train de brûler des gens morts, mais assez conscients pour souffrir, suite aux brûlures perpétuelles reçues. L’enfer auquel hades, dans le Nouveau Testament, et sheol, dans l’Ancien Testament, se réfèrent est simplement un sépulcre ou un tombeau dans lequel on place les morts qui n’ont aucune connaissance de ce qui se passe sur cette terre après leur décès. Et ce, jusqu’à leur résurrection.

Il y a cependant un troisième enfer, nommé gehenna. Celui-ci est un véritable étang de feu très bien expliqué dans le Nouveau Testament. La Sainte Bible nous révèle que Dieu va Lui-même allumer cet enfer, qui sera extrêmement plus chaud que tous ceux avec lesquels Satan a séduit le monde entier depuis des siècles. Ce feu sera tellement chaud qu’il va incinérer entièrement les rebelles non repentants, pour en faire de la cendre. Jésus compare ces méchants à de la paille : « Mais il [Dieu] brûlera la paille au feu, qui ne s’éteint point » (Matthieu 3:12). Et aux Élus immortels, Dieu leur déclare : « Vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que Je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:3).

Pour ceux qui croient toujours qu’ils possèdent une âme immortelle qui ne peut être détruite, laissez-moi vous citer les paroles mêmes de Jésus. Pour encourager Ses disciples à prêcher la vérité, même si les méchants les menaçaient de mort, Jésus a dit ceci : « Ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme » (Mathieu 10:28). Un humain peut tuer un autre humain (corps), mais il ne peut pas détruire l’individu (l’âme), car Dieu peut facilement le ressusciter. Alors, qui faut-il craindre ? « Mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (v. 28, deuxième partie). Quand Dieu détruit, il ne reste rien de la personne. « Elles seront comme si elles n’avaient  jamais été » (Abdias 1:16). Dieu est tellement spécifique, qu’il vaudrait mieux sacrifier une partie de son corps que de demeurer rebelle à Dieu jusqu’à la fin. « Car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne » (Matthieu 5:30).

Le mot utilisé pour cet enfer est gehenna. L’individu qui sera destiné à la destruction dans ce feu ne sera pas torturé interminablement, mais périra en très peu de temps. La punition, par contre, sera éternelle, car ces gens seront éternellement privés de participer au Royaume de Dieu et à l’immortalité qui en est la récompense. Gehenna est une translittération de l’hébreu Gay Hinnom, qui veut dire « Vallée de Hinnom ». Cette région rocheuse qui longe le côté sud de Jérusalem, était l’endroit où, dans les temps anciens, des feux étaient continuellement alimentés dans l’adoration du dieu païen Moloch. Du temps de Christ, la vallée de Hinnom était devenue le dépotoir municipal où les gens brûlaient leurs ordures. On y jetait aussi les corps morts des animaux ainsi que les corps des criminels exécutés, mais non réclamés par leurs familles.

Avec tous ces déchets, les feux brûlaient sans jamais s’éteindre, mais les objets qu’on y lançait, ne brûlaient pas d’une manière continuelle. Ils étaient complètement consumés, incluant les corps humains. Cette Vallée de Hinnom du Nouveau Testament est aussi appelée Thopheth dans les écrits hébreux. « Car dès longtemps, il est réservé pour Thopheth, et Thopheth est préparé pour le roi. On a fait son bûcher, profond et large, avec du feu, du bois en abondance ; le souffle de l’Éternel, comme un torrent de soufre, va l’embraser » (Ésaïe 30:33). Ce verset nous parle du châtiment réservé à l’antichrist lors de la venue de Jésus dans la gloire. « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète … tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre » (Apocalypse 19:20).

Après la destruction de ces deux énergumènes, le Royaume de Dieu sera établi sur la terre entière, et Jésus et Ses Saints commenceront le règne de mille ans. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection … ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et règneront avec Lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Ce feu, allumé pour détruire la bête militaire et le faux prophète religieux, sera maintenu allumé comme un témoignage aux survivants de la Grande Tribulation qui voudraient entretenir la pensée de se rebeller contre Christ et Son Gouvernement. Ce feu sera aussi un rappel continuel d’un autre feu à la fin des temps, où tous les rebelles seront détruits, alors que la terre entière sera purifiée par le feu. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). C’est la seconde mort (v. 14) de laquelle il n’y a pas de résurrection possible.

Ne trouvez-vous pas cela incroyable que Dieu nous parle d’un feu qui sera la seconde mort pour les rebelles, alors que les religions du monde nous parlent d’une souffrance épouvantable dans un feu qui brûle mais ne détruit pas, et qui gardera les méchants vivants et conscients dans leurs douleurs atroces durant l’éternité ? La Bible est claire et précise concernant cette doctrine ; pourtant, Satan a bien réussi à séduire le monde entier pour que celui-ci croie toutes sortes d’astuces sur l’enfer, au point de donner des cauchemars aux gens. Laissez-moi vous citer les croyances de quelques religions et ce qu’elles enseignent au sujet de l’enfer :

Bouddhisme : Les enfers sont des endroits où les âmes sont, soit purifiées, ou punies pour leurs méchancetés d’avoir violé les lois du Bouddha. Cette phase du purgatoire doit les préparer pour renaître, après un temps, dans un de leurs six états d’existence. Après un laps de temps prédéterminé (minimum 500 ans), chaque individu doit quitter ces enfers afin de passer par les autres étapes jusqu’au moment d’atteindre le Nirvana, ou l’extinction finale de son existence personnelle [A Dictionary of Chinese Mythology, par E. T. C. Werner.].

Islam : Dans l’enfer, les coupables sont enchaînés. Pour s’abreuver, ils reçoivent de l’eau chaude. Leurs vêtements sont faits de feu, et de l’eau chaude est versée sur leurs têtes. Quand leur peau sera adéquatement brûlée, Allah leur donnera une peau neuve afin de continuer à poursuivre la punition de leurs souffrances [Le Coran, iv : 590.].

Hindouisme : L’enfer dans la mythologie hindoue est divisé en sept régions, collectivement appelées naraka. Pour les péchés d’ignominie, de honte et bassesse profonde, la torture est très sévère. Les victimes reçoivent une sensibilité extrêmement aigue, afin de pouvoir souffrir chaque raffinement d’angoisse et de douleur au maximum [The Hindu World, par Benjamin Walker.].

Christianisme : Fondé sur les concepts juifs, le christianisme prêche que l’enfer est le domaine enflammé du diable et ses anges déchus. Un endroit de damnation éternelle pour ceux qui ont vécu une vie de péché, et qui, selon l’apôtre Paul ont renié Dieu. [Encyclopedia Britannica, « Hell », Vol. IV, 1974].

Le monde : Il est couramment accepté que l’enfer soit la demeure des esprits méchants, situé dans les régions infernales. Les âmes perdues sont condamnées à y aller, immédiatement après la mort, pour souffrir des tourments indescriptibles durant l’éternité. Certains croient que l’enfer est un endroit déjà existant, créé par Dieu, où Il punit avec une sévérité inconcevable durant toute l’éternité les âmes de ceux qui, par incrédulité, ignorance ou par adoration de faux dieux, se sont attirée Sa colère. C’est un endroit de vengeance divine, sans relâche et sans fin. Cette croyance fut généralement prêchée depuis bon nombre de siècles par la grande majorité des congrégations chrétiennes, catholiques comme protestantes. Nous constatons chez les théologiens du monde, qu’en général ces croyances sont essentiellement les mêmes chez les Hindous, les Perses, les Égyptiens, les Grecs et les Chrétiens.

Vous remarquerez que ces croyances forment un amalgame des trois sortes « d’enfer » que nous avons vues précédemment (tartaroo, hades et gehenna) savamment entremêlés par Satan pour faire croire au sort de la grande majorité des êtres humains ayant vécu sur terre : un abîme d’étang de feu éternel où rôtissent les ignorants du plan de salut.

Viendra un temps, cependant, où la vérité divine sera enseignée partout pendant les mille années qui suivront le retour de Christ. La vérité sur l’enfer sera aussi enseignée. Alors, on aurait tendance à croire qu’après mille années d’instructions dans la vérité, les gens ne pourront plus être séduits par Satan. Désolé, mais la Bible nous dit que plusieurs auront l’esprit disposé à accueillir sa séduction. « Et quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délivré de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il [Satan] les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer » (Apocalypse 20:7-8). Imaginez un instant que, même après mille années de paix sans la présence du diable, il se trouvera, parmi cette dernière génération d’humains, un bon nombre toujours prêt à écouter les séductions de Satan quand il sera relâché pour un peu de temps.

Temporairement libéré de sa prison, le diable, en colère, séduira ceux qui tarderont jusqu’à la fin à se convertir à Christ, et les incitera à attaquer la ville de Jérusalem, le quartier général de Jésus et Ses saints. « Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-aimée ; mais un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora » (Apocalypse 20:9). Leur jugement sera rapide et final. Car, avant même de pouvoir faire quoi que ce soit, Dieu enverra un feu du ciel pour les dévorer vivants, et c’en sera fini de la dernière rébellion organisée par Satan. « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète » (v. 10).

Vous noterez que le diable est jeté dans le même feu où, mille années auparavant, furent précipités la bête et le faux prophète. Rappelons-nous que ces deux personnages sont morts et déjà complètement calcinés depuis longtemps. Mais là où va le diable, ses démons le suivent. Donc, les démons suivront Satan dans ce feu « préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Un humain, jeté dans un feu aussi ardent, brûle immédiatement et devient poussière. Il ne souffre plus et cesse d’exister comme « s’il n’avait jamais été » (Abdias 1:16). Mais Satan et ses démons sont des esprits, et un esprit ne peut pas brûler ni ressentir la chaleur du feu. Ils peuvent cependant ressentir la frustration et le tourment éternel d’avoir œuvré en vain, en voyant dans l’impuissance tout leur travail complètement anéanti par Dieu. Voilà pourquoi la deuxième partie du verset 10, dans Apocalypse 20, nous décrit clairement ce que ressentiront et Satan et ses démons : « Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Un tourment éternel dans la frustration absolue.

Nous avons ici la véritable raison cachée derrière ce monstrueux mensonge du diable à l’humanité entière durant tous ces siècles. Car c’est Satan et ses démons qui seront tourmentés éternellement, et non les humains. Les rebelles, ressuscités physiques et mortels, seront anéantis et effacés complètement de l’histoire par le feu de la géhenne ; ils ne brûleront pas éternellement dans une souffrance atroce et indescriptible. Par contre, le diable et ses démons sont des esprits et ne peuvent pas mourir. Ils pourront, cependant, être tourmentés mentalement. Regardons ce que Jésus a déclaré au sujet de Ses Élus. « Mais ceux qui seront jugés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts, ne se marieront ni ne donneront en mariage. Car ils ne pourront non plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront enfants de Dieu, étant enfants de la résurrection » (Luc 20:35-36). Les Élus seront immortels !

Gardons toujours en mémoire que les démons étaient jadis des anges, avant leur rébellion. Même déchus, ils demeurent immortels et ne peuvent mourir. Donc, quand le diable et ses démons verront leur œuvre contre Dieu, depuis Adam et Eve, entièrement détruite, ils vivront sûrement une expérience où leur agonie et leur tourment mental seront pour eux un supplice tel qu’ils préféreraient mourir, si cela leur était possible. Ils seront plutôt tourmentés aux siècles des siècles. Sachez que ces démons sont parfaitement au courant de ce qui les attend un jour. Quand Jésus a commandé à une légion de démons de sortir de deux démoniaques : « Ils se mirent à crier en disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » (Matthieu 8:29). Oui, les démons croient en Dieu, et ils tremblent ! (Jacques 2:19).

Satan et ses démons savent fort bien que c’est eux et non les humains qui seront tourmentés éternellement après la destruction des méchants par le feu de la géhenne. Dans leur folie tordue, néanmoins, ils persistent à vouloir détruire et anéantir tous les humains que Dieu avait pourtant créés pour devenir Ses enfants, à Son image et à Sa ressemblance. Alors, pourquoi Dieu a-t-Il consenti à ce qu’il y ait un feu de la géhenne pour les méchants ? Pour mieux répondre à cette question, il est nécessaire de faire une courte révision du but de Dieu pour l’homme sur cette terre. « L’Éternel Dieu prit donc l’homme [Adam], et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Il devait entretenir ce que Dieu lui avait donné et non le détruire.

« Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17). Il pouvait se nourrir librement de tous les arbres, sauf un. Il ne devait pas convoiter celui-là, car en faisant cela il désobéissait à Son Créateur. Ce n’était pas une suggestion de la part de Dieu, mais bien un commandement. Malgré cela, Satan est venu sournoisement dire à Eve : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant [vous aussi] le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Déjà, dès leur création, Adam et Eve avaient rejeté les instructions reçues pour les empêcher de pécher. En désobéissant, ils ont confirmé leur incrédulité en commentant le péché qui les ferait certainement mourir.

Satan a donc planté le péché de convoitise dans le cœur de nos premiers parents. C’était exactement le même péché qui l’avait poussé à convoiter le Trône même de Dieu au ciel. L’échec de Satan lui a sûrement donné l’idée à savoir comment tenter de détruire les humains par ce même péché. Et si nous étudions l’histoire de l’humanité, nous devons honnêtement admettre que son truc de séduction a drôlement bien réussi jusqu’à présent. Nos premiers parents, séduits à croire qu’ils ne mourraient pas et qu’ils seraient des dieux, se croyaient aussi immortels. Tout ce qui restait à faire à Satan pour que sa séduction soit complète, c’était de leur faire croire que, même si leur corps mourrait, ils avaient une âme immortelle qui survivrait au-delà de leur corps.

Et cette âme pourrait aussi aller au ciel, exactement là où sa propre place ne fut plus trouvée après sa rébellion contre Dieu. Ce mensonge perdure dans l’esprit des humains jusqu’à ce jour. Alors, depuis la création d’Adam et Eve, les humains croient pouvoir vivre éternellement tout en convoitant tout ce que Dieu nous défend. Pourtant, Dieu nous dit que : « L’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18:20). Jésus a aussi déclaré : « Craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). L’apôtre Paul nous dit : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). L’immortalité n’est pas quelque chose que nous possédons déjà ! Elle ne peut venir que de Dieu comme un don « à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité » (Romains 2:7).

Pourquoi l’homme refuse-t-il de croire la Parole de Dieu ; qu’il est mortel et périra, à moins de recevoir la vie éternelle comme un don gratuit de Dieu ? « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). L’homme doit se repentir de ses péchés et accepter Jésus-Christ en tant que son Sauveur personnel. Il doit aussi prendre la décision d’obéir à Dieu. Sinon, il ne peut recevoir le Saint-Esprit, ni l’immortalité qui lui sera accordée en Jésus. La parabole de Lazare et l’homme riche illustre bien cette vérité. Le riche (non converti) mourut et fut enseveli. « Et étant en enfer [hades, le cercueil], dans les tourments, il leva les yeux [dans une résurrection] » (Luc 16:23). L’homme riche ouvre les yeux et n’a aucune connaissance du temps écoulé depuis sa mort.

Il est soudainement frappé de peur, voyant qu’il sera détruit dans le feu de la géhenne avec tous les autres méchants incorrigibles qui ont persisté dans le mal sans jamais vouloir se convertir. La terre est en flammes et l’homme riche s’aperçoit qu’il y a un énorme abîme entre lui et Lazare. Il se met à crier : « Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue : Car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme » (Luc 16:24). Mais quelle flamme ? C’est Paul qui nous donne la réponse. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires [ennemis de Dieu] » (Hébreux 10:26-27). J’aimerais que vous portiez attention au fait que pour commettre ce péché impardonnable, il faut pécher volontairement, APRÈS avoir reçu la connaissance de la vérité.

Ceci veut simplement dire qu’une personne n’ayant aucune connaissance de la vérité révélée dans la Parole de Dieu ne peut pas commettre le péché impardonnable. Car il faut pécher volontairement, après avoir décidé de se repentir de ses péchés passés, et d’avoir consacré sa vie à Christ. Pour reprendre l’exemple de l’homme riche de la parabole, veuillez noter que celui-ci était revêtu de pourpre et de fin lin (v. 19), habits typique des membres du Sanhédrin, et qu’il appelait Abraham son « père » (v. 24). Cet homme devait être un Pharisien haut placé. Par ailleurs, Jésus avait déjà mentionné que les Pharisiens fermaient intentionnellement les portes du Royaume aux hommes, ne voulant pas y entrer eux-mêmes (Matthieu 23:13), et Il concluait donc, au verset 33 du même chapitre, par cette remontrance extrêmement sévère : « Serpents, race de vipères ! Comment éviterez-vous le supplice de la géhenne ? »

Il n’est donc pas étonnant de voir que l’homme riche de la parabole symbolise quelqu’un qui avait reçu le Saint-Esprit et qui par la suite avait commis le péché impardonnable, et se retrouvait maintenant dans le feu de la géhenne. Alors pour ceux qui décident de rejeter volontairement le seul sacrifice par lequel leur salut fut rendu possible, Pierre nous révèle que : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole [de Dieu], et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). « Or le jour du Seigneur viendra, comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre avec les œuvres [des hommes] qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (v. 10).

Toutefois, ce feu qui ne sera pas éteint par la main de Dieu ne brûlera pas éternellement. Comme tout feu qui brûle et détruit, quand tout sera brûlé et  consumé, le feu s’éteindra tout seul, et la terre entière sera renouvelée et purifiée. C’est exactement ce que Jean voit dans sa vision. « Je vis ensuite un ciel nouveau [dépollué] et une terre nouvelle [purifiée par le feu] : car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). Le prophète Malachie nous parle de ce même jour : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau … 3Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que Je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1, 3).

Dieu est pourtant exceptionnellement clair et précis dans cette description où les méchants seront brûlés comme de la paille et deviendront de la cendre sous les pieds de ceux qui seront immortels. Vous remarquerez que ces versets ne sont jamais cités par ceux qui prêchent un feu ardent qui brûle la chair des méchants dans une souffrance atroce sans les détruire. Doctrine d’hommes, complètement contraire à la déclaration divine ! Quelle devrait alors être notre réaction ? Les Saintes Écritures nous disent néanmoins que, lorsque nous sommes confrontés avec une situation où seulement deux choix sont disponibles : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Il faut vérifier toute chose, avec la Parole de Dieu à l’appui.

Jean aussi nous donne une description de cette destruction des méchants dans sa vision apocalyptique. « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer [séjour des morts] rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). Il est vraiment intéressant de noter comment Dieu s’exprime ici. Si l’enfer existait déjà, dans lequel des gens souffrent déjà, pourquoi, à la fin des temps Dieu prendrait-il cet enfer pour le jeter dans l’étang de feu ? Et ensuite prendre tous ceux qui sont en enfer pour les précipiter encore une fois dans l’étang de feu. Nous voyons ici une autre preuve évidente que, lorsque l’homme veut prêcher sa vérité pour contredire Dieu, il est capable des plus grands mensonges imaginables et de beaucoup d’incohérence.

Dieu a prédestiné et préconçu un plan de salut, dans lequel Il avait inclus tous les humains. Mais Dieu, dans son infinie bonté et Son amour, nous a aussi donné le libre choix de Lui obéir ou de Lui désobéir. C’est l’homme qui sera uniquement responsable de son choix et de sa destinée ultime. Ce choix décidera de son immortalité et son accès au Royaume de Dieu, où de sa seconde mort dans un étang de feu, duquel il n’y aura aucune résurrection possible. Ce feu le détruira complètement comme s’il n’avait jamais existé, et les justes marcheront sur la cendre que son corps consumé produira. Allez visiter les crématoriums où les corps sont incinérés pour vous convaincre si les morts souffrent éternellement sans jamais se consumer.

Pourtant, bon nombre de chefs religieux sont prêts à jurer que tout cela est possible et leurs pauvres brebis les suivent aveuglement dans la peur et la soumission totale, craignant l’excommunication qui les amènerait sûrement en enfer. Si l’excommunication d’une église quelconque était l’équivalent de commettre le péché impardonnable, il faudrait alors admettre que tous ceux qui sont rendus à leur troisième ou quatrième église, sont condamnés à une condition spirituelle très alarmante et même décourageante. Toutes les églises chrétiennes prétendent posséder les clefs du Royaume que Christ avait confiées à Pierre. Donc, on peut se demander combien de copies de ces clefs existent présentement ? Dieu Se serait-il rangé du côté de Satan pour l’aider à détruire Sa création ? Croire semblable mensonge serait réellement mal connaître la bonté, la compassion et la miséricorde d’un Dieu qui est amour.

La simple vérité des Saintes Écritures, c’est que Dieu n’a pas prédestiné tous les humains à être sauvés en même temps. Ce que les Ecritures nous dévoilent, cependant, c’est qu’il y a une petite récolte que Dieu Se prépare depuis la création humaine, formée de gens qui ont décidé volontairement de Lui obéir et de se laisser guider par Son Esprit. Dieu les appelle Ses prémices (Jacques 1:18), Ses Élus du Royaume, que Jésus viendra établir lors de Son second avènement. Tous les survivants de la Grande Tribulation des temps de la fin, seront instruits par ces Élus, et formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront pendant mille ans. À ces nations s’ajouteront tous ceux qui se convertiront à Christ dans la deuxième Résurrection, alors que le « Livre de Vie » sera ouvert pour les accueillir (Apocalypse 20:12). Et finalement, nous avons vu ce qui arrivera à ceux qui rejetteront le salut, préférant désobéir à Dieu jusqu’à la toute fin. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Aucun humain ne pourra jamais accuser Dieu d’être responsable de sa propre destruction dans l’étang de feu. Au contraire, Dieu veut sauver tout le monde ! Ce que très peu de gens savent, c’est que Dieu n’est pas en train de sauver tout le monde en même temps. Mais le plan de Dieu a été conçu, dès le commencement, de façon à ce que chaque individu soit appelé au moment le plus propice à son propre salut. En général, les humains connaissent mal la bonté et la patience de Dieu dans Sa promesse de vouloir sauver le monde entier. Dieu sait fort bien que tous les humains ne sont pas prêts à vouloir suivre Ses lois, et ce, pour toutes sortes de raisons. Mais : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Nous avons un Dieu vraiment admirable : « Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4).

Une chose est certaine, toutefois, Dieu ne forcera personne à se convertir. Chaque individu doit consentir à le faire volontairement ! Dieu n’est pas un dictateur qui profère des menaces sur Sa création par la promesse d’un enfer qui brûlera les rebelles éternellement sans jamais les consumer. Chaque humain a été créé libre de choisir, en commençant par Adam et Eve. Le fait qu’ils aient rejeté la vérité de Dieu pour croire le mensonge de Satan n’a aucunement annulé le plan de Dieu de donner l’immortalité à Ses enfants. Il avait déjà la solution toute prête dans le sacrifice de Jésus : « Par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné [à mourir] déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20). Si tous les humains avaient consenti à obéir à Dieu, le sacrifice de Christ n’aurait jamais eu lieu, mais Dieu savait que l’humain par lui-même, sans le Saint-Esprit, ne pourrait jamais se sauver.

Les humains doivent ardemment désirer le don gratuit de la vie éternelle, au point de reconnaître qu’on ne peut le recevoir que par Sa Grâce, et selon Ses conditions. Dieu ne fait pas acception de personnes ; donc, Il surveille le moment propice pour appeler les individus quand les indications sont visibles qu’ils veulent cheminer avec persévérance, vers ce Royaume que Dieu veut partager avec nous tous. Ce n’est qu’à ce moment que Dieu met Son Esprit dans le converti, afin de le guider et l’instruire dans la voie divine. Cette sorte de conversion n’est pas le contrecoup d’une émotion spontanée, ressentie pendant une évangélisation à l’emporte pièce. Elle est plutôt le fruit d’une décision mûrie dans la prière, la méditation, et l’étude de la Bible. C’est un contrat personnel entre Dieu et le converti. Ce contrat est tellement important pour Dieu, que la personne doit persévérer jusqu’à la fin de sa vie pour être sauvée (Matthieu 24:13).

Jésus prêchait un jour sur le Royaume à venir : « Et quelqu’un lui dit : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Et il [Jésus] leur dit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car je vous dis que plusieurs chercheront à y entrer, et qu’ils ne le pourront » (Luc 13:23-24). Le salut facile vendu par certains télévangélistes n’existe pas. La véridique conversion n’est pas une simple déclaration de donner son cœur à Jésus, pour ensuite poursuivre sa vie comme avant, sans rien changer. Ces gens ne sont pas réellement prêts à entrer maintenant par la porte étroite et, par conséquent, risquent d’être drôlement désappointés de ne pas être de la première Résurrection.

Ils vont plutôt se réveiller à la Deuxième Résurrection, surpris de ne pas faire partie des Élus de la Première. Par contre, si notre véritable but est de choisir la vie éternelle et d’y persévérer, nous ne serons jamais détruits dans l’étang de feu, qui est la seconde mort. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et règneront avec Lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

Les Enfants immortels de Dieu vivront dans une atmosphère remplie de joie, de coopération, de productivité abondante durant l’éternité, étant les héritiers de l’univers entier. C’est Dieu Lui-même qui nous le confirme, en nous déclarant : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses [l’univers] ; Je serai Son Dieu, et il sera Mon fils » (Apocalypse 21:7). Donc, chaque individu qui a vécu sur cette terre a une décision personnelle à prendre. Soit de se tourner vers ce Dieu d’amour et récolter la promesse réservée aux vainqueurs. Sinon, une autre rétribution leur est réservée ! « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de souffre ; ceci est la seconde mort » (v. 8). Dieu n’accordera jamais l’immortalité à des gens qui Lui sont rebelles ! Ils seront brûlés et anéantis comme s’ils n’avaient jamais existé.

Cependant, à ceux qui aiment Dieu et veulent être guidés par Sa Parole, il est physiquement impossible d’imaginer la grandeur et la splendeur de l’avenir glorieux qui les attend dans Son Royaume. Notre Créateur veut partager tout Son univers avec ceux qui ont le cœur disposé à choisir librement et volontairement de suivre le seul chemin de vérité qui mène à l’immortalité. Mais comment faire pour y arriver ? Les non convertis qui ont entendu le discours de Pierre, le jour de la Pentecôte et qui furent touchés de componction en leur cœur, lui dirent : Que ferons-nous ? « Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:38). Le don gratuit de l’Esprit de Dieu passe par Jésus et personne d’autre. C’est par Lui que l’accès au Royaume devient disponible, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Beaucoup de religions prêchent un salut par un autre que Jésus. La Bible nous dit le contraire ; donc, chaque individu est responsable de prendre sa propre décision, à savoir, qui il ou elle jugera de croire. Mais la Parole de Dieu ne nous laisse pas plusieurs choix. Un seul ! Jésus ! Et ceux qui choisissent Christ et se convertissent à Lui doivent aussi continuer à persévérer dans la foi jusqu’à leur mort. À ces chrétiens, Paul déclare : « Ainsi mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement » (Philippiens 2:12). Mais comment accomplir tout ça ? Tout simplement avec ce don du Saint-Esprit, gratuitement donné à ceux qui veulent lui obéir. « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire, selon Son plaisir » (v. 13).

Le plaisir de Dieu est de sauver Sa création. La folie de Satan est de tenter de détruire la création de Dieu. Pourtant, l’humanité entière, séduite par Satan, a préféré, dès le commencement, croire au mensonge. Dans le jardin d’Éden, l’arbre de vie symbolisait la vérité de Dieu qui amènerait Ses enfants à la vie éternelle. L’autre arbre, celui de la connaissance humaine de ce qui est bien ou mal, leur était défendu. Or, Satan a fait croire à Adam et Eve qu’en mangeant de ce fruit, ils seraient des dieux. Depuis ce temps, tous les êtres humains, dans leur for intérieur, se prennent pour des dieux. C’est dans cette séduction totale que Dieu a commencé à appeler Ses prémices du Royaume, que Jésus viendra établir ici-bas. Ces Élus de la première Résurrection sont aussi appelés Ses sacrificateurs, qui règneront avec Christ durant le Millenium pour rétablir toutes choses dans Son gouvernement à venir (Actes 3:21).

Ceux qui se convertiront durant le millénium formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront. Mais la bonté de Dieu ne s’arrête pas là. Après le millénium, Dieu ressuscitera tous ces milliards d’humains séduits tout au long des siècles, et qui sont morts sans jamais recevoir la vérité de Dieu. Cette vérité leur sera enfin offerte par les livres de la Bible qui leur seront ouverts à la connaissance de Dieu. Le Livre de Vie sera aussi ouvert, pour accueillir les noms de tous ceux qui se convertiront à Christ (Apocalypse 20:12). Ces individus s’ajouteront aux nations déjà existantes dans l’accroissement de la famille de Dieu. Et quand la Jérusalem céleste descendra sur cette terre renouvelée et purifiée par le feu, il ne restera que des êtres immortels prêts à faire éternellement le travail de Dieu.

Jean nous dit : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations [d’immortels] qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [les Élus], y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:23-24). Les seuls qui n’y seront pas seront ceux que Dieu devra détruire, car ils ne seront d’aucune utilité dans Son Royaume. « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (v. 27). Chaque humain a donc deux choix. Soit de choisir la voie de Dieu et d’être inscrit dans le Livre de Vie pour l’immortalité ; ou de choisir la voie de Satan sans jamais s’en repentir et ne pas être inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. Ces gens ressusciteront mortels pour être jugés, puis détruits et brûlés complètement dans l’étang de feu, qui sera pour eux la seconde mort.

J’espère de tout coeur que, puisque la Bible nous dit qu’il y en aura, ils seront peu nombreux, très peu nombreux. Que Dieu soit plutôt avec chacun et chacune de vous pour vous guider et vous inspirer à prendre la BONNE DÉCISION !