D.227 – Qu’y a-t-il dans un Nom ?

 

Par Joseph Sakala

Quand Dieu a donné les dix commandements à la nation d’Israël, du haut du mont Sinaï, Il les a donnés dans un ordre spécifique pour leur bien-être. Pour mieux nous situer, rappelons-nous que ce peuple avait passé au-delà de quatre siècles en Égypte, dont la plus grande partie en esclavage. Il était donc tout à fait normal que la nation d’Israël ait été grandement influencée par la panoplie de dieux que les Égyptiens adoraient. C’est d’ailleurs pendant cette période et sous cette influence que sont nées les traditions orales, c’est-à-dire, le Talmud et la Kabbale dans lesquels on retrouve l’héritage de la religion à mystères de Babylone. Car la religion des Égyptiens était elle-même un héritage de la religion à mystère des Chaldéens ou Babyloniens du temps de Nemrod. Le peuple cria vers Dieu pour être délivré de cette situation misérable. Les ayant sortis d’Égypte pour les amener dans le désert, loin de la face de Pharaon, Dieu leur donna dix commandements en rapport avec leur comportement, commandements auxquels ce peuple devait obéir afin de recevoir les bénédictions physiques que Dieu leur promettait.

Allons voir ce récit dans Exode 20. Ayant assemblé le peuple au pied du mont Sinaï, Dieu leur déclare : « Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:2-3). Après S’être identifié comme le Tout-Puissant qui les avait sortis de l’esclavage en Égypte, parmi la multitude de leurs dieux, Il leur commande maintenant de ne plus avoir d’autres dieux devant Sa face. Afin de diriger ce peuple, il était tout à fait logique et essentiel que la nation entière abandonne les dieux égyptiens pour s’attacher à Celui qui les avait délivrés de cette maison de servitude. Connaissant aussi la nature humaine, Dieu leur dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (vs 4-6).

Donc, Dieu leur défend même de se tailler toutes sortes de représentations du vrai Dieu, et de se prosterner devant elles. Dieu est Esprit et illimité dans Sa toute-puissance, tandis que ces représentations auraient eu pour effet de Le limiter comme tous ces dieux païens. Nous arrivons maintenant au verset 7 où Dieu déclare : « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain. » Mais comment pourrait-on prendre le nom de Dieu en vain ? Certains limitent cette pratique au blasphème ou à l’implication du nom de Dieu dans toutes les situations banales de nos conversations. Mais ce commandement va bien au-delà de cela et c’est ce que nous allons découvrir dans ce message.

De nos jours, les sceptiques sont convaincus que la séquence dans laquelle les commandements ont été donnés n’est pas correcte. Ces gens croient que les six commandements décrivant l’amour envers notre prochain sont plus importants que les quatre premiers orientés sur l’amour envers Dieu. Car, selon eux, la fonction des quatre premiers ne serait pas aussi essentielle aujourd’hui. Ils sont plutôt considérés comme étant des reliques d’anciens mythes et superstitions. Ces gens poussent même leur argument au point de dire que les quatre premiers commandements ne seraient pas incontestablement essentiels pour entretenir les bonnes relations entre humains dans la vie quotidienne.

Il y a déjà plusieurs années de cela, quelques universités américaines, qui enseignent la théologie comme un crédit authentifié, avaient décidé de faire un sondage auprès des étudiants. Les professeurs ont demandé aux universitaires de réorganiser la séquence des dix commandements selon leur perception de ce que devrait être cette organisation selon l’importance. Environ 90 % de ces collégiens ont opté pour renverser l’ordre biblique. Pourtant, quand un des scribes a demandé à Jésus quel était le plus grand commandement, Christ a confirmé l’exactitude de leur ordre original. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Jésus résume les quatre premiers commandements dans un seul, et le place au sommet selon l’importance.

Un jour, les disciples de Christ Lui demandent de leur enseigner la façon de prier. Dans Matthieu 6:9, Jésus leur dit : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui est aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne. » Voilà la façon positive de s’adresser à Dieu. Malheureusement, nous avons tous appris le troisième commandement en mettant trop d’emphase sur le côté négatif, comme une prohibition d’utiliser Son nom sous forme de sacre ou de blasphème. Nous allons toutefois découvrir que ce commandement s’avère beaucoup plus élaboré qu’il n’y paraît. Il est vrai qu’il nous interdit d’amoindrir ou de profaner le nom de Dieu, et même la nation d’Israël l’avait accepté en tant qu’interprétation véritable du troisième commandement.

Dans Lévitique 19:12, Dieu leur dit : « Vous ne jurerez point faussement par mon nom ; car tu profanerais le nom de ton Dieu : Je suis l’Éternel. » Si seulement les gens mettaient ça en pratique dans nos palais de justice, comme il serait plus facile de déterminer l’innocence ou la culpabilité des accusés ! Selon la loi mosaïque, les deux plus grandes violations du troisième commandement étaient le parjure et le blasphème. Ces deux crimes étaient punissables de mort. Comme les temps ont changé ! Saviez-vous que si cette loi du parjure était encore en vigueur, au moins 80 % des avocats n’existeraient plus, et on aurait très peu de prisons ? Pour ce qui est du blasphème, le vocabulaire de bon nombre de personnes serait sûrement  incomplet s’il n’était pas « enrichi » de quelques sacres afin d’animer leur conversation. Et ce virus s’est répandu dans le cinéma, à la télé et dans les pièces de théâtre.

Le mot « profaner » vient du latin pro qui veut dire « en avant » et fanum qui veut dire « temple ». Les Saintes Écritures nous enseignent que notre corps est le temple de Dieu. Donc, ceux qui utilisent la profanation sortent, sans le réaliser, le saint et le sacré hors du temple, en permettant à leur cœur et à leur esprit d’être étalés sur la place publique. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Écoutez, et comprenez ceci : Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme » (Matthieu 15:11). Alors, pour quelle raison les gens utilisent-ils le nom de Dieu en vain ? Sont-ils si près de Dieu qu’ils veulent prononcer Son nom continuellement ? Au contraire, ceux qui profanent le nom de Dieu sont même très loin de Lui. Connaissez-vous quelqu’un qui a une communication profonde et intime avec Dieu, et qui se permettrait de détériorer volontairement cette relation en profanant constamment Son nom ? Personnellement, je n’en connais pas.

La personne qui entretient une relation honnête et respectueuse avec Dieu apprend que le respect du nom de Dieu nous ouvre la porte en tout temps vers Son trône pour une audience personnelle dans nos épreuves. La Parole de Dieu nous encourage fortement dans ce sens en nous disant : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Est-il possible alors pour quelqu’un qui Lui manque de respect, de s’approcher avec assurance de Son trône afin d’implorer Son secours dans tous ses besoins ? Il serait inconcevable pour un vrai converti de s’avancer régulièrement vers Dieu, de Le connaître intimement, pour ensuite lancer Son nom de gauche à droite d’une manière irréfléchie. Utiliser Son nom avec insouciance et nonchalance serait nous priver délibérément du privilège d’être en communion avec Dieu.

Les Israélites de l’Ancien Testament n’osaient même pas prononcer le nom de Dieu, tellement ce nom était sacré pour eux. Même en l’écrivant, le scribe était craintif et prudent lors des transcriptions des livres saints. D’abord, il se baignait et s’habillait ensuite dans son costume officiel de scribe. Dans ce travail minutieux, il n’osait pas mouiller sa plume dans l’encre en plein milieu de l’écriture du nom de Dieu. Il devait s’assurer que sa plume renfermait assez d’encre pour le faire d’un seul trait. Et même si le roi lui avait adressé la parole à ce moment précis, le scribe l’ignorait complètement. On aurait cru que ces gens avaient été pris littéralement par la main, pour être amenés dans la présence même du Dieu vivant pendant cette tâche particulière.

Sur un autre niveau, le troisième commandement est une prohibition contre le manque de sincérité dans nos actions. Voici comment il est possible de profaner le nom de Dieu par un comportement qui manque de sincérité, que ce soit par le parjure, les fausses promesses ou simplement par le bris de notre parole. Très tôt dans l’histoire humaine, les gens mentaient tellement et si fréquemment que personne ne pouvait croire ce que l’autre lui disait. Alors, pour tenter de se montrer crédibles, les gens invoquaient le nom de Dieu comme témoignage qu’ils disaient la vérité. On jurait souvent sur la tête d’une personne chère pour appuyer une déclaration. Cette habitude, très populaire de nos jours, est devenue tellement fréquente qu’elle aussi a perdu toute valeur avec le temps.

Croyons-nous honnêtement que les mensonges et les omissions de dire la vérité délibérément dans l’arène politique ou ailleurs soient une invention et un phénomène nouveau ? Pas du tout ! Le problème est aussi vieux que l’humanité elle-même. À un moment donné, les gens en sont venus à présumer que si on ne jurait pas par Dieu, il n’était pas indispensable de dire la vérité. Et les humains sont devenus si menteurs que même cela n’a pas aidé à améliorer leur comportement. Alors, on s’est mis à croire qu’on n’était plus tenu de dire la vérité si on ne jurait pas par toutes sortes de tournures complexes ou embrouillées. L’être humain a toujours été ingénieux pour trouver en abondance des moyens détournés visant à justifier son comportement.

Quand Jésus a commencé Son ministère, la situation était devenue terrible au point qu’on ne pouvait plus déterminer si une personne disait la vérité, même après avoir préalablement juré par Dieu. Donc, Jésus a commencé Sa prédication dans une ambiance où, en plus d’observer la Loi de Dieu, les pharisiens avaient ajouté 613 préceptes à cette loi. Il y en avait 248 conçus sur le ton positif et 365 étaient négatifs. Selon ces docteurs pharisiens, le salut était fondé sur l’observance de tous ces préceptes humains, en plus de la Loi de Dieu. Avec le temps, ces préceptes humains furent observés comme de véritables doctrines ayant préséance sur la Loi. Jésus a sévèrement corrigé ces pharisiens en leur déclarant : « Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :7-9). Cette tradition, c’était la loi du Talmud. D’ailleurs, k b l ou cabala, c’est-à-dire, la kabbale, qui était la « connaissance juive ésotérique à mystères », veut littéralement dire tradition !

Nonobstant cela, Jésus parcourt la Galilée, enseigne dans les synagogues, tout en guérissant les malades qui venaient vers Lui et en prêchant la Bonne Nouvelle de l’établissement futur du Royaume de Dieu sur la terre. Sa renommée se répand jusqu’en Syrie. On Lui présente des aveugles, des paralytiques, des démoniaques, des lunatiques, et Jésus les guérit tous. Entouré de cette grande foule qui Le suivait partout, Jésus profite de ces occasions pour commencer à leur enseigner ce qui prime dans la vie aux yeux de Dieu. Et, en toute simplicité, Jésus leur explique ce que nous appelons aujourd’hui le Sermon sur la Montagne, dans Matthieu, aux chapitres 5, 6 et 7. Ces trois chapitres englobent les enseignements qui établissent une partie indispensable de la Nouvelle Alliance, fondée sur l’amour. Ils forment également une des plus belles études bibliques qu’un nouveau converti pourrait rechercher.

Revenons toutefois au commandement de ne pas prendre le nom de Dieu en vain. Puisque, dans le but que l’on soit cru, la coutume était de jurer sur n’importe quoi, Jésus profita de l’occasion pour leur dire : « Mais moi je vous dis : Ne jurez point du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, car c’est le marchepied de Ses pieds ; ni par Jérusalem, car c’est la ville du grand Roi » (Matthieu 5:34-35). Jurer est extrêmement dangereux, car la personne s’engage devant Dieu à accomplir ce qu’elle a formulé. Alors, Jésus ajoute ceci, dans Matthieu 5:36 : « Ne jure pas non plus par ta tête ; car tu ne peux faire devenir un seul cheveu blanc ou noir. » Combien de fois ai-je entendu des gens jurer sur la tête de leur enfant sans même réaliser la gravité de leur engagement ? Nous voyons clairement qu’au fil des siècles la mentalité des gens ne s’est pas beaucoup modifiée. Et dire que certains intellectuels se plaisent à chanter les louanges de l’évolution positive dans l’esprit des humains depuis des siècles.

Au lieu de mentir pour ensuite camoufler leur mensonge en jurant, Jésus leur enseigne plutôt de dire la vérité. Il leur déclare : « Que votre parole soit : Oui, oui, Non, non ; ce qu’on dit de plus, vient du Malin » (Matthieu 5:37). Vous noterez toujours dans les instructions de Jésus que lorsqu’Il répète un mot, c’est pour nous signaler l’importance ou la gravité de ce qui va suivre. Jésus nous enseigne que tout ce que nous déclarons et qui va à l’encontre de nos véritables intentions est inspiré par le Malin (Satan). Quand les gens utilisent le nom de Dieu en jurant, ils donnent l’impression qu’ils s’engagent par leurs paroles. Néanmoins, une personne n’a jamais besoin de jurer pour garder une promesse. Être chrétien veut simplement dire appartenir à Christ. Quand nous acceptons Christ comme notre Sauveur personnel, nous acceptons aussi de porter Son nom comme étant le nôtre. Quand nous parlons en tant que chrétien, nous parlons alors au nom de Christ. Donc, notre parole doit refléter l’état de notre cœur.

Pesons-nous nos paroles avant de les déclarer ? Si Jésus avait prononcé ces mêmes paroles, auraient-elles eu le même impact ou la même portée ? Il est également possible de profaner le nom du Seigneur en négligeant de rembourser un emprunt qu’on avait pourtant promis de régler promptement. Un chrétien, conscient de son engagement envers Dieu, ne peut pas se permettre d’accumuler des dettes avec l’intention bien arrêtée de ne pas les payer sous prétexte qu’argent égale Mammon. Rembourser ce qu’on doit est purement une preuve de fidélité à ses engagements. À ceux qui négligent d’acquitter leurs dettes Jésus leur dit : « Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16:12). Certains croient que négliger de rembourser ce qui appartient à autrui n’est pas si important, Jésus ajoute : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes » (v. 10).

D’autres profanent le nom de Dieu par l’infidélité envers leur époux(se) brisant ainsi leur serment prononcé le jour de leur mariage. Dieu met énormément d’emphase sur la fidélité sous toutes ses formes, car comment pourrions-nous être fidèle à Dieu si nous sommes infidèles à tous nos autres engagements. Certains chrétiens assistent aux assemblées de leur congrégation pendant des années, écoutent les sermons, chantent des cantiques et, malgré cela, parviennent à se parjurer en trompant ou en abusant des engagements qu’ils ont pris en affaires et ce même devant témoins. Le véritable converti ne consentirait jamais à agir délibérément de cette façon et en pleine connaissance de cause. J’ai été amusé de voir des gens qui ont fraudé des milliers d’individus de leurs épargnes pour ensuite déclarer en pleine télévision que Dieu leur avait tout pardonné, car ils sont maintenant devenus des chrétiens « nouveaux-nés ».

Ne pas prendre le nom de Dieu en vain est vital pour le converti, car dire la vérité est un standard établi par Jésus Lui-même. Donc, que notre oui soit oui et que notre non soit non ! « Peut-être » n’est pas une décision, car cela dévoile une indécision. Le véritable chrétien ne peut pas demeurer continûment assis sur la clôture de l’incertitude, car être chrétien implique un engagement profond, et ne pas respecter nos promesses profane le nom que nous portons. Mais ce commandement de ne pas prendre le Nom de Dieu en vain a un sens encore plus profond, car il nous met en garde contre la mauvaise utilisation de la puissance de Dieu. Ce commandement devient, en conséquence, un renforcement du premier et du deuxième commandement. Rappelons-nous que, dans l’Ancien ainsi que dans le Nouveau Testament, le nom d’une personne faisait partie de sa personnalité, une extension de son caractère.

Nous découvrons qu’Adam veut dire « terre » ou « glaise rouge ». Ève signifie « mère des vivants ». Le nom d’Abram, qui voulait dire « père élevé » fut changé par Dieu en Abraham, « père d’une multitude de nations ». Tout au long de la Bible, nous voyons Dieu Lui-même S’identifier en nous révélant petit à petit une partie de Son caractère et ce qu’Il est. Dieu Se donne alors des titres dans le but précis de mieux S’identifier à nous. En voici quelques exemples. Dans Exode 3:14, Dieu S’identifie ainsi à Moïse : « JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Au verset 15 : « Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges. » Alors, dans ces deux petits versets, Dieu S’identifie comme étant toujours présent et toujours existant.

Quand Abraham avait consenti à immoler son fils unique à Dieu, ayant vu la foi d’Abraham, Dieu l’en empêcha et lui donna un bélier pour son sacrifice. « Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l’Éternel y pourvoira). De sorte qu’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel il y sera pourvu » (Genèse 22:14). Notez que c’est Abraham qui appela ce lieu-là Jéhova-jiré. C’est le seul endroit dans toute la Bible où le nom de Jéhova est utilisé et cette fois également pour identifier ce que Dieu est, c’est-à-dire, pourvoyeur à tous nos besoins. Dans Exode 15:26, Dieu rassure Israël en lui disant qu’Il est aussi son guérisseur. « Et il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu gardes toutes ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car je suis l’Éternel qui te guérit », le Yahvé Rophehcha.

Quand Dieu avait choisi Abram pour accomplir une œuvre : « L’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant [El Shaddaï] ; marche devant ma face, et sois intègre » (Genèse 17:1). Nous avons ici à peine quelques exemples montrant comment Dieu S’identifie à nous dans Sa Parole. La Bible contient plusieurs noms distincts par lesquels Dieu S’identifie. Si Dieu en a décidé ainsi, cela devient extrêmement important pour nous, car l’Éternel veut nous assurer que, peu importe la situation dans laquelle nous puissions nous trouver, Il peut toujours nous en sortir. Et, dans le monde actuel, nous avons sûrement besoin d’avoir cette sorte d’assurance à notre disposition. Donc, connaître les différents noms de Dieu nous fournit une compréhension supplémentaire de Sa Puissance illimitée et de la façon dont Dieu fonctionne.

Prendre toute cette connaissance précieuse que Dieu Lui-même nous a dévoilée et décider de changer tous ces noms dans la Bible pour ne s’en tenir qu’à un seul, serait de limiter Dieu. Il est vrai que certains diront que, pour eux, les noms tels que Dieu, Éternel ou Jéhovah leur suffisent, et cela est bien. Mais de simplement identifier Dieu de cette façon en changeant ou effaçant tous Ses autres noms précis dans la Bible servant à L’identifier, semble avoir pour but principal de nous présenter Dieu sous un autre aspect, dont le plus sérieux semblerait de L’empêcher de nous dévoiler Ses nombreux attributs comme étant Tout en Toutes choses. Les appellations par lesquelles Dieu Se dévoile à nous sont d’une importance primordiale, car, sans cet éclaircissement, comment pourrions-nous posséder de nous-mêmes la connaissance de Ses capacités illimitées. Avoir effacé cette vérité dans les bibles diluées par des hommes, c’est une profanation du nom de Dieu en Le dépouillant de Sa toute-puissance. Pourtant, notre Créateur nous dit, dans Exode 20:7 : « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain. »

Allons vérifier un passage, dans Actes 4, où nous voyons les dirigeants religieux questionner Pierre et Jean au sujet de la guérison d’un boiteux. « Et ayant fait comparaître les apôtres au milieu d’eux, ils leur dirent : Par quel pouvoir ou au nom de qui avez-vous fait ceci ? Alors Pierre rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du peuple, et anciens d’Israël, puisque nous sommes aujourd’hui recherchés pour avoir fait du bien à un homme impotent, et afin de savoir par qui il a été guéri ; sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous » (Actes 4:7-10). Donc, nous voyons le nom de guérisseur accolé à Jésus, Dieu dans la chair, et désormais enfermé dans Son caractère et Sa puissance. Voilà pourquoi, quand nous prions Dieu, nous devons toujours le faire au nom de Jésus-Christ. Car Jésus Lui-même a déclaré : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).

Le nom de Dieu a une puissance extraordinaire et doit alors avoir un sens très spécial pour le chrétien. Le troisième commandement nous dit aussi de faire attention afin de ne pas utiliser le nom de Dieu pour satisfaire nos buts égoïstes. N’utilisons jamais la puissance de Dieu pour accomplir notre volonté. Un exemple populaire est celui employé par beaucoup de religions prônant qu’à la mort les humains peuvent monter au ciel, alors que la Parole de Dieu nous dit exactement le contraire. Jésus Lui-même nous l’a confirmé dans Son enseignement que très peu de prédicateurs osent citer dans leurs sermons. Alors que des hommes assurent leurs congrégations, au nom de Jésus, qu’elles peuvent monter au ciel, Jésus a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Alors, qui devons-nous croire, Dieu ou un homme ? « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Les pasteurs qui tordent les paroles de Jésus en prêchant le contraire seront-ils trouvés justes dans leurs paroles ? La Bible elle-même nous donne la réponse par la bouche de Paul.

Prêcher contrairement aux instructions de Jésus, c’est s’attribuer un pouvoir qui ne vient pas de Christ, mais plutôt de l’homme lui-même inspiré par un autre esprit. Quand on fonde une telle doctrine sur un mensonge, la vérité devient alors son plus grand ennemi, car on doit inventer d’autres mensonges pour compenser. Prenons la doctrine du séjour au purgatoire prêchée par l’Église catholique, pour l’expiation des péchés véniels non repentis de ceux qui sont morts avant de pouvoir monter supposément au ciel au terme de ce stage. Le mot purgatoire et son concept n’existent pas dans la Bible et ceux qui le prêchent s’attribuent ainsi un pouvoir venant des hommes seulement, et le prêcher au nom de Dieu, c’est prendre Son nom en vain.

La prétention que l’homme possède déjà une âme immortelle ne vient pas de Dieu ! Vous trouverez sûrement les mots « âme » et « immortel » dans la Bible, mais jamais un à côté de l’autre comme étant disponible à un humain encore dans la chair. Cette doctrine fut inspirée par Satan lui-même à nos premiers parents, qui leur a fait croire qu’en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ne mourraient pas, mais seraient plutôt comme des dieux, immortels. Satan leur a dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Donc, dans cette connaissance de ce qui est bien ou mal se cache discrètement le pouvoir d’être comme un dieu ayant l’immortalité innée en l’humain.

Vous pourriez scruter votre Bible de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse et vous n’y trouveriez pas une telle promesse. L’immortalité est une promesse future, réservée aux membres de la Famille de Dieu pour l’obéissance à Ses commandements. Ceci ne veut absolument pas dire que nous pouvons gagner notre salut simplement par nos œuvres. Le salut est un don gratuit de Dieu, mais qui implique une obéissance à Dieu par le converti pour marcher en pleine reconnaissance dans la voie sur laquelle Dieu Lui-même nous a placés. D’ailleurs, c’est ce que Paul fut inspiré de nous expliquer dans Ephésiens 2:8-10 : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

Il est extrêmement dangereux de signer des déclarations personnelles au nom de Dieu, déclarations qui sont carrément indignes de Son nom et qui prêchent un salut par les oeuvres. Pourtant, en sondant les enseignements de la grande majorité des religions, ce qui est prêché, c’est l’immortalité déjà inhérente à l’humain. Avec de tels mensonges incrustés dans la transmission des « vérités » humaines tout au long des siècles, essayez d’enrayer cela de l’esprit des gens pour tenter d’y faire pénétrer la Parole de Dieu. Mission impossible, sans une intervention divine ! Donc, Jésus avait entièrement raison de dire que : « Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’appelle. » Subséquemment, juste le fait de prêcher qu’un individu puisse de lui-même se convertir à Christ ne vient pas de Dieu.

Quarante jours après Sa résurrection, peu de temps avant de remonter au ciel, Jésus rassembla Ses disciples pour leur faire la promesse suivante : « C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:5-8). Nous savons que dix jours plus tard, le Jour de la Pentecôte, cette belle promesse est devenue réalité pour eux et tous ceux qui allaient accepter par la suite de donner leur vie à Christ.

Regardons toutefois un incident où un homme a convoité cette puissance du Saint-Esprit, qui était pourtant offerte gratuitement. Dans Actes 8, nous voyons l’histoire d’un grand magicien nommé Simon qui étonnait le peuple par ses grandes prouesses. « Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci est la grande puissance de Dieu » (Actes 6:10). Encore aujourd’hui, beaucoup de chrétiens sont très impressionnés par les prouesses qui se déroulent dans certaines églises, et bien des gens croient à la magie « parce que ça marche ! » Or, cet homme enflé d’orgueil fut tout étonné à son tour de voir Philippe, un des premiers diacres, qui gagnait les cœurs de ces mêmes personnes par sa prédication de l’Évangile. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes. Et Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné » (Actes 8:12-13).

Simon n’avait aucune idée que c’était par la puissance du Saint-Esprit que Philippe pouvait accomplir ces miracles. « Toutefois, les apôtres qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean, qui étant descendus, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus » (Actes 8:14-16). Nous voyons clairement ici que le seul fait d’être baptisé ne donne pas le Saint-Esprit. Il manquait un élément primordial. Se faire imposer les mains par quelqu’un qui avait reçu de Dieu le pouvoir de le transmettre aux autres, et les apôtres l’avaient reçu. « Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (Actes 8:17).

Distinguez bien maintenant ce qui s’est produit subséquemment. Actes 8:18-19 : « Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. » Il voulait acheter une puissance que seul Dieu peut accorder. Le comportement de cet homme n’était pas du tout celui d’un converti à Christ. Même si Simon avait été baptisé, l’apôtre Pierre a immédiatement saisi qu’il n’y avait pas de conversion réelle chez cet homme. Or, Pierre le corrigea sévèrement en lui disant : « Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent » (Actes 8:20). Pierre dit formellement à Simon que, dans son état, il n’y avait aucune place pour lui dans l’Église. Nonobstant, Pierre l’exhorte aussi en lui disant : « Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité » (Vs 22-23). Donc, par le comportement de Simon, Pierre voyait explicitement qui dirigeait les pensées de ce magicien et dans quel but.

La prétendue conversion de Simon ressemble à ce que Jésus Lui-même nous a révélé dans la parabole du semeur : « Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur ; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin » (Matthieu 13:19). Voilà où en était rendue la fausse conversion de Simon, même après son baptême. L’apparence extérieure était là, mais pas le cœur. Le jugement de Pierre s’avéra juste dans la réponse faite par ce grand magicien, au verset 24 : « Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit. » On pourrait d’ailleurs cogiter : était-ce une menace de la part du magicien, reliée à des évènements futurs ? Peu importe, une telle réponse nous indique le manque flagrant de sincérité cachée derrière une façade qui paraissait indiquer qu’une conversion était possible chez lui.

Il y a une grande leçon ici pour les convertis à Christ nous enseignant d’être sur nos gardes afin de ne pas nous laisser influencer par Satan dans notre cheminement vers le Royaume. Combien de fois demandons-nous à Dieu de bénir certains de nos désirs sans réaliser que notre choix n’est peut-être pas nécessairement acceptable aux yeux de Dieu pour le moment ? Ne nous arrive-t-il pas à l’occasion de prier Dieu de nous accorder un pouvoir par lequel nous voudrions faire de grands prodiges pour Dieu, ou serait-ce peut-être pour nous élever tout en impressionnant les autres ? Les individus qui ambitionnent le pouvoir deviennent une proie extrêmement facile pour Satan qui se plaît à les recruter pour mieux faire son œuvre de séduction, par les paroles douces et flatteuses que ces personnes utilisent pour abuser des gens honnêtes qui pourtant recherchent Dieu.

Regardez agir le flot des grands guérisseurs religieux à la télévision. Ils se sont érigé une devanture qui donne l’impression qu’ils rendent gloire à Dieu, mais, à force de les surveiller, nous voyons incontestablement que toute cette façade leur sert d’outil pour vendre une multitude de produits et s’enrichir dans le processus. Que ce soit des linges bénis, de l’eau magique ou tout autre produit surnaturel, ils les offrent gratuitement, mais avec un sous-entendu que les donations volontaires seraient sûrement plus que bienvenues. Pour ce qui est des guérisons, vous noterez que les mêmes malades reviennent souvent sur scène pour offrir leurs témoignages dans les différentes villes visitées durant leur tournée d’évangélisation. Dieu n’est pas dans le commerce de la location pour louer Son pouvoir à n’importe qui. Dieu confie ce privilège à ceux qui veulent faire Sa volonté en l’utilisant pour Sa gloire, dans l’humilité et dans la soumission. Dieu pourrait-Il nous livrer plus de pouvoir présentement ? Serions-nous disposés à en assumer la responsabilité ? Rappelons-nous toujours que nous sommes uniquement la glaise et que c’est Lui le Potier !

Lorsque nous examinons le troisième commandement dans l’Ancienne Alliance, il semble être présenté sous un aspect sévère. « Tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain. » En d’autres mots, ne pas l’utiliser d’une manière irrespectueuse, ne pas le souiller ni le ternir. Dans la Nouvelle Alliance, Jésus nous présente le nom de Dieu sous un aspect éclatant : que Ton nom soit sanctifié, que Ton nom soit honoré. Qu’y a-t-il dans un nom ? Énormément ! Lorsqu’un explorateur pénètre dans un nouveau territoire, que fait-il ? Il plante un drapeau au nom du roi ou du pays qu’il représente en réclamant cette découverte au nom de cette autorité. Même au niveau commercial, le nom d’une entreprise peut comporter une très grande valeur. Quand le propriétaire d’une entreprise bien connue décide de vendre ses biens, il peut ajouter un montant supplémentaire à l’actif de sa compagnie pour la popularité et la qualité de son produit ainsi que par reconnaissance envers son nom abondamment respecté par sa clientèle !

Maintenant, qu’y a-t-il dans un nom au point de vue spirituel ? Tout ! En tant que chrétiens, nous portons le nom de Christ. Est-ce que la façon dont nous vivons honore ou profane Son nom ? Est-ce que, par nos agissements et notre comportement, nous louons et glorifions Son nom ? Un serviteur qui œuvre pour une famille peut-il honorer ou déshonorer le nom de cette famille ? Absolument pas ! Seul un membre ou un héritier de cette famille aurait le pouvoir de le faire. La Bible nous dit que le véritable converti porte le nom de Christ. Et Dieu, qui nous a appelés, Se charge de nous conduire vers le Royaume par Son Esprit. Alors, Paul nous déclare : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:14-17). Voilà où se situent notre foi et le but de notre espérance.

Néanmoins, le fait d’être convertis à Christ et d’avoir reçu le Saint-Esprit ne nous a pas subitement rendus parfaits au moment précis de notre conversion. La conversion totale est un processus continuel qui se poursuit durant toute la vie du chrétien et le Saint-Esprit a pour tâche principale de nous guider vers cette perfection. Jésus nous a dit ceci, dans Matthieu 5:48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Jésus n’a pas dit « vous êtes déjà parfaits », mais soyez ou devenez parfaits, car notre nature humaine est toujours présente pour faire ses ravages. Dans la Bible, nous avons vu que le nom de Dieu nous donne la clé qui nous révèle la nature et le caractère de Dieu. Dire : « Que Ton nom soit sanctifié », nous engage entièrement dans le caractère de Jésus, qui fut l’image de Dieu dans la chair. Nous sommes également participants de Sa nature divine, pour agir selon Sa volonté pour nous.

Nous avons donc la responsabilité de nous observer régulièrement en toute honnêteté afin d’analyser notre cœur, nos motifs et notre attitude envers les autres. Ensuite nous devons regarder nos activités régulières et notre liste de priorités, tout en nous posant la question : Dieu signerait-Il cette liste ? Quelles sont nos activités ? Sommes-nous équilibrés dans nos pensées, notre travail, nos loisirs, notre service au bien-être des autres, notre diète et même dans la façon dont nous conduisons nos automobiles ? Quelles sont nos habitudes courantes, notre disposition de caractère habituelle avec nos amis, nos oeuvres de la foi, notre humeur et notre tempérament ? Dieu est amour et Il nous donne continuellement. Plus Dieu nous donne, plus Son amour se manifeste. Son but est de développer éventuellement cette sorte d’amour en nous. Il faut toutefois apprendre à donner de bon cœur, avec joie et non par obligation.

C’est dans le don que Dieu évalue notre amour pour les autres et non dans le fait de recevoir. Recevoir ne requiert aucun effort, alors que donner nous implique directement à vouloir faire le bien envers notre prochain. L’apôtre Paul fut inspiré d’écrire ceci : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:7-9). Paul ne parle pas seulement d’argent ici, il fait référence à toutes sortes de bonnes œuvres, ce qui couvre tout un éventail d’activités dans lesquelles le chrétien peut s’impliquer selon les dons que l’Esprit lui a fournis.

Pour Dieu, le cœur est le siège de l’amour et la résolution de chacun doit justement trouver là son origine, sans regret ni contrainte. Le bien qu’une personne fait à contrecœur n’a pas de véritable valeur pour Dieu. Car Dieu aime celui qui partage avec joie ! Voilà la clé ! Quand allons-nous comprendre que Dieu n’a pas besoin de notre argent pour survivre puisque tout Lui appartient ! Dieu a toujours existé et Il a tout créé. Quand Dieu nous demande d’accomplir de bonnes œuvres ce n’est pas pour Lui, mais pour nous ! « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). C’est en accomplissant ces bonnes œuvres que nous développons aussi le caractère divin qui sera la marque distinguée et magistrale qui identifiera chaque Élu de Dieu éternellement.

Puisque tout cela nous fut donné gratuitement par l’Esprit de Dieu, Jésus Lui-même a exhorté Ses disciples à faire pareillement. « Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:7-8). Jésus couvre tout un éventail de dons que l’Esprit distribue aux convertis selon Son bon plaisir, ce qui nous indique aussi que personne ne possède tous ces dons. Ce qui est primordial, c’est que celui qui a un don n’a pas le droit de le vendre pour s’enrichir. Ces dons sont accordés pour la glorification de Dieu afin de toucher le cœur de ceux qu’Il appelle pour les donner à Christ. Ainsi, les nouveaux convertis doivent, à leur tour, participer volontairement à l’Évangélisation personnelle de ceux avec qui ils sont en contact, jusqu’au retour de Christ. Voilà comment Dieu travaille, en préparant maintenant Ses futurs Élus à faire une œuvre encore plus magistrale lorsque le Royaume de Dieu sera établi sur terre.

À l’heure actuelle, deux prophéties sont en train de s’accomplir en même temps, ce qui nous indique davantage que nous vivons dans les temps de la fin. La première identifie les futurs élus qui ont bien compris ce que Dieu prépare présentement au travers de ceux qu’Il veut bien utiliser. Ces gens ont compris qu’ayant reçu gratuitement, la voie de donner gratuitement est ce que Jésus a toujours prêché. Ceux-là bâtissent avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses, qui sont des valeurs spirituelles impérissables. Dans la persévérance, ils accomplissent fidèlement, en partie, ce que Jésus avait prédit que serait le signe de Son avènement. « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Cet événement historique approche à grand pas, mais il est déjà commencé sur un niveau inférieur, à l’heure actuelle.

La deuxième prophétie s’accomplit aussi par le comportement de ceux qui demeurent voilés sans même le réaliser, mais qui comprendront sûrement quand le voile sera enlevé. N’allez pas croire que tout ce qui se prêche dans les différentes religions formées par des hommes est la vérité. Satan accepte volontiers qu’une certaine partie de la vérité soit enseignée, mais il se réserve également le droit d’y injecter juste assez de mensonges pour continuer à séduire le monde entier afin qu’il n’accomplisse pas la volonté de Dieu. Des ministres, à cause de leur cupidité, tombent dans ce piège de Satan et enseignent, sans aucun remords de conscience, des « vérités » qu’ils ne pourront jamais prouver par la Parole de Dieu. Ce sont ces mêmes gens qui s’opposent fortement à ceux qui s’en tiennent à la Bible seulement pour instruire. Et Satan leur distribue certains pouvoirs pour accomplir des prodiges qui ressemblent à des miracles, mais qui n’en sont pas du tout. Voilà pourquoi Paul a été inspiré de nous exhorter à vérifier toute chose.

Les gens qui utilisent le nom de Dieu pour Lui attribuer leurs déclarations personnelles, prennent ainsi Son nom en vain sans même le réaliser. Dieu les désigne de faux prophètes qui proclament : « Dieu a dit ceci ou cela… » alors que c’est faux. « Leurs visions sont trompeuses, leurs oracles menteurs, quand ils disent : “L’Éternel a dit !” tandis que l’Éternel ne les a point envoyés ; et ils ont fait espérer que leur parole aurait son accomplissement. N’avez-vous pas eu des visions trompeuses, et prononcé des oracles menteurs, vous qui dites : “L’Éternel a dit !” quand je n’ai point parlé ? » (Ezéchiel 13:6-7). « Et l’Éternel me dit : C’est le mensonge, que ces prophètes prophétisent en mon nom. Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné de charge, et je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions de mensonge, de vaines prédictions, des tromperies de leur cœur, qu’ils vous prophétisent. » (Jérémie 14:14).]

Ces individus sont tellement séduits que Jésus a prédit que, lors de Son retour : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Il existe présentement des milliers de religions qui se cachent derrière le nom de Dieu pour faire métier d’iniquité, et Satan les utilisera encore davantage un jour pour tenter d’étouffer complètement tout enseignement de la Parole de Dieu. Alors, Dieu a inspiré le prophète Amos d’écrire : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai la famine dans le pays ; non une famine de pain ni une soif d’eau, mais celle d’entendre les paroles de l’Éternel. Ils erreront d’une mer à l’autre, et du nord au levant ; ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas » (Amos 8:11-12). Étrange qu’aux temps de la fin, il y aura pénurie de la Parole de Dieu, alors qu’il existe des milliers d’églises dites « chrétiennes » de par le monde, donc plus que jamais auparavant !

Or, cette prophétie d’Amos ne se réalisera pas instantanément du jour au lendemain. Elle s’accomplit depuis longtemps par un processus, lent mais continuel, de séduction dans les milieux religieux où une bonne partie de la vérité est pareillement prêchée. Le plaisir de Satan fut néanmoins d’y injecter une contrefaçon dans l’enseignement d’un Jésus très différent, davantage prophète et simple humain que Parole même de Dieu vivant en chair, à l’image du Père. Ensuite, on a mystifié Son message en diluant l’Évangile de Dieu au point où le message de Jésus accommode plutôt qu’il exhorte ceux que Dieu veut utiliser comme prémices de Son Royaume.

Ce petit jeu de Satan existait déjà dans les débuts de l’Église et Paul a dû mettre les chrétiens de Corinthe au courant de ses ravages. Alors Paul, parfaitement conscient de sa responsabilité, dit à ces chrétiens : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). Ceci se passait déjà au premier siècle, alors, imaginez les dommages que Satan a pu causer dans l’Église pendant les vingt siècles de son existence. Et ces gens le supportent fort bien !

Afin qu’il n’y ait aucun doute dans l’esprit de ces Corinthiens sur les raisons de son intervention, Paul identifie la source du problème immédiatement en leur disant : « Mais je le fais, (et je le ferai encore,) pour ôter tout prétexte à ceux qui cherchent des prétextes, en sorte qu’ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient. Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:12-15). Donc, Paul ne se gêne pas pour identifier ceux qui enseignent un autre Jésus et un autre Évangile comme étant carrément des ministres de Satan. Cette escroquerie étant déjà en branle, imaginez maintenant ce que Satan prépare au monde entier dans les temps de la fin. Ce sera, conformément à la prophétie d’Amos, une authentique soif spirituelle « d’entendre les paroles de l’Éternel ».

Mais les serviteurs de Jésus porteront le témoignage de l’Évangile partout où ils se trouveront et, quand ce témoignage aura atteint le monde entier, la fin viendra. Notez que Jésus a bien dit « comme témoignage » et non que la terre entière doive avoir été convertie lorsque la fin viendra. Les prédications sur les choses agréables pour exaucer ceux qui demandent à n’entendre que des fables, enrichissent abondamment ces « pasteurs » toujours prêts à les accommoder. Alors, cela nous indique clairement la voie dans laquelle le monde entier est actuellement engagé spirituellement. Nous avons pourtant cette instruction de Paul à Timothée : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Prenez le temps de découvrir le nombre des pasteurs qui, de nos jours, se font appeler docteurs. Ce sont plutôt des « pushers » spirituels qui distribuent de la drogue mentale qui rend beaucoup de membres d’églises accros à leurs doctrines de démons.

Pendant ce temps, les élus de Dieu comprennent qu’ils ont tous beaucoup de choses à modifier et à améliorer dans leur vie. Nous avons aussi la responsabilité de prier les uns pour les autres afin d’avoir, nous aussi, le courage de persévérer dans un monde qui se dirige vers sa perte. Dans une telle situation, si ce n’était de la puissance de Dieu, le chrétien pourrait aussi être entraîné dans cette vague négative déferlée par Satan lui-même. Jésus a déclaré à Ses disciples qu’Il avait vaincu le monde. En vivant en nous par Son Esprit, notre Sauveur nous guide ainsi à persévérer jusqu’à la fin, de sorte que nos vies deviennent entièrement transformées au travers de nos efforts hebdomadaires à faire Sa volonté et à honorer son Saint nom. Ces efforts ne comportent pas des œuvres pour gagner notre salut. Au contraire, ils nous rassurent en nous montrant que nous sommes toujours sur la bonne voie du salut que nous avons reçu gratuitement lors de notre conversion.

Trop de religions prêchent de nos jours que : « une fois sauvé toujours sauvé ». Alors, le converti n’a aucun travail à accomplir dans ce processus de cheminement vers son salut. Je regrette, mais ce n’est pas ce que Paul nous dit dans Philippiens 2:12-18. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi de même, ayez de la joie, et vous réjouissez avec moi. »

Alors, la mission du véritable converti vers son salut se résume à un seul mot : OBÉISSANCE. Si nous sommes prêts à nous laisser guider dans cette obéissance à Dieu, nous avons l’assurance de faire partie de Sa Famille divine. Si non, comment pourrions-nous y parvenir autrement ? Les événements des temps de la fin ont été fixés par Dieu le Père, et rien ne pourra L’empêcher de réaliser Ses prophéties. Si certains humains veulent demeurer rebelles à Dieu jusqu’à la fin, cela ne changera en rien ce que Dieu avait résolu dans Son plan. Dieu nous a aussi prédit que la fiancée de Christ (l’Église) sera prête lors de Son retour. Donc, l’Église sera prête !

Voilà pourquoi, dans Sa description des événements qui auront lieu avant Son retour, Jésus nous a aussi donné cette assurance : « Et il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles ; et sur la terre, les peuples seront dans la consternation et ne sachant que devenir, la mer et les flots faisant un grand bruit. Les hommes [non convertis] seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui surviendront dans le monde ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:25-28). Sans aucun doute, Christ sera au rendez-vous, et notre salut aussi !

Jésus a inspiré Matthieu d’écrire ceci sur le moment précis où nous serons enlevés de cette terre vers Lui : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus [des non convertis] de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront [aussi] le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus [seulement] des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Mais Jésus nous exhorte à la persévérance continuelle en déclarant aux Élus : « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération [qui sera vivante à ce moment-là] ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul » (Matthieu 24:33-36).

Quand Jésus a donné cette prophétie, Il parlait de la génération qui serait vivante et qui verrait tous les signes précurseurs de Son Avènement au moment de son accomplissement et non de la génération dans laquelle Lui vivait ! Les railleurs invétérés ont souvent accusé Sa déclaration que : « cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées » d’être un mensonge, puisque des siècles ont passé et Jésus n’est toujours pas revenu. Cette sorte d’attitude ne devrait jamais influencer la foi ni la persévérance du chrétien. À nous, Jésus déclare : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra » (Matthieu 24:40-42). « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (vs 44-47).

Pour avoir fait notre part en portant Son nom avec fierté, respect et fidélité dans un cœur joyeux et sincère, nous avons une récompense assurée. Car, lors de Son avènement, durant ce festin de noces merveilleux en Sa présence, Jésus reconnaîtra les serviteurs fidèles et prudents que le maître avait établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué durant la grande tribulation. Alors Jésus nous regardera, les yeux pleins d’amour, et prononcera Ses propres paroles de Matthieu 25:34, où il est écrit : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. » J’espère que nous serons tous présents lorsque ces paroles de Christ seront adressées à Ses ÉLUS du Royaume à venir.