D.366 – Un Créateur de précision

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Par Joseph Sakala

Tout ce qui existe dans l’univers fut créé par Dieu avec une précision telle qu’elle prouve que seul Dieu pouvait créer tout cela. Dans Ésaïe 40:12-15, nous voyons le prophète nous instruire à propos de Dieu sous la forme d’un questionnaire : « Qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris avec la paume les dimensions des cieux ? Qui a ramassé dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé au crochet les montagnes, et les collines à la balance ? Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui Lui a donné l’intelligence, et Lui a enseigné le chemin de la Justice ? Qui Lui a enseigné la science, et Lui a fait connaître la voie de la sagesse ? Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole. »

La réponse à toutes ces questions ne peut être personne d’autre que Dieu, le divin Créateur de tout ce qui existe dans l’univers de Sa grande création. Dans ce passage biblique, nous découvrons quatre disciplines de la science naturelle et, dans chaque cas, le principe clé de cette science est pressenti. Notez que l’emphase est toujours mis sur la précision des quantités divinement allouées dans chaque élément. D’abord, nous voyons la précision équilibrée des eaux de la terre partagées entre les océans, les rivières, les eaux souterraines et les eaux dans l’atmosphère. L’hydrologie, c’est la science qui explique les quantités d’eau, car la vie sur cette terre est entièrement dépendante de la précision de toutes les quantités d’éléments qui composent ce cycle hydraulique.

Job a reçu cette magnifique instruction divine : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est Lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, Lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, Il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:20-28).

Les dimensions du ciel atmosphérique furent également calculées afin de permettre l’existence de la vie sur terre. Cela n’est pas une coïncidence. Demandez aux scientifiques de la météorologie. La poussière de la terre n’est rien d’autre que les éléments de base chimiques desquels toutes choses sont bâties. La précision avec laquelle ces éléments sont combinés est fondée sur leurs valeurs chimiques. Le principe des « poids et mesures » est un principe fondamental de la géophysique qui comprend le poids des montagnes, des collines, des continents et le fond des océans. Dieu n’a pas utilisé le hasard ou Son caprice dans les systèmes physiques, tels les montagnes et les eaux. Tout fut inventorié à l’atome près. Dans Matthieu 10:29-30, Jésus a dit : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »

Cette connaissance nous est disponible dans le plus merveilleux des livres d’instruction : La Bible. Et la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. Dans 2 Corinthiens 5:1-5, Paul nous dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et Celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Ce concept d’avoir un dépôt de Dieu en nous est une merveilleuse réalité. La présence du Saint-Esprit vivant dans la vie du converti est l’ultime accomplissement d’une magnifique promesse venant de Dieu Lui-même. Le mot « arrhes » vient du grec arrhabon qui veut littéralement dire « dépôt ». Il est semblable au mot hébreu arabown traduit comme « gage » dans l’Ancien Testament. Dans Genèse 38:17-18, Juda dit à Tamar, sa belle-fille : « J’enverrai un chevreau du troupeau. Et elle répondit : Me donneras-tu un gage jusqu’à ce que tu l’envoies ? Et il dit : Quel est le gage que je te donnerai ? Et elle répondit : Ton cachet, ton cordon, et ton bâton, que tu as à la main. Et il les lui donna. »

Donc, si la présence de Dieu en nous par Son Esprit est simplement un gage ou un dépôt, l’accomplissement final doit être glorieux au-delà de toute compréhension. Notre texte du début nous annonce, en effet, que, si cette tente (notre corps, notre demeure terrestre) est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Donc, nous désirons avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel, dans l’immortalité que nous recevrons lors du retour de Christ. Ce dépôt ou gage apparaît également dans 2 Corinthiens 1:22, où Paul parle de Dieu : « Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Le gage est ici associé avec le sceau de Dieu et l’assurance que toutes Ses promesses se réaliseront. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20).

Regardons ensemble le bel hommage que Paul rend aux Éphésiens en leur déclarant : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance » (Éphésiens 1:13-17).

Lorsque nous avons accepté l’appel de Dieu et reçu le dépôt de Son Esprit, nous avons également été sanctifiés ou mis à part par Lui, afin de Le servir selon Sa volonté. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:16-19). Ainsi, le Saint-Esprit, vivant présentement en tous ceux qui appartiennent à Christ, est l’assurance d’un avenir glorieux pour nous dans un corps immortel, avec la promesse d’être héritier et cohéritier avec Christ de toute Sa création.

Nous vivons présentement dans une société où les gens sont prêts à faire des compromis et des concessions de toutes sortes pour atteindre leurs objectifs. Et les religions ne sont sûrement pas à l’abri des attaques de Satan qui cherche à discréditer Jésus et Son Évangile. Pour l’argent, bon nombre de ministres consentent à prêcher ce que leurs « fidèles » veulent bien entendre, afin de préserver leurs « brebis ». Sous prétexte que la société a beaucoup évolué « spirituellement », plusieurs prédicateurs tentent de nous présenter un Sauveur bien évolué aussi, toujours prêt à faire n’importe quelle concession afin de plaire à tous. Mais est-ce que Jésus a vraiment changé, tout au long des siècles, au point de faire des compromis avec Ses commandements ?

Peu importe ce que les gens proclament au sujet de Jésus, dans Hébreux 13:8-9, nous lisons que : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis. » Lorsque Jésus est ressuscité pour ensuite monter au ciel, Son corps était devenu immortel ; cependant, Il avait une apparence physique capable d’être reconnue, entendue et touchée par Ses apôtres. Jésus a même mangé du poisson et un rayon de miel avec eux, car ils croyaient que c’était une apparition, dans le sens de « fantôme ». Il était cependant clairement identifiable. Pourtant, dans ce corps glorifié, Il pouvait passer au travers des murs.

Comme Jésus Se déplaçait vers le ciel, le jour de Son Ascension, pour finalement disparaître dans les nuées, Ses disciples Le regardaient avec une grande intensité. « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Jésus était différent, après Sa résurrection, alors, Pierre put facilement proclamer : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Malgré cela, quand Il reviendra pour régner sur le trône éternel de l’univers, Jésus sera toujours Le même que lorsqu’Il a quitté la terre pour monter au ciel. « Et quant aux anges, il est dit : Il fait de ses anges, des vents, et de ses ministres, des flammes de feu. Mais quant au Fils : O Dieu ! Ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point. Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:7-14).

C’est le même Jésus que Jean le Baptiste avait identifié ainsi au début de son propre ministère : « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur Lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais Celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34). En effet, même avant Son baptême et Son incarnation en forme humaine, Jésus était la même Parole de Dieu. L’apôtre Jean Le décrit en toute simplicité lorsqu’il dit, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu [l’évidence même]. Elle [la Parole de Dieu], était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. »

Ce même Jésus, qui était la Parole vivante de Dieu dans la chair, a vécu parmi nous. Matthieu nous déclare : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23). Pour accomplir Son œuvre de Salut, il a fallu qu’Il verse Son sang pur et sans tache. Alors, dans cet état de faiblesse, Jean-Baptiste L’a identifié comme Fils de Dieu et Il est mort sur la croix pour nos péchés. Jésus demeure cependant la Parole éternelle de Dieu qui a parlé et tout fut créé. Par Son sacrifice extrême et par Sa résurrection, Jésus est devenu le Sauveur de l’humanité. Il ne Lui reste qu’à revenir en tant que Roi victorieux, le Roi des rois qu’Il établira en tant que Ses Élus pour l’éternité. Oui ! Jésus-Christ est véritablement le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Demeurons toujours près de Jésus afin d’être jugés dignes d’être parmi Ses Élus et de recevoir Sa récompense. Dans Apocalypse 22:12, Jésus déclare : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Viens Seigneur, afin de nous apporter Ta paix que l’humanité recherche continuellement et dont elle aurait pourtant besoin présentement. Cette paix ne viendra qu’avec Jésus qui a vaincu le monde. En attendant Son retour dans la gloire, le but de chaque converti à Christ est présentement de vaincre aussi le monde.

Au fil des siècles, plusieurs organisations religieuses ont cru bon de s’enfermer dans des monastères (pour les hommes) et dans des cloîtres (pour les femmes). Est-ce ce que Jésus voulait pour Ses disciples ? Pas du tout ! Jésus voulait que l’Évangile du Royaume soit prêché comme un témoignage dans le monde entier, ce qui est assez difficile quand on est enfermé dans une prison religieuse. Alors, dans Sa dernière prière au Père, avant de mourir, Jésus Lui a dit : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:14-18). Donc, les monastères et les cloîtres isolés n’étaient visiblement pas la solution. Jésus a envoyé Ses disciples dans le monde, mais demanda au Père de les préserver du malin.

Lorsqu’ils ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte, ils furent dès cet instant équipés pour faire ce merveilleux travail de prédication. Mais n’allez pas croire que le diable n’allait pas s’opposer violemment à cette Évangélisation. Alors, l’esprit du malin inspira ses faux apôtres pour contrer le message de Christ. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous indique une façon par laquelle on peut reconnaître les faux prophètes et l’esprit qui les anime. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:1-4).

C’est une des promesses les plus rassurantes pour le converti. Celle de savoir que nous sommes de Dieu et que nous avons vaincu parce que Celui qui est en nous est plus grand que Satan qui est dans le monde et continue de le séduire. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17). Qui, dans tout l’univers, peut vous donner une telle assurance ? Donc, tant et aussi longtemps que nous agissons selon cette promesse divine, nous sommes déjà vainqueurs aux yeux de Dieu.

Je crois sincèrement qu’il n’y a pas de promesses vides dans la Bible et je sais que ce qui est cité plus haut est vrai. Mais qu’est ce que cette promesse atteste ? Et qui sont ceux que je dois vaincre ? Pour commencer, le mot grec pour « vaincre » veut dire « conquérir », « prévaloir », ou « être victorieux ». Il est traduit de façon semblable à l’ultime victoire de Christ, alors que Jésus est assis sur Son trône au ciel à la fin des âges. « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux » (Apocalypse 5:5). C’est à cause de cela que nous régnerons dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Le Seigneur Jésus a vaincu le monde et Il nous le confirme dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Et puisque nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:5-7). Remarquez bien que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont un, pas trois, mais le même un du commencement. Remarquez également que la Parole ne portait pas le nom de Jésus (Sauveur) Christ (Oint de Dieu) ; cela est arrivé seulement lorsque Jésus est descendu du ciel pour entrer dans le monde.

Alors, ceux que je dois vaincre sont ceux qui sont portés à embrasser les doctrines de l’antichrist, qui ne prêchent pas que Dieu est UN, mais qui prêchent que Dieu est une trinité ; que la Famille de Dieu est exclusivement formée de trois personnes distinctes, sans donner accès à des Enfants de Dieu. Sachez que : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). Et des hommes et femmes adultères, dont l’amour du monde est une inimitié contre Dieu (Jacques 4:4). L’apôtre Jean nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

Paul nous dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:8). Nous, par contre : « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:20-21). Car, quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:3-5.

« C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, » déclare Paul dans Éphésiens 6:13-18.

Parce que, comme dit si bien David dans Psaume 5:10-13 : « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; leur cœur n’est que malice, leur gosier est un tombeau ouvert ; ils flattent avec leur langue. Condamne-les, ô Dieu ! Qu’ils échouent dans leurs desseins ; renverse-les à cause de la multitude de leurs crimes ; car ils se sont révoltés contre toi. Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » Pas moins de vingt Psaumes contiennent des prières à Dieu pleines d’imprécations à juger et à détruire les méchants, et ce passage en fait partie. Il établit un pattern nous aidant à comprendre qu’il est tout à fait correct de prier vers Dieu pour qu’Il vienne à notre secours lorsque nous sommes en danger de mort. C’est tellement vrai que Dieu l’a même inspiré dans Sa Parole.

Cela semble être en contradiction avec un Dieu d’amour et de miséricorde qui nous dit d’aimer nos ennemis, mais ces passages nous aident à comprendre que Dieu doit également juger le péché, spécialement le péché de la rébellion. Ces passages nous enseignent à voir la rébellion au travers des yeux de notre Créateur qui a été rejeté jusqu’au point de non-retour. C’est une chose de commettre un acte de méchanceté lorsque nous sommes tentés, mais c’est une autre chose que de se rebeller délibérément contre Dieu Lui-même, en en tournant d’autres contre Lui, ou, s’il était possible, de Le détruire, Lui et Sa Parole, complètement. C’est le péché de tous les âges de Satan et de tous ses leaders de l’ancien paganisme, ainsi que de ceux de l’évolution moderne. Tout comme David, nous devons prier Dieu de les vaincre ainsi que leurs conseillers. Sans quoi, ils vont sûrement continuer à amener les multitudes vers leurs propres transgressions.

Il y a toujours le pardon pour les individus qui pèchent ainsi, s’ils décident de se repentir avant de s’endurcir contre la Parole de Dieu. Dans un tel cas, la prière appropriée serait de demander à Dieu : « Ne les tue pas, de peur que mon peuple ne l’oublie ; agite-les par ta puissance, et précipite-les, Seigneur, notre bouclier ! Chaque parole de leurs lèvres est un péché de leur bouche ; qu’ils soient donc pris dans leur orgueil, à cause des imprécations et des mensonges qu’ils profèrent ! » (Psaume 59:12-13). Pour ce qui est des individus qui veulent obéir à Dieu, soyez certains et fidèles comme ceux qui ont traversé le Jourdain sur l’ordre du Seigneur.

Dans Nombres 32:21-24, nous lisons : « Et que chacun de vous passe, équipé, le Jourdain devant l’Éternel, jusqu’à ce qu’il ait chassé ses ennemis de devant lui, et que le pays soit soumis devant l’Éternel ; et qu’ensuite vous vous en retourniez ; alors vous serez innocents envers l’Éternel et envers Israël, et ce pays vous appartiendra pour le posséder devant l’Éternel. Mais si vous n’agissez pas ainsi, voici, vous aurez péché contre l’Éternel, et sachez que votre péché vous trouvera. Bâtissez donc des villes pour vos petits enfants, et des parcs pour vos troupeaux, et faites ce que vous avez dit. » La plupart des choses de cette vie sont incertaines ; cependant, il existe certaines choses dont nous pouvons être absolument sûrs. Tout comme Dieu avait dévoilé à Adam que, s’il désobéissait à Sa Parole et mangeait de l’arbre de la connaissance du bien et du mal : « …au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17).

Dieu nous avertit également que nous pouvons être certains que tous nos péchés seront ultimement exposés si nous ne nous en repentons pas. Par contre, si nous nous en repentons, nous pouvons être sûrs de la grande miséricorde de Dieu et de Sa fidélité, et de la vérité de Sa Parole. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Nous pouvons être également certains de Sa promesse de salut. « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20). Alors, nous pouvons Lui démontrer, au travers de notre paix et de notre patience : « la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que nous ne devenions pas paresseux, mais que nous imitions ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:11-12). Finalement, nous pouvons être sûrs que notre Seigneur Jésus, qui est venu une seule fois pour mourir pour nos péchés, reviendra une autre fois pour compléter Son travail de rédemption et de réconciliation. Sa toute dernière promesse dans la Bible est : « Oui, je viens, bientôt » (Apocalypse 22:20).

Cependant, chacun de nous doit d’abord Lui prouver que nous croyons en Sa Parole certaine, qui nous promet d’hériter Ses promesses. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente » (2 Pierre 1:10-12). Nous pouvons être certains que nos péchés seront jugés, mais également certains qu’ils seront pardonnés, si nous croyons à Ses promesses de salut éternel.