D.012 – Les anges de malheur

 

Apocalypse 8:1-13

Par Joseph Sakala

Jusqu’ici dans notre étude du livre de l’Apocalypse, nous avons vu Jésus dérouler lentement un parchemin pour nous dévoiler, un à un, ce qui était derrière chaque sceau qu’Il brisait. Étant l’Agneau de Dieu, Lui seul était digne de les ouvrir et ce, pour deux raisons. D’abord, Il a donné Sa vie afin de nous rendre le salut possible par Son sang versé. Dans l’Ancienne Alliance, le sang des animaux ne faisait que couvrir les péchés du peuple, tandis que, dans la Nouvelle Alliance, le sang de Jésus peut réellement effacer les péchés de celui qui donne sa vie à Christ. Deuxièmement, parce que, étant Dieu dans la chair, Il est aussi le seul capable d’apporter une solution à tous ces problèmes causés par les humains et qu’Il nous dévoile dans ce livre.

Nous avons aussi vu que le titre de ce parchemin est Le Mystère de Dieu. Si vous vous souvenez, au chapitre 10, au verset 7, Jésus nous annonce qu’au jour de la voix du septième ange, le dernier, quand il sonnera de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplira, comme Il l’avait annoncé à Ses serviteurs les prophètes. C’est alors que nous verrons exactement comment Dieu, l’Auteur de ce livre, établira une paix mondiale sur cette planète, car cette paix ne peut venir que par l’établissement de Son Royaume ici-bas.

Mais Dieu est déjà en train d’accomplir ce mystère depuis la création humaine, mais à l’état embryonnaire avec un petit groupe d’individus que Dieu a choisi individuellement jusqu’à présent et qu’Il appelle Ses prémices. Comment peut-on expliquer que nous puissions avoir la paix d’esprit au travers des épreuves qui nous arrivent à tous les jours, alors que la grande majorité des êtres humains vivent dans l’insécurité ? Parce que cette paix nous est divinement accordée par Sa grâce, par le pardon de nos péchés. Tandis qu’aux humains qui rejettent Sa grâce, la seule façon de les amener vers cette paix sera par la tribulation. Il va falloir que le monde réalise, un jour, que sa façon de solutionner les problèmes ne peut pas résulter en paix. La solution des hommes a toujours supporté la guerre, la misère et la souffrance. C’est ce que Jésus nous dévoile distinctement et d’une manière évidente dans cette troisième division de ce livre.

Nous avons déjà vu Jésus ouvrir six des sept sceaux nous divulguant plusieurs événements désastreux causés par la folie humaine. Nous avons également vu que tout ceci se passe durant un intervalle relativement bref d’à peine trois ans et demi, et pendant lequel les puissances occultes tenteront d’installer un Nouvel Ordre Mondial gouverné par eux. Une époque toutefois angoissante où plusieurs catastrophes se succèderont avec une telle intensité, que si Jésus Lui-même ne venait mettre fin à ce chamboulement épouvantable, aucun être humain n’y survivrait. Nous avons vu que cet Antichrist manipulateur va endormir le monde dans ce qui ressemblera à une paix, promise et assurée par lui, avec tous ses pactes politiques de non agression qu’il fera avec de nombreux pays. « Paix et sûreté ! » diront les gens, pendant une partie de cette période prophétique. Qu’est-ce que le monde pourra demander de plus ? Les temps se modifient, mais les mêmes tactiques diaboliques reviennent toujours.

Mais Paul nous avertit : « Car ils diront : Paix et sûreté ! Alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point » (1 Thessaloniciens 5:3). Quand il contrôlera la situation politique, ce despote dévoilera son vrai caractère de dictateur sanguinaire. Le monde sera encore une autre fois précipité dans une guerre, mais cette fois elle sera globale. Et, comme dans toutes les guerres majeures de l’histoire, Jérusalem sera une fois de plus le point de mire. Ceux qui seront encore vivants durant cette période prophétique verront ce qu’un homme, possédé et dirigé par Satan lui-même, pourra faire quand Dieu enlève les restrictions lui permettant libre cours à toute sa méchanceté. Ce sera un intervalle unique dans l’histoire de l’humanité, et qui, grâce à Dieu, ne se reproduira plus jamais. Mais il sera gravé dans la mémoire humaine pour l’éternité.

Au chapitre 8, nous arrivons au septième sceau. Jésus l’ouvre et Jean nous dit, au verset 1 : « Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure. 2Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et on leur donna sept trompettes. » Ce silence devrait nous rappeler une déclaration du prophète Habacuc : « Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » (Habacuc 2:20). Ce silence vient contraster d’une façon dramatique avec tous ces cris de joie et ces louanges à Dieu et à Jésus que nous avons vus au chapitre 7, lancés dans cette vision par les martyrs qui étaient debout en robes blanches devant le trône de Jésus avec tous les anges.

Notez toutefois que ce sont exclusivement les ouvriers de la dernière heure que Jean voit dans cette partie de sa vision. Des martyrs qu’un des Anciens identifie ainsi : « Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes [à cause de leur martyre] dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:14). Dieu les place au même niveau que les martyrs d’Apocalypse 6:9-11 où on peut lire : « Et quand l’Agneau eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été mis à mort pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu [tout au long des siècles]. Et elles criaient à grande voix, en disant : Jusqu’à quand, ô Souverain, le saint et le véritable, ne jugeras-tu point, et ne vengeras-tu point notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ? Et on leur donna à chacun des robes blanches, et on leur dit d’attendre encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères, qui devaient être mis à mort comme eux, fût accompli. » Ceux que nous venons de voir plus haut.

Or, soudainement, après tous ces chants de joie et de louanges, c’est le silence complet ! Un silence presque mystérieux, annonçant avec une anticipation intense que quelque chose d’exceptionnel doit arriver. Ce silence nous communique d’une façon extraordinaire la puissante autorité de Dieu. Tout l’univers doit attendre Son moindre geste royal. « Car c’est le jour de la vengeance de l’Éternel, l’année de la rétribution, pour faire droit à Sion » (Ésaïe 34:8). Et dans Ésaïe 63:4, Dieu déclare : « Car le jour de la vengeance est dans mon cœur, et l’année de mes rachetés est venue. » On ne peut pas faire autrement que de ressentir que Dieu va dès lors S’impliquer directement dans la condition mondiale pendant une année, pour en finir au plus vite avec ce Nouvel Ordre Mondial tenté par les hommes, mais devenu une catastrophe totale à peine deux ans et demi plus tard.

Finalement, au bout de cette demi-heure, ce geste royal se manifeste par sept anges puissants qui reçoivent chacun une trompette. Ce sont des anges très impressionnants, ayant autorité de se tenir debout devant le trône de Dieu. Ceci nous rappelle l’histoire de l’ange qui est venu annoncer à Joseph que Marie donnerait naissance à Jésus. Dans Luc 1:19, il s’identifie ainsi : « Je suis Gabriel, qui assiste devant Dieu. » On ne peut être absolument véridique, mais il y a une forte possibilité que ces sept anges soient des archanges qui reçoivent ici une responsabilité très importante. L’archange Michaël, qu’on peut voir en action dans le livre de Daniel, est certainement de leur nombre.

Dans le livre apocryphe d’Énoch, l’auteur nous donne les noms de ces sept anges. Ce livre, je vous le rappelle, ne fait pas partie du canon de la Bible (et avec raison), mais je vais vous citer leurs noms, comme ça, tout bonnement, pour ce que ça vaut. Et, quand vous les citerez à vos amis, on vous dira très instruits dans les Écritures… ! Alors, les voici : Uriel, Raphaël, Raguel, Michaël, Sarachiel, Gabriel et Phanuel. Vous noterez que chaque nom finit par « el », un diminutif de « Elohim » ce qui les identifie comme étant des anges de Dieu, très puissants.

Mais avant de sonner de leur trompette, nous voyons un autre événement dramatique enregistré au verset 3 : « Et il vint un autre ange qui se tint près de l’autel, ayant un encensoir d’or, et on lui donna beaucoup de parfums pour les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or, qui est devant le trône. 4Et la fumée des parfums, avec la prière des saints, monta de la main de l’ange, devant Dieu. » Plusieurs érudits du livre de l’Apocalypse identifient cet ange comme étant Jésus Lui-même. Pour quelle raison ? C’est que, dans l’Ancien Testament, si vous vous souvenez, quand les enfants d’Israël marchaient dans le désert, l’ange de l’Éternel les précédait. La nuit, il était dans la colonne de feu pour les réchauffer ; durant le jour, il était dans la nuée pour les protéger contre la chaleur du soleil. Ces gens croient que c’était Jésus avant Son incarnation dans la chair humaine qui conduisait Son peuple physique vers la Terre Promise.

Puisque, dans le Nouveau Testament, il est question de « l’Israël de Dieu », Son peuple spirituel, il serait fort sensé que Jésus assume, une fois de plus, un rôle d’Ange sacrificateur de l’Éternel offrant les prières de Ses serviteurs sur l’autel de Dieu. Au chapitre 1 de l’Apocalypse, nous avons vu que Jésus nous est présenté comme notre Grand Sacrificateur S’occupant de Son peuple. On peut aussi voir la même chose dans Hébreux 3:1, où Jésus est appelé le Souverain Sacrificateur de la foi que nous professons. Dans Hébreux 7:3, Paul nous donne une description de Jésus en parlant de Melchisédech, qui veut dire « Roi de justice », et il nous déclare que ce Roi de paix, qui est aussi un type de Jésus, « a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours. » Il était donc une préfigure de Christ en tant que Souverain Sacrificateur, même avant son incarnation dans la chair.

Dans Romains 8:34, Paul nous dit que « Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » en tant que notre Grand Sacrificateur. C’est exactement ce que cet ange sacrificateur fait dans Apocalypse 8:3-4. Il a un encensoir en or et on lui donne beaucoup de parfums, c’est-à-dire, de l’encens aux multiples arômes pour les offrir avec les prières des saints sur cet autel en or devant le trône de Dieu. Cette scène nous décrit d’une façon magistrale l’importance que Dieu accorde aux prières de Ses enfants.

Avez-vous parfois le sentiment que Dieu n’entend pas vos prières parce qu’elles ne sont pas immédiatement exaucées ? Détrompez-vous. D’après ces versets, les prières des Saints, surtout celles que vous faites pour les autres, sont comme un parfum agréable aux narines de Dieu. Elles sont un délice pour Lui, car elles Lui rappellent le caractère même de Jésus qui S’est donné, Lui aussi, en sacrifice pour payer la rançon de nos péchés ainsi que ceux des autres.

Mais chaque action amène une réaction, et c’est ce que nous voyons au verset 5 : « Ensuite, l’ange prit l’encensoir et le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre ; et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. » Donc, si l’encens mêlé aux prières des saints est un symbole demandant à Dieu d’agir, alors remplir ce même encensoir du feu de l’autel pour le jeter sur la terre est certainement le symbole d’une réponse à leurs prières de hâter l’avènement de Jésus pour établir Son gouvernement de paix ici bas. Vous souvenez-vous d’Apocalypse 4:5 où Jean, dans sa vision, voit ce qui se passe au ciel : « Et du trône sortaient des éclairs, des tonnerres et des voix » ?Ici, dans Apocalypse 8:5, nous voyons la même chose, mais avec un tremblement de terre ajouté.

Cela nous indique clairement que nous approchons de la fin du règne des hommes sous l’influence de Satan, et le commencement du grand nettoyage, en préparation de l’établissement du Royaume de Dieu sur terre. Allons voir au chapitre 11, verset 15, alors que le septième ange sonne de cette dernière trompette ; nous voyons que « les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ » et, dans la deuxième partie du verset 19, on voit encore « des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grosse grêle » ajoutée cette fois. Quand Dieu réagit, la punition augmente toujours en intensité. Dans le chapitre 11 où nous sommes présentement, le parchemin, ici, est complètement déroulé et cette septième trompette nous annonce les sept derniers fléaux de Dieu.

Il y a une prière que le peuple de Dieu Lui a toujours adressée, mais qui, à date, n’a jamais été exaucée. Noé l’a certainement prononcée. Abraham aussi, alors qu’en esprit, il contemplait la Cité Sainte. David l’a sûrement prononcée, probablement à maintes reprises. Dans le Nouveau Testament, les apôtres l’ont enseignée, parce qu’elle leur avait été enseignée par Jésus-Christ Lui-même. Quelle est cette  prière ? « Que Ton règne vienne et que Ta volonté, cher Père, se fasse sur cette terre comme elle se fait au ciel ! » On voit cela dans Matthieu 6:10. À la fin des jugements qui sont décrits dans ce livre, nous allons voir cette prière enfin exaucée.

Revenons présentement au septième sceau du chapitre 8. Nous sommes pleinement dans la tribulation, ici. Jésus nous a dit que la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent et qu’il n’y en aura jamais une autre pareille à celle-là. Nous sommes alors rendus au stade où, si ces jours n’étaient pas abrégés, personne ne pourrait survivre. C’est ce que nous voyons dans Matthieu 24:21-22. Au chapitre 8 de l’Apocalypse, en réponse aux prières des saints, durant tous les siècles, Dieu intervient maintenant Lui-même pour abréger ces jours. Verset 6 : « Alors les sept anges, qui avaient les sept trompettes, se préparèrent à sonner des trompettes. » Je dois vous avouer ici que nous arrivons maintenant à la partie la plus difficile à interpréter de ce livre. Voici pourquoi.

Les théologiens eux-mêmes ont de la difficulté à s’accorder à savoir si chaque jugement, décrit ici, reflète une chose littérale et physique, selon le sens strict des mots, ou si ces jugements sont symboliques et la représentation de quelque chose d’encore pire. Certains croient que ce pourrait carrément être les deux : littéral et symbolique. Dieu travaille souvent de cette façon. Il utilise l’image de quelque chose de littéral pour révéler autre chose. C’est ce que nous avons vu concernant les 144 000 dans le message précédent, si vous vous souvenez, qui signifient quelque chose de complètement différent des 144 000 Juifs littéraux. Dieu, pour nous décrire un événement invisible, va utiliser la description d’un événement physique. Dans NOTRE étude de cette prophétie, nous allons donc nous concentrer sur les deux aspects de chacun de ces jugements. Et, en passant, seuls ceux qui seront encore vivants à ce moment-là, sauront si les deux aspects devaient vraiment s’appliquer ou non. Parce que la connaissance des serviteurs de Dieu va encore augmenter.

Nous savons, par exemple, que le soleil est une étoile brillante qui réchauffe notre terre et ses habitants. Il fait fonctionner le reste du système solaire avec les autres planètes et leurs lunes. Mais le soleil est aussi utilisé, dans les Écritures, comme un symbole de justice et de vérité. Dans Malachie 4:2, le prophète nous parle de l’avènement de Jésus, et Celui-ci est appelé le « soleil de la justice ». Le feu est une chose littérale ; on peut se brûler et s’occasionner des plaies atroces par le feu. Mais le feu est aussi utilisé dans les Saintes Écritures comme un symbole de tourment et de jugement. Dans le livre de Joël, au premier chapitre, le prophète nous décrit avec une grande précision une invasion de sauterelles venues pour manger toute la verdure. Mais sa prophétie devient subitement la description d’une invasion de l’armée puissante de Babylone sur le territoire d’Israël.

Tout au long de son histoire, la nation d’Israël utilisait des trompettes pour annoncer, soit une fête, un malheur, la guerre, et même la chute des murs de Jéricho. Dieu de même utilise sept trompettes pour nous  annoncer sept jugements sévères. Sachez, chers amis, que les jugements n’ont rien de nouveau dans l’histoire. Occasionnellement, quand les humains outrepassent certaines limites morales, Dieu peut décréter qu’une catastrophe frappe subitement pour secouer le monde afin de le ramener à la réalité.

Le sida en est un exemple parfait, de ces catastrophes. Quand cette maladie affreuse est apparue pour la première fois, plusieurs l’ont qualifié de jugement venant directement de Dieu sur l’humanité pécheresse. Nous avons appris, par la suite, que ce virus fut développé dans un laboratoire de Chicago, pour contrôler et même anéantir une partie de la population non désirée par ceux qui veulent établir le Nouvel Ordre Mondial. Présentement, aux Etats-Unis, en 2009, parmi ceux qui souffrent du sida, 49 % sont de race noire. Les noirs sont-ils plus pécheurs que les autres races ou sont-ils devenus trop encombrants ? Croyez-vous aux coïncidences ?

Il serait bienveillant cependant de faire la distinction entre les fléaux que Dieu amènera éventuellement sur cette Terre, et les fléaux que l’homme, par sa méchanceté et sa convoitise, pour ne pas dire sa bêtise, fait subir à ses semblables. Le virus du Sida aurait été créé intentionnellement et soigneusement déversé au sein de la masse des singes verts en Afrique pour en camoufler la provenance. C’est un fléau artificiel, créé dans un but spécifique pour réduire la population gênante de la terre devenue trop incommodante. Il existe des puissances occultes qui se sont donné comme objectif de réduire la population du globe au quart de son nombre actuel. Cette diminution serait pour ces gens le chiffre plus adéquat pour mieux implanter et contrôler efficacement leur Nouvel Ordre Mondial.

Combien d’autres fléaux ont été ainsi créés, et sont gardés en provision ? Cela demeure un éminent secret très bien voilé pour le moment au commun des mortels. Ces différents virus sont cependant disponibles pour être utilisés, si nécessaire, au moment propice afin d’accomplir leur plan satanique. Rappelons-nous toujours que le but principal de Satan est de détruire complètement l’humanité. Ces virus sont une conséquence directe de la méchanceté de certains hommes, un ressentiment bien exploité par Satan. Elle est néanmoins permise par Dieu, pour que l’homme apprenne de ses bêtises, même si, pour le moment, ces fléaux ne sont pas décrétés par Dieu. Mais Satan possède d’autres outils de destruction, beaucoup plus subtils mais aussi efficaces.

Prenons la drogue comme autre exemple. Les multiples drogues sont devenues un véritable fléau chez les jeunes dans les écoles, ainsi que dans le milieu du travail. Pourtant, ce n’est pas un secret que la drogue détruit les cellules du cerveau et peut rendre l’humain pire qu’une bête. Les actes de cruauté horrible, sous l’effet de la drogue, sont devenus monnaie courante de nos jours. Lisez les journaux et écoutez les nouvelles, et vous serez convaincus. Mais que nous enseigne ce fléau ? Du côté littéral, il est physiquement dangereux. Personne n’a de doute là-dessus. Mais la drogue est un outil précieux pour Satan, car symboliquement ou spirituellement parlant, la drogue peut facilement créer un terrible danger de complaisance dans la personnalité de l’usager. Elle détruit d’abord son esprit. Il y a une philosophie qui circule (et très bien acceptée dans les médias) qu’un peu de drogue améliore la performance au travail. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu cela. Censément, elle stimulerait la créativité chez l’individu, et pourrait même améliorer sa performance sexuelle. On s’assure cependant de ne jamais mentionner les effets néfastes de la drogue.

Leurs astuces ne se terminent pas là. On pourrait souligner le Viagra, pilule miracle pour régler le problème érectile chez certains hommes. Ce médicament merveilleux, fabriqué par des apprentis sorciers, a littéralement révolutionné la performance sexuelle d’un bon nombre de ceux qui croyaient terminé cet aspect de leur vie amoureuse. On commence à peine à en découvrir les inconvénients néfastes pour la santé, sans parler des effets pervers. Combien ont succombé à des arrêts cardiaques provoqués par cette pilule miracle ? Quelles autres conséquences néfastes surgiront en surface, dans les années à venir, par une utilisation prolongée ? Personne n’ose le prédire. Une chose est certaine : tout médicament, fabriqué à même des substances chimiques produit des effets secondaires chez l’utilisateur, et que le corps médical est toujours prêt à tenter de rectifier avec un autre médicament issu d’un autre produit chimique. On n’introduit pas un corps étranger dans l’organisme sans qu’il n’y ait des conséquences parfois très graves.

Pour revenir à la drogue, c’est ainsi qu’on endort l’esprit des gens. L’utilisateur devient, avec le temps, de plus en plus centré sur lui-même, insensible aux besoins des autres, même de sa famille.  Trop souvent, le drogué devient complètement inconscient, voire indifférent, à ce qui se passe autour de lui. Nous vivons dans une génération de plus en plus axée sur le soi, chacun vivant dans sa petite coquille et dangereusement décroché de la réalité. Le chemin se prépare donc lentement, mais sûrement, pour ce grand séducteur. Au début, l’Antichrist va nourrir les ambitions égoïstes des gens en les endormant dans la croyance qu’il y aura une grande prospérité, grâce à une paix et une sécurité durable de par le monde. À cause de leur indifférence, les gens perdront tranquillement contact avec la réalité, sans se préoccuper de ce qui se passera réellement devant leurs yeux.

Vous savez, les temps changent, mais le monde demeure toujours pareil. Jésus n’a-t-Il pas dit aux pharisiens qu’ils savaient discerner quelle température il ferait, simplement en regardant l’aspect du ciel, mais ils étaient complètement ignorants à reconnaître Celui qui leur parlait ? Pourtant ces hommes instruits connaissaient les Écritures sur l’avènement du Messie. Ces pharisiens ne se droguaient pas. Satan a utilisé une autre technique avec eux. Ils se sont fixés sur la façon que le Messie devait venir, avec puissance et une grande gloire. Mais Jésus n’est pas venu de cette manière. Jésus est venu en toute humilité : « Il n’avait ni beauté ni éclat qui nous le fasse regarder, ni apparence qui nous le fasse désirer. Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme  devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Ésaïe 53:2-3).

Alors, les pharisiens L’ont complètement ignoré et rejeté. C’est avec cette sorte de simplicité que Satan les a eus. Aujourd’hui encore, les descendants « spirituels » des pharisiens – ils sont nombreux et se retrouvent dans une multitude d’organismes secrets – sont encore à attendre un messie humain qui va venir régner sur la Terre, à la tête du gouvernement unique du Nouvel Ordre Mondial. C’est ainsi qu’une vision satanique mensongère peut facilement se perpétuer pendant des siècles, voire même des millénaires. Voici ce qui arrive quand l’esprit humain orgueilleux se ferme à la vérité biblique, afin de ne poursuivre que sa volonté.

Les gens concentrés sur eux-mêmes deviennent des proies faciles pour les différentes sectes à saveur religieuse et ésotérique, qui ne leur promettent que du plaisir et des sensations fortes. Prenez le temps de noter comment, depuis une dizaine d’années, la télévision, les pièces de théâtre, les films au cinéma et les jeux vidéos sont axés de plus en plus sur l’excitation du spectateur pour l’orienter à se nourrir de ce qu’on veut bien lui donner comme amusement. Quand l’esprit s’intéresse aux peccadilles, l’individu devient lentement obscurci face aux événements majeurs importants. Lorsqu’une personne n’a plus de retenue, elle perd cette immunité morale lui permettant de combattre le mal, parce qu’elle ne le voit plus. Dans son esprit, le bien et le mal se mélangent tellement, que l’individu ne sait plus comment faire la distinction.

Dans Éphésiens 5:15, regardons ce que Paul déclare à des gens convertis: « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection [i.e., avec prudence], non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; 16Rachetez le temps [i.e., mettez sagement en valeur chaque opportunité qui se présente à vous] ; car les jours sont mauvais. 17C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » Les mots clés ici sont : « Quelle est la volonté du Seigneur ! » Entre vous et moi, est-ce cela que le monde en général veut entendre prêcher : quelle est la volonté du Seigneur ? Pour conserver leurs brebis, les religions ont adopté tellement de compromis dans leur pédagogie que le pauvre chrétien qui n’étudie pas sa Bible régulièrement et se fie simplement aux enseignements reçus dans les assemblées sans tout vérifier, peut aisément se laisser leurrer par une philosophie d’homme au détriment de la vérité divine.

Regardons le fléau de l’avortement, ce meurtre collectif d’enfants que l’on conçoit, mais à qui l’on refuse le droit de naître. Est-ce cela, la volonté du Seigneur ? Je suis entièrement capable de comprendre quand une dame me dit : « Je suis libre de décider ce que je ferai avec mon corps ! » D’accord. C’est entre elle et Dieu. Et avec son mari si elle en a un. Si elle ne veut pas d’enfant, soit ! Ce ne sont pas les contraceptifs qui manquent, il s’en vend partout. Mais décider d’avorter une fois enceinte, sous prétexte qu’elle possède aussi cette liberté, c’est autre chose ! Car cet enfant en elle n’est pas elle ! C’est un autre être vivant qui se développe dans son sein ! La femme n’a pas créé cet enfant, elle n’en est que la mère porteuse. Et pour Dieu, qui a créé la femme pour accomplir ce merveilleux travail, cet enfant est aussi vivant après trois semaines de conception qu’à l’âge de trois ans ! Donc, aux yeux de Dieu l’avortement est un meurtre, peu importe les lois d’un pays permettant l’avortement.

Nous voyons ici le côté littéral de l’avortement. Mais quel est son côté symbolique et sa conséquence ? Vous avez ici des individus, pas du tout différents aux yeux de Dieu de ceux des temps anciens qui lançaient leurs petits enfants dans le feu pour satisfaire le dieu Moloch ! C’était un acte purement égoïste perpétré par des gens centrés sur eux-mêmes, et consentant à faire la volonté de celui qui les inspirait à détruire leurs enfants. Et on appelait cela des pratiques religieuses. Mais nous sommes en 2009, allez-vous me dire, et nous avons beaucoup évolué ! Pas tant que ça. Vraiment pas tant que ça. Au lieu de lancer les petits enfants dans le feu durant les rites païens, on les avorte simplement avant qu’ils naissent. Seules les diverses méthodes utilisées sous le coup de l’inspiration ont changé.

Avec tout ceci en tête, commençons maintenant avec la première trompette. Apocalypse 8:7 : « Et le premier ange sonna, et il y eut une grêle et du feu mêlés de sang, qui tombèrent sur la terre ; et la troisième partie des arbres fut brûlée, et toute l’herbe verte fut brûlée. » Cet événement ressemble un petit peu à la septième plaie qui s’est abattue sur l’Égypte du temps de Moïse. Regardons ce qui s’est passé dans Exode 9:23-25 : « Moïse étendit donc sa verge vers les cieux, et l’Éternel fit tonner et grêler, et le feu se promenait sur la terre. Et l’Éternel fit pleuvoir de la grêle sur le pays d’Égypte. Et il y eut de la grêle, et un feu continu au milieu de la grêle, qui était si prodigieuse, qu’il n’y en avait point eu de semblable dans tout le pays d’Égypte, depuis qu’il était devenu une nation. Et la grêle frappa dans tout le pays d’Égypte tout ce qui était aux champs, depuis les hommes jusqu’aux bêtes. La grêle frappa aussi toutes les herbes des champs et brisa tous les arbres des champs. »

Là, nous voyons qu’une grêle accompagnée de feu se promenait sur la terre. Tandis qu’ici, dans l’Apocalypse, ces deux éléments sont aussi mêlés de sang ! Ceci n’est pas un phénomène nouveau. Les hommes de science ont enregistré des documents sur des « pluies rouges » par le passé. Ils ne peuvent pas les expliquer, sauf qu’elles ont laissé des mares rouges comme du sang après leur passage. On peut donc se demander si c’est réellement du sang dont il est question ici. Si oui, qu’arrivera-t-il aux serviteurs de Dieu lors de cette catastrophe ? La Bible nous dit qu’en Égypte : « Le pays de Gossen, où étaient les enfants d’Israël, fut le seul où il n’y eut point de grêle » (Exode 9:26). Dieu pourra-t-il encore une fois protéger Son peuple contre les ravages de cette première trompette ? Ceux qui ont la foi connaissent déjà la réponse à cette question.

Cette première trompette annonce la même sorte de plaie qu’en Égypte, mais qui causera énormément plus de destruction à cause de l’étendue du territoire frappé. Vous remarquerez également que ces quatre premières trompettes frapperont la création physique. On dirait que Dieu voudra absolument punir les humains pour toute leur destruction de l’environnement. Lors de la création des humains, Dieu avait tout préparé pour leur confort. « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Les humains ont cependant toujours fait le contraire de cette instruction. C’est comme si Dieu leur disait : « Vous voulez une terre détruite, alors vous l’aurez. » Il semblerait que c’est la seule chose que les hommes paraissent comprendre. Mais cette destruction n’est pas seulement littérale, elle est aussi symbolique. Elle nous enseigne quelque chose qui est complètement invisible aux yeux des gens.

Nous avons vu que, dans les Écritures, Dieu utilise parfois la terre comme symbole d’Israël. Israël devait être un exemple à suivre, ainsi qu’un modèle de stabilité pour les nations païennes des alentours. L’est-il, un modèle de stabilité, à l’heure actuelle ? Répondez vous-mêmes. Est-ce que l’Israël moderne serait les Israélites des Saintes Écritures ? Considérons d’abord un fait : Au moins 92 pour cent de ceux qui composent la masse mondiale des Juifs présentement ne sont pas des descendants de Juda, ni d’Héber, ni d’Abraham, ni même de Sem, le fils de Noé. Ils descendent d’Ashkénaz, le fils de Japhet. Leur identification « judaïque » est une usurpation séculaire. Les seuls descendants légitimes de Juda connus actuellement sont cantonnés en Éthiopie et sont surnommés les Karaïtes. Ils sont les seuls à rejeter en bloc le Talmud et la Kabbale, et à ne s’en tenir qu’à la Torah de Dieu. On les méprise d’ailleurs pour cela dans le monde juif.

Ce qui apparaît évident ici, c’est qu’en Israël moderne et dans le christianisme moderne, comme nous le voyons présentement, il s’agit du même Israël que celui décrit dans Ézéchiel 16, où le peuple de Dieu a fini par se prostituer avec les autres nations en empruntant leurs multiples rites païens. Ce chapitre 16 d’Ézéchiel couvre toute la prostitution d’Israël au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui. Elle s’est transformée, avec le temps, en Babylone la Grande, mère des impudicités, en s’emparant éventuellement du christianisme institutionnalisé, tant catholique que protestant. Dans Ézéchiel 34, où il est question des « Pasteurs d’Israël » au temps de la fin, Dieu leur dit qu’Il va enlever SES brebis d’entre leurs mains. On peut donc déduire que les églises vont subir bientôt une onde divine de départs de gens convertis ! N’oublions jamais que les églises « chrétiennes » actuelles, présentement sous le joug du mouvement œcuménique, constituent l’avant-garde de la Grande Prostituée des derniers temps.

Il y a un parallèle qui nous saute soudainement aux yeux. Après la mort des premiers apôtres, l’Église fut envahie par de faux chrétiens qui finirent par jeter le Corps de Christ (les vrais disciples) hors des « assemblées officielles ». Jude, le frère de Jésus, n’a pas hésité à écrire ceci aux congrégations infectées : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 5). Ces impies ont créé un christianisme en dehors de l’Église de Christ, et où se prêche un autre évangile, au nom de Christ. Un évangile dépouillant Jésus de Sa divinité pour en faire un simple homme charismatique rempli du Saint-Esprit.

Cette invasion satanique des congrégations avait débuté même du vivant des apôtres, et Paul a été obligé de mettre les Corinthiens en garde contre ces envahisseurs qui polluaient déjà l’Église de Corinthe. Dans sa deuxième lettre à cette congrégation, Paul leur dit : « Car s’il venait quelqu’un qui vous prêchait un autre Jésus que celui que NOUS vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:4). Les ravages de ces impies qui prêchaient la non divinité de Jésus se faisaient déjà sentir dans cette congrégation dès les débuts de l’Église. On tentait de faire passer Jésus pour un simple homme doté de beaucoup d’Esprit, mais pas Dieu dans la chair.

L’apôtre Paul ne s’est pas gêné pour dénoncer ces envahisseurs qui polluaient la vérité en leur déclarant : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). De même aussi de faux Israélites (les Khazars) se sont emparé du judaïsme pour en évincer les vrais descendants physiques d’Israël et créer un monde juif en dehors d’Israël physique ! Donc, tant dans le domaine physique que dans le domaine spirituel, tout n’est qu’illusion satanique ! Quand on parle d’un plan machiavélique, c’en est tout un… Lorsque Jésus parle de faux Juifs (Apocalypse 2:9 ; 3:9), il est fort possible que cela s’appliquerait également sur les deux plans, soit en même temps ou indépendamment.

Donc, pour en revenir à la trompette, elle pourrait alors symboliser un jugement contre Israël, spirituellement pollué (la terre), contre ses grands leaders religieux (les arbres), et contre ses habitants (l’herbe). Plusieurs prophètes de l’Ancien Testament ont voulu attirer notre attention sur cette époque où Dieu, dans les temps de la fin, va juger Israël pour L’avoir abandonné au profit d’un autre dieu. Dans Sophonie 1:12 : « Et il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem, et que je châtierai ces hommes qui se figent sur leurs lies [pas leurs lits, leurs lies, i.e., ceux qui s’enivrent de vin], et qui disent dans leur cœur : l’Éternel ne fait ni bien ni mal. »

Lisez également les versets 14 à 18 pour vous assurer qu’on parle bien ici des temps de la fin. Sophonie déclare ceci : « Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre. »

Une telle catastrophe de grêle et de feu mêlé de sang pourrait facilement frapper le tiers de la population dans le pays d’Israël. Comme nous dit si bien le prophète Jérémie : « Hélas ! c’est que cette journée est grande, et qu’il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps de détresse pour Jacob ! Pourtant il en sera délivré » (Jérémie 30:7). Mais ce sera vraiment un temps d’angoisse pour Jacob. Vous noterez que, tout au long de l’histoire de la nation d’Israël, Dieu ne les a jamais puni pour leur manque d’amour entre eux, ou pour leur violence envers d’autres, mais toujours quand ils se prostituaient avec les nations païennes sous l’emprise de Satan. C’est leur péché spirituel consistant à rejeter leur Dieu qui les amena toujours en captivité.

Revenons dans Apocalypse 8:8. « Et le second ange sonna de la trompette, et je vis comme une grande montagne tout en feu fut jetée dans la mer ; et la troisième partie de la mer fut changée en sang. 9Et la troisième partie des créatures qui étaient dans la mer, et qui avaient vie, mourut ; et la troisième partie des navires périt. » La première trompette attaque la terre, tandis que celle-ci s’en prend à la mer. Notez le singulier : pas les mers, la mer. Singulier. Cette grande montagne embrasée par le feu pourrait représenter plusieurs choses. Ce pourrait être une éruption volcanique qui déverserait sa lave destructrice dans la mer. Par exemple, le mont Etna, en Sicile, qui, d’après certains experts, tout récemment, serait prêt à faire éruption à n’importe quel moment. Certains érudits de la Bible croient que la mer dont il est question ici serait la mer Méditerranée. Ce sont des évaluations qui ont beaucoup de sens. Ce pourrait aussi être une grosse météorite qui tomberait du ciel dans cette mer. De toute façon, le tiers de la mer deviendra rouge comme le sang.

Il y a un événement qui se produit à l’occasion, dans la mer des Caraïbes et dont on n’entend pas souvent parler. C’est un minuscule organisme marin de couleur rouge qui se met subitement à se multiplier très rapidement pour des raisons encore inconnues des savants. Et ces scientifiques découvrent soudainement une grande surface de cette mer devenue rouge. Ils appellent cette manifestation « la marée rouge ». Je suis certain que quelques-uns de vous ont déjà entendu parler de ce phénomène qui demeure continuellement un mystère pour les hommes de science.

Le fléau de cette deuxième trompette tuera le tiers de tout ce qui vit dans la mer et l’impact de cette météorite, si c’en est une, pourrait être assez gros pour causer des vagues tellement hautes que le tiers des navires se briserait en mer et coulerait. Imaginez un instant les conséquences économiques d’un tel désastre sur le commerce maritime mondial. Ceci toutefois est une description littérale de cette grande catastrophe. Mais analysons aussi son côté symbolique.

Le symbole d’une grande montagne embrasée est aussi celui d’un gouvernement qui est en pleine révolution. Jérémie nous décrit Babylone comme étant une telle montagne. Allons voir dans Jérémie 51:24 ce qui est écrit : « Mais je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Chaldée, sous vos yeux, tous les maux qu’ils ont faits dans Sion, dit l’Éternel. 25Voici, je viens à toi, dit l’Éternel, montagne de destruction, qui détruisait toute la terre ! J’étendrai aussi ma main sur toi, et je te roulerai du haut des rochers, et je ferai de toi une montagne embrasée. » La mer, comme nous avons vu, symbolise aussi les nations païennes. Dans les derniers temps, cette montagne embrasée pourrait être cette puissance occulte qui, depuis plusieurs siècles prépare sa domination pour nous imposer un Nouvel Ordre Mondial sur la terre entière.

Attention, ici, le Nouvel Ordre Mondial ne sera pas un « Saint empire romain » ressuscité, tel que prêché depuis longtemps par plusieurs religions. Il s’agit carrément de la prise du pouvoir officiel et mondial par l’Empire juif, qui contrôle déjà tous les aspects de l’économie. L’interprétation des symboles reliés à la grande Babylone que nous employions antérieurement comme des signaux identifiant clairement la résurgence du Saint Empire romain sous la gouverne du Vatican ne tient plus la route. Le concept du « Saint Empire romain » fut créé pour être infiltré dans la théologie protestante et évangélique par les mêmes individus qui ont inventé le catholicisme, et ce afin de cacher l’émergence de l’extrême puissance financière des Juifs à la fin des temps.

Saviez-vous que le Sanhédrin juif est composé de 70 « sages » dont 10 sont à leur tête et les dirigent dans le but de coordonner la puissance mondiale juive et ce, depuis des millénaires ? Loin d’être disparu, ce sanhédrin est plus actif que jamais et plus puissant que les rois, les présidents et les premiers ministres de la terre. Il est donc tout à fait cohérent de croire que ces dix « sages » seraient les « dix rois » ou « dix cornes » de la Bête. « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête [militaire], pour une heure. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17:12-13). Comme par le passé ces 10 leaders religieux seront là pour influencer la bête militaire afin de mieux implanter leur Nouvel Ordre Mondial.

Selon la tradition talmudique, ce sont ces dix hommes qui nommeront le « messie » (l’Antichrist) quand ils jugeront que tous les éléments seront en place pour installer le Nouvel Ordre Mondial avec tout ce qu’il implique. Ainsi, l’Antichrist et son sanhédrin tenteront, avec leurs armées et leur main mise sur le pouvoir militaire, financier et économique, de conquérir toutes les nations de la terre qui seront sûrement en désaccord avec leur domination. Néanmoins elles ne seront pas toutes détruites, seulement le tiers. Notez que c’est toujours Dieu qui établit les limites, même dans ces moments extrêmement difficiles.

Apocalypse 8:10 : « Et le troisième ange sonna de la trompette, et il tomba du ciel une grande étoile, ardente comme un flambeau, et elle tomba sur la troisième partie des fleuves, et sur les sources des eaux. 11Et le nom de l’étoile était Absinthe ; et la troisième partie des eaux fut changée en absinthe ; un grand nombre d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères. » Cette grande étoile ardente pourrait fort bien être une grosse météorite, comme celle qu’on a vu, si vous vous rappelez, dans le film Armageddon ou Bruce Willis, heureusement, réussit à « sauver l’humanité ».

Mais d’après ce récit biblique, cette grosse comète, ou météorite, se séparera en entrant dans l’atmosphère terrestre. Et au lieu de frapper un seul endroit, ses morceaux se disperseront sur le tiers des rivières qui deviendront empoisonnées par les déchets radioactifs de cette comète. Ceux qui boiront cette eau mourront. Nous avons vécu un avant-goût d’une telle catastrophe, le 26 avril 1986, avec l’explosion d’un réacteur nucléaire à Tchernobyl. Quelque quinze mille ouvriers exposés aux radiations élevées sont morts en très peu de temps, et cinquante mille autres sont devenus invalides. Aujourd’hui, la plupart de ces handicapés sont âgés entre quarante-huit et cinquante-huit ans seulement. Était-ce un avertissement de Dieu aux hommes, au travers même d’une catastrophe causée par des erreurs humaines ? Saviez-vous que Tchernobyl, en russe, veut dire être « amer » ? Une coïncidence… ?

Mais n’oublions pas le côté symbolique aussi. Si la mer représente les nations païennes, les rivières symboliseraient des masses de populations toutes orientées dans une même direction, ou, si vous voulez, en accord avec le système, un peu comme une rivière qui coule toujours vers la mer. Une source d’eau symbolise une source de leadership, soit moral, politique ou philosophique. Une étoile, dans les Écritures, est utilisée, à l’occasion, comme le symbole d’un leader éminent. On utilise souvent cette expression pour décrire la popularité soudaine de quelqu’un en lui collant le qualificatif « d’étoile montante ». Mais cette étoile qui tombe symboliserait un personnage éminent qui renverse soudainement sa politique antérieure, donc, dans ce sens, il tombe dans l’estime de la population. Et cette action peut enrager le peuple. Ceux qui étaient amis par des alliances se tournent souvent les uns contre les autres. En politique, ces choses arrivent souvent, car une étoile montante peut descendre vite, très vite. Nous allons y revenir avec plus de détails, lors du règne de cette Bête qui monte de la mer, plus loin dans ce livre.

Apocalypse 8:12 : « Ensuite le quatrième ange sonna de la trompette ; et la troisième partie du soleil fut frappée, ainsi que la troisième partie de la lune, et la troisième partie des étoiles, de sorte que la troisième partie en fut obscurcie, et que la troisième partie du jour perdit sa lumière, et la nuit de même. » Allons voir une déclaration de Jésus à Ses disciples dans Luc 21:25 : « Et il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles ; et sur la terre, les peuples seront dans la consternation et ne sachant que devenir, la mer et les flots faisant un grand bruit. 26Les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui surviendront dans le monde ; car les puissances des cieux seront ébranlées. » Jésus nous donne une description de cette quatrième trompette. Il nous décrit le moment où le soleil, la lune et les étoiles perdront le tiers de leur brillance. Mais dans cette description physique, se cache un côté symbolique de cet événement.

Mais dans cette description physique, se cache un côté symbolique de cet événement. Nous verrons, dans notre message sur le 12e chapitre d’Apocalypse, que le soleil, la lune et les étoiles symbolisent l’Israël physique. Nous pouvons donc établir avec assurance ici, dans Apocalypse 8:12, qu’il est question de l’Israël moderne actuel des temps de la fin, un Israël complètement dénaturé, c’est-à-dire, la juiverie internationale.

Le plus haut poste, tel que le roi ou le président, serait identifié au soleil. Certains de vous ont sûrement entendu parler de Louis XIV qui ne s’est pas gêné pour se faire appeler le « roi soleil ». Il a même osé et eu l’audace de dire : « Après moi, le déluge ! » Désolé, le roi est mort et il n’y a pas eu de déluge ! Son subordonné, ou si vous voulez le deuxième en autorité, serait donc la lune. Ainsi, vous voyez ici la Bête militaire (le soleil) et le Faux Prophète religieux (la lune). Les étoiles symboliseraient de ce fait une hiérarchie dans cette autorité satanique.

Perdre le tiers de sa lumière serait alors une métaphore de quoi ? C’est que cette autorité en place ne brille plus autant, car sa conduite morale ayant beaucoup diminué, son jugement moral diminue aussi. Sa popularité baisse. Ceci sera sans aucun doute causé par la dénonciation incessante des deux témoins et des 144 000 qui ne se gêneront pas pour étaler au grand jour la véritable nature de ces dictateurs cruels ! Pour aider les gens à sortir de Babylone, il faudra prêcher fort contre les mensonges de l’Antichrist dont le cœur sera possédé par Satan. Le comportement de ce despote complètement guidé par le diable sera axé sur la séduction, la cruauté et la trahison même envers ceux qui étaient auparavant ses amis. Nous voyons cependant que Dieu lui impose une restriction même dans sa déchéance. Cet Antichrist ne pourra pas faire tout ce qu’il voudra. Il sera même limité dans son absence de justice.

Dans Apocalypse 8:13, Jean nous dit : « Puis je vis et j’entendis un ange qui volait par le milieu du ciel, disant à haute voix : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause du son des trompettes des trois anges qui doivent encore sonner ! » Ainsi cet ange qui volait, et qui avait une voix forte, est sûrement un archange qui annoncera les trois derniers malheurs à frapper les habitants de la terre —  pas les serviteurs de Dieu, les habitants de la terre. Au risque de me répéter, vous avez deux sortes de personnes identifiées dans l’Apocalypse. D’abord les serviteurs de Christ, à qui ce livre est destiné (vous le verrez dès le premier verset), ensuite, vous avez les non-croyants et rebelles, identifiés à six endroits différents comme les habitants de la terre.

Mais qui sont-ils ? Il est question ici d’individus qui ont perdu tout sens vertueux et qui sont orientés seulement vers les avantages physiques que cette vie peut leur procurer. Ils ont gobé tous les mensonges que Satan sème dans le monde depuis des millénaires. Leur esprit charnel est brûlé au fer rouge dans tous les domaines de la compréhension humaine populaire. Ayant perdu, ou peut-être n’ayant jamais professé aucun sens du discernement, il leur devient presque impossible de différencier le bien du mal. Ils seront à l’image de la société contemporaine à Noé, ne réfléchissant qu’à de nouvelles façons de faire le mal, sans contraintes. Nous voyons déjà un étalage de ces hommes dévoilés ouvertement aux Etats-Unis. Des hommes extrêmement cupides préoccupés par leurs volumineux salaires et leur boni annuel afin de maintenir leur haut standard de vie, sans scrupules, fraudeurs par excellence, incompétents à diriger les différentes grandes corporations à leur charge, tels les banques, les compagnies d’assurance, les fabricants d’autos et j’en passe.

En décrivant cette période à Timothée, Paul a frappé en plein dans le mille en lui déclarant : « Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle [indifférents], implacables [fanfarons], calomniateurs, intempérants, cruels [se plaisant à en voir d’autres souffrir], ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété [des pseudo-chrétiens], mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Ils auront une apparence de religiosité, simplement pour masquer leur hypocrisie. Et quand ils se font prendre à leur jeu ils ne manifestent aucun remord envers ceux qu’ils ont fraudé de leurs épargnes. Le serviteur de Christ devra absolument s’éloigner de ces individus pour demeurer près de Dieu, nous dit Paul.

Ce qui arrivera après la mort ne les passionne assurément pas. « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! » Pour eux, Dieu n’existe pas. Ils sont entièrement centrés sur eux-mêmes. Ils choisissent même leurs amis en se fondant sur les avantages qu’ils peuvent en tirer. En autant qu’ils ont tout pour satisfaire leurs besoins, le but ou le sens de la vie deviennent des sujets absolument inutiles dans leurs discussions. Voilà pourquoi Jésus les compare à ceux qui vivaient à l’époque du Déluge où toutes les pensées des hommes étaient continuellement tournées vers le mal (Genèse 6:5).

Mangeons, buvons et amusons-nous sans restrictions, car après cette vie, c’est fini !  Ces gens ne savent même pas pourquoi ils sont nés ! Loin d’être des serviteurs de Dieu, là ! Mais ces trois derniers malheurs sont destinés, par Dieu, à les réveiller subitement. Si Dieu les permettra, c’est qu’Il sait avec certitude que c’est la seule façon de les amener possiblement à la repentance. Laissez-moi vous dire que s’il existait vraiment une autre façon de les revivifier, Dieu le ferait sûrement. C’est ahurissant de constater comment la nature humaine va interminablement utiliser tous les stratagèmes possibles pour éviter de faire face aux conséquences de ses transgressions. Mais Dieu, dans Son amour, ne laissera pas les humains se jeter dans le précipice. Il va tout faire pour les ramener malgré eux, même s’ils tiennent Son geste d’amour pour une authentique punition. Personne ne pourra subséquemment accuser Dieu de ne pas avoir fait Sa part pour sauver les humains.

N’oublions jamais que dans le plan original de Dieu, tous les humains étaient prédestinés à être un jour membres de SA Famille Divine. Il y avait un seul prérequis cependant, l’obéissance au Créateur. Et dès le commencement, nos premiers parents ont préféré obéir au « dieu de ce siècle » au lieu d’obéir au Dieu Créateur. Cet ange qui crie veut ramener à la réalité ces aveugles et ces sourds spirituels qui refusent carrément d’écouter et de discerner où l’humanité en est rendue. C’est précisément ce que ces trois derniers jugements vont faire. Par le passé, Dieu a permis que certaines catastrophes arrivent ici-bas, comme les éruptions volcaniques, les ouragans dévastateurs, les tornades meurtrières, les tsunamis, les tremblements de terre et même des pluies de météorites. Dieu ne S’amuse pas avec ces choses. Son but est toujours de réveiller le monde pour son propre bien. Mais dans ces derniers temps, Dieu permettra à ces jugements d’atteindre leur apogée et leur paroxysme parce que le temps se fait court.

N’oublions jamais que Jésus revient à la septième, ou dernière, trompette. Quelle consolation pour nous de savoir que, durant ce temps de tribulations, Jésus veillera sur Ses serviteurs. Christ enverra des millions d’anges, s’il le faut, pour nous garder et nous protéger contre ces malheurs. Avons-nous la foi de croire ce qu’Il a promis à l’Église de Philadelphie ? À celle qui avait gardé la parole de la persévérance en Lui (Apocalypse 3:10) ? Ou bien, cherchons-nous notre sécurité ailleurs, dans la puissance des hommes ? Le Psaume 91 au complet ne parle que de protection divine. Lisez-le :

1Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant.

2Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure !

3Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste.

4Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu.

5Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour,

6Ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi.

7Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi.

8Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants.

9Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile.

10Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente.

11Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies.

12Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

13Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon.

14Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom.

15Il m’invoquera et je l’exaucerai; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai.

16Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance.

Au verset 10, Dieu nous dit « Aucun malheur ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. » Tente, ici, veut dire « maison », et quand Dieu parle de maison, Il parle de famille. Cela veut dire qu’Il va protéger nos enfants aussi ! Avez-vous déjà pensé à cela ? De quelle façon ? C’est simple : « il ordonnera à ses anges » au verset 11, « de te garder [ou protéger] dans toutes tes voies. »

Est-ce si difficile à comprendre ? Je trouve inconcevable et même inacceptable que certains enseignants chrétiens, qui ne pensent qu’à sauver leur peau, soient prêts à abandonner leurs chers enfants en les laissant souffrir atrocement sur la terre durant la tribulation alors qu’ils se prélasseront, croient-ils, dans les nuages pendant sept années ! Où dans les Saintes Écritures ont-ils reçu une telle belle promesse ? Mais quelle sorte de Dieu d’amour ont-ils ? Mon Dieu d’amour ne me dit pas : « Aucun fléau n’approchera de ton nuage, alors que tu y flotteras pendant sept ans ! » Où serait ma joie de voir souffrir mes enfants et mes petits-enfants que j’aime tant ? Mon Dieu d’amour me dit : « aucune plaie n’approchera de ta maison. » Notre  protection est ici-bas, avec notre famille ! Voilà ce que mon Dieu d’amour me dit !

Ces anges ne sont-ils pas tous au service de Dieu ? « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Exercer un ministère, en langue biblique, veut simplement dire « servir ». On n’a pas idée de la puissance de Dieu et de Son amour envers ceux qui Lui obéissent, ceux qu’Il prépare maintenant pour le Royaume. Des gens honnêtes, simples, pas compliqués, que les « sages » appellent les choses folles du monde.

Mais l’apôtre Paul nous rassure ainsi : « Car [même] la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:25-29).

Patience, mes amis. Quelle surprise ils auront, quand ils nous verront régner un jour en tant qu’Élus dans le Royaume de Dieu. Mais pas avant que Jésus ait réglé, une fois pour toutes, tous les problèmes que les hommes détachés de Dieu ont causés, mais n’ont jamais été capables de solutionner. Je suis convaincu que nous avons tous hâte de voir ce jour merveilleux. Nous verrons enfin l’accomplissement de cette belle prière de tous les saints, tout au long de l’histoire de l’humanité :

« Oui, que Ton Royaume vienne, cher Père ! Et enfin que Ta volonté se fasse sur cette terre entière, comme elle se fait maintenant dans les cieux ! »