D.004 – Thyatire, l’Église mondaine

 

Apocalypse 2:18-29

Par Joseph Sakala

En étudiant les sept lettres de l’Apocalypse, il est important pour le chrétien de se rappeler deux choses à leur sujet. D’abord, elles sont un magnifique tableau nous étalant les attitudes individuelles qu’on pourrait identifier à n’importe quelle époque de l’histoire de l’Église. Aujourd’hui, chaque congrégation pourrait facilement se reconnaître dans une de ces catégories. Si nous prenions le temps de méditer, chaque chrétien pourrait se considérer comme ayant, du moins en partie, le comportement ou l’attitude d’une de ces Églises. Pas nécessairement celle de Thyatire, mais certainement une des sept.

En deuxième lieu, il faut reconnaître la nature prophétique de ces lettres, car elles couvrent aussi l’attitude de l’Église en général, au travers des siècles, provoquée par les circonstances historiques par lesquelles elle a dû passer. Ce que l’Église a dû subir au travers des âges l’a sans doute influencée et ce, à partir de sa fondation par Jésus jusqu’à Son avènement dans la gloire. Nous allons étudier ici la quatrième de ces lettres, celle destinée à Thyatire.

Thyatire était située à quelque cinquante-cinq kilomètres au sud-est de Pergame. C’était une petite ville, mais un centre commercial actif. Elle se trouvait sur l’une des routes majeures de l’Empire romain. Et, par conséquent, beaucoup de métiers étaient pratiqués dans cette ville. Tout comme de nos jours, ces gagne-pain étaient formés en associations ou syndicats, tels que les menuisiers, les teinturiers, les marchands, les corroyeurs, ainsi de suite.

Dans Actes 16:14, Paul nous parle d’une dame nommée Lydie qui était marchande de pourpre à Thyatire. Il était très difficile de trouver du travail dans cette ville, à moins d’appartenir à l’une de ces unions. Il faut se rappeler de ces choses, car ceci devient un facteur très important pour mieux comprendre et apprécier ce qu’aborde Jésus dans cette lettre.

Apocalypse 2:18. Comme toujours, Jésus dit à Jean d’écrire à l’ange de l’Église. Ce verset 18 nous indique qu’un jugement, soit sévère, soit favorable, s’en vient. « Voici ce que dis le Fils de Dieu… » Jésus utilise pour la première et la seule fois, dans ce livre, le titre de « Fils de Dieu » pour S’identifier. Jésus fait cette déclaration d’une façon claire et directe, car « Fils de Dieu », ici, veut dire sorti ou « ISSU de Dieu le Père » (Jean 16:27-28), et engendré par Son Esprit (Matthieu 1:20), sans aucune participation humaine. Nous avons ici la preuve parfaite rendue à son plus simple dénominateur, que ce que les religions ont adopté comme une trinité n’est en réalité qu’un Seule personne S’identifiant, soit comme Père, soit comme Fils, étant Dieu et Esprit. Cela, Jésus Lui-même nous l’a dévoilé en disant : « Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Donc, la doctrine de la trinité, c’est à dire Dieu en trois personnes distinctes, est une fausse conception de ce que Dieu est, purement humaine et non prouvable par la Bible.

Au risque d’en insulter plusieurs, Marie n’était pas la mère de Dieu ! Elle a déclaré ceci à l’ange Gabriel, dans Luc 1:38 « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». Dès ce moment, Marie apprenait précisément son rôle en tant que la servante fidèle du Seigneur, celle que Dieu avait choisie pour porter Son Fils Unique et en prendre soin comme toute bonne mère. Aucun de nous ne peut faire une telle affirmation, car nous sommes tous fils ou fille de deux autres être humains. Jésus, par contre, fut le résultat divin d’une Immaculée Conception, jamais vue avant ni après Sa naissance. Donc, Jésus le fait ici, pour insister sur Sa divinité. En tant que Fils issu de Dieu, Il Se décrit comme Celui « qui a les yeux comme une flamme de feu », des yeux qui peuvent facilement transpercer les façades, les déguisements, les prétentions et les impostures des gens, pour se diriger directement au cœur de ce que les gens font.

« …et les pieds semblables à un cuivre très fin, » capables d’écraser le péché et de punir sévèrement toute injustice, si nécessaire. Ces deux jugements seront nécessaires, à Thyatire, car cette Église était devenue la plus corrompue des sept congrégations présentées dans ces deux chapitres. Tout comme dans les autres Églises, au début tout allait bien. Au verset 19, Jésus leur dit : « Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. » Toutes de bonnes évaluations, et qui s’enchaînaient, en plus ! La charité les conduisait à servir fidèlement dans leur ministère chrétien, tandis que la foi mène à la patience, à la constance et à la persévérance ; quand on aime Dieu, on veut servir Son peuple… c’est le signe par lequel l’amour se manifeste ! Quand on a la foi, on va persévérer, car la foi nous fait comprendre que Dieu est toujours en charge et que tout se poursuit selon Son plan pour nous. Et nous allons persévérer parce que nous avons cette assurance que Dieu ne permettra rien qui soit au-delà de nos forces.

Voici une Église qui, à ses débuts, aimait Dieu et servait Son peuple. Les membres avaient foi en Lui. Ils persévéraient dans tout ce qu’ils faisaient. Ils s’entraidaient mutuellement, ce qui attirait de nouveaux disciples qui les imitaient. Et ainsi l’Église grandissait. Si nous avions vécu à Thyatire dans ses débuts, nous aurions été très touchés par cette Église. Une congrégation remplie d’activités, composée de gens merveilleux, soucieux les uns des autres. Que pouvait-on demander de mieux ? Elle devait avoir beaucoup d’attrait dans la communauté, car, en croissant en nombre, Jésus lui dit que ses dernières œuvres étaient encore plus nombreuses que les premières.

Mais au verset 20, on voit les yeux brûlants et les pieds de cuivre fin entrer en action. C’est que, vers la fin des années 80, des atrocités se sont infiltrées dans la congrégation et ont commencé à changer cette Église. « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu souffres que la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigne et séduise mes serviteurs… » Il y avait dans cette Église, une femme avec un caractère très dominant. Jésus l’appelle « Jézabel ». Ceci n’était pas son vrai nom, mais le Seigneur appelle les gens selon leur caractère. Nous avons vu Jésus faire cela avec Simon qu’Il a appelé « Pierre ». Tout comme avec cette secte que Jésus identifie comme des Nicolaïtes à Éphèse et Pergame, Il utilise le nom de Jézabel pour identifier cette femme qui se disait prophétesse.

Dans cette circonstance, Jésus choisit le nom de la plus méchante femme de l’Ancien Testament pour identifier cette dame à Thyatire. La vraie Jézabel était la fille du roi de Sidon, qui avait épousé le roi Achab d’Israël. Elle était très dominante, mais devait être aussi très belle, car, non seulement a-t-elle réussi à lui faire adorer Baal, mais elle a aussi séduit Achab pour lui faire ériger une idole à Astarté, la déesse de la fertilité. Elle a popularisé l’adoration de Baal en Israël qui, combinée avec celle d’Astarté, finissait toujours par des orgies. Pour y ajouter du piquant, Jézabel utilisait des prostitués, mâles et femelles, pour animer les réjouissances d’adoration. Cela plaisait beaucoup aux dix tribus du Nord, au point de devenir la religion du royaume. La Bible nous déclare que plus de huit cents prophètes de Baal et d’Astarté mangeaient régulièrement à sa table (1 Rois 18:19).

C’est Jézabel qui donna l’ordre de tuer Élie, quand celui-ci eut fait égorger les 450 prophètes de Baal, au Mont Carmel, après que le feu du ciel soit descendu, et qu’il ait consumé le sacrifice, le bois et l’eau sur l’autel ainsi que dans les fossés (1 Rois 18:38-40). Imaginez un instant, cet homme de Dieu qui a eu le courage de faire face à tous ces faux prophètes, et qui s’est sauvé, les jambes à son cou, quand cette femme l’a menacé de mort. Jézabel était dominatrice, immorale,  séductrice et sans pitié.

Voici pourquoi Jésus a choisi son nom pour décrire cette femme dominante à Thyatire. Elle se faisait passer pour une prophétesse. Remarquez qu’il n’y a absolument rien de mal pour une femme à prophétiser. On le voit dans l’Ancien Testament et même dans le Nouveau. Voyez avec moi dans Actes 21:8. Durant un de ses voyages, Luc nous dit : « Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis, nous vînmes à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, nous logeâmes chez lui. » Si vous vous souvenez, Philippe était l’un des sept premiers diacres qui avaient été choisis dans l’Église dans Actes 6:5. On le voit ici devenu évangéliste. Maintenant, au verset 9 : « Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient. » Fantastique ! Les femmes peuvent prophétiser. Il était tout à fait bienséant pour une femme de prophétiser, si elle avait ce don.

Donc, dans le cas de cette dame à Thyatire, le problème n’était pas son sexe, mais plutôt ce qu’elle enseignait ! Regardons dans la deuxième partie d’Apocalypse 2:20. Jésus déclare que, par son enseignement, elle séduisait Ses serviteurs « pour les engager dans la fornication, et leur faire manger des choses sacrifiées aux idoles, » vraisemblablement pendant leurs orgies. Cette femme enseignait à la congrégation que ce comportement était tout à fait acceptable pour les chrétiens. Pourquoi ? À cause des unions syndicales dans la ville… ! Je m’explique. Pour trouver un bon travail à Thyatire, les chrétiens devaient appartenir à l’un de ces syndicats qui contrôlaient tout le commerce. Le pauvre artisan avait très peu de chance de devenir prospère dans une telle société. Et, comme la plupart des membres de ces unions étaient composés de païens, leurs réunions fréquentes étaient un mélange d’adoration d’idoles suivie d’un festin.

Ces corps de métiers se rencontraient souvent pour fraterniser et pour partager un repas ensemble. Jusqu’ici, ça va. Mais ces réunions se tenaient habituellement dans un de leurs temples. La réunion débutait par une cérémonie religieuse où l’on offrait des libations aux dieux païens et le repas lui-même était composé de viandes qui avaient été offertes à ces idoles. La position officielle de l’Église était qu’un chrétien ne devait pas assister à ces repas. Cela constituait, en effet, le nœud du problème, car pour travailler, il fallait faire partie de l’une de ces unions. Les syndicats, en retour, mettaient énormément de pression sur les épaules des membres afin qu’ils participent à ces activités sociales et religieuses qui finissaient souvent par des orgies. Alors le chrétien devait faire un choix.

Or, cette dame dans l’Église professait qu’il était tout à fait honnête de participer à ces activités païennes, parce qu’il fallait travailler pour gagner sa vie, et que Dieu comprendrait leur problème en fermant les yeux sur tout ce qu’ils faisaient. Sa philosophie était semblable à celle qu’on entend trop souvent de nos jours : « Les affaires sont les affaires ! » Si le travail vient en conflit avec les principes chrétiens, alors on écrase les principes chrétiens parce qu’il faut gagner sa vie.

Au fond de cette fausse idée, se cachait une ruse satanique pour leur faire manquer de foi en Dieu, qui est le Grand Pourvoyeur de Ses enfants. Durant Son ministère, Jésus avait bien spécifié de ne pas nous inquiéter pour les choses matérielles. « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Jésus rappelle donc à ces chrétiens de Thyatire de mettre leur foi en Dieu, qui peut facilement ouvrir les portes que les syndicats tentaient de leur fermer.

Évoquant donc ce raisonnement devenu très populaire, certaines personnes se permettent de tricher, de mentir, et même de frauder sous prétexte qu’il faut gagner sa vie. « Dieu comprendra tout ça ! » Cette sorte d’attitude s’est malheureusement introduite, de nos jours, dans plusieurs églises aussi, qui acceptent certaines activités et comportements déréglées en abaissant leurs standards au niveau de ceux de la société. Ces congrégations acceptent l’homosexualité comme étant simplement un style de vie alternatif, exclusif à ceux qui le pratiquent, et étant tout à fait acceptable, que ce soit parmi leurs membres et même leurs pasteurs. Certains groupes ordonnent publiquement des homosexuels avoués ! Ils tolèrent la fornication et l’adultère aussi, comme étant un choix personnel entre adultes consentants… ! Ensuite, pour mieux se justifier, on cite des versets comme : « Dieu est amour », pour disculper leur conduite tout en donnant l’impression que l’amour de Dieu va les sauver dans leurs péchés.

Jésus, cependant, tient cette Église à Thyatire responsable de son manque de discipline, en tolérant que cette femme, Jézabel, puisse les séduire ainsi. Donc, les Églises aujourd’hui, qui acceptent ces astuces comme étant normales, souffrent exactement du même problème que cette Église du premier siècle ! Vous remarquerez que dans la lettre à Pergame, ainsi que dans celle-ci, Jésus associe l’immoralité sexuelle avec l’idolâtrie. Cela peut paraître surprenant, mais, en réalité, un comportement conduit inévitablement à l’autre. Je n’ai pas besoin de vous convaincre que la fornication et l’adultère transgressent des commandements de Dieu. En aucun endroit dans la Bible, Dieu permet ces activités. Alors, quand quelqu’un viole délibérément, et je dis bien délibérément, l’autorité de Dieu, à toute fin pratique, Dieu n’est plus son Dieu ! Et comme on ne peut pas vivre sans Dieu, ces gens s’en trouvent un autre… Alors, tout ce qui rend leur vie acceptable devient de ce fait leur nouveau dieu !

Ceci ne s’applique pas seulement au plaisir et au sexe. Ce peut être la richesse, la soif du pouvoir, une ambition désordonnée ou la gloire. Le point que Jésus veut amener ici, c’est que le lieu de travail de quelqu’un peut très souvent devenir, pour lui, l’endroit de sa plus grande tentation. C’est là que se créent les pressions pour faire des compromis qui peuvent aller à l’encontre des standards établis par Christ. Les compagnies recherchent en général vos talents et non votre âme. Elles s’intéressent à votre travail ardu et non à vos convictions spirituelles. C’est alors au chrétien de décider si son travail peut se marier avec ses croyances ou si, à un moment donné, il doit s’asseoir avec son patron, pour régler certains procédés qui sont tolérés au travail. Les patrons sont habituellement très réceptifs aux suggestions venant de leurs bons employés parce qu’ils veulent les garder.

C’était devenu le cas à Thyatire. Des chrétiens devaient choisir entre le travail et le standard immoral qu’on leur imposait, ou obéir à Dieu. N’oublions surtout pas qu’il n’y avait pas, au premier siècle, des Droits de la Personne, ou le Comité paritaire, ou « J.E. » pour les défendre. Et, en plus, il y avait cette femme dans l’Église qui les encourageait à faire toutes sortes de compromis. Mais Jésus est patient, très patient, et n’attend que le repentir, car sévir, pour Lui, est la dernière alternative : celle qu’Il aimerait à tout prix éviter. C’est pourquoi, au verset 21, Il dit : « Et je lui ai donné du temps, afin qu’elle se repentît de sa fornication ; et elle ne s’est point repentie. » C’est donc son attitude rebelle et arrogante qui sera alors la cause principale de son jugement.

La punition imposée par Christ est le reflet de ce que l’idolâtrie et l’immoralité provoquent toujours, et elle est imposée de trois façons, au verset 22. D’abord, elle est dirigée vers Jézabel elle-même : « Voici, je vais la jeter sur un lit de douleur… » Il y a quasiment de l’ironie et du sarcasme, ici. C’est comme si Jésus lui disait : « Tu aimes les lits, alors je vais t’en donner un. Mais au lieu d’un lit de plaisir, ce sera un lit d’agonie et de souffrance. » Ce lit deviendra pour elle sa seule chance de réaliser pleinement la conséquence de son comportement, dans l’espoir de l’amener, peut-être, au repentir.

Ensuite, on voit la deuxième façon de sévir, au verset 22 : « …et ceux qui se livrent à l’adultère avec elle, seront dans une grande affliction, s’ils ne se repentent de leurs actions. » Il est question ici de ceux qui ont, non seulement écouté ses enseignements, mais qui pratiquaient aussi l’immoralité et, par conséquent, l’idolâtrie avec elle. La grande affliction fait référence aux maladies vénériennes qui sont souvent la conséquence de telles activités. Les condoms n’existaient pas au premier siècle, tandis que la gonorrhée et la syphilis étaient très bien connues et répandues, même à cette époque ! Avec cette différence que la pénicilline n’existait pas non plus… Les souffrances endurées avant de mourir étaient atroces.

Aujourd’hui, la plaie moderne du sida vient s’ajouter à toutes les autres maladies transmises sexuellement depuis ce temps. Il est quand même intéressant de noter que les MTS en général peuvent être traitées avec des anti-biotiques que la médecine a pu créer dans les différents laboratoires de recherche. Mais le sida est un peu spécial. Ce virus fut aussi créé et développé dans un laboratoire à Chicago par une équipe scientifique secrètement subventionnée par le gouvernement américain, mais cette fois dans un but diabolique visant à contrôler la population de la terre.

Les puissances qui veulent introduire le Nouvel Ordre Mondial ont déjà établi le nombre idéal de population désirée afin de mieux « gouverner ». Ce virus administré comme un vaccin peut dégager une maladie qui fera mourir une personne en dedans de deux ans. Le virus fut d’abord introduit en Afrique dans le but de constater les véritables effets sur la population noire. La maladie est présentement plus ou moins contrôlée, mais en absorbant une quantité énorme de médicaments sous forme de « cocktail ». Cette maladie réintégrera néanmoins la prophétie biblique dans son utilisation extrême par les puissances occultes comme aveuglement ultime dans leur tentative de domination mondiale.

Il y a cependant un élément spirituel attaché à cette correction par Jésus à l’Église de Thyatire. Dans la Bible, une femme représente aussi une église, soit celle que Christ a fondée et qui deviendra Son épouse, soit toute autre église qui est séduite par le « dieu de ce siècle ». Jézabel représente une fausse église, et tout chrétien converti qui se lie avec elle commet un adultère à l’endroit de Jésus à qui le chrétien doit entière fidélité. Alors, quand Jésus dit que ces gens « seront dans une grande affliction, s’ils ne se repentent de leurs actions », cela nous indique que, dans les derniers jours, les fautifs qui persisteront dans cet état devront passer par la grande tribulation sans aucune protection divine, s’ils ne se repentent pas de leurs actions.

Nous arrivons maintenant au troisième groupe, au verset 23, où Jésus dit : « Et je ferai mourir ses enfants… » L’expression « ses enfants » représente la génération suivante. Il serait alors question de ceux qui, non seulement étaient spirituellement d’accord pour pratiquer cette débauche, mais qui étaient prêts à polluer l’esprit des autres en l’enseignant, tout comme cette Jézabel. Donc, cela devient évidemment une question de perpétuation de ces fausses doctrines dans les générations subséquentes. Ceux qui s’engagent dans de telles pratiques, au point même de l’enseigner, compromettent ainsi leur propre vie spirituelle, puisque le danger éventuel se situe dans l’absence de remords, ce qui peut rendre la repentance pour cette personne extrêmement difficile, sinon impossible. La conséquence d’une telle attitude pourrait l’amener à la mort spirituelle, ainsi que l’éventuelle destruction dans le feu de la géhenne.

Mais ce n’est pas ce que Jésus désire. Remarquez à la fin du verset 22, où Jésus déclare que ces choses vont arriver seulement s’ils ne se repentent pas de leurs œuvres. Notre Seigneur ne peut pas Se repentir pour eux, mais Il laisse toujours la porte ouverte au repentir. Il n’y a pas de limite à la miséricorde de Dieu. Je ne sais pas si le deuxième et le troisième groupe se sont repentis. J’espère de tout cœur que oui. Malheureusement, dans le cas de cette Jézabel, Jésus nous dit, au verset 21, qu’elle ne voulait point se repentir. Sa décision fut donc prise en toute liberté.

Jézabel symbolise alors toute église ayant une bonne connaissance des Écritures mais qui, malgré cela, agit à l’encontre des instructions divines, pour professer plutôt ce qui plaît aux brebis qui enrichissent les coffrets de cet organisme. Alors son jugement est certain. On peut voir l’impact de ce jugement au verset 23, où Jésus dit : « …et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs ; et je rendrai à chacun de vous selon ses œuvres. » Nous verrons le véritable impact de ce que Jésus dit ici lorsque la Bête et le Faux Prophète seront en place pour tenter d’implanter le Nouvel Ordre Mondial de force, secondé par sa fausse religion, aux habitants de la terre.

Le jugement et la discipline ont toujours pour but de purifier l’Église. Elle devient ainsi spirituellement plus forte ; pas nécessairement plus nombreuse, mais spirituellement plus forte. Les membres fortifiés commencent à reconnaître plus aisément les mauvaises tendances qui pourraient contribuer à les faire s’enliser dans le « pattern » de la société ambiante. Ils commencent à développer le courage nécessaire pour nager à contre courant. C’est ce que Jésus voulait de cette congrégation à Thyatire. Christ donne cette instruction à toutes Ses Églises, afin qu’elles ne craignent pas de sévir contre ceux qui détruisent la discipline dans une congrégation en semant la division.

Aux Romains, Paul a écrit ceci : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:17-18). Cependant, un bon pasteur doit utiliser cette autorité avec sagesse, guidé par Jésus. Le résultat évident d’une telle purification réveillera ceux que Christ appelle « les colonnes » dans l’Église, les futurs Élus dans Son gouvernement futur (Apocalypse 3:12).

Ces chrétiens seront également aux aguets afin de ne pas laisser l’immoralité, tant physique que spirituelle, s’infiltrer parmi le troupeau. Les congrégations doivent comprendre que les bons pasteurs font la volonté de Christ, pendant que Lui sonde les reins et les cœurs. Les reins, dans la Bible, font référence au siège des émotions, qui sont la source de nos sentiments et de nos larmes. Quelqu’un a déclaré, un jour, que « les pierres aux reins sont simplement la cristallisation des larmes qui n’ont pas encore coulé. » N’est-ce pas magnifique… ? L’endurcissement empêche les larmes de faire leur travail. Les émotions bien gérées, cependant, leur facilitent la voie pour mieux couler. Avez-vous déjà remarqué comme on se sent bien après avoir pleuré à chaudes larmes, sans se retenir ? Comment tout le stress disparaît soudainement ? Pour ce qui est du cœur, il représente l’amour, ou la source des bons choix et des décisions sages que nous allons prendre.

Ce que Jésus veut faire comprendre aux convertis, lorsque nous Le voyons agir en jugement, c’est qu’il est grand temps de mettre de l’ordre dans nos émotions ainsi que dans nos choix et dans nos décisions. Chacun sera récompensé selon ses œuvres, bonnes ou mauvaises. Ceci est une référence directe à Apocalypse 22:12, où Jésus utilise les mots « mon salaire », qui veut simplement dire « rendre à chacun selon ses œuvres ». Chacun est donc responsable de ses choix et l’on ne pourra jamais mettre le blâme sur personne, sauf sur soi-même ! Par conséquent, jamais personne ne pourra nous ravir de la main de Jésus, tant et aussi longtemps que nous décidons fermement de demeurer en Lui (Jean 10:27-28).

En étudiant l’Église de Thyatire dans son contexte prophétique, elle représente ce qui est arrivé au christianisme entre le 6e et le 16e siècle, parfois identifié comme « le millenium du diable », mais mieux connu, historiquement, comme le Moyen Âge. C’est l’époque où l’église dominante de Rome s’est beaucoup corrompue en ajoutant un très grand nombre de pratiques purement païennes, aux enseignements chrétiens déjà en décadence. Pour augmenter le nombre de ses convertis ainsi que ses finances, elle a encouragé l’adoration des « images saintes », des icônes et des statues dans les églises. Plusieurs pratiques religieuses, inconnues au premier siècle, se sont infiltrées dans les églises durant cette période de l’histoire. L’église romaine s’était beaucoup mêlée de politique aussi, au point où son pouvoir était souvent sollicité par les chefs de pays.

Ce « christianisme » était devenu une très grande et très puissante religion. C’est durant cette période que l’évêque de Rome s’est approprié le nom de « pape », s’étant coiffé de toute l’autorité de Souverain Pontife, un titre jadis exclusif au César de l’Empire romain. Dès les débuts, le pape a commencé à exercer son pouvoir, même sur les empereurs et les rois, se déclarant dorénavant le « souverain pontife », à l’image de l’Empire romain. C’est pendant cette époque que la hiérarchie de l’Église fut établie comme un système gouvernemental, au lieu de celui de serviteur du peuple, tel qu’établi par Jésus au premier siècle. Mais durant cette même période de corruption, le commun des chrétiens voulait servir Christ et faisait des œuvres de foi par amour pour Lui ! Les fidèles étaient sincères, c’est la tête qui était pourrie.

« Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni adoucies avec l’huile » (Ésaïe 1:5-6). Ces paroles, que Dieu avait dirigées vers Son peuple d’Israël, s’avèrent une description parfaite de ce que cette puissante église de Rome est devenue. Quand nous regardons les autres églises qui se sont formées en rébellion contre Rome, elles  ont temporairement eues leur période de gloire, mais l’œuvre de Satan a fait ses ravages sur elles aussi, à cause du même problème où éventuellement la tête est devenue malade et le cœur languissant.

Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! De très bonnes choses ont aussi été accomplies durant ce millénaire de ténèbres. Beaucoup de monastères, construits durant ces années, servaient très souvent comme hôpitaux ou refuges pour les pauvres et les misérables. Les moines transcrivaient les livres de la Bible afin de les rendre accessibles aux intéressés de La Parole. Quelques-uns des plus beaux cantiques chantés aujourd’hui ont été composés durant cette époque. Les vrais chrétiens, tout au long des siècles, se sont toujours comportés avec beaucoup de respect et sincérité envers Jésus, peu importe leur dénomination religieuse. Mais le système, ou la hiérarchie, est subséquemment devenu corrompu, à cause de l’orgueil des dirigeants et leur soif de pouvoir. C’est à ce système que Jésus S’attaque, dans les chapitres 17 et 18, et qu’Il identifie comme une grande prostituée assise sur une bête écarlate qui dominera sur les rois de la terre, dans les derniers jours.

Jésus est venu pour prêcher le Royaume de Dieu. Il nous a aussi apporté le moyen unique pour y parvenir, et Son Église devait être au service des autres pour propager Ses enseignements, avec amour et humilité. Jésus-Christ n’est pas venu pour fonder des hiérarchies financières dans le but de dominer et exploiter leurs brebis sous le voile de la religion. Ceci n’a jamais été la volonté de Christ ! C’est le dieu de ce siècle qui a aveuglé l’esprit de ces incrédules, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ (2 Corinthiens 4:4). C’est la convoitise et la domination sur les masses, sous l’inspiration de Satan, qui a rendu les religions exactement le contraire du but original pour lequel Jésus avait fondé Son Église.

Quand nous observons l’évangile extrêmement dilué qui est prêché un peu partout de nos jours, on ne peut faire autrement que de constater l’accomplissement de cette prophétie de Paul, dans 2 Corinthiens 4:4. Satan est « le prince de la puissance de l’air », nous dit Paul dans Éphésiens 2:2. Il est celui qui utilise les ondes pour y injecter ses pensées afin d’influencer l’esprit de ceux qui se plaisent à faire leur propre volonté plutôt que celle de Dieu. Écoutez vous-mêmes ce qui se prêche aujourd’hui et posez-vous la question à savoir si ces gens sont éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ. Notez les variétés d’objets que les télévangélistes tentent de vous vendre dans leur campagne de salut, soit pour vous guérir, vous faire gagner une loterie ou simplement pour recevoir un montant d’argent d’une source inattendue. C’est un évangile fondé sur la convoitise à recevoir et non sur l’amour à aider son prochain.

Mes chers amis, seule la Bible peut vous éclairer sur l’Évangile de Christ. S’il vous plaît, étudiez la Parole de Dieu. Lire n’est pas assez ! Il faut l’étudier, tout en priant l’Esprit de Dieu de vous éclairer. C’est l’instruction primordiale que chaque chrétien devrait continuellement tirer de ces messages de Christ aux sept Églises dans ce livre. Voilà pourquoi Jésus a choisi cette Église à Thyatire, parce qu’elle devait servir d’exemple des choses à éviter pour garder une congrégation pure et hors de ce système mondain. Je vous réserve une énorme surprise à savoir qui sera cette grande prostituée, dans les temps de la fin…

Regardons maintenant ce que Jésus leur déclare au verset 24 : « Mais à vous, et aux autres qui sont à Thyatire, à tous ceux qui ne professent pas cette doctrine, et qui n’ont point connu, comme ils disent, les profondeurs de Satan, je dis : Je ne mettrai point sur vous d’autre charge. » C’est une parole merveilleuse de Jésus, le reflet de Sa pensée et pleine de sensibilité à leur égard ! Car plusieurs dans cette congrégation sont demeurés fidèles à Christ, même au travers des atrocités spirituelles qui s’étaient infiltrées dans la congrégation. Remarquez, cependant, l’expression « les profondeurs de Satan ». Ceci nous indique que, lorsqu’une Église se laisse glisser vers une moralité malsaine, impure et indécente, elle sera inévitablement aux prises avec ce que cet esprit malsain lui inspirera.

Comme quoi, par exemple ? Les membres se mettent à questionner certaines doctrines devenues trop exigeantes et moins populaires. Par curiosité, on entreprend paisiblement de s’intéresser plutôt à la parapsychologie, à l’ésotérisme, à la cartomancie, aux horoscopes et au spiritisme, souvent avec l’aide d’un(e) médium. Et on va jusqu’à prétendre qu’il n’y a rien là ! Croyez-moi, ces pratiques sont très populaires, de nos jours, et elles sont probablement endossées et pratiquées par certains de vos amis chrétiens à votre insu ! Ces gens aiment se sentir guidés dans ces choses spéciales et secrètes. Bel exemple de fornication spirituelle de style « Jézabel » ! Le Nouvel Âge, par exemple, intrigue les nombreux nouveaux prospects avec des révélations qui seraient transmises par des esprits puissants, capables de leur révéler des informations non disponibles aux gens ordinaires. Ces esprits qui connaissent parfaitement tout votre passé peuvent facilement révéler des choses sur vous à ces médiums qui, sans vous connaître, peuvent vous étaler des vérités que vous pensiez totalement secrètes. Et les gens deviennent tout emballés par ces révélations.

Les gens qui deviennent tout excités par ces nouvelles découvertes ne connaissent sûrement pas les origines lointaines de ces pratiques. Ce sont les mêmes qui furent amenées par Nemrod et Sémiramis du temps de la première Babylone d’il y a 4 000 ans. Ce sont des pratiques occultes contre lesquelles Sem, le fils de Noé, a combattu avec acharnement, en perpétuant le culte du Vrai Dieu. Mais ces rites secrets se sont transmis au travers des âges par l’entremise d’abord de l’ancienne Égypte (le culte mithraïste), ensuite par l’élite d’Israël (le judaïsme talmudique et kabbalistique), dans les nombreux mystères du catholicisme, chez les Illuminati, la franc-maçonnerie, et le culte rosicrucien. Sans oublier une multitude d’autres sociétés secrètes et religions toujours actives de nos jours. Il n’y a donc « rien de nouveau sous le soleil ».

Voilà ce que Jésus appelle « les profondeurs de Satan ».

Dans 1 Corinthiens 2:10, Paul nous dit « …car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » À chaque fois que Dieu fait quelque chose de bon, Satan se met à l’imiter en créant une contrefaçon. Il attire ainsi les gens avec des imitations de ce qui devrait normalement produire le bonheur. Et il le fait d’une façon tellement alléchante, que les gens se disent : « Si ça nous procure tant de plaisir et de bonheur, comment cette chose pourrait-elle être mal ou péché ? » Mais ce bonheur et ce plaisir est-il vraiment réel ou simplement temporaire ?

Il y a de ces petits « bonheurs » subtils qui, sans qu’on le réalise, cachent d’horribles effets insoupçonnés. Des enchaînements parfois si bien cachées que, lorsque les gens les subissent, ils sont incapables d’en comprendre l’origine tangible dans les gestes bizarres qu’ils posent et ils recommencent perpétuellement le cycle d’actions de « bonheurs » instantanés qui occasionnent et leur déclenchent inlassablement les mêmes conséquences désastreuses. Le cercle vicieux satanique par excellence !

Combien d’individus se sont laissés séduire croyant que, parce qu’ils sont sous la grâce, forniquer ou commettre l’adultère à l’occasion n’est pas si grave que cela, en autant que c’est bien caché et entre adultes consentants… ? Et que dire de voler ou frauder, des pratiques de plus en plus populaires chez des exécutifs « nés de nouveau » dans les grandes corporations de nos jours ? Quelle hypocrisie ! Quel affront épouvantable envers notre Sauveur dans leur prétention d’être un serviteur de Christ, poste qu’ils se déshéritent !

J’aimerais que quelqu’un puisse me montrer, versets bibliques en main, où Jésus est d’accord avec de telles activités, même dans la Nouvelle Alliance… ! Au contraire, au verset 25, Jésus dit à Thyatire : «  Mais tenez ferme seulement ce que vous avez, jusqu’à ce que je vienne. » Ici, pour la première fois dans ces lettres, notre Seigneur met de l’emphase sur Sa venue. À ceux qui sont branchés sur Christ, Il leur dit : « Accrochez-vous à ce que vous avez. Retenez ce que vous avez de bon. Ne vous laissez pas séduire par le comportement dégradant des autres. » Soyez vigilants, car il serait extrêmement difficile de vivre pour Christ dans une Église mondaine. Il serait quasiment impossible de maintenir les bons standards de moralité. Voilà pourquoi Jésus dit : « Retenez ce que je vous ai enseigné, jusqu’à ce que je vienne. » En d’autres mots, persévérez dans la pureté spirituelle jusqu’à la fin !

Verset 26 : « Car à celui qui aura vaincu, et qui pratiquera mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai puissance sur les nations. 27Il les gouvernera avec un sceptre de fer, et comme on brise des vases d’argile, ainsi que je l’ai moi-même reçu de mon Père. » Nous avons ici une référence directe au règne de Jésus sur cette terre, mieux connu comme le Millenium. Il n’est pas encore question du temps où les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront en place, il est question plutôt d’un temps où le règne de Christ sera établi avec autorité pour restaurer l’ordre sur une terre qui vient de subir la pire crise de son histoire ; un temps où un certain degré de jugement sera exercé sur les rebelles, comme on brise des vases d’argiles. Jésus nous dit qu’Il a reçu ce pouvoir de Son Père. Nos puissants avocats pour la défense des rebelles se trouveront soudainement sans travail.

Notre travail à nous sera d’instruire ces survivants de la grande tribulation, à savoir, comment vivre selon les Lois de Dieu et selon Sa justice, car le péché sera encore présent dans la nature humaine, même si Satan est lié et impuissant durant ces mille années. La mort éternelle sera également là, pour ceux qui refuseront nettement d’accepter le salut. Mais le salut sera offert gratuitement par Jésus aux véritables repentants. Ces individus formeront les futures nations immortelles au service de Dieu. Mais à chaque élu du Royaume à venir Jésus nous dit : « je lui donnerai puissance sur les nations ». Les élus gouverneront alors sur ces nations converties. Apocalypse 21:24 : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. » Fini les élections aux quatre années pour perpétuer un système satanique qui détruit au lieu d’édifier.

Au verset 28, Jésus devient spécifique : « Et je lui donnerai l’étoile du matin [à celui qui vaincra] » Quel symbole magnifique ! Vous savez, pour voir l’étoile du matin, il faut absolument se lever alors qu’il fait encore noir. Allons voir une belle prophétie, à ce sujet, dans Malachie 4:2. Dieu y dit : « Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons… » Notre Seigneur va revenir avec puissance et une grande gloire. Il sera comme le soleil qui apparaît dans la noirceur pour éclairer un monde entier qui, jusque là, était dans les ténèbres. Nous savons tous que le soleil est une étoile, la plus proche de notre planète. En plus de sa lumière, il nous fournit une multitude de choses nécessaires pour notre survie. Il fait pousser les fruits, les légumes, les arbres fruitiers. Il est même la source de notre vitamine C.

Apocalypse 22:16, à la toute fin du verset : « Je suis … l’étoile brillante du matin. » Jésus est notre soleil qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour notre vie spirituelle et physique ! Il va revenir pour établir Son gouvernement ! Et qui seront Ses rois et Ses sacrificateurs ? Ce sont des êtres jadis imparfaits, mais qui se sont convertis à Jésus avec la foi en Son sacrifice de Rédemption. Ce sont des individus prêts à se laisser mouler par l’Esprit de Dieu, ayant cette facilité à se repentir quand ils transgressent une loi de Dieu. C’est ça, un chrétien ! À Son retour c’est Jésus qui va nous rendre parfaits, en nous ressuscitant. C’est Jésus « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Voilà le moment de notre perfection.

Finalement, au verset 29 d’Apocalypse 2, regardez ce qu’Il dit : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » et notez le pluriel. Pas seulement à cette Église, mais à toutes les Églises. Ces promesses et ces avertissements sont là pour nous diriger dans tout ce qui se passe dans nos assemblées avec d’autres chrétiens, ainsi que dans nos vies personnelles. Vous savez, tout ce qu’on entend entre par l’oreille seulement, mais ce qu’on écoute, pénètre dans le cerveau et se dirige au cœur. Voilà pourquoi Jésus utilise toujours le mot écoute et non pas seulement « entendre ».

Jésus répète ces mots à la fin de chaque lettre pour nous faire saisir qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas écouter. Si vous vous rappelez, Jésus a dit aux Éphésiens : « Ne laissez pas votre amour pour moi se refroidir ». Ne perdez jamais ce premier amour. À Smyrne, Il a dit : « Ne craignez pas les persécutions venant de ce monde. Ayez foi en moi. » À Pergame, Il a dit : « Ayez confiance dans Ma Parole pour vous garder forts dans la foi. » Et à Thyatire, Il dit : « Évitez l’adultère sexuel et spirituel. Évitez les deux, afin de maintenir votre haut standard de moralité. »

Ce sont des lettres extrêmement importantes, mais encore plus à l’époque dans laquelle nous vivons présentement. Il faut surtout les garder à l’esprit, afin de continuer à mouler notre caractère chrétien, sûrement plus aujourd’hui qu’au premier siècle. Car il reste peu de temps à Satan, et il le sait très bien. Par conséquent, les temps dans lesquels nous vivons maintenant seront très explosifs et extrêmement dangereux. Regardez ce qui se passe un peu partout dans le monde ces jours-ci. Heureusement pour nous, le SAINT-ESPRIT est là, et ne demande rien de mieux que nous L’utilisions, afin de nous donner tous les outils nécessaires pour parvenir au Royaume.

Et c’est ce que je souhaite à chaque serviteur fidèle de Jésus.