D.371 – Délices à la droite de Dieu

coeur-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 16:9-11, nous lisons : « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance. Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption. Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Le Psaume 16 contient la première référence au Christ ressuscité, assis à la droite de Son Père céleste et cela est très important pour nous, car il y a au moins vingt autres références pareilles dans la Bible. Voici un de ces Psaumes de David : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110:1-2).

Ce verset est cité pas moins de cinq fois dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 22:43-46, nous lisons : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Voici une autre version, dans Marc 12:36-37 : « Car David lui-même dit par le Saint Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Puis donc que David lui-même l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude prenait plaisir à l’écouter. » Jésus était implacable dans Ses répliques faites aux Pharisiens qui voulaient Le coller.

Ensuite, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références à Christ comme étant assis à la droite de Dieu. Dans Romains 8:34, Paul déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Dans Éphésiens 1:19-20, nous lisons : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » Regardons maintenant dans Colossiens 3:1, où Paul nous déclare : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Regardons cette belle description de Jésus, dans Hébreux 1:3, où Paul nous dit : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Il est remarquable de noter que la première référence nous parle de la grande joie de Jésus assis à la droite de Dieu, Qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Par contre, une dernière activité est mentionnée : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés » (Romains 8:33-37).

En effet, Son intercession continuelle pour nous est Sa principale activité en présence de Dieu depuis ce temps et jusqu’à ce que la chair soit disparue. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Voilà pourquoi Jean, celui que Jésus aimait, nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:1-6). Bientôt, Jésus va revenir pour devenir la main puissante manifestée contre Ses ennemis jusqu’à ce que ceux-ci deviennent le marchepied de Ses pieds.

Pour ce qui est de nous, Ses Élus : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17). C’est alors que nous aussi nous jouirons des mêmes délices dont jouit Jésus présentement dans la plénitude de l’autorité pendant toute l’éternité.

Au fil des siècles, beaucoup de convertis se sont demandé où était Jésus maintenant ? Jésus savait ces choses et nous a préparés à répondre. Dans Matthieu 24:26-27, Jésus a dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. » Cet avertissement fut donné par Christ lors de Son sermon sur le mont de Oliviers au sujet de Son second avènement. Il avait aussi prédit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). C’est arrivé plusieurs fois tout au long des siècles, mais Jésus n’est toujours pas revenu.

Néanmoins, l’endroit où Jésus Se trouve présentement n’est pas un secret. Après Sa résurrection et Ses dernières instructions à Ses disciples : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19). « Et comme Ses disciples avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Donc, jusqu’au moment de Son retour, Il est assis en autorité au ciel à la droite du Père, attendant le moment précis de Son retour glorieux pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.

Il est cependant clair que Christ vit en nous par Son Esprit qui nous guide dans notre cheminement vers ce Royaume. « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). C’est ainsi que Christ vit en nous par la foi. Mais Il demeure au ciel, Son endroit privilégié d’intercession auprès du Père, jusqu’au moment de revenir dans Son corps glorifié pour accomplir Ses promesses faites envers nous dans les Écritures, tout en établissant le Royaume de Dieu pour lequel nous avons été créés. Donc, Son incontestable présence est toujours là.

Dans Genèse 28:10-15, il est écrit : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

C’est la première de plusieurs promesses de la présence incontestable de Dieu avec ceux qui ont foi en Lui. Les mots du texte plus haut furent adressés à Jacob alors qu’il fuyait la colère arbitraire d’Ésaü. Les érudits accusent Jacob injustement de fraude parce qu’il a reçu le droit d’aînesse pourtant promis par Dieu avant sa naissance. Rébecca, femme d’Isaac, conçut :  « Mais les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je ? Et elle alla consulter l’Éternel. Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles. Un de ces peuples sera plus fort que l’autre ; et le plus grand servira le plus petit » (Genèse 25:22-23). Ces experts bibliques devraient noter que Dieu n’a jamais rejeté Jacob. Au contraire, Dieu lui a promis la  présence de Sa protection perpétuelle. Pourrions-nous déclarer que c’est Ésaü qui retenait injustement le droit d’aînesse, et qu’Isaac a montré de la négligence en oubliant de rétablir les faits ?

Vous noterez pareillement cette déclaration de Dieu à Josué : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6). Il y a aussi Sa promesse à Son peuple choisi d’Israël : « Car l’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom ; car l’Éternel a voulu faire de vous son peuple » (1 Samuel 12:22). Nous découvrons bon nombre de ces promesses et assurances divines dans les Écritures. Une en particulier nous révèle le cœur de Dieu.

Dans Ésaïe 41:17-20, Dieu déclare : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

La plus précieuse de toutes, c’est cette assurance de Dieu dévoilée par Paul à tous les croyants du Nouveau Testament : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:5-8). Quand Christ promet, Sa promesse est sûre et certaine. Qui oserait Le contredire ?

Dans Romains 8:38-39, Paul dit : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus Lui-même nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Mathhieu 28:19-20). Donc, si le Seigneur est mon aide, je ne craindrai point ; que pourra alors me faire un simple homme ?

Si notre but premier, en tant que disciples de Christ, est d’être avec Lui dans le Royaume qu’il viendra établir sur cette terre, il est tout à fait normal pour nous de surveiller Son avènement. « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47).

Ceux qui tentent de prédire le retour de Christ deviennent vite sceptiques au sujet de la prophétie biblique. Or, ce serait une triste erreur. Peu importe quand cela arrivera, une chose est certaine, Christ va revenir, car Il l’a promis et Jésus ne peut pas mentir. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13:32-33). Encore et encore, Jésus nous a exhortés à surveiller les signes qui nous dévoileront quand les temps seront proches. Un des signes à surveiller sera l’apparition de la Bête et de l’Antichrist en même temps qu’une apostasie globale. Il y aura des bouleversements mondiaux : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13:35-37).

A ces exhortations du Seigneur, les apôtres faisaient retentir des avertissements identiques. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28). Et, dans 1 Jean 2:28-29, nous lisons : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Jésus Lui-même nous a mis en garde contre ces derniers jours en déclarant : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » (Matthieu 24:6-8).

Les chrétiens sont souvent accusés de veiller sur le retour de Christ plutôt que d’améliorer le monde présent. Cependant, les chrétiens convertis furent largement responsables d’améliorations dans ce monde comme l’élimination de l’esclavage, l’établissement d’hôpitaux et d’institutions d’enseignements, la fondation et le développement de la science moderne, des avancés dans la liberté politique, etc. Cependant, Christ avait prédit que des guerres continueraient malgré Ses propres mort et résurrection. En effet, le prophète Daniel avait prophétisé, cinq siècles auparavant : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre » (Daniel 9:26).

Pendant 2 500 ans, les prophéties se sont accomplies et continueront de s’accomplir jusqu’au retour de Christ. Mais Dieu a promis que ce serait un Jour : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël. Le peuple entier en aura connaissance, Éphraïm et les habitants de Samarie, ceux qui disent avec orgueil et avec fierté : Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille ; les sycomores ont été coupés, nous les remplacerons par des cèdres ! L’Éternel élèvera les adversaires de Retsin contre le peuple ; il armera aussi leurs ennemis : Les Syriens par-devant, et les Philistins par-derrière ; et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, Sa colère ne s’arrête pas, et sa main est toujours étendue ! » (Esaïe 9:6-11).

Est-ce que le peuple va retourner vers Son Dieu ? « Mais le peuple ne retourne pas à Celui qui le frappe ; ils ne cherchent pas l’Éternel des armées. Aussi l’Éternel retranchera d’Israël, en un jour, la tête et la queue, la palme et le jonc. La tête, c’est l’ancien et l’homme considéré ; et la queue, c’est le prophète qui enseigne le mensonge. Car les conducteurs de ce peuple l’égarent, et ceux qui sont conduits par eux se perdent. C’est pourquoi l’Éternel ne prendra point plaisir en ses jeunes gens, et n’aura point pitié de ses orphelins ni de ses veuves ; car ce ne sont tous que des impies et des méchants, et toute bouche profère des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s’arrête pas, et Sa main est toujours étendue ! » (Ésaïe 9:12-16).

Le texte qui suit est tiré du discours de Christ donnant une réponse aux questions de Ses disciples au sujet de Son Second Avènement. À la fin de Son message, Jésus a déclaré : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Les nations en guerre ne se réjouiront pas de Son avènement, mais se lamenteront plutôt.

Mais qu’arrivera-t-il aux Élus ? Dans Matthieu 24:31-34, nous voyons : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. »

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée » (vs 40-41). Voilà le moment de l’enlèvement des Élus vers Christ dans les airs (pas au ciel). « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (vs 42-47) Voilà le moment de recevoir votre récompense dans le Royaume de Dieu pour l’éternité.

En dépit d’efforts continuels pour dénigrer, tout au long des siècles, la véritable religion établie par Jésus, celle-ci revient avec vengeance divine pour rétablir la vérité avec force dans la société d’aujourd’hui. Que ce soit dans le mariage, dans la famille, dans les relations humaines, ou dans les discours sur la morale, la religion est intrinsèquement tissée dans le débat futur de notre société complètement confuse. Chez les Juifs, chez les Musulmans, dans le christianisme sous toutes ses formes, ou même dans le paganisme — peu importe la forme que la religion a prise — elle a créé une fondation qui a fait le mélange de la société entière. Les trois religions majeures (le judaïsme, l’islam et le christianisme) ont dominé sur notre société durant les 2 000 dernières années.

Mais, tôt ou tard, toute personne intelligente devra nécessairement croire à la providence divine pour répondre à la question : qu’est-ce que la véritable religion ? Alors, considérons la question pour définir le terme « religion ». Il est défini comme : tout système de foi et d’adoration. Ceci s’applique aux trois religions majeures. Mais l’une croit à l’Ancienne Alliance, l’autre à la Nouvelle Alliance et la troisième au Coran. Donc, Satan a beau jeu et la confusion se poursuit. Pourquoi, dans ces trois religions, toutes se réclamant d’un seul Dieu, sont-elles en désaccord avec le Dieu qu’Abraham adorait ? Les définitions de « Dieu » dans l’Ancien Testament sont pourtant claires, précises et impossibles, pour quelqu’un ayant l’esprit ouvert, à ne pas comprendre. Dieu est le commencement de toutes choses (Genèse 1:1).

Il n’y a pas d’autres dieux autres que le vrai Dieu. Dans Deutéronome 4:35, nous lisons : « Tu en as été fait spectateur, afin que tu reconnusses que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Et, au verset 39 : « Sache donc aujourd’hui, et grave dans ton cœur, que c’est l’Éternel qui est Dieu, là-haut dans les cieux et ici-bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. » Dans 1 Rois 8:60-61, il est écrit : « Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre ; et que votre cœur soit intègre envers l’Éternel notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et garder ses commandements, comme aujourd’hui. » Et pour en citer un autre, dans Joël 2:27, nous voyons : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. »

Il est le Premier et le Dernier. Dans Esaïe 44:7, il déclare : « Qui a fait entendre sa voix comme moi, – qu’il le déclare et qu’il le prouve ! – depuis que j’ai établi le peuple ancien ? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver ! » Il prophétise la fin dès le commencement : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10). Et, dans Esaïe 48:5-6, Dieu nous dit : « Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : ‟C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? – Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. » Dieu a-t-Il déclaré une seule fois qu’Il était une trinité ?

Il ne change jamais. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Il a prophétisé la venue du Messie, la ville de Sa naissance. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore » (Matthieu 2:1-8).

Ainsi, à quelqu’un qui a l’esprit ouvert à la révélation de la vérité, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu et une seule religion. Jésus, qui est venu pour annoncer cette vérité, envoya à Son tour Ses disciples : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Mais avant de les envoyer, Jésus S’assura que Son Église fut fondée sur une fondation solide. Il les questionna en leur disant : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:15-18).

Où est cette Église, aujourd’hui ? Et comment la reconnaître ? Christ a établi une seule Église sous Son autorité divine, fondée sur : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:5-6). Jésus est la personnification même de la Parole de Dieu. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Cela veut dire que l’Église qu’Il a établie aura les mêmes doctrines, inchangées depuis Son commencement. « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Jésus devient donc le seul chemin vers le salut et la vie éternelle. A Thomas qui Lui avait demandé de lui montrer le chemin : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. [Jésus et le Père est Le même]. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14:6-13).

Pour ce qui est de la prédication : « quand vous entrerez dans quelque maison, saluez-la. Et si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous. Et partout où l’on ne vous recevra pas, et où l’on n’écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds » (Matthieu 10:12-14). Si on vous reçoit, que votre paix vienne sur cette maison. Si non, secouez même la poussière de vos pieds, ne vous obstinez pas. Mais là où on vous reçoit, insistez sur la Parole de Dieu et seulement sur la Parole. Une autre façon de reconnaître l’Église, c’est qu’elle sera un petit troupeau. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui » (1 Corinthiens 1:26-29).

Elle sera violemment persécutée. « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20). Persécutée, mais ardente dans sa mission : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Ce sera une Église qui accomplira sa mission de prophétiser. « Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore, sur un grand nombre de peuples, et de nations, et de langues, et de rois » (Apocalypse 10:11). Chacun dans sa langue sur un grand nombre de peuples. Où est-elle, aujourd’hui ? Elle doit sûrement exister présentement, car Jésus-Christ, sa Tête, a déclaré dès son commencement qu’elle ne mourrait jamais (Mathieu 16:18).

Mais c’est une Église qui recevra d’énormes bénédictions et promesses. Elle est destinée à être parmi les Élus de Dieu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas, après avoir fait la guerre aux armées de ce monde. Christ vaincra ces armées et apportera une paix mondiale pendant mille ans. Fini la Bête et le Faux prophète, fini la violence. « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:20-21).

Regardez maintenant ce qui arrivera : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Fini également la confusion religieuse qui inonde notre société d’aujourd’hui.

À suivre…