D.364 – Notre similitude avec Dieu

homme

Par Joseph Sakala

La Bible nous dévoile la saine correction d’un mauvais usage du privilège que nous avons de discourir. Elle s’avère quasiment comme une référence à l’image de Dieu en l’homme. Cette correction n’est pas l’indication d’un embarras banal, mais plutôt comme ayant une grande portée. L’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci : « Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). D’abord, ce passage nous indique clairement que, malgré le fait que l’image de Dieu fut sévèrement ternie chez les humains par le péché, elle est toujours là. Qu’est-ce que cela veut dire au juste ?

L’homme a reçu la possibilité de devenir éternel, tout comme Dieu est éternel. Donc, tous les humains pourchassent la potentialité de toujours exister en la présence de Dieu. Ce grand privilège n’est toutefois pas partagé avec les animaux, même ceux que nous considérons comme très « intelligents ». Les animaux ont un corps physique et sont doués d’un instinct pour survivre. Ils ont reçu une affection naturelle qui ressemble à de l’amour et ils respirent comme nous. Mais : « Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:25). Notez que chacun a été créé selon son espèce. Seuls les êtres humains furent créés différents, car, dans Genèse 1:27, nous apprenons que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Aucun animal n’a reçu ce privilège.

Seul un athée oserait donc prétendre que l’homme descend du singe. Avec quelle preuve ? Aucune, seulement une théorie sur l’évolution des espèces qui n’a jamais été prouvée et demeure toujours une théorie. Si au moins ils disaient que nous remontons du singe, c’est-à-dire, pour être supérieurs, mais non, l’on descend du singe, faisant de celui-ci notre supérieur. Quelle stupidité inventée par ceux qui rejettent Dieu pour s’élever à Son niveau. Une autre implication dans le vocable « similitude » inclut le sens d’une ressemblance physique, ce qui fait que ces « érudits » préjugent que Dieu ressemblerait à un singe. « Dieu est Esprit » (Jean 4:24). Donc Dieu, qui est Esprit dans toute Sa gloire, est omniprésent et Il est également invisible aux yeux des humains. Par contre, au moment de décider de Se faire homme, Il a pris un corps humain et non celui d’un animal.

Lorsque Jésus reviendra pour établir Son Royaume ici-bas, Il demeurera le même Jésus et aura le même corps glorieux qu’au moment où Il est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection. Dans Actes 1:10-11, il est écrit : « Et comme ils [Ses disciples] avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. » À ceci, l’apôtre Jean ajoute : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il [Jésus] sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Puisque Son incarnation et Son travail majestueux consistant à nous apporter le salut furent prédestinés avant même la fondation du monde, l’homme fut créé à l’image du même corps que Christ avait Lui-même planifié de porter lorsqu’Il viendrait nous apporter ce Salut. C’est d’ailleurs ce que le chef des apôtres nous affirme si bien dans 1 Pierre 1:20-23 : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. »

À la lumière de cette merveilleuse connaissance, nos corps deviennent encore plus sacrés que nous l’avions imaginé antérieurement. Chaque converti est le temple du Saint-Esprit, reçu lors de sa conversion. La chose est donc très sérieuse pour Dieu lorsque nous utilisons notre langue pour formuler des médisances et des calomnies, car notre langue a également été créée selon la similitude de Jésus et devrait servir uniquement à bénir et à rendre gloire à notre Créateur. Notre corps mortel n’est pas destiné à demeurer ainsi, car la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume. Donc, nous serons changés en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Malgré que le judaïsme orthodoxe, l’islam et le christianisme croient à une mutation corporelle, seul le christianisme reconnaît que la promesse d’une résurrection ne put être possible que lorsque le Créateur Lui-même est devenu le Sauveur, en mourant pour le péché afin de vaincre la mort. Lorsque Jésus est sorti du sépulcre, Il a facilement pu proclamer : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. »

Son corps ressuscité était le même corps physique qui fut placé dans la tombe, un corps qu’on pouvait toucher, ayant même gardé les blessures de Sa crucifixion. Néanmoins, lors de Sa résurrection, Son corps était devenu différent, spirituel, justifié par des forces spirituelles. Paul nous l’explique très bien quand il déclare : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible. Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force. Il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (1 Corinthiens 15:42-44). Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant.

Or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons présentement l’image du terrestre, nous porterons aussi, lors de la résurrection, l’image du céleste. Nos corps « naturels » sont contrôlés par les forces naturelles, tandis que le Christ ressuscité pouvait Se déplacer à la vitesse de la pensée entre la terre et le ciel, en contrôlant Lui-même les forces spirituelles surnaturelles.

La première personne à qui Jésus est apparu après Sa résurrection fut Marie de Magdala. Dans Jean 20:16-18, nous lisons qu’en toute simplicité « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » C’est arrivé le dimanche matin, le premier jour de la semaine, lorsque les femmes sont venues pour embaumer le corps de Christ.

Notez maintenant ce qui est écrit dans Jean 20:19-20 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. » Nous voyons donc que ce même dimanche, Jésus est monté au ciel vers Son Père pour faire agréer Son sacrifice et, le soir de ce même jour, Jésus est revenu pour Se présenter au milieu de Ses disciples. Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint.

Les autres disciples dirent donc à Thomas : « Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point » (v. 25). Thomas manquait de foi, ici, mais Jésus a très vite réglé son problème. Car : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (vs 26 à 28).

« Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (v. 29). C’est curieux que Thomas passe toujours pour un incrédule, malgré que son incrédulité ait brusquement disparu ! Il a immédiatement reconnu Jésus comme son Seigneur et son Dieu ! Quel beau témoignage de sa part ! Notez également que cette fois, Jésus était passé au travers de la porte qui se trouvait fermée. Ce qui est capital pour nous ici, c’est de comprendre qu’un jour, nos corps seront exactement comme celui de Christ à l’heure actuelle. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:19-20).

Dans Colossiens 1:16-17, Paul poursuit en disant : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Nos corps physiques deviendront des corps glorieux n’étant plus assujettis à la maladie, au vieillissement et aux mauvais penchants actuels. Quel autre Dieu a fait cela pour les Siens ?

Paul nous le développe clairement, dans 1 Corinthiens 15:51-54, quand il dit : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. »

L’apôtre Jean nous le confirme : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est [présentement]. » Voilà l’espérance du véritable converti à Christ. Mais le chrétien ne doit pas défaillir dans son cheminement vers le Royaume, mais plutôt persévérer dans la foi. Car, dans Matthieu 24:13, Jésus Lui-même nous a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » C’est un événement futur pour ceux qui sont prêts à persévérer sans défaillir.

Dans Hébreux 12:1-3, Paul dit : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. » La vie et le ministère du chrétien peuvent parfois paraître difficiles, mais avec Christ Lui-même comme exemple, notre Seigneur nous exhorte à ne pas défaillir mais à aller toujours de l’avant.

Si nos prières paraissent parfois sans réponse, Jésus nous dit qu’il faut prier toujours et ne point se relâcher. Quand nous sommes fatigués et tentés de tout lâcher, Paul déclare : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas. C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi » (Galates 6:9-10). Quand Dieu nous confie un ministère, il faut professer ceci : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage » (2 Corinthiens 4:1).

Même quand nous pensons parfois que nos bénédictions diminuent, ce n’est qu’une réaction naturelle. Encourageons-nous alors : « sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:14-18).

Paul a également été obligé de remonter le moral des Thessaloniciens en leur disant : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! » (2 Thessaloniciens 3:13-16). Ce n’est pas un péché que de s’éloigner pour un temps de quelqu’un qui sème la confusion dans un groupe simplement parce qu’il n’est pas d’accord avec les instructions bibliques. Mais, comme dit Paul, il ne faut pas le traiter en ennemi, mais plutôt l’avertir en frère.

Donc, même si Dieu doit nous corriger à l’occasion, nous devons apprendre à accepter cette correction avec patience, car elle nous est adressée comme à des fils. Alors, ne méprisons pas le châtiment du Seigneur et ne perdons point courage, lorsqu’Il nous reprend. « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? » (Hébreux 12:6-7). Malgré ces fortes exhortations, il ne faudrait jamais se lasser de faire le bien, puisque nous devons savoir comment aller chercher notre force en Dieu et le courage de continuer.

Regardons ensemble le grand conseil donné à Ésaïe lorsque Dieu lui dit : « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:30-31). Tous ces conseils bibliques sont là exclusivement pour nous, afin de nous exhorter a les prendre avec respect, car ces conseils nous instruisent au sujet de notre similitude avec Dieu, dès à présent. Mais quels seront notre joie et notre bonheur lorsque nous verrons l’apparition de notre Seigneur dans Son Royaume et que nous pourrons Le voir tel qu’Il est ! En attendant ce merveilleux moment, nous devons nous rappeler de Lui par ce qu’Il nous a commandé de faire.

Dans Matthieu 26:26, nous lisons : « Comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples et dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps. » C’est la première de douze références spécifiques sur le fait de rompre le pain dans le Nouveau Testament, rappelant aux participants la mort sacrificielle de Christ. Même si Paul n’était pas présent a la Dernière Cène, il avait évidemment reçu une révélation spéciale à son sujet. « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 11:23-26.

Cette cérémonie solennelle devait rappeler à Ses disciples la grande réalité de la vie éternelle accordée à Ses disciples au travers de Sa mort, car Jésus Lui-même a déclaré : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:54-56). Pendant un temps après Sa résurrection et la réception du Saint-Esprit, Ses disciples : « étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord ; et rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur ; louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés » (Actes 2:46-47).

Lors d’une autre occasion : « le premier jour de la semaine, les disciples étant assemblés pour rompre le pain, Paul discourait avec eux, devant partir le lendemain, et il prolongea son discours jusqu’à minuit » (Actes 20:7). Il n’y pas d’instruction spécifique dans les Écritures pour déterminer combien de fois Ses disciples devaient rompre le pain, mais lorsque cela se faisait : « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés » (1 Corinthiens 11:28-31). Chacun doit également prendre cette occasion afin de s’analyser soi-même à propos de son propre comportement. Subséquemment, cet acte vital physique devient beaucoup plus qu’une simple action de manger du pain rompu.

Dans Apocalypse 21:6-7, Jean nous déclare : « Il [Dieu] me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » Jésus nous déclare qu’Il est une fontaine remplie de sang, tirée des veines d’Emmanuel et dans lequel se plongent les pécheurs afin de perdre leurs taches de culpabilité. Avant la venue de Jésus, Sa naissance unique fut prophétisée de cette façon : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Esaïe 7:14).

Jésus a fait référence à Lui-même comme à une source d’eau lorsqu’Il dit : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:14). Cette source d’eau est disponible à tous. Une meilleure compréhension de notre communion avec Lui nous vient des Écritures où nous lisons : « De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:25-26).

Le sang qui fut versé ne s’applique qu’aux croyants seulement, effaçant nos péchés, car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Donc : « Venez maintenant et débattons nos droits, dit l’Éternel. Quand vos péchés seraient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige ; quand ils seraient rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine. Si vous obéissez volontairement, vous mangerez le meilleur du pays » (Esaïe 1:18-19). Toute une bénédiction comme vérité, n’est-ce pas ?

Mais ce qui n’est pas vérité, c’est que plusieurs prédicateurs, de nos jours, tentent de nous vendre une salade voulant que toutes les religions soient bonnes, en autant qu’elles prêchent l’amour des uns envers les autres. Ça leur donne le droit de déclarer que l’on peut venir à Dieu en étant un bon chrétien, un bon bouddhiste, un bon musulman, un bon hari krishna, etc. Alors, comment expliquer cette déclaration que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12 » ? Si Jésus est le seul nom, il y a des prédicateurs qui mentent et rejettent la vérité.

Dans Zacharie 12:10, Dieu déclare : « Je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né. » Depuis des siècles, les érudits juifs ont sondé le sens de ce verset et, comme on peut bien imaginer, ils lui ont appliqué des interprétations variées. Et ce parce qu’ils ne peuvent pas admettre qu’ils ont eux-mêmes percé le côté de Jésus ! Quelques-uns l’ont appliqué à la nation d’Israël, ayant ses persécutions à l’esprit. Mais pour résoudre le problème, ils doivent répondre à la question suivante : Qui est Celui qui a été percé ?

Il est intéressant de noter que le mot hébreu traduit comme « celui » est simplement la première et la dernière lettre de leur alphabet, aleph et tau, démontré ailleurs comme complet et transcendant. Considérez ensuite que le nom de Dieu dans les Écritures, YHVH, nous communique la nature et les différents attributs d’un Dieu omniscient et omnipotent. Ces deux pensées se rencontrent lorsque notre texte du jour est cité dans Apocalypse 1:7-8 : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont  percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant. »

Combien de religions peuvent déclarer que leur Seigneur est Celui que l’on nomme plus haut ? C’est comme si Dieu Lui-même leur posait la question : « Est-ce que vous doutez encore de qui vous avez percé ? Je suis Aleph Tau, Alpha Omega, YHVH le Tout-Puissant, le commencement et la fin de toutes choses. » Croyez-vous toujours que l’on puisse venir à Dieu sans passer par Son Fils bien aimé Jésus, le seul nom par lequel nous devions être sauvés ?

Le nom de « Jéhovah » ne se trouve pas dans le Texte Reçu. Vous ne le lirez pas dans la King James, ni dans la David Martin, ni dans la version Ostervald. Il ne se trouve que dans certaines versions corrompues. Saviez-vous que les francs-maçons et les illuminati ont dans leurs loges des autels en l’honneur de Jéhovah ? Manifestement, il ne s’agit pas du Dieu de la Bible.