D.291 – Persécutés pour la justice

justice

Par Joseph Sakala

Avez-vous déjà été persécuté(e) parce que vous vouliez obéir à Dieu ? Si oui, ne soyez pas surpris ! Dans Luc 6:22, Jésus nous dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » Il apparaît invraisemblable que nous puissions être heureux alors que nous sommes persécutés. La plupart des gens qui se disent chrétiens sont réticents à faire quelque chose qui pourrait les rendre moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela peut mener au rejet et à la souffrance physique. Pourtant, Jésus nous dit que c’est la façon de trouver le vrai bonheur.

Jésus n’a pas dit que la bénédiction viendrait par la souffrance suite à un acte d’instabilité, une négligence ou la commission d’un péché. Jésus a plutôt dit, dans Matthieu 5:10 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Ce principe est amplifié par Pierre qui déclare : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Il est douloureux d’être rejeté comme un malin, surtout quand on s’efforce sincèrement de faire du bien pour honorer Dieu. C’était l’expérience vécue par l’aveugle que Jésus venait de guérir. Les autorités religieuses, au lieu de se réjouir du miracle, l’ont rejeté. Regardons ensemble cet étonnant passage biblique, dans Jean 9:32-41 : « On n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste. »

Peu importe les accusations des pharisiens, ce qui prime ici, c’est que cet homme voyait maintenant ! Ces chefs religieux avaient le don de persécuter les serviteurs de Christ. Dans Actes 13:50-52, nous lisons : « Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité, et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit. » Cette même situation existe présentement dans plusieurs pays où la prédication de l’Évangile est punissable d’emprisonnement et même de mort. Qui sait, peut-être que bientôt il en sera également ainsi en Amérique du Nord. Que le Seigneur nous donne le dynamisme et le courage de faire l’œuvre pour laquelle nous avons été appelés.

C’est formellement ce que l’apôtre Pierre nous dit : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement. Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » (1 Pierre 2:21-25). Nous devons donc l’honorer même dans la souffrance, avec joie et sans compromis, car Christ a aussi souffert pour nous.

La Parole de Dieu nous assure cependant que, si nous obéissons à Ses Lois et à Ses instructions, nous aurons des bénédictions, même dans un monde déchu. Dieu Se révèle à nous dans Sa Parole. Donc, le fait de reconnaître les définitions des mots dans la Bible nous est critique afin de connaître Dieu Lui-même. Heureusement pour nous, la Bible définit les mots qu’elle utilise pour la première fois. Que veut dire « bénir » ou « bénédiction » ? Nous avons notre propre conception d’une définition. Toutefois, la première fois que le mot fut bibliquement utilisé, c’est lorsque Dieu créa toute vie dans les eaux, ainsi que la multitude des oiseaux de toutes espèces. Dans Genèse 1:22, nous lisons : « Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que les oiseaux [se] multiplient sur la terre. »

Ensuite, dans Genèse 1:28-29, lors de la création des êtres humains, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » Notez bien que, dans les deux cas cités, l’expression « croissez et multipliez » suit immédiatement « et Dieu les bénit ». Donc, le fait de se multiplier est une façon par laquelle Dieu bénit. Dans le cas des humains, l’implication serait que d’avoir des enfants est une bénédiction et Dieu a ajouté d’avoir l’autorité sur les bénédictions.

Notez également que cette domination fut accordée seulement aux êtres humains et non aux animaux. Donc, pour les humains, « bénédiction » se comprend par avoir une progéniture et régner sur la terre. Mais pourquoi Dieu a-t-Il choisi la procréation et la domination comme des véhicules de bénédictions ? La raison est surprenante, car c’est afin que nous puissions participer à Sa nature. Dès la Genèse, nous découvrons clairement que Dieu est le seul Créateur et Dominateur sur Sa création entière. En déléguant la procréation aux humains ainsi que la domination sur les animaux, Dieu nous a accordé une mesure de participation à Sa créativité ainsi qu’à Son règne sur la création. Cependant, à cause du péché de nos premiers parents, Dieu a ordonné qu’il y ait confiscation temporaire du bonheur qui aurait été pourvu par Dieu s’ils avaient choisi de manger de l’Arbre de Vie. Or, c’est bien à cause du péché qu’il y a eu confiscation temporaire. Car, s’ils avaient mangé de l’Arbre de vie, il n’y aurait pas eu de confiscation du bonheur, mais sa perpétuation éternelle.

Donc, dans Genèse 3:16-19 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Telle était la conséquence de leur péché. La douleur dans les accouchements pour la femme, au lieu du bonheur à produire des enfants. Et pour l’homme, au lieu de dominer sur la terre, il en mangerait les fruits avec peine, et produirait son pain à la sueur de son visage. La Bible ne laisse aucune possibilité de protestation. Le péché amène toujours un jugement et non une bénédiction. En plus de cela, Genèse 1 nous démontre clairement que les bénédictions viennent de la bonté de Dieu. Adam et Ève n’ont rien fait pour gagner les bénédictions que Dieu avait librement consenti à leur donner. Par conséquent, Dieu peut librement choisir de ne pas bénir. Ainsi, toute bénédiction qui nous plait est un privilège et non un droit.

Puisque la séduction venait du serpent : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15). Ce verset est souvent cité comme la première proclamation d’un Évangile de miséricorde divine par Jésus en opposition à la malédiction de Satan que devait supporter l’humanité à cause du péché. Et depuis lors, les Enfants de Dieu (Sa postérité) sont persécutés par les fils de Satan (la postérité du serpent). Dans Genèse 1:28, nous découvrons que l’accouchement de la femme était censé être une bénédiction, car : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. »

Mais, suite au péché : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu a quelque peu frustré le plaisir de l’accouchement. Mais est-ce que Dieu a cessé toutes Ses bénédictions ? Pas du tout ! Considérons le contexte dans lequel est placée la promesse, dans Genèse 3:15, lorsque Dieu a parlé au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Dieu avait installé Adam et Ève dans un paradis terrestre à Éden où tout leur était disponible sans aucun effort de leur part. Tout ce qu’ils avaient à faire était d’entretenir ce jardin  formidable et de profiter de tous ses bienfaits.

Malheureusement, après leur péché, nous lisons que l’Éternel Dieu : « Chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:24). Entre ces deux évènements, nous voyons que Satan, sous la forme d’une serpent, a séduit Adam et Ève et a dominé sur eux. Quelle est donc la signification de la promesse future de l’écrasement de la tête du serpent ? La promesse de Dieu prédisait carrément un retour au moment où Satan n’avait pas encore séduit nos premiers parents. Vers un retour au paradis, à l’accès à l’arbre de Vie et à toutes les bénédictions que Dieu avait prédestinées à Sa Famille Divine, dans le bonheur et l’immortalité.

En deuxième lieu, l’accomplissement de la promesse que Christ Lui-même, par Sa vie, Sa mort et Sa résurrection viendrait mettre fin au règne de Satan en nous ouvrant le chemin pour profiter de toutes les bénédictions prévues, qui prendront une éternité à épuiser. Et l’ironie dans tout cela, c’est que Dieu avait promis ce retour au paradis par les enfantements très douloureux de la femme, au travers de sa postérité, (Christ). Pourtant cette douleur dans l’accouchement devait être le véhicule de sa malédiction. C’est ce que Paul nous explique dans 1 Timothée 2:13-15 : « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté. »

Malgré le fait qu’Adam ne connaissait pas l’accomplissement de cette prophétie de Genèse 3:15, il semble avoir compris cette restauration par le biais des grossesses parce que, dans Genèse 3:20 : « Adam appela sa femme, Ève [vie], parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. » Donc, à chaque converti qui croit aux promesses de Dieu et qui demeure fidèle à Christ, voici ce qui l’attend lors du retour de Jésus : « Je te le dis en vérité aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43). Mais en attendant ce merveilleux moment, l’humanité déchue passe encore par les malédictions, qui sont les conséquences de ses péchés.

Nous les voyons dès la Genèse quand Dieu dit à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Ensuite Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Nous voyons cette malédiction s’appliquer à tous les descendants d’Adam, et ce jusqu’au déluge. Dans Genèse 5:28-29, il est écrit : « Lémec vécut cent quatre-vingt-deux ans, et engendra un fils. Et il l’appela Noé [repos], en disant : Celui-ci nous consolera de notre œuvre, et de la peine qu’impose à nos mains la terre que l’Éternel a maudite. » Donc, par Noé et sa famille, Dieu a déployé Sa miséricorde. Alors, nous voyons un autre descendant d’Adam, le roi David, qui loua Dieu comme si la malédiction avait été levée. Dans Psaume 8:5-7, David écrit : « Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. » Comment ce descendant d’Adam pouvait-il parler ainsi ? Eh bien, c’est qu’il devait sûrement prophétiser ! En effet, David parlait de la venue future de Jésus-Christ. C’est par Son sang pur et sans tache que le salut allait devenir disponible à l’humanité entière.

L’auteur du livre aux Hébreux était parfaitement d’accord et a confirmé cette prophétie en Christ, dans Hébreux 2:7-10, où nous lisons : « Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous Ses pieds. Car Dieu Lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses Lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. »

Cet aspect de la prophétie se réalisera assurément, puisque Paul nous déclare ceci, dans 1 Corinthiens 15:20-28 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ [Ses Élus], à son avènement. Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance. Car il [Christ) doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort. Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que Celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »

Cette bénédiction extraordinaire s’appliquera à tous ceux qui seront nés de nouveau, immortels, et ayant une résidence éternelle dans la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel. Dans Apocalypse 22:1-4, Jean déclare :  « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. » Dans Marc 10:29-30, Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. »

Nous verrons la totalité de la Famille immortelle de Dieu, lorsque Dieu le Père descendra du ciel dans cette Ville Sainte qui se posera sur la terre et qui deviendra le Quartier Général de l’univers entier. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le Tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:3-5).

Dans Apocalypse 22:5-7, Jean nous décrit cette Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. Voici, Je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » !

Pourquoi Dieu a-t-Il consenti à ajouter de la douleur à l’enfantement de la femme et de la difficulté au règne des hommes sur la terre ? Dieu l’a fait, non pour nous empêcher de devenir trop confortables sur cette terre, mais plutôt pour que nous désirions la restauration éternelle des bénédictions prédestinées à la Famille divine au travers de Christ. Ce fut un acte de miséricorde de la part de Dieu en vue des allégresses éternelles à venir. Nous savons, par les Écritures, que Satan tentera de nous envoyer des persécutions jusqu’à la toute fin de son règne, afin de nous décourager dans notre cheminement vers le Royaume.

Dans Luc 6:22 Jésus nous a dit : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. » C’est Satan qui est le grand instigateur de toutes ces choses. Mais l’apôtre Pierre nous rassure en disant carrément : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). C’est ce que je souhaite à chaque serviteur de Dieu qui lira ce message.